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La Compagnie du Vent s’apprête à investir 100 millions d’euros dans les biocarburants
Dossier de presse 30 janvier 2006
Genèse d’une diversification
P 3
Les trois projets de La Compagnie du Vent :
Marseille, Bordeaux et Dunkerque
P 4
La Compagnie du Vent en pleine ascension
P 6
Acciona Energía : le partenaire de La Compagnie du Vent
P 8
Biocarburant : l’objectif ambitieux de la France
P 9
Fonctionnement d’une unité de biodiesel
P10
Le biodiesel, un carburant vert
P 11
Ouverture de nouveaux débouchés à l’agriculture
P 12
La Compagnie du Vent s’apprête à investir 100 millions d’euros dans les biocarburants – Dossier de presse – 30 janvier 2006
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La Compagnie du Vent s’apprête à investir 100 millions d’euros dans les biocarburants – Dossier de presse – 30 janvier 2006
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Genèse d’une diversification Alors que le marché du biodiesel français est actuellement occupé à plus de 90 % par un
producteur unique, La Compagnie du Vent souhaite ouvrir ce marché : elle se diversifie et développe trois projets d’unité de production de biodiesel.
Depuis début 2005, La Compagnie du Vent et Acciona Energía ont mené une étude approfondie sur l’ensemble du territoire français pour sélectionner les sites les mieux positionnés pour l’implantation d’une unité de production de biodiesel. Ils ont pris en compte plusieurs paramètres :
- Infrastructures maritimes, ferroviaires, fluviales et routières, - Proximité de la ressource en matières premières (huiles d’oléagineux et méthanol), - Dépôts pétroliers et infrastructures de distribution, - Environnement institutionnel. C’est ainsi que les sites portuaires de Marseille, Bordeaux et Dunkerque ont été retenus. Ils sont
notamment idéalement situés pour recevoir les huiles de colza et de tournesol françaises transitant par voies fluviale, maritime ou ferroviaire.
Par la suite, La Compagnie du Vent et Acciona Energía se sont rapprochés de près d’une centaine d’organismes collecteurs de graines oléagineuses, qui ont manifesté un fort intérêt pour le projet d'usine d'estérification. Plusieurs partenariats sont en cours de montage, pour sécuriser l’approvisionnement en graines françaises et la transformation en huiles dans plusieurs unités de trituration.
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Les trois projets de La Compagnie du Vent :
Marseille, Bordeaux et Dunkerque Le projet du port autonome de Marseille L’unité de production de biodiesel du Port Autonome de Marseille sera implantée à l’ouest de
la commune de Fos-sur-Mer et au sud de la commune d’Arles. Sa localisation sur le territoire du Port Autonome, dans la zone du « Tonkin », présente de nombreux avantages, dont sa proximité immédiate avec la route nationale RN 268, la voie ferrée du terminal méthanier GDF, le canal de navigation du Rhône au port de Fos-sur-Mer et la darse n°1 du port. C’est un secteur bien connu de La Compagnie du Vent, car elle y développe également un projet éolien1.
Le port autonome de Marseille est idéalement situé pour recevoir les huiles de colza et de tournesol françaises venant des régions de la vallée du Rhône, du sud de la Bourgogne et du Centre. Par ailleurs, l'approvisionnement en méthanol a été sécurisé auprès d'un industriel de la chimie implanté sur le port.
Dès la mise en service de cette usine, qui interviendrait en janvier 2008, une trentaine de personnes y travaillerait : une équipe pour gérer la maintenance et l’entretien de l’unité, et plusieurs ingénieurs d’exploitation pour surveiller régulièrement sa production et son fonctionnement.
Les distributeurs de carburants présents sur le port autonome de Marseille ont accueilli très favorablement le projet d’unité de biodiesel de La Compagnie du Vent. Des discussions sont en cours avec certains d’entre eux pour définir dès aujourd’hui les conditions d’achat du biodiesel qui sera produit dans cette unité.
Le projet du port autonome de Bordeaux
L’unité de biodiesel sera implantée à l’ouest de l’agglomération de Bassens et au nord de Bordeaux, sur le territoire du Port Autonome de Bordeaux, afin de profiter de la proximité des autoroutes A10 et A630, de la voie ferrée et des quais de la Garonne.
Le port autonome de Bordeaux est ainsi idéalement situé pour recevoir les huiles de colza et de tournesol françaises venant des régions Poitou-Charentes, Aquitaine et Midi-Pyrénées. Par ailleurs, l'approvisionnement en méthanol a été sécurisé auprès d'un industriel de la chimie implanté sur le port.
Dès la mise en service de cette usine, qui interviendrait en janvier 2008, une trentaine de personnes y travaillerait : une équipe pour gérer la maintenance et l’entretien de l’unité, et plusieurs ingénieurs d’exploitation pour surveiller régulièrement sa production et son fonctionnement.
Les distributeurs de carburants présents sur le port autonome de Bordeaux ont accueilli très favorablement le projet d’unité de biodiesel de La Compagnie du Vent. Des discussions sont en cours avec certains d’entre eux pour définir dès aujourd’hui les conditions d’achat du biodiesel qui sera produit dans cette unité.
1 Voir www.compagnieduvent.com, rubrique Parcs et Projets / Provence-Alpes-Côte-d’Azur
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Le projet du port autonome de Dunkerque
L’unité de production de biodiesel du Port Autonome de Dunkerque sera implantée à proximité de la commune de Loon Plage. Cette localisation dans la ZIP de Mardyck, permet de profiter de la proximité avec l’autoroute A16, la nationale RN1, la route des Dunes, la voie ferrée de la ZIP de Mardyck, le canal des Dunes et les appontements pétroliers du bassin de Mardyck.
Le port autonome de Dunkerque est d’ailleurs idéalement situé pour recevoir les huiles de colza françaises en provenance du nord et de l’est de la France.
Dès la mise en service de cette usine, qui interviendrait en janvier 2008, une trentaine de personnes y travaillerait : une équipe pour gérer la maintenance et l’entretien de l’unité, et plusieurs ingénieurs d’exploitation pour surveiller régulièrement sa production et son fonctionnement.
Les distributeurs de carburants présents sur le port autonome de Dunkerque ont accueilli très favorablement le projet d’unité de biodiesel de La Compagnie du Vent. Des discussions sont en cours avec certains d’entre eux pour définir dès aujourd’hui les conditions d’achat du biodiesel qui sera produit dans cette unité.
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La Compagnie du Vent en pleine ascension Le 15 novembre dernier, La Compagnie du Vent a été classée entreprise technologique la plus
performante des régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, grâce à son taux de croissance de 2 226 % en 5 ans, par le cabinet Deloitte2. Cette performance étonnante reflète bien l’esprit inventif qui anime La Compagnie du Vent.
Après avoir installé la première éolienne connectée au réseau en 1991 à Port-la-Nouvelle (Aude), La Compagnie du Vent crée le premier parc éolien autour de cette machine, en 1993. A cette époque, la société s’appelle encore le Cabinet Germa, du nom de son dirigeant, et compte 3 salariés.
Depuis, le pionnier de l’éolien n’a cessé de se distinguer :
- installation du premier parc éolien marocain en 2000, à Al Koudia Al Baïda, qui produit alors 2 % de l’électricité du Royaume,
- installation des parcs éoliens de Plouarzel (Finistère), Roquetaillade et Névian (Aude) entre 2000 et 2004,
- installation du premier parc au monde directement connecté à une cimenterie au Maroc en 2005, à Tétouan, et reconnaissance de cette installation au titre du Mécanisme de
Développement Propre dans le protocole de Kyoto (le 2erecensé au monde), - installation de deux nouveaux parcs éoliens à Plourin (Finistère) et à Brem-sur-Mer
(Vendée) en 2005 - reconnaissance par le gouvernement à travers la sélection de cinq projets de La
Compagnie du Vent (puissance totale d’environ 120 mégawatts et investissement de près de 145 millions d’euros) parmi sept projets retenus pour l’appel d’offres éolien terrestre
du ministère de l’Industrie
Aujourd’hui, La Compagnie du Vent compte 47 salariés, et le planning de son activité éolienne est chargé : elle a prévu de tripler sa puissance installée dans les deux ans, grâce à la construction des parcs éoliens dont elle a les permis de construire et qui représentent une puissance globale d’environ 90 mégawatts3. De plus, avec la sélection à l’appel d’offres éolien terrestre par le gouvernement de cinq de ses projets, elle prévoit de construire les 120 mégawatts supplémentaires retenus par le ministère de l’Industrie entre 2007 et 2008, si elle obtient les permis de construire pour chacun de ces projets.
Ainsi, La Compagnie du Vent aura installé dans l’Hexagone plus de 250 mégawatts d’ici 3 ans, soit près de 40 % de la puissance éolienne aujourd’hui en fonctionnement en France4.
2 Voir le communiqué du 21 novembre 2005 sur www.compagnieduvent.com, rubrique News 3 Voir le communiqué du 19 septembre 2005 sur www.compagnieduvent.com, rubrique News. 4 Voir le communiqué du 13 décembre 2005 sur www.compagnieduvent.com, rubrique News
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La Compagnie du Vent en chiffres
Date de création : juin 1989 Capital social : 12 millions d’euros Effectif : 47 personnes Actionnaires : Acciona Energía (50%, leader mondial des énergies renouvelables), et Jean-Michel Germa (50%) Taux de croissance : 2 226 % en 5 ans (de 2000 à 2004) (5e au Fast 50 de Deloitte, classement des 50 entreprises technologiques françaises les plus dynamiques, et 1re de la région grand sud) Chiffre d’affaires 2005 : 17 500 000 euros Investissements cumulés : 40 millions d’euros Production annuelle : 100 millions de kilowattheures, soit la consommation électrique d’environ 40 000 personnes Puissance éolienne installée : 100 mégawatts, dont 63 mégawatts en maîtrise d’œuvre Nombre d’éoliennes installées : 149, dont 96 en maîtrise d’œuvre
Les parcs éoliens de La Compagnie du Vent
Corbières-Maritimes : à Port-la-Nouvelle et Sigean (Aude), installé entre 1991 et 2000,
15 éoliennes, puissance totale 8,8 mégawatts, investissement 8,7 millions d’euros Al Koudia Al Baïda : à quelques kilomètres de Tétouan (Maroc), installé en 2000,
84 éoliennes, puissance totale 50,4 mégawatts, investissement 46 millions d’euros Plouarzel : dans le Finistère, installé en 2000, 5 éoliennes, puissance totale 3,3 mégawatts,
investissement 3,5 millions d’euros Roquetaillade : dans l’Aude, installé en 2001, 8 éoliennes, puissance totale 5,6 mégawatts,
investissement 5,3 millions d’euros Névian : dans l’Aude, installé entre 2003 et 2004, 21 éoliennes, puissance totale
17,85 mégawatts, investissement 18 millions d’euros Tétouan : au Maroc, installé en 2005, 12 éoliennes, puissance totale 10,2 mégawatts,
investissement 11 millions d’euros Plourin : dans le Finistère, installé en 2005, 4 éoliennes, puissance totale 3,4 mégawatts,
investissement 3 millions d’euros Brem-sur-Mer : en Vendée, installé en 2006, 5 éoliennes, puissance totale 4,25 mégawatts,
investissement 5 millions d’euros Pour plus de renseignements sur les parcs éoliens de La Compagnie du Vent actuellement en fonctionnement ou
en projet : www.compagnieduvent.com, rubrique Parcs et Projets
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Acciona Energía : le partenaire de La Compagnie du Vent
Pour développer sa branche biocarburant, La Compagnie du Vent bénéficie de l’expertise d’Acciona Energía, son partenaire espagnol5. Ce leader mondial des énergies renouvelables a installé 2 726 mégawatts éoliens à travers le monde, ainsi que des unités de production d’électricité à partir de biomasse, de panneaux solaires et de centrales hydrauliques.
Acciona Energía a également installé une unité de biodiesel à Caparroso (35 000 tonnes par an) et en construit une de bioéthanol à Alcazar de San Juan (30 000 tonnes par an). Il a par ailleurs obtenu les autorisations administratives pour la construction d’une unité de biodiesel à Bilbao (200 000 tonnes par an) et à Tarragone (100 000 tonnes par an), ainsi que le doublement de la capacité de Caparrosso. Sa production totale de biocarburant en Espagne atteindra 400 000 tonnes en 2007. Acciona Energía s’impose d’ores et déjà comme un leader des biocarburants en Espagne et en Europe.
Sur les projets de La Compagnie du Vent à Marseille, Bordeaux et Dunkerque, Acciona Energía collabore comme partenaire à la fois technique et financier.
Pour en savoir plus : www.acciona-energia.com
Usine de biodiesel d’Acciona Energía à Caparroso (téléchargeable sur http://www.acciona-energia.com/site_i/index.htm)
5 Acciona Energía, anciennement connu sous le nom d’EHN, détient 50 % des parts de La Compagnie du Vent
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Biocarburant : l’objectif ambitieux de la France La directive européenne 2003/30/CE sur la promotion des biocarburants demande aux États
membres de veiller à ce qu'un pourcentage minimal de biocarburants soit mis en vente sur leur marché. Des objectifs indicatifs nationaux sont ainsi définis dans le domaine des transports avec comme valeurs de référence : 2 % en 2005, 5,75 % en 2010 puis 10 % en 2020.
Le gouvernement français s'est fixé un objectif plus ambitieux de 5,75 % d'incorporation dès 2008 au lieu de 2010. Un dispositif fiscal de soutien à la production de biocarburants a ainsi été mis en place. Il est composé de deux instruments :
- des agréments d'unités de production donnant droit à une défiscalisation partielle de la Taxe Intérieure sur la Consommation (TIC, anciennement TIPP) lors de la mise à la consommation des biocarburants (de 25 €/hl pour le biodiesel incorporé dans le gazole en 2006), et délivrés après appel à candidatures.
- une Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) instituée depuis le 1er janvier 2005, payée par les distributeurs de carburants, et dont le montant est inversement proportionnel au taux d'incorporation de biocarburants, incitant ainsi les distributeurs à incorporer des biocarburants à hauteur des objectifs gouvernementaux.
Appel à candidatures : " Plan Biocarburants 2006-2008 "
Suite au précédent appel à candidatures " Plan Biocarburants 2005-2007 " lancé début 2005 pour l’octroi d’agréments fiscaux sur les biocarburants, le gouvernement français a annoncé un nouvel octroi d’agréments pour la période 2006-2008 à hauteur de 1,5 millions de tonnes pour la filière biodiesel.
Ainsi, un nouvel appel à candidatures a été publié le 25 novembre 2005, dans le cadre duquel La Compagnie du Vent a développé ses trois projets des ports autonomes de Marseille, de Bordeaux et de Dunkerque. Les résultats sont attendus pour février 2006. Cette nouvelle étape accélère le plan biocarburants et va conduire au quadruplement des agréments en deux ans.
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Fonctionnement d’une unité de biodiesel
Schéma de fonctionnement d’une unité de biodiesel
La fabrication du biodiesel nécessite un approvisionnement en huiles végétales brutes. Cette huile, acheminée par bateau ou par camion, est tout d’abord raffinée. Puis elle est mélangée à du méthanol, à d’autres produits chimiques réactifs et à un catalyseur pour être estérifiée.
La réaction de transestérification est une réaction chimique qui nécessite un apport énergétique sous forme électrique et calorifique (vapeur d’eau). Cet apport peut être réalisé par cogénération.
L’ester ainsi fabriqué (ester méthylique d’huiles végétales, autre nom du biodiesel) doit être séparé de la glycérine produite lors de la réaction chimique (la glycérine s’obtient en " cassant " la molécule constituant le corps gras de l’huile végétale).
Après cette séparation, on obtient d’une part de l’ester méthylique qu’il faut laver puis sécher et d’autre part, de l’eau glycérineuse qu’il faut purifier puis sécher.
La glycérine peut être soit vendue brute sur place à différents industriels (cosmétique, pharmaceutique ou alimentaire), soit purifiée par des installations spécialisées.
Le biodiesel est quant à lui vendu à des pétroliers puis mélangé à du gazole d’origine fossile dans des dépôts agréés par les Douanes.
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Le biodiesel, un carburant vert Le biodiesel est un carburant produit à partir d’huiles végétales issues de plantes oléagineuses
comme le colza et le tournesol. Les huiles végétales sont inadaptées à l’alimentation directe des moteurs diesels modernes. Elles doivent être transformées en une opération de transestérification avec un alcool, le méthanol, qui donne les esters méthyliques d’huiles végétales (EMHV) autrement appelés biodiesel. Les propriétés physico-chimiques de ce carburant (viscosité, stabilité, etc.) sont alors voisines de celles du gazole.
Champs de tournesol
Bilan énergétique et effet de serre Lors de sa combustion, le biodiesel ne fait que restituer à l’atmosphère le CO2 puisé lors de la
photosynthèse par les plantes. De ce fait, il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, contrairement aux carburants d’origine fossile.
Une étude menée en 2002 pour l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et la DIREM (Direction des Ressources Energétiques et Minérales du Ministère chargé de l’Industrie) a ainsi montré que la consommation de biodiesel permet une réduction substantielle des émissions de CO2, responsable de l’effet de serre :
1 tonne de biodiesel consommée = économie de 2,5 tonnes équivalent CO2 par rapport à 1 tonne de
gazole consommée.
Le biodiesel offre aussi un bilan énergétique 3 fois meilleur que le gazole.
Autres effets sur l’environnement Le biodiesel est inodore et biodégradable à plus de 98 % en 21 jours. Contrairement au gazole,
le biodiesel n’est pas un produit toxique et est même classifié en France comme non dommageable pour l’eau. C’est ainsi qu’on a utilisé du biodiesel pour nettoyer les rochers pollués par le pétrole de l’Erika.
Le biodiesel permet de diminuer les rejets de nombreux polluants, comme par exemple, les fumées noires et les hydrocarbures imbrûlés. Son incorporation améliore en outre le pouvoir lubrifiant des gazoles, se substituant ainsi à l’incorporation de soufre, à l’origine des pluies acides.
Une offre de gazole déficitaire
La France, où 2/3 des véhicules roulent au diesel, importe une grande quantité de gazole au détriment de l’équilibre de sa balance commerciale. L’incorporation de biodiesel, en se substituant au gazole, contribue ainsi à réduire le besoin d’importation et la dépendance énergétique. Parfaitement miscible au gazole, le biodiesel peut s’utiliser en mélange en toutes proportions. Il ne nécessite aucune modification des véhicules jusqu’à 30 % d’incorporation.
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Ouverture de nouveaux débouchés à l’agriculture En produisant du biodiesel, on obtient des tourteaux d’oléagineux très riches en protéine
d’origine végétale et constituant, pour l’alimentation animale, d’excellents substituts aux farines animales aujourd’hui interdites (cette activité permet en outre de réduire nos importations, l’Union Européenne important plus de 75 % de ses besoins en protéines végétales).
La production de biodiesel génère également, comme coproduit, de la glycérine végétale, aux nombreuses applications dans l'industrie pharmaceutique et cosmétique (dentifrice, crème de soin, mousse à raser, etc.).
Champs de colza
Les huiles végétales nécessaires à la production de biodiesel sont issues de graines
oléagineuses. En France, les conditions climatiques et agronomiques permettent la culture de deux plantes à haute teneur en huile : le colza et le tournesol. Ces deux cultures sont des cultures d’équilibre et disposent d’avantages agronomiques et écologiques prouvés.
Le colza couvre le sol durant l'hiver et piège les nitrates en excès dans le sol. C’est la raison pour laquelle les agronomes parlent du colza comme d’une “pompe à nitrates”. L’intérêt du tournesol vient surtout de ses besoins limités en engrais et en traitements chimiques. Bien qu’étant une culture d’été, le tournesol est capable de s’adapter à la sécheresse et ne nécessite pas d’irrigation.
Afin d'améliorer encore les performances écologiques de la filière biodiesel, une démarche de Charte Environnementale a été engagée par les producteurs, favorisant l'application de conduites raisonnées.
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La Compagnie du Vent 650, rue Louis Lépine
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France
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