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DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSEDOSSIER DE PRESSE

SOMMAIRE SOMMAIRESOMMAIRE

Communiqué, page 3

Histoire, page 5

Note d’intention, page 7

Décor, page 9

Scénographie, page 11

Costumes, page 13

Musique, page 15

Distribution, page 17

Représentations 2006, page 19

Auteurs: Agnès Jaoui & Jean-Pierre Bacri, « Cuisine et dépendances », page 21

Auteurs: Xavier Durringer, « Chroniques des jours entiers, des nuits entières », page 22

Contacts, page 23

La beauté, comme les verres decontact, est dans les yeux de celuiqui regarde.

Lew Wallace

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SUR LA PLAGE SUR LA PLAGESUR LA PLAGE

Je l'ai rencontrée par un jour de soleil, ça on peut pas dire, ce jour-là yfaisait beau.Je suis allé directement à pied au square le plus proche, prendre un peule chaud, sur un carré de gazon. (…)Je l'ai rencontrée (…)Ça me faisait sourire de te voir là, ça me faisait du bien de te voir là, ça,je peux pas dire ce que ça me faisait, comme un petit animal sauvagequ'on regarde à la jumelle, qui bouge lentement sans se soucier, qui saitpas qu'on le regarde, qui mange son chausson aux pommes, moi je teregardais. J'aurais voulu être la miette sur la dent, le Kleenex au coin dela bouche, la langue sur le coin des lèvres, le revers de la main, la gorgéed'eau.Comme une tranche de pain rôtie, tu t'es retournée, t'as posé le livre surta poitrine et t'as fermé les yeux. Je peux pas dire, j'aurais voulu êtreléger, du vent, quelque chose pour remuer doucement dans tescheveux et lécher le sel sur ta peau, genre de truc. Quand je t'ai laisséelà, je peux pas dire ce que ça m'a fait en rentrant chez moi,Je me suis senti seul et con en marchant comme pour la première fois.

(Xavier Durringer)

2

COMMUNIQUÉ COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ

APRÈSLa Nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt et Les Pas Perdus de Denise Bonnal (Saison suisse 2006)Deux réalisations sans œdèmes, synonymes de la liberté sans complexe des Polyssons, reflets de leur passion de la scène et de leur volonté de création.

Savourez le temps d’un verre de poésie et d’humour, ainsi qu’un zeste de franchise cette brève de comptoirUne histoire d'homme à raconter et à vivre dans un espace public quel qu’il soit

Une création des Polyssons, la troupe de théâtre de l’Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse)

Humour, franchise et variations énigmatiques entre textes, musique et vidéos.

Une histoire se raconte. Ou plutôt, plusieurs. Celle de la séduction, de l'amour et de la séparation.

Sujets ringards?Détrompez-vous!

Une conjugaison contemporaine aux plûmes satiriques et aiguisées de Xavier Durringer, « Chroniques des jours entiers, des nuits entières » et d’Agnès Jaoui, « Cuisine et dépendances. »

Un spectacle qui nous concerne tellement que la scène n'est plus l'estrade traditionnelle mais le public, non plus seul témoin;

il devient acteur lui-même.

La vie de chacun d’entre nous n’estpas une tentative d’aimer, elle estl’unique essai.

Pascal Quignard « Vie Secrète »

3

SYLVIE SYLVIESYLVIE

J'ai le type même d'une fille sans type.On se retourne pas sur moi.On me dit souvent que je ressemble à quelqu'un.

J'ai un prénom commun et personne s'en rappelle jamais, SYLVIE, dites Sylvie pourvoir, Sylvie, Syl-vie, plusieurs fois, faut que ça rentre ! Sylvie, c'est pas dur putain àse souvenir, merde, en plus j'arrête pas de faire des efforts, je m'épile à la cire, lesaisselles, les sourcils, les poils sur les seins et alors là, bonjour, faut essayer, une foispour essayer. J'achète des crèmes et tout, des rouges à lèvres pour agrandir labouche, des soutifs à balconnets pour faire ressortir les seins, des piqûres pourrentrer les fesses, mais rien n'y fait, Sylvie, on retient pas, je fais des régimesdraconiens mais tout me profite à moi, une pomme, un pépin de raisin et j'enfle,même le sport à moi ça me fait gonfler, je gonfle, je vous jure, je gonfle, j'en peuxplus.SYLVIE MERDE !

(Xavier Durringer)

4

En dépit des doutes, des échecs ou des frustrations qui peuvent nuire au bonheur d’un seul amour pour la vie, la bouclen’est jamais rompue et recommence sa recherche de l’autre.

HISTOIRE HISTOIREHISTOIRETout finit afin que toutrecommence, tout meurt afin quetout vive

Jean Henri FABRE

« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel. » Jean Cocteau« Aimer est un verbe irréfléchi. » Henri Jeanson« Un être seul vous manque et tout est dépeuplé » Alphonse de Lamartine « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ait vécu (…) » Alfred de Musset

Ces citations résument cette création où la vie se conjugue au pluriel, une alternance de bonheur, d’angoisse, d’amertume et de

mélancolie... Les drames peuvent être pourtant vite oubliés. Seul l’amour où le verbe AIMER aux multiplesdéclinaisons demeure et devient plus beau ...

A travers le récit de deux narrateurs que rien ne semble lier au premier abord, nous voilà plongés dans la fabuleuse histoire qu’est la vie où l’amour,malgré ses déceptions, prend une place essentielle.

5

LA FEMME LIBRE LA FEMME LIBRELA FEMME LIBRE

J'ai rencontré l'amour, je suis tombée dessus parhasard. Il était là tranquille, y savait pas. Je l'airegardé et j'ai pensé, c'est le dernier instant,c'est sa dernière heure d'homme seul, ce soir, onsera deux. Je l'ai regardé vivre sa dernière heure,il fumait cigarette sur cigarette, l'air absent, il mevoyait pas, il me devinait même pas; il était làfumant cigarette sur cigarette. Y ressemblait pasdu tout à ce que j'avais imaginé avant, yressemblait pas du tout à un prince charmant oud'autres conneries comme les mecs au cinéma,non, y ressemblait plutôt à... Rien. (…) Je l'aitrouvé par hasard, ça aurait pu être quelqu'und'autre, il était là, tout seul, perdu dans sespensées, ses doigts jaunis. Il savait pas qu'il étaiten train de vivre sa dernière heure' d'hommeseul et moi ma dernière heure de femme libre.

(Xavier Durringer)

6

NOTE D’INTENTION NOTE DNOTE D ’’ INTENTIONINTENTION

Le spectateur s’identifie à ces scènes en direct qu’il a vécu, senti ou peut-être lu dans des livres. Il va néanmoins au-delà. Il rejoint trèsrapidement une sphère où il prend possession de la vie, de SA vie qui, d’abord visionnée à l’écran, se personnifie au travers des comédiens. Ilest pris à parti et manque parfois de commenter, de rire ou de pleurer.

Toutes les problématiques de la vie sous l’angle de l’amour lui sont offertes. Au travers des textes de Xavier Durringer, « Chroniques des joursentiers, des nuits entières » et des deux morceaux choisis de « Cuisine et dépendances » d’Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri, il prend etrépond à ce qui le concerne. Que l’on se manque, que l’on se cherche, que l’on se sépare ou que l’on s’espère, on n’est rarement ensemble.Lorsqu’il y a un couple, c’est dans une totale incompréhension, souvent dans la suspicion, que l’on vit. L’addition de tant de solitudes par le nonpartage n’aboutit inévitablement jamais à la communauté.

L’amour, la vie et tout le reste ne referme pas tant l’Histoire sur l’insatisfaction. Les narrateurs que tout semble séparer au premier abordsont porteur de renouveau. Même si nous avons vécu les pires moments, peut-être. Tourner une page de sa vie parce qu’elle s’est éteinte,c’est le ciel orageux qui s’abat à coups de fouet. Mais, finalement, après la tempête, n’y -t-il pas une note d’espoir?

« Le ciel s’ouvre. Ça s’agite. On sent venir les choses. L’air change, tout se transforme, lentement. » (X. Durringer)

Il y a toujours une issue aux problèmes. On en devient plus fort et la Vie plus belle

Le malheur est le père du bonheurde demain.

Albert Cohen « Solal »

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VOIX OFF VOIX OFFVOIX OFF

Celui qui ose risque de se faire gifler. Celui quin’ose pas, ne risque même pas ça … ». Il étaitbeau, Elle était belle. Le coup de foudre. Desfourmis dans l’estomac. Le cœur en accéléré.Des regards fugitifs mais profonds, si intensesque l’image lui colle à la peau. La peau, uneseconde peau. C’est elle. Mais, après  ? Moded’emploi  ? Que fait-il  ? Que doit-il faire ?Marcher ou s’en retourner ?

(Florence Balvay Natz, comédienne)

8

DÉCOR DÉCORDÉCOR

Pour faciliter la mobilité de la production, le décor est résolument simple. En fond de scène, un écran blanc central entouré de rideauxnoirs. En avant-scène, presque dans le public, côté jardin, un fauteuil ou quelques coussins. Côté cour, un piano et un bouquet de fleurs.Quelques cubes blancs de la taille d’une chaise et une petite table sont rangés discrètement sur scène, côté jardin. Dans la salle, sipossible au milieu du public, l’évocation d’un bar avec ses tabourets hauts et ses bouteilles. La scénographie prend tout son senslorsqu’elle est perçue par le public ...

C’est toujours ce qui se passe dans lavie: on s’imagine jouer son rôle dans unecertaine pièce, et l’on ne soupçonne pasqu’on vous a discrètement changé lesdécors, si bien que l’on doit, sans s’endouter, se produire dans un autrespectacle.

Milan Kundera, « Risibles Amours »

9

NARRATRICE NARRATRICENARRATRICE

Elle imagine le prince ou le macho, le pauvreartiste frêle et discret ou le beau mec riche etdragueur, l’air discret ou la poitrine bombée,dans sa petite Twingo cabriolet ou dans saPorche. Flash sur des stars de cinéma aux douxnoms de Champagne et de limousine. Elle estbelle. Il est beau. Ils ont tout pour plaire. Desenvies à envier. Des choses à partager. C’est unehistoire simple, une comédie au cœur. Elle estbelle. Il est beau. Elle rêve. Elle attend. Elle a justeenvi d’aimer. N’importe qui. N’importe … qui ?

(Florence Balvay Natz, comédienne)

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SCÉNOGRAPHIE SCÉNOGRAPHIESCÉNOGRAPHIE C’est dans les villes les pluspeuplées que l’on peut trouverle plus grande solitude.

Jean Racine

Un grand écran blanc, le noir se fait, une bobine ‘numérique’ se met à défiler, la projection du film ancien commence. Pour un peu, le spectateurse croirait au cinéma, à regarder l’évocation sépia d’un bal populaire rythmé par ‘la foule’ d’Edith Piaf. Puis les deux narrateurs, un homme dansson fauteuil et une femme derrière un piano, prennent vie de chaque côté de l’écran, ils mettent le public à l’aise et l’aident à regarder à traverscette fenêtre animée.

A mesure que les narrateurs commentent, chacun à leur façon, les tranches de vie présentées dans le film, l’écran prend une troisièmedimension, les comédiens se matérialisent sur scène et occupent l’espace, comme sortis de l’écran. Ce sont les narrateurs, omniprésents, quiconstruisent l’espace de jeu, un cube blanc devient une chaise, un lit, un podium, si bien qu’on retrouve un espace théâtral plus conventionnelen avant scène.

Puis, le jeu se fait de plus en plus immersif, les comédiens sortent du public, se lèvent sans prévenir, prennent les spectateurs à parti. Le publicest surpris, il se retourne, il réagit. Il découvre que le décor n’est pas seulement l’écran mais bien la scène et la salle tout entière. L’écran quant àlui vit toujours, il n’est pas un simple prétexte à une projection figée, mais plutôt un accessoire dynamique qui réagit ‘en direct’ au jeu descomédiens.

Enfin, quand l’histoire est racontée, et puisqu’il faut bien donner le clap de fin, les comédiens s’effacent, et la lumière se fait plus crue et plusintense sur les narrateurs seuls sur scène. Même l’écran devient blanc et sert de trait d’union lumineux entre l’homme et la femme. Ils finissentpar se rejoindre et ‘entrer’ littéralement dans l’écran : c’est leur univers, finalement, ou l’un et l’autre ne font plus qu’un ...

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STEPHANE STEPHANESTEPHANE

Elle a dû oublier, c'est pas possible...

On oublie pas comme ça quand même, on pense!On peut pas oublier les choses, surtout lesrendez-vous, sans qu'il se soit passé quelquechose de spécial. Et là il ne s'est rien passé,absolument rien entre nous, alors il n'y a pas deraisons, justement j'aurais bien aimé ce soirdébuter, disons, une sorte, d'idylle comme on dit,faut pas penser à mal, je lui aurais pas bien fait demal, le premier soir, bon, si y a un deuxième, je dispas. Je dis pas que j'ai pas d'ambitions avec elle,enfin, sans penser plus loin que ça.Mais là, décidément, je comprends pas ce qui sepasse, elle a dû oublier c'est pas possibleautrement.

(Xavier Durringer)

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COSTUMES COSTUMESCOSTUMES Si l’essentiel c’est l’acteur,l’important c’est le spectateur.

Guy Alloucherie

Les costumes sont des tenues de soirée contemporaines. Le principe est d’avoir des tenues habillées sombres pour évoquer la ‘classe’ des filmsanciens, comme si les comédiens étaient sortis de l’écran, distinguer les comédiens du public quand ils sont mélangés à eux, éviter la banalité du‘jeans noirs -tee-shirt noir’ passe-partout du spectacle contemporain et, enfin, montrer que l’amour n’est pas toujours aussi simple; il est faitd’apprêts. De plus, ces tenues servent particulièrement certains personnages, tels que la chanteuse de piano-bar ou la maîtresse de maison enpleine réception.

Les deux narrateurs sont eux aussi en tenue de soirée, mais de teinte très claire pour contraster avec les ‘comédiens’. De plus, les narrateurs‘existent’ tout au long des scènes en étant éclairés faiblement. En fin de spectacle, alors que l’écran devient aussi blanc que les vêtements desnarrateurs, on comprend qu’ils sont unis par cette couleur, et qu’ils vont occuper l’espace scénique pour se rejoindre.

13

CUISINE ET DÉPENDANCE CUISINE ET DÉPENDANCECUISINE ET DÉPENDANCE

Martine. Ils ont à peine touché à la bûche…Jacques. ça se passe bien, on diraitM. On aurait peut-être dû la laisser là-bas… Seulement, ça fond à uneallure…J. Hein, ça prend bien ?M. Quoi, qu’est-ce qui prend bien ?J. Rien, la soirée, je trouvais qu’elle prenait bien. ça fait combien detemps que tu n’avais pas mis cette robe ?M. Elle ne me va pas ?J. Si, si, justement… Je me demandais pourquoi tu ne la mettais pas plussouvent… Elle est magnifique.M. Tu as vu que personne n’a touché à la bûche…J. Vous vous êtes bourrés de pistaches…M. Une bûche pareille, que j’ai fait faire… C’était pourtant une bonneidée, une bûche glacée, en juin…J. Ecoute Tinou, ce n’est pas dramatique, ça se garde…M. C’est toujours la même chose, il y a trop d’entrées, on a les yeux plusgros que le ventre, alors évidemment, on achète, « après ceci, je vaisfaire cela », et ça se termine comme ça, quoi, on n’a plus faim… Il y avaitbeaucoup trop de petites entrées…

(Agnès Jaoui & Jean-Pierre Bacri)

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MUSIQUE MUSIQUEMUSIQUE Au cinéma, ce qui marche bien, cesont les scènes de rencontre. Authéâtre, ce sont les scènes derupture.

Olivier Py

A part quelques pistes CD avant et après le spectacle, la musique est jouée en direct par une pianiste (la narratrice) en accompagnement dechansons interprétées par les comédiens, ce qui donne une ambiance intimiste aux brèves parties musicales, ainsi qu’une appropriation sur-mesure des partitions. Le registre est la chanson française et américaine des années 40.

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LA DANSE LA DANSELA DANSE

ou LA FIN D’UN COUPLE ...

On est allé danser sur la piste tous les deux. Mais rien ne sepassait plus.

On faisait les gestes comme avant, je passais ma main dansses cheveux, sur sa nuque comme avant, mais plus rien nese passait.

On a continué de tourner sur la musique, à rien se dire, àplus rien faire, à être crispés resserrés l'un sur l'autre, à seregarder tourner, à attendre que ça se finisse tout ça, lamusique, le manège, la comédie. Tout le monde avait l'air deregarder vers nous, le sourire de travers, la bouche en coinpour sortir des conneries.

S'il vous plaît messieurs dames, ne nous laissez plus tournerensemble, abattez-nous, abattez-nous, s'il vous plaît, s'ilvous plaît, ne nous laissez plus tourner ensemble.

(Xavier Durringer)

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DISTRIBUTION DISTRIBUTIONL'art du comédien consiste à empêcher lesgens d'éternuer.

Sir Ralph Richardson

Stéphane dans « Une fleur pour Julie », entre autresSilvanoGnesin

L’amie de Julie dans « Une fleur pour Julie », entre autresSoniaGarcia

Monologue « Sur la plage » & « Combien de temps ça peut durer », entre autresLotfiHussami

La narratriceSéverineAltairac

Franck dans « Franck » & Jacques dans « Cuisine et dépendances », entre autresMatthiasGeissbühler

Voix off, entre autresRanaAfshar

Le narrateur

La femme libre & Charlotte dans « Cuisine et dépendances », entre autres

Monologue «  Le train », entre autres

Sylvie & Martine dans « Cuisine et dépendances », entre autres

MathieuNuth

IreneManzella

UlrikeLehmann

FlorenceBalvay Natz

17

AVANT AVANTAVANT

Avant.Avant je riais, de tout et de rien.Avant je chantais, du lever au coucher.Avant je dansais, n'importe où.Avant je pouvais parler des heures de n'importe quoi à n'importe qui.J'avais la soif pour ça, je connaissais ni les heures, ni les lieux.J'avais la soif pour ça, j'allais vers l'amour comme un tir tendu, uneballe de mitrailleuse, une balle perdue, j'attendais que ça touche,quelque part, quelqu'un.Et voilà, ça t'a touché.Avant toi, je riais.Avant toi, je chantais.Avant toi, je dansais.Avant toi, je parlais des heures de n'importe quoi,à n'importe qui.

(Xavier Durringer)

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REPRÉSENTATIONS 06 REPRÉSENTATIONS 06REPRÉSENTATIONS 06 La première chose que doiventapprendre les jeunes élèves d’artdramatique, ce n’est pas l’ivresse duthéâtre mais bien ses exigences.

Ingmar Bergman

En décembre 06 à Lausanne

En janvier 07 à Fribourg

complet tous les soirs

500 entrées

Modernité

Humour noir

Humour décalé

Poésie

En toute franchise

Quelques larmes

Beaucoup de rires

La vie , en somme

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APRÈS APRÈSAPRÈS

Parfois la terre devient noire d'un coup, alors qu'elle était si verte l'instant, un instant d'avant.

Le ciel s'ouvre. Ça s'agite. On sent venir les choses.L'air change, tout se transforme, lentement.

(Xavier Durringer)

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AUTEURS AUTEURSAUTEURS

AGNÈS JAOUI & JEAN-PIERRE BACRI

««    CUISINE ET DÉPENDANCECUISINE ET DÉPENDANCE » »

Encensé ou critiqué, il ne fait nul doute que le tandem Agnès Jaoui / Jean-Pierre Bacri est devenu, en unedouzaine d'années, l’une des figures du cinéma français actuel. Une de ses forces également. Smoking/Nosmoking, Un air de famille, On connais la chanson, Le goût des autres, ces quatre films ont remporté leCésar du meilleur scénario. Quant à Comme une image , c'est à Cannes qu'il a obtenu le Prix du meilleurscénario. Deux Molières viennent compléter le tableau: Cuisine et dépendances et Un air de famille.Pourtant, malgré cette reconnaissance et une notoriété grandissante, la discrétion semble être l’une desqualité de ce couple d’auteurs.

Cuisine et dépendances est la première pièce du coupe Agnès Jaoui / Jean-Pierre Bacri. Après son succès phénoménal sur les planches, cettepièce est adaptée à l’écran en 1993. Cuisine et dépendance, c’est l’histoire d’une réception plate et ratée que l’on ne voit jamais. On en entendparler dans cette cuisine, lieu de refuge où les frustrations, parfois, peuvent échapper. Les hôtes de cette fête où d’anciens amis se retrouventsont un couple rangé et bourgeois, Martine et Jacques. Un couple, qui comme la fête, s’est éteint.

Dans L’amour, la vie et tout le reste, nous assistons à deux scènes de Cuisine et dépendances. Celle où Martine, l’hôte qui reçoit, se plaint de latournure de la soirée auprès de son mari, Jacques. Un brin égocentrique, cette femme très matérielle n’a visiblement aucune conscience d’elle-même. Jacques, son mari, un peu absent - il semble avoir renoncé à séduire sa femme, en fait les frais. On réalise, à les voir, combien lequotidien et la petitesse qui en découle peut détruire un couple qui visiblement ne s’aime pas, ou plus. La deuxième scène réunit Martine etCharlotte, son amie d’enfance. L’amour ici en terme d’amitié est vu sous le même angle.

Puisqu’on ne peut changer ladirection du vent, il faut apprendreà orienter les voiles.

James Dean

21

AUTEURS AUTEURSAUTEURS

XAVIER DURRINGER

««    CHRONIQUES DE JOURS ENTIERS, DES NUITS ENTIÈRESCHRONIQUES DE JOURS ENTIERS, DES NUITS ENTIÈRES  » »

L’amour, c’est son vice.Irrémédiablement. Sa corrida. L’amourdont on crève et dont on rêve. Ences temps où n’importe quel heureuxbavard peut parler au nom del’amour, DURRINGER fait parlerl’amour même.

R. Cordier

Monologues épars, fragments d'insomnie, dialogues ordinaires, aphorismes, bouts d'histoires, "dix ans detiroirs (...) comme des instantanés, des petits polaroïds". Ecrites au féminin ou au masculin, au singulierou au duel, ces Chroniques, des jours entiers, des nuits entières de Xavier Durringer (l’une de cespremières pièces) esquissent au fond toujours la même histoire, l’éternelle quête des filles et des garçons.Des histoires de fesses et d'amour -manqués ou introuvable, forcément. Les petites déprimes, lesembrouilles, la peur et la grande solitude qui habitaient déjà ses premières pièces.

Naïve et poétique, tendre et drôle, vulgaire aussi, la langue de Xavier Durringer est celle de la rue, du quotidien, comme saisie dans sonexpression la plus spontanée dans des lieux publics ou griffonnée dans un petit carnet de notes, sur le coin d'une table de café. Du langage brut,une "poésie de la rue" mais sans artifices, sans effets de mode. Un indéfectible accent Paris-banlieue, attrapé sans doute alors qu'il roulait sabosse d'acteur, il y a près de quinze ans, dans les bistrots de quartiers, les boîtes de nuit et les salles des fêtes. On n'imagine d'ailleurs pas demeilleurs endroits pour l'y loger. Tant il semble bien que le théâtre de ce jeune écrivain et metteur en scène de 33 ans réside là, dans cepathétique du banal, dans ces petites souffrances ordinaires et dérisoires, ces questions sans réponses qui n'en finissent pas de se répéter, delanciner. Des petits riens en somme, qui touchent au moment où on s'y attend le moins. Et qui finalement sont beaucoup tant ils fourmillentd'humanité.

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CONTACTS CONTACTSCONTACTS

Conception & réalisation du dossier de presse (graphisme & textes)Florence Balvay NatzResponsable Communication & Sponsoring des Polyssons

[email protected]+ 41(0)76/ 461 09 34

Avec la collaboration pour les textes relatifs à la scénographie, aux décors, aux costumes & à la musiqueMathieu NuthResponsable technique & Metteur en scène de cette création

[email protected]+41(0)21/ 693 23 32

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