Dossier de presse

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So14, tellement Calvados ! : les 14 « coups de cœur » 2017 dévoilés   Lancée en 2014 par le Département du Calvados, l’opération « So14 ! tellement Calvados » valorise des femmes et des hommes du Calvados qui mettent en lumière toute la richesse et le dynamisme du département par leur action, leur investissement, leur savoir-faire et leur talent. Tout au long de sa nouvelle année So14 !, le Département les mettra régulièrement à l’honneur en les associant à ses événements ou temps forts. Cette année encore, 14 nouveaux talents seront mis à l’honneur :

Barbara Paris

Cloé Bertin

Samuelito

Hugo Guillochin

Village de Bazenville

Philippe Levallois

Jules Lefèvre

Sylvain Garnavault

Aurélie Léger et Ghislain Gréaume

Gabriel Bourgault

Pierre-Hugues Pitel et Christel Marcillaud-Pitel

Sylvie Pantenier

Hélène Fouquet

Elodie Deleu

Photos : Thierry Houyel

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Barbara Paris La passion de la vache normande Barbara Paris élève des vaches de race normande depuis son enfance, avec ses parents. Loin de subir la ferme comme une contrainte, c’est avec passion qu’elle reprend l’exploitation en avril 2015, à la Cambe. Dotée d’un solide cursus dans les lycées agricoles de la région et de deux années d’expérience comme inséminatrice, la jeune femme de 26 ans mène un troupeau de 65 vaches laitières sur près de 90 hectares. En mars, elle a disputé son 2e concours au Salon International de l’Agriculture de Paris. Une ambiance un peu particulière pour Barbara, suite à la diffusion de l’émission Vachement Normande, sur France 3, qui lui était consacrée. « Les concours, c’est pour se faire plaisir. C’est un plus, qui permet de sortir un peu, de voir du monde, mais cela prend beaucoup de temps. »

Cloé Bertin Pompier, sa vocation A 18 ans, sportive et dynamique, Cloé Bertin devient pompier volontaire à Ouistreham. « Ma mère a travaillé au SDIS pendant plus de 20 ans dans l’administratif, cela m’a donné envie d’explorer cet univers. » En parallèle, elle entame des études jusqu’au master en gestion des risques et sécurité. Plutôt que d’entrer dans le secteur privé et de rester volontaire, la jeune femme choisit de passer le concours de lieutenant et faire de sa passion, un métier à plein temps. Fin janvier, à 24 ans, elle obtient le concours de lieutenant 1ère classe. « L’intérêt pour un officier, c’est d’exercer des responsabilités fonctionnelles et d’assurer un commandement opérationnel. » Inscrite sur une liste d’aptitude nationale, Cloé rejoindra les 4% de femmes officiers de France dès qu’elle sera en poste.

Samuelito Le prodige du flamenco Immergé dans la musique, c’est à 7 ans que Samuel Rouesnel, alias Samuelito, commence la guitare classique au conservatoire de Caen. Inspiré par son grand-père, amateur de Paco de Lucia, le jeune garçon se passionne très vite pour le flamenco. A 19 ans, accepté au Pôle supérieur de musique de Paris, son talent et sa dextérité le révèlent au fil des concours internationaux. Après 4 ans d’études, Samuel se dédie entièrement au flamenco et débute une carrière qui l’emmène aux quatre coins du monde. Après plusieurs collaborations éclectiques, en juin, c’est en solo, qu’il proposera un mélange de musiques africaines, celtiques et flamenco. « J’ai pu jouer partout dans le monde, mais c’est à Caen, là où je suis né, où j’ai grandi, que je suis le plus soutenu. Peu de personnes ont cette chance. »

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Hugo Guillochin « Petite Reine Normande » : des circuits vélo sur mesure « Après avoir créé le festival Tout un Foin, je voulais garder un métier-passion et investir mon énergie dans un projet plus personnel et entrepreneurial qu’associatif. » Le jeune Bayeusain lance ainsi, en 2016, la Petite Reine Normandie. Partenaire de différents acteurs du tourisme, Hugo organise des balades en vélo électrique à la demi-journée ou à la journée pour découvrir sans effort les paysages normands. Anecdotes à fleur de guidon, et pause gourmande entre deux coups de pédale, ce passionné de vélo offre des circuits thématiques sur mesure. Du D-Day au Pays d’Auge, en passant par la baie du Mont-Saint-Michel, « chaque jour, j’ai une nouvelle idée de balade. Le vélo électrique est un bon compromis : cela offre un vrai moment d’échange et de partage. »

Village de Bazenville Un village très fibré

Ils sont 156 : artisans, agriculteurs, particuliers, salariés, jeunes ou moins jeunes. Leur point commun ? Ils résident à Bazenville et bénéficient de la fibre optique depuis 14 mois. Sur les 75 foyers du village, près de 50 sont déjà abonnés. De zone blanche à parabole coûteuse, le village est devenu connecté, au grand soulagement des habitants, et de son maire Marcel Dubois. « Nous sommes très satisfaits, cela permet à tous de travailler, d’échanger, de télécharger ou lire ses mails rapidement. » Un atout également pour booster l’immobilier : la commune enregistre de nouveaux Bazenvillais, après la vente récente de deux maisons. Une initiative de Fibre Calvados, réseau public FTTH du Département, pour permettre à tous les habitants d’accéder à une connexion à très haut débit.

Philippe Levallois L’éco-pâturage pour credo Avec l’éco-pâturage, Philippe Levallois fait fi des engins mécaniques en entretenant les espaces naturels de manière écologique et peu coûteuse. Après une formation de berger dans le centre de la France, des saisons en montagne pour confirmer l’expérience, il constitue un cheptel de 70 brebis en 2004 à Cahagnolles. Aujourd’hui, en parallèle d’une activité de tonte, l’exploitant bichonne une centaine de bêtes qu’il accompagne sur les ENS (Espaces Naturels Sensibles) du Département. D’avril à décembre, il mène chaque jour son troupeau dans les environs de Bayeux et de Merville-Franceville. « J’ai l’impression d’être redevenu berger. J’aimerais ne faire plus que ça : protéger l’environnement et faire de mes brebis un produit de marque en vente directe ou auprès des bouchers. »

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Jules Lefèvre Un pro de la trottinette A 14 ans, Jules fait preuve d’un talent sportif reconnu. Son domaine de prédilection ? La trottinette freestyle, qu’il pratique depuis 3 ans. « Quand j’avais 10 ans, j’allais au skate-park faire du roller. Je voyais des gens qui faisaient de la trottinette, je trouvais ça stylé, j’ai voulu essayer. » Motivé, Jules apprend vite et termine 5ème lors de sa première compétition, à Bayeux, il y a 2 ans. En novembre dernier, c’est la 4ème place qu’il décroche lors d’une épreuve dédiée. Engagé dans la team pro d’un sponsor lyonnais, le collégien s’entraîne chaque semaine au skate-park Hélitas de Caen. Sa « trott’ » s’élève dans les airs et le jeune rider enchaîne les combos, serein. Pour la suite ? « J’aimerais continuer jusqu’à 20, 21 ans, puis travailler dans la promotion de ce sport. »

Sylvain Garnavault Innovation et connexion au Dôme Après 17 ans de cirque à travers le monde, et un record mondial de passing, Sylvain Garnavault profite de son background scientifique pour théoriser l’écriture du jonglage. De retour dans les contrées normandes, il fréquente le Relais d’sciences et propose rapidement des formations. Quand il arrête le spectacle, il y a un an et demi, c’est tout naturellement qu’il rejoint le Dôme, espace collaboratif d’innovation, comme médiateur numérique. A travers le Living lab et le Fab Lab, avec humour et empathie, il stimule les échanges créatifs et ouvre les horizons entre différents publics dans le but de développer des découvertes inattendues. « Mon rôle est de faire que les gens arrivent à se comprendre, se parler, et puissent s’emparer de sujets souvent jugés lointains et trop techniques. »

Aurélie Léger et Ghislain Gréaume Créateurs de gourmandises Après avoir tenu une sandwicherie à Caen pendant 4 ans, Aurélie Léger et Ghislain Gréaume s’associent il y a un an et demi pour créer la confiserie « Fabrique moi un bonbon ». « Je travaillais dans la restauration et Ghislain en pâtisserie, nous voulions lancer une nouvelle idée pour allier tourisme et gourmandise. » L’objectif pour le couple : développer des produits de qualité en confiserie, pour faire découvrir la Normandie. Pari tenu, avec le « Caillou de Vieux », créé en référence au musée archéologique de Vieux-la-Romaine. Bonbons, chocolats, produits d’artisans locaux, ce caramel tendre enrobé de chocolat au lait a rejoint la trentaine de douceurs déjà proposée. A Vimont, les deux associés réfléchissent à de nouveaux projets, pour nous inciter, par le biais des papilles, à voyager.

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Gabriel Bourgault Le sport handi-nature Devenu paraplégique suite à un accident de voiture, Gabriel Bourgault défend depuis une vingtaine d’années la pratique du sport pour tous. A travers l’association Sport Handi Nature, créée en 2002 par Daniel Leblanc, il propose notamment des parcours en handbike, vélo qui possède trois roues et utilise l’énergie des bras. Un rendez-vous attendu pour les participants, impatients de rouler sur les voies vertes du Calvados. « C’est ouvert à tous, et notre matériel est adapté à tous types de handicaps. Chaque semaine, c’est la liberté, une vraie bouffée d’oxygène. » Depuis 7 ans, il est également responsable du challenge nature handi-valide, épreuve qui permet aux élèves en situation de handicap de participer, en binôme, au Cross Scolaire du Département au mois de novembre.

Pierre-Hugues Pitel et Christel Marcillaud-Pitel Le Cheval, leur ADN Lui est chercheur-vétérinaire en recherche équine à Labéo, laboratoire public de proximité ; elle, est directrice du RESPE, le Réseau d’Epidémio-Surveillance en Pathologie Équine, association créée en étroite relation avec le Département. Tous deux se sont rencontrés sur les bancs de l’école vétérinaire en 92. « Nos métiers sont différents, mais dans notre activité, nous avons une vraie complémentarité, que l’on retrouve dans notre couple. » En lien avec les vétérinaires et les institutionnels, Christel a un rôle d’expertise sanitaire pour l’ensemble de la filière équine. Quant à Pierre-Hugues, il œuvre notamment pour l’amélioration des connaissances en maladies infectieuses. « La difficulté est de ne pas laisser de côté la vie privée. Notre téléphone est souvent branché en cas d’urgence. »

Sylvie Pantenier ASTA confection : recyclage et insertion « Je n’ai pas peur de me remettre en question, j’aime apprendre pour consolider mes acquis. » Le ton est donné. Directrice de l’Asta, association spécialisée dans la réinsertion professionnelle, Sylvie Pantenier est toujours en mouvement. Longtemps libraire, dotée d’une maîtrise en art, l’ancienne encadrante technique accueille aujourd’hui une cinquantaine de salariés. Espaces verts, tri textile, boutique à Pont-l’Evêque, atelier couture à Hérouville-Saint-Clair… Adhérente à Chantier-Ecole, véritable support auprès des collectivités, la structure est notamment partenaire de la Rochambelle, de R’Bag et du Département. « On essaie toujours de se diversifier. On va bientôt créer un sac avec Hélène Goujou de la marque Dignitude et également lancer une marque de bagagerie en jean. »

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Choix des internautes sur les réseaux sociaux

du Département du Calvados

Hélène Fouquet Matulu : le livre en partage Alors qu’elle attend son 2ème enfant, Hélène Fouquet fonde, fin 2014, Matulu. Quand il naît prématuré, c’est grâce aux livres que la jeune maman rencontre son bébé et surmonte la distance imposée. L’association prend alors tout son sens pour la jeune trentenaire, que le livre a toujours accompagnée : aux Beaux-Arts, comme libraire ou éducatrice de jeunes enfants. Avec Séverine et Marie-Lucie, toutes deux dans le secteur de la petite enfance, elle mène différents projets pour les enfants et leurs parents. En crèche, maternité, bibliothèque… la lecture individuelle et créative se fait vecteur de liens et d’éveil. « On a plein de façons de travailler pour lutter contre les exclusions et l’illettrisme, en apportant le plus tôt possible le livre dans les familles. » Elodie Deleu Une Fée Papillon au chevet des enfants malades Soutenir les enfants fragilisés par la maladie ou le handicap lourd, ainsi que leurs familles : voici l’un des objectifs menés avec sensibilité par Elodie Deleu et les trois membres de l’association Les Fées Papillons. Créée en 2011 à Blainville-sur-Orne, elle s’investit pour recréer le lien avec les parents, les fratries et réparer le noyau familial parfois brisé pendant la maladie. « Les gens n’osent pas venir vers nous pour demander de l’aide, il ne faut pas hésiter : on étudie tout ce qu’il est possible de faire. » Via les dons d’entreprises ou les subventions, l’association équipe également les services de soins pédiatriques. Parallèlement, elle sensibilise activement aux dons du sang, de plaquettes et de moelle osseuse, indispensable pour les enfants atteints de leucémie.