dossier de candidature french tech rennes

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FAIRE DE RENNES UNE MÉTROPOLE NUMÉRIQUE INTERNATIONALE RENNES, CANDIDATE AU LABEL MÉTROPOLE FRENCH TECH @LaFTRennes

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Le dossier de candidature de la French Tech Rennes, déposé le 12 juin 2014.

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Page 1: Dossier de candidature French Tech Rennes

faire de rennes une métropole numérique internationalerennes, candidate au label métropole French tech

@laftrennes

Page 2: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Une mobilisation du territoire pour inscrire Rennes dans la French Tech

Rennes souhaite s'inscrire dans la dynamique nationale de la French Tech et faire partie des métropoles French Tech. L'ensemble des acteurs du territoire, fortement mobilisés pour élaborer le projet d'intégration de Rennes dans la French Tech, a mené la réflexion pour mettre en avant les atouts du territoire, en termes de dynamique entrepreneuriale, de savoir-faire technologiques, économiques et sociaux, de savoir-être pour construire des projets collectifs et bâtir un écosystème d'innovation entraînant l'ensemble des acteurs du numérique dans leur diversité.

C'est également ensemble qu'a été proposé un projet de développement économique du territoire dans le domaine du numérique, en identifiant les forces et les potentiels, en imaginant les moyens de les amplifier, en cherchant également à définir les trajectoires à suivre et les manques à combler, tant sur le plan des services qu'en matière d'organisation et de gouvernance.

La candidature de Rennes à la labellisation en tant que "métropole French Tech" présente l'ensemble de ces éléments. Les différents aspects qui fondent aujourd'hui la reconnaissance dont jouit Rennes, aux niveaux national et international, dans le domaine de l'économie numérique font l'objet de la première partie, qui détaille le tissu d'entreprises dans ce secteur, la diversité des acteurs et des initiatives qui contribuent à la très forte intensité numérique du territoire, la cohésion de l'écosystème.

Le projet que les acteurs définissent ensemble pour que le territoire continue à être attractif et producteur de valeurs dans l'économie numérique, et qu'il serve le développement et la reconnaissance de l'économie nationale dans ce domaine fait l'objet de la deuxième partie. Elle détaille la stratégie, les objectifs, le plan opérationnel de court terme, la gouvernance, l'inscription territoriale de la French Tech Rennes, ainsi que la palette d'actions et de services existants ou à développer au service de cette ambition collective.

C'est la conjonction de cette ambition collective et de ces atouts qui permettra à Rennes d'être moteur dans l'économie numérique nationale de demain.

Page 3: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Sommaire

1. Rennes, Un écosystème de startups numériques parmi les plus remarquables en France ................................... 4

1.1 L'écosystème entrepreneurial rennais : une masse critique et un dynamisme remarquable 5

1.2 Un écosystème mobilisé pour la croissance de ses startups numériques 20

2. Un projet ambitieux, mobilisateur et fédérateur de croissance de l’écosystème rennais de startups .......... 30

2.1 Une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’écosystème rennais une référence internationale, la « Métropole

French Tech » 31

2.2 Une forte mobilisation des acteurs du territoire en faveur des entrepreneurs et des startups 37

2.3 Un programme coordonné d’entreprises « championnes » du territoire rennais 40

2.4 Des programmes privés d’accélération de startups et d’entreprises de croissance 41

2.5 Un programme riche d’animation de l’écosystème 45

2.6 Un programme d’attractivité et de visibilité internationale 47

2.7 Des programmes d’accueil de talents étrangers en faveur de l’écosystème entrepreneurial de Rennes 50

2.8 Des programmes d'accès et de développement des compétences au bénéfice des startups 52

2.9 Des programmes d’inclusion sociale et d’ouverture sur le grand public 54

2.10 Une politique d'achat public favorable aux startups 56

2.11 Des aménagements, des infrastructures et des services favorables à la croissance et l’attractivité

internationale de l’écosystème numérique rennais 58

Page 4: Dossier de candidature French Tech Rennes

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1. RENNES, UN ÉCOSYSTÈME DE

STARTUPS NUMÉRIQUES PARMI

LES PLUS REMARQUABLES EN

FRANCE

Page 5: Dossier de candidature French Tech Rennes

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1.1 L'écosystème entrepreneurial rennais : une masse critique et un dynamisme remarquable

Nombre et effectifs de TPE, de PME et d’ETI numériques dans la métropole, et évolution sur trois ans

La description quantitative de la filière numérique peut reposer sur plusieurs approches :

La première d’entre elles s’appuie sur la définition proposée par l’observatoire du numérique (OdN), qui propose une « composition sectorielle du secteur producteur des TIC » s’appuyant sur 14 codes NAF. Cette approche présente l'avantage de permettre des comparaisons entre territoires, même si elle représente un descriptif incomplet de la filière numérique. C’est la première approche retenue ci-dessous pour décrire la filière numérique rennaise.

La seconde approche, complémentaire, est celle proposée par la Meito, association bretonne favorisant l’innovation dans les TIC et fédérant 250 acteurs, qui développe un observatoire du secteur TIC en Bretagne se basant non seulement sur le code d’activité des entreprises mais également sur la déclaration explicite du secteur d’activité réalisée par les établissements interrogés. Ainsi figurent dans la base de données MEITO des entreprises absentes de la définition de de l’OdN pourtant complètement intégrées dans le secteur du numérique (par exemple, Technicolor R&D France, qui possède un établissement employant plus de 500 salariés sur l’agglomération rennaise, a pour code NAF « 7112B - Ingénierie, études techniques », non intégré dans la définition de l’OdN). Cette approche donne une image plus réaliste de la filière numérique du territoire mais ne permet pas les comparaisons entre les territoires.

Le territoire de Rennes Métropole se caractérise par une proportion d’emplois dans la filière numérique particulièrement élevée avec 6,8% de l'emploi total, et par une croissance soutenue sur les dernières années, d’après des études sur la filière numérique de l’ADEUS, agence d’urbanisme de Strasbourg, publiées en décembre 2012 et en septembre 2013.

Page 6: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Approche basée sur la définition de l’observatoire du numérique

2008 2012 % évolution

Nombre total d’entreprises (établissements) 397 1 159 +192%1

Effectif cumulé dans les entreprises 12 995 15 938 +23%

Nombre d’entreprises unipersonnelles 98 741 +656%

Nombre de TPE 211 305 +45%

Effectif cumulé dans les TPE 1 354 1 657 +22%

Nombre de PME 73 95 +30%

Effectif cumulé dans les PME 5 299 6 045 +14%

Nombre d’ETI 15 18 +20%

Effectif cumulé dans les ETI 6 244 7 495 +20%

MÉTHODE DE CALCUL :

Source INSEE SIRENE et Annuaire CCI au 31/12/2008 et 31/12/2012. La définition en tant que TPE, PME ou ETI se base uniquement sur les effectifs de chaque établissement (indépendamment de l’appartenance à un groupe ou pas). Le périmètre géographique retenu est le territoire de Rennes Métropole (43 communes, 425 000 habitants) ; une étude sur la zone d’emploi de Rennes (267 communes, 760 000 habitants) indiquerait des chiffres nécessairement supérieurs (sans doute de 15 à 20%).

1 Cette forte augmentation s'explique surtout par la création du statut d'auto-entrepreneur au 1er janvier 2009

Page 7: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Observatoire régional de la Meito

(Extraction à partir de la base régionale ; à l’échelle bretonne, le secteur des TIC représente en 2013 46 618 emplois dans 1109 établissements).

2013

Nombre d’établissements d’entreprises 475

Effectif cumulé dans les entreprises 21 118

Dont effectif ingénieur 15 722

Nombre d’entreprises unipersonnelles et TPE 398

Effectif cumulé dans les entreprises unipersonnelles et TPE 4 331

Nombre de PME 60

Effectif cumulé dans les PME 6 346

Nombre d’ETI 17

Effectif cumulé dans les ETI 10 441

MÉTHODE DE CALCUL :

Ces chiffres se basent sur une extraction de la base de données régionale Meito, pour le territoire de Rennes Métropole (uniquement les communes de la communauté d’agglomération, ce n’est donc pas la zone d’emploi qui est retenue ici). Dans cette approche, les entreprises unipersonnelles sont clairement sous-évaluées, le reste des données étant vraisemblablement assez fidèle à la réalité. À noter que la définition en tant que TPE, PME ou ETI se base uniquement sur les effectifs de chaque établissement (indépendamment de l’appartenance à un groupe ou pas). Le périmètre de l'enquête ayant été modifié en 2012, une comparaison avec des données antérieures n’apparaît pas significative.

Entreprises de l’écosystème avec un chiffre d’affaires supérieur à 5 M€

Environ 70 entreprises numériques présentes dans la zone d'emploi de Rennes Métropole et ayant un chiffre d'affaires supérieur à 5 M€ ont été identifiées. Elles se répartissent pour moitié entre des entreprises ayant leur siège sur le territoire, et pour l'autre moitié dans des établissements secondaires importants, employant plus de 80 salariés, d'entreprises ayant leur siège en dehors de Rennes Métropole. Parmi les entreprises les plus importantes en terme de chiffre d'affaires et de salariés, il convient de citer SODIFRANCE (880 salariés, 71 M€ de CA), NEO-SOFT SERVICES (640 salariés, 43 M€ de CA), LACROIX ELECTRONICS (500 salariés, 67 M€ de CA), NIJI (480 salariés, 38 M€ de CA), THOMSON VIDEO NETWORKS (420 salariés), ASTELLIA (310 salariés, 47 M€ de CA) pour les entreprises qui ont leur siège sur Rennes Métropole ; ORANGE (4800 salariés), CAP GEMINI (860 salariés) et TECHNICOLOR (principal centre R&D du groupe avec 550 salariés) pour les établissements secondaires d'entreprises.

Page 8: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Nombre de création d’entreprises numériques innovantes (startup, JEI) par an sur les trois dernières années

Le nombre de créations d’entreprises numériques sur la métropole rennaise, en se basant sur une approche par les codes NAF, est en moyenne de 120 par an (118 en 2013, 112 en 2012 et 121 en 2013). Il est difficile de quantifier précisément la part d’entreprises innovantes parmi ces 120 entreprises. L’approche ici retenue est de lister les entreprises innovantes qui bénéficient d’un accompagnement à la création, principalement par Rennes Atalante.

2011 2012 2013

Nombre de création d’entreprises numérique 20 14 27

MÉTHODE DE CALCUL :

Sélection « manuelle » des entreprises localisées dans la zone d’emploi de Rennes et ayant une activité relevant du numérique prépondérante parmi les entreprises innovantes accompagnées par la technopole Rennes Atalante ou La Cantine Numérique et créée dans l’année de référence.

Capital amorçage : montant cumulé des investissements dans des entreprises du territoire, chaque année sur les trois dernières années

2011 2012 2013

Montant cumulé des investissements d’amorçage 4,912 M€ 1,383 M€ 2,405 M€

MÉTHODE DE CALCUL :

1ère levée de fonds, intervenant dans les 3 premières années d’existence d’une entreprise numérique, sur la base des informations connues par les partenaires.

Capital-risque et capital développement : liste des investissements supérieurs à 1M€ dans des entreprises du territoire, chaque année sur les trois dernières années

Figurent dans le tableau suivant toutes les levées de fonds connues supérieures à 1 M€ pour les entreprises numériques, à la fois en capital-amorçage, en capital-risque et en capital-développement, en 1 ou plusieurs fois, pour les entreprises de la zone d’emploi de Rennes.

Page 9: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Nom de l’entreprise (année de création)

Brève description Code postal

Nom du dirigeant

Montant levé (M€)

Investisseur régional

(oui/non)

ENVIVIO (2000)

Développement et commercialisation de solutions de convergence IP. Solutions de convergence vidéo sur IP. (siège de l’entreprise à San Francisco - Rennes abrite le centre R&D, soit 110 salariés sur 160)

35136 Julien SIGNES 38 (2012)2 non

FLEXYCORE (2008)

Développement de solutions logicielles pour les téléphones mobiles

35700 Gilbert CABILLIC

16,93 (2013)

non

1,5 (2011) non

AVIWEST (2008)

Étude, développement et commercialisation de produits TV numérique

35760 Erwan GASC 2 (2011) non

KERLINK (2004)

Fournisseur de solutions M2M d´interconnexion d´équipements distants

35235 William GOUESBET

1,5 (2013) non

HOLIDAY & CO (2007)

Camping-and-co.com est une société technologique connectée aux principaux logiciels utilisés par les campings et propose ainsi en temps réel les séjours disponibles et la réservation dans 10 pays d'Europe.

35270 Guillaume PATRIZI

1,5 (2012) non

ARIADNEXT (2010)

Fournisseur de solutions innovantes pour la dématérialisation et la sécurisation des données

35700 Guillaume DESPAGNE

1,3 (2010) non

CAILABS (2013)

Développement et commercialisation de systèmes optiques innovants pour les télécommunications et l'usinage laser.

35000 Jean-François MORIZUR

1 (2013) non

UBIKOD (2008)

Éditeur d’une solution SaaS de marketing mobile (changement dénomination et siège en mai 2012 : Capptain, enregistré à Paris)

35000 Laurent LATHIEYRE

1,2 (2012)4 non

INNES (2005)

équipementier audiovisuel français spécialisé sur le marché de l’affichage dynamique

35000 Franck DUPIN 1 (2013) oui &non

MOBILITY TECH GREEN (2009)

Fournisseur d’e-colibri, solution logicielle destinée à gérer et à optimiser un parc automobile et des véhicules en libre-service ou en autopartage.

35000 Didier HOUAL 0,3 (2014) oui

0,2 (2012) oui

0,6 (2010) oui

NELI TECHNOLOGIES (2008)

Diffusion sur réseaux domestiques via la technologie CPL des flux issus des tuners TNT

35650 Issam AGLAN 0,35 (2012) oui & non

0,6 (2010) oui & non

0,32 (2008) oui

ARCHIVIDEO (1985)

Production d'images de synthèse 3D pour les métiers de l'architecture, de la construction et de l'aménagement du territoire. Éditeur de logiciel dédié à l'urbanisme et de services web en cartographie.

35000 François GRUSON

? (20135 non

2 Cette levée de fonds correspond à l’introduction d’Envivio au Nasdaq en avril 2012 (50 M$ levés) 3 Rachat par Google en octobre 2013 4 Capptain a fait l’objet d’un rachat par Microsoft en mai 2014 5 Rachat par Dassault Systèmes en avril 2013

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Événements professionnels destinés aux acteurs du numérique

L'écosystème rennais est très dynamique et propose aux acteurs du numérique une typologie variée d'évènements dont le nombre annuel est supérieur à 250. Parmi ceux-ci figurent notamment les évènements organisés par la Cantine numérique, par la technopole Rennes Atalante, par le pôle de compétitivité Images & Réseaux, par la Meito, etc.

Liste de lieux d’animation et d’accueil de startups (« cantines », incubateurs, pépinières, espace de co-working, etc.) sur le territoire

Nom du lieu Type de lieu Description Code postal

Dimensionnement

La Cantine Numérique

Cantine – Espace de présentations, coworking, …etc

Depuis 2010, open space au centre de Rennes favorisant les croisements entre les différentes communautés du numérique alliant coworking et animation.

35000 200 m2 (coworking : 15 pers. et animation : 130 pers.), 200 évènements par an

L’annexe (de la Cantine)

Espace de coworking et espace d'accélération de projets

Lieu proche de la Cantine Numérique au centre de Rennes inauguré en 2013, visant à accélérer les projets de potentiels futurs créateurs de startups adossé à une communauté active (coachs, serial entrepreneurs, …) avec un programme d'animations et de coaching.

35000 200 m² pouvant accueillir des porteurs de projets en résidence ou temporairement. Projet d'extension à court terme, car forte demande.

Espace Créateur de

Rennes Atalante

Incubation Bureaux équipés dédiés à l’'incubation de projets, gérés par la technopole Rennes Atalante.

35510 120 m2, pour accueil simultané de maximum 5 projets

Pépinières Gallium

et Germanium

Pépinières d'entreprises publiques de Rennes Métropole

Pépinières créées en 1987 dédiées aux entreprises technologiques innovantes du numérique/TIC. Destinées à être remplacée par une nouvelle pépinière numérique en 2016. Les entreprises y sont hébergées en moyenne pendant les 5 années post-création, avec un loyer progressif qui tend vers le prix du marché au bout des 5 ans, et une souplesse locative. Les pépinières Gallium et Germanium ont hébergé environ 100 entreprises depuis 2000.

35700 3 780 m2, permettant l'accueil simultané d’un maximum de 40 entreprises

Incubateur Télécom Bretagne

Incubateur / Pépinière d’entreprises

Télécom Bretagne, école d’ingénieurs reconnue et réputée, a développé sur son campus de Rennes un incubateur d’entreprises depuis 2001. Il permet d’accueillir des projets d’entreprises à vocation technologique et à potentiel de croissance, les essaimages de la recherche de l'école, ainsi que l'émergence de projets issus de la communauté Web. L’accompagnement de ces porteurs et le lien avec les enseignants-chercheurs de l’école est facilité par la présence d’un animateur de cet incubateur. De plus, les entrepreneurs sont confrontés 3 fois par an à des jurys nationaux de créateurs, d'industriels et de financeurs à travers 2 outils internes de financement : le prêt d'honneur Télécom et le fonds d'amorçage 3T Capital.

35510 Actuellement, 250 m2 pour 10 bureaux individuels et une salle de réunion partagée. De nouveaux locaux sont en construction pour porter la surface à 500 m2, avec des bureaux individuels, un espace de pré-incubation en open-space et un showroom.

Page 11: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Nom du lieu Type de lieu Description Code postal

Dimensionnement

Centre de co-localisation EIT ICT Labs

Incubateur / espace de coworking et de réunions

Situé sur le campus de Beaulieu, à proximité la technopole Rennes Atalante, il offre un lieu privilégié de rencontre, d’animation et de communication ouvert à tous les acteurs rennais de l’innovation, de la création d’entreprise et du développement économique. Il permet également l’accueil temporaire de chercheurs et d’étudiants porteurs de projets d’entreprises en phase de maturation ainsi que l’hébergement de PME européennes en situation de "soft landing".

35700 bureaux, open-space, salles de réunion et de cours dans un espace rénové et convivial de 180 m2 dans des locaux de l’Université de Rennes 1 ; 430 m2 à partir de fin 2015.

Ubiplex Espace de coworking

À 20 minutes de Rennes, dans un cadre verdoyant, un château de 1858 et de 2 000 m2 héberge les salariés de l’entreprise Ubiflow et l’Ubiplex, espace de coworking privé ouvert aux startups et aux freelances, qui partagent un accès partagé à l’espace détente et à l’espace restauration.

35830 32 postes de travail équipés en open space, et salle de réunion dédiée aux occupants de l’open space.

Maison des

associations

Espace de coworking, réunions et incubateur de projets

Ouverture début 2015 au centre-ville, gérée par l’association Bug pour accompagner l’émergence de projet et la création d’activités issues du monde associatif.

35000 2 000 m², espace de prototypage (FabLab), open space et salles de réunion.

LabFab Espace de fabrication numérique

Ouvert depuis mai 2012 à l’École Européenne Supérieure des Arts de Bretagne afin de partir des usages du numérique et du travail d’artiste pour produire des objets ou des services. Extensions dans une dizaine d’espaces numériques sur la ville de Rennes afin de mailler le territoire en proximité.

35000 400 m², imprimantes 3D, découpeuses laser, cartes électroniques, bibliothèque de capteurs, …etc. Environ 50 projets en cours.

Les lieux ci-dessus sont dédiés préférentiellement ou exclusivement à des activités numériques. Il existe également sur le territoire une offre généraliste d’accueil de salariés (co-working, espaces de télétravail) et d’entreprises en création (pépinières), dans laquelle peuvent être et sont hébergés des projets numériques :

Pépinières d’entreprises de la CCI Rennes (1 600 m2) ;

Pépinières d’entreprises généralistes de Rennes Métropole (Orchis, Nucléole et Haut-Blosne, 3 200 m2) ;

Les Petits Bureaux, association qui permet à des créateurs d’entreprise en phase de démarrage, d’être accueillis au sein d’une entreprise existante disposant de bureaux vides, ce qui permet de partager et d’échanger les expériences et d’accéder à des locaux à un tarif modéré ;

3 centres d’affaires Buro Club, pour 90 bureaux et 2 500 m2 au total, offrant des locations de bureaux, salles de réunion, postes de travail en open-space pour des durées flexibles y compris de manière ponctuelle) ;

Centre d’affaires Alizés, 60 bureaux pour 1 800 m2, location en durée flexible y compris de manière ponctuelle.

Page 12: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Conférences professionnelles récurrentes internationales destinées aux acteurs du numérique

Nom de

l’événement

Brève description Date de

création

Date

approximative

chaque année

Nombre de

participants

Nombre de

participants

étrangers

Opportunités Digitales

Un lieu de rencontres pour tous les acteurs francophones du numérique : c’est ainsi que se définissent ces « Opportunités digitales » que lancent Rennes Métropole et Québec International, l’agence de développement économique de la région de Québec.

2014 mi-octobre 400 30% (Québec et autres pays francophones)

Stunfest Festival de jeux vidéo d'envergure européenne spécialisé dans le retrogaming et les jeux de combat. Il est organisé chaque année par l'association rennaise 3 Hit Combo. Au fil des années le festival a évolué, proposant également des concerts, des conférences, des projections, des animations, du rétro-gaming, des bornes d’arcade et des jeux musicaux, et plus récemment des espaces dédiés aux jeux vidéo indépendants

2005 début mai 12 000 Environ 10%

Manifestations professionnelles récurrentes nationales destinées aux acteurs du numérique

Nom de

l’événement

Brève description Date de

création

Date

approximative

chaque année

Nombre de

participants

Les Rencontres du Grand Ouest

Mise en relation d’entreprises en recherche de financement avec des investisseurs locaux et nationaux

2000 Oct/nov 80 à 100 dont 50% investisseur, 50% entreprises

Start West Concours d’entreprises innovantes à la recherche de financement en amorçage et création. Présentation des entreprises sélectionnées devant un panel d’investisseurs. L’événement est organisé en alternance entre Rennes et Nantes.

2001 avril Environ 20 projets sélectionnés chaque année

Page 13: Dossier de candidature French Tech Rennes

13

Nom de

l’événement

Brève description Date de

création

Date

approximative

chaque année

Nombre de

participants

Trophées Loading The Future

Dispositif dédié aux projets de R&D collaborative labellisés par le pôle Images & Réseaux et qui se différencient en intégrant à la fois une rupture technologique et des usages innovants. L’objectif est de mettre en valeur la diversité des projets réalisés dans les domaines d'excellence du pôle et de récompenser et faire connaître les plus audacieux, les plus innovants, les plus aboutis en terme de potentiel économique.

2011 mi-octobre de chaque année

Une moyenne de 12 projets en compétition chaque année. Un public de 150/180 personnes

Startup Weekend

Évènement se déroulant sur 54h réunissant en un lieu unique une centaine de participants qui ont pour seul objectif de créer des startups viables en 54h.

2010 (monde) 2014 (Rennes)

Dernier week-end de mars

150

Lean Startup Machine

Workshop de 3 jours basé sur la construction d'un business model. Lean Startup Machine (LSM) est une expérience immersive de 48 heures, pas une conférence, pas un hackathon. Rennes est la 2ème ville française après Paris à accueillir un LSM.

2012 (monde) 2014 (Rennes)

Dernier week-end de juin

100

C&ESAR C&ESAR, Computer & Electronics Security Applications Rendez-vous, sont des journées d'échanges et d'information couvrant divers thèmes du domaine de la sécurité des systèmes d'information, organisées par DGA- Maîtrise de l'Information et ses partenaires.

1997 Fin novembre 300

Page 14: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Entreprises au développement le plus emblématique depuis trois ans, incarnant le mieux la dynamique entrepreneuriale et d’innovation de l’écosystème, et sur lesquelles la French Tech Rennes pourra construire sa communication internationale

Artefacto Artefacto est spécialisée dans la simulation 3D et la réalisation d’applications virtuelles pour les secteurs de l'architecture, l'urbanisme, la muséographie et le transport.

Nom du dirigeant Valérie COTTEREAU

Année de création 2000

CA 2010 1,5 M€

CA 2012 2,2 M€

Effectif 2013 45

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

Artefacto a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 M€ en 2012, en croissance de plus de 50% par rapport à l’exercice précédent, et vise un chiffre d'affaires de 3 M€ d’ici à fin 2014. Après avoir ouvert en 2013 un bureau commercial sur la 5e Avenue à New York, Artefacto voit confortée l’extension de son activité à l’international, et notamment le marché américain. L’entreprise s’est illustrée plusieurs fois au salon annuel Wanted Design qui regroupe des grands designers et des architectes de la scène internationale, tel que Grimshaw qu’elle compte parmi ses fidèles clients. Elle était présente cette année à l’AWE, salon mondial de la réalité augmentée à Santa Clara. Pour accompagner son développement, l’entreprise a renforcé son équipe managériale et vient d’emménager dans de nouveaux locaux à Betton, à côté de Rennes.

Astellia Leader mondial de solutions d'analyse de la performance des réseaux de téléphonie mobile et de l'expérience des abonnés.

Nom du dirigeant Christian QUEFFELEC

Année de création 2000

CA 2011 33,9 M€

CA 2013 47,3 M€

Effectif 2013 310

Cumul des levées de fonds 2011-2013 - (8 M€ levés fin 2007 lors de l’introduction sur le marché Alternext)

Astellia fait figure aujourd’hui de « Pure Player », 100% dédié à l’optimisation des réseaux. Elle bénéficie d’une expertise télécom reconnue. Elle offre une vision globale des réseaux mobiles, des équipements réseaux (QoS) à l’utilisateur final (QoE). En 2013, son chiffre d’affaires a atteint 47,3 M€, dont 77% à l’international. Ces quatre dernières années, Astellia a travaillé avec 200 opérateurs mobiles différents, représentant 1 milliard d’abonnés monitorés. L’entreprise a ouvert des filiales à New York, Singapour, Beyrouth, Rio de Janeiro, Pretoria, New Delhi, Prague et Saint-Petersbourg. Le développement de l’entreprise est continu depuis sa création, et s’est renforcé début 2014 par l’acquisition de 100% du capital de l’entreprise espagnole Ingenia Telecom, spécialiste de l’optimisation radio des réseaux mobiles. Parmi les distinctions obtenues par Astellia, figurent le prix Stratégie Innovation Export du Moci obtenu en 2013, le prix EnterNext Ouest 2013 – Deloitte Fast 50 ou celui de la PME la plus attractive dans la région Ouest selon RegionJob (2011). Astellia va regrouper ses équipes dans un nouveau siège de 5 000 m² mi-2014 sur l’agglomération rennaise.

Page 15: Dossier de candidature French Tech Rennes

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Digitaleo Mise à disposition des entreprises et des points de vente d'une plateforme de cloud marketing leur permettant de piloter en temps réel leurs actions de marketing digital via SMS, site mobile/QRcode, email, vocal, réseaux sociaux et tablettes tactiles.

Nom du dirigeant Jocelyn DENIS

Année de création 2004

CA 2010 2,5 M€

CA 2012 5,8 M€

Effectif 2013 55

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

Digitaleo vise un chiffre d'affaires de 8 M€ en 2014, dont 20 % consacrés à la recherche-développement. Elle possède un portefeuille de 2 500 clients en France, avec des ambitions à l'international. L’entreprise vient d’emménager dans de nouveaux locaux, au sein d’une ancienne fabrique d’armement du XIXème siècle. L'aménagement comme l'organisation du travail s'inspire des géants du net implantés en Californie, dans la Silicon Valley. Ce bâtiment accueillera un programme d’accélération de startups et les équipes de Digitaleo, qui pourraient atteindre 100 personnes à horizon 2016. Digitaleo figure dans le classement du Deloitte Fast 500 EMEA depuis 2010, et a mis en œuvre une stratégie de management participatif qui lui a valu d’être première au classement national des PME du Palmarès Employeurs 2013 de RégionsJob.

Envivio Développement et commercialisation de solutions de convergence IP. Solutions de convergence vidéo sur IP.

Nom du dirigeant Julien SIGNES

Année de création 2000

CA 2010 8,8 M€

CA 2013 14,8 M€

Effectif 2013 96

Cumul des levées de fonds 2011-2013 50 M$ levés au Nasdaq en avril 2013

Envivio, entreprise créée en 2000 d’un essaimage de France Télécom à Rennes, possède son siège à San Francisco et son centre R&D à Rennes (entité Envivio France). L’ensemble atteint un CA de 43M$ en 2013 pour un effectif de 160 salariés. Avec plus de 300 clients dans le monde (répartis dans plus de 50 pays), aujourd’hui, Envivio est le leader de la transformation vidéo sur les nouveaux écrans, travaillant notamment avec les plus grands opérateurs de télécoms, fournisseurs d’accès à Internet, opérateurs de services mobiles, etc. Dix-sept brevets mondiaux protègent les innovations de l'entreprise technologique qui s'est introduite au Nasdaq. Envivio possède des bureaux commerciaux à Rennes, Pékin, Singapour, Tokyo, Londres et Paris.

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Etiam Éditeur-opérateur de logiciels/services de téléimagerie médicale et de télémédecine. Conception, développement et commercialisation/exploitation.

Nom du dirigeant Eric LE BIHAN

Année de création 1996

CA 2010 3,5 M€

CA 2013 5,1 M€

Effectif 2013 49

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

Etiam réalise 35% de son CA à l'export, et s'appuie sur la présence de salariés aux USA, Allemagne, Belgique, Suisse, Chine. En 2013, signature d'un contrat à 2 M€ avec la DGA en partenariat avec Cassidian portant sur la fourniture d’une plateforme de télé-expertise reliant les sites d’opération extérieure aux 9 hôpitaux des armées. L'entreprise est impliquée dans l’IRT b<>com. Création en 2013 du consortium industriel ECC avec Consort-Santé (Neuilly-sur-Seine), société d'intégration et d'infogérance de solutions technologiques, et Covalia Interactive (Besançon), éditeur de logiciels collaboratifs pour la télémédecine et le télédiagnostic, avec pour ambition de devenir le premier opérateur français de télémédecine

Golaem Éditeur de logiciel d'animation de personnages numériques pour les artistes des studios de l'industrie Media & Entertainment qui doivent peupler des arrière-plans et second-plans de films, séries, publicités et jeux vidéo.

Nom du dirigeant Stéphane Donikian

Année de création 2009

CA 2011 88 k€

CA 2013 169 k€

Effectif 2013 12

Cumul des levées de fonds 2011-2013 900k€ (300k€ en 2011 et 600k€ en 2013)

Golaem est issue de travaux de recherche à Inria Rennes Bretagne Atlantique, et est lauréat du Concours National d’Aide à la Création d’Entreprises de Technologies Innovantes du Ministère de la Recherche, en émergence en 2008 et en création-développement en 2009. 85% de son chiffre d'affaires est réalisé à l'étranger principalement aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Brésil et au Japon. Le logiciel Golaem Crowd est utilisé pour peupler les arrières plans de publicités partout dans le monde (Nike, Lipton, Nissan, PSA, Honda, Orange, AT&T, Budweiser, Brahma, Capital One, Crédit Suisse, Paco Rabanne), de plusieurs séries américaines (Game Of Thrones, Walking Dead, Nashville), de films de fiction (Warm Bodies, Astérix et Obélix au service de sa majesté, Der Medicus, When the Game Stands Tall, et plusieurs blockbusters en cours sortant en 2014/2015), de films d'animation (Metegol en Argentine, Buddha2 au Japon), ou encore de tele novelas, téléfilms, documentaires historiques et autres cinématiques de jeux vidéo. Objectif de CA 2014 : 800 k€.

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Kerlink Conception et développement de solutions Machine To Machine (M2M) et Internet des Objets (IoT).

Nom du dirigeant William GOUESBET

Année de création 2004

CA 2010 2,56 M€

CA 2012 3,75 M€

Effectif 2013 45

Cumul des levées de fonds 2011-2013 1,5 M€ (2013)

Kerlink souhaite se positionner sur un nouveau créneau : la télérelève de compteurs d’énergie. Kerlink a ainsi été retenue en 2013 par GrDF dans le cadre du contrat Gazpar de 600 M€ (seule PME attributaire) pour relever à distance les 11 millions de compteurs à gaz français. En 2014, la société vise un chiffre d’affaires de 6 M€ et espère dépasser les 10 M€ en 2015 avec 50% de son chiffre d'affaires à l’international, pour 15% aujourd'hui.

Mediaveille Mediaveille est l'une des principales agences digitales (stratégie et prestations webmarketing) de la moitié Ouest de la France. Organisée autour de 8 expertises (stratégie digitale, webmarketing, webanalyse, référencement naturel, réseaux sociaux, veille stratégique, ergonomie et formations), Mediaveille s'attache à comprendre les nouveaux usages des internautes et à adapter les usages des annonceurs à ces nouvelles opportunités innovantes.

Nom du dirigeant Olivier Méril

Année de création 1999

CA 2010 1,6 M€

CA 2013 6,1 M€

Effectif 2014 37 personnes

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

Mediaveille connaît un important développement ces 4 dernières années (+620% de CA). Le CA prévisionnel pour 2014 est de 8 M€. Elle est devenue une des agences digitales les plus performantes sur le marché français (reconnue Agence Google Partner) grâce aux résultats obtenus pour ses clients et la montée en compétences des équipes via des certifications officielles (Google Analytics, Google Adwords ou Voltaire pour la rédaction).

Niji Société de conseil, de design et de technologies dédiée aux usages de la convergence numérique.

Nom du dirigeant Hugues Meili

Année de création 2001

CA 2010 31 M€

CA 2012 35,3 M€

Effectif 2013 430

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

Créée en 2001 à Rennes et présente à Nantes, Paris, et Lille, l’entreprise connaît une croissance continue depuis sa création. Recrutement prévisionnel en 2014 de 140 personnes (dont 30 à Rennes) Niji a expérimenté avec l’équipe.fr la 1ère application Google Glass réalisée en Europe en 2013

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RegionsJob Éditeur de sites internet d’emploi et de formation.

Nom du dirigeant Jérome Armbruster

Année de création 2000

CA 2010 20 M€

CA 2012 28 M€

Effectif 2013 170

Cumul des levées de fonds 2011-2013 -

1er site français privé de gestion de carrière, RegionsJob est aujourd’hui un acteur majeur de l’emploi et de la formation sur Internet. Lancé en 2000 depuis Rennes par 3 co-fondateurs, ce pionnier de l’emploi en ligne en France a su rester précurseur dans l’application des technologies web au monde du travail en adaptant son offre de services aux mutations profondes des usages depuis 14 ans. D’un site concept lancé dans l’Ouest, la startup a déployé un réseau national de sites régionaux d’emploi, de formation et de blogs répondant à tous les besoins des candidats, des entreprises et des centres de formation. Ce succès rapide et constant - croissance à deux chiffres pendant plus de 10 ans - tient tant au positionnement régional unique sur le marché qu’à une forte capacité d’innovation de la société. Actuellement, 28 000 offres d’emploi et 70 000 offres de formation sont proposées en ligne sur tous supports (desktop, mobile et tablette). Chaque mois 1,5 millions d’internautes utilisent les sites RegionsJob.com et MaFormation.fr pour évoluer professionnellement. En moyenne, ce sont 500 personnes qui sont recrutées chaque jour grâce à RegionsJob.

Secure-IC Fournisseur de technologies de protection des systèmes électroniques embarqués vis-à-vis d'attaques malveillantes et de menaces cyber.

Nom du dirigeant Hassan TRIQUI

Année de création 2010

CA 2011 254 k€, 650k€ en 2012, 1,2M€ en 2013

CA 2014 (prévision) 2,5 M€

Effectif 2013 25, environ 30 fin 2014

Cumul des levées de fonds 2011-2013 (autofinancée)

Secure-IC, startup rennaise née en 2010 d'un essaimage de l'Institut Mines-Télécom, connaît un développement important et continu depuis sa création. Son marché de portée mondiale (80% du CA à l’export) vient de la conduire à créer un bureau commercial à San Francisco, dans la Silicon Valley, après s'être installée à Singapour pour couvrir la zone Asie-Pacifique. Secure-IC a remporté le prix de la startup de l’année 2012 des Electrons d’Or, ainsi que le trophée Sésames 2013 au salon Cartes Secure Connexions Event, rendez-vous mondial de la carte à puce. Sur un marché de l’Internet des objets en fort développement, Secure-IC licencie des technologies permettant de rendre cyber-résilients les objets connectés.

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Taztag Création d’équipements mobiles sécurisés intégrant de multiples technologies comme le sans-contact et l’identification biométrique, sur des architectures de plateformes hautement sécurisées.

Nom du dirigeant Eric FOUCHARD

Année de création 2008

CA 2011 Environ 1 M€

CA 2013 Environ 4 M€

Effectif 2013 26

Cumul des levées de fonds 2011-2013 600 k€ levés en 2012

80% du chiffre d’affaires à l'export Participation au CES de Las Vegas depuis 2009 Participation au French Tech Tour 2009 à San Francisco Participation au MWC depuis 2009 ; en 2014, l'entreprise présentait son smartphone et sa tablette, tous deux dotés d'un lecteur d'empreinte digitale. Participation à l'incubateur de Nestadio Zgarage dans la Silicon valley en 2012

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1.2 Un écosystème mobilisé pour la croissance de ses startups numériques

Des entrepreneurs emblématiques engagés

Douze entrepreneurs du territoire, présentés ci-dessous, ont été choisis comme incarnant le mieux la dynamique entrepreneuriale et l’implication de l’écosystème rennais pour le développement de ses startups et entreprises de croissance, et pouvant contribuer à la communication internationale de la French Tech.

Pierre BERTHOU, Directeur Général de FUTURSKILL DIGITAL

Pierre Berthou, 51 ans, est un entrepreneur Rennais dans le domaine du numérique et plus particulièrement dans la formation digitale (e-learning). Après avoir créé en 1996 une société dans le domaine de la formation, il met au point avec ses équipes en 1999, une des premières plates-formes d’e-learning en France. Il crée en 2001 la société Syfadis et poursuit le développement et la commercialisation en mode SaaS du logiciel éponyme. L’entreprise devient en quelques années le leader français des LMS (Learning Management Systems). En 2010, la société Syfadis est achetée par le groupe américain Manpower qui crée un pôle de services autour de la formation digitale, via une nouvelle filiale (FuturSkill).

Aujourd’hui, Pierre Berthou est Directeur Général de FuturSkill Digital qui continue le développement et la commercialisation du LMS Syfadis Suite, en France et à l’international.

Son engagement patronal prend forme au CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) dont il sera président pour l’Ille et Vilaine puis comme membre du bureau national pendant 4 ans. Pierre Berthou est aujourd’hui élu de la CCI de Rennes, membre du CA de la technopole Rennes Atalante et membre du CA de la Cantine Numérique de Rennes.

Laurent BOUILLOT, PDG de SIRADEL

C'est au sortir de sa thèse que Laurent Bouillot, diplômé de l'Insa de Rennes, fonde SIRADEL dont les activités sont le dimensionnement des infrastructures internationales de réseaux radio (2G, 3G, 4G, Wifi, Internet des objets, smart grid…), ainsi que la production massive de données 3D urbaines géoréférencées. Laurent Bouillot s'implique dans différentes instances du territoire telles que le pôle Images & Réseaux, la technopole Rennes Atalante ou l’IRT b<>com. En 2012, avec 20 autres PME/ ETI de la région Bretagne, il fonde et préside le GIE PME Numériques pour fédérer les PME et leur permettre de participer aux innovations de b<>com et à leur exploitation économique. Membre du réseau BPI Excellence, Laurent Bouillot contribue au rayonnement national et international du territoire rennais en participant à des missions françaises à l’étranger, notamment avec BPI et Ubifrance. Siradel fait partie du groupement d’entreprises françaises sélectionné en 2014 par l’Etat afin de développer un simulateur 3D de la ville durable, permettant de faire la promotion de l’industrie française à l’étranger dans le domaine de la fourniture d’infrastructures de la ville durable connectée.

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Joël CHERITEL, PDG de RETIS

Autoditacte, Joël Chéritel a fondé et dirige Rétis, spécialisée en infrastructure de réseaux et de communications depuis 1993. Basée à Montauban-de-Bretagne (35), cette société est reconnue pour ses compétences dans la conception et l'intégration de solutions innovantes de communications unifiées, de réseaux, de sécurité et de câblage informatiques.

Joël Chéritel est très impliqué dans l’économie locale. Précédemment président de l’Union des Entreprises d’Ille et Vilaine depuis 2006, il a été élu à la présidence du MEDEF Bretagne en décembre 2013.

Valérie COTTEREAU, PDG d'ARTEFACTO

Architecte, Valérie Cottereau débute sa carrière en travaillant pour le compte de cabinets rennais. Mais son goût pour la nouveauté et le challenge, ainsi que l’émergence des logiciels 3D l’amène à créer Artefacto en 1998. L’entreprise est alors centrée sur la création des premières images virtuelles pour le secteur du bâtiment et s’illustre notamment par la réalisation de films 3D permettant de faire découvrir aux rennais leur futur métro. Quinze ans plus tard, l’évolution des technologies et la recherche active menée au sein de l’entreprise lui permette d’être pionnière en matière de réalité augmentée 3D. Ses principaux secteurs d’activités sont les secteurs de l’architecture, de la promotion immobilière, de l’urbanisme, des transports, de la muséographie et du patrimoine. Très active, Valérie Cottereau a toujours eu à cœur d’impliquer Artefacto dans l’écosystème breton en participant activement aux actions menées par les pôles de compétitivité, Rennes Atalante, mais aussi de façon plus large à des actions pour le développement économique de Rennes métropole.

En 2013, le jury des Oscars d’Ille-et-Vilaine récompense son parcours en lui remettant l’Oscar de la maîtrise des sciences et technologies. Forte de cette croissance constante, Valérie Cottereau construit le siège social d’Artefacto avec des bureaux à l’image de l’entreprise, ouvre un bureau à New York la même année, et exporte le savoir-faire et les technologies d’Artefacto dans de nombreux pays. Elle devient également membre du conseil d’administration de l’ENS Rennes.

2014 continue sur cette lancée : poursuivre le développement de l’entreprise dans un cadre maîtrisé est le leitmotiv de Valérie. En parallèle, elle participe au plan réalité augmentée dans le cadre des 34 plans de reconquête industrielle du pays. Elle s’investit également auprès de la métropole dans le cadre de la French Tech ainsi que dans des projets visant l’internationalisation des entreprises.

Jocelyn DENIS, PDG de DIGITALEO

Jocelyn Denis est diplômé de l'ESCEM, école de commerce de Tours, et de l'Université de Leicester en marketing international. Après avoir débuté sa carrière au sein d'entreprises telles que Kraft Food et Guillemot Corporation, il fonde Digitaleo à Rennes en 2004.

En tant que membre du réseau entreprendre Bretagne depuis plusieurs années, et un des parrains de Yao !, fonds de dotation pour la jeunesse de Bretagne, Jocelyn Denis partage son expérience d'entrepreneur et s'implique auprès de créateurs d'entreprises en mentorat et en tant qu'investisseur. Il a le projet de fédérer autour de lui un groupe d'investisseurs s'impliquant dans un programme d'accélération privé, La Fabrique, qui accueillera des entreprises du numérique en création et en développement dans des locaux adossés à ceux de Digitaleo, dans un ancien bâtiment industriel réhabilité.

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Gérard FARIA, co-fondateur et directeur scientifique de TEAMCAST

Gérard Faria est électronicien, diplômé de l’Université Paris-Sud. Dès 1978, au sein de grandes compagnies industrielles françaises (Thomson - Division Simulateur, Avions Marcel Dassault) il débute sa carrière comme membre puis comme responsable d’équipes de conception et de développement de générateurs d’images de synthèse et d’équipements de télécommunications.

En 1988, il est co-fondateur de la société ITIS (Innovation Télécommunications Image et son) dont il assure la Direction Technique. Outre les développements spécifiques à la demande des clients, son département de R&D conçoit et réalise les deux gammes de produits professionnels destinés aux réseaux de diffusion hertzienne de Télévision Numérique et de Radio Numérique, qui deviendront des produits leaders sur leurs marchés respectifs. En 1994, ITIS quitte la région parisienne pour l’agglomération rennaise et lors du rachat d’ITIS par le groupe américain HARRIS en 1997, Gérard FARIA est nommé directeur de la recherche de la nouvelle structure. En 2003, il fonde avec Jean-Luc Pavy sa seconde startup Teamcast, où il exerce les fonctions de directeur général et s’implique dans la normalisation des systèmes de transmissions terrestres & satellitaires.

Membre, dès l’origine, de la gouvernance du pôle Images & Réseaux, Gérard Faria en est aujourd’hui le Vice-Président PME. Pour soutenir la croissance à l’international de Teamcast, Gérard Faria contribue à construire l’avenir du broadcasting par ses actions de communication scientifique et par son active participation aux forums mondiaux du secteur (DVB, ATSC, FOBTV, 5G PPP).

Christian GUILLEMOT, co-fondateur d'UBISOFT, fondateur et Président d'AMA

Entrepreneur, co-fondateur de UbiSoft (l’un des leaders mondiaux de l’industrie du jeu vidéo employant 16 000 personnes), Guillemot Corp, Gameloft & Longtail Studios Inc, Co-fondateur et CEO de Advanced Mobile Applications Ltd. (AMA).

AMA a été créée en 2004 et s’est installée à Rennes en 2012. La société développe des logiciels de divertissements interactifs pour mobiles, smartphones, tablettes et télévision, et objets connectés. AMA peut utiliser les ressources (ingénieurs, chercheurs…) et acteurs du territoire (LabFab pour du prototypage rapide) comme terrain d’expérimentations : 1ère mondiale avec la réalisation d’opération chirurgicale entre Rennes et le Japon avec des lunettes Google, 1ère télémédecine réalisée entre des infirmières visitant des patients en EHPAD et un médecin spécialiste à distance, plateforme connectée innovante avec le Crédit Mutuel de Bretagne, etc. Entre AMA et les acteurs rennais, les champs de développement des objets connectés sont multiples : chirurgie, finance, divertissement…

Christian Guillemot est par ailleurs le créateur de la Nurserie Numérique de Malestroit.

Régis LE ROUX, Président et fondateur d' ENENSYS TECHNOLOGIES

Régis Le Roux est Ingénieur en électronique (Insa Rennes et Université de Strathclyde, à Glasgow, en Ecosse), et diplômé d’un Master Ingénieur d’Affaires de l'École Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne. Il a occupé plusieurs postes en Marketing et Business Development au sein de sociétés du monde de la TV Numérique comme Wandel & Goltermann, Thomson Broadcast Systems et TDF-CCETT.

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En 2004, il crée la société ENENSYS Technologies, spécialisée dans les équipements d’infrastructure pour la télévision numérique. La société, dont toute la R&D est basée à Rennes, réalise un Chiffre d’Affaires de 10M€ et exporte 90% de ses produits et est leader mondiale sur la nouvelle norme de diffusion DVB-T2.

Il est très investi dans la Technopole Rennes Atalante dont il est administrateur depuis 2007 et membre du bureau depuis 2011. Il a également occupé des fonctions d’administrateur au sein du Pôle Images et Réseaux et du Réseau Entreprendre Bretagne.

Vincent MARCATTE, Directeur Open Innovation d'ORANGE LABS

Vincent Marcatté est directeur Open Innovation d’Orange Labs Recherche. Il préside le pôle de compétitivité Images & Réseaux depuis 2008 ainsi que l’Institut de recherche technologique b<>com depuis fin 2012. Très impliqué dans le développement des écosystèmes de recherche et d’innovation locaux et dans la reconnaissance du numérique comme un élément majeur d’innovation et de développement économique, il a été l’un des rares français membres de l’ISTAG, organisme de conseil pour la Commission Européenne sur l’orientation stratégique de la recherche en TIC.

Homme de défis et d’engagement, triathlète accompli, il préside Images & Réseaux avec une ambition : le hisser dans le groupe de tête des clusters mondiaux de l'audiovisuel et de l'Internet du futur. Sous sa présidence, le pôle a poursuivi sa croissance de manière exceptionnelle tant en terme d’adhésions que de projets collaboratifs de R&D avec une implication très forte des PME. C’est également sous son pilotage que s’est monté et créé l’IRT b<>com dédié aux technologies du numérique pour les usages de la société digitale avec toujours la même ambition : innover pour le bien commun en visant l’excellence au niveau mondial.

Chez Orange, il est notamment responsable du renforcement de l’implication du Groupe dans les écosystèmes locaux d’innovation et s’implique particulièrement sur le lien avec les PME. Dans son parcours professionnel, il a d'abord contribué à la création de la première plateforme Internet qui a donné naissance à Wanadoo. Grâce à son engagement dès les prémices d’Internet, il s’est forgé une réputation d’expert et a représenté Orange plusieurs années au World Wide Web Consortium (W3C). Il a été responsable d'un laboratoire de R&D spécialisé sur la convergence du Web et de l'Audiovisuel dont sont issus trois essaimages (Envivio, Streamezzo, WokUp) avec de nombreux travaux menés sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée.

Missionné par Arnaud Montebourg pour porter le plan "Réalité Augmentée" de la Nouvelle France Industrielle, Vincent Marcatté œuvre au quotidien pour développer les usages dans de multiples secteurs de marché afin d’en faire un levier de croissance pour le territoire.

Vincent est diplômé de l'ESIGElec et du programme Executive MBA de l'ESSEC. Marié, père de deux enfants, il vit à Rennes.

Hugues MEILI – Co fondateur et Président de NIJI

Hugues Meili dispose de plus de vingt-cinq années d’expérience dans les technologies de l’information et de la communication, à des postes de développement et de pilotage d’activités de conseil et de réalisation de dispositifs logiciels. Passionné avant tout par « la chose entreprise », animé d’une vision pratique et utile de l’innovation, il inculque à Niji un esprit entrepreneurial lui permettant de conserver la longueur d’avance sur son marché tout en donnant naissance à des entreprises nouvelles lorsque la nature de leurs modèles

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opératoires et économiques le justifie. Solidement ancré en Bretagne, son territoire d’adoption dont il est un fervent défenseur, Hugues Meili s’implique à la fois dans l’accompagnement de plusieurs entreprises régionales de secteurs économiques différents et dans les réseaux parisiens et nationaux appropriés à sa vision de l’évolution de ses marchés de prédilection.

Olivier MERIL, PDG de MEDIAVEILLE

Autodidacte, Olivier Meril commence sa carrière en 1989 à l'âge de 19 ans comme commercial à Precom Rennes (Goupe SIPA/Ouest France). Chef d'Agence à St Nazaire puis à Vannes, le Groupe Ouest-France lui propose en 2005 un challenge unique : créer la filiale Internet Precom Multimedia, régie de l'ensemble des sites du Groupe Ouest-France (57 sites au total : Ouest-France, Presse Océan, Maine Libre, Courrier de l'Ouest). Partie de rien, l'équipe est rapidement constituée de 20 personnes en fin d'année pour atteindre 40 personnes et 17 millions d'euros sur Internet sur l'Ouest. Cette performance unique en France fait alors de cette filiale l'une des principales régies Internet en France. Dans ses fonctions, il devient le porte-drapeau des Régies Internet de PQR en France en devenant le responsable de la commission publicité dans le Web 66 (référence aux 66 titres de presse quotidienne régionale en France).

En 2009, il décide d'entreprendre en rachetant en 6 semaines l'Agence Webmarketing Mediaveille. Une agence performante et reconnue qu'il va transformer et développer à vitesse grand V, faisant passer le chiffre d'affaire de près d'1 million d'euros à 6,1 millions d'euros en 4 ans (+620%) et de 10 à 35 collaborateurs, et faisant de Médiaveille l'agence leader sur la moitié Ouest de la France et l'une des plus performantes de France.

Passionné par le monde de l'entreprise, Olivier Méril consacre un temps important pour prodiguer de précieux conseils à de nombreuses entreprises et entrepreneurs du bassin rennais. Il s'implique dans la Cantine Numérique de Rennes et est administrateur de Logoden (Business Angels Rennais). Consigne est donnée à ses équipes de consacrer du temps de coaching pour de nouvelles entreprises afin de les mettre sur les bons rails d'une stratégie digitale efficace. Par sa Holding "MV Group", il investit directement dans de multiples projets Internet pour favoriser leur décollage.

Christian QUEFFELEC, Co-Fondateur, et PDG d'ASTELLIA

Christian Queffelec est ingénieur diplômé de l’Insa de Rennes et titulaire d’un DEA de l’université de Rennes 1 de traitement du signal et des données statistiques en 1978. Il démarre sa carrière chez Cap Gemini.

De 1983 à 1985, il participe à la création sur Rennes de l’activité télécom de SEMA (devenue depuis Atos Origin). En même temps, il contribue en 1984 à la création d’Edixia dont il est président du directoire de 1987 à 2001. De 2001 à 2006, il reste président du conseil de surveillance d’Edixia, jusqu’à sa vente à de nouveaux actionnaires.

En 2000, il crée Astellia avec Emmanuel Audousset, Julien Lecoeuvre et Frédéric Vergine. Il est membre du conseil d'administration de la technopole Rennes-Atalante depuis 1996 et de l’École Supérieure de Commerce de Rennes. Par ailleurs, Christian QUEFFELEC est également président du jury régional Bretagne du concours du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes.

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Des programmes d’accélération privés

Le Booster Présentation du ou des porteurs (entreprises, entrepreneurs, investisseurs)

Le Booster est porté par la Cantine Numérique. De nombreuses entreprises sont impliquées dans le dispositif, au travers de leurs dirigeants qui sont mobilisés en tant que mentors (Envivio, Maplatine.com, KelBillet, Aladom, InoFaber, Melyad, etc.). Plus d’infos sur le site internet du Booster.

Présentation de l’offre du programme

Programme de 9 mois pour transformer des projets émergents, au stade de l'idée (avec ou sans solution déjà existante), en modèle économique viable et adaptable à différentes échelles. Dans l'écosystème startup, on parle du passage de 0 à 1. Pendant ces 9 mois, les startups sont hébergées dans un espace de coworking (ce n'est pas un espace propre à l'accélérateur, l'objectif étant de maximiser les interactions), ont des ateliers/formations (35 au cours des 9 mois), sont accompagnées par une équipe dédiée (1,5 ETP) et un pool de mentors entrepreneurs ou experts (une vingtaine).

Date de création septembre 2013

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

6 startups ont bénéficié du programme à ce jour. 20 nouvelles startups pourront intégrer le programme à partir de septembre 2014.

Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien montant d’un fonds adossé)

La première version de l'accélérateur a demandé peu de fonds et a été autofinancée par la cantine : l'espace est principalement financé par les autres coworkers et les locations de salle, 1 ETP bénéficie pendant 2 ans d'un fonds de revitalisation, et la formation est principalement réalisée par l'équipe ou des intervenants externes à titre bénévole pour le moment.

Évolutions Voir fiche du Booster version 2013-2014 (cf. 2.4 -Des programmes privés d’accélération de startups et d’entreprises de croissance)

SystemGie Présentation du ou des porteurs (entreprises, entrepreneurs, investisseurs)

Béatrice Chasle : Présidente Après 5 ans d’ingénierie R&D en Hautes Technologies (Nortel, Mitsubishi) et 10 ans en création et management d’agences commerciales et de bureaux d’études techniques pour les secteurs de la Défense, Industrie et Télécom, Béatrice Chasle poursuit sa démarche d’entrepreneur par la création d’une « coopérative » de TPE/PME innovantes et technologiques. Philippe Demée : Directeur Général Trente ans d’expériences techniques, commerciales et management national et international chez Thales, Alcatel, Motorola ; la création et le développement réussis d’une SSII de 100 ingénieurs, la mise en place et l’administration d’un GIE de 50 partenaires représentant 350 ingénieurs, prédisposent Philippe Demée à collaborer efficacement à la réussite du projet collaboratif de SystemGie.

Présentation de l’offre du programme

Sous l’égide de la DGCIS, SystemGie contribue à renouer et dynamiser les liens de collaborations entre les clients Grands Comptes et les TPE/PME/PMI innovantes et à globaliser économiquement les achats responsables conformément à la loi et aux « bonnes pratiques » définies par la charte des « relations fournisseur responsables ». SystemGie instaure des synergies de co-développement basées sur un écosystème collaboratif et équilibré propice à l’émergence de l’innovation. SystemGie est agréée recherche et collabore avec le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) Marsouin et ses 11 centres de recherche. L’entreprise est agréée "formation" et "cabinet de Consultant" dans le cadre de la médiation Inter-Entreprises. L’agrément a été renouvelé au ministère de l’Économie et des Finances en décembre 2012 et janvier 2014.

Date de création Février 2010

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

SystemGie regroupe actuellement plus de sept cents partenaires technologiques au service d’une cinquantaine de grands donneurs d’ordres en France et à l’international.

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« Success stories » éventuelles

ALCATEL-LUCENT International –SystemGie Depuis 2011, Alcatel-Lucent à fait confiance à SystemGie pour gérer sa relation avec l’ensemble de ses TPE/PME sur le territoire national et la communauté européenne. Suite à un appel d’offre national, le ministère de l’Économie et des Finances, avec la DGCIS, a labellisé SystemGie chef de file du Centre Multiservices Partagés pour être un des facilitateurs de la collaboration entre les grands donneurs d’ordre et les TPE/PME. Agréée par la médiation Inter-entreprises du Ministère de l’économie et des finances. Trophées des Achats : SystemGie a été nominée en 2011 par la CDAF (Compagnie des directions Aahats de France)

Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien montant d’un fonds adossé)

Capital social (de démarrage) : 20 000€ (apportés par les associés) Capital actuel : 44 000€ (+ 24 000€) Prêt bancaire : 25 000€ Prêt d’honneur : 3 000€ Prêt d’honneur personnel : 8 000€

Business plan et le modèle économique

SystemGie se rémunère au « success fee» sur les collaborations (prises de commandes) entre les grands comptes et les TPE/PME. Ces frais de gestion sont peu significatifs. Le modèle économique de SystemGie est basé sur le volume.

BretWin Présentation du ou des porteurs (entreprises, entrepreneurs, investisseurs)

Benoît Jeannin, fondateur, entrepreneur Benoît Raoult, associé, CEO Bretwin Asia Membres/adherents: THERENVA, Script&Go, ETIAM

Présentation de l’offre du programme

Bretwin aide les entreprises à : -Innover et commercialiser leurs produits et solutions en France et à l’international -Renforcer leur compétitivité en améliorant leurs pratiques et en mutualisant des fonctions supports -Développer leur activité en profitant d’un management s’inscrivant dans une logique de « co-voiturage » -Construire des projets innovants reposant sur la combinaison de leurs savoir-faire -Accélérer leur diversification sectorielle, commerciale et géographique -Financer leur exploitation et leurs investissements en R&D

Date de création Décembre 2011

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

AVENCALL – ARIADNEXT– LOC@SOFT – ETIAM – EICHROM – THERENVA – SCRIPT&GO – TOCEA

« Success stories » éventuelles

Création d’une filiale 100% à Shanghai Succès commerciaux en Asie du Nord Est : EICHROM (Corée et Japon), THERENVA (Chine), ETIAM (Chine) Succès accompagnement managerial : EICHROM (Chine, Corée et Japon), SEKKEI STUDIO (Chine), PUBLIC SYSTEME (Chine), CAST SOFTWARE (Chine) Accompagnement commercial et communication en France : THERENVA, AVENCALL, ETIAM

Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien montant d’un fonds adossé)

Capitaux Propres fin 2013 - 100 K€ objectif d’accélérer le développement avec financement du BFR

Business plan et modèle économique

Accompagnement commercial & marketing des entreprises avec partage des risques, mutualisation des moyens, partage d’une vision collective.

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Des programmes d’accélération publics

Essor Présentation du ou des porteurs (entreprises, entrepreneurs, investisseurs)

Technopole Rennes Atalante

Présentation de l’offre du programme

Le programme Essor a pour but d’accompagner, dans leur phase de développement, les entreprises innovantes de plus de 3 ans qui n’ont pas exprimé tout leur potentiel de développement. Le programme se compose d’une phase d’identification des besoins spécifiques, diagnostics des freins au développement (2 ½ journées), d’une phase d’accompagnement individuel, refonte du plan de développement (8 ½ journées) avec des prestataires externes référencés par la technopole. 6 mois après la phase d’audit et de préconisations, le prestataire réalise ½ journée d’accompagnement pour valider la mise en œuvre des actions préconisées.

Date de création 2007

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

49 (6 à 10 entreprises accompagnées par an)

« Success stories » éventuelles

Exemples d’entreprises ayant bénéficié du dispositif ESSOR : Digitaleo : éditeur de solutions pour le marketing mobile et numérique : croissance du CA de 132 % sur la période 2010-2012 passant de 2,4 à 5,7 M€. Enensys Technologies : équipements professionnels pour les infrastructures de télévision numérique terrestre et les applications de test et monitoring : croissance du CA de 236% sur la période 2010-2012 passant de 2,5 à 8,5 M€. Kereval : laboratoire d’ingénierie de tests de logiciels : croissance du CA de 33 % sur la période 2010-2012 passant de 1,8 à 2,8 M€. Artefacto : simulation 3D, réalisation d’applications virtuelles pour l’architecture, l’urbanisme, la muséographie et le transport : croissance du CA de 50% sur la période 2011-2013 passant de 1,4 à 2,1 M€.

Montant du soutien public dans le programme

55 k€/an

business plan et modèle économique

Le programme fonctionne avec un budget annuel de 125 k€, correspondant aux coûts des accompagnements par des experts et à l'ingénierie et animation du programme par Rennes Atalante. Ce budget est financé par Rennes Métropole (55 k€), par 15 k€ issus du fonds de revitalisation d'Ille-et-Vilaine, par la participation des entreprises bénéficiaires du programme (15 k€) et par Rennes Atalante (temps RH correspondant à 40 k€).

LabFab Présentation du ou des porteurs

Association Bug, École Européenne Supérieure d’Arts de Bretagne, Télécom Bretagne, ENS Rennes, CCI Rennes, Rennes Métropole

Présentation de l’offre du programme

Le LabFab dispose d’espaces, de machines et de ressources qui permettent à tout porteur de projet de passer très rapidement de l’idée au prototype. Une équipe d’animateurs accompagne les porteurs de projets afin de les guider dans leur réalisation, mais surtout met en synergie les compétences. Une douzaine de lieux connectés entre eux et chacun avec une spécificité ont été ouverts dans Rennes en 2013

Date de création Mai 2012

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

Une cinquantaine de projets dont une dizaine de startups accompagnées.

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« Success stories » éventuelles

BionicoHand-: Réalisation d’une prothèse de bras bionique, projet primé en octobre 2013 à la première Maker Faire d’Europe à Rome, à la Maker Faire Chicago mai 2014, à l’Advanced Arm Dynamic de Philadelphie en mai 2014, …) MOOC « fabrication numérique » : plus de 10 000 inscrits (+50% par mois)

Montant du soutien public dans le programme

55k€/an (subvention pour répondre à des missions d’intérêt public) + 90k€ achat de matériel (imprimantes 3D, cartes électroniques)

Présenter très succinctement le « business plan »

Les sources de recettes sont les suivantes : Formation « expertise » : open hardware, drones, objets connectés, …etc. Mise à disposition de ressources machines pour prototypage rapide Expertise économique et juridique sur les modèles ouverts (CC, open source, MOOC, …) Montage d’événements pour promouvoir la fabrication numérique et les modèles ouverts (Coût d’installation + animation par des experts) Crowdsourcing (mobilisation de la communauté de suiveurs du LabFab pour participer à la co-conception d’un projet : design, funding, user tests, …)

Crisalide Numérique Présentation du ou des porteurs

Crisalide Numérique est organisé par la CCI Rennes, en collaboration avec Créativ. La CCI Rennes accompagne les entreprises du territoire dans l’anticipation et la prospection de nouveaux marchés. Le CEEI Créativ, association de développement économique, accompagne les PME bretonnes dans la construction de leur stratégie d’innovation globale.

Présentation de l’offre du programme

Crisalide Numérique est un dispositif de développement économique, dédié à promouvoir le numérique comme levier de compétitivité. Cible : entreprises bretonnes, de toutes tailles et sur tous secteurs d’activité. Périmètre : Bretagne Organisation : véritable accélérateur de projets, Crisalide Numérique est un dispositif en 3 volets : Le concours : vise à identifier et valoriser des usages numériques efficaces et

performants dans les entreprises du territoire (organisation et performance interne de l’entreprise, développement d’une offre innovante, efficacité de la relation clients… ),

L’accompagnement : l’ensemble des candidats peuvent, s’ils le souhaitent, bénéficier d’un accompagnement individuel sur le développement de leur activité,

Les événements de stimulation : la CCI Rennes organise un cycle d’ateliers « Usages Numériques », pour sensibiliser et alerter les entreprises sur les enjeux du numérique.

Sélection des nominés : environ 20 projets candidats sont sélectionnés selon 3 critères : caractère innovant et différenciant de la solution mise en place, stratégie numérique de l’entreprise, impacts économiques de la solution numérique sur l’entreprise. Sélection des lauréats : les projets nominés sont amenés à présenter leur entreprise devant un jury indépendant, composé d’experts et entrepreneurs du numérique, des filières utilisatrices et du développement économique. Environ 5 à 6 lauréats sont désignés pour leur exemplarité. Remise des trophées : Conférence, présentation des lauréats, espace démonstration de solutions numériques innovantes : la remise des trophées est une soirée dédiée à la transition numérique dans les entreprises.

Date de création Juin 2013

Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

Sur la 1ère édition (juin à novembre 2013), 40 entreprises ont candidaté, 22 d’entre elles ont été sélectionnées et présentées devant un jury. Les 6 entreprises les plus exemplaires ont été récompensées lors d’un événement de remise des trophées en janvier 2014. Sur le territoire de la CCI Rennes, 8 entreprises sont en cours d’accompagnement par la CCI. La 2ème édition sera plus spécifiquement tournée vers les startups avec une catégorie « Usages de demain » dédiée aux entreprises de moins de trois ans

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« Success stories » éventuelles

Space Laser et Média-marque, lauréats pour leur solution d’outil de réservation et de CRM pour les établissements de loisir, vont créer une joint-venture pour développer commercialement ce projet. Spectaculaires, concepteur de spectacles de lumières, a développé un outil de pilotage à distance de ses "spectacles monumentaux", qui lui permet de développer une offre à l’international sans mobiliser ses équipes sur site. Bullier, entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de pinceaux pour les beaux-arts et le maquillage, a développé un pinceau numérique permettant de peindre et dessiner sur une tablette numérique. À l’issue de sa participation à Crisalide, Bullier a rencontré de nombreux partenaires pour accélérer le développement des usages de son pinceau numérique.

Montant du soutien public dans le programme

Pour la 1ère édition, Crisalide Numérique a bénéficié du soutien de Rennes Métropole et du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, pour un montant de 15K€.

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2. UN PROJET AMBITIEUX,

MOBILISATEUR ET FÉDÉRATEUR

DE CROISSANCE DE

L’ÉCOSYSTÈME RENNAIS DE

STARTUPS

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2.1 Une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’écosystème rennais une référence internationale, la « Métropole French Tech »

Stratégie de développement à 10 ans de l’écosystème numérique rennais : vision synthétique

Le développement du territoire rennais depuis 30 ans est intimement lié au numérique. Sur la base d'une compétence en réseaux de télécommunications mais aussi dans les traitements de l'image développée dans le domaine universitaire autour de Inria, des grandes écoles et de l'université de Rennes 1 et dans le domaine économique par la présence de centres de R&D de grandes entreprises telles que France Télécom, TDF, Alcatel, Canon ou Thomson, et par un tissu dense de PME, Rennes a acquis une spécialisation dans les domaines technologiques qui lui donne aujourd'hui une place incontestée dans l'économie numérique, et que reflètent la présence des centres de R&D de Technicolor et d'Orange aussi bien que de l'IRT b<>com, du labex CominLabs ou d'un nœud du Knowledge Information Community EIT ICT Labs.

Cette importance de l'économie numérique se traduit également par une part d’emplois numériques dans l’emploi total parmi les plus importantes de France (6,8%, soit la part la plus importante parmi 9 grandes zones d’emploi en France6). Rennes a ainsi un profil de territoire en pointe sur la R&D et sur l’innovation, comme le souligne une étude récente de la Commission européenne relative aux pôles d’excellence européens sur le numérique.

Le territoire se caractérise également par une « forte intensité numérique » traduite notamment par une importante activité associative dans ce secteur, par un engouement pour l’innovation collective (par exemple, Rennes Métropole est pionnière dans l'ouverture des données publiques en France, dans la représentation numérique de son territoire en 3D, dans l’équipement en imprimantes 3D de ses pôles de proximité, etc.) avec des communautés d'usagers prêts à participer activement aux innovations, et par une porosité entre toutes ces communautés (entreprises, associations, citoyens, geeks, chercheurs…) favorisant la créativité sous forme d’open innovation territoriale.

6 Selon une étude de l'ADEUS, agence d'urbanisme de Strasbourg consultable ici http://www.adeus.org/productions/les-indicateurs-de-ladeus-ndeg52-economie/files/indicateur-52_economie_numerique-web-1.pdf

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C'est en s'appuyant sur ces deux pivots et en développant la dimension « business » de ce secteur que Rennes entend poursuivre son développement comme pôle majeur de l'économie numérique, s'affirmer comme une métropole de la French Tech. Tout en conservant un positionnement de leader sur la R&D et l’innovation technologique, Rennes doit être en capacité de favoriser le développement des entreprises numériques du territoire, d'être un centre de décision, d’attirer des entrepreneurs d’autres horizons et de renforcer les connections européennes et internationales. Cela nécessite de conforter l'approche marchés par une plus grande prise en compte des besoins des clients, un rapprochement des technologies et des usages et par un développement de la création de contenus et d'applications numériques.

Une attention particulière sera apportée au développement de filières sur lesquelles Rennes possède des atouts différenciants, afin de s'assurer d'un positionnement de référence dans l'ensemble French Tech et à l'international, mais également de la complémentarité au niveau national avec les autres territoires. Cette priorisation sera affinée au cours de la première année de vie de la French Tech Rennes. D'ores et déjà, compte-tenu de fortes compétences locales, il semble évident que feront partie des domaines clés :

la production de contenus audiovisuels, faisant de Rennes le territoire où s'invente le cinéma de demain, qui se développera autour d'un noyau incluant Technicolor R&D, aujourd'hui véritable centre de recherche de Hollywood, des entreprises telles que Dynamixyz ou Golaem, déjà introduites au sein de blockbusters, et les activités de b<>com ;

les activités relatives à la cybersécurité tant dans les domaines civil que militaire, autour d'entreprises comme Secure-IC, Syrlinks, Sopra, et ceci en lien avec la présence de la DGA-Maitrise de l'Information, et de la constitution d'un cluster Cyberdéfense à Rennes ;

le développement des outils numériques dans le domaine de la santé (dispositifs médicaux, hôpital numérique, maintien à domicile) autour d'un ensemble constitué aujourd'hui d'entreprises telles que Etiam, Therenva, Syneika, ou Mensia Technologies, et d'une thématique santé portée par b<>com ;

la médiation urbaine par le numérique, qui alimente déjà tous les développements en cours sur la « ville intelligente », autour d'entreprises comme Dassault Systèmes (Archivideo), Siradel et Artefacto, et s'appuyant sur une politique d'ouverture des données publiques pionnière et des plateformes innovantes telles que la maquette 3D réaliste du territoire.

Dans ces domaines clés, des actions devront être développées et renforcées pour soutenir le dynamisme entrepreneurial, incluant des appels à projets collaboratifs, des programmes d’accélération, des hébergements en pépinières et hôtels d’entreprises…

Il convient de noter que le croisement numérique et santé est également une priorité pour l’écosystème nantais, et que des actions communes sont envisagées afin d’atteindre une masse critique suffisante et une complémentarité dans ce domaine, Nantes axant son développement davantage autour des biothérapies et Rennes privilégiant le domaine de l'imagerie médicale (rencontres professionnelles, appels à projets sur les 2 écosystèmes…).

Parmi les technologies clés du numérique, outre les briques « Réseaux » (sans fil, très haut débit, broadcast) et « Image » (réalité virtuelle et augmentée, UHD), compétences reconnues des acteurs rennais depuis plusieurs années, Rennes a de nombreux atouts pour devenir l’un des territoires de référence sur les objets connectés. En effet, plusieurs grands groupes fortement présents sur le territoire sont engagés dans ce domaine, tels que

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Orange, Technicolor avec la création d’une entité « Technicolor Connected Home », la « Galaxie Guillemot » avec Guillemot Corporation, et AMA, une entreprise telle que NIJI, ainsi que des PME en forte croissance (Kerlink, Taztag) et des jeunes pousses (Optinvent, Oya Light, Penntic, Homadeus…). Le territoire compte aussi des compétences privées et universitaires sur des sujets liés et notamment le cloud computing, la sécurisation des données, les protocoles réseaux, le design et l’ergonomie. Par ailleurs, la dynamique autour des objets connectés bénéficie de l'activité d'une communauté mobilisée autour du LabFab de Rennes qui est aujourd'hui l’un des FabLab de référence en France. Elle gagnera à être développée plus particulièrement dans des champs d'application correspondant aux filières économiques majeures du territoire, et notamment dans le domaine de l'agriculture et de l'agro-alimentaire, de la transition énergétique et des smart-grids, de la mobilité et de la santé. Ce sujet constituera l’un des axes majeurs de la stratégie de la French Tech Rennes, sur lequel des actions spécifiques seront mises en place telles que l'organisation d’un événement majeur professionnel et grand public, des appels à projets ciblés…

Dans 10 ans, Rennes ambitionne de figurer parmi les territoires leaders de l’économie numérique européenne, en maintenant un haut niveau d’expertise en recherche et développement sur les technologies du numérique, et en ayant renforcé la dimension « business » par le soutien à l'accélération de la croissance et à l'internationalisation des entreprises numériques. Rennes sera alors identifiée à l’échelle nationale et internationale sur les objets connectés, sur la production de contenus audiovisuels, sur le numérique appliqué à la santé, sur la cybersécurité et sur la médiation urbaine par le numérique.

En terme d’emplois, cette ambition doit pouvoir se traduire par la création de 1000 emplois par an dans la filière numérique, soit 10 000 emplois au total sur les 10 prochaines années, avec un objectif de rééquilibrage de la typologie des emplois dans la filière, au profit des emplois de "business" (fonctions de direction, commerciales, marketing, communication, création…), signes d'un développement des centres de décision sur le territoire. L'objectif qualitatif associé pourrait ainsi être que la proportion d'emplois créés liés à ces fonctions soit en hausse substantielle.

Programme de développement opérationnel à 3-4 ans avec prévisionnel de l'investissement et du besoin de financement

Dans les trois à quatre prochaines années, six axes doivent mobiliser l'écosystème pour mettre en œuvre la stratégie définie ci-dessus. Ces axes reprennent les principales nouvelles actions qui sont développées dans la suite du document.

Redéfinir les missions de la Cantine numérique pour la faire évoluer vers la mission French Tech Rennes

L'équipe opérationnelle de la French Tech Rennes s'appuiera, dans sa phase de préfiguration, sur l'équipe de la Cantine numérique rennaise qui compte aujourd'hui quatre postes.

À très court terme, il faudra faire évoluer cette structure pour en faire l'équipe opérationnelle de la French Tech Rennes.

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Affiner la stratégie

Dans les 12 mois qui suivront la labellisation du territoire rennais comme métropole French Tech, les champs prioritaires qui ont été présentés ci-dessus seront précisés, en s'attachant, pour chacun d'entre eux, à identifier précisément les secteurs à développer dans un souci de complémentarité avec l'offre nationale French Tech, et de cohérence du tissu économique local.

La stratégie devra être déclinée en objectifs opérationnels définissant une feuille de route collective priorisée ainsi qu'un plan d'actions ciblant les interventions de chacun des acteurs partenaires de la dynamique French Tech locale. Ce travail devra être conduit de façon partenariale et déboucher sur une liste d'actions très précises, assorties d'une définition des efforts financiers consentis par l'ensemble des partenaires pour atteindre les objectifs fixés.

Dans cette optique, seront également proposés un ensemble d'indicateurs pour suivre la réalisation des objectifs qui auront été précisés dans chaque domaine.

Structurer les lieux emblématiques de la French Tech Rennes

Pour être visible dans le territoire, et pour créer des lieux d'échange, d'émulation et de croisement, la French Tech Rennes s'appuiera sur trois pôles très identifiés : Beaulieu-ViaSilva, site technopolitain au nord-est de l'agglomération, le centre-ville et l’éco-quartier de la Courrouze, dans le sud-ouest de la ville de Rennes. Afin que chacun de ces pôles participe à la dynamique de l'ensemble et trouve sa cohérence interne, il est nécessaire que soit approfondie la réflexion sur les fonctions que l'on trouve dans chacun d'entre eux, qui pourra être progressivement complétée. Dans cette perspective, dès la fin de l'année 2014, sera engagée une étude de programmation globale qui devra :

préciser les fonctions développées sur chaque pôle, dans un souci d'équilibre global et en limitant au maximum les redondances ;

identifier les potentialités dans le périmètre des deux pôles majeurs de la French Tech que sont Beaulieu-ViaSilva et le centre-ville, incluant les sites en reconversion urbaine et les disponibilités dans le parc locatif privé ainsi que les potentialités offertes par les grands projets urbains (EuroRennes) ;

établir un chiffrage des investissements à prévoir et des coûts de fonctionnement des lieux emblématiques de la French Tech à Rennes ;

définir les maîtrises d'ouvrage et les modèles de portage et de financement les plus appropriés.

Cette étude devra permettre de finaliser la programmation dans le courant de l'année 2015, pour un lancement des réhabilitations et/ou constructions nécessaires dès l'année 2016.

Parallèlement, afin de proposer une offre locative souple aux entreprises numériques en forte croissance, un travail sera conduit avec les promoteurs locaux, permettant de leur assurer un parcours résidentiel adapté à leurs besoins. D’ores et déjà il importe de finaliser à très court terme l’adaptation d’un immeuble de bureaux, « neuf » ou de « seconde main », afin de permettre un accueil très rapide, en centre-ville, de certaines entreprises numériques en développement.

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Dès le début de l'année 2015, sera défini un programme « Métro connecté » pour équiper de services numériques innovants la deuxième ligne de métro qui entrera en fonction en 2019 et reliera les trois pôles de la French Tech Rennes.

En 2016 la pépinière numérique de Rennes Métropole sera livrée sur Beaulieu-ViaSilva. Elle entrera en activité dès le début de l'année 2017. Un tiers-lieu est également prévu à proximité, qui accueillera un centre de télétravail, avec des services notamment du coaching vers l'entreprenariat en lien avec la Cantine Numérique, le Booster, et Rennes Atalante.

Accompagner la montée en puissance des programmes d’accélération et des nouveaux dispositifs permettant la croissance des entreprises numériques

Les programmes d'accélération occupent une place centrale dans la French Tech Rennes, et pour amplifier la dynamique locale autour de la création de valeurs dans le domaine du numérique, plusieurs actions devront être conduites prioritairement :

Accompagner le démarrage des programmes d’accélération identifiés et opérationnels (La Ruche, La Fabrique, le Booster renforcé) ;

Construire le contenu et le modèle économique d’un programme d’accélération dédié au développement commercial, et mobiliser les partenaires potentiels avant d’entrer dans une phase de test ;

Mobiliser les investisseurs locaux et les porteurs de projets potentiels pour faire émerger de nouveaux programmes d’accélération, notamment en lien avec les sujets prioritaires.

Dans cette même logique, le programme French Tech Pass opéré par Images & Réseaux devra être expérimenté, déployé et réajusté en fonction des premiers retours d'expérience.

Enfin, le dispositif d'expérimentation territorial, qui s'appuie sur une plateforme ressources opérée par Rennes Atalante et sur un fonds de financement en cours de constitution, sera déployé dès 2015 sur le territoire de Rennes.

Développer l'évènementiel de dimension internationale

Il conviendra rapidement de renforcer la visibilité internationale de l'activité économique rennaise dans le domaine du numérique. Dans cette perspective, les acteurs devront :

Accompagner le développement des rencontres d’affaires annuelles Opportunités Digitales avec le Québec, organisées en alternance entre Rennes et le Québec et en faire un événement de référence positionné sur l'ensemble de la francophonie numérique ;

Créer un événement professionnel européen sur les réseaux 5G, avec l'appui de grands comptes et des acteurs académiques locaux, en pointe sur le sujet ;

Créer un événement (professionnel et/ou grand public) à vocation internationale autour des objets connectés / numérique et santé / cybersécurité en complémentarité et en cohérence avec les autres événements déjà existants.

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Travailler sur la mobilisation des compétences

Enfin deux programmes particulièrement intéressants pour faciliter la mobilisation et la mobilité des compétences et des talents devront être précisés pour entrer rapidement dans une phase opérationnelle :

Un service d'aide à la recherche d’emploi pour les conjoints, porté par l’entreprise RégionsJob, qui serait bénéfique au territoire et pourrait ensuite être déployé sur d'autres territoires de la French Tech ;

Un programme à développer avec les grands groupes du numérique afin de réfléchir aux possibilités et aux modalités de mise à disposition de leurs cadres expérimentés au service des startups du territoire.

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2.2 Une forte mobilisation des acteurs du territoire en faveur des entrepreneurs et des startups

Un engagement fort et fédéré des partenaires du projet

Les partenaires du projet

L'écosystème numérique rennais est très dense, et fonctionne déjà en large part de façon coopérative et partenariale. Comptant grands groupes, PME et startups, il s'appuie sur les structures d'accompagnement au développement des entreprises, aux projets collaboratifs et d'animation des échanges que sont la Cantine numérique rennaise, la technopole Rennes Atalante, le pôle Images et Réseaux, la Chambre de Commerce et d'Industrie ainsi que l'Institut de recherche technologique b<>com. À l'échelle régionale, Bretagne Développement Innovation (BDI), l'agence régionale de développement économique et d'innovation, apporte son soutien au développement de la filière numérique. Avec les différents acteurs, BDI sert une ambition collective qui vise à positionner la Bretagne comme référence mondiale sur ses domaines d'excellence (Images 3D, réseaux fixes et mobiles, Internet du futur), et à développer les technologies et usages sur l'ensemble du territoire au service de tous.

Sont également très fortement représentés et très actifs, les acteurs académiques : universités, grandes écoles, instituts de formation mais aussi laboratoires de recherche tant sur les technologies que sur les usages et les humanités numériques, ainsi que des structures d'innovation et de transfert de technologie facilitant le lien et les échanges entre les différents types d'acteurs du numérique, les centres de transfert.

Enfin certains acteurs privés du territoire ont des initiatives en faveur du développement des startups et des PME locales, tels que Digitaleo, Bretwin ou encore System GIE.

C'est l'ensemble de ces acteurs, habitués à travailler ensemble et à se soutenir, qui fait la force de l'écosystème rennais du numérique.

La liste des partenaires a vocation à être étoffée au cours des prochaines semaines et mois.

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Une gouvernance fédératrice et efficace s’appuyant sur une équipe opérationnelle d'esprit et de culture entrepreneuriale

L’écosystème numérique rennais se caractérise par une grande richesse d’acteurs à la fois dans leur nombre et dans leur diversité : startups, PME, grands groupes, auto-entrepreneurs et indépendants, universités, écoles d’ingénieurs, laboratoires et organismes de recherche, étudiants, citoyens passionnés, pouvoirs publics, associations, structures d’accompagnement de l’innovation, technopole, pôle de compétitivité, institut de recherche technologique…

Pour fédérer l'ensemble de ces acteurs du numérique, aussi divers soient-ils, la Cantine numérique rennaise, association loi 1901, a été créée en 2010. À travers ses actions et l’animation d’un lieu portant le même nom, la Cantine numérique a pour objectif de favoriser le développement économique et social en contribuant au renforcement d’un territoire d’innovation numérique. Elle favorise l’activité, l’invention et l’échange autour des pratiques, services et usages innovants utilisant le numérique.

Sa gouvernance s’appuie sur plusieurs membres fondateurs, parmi lesquels la technopole Rennes Atalante, le pôle Images & Réseaux, l’association Web2Rennes, la Meito, l’association Bug, Rennes Métropole, ainsi que des membres adhérents, personnes morales et physiques, dont une trentaine d’entreprises à ce jour.

La gouvernance du projet French Tech Rennes reposera sur cette structure, qui, conformément à sa vocation initiale, fédère et mobilise l’ensemble des acteurs du numérique du territoire. La Cantine numérique rennaise préfigure donc la mission French Tech Rennes.

Afin de pouvoir endosser l'ensemble des missions d'animation, de coordination, de communication et de représentation attendues de la French Tech Rennes, la Cantine numérique rennaise devra, dans les six mois qui suivront la labellisation, proposer une évolution de ses statuts, de ses missions, de sa composition et de son schéma de gouvernance, ainsi éventuellement que de son nom, qui sera validée par son conseil d'administration. En particulier, il est attendu que les acteurs privés et les opérateurs de dispositifs d’accompagnement d’entreprises ou de programmes d’accélérations, qu’ils soient privés ou publics, occupent une place prépondérante dans la gouvernance de la Cantine numérique revisitée. Parmi ceux-ci, la technopole Rennes Atalante constituera naturellement un partenaire de premier plan, compte tenu de sa représentativité, de sa notoriété et des actions qu’elle mène en faveur de la création et du développement d’entreprises numériques.

L'équipe opérationnelle de la French Tech Rennes s'appuiera donc, dans sa phase de préfiguration, sur l'équipe de la Cantine numérique rennaise qui compte aujourd'hui quatre postes :

Un poste de direction ;

Un poste de responsable d'animations ;

Un poste de journaliste multimédia, coordinateur du Mag numérique rennais ;

Un poste d'animateur de l’Annexe de la Cantine numérique, espace dédié aux startups et entrepreneurs du numérique.

Pour faire évoluer cette structure, et conformément à ce qui sera décidé par son Conseil d'administration, cette équipe devra très probablement être renforcée pour répondre aux missions actuelles et aux nouvelles exigences : pilotage opérationnel du projet French Tech Rennes, coordination de l’animation sur le territoire et de l’animation en ligne, et représentation aux niveaux national et international de l’écosystème local. Ce renforcement pourra passer par des moyens financiers accrus des partenaires privés et publics, ainsi que par

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des mises à disposition de moyens par les membres fondateurs ou associés (structures d’accompagnement d’entreprises, entreprises…), et des conventions de services. Elle devra pour ce faire remplir un certain nombre de fonctions majeures :

Direction / représentation ;

Communication ;

Coordination des programmes d'accélération et des dispositifs de la French Tech Rennes ;

Assistance administrative et de gestion.

Elle pourra également s'appuyer sur les prestations de ses membres, et en particulier sur la technopole Rennes Atalante pour ce qui relève :

De l'accompagnement à la création d’entreprises technologiques, notamment en lien avec la recherche académique ;

De l'accompagnement au développement d’entreprises ;

De l'animation des acteurs technopolitains, facilitation de l’accès à des équipements structurants mutualisés ;

De l'expérimentation sur le territoire des produits et services innovants.

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2.3 Un programme coordonné d’entreprises « championnes » du territoire rennais

La French Tech Rennes s’appuiera sur le dispositif « French Tech Pass by I&R » opéré par le partenaire Images & Réseaux pour le compte de l'écosystème du numérique dans le grand ouest de la France, et ceci en partenariat rapproché avec les technopoles et la gouvernance de French Tech Rennes. À l’instar des pôles parisiens, Images & Réseaux a été sollicité pour organiser dès 2014 dans le cadre d’un test une démarche d’indentification des "Tech Champions" du territoire.

L’objectif est à la fois de donner accès aux dispositifs premium défini par les organismes nationaux porteurs de la démarche (BPI France, UBI France, INPI et COFACE) aux sociétés rentrant dans les critères de sélection établis au niveau national (croissance du chiffre d’affaires, critères qualitatifs sur l’équipe dirigeante, sa stratégie et ses marchés…) et à des accompagnements premium locaux complémentaires des dispositifs déjà riches disponibles via les technopoles et les structures d’accompagnement régionales.

Dans la phase de béta test engagée en 2014 Images & Réseaux se fera le porte-parole des écosystèmes des deux régions Bretagne et Pays de la Loire pour proposer des accompagnements premium nationaux jugés pertinents pour des startups basés en province : ont été évoqué par exemple l’accès à des décideurs nationaux (grands groupes), la possibilité d’accompagner des ministres du gouvernement dans des missions à l’international etc….

La détection initiale des candidats sera confiée aux technopoles et à la structure French Tech Rennes qui connaissent particulièrement bien les entreprises locales. Conformément à la charte French Tech pass, un comité de sélection multi régional sera mis en place par le pôle. Il sera composé de BPI, des DIRECCTE, d’entrepreneurs du numérique emblématiques des territoires, d’investisseurs de fonds régionaux, de business angels locaux, d’experts métiers des domaines potentiels d’accompagnement (RH, marketing, export…) et des structures régionales (technopoles, cantines numériques). Ces experts examineront les dossiers des candidats et pourront utiliser les marges de manœuvre dans l’évaluation des critères définis au niveau national. Ils donneront une recommandation sur le type d’accompagnement local et national qui correspondra le mieux aux besoins identifiés pour assurer le développement de l’entreprise. Ils assureront le suivi annuel des PME labélisées et renouvelleront le label.

Un minimum de 3 sessions du comité par an sera organisé. Conformément à la charte un suivi annuel des bénéfices pour les entreprises accompagnées sera réalisé par leur technopole et French Tech Rennes en lien avec le pôle et en tant que de besoin le dispositif local sera adapté. Images & Réseaux sera en charge de dialoguer avec le niveau national « French Tech Pass » pour assurer la bonne remontée des informations, des évaluations des bénéfices et des propositions d’amélioration du dispositif national.

Par ailleurs, pour les startups travaillant sur des domaines d’usage du numérique sur le territoire de Rennes Métropole (e.g. applications des villes intelligentes, e-administration, e-éducation, e-santé), un accès privilégié aux services de la métropole et aux élus sera organisé pour que les Tech champions puissent trouver un terrain de démonstration par exemple au travers d’implication dans des expérimentations et en lien avec les actions concernant l’accès à la commande publique.

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2.4 Des programmes privés d’accélération de startups et d’entreprises de croissance

Le Booster Descriptif

Accélérateur mis en œuvre par la Cantine numérique depuis septembre 2013, Voir fiche dans « 1.2.2 Des programmes d’accélération privés »

Modèle d’affaire

Le projet est de monter en quantité et en qualité d'accompagnement. Le modèle se construit au fur et à mesure au regard des retours d'expériences. 2013-2014 : passer de 6 à 20 projets sélectionnés à l'entrée. avoir une partie plus dense ouverte à l'extérieur, une "école de l'entrepreneuriat" permettant de sensibiliser en amont un public le plus large possible sur l’esprit startup, les erreurs à ne pas faire, les bonnes pratiques

modèle économique : coûts : l'espace (30 k€ dans la version actuelle), salarié (1,5 ETP pour 65 k€) et animation (5k€ aujourd'hui) revenus : formation dispensée au "grand public" + formation dans les entreprises (20 k€), coworking + location de salles (20 k€), fonds de revitalisation (42 k€ par an jusque mi-2015), sponsoring d'entreprises privées et prise de participation minoritaire à l'étude. Le financement du Booster à court terme repose aujourd'hui sur l'hypothèse que des entreprises sont prêtes à participer au financement du dispositif, et sur du plus long terme à un retour sur investissement des prises de participation.

Startups, scale up ! (nom provisoire) Présentation du ou des porteurs (entreprises, entrepreneurs, investisseurs)

Technopole Rennes Atalante + Partenaire(s) Grand(s) Compte(s)

Présentation de l’offre du programme

Accélérateur commercial permettant aux startups du numérique ayant leur R&D à Rennes d’avoir des commerciaux mutualisés à Paris.

Une association sera constituée entre Rennes Atalante et des grands comptes partenaires qui assureront le coaching des commerciaux et metteront à disposition des locaux parisiens pour accueillir les commerciaux et leur ouvrir leurs réseaux. L’association recrutera les commerciaux qui seront sélectionnés sur leurs compétences et réseaux, notamment dans les domaines de la vidéo, de la réalité virtuelle et augmentée, du développement d’applications mobiles et de la sécurité informatique. L’accompagnement et l’intermédiation financière des startups seront assurés par Rennes Atalante.

Les entreprises qui bénéficient du dispositif pendant 3 ans sont sélectionnées en fonction des thématiques citées, qui sont bien évidemment évolutives.

Date de création

La création interviendra après la validation de l’intérêt du projet et du modèle économique auprès d’entreprises potentiellement intéressées, et la mobilisation effective de partenaires grands comptes. Le développement de cette initiative se fera en articulation et en cohérence avec le projet Passion mis en place sur l'agglomération de Lannion.

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Nombre de startups bénéficiaires à ce jour

Année 1 : 1 commercial 4 entreprises Année 2 : 2 commerciaux 8 entreprises Année 3 : 3 commerciaux 12 entreprises

Montant du soutien public dans le programme

Participation financière publique souhaitée pour amorcer le dispositif (sans doute sur les 5 premières années, avec une participation dégressive) Participation de French Tech souhaitée (avec possible ROI à terme).

Présenter très succinctement le business plan et le modèle économique

Coûts directs de l’espace commercial financé par les startups (33 % sur les 3 ans, et 66 % par prêt à remboursement différé). Commerciaux financés par règlement direct des startups à hauteur de 12 % du CA généré ; financement de l’intermédiation financière à hauteur de 5 % des capitaux levés à 5 ans à l’issue du parcours. Soutien de partenaires privés nécessaire. Prestation de coaching des commerciaux et des startups autofinancée par les partenaires et Rennes Atalante.

La Fabrique

Porteur du projet

Jocelyn DENIS SARL DENIS CAPITAL (HOLDING) SAS DIGITALEO 20 Avenue Jules Maniez – 35000 RENNES Mobile : 06 71 10 95 73, Email : [email protected]

Implantation territoriale

Digitaleo est implantée à Rennes et compte 55 salariés. Nous sommes acteur dans le monde des éditeurs de logiciels dans le Cloud Marketing. Notre force est de toujours rester centré sur les besoins clients et d’accélérer l’innovation produit par l’agilité et en mettant les usages numériques et l’utilisateur au cœur de notre organisation et stratégie. Digitaleo a été fondée il y a 10 ans et a réussi à financer sa croissance de façon indépendante sans faire de levée de fond, ce qui est très rare dans notre secteur. Nous avons aussi beaucoup investi pour structurer les fondamentaux de l’entreprise (RH, Vision partagée avec les salariés, valeurs, management participatif très développé…) afin de permettre à l’entreprise de franchir de nouveaux paliers ces prochaines années. Digitaleo est installée depuis mars 2014 dans une ancienne usine de 1900, ex GIAT Industrie, située au cœur de Rennes le long de la future ligne de métro. Le lieu s’appellera La Fabrique. L’ensemble fait 2 000 m2, et nous aimerions y développer la créativité et l’esprit entrepreneurial autour du Digital afin de créer l’émulation dans ce lieu parfaitement adapté. 700 m2 pourront être dédié à l’incubation et l’accélération de startups. L’objectif de cette accélérateur sera de lancer et accompagner par un mentoring très actif des startups, de l’idée jusqu’à 10 salariés par projet sans changer de lieu, ces projets devront avoir le soutien d’un donneur d’ordre issu de la distribution et être un projet dans le digital. C’est une garantie de rapprocher les besoins (usages) des technos, mais aussi de pérennité en aidant les startups à trouver des débouchés commerciaux très rapidement. Nous allons donc fédérer un écosystème de partenaires de l’accélérateur issus du monde du retail.

Description du programme

Créer au cœur de Rennes un pôle numérique et web dans un lieu à l’architecture unique, chargé d’histoire industrielle, et permettre aux entrepreneurs de bénéficier des infrastructures et de l’émulation de la locomotive Digitaleo. Bâtir une effervescence numérique dans les nouvelles technos autour de la créativité et de l’entreprenariat. Traduire le passage d’une révolution industrielle à une révolution numérique en misant avant tout sur le rapprochement des usages (besoins), des technologies (startups) et des utilisateurs (clients). La volonté est de spécialiser ce lieu comme un lieu d’innovation au service du monde de la distribution qui doit s’adapter au nouveau consommateur. L’objectif est de fédérer quelques acteurs du retail dans ce projet pour assurer l’adéquation des technologies avec les besoins des grands distributeurs. Le lieu doit devenir une référence nationale pour l’innovation dans le digital et la distribution.

Indicateurs

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Les Phases d’accompagnement du porteur de projet : Idée => Go/No go => Incubation => Go/No go => Accélération => Exit. Binôme gagnant Mentor / Incubé (Rencontre hebdomadaire). Sélection des projets à l’entrée par le collège de Mentors de qualité sur présentation des projets (pitch). Peu de projets à incuber mais des projets de qualité (la qualité attirera la qualité, donc être sélectif). Durée d’accompagnement courte, 6 mois pour lancer les startups. Si succès, Go pour accélération, Si échec, No Go. Parcours de formation du créateur (pitcher, structurer, management, business plan, RH…). Financement au cas par cas en fonction des besoins du projet, on laisse la liberté de choix à l’entrepreneur.

À quel besoin/demande/manque vient répondre ce programme au bénéfice des entreprises numériques ?

Encourager le développement numérique en région pour participer à la révolution numérique en cours. Rapprocher les usages numériques des startups en partant des besoins et en intégrant dans la Fabrique des partenaires donneurs d’ordre issus de la distribution. Promouvoir les nouvelles technologies au service de la compétitivité et de la performance dans une économie concurrentielle et numérique. Garantir de valider le business model dès l’idée et l’incubation.

Atouts des porteurs pour faire de ce programme un succès ?

Incubation portée par des entrepreneurs privés (5 à 10 Mentors actifs) Des Go/No go sélectifs et challengeants Partager l’envie d’être acteur de la révolution numérique Vivre une passion collective pour l’entreprenariat avec des valeurs fortes : simplicité, créativité, esprit d’équipe, performance, sens de l’humain. Le soutien de partenaires donneurs d’ordre issu du monde du retail, une garantie de débouchés commerciaux court terme Essaimage de projets liés aux mentors ou de projets externes Une coordination omniprésente entre les mentors et les startups (chaque semaine) Suivi du parcours de la startup (formation, collège Go/No Go) Conférences, matinales, ateliers thématiques mensuels Rencontres semestrielles pour mettre en avant les incubés Moments de convivialité pour créer du lien social Créer un lieu de convivialité au cœur de l’accélérateur sous forme d’une cuisine salle de réunion pour atelier formation express Mutualisation des fonctions supports: RH, finance, accueil

Modèle d’affaire

Droits d’entrée pour les startups sélectionnées pour accompagnement (prise de participation). Participation progressive aux charges de fonctionnement du lieu (pas de loyer les 6 premiers mois avant le Go). Contrat moral de mentoring entre le mentor et la startup avec prise de participation du mentor en tant que Business Angel. Si Go après 6 mois, processus de levée de fond classique. Le foncier est traité à part, et l’objectif du projet foncier est de s’affranchir d’une pression court terme pour éviter de devoir remplir les m2 à cause d’échéance d’emprunt, donc apport important en capital pour financer le bâtiment.

Cette idée de projet est-elle confidentielle ou bien seriez-vous d’accord pour en partager des éléments principaux avec d’autres acteurs de l’écosystème ?

Ok pour partager

La Ruche Porteurs du projet

Orange et La Ruche sont partenaires pour le développement de l’entrepreneuriat social en France. Rennes fait partie des 2 métropoles identifiées par La Ruche et Orange pour ouvrir un nouvel espace en 2014 (cible : 1 500 m²). Il s’agit d’un espace collectif de travail et de création pour entreprendre. Orange apporte un soutien pour lancer le projet sur Rennes. La Ruche dispose d’un savoir-faire et d’une équipe (2 personnes localement) pour impulser la dynamique en s’adossant à l’écosystème numérique intense existant sur Rennes.

Bruno Humbert, Président de La Ruche, 84 quai de Jenmapes, 75010 Paris +33 1 83 64 59 04 Christophe Hervé, Délégué régional Ouest Orange ,12H, rue du Patis Tatelin CS 50855 35708 Rennes cedex 7 - tél. +33 2 23 26 20 20

Implantation territoriale

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La Ruche a été créée autour de l’entrepreneuriat social. C’est-à-dire pour héberger des entrepreneurs sociaux, porteurs de projets à dimension sociale. Ces entrepreneurs au sein de La Ruche se regroupent dans des espaces de travail agréables, parce qu’ils considèrent pouvoir s’entraider à la fois à travers le networking pour maintenir le contact, mais aussi pour pouvoir transférer des compétences. La Ruche est dédiée à l’innovation sociale, et non par filières. Tous les métiers sont tous représentés. Selon les études faites par La Ruche et Orange, le territoire de Rennes dispose des caractéristiques favorables à l’implantation d’une Ruche : nombre de diplômés, qualité de l’enseignement supérieur, fortes compétences dans le numérique, intensité d’échanges et de réseautages entre les acteurs, qualité de vie…

Description du programme

La Ruche occupe un espace suffisamment vaste qu’elle loue aux porteurs de projets et met à disposition des animateurs qui sont des facilitateurs pour accompagner les projets et surtout tisser du lien entre eux.

Indicateurs d’activité : dimensionnement du programme

La Ruche vise une centaine de porteurs de projets sur Rennes. Le taux de transformation du projet à l’entreprise sera un indicateur à suivre durant la 1ère année. Pour une centaine de porteurs, aboutir à une vingtaine de startups serait déjà un résultat honorable. La sélectivité à l’entrée sera un critère à formuler avec justesse.

Indicateurs de performance du programme

Le nombre d’emplois créés sera directement lié au nombre d’entreprises créées qui pour beaucoup seront composées d’une personne. Il paraît très aléatoire de s’avancer sur un CA généré. Le potentiel apparaît conséquent en matière de création d’entreprises et d’emplois, mais aussi pour différentes strates de l’écosystème rennais, notamment les grands groupes comme Orange qui sauront apporter des compétences et rechercher une créativité stimulée au sein de La Ruche. Un grand nombre de projets portés par La Ruche ont vocation à se déployer à l’international. Les réseaux de distribution des acteurs rennais seront à mobiliser et à croiser avec les actions déjà entreprises par La Ruche avec son implantation initiale sur Paris.

À quel besoin/demande/manque vient répondre ce programme au bénéfice des entreprises numériques ?

La Ruche apporte l’opportunité de passer de l’idée au projet en étant accompagné et relié à un écosystème puissant. Les entreprises numériques travaillent en réseaux et bénéficieront de cette dynamique supplémentaire sur le territoire rennais. La Ruche va permettre de détecter des nouveaux projets et ainsi insuffler une créativité source de dynamisme économique. Les grands groupes comme Orange regardent avec intérêt cette forme d’innovation ouverte qui s’ouvre à eux sur le territoire rennais.

Atouts des porteurs pour faire de ce programme un succès ?

Les porteurs de La Ruche disposent de l’expérience réussie sur Paris, et peuvent s’appuyer localement sur les ressources d’Orange, acteur phare de l’écosystème.

Benchmark sur des programmes existants comparables en France et à l'international

Le porteur de La Ruche et leur soutien (Orange) ont communiqué sur une étude benchmark qui a ciblé deux métropoles en France comme particulièrement attractives pour ouvrir une nouvelle Ruche. Il s’agit de Rennes et Bordeaux.

Modèle d’affaire

Le modèle de la Ruche est relativement simple. La Ruche loue des espaces de travail aux porteurs de projets. La recette issue de ces locations moins le loyer global (et les charges de fonctionnement) doivent permettre de financer les salaires des animateurs de la Ruche. La Ruche ne recherche pas un TRI exceptionnel. Les partenaires investisseurs sont conscients du modèle et acceptent des taux majorés mais constants. Sur le nombre de projets accompagnés, certains pourront obtenir une réussite exceptionnelle et seront alors probablement amenés à quitter La Ruche. La médiatisation de leur réussite apportera des retombées positives pour La Ruche (qui ne prend pas de participation dans les projets).

Cette idée de projet est-elle confidentielle ou bien seriez-vous d’accord pour en partager des éléments principaux avec d’autres acteurs de l’écosystème ?

Certains éléments sont confidentiels et il convient d’obtenir l’accord de La Ruche pour les communiquer.

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2.5 Un programme riche d’animation de l’écosystème

Capitaliser sur l’existant

Le territoire dispose d’une grande richesse en termes d’animation à destination de l’écosystème numérique rennais. Ces différents rendez-vous sont portés par des acteurs tels que :

Rennes Atalante,

La Cantine,

La Meito,

Le LabFab,

Le Pôles Images et Réseaux,

Et beaucoup d’autres.

L’objectif est de capitaliser sur cet existant, tout en gagnant en lisibilité. L’écosystème rennais doit ainsi pouvoir avoir accès à l’ensemble de l’offre d’animation depuis une plateforme web commune.

Des croisements ont également été initiés pour aboutir à des unités de lieu ou à des collaborations autour de certains évènements : After du Pôle à la Cantine numérique, Journée Thématique Hôpital numérique, Mobile Monday… Le but est ainsi d’arriver à une programmation concertée.

Lorsque chaque entité mettra en place sa programmation, elle poussera son programme dès que possible vers l’équipe d’animation FrenchTech. Ce dernier pourra ainsi se faire le relai vers l’ensemble du réseau, permettant d’initier des collaborations et d’éviter les évènements rapprochés portant sur une même thématique.

Une programmation spécifique

De quoi l’écosystème a-t-il besoin ?

rencontres networking pour faire son réseau

ateliers pour monter en compétence (en lien avec le 2.8)

s’informer sur les évolutions de son secteur (ateliers, conférences)

aide au recrutement, (forum emploi)

trouver des clients

trouver des investisseurs

faciliter l'internationalisation des entreprises

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attirer des talents et des implantations

Le tout dans des échanges formels et informels, en petit et en grand comité, avec des personnes du même domaine ou d’autres secteurs.

L’équipe d’animation French Tech doit ainsi identifier les formats non couverts par un des partenaires et proposer des actions dans ce domaine. À chaque fois, il s’agira d’associer les entités intéressées.

Une animation en ligne

Cette animation va s’accompagner d’une présence en ligne, par la mise en place d’un site internet (http://www.frenchtech-rennes.fr/), mais surtout par une présence forte sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter (#LaFTRennes, plus de 1100 abonnés fin juin 2014) et sur Facebook, permettant de relayer des informations locales et nationales intéressant la communauté numérique, témoignant à la fois du dynamisme local et offrant une mise en perspective aux niveaux national et international.

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2.6 Un programme d’attractivité et de visibilité internationale

Des partenariats internationaux structurés et dynamiques

De nombreux acteurs économiques du territoire sont de dimension internationale, c'est le cas notamment des grands groupes (Orange, Technicolor) et de certaines entreprises de taille intermédiaire (Envivio). D'autres, aussi nombreux, développent de façon volontariste leurs relations internationales et ont des implantations, des partenariats ou des distributeurs sur les marchés américains, asiatiques et mondiaux (Broadpeak, Secure IC, Dynamixyz, Golaem, Enensys…).

Les acteurs académiques du numérique (Inria, universités de Rennes 1 et Rennes 2, Télécom Bretagne, Supélec, Insa de Rennes…) sont également engagés dans des partenariats internationaux forts, à l'échelle européenne et mondiale. L'EIT ICT Labs de Rennes, quant à lui, est international par essence puisqu'il s'agit d'un "nœud" local de ce programme européen, avec Berlin, Eindhoven, Helsinki, Londres, Stockholm, Trento Paris et Sophia-Antipolis.

Au niveau du territoire, un partenariat privilégié avec Québec (la ville et la province) existe, fondé sur une coopération multi-partenariale impliquant des acteurs culturels, économiques (charte de partenariat entre CCI, coopérations entre entreprises), universitaires (accord de collaboration entre universités rennaises et l'université Laval de Québec), de l'innovation (entente de collaboration entre la Société des arts technologiques de Montréal et b<>com). Ce partenariat permet de conforter le positionnement dans l'économie numérique de chacun des deux partenaires. Parce que le numérique s’inscrit dans un marché international où se créent échanges commerciaux et partenariats industriels dans le domaine des nouveaux usages et de l’innovation, Rennes et Québec souhaitent, ensemble, approfondir leurs relations et impulser des échanges au sein de la francophonie numérique.

Rennes s'est aussi dotée d'un outil partenarial de promotion du territoire à l'international, avec Rennes La Novosphère, porté par Rennes Métropole, la CCI, les universités et les grandes écoles. La Novosphère est un capteur d'innovation pour détecter les pépites, un label d'innovation pour accompagner la communication des projets les plus innovants et joue un rôle de vitrine d'innovation pour mettre en avant toutes les innovations du territoire.

Le LabFab de Rennes a également initié en 2012 le réseau international francophone des FabLabs qui vise à développer l'Internet du futur et notamment les objets connectés, et auquel participent Montréal (CommunauTIC Montréal), Dakar(JokkoLab), Ouagadougou (Lab de Ouaga), Hué... Le défi DATA+ du printemps 2014, défi international francophone de fabrication numérique autour de la donnée, des objets connectés et de la relation entre donnée et objets, porté par le LabFab de Rennes, a permis de détecter une trentaine de projets internationaux avec le soutien d’acteurs comme Orange fortement intéressés par l’innovation ouverte qui en résultent et les perspectives économiques induites.

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Des coopérations se tissent au sein de ce réseau, (envoi d'une équipe rennaise pour monter un fablab à Hué en octobre 2013), et au-delà (invitation de Rennes par le maire de Barcelone au FAB10 en juillet 2014), et la visibilité du Labfab de Rennes ne cesse de croître, notamment dans des salons où ont été primés des projets issus du LabFab rennais, tels que City Noise à Shanghai ou Bionico à Moscou et à Rome.

Opérations de visibilité et d'attractivité internationale : événementiel

Avant la fin de l'année 2014, Rennes organisera sur son territoire un premier événement international autour du numérique, en coopération (et en alternance) avec le Québec : Opportunités digitales – les rencontres francophones du numérique. Cet événement, dont la première édition ciblera trois filières clientes (santé, agroalimentaire et secteur des entreprises culturelles et créatives) est destiné à différents publics : entreprises françaises, québécoises et francophones des trois filières identifiées et du numérique, structures d'appui, pôles de compétitivité, chercheurs… Des conférences, ateliers, rendez-vous BtoB, expositions, installations et performances s'y déploieront, pour montrer toutes les facettes de l'activité numérique et susciter des échanges, des rencontres, des partenariats nouveaux.

Rennes Métropole et Québec International ont signé, en juillet 2013, une convention de production portant sur les deux premières éditions de l’évènement. L’évènement sous-titré « les rencontres francophones du numérique » participe à une volonté commune de développer les coopérations numériques avec les autres pays francophones, particulièrement en Afrique.

Un autre évènementiel de dimension internationale devra être créé. Il pourrait se centrer sur l’une des thématiques phares identifiées dans la stratégie et sur lesquelles Rennes peut atteindre une visibilité européenne voire internationale : cybersécurité, numérique et santé, médiation urbaine par le numérique, production de contenus audiovisuels, objets connectés. Sur la cybersécurité, il sera possible de s'appuyer sur les journées d'informations C&ESAR, qui pourraient être étoffées et atteindre une dimension internationale.

Cela pourrait également être un événement professionnel européen sur les réseaux 5G, avec l'appui de grands comptes et des acteurs académiques locaux, en pointe sur le sujet.

Programmes d'internationalisation des entreprises

Le territoire compte des acteurs dynamiques sur l'internationalisation des entreprises, parmi lesquels il convient de citer l'EIT ICT Labs qui développe :

un "Business Development Accelerator" destiné à l'accélérer le développement international des startups et des PME en mettant des business developers à sa disposition, en local et dans le pays cible ;

un programme "Access to Finance" pour faciliter l'accès aux fonds d'investissement européens et internationaux pour les startups et les PME ;

un programme de Soft Landing permettant aux startups et PME de disposer de locaux et de ressources dans les centres de co-localisation de l'EIT ICT Labs partout en Europe.

D'autres initiatives telles celles de Bretwin ou de Nestadio avec son programme d'accélération Zgarage, permettent d'accompagner le développement des entreprises locales à l'international, par un accompagnement de la commercialisation des produits et des solutions hors de France, la mise à disposition de

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locaux (respectivement en Asie et dans la Silicon Valley) pour les entreprises accompagnées, la mutualisation de certaines fonctions support dans la construction d'une surface internationale des entreprises.

Enfin, Bretagne Commerce International (BCI) propose un appui aux entreprises rennaises et bretonnes pour développer leurs partenariats et leurs projets à l'international. Avec une équipe locale composée de spécialistes des divers secteurs d’activité, connaissant parfaitement les rouages des marchés, et un réseau de professionnels présents dans plus de 70 pays à l’étranger, qui aident à trouver les partenaires locaux adaptés aux projets des entreprises, BCI apporte une aide personnalisée aux entrepreneurs, pour monter le projet (export, partenariat, approvisionnement, filiale...) et trouver le meilleur partenaire local. BCI accompagne aussi les entreprises dans des salons, comme par exemple au CES Las Vegas en janvier 2014 (b<>com, Optinvent, Oya Light, Taztag), ou au MWC Barcelone en mars 2014 où le pavillon Bretagne accueillait Ariadnext, Broadpeak, Capptain, Enensys technologies, Perceptiva Labs, Secure-IC, Smartviser, Taztag et MBA Multimedia.

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2.7 Des programmes d’accueil de talents étrangers en faveur de l’écosystème entrepreneurial de Rennes

Afin de favoriser l’accueil et l’installation de talents étrangers sur le territoire de l’agglomération, et directement en lien avec les actions réalisées en termes d’attractivité et de mise en visibilité à l’international, les acteurs de French Tech Rennes proposent de s’appuyer sur 2 niveaux d’intervention : une offre de services coordonnés visant à faciliter l’installation, et le recensement des associations culturelles internationales favorisant l’intégration des nouveaux arrivants dans le tissu social. Par ailleurs, un outil visant à favoriser la recherche d'emploi des conjoints des cadres accueillis sur le territoire pourrait être expérimenté.

Une offre de services visant à favoriser l'accueil de talents

Cette offre de services vise en premier lieu les entrepreneurs, mais la réflexion pourrait être élargie à d'autres publics : cadres du secteur privé, chercheurs, artistes, ... et pas exclusivement sur le numérique. Cette offre de services nécessite avant tout d'avoir un interlocuteur unique, qui coordonne l'ensemble des besoins des nouveaux arrivants.

La liste des services susceptibles d'être proposés aux nouveaux arrivants serait la suivante :

Aide à l’immigration (titre de séjour, autorisation de travail, couverture santé, assurance sociale, démarches administratives liées à la création d’entreprise, permis de conduire…)

Aide pour trouver un logement (la Cité internationale Paul Ricœur, pour un public de chercheurs en résidence temporaire de 1 à 6 mois, est un élément de réponse pour un public spécifique. Une réflexion quant à l'élargissement du public devra être menée au regard du remplissage de l'outil).

Aide à l'emploi du conjoint (une recherche qui devrait pouvoir s'envisager à une échelle Rennes-Nantes, permettant de multiplier les opportunités d'emploi)

Scolarisation des enfants (Rennes présente notamment des sections internationales anglaises, américaines, chinoises, espagnoles et allemandes dans le primaire et le secondaire)

Activités périscolaires

Cours de langues

Facilitation de la domiciliation bancaire, avec des établissements bancaires partenaires

Recours à des avocats (notamment pour les étrangers)

Garde de jeunes enfants

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Le modèle retenu est de s’appuyer sur un prestataire privé unique en mesure de jouer un rôle « d’assemblier », à savoir proposer ce catalogue de services en s’appuyant sur un réseau d’acteurs locaux (assorti d’une grille tarifaire). Un acteur comme le cabinet de recrutement Abaka Conseil, basé à Bruz, souhaite élargir son offre et serait en mesure de coordonner cet ensemble de services.

Le financement de cette offre de services serait peut-être susceptible de bénéficier du dispositif « French Tech Ticket ».

La mise en visibilité d'associations culturelles internationales

Ces associations favorisent l'intégration des nouveaux arrivants dans le tissu social (Institut Franco-Américain, Institut Franco-Allemand, Institut Confucius, Association Bretagne Japon…)

Outil d'aide à la recherche d'emploi pour les conjoints

Sur l’aide à la recherche d’emploi pour les conjoints, l’entreprise RégionsJob souhaite expérimenter en partenariat avec Rennes Métropole un nouveau service visant à favoriser l’embauche des conjoints des cadres arrivants sur l’agglomération rennaise. Ce service se base sur l’intérêt mutuel qu’ont les DRH des entreprises de la métropole à embaucher des conjoints de cadres arrivés dans la métropole, si leurs confrères font de même avec les conjoints des cadres qu’ils ont eux-mêmes embauchés. Sur la base de cette réciprocité et d’un nombre d’entreprises suffisant, un programme pourrait être mis en place.

Si cette expérimentation s’avérait concluante, le programme pourrait être déployé sur d’autres territoires en France.

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2.8 Des programmes d'accès et de développement des compétences au bénéfice des startups

Une offre de formations académiques complète

Le bassin rennais est l’une des aires urbaines comprenant le plus grand nombre d’étudiants. À la rentrée 2012-2013, près de 64 000 étudiants étaient ainsi inscrits dans une formation supérieure. Une très grande diversité de profils et de compétences figure dans l’offre de formation du territoire. En effet, parmi ces 64 000 étudiants, plus de 7 100 sont formés dans les domaines des TIC, représentant annuellement 2 650 diplômés, dont près de 1 400 ingénieurs et docteurs.

Au-delà des compétences purement numériques, l’offre de formation est complète et permet de répondre aux besoins de recrutement des entreprises par des formations commerciales, en marketing (ESC Rennes), en design (EESAB), en administration des entreprises, en gestion-finance (IGR-IAE)…

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Des formations professionnelles diverses et adaptées aux entrepreneurs

Par ailleurs, plusieurs acteurs locaux, tels que La Cantine Numérique, Rennes Atalante et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rennes, proposent une offre de formation aux entrepreneurs, notamment en phase de création d’entreprise : acquisition de compétences marketing, commerciales, en gestion-finances, méthodologie lean startup…

Un programme à développer pour mettre l'expérience des grands groupes à disposition des startups du territoire

Enfin, un travail sera réalisé avec les grands groupes présents sur le territoire pour réfléchir aux modalités de mise à disposition de cadres expérimentés au sein de startups, pour y apporter leurs compétences et favoriser les échanges et le turnover dans les entreprises.

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2.9 Des programmes d’inclusion sociale et d’ouverture sur le grand public

L’écosystème rennais développe des programmes sociaux, associant la population du territoire à tout niveau : de l’inclusion numérique, la formation des décrocheurs au numérique, jusqu’aux plus « geeks », ainsi que des programmes d’ouverture au grand public, tels que l’apprentissage de la programmation aux enfants (modules périscolaires), l’initiation aux fablabs installés en proximité dans les quartiers, la lutte contre l’illettrisme numérique, etc.

Une politique volontariste d’égal accès à la culture numérique

Depuis 1998, la Ville de Rennes a mis en œuvre des actions pour favoriser le plus large accès au numérique. À travers un réseau de pôles multimédia qui maille l’ensemble de son territoire, la Ville de Rennes entend favoriser l'accès de tous aux outils informatiques et numériques et l'appropriation des usages liée à ces outils. En tout, plus de 150 postes informatiques connectés à Internet sont répartis sur 17 sites dans l’ensemble des quartiers rennais. Les pôles multimédia et leurs animateurs accueillent, orientent et accompagnent tous les publics : particuliers, scolaires, associations...

Une diffusion très large des laboratoires de fabrication numérique (LabFab)

Rennes s’est focalisée depuis 2 ans sur la fabrication numérique en diffusant très largement quatre types de savoirs techniques au service de projets créatifs :

la modélisation et l'impression 3D,

le dessin et la découpe 2D,

la programmation d'objets physiques (prototypage électronique),

la documentation pour les autres, permettant la réplication et l'amélioration des objets partout sur la planète (open source et créative commons).

Les LabFabs de Rennes sont des lieux ouverts avec animateurs où il est possible de se former à ces techniques et qui permettent de puiser et de diffuser au niveau mondial les inventions locales pour s'en servir et les améliorer, notamment dans l'écosystème des objets libres. L’association Bug a été désignée coordinatrice de cette politique publique en articulation avec l’Eesab (École européenne supérieure d'art de Bretagne), Télécom Bretagne et la CCI pour relier les projets et les compétences avec les acteurs économiques.

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Le but est d’aboutir à un apprentissage collectif sur le territoire. Le public est très large et on estime qu’en 2 ans déjà plus de 50 000 personnes ont pu goûter aux modules de bases : impression 3D et programmation simple d’objets électroniques.

Depuis la rentrée 2013 et la réforme des rythmes scolaires, les enfants des écoles de Rennes bénéficient de modules de « fabrication numérique » intégrant les briques élémentaires énoncées plus haut. Ces modules sont « open source » et pourraient être repris (et améliorés) par d’autres territoires.

En février 2014, la Ville de Rennes, en partenariat étroit avec l’association Bug et le Labfab, a installé onze imprimantes 3D et des kits de prototypage électronique dans les pôles multimédia des quartiers rennais pour mettre les outils et méthodes de fabrication numérique à disposition de tous les publics. Première ville européenne à prendre cette initiative, Rennes poursuit ainsi son engagement en faveur de l’accès de tous à la culture et renforce son identité de territoire numérique. La coordination et l’animation des pôles multimédia sont confiées à l’association Bug. Celle-ci assure, grâce à la présence d’animateurs formés spécifiquement, l’accompagnement des personnes souhaitant découvrir et utiliser ces outils numériques, à travers des formations, des conseils et des ateliers.

Rennes Métropole soutient des projets issus du LabFab dans ses actions publiques. On peut par exemple mettre en avant le projet « open data energy » qui s’appuie sur un compteur « open source » développé par une startup avec le LabFab. Ce boîtier « SmartTB » proposé aux habitants et à assembler dans les LabFabs de proximité permet de remonter les consommations individuelles d’électricité pour fabriquer des données collectives très utiles afin d’inventer de nouveaux services : optimisation des ressources, participation des habitants et lien social, développement d’activités nouvelles, etc.

Former les demandeurs d'emploi aux métiers du numérique

Parmi les initiatives en place sur le territoire figure le pacte Pen Breizh, qui vise à former 500 demandeurs d'emploi aux métiers du numérique, un secteur en tension. Cette formation a été créée en 2013 conjointement avec le groupe Manpower, Pôle Emploi, Bretagne Développement Innovation, l’Université de Rennes 1 et le FAFIEC. Elle vise à répondre à la demande d’entreprises qui peinent à trouver les profils adaptés à leurs besoins. Orange et Proservia sont les premières entreprises partenaires, et ont ainsi signé un contrat de travail ou de professionnalisation avec les 29 diplômés de la première promotion.

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2.10 Une politique d'achat public favorable aux startups

L’achat public est un levier important de soutien aux startups innovantes, en même temps qu’un moyen de diffusion plus rapide d’innovation au sein de secteur public. Or un certain nombre de freins, souvent de nature administrative voire « culturelle », peuvent exister qui rendent dans les faits ce levier peu utilisé et la vente difficile à des acteurs publics pour des entreprises jeunes ou de taille modeste.

Dans le cadre du projet, les acteurs publics impliqués, en tout premier lieu les collectivités, développeront une politique et mettront en place des actions concrètes (un cadre administratif adapté, etc.), qui favorisent l’achat public aux startups et entreprises de croissance. Ces actions pourront se développer et se renforcer dans la durée, mais une première phase devra obligatoirement être mise en œuvre au cours de la première année de labellisation.

Le fait de permettre aux startups innovantes d’accéder aux marchés des acteurs publics est un enjeu essentiel, tant pour les entreprises qui peuvent ainsi trouver d’autres marchés et accompagner leur développement, que pour les acteurs publics qui peuvent bénéficier d’outils plus compétitifs et ainsi leur permettre de mieux dépenser, dans un contexte de tensions sur les financements publics.

Néanmoins, au-delà de ce constat, l’accès aux marchés publics pour les entreprises innovantes s’avère encore compliqué, bien que les outils juridiques le permettant existent (allotissement, clauses d’exécution, variantes) et devraient être renforcés (partenariats d’innovation notamment).

Le frein principal identifié réside plus dans un blocage culturel qu’administratif. Il apparaît nécessaire d’accompagner les personnels des collectivités dans une meilleure définition de leurs besoins tournés vers l’innovation, et permettre une meilleure connaissance mutuelle des administrations et startups innovantes.

Les actions qui seront mises en place ou poursuivies dans ce cadre sont de 2 types : une sensibilisation des personnels des administrations à l’innovation, et un accompagnement des entreprises innovantes du territoire dans une réponse aux marchés publics.

Sensibilisation des personnels des administrations à l’innovation

La Ville de Rennes et Rennes Métropole ont engagé depuis 2 ans des actions internes visant à explorer et tester de nouvelles formes d'échanges, prendre des risques et aller vers l’inconnu, des conditions nécessaires à l'innovation. Cela s’est traduit en 2013 par des ateliers de l’innovation qui ont réuni 150 personnes des services des 2 collectivités, permettant en format groupe de produire une idée susceptible d’impliquer les rennais dans l’évolution du service public. En 2014, une nouvelle action, intitulée « agents doubles » vise à réaliser à plusieurs agents un projet concret au sein de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole en dehors des missions habituelles de chaque agent.

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Rennes Métropole souhaite renforcer le développement de l’expérimentation des nouveaux produits/services issus des entreprises innovantes du territoire, à la fois en répondant aux besoins d’entreprises souhaitant valider un nouveau produit ou service et recherchant un espace public pour le tester, mais également en accompagnant les besoins ou souhaits d’expérimentation / test de solutions innovantes des personnels des collectivités (Rennes Métropole et ses communes), mais également des opérateurs publics (CHU). La structuration de cette démarche, qui sera opérationnelle en 2014, est actuellement en cours, en parallèle d’une démarche de sensibilisation des services de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole.

Accompagnement des entreprises innovantes du territoire dans une réponse aux marchés publics

Le service des marchés publics de Rennes Métropole intervient régulièrement dans les entreprises hébergées dans les pépinières de Rennes Métropole, permettant une sensibilisation aux marchés publics.

Le pôle Images & Réseaux a initié un partenariat début 2014 avec Small Business France, qui propose un accompagnement dans la réponse aux marchés publics. Dans le cadre du partenariat avec Images & Réseaux, Small Business France propose une newsletter mensuelle identifiant les marchés du numérique susceptibles d’intéresser la communauté Images & Réseaux, et propose un accompagnement à un tarif privilégié pour les membres Images & Réseaux.

La CCI de Rennes organise régulièrement des rencontres entre donneurs d’ordre public et PME

La Bretagne a mis en place depuis quelques années maintenant la plateforme régionale e-Megalis, qui regroupe l’ensemble des marchés publics à l’échelle régionale, facilitant un accès à l’information pour les entreprises et notamment les jeunes et petites entreprises.

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2.11 Des aménagements, des infrastructures et des services favorables à la croissance et l’attractivité internationale de l’écosystème numérique rennais

Un territoire connecté et trois pôles urbains dédiés au développement du numérique

Rennes, un territoire connecté, un accès aux meilleurs débits

Le territoire de Rennes a commencé à s’équiper en fibres optiques dès le début des années 2000 pour permettre, dans un premier temps, de raccorder des sites prioritaires comme les établissements de recherche, d’enseignement supérieur et de santé. Puis, entre 2008 et 2010, ce sont toutes les communes et tous les parcs d’activités qui ont été raccordés. Ce vaste réseau de plus de 500 km de fibre optique a su attirer les opérateurs existants, et en a incité d'autres à se créer pour développer une concurrence sur les offres de services au bénéfice des utilisateurs. L’attractivité des tarifs d’accès aux meilleurs débits (1 Gbit/s et plus encore) favorise les usages et le développement de nouvelles pratiques en ligne, ainsi que le développement de nouvelles activités et notamment les services en « cloud ».

Grâce à ce réseau optique sur le territoire de Rennes Métropole, une entreprise peut choisir d’accéder à des ressources en mode Software as a Service (SaaS), ce qui signifie que les logiciels sont installés sur des serveurs distants plutôt que sur la machine de l'utilisateur. Ce gain n’est pas neutre pour les jeunes entreprises. D’autres activités s’appuyant sur ce réseau optique ont pu apparaître, comme l’hébergement de données. L’offre de Data Centres est particulièrement fournie sur Rennes (grands opérateurs, secteur de la santé, de l’énergie, de l’assurance, de la défense…). Ces nouvelles ressources sont des gisements d’activités à cultiver sur notre territoire. On peut d’ailleurs signaler dans ce secteur la décision récente du groupe OVH de s’implanter sur Rennes. Pour les particuliers, un plan de déploiement de la fibre optique est en cours, porté par Orange, permettant à l'ensemble des habitations de Rennes Métropole d'être desservies entre 2015 et 2020.

Les technologies radio sont également présentes sur Rennes Métropole. Après avoir achevé la couverture 3G, les opérateurs finalisent la 4G sur l’agglomération. La charte conclue par Rennes Métropole avec les opérateurs de téléphonie mobile sur l’implantation des points hauts permet d'offrir aux utilisateurs des services performants tout en respectant des préconisations pour limiter l’exposition aux ondes. La future 5G est déjà à l’étude avec les acteurs réunis dans l’IRT B<>Com. Des événements majeurs seront programmés à Rennes et préfigurent la phase de pilotes durant laquelle Rennes saura se positionner en pionnier.

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Par ailleurs, une licence DVB-T2 permet d’expérimenter sur Rennes Métropole la diffusion de bouquets TV en mobilité (dans les principales lignes de bus) avec un groupement d’entreprises expertes (TDF notamment), préfigurant ainsi de futures activités.

Les trois pôles de la French Tech Rennes, pour un développement optimal des activités numériques

À l’époque où le numérique abolit les frontières et favorise les échanges, l’ensemble de la métropole rennaise est concernée et impliquée dans le projet French Tech. Une cartographie de l’implantation des entreprises sur le territoire métropolitain, disponible sur le site internet de Rennes Métropole, permet de l’illustrer.

La French Tech Rennes s'articule néanmoins autour de trois pôles complémentaires, aux profils contrastés, qui regroupent déjà nombre de fonctions et d’acteurs numériques, et ont vocation à en associer progressivement de nouveaux :

Un pôle principal autour du campus universitaire de Beaulieu et de l'Ecocité en construction ViaSilva, où se concentrent des grands comptes et des PME qui se sont développées en proximité du campus scientifique de Rennes dans la zone de la technopole Rennes Atalante ou dans ses environs immédiats ;

En centre-ville, un pôle émergent depuis quelques années, où sont présents des acteurs rassemblés autour de la Cantine numérique, de l’Annexe et du LabFab, s'appuyant sur une culture associative forte et une approche de l'innovation par les usages ;

Au sud-ouest de Rennes, le quartier de la Courrouze, écoquartier qui accueille des entreprises emblématiques de l'écosystème rennais et un ambitieux accélérateur privé pour les startups du numérique.

Représentation des 3 pôles numériques de la French Tech Rennes

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Pour accentuer ce regroupement des services et des acteurs du numérique de la métropole autour de ces trois pôles, leur articulation et leurs complémentarités seront travaillées dans une étude de programmation prévue dès 2015.

Ces trois pôles seront très fortement connectés entre eux par la ligne b du métro qui entrera en service en 2019. Ils seront également facilement accessibles de l'extérieur du territoire car cette 2ème ligne desservira également la gare de Rennes, centre de convergence des transports locaux et régionaux et qui sera située à 1h27 de Paris avec l'arrivée de la LGV en 2017.

Outre son caractère structurant pour la liaison des trois pôles de la French Tech, cette 2ème ligne de métro offre l’opportunité de développer des services numériques innovants pour ses utilisateurs (connectivité performante, Near Field Communication, écrans info visualisation, e-commerce, etc.), faisant de cette ligne b un métro connecté. Le projet NFC Korrigo Services est actuellement en phase de conception. L’assistance à maîtrise d’ouvrage vient d’être retenue et les premiers services vont être opérationnels courant 2014. Déjà une forte communauté d’acteurs publics et privés participe au projet pour contribuer aux développements de services à destination de leurs publics. C’est une véritable plateforme ouverte de services qui va être initiée sur Rennes et en Bretagne.

Beaulieu-ViaSilva : principal pôle de la French Tech Rennes, lieu de frottement entre activités numériques et recherche

Le pôle principal de concentration d’acteurs numériques sur la métropole rennaise s’appuie sur le développement du campus scientifique de Beaulieu et de la zone technopolitaine adjacente depuis les 30 dernières années. Initialement en périphérie de la ville, cette zone fait aujourd’hui pleinement partie du cœur de l’agglomération et se prolonge désormais au nord-est par l’Ecocité ViaSilva.

Le campus universitaire de Beaulieu accueille le centre de recherche Inria Bretagne Atlantique, Télécom Bretagne, Supélec, l'Insa, l'université de Rennes 1 et les locaux du pôle Images et Réseaux. C'est également là que sera livré, en 2015, le pôle numérique du campus de Beaulieu (PNCB), bâtiment emblématique du campus numérique de l'UEB qui accueillera un espace de 450 m² dédié à l'incubation d'entreprises et de startups comprenant bureaux, salles de réunion et quelques locaux administratifs, et le centre de co-localisation de l'EIT ICT Labs, déployant espace de vie et de rencontre entre étudiants, chercheurs, industriels, entrepreneurs et acteurs de l’innovation dans les TIC.

ViaSilva, labellisée Ecocité en 2009, s'étend sur 650 ha pour accueillir à terme environ 40 000 habitants et 25 000 emplois sur les communes de Cesson-Sévigné, de Thorigné-Fouillard et de Rennes. La trame verte et bleue, fondamentale pour l'Ecocité, propose des espaces de respiration paysagère et des lieux d’animation et d’usages. Avec ce pan de ville, se crée une nouvelle polarité de l'agglomération, directement reliée au centre-ville et à la gare en transports en commun (moins de 10 minutes en métro, environ 15 minutes par le bus en site propre, déjà en service).

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Projet majeur pour le développement de l'agglomération, ViaSilva comprend d’ores et déjà un secteur opérationnel, en continuité de l'actuelle zone technopolitaine et voué à l'accueil de fonctions urbaines diversifiées : activité économique, habitat et commerces, pour une technopole de deuxième génération mieux intégrée dans le tissu urbain. Aujourd’hui, une première tranche opérationnelle de 100 000 m2 est disponible et déjà commercialisée à 50%. Cette zone accueille notamment le centre R&D de Technicolor, les entreprises Cap Gemini et Thomson Vidéo Network, le syndicat mixte e-Megalis ainsi que l'institut de recherche technologique b<>com. C'est dans cet environnement, proposant une offre diversifiée de bâtiments d'activité pour les PME, que viendra s'implanter le principal bâtiment totem de la French Tech Rennes (voir ci-dessous).

Technicolor IRT B Com

La continuité de cet ensemble qui inclut également le centre R&D de Orange, celui de Canon Research ou encore celui de Mitsubishi Electric sera facilitée, entre les deux sites extrêmes que sont le PNCB en sud-ouest et l'IRT en nord-est, par la complémentarité des fonctions et la facilité des jonctions physiques appuyée sur le réseau de transports : ligne de métro au nord avec trois stations (Beaulieu Université, Atalante et ViaSilva), axe TCSP est-ouest au sud, et lignes de bus en cœur de zone. Ce sont donc à la fois un projet urbain, incluant des services à la mobilité très performants (outre les transports en commun, sont également prévus des pôles vélo-services, d'auto-partage, et des infrastructures de charges électriques), et un projet de développement économique centré sur le numérique qui sont à l'œuvre autour de Beaulieu-Viasilva, et qui pourront tirer parti des nombreux secteurs en mutation sur la zone.

Le centre-ville de Rennes, un pôle numérique en cours de constitution

Le centre-ville de Rennes, premier pôle commercial et d'équipements culturels de l'agglomération, verra son offre d'équipements s'étoffer dans les prochaines années avec trois projets aujourd'hui en travaux :

le centre des congrès au couvent des Jacobins (livraison 2016), avec deux auditoriums de 300 et 1 000 places, une vingtaine de salles de réunion et des espaces dédiés à des expositions et à la restauration ;

la Cité internationale Paul Ricœur pour les chercheurs internationaux en moyens séjours (livraison 2015), comptera 79 chambres et studios, ainsi qu'une cafétéria, les locaux de la Communauté d'universités et établissements et un ensemble de salles de sports ;

le centre d'affaire, EuroRennes, autour de la gare, proposera un pôle économique en centre-ville pour accueillir des fonctions tertiaires supérieures dans 125 000 m² de bureaux, des commerces et services (30 000 m²), ainsi qu'un cinéma d'arts et essais (2 500 m²) et 1 430 logements, le tout à proximité immédiate du plus gros nœud d'échanges multimodal de la région.

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Quartier d’affaires Eurorennes

Cet environnement extrêmement bien connecté offre de nombreuses possibilités pour développer un pôle de la French Tech Rennes, mêlant des acteurs aujourd'hui bien implantés dans le paysage tels que les associations Bug, Web 2Rennes, le LabFab et la Cantine rennaise et des entreprises comme AMA et RégionsJob.

Ce pôle de centre-ville constitue à la fois la porte d’entrée de la Bretagne numérique à proximité de la gare, et le lieu de l’intensité numérique citoyenne maximale, propice à l’appropriation et l’émergence de nouveaux services et usages.

L'écoquartier de la Courrouze : un quartier novateur, actif et citadin, site de développement de startups numériques

Le quartier de la Courrouze est situé au sud-ouest de la ville de Rennes, sur les communes de Rennes et de Saint-Jacques de la Lande. Ancienne zone militaire et industrielle, la Courrouze est un "parc dans la ville" labellisé écoquartier sur la thématique "nature en ville" en 2011. Sur les 115 ha d'espaces verts, le quartier compte 40 ha d'espaces verts et 85 ha aménagés, accueillant commerces et services de proximité (10 000 m² programmés), un habitat diversifié (habitat collectif, résidences séniors et jeunes actifs), des équipements scolaires et culturels : bibliothèque, MJC, salle de musiques actuelles, ainsi qu'une grande halle réhabilitée et dédiée à l'organisation d'événements.

À terme, le quartier accueillera 10 000 habitants et environ 3 000 emplois, pour un total de 137 000 m² de surface de bureaux et d'activités. Le quartier continue à se construire, en conjuguant de manière équilibrée les objectifs auxquels un quartier durable doit répondre : renouvellement urbain, préservation de l’espace et de la biodiversité, transports collectifs en site propre, maîtrise de l’énergie intégrée dans les normes de construction, mixité sociale, économique et fonctionnelle favorisant l’échange, participation des citoyens. Ainsi des visites en réalité augmentée permettant de visualiser les futurs bâtiments ont été organisées dans le cadre de l'opération d'aménagement (dès 2010). L'application pour tablettes et smartphone développée par l’entreprise rennaise Artefacto permet aux promoteurs et architectes de charger eux-mêmes leurs propres modèles numériques 3D,

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et les usagers peuvent visualiser les services publics à proximité, avec accès aux informations pratiques en temps réel en prenant appui sur les données numérique de l’agglomération (open data), faisant ainsi de la Courrouze un site expérimental et pilote d’actions de médiation urbaine par le numérique.

C'est dans cet environnement que se sont installés le siège du Crédit Agricole d'Ille et Vilaine et le siège du promoteur immobilier Legendre. C'est là aussi que Nextira One, entreprise de services du numérique ou Envivio France se sont implantés. Enfin, la polarité de la French Tech Rennes sera centrée sur Digitaleo et son accélérateur privé, la Fabrique.

Des bâtiments-totems emblématiques

Chacun des 3 pôles précédemment identifiés a vocation à accueillir un lieu emblématique, permettant les rencontres et les frottements entre les acteurs du numérique.

Sur Beaulieu-ViaSilva, implanté au cœur de la technopole Rennes Atalante où se renforcent les échanges entre les acteurs de la recherche et les entreprises, l’espace entreprises TIC-Numérique ouvrira ses portes en 2016. Constituant la première partie du bâtiment étendard, il accueillera une trentaine d’entreprises qui bénéficieront, outre d’un hébergement de qualité et adapté, de services d’aide et de soutien à la création et au développement.

Faciliter la vie des entreprises innovantes par une offre d’accueil diversifiée est essentiel. C'est pourquoi cet espace entreprises de 4 000 m² sera composé de surface de qualité, de 15 à 300 m², et comprenant des bureaux (dont certains configurés en open space, tandis que d’autres seront plus particulièrement adaptés aux entreprises adressant le secteur de la cybersécurité, avec une confidentialité de niveau « classifié défense »), des bureaux de passage, deux salles de visioconférence, des espaces de convivialité propices aux échanges

Espace entreprises numérique

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interentreprises et ouverts sur une terrasse en rez-de-chaussée, des lieux d’animation, ainsi que des espaces collectifs. Le bâtiment sera ouvert sur l’extérieur et les nombreuses entreprises présentes sur la technopole pourront ainsi accéder aux salles de réunions et aux espaces mutualisés.

Le bâtiment comprendra également des services de restauration au rez-de-chaussée : restauration d’entreprises et restauration privée.

Localisé à proximité de l’IRT b<>com, du centre de R&D mondial de Technicolor, l’immeuble pourra accueillir de nombreuses animations en faveur des entreprises numériques et bénéficiera d’un accès au réseau très haut débit en fibre optique sécurisée.

D’autres services et équipements spécifiques seront proposés par les entreprises et structures de recherche présentes sur la technopole : salles anéchoïques, studio numérique… diverses plateformes technologiques qui seront accessibles aux jeunes entreprises.

D’ores et déjà une deuxième tranche est envisagée grâce à la disponibilité d’un terrain attenant au bâtiment programmé. Le deuxième bâtiment est prévu pour accueillir des fonctions complémentaires, selon les besoins exprimés et les spécificités du pôle Beaulieu-Viasilva, telles qu’elles ressortiront dans l’étude de programmation à venir.

En centre-ville, les acteurs présents (La Cantine Numérique, Bug, LabFab, AMA…) envisagent dès à présent un regroupement progressif dans une unité de lieu, afin de favoriser les échanges entre les publics du numérique, et en associant de nouveaux projets et de nouvelles fonctions.

L’identification des fonctions pertinentes et leur distribution entre les sites fera l’objet de l’étude de programmation. Parmi ces fonctions peuvent être citées l’accueil de structures d’animation et de transfert de technologie, un espace de démonstration, des fonctions d’accueil et d’accompagnement (BPI,…), des structures en lien avec la recherche publique (laboratoire d’usage, showroom INRIA..)…

Sur la Courrouze, Digitaleo et La Fabrique, installés dans une ancienne artillerie, constitue l’un des lieux emblématiques de la French Tech Rennes.

L'expérimentation numérique sur le territoire de Rennes

Depuis une dizaine d’années, le territoire de Rennes Métropole est un laboratoire à ciel ouvert qui permet de mettre entre les mains des habitants des projets innovants qui seront les futures applications de demain. Cette culture collective de l’expérimentation s’est forgée avec les habitants. Pour mémoire, Rennes Métropole a été la 1ère collectivité en France à ouvrir ses données publiques (open data) et ainsi co-produire des services avec les entreprises, et Rennes est la première ville européenne à prendre l’initiative d’installer des imprimantes 3D dans ses pôles multimédia de proximité en 2013.

Territoire d’expérimentations avec les habitants: « Laboratoire à ciel ouvert »

La Cantine numérique rennaise

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Quelques exemples: Maquette 3D immersive sur l’ensemble de l’agglomération, Promenades urbaines en réalité augmentée, Réseau social de proximité : La Ruche Rennes (à ne pas confondre avec La Ruche en partenariat avec Orange présentée au paragraphe 2.4), Wiki Rennes (auto portrait numérique du territoire), Empreintes de mouvement : analyse des mobilités à partir des données mobiles de testeurs volontaires, Open data de l’énergie (fabrication d’un dispositif de remontée collaborative de consommations), Territoire leader des technologies « sans contact »…

Territoire d’apprentissage collectif:

Quelques exemples: modules de fabrication numérique dans les écoles suite à la réforme des rythmes scolaires, équipement des EPN des quartiers d’imprimantes 3D, MOOC sur la fabrication numérique, Espace des sciences avec un planétarium 3D relief…

Taux de pénétration de l’Internet dans les foyers > 85%

Forte communauté de contributeurs Wikipédia, Open source, collectif Open Data, …

Pour systématiser cette capacité d'expérimentation sur le territoire, Rennes Métropole va mettre en place un double dispositif:

D'une part une plateforme d'expérimentation, pilotée par Rennes Atalante, assurera le lien aux entreprises et l'ingénierie de projets jusqu'à l'évaluation,

D'autre part, un fonds spécifique sera créé pour financer les projets indépendamment de la commande publique.

Les expérimentations à mettre en œuvre pourront émaner soit des nouveaux produits et services développés par les entreprises, soit d’appels à projets émis par la collectivité (Rennes Métropole et ses communes en priorité) sur des thématiques proposées (smart city, mobilité…). Ce dispositif permettra aux entreprises de tester leurs solutions en grandeur réelle, avant commercialisation auprès des usagers, de les adapter et de réduire le temps d’accès aux marchés.

La démonstration d’innovations numériques : une démarche

Il n’existe pas à ce jour d’espace permanent de démonstration d’innovations numériques sur le territoire de Rennes. L’approche retenue jusqu’à ce jour est directement liée à la dimension « laboratoire à ciel ouvert » avec les habitants que revendique l’agglomération. Ceci se matérialise donc par des espaces de démonstrations éphémères, comme lors des « Opéras sur écran(s) », diffusion tous les 2 ans en extérieur sur écran géant et en direct de spectacles se déroulant dans l’Opéra de Rennes, et mettant en œuvre les dernières technologies numériques (Ultra Haute Définition, Réalité Augmentée, Son spatialisé…), et au cours desquelles des entreprises du territoire ont l’occasion d’exposer leur savoir-faire aux habitants. Un autre exemple pour illustrer cet aspect est le lancement par l’Espace des Sciences d’une série de dispositifs numériques, élaborés avec des acteurs locaux, qui immergent les utilisateurs de façon ludique dans le monde de la science.

Une réflexion a néanmoins été initiée sur la création d’un lieu de démonstration permanent, en veillant à avoir un lieu vivant et animé. Cette réflexion va se poursuivre et s’intégrer dans la montée en puissance progressive des pôles numériques sur le territoire.

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www.frenchtech-rennes.fr

la candidature de la métropole rennaise a été élaborée par :

et en association notamment avec :