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DOSSIER DE PRESSE Prix ROBERVAL 25ème édition Mercredi 30 Novembre 2011 au Palais de la Découverte à Paris

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DOSSIER DE PRESSE Prix ROBERVAL 25ème édition Mercredi 30 Novembre 2011 au Palais de la Découverte à Paris

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Proclamation des Lauréats du Prix ROBERVAL, le 30 novembre 2011 Les Lauréats 2011 du Prix ROBERVAL seront proclamés le mercredi 30 novembre prochain. La cérémonie, sous la présidence effective de Claudie HAIGNERÉ se déroulera dans l'Amphithéâtre Jean Perrin du Palais de la Découverte.

C'est Alain STORCK, Président du Jury, Administrateur provisoire de l'Université de Technologie de Compiègne, qui rapportera les résultats des travaux du Jury dont la dernière réunion se sera tenue lors du déjeuner le même jour.

Xavier NORTH, Délégué général à la langue française et aux langues de France remettra le Prix ROBERVAL Grand Public que la Délégation parraine.

Philippe MARINI, Sénateur de l'Oise, Président de la Commission des finances au Sénat, Maire de Compiègne, remettra le Prix Multimédia.

Khalef BOULKROUNE, Directeur délégué à la Direction du Renforcement des capacités scientifiques représentant Monsieur Bernard CERQUIGLINI, Recteur de l'Agence Universitaire de la francophonie remettra le Prix Enseignement Supérieur.

Nathalie GENEST, responsable du dossier de la langue française au service de la Coopération de la Délégation générale du Québec, représentant Michel ROBITAILLE Délégué général du Québec remettra le Prix Télévision.

Les journalistes sont invités à découvrir les œuvres Nominées et à rencontrer leurs auteurs dans l'après-midi, avant la cérémonie, dans la Rotonde du Palais de la Découverte. Des rendez-vous peuvent être pris pour des interviews ou des contributions à des émissions auprès de la Délégation du Prix ROBERVAL. Le Prix ROBERVAL récompense les auteurs d'œuvres consacrées à l'explication de la technologie. Son intention est de favoriser le développement des industries des connaissances dans les domaines scientifiques et techniques afin de rendre accessibles à tous les publics la compréhension de ces sujets. Plusieurs centaines de candidatures sont traitées chaque année dans le cadre d'un dispositif d'évaluation complexe et rigoureux organisé en 3 étapes qui impliquent plus de 200 évaluateurs membres des Comités de PréSélection, membres du Jury et Experts. Les compétences diverses de ces derniers couvrent les différents domaines technologiques ainsi que ceux de la communication scientifique. En savoir plus : http://prixroberval.utc.fr/procedure_evaluation.html Depuis 25 ans, les instances du Prix ROBERVAL ont examiné, analysé et évalué plus de 5000 œuvres en provenance de 31 pays. Découvrez ci-après les œuvres Nominées et leurs auteurs. C'est parmi les Nominés que le Jury désignera les lauréats.

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Liste des Nominés au Prix ROBERVAL 2011

Nominés ROBERVAL Grand Public

GP11-02 Michel MITOV, Matière sensible : mousses, gels, cristaux liquides et autres miracles, Paris (France) : Éditions du Seuil

GP11-25 Normand MOUSSEAU, La révolution des gaz de schiste, Québec (Canada) : Éditions MultiMondes

GP11-31 Valérie MASSON-DELMOTTE, Climat : le vrai et le faux, Paris (France) : Le Pommier

GP11-33 Étienne GUYON, Matière et matériaux, de quoi est fait le monde ?, Paris (France) : Belin

GP11-42 Bertrand BARRÉ, Bernadette MÉRENNE-SCHOUMAKER, Atlas des énergies mondiales : un développement équitable et propre est-il possible ?, Paris (France) : Autrement

Nominés ROBERVAL Enseignement Supérieur

ES11-01 Esteban SAATDJIAN, Les bases de la mécanique des fluides et des transferts de chaleur et de masse pour l'ingénieur, Boulogne (France) : Les éditions Sapientia

ES11-06 Christophe GOURDON, Martine POUX, Patrick COGNET, Génie des procédés durables : du concept à la concrétisation industrielle, Paris (France) : Dunod ES11-15 Guy PERRIÈRE, Céline BROCHIER-ARMANET, Concepts et méthodes en phylogénie moléculaire, Paris (France) : Springer-Verlag France

ES11-16 Pierre LAFAYE de MICHEAUX, Rémy DROUILHET, Benoît LIQUET, Le logiciel R : maîtriser le langage : effectuer des analyses statistiques, Paris (France) : Springer-Verlag France

ES11-27 Werner J. BAUER, Raphaël BADOUD, Jürg LÖLIGER, Alain ETOURNAUD, Science et technologie des aliments : principes de chimie des constituants et de technologie des procédés, Lausanne (Suisse) : Presses Polytechniques et Universitaires Romandes ES11-29

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Marcel LAHMANI, Philippe HOUDY, Francelyne MARANO, Les nanosciences. Tome 4, Nanotoxicologie et nanoéthique, Paris (France) : Belin

Nominés ROBERVAL Télévision

TV11-03 Stéphane NICOLOPOULOS, Yannick ROSE, La Terre perd le Nord, Tours (France) : TGA production, Diffusé par CBC (Canada) et France 5

TV11-14 Patrice GOLDBERG, Erol CETINER, Accidentologie, Bruxelles (Belgique) : RTBF Patrice Goldberg, Pour le magazine Matière Grise, Diffusé par RTBF

TV11-20 Patrice GOLDBERG, Tatiana SCHMITZ, Cuisine solaire, Bruxelles (Belgique) : RTBF Patrice Goldberg, Pour le magazine Matière Grise, Diffusé par RTBF

TV11-24 Henri DE GERLACHE, Les ailes du Soleil, Paris (France) : Gédéon programmes, Diffusé par Arte

TV11-34 Jeannita RICHARD, Normand GRONDIN, Mario MASSON, Japon : que s'est-il passé ? Montréal (Canada) : Société Radio Canada, Pour le magazine Découverte, Diffusé par CBMT / Radio Canada

TV11-36 Stéphane GABET, Pierre BELET, Le mystère de la tête d'Henri IV, Paris (France) : Galaxie Presse, Diffusé par France 5

Nominés ROBERVAL Multimédia

MM11-18 Anaïs JOSEPH, Designers de sons, PARIS (France) : CANOPY

URL : http://www.savoirs.essonne.fr/sections/ressources/videos/resource/designers-de-sons/?cHash=b1f9c92f120e42fa4edad14f3ea24933

MM11-20 François DEMERLIAC, Des vaisseaux sanguins en polymères, Dans la série Des idées plein la tech' Pour le magazine Le coin de l'innovation, Paris (France) : Universcience

URL : http://www.universcience.tv/media/2506/des-vaisseaux-sanguins-en-polymeres.html

MM11-25 François DEMERLIAC, Le corps transparent, Dans la série Des idées plein la tech' Pour le magazine Le coin de l'innovation, Paris (France) : Universcience

URL : http://www.universcience.tv/media/3018/le-corps-transparent.html

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Nominés ROBERVAL Grand Public

GP11-02 Michel MITOV, Matière sensible : mousses, gels, cristaux liquides et autres miracles, Paris (France) : Éditions du Seuil

Cet excellent essai présente les différents aspects de la physique de la matière molle d‟une manière tout à fait originale. Le lecteur curieux appréciera la façon simple et pédagogique dont sont présentés les concepts sans pour autant simplifier à outrance la complexité des phénomènes. Les illustrations issues du quotidien justifient remarquablement bien l‟intérêt de ces matières sensibles

omniprésentes dans les technologies modernes. Écrit par Michel MITOV, chercheur au CNRS, l‟œuvre est divisée en 14 chapitres, accompagnés d‟un prologue, une introduction, un épilogue, de notes, une bibliographie et une table des matières. Il traite de la matière sensible, aussi plus communément appelée « matière molle », qui réfère à l‟ensemble des matériaux solides ou liquides dont les propriétés macroscopiques (i.e. optiques, mécaniques, …) sont sensiblement modifiées par des variations minimes de leur environnement. Les émulsions, les mousses, les polymères, les matériaux visco-élastiques, les solutions colloïdales, les poudres ou encore les cristaux liquides y sont présentés. Chaque chapitre s‟appuie sur des cas concrets pour caractériser le matériau et décrire ses propriétés remarquables telles que l‟homogénéité de la bile, l‟élasticité du caoutchouc, la stabilité des mousses de champagne … De la mise en œuvre des matériaux dans des cadres thérapeutiques (encapsulation des médicaments) à la production industrielle de vins ou pneumatiques en passant par l‟application culinaire, les applications technologiques issues du quotidien sont omniprésentes. Des schémas simples et clairs permettent de mieux comprendre les mécanismes de base en jeu et des photographies viennent étayer judicieusement le récit. Quelques aspects historiques sur la découverte des différents concepts et phénomènes sont évoqués et permettent de réfléchir sur la manière dont la science se construit au fil du temps. Faisant usage d‟anecdotes ou de faits historiques et ne dédaignant pas l‟humour pour appuyer ses explications, l‟auteur a su rendre ce livre non seulement instructif mais aussi et surtout captivant. Dès l‟introduction jusqu‟à la conclusion, il s‟appuie sur le fil conducteur du « mystère » de la liquéfaction du sang de Saint Janvier, bel exemple de la matière sensible présenté sous forme d‟une enquête policière à la Da Vinci Code. Bref, cet ouvrage constitue une description agréable et décomplexée de la physico-chimie des nano et microstructures des milieux divisés. Il est rare qu‟un chercheur parvienne à écrire un livre aussi instructif qui se lit comme un roman !

Michel MITOV, docteur en physique de la matière condensée de l‟université de Nice-Sophia Antipolis, est Directeur de recherche au CNRS. Les cristaux liquides sont sa spécialité. Après une période postdoctorale à Chalmers University of Technology à Göteborg en Suède, il intègre le Centre d‟Elaboration de Matériaux et d‟Etudes Structurales du CNRS à Toulouse. Il y anime l‟équipe Cristaux Liquides, au sein de deux thématiques : les cristaux liquides réflecteurs, avec des débouchés dans le domaine des vitrages intelligents anti-canicule, et l‟organisation de nanoparticules d‟or dans un cristal liquide dont les applications concernent les matériaux pour l‟optique et les nanotechnologies douces. Il mène également des activités de diffusion de la culture scientifique sur les cristaux liquides et la « matière molle » vers le grand public (conférences, articles, participations à des émissions de radio et documentaires). Il est l‟auteur des Cristaux liquides dans la collection Que Sais-Je ? (PUF, 2000) et de Matière sensible — Mousses, gels, cristaux liquides et autres miracles (Seuil, 2010) dont la traduction paraîtra aux Etats-Unis en 2012 chez Harvard University Press.

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GP11-25 Normand MOUSSEAU, La révolution des gaz de schiste, Québec (Canada) : Éditions MultiMondes

Cet ouvrage traite d‟un sujet d‟actualité : les gaz de schiste que l‟on devrait appeler en toute rigueur gaz de shale. L‟auteur, d‟origine canadienne, décrit les avantages et les inconvénients de cette nouvelle source de gaz, répartie de façon assez homogène sur la planète et place cette ressource dans le panorama énergétique actuel et futur en insistant sur les aspects

environnementaux, économiques et sociaux d‟une révolution qui semble être en marche. Cet ouvrage s‟organise en quatre grandes parties. Dans la première partie en deux chapitres, l‟auteur dresse l‟état des lieux de la production de gaz naturel. La seconde partie (en trois chapitres) décrit la géologie, les récents progrès techniques de l‟extraction des gaz de schiste et les risques environnementaux. L‟auteur explique clairement les avancées techniques qui ont permis le développement de ce secteur et surtout, il passe en revue, avec un grand sens de la mesure, les bénéfices et les risques environnementaux, mais aussi financiers, de ce type d‟exploitation. Il met aussi en évidence les multiples inconnues dans ce domaine. A partir de la troisième partie (en trois chapitres), l‟auteur décrit l‟état de l‟exploitation actuelle avec un focus sur l‟Amérique du Nord et plus particulièrement le Canada tandis que la dernière partie de l‟ouvrage (en trois chapitres aussi) est consacrée aux modèles économiques applicables à cette ressource énergétique émergente : y sont décrits et commentés en détails les modèles norvégien, albertain et québécois. L‟œuvre qui offre un tour du monde des exploitations et une analyse des enjeux économiques est susceptible d‟intéresser des lecteurs vraiment captivés par le sujet. Mais elle a le mérite de ne pas limiter le propos au Canada, ni même à l‟Amérique du Nord. Ce livre très agréablement écrit et au ton posé est tout à fait adapté au grand public. Il renferme en outre des illustrations bienvenues et utiles. Sa mise en page et sa fabrication sont à la mesure du texte : sobres (dans le bon sens du terme) et claires. On apprécie beaucoup le soin de l'auteur à garder l‟esprit critique et une certaine neutralité tel qu‟il annonce en introduction. Il fait un point qui paraît « équilibré » sur les avantages et les inconvénients de cette nouvelle ressource énergétique, sans prendre position. Ce livre aura le mérite d‟éclairer les débats qui agitent actuellement de nombreux pays sur ce sujet. Il s‟agit d‟une réflexion très complète et enrichissante, offrant une très bonne synthèse du potentiel, des avantages et des risques des gaz de schiste qui mérite d‟être lue, vu l‟expansion technologique et énergétique que connait le domaine aujourd‟hui. Normand MOUSSEAU est professeur de physique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en physique numérique des matériaux complexes à l'Université de Montréal. Depuis septembre 2010, il est également directeur de Calcul Québec, le regroupement de calcul de haute performance québécois. Il est détenteur d'un doctorat de la Michigan State University. Après des études post-doctorales à l'Université d'Oxford, en Angleterre, et à l'Université de Montréal, ainsi qu'un séjour à l'École Polytechnique de Delft, aux Pays-Bas, il est devenu professeur adjoint au Département de physique et d'astronomie de l‟Université de l'Ohio University. En 2001, il est revenu au Département de physique de l'Université de Montréal, où il est toujours. Chercheur de renommé mondiale dans le domaine des matériaux complexes et de la biophysique, avec plus de 130 articles scientifiques à son actif, il nourrit également une grande passion pour la vulgarisation et la communication scientifiques. Il a écrit plusieurs articles pour Québec Science, Découvrir et Forum et a rédigé, de 2005 à 2008, le blogue de physique du site Science ! On blogue de l'Agence Science-Presse. Depuis 2005, il suit également de très près la question énergétique. En plus de ses nombreuses interventions médiatiques sur le sujet, il a publié, en 2008 aux Éditions MultiMondes, « Au bout du pétrole, tout ce que vous devez savoir

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sur la crise énergétique» et , en 2009, « L‟avenir du Québec passe par l‟indépendance énergétique », chez le même éditeur. Son troisième livre, « La révolution des gaz de schiste », est sorti à la fin 2010. Depuis septembre 2011, il anime l'émission de vulgarisation scientifique « La Grande Équation » sur les ondes de radio Ville-Marie. -> en savoir plus : http://prixroberval.utc.fr

GP11-31 Valérie MASSON-DELMOTTE, Climat : le vrai et le faux, Paris (France) : Le Pommier

Cet ouvrage est un écrit consistant qui aborde avec objectivité la question du réchauffement climatique. L‟auteur a pour ambition de distinguer le « vrai » du « faux », de combattre les idées reçues et d‟analyser les perspectives inquiétantes et les enjeux considérables. Le livre se compose de deux grandes parties : les défis scientifiques puis les

défis politiques. Les défis scientifiques sont d‟abord, de comprendre les changements climatiques du passé puis de prévoir ceux à venir. A partir d‟une description du rythme de l‟alternance entre les aires glaciaires et les périodes de réchauffement et des mécanismes qui la gouvernent, le lecteur est invité à constater les signes du changement climatique en marche. L‟auteur met en lumière les difficultés et les incertitudes de la modélisation liées, d‟une part, à la complexité et à la multitude des phénomènes à prendre en compte et, d‟autre part, à la description des conséquences locales qui peuvent être contradictoires d‟une région de la planète à une autre. Les défis politiques concernent l‟action visant à limiter l‟augmentation du réchauffement climatique et l‟adaptation à ce phénomène : y sont abordées les possibilités d‟actions individuelles, communautaires et mondiales. Le travail des lobbies destiné à désinformer le grand public en niant le réchauffement climatique est également mis en lumière. Enfin sont énumérés les impacts sur la vie quotidienne, les inégalités sociales et la biodiversité. L‟auteur conclut sur un constat peu encourageant de l‟inertie politique actuelle malgré la prise de conscience généralisée de la problématique du réchauffement climatique. L‟ouvrage est complété par une bibliographie abondante et des données chiffrées sur les émissions de gaz à effet de serre en France en 2008. Ce livre a le mérite d‟être bien écrit et bien vulgarisé. Il s‟efforce de présenter des faits bien argumentés en s‟appuyant notamment sur la démarche mise en place par le GIEC. L‟auteur qui adopte un ton mesuré, à la foi ni alarmiste ni « négationnisme », fait clairement et scientifiquement le point sur l‟état des connaissances en la matière. De nombreux encadrés intitulés « idées reçues » font le point sur des informations que tout un chacun croit connaitre permettant de mettre en perspective les croyances du grand public et la vérité scientifique. Bref, il s‟agit d‟un livre qui se lit comme un roman et qui concilie sérieux et facilité de lecture afin de traiter de manière critique et bien documenté un sujet d‟actualité très controversé. Valérie MASSON-DELMOTTE est paléoclimatologie . Ingénieur de l'École centrale Paris en Physique des Fluides et des Transferts, sa thèse de doctorat a porté sur la Simulation du climat de l’Holocène moyen à l’aide de modèles de circulation générale de l’atmosphère. Depuis 1997, elle est ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA, Saclay) ou elle est, actuellement, responsable d‟une équipe de recherches au laboratoire des sciences du climat et de l‟environnement. Ses recherches portent sur l‟évolution du climat à travers la reconstruction des changements climatiques passés en utilisant les glaces polaires et les cernes des arbres. Elle fait partie de nombreux projets nationaux et internationaux dont le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

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GP11-33 Étienne GUYON, Matière et matériaux, de quoi est fait le monde ?, Paris (France) : Belin

Ce remarquable ouvrage s‟intéresse à la matière et aux matériaux à différentes échelles. Il est structuré selon l‟usage de la matière et illustré par différents thèmes : déplacement, nourriture … S‟adressant à un lectorat de tout âge désireux de mieux comprendre les développements technologiques pointus actuels, il met en lumière les propriétés de la matière de façon simple

et captivante. L‟idée de ce livre est de constituer un assemblage d‟exemples de matières étonnantes pour donner une image actualisée de la matière et de ses applications.

Dans la lignée de Pierre-Gilles de Gennes et de Georges Charpak, Étienne GUYON a l'ambition ici, comme le dit Pierre LÉNA "de faire partager à tous les petites et grandes merveilles de la matière", aidé en cela par les contributions de huit auteurs de grande qualité : Alice PEDREGOSA, Roland POSS, Dominique ROJAT, Béatrice SALVIAT, Jean-Claude TOLEDANO, Bernard VALEUR, Thomas WIDEMANN. L‟ouvrage débute par une présentation des différentes échelles de taille et de temps passant des atomes aux systèmes astronomiques. L‟essentiel du livre est ensuite organisé autour des usages de la matière illustrés chacun par différents thèmes spécifiques : mouvement (par exemple, la propulsion de micro- et grands organismes), nourriture (des organismes végétaux et des humains), construction (architecture et génie civil), textile, art et cosmétique. Non seulement les matières naturelles mais aussi les produits manufacturés (cosmétiques, nourriture) sont passés en revue. Chaque thème est présenté de façon générale connu de tous, puis les concepts physiques sous-jacents sont développés et illustrés par des expériences simples ou par des graphiques. Les applications et développements technologiques sont enfin présentés. La dernière partie porte davantage sur les sciences fondamentales et donne les concepts de base pour mieux comprendre et mesurer les phénomènes présentés dans le corps du livre. L‟ouvrage est doté d‟une excellente qualité éditoriale avec de nombreuses illustrations utiles et une agréable mise en page.

Ce superbe ouvrage collectif aborde la science des matériaux d‟une façon non conventionnelle, s‟adressant à un esprit curieux : une équipe multidisciplinaire a participé à la rédaction, en réalisant le tour de force de présenter les derniers développements de la science tout en restant accessible au plus grand nombre. Bien qu‟abordant des phénomènes compliqués (par exemple, la mécanique des milieux continus) et divers, les auteurs ont réussi à rester très pédagogiques sans « faire de concessions » à la science, montrant un grand respect du lecteur. C‟est un merveilleux condensé des connaissances dans le domaine des matériaux qui s‟adresse à des lecteurs curieux et plutôt cultivés voulant savoir « de quoi est fait le monde » ! Étienne GUYON Chercheur à l’ESPCI en mécanique physique après une carrière d‟enseignant chercheur à l‟Université Paris Sud (supraconducteurs et superfluides, cristaux liquides, milieux désordonnés,mécanique des fluides) Interet pour la mise en culture de la science : président du Comité d‟orientation de la Villette puis directeur du Palais de la Découverte. Activités actuelles dans la création d‟expositions interactives, l‟ouverture vers les jeunes et l‟aide à la formation dans les pays du Sud. Directeur de l’Ecole normale supérieure (Paris) de 1990 à 2000. Coordinateur scientifique avec 7 collaborateurs d‟un programme d‟Enseignement

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interdisciplinaire Sciences et Technologie en Collège (EIST), à l‟origine du présent ouvrage « matière et matériaux » 300 articles scientifiques et une douzaine de livres dont « du sac de billes au tas de sable » et « granites et fumées » (prix Roberval) chez O. Jacob, « ce que disent les fluides » , « hydrodynamique physique » chez Belin.

GP11-42 Bertrand BARRÉ, Bernadette MÉRENNE-SCHOUMAKER, Atlas des énergies mondiales : un développement équitable et propre est-il possible ?, Paris (France) : Autrement

Ce petit livre atlas, comportant plus de 200 cartes et infographies, présente de façon claire et agréable les différentes sources d‟énergie (fossiles, nucléaires et renouvelables) et aborde la question sous différents angles : technique, économique, politique et géopolitique. Il cherche à faire

comprendre les enjeux de l‟énergie en ce début du XXIème siècle. L‟ambition est de fournir des clés pour comprendre, se forger une opinion basée sur des faits et agir dans le domaine des énergies. « Atlas des énergies mondiales », sous-titré « Un développement durable » est l‟un des ouvrages d‟une série d‟atlas publiée par les Éditions Autrement. Les trois auteurs spécialistes de géopolitique, géographie, cartographie présentent les enjeux énergétiques du 21ème siècle en 43 sujets richement illustrés de cartes et infographies diverses. Les sujets sont regroupés en six grands thèmes : notions de bases, grandes ressources, énergie et développement humain, énergie et environnement, contraintes de choix et temps de l‟action. Il aborde les notions de bases, dresse l‟état des lieux et évalue les pistes de développement de cet enjeu vital pour tous : l‟accès à l‟énergie. Chacun des sujets est traité sur une double page. Le lecteur y trouvera un résumé d‟une dizaine de lignes, des éclairages sur 4 à 10 enjeux essentiels traités soit sous forme de texte soit sous forme de cartes ou de graphiques et également une maxime, souvent très opportune. L‟ouvrage bénéficie également d‟une conclusion générale, d‟un rappel des unités de mesure liées à l‟énergie, d‟une bibliographie et d‟une sitographie ainsi que d‟un index. Ce petit ouvrage est extrêmement bien conçu, il est efficace, concis, bien illustré par de nombreux schémas et cartes pour montrer ce qu‟est l‟énergie et comment ses diverses formes se répartissent dans le monde. Les problèmes, en particulier le réchauffement climatique, la pollution et la gestion des déchets sont abordés. La présentation sous forme de fiches incluant des graphiques et des petits textes mettant en exergue les enjeux est remarquable Cet atlas décrit clairement la situation, sans parti pris. L‟ensemble rend donc l‟ouvrage très accessible au grand public. Ce tour du monde des problèmes énergétiques semble très complet. Il offre à la fois une vision globale des ressources mais aussi des réponses possibles (y compris les économies d‟énergie) et interroge sur les disparités entre les différentes régions du monde. Plus qu‟un livre, c‟est un ouvrage de référence très complet et agréable à consulter. Bertrand BARRÉ est conseiller scientifique auprès de la Présidente du Directoire d‟Areva. Diplômé de l‟ENSMIN (Mines de Nancy), titulaire d‟un DEA de physique du solide et ancien auditeur de l‟Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), entré au CEA en 1967, il a alterné les postes scientifiques et d‟encadrement en France et à l‟étranger. Il a été notamment Attaché nucléaire près l‟Ambassade de France aux États-Unis, directeur des Réacteurs nucléaires au CEA, directeur de l‟Ingénierie à Technicatome, directeur de la Recherche et du Développement à Cogema et directeur de la Communication scientifique à Areva.

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Il est également professeur émérite à l‟Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Ancien président de la Société française de l‟énergie nucléaire (SFEN) de l‟European Nuclear Sociéty (ENS) et de l‟International Nuclear Societies Council (INSC), il est Fellow et ancien membre du Board de l‟American Nuclear Society (ANS) et Vice-Chairman du Conseil scientifique et technique EURATOM. Bertrand BARRÉ est actuellement Chairman de l‟International Nuclear Energy Academy (INEA). Docteur en Sciences géographiques, Bernadette MÉRENNE-SCHOUMAKER, est professeur ordinaire honoraire de l‟Université de Liège. Spécialiste de la localisation des industries et des services ainsi que du développement territorial, elle y a enseigné la géographie économique pendant plus de 40 ans et y donne encore quelques cours comme Professeur invité. Elle est l'auteur de plus de 330 publications dont plusieurs manuels universitaires consacrés à la localisation des activités économiques (agriculture, industries, services), au développement territorial et à la géographie de l‟énergie. Parallèlement à ses activités d‟enseignement, elle a fondé en 1986 un laboratoire de recherches - le SEGEFA (Service de Recherches en Géographie économique fondamentale et appliquée) - qui a pu obtenir en 30 ans plus de 300 contrats pour des organismes publics et des entreprises privées. A côté de son implication en géographie économique, B. Mérenne s‟est toujours beaucoup investie en didactique de la géographie (nombreuses formations et publications dont 2 livres et plus de 30 dossiers pédagogiques) et en pédagogie universitaire. Elle a donné plus de 400 conférences et s‟est encore beaucoup impliquée dans la vie régionale, ce qui lui a valu trois prix (2000, 2007 et 2010).

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Nominés ROBERVAL Enseignement Supérieur

ES11-01 Esteban SAATDJIAN, Les bases de la mécanique des fluides et des transferts de chaleur et de masse pour l'ingénieur, Boulogne (France) : Les éditions Sapientia La mécanique des fluides et les transferts de chaleur et de masse sont des éléments essentiels dans la formation des ingénieurs et plus particulièrement en génie des procédés. Cet ouvrage présente un ensemble autonome de concepts et d‟outils, suffisamment complets pour appréhender puis pour

réaliser des études pratiques (du dimensionnement jusqu‟à la simulation numérique). Il comprend quatre parties et des annexes. La première partie traite les bases de la mécanique des fluides. Après avoir introduit les équations de conservation, l‟auteur traite les écoulements à faible nombre de Reynolds, puis les écoulements à grande vitesse. C‟est l‟occasion de montrer comment à partir d‟une démarche rigoureuse, il est possible de simplifier le problème, en tenant compte de sa spécificité, pour aboutir à une solution satisfaisante pour l‟ingénieur. La deuxième est consacrée au transfert thermique par conduction, convection forcée laminaire puis turbulente, convection naturelle sans oublier les transferts radiatifs. La troisième partie présente le transfert de matière par diffusion et convectif qui est mis en jeu dans tous les appareils de transfert de matière. Une dernière partie initie à trois méthodes mathématiques pour résoudre les systèmes d‟équations obtenus lors de la mise en équation : différences finies, équations elliptiques, méthode des volumes finis. Enfin, une annexe très riche donne des compléments mathématiques, des informations sur les propriétés physiques nécessaires pour la résolution des nombreux exercices proposés dont certains avec leur solution. Cet ouvrage rédigé de façon simple, concise et très claire, orienté vers l'utilisation par des ingénieurs tout en étant scientifiquement solide, apporte pédagogiquement du nouveau sur un sujet rebattu. Un ingénieur qui aura assimilé toutes ces notions, sera parfaitement armé pour aborder la plupart des problèmes technologiques qu‟il rencontrera dans sa carrière.

Esteban SAATDJIAN est professeur à l‟École Nationale

Supérieure des Industries Chimiques (ENSIC), à Nancy depuis 1989. Il enseigne les phénomènes de transport, la mécanique des fluides, les transferts de chaleur et de masse ansi que la mécanique des fluides numérique. Il a commencé sa carrière professionnelle à Saint-Gobain Recherche sur la mise au point d‟isolants haute température. Il a été enseignant-chercheur à l‟Université de Technologie de Compiègne au déartement de Génie Chimique. Né au Vénézuela, il a fait ses études d‟ingénieur aux Etats-Unis et obtenu sa thèse d‟Etat en France. Pendant sa carrière, il a travaillé sur la convection naturelle, les écoulements avec particules, le transfert par rayonnement naturel, l‟adsorption des gaz et le mélange, différents sujets liés aux phénomènes de transport Ses travaux récents sur le mélange par advection chaotique et, en particulier, sur une nouvelle géométrie d‟écoulement lui ont valu plusieurs prix scientifiques. Esteban Saatdjian est membre de la Société Française de Physique.

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ES11-06 Christophe GOURDON, Martine POUX, Patrick COGNET, Génie des procédés durables : du concept à la concrétisation industrielle, Paris (France) : Dunod

Cet ouvrage, réalisé avec la contribution de 38 co-auteurs, s‟intéresse à la manière de rendre les procédés chimiques plus acceptables pour la préservation de l‟environnement. En plus des contraintes techniques et économiques, une part importante est faite aux critères sociaux et environnementaux. Il donne des pistes pour développer des procédés

propres, sûrs, économes en énergie et en molécules. Il est formé de 16 chapitres indépendants, regroupés en quatre parties. La forme éditoriale, basée sur un découpage outils/technologie/procédés innovants, permet d‟aborder en première partie l‟approche globale qu‟un ingénieur doit avoir lors d‟une optimisation ou de la conception d‟un procédé. La deuxième partie présente quatre aspects de l‟intensification des procédés : miniaturisation, réacteurs multifonctionnels, activation par ultrasons et micro-ondes et intensification par la formulation. La troisième partie traite des nouvelles générations de procédés utilisant des solvants plus verts : fluides supercritiques, liquides ioniques, eau comme solvant, ou des procédés particuliers : électrochimie, photocatalyse, catalyse, bioprocédés. La dernière partie donne deux voies prometteuses, l‟une basée sur la chimie de la cellulose et l‟autre sur la conception de produit-procédés par ordinateur. Ce livre s‟adresse plus particulièrement aux étudiants en deuxième et troisième cycles et constitue un support de cours et de formation. Génie des procédés durables est un ouvrage pertinent et constitue un apport dans la littérature scientifique traitant du génie des procédés. L‟ouvrage répond aux objectifs qu‟il se fixe, à savoir proposer une synthèse des connaissances récentes du génie chimique qui convergent dans le sens des objectifs de développement durable. La forme éditoriale, basée sur un découpage outils/technologie/procédés innovants, permet d‟aborder en première partie l‟approche globale qu‟un ingénieur doit avoir lors d‟une optimisation ou de la conception d‟un procédé. Christophe GOURDON Doctorat d‟Etat ès Sciences en 1989 à l‟INP de Toulouse. Christophe GOURDON, 56 ans, est Professeur de Génie Chimique à l‟ENSIACET où, sur les 3 années de formation ingénieur, il enseigne principalement les phénomènes de transfert et les techniques séparatives. Il a été détaché pendant 4 ans à l‟ENS de Cachan, comme responsable de la préparation à l‟Agrégation de Sciences Physiques, option procédés physico-chimiques. En tant que chercheur CNRS pendant 10 ans au laboratoire de Génie Chimique de Toulouse, ses travaux ont porté sur l‟extraction par solvant. Nommé Professeur en 1992, il développe une stratégie scientifique fondée sur la promotion des procédés intensifiés continus. Il est l‟auteur de plus de 100 articles, environ 200 communications, 5 brevets, 4 chapitres de livres et co-auteur de 2 livres. Il a été consultant auprès de diverses entreprises (Total, Arkema, Rhodia, …), directeur du CRITT Génie des Procédés, et plus récemment il a contribué à la création à Toulouse d‟une plate-forme de démonstration industrielle (MEPI). Il a été Président du CNU 62ème section (Energétique et Génie des procédés) de 2003 à 2009. Il est actuellement Vice-Président de l‟INPT et Délégué Scientifique à l‟AERES, coordinateur du domaine SPI (Sciences pour l‟Ingénieur).

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Martine POUX, 49 ans, est Ingénieur Chimiste (ENSC Toulouse, 1985). Titulaire d‟un doctorat (1989) et d‟une HDR (1997), elle occupe un poste d‟Ingénieur de Recherche au Laboratoire de Génie Chimique de Toulouse (LGC). Elle a notamment exercé son activité de recherche dans le domaine des procédés micro-ondes et de l‟hydrodynamique des réacteurs. Son expérience se traduit entre autres par le suivi ou la direction de 10 thèses, la responsabilité d‟une trentaine de contrats industriels. A ce jour, elle est auteur de 30 publications, 3 brevets, 13 chapitres d‟ouvrages, 35 communications, 2 directions d‟ouvrages. Ces travaux ont été primés à deux concours d‟innovation. Depuis 2007, elle est co-responsable du département scientifique « Réaction, Mélange, Séparations » du LGC. Elle est co-chairman de la série de conférences „International Congress on Green Process Engineering‟ créée en 2007. Martine Poux est membre du Comité Opérationnel de la SFGP (Société Française de Génie des procédés) depuis 1995. Au niveau international, elle a assuré le secrétariat de la W.P on Mixing de l‟EFCE (European Society on Chemical Engineering) pendant 8 ans et vient de rejoindre le groupe communication de l‟EFCE. Ingénieur de l‟ENSIC en 1991. Docteur de l‟INP de Toulouse en 1994. Patrick COGNET, 43 ans, est Professeur de Génie Chimique à l‟ENSIACET où, sur les 3 années de formation ingénieur, il enseigne principalement le génie de la réaction chimique et les techniques d‟activation. Il est responsable du département Génie Chimique depuis 2008. Après une thèse en électrosynthèse organique, il intègre l‟équipe „Procédés pour la Chimie Fine‟ du Laboratoire de Génie Chimique en 1996 puis est nommé Professeur en 2010. A l‟interface Chimie/Procédés, ses travaux ont porté sur l‟optimisation des conditions opératoires des réacteurs discontinus puis sur l‟intensification des procédés et l‟utilisation de nouveaux milieux réactionnels. Il est l‟auteur de plus de 40 articles, environ 60 communications, 1 brevet, 2 chapitres de livres et co-auteur d‟un livre. Co-animateur du réseau RDR3 du programme interdisciplinaire „Chimie pour le Développement Durable‟ de 2006 à 2009, il co-anime aujourd‟hui le GDR „Synthèse et Procédés Durables pour une Chimie Eco-Compatible‟ et est responsable du programme Chimie Durable – Industries – Innovation à l‟Agence Nationale de la Recherche. Il est aussi co-organisateur du congrès international sur le Green Process Engineering (GPE).

ES11-15 Guy PERRIÈRE, Céline BROCHIER-ARMANET, Concepts et méthodes en phylogénie moléculaire, Paris (France) : Springer-Verlag France

La phylogénie moléculaire a pour objet d'analyser des séquences d'ADN ou de protéines afin d'évaluer les relations de parenté entre les différents gènes et ainsi de reconstituer leur arbre phylogénétique. Le développement important de cette discipline est lié à la multiplication des séquences disponibles, à

l'évolution des ordinateurs, et au développement d'algorithmes de plus en plus efficaces. C'est sur ce dernier point que se concentre cet ouvrage, divisé en sept chapitres. Un premier chapitre rappelle quelques bases élémentaires de biologie, d'analyse des séquences et introduit la notion d'arbre pour l'analyse phylogénétique. Le deuxième chapitre présente les différents modèles d'évolution moléculaire à partir desquels sont développées les méthodes algorithmiques pour construire ces arbres d'évolution à partir de l'analyse des séquences. Les 4 chapitres suivants présentent les 4 grandes méthodes algorithmiques utilisées dans ce domaine, à savoir le maximum de parcimonie, les méthodes de distances, le maximum de vraisemblance, ainsi que la méthode la plus récente utilisant l'approche bayésienne. Dans la description de chacune de ces méthodes, une analyse critique des limitations est faite, permettant de mieux cerner les

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conditions dans lesquelles il sera opportun de les utiliser. Enfin, un dernier chapitre est consacré aux méthodes d'évaluation et de robustesse des phylogénies. Il est extrêmement important qu'une telle approche critique, ainsi que l'analyse de robustesse des arbres qui peuvent être obtenus par les méthodes décrites précédemment, conclut un ouvrage à vocation pédagogique afin de bien cerner les limites du modèle d'arbre qui peut être obtenu. L'ouvrage est présenté de façon très claire et didactique. L'un de ses points forts est d'aborder l'ensemble des méthodes utilisées dans le domaine, y compris les plus récentes qui ne figurent pas encore dans d‟autres ouvrages en français. Un autre point fort est que cet ouvrage ne se contente pas de décrire les différentes méthodes, mais en fait une analyse critique et apporte dans son dernier chapitre les méthodes pour évaluer la validité des modèles qui sont obtenus. C‟est l‟un des rares ouvrages traitant de phylogénie écrits en français. Le livre de Perrière et Brochier-Armanet deviendra vite l‟ouvrage de référence pour l‟enseignement ou l‟apprentissage des concepts et méthodes phylogénétiques. Guy PERRIÈRE Directeur de Recherche au CNRS depuis 2004 et son unité de rattachement est le laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive (UMR CNRS 5558), à l‟Université Claude Bernard – Lyon 1. Depuis son recrutement au CNRS en 1992, ses recherches portent sur l‟étude de la structure et de l‟évolution des génomes bactériens au moyen des outils de la bioinformatique. Son activité est donc par essence pluridisciplinaire, puisqu‟elle implique la maîtrise de concepts en biologie, mais aussi en informatique et en statistiques. Parmi les différentes responsabilités qu'il a ou est en train d‟exercer figurent :

– http://www.sfbi.fr/) (2006-2010).

-Alpes de Bioinformatique – http://www.prabi.fr/), l‟un des six grands centres nationaux membres du ReNaBi (Réseau National des plates-formes en Bioinformatique) (2010-…).

EMBnet (European Molecular Biology network – http://www.embnet.org/) (Depuis 2007) Céline BROCHIER-ARMANET

Elle a été nommée Professeur à l‟Université Lyon en 2011. Auparavant, elle occupait un poste de Maître de conférence à l‟Université d‟Aix-Marseille. Son laboratoire de rattachement actuel est le laboratoire de biométrie et de biologie évolutive (UMR CNRS 5558). Depuis son recrutement en 2003 en tant qu‟enseignant- chercheur porte sur l‟étude de l‟évolution ancienne et des méthodes de phylogénie moléculaires. Plus précisément elle essaie de retracer les principales étapes évolutives qui ont conduit à l‟émergence des types cellulaires actuels.(i.e. Archaea, Bacteria,Eucarya) et de retrouver les relations des parentés qui les unissent. Elle est, également, très impliquée dans l‟enseignement à tous les niveaux du cycle universitaire (L ,M,D), mais également au niveau d‟écoles thématiques et de la formation permanente du C NRS. Elle a, enfin, exercé différentes responsabilités scientifiques (responsable d‟une équipe ATIP du CNRS) et administratives (responsable de la commission d‟enseignement de l‟UFR Sciences de la vie, de la terre et de l‟environnement à l‟Université d‟Aix-Marseille)

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ES11-16 Pierre LAFAYE de MICHEAUX, Rémy DROUILHET, Benoît LIQUET, Le logiciel R : maîtriser le langage : effectuer des analyses statistiques, Paris (France) : Springer-Verlag France

L'objectif de cet ouvrage est de présenter le logiciel R, de fournir les éléments nécessaires à sa maîtrise, et de donner des exemples d‟application à des analyses statistiques concrètes. Le logiciel R, issu du

logiciel S-PLUS créé par les laboratoires Bell, sert à manipuler des données, tracer des graphiques et faire des analyses statistiques. C‟est un logiciel à code source libre, gratuit et opérationnel sur plusieurs plates-formes. Le livre est basé sur un cours dispensé à l'IUT de Grenoble 2. La première partie introduit les bases du langage et de l'environnement de travail. Elle détaille les aspects plus spécifiquement informatiques : types de données élémentaires, structures de données, entrées/sorties, fonctions de manipulation de données... La deuxième partie, d'un volume équivalent, aborde l'utilisation du logiciel dans la résolution de problèmes statistiques. Pour chaque méthode ou technique statistique le livre indique les fonctions correspondantes dans le logiciel. L'approche est résolument pratique avec de nombreux exemples et exercices. Les données sont disponibles sur un site web associé (http://www.biostatisticien.eu/springeR). Elles sont fournies au format Excel par l'Institut de Santé Publique et d'Epidémiologie et de Développement (ISPED) de Bordeaux. La qualité éditoriale de l'ouvrage est excellente. La forme est très soignée avec de nombreux encarts, des extraits de code, des indications en marge du texte, des graphiques, des tableaux récapitulatifs et un juste équilibre entre théorie et pratique. L'ouvrage très didactique et agréable à consulter. Tous les chapitres se présentent selon un même schéma comportant la liste des prérequis, la description théorique des notions à apprendre entrecoupées de mises en pratique, et enfin, des exercices et des travaux pratiques en fin de chapitre. Des encadrés permettent de mettre en relief des astuces, remarques, renvois, points importants, et aussi des informations spécifiques dédiées aux environnements mac ou linux. La présentation du contenu est très pédagogique et très bien illustrée, et les corrigés des exercices et des TP sont accessibles en ligne. Les auteurs ont su trouver une approche attrayante, rigoureuse et exhaustive. Le lecteur trouve, regroupé dans un seul ouvrage, l‟ensemble des informations utiles. Cela en fait un véritable outil d'apprentissage, s'adressant aussi bien au corps enseignant qu'aux étudiants, pour une initiation comme pour un perfectionnement. En résumé, ce livre est un modèle du genre, tant sur le fond que sur la forme. Il donne l‟envie de pratiquer le logiciel R tout en fournissant les éléments statistiques et mathématiques utiles à sa mise en oeuvre. Pierre LAFAYE DE MICHEAUX, né en 1973, est un chercheur franco-suisse-canadien, originaire de la petite ville d'Alès en Cévennes dans le Gard. Il suit des études universitaires, d'abord en sciences des structures et de la matière, à l'Université Montpellier 2 où, après une réorientation, il obtient en 2003, en co-tutelle avec l‟université de Montréal, un doctorat en mathématiques appliquées, orientation statistique. Il poursuit ses recherches sur des méthodes de ré-échantillonnage au Centre de recherches mathématiques de Montréal, puis au Centre d‟imagerie cérébrale McConnell de l‟institut neurologique de Montréal à l‟université McGill, où il s‟intéresse en particulier au traitement statistique d'images cérébrales volumiques obtenues par la technique de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Nommé en 2003 maître de conférences à l'université de Grenoble, et rattaché au Laboratoire Jean Kuntzman, il enseigne pendant six ans au sein de l'IUT de statistique et informatique décisionnelle. Il y introduit le premier cours sur le logiciel R. Toujours passionné par l'étude du cerveau, il s'inscrit au Master de neurosciences cognitives de Grenoble INP, dont il obtient le diplôme en 2007. La même année, il intègre, en tant que chercheur associé,

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l‟Institut des Neurosciences de Grenoble nouvellement créé. En 2011, il est nommé professeur agrégé du Département de mathématiques et statistique de l'université de Montréal. Il est l'auteur de plusieurs publications scientifiques dans des journaux internationaux en statistique ou en neurosciences, et de plusieurs greffons R.

Benoît LIQUET, né en 1975, est un enseignant-chercheur français originaire de la petite ville de Créon en Gironde. Il suit des études universitaires en mathématiques appliquées à l‟université de Bordeaux 1, se tourne ensuite vers la statistique et obtient en 2002 un doctorat en Biostatistique à l‟université de Bordeaux Ségalen. Il poursuit ses recherches sur la sélection de modèles avec des applications biomédicales à l‟Université de Montpellier 2 où il s‟intéresse aux méthodes de réduction de la dimension. Nommé en 2004 maitre de conférences à l‟université de Grenoble, et rattaché au Laboratoire Jean Kuntzman, il enseigne pendant trois ans au sein de l'IUT de statistique et informatique décisionnelle. En 2007, Il obtient une mutation professionnelle à l‟Université Bordeaux Ségalen et effectue sa recherche au sein de l‟équipe Biostatisque de l‟INSERM U897. Il effectue ses enseignements à l‟Institut de Santé Publique d‟Epidémiologie et de Développement où il impulse l‟usage du logiciel R. Récemment, il développe un vif intérêt pour l‟analyse de données génomiques issues d‟essais vaccinaux contre le VIH. En 2011, il obtient un congé pour recherche et conversion thématique qui lui permet d‟intégrer une équipe de bioinformatique de l‟université de Queensland à Brisbane et de se consacrer pleinement à la statistique génomique. Il est l'auteur de plusieurs publications scientifiques dans des journaux internationaux en statistique, et de plusieurs greffons R. Rémy DROUILHET, né en 1965, est un chercheur français, originaire de la ville de Pau dans les Pyrénées Atlantiques. Il suit des études universitaires en mathématiques appliquées à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour où il obtient en 1993 un doctorat en mathématiques appliquées, orientation statistique. Sa recherche porte alors sur le comportement spectral du mouvement Brownien fractionnaire et notamment de l'estimation de sa densité spectrale. Après un post-doc à « Rice university » à Houston (Texas) au deuxième semestre 1994, il est recruté en 1995 à l'université Pierre Mendès-France de Grenoble en tant que Maître de conférences pour principalement enseigner un cours de probabilités et statistique à des étudiants économistes. Sur le plan de la recherche, il s'initie, au contact d'Étienne Bertin et Jean-Michel Billiot, aux processus ponctuels spatiaux. Après 7 années de collaborations intenses, ils obtiennent de nombreux résultats d'existence, d'unicité et de percolation dans le cadre des processus ponctuels spatiaux basés sur des interactions de type plus-proches voisins. Après une restructuration du pôle recherche en Mathématiques Appliquées à Grenoble, il intègre le laboratoire Jean Kuntzman. Actuellement, dans l'équipe FIGAL, il s'intéresse aussi à la fiabilité. A la fois dans ses activités d'enseignement et de recherche, il est un utilisateur-développeur expérimenté du logiciel R depuis la première heure. En tant que fervent supporter du Logiciel Libre, il aime initier son entourage à l'utilisation du logiciel R.

ES11-27 Werner J. BAUER, Raphaël BADOUD, Jürg LÖLIGER, Alain ETOURNAUD, Science et technologie des aliments : principes de chimie des constituants et de technologie des procédés, Lausanne (Suisse) : Presses Polytechniques et Universitaires Romandes

Ce livre présente à la fois les aspects chimiques, biochimiques et physico-chimiques de la science des aliments, les aspects technologiques liés aux opérations unitaires du génie alimentaire, la sécurité alimentaire et l‟analyse sensorielle. Après un chapitre très fourni sur l‟eau qui joue un rôle primordial

dans les sciences et technologies des aliments, vient une série de chapitres consacrés aux grandes composantes de la science des aliments : les protéines et acides aminés, les lipides et les glucides. L‟auteur s‟intéresse ensuite aux aspects arôme, goût et couleur

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des aliments et à leur microstructure. Viennent ensuite trois chapitres technologiques consacrés aux procédés thermiques de conservation, aux techniques de séparation et d‟extraction et à la fermentation et technologie enzymatique. Deux chapitres concluent l‟ouvrage, l‟un portant sur le contrôle des denrées alimentaires et les multiples méthodes d‟analyse et l‟autre sur l‟analyse sensorielle. C‟est un ouvrage d'excellente qualité par son contenu et sa présentation: sobre et sérieuse, qui constitue un document de référence pour les étudiants de second et troisième cycles, les techniciens, les ingénieurs et les chercheurs des secteurs de l'agro-alimentaire Le Professeur Werner BAUER est Chief Technology Officer, Nestlé S.A. Dans ce rôle, M. Bauer établit la stratégie du Groupe en ce qui concerne l'innovation, la technologie et la recherche & développement et est responsable de son exécution. Werner BAUER possède un important bagage académique en ingénierie chimique. Il a obtenu son doctorat d'ingénieur en chimie de l'Université d'Erlangen-Nürnberg et il a assumé un certain nombre de fonctions académiques avant de rejoindre Nestlé. Il continue de maintenir de fortes relations avec le monde académique et a reçu l'année passée le titre de Sénateur Honoraire de l'Université Technique de Munich. Il a rejoint Nestlé en 1990 en tant que Directeur du Centre de Recherche à Lausanne pendant six ans. Ses responsabilités ont été ensuite étendues et il a été nommé Chef mondial de la Recherche et Développement de Nestlé jusqu'en 1998. Les quatre années suivantes, M. Bauer les a passées en Afrique, tout d'abord en tant que Directeur Technique et ensuite en tant que Directeur Commercial pour la Région Afrique du Sud et de l'Est. En 2002, il est revenu en Suisse pour entrer à la Direction générale de Nestlé, tout d'abord comme Chef de Technique, Production, Environnement et Recherche & Développement et depuis 2007 dans sa fonction actuelle de «Chief Technology Officer», responsable Innovation, Technologie, Recherche & Développement. Par ailleurs, Werner BAUER fait partie de nombreux conseils d'administration. Entre autres, il est le Président des conseils d'administration de Life Ventures SA et de Nutrition-Wellness Venture AG, Président de Nestlé Institute of Health Sciences et membre du conseil de Nestlé Health Science SA. Il est également membre des conseils de L'Oréal et de GEA-Group AG. Werner BAUER a reçu de nombreux prix en reconnaissance de sa contribution dans le domaine des sciences et technologies de l'alimentation - le plus récent étant le prix BioAlps pour sa contribution aux sciences de la vie en Suisse occidentale. Diplômé de l‟université de Fribourg (Suisse), Raphaël BADOUD obtient son doctorat en chimie organique avec une thèse sur le mécanisme de réarrangements de carbocations dérivés d‟aryl-alcanols. Il poursuit ses études au California Institute of Technology (Caltech) de Pasadena en réalisant la synthèse totale d‟un analogue d‟un antibiotique polyéther à partir de sucres comme source de carbones asymétriques. Il perfectionne sa formation à l‟université de Fribourg et à l‟université de Zürich en travaillant sur un projet de synthèse de l‟alcaloïde nojirimycine, également à partir d‟un glucide. Sa carrière professionnelle se déroule au Centre de recherche Nestlé à Lausanne (Suisse) où il travaille sur différents projets de recherche en chimie alimentaire. Il se spécialise, notamment, dans le domaine de la réaction de Maillard (brunissement non-enzymatique) et de ses conséquences sur les aspects nutritionnels et organoleptiques des aliments, et en chimie des arômes. Il conduit et coordonne différents travaux scientifiques dans le domaine de la chimie du café, du thé et de l‟eau avant de développer des projets liés à la gestion et à la diffusion de l‟information scientifique, technologique et concurrentielle (knowledge management et veille technologique). Retiré depuis peu de la vie professionnelle, il continue à suivre avec intérêt l‟actualité scientifique.

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Natif de Bâle (Suisse), Jürg LÖLIGER a effectué ses études de sciences naturelles à l‟Ecole polytechnique fédérale de Zürich puis à l‟université de Fribourg (Suisse). Il y obtiendra un doctorat en chimie organique avec une thèse sur la synthèse de complexes métalliques de porphinoïdes (structure proche de la chlorophylle). Il poursuit ses études au King‟s College en travaillant à la synthèse de β-lactames, puis perfectionne sa formation au Massachussetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge sur la modification de ces mêmes β-lactames. A la fin de sa formation académique, il entre au Centre de recherche Nestlé (Lausanne) pour se consacrer essentiellement à l‟étude des mécanismes de l‟oxydation des produits alimentaires et des moyens technologiques pour les protéger. Il prend ensuite la direction du Département des Sciences alimentaires du Centre de recherche de Lausanne. Pendant cette période, il est chargé avec le professeur Werner Bauer (co-auteur de Science et technologie des aliments) d‟un cours de science alimentaire à l‟université de Lausanne et à l‟Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Finalement, c‟est sur un mandat spécial de la Direction générale R&D qu‟il met en place, à travers l‟ensemble de l‟organisation mondiale R&D de Nestlé, des réseaux compétences et une série de projets interdisciplinaires en vue de promouvoir l‟innovation technologique et la création de nouveaux produits. Jürg Löliger est auteur et co-auteur de quelques 50 publications et d‟une dizaine de brevets. Alain ETOURNAUD, né le 5 janvier 1948 à Belfort (T.de B.) a fait des études au Lycée de Belfort, jusqu‟au Baccalauréat (1965). Après une année en M.P.C. au Collège propédeutique de Mulhouse, il a passé le concours d‟entrée à l‟Ecole Supérieure de Chimie de Mulhouse. Avec son diplôme d‟ingénieur-chimiste en poche, il est allé faire un doctorat en synthèse organique à l‟Université de Lausanne de 1971 à 1974 (titre de la thèse « Synthèse de cycloalcynes par condensation malonique ».) Après l‟obtention de ce doctorat, il est revenu en France pour effectuer une année de service militaire. En 1975, il a trouvé un poste de chimiste au Laboratoire cantonal vaudois à Lausanne où tl a principalement travaillé dans le domaine de l‟analyse des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires. En 1978, il a passé le Diplôme fédéral de chimiste pour le contrôle des denrées alimentaires(diplôme obligatoire en Suisse, pour avoir le droit de signer des rapports d‟analyses). Par ailleurs, il a enseigné la chimie des denrées alimentaires pendant 17 ans d‟abord à l‟Uni. de Lausanne puis à l‟Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.

ES11-29 Marcel LAHMANI, Philippe HOUDY, Francelyne MARANO, Les nanosciences. Tome 4, Nanotoxicologie et nanoéthique, Paris (France) : Belin

Ce quatrième et dernier tome d‟une série dédiée aux nanosciences, principes théoriques et applications porte sur la nanotoxicologie. Les trois premiers tomes ayant décrit l‟état de développement de ces technologies dans les domaines de la physique, de la chimie et de la biologie, ce quatrième tome présente d‟une part un point des connaissances en nano toxicologie (la toxicologie appliquée aux nanomatériaux principalement) et

un point sur l‟état des questionnements éthiques posés par les nanotechnologies au sens large. Dans la première partie, les questions de toxicologie sont traitées sous différents aspects : tout d‟abord, sous un aspect historique, puis l‟ouvrage s‟intéresse aux voies d‟entrée et aux barrières du vivant devant les nanoparticules, aux modèles in vivo et in vitro qui permettent une meilleure compréhension des phénomènes et aux mécanismes toxiques (stress oxydant … génotoxicité). Sont aussi traitées les diverses formes d‟objets

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(aérosols, poudres, adjuvants), la métrologie au niveau nanométrique, les risque sous les deux angles évaluation et prévention, les professions exposées et les protocoles qui leur sont applicables et/ou appliqués. La deuxième grande partie de l‟ouvrage est consacrée à la nanoéthique. Les questions éthiques sont soulevées suite aux découvertes scientifiques dans le domaine des nanotechnologies. Une réflexion a émergé notamment au sein de l‟Union Européenne et au CNRS. L‟accent est mis sur le fait qu‟il est nécessaire d‟éduquer les chercheurs sur ces phénomènes invisibles à l‟œil nu. L‟approche des nanoparticules dans le Grenelle de l‟Environnement est évoquée. En termes de réglementation, des codes de bonne conduite sont proposés. Enfin, un aspect important abordé concerne l‟action des différences agences des Nations Unies vis-à-vis des pays en voie d‟émergence. Ce livre, ouvrage de référence, s‟adresse de toute évidence à un public large de scientifiques ou d‟ingénieurs (de l‟étudiant aux chercheurs), mais, également, il peut et doit intéresser tout décideur ayant à approcher la question du développement responsable des nanotechnologies (fonctionnaires, représentants de la société civile). Titulaire d‟un doctorat de 3ème cycle en Chimie-Physique obtenu à l‟Université d‟Orsay en 1964, Marcel LAHMANI entre à l‟Usine IBM de composants électroniques de Corbeil-Essonnes comme Ingénieur Matériaux. Responsable de la Ligne Pilote Composants Bipolaires en 1973, il participe à la mise au point et à la mise en production des dispositifs semi-conducteurs spéciaux entrant dans les grands systèmes informatiques. À son retour d‟un séjour de 2 ans, aux États-Unis, (1975-1976) dans les centres de fabrication de la compagnie, il prend en charge à partir de 1980 le laboratoire d‟analyse de Physique-Chimie de l‟usine et est également responsable de la Vitalité Technique de l‟établissement. Détaché à IBM WORLDTRADE de 1982 à 1985, il est chargé de la certification des investissements de l‟usine d‟Essonnes puis de 1985 à 1994, il est responsable des stratégies techniques de son établissement. À partir de 1995, il rejoint l‟Université d‟Evry tout d‟abord comme professeur associé de Physique puis comme chargé de mission au département Matériaux. Marcel LAHMANI est le Vice Président du Club NanoMicrotechnologie dont il a contribué à la création en 1989. Très concerné par la diffusion des Nanosciences est des Nanotechnologies, il est co-responsable avec Philippe HOUDY de la rédaction des ouvrages Nanosciences édités chez BELIN en langue française et chez SPRINGER en langue anglaise. Philippe HOUDY Docteur en Sciences des Matériaux en 1982, il passe 10 ans chez Philips comme responsable de l‟équipe de recherche en Nanosciences, il y passe son habilitation à diriger des recherches en 1989. Il intègre l‟Université d‟Evry comme professeur en 1992, il y sera tour à tour, Directeur du Laboratoire d’Etude des Milieux Nanométriques, Responsable des troisièmes cycles « Matériaux », Directeur de l‟Ecole doctorale de site, Président des Ressources Informatiques, Doyen de la Faculté des Sciences. Il poursuit sa carrière à partir de 2003 en s‟impliquant dans la pédagogie des Nanosciences. Co-responsable, avec Marcel Lahmani, du projet de livres « Nanosciences » chez BELIN, livres rédigés par l‟ensemble de la communauté « Nanosciences » de France, il s‟oriente désormais vers l‟étude des risques liés au développement des Nanotechnologies en parallèle de son activité pédagogique. Philippe HOUDY a obtenu le Prix ROBERVAL 2008 avec Catherine BRECHIGNAC et Marcel LAHMANI pour le livre 2 (Les Nanosciences : nanomatériaux, nanochimie) après avoir été nominé au même prix en 2005 avec Claire Dupas et Marcel Lahmani pour le livre 1 (les Nanosciences : nanotechnologies, nanophysique). Le livre 3 (les Nanosciences : nanobiotechnologies, nanobiologie) est sorti en septembre 2007 et a aussi été nominé au

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ROBERVAL. Ces livres sont traduits en anglais chez SPRINGER (livre 1 paru en 2006, livre 2 en 2008, livre 3 en 2010). Le livre Nano 4 (Nanotoxicologie, Nanoéthique) est paru en français en septembre 2010. Sa parution en anglais a eu lieu en septembre 2011. Il s‟agit donc en octobre 2011 de 8 livres « Nanosciences » en 8 ans. Un cinquième livre, grand public, synthèse des quatre premiers livres est en cours de réalisation pour parution en septembre 2012 en français (septembre 2013 en anglais). Francelyne MARANO Son domaine d‟expertise concerne les relations entre les polluants environnementaux et la santé, en particulier dans le domaine des risques émergents. Ses travaux de recherche portent sur la toxicité respiratoire des polluants atmosphériques sur leurs mécanismes d‟action. Elle s‟est particulièrement intéressée à la fumée de cigarette, à l‟amiante, aux particules atmosphériques dont les particules Diesel et, actuellement, les nanoparticules. Elle est responsable de projets de recherche soutenus par l‟ANR et par le Ministère de l‟Ecologie sur les nanoparticules afin de mieux comprendre leurs effets sanitaires. Son équipe de recherche est impliquée dans deux programmes de recherche européens sur la toxicologie des Nanoparticules. Elle est directrice du Master « Toxicologie, Environnement, Santé » et codirectrice de l‟Ecole Doctorale « Médicament, Chimie, Toxicologie, Environnement ». Elle a été présidente du conseil scientifique de l‟Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFFSE) de 2002-2006 et est actuellement vice-présidente du conseil scientifique de l‟Institut National de l‟Environnement Industriel et des Risques (INERIS). Elle est membre du Haut Conseil de Santé Publique et a présidé le groupe de veille sur l‟impact sanitaire des nanotechnologies du HCSP de. Elle a été nommée expert auprès du SCCP et du SCHENIR (DG SANCO) pour les impacts sanitaires des nanoparticules. Elle a participé au Grenelle de l‟Environnement dans le groupe « santé-environnement » et à l‟élaboration des plans nationaux santé-environnement 1 et 2. Elle est actuellement présidente du comité de suivi sur les risques émergents du PNSE2.

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Nominés ROBERVAL Télévision

TV11-03 Stéphane NICOLOPOULOS, Yannick ROSE, La Terre perd le Nord, Tours (France) : TGA production, Diffusé par France 5, Radio-Canada, CBC (Canada), RTBF

Alors que le pôle Nord géographique marque l‟axe autour duquel tourne la Terre, le pôle Nord magnétique, distant actuellement

d‟environ 500 kilomètres du précédent, correspond à l‟axe du champ magnétique terrestre généré par les mouvements de métal en fusion dans le noyau du globe. Ce champ magnétique terrestre constitue un bouclier contre les particules venant de l‟Espace et du Soleil et, sans lui, la Terre serait stérile. Or, on a constaté que la puissance de ce champ magnétique terrestre décroissait régulièrement et qu‟il a perdu environ 10% de son intensité en 100 ans. Cette décroissance rend évidemment la Terre plus vulnérable à l‟action du Soleil. Ainsi, l‟impact des tempêtes magnétiques peut avoir des conséquences relativement graves dans divers domaines comme ce qui a été observé sur le réseau électrique du Québec, sur les satellites des GPS qui risqueraient de fournir des informations erronées, sur la protection des astronautes contre les radiations lors de leur sortie dans l‟Espace … On sait, depuis 1931, que ce Nord magnétique, point vers lequel convergent toutes les boussoles du monde, et qui se manifeste par de splendides aurores boréales et australes dues aux particules prisonnières du champ magnétique, se déplace. Ce déplacement, qui pourrait conduire à terme à une inversion des pôles magnétiques Nord et Sud, phénomène qui s'est déjà produit 350 fois en 3 millions d‟années, est de plus en plus rapide. Il était de 10 km/an jusqu‟à 1994, puis de 15 km/an, il est, depuis 2001, de 50 km/an, sans doute davantage, comme l‟indiquent les mesures effectuées par les scientifiques spécialistes de ce phénomène. Ces mesures se faisaient jusqu‟à présent sur place, mais, en raison de la fonte de la banquise liée aux modifications climatiques, elles se font désormais à partir des satellites. Les nombreuses expériences effectuées visent à comprendre comment, au cours des derniers millénaires, les fortes variations du champ magnétique terrestre, associées aux changements climatiques, ont pu induire des modifications des civilisations anciennes. On notera que, actuellement, nous n‟avons aucune prise sur l‟échelle du temps qui nous sépare d‟une éventuelle inversion des pôles. S‟il semble que l‟Homme ou l‟animal, comme en attestent les expériences réalisées sur les tortues marines par exemple, puissent s‟adapter en cas de perturbations, on peut se demander si la technologie généralisée dans notre monde d'aujourd'hui ne le rendrait pas plus vulnérable aux phénomènes magnétiques. Saurons-nous surmonter ces difficultés ? Sur un sujet peu connu, voici une magnifique réalisation illustrée de façon abondante avec, en particulier, des images de synthèse de grande qualité, qui permettent de comprendre ce qu'est le champ magnétique de la Terre. Le sujet est bien posé, celui des mouvements des pôles magnétiques et de leur possible inversion ainsi que la décroissance constatée du champ magnétique terrestre. À chaque étape les protocoles d'expériences sont expliqués très clairement par les interviews des chercheurs ce qui permet au public de comprendre la démarche des chercheurs. Les explications sont claires, le documentaire nous entraîne au Pôle Nord dans des conditions un peu acrobatiques (difficile de se poser en avion sur une banquise qui dégèle : c'était la dernière expédition de ce type) et dans les laboratoires : la méthodologie de la recherche est remarquablement mise en évidence.

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Stéphane NICOLOPOULOS est un journaliste-réalisateur de 35 ans né à Montréal, de nationalité française et canadienne. Après ses études à l‟université McGill en gestion stratégique et commerce international, il a travaillé 3 ans en Asie basé à Singapour avant de s‟installer à Paris. Passionné de programmes factuels d‟information, il s‟intéresse particulièrement à des sujets mêlant science / technologie, société et géopolitique. Il a réalisé des reportages aux 4 coins du monde pour : TV5, Capa, M6, Channel News Asia, Paris-Match & Match du Monde et a collaboré avec les grands journaux télévisés. En 2007, il a réalisé „Objectif Pôle Nord‟ (52mn, France 3) et est l‟auteur du film „La Terre Perd le Nord‟ (52mn, France 5 / Radio-Canada / CBC / RTBF). Il est lauréat du prix Défi Jeunes 2004 pour son DVD sur les défis de l‟expatriation en Chine; du „Prix de l‟Information Scientifique‟ au Festival International du Journalisme „Le Scoop d‟Angers 2010‟ et de l‟Ancre d‟Argent 2011 au Festival International du Film Maritime et d‟Exploration de Toulon pour le film „La Terre Perd le Nord‟. Réalisateur, auteur, et chef opérateur, Yanick ROSE a voyagé dans plus de 50 pays en 20 ans, de l‟Amérique latine à l‟Antarctique, et de l‟Asie à l‟Europe, pour tourner des reportages et des documentaires. Il a filmé des découvertes scientifiques, des communautés religieuses, des aventuriers ; ses films ont traité de la liberté des médias, de la culture... Il a également réalisé des films institutionnels.

TV11-14 Patrice GOLDBERG, Erol CETINER, Accidentologie, Bruxelles (Belgique) : RTBF Patrice Goldberg, Pour le magazine Matière Grise, Diffusé par RTBF

L‟accidentologie, c'est-à-dire la science relative aux accidents et plus particulièrement, dans ce documentaire, aux accidents liés

aux transports terrestres. Ce numéro de Matière grise présente les recherches de sécurité routière dont l'objectif est de limiter la gravité des accidents et de leurs conséquences. Pour cela, les scientifiques ont mis au point des mannequins de plus en plus perfectionnés, très proches de l‟humain, bardés de capteurs, qui doivent conduire à l‟élaboration de systèmes de protection de plus en plus performants. Divers types de chocs sont envisagés, frontaux, latéraux, … Il faut cependant rappeler que, dans des temps plus anciens, les tests étaient effectués à partir d‟hommes bien vivants, mais que, compte tenu des risques encourus, des corps légués à la science les ont remplacés. La décomposition des divers chocs constatés et testés permettait alors d‟observer le déplacement des corps dans le véhicule considéré lors de ces chocs et le comportement des organes internes projetés contre la cage thoracique ou la boîte crânienne. Les progrès de la technologie aidant, des mannequins criblés d‟électronique reliés à de puissants logiciels d‟analyse sources de précieuses informations de diverses natures ont pris la relève. À Paris, un service est chargé de l‟analyse de certains accidents et de leurs conséquences ; un cas est donné en exemple : celui d‟une petite fille blessée à l‟abdomen. L‟accident reproduit en laboratoire permet de conclure que l‟enfant ne pouvait être blessé dans ce type d‟accident et que les blessures au ventre résultaient de bras sortis du harnais avant le choc.

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Mais dans un choc, un autre "adversaire" intervient, c‟est l‟obstacle. Cette donnée est également prise en compte et, là encore, des recherches sont menées afin de trouver des solutions visant à absorber le choc du véhicule contre cet obstacle. Pour cela, on a récupéré divers objets métalliques que l‟on a placé dans une cage pour ensuite les compacter ; on constate alors que le produit obtenu se conduit comme un véritable et efficace atténuateur de choc ; cette expérience devrait conduire à envisager la fabrication de glissières de sécurité basées sur ce principe, le béton ou les glissières actuelles n‟offrant qu‟une faible sécurité. Enfin, il faut admettre que les mannequins sophistiqués évoqués précédemment coûtent fort cher pour être détruits à la première expérience. C'est pourquoi, il est de plus en plus probable que les prochains crash-tests seront virtuels ; ils devraient, d'ailleurs, se révéler encore plus performants puisqu'ils pourront prendre en compte des paramètres supplémentaires, comme l‟influence du poids et de la taille des personnes ainsi que les effets de la crispation des sujets lors de l‟accident. Une émission bien rythmée, bien illustrée par de nombreuses expériences sur un sujet auquel l'opinion est sensible… Comme d'habitude Matière grise nous entraîne au cœur de l'actualité de la recherche. Patrice GOLDBERG Journaliste principal, Rédacteur en chef, Auteur, Présentateur et Producteur responsable du Département Sciences de la RTBF - Télévision belge. D‟abord journaliste en presse écrite, il est ensuite engagé par la RTBF pour y assurer les fonctions de reporter TV et radio. Puis, présentateur de journaux parlés et Responsable d‟Edition. À partir de l‟an 2000, il dirige le Département Sciences et assume les fonctions de Rédacteur en chef, Producteur, Présentateur et Journaliste principal de Matière Grise. Il est en outre co-auteur de tous les films qui y sont réalisés. Désigné Meilleur journaliste scientifique de langue française tous médias confondus par l‟Union Européenne, il s‟est également vu décerner la Médaille d‟Argent du Prix Jules Verne. Expert auprès de l‟Union Européenne, il y évalue des projets de communication et de popularisation de la science. Il donne et anime régulièrement des conférences sur la vulgarisation et le journalisme scientifique, en Belgique et à l‟étranger, auprès d‟étudiants et du grand public. Et il participe à la constitution de jurys pour des festivals et concours internationaux consacrés à la science et à l‟audiovisuel. Finaliste du Prix Descartes de Communication Scientifique de l‟Union Européenne en 2004. Prix Jeunesse du Festival d‟Oullins en 2004, 2005 et 2006. Prix Spécial du Jury du Festival International du Film d‟Environnement de Kairouan (Tunisie) en 2005. Prix Spécial du Jury du Festival biennal ImagéSanté de Liège 2006. En co-production avec la VRT, Matière Grise a reçu le Prix du Mérite Scientifique au Festival de Sydney (Australie) en 2006 et la même année le troisième Prix de Vulgarisation Scientifique au Festival de Pékin (Chine). Tapis de Bronze du Festival International du Film d‟Environnement de Kairouan 2006. Vainqueur du Prix Mif-Science au Festival Techfilm de Prague 2007. Prix du Jury du Festival Science-Réunion 2007. Premier Prix du Festival de Szolnok (Hongrie) 2007. Grand Prix du Festival de Nitra (Slovaquie) 2007. Meilleure Série d‟Emissions Scientifiques en Europe, n° 1 au box-office du Marché International du Film Scientifique 2007. Lauréat du Prix Roberval 2008. Prix Spécial du Jury du Festival biennal ImagéSanté de Liège 2008. Victoire au Conservation Award de Telenatura 2008 à Pampelune (Espagne). Deux fois Premier Prix du Festival Telefilmed 2008, dans deux catégories différentes (Meilleure Emission de 30 minutes et Meilleur Reportage).

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Meilleure Série d‟Emissions Scientifiques en Europe, n° 1 au box-office du Marché International du Film Scientifique 2008. Mention Spéciale du Jury du Prix Roberval 2009. Prix Spécial du Jury du Festival International du Film d‟Environnement de Kairouan 2009. Double Finaliste du Festival International du Film Scientifique de Nanjing 2009 (Chine) Lauréat du Meilleur Reportage au Telenatura 2009 de Pampelune (Espagne). Triple récompense au Festival Telefilmed 2009 (Premier Prix et Deuxième Prix des Emissions avec plateau, pour deux numéros différents + Prix Spécial du Jury pour un 3e reportage). Prix du Meilleur Programme Scientifique au Festival Techfilm à Prague 2010. Deux fois Dragon de Bronze à la China International Conference of Science and Education Producers, à Suzhou 2010 (Chine). Erol CETINER "D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé la vulgarisation..." Gamin il était fan de la collection « Qui Pourquoi? » et autres livres illustrés expliquant les sciences. Il a d'abord commencé son parcours par une licence en Biologie, des études qui ont l'avantage de couvrir une large palette de disciplines scientifiques, ce qui m'aide encore beaucoup aujourd'hui pour la préparation de ses documentaires. Après quelques années comme chercheur à l'UMH en Belgique,il a complété sa formation par un diplôme en journalisme à l'UCL. Ses premiers pas dans la vulgarisation, il les a fait dans le quotidien La Libre Belgique où il collaborais régulièrement au supplément Planète Sciences. Ensuite, il est entré en contact avec la rédaction du magazine Matière Grise de la RTBF. Là, il a découvert qu'un documentaire télé, même court, nécessitait beaucoup de préparation, et surtout il a fallut apprendre à penser en images ! Depuis, une fructueuse collaboration s'est mise en place, ce qui lui a permis d‟aborder des sujets aussi divers que l'entomologie, les incendies ou encore les biberons...

TV11-20 Patrice GOLDBERG, Tatiana SCHMITZ, Cuisine solaire, Bruxelles (Belgique) : RTBF Patrice Goldberg, Pour le magazine Matière Grise, Diffusé par RTBF

On aspire à un monde plus durable, respectueux de l‟environnement, plus efficace, ce reportage de Matière grise nous

montre comment on peut gérer un réfectoire de 50 000 repas chauds par jour sans électricité. L‟événement se situe dans le sud-ouest de l‟Inde, région dans laquelle le soleil brille plus de 260 jours par an, dans un bâtiment au toit étrange, toit sur lequel repose la cuisine solaire. Sur ce toit qui abrite la cuisine sont installés quelques 73 récepteurs dont la surface totale représente plus de 1 000 m2 qui captent l‟énergie solaire grâce à de petits miroirs. La température des récepteurs atteint rapidement 500° et l‟eau qui circule dans un tuyau est transformée en vapeur, non polluante, dirigée vers la cuisine puis recyclée. Tout le matériel nécessaire à cette installation est fabriqué sur place avec beaucoup de matériel de récupération, comme les barres de métal, les miroirs ou encore une banale chaîne de vélo qui intervient dans la traque du soleil ! Le coût d‟une telle installation, qui permet de fournir des repas complets pour une somme modique de 6 roupies par repas, est évalué à 200 000 € environ, rapidement rentabilisée puisque la non-utilisation du pétrole permet une économie de 400 litres de fuel par jour, soit une économie globale de 45 000 € par an environ. Autre avantage pour l‟environnement : le non-rejet annuel de plusieurs centaines de tonnes de CO2 dans l‟atmosphère.

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Cette technique tend désormais à se répandre dans les petits villages où la cuisine se faisait, auparavant, très lentement, sur un feu de bois générateur de fumées nocives. Elle s‟applique à partir d‟un récepteur parabolique individuel dont le rayonnement capté chauffe directement le fond du récipient de cuisson, processus beaucoup plus rapide qui dispense également du fastidieux ramassage du bois. Que des avantages… Ce reportage bouscule les idées reçues, très bien illustré et de rythme agréable, démontre que combiner les connaissances scientifiques et les technologies avec l'ingéniosité de l'utilisation des moyens du bord est possible : un beau compromis entre innovation et tradition. Patrice GOLDBERG Journaliste principal, Rédacteur en chef, Auteur, Présentateur et Producteur responsable du Département Sciences de la RTBF - Télévision belge. En savoir plus -> voir ci-dessus ou http://prixroberval.utc.fr/ Journaliste professionnelle depuis 2005, Tatiana SCHMITZ a d‟abord travaillé deux ans en presse écrite et audiovisuelle pour l‟agence de presse belge « Belga » avant de se lancer comme indépendante dans la réalisation de sujets audiovisuels pour la télévision belge (RTBF : Matière Grise, Affaires à suivre). En 2008, elle part vivre en Inde, à Mumbai, dans le cadre d'une expatriation où elle restera deux ans. Ce séjour en Inde sera notamment l‟occasion pour elle d‟écrire et de réaliser deux sujets pour l‟émission Matière Grise. Ces sujets tendent à illustrer l‟ingéniosité indienne et le développement de l‟Inde moderne. Le premier de ces sujets intitulé « Cuisine solaire », est nominé aujourd‟hui dans le cadre de ce Festival. De retour en Belgique fin 2010, elle oriente alors sa carrière vers la production audiovisuelle et coordonne le tournage de différents documentaires, le dernier en date ayant été diffusé sur la RTBF au printemps dernier. Actuellement, elle s‟apprête à devenir maman, la naissance de son premier enfant étant prévue très prochainement.

TV11-24 Henri DE GERLACHE, Les ailes du Soleil, Paris (France) : Gédéon programmes, Diffusé par Arte

Il y a près de 10 ans, des hommes se sont réunis autour d‟un rêve un peu fou, celui de faire voler un avion propulsé uniquement à partir de l‟énergie solaire, l‟idée étant de s‟affranchir des énergies fossiles. Le 7

juillet 2010, le rêve est devenu réalité. Ce documentaire retrace l‟historique du projet mais surtout, nous invite à suivre, presque minute par minute, ce long et palpitant vol de 24 heures au-dessus de la Suisse. Deux hommes passionnés d‟aéronautique sont à l‟origine de ce projet, nommé Solar Impulse : Bertrand PICARD, qui a déjà réalisé un tour du monde en ballon en 20 jours et André , un ancien pilote de chasse. L‟avion, assez particulier, ressemble à un planeur léger, alors qu‟il affiche une envergure comparable à celle d‟un Airbus A380 ! Il est recouvert de 12 000 cellules photovoltaïques et est muni de 4 moteurs de seulement 10 chevaux chacun. Son squelette est constitué de matériaux composites et sa structure est en fibre de carbone. Les contraintes sont multiples, mais pouvoir supporter le poids du pilote et voler de nuit grâce à l‟énergie stockée tout au long de la journée figurent parmi les plus fondamentales. Le pilote est bardé de capteurs, il va devoir lutter contre le froid, la cabine n‟étant pas pressurisée. Bref, tout est mis en œuvre pour que ce premier vol soit une réussite. Les paramètres sont méticuleusement vérifiés, les batteries sont chargées la veille du jour J et les 4

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moteurs électriques sont une dernière fois contrôlés, un par un. Enfin, à 6h52 précises, l‟avion quitte le sol en direction des Alpes, son ascension est de 15 mètres par minute sachant qu‟il ne devra pas dépasser 8 800 mètres d‟altitude, ceci en raison de problèmes possibles dus aux vents, et que cette altitude maximale devra être atteinte avant la nuit. Au sol, on commente les risques potentiels d‟une telle opération, comme, par exemple, le phénomène de résonance, vibrations des diverses parties les unes sur les autres qui pourraient provoquer l‟éclatement de la structure en vol … Tous ces risques ont évidemment été préalablement étudiés et testés afin qu‟un accident ne puissent se produire. Dans le local technique, on contrôle, sur les écrans, le chargement des batteries, les températures intérieures et extérieures, l‟altitude, … 22 heures après l‟envol, les batteries continuent d‟alimenter les moteurs. Enfin l‟avion atterrit avec encore 40% d‟énergie dans les batteries ; le générateur solaire va alors être rallumé pour réalimenter ces batteries en vue d‟un éventuel nouveau vol et démontrer ainsi son caractère perpétuel. La presse s‟empare de l‟exploit, mais l‟aventure ne s‟arrête pas là, déjà on réfléchit à un deuxième avion, plus confortable pour le pilote, encore plus performant qui pourrait faire le trajet Le Bourget/New York par exemple, ou encore, un tour du monde et bien d‟autres destinations encore. L‟aventure ne fait que commencer … Une aventure palpitante que l‟on suit pas à pas aux côtés des ingénieurs et des techniciens lors de la construction, puis pendant les préparatifs et le déroulement de ce premier grand vol d‟un avion n‟utilisant que l‟énergie solaire. Très bien rythmé et, au-delà des images du reportage, paysages magnifiques, vol élégant, des images de synthèse nombreuses qui facilitent agréablement la compréhension. Depuis 1998, Henri de GERLACHE est auteur et réalisateur d‟une vingtaine de documentaires diffusés dans le monde entier. Il a commencé sa carrière en réalisant une série de 7 documentaires sur les points culminants de chaque continent qui s‟est achevé en 2003 par une série de trois films sur l‟ascension de l‟Everest (« les Regards de Sagarmatha » – 2003). Tout en poursuivant la réalisation de films d‟aventure et d‟exploration, il a notamment réalisé des films musicaux (« Fauré un Requiem » – 2001) et des portraits d‟artistes (« Magritte, le jour et la nuit » – 2008). En 2007, il réalise « l’Antarctique en héritage», un documentaire qui retrace à partir d‟archives inédites et de témoignages exceptionnels, l‟aventure de ses aïeux à la découverte de l‟Antarctique et au service de la science. Ses films gardent toujours le souci d‟une meilleure compréhension de notre monde à travers une narration et des images très soignées même si les conditions de tournage sont parfois périlleuses (« le Trésor » – 2006). Henri de Gerlache a créé sa propre structure de production à Bruxelles (Alizé Production) et à Paris (Arctic Productions). Il est également scénariste (projet de long-métrage en cours) et auteur de livres.

TV11-34 Jeannita RICHARD, Normand GRONDIN, Mario MASSON, Japon : que s'est-il passé ? Montréal (Canada) : Société Radio Canada, Pour le magazine Découverte, Diffusé par CBMT / Radio Canada

L‟impensable peut se produire … En mars 2011, le Japon est frappé par un violent séisme qui engendre un gigantesque tsunami provoquant à son

tour un accident nucléaire aux conséquences dévastatrices. Un faisceau de catastrophes … Le Japon, situé sur une faille géologique, a été victime d‟un phénomène de subduction : une plaque tectonique s‟est enfoncée et a glissé sous une autre plaque ; l‟énergie s‟accumulant au point de friction, la tension étant forte, les plaques ont cédé, libérant

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ainsi toute l‟énergie accumulée. Ce tremblement de terre, extrêmement puissant, s'est produit à une faible profondeur près des côtes, ce qui a engendré un tsunami très destructeur, progressant à 700 km/h. La vague haute de 14 mètres a avancé pendant une vingtaine de minutes jusqu‟à 10 kilomètres à l‟intérieur des terres. Le tsunami a provoqué un affaissement de 3 mètres d‟une partie de la côte Est du Japon, ainsi qu‟une légère accélération de la rotation de la Terre. Le bilan est très lourd : 28 000 morts ou disparus, et dommages estimés à plus de 350 milliards de dollars. Ces deux premières catastrophes ont vite été suivies d‟une troisième, nucléaire, cette fois. En effet, le Japon compte 17 centrales nucléaires, soit 54 réacteurs qui produisent environ 30% de l‟électricité. Les centrales ont été conçues de façon à ce que les réacteurs s‟arrêtent automatiquement en cas de tremblement de terre, ce qui a été le cas, comme prévu, dans un premier temps, mais la vague de 14 mètres est passée par-dessus le mur anti-tsunami, seulement haut de 6 mètres, provoquant alors un court-circuit. Les réacteurs n‟étant plus alimentés en eau, ont vu peu à peu leur température passer de 270 à 1200 degrés, causant tout d‟abord la détérioration des gaines de zirconium qui contiennent l‟uranium, puis la fusion du cœur du réacteur, et enfin l‟incendie des piscines de stockage des barres de combustibles usées. Les pompiers sont parvenus à maîtriser cet incendie en arrosant sans relâche pour réduire la température, mais le succès a été de courte durée car la masse d‟eau a inondé les souterrains et les canalisations de 10 000 tonnes d‟une eau fortement radioactive. La population a été évacuée dans un rayon de 10 kilomètres dès le lendemain de la catastrophe. Ensuite, la zone d‟exclusion a pris une forme irrégulière selon les variations de la radioactivité. Le 15 mai, soit 2 mois après la catastrophe, la centrale continuait de libérer des quantités importantes de particules radioactives dans l‟atmosphère. Les conséquences sur les populations sont terribles. On sait, entre autre, que l‟iode 131 se fixe sur la thyroïde et provoque des cancers et que, d‟une façon générale, toutes ces particules contaminent les plantes et les animaux qui s‟en nourrissent : légumes, lait et viande deviennent alors impropres à la consommation… La dernière partie du reportage se veut plus rassurante puisqu‟on y affirme qu‟une telle catastrophe ne pourrait avoir lieu au Canada puisqu‟il n‟utilise pas les mêmes types de réacteurs et que le risque de tsunami est plutôt faible … Ce documentaire très riche en prises de vue et en images de synthèse animées et commentées explique l‟enchaînement de catastrophes à partir d‟un phénomène naturel, un tremblement de terre, qui engendre un tsunami, puis un accident nucléaire … Jeannita RICHARD est Réalisatrice-télé Depuis 1976; elle travaillede la Société Radio-Canada. Ses nombreux intérêts m‟ont amené à travailler dans différents secteurs : les variétés, l‟information, les sports, les émissions pour la jeunesse et les sciences. Son arrivée à l‟émission Découverte en 1990 a été pour alla le début d‟une merveilleuse aventure avec le monde de la science et sa vulgarisation. Prix Anik en 1991 et en 1999 le Prix Gémeaux et le Prix du Jury au 5e festival du film de chercheur 2000, à Nancy - pour l‟émission sur le réchauffement de la Planète ». Prix de Journalisme Science et société secteur télévision d‟abord en 2000 pour le reportage sur les « Commotions cérébrales » et en 2004 pour le documentaire sur « Amundsen l‟Expédition ». Prix ROBERVAL Télévision 2002 , pour le reportage sur « Les sables bitumineux de l‟Alberta ». Festival International du Scoop et du journalisme 2004; Prix de l‟information scientifique mention spéciale « Le dégel de l’Arctique ». 2e Festival International du film Écologique de Bourges 2006 pour le reportage sur « Le retour du nucléaire » Prix Environnement 2007 pour le reportage sur Le retour du nucléaire.

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Mario MASSON travaille pour Découverte, l‟émission scientifique de la Société Radio-Canada, depuis 1990. Il est le lauréat de plusieurs prix de journalisme tant au niveau national qu‟international. En 1996, il a écrit un livre sur l‟autoroute de l‟information qui faisait le point sur cette révolution numérique. De sa formation universitaire en histoire et en philosophie, il a gardé le désir, tout pédagogique, de prendre ce qui est compliqué et le rendre limpide. En tant que journaliste, il se voit donc comme une courroie de transmission entre le public et les détenteurs de connaissance, que sont les chercheurs et les scientifiques Normand GRONDIN exerce le métier de journaliste depuis plus de vingt-cinq ans. Il a travaillé d‟abord pour la presse écrite (journaux et magasines d‟actualité générale et scientifique) puis pour la télévision (producteurs privés et publics, soit à titre de journaliste, réalisateur ou rédacteur en chef). Il travaille à la Société Radio-Canada depuis 1998 où il a produit des reportages pour des émissions d‟enquête, de consommation et de vulgarisation scientifique, ainsi que pour le service des nouvelles. Dans le cadre de ses fonctions, il a remporté plusieurs prix au Québec, au Canada et à l‟étranger. Quelques-uns de ses reportages ont également eu un impact important sur certaines politiques québécoises de santé publiques, notamment en milieu hospitalier. Normand GRONDIN a également été membre à de nombreuses reprises de jurys de la presse écrite ou télévisuelle, tant au niveau provincial que national.

TV11-36 Stéphane GABET, Pierre BELET, Le mystère de la tête d'Henri IV, Paris (France) : Galaxie Presse, Diffusé par France 5

Nous sommes à l‟Hôpital Lariboisière début 2010, une tête de squelette, apparemment bien conservée, vient d‟être confiée au médecin légiste avec pour mission de déterminer s‟il s‟agit, ou non, de celle d‟Henri IV .

Ce long film fait revivre les multiples étapes accomplies, les hypothèses, les recherches concernant cette tête avant son arrivée dans cet hôpital parisien et donne l‟occasion d‟un agréable voyage dans l‟Histoire. Henri IV a été assassiné en 1610 et inhumé, comme tous les rois de France, dans la Basilique de Saint-Denis, mais, à la Révolution, les tombeaux des souverains sont saccagés. Au début du 20ème siècle, un brocanteur, Joseph Bourdais, prétend détenir cette tête … Comment être sûr de son identité ? Une enquête minutieuse va permettre de retrouver les propriétaires qui se sont succédés et les scientifiques vont être sollicités pour venir, une fois encore, au secours de l‟Histoire. Le scanner apporte bon nombre d‟informations, l‟étude de l‟ADN également. L‟utilisation de l‟ordinateur permet de réaliser un précieux portrait robot qui, superposé au masque mortuaire retrouvé, donne une série d‟informations fort intéressantes. Le film est ainsi une suite d‟espoirs suivis de désillusions, de voyages dans diverses villes de France mais aussi d‟Allemagne et surtout d‟Italie, voyages qui permettent d‟affirmer que Henri IV avait été embaumé selon la méthode italienne, c‟est-à-dire sans trépanation et sans enlever le cerveau, informations qui font progresser l‟enquête de façon décisive. Enfin, en mai 2010, les dernières interrogations trouvent une réponse, avec le résultat d‟une ultime analyse toxicologique qui met en évidence du plomb, le même que celui qui doublait les cercueils des souverains ; les tâches blanches constatées correspondent au plâtre utilisé pour réaliser le masque mortuaire, et ce que l‟on prenait pour un tatouage n‟était autre que du charbon utilisé par les embaumeurs. La conclusion, dans le sens positif, est toute proche… Mais portait-il, ou non, une boucle d‟oreille ? Cette dernière interrogation pourrait encore remettre tout en question, mais, fort heureusement, à Chantilly, on retrouve une gravure

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de ce roi portant effectivement une boucle d‟oreille. Tout concorde désormais et l'on peut enfin affirmer, à l‟issue de ce long périple, que Bourdais avait raison ! Le crâne sera donné par son ancien détenteur aux descendants du roi défunt afin qu‟il puisse reposer, définitivement cette fois, en paix, et vraisemblablement dans la Basilique de Saint-Denis, en quelque sorte son point de départ… Ce documentaire, très bien illustré, est traité tambour battant à la façon d‟une enquête criminelle, avec ses hypothèses, ses espoirs, ses désillusions, ses divers rebondissements, avant de parvenir, enfin, à la preuve de la vérité. Le suspens est entretenu jusqu‟à la fin. Après une maîtrise au CELSA (1998), Stéphane GABET devient journaliste pour la chaîne Voyage durant cinq ans. Il se lance ensuite dans l‟écriture et la réalisation de documentaires et docufictions comme « Panama- Fort-de-France : Autopsie d‟un crash » (Franc 5, Franc O et Planète), « les trésors du Palais Bourbon » (France 3/LCP) ou encore « Le mystère de la tête d‟Henri IV » (France 5, Discovery), projet qu‟il a initié et mené à son terme après deux ans d‟investigations. Ancien rédacteur en chef et co-réalisateur du magazine « Secrets d‟Histoire » (90‟ –France2), Stéphane GABET a aussi participé en tant que consultant au développement de séries documentaires, d‟unitaires ou de projets de magazines pour différentes sociétés de productions. Membre de l‟association des journalistes du patrimoine, il a écrit plusieurs articles dans la presse magazine sur cette thématique. Agé de 38ans, il est actuellement rédacteur en chef de l‟Agence Galaxie Presse. Pierre BELET est journaliste et réalisateur depuis 17 ans. Après des études d‟Histoire et un passage par la presse écrite, il devient JRI. Pendant 7 ans il réalise, autour du Monde, une cinquantaine de reportages et de documentaires pour la chaîne Voyage puis lance le magazine « Echappées Belles » (France 5) en tant que rédacteur en chef. En 2007, il retourne à sa passion de l‟histoire pour intégrer l‟équipe de « Secrets d‟Histoire » pour laquelle il réalise des documentaires sur Raspoutine, Molière, Catherine de Médicis, Henri IV… Parallèlement, il effectue différents reportages pour Envoyé Spécial, Thalassa, Un autre Monde, Reportages, ainsi qu‟une série de documentaires animaliers de 52mn sur la préservation de la faune sauvage pour la chaine NT1. Il participe à la création et à la réalisation de différents magazines : politique pour LCP avec « J‟aimerais vous y voir » ou découverte pour Voyage avec « Un touriste dans ma tribu » et « La mer en Face ». En 2011, il s‟est illustré pour avoir découvert après plus d‟une année d‟enquête la tête momifiée d‟Henri IV avec Stéphane Gabet et en co-réalise le film : « Le mystère de la tête d‟Henri IV ». Aujourd‟hui, il réalise l‟émission scientifique « J‟ai marché sur la Terre » présentée par Mathieu Vidard sur France 2.

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Nominés ROBERVAL Multimédia

MM11-18 Anaïs JOSEPH, Designers de sons, PARIS (France) : CANOPY Voir URL sur http://prixroberval.utc.fr

Cette vidéo, d‟une durée d‟environ 7 minutes, est en ligne sur le site “La Banque des savoirs”, un site de vulgarisation scientifique et technique pour

le grand public créé par le Conseil général de l'Essonne. Elle propose un sujet intéressant et inhabituel, le design de sons. Ce sujet, clairement présenté et filmé, mélangeant interview et illustrations, tout en restant à un niveau essentiellement descriptif, a été réalisé à l‟IRCAM. Le design de sons vise à améliorer l‟ergonomie sonore, en étudiant l‟influence des sons sur l‟apprentissage des usages, en particulier l‟apprentissage des gestes, et sur les émotions. La vidéo met en scène un chercheur de l‟IRCAM présentant trois objets étudiés dans le cadre du projet européen Closed : le spinotron : un prototype permettant de lier la performance d‟un geste de pompage à un retour visuel et sonore, le flops, un autre prototype consistant à associer différents sons au versement de billes dans un bol, et à mesurer les émotions correspondantes, et enfin un clavier numérique pour lequel on a étudié l‟influence de différents retours sonores sur les performances. Une première application dans l‟industrie est actuellement à l‟étude. Il s‟agit du design sonore du véhicule électrique de Renault. La Banque des savoirs, le site qui propose cette vidéo, a été créé en 2004 par le Conseil général de l'Essonne, en partenariat avec l'Éducation nationale. Ce site de vulgarisation scientifique et technique a pour vocation de rendre les savoirs accessibles à tous grâce au soutien d'experts reconnus, de faire découvrir la recherche scientifique et ses métiers, de valoriser les actions de culture scientifique et technique et de favoriser le débat sur des questions scientifiques et éthiques. Les cibles désignées sont le grand public novice en science, les médiateurs – enseignants, parents, animateurs du monde associatif, les juniors (11 – 15 ans). Les thèmes proposés peuvent relever d'un champ très vaste, couvrant : la Vie, la Matière, la Terre, l'Univers, les Hommes, les Technologies, le Patrimoine, faisant l'objet de dossiers distincts, mais avec des niveaux de traitement variables. Dans le domaine de la technologie, on trouve par exemple "L'énergie dans la ville de demain : tous ensemble, sinon rien !", et "Canal de Panama, un nouveau géant", pouvant prendre la forme de dossier journalistique classique, de diaporama commenté, ou de film vidéo, comme pour l'exemple testé "Designers de sons". La thématique de cette vidéo est très intéressante. On parle beaucoup d'analyse sensorielle à propos des odeurs ou du toucher, mais plus rarement du son. On y apprend donc que tous les sons ne sont pas égaux dans l'interaction homme - machine et que certains sons peuvent favoriser l'apprentissage et l'usage des objets ainsi que favoriser certaines émotions. Elle est très bien réalisée, éveille la curiosité et répond aux critères que s'est fixé le site. Anaïs JOSEPH, dispose d'une double formation : Journalisme (Ecole Supérieure de Journalisme à Lille, section scientifique) et Sciences (Maîtrise de Géochimie, Université Paris 7). Elle exerce depuis 2001 la profession de journaliste en presse écrite print et web. Après avoir travaillé pendant deux ans pour un bimestriel spécialisé en développement durable (Valeurs Vertes), elle s'est spécialisée en environnement et est devenue journaliste indépendante. Elle a collaboré avec différents médias Science Actualité, La Banque des savoirs, La Recherche, Sciences&Avenir, …

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Depuis 2008, elle est responsable éditoriale au sein de l‟agence de presse Canopy (www.canopy-agence.com), qui produit des contenus d'information scientifique pour le grand public, principalement destinés au web (textes, vidéos, infographies, etc.). Elle coordonne la rédaction des dossiers publiés sur le site du CNES pour les jeunes et la rédaction du magazine de l‟IFSTTAR, Institut Français des Sciences et des Technologies des Transports. Par ailleurs, toujours dans le cadre de Canopy, elle s'est formée à la réalisation vidéo à l‟INA, Institut National de l‟Audiovisuel. Elle réalise les reportages vidéo du site Internet de vulgarisation scientifique La Banque des savoirs, site pour lequel a été produit le film nominé. Elle est co-auteur d‟un webdocumentaire sur la forêt et d'un film institutionnel de l‟Institut Géographique National. Plus récemment, elle a imaginé et réalisé le pilote d‟un magazine sur la science en ville.

MM11-20 François DEMERLIAC, Des vaisseaux sanguins en polymères Dans la série Des idées plein la tech' Pour le magazine Le coin de l'innovation, Paris (France) : Universcience Voir URL sur http://prixroberval.utc.fr

Cette courte vidéo, produite par Universcience, Virtuel 2011 et l‟Inserm, porte sur le développement de vaisseaux sanguins en polymères saccharidiques par une Unité de recherche Inserm. Elle fait partie d'une série intitulée "Des idées plein la tech' " accessible en ligne sur la WebTV scientifique d'Universcience, dans la rubrique "Le coin de l'innovation". Le sujet est bien présenté et donne une idée du travail collaboratif entre des équipes de médecine et de chimie. Les premiers résultats ont permis le développement de vaisseaux de 10 cm de long sur 2 mm de diamètre. Leur implantation chez l'animal (rat) a été effectuée avec succès et les vaisseaux restent intègres pendant plusieurs mois. Cela ouvre des perspectives d'implantation chez l'homme dans un avenir relativement proche. Le sujet est particulièrement novateur et intéressant. Quoique très technique il est présenté de manière pédagogique, ce qui le rend très abordable pour un large public n‟ayant pas forcément de connaissances particulières sur le sujet, ni même en sciences. La vidéo s‟étend peu sur la technique utilisée, mais ce n‟est pas ce qui est visé ici. L‟objectif est de présenter brièvement le sujet au grand public et de donner envie à un public plus spécialisé d‟en savoir plus. La vidéo peut néanmoins être utilisée comme illustration d‟un cours de médecine ou de chimie des polymères. La présentation est de type bande dessinée pour l'introduction et les changements de plans ou séquences. Le format est court et condensé, l'essentiel étant présenté en moins de 5 minutes. Le sujet est traité avec une large ouverture au niveau de la présentation (réalisations actuelles et perspectives) et présente un bon équilibre entre témoignages des intervenants et explications en voix off. Signalons enfin que cette vidéo fait partie d‟un ensemble de vidéos de grande qualité, du même auteur et diffusées sur le même site. Ces vidéos méritent également d‟être visionnées, l‟œuvre présentée ici et retenue dans les Nominations étant emblématique du grand intérêt de l‟ensemble. François DEMERLIAC Réalisateur et producteur indépendant au sein de son entreprise VIRTUEL, créée en 1983, Réalisations les plus récentes : – 2011 : Voyage au coeur du vivant et A bord du Nanotilus : 1x 12 min et 20x 2min en animation et en relief. Une plongée dans le corps humain avec les personnages de Jules

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Verne (Universcience, Inserm) ; Des idées plein la tech : (24x 5 min, universcience.tv) série sur l'innovation scientifique – 2010 Maurice Audin, la disparition : Documentaire historique 70 min (Public Sénat) – 2009 Carmen, Thésée : videos dans des opéras (Th. des Champs Elysées, Hyogo) – 2008 Epidemik. Fresque historique et témoignages (Cité des sciences, Brésil en 2009) – 2007 Scénarios 2050 : réalisation de 4 journaux télévisés futuristes (EANA). Cantigas : série d'animations musicales avec l'ensemble Obsidienne (Calliope). – 2006 Sartre 56-64, 2 documentaires de 52' sur Sartre : 1-l'Algérie , 2-le Pacte ; Changer d’Ere, réalisation de 30 petits films pour l'expo de la Cité des Sciences. – 2005 Voyages… Jules Verne, série d‟animations à partir des gravures (Cité des Sciences et de l‟industrie, Musée Jules Verne de Nantes).

MM11-25 François DEMERLIAC, Le corps transparent, Dans la série Des idées plein la tech' Pour le magazine Le coin de l'innovation, Paris (France) : Universcience Voir URL sur http://prixroberval.utc.fr

Cette vidéo, co-produite par Universcience et Virtuel 2011, décrit l'apport des techniques d'imagerie 3D au domaine de la médecine : aide aux chirurgiens pendant leurs opérations et possibilité de s'entraîner virtuellement avant. Elle a été réalisée à l‟Hôpital de Strasbourg, plus précisément à l‟Institut de Recherche Contre le Cancer de l‟Appareil Digestif (IRCAD), où des chercheurs de cet institut ont mis au point une technologie qui permet d‟assister le geste du chirurgien par superposition d‟images virtuelles à des images réelles. Ces images virtuelles sont des reconstitutions d‟images 3D réalisées à partir d‟images scanner 2D. Injectées dans des logiciels de simulation préopératoires, elles permettent d‟aider le chirurgien. Ainsi la vidéo présente un exemple de superposition d‟une image virtuelle de vaisseaux, non visibles en réalité, à une image réelle, facilitant ainsi l‟opération d‟une tumeur de la glande surrénale. L‟IRCAD met également en ligne ses bases de données pour permettre aux chirurgiens de se former. Il s‟agit alors de simulations pour lesquelles il faut donner au patient virtuel une vie virtuelle en simulant par exemple les battements du cœur ou la respiration. On obtient ainsi une copie conforme du patient, de plus en plus conforme à la réalité. Si on en revient à la réalité augmentée, cela permet de faciliter le travail du chirurgien en déplaçant par exemple en temps réel la tête d‟un outil chirurgical pour compenser les mouvements dus à la respiration du patient. De nouvelles possibilités s‟offrent alors au chirurgien. Enfin, en se basant sur ces images virtuelles, il est possible de créer et de tester de manière virtuelle de nouveaux outils pour le chirurgien. Si leur utilisation virtuelle s‟avère satisfaisante, ces outils pourront être réalisés effectivement. La vidéo est en ligne sur la Web-TV d‟Universcience. Comme dans toutes les vidéos sélectionnées sur cette Web-TV, le sujet est présenté de manière extrêmement condensée mais efficace. Cela va un peu vite, mais on comprend bien comment la réalité augmentée va aider le chirurgien lors des opérations. C'est un très bel exemple d'apport de la technologie à la médecine. C‟est une des meilleures vidéos de la série car elle présente le meilleur équilibre entre sujet grand public, technologie bien expliquée et applications. François DEMERLIAC Réalisateur et producteur indépendant au sein de son entreprise VIRTUEL, créée en 1983, En savoir plus : voir ci-dessus