documentation sur la révolution dans l’eglise «les deux ... · de st pie v et celui de paul vi,...

Magistère moderniste. Résumé synthétiqueCh. I – La Révolution anti-mariale Le Pape Benoît

XVI, 9.12.2011 : « La deuxième grande interprétation du signe céleste de la “Femme revêtue de soleil” : en plus de représenter la Vierge, ce signe personnifie l’Église, donc le Dragon; vaincu une fois pour toutes dans le ciel, il tourne ses attaques contre la Femme : l’Église.» Théorie sur les mots: Mère de Dieu signifie demeure de la parole de Dieu. Le Pape Benoît XVI, 10.11.2011 : «Marie ... surtout parce qu’elle a accueilli l’annonce de Dieu,

«Les deux derniers remèdes que Dieu donne au monde sont le Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie» (Fatima)

Dir. resp. Redaz., don Giulio Maria Tam. Sede legale studio Avv. G. Romualdi, via Caimi 68, 23100 Sondrio. Reg. Trib. di So, n° 316. Stampa. in prop.- Sped. in A.P-DL353/2003(conv. L.27/02/04 n46) art. 1com. 2-DCB Sondrio

n° 12de la nou-velle série

XXI° année

OSSERVATOREROMANO

2011

«Et nous aussi nous avons choisi d’être

contre-révolutionnaires»Mgr Lefebvre,retraite sacerdotale,

Écône 1990

Documentation sur la Révolution dans l’Eglise

La doctrine est le centre et le principe d’identité d’une société (catholique, protestante, libérale, socialiste, etc.) Le changement de la doctrine produit le changement de la société

Comment peut-on désobéir à la

doctrine que tous les Papes, toujours et partout ont ensei-

gnée ?Le Pape Benoît XVI, à Assise O.R. 28.10.2011

Les papes s’en vont, mais jusqu’à ce que le Bon Dieu le permet, la Révolution dans l’Église continue de diriger le changement de la foi dans la logique de la liberté, égalité et fraternité, et ce processus doit être étudié

avec méthode.Voici les idées les plus modernistes de Benoît XVI, publiées en 2011 :

Le Pape Benoît XVI O.R. 9.12.2011 : Il continue d’affirmer que la Femme de l’Apocalypse est la “grande église” œcuménique. O.R. 14.8.2011 : Après que Benoît XVI a enseigné que le corps de la Vierge n’est pas dans l’univers, il commencent à dire qu’elle a «été ensevelie». O.R. 4.9.2011 : Même Benoît XVI est pour “l’herméneutique de la rupture” avec le magistère traditionnel. Il le déclare au Parlement allemand : «Il a été décisif que les théologiens chrétiens aient pris position contre le droit religieux.»

Sur l’importance de la Révolution liturgique et la nouvelle messe, O.R. 7.5.2011 : : «Au cours d’une cinquantaine d’années de formation liturgique académique… dans le but de renouveler la mentalité » …Il introduit encore une nouveauté, O.R. 27.3.2011 : «Je suis reconnaissant au Conseil Pontifical d’avoir repris et développé mon invitation à ouvrir dans l’Église des “Parvis des gentils”… en dépassant les convictions.» O.R. 24.2.2011 : «Avec Benoît XVI la tiare a disparu des armoiries officielles du Pontife, et les ponts qui traversent le fleuve de Rome sont, aujourd’hui, plus sûrs et plus larges.» O.R. 3.1.2011 : ” «Nous assistons à deux tendances opposées extrêmes, toutes deux négatives : d’une part le laïcisme … de l’autre le fondamentalisme.»

Le Card. Kurt Koch confirme qu’ils sont en train de préparer un troisième missel, entre celui de St Pie V et celui de Paul VI, O.R. 15.5.2011 : « Benoît XVI, en effet, sait très bien qu’à long terme nous ne pouvons nous arrêter à une coexistence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain, mais que l’Église à l’avenir aura besoin d’un nouveau rite [la troisième messe]» . Le Pape Benoît XVI à une délégation du B’nai B’rith international, O.R. 13.5.2011 : «Chers amis, je suis heureux de saluer cette délégation du B’nai B’rith international… rendre un témoignage commun de notre Credo…» Le Pape Benoît XVI O.R. 31.10.2011 : «Une saine laïcité»

Le Pape Benoît XVI : message pour les 150 ans de l’unité de l’Italie, O.R. 17.3.2011 : «L’apport de la pensée des Catholiques dans la formation de l’État unitaire… catho-libéraux…Rosmini, Manzoni…»

Révolution anti-ecclésiastique: Le Pape Benoît XVI, O.R. 29.1.2011 :«La nature sacramentelle de l’Église.» Œcuménisme: Le Pape Benoît XVI, 9.12.2011 : «Assise… événement mémorable… Je suis heureux… Assise, il y a 25 ans… nous remplissent d’espérance.» O.R. 24.4.2011 : «Le Pape actuel… accueillir dans l’Église catholique les anciens pasteurs anglicans déjà mariés et de leur accorder de vivre maritalement.» Le Pape Benoît XVI O.R. 16.1.2011 : «Entre les luthériens et les catholiques… Un résultat digne d’attention a été le rapport conclu récemment sur le thème de la justification.» Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «Dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux… purifier la religion des Chrétiens…» Le pape Benoît XVI à l’Ambassadeur d’Angleterre, O.R. 10.9.2011 : «La béatification du Card. John Henri Newman, un grand anglais que j’admire depuis de nombreuses années… a été la réalisation d’un désir personnel. Je demeure convaincu de l’importance des idées de Newman.»

La Révolution anti-papale: Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.9.2011 : «Je pense que les réflexions concernant le discernement entre la nature et la forme de l’exercice de la primauté, comme les a faites Jean-Paul II dans l’encyclique “Ut unum sint” (1995), peuvent encore donner des impulsions fécondes.»

Mondialisme: O.R. 24.10.2011 : «Benoît XVI a manifesté la nécessité d’une Autorité Politique Mondiale.»

Réhabilitation des hérétiques : Luther. Le Pape Benoît XVI, O.R. 24.1.2011 : «Tournons donc ensemble notre regard vers l’année 2017 qui nous rappelle l’affichage des thèses de Martin Luther … luthériens et catholiques … célébrer dans le monde entier une commémoraison œcuménique commune… pour le pardon des torts réciproques … purification de la conscience.»

Fernando Ocáriz, Vicaire Général de l’Opus Dei, O.R. 2.12.2011: «Les documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont également mieux compris à la lumière de Vatican II.»

2Doc. sur la Révolution dans l’Eglise n° 12 année 2011

parce qu’elle a été attentivement et amoureusement custode de sa parole. ...Ta parole ... Ta parole ...la parole. ... la parole ... Ta parole» Manuel Nin continue d’enseigner la théorie de l’ensevelissement de la Ste Vierge. Éditorial de l’O.R. 14.8.2011 : «Jaque de Sarug ... Six homélies sont dédiées à la Mère de Dieu, dont une sur sa mort et son ensevelissement… “Accorde-moi de chanter l’ensevelissement de celle qui a été fidèle… Le chœur des douze Apôtres élus, qui ensevelirent le corps de la Vierge toujours bénie… Ils déposèrent le corps de la Mère de Dieu dans le creux du sépulcre rocheux… Dieu aussi, avec les anges, ensevelit Marie sur le Mont des Oliviers, le Maître ensevelit sa Mère» Le Card. Ravasi sur le dernier livre de Benoît XVI, O.R. 25.3.2011 : «Le véritable sommet est dans la résurrection et l’ascension, où s’ouvre un horizon inédit… “L’ascension n’est pas le fait de s’en aller en un lieu loin du cosmos, mais une proximité permanente.» Osservatore Romano, 11.2.2011 ; «Un document à discuter que l’Église catholique et la Communion Anglicane apprécieront… “Déclaration de Seattle”… Le Dogme catholique de l’Immaculée et de l’Assomption… “Les membres de l’ARCIC ont cherché à se compénétrer réciproquement dans la manière de faire de la théologie… Il invite chacune de nos communautés à s’éloigner de positions historiques statiques”».

Ch. II – Même Benoît XVI est pour l’herméneutique de la rupture d’avec le Magistère traditionnel Le Pape Benoît XVI au Parlement Allemand, O.R. 24.9.2011 : «Pour le développement du droit et pour le développement de l’humanité, il a été décisif que les théologiens chrétiens aient pris position contre le droit religieux, réclamé par la foi dans les divinités, qu’ils se soient placés du côté de la philosophie, reconnaissant comme source juridique valide pour tous la raison et la nature dans leur corrélation ». Le Pape Benoît XVI sur l’importance de la Révolution liturgique, O.R. 7.5.2011 : «L’Église engagée dans la réception de Vatican II, au cours d’une cinquantaine d’années de formation liturgique académique. … dans le but de renouveler la mentalité… La liturgie, avec sa capacité universelle de célébration, devient ainsi la grande éducatrice… Un rapport constant et correct entre sana traditio et légitime progressio… la liturgie renouvelle l’Église.» Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «Au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux. C’est la tâche de tous ceux qui ont une quelconque responsabilité pour la foi chrétienne de purifier la religion des chrétiens…» [Ici aussi c’est l’herméneutique de la rupture et non de la continuité]. Un rappel à nous croyants, à tous les croyants à purifier leur propre foi.» Le Pape Benoît XVI, «Jésus de Nazareth» O.R. 24.9.2011 : « Après des siècles d’opposition nous considérons comme notre devoir de faire en sorte que ces deux manières d’une nouvelle lecture des écrits bibliques, [il reconnaît ici qu’il n’y a pas continuité avec les papes précédents, mais rupture], la chrétienne et la juive, entrent en dialogue entre elles» . Osservatore Romano, 24.2.2011 : «Avec Benoît XVI la tiare a disparu des armoiries officielles du Pontife, et les ponts qui traversent le fleuve de Rome sont, aujourd’hui, plus sûrs et plus larges.» [Que veut-il dire par “plus sûrs et plus larges ?”]. Mgr. Fernando Ocáriz, Vicaire Général de l’Opus Dei, O.R. 2.12.2011: «Le Concile Vatican II doit non seulement être interprété à la lumière des documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont également mieux compris à la lumière de Vatican II… par exemple la liberté religieuse» Mgr Briann Farrel, secrétaire pour le Conseil Pontifical de l’Unité des chrétiens, O.R. 19.1.2011 : «Me paraît presque un miracle de la providence, le fait que plus de 2000 évêques, venus à Rome pour commencer le Concile en 1962, et beaucoup d’entre eux formés à une théologie de l’“exclusion”, selon laquelle orthodoxes et protestants, schismatiques et hérétiques, dans la terminologie à l’usage à l’époque, étaient simplement hors de l’Église, aient pu produire, trois ans plus tard, le décret “Unitatis redintegratio”, qui reconnaît une réelle, même non complète, communion ecclésiale entre tous les baptisés et entre leurs Églises et Communauté ecclésiales, ... Les jeunes générations ont peine à comprendre à quel point les choses ont changé en mieux. [rupture] Dans le passé, les chrétiens divisés s’évitaient, ils ne se parlaient pas, les Églises étaient dans une attitude de conflit et de rivalité, souvent complaisantes envers des action vraiment scandaleuses qui minait l’action évangélisatrice elle-même… A été substantiellement dépassé jusqu’à l’aspect le plus profond de la division entre catholiques et réformés sur la justification… Les textes de cette année ont été préparés à Jérusalem.» Card. Kurt Koch, O.R. 15.5.2011 : «De ce nouveau mouvement liturgique le “Motu proprio” n’est qu’un début. Benoît XVI, en effet, sait très bien qu’à long terme, nous ne pouvons nous arrêter à une coexistence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain, mais que l’Église à l’avenir aura besoin d’un nouveau rite. [rupture! ... Maintenant ils le disent ouvertement]» .

Ch. III – Pseudo restauration : voie moyenne entre vérité et erreur, c’est la thèse du Card. Ratzinger dans son livre “Entretien sur la foi”, ch. II“Deux erreurs opposées” Le Pape Benoît XVI, O.R. 3.1.20011 : «. Nous assistons à deux tendances opposées extrêmes, toutes deux négatives : d’une part le laïcisme qui, de manière sournoise marginalise la religion pour la confiner dans le domaine privé, de l’autre le fondamentalisme qui, lui, voudrait l’imposer par la force.» Le Pape Benoît XVI à l’Ambassadeur des Pays-Bas, O.R. 22.10.2011 : «Le dialogue diplomatique dans lequel le Saint-Siège s’engage, est mené sur un terrain qui n’est ni confessionnel, ni pragmatique» [Pie IX, 5.2.1875, dit : «ils donnent à César ce qui appartient à Dieu»]. Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.9.2011 : «Par Benoît XVI, l’œcuménisme ... il le voient menacé sur deux fronts : d’un côté, par le “confessionnalisme de la division” qui s’appuie sur ce qu’il y a de spécifique justement là où sa spécificité s’oppose à celle des autres et, de l’autre côte, par l’“indifférence sur les question de foi”.» Osservatore Romano, 1.4.2011 : «Clôture du Conseil permanent de la CEI (Conférence épiscopale italienne). ... la troisième édition du Missel Romain… .»

Ch. IV – Judaïsation de l’Église Le Pape Benoît XVI à une délégation du B’nai B’rith international, O.R. 13.5.2011 : «Je suis heureux de saluer cette délégation du B’nai B’rith international. ... nous puissions faire ensemble, c’est de rendre un témoignage commun de notre Credo… j’appelle sur vous et vos familles les bénédictions divines» Le Pape Benoît XVI, aux membres de l’Israeli Religious Council, O.R. 11.11.2011 : « J’ai visité Jérusalem et je me suis arrêté devant le Mur Occidental… Ma visite à Jérusalem, “ville de la paix”, patrie spirituelle des juifs, chrétiens et musulmans.»

Ch. V – Liberté de conscience, contre la Royauté Sociale de Notre-Seigneur J.-C. Le Pape Benoît XVI au Parlement Allemand, O.R. 24.9.2011 : «Je voudrais vous proposer certaines considérations sur les fondements de l’État de droit libéral… Contrairement aux autres grandes religions, le christianisme n’a jamais imposé à l’État et à la société un droit révélé, [ et la Chrètieneté?] jamais un ordre juridique découlant d’une révélation, [sic] il a par contre renvoyé à la nature et à la raison comme aux véritables sources du droit… Avec ça les théologiens chrétiens se sont associés à un mouvement philosophique et juridique formé déjà deux siècles avant le Christ… ... au développement juridique de l’Illuminisme, jusqu’à la Déclaration des Droits Humains et jusqu’à notre Loi Fondamentale allemande,… Pour le développement du droit et pour le développement de l’humanité, il a été décisif que les théologiens chrétiens aient pris position contre le droit religieux, réclamé par la foi dans les divinités, qu’ils se soient placés du côté de la philosophie, reconnaissant comme source juridique valide pour tous la raison et la nature dans leur corrélation….»


Le pape François assis égal aux autresO.R. 06.04.2013

Le Pape Benoît XVI se fait missionnaire pour le droit de toutes les religions, 16.5.2011 : «L’Église catholique s’efforce de promouvoir ces droits pour toutes les religions du monde entier.» Le Pape Benoît XVI à l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, O. R. 5.5.2011 : «La culture chrétienne a donné vie et espace à la liberté religieuse et continue d’alimenter la liberté de religion et de culte, garanties constitutionnellement… Dieu doit être adoré librement et c’est dans la nature même de la religion de ne point admettre de coercition…Conscient des développements dans la culture et la société, le Concile Vatican II a proposé un fondement anthropologique nouveau de la liberté religieuse. [Un nouveau fondement… c’est la rupture avec le magistère précédent]. Certes, chaque État a le droit souverain de promulguer sa propre législation et d’exprimer des attitudes différentes envers la religion dans l’État.» [L’État a le droit… Et les droits de N.S. Jésus-Christ alors ?] Le Pape Benoît XVI au Corps diplomatique, O.R. 10.1.2011 : «J’encourage à accompagner la pleine sauvegarde de la liberté religieuse et des droits humains par des programmes qui, depuis l’école primaire et dans le cadre de l’enseignement religieux, éduquent au respect de tous les frères en humanité… Les communautés chrétiennes… ont fortement contribué à la conquête d’institutions démocratiques et à l’affirmation des droits de l’homme.» Le Pape Benoît XVI à l’ambassadeur du Brésil, O.R. 31.10.2011 : «L’enseignement de la religion ne blesse pas la laïcité de l’État… L’Église espère que l’État, à son tour, reconnaisse une saine laïcité… Il revient à l’État de garantir la possibilité de culte à toutes les confessions religieuses.» Le Pape Benoît XVI : message pour les 150 ans de l’unité de l’Italie, O.R. 17.3.2011 : «L’apport de la pensée des Catholiques dans la formation de l’État unitaire… Il suffirait de rappeler Vincenzo Gioberti ou de penser aux orientations catholico-libérales ... la grande figure d’Antonio Rosmini… Alessandro Manzoni, fidèle interprète de la foi et de la morale catholique,[il etait jansenist] … Saint Jean Bosco… qui forgea l’appartenance à l’institut qu’il fonda sur un paradigme cohérent avec une saine conception libérale [sic] : “Citoyens face à l’État et religieux face à l’Église”… … On ne vérifia aucun conflit dans le corps social [et toute «la Vandèe» italienne?]… l’Accord signé le 18.2.1984 a marqué le passage à une nouvelle phase de rapports entre l’Église et l’État en Italie… L’Accord a contribué largement à définir cette saine laïcité qui caractérise l’État italien.»

La Conférence épiscopale de France reconnaît qu’ils ont fait “le Pacte” entre l’Église et la Révolution, O.R. 1.4.2011 : «La laïcité est l’un des piliers de notre pacte républicain, la base de notre démocratie, le fondement de notre vivre ensemble.»

Ch VI – La Révolution anti-ecclésiastique Le Pape Benoît XVI, 26.9.2011 : «L’orthodoxie est théologiquement la plus près de nous “catholiques et Orthodoxes ont conservé la même structure de l’Église des origines… Nous espérons que le jour où nous pourrons célébrer ensemble l’eucharistie ne sera pas trop éloigné.» Inos Biffi change le sens du dogme “hors de l’Église pas de salut” , 12.6.2011 : «L’affirmation que “hors de l’Église il n’y a pas de salut” est-elle encore valable ?… La caractéristique de l’Église d’être Peuple de Dieu… a séduit les ecclésiologues du post-concile… Là où est son Corps, là est l’Églises [C’est la thèse de Ratzinger selon laquelle celui qui a l’eucharistie appartient au Corps du Christ] … Il ne nous est pas donné de connaître de quelle manière concrète le Christ sauve tous les hommes. Celui qui est “réellement” membre de son Corps n’est connu que de Lui seul.» Osservatore Romano, 9.9.2011 : «Le principe sur lequel se fonde l’ecclésiologie orthodoxe est donc celui de l’“Église eucharistiquement et localement définie”.» [Ratzinger enseigne la même doctrine. L’Église se fonde sur l’eucharistie et non sur le magistère].

Ch VII – Œcuménisme § 1 en général Le Pape Benoît XVI, 9.12.2011 : «Assise… événement mémorable… Je suis heureux que la rencontre de cette année se déroule à Munich… vivre ensemble, c’est là notre destinée… Des rencontres comme celle qui a eu lieu à Assise et qui se répète aujourd’hui à Munich sont des occasions où les religions peuvent s’interroger elles-mêmes et se demander comment devenir des forces pour vivre ensemble… Dieu désire que nous formions une seule famille, dans laquelle tous nous sommes frères et sœurs… Nous savons que dans le christianisme aussi il y a eu des distorsions pratiques de l’image de Dieu qui ont conduit à la destruction de la paix… Laisser le Dieu divin nous purifier, pour devenir hommes de paix… depuis la première rencontre d’Assise, il y a 25 ans, se sont déroulées et se déroulent beaucoup d’initiatives pour la réconciliation et pour la paix, qui nous remplissent d’espérance.»

Le Pape Benoît XVI clôt la Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens, O.R. 27.1.2011 : «Pourquoi devons-nous être reconnaissants ? Au cours des dernières décennies, le mouvement œcuménique “surgi sous l’impulsion du saint Esprit” (UR), a accompli des pas en avant significatifs, qui ont rendu possibles d’encourageantes convergences et consentements sur de nombreux points, en développant entre les Églises et les Communautés ecclésiales des rapports d’estime et de respect réciproques… La recherche, pour rétablir l’unité entre les chrétiens divisés, ne peut pourtant se réduire à une reconnaissance des différences et à la poursuite d’une connivence réciproque : ce à quoi nous aspirons c’est cette unité pour laquelle le Christ a prié, qui par nature se manifeste dans la communion de la foi, des sacrements, du ministère. Notre devoir est de poursuivre avec passion la marche vers ce but… par la formation œcuménique des nouvelles générations.» Le Pape Benoît XVI au Patriarche d’Antioche des maronites, après la concession de la communion ecclésiastique, O.R. 15.4.2011 : «Cette

Le pape François assis égal aux autresO.R. 21.03.2013


communion trouvera son expression la plus authentique dans la Divine Liturgie où l’on partagera l’unique Corps et Sang du Christ.» Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.1.2011 : «La Prière pour l’unité des chrétiens bien avant le Concile Vatican II. La huitaine fut promue surtout par Paul Watson, un anglican américain qui passa ensuite à l’Église catholique, et par Spencer Jones, membre de l’Église épiscopalienne; elle fut ensuite développée par l’abbé Paul Couturier, un pionnier passionné de l’œcuménisme spirituel… A Edimbourg, on reconnut donc que c’est un témoignage crédible de l’œuvre salvifique de Jésus-Christ dans le monde, mais possible seulement lorsque les Églises parviennent à guérir leur division dans la doctrine et dans la vie… le Pape Benoît XVI ait créé un Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation.» Osservatore Romano, [Le comité de direction musulman remercie les évêques italiens pour leur soutien à la construction de mosquées], 27.5.2011 : «“Nous lisons avec soulagement et immense gratitude les prises de position que les représentants les plus autorisés de la Conférence épiscopale ont rendue publiques concernant la question de lieux de culte des musulmans”. C’est ce que la direction de l’Union des communautés et organisations islamiques en Italie (UCOI) écrit dans une lettre adressée au Card. Bagnasco.» Le Père Massimo Camisasca parle de Giussani, fondateur de “Comunione e Liberazione”, O.R. 29.10.2011 : «Je suis venu au Japon pour revivre avec vous la rencontre entre don Giussani et les moines du Mont Koya… .»

Œcuménisme § 2 – Les pasteurs anglicans, protestants et mariés, continuent d’être acceptés dans l’Église catholique Osservatore Romano, 16.1.2011 : «Conformément aux dispositions de Benoît XVI, a été érigé samedi 15 janvier, un ordinariat personnel en Angleterre et au Pays de Galles, pour le groupe de pasteurs et fidèles anglicans qui ont exprimé le désir d’entrer en pleine et visible communion avec l’Église catholique… Il aura comme patron le bienheureux J. H. Newman… conservant des éléments de leurs caractéristiques du patrimoine anglican… La Constitution Apostolique prévoit, à certaines conditions, l’ordination comme prêtres catholiques de ministres anglicans déjà mariés… continue d’être une priorité de l’Église catholique… Les groupes anglicans ont déclaré partager la foi catholique commune telle qu’exprimée dans le “Catéchisme de l’Église catholique”.» [Après que Jean-Paul II, le 31.10.1999, a accepté la doctrine protestante de la justification, l’invasion des Anglicans dans l’Église continue], Osservatore Romano 17.3.20011 : «900 anciens fidèles de la communauté anglicane anglaise se préparent à être acceptés cette semaine dans le Nouvel Ordinariat, selon la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI… Ce premier groupe appartient aux 4700 anciens fidèles anglicans… qui seront reçus dans la foi catholique… Il y a aussi 61 anciens pasteurs anglicans… Benoît XVI a nommé l’ex-pasteur Keith Newton… 1er Ordinaire.»

Œcuménisme § 3 – Doctrine sur la justification Le Pape Benoît XVI aux luthériens. O.R. 16.1.2011 : «Chaque année en cette période, votre traditionnel pèlerinage atteste des rapports sincères, amicaux, de collaboration, qui ont été instaurés entre les luthériens et les catholiques… Un résultat digne d’attention, a été le rapport conclu sur le thème de la justification dans la vie de l’Église… parce que l’œcuménisme n’est pas une œuvre à nous, mais bien le fruit de l’action de Dieu.» Le Cardinal Angelo Scola, O.R. 1.12.2011 : «L’affrontement avec la modernité dans ses développements les plus récents, une nouvelle lecture du rapport entre la grâce et la nature, la dite question du surnaturel… sont certains des thèmes… de la Faculté de Théologie d’Italie Septentrionale.» Mgr Briann Farrel, sécretaire pour le Conseil Pontifical de l’Unité des chrétiens, O.R. 19.1.2011 : «Dans le passé, les chrétiens divisés s’évitaient, ils ne se parlaient pas, les Églises étaient dans une attitude de conflit et de rivalité, souvent complaisantes envers des actions vraiment scandaleuses

qui minaient l’action évangélisatrice elle-même… L’aspect le plus profond de la division entre catholiques et réformés sur la justification a été substantiellement dépassé.» Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.9.2011 : «L’évêque protestant Hanselmann a rappelé avec gratitude que l’on doit reconnaître au Card. Ratzinger le grand mérite d’avoir fait aboutir à Ausgburg en 1999, malgré les nombreuses difficultés, la signature de la “Déclaration Commune sur la Doctrine de la Justification”… Benoît XVI… enracinant dans la confession christologique la tâche œcuménique… se laisse conduire par une vision christologique de l’œcuménisme, et de ceci même le cœur de Martin Luther s’en réjouirait» [ainsi que le diable].

Œcuménisme § 4 – A l’occasion des 25 ans d’Assise [Nous laissons au lecteur le soin de lire tous les discours publiés dans L’Osservatore Romano par les bouddhistes, panthéistes, juifs, etc.] Le Pape Benoît XVI à la délégation du Patriarcat de Constantinople, O.R. 29.6.2011 : «Sa Sainteté Bartholomée se ... j’ai voulu inviter les frères chrétiens, les représentants des autres religions du monde et des personnalités du monde de la culture et de la science, à participer le 25 octobre prochain à Assise à une “journée de réflexion, dialogue et prière”… Ce sera le signe de la volonté à continuer sur la voie du dialogue et de la fraternité.» Le Pape Benoît XVI, O.R. 3.1.2011 : «En cette année 2011 nous célébrons les 25 ans de la Journée Mondiale de la Paix, que le vénérable Jean-Paul II convoqua à Assise en 1986. ...Je me rendrais en pèlerin dans la ville de St François, en invitant à s’unir dans cette démarche les frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des diverses religions du monde et idéalement tous les hommes de bonne volonté, dans le but de faire mémoire de cet acte historique voulu par mon prédécesseur.»

Le Pape Benoît XVI aux Délégations d’Assise, O.R. 29.10.2011 : «Je vous remercie de votre disponibilité à avoir pris part à la Journée qui s’est déroulées hier à Assise, vingt-cinq ans après la première rencontre historique… Nous pouvons admirer la vue à long terme du regretté Jean-Paul II en promouvant la première rencontre d’Assise.»

Quelques paroles du pape François :Liberté : O.R. 9.6.2013 : «Les Pactes

du Latran… dans une optique nouvelle, après le concile Œcuménique Vatican II et l’Accord

de révision du Concordat… la liberté religieuse… intangible dignité de la personne

humaine… la promouvoir pour tous… il est fondamental de … promouvoir les institutions

démocratiques.»Égalité : O.R. 14.4.2013 : «Le pape

à constitué un group de cardinaux pour le conseiller dans le gouvernement de l’Église.» [Gouvernement collégial ?]

Fraternité : O.R. 21.3.2013 : «Pour moi, à la suite de mes prédécesseurs, je souhaite manifester ma ferme volonté de poursuivre sur la voie du dialogue

œcuménique… d’insignes représentants du peuple juif auquel nous rattache un

lien spirituel très spécial.» O.R. 4.4.2013 : «Jésus… n’est pas

revenu à la vie terrestre, mais dans une condition nouvelle.» O.R. 8.4.2013 : «Un grand

théologien allemand, Romano Guardini.»

Avec le livre “Un Évêque

parle”, Son E. Mgr Marcel Le-febvre dénonce pour la première fois, avec autorité, la Révolution

dans l’Église. C’est un de ses mérites historiques : «…il y avait au Concile trois bombes à retar-dement… trois… la collégialité, la liberté religieuse, l’œcumé-

nisme.»


1517 Revolution protestante = réalisme + Dieu + N.S. Jésus-Christ - Eglise =

1789 Revolutión liberal = realismo + Dios - NS Jesucristo = (dite francaise)

deisme, laicisme «Dieu oui, le Christ non»

Société temporelle : l’Etat

1º La tolérance humaniste affaiblit la fermeté mediévale contre l’hérésie. 2º 1517, naissance de la religion protestante. 3º 1648, Traité de Wesphalie : désormais on est libre de pratiquer publiquement la religion selon sa conscience. 4º 1789, la Révolution Francaise fait de la liberté un principe constitutionnel.. 5º L’ONU le fait sien en 1948 et l’impose en 1981, avec le Dècret pour l’élimination de toute forme de discrimi-nation.

Egalité :toutes les religions

et les idéés sont égales, et celui qui le nie discrémine

1º Religieuse : Révolution protestante. 2º Civile et polítique: Révolution fran-caise. 3º Economique : Rév. socialiste.4º entre les hommes et l’animal : animalismo. e5º etc...

Fraternité : eau lieu d’etre frères par la

meme doctrine (Catholique) on dit “frères” en ayant des doctrines différentes (frater-

nité maconnique)

1º Nuvel Ordre Mondial (globalisation)2º Un seul gouvernement : l’ONU (Unesco...)3º Une seule monnaie : FMI 4º etc.

Société ecclésiastique : l’Eglise “Dignitatis humanae” sur la liberté religieuse “En matière religieuse...

que nul ne soit... contre sa conscience... empéché d’agir... en public.” La re-nonciation au dogme, la suppression volontaire des Etats catholiques: Carcel Orti 09.11.2011, les nouvelles doctrines sociales : la laicité, la neutralité, la confessionalité de l’Etat, “la laicité positive”. Pacifisme Négation de la valeur universelle de la philosophie grèque qui est le fondement de la vérité objective contre le relativisme : Encyclique ,“Fides et ratio”. Document :

Interprétation des dogmes. Deshellénisation de la philosophie : Benoit XVI, O.R. 14.9.2006. Silence ou négation du Magystère romain qui condame les

erreurs du monde moderne.

La collégialité: la démocratisation de l’Eglise. Ils ont créé les Conférences épiscopales et le Synode des Évêques pour démocratiser l’au-torité du Pape, les Conférences presbytériennes pour l’évêque et le Conseil

pastoral pour le curé.Le Nouveau Code de Droit canonique est pétri de cet égalitarisme.Égalité des religions, égalité entre le haut et le bas clergé,

égalité entre clercs et laïcs, etc… (Communautés de base)

L’oecuménisme sous toutes ses formes : Congrès de toutes les reli-gions à Assise, visite aux Synagogues et aux Mosquées. Exaltation de Jéru-salem au lieu de Rome… Pour s’unir aux protestants on a fait la Nouvelle

messe, la réforme liturgique, le changement et diminution de la doctrine sur la Ste Vierge, l’accord sur la Justification, la diminution de la Primauté, le changement de l’ecclésiologie, la Bible interconfessionnelle, etc. On prête

nos églises catholiques à l’usage des autres religions, la chapelle oecuméni-que dans la Bsilique de St Paul, “La cour des Gentils” On travaille à

créer une Église universelle plus grande que l’Église romaine :”La Grande église”

- moyens surnaturels =

Péché des angesPéché originel

Ténèbres pré-chrétiennes

Cultes sataniquesSacrifices humainsEsclavage etc.

Cristian

isation

Révolution humaniste Révolution protestante

de la so

ciété t

emporell

e

Incarnation

Révolution libérale

Révolution socialisteRévolution dans l’Eglise

VI Révolution (satanisme)Chatiment et Restauration

Apparition de la Vierge à Scicli (Sicile), année 1091. Le Pape Clément XII a reconnu, par le Décret du 10 mars 1736, la miraculeuse

apparition dans laquelle la Vierge combattit les musulmans armée d’une épée, tuant à

Elle seule de son bras puissant, plus que ce qu’aurait pu espérer une armée entière .

Schémas sur le sens chrétien de l’histoire. Comment cela est arrivé, pourquoi cela est arrivé... qu’arrivera-t-il?

XIIIème siècle: apogée du Christianisme

«A la fin mon Coeur Immaculé trionphera» (Fátima)

Schémas de la décristianisation de la société temporelle, Pío XII, 12.10.1952: ......«Au cours de ces derniers siècles il a tenté d’opérer la désagregation intellectuelle, morale et sociale de l’unité realisée dans l’organisme mistérieux du Christ. Il a voulu la nature sans la grace; la raison sans la foi; la liberté sans l’autorité; parfois meme l’autorité sans la liberté; . Cet “ennemi” est devenu toujours plus concrèt, avec une audace qui Nous laisse stupéfaits : Le Christ oui, l’Eglise non. Puis : Dieu oui, le Christ non. Et enfin le cri impie : Dieu est mort; ou plutot : Dieu n’a jamais été. Voila la tentative d’edifier la structure du monde sur des fondements que Nous n’hesitons pas a montrer du doigt comme étant les princi-paux responsables de la menace qui pèse sur l’humanité : une economie sans Dieu, un droit sans Dieu, une politique sans Dieu.» (Nouvel Ordre Mondial, ndr).

XIIIème siècle : Chrétienté = réalisme + Dieu + N.S. Jésus-Christ + Eglise + moyens surnaturels = (apogée) Révolution humaniste = realisme + Dieu + N.S. Jésus-Christ + Eglise XIV-XVème Siècle

1917 Revolution socialiste = realisme - Dieu = ateisme «…Dieu est mort»

V° Revolution = – realismo = aliénation C’est un itinéraire logique et total de déchristianisation par des

forces intelligentes, dans lesquelles le Magistère romain tradition-nel a toujours reconnu le démon, les juifs et les franc-macons.

la Foi par le Magistére romain,7 Sacrements, oraison

Apostasie, liberté religieuse «Le Christ oui, l’Eglise non»

«La civilisation artificielle» (Pie XII, 15.11.1946). Destruction aussi de l’ordre naturel qui est nécessaire à la grace.

ex. la Révolution culturelle homosexuelle, etc. «La grace perfectionne la nature, elle ne la détruit pas».

Schémas de la déscristianisation et de l’introduction des principes maconniques de liberté, égalité et fraternité dans l’Etat et dans l’Eglise.

Nous sommes devenus macons et protestants, non pour y etre inscrits, mais pour avoir assimilé leur doctrine libérale.

Liberté :de culte et des idéés : relativisme

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Naturalisme: «La nature sans la grace»

Très Sainte Trinité:Creation

L’apparition historique de Saint Jacques Apótre, dans la bataille de Clavijo, pour aider les Chrétiens

contre l’Islam. Que pense le Ciel de l’oecuménisme ?

Voir les citations de l’Osservatore Romano dans le site: www.marcel-lefebvre-tam.com


Ch. VIII – Révolution anti-philosophique Le pape Benoît XVI à l’Ambassadeur d’Angleterre, O.R. 10.9.2011 : «Comme vous le savez, une des raisons particulières de ma visite a été la béatification du Card. John Henri Newman, un grand anglais que j’admire depuis de nombreuses années dont l’élévation aux honneurs des autels a été la réalisation d’un désir personnel. Je demeure convaincu de l’importance des idées de Newman sur la société.» Le Pape continue d’alimenter l’idée qu’il ne faut pas être trop convaincu. Le Card. Bertone sur “Jésus de Nazareth” de Benoît XVI, O.R. 17.11.2011 : « Il continue de se demander, même maintenant qu’il est pape : que ce qui est vraiment essentiel ? [Il est arrivé à la papauté sans le savoir…]. Benoît XVI: ... “Il est avant tout nécessaire de reconnaître le bienfait qui en a découlé pour la vie de l’Église, grâce à l’exégèse historico – critique et aux autres méthodes d’analyse du texte développé récemment”.… “dans ma présentation de “Jesus” cela signifie avant tout que j’ai confiance dans les Évangiles… L’incarnation de Jésus… regarder la vérité de ce “factum est”, non à la manière de l’absolue certitude historique, mais en lisant de manière juste l’Écriture en tant que telle et en en reconnaissant le sérieux”.» [Donc l’Incarnation n’est pas une certitude historique absolue, mais seulement quelque chose de sérieux]. Le Card. Bagnasco, O.R. 13.11.2011 : « Il s’agit de la personne qui, selon l’affirmation d’Antonio Rosmini, “est un droit subsistant”… qui précède chaque législation et chaque pouvoir humain… [Donc l’État catholique ne peut pas obliger au respect public des droits du Christ-Dieu], .» Roberto Cutaia, O.R. 30.10.2011 : «La métaphysique de Rosmini… en la renouvelant dans l’esprit de la modernité… de Kant à Hegel, en individuant la valeur… dans (son livre) “Idea”, Rosmini écrira que l’homme a par nature l’intuition de l’être initial… Rosmini comprit que la modernité n’aurait plus accepté le système médiéval des “quaestiones” et encore moins un discours philosophique qui parte de Dieu pour arriver à une tractation sur l’homme. Ainsi… décida-t-il, lui aussi, de partir de l’homme… Mais en considérant avant tout cet élément divin présent dans l’homme qui, tout en n’étant pas Dieu, sinon nous ne sortirions pas du panthéisme et de l’anthologisme, est ce même lumen qui arrache l’assentiment de l’homme face à la vérité… La foi est avant tout une expérience et non une théorie… je crois vraiment que oui. Rosmini, à mon avis, pourrait être considéré comme le docteur du troisième millénaire, dont … nous commençons seulement aujourd’hui à goûter les fruits de sa contribution si féconde dans le domaine de la charité intellectuelle.[?]» Mgr Peter Henrici, évêque émérite de Coire, nous montre le fil conducteur qui unit les auteurs modernistes entre eux, et aujourd’hui ils peuvent le publier ouvertement et s’en glorifier, O.R. 19.11.2011 : «On pouvait déjà remarquer, depuis les début du 19e et par certains auteurs catholiques, une série de nouvelles tentatives théologiques et philosophiques, destinées à réconcilier la foi catholique avec l’esprit moderne. En Italie Gioberti et Rosmini, en France, de Lammenais, Bautain, de Bonald, en Allemagne l’école de Tubingen et Hermes, Gunther et Dollinger. La majorité d’entre eux toutefois sont demeurés inconnus parce qu’ils furent censuré par le magistère [merci de nous le rappeler]. Apparurent ensuite, vers la fin du siècle, deux auteurs dont l’influence positive continue de croître : Newman et Blondel. Mais sur eux aussi pesaient de nombreux soupçons… Au XXe siècle une nouvelle dimension vint de la rencontre catholique avec la modernité… je ne cite que les noms les plus marquants : le Père de Lubac, le cardinal Danielou, Hans Hurs von Balthazar ainsi que Karl Rahner. D’autres, tout aussi méritants, seraient à joindre à la liste, tel un Joseph Ratzinger et un Karol Wojtyla, avec son thomisme phénoménologique. Ce fut cette tendance rénovatrice, grâce à la plus illuminée fidélité à la Tradition, qui devint ensuite déterminante à Vatican II [merci]. Jean XXIII, fort de ces ouvertures, pouvait convoquer Vatican II et proclamer dans son discours d’ouverture les principes de l’aggiornamento.»

Hermann Geissler, O.R. 18.9.2011 : «Newman… docteur de la conscience… “originel vicaire du Christ”… La pensée de Newman sur la conscience est moderne et personnaliste, caractérisée par une évidente empreinte agostinienne… Dans “l’Apologie” Newman affirme audacieusement : “si tu me demandes pourquoi je crois en Dieu je réponds : parce que je crois en moi-même… Si j’étais obligé de porter un toast à la religion… je le porterais, si vous le voulez, au Pape, mais d’abord à la Conscience et ensuite au Pape” » Silvano Zucal, O.R. 05.06.2011 : «Saint Bonaventure dans la pensée de Romano Guardini... Quand on parle des philosophes du Moyen-Âge, on pense avant tout aux grands intellectuels aristotéliciens : Albert le Grand, Thomas d’Aquin, Duns Scot… mais à coté de ce courant il y en a un autre, plus occulte : le courant agostino-platonicien, moins aigu théoriquement, mais en revanche imprégné d’une plus profonde plénitude du Coeur ... “cette compréhension se réalise in lumine mentis, à travers un processus d’illumination, per irradiationem regularum aeternorum, par irradiation des idées éternelles dans l’esprit”…Et Guardini prévient qu’il n’est pas correct d’entendre d’une façon métaphorique une telle parole quand elle se présente avec une telle régularité dans toute l’oeuvre de Bonaventure … Cette lumen mentis qui est splendeur de la vérité et ferveur d’amour et en même temps la force qui “confère la forme”... la scintilla animae.»

Ch. IX – Pacifisme Nous avons toujours soutenu que la menace communiste était l’instrument de chantage pour convaincre les hommes d’Église d’introduire dans l’Église la liberté religieuse. L’ayant fait, la Révolution a démonté son bras violent communiste. (Voir: Charte pastorale des évêques tchécoslovaques dans l’Osservatore Romano du 29 février 1984. «Nous vivons des temps très dangereux, l’ère nucléaire, le seul remède se trouve dans la fraternité universelle» et cette thèse est répétée de plus en plus souvent).

Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En 1989, trois ans après Assise, le mur (de Berlin) tomba. Subitement les énormes arsenaux qui étaient derrière le mur n’avaient plus de raison d’être. ... oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux. C’est la tâche de tous ceux qui ont une quelconque responsabilité pour la foi chrétienne de purifier la religion des Chrétiens…» [Ici aussi c’est l’herméneutique de la rupture et non de la continuité].» Andrea Possieri, la leçon polonaise : maintenant le Pape démontre que dans la pratique il faut renoncer à l’usage de la force, O.R. 12.12.2011 : «Il y a trente ans, le 12.12.1981, le coup d’Etat [communiste] en Pologne… Le 1981 Polonais était destiné à devenir le partage des eaux fondamental dans l’histoire du XXè siècle… Jean-Paul II affirma que… on ne pouvait “répandre encore du sang polonais… Construire pacifiquement l’avenir de la patrie”… Mgr Glemp aussi… “il n’y a pas de bien plus grand que la vie humaine… qu’un Polonais ne lutte pas contre un autre Polonais.»

Ch. X – Divers § 1. En général La Révolution anti-papale : Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.9.2011 : «Nous savons que c’est surtout sur la question de la primauté que nous devons continuer, avec patience et humilité, les efforts pour sa juste compréhension. Je pense que les réflexions concernant le discernement entre la nature et la forme de l’exercice de la primauté, comme les a faites Jean-Paul II dans l’encyclique “Ut unum sint” (1995), peuvent encore donner des impulsions fécondes.» La repentance: Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En tant que chrétien, j’aimerais dire, à ce point : oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne on a eu recours à la violence… Nous le reconnaissons tout honteux… Un rappel pour nous croyants, pour tous les croyants, à purifier notre foi.»

Le mondialisme : Benoît XVI désire une autorité publique à compétence universelle, O.R. 24.10.2011 : «Le bienheureux Jean XXIII, dans son encyclique prophétique “Pacem in terris”… souhaitait la création d’“une Autorité publique


mondiale” (n° 71-74)… Benoît XVI a, lui, manifesté la nécessité d’une Autorité Politique Mondiale (Caritas in veritate, n° 67).»

Sur l’autorité du Concile Vatican II: Mgr Fernando Ocáriz, Vicaire général de l’Opus Dei, O.R. 2.12.2011 : «Le Concile Vatican II doit non seulement être interprété à la lumière des documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont également mieux compris à la lumière de Vatican II…[Pour le moment c’est le maximum de modernisme] Il s’agit de nouveautés... par exemple la liberté religieuse – elles comportent également des conséquences très diverses quant aux décisions historiques sur les applications juridiques et politiques»

§ 2 – La troisième messe Card. Kurt Koch, O.R. 15.5.2011 : «De ce nouveau mouvement liturgique le “Motu proprio” n’est qu’un début. Benoît XVI, en effet, sait très bien qu’à long terme nous ne pouvons nous arrêter à une coexistence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain, mais que l’Église à l’avenir aura besoin d’un nouveau rite.» [Maintenant ils le disent ouvertement]. Osservatore Romano, 1.4.2011 : «Clôture du Conseil permanent de la CEI (Conférence épiscopale italienne). Vers une nouvelle édition du Missel romain. L’examen de la troisième édition du Missel Romain» [D’après ce que nous savons, on a enlevé du troisième missel l’oraison pour la conversion des juifs, conséquence du “Motu proprio” de Benoît XVI].

§ 3– Les parvis des gentils: Le Pape Benoît XVI, O.R. 27.3.2011 : «Je suis reconnaissant au Conseil Pontifical d’avoir repris et développé mon invitation à ouvrir dans l’Église des “Parvis des gentils”… Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité… Une des raisons d’être de ces Parvis des gentils est d’œuvrer pour la fraternité, en dépassant les convictions.» Le Card. Bertone. Interview sur son livre “Un cuore grande”, O.R. 24.4.2011 : «J Dialogue qui continue avec le Pape actuel, avec le “Parvis des gentils”… Jean-Paul II… par exemple l’importante décision d’accueillir dans l’Église catholique les anciens pasteurs anglicans déjà mariés et de leur accorder de vivre maritalement…Il a voulu personnellement la déclaration dogmatique… “Dominus Jesus”» Le Card. Ravasi, O.R. 12.10.2011 : «Le Parvis des Gentils voulu par Benoît XVI.»

§ 4– Qu’est-ce la nouvelle évangélisation?: Le Pape Benoît XVI, O.R. 18.12.2011 : «Depuis peu on a créé le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.10.2011 : «La nouvelle évangélisation, travailler toujours plus dans un contexte pluraliste… dépassant les oppositions et les nationalismes… accueil des flux migratoires… dépassant les craintes et évitant toutes formes de discrimination, devenir les acteurs de la nouvelle évangélisation.» Le Pape Benoît XVI, exhortation Apostolica Post-Sinodale “Africae munus”-19.11.2011 : «Nous devons agir ensemble pour éliminer toute forme de discrimination, d’intolérance et de fondamentalisme confessionnel… J’exhorte toute l’Église à rechercher… la reconnaissance juridique et pratique de la liberté religieuse, ... mais aussi au droit à la liberté de conscience. … La nouvelle évangélisation, .» Synode des Évêques sur la nouvelle évangélisation “Lineamenta”, O.R. 5.3.2011 : «Il y en a qui soupçonnent la nouvelle évangélisation de camoufler ou cacher l’intention de nouvelles actions de prosélytisme de la part de l’Église, surtout vis-à-vis des autres confessions chrétiennes… Benoît XVI… ouvrir une sorte de parvis des gentils ... la nouvelle évangélisation qui requièrt un premier moment d’autocontrôle et de purification… … la nouvelle évangélisation vision pour l’Église d’aujourd’hui et de demain.» Mgr Rino Fisichella. O.R. 22.10.2011 : «Nouvelle évangélisation et politique. Laïcité créative… Pour mieux expliciter … laïcité créative qui requiert de joindre le consensus au-delà des diversités, .» Mario Ponzi. Interview de Mgr Rino Fisichella, président du Dicastère pour la nouvelle évangélisation. O.R. 12.1.2011 : « Benoît XVI a institué le nouveau dicastère, en y impliquant tout l’épiscopat mondial… Les conférences épiscopales… sont appelées à constituer à l’intérieur de leurs structures un bureau semblable au nôtre.»

§ 5 – Réhabilitation des hérétiques : Luther et … compagnie Le Pape Benoît XVI, O.R. 24.1.2011 : «Nous tournons donc ensemble notre regard vers l’année 2017 qui nous rappelle l’affichage des thèses de Martin Luther sur les indulgences il y a 500 ans. A cette occasion, luthériens et catholiques auront l’opportunité de célébrer dans le monde entier une commémoraison œcuménique commune… pour le pardon des torts réciproques et pour les fautes relatives aux divisions… purification de la conscience.» Giovanni Maria Vian, directeur de l’Osservatore Romano. Éditorial du 26.9.2011 : «Benoît XVI a proposé ... un éloge inattendu de Luther.» Etienne Fouilloux, O.R. 18.11.2011 : «Le cardinal Tisserant… n’a pas été tenté par le modernisme hypercritique, mais n’a pas cédé non plus aux excès antimodernistes… Cette oeuvre a été ensuite défendue par le cardinal Tisserant jusqu’au Concile Vatican II, et ensuite contre les différents retours de l’anti-modernisme»

§ 6 Liste des lamentations Les papes et les évêques, avec Vatican II, ont fait le compromis doctrinal avec le libéralisme, mais maintenant les libéraux les punissent quand même

Le Pape Benoît XVI à l’Ambassadeur d’Autriche, O.R. 4.2.2011 : «Dans de nombreux Pays européens le rapport entre État et religion est en train d’affronter une tension particulière. D’une part, les autorités politiques sont très attentives à ne pas concéder des espaces publics aux religions, car ils considèrent les idées de foi comme faisant partie de la sphère privée des citoyens. De l’autre on cherche à appliquer les critères d’une opinion publique séculière aux communautés religieuses.» Le Card. Bagnasco reconnaît que la Révolution avance avec son laïcisme, mais il continue d’enseigner, en guise de remède, les principes maçonniques de liberté, égalité, fraternité, et il continue de se repentir de la Civilisation Chretienne. Discours d’introduction aux Conseil Permanent de la CEI, O.R. 24.1.2011 : «Notre Pays… semble se mouvoir dans un cadre interprétatif, dans lequel une déchristianisation progressive semblerait à certains inéluctable… Convaincus comme nous le sommes que la liberté religieuse est un des pivots essentiels… Il y a une agressivité laïciste ... Un mal subtil, de fait, est en train d’affliger l’Europe, provoquant une lente et souterraine marginalisation du christianisme.» [L’article ci-dessous est très important car il confirme que les hommes d’Église ont cédé doctrinalement à la Révolution mondiale, avec l’espoir d’être reconnus, mais au contraire aujourd’hui la Révolution attaque cette même Église moderniste de manière «opérationnelle, orchestrée en faveur du laïcisme séculariste.» Osservatore Romano, 4.2.2011 : «La revue “La

Même le pape François, comme Benoît XVI, renonce à la tiare. O.R. 24.2.2011 : «Avec Benoît XVI la tiare a disparu des armoiries officielles du Pontife.»


Civiltà Cattolica”. Vatican II et la modernité… Les pères de Vatican II négligèrent les aspects les plus virulents de la modernité, ou nom d’un optimisme répandu à l’époque du Concile… des aspects devenus opérationnels… intelligemment orchestrés et au service d’un laïcisme séculariste qui veut être omnipuissant.» [Le pire, toutefois, ce n’est pas le laïcisme mais le modernisme modéré].

§ 7 – Une des méthodes du Pape Ratzinger, est d’utiliser des paroles inexactes, équivoques, qui permettent diverses interprétations, spécialement si elles sont lues dans l’ensemble de sa doctrine. Le Pape Benoît XVI, O.R. 18.7.2011 : «Pour nous faire comprendre qu’à l’intérieur de nous est semé quelque chose de petit et caché qui, toutefois, possède une surprenante force vitale… “Il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de Toi, qui prend soin de toute chose”.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 11.4.2011 : «Le Christ… Sa Resurrection n’est pas le retour à la vie précédente, mais l’ouverture d’une nouvelle réalité, une nouvelle “terre”.»

§ 8 – L’Osservatore Romano est antifasciste, antifranquiste et anti-oustachi.

Le Pape Benoît XVI, O.R. 9.6.2011 : «Le bienheureux card. Stepinac… s’opposa courageusement aux abus du nazisme et du fascisme… [au contraire, il était très favorable au fascisme]»

Vicente Carcel Orti, O.R. 9.11.2011 : «Après le Concile, Paul VI écrivit au Général Franco dans le but de réviser les rapports entre le Saint-Siège et l’Espagne. Le Concordat de 1953… Franco ne s’attendait pas à la visite du Nonce et dit : “C’est qui m’est demandé est extrêmement grave”.»

Andrea Possieri, O.R. 23.10.2011 : «Le rapport entre l’Église catholique et le régime fasciste a toujours engendré une longue série d’oppositions, polémiques vénéneuses, déchirures profondes… Don Sturzo… critiqua durement les Pactes du Latran.»

Les Papes sur la légitimité et le devoir de la désobéissance et “l’obéissance inique”

Léon XIII «Le fait de désobéir aux hommes pour obéir à Dieu devient un devoir… et la non obéissance est juste et belle… car leur autorité est nulle… »

Grégoire XVI, 27.2.1846 : «Donc, personne ne peut violer le précepte d’obéir aux pouvoirs sans com-mettre une faute grave, à moins que, celui-ci [ndr. même si c’est le Pape] ne nous commande quelque

chose contre la loi de Dieu et de l’Église.»Grégoire XVI, “Mirari Vos” : «Les soldats chrétiens, dit saint Augustin, servaient l’empereur païen;

mais lorsqu’il qu’il s’agissait de la cause de Jésus-Christ, ils ne connaissaient d’autre autorité que celle de Celui qui règne dans les cieux.»

Léon XIII, “Quod Apostolici Muneris” : «Parce que si la volonté des législateurs ou des Princes décrète ou commande quelque chose qui soit contraire à la loi naturelle ou divine, alors la dignité et le devoir de

l’homme chrétien, ainsi que la sentence apostolique exigent “on doit plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes” (Act. V, 29).»

Léon XIII, “Diuturnum illud” : «Les hommes ont une seule raison de ne pas obéir, c’est lorsqu’on prétend d’eux quelque chose qui répugne ouvertement au droit naturel et divin; parce que dans de telles choses, on viole la loi de la nature et la volonté de Dieu, c’est donc autant inique de le commander que

de l’accomplir. [C’est l’obéissance inique, v. le livre de Mgr Lefebvre “Le coup de maître de Satan”]. Si quelqu’un se trouve donc contraint de choisir entre ces deux choses, c’est-à-dire mépriser les comman-dements de Dieu ou ceux des Princes, il doit obéir à Jésus-Christ, lequel nous commande de donner “à

César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” (Math. 22, 21).A ceux qui se comportent ainsi on ne peut reprocher d’avoir manqué à l’obéissance, parce que si la

volonté des Princes répugne à la volonté et à la loi de Dieu, eux mêmes vont au-delà dans l’exercice de leur pouvoir et pervertissent la justice ; dans ce cas leur autorité est nulle et n’a pas de valeur car il n’y a

pas de justice.»Léon XIII, “Libertas” : «Toutefois là où manque le droit de commander, ou alors ce que l’on comman-

de s’oppose à la raison, à la loi éternelle et à la divine autorité, le fait de désobéir aux hommes pour obéir à Dieu devient un devoir. De cette façon, on barre la route aux gouvernements tyranniques, l’État ne peut s’attribuer tous les pouvoirs, et le citoyen, la famille, et chaque partie de la société jouira de ses droits et

de la véritable liberté dans la tranquillité…Quand on commande des choses ouvertement contraires à la volonté divine, on sort de cet ordre, et

alors la désobéissance est juste et belle.Aux libéraux, par contre, qui font de l’État le patron absolu et tout-puissant, et qui enseignent à vivre

sans tenir compte de Dieu, cette liberté, unie à l’honnêteté et à la religion, est totalement inconnue. [Pour eux, ce que décide l’État-dieu, le Parlement démocratique à 51%, est une vérité dogmatique sans aucu-ne possibilité de lui opposer de résistance : c’est le totalitarisme actuel]. De telle manière que ceux qui travaillent à maintenir cette liberté, aux vues des libéraux, accomplissent un attentat et un délit contre

l’ordre public.»

Notre-Dame du bâton contre les démons, Ste Marie du secours (Castellammare del Golfo,

Italie) Le 16 septembre 1798 fut couronnée par le Chapitre du Vatican


MAGISTERE TRADITIONNEL

Saint Pie X, 2.2.1904 «…Une femme revêtue du so-leil… personne n’ignore que cette femme représente la Sainte Vierge.»

Pie XII, 1.11.1950 “Munificentissimus Deus” : «…et de plus, les docteurs scolastiques, non seulement dans les diverses figures de l’Ancien Testament, mais aussi dans cette Femme revêtue du soleil que contemple l’Apôtre Jean dans l’île de Patmos, ont vu l’indication de l’Assomption de la Vierge Mère de Dieu.

…Notre pontificat, tout comme l’époque actuelle, est accablé de multiples soucis, préoccupations et angoisses causés par les très graves calamités et les déviations de beaucoup d’hommes qui s’écartent de la vérité et de la vertu… Il fallait que la Mère de Dieu possédât tout ce qui appartient à son Fils… C’est pourquoi, si quelqu’un – ce qu’à Dieu ne plaise – osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu’il sache qu’il a fait complètement défection dans la foi divine et catholique.» Saint Pie X, 8.9.1903 «A Vous, ô notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate, vous qui avez écrasé la tête de l’ennemi…» Saint Pie X, 2.2.1904 «…d’être auprès du Fils unique la très puissante Médiatrice et avocate du monde entier…» Pie XI, 28.4.1935 «…O Mère de piété et de mi-séricorde, qui assistiez votre doux Fils tandis qu’il accomplissait sur l’autel de la Croix la Rédemptiondu genre humain, vous notre Co- Rédemptrice et associée de ses douleurs…» St Pie X, 8.9. 1903 : «…Marie qui écrase la tête du serpent.»

Pie XII, 8.9.1953 : «Comme le déclare saint Thomas d’Aquin “La bienheureuse Vierge Marie, du fait qu’elle est Mère de Dieu, possède une dignité en quelque sorte infinie”.»

Doctrine du Concile de Trente «Notre époque ayant vu, pour la perte de beaucoup d’âmes et le grave détriment de l’unité de l’Église, se répandre une fausse doctrine de la justification

Canon 9. Si quelqu’un dit que l’impie est justifié par la foi seule, en ce sens qu’aucune autre coopération n’est requise pour obtenir la grâce de la justification, et qu’il ne lui est nullement nécessaire de se préparer et de se disposer par un mouvement de sa volonté, qu’il soit anathème (Dz 1559).

Canon 32. Si quelqu’un dit que les bonnes œuvres de l’homme jus-tifié sont les dons de Dieu en ce sens qu’ils ne soient pas aussi les bons mérites du justi-fié;

qu’il soit ana-thème (Dz 1582).»

MAGISTERE MODERNISTELe Pape Benoît XVI, 9.12.2011 : «L’Apocalypse…

représente en même temps la Ste Vierge et l’Église… Sur la tête de la Femme revêtue de soleil il y a une couronne de douze étoiles.

Ce signe représente les douze tribus d’Israël… Il nous introduit dans la deuxième grande interprétation du signe céleste de la “Femme revêtue de soleil” : en plus de représenter la Vierge, ce signe personnifie l’Église, donc le Dragon; vaincu une fois pour toutes dans le ciel, il tourne ses attaques contre la Femme : l’Église.»

Théorie sur les mots: Mère de Dieu signifie demeure de la parole de Dieu. Le Pape Benoît XVI, 10.11.2011 : «Certes, Marie est bienheureuse parce que son sein a porté le sauveur, mais surtout parce qu’elle a accueilli l’annonce de Dieu, parce qu’elle a été attentivement et amoureusement custode de sa parole.»

Manuel Nin continue d’enseigner la théorie de l’ensevelissement de la Ste Vierge. Éditorial de l’O.R. 14.8.2011 : «Six homélies sont dédiées à la Mère de Dieu, dont une sur sa mort et son ensevelissement… “Accorde-moi de chanter l’ensevelissement de celle qui a été fidèle… Le chœur des douze Apôtres élus, qui ensevelirent le corps de la Vierge toujours bénie…

Ils déposèrent le corps de la Mère de Dieu dans le creux du sépulcre rocheux… Dieu aussi, avec les anges, ensevelit Marie sur le Mont des Oliviers, le Maître ensevelit sa Mère…»

Le Card. Ravasi sur le dernier livre de Benoît XVI, O.R. 25.3.2011 : «Le véritable sommet est dans la résurrection et l’ascension, où s’ouvre un horizon inédit… “L’ascension n’est pas le fait de s’en aller en un lieu loin du cosmos, mais une proximité permanente.» [Il répète la même théorie que sur l’Assomption du corps de la Vierge]. Osservatore Romano, 11.2.2011 ; «Un document à discuter que l’Église catholique et la Communion Anglicane apprécieront… “Déclaration de Seattle”… Le Dogme catholique de l’Immaculée et de l’Assomption… “Les membres de l’ARCIC ont cherché à se compénétrer réciproquement dans la manière de faire de la théologie… Il invite chacune de nos communautés à s’éloigner de positions historiques statiques”.

Thimoty Verdon, O.R. 21.12.2011 : «Giotto… Même s’il anticipe la manière humaniste de représenter la Vierge, l’idée patristique qui considère l’Incarnation comme un événement intérieur avant même que physique est vivante dans sa peinture… L’incarnation du Verbe est avant tout un événement intérieur, plus mental que physique.»

Manuel Nin utilise les évangiles apocryphes (faux évangiles), O.R. 20.11.2011 : «Le Protévangile de Jacques, un apocryphe… Marie nourrie par l’Archange Gabriel… Le Christ… qui avant les siècles a été engendré immuablement par le Père, l’a été, dans les derniers temps, en la Vierge, sans semence.»

Salvatore Perrella. O.R. 8.12.2011 : «La Vierge Marie est sainte… Par pure grâce… don et fruit de pure grâce… De Lubac… Loin de vouloir revenir à une sorte de manichéisme anthropologique ou à une scission diffuse entre la nature et la surnature.» Après avoir nié que le corps de la Vierge est dans l’Univers, maintenant on présente l’Incarnation comme un événement exclusivement intérieur et mental.

Osservatore Romano, “Editrice ecumenica”, 9.5.2011 : «Marie, mais non sans Israël. Une nouvelle vision du dogme sur l’Immaculée Conception.»

Ch. I – La Révolution anti-mariale

Le Card. Newman était un adversaire de la

Corédemption : «Marie n’est pas la

rivale de son Fils… Il est des expressions relatives à la Mère

de Dieu que je rejette et qui m’irritent.»

(P. Clément Dillenschnieder CSSR, “Marie

au service de notre rédemption”, p. 97).


Pie IX Singulari quidem, 17.3.1856: «…des hommes … s’en vont pactisant avec tout le monde, et soutiennent que le port de salut éternel est ouvert aux sectateurs de toutes les religions, quelles qu’elles soient.»

Pie IX, 6.3.1873 : «…[les] catholiques libéraux… pous-sant l’esprit à la tolérance… sont plus dangereux et font plus de dommage que les ennemis déclarés… impudents aimants de la conciliation… [ils] affaiblissent nos for-ces…»

Pape saint Simplicius Lettre Cuperem Quidem 9.1.476 «Ne laissez pas un passage par lequel puisse s’introduire furtivement à vos oreilles des idées pernicieuses, ne laissez aucun espoir de revenir de nouveau sur les anciennes con-stitutions; parce que – et c’est une chose qu’il faut répéter très souvent – ce qui par les mains apostoliques, avec le consensus de l’Église Universelle, a mérité d’être coupé au fil de la faucille évangélique, ne peut retrouver force pour renaître, ce qui avec évidence fut destiné au feu éternel ne peut de nouveau être un sarment fécond de la vigne du Seigneur . Comme enfin, les machinations de tou-tes les hérésies ont été renversées par les décrets de l’Église, …plus jamais il ne faut permettre de renouveler les com-bats d’une opposition déjà liquidée…»

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Osservatore Romano 3 mars 2013Au-delà du nouveau pape : la nouvelle méthode.

Depuis la renonciation de Benoît XVI, dans l’éditorial de l’Osservatore Romano du 3 mars 2013,

Lucette Scaraffia, porte-parole depuis des années de Ratzinger, est chargée de faire la stupéfiante et

magistrale synthèse de l’œuvre du pape.

« La (nouvelle) manière (du pape Ratzinger)… dont il faudra tenir compte à partir d’aujourd’hui »

De quoi s’agit-il ? Qui a compris ? Qui l’a déclaré par

Le Pape Benoît XVI au Parlement Allemand, O.R. 24.9.2011 : «Pour le développement du droit et pour le développement de l’humanité, il a été décisif que les théologiens chrétiens aient pris position contre le droit religieux, réclamé par la foi dans les divinités, qu’ils se soient placés du côté de la philosophie, reconnaissant comme source juridique valide pour tous la raison et la nature dans leur corrélation… La culture européenne est née de la rencontre entre Jérusalem, Athènes et Rome, dans la rencontre entre la foi dans le Dieu d’Israël, la raison philosophique des Grecs et la pensée juridique de Rome. Cette triple rencontre forme l’intime identité de l’Europe.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En tant que chrétien, j’aimerais dire à ce propos : oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux. C’est la tâche de tous ceux qui ont une quelconque responsabilité pour la foi chrétienne de purifier la religion des chrétiens…» [Ici aussi c’est l’herméneutique de la rupture et non de la continuité]. Un rappel à nous croyants, à tous les croyants à purifier leur propre foi.»

Le Pape Benoît XVI sur l’importance de la Révolution liturgique, O.R. 7.5.2011 : «L’Institut Liturgique Pontifical, a porté sa contribution à l’Église engagée dans la réception de Vatican II, au cours d’une cinquantaine d’années de formation liturgique académique. Formation offerte… par l’histoire des instances œcuméniques… dans le but de renouveler la mentalité… La liturgie, avec sa capacité universelle de célébration, devient ainsi la grande éducatrice… Un rapport constant et correct entre sana traditio et légitime progressio… un équilibre entre la grande tradition liturgique du passé et le futur. Souvent on oppose maladroitement tradition et progrès. En réalité les deux concepts s’intègrent : la tradition est une réalité vivante, et inclut donc en elle-même le principe du développement et du progrès… la liturgie renouvelle l’Église.»

Le Pape Benoît contre la peine de mort, O.R. 1.12.2011 : «Le Pape Benoît XVI a encouragé “les initiatives politiques et législatives” promues dans “un nombre toujours croissant de Pays pour supprimer la peine de mort”.»

Le Pape Benoît, O.R. 30.6.2011 : «L’Osservatore Romano, appelé habituellement “le journal du pape”… en 1870, la fin du pouvoir temporel, ressentie ensuite comme providentielle “malgré les abus et actes injuste subis par la papauté”, n’emporta pas L’Osservatore Romano.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 24.9.2011 : «Au côte de ces importantes initiatives, il me semble que nous chrétiens devons aussi nous rendre compte toujours davantage de notre affinité intérieure avec le judaïsme. Après des siècles d’opposition [il reconnaît ici qu’il n’y a pas continuité avec les papes précédents, mais rupture], nous considérons comme notre devoir de faire en sorte que ces deux manières d’une nouvelle lecture des écrits bibliques, la chrétienne et la juive, entrent en dialogue entre elles, pour comprendre de manière droite la volonté et la parole de Dieu» (Jésus de Nazareth).

Le Pape Benoît XVI, O.R. 27.3.2011 : «Je suis reconnaissant au Conseil Pontifical d’avoir repris et développé mon invitation à ouvrir dans l’Église des “Parvis des gentils”… Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité… Une des raisons d’être de ces Parvis des gentils est d’œuvrer pour la fraternité, en dépassant les convictions.» Le Pape Benoît XVI, O.R. 5.5.2011 : «Le Concile Vatican II a proposé un nouveau fondement anthropologique de la liberté religieuse.»

Le Card Kurt Koch, O.R. 17.9.2011 : «Pour Benoît XVI, ... On comprend donc qu’il le voie menacé sur deux fronts : d’une part par un “confessionnalisme de la division”,

Ch. II – Même Benoît XVI est pour l’herméneutique de la rupture d’avec le Magistère traditionnel


écrit ? : la dernière à le faire est Lucette Scaraffia.Le premier a été le Card. Ratzinger lui-même dans

son livre Entretiens sur la Foi, puis le prince des vaticanistes, aujourd’hui décédé, G. Zizola, avec

La restaurazione di papa Woityla, puis le soussigné avec La pseudo-restauration du cardinal Ratzinger, et enfin la dernière confirmation de L. Scaraffia qui, pour qui n’aurait pas encore compris l’enseignement

du pape émérite, l’explique de façon magistrale.Voici ses textes :« Combien la scène catholique a changé. La vie de la

foi [… de la nouvelle foi, ndr.]

La fin d’un pontificat constitue un moment-clé… il faut faire le point de la situation… c’est étonnant

combien la scène catholique a changé, par l’action de Benoît XVI [cela a été efficace]… Le pontificat de Joseph Ratzinger a été révolutionnaire [il fait

partie de la Révolution dans l’Eglise] non seulement par sa renonciation [avec un tel précédent les papes pourront renoncer plus facilement… sous pression

des gouvernements aussi]… En effet cela a été révolutionnaire… Mais sa manière particulière

d’être révolutionnaire [qui l’a compris ?] a surtout contribué à dépasser le schéma à travers lequel,

à la fin du XIXème siècle, on a lu l’opposition entre conservateurs et réformistes [si on ‘‘dépasse’’

seulement par une nouvelle synthèse, laquelle ?] En effet si un Pape qui, comme cardinal, a voulu

s’identifier comme le représentant le plus influent de l’aile conservatrice, met en œuvre des procédés aussi révolutionnaires, tout prend une dimension différente [c’est dit explicitement : conservateur comme cardinal

et révolutionnaire comme pape : « tout prend une dimension différente », et on fait savoir pourquoi,

sinon, une œuvre si importante, aujourd’hui même les prêtres ne la comprendraient plus…].

Il s’agit d’un changement radical dans la manière d’interpréter l’action de l’Eglise dont tous les

commentateurs et les historiens devront tenir compte à partir d’aujourd’hui [c’est compris !].

Le terrain sur lequel l’opposition entre réformistes et conservateurs a certainement eu le plus d’importance,

qui se fixe sur ce qu’il y a de spécifique justement là où cette spécificité s’oppose à celle des autres, et de l’autre par “l’indifférence sur les questions de foi”.»

Fernando Ocáriz, Vicaire Général de l’Opus Dei, O.R. 2.12.2011: «A propos de l’adhésion au Concile Vatican II. Au Concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal… Le Concile Vatican II doit non seulement être interprété à la lumière des documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont également mieux compris à la lumière de Vatican II… par exemple la liberté religieuse… c’est pourquoi le travail théologique… doit avant tout tenir compte du sens dans lequel les interventions successives du Magistère ont entendu ces passages.» Osservatore Romano, 24.2.2011 : «Avec Benoît XVI la tiare a disparu des armoiries officielles du Pontife, et les ponts qui traversent le fleuve de Rome sont, aujourd’hui, plus sûrs et plus larges.» [Que veut-il dire par “plus sûrs et plus larges ?”].

Le Card. Tauran, O.R. 11.5.2001 : «La religion est accusée d’être source d’intolérance et de conflits… D’une part on tend à considérer la religion comme une chose privée, en l’enlevant donc du domaine public, de l’autre l’État impose sa religion… naturellement aucune des deux solutions n’offre une réponse satisfaisante aux questions.»

Mgr Briann Farrel, secrétaire pour le Conseil Pontifical de l’Unité des chrétiens, O.R. 19.1.2011 : «Me paraît presque un miracle le fait que plus de 2000 évêques, venus à Rome pour commencer le Concile en 1962, et beaucoup d’entre eux formés à une théologie de l’“exclusion”, selon laquelle orthodoxes et protestants, schismatiques et hérétiques, dans la terminologie à l’usage à l’époque, étaient simplement hors de l’Église, aient pu produire, trois ans plus tard, le décret “Unitatis redintegratio”, qui reconnaît une réelle, même non complète, communion ecclésiale entre tous les baptisés et entre leurs Églises et Communauté ecclésiales, de la providence. … pour l’adhésion irrévocable de l’Église catholique au mouvement œcuménique [Edimbourg]. Jean XXIII parla d’un “Bond en avant” [... saut dans le vide]… Les jeunes générations ont peine à comprendre à quel point les choses ont changé en mieux. Dans le passé, les chrétiens divisés s’évitaient, ils ne se parlaient pas, les Églises étaient dans une attitude de conflit et de rivalité, souvent complaisantes envers des action vraiment scandaleuses qui minait l’action évangélisatrice elle-même… A été substantiellement dépassé jusqu’à l’aspect le plus profond de la division entre catholiques et réformés sur la justification… … la purification de la mémoire, la purification de notre manière de parles des autres … Les textes de cette année ont été préparés à Jérusalem.»

Le Card. Tauran, O.R. 27.10.2011 : «Étant donné que dans l’histoire, les religions n’ont pas toujours favorisé la concorde et la paix, il est plus que jamais nécessaire, en ces temps de globalisation, de démontrer que toutes les religions sont en réalité appelées à être des messagères de fraternité… si, au cours des siècles, de nombreux désaccords et inimitiés ont surgi entre chrétiens et musulmans… [Un certain désaccord à Lepante], le saint Concile exhorte chacun à oublier le passé.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 3.1.2011 : «Une de celles-ci, urgente pour les temps actuels, est celle de la liberté religieuse ; donc, cette année j’ai voulu dédier mon “Message” à ce thème : “Liberté religieuse, la voie pour la paix”. Nous assistons à deux tendances opposées extrêmes, toutes deux négatives : d’une part le laïcisme qui, de manière sournoise marginalise la religion pour la confiner dans le domaine privé, de l’autre le fondamentalisme qui, lui, voudrait l’imposer par la force.»

Le Pape Benoît XVI à l’Ambassadeur des Pays-Bas, O.R. 22.10.2011 : «Le dialogue diplomatique dans

La fausse Restauration:“Prenez la messe St Pie V et ne critiquez pas le reste, comme Mgr. Lefebvre dans ses discours, livres et gestes publiques”.

Ch. III – Pseudo restauration : voie moyenne entre vérité et erreur, c’est la thèse du Card. Ratzinger dans son livre “Entretien sur la foi”, ch. II “Deux erreurs opposées”


lequel le Saint-Siège s’engage, est mené sur un terrain qui n’est ni confessionnel, ni pragmatique.» [Pie IX, 5.2.1875, dit : «ils donnent à César ce qui appartient à Dieu»].

Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.9.2011 : «Par Benoît XVI, l’œcuménisme occupe aujourd’hui un rôle central dans l’Église et dans la théologie. On peut donc comprendre qu’il le voient menacé sur deux fronts : d’un côté, par le “confessionnalisme de la division” qui s’appuie sur ce qu’il y a de spécifique justement là où sa spécificité s’oppose à celle des autres et, de l’autre côte, par l’“indifférence sur les question de foi”.»

Card. Kurt Koch confirme que “le latin” et Summorum pontificum servent à rendre plus crédible la Révolution dans l’Église, O.R. 15.5.2011 : «Le motu proprio “Summorum pontificum”… promeut un œcuménisme “inter-catholique”. Mais ceci présuppose que la liturgie ancienne soit comprise comme “pont œcuménique”. En effet si l’œcuménisme inter-catholique échoue, la controverse catholique sur la liturgie [par exemple ce que faisait “Una voce”], s’étendra aussi à l’œcuménisme. Et l’ancienne liturgie ne pourra remplir sa fonction œcuménique de constructrice de ponts… de ce mouvement liturgique le motu proprio n’est que le début, Benoît XVI en effet sait bien que, à long terme, nous ne pourrons nous arrêter à une coexistence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain, mais que l’Église aura à nouveau besoin dans le futur d’un rite commun… [La troisième messe]. Justement dans cette alternative réside la question fondamentale de l’avenir de l’Église catholique, et en même temps de la crédibilité de son œcuménisme. Dans ce sens donc le motu proprio Summorum pontificum aussi se révèle important sur le plan œcuménique.»

Osservatore Romano, 1.4.2011 : «Clôture du Conseil permanent de la CEI (Conférence épiscopale italienne). Vers une nouvelle édition du Missel romain. L’examen de la troisième édition du Missel Romain.»

Paolo Portoghesi confirme que le Pape est un faux restaurateur et un véritable progressiste, O.R. 5.11.2011 : «Benoît XVI et la modernité… Le portrait du Pape… tourné vers le passé, adonné à une hypothèse de “reconquête” ou d’un retour en arrière nostalgique est totalement à exclure, et est d’ailleurs démenti par les faits.

Pour qui connaît son œuvre théologique et philosophique ainsi que son action pastorale, ce Pape confirme toujours davantage sa volonté de se mesurer aux valeurs positives de la modernité, sa douce mais ferme volonté d’innovation ainsi que sa participation passionnée aux débats sur les grands thèmes de la contemporanéité.»

Le Pape Benoît XVI à une délégation du B’nai B’rith international, O.R. 13.5.2011 : «Chers amis, je suis heureux de saluer cette délégation du B’nai B’rith international. Je rappelle avec plaisir ma première rencontre avec une délégation de votre organisation il y a environs cinq ans… Ce qui s’est passé au cours de ces quarante dernières années doit être considéré comme un grand don du Seigneur. C’est une raison de sincère gratitude… toutefois, une des choses les plus importantes que nous puissions faire ensemble, c’est de rendre un témoignage commun de notre Credo… Avec ces sentiments j’appelle sur vous et vos familles les bénédictions divines de sagesse, de miséricorde et de paix.»

Le Pape Benoît XVI, aux membres de l’Israeli Religious Council, O.R. 11.11.2011 : «Vivre ensemble en harmonie. Comme je l’ai fait remarqué dans ma récente rencontre avec les chefs religieux à Assise, aujourd’hui nous nous trouvons face à deux sortes de violences : d’une part l’usage de la violence au nom de la religion, et de l’autre une violence qui est la conséquence de la négation

celui de la morale [ce n’est pas vrai, mais c’est justement là que Ratzinger fait dévier la bataille du

dogme à la morale, selon le schéma de la Révolution janséniste et maçonnique : ‘‘morale oui, dogme non’’]… changer de ligne dans le domaine de la

morale. Ce n’est pas le genre de modernisation dont l’Eglise a besoin...

Ces questions ne sont pas nouvelles [laïcité positive, collégialité, œcuménisme, etc.]… élargir l’espace

par une présence féminine plus incisive... problèmes au sujet desquels tous sont d’accord, [tous ?] non

seulement les soi-disant progressistes [alors aussi les conservateurs].

Mais surtout valable pour tous ... demeure comme racine la voie que Benoît XVI a indiquée [céder

sur les dogmes pour conserver la morale, ou pour le dire d’autres façons : morale de ‘‘droite’’ et doctrine

égalitaire de gauche]… une foi renouvelée. »Merci Scaraffia.

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Saint Pie V, Quo Primum tempore «Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons déci-dé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté, et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modi-fié à Notre missel, que nous venons d’éditer. ... Nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi en totalité dans la messe chantée ou lue, dans quel-que église que ce soit, sans aucun scrupule de conscien-ce et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu’on pourra valablement l’utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité.... que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les for-cer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, ... Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, ... Notre indult, Notre déclara-tion, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérai-rement aller à l’encontre de ses dispositions.

Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul.»

[Le Service International de Documentation judéo-chrétienne cite les bulles pontificales les plus significatives à propos des juifs, ceci nous est utile pour voir comme le Pape change la doctrine] :

Pie IV “Dudum a felicis” : «Notre Sainte Mère l’Égli-se… tolère les juifs en souvenir de la Passion du Seigneur, afin… qu’ils reconnaissent leur erreur et se convertissent à la vraie lumière qui est le Christ.»

Saint Pie V “Hebraerum gens” : «Le peuple juif, le seul autrefois élu par Dieu… autant il avait dépassé tous les autres en grâce et sainteté, autant il a été abandonné à cause de son incrédulité et mérita d’être reprouvé parce que, étant venue la plénitude des temps, ce même peuple perfide et ingrat, a repoussé avec impiété son Rédempteur, le condamnant à une mort honteuse… Toutefois leur impiété, mise en œuvre par les pires astuces, est arrivée à un point tel que désormais, pour notre commun salut, il est nécessaire de repousser la force de tant de maux par un prompt remède… Ce qui cause le plus de dommage c’est le fait que, étant adonnés aux sortilèges, aux incantations, aux superstitions de la magie et aux maléfices, ils induisent aux tromperies de Satan un grand nombre de

Ch. IV – Judaïsation de l’Église


de Dieu… J’ai visité Jérusalem et je me suis arrêté devant le Mur Occidental… Ma visite à Jérusalem, “ville de la paix”, patrie spirituelle des juifs, chrétiens et musulmans.»

Osservatore Romano. 9.12.2011 : «Déclaration commune du primat de l’Église de Chypre et du grand rabbin d’Israël… Ils reconnaissent avec regret que de telles relations ont enregistré des creux dans le passé… Maintenant, selon les leaders religieux, le rapport entre juifs et chrétiens est en voie d’atteindre des sommets irréversibles… La négation systématique du judaïsme… de tels préjugés ne sont pas compatibles avec les enseignements de Dieu et des Écritures… Le XXème siècle est le siècle du dialogue et du rapprochement.»

Giorgio Israël commente le livre de Benoît XVI, “Jésus de Nazareth”, O.R. 27.5.2011 : «Nostra ætate est un document fondamental parce que, après des siècles dramatiques, il a posé les bases d’un dialogue fondé sur le respect et sur la reconnaissance de racines communes et inaliénables… Le document de la Commission Biblique Pontificale sur “Le peuple juif et ses Saintes Écritures dans la Bible chrétienne”… Benoît XVI indique que… le début d’un temps des gentils “au cours duquel l’Évangile doit être porté dans le monde entier et à tous les hommes”, est compatible avec le fait que “entre temps Israël conserve sa propre mission”. Il n’y a pas une seule page du livre dans laquelle affleure la vieille opposition infondée entre l’Ancien Testament et les Évangiles… ni d’opposition entre le particularisme juif et l’universalisme chrétien.»

Synthèse de la déclaration de la Commission bilatérale Israël – Saint-Siège, O.R. 2.4.2011 : «La délégation catholique a saisi cette opportunité pour réitérer l’enseignement historique de la déclaration Nostra ætate (n° 4) à propos de l’Alliance Divine avec le peuple juif.»

Marco Bellizzi, O.R. 28.4.2011 : «Colloque avec le rabbin Jack Bemporad… Jean-Paul II… sa préoccupation était que les religions puissent collaborer, dans le but d’offrir une éthique objective et universelle… il a été le premier Pape à entrer dans une synagogue et à demander pardon pour les actes antijuifs du passé… La religion juive ne prévoit pas qu’on fasse du prosélytisme actif.»

Père Norbert J. Hofmann, O.R. 16.1.2011 : «La critique adressée à Benoît XVI concernant la nouvelle formule d’intercession pour les juifs du Vendredi saint, selon le rite de 1962, ne peut être justifiée.»

Lucetta Scaraffia, [l’Osservatore Romano dépasse le scientisme par la Kabbale], O.R. 4.11.2011 : «Freud et le judaïsme : un rapport à psychanalyser… Freud, qui était pourtant entouré de disciples juifs, et n’avait quasi que des patients juifs, préférait nier toute parentée entre la culture juive et la psychanalyse… “Vous voulez me faire passer pour un vulgaire kabbaliste ?” répondit-il à son collègue Sander Ferenczi…

personnes imprudentes et faibles. Nous sommes encore infor-mé… par quelles tromperies ils tendent des pièges à la vie des Chrétiens.»

Grégoire XIII “Antica judeorum” : «L’ancienne iniquité des Juifs, à cause de laquelle ils ont toujours résisté à la bonté divine, est d’autant plus exécrable dans leurs enfants que, pour combler la mesure de leurs pères, ils péchèrent encore plus gravement en répudiant le Fils de Dieu et complotant pour le tuer de manière scélérate. Pour cette raison, devenus pires que leurs pères… nullement pacifiés… ne renonçant en rien à leur délit passé, ils s’acharnent encore maintenant dans leurs synagogues et partout ailleurs contre Notre Seigneur Jésus-Christ… Extrêmement hostiles aux chrétiens, ils osent encore accomplir… d’horribles crimes contre la religion chrétienne.»

Benoît XIV “A Quo primum” : «En outre, ces mêmes juifs, étant adonnés spécialement à l’exercice du commer-ce, après avoir de cette façon accumulé une grande quantité d’argent, avec l’immodérée pratique de l’usure, tarissent les richesses et le patrimoine des Chrétiens.»

Innocent IV au Roi de France Louis IX (Saint Louis)«…En suivant l’exemple de leurs aïeux ils continuent à

trahir la Loi et les Prophètes. Notre Seigneur dans l’Évangile nous fait voir leur conduite quant Il dit : Pourquoi n’accom-plissez-vous pas les commandements de Dieu, vous les rendez odieux à cause de vos trahisons, et pourquoi enseignez-vous seulement des doctrines et commandements humains ?»

Pie IX, Quanta cura : «De perfides machinations des impies qui… en promettant la liberté… avec leurs fausse opinions et leurs écrits très dommageables, s’emploient à ren-verser les fondements de la religion et de la société civile…

Et contre la doctrine de la Sainte Écriture, de l’Église et des saints Pères, ils affirment sans hésitation que : la meil-leure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer par des peines légales les violations de la loi catholique, si ce n’est dans la mesure où la tranquillité publique le demande.

Apartir de cette idée tout à fait fausse du gouvernement des sociétés, ils ne craignent pas de soutenir cette “opinion erronée”, si funeste pour l’Église catholique et le salut des âmes, que Notre Prédécesseur Grégoire XVI, d’heureuse mémoire, qualifiait de délire (Enc. Mirari Vos) : “La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme.

Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée. Les citoyens ont droit à l’entière liberté de manifester hautement et publiquement leurs opi-nions quelles qu’elles soient, par les moyens de la parole, de l’imprimé ou tout autre méthode sans que l’autorité civile ni ecclésiastique puisse lui imposer une limite”.

Pourtant avec Notre AutoritéApostolique… nous con-

Le pape François avec les juifs et les orthodoxesO.R 21.03.2013

“L’américanisme” d’Assise : l’O.R. du 28.10.2012 fait la publicité des hérésies œcuméniques de Benoît XVI


Face à Freud, qui refuse toute contamination de la psychanalyse par la tradition religieuse, aussi bien Ferenczi du côté juif, que Jung du côté chrétien, se rendent compte que cette suppression est impossible… Ferenczi, convaincu que Jung a raison, pense que la psychanalyse plonge ses racines dans la mystique juive… et le prix Nobel Niels Bohr… “Toute la question est de savoir ce que nous pouvons dire de la nature, et non pas ce que la nature est réellement, ce qui serait une ambition illusoire… L’observateur est en même temps co-créateur du phénomène”. Dans le domaine catholique, Joseph Ratzinger aussi a tiré profit de la théorie de la complémentarité de Bohr… dans le domaine du discours théologique dans sa célèbre “Introduction au christianisme”… Ce qui a été particulièrement nouveau et intéressant au siècle dernier, c’est l’apport de deux grands scientifiques mystiques, Theilhard de Chardin et Pavel Florenskij.»

L’archevêque de New York, Mgr Dolan, O.R. 7.11.2011 : «L’archevêque a loué les progrès des rapports entre la communauté catholique et la communauté juive, soulignant que toutes deux “doivent se réjouir d’avoir avancé si loin”… Enseigner à nos coreligionnaires le respect de ceux qui appartiennent aux autres religions… Les hispaniques nés hors des Etas-Unis sont plus antisémites.»

Anna Foa, O.R. 19.9.2011 : «Déjà à la Renaissance italienne, les maîtres de la Kabbale étaient très recherchés et Pic de la Mirandole en avait fait venir beaucoup… Dans le ghetto s’introduisit une nouvelle boisson : le café… Le plus grand savant de la mystique juive c’était Gershom Scholem; il était parmi les fondateurs de l’Université juive de Jérusalem, auteur d’œuvres historique de grand charme sur la mystique juive, le messianisme qui lui est étroitement lié, les enchevêtrements entre mystique et duplicité religieuse, et entre mystique et modernité.»

Roberto Pertici, O.R. 27.1.2011 : «Le Père Abbé Riciotti a été, en Italie, l’un des principaux opposants à l’antisémitisme… Il avait mûri un philo-judaïsme ferme et bien documenté, dans lequel une nouvelle vision de la tradition chrétienne anti-judaïque prenait forme… En 1937, Ricciotti fait de la polémique contre une série de journaux ecclésiastiques qui regardaient avec suspicion son œuvre de bibliste ainsi que celle de son maître, le père Vaccari… En réalité, le Père Abbé traitait du problème théologique de la relation entre judaïsme et christianisme… Comme on le voit, apparaissait à nouveau la conception traditionnelle “substitutive” de la relation entre Christianisme et Judaïsme, entre le Nouveau et l’Ancien Testament, mais Ricciotti relevait les dangers qui pouvaient découler d’une telle conception.»

Le Pape Benoît XVI au Parlement Allemand, O.R. 24.9.2011 : «Je voudrais vous proposer certaines considérations sur les fondements de l’État de droit libéral… Contrairement aux autres grandes religions, le christianisme n’a jamais [sic] imposé à l’État et à la société un droit révélé, jamais un ordre juridique découlant d’une révélation, il a par contre renvoyé à la nature et à la raison comme aux véritables sources du droit… Avec ça les théologiens chrétiens se sont associés à un mouvement philosophique et juridique formé déjà deux siècles avant le Christ… La voie qui conduit, à travers le Moyen-Âge chrétien [contre le Moyen-Âge chrétien] au développement juridique de l’Illuminisme, jusqu’à la Déclaration des Droits Humains et jusqu’à notre Loi Fondamentale allemande, prend sa source dans ce lien préchrétien, entre droit et philosophie… Pour le développement du droit et pour le développement de l’humanité, il a été décisif que les théologiens chrétiens aient pris position contre le droit religieux, réclamé par la foi dans les divinités, qu’ils se soient placés du côté de la philosophie, reconnaissant

damnons toutes… les doctrine … rappelée dans cette Lettre et Nous commandon que tous les fils de l’Église catholique les retiennent comme absolument reprouvées, proscrites et condamnées.» [Et maintenant ?… Comment peut-on obéir à Vatican II…? A qui allons-nous désobéir ?]

Léon XIII, Humanum genus «Tel est, il est vrai, le but avéré, explicite que poursuivent de leurs efforts beaucoup d’associations communistes et socialistes; et la secte des Francs-Maçons n’a pas le droit de se dire étrangère à leurs attentats, puisqu’elle favorise leurs desseins et que, sur le terrain des principes, elle est entièrement d’accord avec elles…»

Léon XIII, 8.9.1901 : «Puisse, de la sorte, la très puissan-te Vierge Marie, qui autrefois “a coopéré par sa charité à la naissance des fidèles dans l’Église”, être maintenant encore l’instrument et la gardienne de notre salut.

Qu’elle frappe et écrase les innombrables têtes de l’hydre impie qui étend de plus en plus ses ravages par toute l’Europe; qu’elle ramène la tranquillité de la paix dans les esprits inquiets; et qu’ainsi, enfin, soit hâté le retour des individus et des sociétés à Jésus-Christ “qui peut sauver à tout jamais ceux qui s’approchent de Dieu par son entremi-se”.»

Brevière, Fête du Sacre Coeur: « Pie XI ... la fête du Sacre Coeur de Jesus ... pour feire ammande honorable aux droits du Christ Roi el Seigneur ».

Saint Pie X, Vehementer 11.2.1906 : «…Qu’il faille séparer l’État de l’Église, c’est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur. Basée en effet sur ce principe que l’État ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d’abord très gravement injurieuse pour Dieu; car le Créateur de l’homme est aussi le Fondateur des sociétés humaines, et il les conserve dans l’existence comme il nous y soutient. Nous lui devons donc non seulement un culte privé, mais un culte public et social pour l’honorer…»

LETTRE ENCYCLIQUE DE S.S. PIE XI DU 11 DÉCEMBRE 1925 «QUAS PRIMAS»

«…le pouvoir et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot, au Christ dans son humanité … et par suite, la souveraineté suprême et

O.R 21.03.2013 Le pape François avec Claude Epelman du Congrès Juif Latino-Américain

Ch. V – Liberté de conscience, contre la Royauté Sociale de Notre-Seigneur J.-C.


absolue sur toutes les créatures [L’État est une créature n.d.l.r.]. Le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.

C’est d’ailleurs, UN DOGME DE FOI CATHOLIQUE que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d’obéir… [Il a donc] un pouvoir législatif, un pouvoir judiciaire … et un pouvoir exécutif. …D’autre part, ce serait une grossière erreur de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles quelles qu’elles soient : Il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures. …Son empire ne s’étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés… il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l’empire du Christ Jésus c’est, en stricte vérité, l’universalité du genre humain.

Et, à cet égard, il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les États; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus…

…Les chefs d’État ne sauraient donc refuser de rendre – en leur nom personnel, et avec tout leur peuple – des hommages publics de respect et de soumission à la souveraineté du Christ.

…La peste de notre époque, c’est le laïcisme, ainsi qu’on l’appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.

…On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations; on refusa à l’Église le droit – conséquence du droit même du Christ – d’enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l’autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. Certains allèrent jusqu’à vouloir substituer à la religion divine une religion naturelle ou un simple sentiment de religiosité.

…Peut-être faut-il attribuer ce désavantage à l’indolence ou à la timidité des bons; ils s’abstiennent de résister ou ne le font que mollement; les adversaires de l’Église en retirent fatalement un surcroît de prétentions et d’audace. Mais du jour où l’ensemble des fidèles comprendront qu’il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi…

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 11 décembre de l’Année sainte 1925, la quatrième de notre Pontificat. Pie XI, Pape.»

Saint Pie X, 21.11.1904 : «Afin de tout restaurer dans le Christ… En premier lieu… Nous comptons la dévotion envers l’auguste et toujours Vierge Marie Mère de Dieu.»

Pie XII, Encyclique Summi pontificatus, du 20.10.1939 : «Cette première Encyclique, adressée à tout le peuple chrétien répandu dans le monde, pose l’Italie bien aimée… dans le jardin fécond de la foi plantée par les Princes des Apôtres, laquelle, grâce aux providentiels Pactes du Latran, occupe une place d’honneur dans le rang des États représentés officiellement auprès du Siège Apostolique. Grâce à ces Pactes [ du Latran] se leva une heureuse aurore de tranquille et fraternelle union d’âmes devant les autels sacrés et la société civile, la paix du Christ restituée à l’Italie… [ Qui l’avait enlevé? Les libereux: Cavour, la Casa Savoia, Mazzini, Garibaldi.... Qui l’à retabli? Mussolini en 1929].

comme source juridique valide pour tous la raison et la nature dans leur corrélation… La culture européenne est née de la rencontre entre Jérusalem, Athènes et Rome, dans la rencontre entre la foi dans le Dieu d’Israël, la raison philosophique des Grecs et la pensée juridique de Rome. Cette triple rencontre forme l’intime identité de l’Europe.»

Le Pape Benoît XVI se fait missionnaire pour le droit de toutes les religions, 16.5.2011 : «L’Église catholique s’efforce de promouvoir ces droits pour toutes les religions du monde entier.»

Le Pape Benoît XVI à l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, O. R. 5.5.2011 : «La culture chrétienne a donné vie et espace à la liberté religieuse et continue d’alimenter la liberté de religion et de culte, garanties constitutionnellement… Dieu doit être adoré librement et c’est dans la nature même de la religion de ne point admettre de coercition…Conscient des développements dans la culture et la société, le Concile Vatican II a proposé un fondement anthropologique nouveau de la liberté religieuse. [Un nouveau fondement… c’est la rupture avec le magistère précédent]. Certes, chaque État a le droit souverain de promulguer sa propre législation et d’exprimer des attitudes différentes envers la religion dans l’État.» [L’État a le droit… Et les droits de N.S. Jésus-Christ alors ?]

Le Pape Benoît XVI au Corps diplomatique, O.R. 10.1.2011 : «J’encourage à accompagner la pleine sauvegarde de la liberté religieuse et des droits humains par des programmes qui, depuis l’école primaire et dans le cadre de l’enseignement religieux, éduquent au respect de tous les frères en humanité… Les communautés chrétiennes… ont fortement contribué à la conquête d’institutions démocratiques et à l’affirmation des droits de l’homme.»

Le Pape Benoît XVI à l’ambassadeur du Brésil, O.R. 31.10.2011 : «L’enseignement de la religion ne blesse pas la laïcité de l’État… L’Église espère que l’État, à son tour, reconnaisse une saine laïcité… Il revient à l’État de garantir la possibilité de culte à toutes les confessions religieuses.»

Le Pape Benoît XVI : message pour les 150 ans de l’unité de l’Italie, O.R. 17.3.2011 : «L’apport de la pensée des Catholiques dans la formation de l’État unitaire… Il suffirait de rappeler Vincenzo Gioberti ou de penser aux orientations catholico-libérales de Cesare Balbo, Massimo d’Azelio, Raffaele Lambruschini… la grande figure d’Antonio Rosmini… Alessandro Manzoni, fidèle interprète de la foi et de la morale catholique, Silvio Pellico… Saint Jean Bosco… qui forgea l’appartenance à l’institut qu’il fonda sur un paradigme cohérent avec une saine conception libérale : “Citoyens face à l’État et religieux face à l’Église”… Ce fut le processus d’unification… à engendrer ce conflit entre l’Église et l’État qui est passé dans l’histoire sous le nom de “questions romaines”… On ne vérifia aucun conflit dans le corps social [ ?]… La signature des pactes du Latran, le 11 février 1929, marqua la solution définitive du problème. [Les libéraux ont séparé l’État de l’Église, et le Concordat a placé à nouveau la religion Catholique comme religion d’État. Le Pape Pie XI, le 13.2.1929, déclare Mussolini “l’homme que la Providence nous a fait rencontrer.”] De son côté, l’Église, grâce aussi à la large liberté que le Concordat du Latran de 1929 lui assura, a pu continuer son activité… l’Accord signé le 18.2.1984 a marqué le passage à une nouvelle phase de rapports entre l’Église et l’État en Italie… soucieux de sauvegarder la liberté de tous, condition indispensable à la construction d’un monde digne de l’homme. [Mais non digne des droits de Jésus-Christ] L’Accord a contribué largement à définir cette saine laïcité qui caractérise l’État italien.»

Le Pape Benoît XVI à Berlin, O.R. 23.9.2011 : «La religion est un de ces fondements pour une vie en commun réussie. Comme la religion a besoin de liberté, ainsi la liberté a besoin de la religion.»


Cette nouvelle situation juridique et spirituelle que cette œuvre, destinée à laisser une empreinte indélébile dans l’histoire, a créé et scellé pour l’Italie et pour tout le monde catholique, ne Nous parut jamais si grandiose et unificatrice que lorsque de la sublime loge de la Basilique Vaticane, pour la première fois Nous avons ouvert Nos bras et levé Notre main bénissante sur Rome, siège de la papauté et Notre bien aimée ville natale, sur l’Italie réconciliée avec l’Église et sur les peuples du monde entier… Au début du chemin qui conduit à l’indigence spirituelle et morale des temps présents, il y a les efforts néfastes d’un grand nombre pour détrôner le Christ, le reniement de la loi de vérité qu’Il annonça, de la loi de l’amour qui est le souffle vital de son royaume.

La reconnaissance des droits royaux du Christ et le retour des individus et de la société à la loi de sa vérité et de son amour, c’est la seule voie de salut… L’Évangile nous dit que lorsque Jésus fut crucifié “la nuit se fit sur toute la terre”… et la très vantée laïcisation de la société, qui a fait des progrès toujours plus rapides, en soustrayant l’homme, la famille et l’État à l’influence bénéfique et régénératrice de l’idée de Dieu et de l’enseignement de l’Église, a fait resurgir, même en des régions ou, au cours de nombreux siècle ont brillé les splendeurs de la civilisation chrétienne, toujours plus clairs, distincts et angoissés les signes d’un paganisme corrompu et corrupteur… Avec sincérité apostolique

Nous déclarons fermement tout ce que notre prédécesseur Pie XI, de vénérée mémoire, dans son Encyclique Quas primas, du 11.12.1925 enseigna concernant la royauté du Christ Roi et de son Église…»

Léon XIII, Immortale Dei : «…Il fut un temps où la philosophie de l’Évangile gouvernait les États… Alors le Sacerdoce et l’Empire étaient unis par une heureuse concorde et l’amical échange de bons offices. Organisée de la sorte, la société civile donna des fruits supérieurs à toute attente…»

Le Pape Benoît XVI à la Journée d’Assise, O.R. 27.10.2011 : «Ce n’est pas un roi qui se présente avec une puissance humaine, la force des armes; ce n’est pas un roi qui domine par la puissance politique et militaire, au contraire, c’est un roi qui fera disparaître ces chars de guerre… Jésus ne vient pas vaincre le monde par la force des armes, mais par la force de la croix.» [Avec un Pape qui ne veut pas utiliser les armes de la force politique, les ennemis font leurs lois].

Le Pape Benoît XVI à l’Ambassadeur des Pays-Bas, O.R. 22.10.2011 : «Du point de vue de la foi chrétienne, comme je l’ai fait remarqué dans mon précédent discours au Parlement allemand (24.9.2011), le christianisme a toujours mis en évidence la raison et la nature [et la Révélation ?] comme source des normes sur lesquelles l’État de droit devrait être édifié. Le dialogue diplomatique dans lequel le Saint-Siège s’engage, est mené sur un terrain qui n’est ni confessionnel, ni pragmatique… l’Église cherche toujours à promouvoir la justice naturelle, comme étant son devoir et son droit.» [Pie IX, 5.2.1875, dit : «ils donnent à César ce qui appartient à Dieu»].

Le Pape Benoît XVI en Afrique, O.R. 21.11.2011 : «En cette solennité du Christ-Roi. Condamné à mourir sur une croix. C’est le Roi que nous célébrons ! … Que le Christ nous libère de ce monde vieux ! … Il nous fait entrer dans un monde nouveau… Nous savons que la royauté ne consiste pas dans une démonstration de puissance… Par la Croix Il abat le mur de la division.»

Le Card. Tauran [Le Mondialisme maçonnique approuvé par le Vatican, continue d’appliquer la “stratégie du Liban”, c’est-à-dire, montrer du doigt le scandale de dix ans de guerre entre chrétiens et musulmans pour justifier le Congrès des Religions pour la paix à Assise], O.R. 11.5.2001 : «Le Bangladesh peut être effectivement considéré comme un modèle de connivence pacifique entre les fidèles des diverse religions… En effet, dans aucune région du pays, la religion n’est utilisée comme moyen de discrimination… en

Présentation par S.E. Mgr M. Lefebvre(du premier numéro de la Documentation sur la Révolution dans l’Eglise)

Monsieur l’Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d’origine italienne, rece-vant quotidiennement l’Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l’information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romai-nes sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée offi-ciellement dans l’Église par le Concile et continuée jusqu’à nos jours qu’on ne peut s’empêcher de penser au “Siège d’iniquité” prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l’adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d’iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique. Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de no-tre foi catholique. Le fait d’être assis sur les sièges de l’autorité n’est plus, hélas ! une garantie de l’orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. Le Pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d’avant le Concile. Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l’entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel. Le restaurateur de la chrétienté c’est le prêtre par l’offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l’enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C’est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi. Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel “Veni Domine Jesu”,Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puis-sance, que votre Règne soit universel et éternel !

Ecône, le 4 Mars 1991, + Marcel Lefebvre


Le fruitde mesentraillesest le Dieuunique,exclusif,avec le Pèreet le Saint-Esprit

Léon XIII, Rerum novarum : «…C’est pourquoi, si la société humaine doit être guérie, elle ne le sera que par le retour à la vie et aux institutions du christianisme…»

Pie XII, 1.6.1941 : «…de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et grandit aussi le bien ou le mal des âmes…»

Léon XIII, Lettre E Giunto à l’Empereur du Brésil, 19 juillet 1889 : «Aussi bien, une telle liberté place-t-elle sur la même ligne la vérité et l’erreur, la foi et l’hérésie, l’Église de Jésus-Christ et une quelconque institution humaine…»

Saint Pie X, 25.8.1910 : «…L’Église, qui n’a jamais trahi le bonheur du peuple par des alliances compromettantes… les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni nova-teurs, mais traditionalistes…»

St Pie X, Lettre sur le Sillon : «Non, il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d’anarchie sociale et intellec-tuelle où chacun se pose en docteur et en législateur… On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie, on n’édifiera pas la société si l’Église ne jette les bases et n’en dirige les travaux; non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est; c’est la civilisation chrétienne, c’est la Cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissan-tes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : “Omnia instaurare in Christo”.»

Pie XII aux juristes italiens, 6.11.1949 : «L’erreur du rationalisme moderne a consisté justement dans la prétention de vouloir construire le système des droits humains et la théorie générale du droit, en considérant la nature de l’homme comme une entité en elle-même suffisante, et auquel droit manque une quelconque et nécessaire référence à un être supérieur, de laquelle volonté créatrice et ordinatrice il dépend dans son essen-ce et dans son action… Les choses divines et humaines qui, selon la définition d’Ulpiano, forment l’objet plus général de la jurisprudence, sont en elles-mêmes si étroitement liées, qu’on ne peut ignorer les premières sans perdre l’exacte appréciation des secondes…

La science du juste et de l’injuste suppose donc une science plus élevée, laquelle consiste dans le fait de connaître l’ordre du créé et conséquemment son Ordonnateur.

…Le droit, comme l’enseigne St Thomas… reçoit de Dieu lumière et clarté, vigueur et force, sens et contenu. Le juriste se meut donc, dans l’exercice de sa profes-sion, entre l’infini et le fini, entre le divin et l’humain, et dans ce mouvement nécessaire consiste la noblesse de la

d’autres lieux ce n’est pas ainsi… En Egypte l’affrontement entre Coptes et Salafistes… La religion est accusée d’être source d’intolérance et de conflits… D’une part on tend à considérer la religion comme une chose privée, en l’enlevant du domaine public, de l’autre l’État impose sa religion… aucune des deux solutions n’offre une réponse satisfaisante aux questions.»

Le Card. Sodano, O.R. 13.7.2011 : «Le Pape Benoît XVI, en particulier, ne cesse de nous rappeler que chaque société humaine doit se fonder sur de solides bases spirituelles. En réalité, une société pluraliste ne signifie pas une société agnostique. Un État laïc ne signifie pas un État laïciste.» Le Card. Tauran au Conseil de l’Europe, O.R. 15.4.2001 : «En Europe aucune religion ne peut prétendre s’imposer par la ruse ou la force… je souhaite que le Conseil de l’Europe ait toujours le courage de prendre les décisions concrètes né-cessaires pour promouvoir, et au besoin défendre, la liberté de religion… Le Card. Joseph Ratzinger, le 6.11.1992 affirmait : “Renaisse toujours nouvelle cette évidence des valeurs, sans lesquelles la liberté commune n’est pas possible”.» La Conférence épiscopale de France recon-naît qu’ils ont fait “le Pacte” entre l’Église et la Révolution, O.R. 1.4.2011 : «La laïcité est l’un des piliers de notre pacte républicain, la base de notre démocratie, le fondement de notre vivre ensemble.» Osservatore Romano, 20.2.2011 : «Comité mixte CCEE et KEK : “le fondement de nos démo-craties, la liberté de culte… La réaffirmation des racines chrétiennes de l’Europe, dans la perspective d’une construction identitaire collective européenne a forgé, à travers le temps et l’histoire, l’émergence du principe de la liberté religieuse… Les Églises promeuvent une unification du Continent européen.» Mgr Franco Giulio Brambilla, évêque auxi-liaire de Milan, O.R. 26.3.2011 : «Cette conception autarcique du moi est à la racine de l’individualisme moderne, qui a en Descartes et Luther ses deux protagonistes. Le défi, pour la conscience chrétienne, est d’accepter le principe moderne de l’autonomie de la liberté, en corrigeant la version individualiste et autoréférentielle du savoir de la conscience.» Osservatore Romano, éditorial, O.R. 11.2.2011 : «Les Pactes du Latran et l’accord de Villa Madama de 1984, où l’on harmonisa les normes concordataires avec la Constitution répu-blicaine, présentent un aspect important : se poser comme instruments positifs de tutelle et promotion de la liberté religieuse… En effet la liberté religieuse postule un État vraiment laïc.» Lucetta Scaraffia, O.R. 28.1.2011 : «Il est certain qu’il eut mieux valu que les personnages obscurs restassent obscurs, c’est-à-dire : le Risorgi-mento est meilleur que le contre-Risorgimento.» Lucetta Scaraffia. O.R. 28.7.2011 : «Une éthi-que de la responsabilité… Contrecarrer la dérive des nouvelles biotechnologies… trouver des fonde-ments communs à une pensée laïque libre.» Osservatore Romano. Son modernisme l’empêche de reconnaître la bonté de la nouvelle loi sur les ÉgliseS en Hongrie, O.R. 12.9.2011 : «La nouvelle loi a mis hors-jeu les communautés… méthodistes et islamistes, par 254 voix pour et 43 contre… Un appel a été déposé auprès de la Cour consti-tutionnelle parce que la nouvelle loi viole la liberté religieuse.»

Liberté et égalitépour tous les cultes


science qu’il cultive. Si donc vous regardez le sujet de droit avec l’œil de la foi chrétienne… vous apercevrez la rédemption du Christ… et la fin ultime à laquelle il est destiné comme terme de sa vie terrestre. Dans la nouvelle économie du salut, LE SUJET DE DROIT CE N’EST PAS L’HOMME DANS LA PURE NATURE, MAIS L’HOMME ELEVE PAR LA GRACE DU SAUVEUR A L’ORDRE SURNATUREL.»

Pie XII, Humani generis, 12.8.1950 : «Certains ne se considèrent pas tenus par la doctrine que Nous avons expo-sée dans l’une de nos encycliques et qui est fondée sur les sources de la Révélation, selon lesquelles le Corps mystique du Christ et l’Église catholique romaine sont une seule et meme chose. Certains réduisent à une vaine formule la nécessité d’appartenir à la véritable Église pour obtenir le salut éternel.»

Pie IX Singulari quedam, 9.12.1854 «Il faut en effet admettre de foi que, hors de l’Église Apostolique Romaine personne ne peut être sauvé, qu’elle est l’unique arche du salut, que celui qui n’y serait point entré périra par le déluge…»

Pie XI Mortalium animos «…Le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire l’Église, est unique, homogène et parfaitement articulé, à l’instar d’un corps physique; il est donc illogique et ridicule de prétendre que le Corps mystique puisse être formé de membres épars, isolés les uns des autres; par suite, quiconque ne lui est pas uni, ne peut être un de ses membres, ni soudé à sa tête, qui est le Christ… En définitive, c’est au Siège Apostolique fondé en cette ville, consacré par le sang des princes des Apôtres, Pierre et Paul, c’est à ce Siège, disons-Nous, “fondement et générateur de l’Église catholique”, que doivent revenir les fils séparés.»

Léon XIII Satis Cognitum :«Jésus-Christ n’a pas conçu ni institué une Église formée de plusieurs communautés, semblables par quelques traits généraux, mais distinctes et non liées entre elles par ces liens qui forment une seule et indivisible Église, de telle façon que, en récitant le symbole de la foi, nous disons : “Je crois dans l’unique Église”.»

Pie XII Humani Generis :«…dans leur ardeur, ils

Le Pape Benoît XVI, 26.9.2011 : «L’orthodoxie est théologiquement la plus près de nous “catholiques et Orthodoxes ont conservé la même structure de l’Église des origines… Nous espérons que le jour où nous pourrons célébrer ensemble l’eucharistie ne sera pas trop éloigné.»

Rino Sbiffi change le sens du dogme “hors de l’Église pas de salut” , 12.6.2011 : «L’affirmation que “hors de l’Église il n’y a pas de salut” est-elle encore valable ?… La caractéristique de l’Église d’être Peuple de Dieu… a séduit les ecclésiologues du post-concile… Là où est son Corps, là est l’Églises [C’est la thèse de Ratzinger selon laquelle celui qui a l’eucharistie appartient au Corps du Christ] … Il ne nous est pas donné de connaître de quelle manière concrète le Christ sauve tous les hommes. Celui qui est “réellement” membre de son Corps n’est connu que de Lui seul.»

Osservatore Romano, 9.9.2011 : «Le principe sur lequel se fonde l’ecclésiologie orthodoxe est donc celui de l’“Église eucharistiquement et localement définie”.» [Ratzinger enseigne la même doctrine.» L’Église se fonde sur l’eucharistie et non sur le magistère].

Le Pape Benoît XVI, 9.12.2011 : «Assise… événement mémorable… Je suis heureux que la rencontre de cette année se déroule à Munich… vivre ensemble, c’est là notre destinée… Des rencontres comme celle qui a eu lieu à Assise et qui se répète aujourd’hui à Munich sont des occasions où les religions peuvent s’interroger elles-mêmes et se demander comment devenir des forces pour vivre ensemble… Dieu désire que nous formions une seule famille, dans laquelle tous nous sommes frères et sœurs… Nous savons que dans le christianisme aussi il y a eu des distorsions pratiques de l’image de Dieu qui ont conduit à la destruction de la paix… Laisser le Dieu divin nous purifier, pour devenir hommes de paix… depuis la première rencontre d’Assise, il y a 25 ans, se sont déroulées et se déroulent beaucoup d’initiatives pour la réconciliation et pour la paix, qui nous remplissent d’espérance.»

Le Pape Benoît XVI clôt la Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens, O.R. 27.1.2011 : «Pourquoi devons-nous être reconnaissants ? Au cours des dernières décennies, le mouvement œcuménique “surgi sous l’impulsion du saint Esprit” (UR), a accompli des pas en avant significatifs, qui ont rendu possibles d’encourageantes convergences et consentements sur de nombreux points, en développant entre les Églises et les Communautés ecclésiales des rapports d’estime et de respect réciproques… La recherche, pour rétablir l’unité entre les chrétiens divisés, ne peut pourtant se réduire à une reconnaissance des différences et à la poursuite d’une connivence réciproque : ce à quoi nous aspirons c’est cette unité pour laquelle le Christ a prié, qui par nature se manifeste dans la communion de la foi, des sacrements, du ministère. Notre devoir est de poursuivre avec passion la marche vers ce but… par la formation œcuménique des nouvelles générations.»

Le Pape Benoît XVI pour le XIIe symposium inter-chrétien à Salonique, O.R. 3.9.2011 : «Les scénarios culturels actuels, sociaux et économiques, posent aux Catholiques et aux orthodoxes les mêmes défis.» [Faire un front commun œcuménique].

Le Pape Benoît XVI, O.R. 20.1.2011 : «Nous sommes en train de célébrer la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens… depuis le début l’Église embrasse des gents de provenances diverses, et à partir de ces différences l’Esprit crée un seul et unique corps.»

19.09.1846 . Apparition de Notre-Dame de la Salette «Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antichrist.»

Ch VII – Œcuménisme § 1 en général

Ch VI – La Révolution anti-ecclésiastique


brûlent d’un désir pressant d’abattre les enceintes qui séparent d’honnêtes gens : on les voit adopter alors un “irénisme” tel que, laissant de côté tout ce qui divise…»

Boniface VIII Unam Sanctam: «…La foi nous oblige instamment à croire et à tenir une Église, sainte, catholique et apostolique. Nous y croyons fermement, nous la confessons simplement. Hors d’elle, il n’y a pas de salut ni de rémission des péchés… En elle, il y a “un Seigneur, une foi, un baptême”…» (Eph. 4, 5).

Pie IX, 16.9.1864 Lettre Apostolicæ Sedi :«Fondée en effet et dirigée par des protestants elle s’inspire du concept expressément affirmé, que les trois confessions chrétiennes, soit : la catholique romaine, la gréco-schismatique et l’anglicane, même divisées entre elles, ont toutes le même droit de se nommer catholiques… Le fondement sur lequel il s’appuie (le mouvement) est tel qu’il peut bouleverser de fond en comble la consti-tution divine de l’Église. En effet il se fonde sur la sup-position que la véritable Église de Jésus-Christ est formée en partie par l’Église Romaine établie et diffusée dans le monde entier, en partie par le schisme de Photius, et en partie par l’hérésie anglicane. Ces parties aurait en commun avec l’Église Romaine “un seul Seigneur, une seule foi et un seul baptême” (Eph. 4, 5). Pour faire dispa-raître les divergences qui séparent ces trois confessions chrétiennes, au grand scandale et dommage de la vérité et de la charité, ladite association ordonne des prières et des sacrifices (rituels) pour obtenir de Dieu la grâce de l’union. Rien ne doit tenir plus à cœur à un catholique que de voir disparaître complètement schismes et dissensions entre chrétiens, et de voir tous les chrétiens occupés uni-quement à conserver l’unité d’esprit dans les liens de la paix… (Eph. 4, 8). Mais que des fidèles et des ecclésia-stiques prient pour l’unité chrétienne, sous la direction d’hérétiques et, ce qui est encore pire, selon une inten-tion grandement infectée et entachée d’hérésie ne peut absolument pas être approuvé. …Une raison de plus pour les fidèles, de se tenir en dehors de l’Association de Londres se trouve dans le fait que ses adhérents favorisent l’indifférentisme et sont ainsi cause de scandale.»

Pie IX, 8.12.1864 Proposition condamnée dans le Syllabus «XVIII. – Le protestantisme n’est rien d’autre qu’une autre forme de la même vraie religion chrétienne, forme dans laquelle on peut être agréable à Dieu, aussi bien que dans l’Église catholique…»

Pie XI, 6.1.1928 Mortalium animos «Dans ces con-ditions, il est évident que le Siège Apostolique ne peut sous aucun prétexte participer à leurs congrès et que les catholiques n’ont, à aucun prix, le droit de les favoriser par leur suffrage ou leur action; ce faisant, ils attribueraient de l’autorité à une religion fausse, entièrement étrangère à la seule Église du Christ. Est-ce que Nous pouvons tolérer – ce qui serait le comble de l’iniquité – que la vérité, surtout la vérité révélée, soit ainsi mise en discussion ?…Ces pan-chrétiens, par ailleurs, qui cherchent à fédérer les églises, semblent poursuivre le très noble dessein de développer la charité entre tous les chrétiens; mais comment imaginer que cet accroissement de la charité se fasse aux dépens de la foi ?

…Par contre, Nous savons très bien qu’on aboutit par là à la négligence de la religion, c’est-à-dire à l’indifféren-tisme et à ce qu’on dénomme le modernisme.

Les malheureux qu’infectent ces erreurs soutiennent que la vérité dogmatique n’est pas absolue, mais relative, c’est-à-dire qu’elle doit s’adapter aux exigences variables des temps et des lieux…»

Saint Pie X, 8.9.1907 Pascendi: «…Ce que Nous vou-lons observer ici, c’est que la doctrine de l’expérience, jointe à celle du symbolisme, consacre comme vraie toute religion,

Le Pape Benoît XVI à la Commission mixte catholique orthodoxe, O.R. 29.1.2011 : «Nous sommes reconnaissant pour le fait que, après environ 500 ans de séparation, nous trouvons encore un accord sur la nature sacramentelle de l’Église, sur la succession apostolique… poursuivre résolument notre marche vers la pleine communion à laquelle nous sommes appelés par la volonté du Christ.»

Le Pape Benoît XVI au Patriarche d’Antioche des maronites, après la concession de la communion ecclésiastique, O.R. 15.4.2011 : «Cette communion trouvera son expression la plus authentique dans la Divine Liturgie où l’on partagera l’unique Corps et Sang du Christ.»

Osservatore Romano, 17.4.2011 : «Le Card. Sandri avec le patriarche d’Antioche des maronites… L’échange des saintes espèces eucharistiques est le cœur de la célébration pour la communion ecclésiastique.»

Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.1.2011 : «La Prière pour l’unité des chrétiens bien avant le Concile Vatican II. La huitaine fut promue surtout par Paul Watson, un anglican américain qui passa ensuite à l’Église catholique, et par Spencer Jones, membre de l’Église épiscopalienne; elle fut ensuite développée par l’abbé Paul Couturier, un pionnier passionné de l’œcuménisme spirituel… L’espérance œcuménique est alimentée surtout par la conviction que le mouvement œcuménique est l’œuvre grandiose de l’Esprit Saint… Cette perspective présente dans la prière de Jésus était aussi au centre de la Conférence mondiale sur la mission d’Edimbourg… A Edimbourg, on reconnut donc que c’est un témoignage crédible de l’œuvre salvifique de Jésus-Christ dans le monde, mais possible seulement lorsque les Églises parviennent à guérir leur division dans la doctrine et dans la vie… Depuis lors, l’évangélisation [la nouvelle évangélisation] est devenue clairement un des thèmes fondamentaux de l’œcuménisme, il est donc beau et significatif que le Pape Benoît XVI ait créé un Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation.»

Osservatore Romano, 4.9.2011 : «Close à Budapest la consultation promue par le KEK… On encourage particulièrement un engagement plus profond concernant les documents œcuméniques existants sur les Missions, comme la Charta œcumenica et ceci, lit-on dans la recommandation, devrait inclure une éducation œcuménique formelle des pasteurs et des prêtres… en vue des vibrants changements ecclésiaux qui élargissent de plus en plus l’espace œcuménique… Un engagement plus profond vers les déclarations œcuméniques existantes comme la “Charta œcumenica”, l’“Edinburgh Common Call” et le “Christian Witness in a muti – religious world”.»[Ce sont les plans maçonniques pour unifier les religions].

Le Card. Angelo Amato, O.R. 16.11.2011 : «Rapidité et rigueur dans la cause de béatification… Il est vrai que la cause a été très rapide, mais elle a eu deux facilitations : Benoît XVI a aussitôt accordé la dispense des cinq ans d’attente prescrits… la deuxième a été une sorte de voie préférentielle : la cause s’est trouvée sans liste d’attente.

C’est la première fois qu’un Pape béatifie son prédécesseur direct… C’est une signification de continuité, non seulement dans le magistère, mais aussi dans la sanctification personnelle… “Santo subito” c’est une bonne chose, mais il doit être certainement saint [œcuménique certainement], parce que le fait d’être pressé ne donne pas de bons fruits.»

Osservatore Romano : “Béatification de Jean-Paul II”, 15.1.2011 : «Ce matin Benoît XVI à donné l’autorisation pour la promulgation du décret sur le miracle attribué à Jean-Paul II… La cause de béatification, grâce à la dispense pontificale, a débuté avant les cinq ans prescrits depuis la mort… sollicitée par sa grande réputation de sainteté.»


sans en excepter la religion païenne… Est-ce qu’on ne ren-contre pas dans toutes les religions, des expériences de ce genre ? Beaucoup le disent. Or, de quel droit les moder-nistes dénieraient-ils la vérité aux expériences religieu-ses qui se font, par exemple, dans la religion mahométa-ne ? Et en vertu de quel principe, attribueraient-ils aux seuls catholiques le monopole des expériences vraies ? Ils s’en gardent bien : les uns d’une façon voilée, les autres ouvertement, ils tiennent pour vraies toutes les reli-gions... Ce qui est fort étrange, c’est que des catholiques, c’est que des prêtres, dont Nous aimons à penser que de telles monstruosités leur font horreur, se comportent néanmoins, dans la pratique, comme s’ils les approuva-ient pleinement…»

Benoît XIV Béatification et canonisation des ser-viteurs de Dieu La vertu de foi et son héroïcité (livre III, chap. 23, S1) «La foi vivante doit être prouvée par des oeuvres qui procèdent de la charité envers Dieu et envers le prochain, selon ces paroles de saint Jacques, chap. 2 : “la foi sans les oeuvres est morte”. Aussi Scacchus enseigne-t-il (de not. et sign. sanct. sect. 3., c.l., p.178) que dans les causes des serviteurs de Dieu leur foi doit apparaître dans leurs actions… Cependant, pour porter un jugement certain sur l’héroïcité des vertus des serviteurs de Dieu, remarquons que la vertu théologale de foi à un degré ordinaire est discernée par la profession extérieure de ce que l’on croit (…) l’obéissance à Dieu, à l’Église catholique et au Souverain Pontife, par les oeuvres entreprises pour la propagation de la foi ou au moins le désir d’y travai-ller… Les avocats de la Rote (…) soulignent la profes-sion externe de foi en un acte de foi indiquant que cet-te vertu a atteint un degré plus parfait. de la foi vaut aussi pour les autres actes dont nous avons parlé, comme le travail pour la propagation de la foi ou le désir de s’y adonner et le zèle pour le salut des âmes.» Sur le célibat: Le Magistère solennel de l’Eglise répète de façon ininterrompue les dispositions sur le célibat ecclésiastique depuis le IVè siecle.

Le Synode d’Elvira (300) prescrit au canon 27: “Un Evêque, comme tout autre clerc, ne doit avoir auprès de lui qu’une sœur ou une vierge consacrée; il a été établi qu’il ne doit absolument pas avoir auprès de lui une étrangère”; et au canon 33: “Il a été décidé de façon générale l’interdiction suivante aux Evêques, aux prêtres et aux diacres, ainsi qu’à tous les clercs qui exercent un ministère: qu’ils s’abstiennent de leur épouse et n’engendrent pas d’enfants; ceux qui l’auront fait devront être éloignés de l’état clérical”.

Le Pape Sirice (384-399), dans la lettre à l’Evêque Imerius de Tarragone, en date du 10 février 385, affirmait: “Le Seigneur Jésus [...] voulait que de la figure de l’Eglise, dont il est l’époux, émane la splendeur de la chasteté [...] nous tous prêtres sommes liés en vertu de la loi indissoluble de ces dispositions [...] afin qu’à partir du jour de notre ordination, nous confions tant nos cœurs que nos corps à la sobriété et à la pudeur, pour plaire au Seigneur notre Dieu dans les sacrifices que nous offrons chaque jour”.

I° Concile œcuménique du Latran de 1123, canon 3 : “Nous interdisons de la façon la plus absolue aux prêtres, aux diacres et aux sous-diacres, de vivre avec leur concubine ou épouse et d’habiter avec des femmes autres que celles avec lesquelles le Concile de Nicée (325) a permis de vivre”.

De même, dans la XXIV session du Concile de Trente, au canon 9, est rappelée l’impossibilité absolue de contracter un mariage pour les clercs constitués dans les Ordres sacrés ou les religieux qui ont fait le vœu solennel de chasteté; et avec elle, la nullité du mariage

Osservatore Romano, [Le comité de direction musulman remercie les évêques italiens pour leur soutien à la construction de mosquées], 27.5.2011 : «“Nous lisons avec soulagement et immense gratitude les prises de position que les représentants les plus autorisés de la Conférence épiscopale ont rendue publiques concernant la question de lieux de culte des musulmans”. C’est ce que la direction de l’Union des communautés et organisations islamiques en Italie (UCOI) écrit dans une lettre adressée au Card. Bagnasco.»

Le Père Massimo Camisasca parle de Giussani, fondateur de “Comunione e Liberazione”, O.R. 29.10.2011 : «Je suis venu au Japon pour revivre avec vous la rencontre entre don Giussani et les moines du Mont Koya… ce que Giussani appelle “cœur”… ce que Giussani appelle “expérience élémentaire” qui caractérise l’homme… de toute religion… don Giussani écrivait : “La seule union possible entre les hommes n’est concevable qu’à ce niveau là”… sans renier l’appartenance à la tradition dans laquelle nous sommes nés.»

Osservatore Romano, 2.2.2011 : «La Semaine Mondiale de l’Harmonie Interreligieuse promue par l’ONU. Y a pris part aussi le Conseil œcuménique des Églises (WCC)… “En éliminant toute forme d’intolérance et de discrimination”.»

Osservatore Romano, 22.1.22011 : «Approfondir et mettre en valeur la connaissance de la spiritualité des peuples indigènes… c’est le sens de la rencontre promue par le Conseil œcuménique des Églises (WCC)… Après l’Assemblée de Porto Alegre de 2006, celle des Philippines de 2008 et celle de Genève de 2009… Pour la première fois on tentera un chemin d’itinéraire spirituel commun… A la lumière des engagement œcuméniques… pour les processus de reconstruction des nations indigènes et la réaffirmation de leurs valeurs spirituelles… de leurs rituels… les rites mystiques des peuples Aymara.»

Œcuménisme § 2 – Les pasteurs anglicans, protestants et mariés, continuent

d’être acceptés dans l’Église catholiqueOsservatore Romano, 16.1.2011 : «Conformément

aux dispositions de Benoît XVI, a été érigé samedi 15 janvier, un ordinariat personnel en Angleterre et au Pays de Galles, pour le groupe de pasteurs et fidèles anglicans qui ont exprimé le désir d’entrer en pleine et visible communion avec l’Église catholique… Il aura comme patron le bienheureux J. H. Newman… conservant des éléments de leurs caractéristiques du patrimoine anglican… La Constitution Apostolique prévoit, à certaines conditions, l’ordination comme prêtres catholiques de ministres anglicans déjà mariés… Mgr Vincent Nichols a ordonné prêtres catholiques trois anciens évêques anglicans… La normative de cette nouvelle structure est cohérente avec l’engagement du dialogue œcuménique, qui continue d’être une priorité de l’Église catholique… Les groupes anglicans ont déclaré partager la foi catholique commune telle qu’exprimée dans le “Catéchisme de l’Église catholique”.»

Le Card. Levada. Message à l’occasion de l’ordination sacerdotale des trois évêques anglicans, O.R. 16.1.2011 : «Je vous encourage à aider le nouvel Ordinaire dans cette nouvelle mission. Le Pape, lors de l’Audience du 14 janvier, m’a demandé de vous adresser sa bénédiction… L’unité visible de l’Église aujourd’hui est au cœur de nos pensées.» [Après que Jean-Paul II, le 31.10.1999, a accepté la doctrine protestante de la justification, l’invasion des Anglicans dans l’Église continue], O.R 17.3.20011 : «900 anciens fidèles de la communauté anglicane anglaise se préparent à être acceptés cette semaine dans le Nouvel Ordinariat, selon la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI… Ce premier groupe appartient aux 4700 anciens fidèles anglicans… qui seront reçus dans la foi catholique…


lui-même, unie au devoir de demander à Dieu le don de la chasteté dans une juste intention. ( cfr DZ.1809)

Doctrine de la Justification définie par le Concile de Trente et protégée par 33 excommunications. Préambule :

«Notre époque ayant vu, pour la perte de beaucoup d’âmes et le grave détriment de l’unité de l’Église, se répan-dre une fausse doctrine de la justification : pour la louange et la gloire du Dieu tout-puissant, pour la paix de l’Église et le salut des âmes, le saint concile de Trente, œcuménique et général… se propose d’exposer à tous les fidèles du Christ la vraie et saine doctrine de la justification, enseignée par le “soleil de justice” (Mt 4, 2), Jésus-Christ, “auteur de notre foi, qui la mène à sa perfection” (He 12, 2) transmise par les Apôtres et, sous l’inspiration du Saint-Esprit, toujours con-servée dans l’Église catholique, en interdisant sévèrement que personne à l’avenir n’ose croire, prêcher ou enseigner autrement que ce que le présent décret décide et déclare. (Dz 1520).

Canon 5 Si quelqu’un dit, que depuis le péché d’Adam, le libre arbitre de l’homme est perdu et éteint ; que c’est un etre qui n’a que le nom, ou plûtost un nom sans réalité; Ou enfin, une fiction, ou vaine imagination, que le Démon a introduite dans l’Eglise: qu’il soit anathême.

Canon 9. Si quelqu’un dit que l’impie est justifié par la foi seule, en ce sens qu’aucune autre coopération n’est requi-se pour obtenir la grâce de la justification, et qu’il ne lui est nullement nécessaire de se préparer et de se disposer par un mouvement de sa volonté, qu’il soit anathème (Dz 1559).

Canon 32. Si quelqu’un dit que les bonnes œuvres de l’homme justifié sont les dons de Dieu en ce sens qu’ils ne soient pas aussi les bons mérites du justifié; ou que, par ces bonnes œuvres qu’il accomplit, par la grâce de Dieu et le mérite du Christ (dont il est un membre vivant), le justifié ne mérite vraiment ni un accroissement de grâce ni la vie éternelle ni (s’il meurt dans la grâce) l’entrée dans cette vie éternelle, ainsi qu’un accroissement de gloire, qu’il soit anathème. (Dz 1582)

Souvenons-nous de ce qu’a défini le Concile Vatican I sur le magistère des papes : «L’Esprit-Saint n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour que par Sa révélation ils fassent une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec Son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire, le dépôt de la Foi.» Pie XI, 25.12.1931 : «Puissent ces jours très heureux luire aussitôt que possible, ces jours où la Vierge et Mère de Dieu contemplera… le retour de tous ses enfants

Il y a aussi 61 anciens pasteurs anglicans… Benoît XVI a nommé l’ex-pasteur Keith Newton… 1er Ordinaire.»

Œcuménisme § 3 – Doctrine sur la justification

Le Pape Benoît XVI aux luthériens. O.R. 16.1.2011 : «Chaque année en cette période, votre traditionnel pèlerinage atteste des rapports sincères, amicaux, de collaboration, qui ont été instaurés entre les luthériens et les catholiques… Un résultat digne d’attention, a été le rapport conclu sur le thème de la justification dans la vie de l’Église… parce que l’œcuménisme n’est pas une œuvre à nous, mais bien le fruit de l’action de Dieu.»

Le Cardinal Angelo Scola, O.R. 1.12.2011 : «L’affrontement avec la modernité dans ses développements les plus récents, une nouvelle lecture du rapport entre la grâce et la nature, la dite question du surnaturel… sont certains des thèmes… de la Faculté de Théologie d’Italie Septentrionale.»

Mgr Briann Farrel, sécretaire pour le Conseil Pontifical de l’Unité des chrétiens, O.R. 19.1.2011 : «Dans le passé, les chrétiens divisés s’évitaient, ils ne se parlaient pas, les Églises étaient dans une attitude de conflit et de rivalité, souvent complaisantes envers des actions vraiment scandaleuses qui minaient l’action évangélisatrice elle-même… L’aspect le plus profond de la division entre catholiques et réformés sur la justification a été substantiellement dépassé.»

Le Card. Kurt Koch, O.R. 17.9.2011 : «L’évêque protestant Hanselmann a rappelé avec gratitude que l’on doit reconnaître au Card. Ratzinger le grand mérite d’avoir fait aboutir à Ausgburg en 1999, malgré les nombreuses difficultés, la signature de la “Déclaration Commune sur la Doctrine de la Justification”… Le grand chapitre sur l’œcuménisme dans son livre “Opera omnia” dédié à la doctrine de l’Église, en est un témoignage éloquent… Pour Benoît XVI, l’œcuménisme a un rôle central dans l’Église et dans la théologie. On peut donc comprendre qu’il le voit aujourd’hui menacé sur deux fronts : d’un côté, par le “confessionnalisme de la division” qui s’appuie sur ce qu’il y a de spécifique justement là où sa spécificité s’oppose à celle des autres et, de l’autre côte, par une “indifférence sur les questions de foi”… Le Pape a exhorté de plus en plus fortement à trouver avant tout l’unité “à travers la diversité… dans une unité supérieure”. Benoît XVI est convaincu que nous, en tant que chrétiens, nous pouvons “être une seule chose même si nous sommes séparés” [sic]. Benoît XVI… enracinant dans la confession christologique la tâche œcuménique… se laisse conduire par une vision christologique de l’œcuménisme, et de ceci même le cœur de Martin Luther s’en réjouirait» [ainsi que le diable].

Œcuménisme § 4 – A l’occasion des 25 ans d’Assise [Nous laissons au lecteur le soin de lire tous les discours publiés dans L’Osservatore Romano par les bouddhistes, panthéistes, juifs, etc.]

Le Pape Benoît XVI à la délégation du Patriarcat de Constantinople, O.R. 29.6.2011 : «Sa Sainteté Bartholomée se dévoue sur ces thèmes. En union d’intention et nous rappelant le bel exemple de mon prédécesseur, le bienheureux Jean-Paul II, j’ai voulu inviter les frères chrétiens, les représentants des autres religions du monde et des personnalités du monde de la culture et de la science, à participer le 25 octobre prochain à Assise à une “journée de réflexion, dialogue et prière pour la paix et la justice dans le monde”… Ce sera le signe de la volonté à continuer sur la voie du dialogue et de la fraternité.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 3.1.2011 : «En cette année 2011 nous célébrons les 25 ans de la Journée Mondiale de la Paix, que le vénérable Jean-Paul II convoqua à Assise en 1986. Donc en octobre prochain je me rendrais en pèlerin dans la ville de St François, en invitant à s’unir dans cette démarche les frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des diverses

Photo historique de la signature des 44 affirmations communes avec les luthériens, 31 oct. 1999


séparés de Nous, et l’hommage qu’ils lui rendront ensem-ble avec Nous, dans l’unité de la charité et de la foi. Ce sera certainement Notre joie la plus grande.»

Saint Pie X, 8.9.1907 Pascendi: «…Ce que Nous voulons observer ici, c’est que la doctrine de l’expérien-ce, jointe à celle du symbolisme, consacre comme vraie toute religion, sans en excepter la religion païenne… Est-ce qu’on ne rencontre pas dans toutes les religions, des expériences de ce genre ? Beaucoup le disent. Or, de quel droit les modernistes dénieraient-ils la vérité aux expérien-ces religieuses qui se font, par exemple, dans la religion mahométane ? Et en vertu de quel principe, attribueraient-ils aux seuls catholiques le monopole des expériences vraies ? Ils s’en gardent bien : les uns d’une façon voilée, les autres ouvertement, ils tiennent pour vraies toutes les religions... Ce qui est fort étrange, c’est que des catholi-ques, c’est que des prêtres, dont Nous aimons à penser que de telles monstruosités leur font horreur, se com-portent néanmoins, dans la pratique, comme s’ils les approuvaient pleinement…»

Pie XI, 25.12.1931 : «Dans la solennité où la Sainte Vierge Marie nous donna le Sauveur… Nous espérons pour nos frères et nos fils très aimés, qui vivent séparés du Siège Apostolique… que naisse au moins en eux le désir du seul bercail de l’unique Pasteur et du retour à la foi véritable que l’Église romaine garde jalousement en toute sûreté et intégrité.»

Saint Pie X ”Lamentabili”, Constitution apostolique du 3 juillet 1907 condamnant les principales erreurs du moder-nisme -

Par un malheur vraiment lamentable, notre temps, qui ne souffre aucun frein, s’attache souvent, dans la recherche des vérités supérieures, à des nouveautés au point que, délaissant ce qui est en quelque sorte l’héritage du genre humain, il tombe dans les plus graves erreurs. Ces erreurs sont beau-coup plus dangereuses s’il s’agit des sciences sacrées, de l’interprétation de la Sainte Écriture, des principaux mys-tères de la foi. Or, il est vivement déplorable qu’on rencon-tre, même parmi les catholiques, un assez grand nombre d’écrivains qui, sortant des limites fixées par les Pères et par la Sainte Église elle-même, poursuivent, sous prétexte d’interprétation plus approfondie et en se réclamant du point de vue historique, un prétendu progrès des dogmes qui, en réalité, en est la déformation.

Mais, afin que de pareilles erreurs, qui se répandent cha-que jour parmi les fidèles, ne s’implantent pas dans leur esprit et n’altèrent pas la pureté de leur foi, il a plu à N. T.

religions du monde et idéalement tous les hommes de bonne volonté, dans le but de faire mémoire de cet acte historique voulu par mon prédécesseur.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En 1989, trois ans après Assise le mur (de Berlin) tomba. De manière subite les énormes arsenaux, qui étaient derrière le mur, n’avaient plus aucune raison d’être. [Nous avons toujours soutenu que la menace communiste a été le moyen pour convaincre les hommes d’Église à accepter la doctrine de la liberté religieuse. L’ayant acceptée la Révolution a démonté le bras violent communiste. Voir : Charte pastorale des évêques tchécoslovaques dans l’Osservatore Romano du 29 février 1984. «Nous vivons des temps très dangereux, l’ère nucléaire, le seul remède se trouve dans la fraternité universelle» ]. A partir de l’Illuminisme, la critique de la religion a soutenu constamment que la religion était cause de violence, et que cela fomentait l’hostilité contre les religions. Que la religion soit vraiment cause de violence, est une chose qui en tant que personnes religieuses doit nous préoccuper profondément. En 1986 à Assise, nous le répétons fortement et fermement : ce n’est pas cela la véritable nature de la religion. C’est plutôt la contrefaçon qui contribue à sa destruction… Nous voulons nous opposer de manière réaliste et crédible au recours à la violence pour motifs religieux… En tant que chrétien, j’aimerais dire à ce propos : oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux. C’est la tâche de tous ceux qui ont une quelconque responsabilité pour la foi chrétienne de purifier la religion des Chrétiens... [Ici aussi c’est l’herméneutique de la rupture et non de la continuité]. La nécessité du dialogue, de la purification de la religion vécue… pour qu’ils ne considèrent pas Dieu comme leur propriété, leur appartenant au point de se sentir autorisés à la violence par rapport aux autres… Un rappel à nous croyants, à tous les croyants à purifier leur propre foi.»

Le Pape Benoît XVI aux Délégations d’Assise, O.R. 29.10.2011 : «Je vous remercie de votre disponibilité à avoir pris part à la Journée qui s’est déroulées hier à Assise, vingt-cinq ans après la première rencontre historique… Nous pouvons admirer la vue à long terme du regretté Jean-Paul II en promouvant la première rencontre d’Assise.»

Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, O.R. 10.7.2011 : «L’esprit d’Assise… Les guerres de religions sont, pour Benoît XVI, une expression du manque de maturité du sens religieux… Benoît XVI… illustrait ainsi l’“esprit d’Assise”. A partir non seulement de l’événement de 1986, mais aussi – selon “l’herméneutique de la continuité” qui

Photo de “l’américanisme” d’Assise : l’O.R. du 28.10.2012 fait la publicité des hérésies œcuméniques de Benoît XVI


S. P. Pie X, Pape par la divine Providence, de faire noter et réprouver les principales d’entre elles par le ministère de la Sainte Inquisition romaine et universelle.

En conséquence, après un très soigneux examen et après avoir pris l’avis des Révérends Consulteurs, les Éminentissimes et Révérendissimes Cardinaux Inquisiteurs généraux en matière de foi et de mœurs ont jugé qu’il y avait lieu de réprouver et de proscrire les propositions suivantes comme elles sont réprouvées et proscrites par le présent Décret général :

I. - La loi ecclésiastique qui prescrit de soumettre à une censure préalable les livres concernant les divines Écritures ne s’étend pas aux écrivains qui s’adonnent à la critique ou exégèse scientifique des livres de l’Ancien et du Nouveau Testament.

II. - L’interprétation des Livres Saints par l’Église n’est sans doute pas à dédaigner ; elle est néanmoins subordonnée au jugement plus approfondi et à la correction des exégètes.

III. - Des jugements et des censures ecclésiastiques portés contre l’exégèse libre et plus savante on peut inférer que la foi proposée par l’Église est en contradiction avec l’histoire et que les dogmes catholiques ne peuvent réellement pas se

concilier avec les vraies origines de la religion chrétienne.IV. - Le magistère de l’Église ne peut, même par des

définitions dogmatiques, déterminer le vrai sens des Saintes Écritures.

V. - Le dépôt de la foi ne contenant que des vérités révé-lées, il n’appartient sous aucun rapport à l’Église de porter un jugement sur les assertions des sciences humaines.

VI. - Dans les définitions doctrinales l’Église enseignée et l’Église enseignante collaborent de telle sorte qu’il ne reste à l’Église enseignante qu’à sanctionner les opinions communes de l’Église enseignée.

VII. - L’Église, lorsqu’elle proscrit des erreurs, ne peut exiger des fidèles qu’ils adhèrent par un assentiment intérieur aux jugements qu’elle a rendus.

VIII. - On doit estimer exempts de toute faute ceux qui

lui est chère – et il concluait : “l’esprit d’Assise qui depuis cet événement continue de se répandre dans le monde”.»

Le Card. Tauran, O.R. 27.10.2011 : «Les fanatismes risquent de défigurer les religions. Puisque dans l’histoire les religions n’ont pas toujours favorisé la concorde et la paix, il est plus que jamais nécessaire, en ces temps de globalisation, de démontrer que toutes les religions sont appelées en réalité à être des messagère de fraternité. Passant à des considérations plus élaborées… la raison étant la spécificité des hommes, la recherche de la vérité unit les croyants et les hommes de bonne volonté… [Il confirme qu’on ne recherche l’unité que dans la raison et non dans la Révélation]. Pour nous catholiques il existe une fraternité fondamentale entre tous les membre de la famille humaine… Le Christ est aussi présent et actif de manière mystérieuse dans les réalités humaines et dans les traditions religieuses de l’humanité… Benoît XVI a invité aussi… des hommes et des femmes à la recherche de Dieu… qui sont encore dans le “parvis des gentils”… si au cours des siècles, de nombreux désaccords et inimitiés ont surgi entre chrétiens et musulmans… [Un certain désaccord à Lépante], le saint Concile exhorte chacun à oublier le passé.»

Le pape Benoît XVI à l’Ambassadeur d’Angleterre, O.R. 10.9.2011 : «Comme vous le savez, une des raisons particulières de ma visite a été la béatification du Card. John Henri Newman, un grand anglais que j’admire depuis de nombreuses années dont l’élévation aux honneurs des autels a été la réalisation d’un désir personnel. Je demeure convaincu de l’importance des idées de Newman sur la société.»

Le Card. Bertone sur “Jésus de Nazareth” de Benoît XVI, le Pape continue d’alimenter l’idée qu’il ne faut pas être trop convaincu O.R. 17.11.2011 : « Il continue de se demander, même maintenant qu’il est pape : que ce qui est vraiment essentiel ? [Il est arrivé à la papauté sans le savoir…]. Benoît XVI a expliqué dans sa récente exhortation apostolique post-synodale “Verbum Domini” : “Il est avant tout nécessaire de reconnaître le bienfait qui en a découlé pour la vie de l’Église, grâce à l’exégèse historico – critique et aux autres méthodes d’analyse du texte développé récemment”.… L’œuvre de Josef Ratzinger – Benoît XVI, est une déclaration ferme de sa confiance dans les Évangiles “dans ma présentation de “Jesus” cela signifie avant tout que j’ai confiance dans les Évangiles… L’incarnation de Jésus… regarder la vérité de ce “factun est”, non à la manière de l’absolue certitude historique, mais en lisant de manière juste l’Écriture en tant que telle et en en reconnaissant le sérieux”.» [Donc l’Incarnation n’est pas une certitude historique absolue, mais seulement quelque chose de sérieux].

Le Card. Bagnasco, O.R. 13.11.2011 : «Mais il est nécessaire de compléter ce discours pour qu’on ne conclue pas de manière erronée que le chrétien engagé en politique fait du confessionnalisme et ne respecte pas le pluralisme culturel et la juste laïcité de l’État et des institutions… dans la Note doctrinale concernant certaines questions qui se rapportent à l’engagement et au comportement des catholiques en politique, n° 5, on parle d’exigences éthiques fondamentales, c’est-à-dire de ces valeurs qui ne sont pas, en soi, confessionnelles… Elles n’exigent pas, en ceux qui les défendent, la profession de foi chrétienne… Il s’agit de la personne qui, selon l’affirmation d’Antonio Rosmini, “est un droit subsistant”… qui précède chaque législation et chaque pouvoir humain… [Donc l’État catholique ne peut pas obliger au respect public des droits du Christ-Dieu], voilà pourquoi aucun droit fondamental ne vient de l’État ou de l’activité politique comme “follement affirmé” (Antonio Rosmini). [donc avant le magistère

Maçonnerie : égalité des religions

Ch. VIII – Révolution anti-philosophique


ne tiennent aucun compte des condamnations portées par la Sacrée Congrégation de l’Index ou par les autres Sacrées Congrégations Romaines.

IX. - Ceux-là font preuve de trop grande simplicité ou d’ignorance qui croient que Dieu est vraiment l’Auteur de la Sainte Écriture.

X. - L’inspiration des livres de l’Ancien Testament a con-sisté en ce que les écrivains d’Israël ont transmis les doctri-nes religieuses sous un certain aspect particulier, peu connu ou même ignoré des Gentils.

XI. - L’inspiration divine ne s’étend pas de telle sorte à toute l’Écriture Sainte qu’elle préserve de toute erreur toutes et chacune de ses parties.

XII. - L’exégète, s’il veut s’adonner utilement aux étu-des bibliques, doit avant tout écarter toute opinion pré-conçue sur l’origine surnaturelle de l’Écriture Sainte et ne pas l’interpréter autrement que les autres documents pure-ment humains.XIII. - Ce sont les évangélistes eux-mêmes et les chrétiens de la seconde et de la troisième génération qui ont artificiellement élaboré les paraboles évangéliques, et ont ainsi rendu raison du peu de fruit de la prédication du Christ chez les Juifs.

XIV. - En beaucoup de récits les évangélistes ont rapporté non pas tant ce qui est vrai que ce qu’ils ont estimé, quoique faux, plus profitable aux lecteurs.

XV. - Les Évangiles se sont enrichis d’additions et de corrections continuelles jusqu’à la fixation et à la constitution du Canon ; et ainsi il n’y subsista de la doctrine du Christ que des vestiges ténus et incertains.

XVI. - Les récits de Jean ne sont pas proprement de l’histoire, mais une contemplation mystique de l’Évangile ; les discours contenus dans son Évangile sont des méditations théologiques sur le mystère du salut dénuées de vérité histo-rique.

XVII. - Le quatrième Évangile a exagéré les miracles non seulement afin de les faire paraître plus extraordinaires, mais encore pour les rendre plus aptes à caractériser l’œuvre et la gloire du Verbe Incarné.

XVIII. - Jean revendique, il est vrai, pour lui-même le caractère de témoin du Christ ; il n’est cependant en réalité qu’un témoin éminent de la vie chrétienne ou de la vie du Christ dans l’Église à la fin du Ier siècle.

XIX. - Les exégètes hétérodoxes ont plus fidèlement rendu le sens vrai des Écritures que les exégètes catholiques.

XX. - La Révélation n’a pu être autre chose que la cons-cience acquise par l’homme des rapports existants entre Dieu et lui.

XXI. - La Révélation qui constitue l’objet de la foi catho-

l’enseignait…] La tentative insistante de nier l’existence de la nature humaine, dans son objectivité et universalité, vise à détruire le fondement de la loi naturelle, et donc du droit naturel qui est la norme du droit positif.» [Il est vrai que le droit moderne nie aussi la loi naturelle, mais le droit naturel ne suffit pas à fonder le droit positif, sinon la Royauté sociale du Christ n’est plus aussi la norme du droit positif].

Le Card. Bagnasco, O.R. 13.11.2011 : « Il s’agit de la personne qui, selon l’affirmation d’Antonio Rosmini, “est un droit subsistant”… qui précède chaque législation et chaque pouvoir humain… [Donc l’État catholique ne peut pas obliger au respect public des droits du Christ-Dieu], .»

Roberto Cutaia, O.R. 30.10.2011 : «la métaphysique de Rosmini… en la renouvelant dans l’esprit de la modernité… de Kant à Hegel, en individuant la valeur… dans (son livre) “Idea”, Rosmini écrira que l’homme a par nature l’intuition de l’être initial… Rosmini comprit que la modernité n’aurait plus accepté le système médiéval des “quaestiones” et encore moins un discours philosophique qui parte de Dieu pour arriver à une tractation sur l’homme. Ainsi… décida-t-il, lui aussi, de partir de l’homme… Mais en considérant avant tout cet élément divin présent dans l’homme qui, tout en n’étant pas Dieu, sinon nous ne sortirions pas du panthéisme et de l’anthologisme, est ce même lumen qui arrache l’assentiment de l’homme face à la vérité… La foi est avant tout une expérience et non une théorie… je crois vraiment que oui. Rosmini, à mon avis, pourrait être considéré comme le docteur du troisième millénaire, dont … nous commençons seulement aujourd’hui à goûter les fruits de sa contribution si féconde dans le domaine de la charité intellectuelle.»

Mgr Peter Henrici, évêque émérite de Coire, nous montre le fil conducteur qui unit les auteurs modernistes entre eux, et aujourd’hui ils peuvent le publier ouvertement et s’en glorifier, O.R. 19.11.2011 : «On pouvait déjà remarquer, depuis les début du 19e et par certains auteurs catholiques, une série de nouvelles tentatives théologiques et philosophiques, destinées à réconcilier la foi catholique avec l’esprit moderne. En Italie Gioberti et Rosmini, en France, de Lammenais, Bautain, de Bonald, en Allemagne l’école de Tubingen et Hermes, Gunther et Dollinger. La majorité d’entre eux toutefois sont demeurés inconnus parce qu’ils furent censuré par le magistère [merci de nous le rappeler]. Apparurent ensuite, vers la fin du siècle, deux auteurs dont l’influence positive continue de croître : Newman et Blondel. Mais sur eux aussi pesaient de nombreux soupçons… Au XXe siècle une nouvelle dimension vint de la rencontre catholique avec la modernité… je ne cite que les noms les plus marquants : le Père de Lubac, le cardinal Danielou, Hans Hurs von Balthazar ainsi que Karl Rahner. D’autres, tout aussi méritants, seraient à joindre à la liste, tel un Joseph Ratzinger et un Karol Wojtyla, avec son thomisme phénoménologique. Ce fut cette tendance rénovatrice, grâce à la plus illuminée fidélité à la Tradition, qui devint ensuite déterminante à Vatican II [merci]. Jean XXIII, fort de ces ouvertures, pouvait convoquer Vatican II et proclamer dans son discours d’ouverture les principes de l’aggiornamento, compris surtout dans un sens pastoral. À ce point, un peu tard peut-être, le Magistère de l’Église était en train de retrouver la modernité. Toutefois, la majeure partie des penseurs, qui ont été les précurseurs ou les symboles de la modernité furent, soit précurseurs de la réforme protestante, soit eux-même des évangélistes réformés. Retrouver la modernité, pour nous catholiques, ce sera, et peut-être même le tout premier, un problème œcuménique.»

Hermann Geissler, O.R. 18.9.2011 : «Newman… docteur de la conscience… “originel vicaire du Christ”… La pensée de Newman sur la conscience est moderne et personnaliste, caractérisée par une évidente empreinte agostinienne… Avec les grand docteurs de l’Église, il

OPÉRATION CHIRURGICALE SUR LA FOI: la Révolution anti-mariale, Révolution anti-ecclésiale, Doctrine de la Justification, la judaïsation de l’Église, l’oecuménisme, la Révolution anti-papale, la Révolution antiphilosophique,

la Pseudo-Restauration, la liberté de conscience, pacifisme, le libéralisme dans l’Église


confirme que le Créateur a imprimé dans la créature raisonnable sa loi… “Elle s’appelle conscience… elle n’est pas entamée au point de perdre son caractère de loi divine, mais elle conserve encore comme telle le droit à être obéie… la conscience est l’originel vicaire du Christ”… Si jamais venait à manquer dans l’Église l’éternel sacerdoce, dans la conscience resterait le principe sacerdotal et elle en aurait la maîtrise”… en se mesurant avec les traditionnelles preuves de (l’existence) de Dieu, Newman affirme préférer la voie qui conduit à Dieu par la conscience [donc sans fondement dans la réalité] … Dans “l’Apologie” Newman affirme audacieusement : “si tu me demandes pourquoi je crois en Dieu je réponds : parce que je crois en moi-même… Si le Vicaire du Christ parlait contre la conscience, dans l’authentique signification du terme, il commettrait un suicide… Si j’étais obligé de porter un toast à la religion… je le porterais, si vous le voulez, au Pape, mais d’abord à la Conscience et ensuite au Pape”… Newman a toujours affirmé pleinement la dignité de la conscience subjective… La conscience est l’avocate de la vérité dans notre cœur, elle est l’“originel vicaire du Christ”.»

Silvano Zucal, O.R. 05.06.2011 : «Saint Bonaventure dans la pensée de Romano Guardini... Quand on parle des philosophes du Moyen-Âge, on pense avant tout aux grands intellectuels aristotéliciens : Albert le Grand, Thomas d’Aquin, Duns Scot… mais à coté de ce courant il y en a un autre, plus occulte : le courant agostino-platonicien, moins aigu théoriquement, mais en revanche imprégné d’une plus profonde plénitude du Coeur : philosophie, théologie, dont l’épicentre réside dans l’amour. Une tradition qui se nourrit surtout de la vie mystique [fausse mystique].

D’une telle tradition Bonaventure est le protagoniste absolu. En effet sa pensée se place dans la grande lignée des philosophes qui depuis Platon, à travers les néo-platoniciens, rejoint les théologiens grecques y compris le Pseudo-Aréopagite, lignée qui, d’un autre coté, transmise par Augustin se jette dans la pensée médiévale, à travers Anselme d’Aoste et les Victoriens, rejoint Alexandre de Hales, maître de Bonaventure, pour aboutir provisoirement à Mathieu d’Acquasparta, Witelo et d’autres…

Les idées sont donc le résumé de l’être et de la valeur du fini, son prototype et paramètre. Elles sont la “vérité” des choses. La vraie connaissance existe seulement quand moi, avec l’organe de l’esprit, je saisis l’éternel contenu qui donne un sens à ce qui passe et qui s’appelle “l’idée”.

Comment cela se passe-t-il ? Sur ce terrain, avec une véritable passion, Bonaventure développe le concept de connaissance hérité d’Augustin : “cette compréhension se réalise in lumine mentis, à travers un processus d’illumination, per irradiationem regularum aeternorum, par irradiation des idées éternelles dans l’esprit”…Et Guardini prévient qu’il n’est pas correct d’entendre d’une façon métaphorique une telle parole quand elle se présente avec une telle régularité dans toute l’oeuvre de Bonaventure… “métaphysique de la lumière”… Il y a une expérience de vérité qui est expérience de lumière… Cette lumen mentis qui est splendeur de la vérité et ferveur d’amour et en même temps la force qui “confère la forme”... la scintilla animae.»

Roberto Cutaia, O.R., 24.08.2011 : «Fabro avec Thomas a parcouru tous les sentiers de la modernité : il remarque pour la première fois dans l’histoire de la pensée la dialectique de “la notion de la participation” comme clé herméneutique du thomisme... Fabro mettrait-il à jour le livre “L’Enigma Rosmini” ?»

Roberto Cutaia, O.R., 07.02.2011 : «L’intérêt pour l’oeuvre, la pensée, la spiritualité du bienheureux Antonio Rosmini continue à grandir… L’institut de

lique n’a pas été complète avec les Apôtres.XXII. - Les dogmes que l’Église déclare révélés ne sont

pas des vérités descendues du ciel, mais une certaine inter-prétation de faits religieux que l’esprit humain s’est formée par un laborieux effort.

XXIII. - Il peut exister et il existe réellement entre les faits rapportés dans la Sainte Écriture et les dogmes de l’Église auxquels ils servent de base une opposition telle que le critique peut rejeter comme faux des faits que l’Église tient pour très certains.

XXIV. - On ne doit pas condamner un exégète qui pose des prémisses d’où il suit que les dogmes sont historique-ment faux ou douteux, pourvu qu’il ne nie pas directement les dogmes mêmes.

XXV. - L’assentiment de foi se fonde en définitive sur une accumulation de probabilités.

XXVI. - Les dogmes de la foi sont à retenir seulement selon leur sens pratique, c’est-à-dire comme règle obliga-toire de conduite, mais non comme règle de croyance.

XXVII. - La divinité de Jésus-Christ ne se prouve pas par les Évangiles ; mais c’est un dogme que la conscience chrétienne a déduit de la notion du Messie.

XXVIII. - Pendant qu’il exerçait son ministère, Jésus n’avait pas en vue dans ses discours d’enseigner qu’il était lui-même le Messie, et ses miracles ne tendaient pas à le démontrer.

XXIX. - On peut accorder que le Christ que montre l’histoire est bien inférieur au Christ qui est l’objet de la foi.

XXX. - Dans tous les textes évangéliques le nom de Fils de Dieu équivaut seulement au nom de Messie, il ne signifie nullement que le Christ est le vrai et naturel Fils de Dieu.

XXXI. - La doctrine christologique de Paul, de Jean et des Conciles de Nicée, d’Éphèse, de Chalcédoine, n’est pas celle que Jésus a enseignée, mais celle que la conscience chrétienne a conçue au sujet de Jésus.

XXXII. - On ne peut concilier le sens naturel des textes évangéliques avec l’enseignement de nos théologiens, tou-chant la conscience et la science infaillible de Jésus-Christ.

“La Civiltà Cattolica” dénonça constamment les erreurs de Rosmini et la déformation de St

Bonaventure et de St Augustin : «“Il rosminianismo, sintesi dell’Ontologismo e

del Panteismo”, trois volumes de Giovanni Maria Cornoldi, SJ, Rome, 1881. “Le système idéolo-gique de Rosmini se fonde sur l’idée innée de

l’entité… Cornoldi démontre que la philosophie rosminienne exposée dans la Théosophie est, pour

la théorie de la connaissance : ontologisme, et pour la théorie de l’être : panthéisme. Les onto-logues oublient toutes les œuvres du Séraphique, dans lesquelles on voit l’accord avec la doctrine de l’Angélique, comme si St Bonaventure n’avait

rien écrit d’autre que “L’Itinerarium” (œuvre ascétique), et de celle-ci uniquement ils en tirent

sa doctrine… Le panthéisme ontologique qui aujourd’hui en Allemagne est professé par plusieurs, démontre que la doctrine de Rosmini s’accorde avec celle des panthéistes Allemands, et tout spécialement avec Hegel… Premièrement, du fait que Rosmini admet un seul être dans la réalité, et n’accepte

pas la distinction entre être créé et incréé» (La Civiltà Cattolica, 7.1.1882).


XXXIII. - Il est évident, pour quiconque n’est pas guidé par des opinions préconçues, ou bien que Jésus a enseigné une erreur au sujet du très prochain avènement messianique, ou bien que la majeure partie de sa doctrine contenue dans les Évangiles synoptiques manque d’authenticité.

XXXIV. - La critique ne peut attribuer au Christ une science illimitée si ce n’est dans l’hypothèse, historiquement inconcevable et qui répugne au sens moral, que le Christ comme homme a possédé la science de Dieu et qu’il a néan-moins refusé de communiquer la connaissance qu’il avait de tant de choses à ses disciples et à la postérité.

XXXV. - Le Christ n’a pas toujours eu conscience de sa divinité messianique.

XXXVI. - La résurrection du Sauveur n’est pas propre-ment un fait d’ordre historique, mais un fait d’ordre purement surnaturel, ni démontré ni démontrable, que la conscience chrétienne a peu à peu déduit d’autres faits.

XXXVII. - La foi en la résurrection du Christ, à l’origine, porte moins sur le fait même de la résurrection que sur la vie immortelle du Christ auprès de Dieu.

XXXVIII. - La doctrine de la mort expiatoire du Christ n’est pas évangélique mais seulement paulinienne.

XXXIX. - Les opinions sur l’origine des sacrements dont étaient imbus les Pères du Concile de Trente et qui ont sans

aucun doute influé sur la rédaction de leurs Canons dogmati-ques, sont bien éloignées de celles qui aujourd’hui prévalent à bon droit parmi les historiens du christianisme.

XL. - Les sacrements sont nés de ce que les Apôtres et leurs successeurs ont interprété une idée, une intention du Christ, sous l’inspiration et la poussée des circonstances et des événements.

XLI. - Les sacrements n’ont d’autre but que de rappeler à l’esprit de l’homme la présence toujours bienfaisante du Créateur.

XLII. - C’est la communauté chrétienne qui a introduit la nécessité du Baptême, en l’adoptant comme un rite nécessai-re et en y attachant les obligations de la profession chrétien-ne.

XLIII. - L’usage de conférer le Baptême aux enfants fut une évolution dans la discipline ; cette évolution fut une des causes pour lesquelles ce sacrement se dédoubla en Baptême et en Pénitence.

XLIV. - Rien ne prouve que le rite du sacrement de Confirmation ait été employé par les Apôtres ; et la dis-tinction formelle des deux sacrements de Baptême et de Confirmation n’appartient pas à l’histoire du christianisme primitif.

XLV. - Tout n’est pas à entendre historiquement dans le récit de l’institution de l’Eucharistie par Paul (I Cor. XI, 23-25).

XLVI. - La notion de la réconciliation du chrétien pécheur par l’autorité de l’Église n’a pas existé dans la primitive Église ; l’Église ne s’est habituée à ce concept que très lente-ment. Bien plus, même après que la Pénitence eut été recon-nue comme une institution de l’Église, elle ne portait pas le nom de sacrement, parce qu’on la considérait comme un sacrement honteux.

XLVII. - Les paroles du Seigneur : Recevez l’Esprit-Saint ; les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez (Joan. XX, 22 et 23), ne se rapportent pas du tout au sacrement de Pénitence, quoi qu’il ait plu aux Pères de Trente d’affirmer.

XLVIII. - Jacques, dans son épître (vv. 14 et 15), n’a pas l’intention de promulguer un sacrement du Christ, mais de recommander un pieux usage, et s’il voit peut-être dans cet usage un moyen d’obtenir la grâce, il ne l’entend pas avec la

Rosmini renaît aujourd’hui avec l’annulation du décret de condamnation…»

Inos Biffi, O.R., 28.01.2011 : «Dieu à chaque instant, dans notre intimité, nous communique le don de l’être qui nous fait exister. Il n’est pas nécessaire d’ajouter la prière à la théologie et à la philosophie de l’être : elles sont priantes par nature.»

Roberto Cutaia, O.R., 16.12.2011: «Rosmini, maître du troisième millénaire. L’indication nous vient du bienheureux Jean-Paul II qui, dans son encyclique Fides et Ratio, a montré aussi parmi les maîtres Rosmini… Ensuite est arrivée la béatification : l’intérêt vis-à-vis de Rosmini a grandi. Évêques et cardinaux ont commencé à apprécier toujours plus sa contribution culturelle. Benoît XVI a rappelé de nombreuses fois sa pensée.»

Roberto Cutaia, O.R. 8.12.2011 : «En août 1848, Rosmini s’est rendu à Rome, envoyé par le Gouvernement piémontais, en mission politique auprès de Pie IX.»

Enrico dal Covolo, O.R. 21.1.2011 : «On peut tranquillement affirmer, sans crainte d’être contredit, que le Discours de Benoît XVI à Ratisbonne, le 12 septembre 2006, est entré dans l’histoire de la théologie.» [Dans ce discours le Pape a dit qu’on ne peut démontrer l’existence de Dieu par la raison].

Nous avons toujours soutenu que la menace communiste était l’instrument de chantage pour convaincre les hommes d’Église d’introduire dans l’Église la liberté religieuse. L’ayant fait, la Révolution a démonté son bras violent communiste. (Voir : Charte pastorale des évêques tchécoslovaques dans l’Osservatore Romano du 29 février 1984. «Nous vivons des temps très dangereux, l’ère nucléaire, le seul remède se trouve dans la fraternité universelle» et cette thèse est répétée de plus en plus souvent).

Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En 1989, trois ans après Assise, le mur (de Berlin) tomba. Subitement les énormes arsenaux qui étaient derrière le mur n’avaient plus de raison d’être. A partir de l’Illuminisme, la critique de la religion a soutenu constamment que la religion était cause de violence, et que cela fomentait l’hostilité contre les religions. Que la religion soit vraiment cause de violence, est une chose qui en tant que personnes religieuses doit nous préoccuper profondément. En 1986 à Assise, nous le répétons fortement et fermement : ce n’est pas cela la véritable nature de la religion. C’est plutôt la contrefaçon qui contribue à sa destruction… Nous voulons nous opposer de manière réaliste et crédible au recours à la violence pour motifs religieux… En tant que chrétien, j’aimerais dire à ce propos : oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne, on a eu recours à la violence. Nous le reconnaissons tout honteux. C’est la tâche de tous ceux qui ont une quelconque responsabilité pour la foi chrétienne de purifier la religion des Chrétiens…» [Ici aussi c’est l’herméneutique de la rupture et non de la continuité]. La nécessité du dialogue, de la purification de la religion vécue… pour qu’ils ne considèrent pas Dieu comme leur propriété, leur appartenant au point de se sentir autorisés à la violence par rapport aux autres… Un rappel à nous croyants, à tous les croyants à purifier leur propre foi.»

Le Card. Etchégaray, O.R. 27.10.2011 : «La Journée mondiale de prière et de jeûne pour la paix d’il y a vingt-cinq ans était un acte inédit, fruit de l’audace d’un pape angoissé face à la menace nucléaire, sur une terre partagée en deux blocs… Une telle initiative… n’aurait pas été imaginable sans “Nostra ætate” et sans Paul VI et son encyclique “Ecclasiam suam” sur le dialogue… Le pape Wojtyla… invita toutes les religions à condamner le terrorisme, défini comme véritable crime contre l’humanité,

Ch. IX – Pacifisme


même rigueur que les théologiens qui ont précisé la théorie et le nombre des sacrements.

XLIX. - La Cène chrétienne prenant peu à peu le caractère

d’une action liturgique, ceux qui avaient coutume de présider la Cène acquirent le caractère sacerdotal.

L. - Les anciens qui étaient chargés de la surveillance dans les assemblées des chrétiens ont été établis par les Apôtres prêtres ou évêques en vue de pourvoir à l’organisation néces-saire des communautés croissantes, et non pas précisément pour perpétuer la mission et le pouvoir des Apôtres.

LI. - Le mariage n’a pu devenir qu’assez tardivement dans l’Église un sacrement de la nouvelle loi ; en effet, pour que le mariage fût tenu pour un sacrement, il fallait au préalable que la doctrine théologique de la grâce et des sacrements eût acquis son plein développement.

LII. - Il n’a pas été dans la pensée du Christ de constituer l’Église comme une Société destinée à durer sur la terre une longue série de siècles ; au contraire, dans la pensée du Christ le royaume du ciel et la fin du monde étaient également imminents.

LIII. - La constitution organique de l’Église n’est pas immuable ; mais la société chrétienne est soumise, comme la société humaine, à une perpétuelle évolution.

LIV. - Les doctrines, les sacrements, la hiérarchie, tant dans leur notion que dans la réalité, ne sont que des inter-prétations et des évolutions de la pensée chrétienne, qui ont accru et perfectionné par des développements extérieurs le petit germe latent dans l’Évangile.

LV. - Simon Pierre n’a jamais même soupçonné que le Christ lui eût conféré la primauté dans l’Église.

LVI. - L’Église romaine est devenue la tête de toutes les Églises, non point par une disposition de la divine Providence, mais en vertu de circonstances purement politi-ques.

ainsi que le fondamentalisme qui l’alimente… Le pape Benoît XVI définit le dialogue interreligieux “patrimoine commun irrévocable de la sensibilité chrétienne”… Le chemin s’élargira encore plus demain, grâce à la vision d’un pape qui préconise… en toute occasion le dialogue religieux… Cette démarche intérieure nous conduira à Assise et à mille autres Assises.» [Quel bonheur !]

Osservatore Romano, 27.10.1011 : «C’est le moment d’Assise… Benoît XVI a voulu fortement ce pèlerinage… ce fut la grande intuition du pape Wojtyla… Ce jour-là commença à souffler sur le monde “l’esprit d’Assise”. Cet esprit qui, selon l’intention du pape Wojtyla, aurait dû briser “les chaînes fatales des divisions héritées de l’histoire ou générées par les idéologies modernes”. Trois ans plus tard commencèrent à s’effriter les régimes communistes, s’écroulèrent les murs de la division… Le début des années nonante fut marqué par la violence dans les Balkans… Le Pape Wojtyla appela à nouveau à prier à Assise pour la paix… toutefois… ce fut le tragique événement du 11 septembre 2001 qui a convaincu Jean-Paul II à reprendre la route d’Assise… Il fit monter sur un train les représentants des diverses religions… Benoît XVI monte encore sur ce train et amène avec lui les délégués des autres religions.»

Andrea Possieri, la leçon polonaise : maintenant le Pape démontre que dans la pratique il faut renoncer à l’usage de la force, O.R. 12.12.2011 : «Il y a trente ans, le 12.12.1981, le coup d’Etat [communiste] en Pologne… Le 1981 Polonais était destiné à devenir le partage des eaux fondamental dans l’histoire du XXè siècle… Jean-Paul II affirma que… on ne pouvait “répandre encore du sang polonais… Construire pacifiquement l’avenir de la patrie”… Mgr Glemp aussi… “il n’y a pas de bien plus grand que la vie humaine… qu’un Polonais ne lutte pas contre un autre Polonais.»

Divers § 1. En général La Révolution anti-papale : Le Pape Benoît XVI,

O.R. 26.9.2011 : «Nous savons que c’est surtout sur la question de la primauté que nous devons continuer, avec patience et humilité, les efforts pour sa juste compréhension. Je pense que les réflexions concernant le discernement entre la nature et la forme de l’exercice de la primauté, comme les a faites Jean-Paul II dans l’encyclique “Ut unum sint” (1995), peuvent encore donner des impulsions fécondes.»

Sur l’autorité du Concile Vatican II Mgr Fernando Ocáriz, Vicaire général de l’Opus Dei, O.R. 2.12.2011 : «La nature de l’adhésion intellectuelle qui est due aux enseignements du Concile… Tout d’abord, il ne semble pas inutile de rappeler que la visée pastorale du Concile ne signifie pas qu’il n’est pas doctrinal… [1ère affirmation]. De nombreux enseignements de nature purement doctrinale : sur la Révélation divine, sur l’Eglise, etc. [“Sola Scriptura”, “la grande Église”] …Le Concile Vatican II … ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme “faillible”… “pourvus de l’autorité du Christ” (Lumen gentium, n. 25)… Ce charisme, cette autorité et cette lumière furent certainement présentes au Concile Vatican II… Les documents conciliaires… demandent… différents degrés d’adhésion… Au Concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal sur le caractère sacramentel de l’épiscopat, la collégialité épiscopale, la liberté religieuse, etc… Certaines d’entre elles ont été et sont encore objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition… Les textes du Concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. Le Concile Vatican II doit non seulement être interprété à la lumière des documents magistériels précédents, mais certains de ces derniers sont

O.R. 8.4.2005 Les chefs visibles du libéralisme (deux Busch etClinton) à genoux devant la dépouille de Jean-Paul II…

Pourquoi?Benoît XVI, O.R. 23.12.2005 “La révolution améri-caine avait offert un modèle d’État”.

Benoît XVI, O.R. 23.12.2006 “de l’autre il est nécessaire d’accueillir les véritables conquêtes de l’illuminisme”.

Osservatore Romano, 15-01-2011: «Benoît XVI à donné l’auto-risation pour la promulgation du décret sur le miracle attribué à

Jean-Paul II…».O.R. 29-04-2011: «Osservatore Romano 29.04.2011:«Le Pape qui unit les Américains… Jean-Paul II… L’admiration de près

de 80% des citoyens américains pour le défunt Pontife que le 1er mai, Benoît XVI élèvera aux honneurs des autels… a laissé une marque indélébile dans l’esprit et la pensée du peuple améri-

cain.»

Ch. X – Divers


LVII. - L’Église se montre hostile aux progrès des sciences naturelles et théologiques.

LVIII. - La vérité n’est pas plus immuable que l’homme lui-même, car elle évolue avec lui, en lui et par lui.

LIX. - Le Christ n’a pas enseigné un corps déterminé de doctrine, applicable à tous les temps et à tous les hommes, mais il a plutôt inauguré un certain mouvement religieux adapté ou qui doit être adapté à la diversité des temps et des lieux.

LX. - La doctrine chrétienne fut, en ses origines, judaïque, mais elle est devenue, par évolutions successives, d’abord paulinienne, puis johannique, enfin hellénique et universelle.

LXI. - On peut dire sans paradoxe qu’aucun chapitre de l’Écriture, du premier chapitre de la Genèse au dernier de l’Apocalypse, ne renferme une doctrine absolument identi-que à celle que l’Église professe sur la même matière, et, par conséquent, qu’aucun chapitre de l’Écriture n’a le même sens pour le critique que pour le théologien.

LXII. - Les principaux articles du Symbole des Apôtres n’avaient pas pour les chrétiens des premiers siècles la même signification qu’ils ont pour ceux de notre temps.

LXIII. - L’Église se montre incapable de défendre effica-cement la morale évangélique, parce qu’elle se tient obstiné-ment attachée à des doctrines immuables qui ne peuvent se concilier avec les progrès actuels.

LXIV. - Le progrès des sciences exige que l’on réfor-me les concepts de la doctrine chrétienne sur Dieu, sur la Création, sur la Révélation, sur la Personne du Verbe Incarné, sur la Rédemption.

LXV. - Le catholicisme d’aujourd’hui ne peut se concilier avec la vraie science à moins de se transformer en un certain christianisme non dogmatique, c’est-à-dire en un protestan-tisme large et libéral.

Notre Très Saint Père le Pape Pie X, Sa Sainteté a approu-vé et confirmé le Décret des Éminentissimes Pères, et ordon-né que toutes et chacune des propositions ci-dessus désig-nées soient tenues par tous comme réprouvées et proscri-tes.

Pie IX, 12.7.1867: «A Pierre seul fut conféré, par le Christ Seigneur, le pouvoir suprême de paître non seu-lement les agneaux mais aussi les brebis… L’institution des Métropolites et des Patriarches… à peine élus, les Patriarches n’avaient rien de plus pressant que d’obtenir

également mieux compris à la lumière de Vatican II…[Pour le moment c’est le maximum de modernisme] Il s’agit de nouveautés… mais qui sur le plan doctrinal ne contredisent pas les documents magistériels précédents…

Pourtant, dans certains cas – par exemple la liberté religieuse – elles comportent également des conséquences très diverses quant aux décisions historiques sur les applications juridiques et politiques… Tenir compte avant tout du sens dans lequel les interventions successives du Magistère ont entendu ces passages… quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. En examinant le Magistère de ces Papes et l’adhésion que lui a donnée l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté devrait se changer en une adhésion sereine et joyeuse au Magistère, interprète authentique de la doctrine et de la foi.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.4.2011 : «Le cosmos tout entier aujourd’hui se réjouit, enveloppé dans le printemps de l’humanité.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 17.1.2011 : «Le Statut du Chemin Neocatécuménal… il a obtenu son approbation définitive en juin 2008. Un autre pas significatif a été accomplit ces jours-ci avec l’approbation du “Directoire catéchétique du Chemin catécuménal”.»

Repentance Le Pape Benoît XVI, O.R. 28.10.2011 : «En tant que chrétien, j’aimerais dire, à ce point : oui, dans l’histoire, même au nom de la foi chrétienne on a eu recours à la violence… Nous le reconnaissons tout honteux… Un rappel pour nous croyants, pour tous les croyants, à purifier notre foi.»

Le Card. Angelo Scola fait l’éloge du travail financier, O.R. 24.12.2011 : «Le travail financier, comme tout autre travail, possède en lui même une bonté et une beauté qu’il est possible de reconnaître et de rendre actuel.»

Mondialisme : Benoît XVI désire une autorité publique à compétence universelle, O.R. 24.10.2011 : «Pour une réforme du système monétaire et financier international, dans la perspective d’une autorité publique avec des compétences universelles… Le bienheureux Jean XXIII, dans son encyclique prophétique “Pacem in terris”… souhaitait la création d’“une Autorité publique mondiale” (n° 71-74)… Benoît XVI a, lui, manifesté la nécessité d’une Autorité Politique Mondiale (Caritas in veritate, n° 67).»

Osservatore Romano, 29.5.2011 : «Au coté des politiciens et des militaires donc, même les saints ont fait l’unité de l’Italie [l’unité de l’Italie a été l’œuvre de la maçonnerie]. La bienheureuse Maria Serafina… a été définie par le Card. Amato comme un “symbole de l’Italie unie”.»

Card. Marco Ouellet, 11.3.2011 : «Je ne puis ne pas remarquer dans cette œuvre (Jésus de Nazareth) l’aurore d’une nouvelle ère. Une ère prometteuse d’exégèse théologique. Son propos est celui de trouver le Jésus réel. Non le Jésus historique mais le Jésus des Évangiles.»

Osservatore Romano, 29.4.2011 : «Le Pape qui unit les Américains… Jean-Paul II… L’admiration de près de 80% des citoyens américains pour le défunt Pontife que le 1er mai, Benoît XVI élèvera aux honneurs des autels… a laissé une marque indélébile dans l’esprit et la pensée du peuple américain.» [C’est pour cela que les musulmans persécutent les chrétiens, parce qu’ils ont vu le Pape appuyer les Etats-Unis qui sont en train de les bombarder].

Jonhatan Sacks, rabbin en chef, écrit l’éditorial de l’Osservatore Romano, comme s’il s’agissait d’une revue de toutes les religions. O.R. 9.12.2011 : «L’économie de marché a des racines religieuses [oui, mais protestantes, voir Max Weber «L’ethique protestant et le capitalisme liberale»]. L’économie de marché est profondément

Cardinal Oddi, “30 Giorni”, nov. 1990:

“A mon avis, le troisième secret de Fatima

ne parle pas de la conver-sion de la Russie. Sicela était Jean XXIII l’aurait claironné aux

quatre coins du monde. Selon mon opinion le

secret de Fatima contient une prophétie triste

qui concerne l’Église, c’est pourquoi le Pape

Jean ne l’a pas publiée; et Paul VI et Jean-

Paul II en ont fait autant. Pour moi, il doit y

être dit, à peu près, qu’en 1960 le Pape

convoquera un Concile d’où découleront

indirectement, contre toute attente, degrandes difficultés pour

l’Église.”

Le secret de Fatima est encore en prison


des lettres de confirmation par le Siège du Bienheureux Pierre, en sachant que de ce Siège, par concession du Seigneur, la dignité de tous les prêtres est confirmée, et que de Lui découle la même autorité patriarcale… Que cette constitution de l’Église ait toujours été observée très religieusement dans l’Église, est démontré clairement par les actes des Conciles, par l’enseignement des saints Pères et par les monuments historiques de l’Église universelle; au point qu’avant le très funeste schisme d’Orient, person-ne n’eut jamais la présomption de mettre en doute, avec précision, cette suprême autorité du Pontife romain.» Ier Concile du Vatican (1870) : «Car le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation trans-mise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi…»

Pape saint Simplicius, Lettre Cuperem Quidem, 9.1.476 : «…ne laissez aucun espoir de revenir de nou-veau sur les anciennes constitutions… ce qui… a mérité d’être coupé au fil de la faucille évangélique, ne peut retrouver force pour renaître, ce qui, avec évidence, fut destiné au feu éternel, ne peut de nouveau être un sarment fécond de la vigne du Seigneur…»

Grégoire XVI, 25.6.1834 : «…par une soif téméraire et effrénée de nouveautés… Pourquoi donc allons-nous au-delà de ce qui a été défini par nos parents ou pourquoi ne nous suffisent-ils pas ?»

Pie XII aux Congrégations Mariales, 21.1.1945 : «Dans toutes les luttes contre la contagion et la tyrannie des erreurs et pour la protection de l’Europe chrétienne, les Congrégations mariales ont combattu au premier rang, par la parole, par la plume, par la presse, par la controverse, la polémique, l’apologie, par l’action en soutenant le courage des fidèles, en secourant les con-fesseurs de la foi… Quelquefois aussi avec l’épée, aux frontières de la chrétienté, pour la défense de la civili-sation avec Sobieski, Charles de Lorraine, Eugène de Savoie ...ont combattu et sont tombés en acclamant et en invoquant le Christ-Roi.»

Léon XIII, 5.9.1895 : «Enfin les princes et les Pontifes romains, gardiens et défenseurs de la foi, les uns dans la direction de leurs guerres saintes, les autres dans la pro-mulgation de leurs décrets solennels, ont toujours implo-ré le Nom de la divine Mère.»

Léon XIII, Æterni Patris : «…La philosophie gre-cque … brise les arguments opposés à cette vérité par les sophistes. …

Pie XII, Humani Generis : «Il est clair également que l’Église ne peut se lier à n’importe quel système philosophique, dont le règne dure peu de temps; mais les expressions qui, durant des siècles, furent établies du consentement commun des docteurs catholiques pour arriver à quelque intelligence du dogme, ne reposent assurément pas sur un fondement fragile».

Ier Concile du Vatican «Canon 4. “Si quelqu’un dit les choses finies, soit corporelles soit spirituelles, ou au moins les spirituelles sont émanées de la substance divine, ou que l’essence divine devient toute chose en se manifestant ou en EVOLUANT, ou enfin que Dieu est l’Être Universel ou Indéfini, qui, en se déterminant, constitue l’universalité des choses, distinctes en genre, espèces et individus, qu’il soit anathème”.

Pio IX - Syllabus: proposizione condannata LXXX. Il Romano Pontefice può e deve venire a patti e conci-liazione col progresso, col liberalismo e con la moderna civiltà. (Alloc. Jamdudum cernimus, del 18 marzo 1861).

Benoît XV, 11.7.1920 : «Il est suffisant d’évoquer en notre esprit les principes du XIXe siècle pour saisir que beaucoup de faux prophètes étaient apparus en France ».

cohérente avec les valeurs exposées dans la Bible juive. La prospérité matérielle est une bénédiction divine… La naissance de l’économie moderne est inséparable de ses racines judéo-chrétiennes.»

Fiorenzo Facchini exalte l’évolutionnisme dans l’Osservatore Romano, 16.1.2011 : «L’histoire de l’univers enregistre une croissance de complexité à partir du Big Bang. Il n’est pas nécessaire de déranger la causalité divine pour suppléer ou guider de manière directe les changements de la nature, comme le soutien la théorie de l’Intelligent Design… On ne peut certes penser que Dieu, avec son action directe, ait provoqué le soulèvement des montagnes du rift africain… La vie intelligente est relativement récente, elle est des deux derniers millions d’années… Avec l’homme, l’évolution se prolonge dans la culture et dans l’intensification des rapports sociaux (Teilhard de Chardin).»

Osservatore Romano, 13.11.2011 : «Quand Pie XII surprit le monde… “Éclairé par une amère expérience, les peuples s’opposent avec plus de force aux monopoles d’un pouvoir dictatorial, indiscutable et intangible, et se font l’écho d’un système de gouvernement plus compatible avec la dignité et la liberté des citoyens”. Il affirma de fait que “le futur appartient à la démocratie”. C’était la première fois dans l’histoire qu’un Pape faisait l’éloge de la démocratie.»

Card. Coccopalmerio, O.R. 11.6.2011 : «Les sujets impliqués dans une consécration épiscopale, sans le nécessaire mandat apostolique… postulent, dans les évêques impliqués, la nécessité de récupérer l’autorité par le moyen de signes de communion et de pénitence.»

Osservatore Romano, 21.5.2011 : «L’augmentation de la fréquence d’abus sexuels envers des mineurs par des membres du clergé, survenus dans les années 60 – 70…» [Ils augmentent après Vatican II].

Osservatore Romano. Les évêques en faveur des immigrés, 16.2.2011: «Le devoir de l’accueil… accueillir les réfugiés… L’évêque Luciano Munari : “Nous avons besoin du travail des immigrés… cela contribue à notre bien-être”. L’évêque de Lodi, Giuseppe Merisi : “Regarder la nouvelle urgence des immigrés qui arrivent des côtes d’Afrique du nord au travers des valeurs de l’accueil”.»

Osservatore Romano, 7.2.2011 : «Benoît XVI… Internet dans les séminaires pour former le prêtre du futur.»

§ 2 – La troisième messeCard. Kurt Koch, O.R. 15.5.2011 : «De ce nouveau

mouvement liturgique le “Motu proprio” n’est qu’un début. Benoît XVI, en effet, sait très bien qu’à long terme nous ne pouvons nous arrêter à une coexistence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain, mais que l’Église à l’avenir aura besoin d’un nouveau rite.» [Maintenant ils le disent ouvertement].

Osservatore Romano, 1.4.2011 : «Clôture du Conseil permanent de la CEI (Conférence épiscopale italienne). Vers une nouvelle édition du Missel romain. L’examen de la troisième édition du Missel Romain… a été un des principaux thèmes de la CEI… en particulier “a été autorisé l’envoi aux évêques de la deuxième partie du matériel de la troisième édition du Missel Romain”, en vue de l’approbation de l’Assemblée Générale de mai 2011.» [D’après ce que nous savons, on a enlevé du troisième missel l’oraison pour la conversion des juifs, conséquence du “Motu proprio” de Benoît XVI].

Card. Levada, Instruction sur le motu proprio “Summorum Pontificum”, O.R. 14.5.2011 : «Le Pape Benoît XVI affirme, entre autres : “il n’y a pas de contradiction entre l’une et l’autre édition du Missel Romain. Dans l’histoire de la liturgie il y a croissance et progrès, mais pas de rupture… l’objectif… c’est de favoriser la réconciliation au sein de l’Église… Les fidèles


qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent d’aucune manière soutenir ou appartenir à des groupes opposés à la validité ou légitimité de la Ste Messe ou des Sacrements célébrés dans la forme ordinaire, ainsi qu’au Pontife Romain, en tant que Pasteur suprême de l’Église universelle”.»

§ 3 – Liste des lamentationsLes papes et les évêques, avec Vatican II, ont fait le compromis doctrinal avec le libéralisme, mais maintenant

les libéraux les punissent quand mêmeLe Pape Benoît XVI à l’Ambassadeur d’Autriche, O.R. 4.2.2011 : «Dans de nombreux Pays européens le

rapport entre État et religion est en train d’affronter une tension particulière. D’une part, les autorités politiques sont très attentives à ne pas concéder des espaces publics aux religions, car ils considèrent les idées de foi comme faisant partie de la sphère privée des citoyens. De l’autre on cherche à appliquer les critères d’une opinion publique séculière aux communautés religieuses.»

Le Card. Bagnasco reconnaît que la Révolution avance avec son laïcisme, mais il continue d’enseigner, en guise de remède, les principes maçonniques de liberté, égalité, fraternité, et il continue de se repentir de la Civilisation Chretienne. Discours d’introduction aux Conseil Permanent de la CEI, O.R. 24.1.2011 : «Notre Pays… semble se mouvoir dans un cadre interprétatif, dans lequel une déchristianisation progressive semblerait à certains inéluctable… Le Moyen Orient est certainement la région où la tension est la lus forte… c’est la christianophobie… On doit de toute urgence poser la question de la liberté religieuse dans les assemblées internationales… Nous serions encore plus satisfaits si tous nos estimés interlocuteurs prenaient acte que des menaces subtiles sont faites contre une effective liberté religieuse. Elles existent aussi dans les Pays à tradition démocratique, en commençant par ceux d’Europe… Convaincus comme nous le sommes que la liberté religieuse est un des pivots essentiels… Il y a une agressivité laïciste d’une analogie particulière avec certaines obsessions idéologiques que nous avions laissées derrière nous sans regret [qu’est-ce qui est pire : le laïcisme ou la bêtise des hommes d’Église ? Il reconnaît en fait qu’il s’est fait surprendre par derrière]… Un mal subtil, de fait, est en train d’affliger l’Europe, provoquant une lente et souterraine marginalisation du christianisme.»

Bruno Bouvet, O.R. 17.1.2011 : «Dans un agenda de la Commission de Bruxelles… l’Europe nie ses racines chrétiennes… Dans l’édition 2010-2011 sont citées différentes fêtes religieuses relatives au judaïsme, à l’islam et à l’hindouisme, mais les fêtes religieuses chrétiennes ne sont pas rapportées dans cet agenda… On n’accepte pas l’Europe des clochers.»

[L’article ci-dessous est très important car il confirme que les hommes d’Église ont cédé doctrinalement à la Révolution mondiale, avec l’espoir d’être reconnus, mais au contraire aujourd’hui la Révolution attaque cette même Église moderniste de manière «opérationnelle, orchestrée en faveur du laïcisme séculariste.»

Osservatore Romano, 4.2.2011 : «La revue “La Civiltà Cattolica”. Vatican II et la modernité… Le Concile Vatican II n’a pas atteint entièrement son but à cause de l’attitude peu réaliste des pères conciliaires. Les sociétés démocratiques ne parviennent pas encore à comprendre de manière appropriée la dette qu’elles ont envers l’héritage chrétien. Cette lecture historique est proposée par Ernesto Galli della Loggia…

Aux pères (conciliaires) échappèrent deux dimensions explosives de la modernité : la science et l’individualisme subjectiviste… Les pères de Vatican II négligèrent les aspects les plus virulents de la modernité, ou nom d’un optimisme répandu à l’époque du Concile… des aspects devenus opérationnels… intelligemment orchestrés et au service d’un laïcisme séculariste qui veut être omnipuissant.» [Le pire, toutefois, ce n’est pas le laïcisme mais le modernisme modéré].

§ 4 – Les parvis des gentilsLe Pape Benoît XVI, O.R. 27.3.2011 : «Je suis

reconnaissant au Conseil Pontifical d’avoir repris et développé mon invitation à ouvrir dans l’Église des “Parvis des gentils”… Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité… Une des raisons d’être de ces Parvis des gentils est d’œuvrer pour la fraternité, en dépassant les convictions.»

Le Card. Tauran, O.R. 27.10.2011 : «Les fanatismes risquent de défigurer les religions. Puisque dans l’histoire les religions n’ont pas toujours favorisé la concorde et la paix, il est plus que jamais nécessaire, en ces temps de globalisation, de démontrer que toutes les religions sont en réalité appelées à être des messagères de fraternité. Passant à des considérations plus élaborées… la raison étant la spécificité des hommes, la recherche de la vérité unit les croyants et les hommes de bonne volonté… [Il confirme qu’on ne recherche l’unité que dans la raison et non dans la Révélation]. Pour nous catholiques, il existe une fraternité fondamentale entre tous les membres de la famille humaine… Le Christ est aussi présent et actif de manière mystérieuse dans les réalités humaines et dans les traditions religieuses de l’humanité… Benoît XVI a invité aussi… des hommes et des femmes à la recherche de Dieu… qui sont encore dans le “parvis des gentils”… Si au cours des siècles, de nombreux désaccords et inimitiés ont surgi entre chrétiens et musulmans… [Un certain désaccord à Lepante], le saint Concile exhorte chacun à oublier le passé.»

Le Card. Bertone. Interview sur son livre “Un cuore grande”, O.R. 24.4.2011 : «Jean-Paul II… a promu ce

St Pie X : sacralité et hiérarchie: Ou bien l’homme de la contemplation modifie le monde à la lumière des Vérités éternelles …ou le monde paganise et laïcise l’homme religieux…

Pie IX, 6.3.1873 : «…[les] catholiques libéraux… pous-sant l’esprit à la tolérance… sont plus dangereux et font plus de dommage que les ennemis déclarés… impudents aimants de la conciliation… [ils] affaiblissent nos for-ces…»


dialogue… Dialogue qui continue avec le Pape actuel, avec le “Parvis des gentils”… Jean-Paul II… par exemple l’importante décision d’accueillir dans l’Église catholique les anciens pasteurs anglicans déjà mariés et de leur accorder de vivre maritalement… Un élément typique de la fermeté doctrinale de Jean-Paul II… Il a voulu personnellement la déclaration dogmatique… “Dominus Jesus”… Il a dit “s’il vous plaît, veuillez préparer une déclaration dogmatique”. C’est donc ainsi qu’on a préparé “Dominus Jesus”.»

Le Card. Ravasi, O.R. 12.10.2011 : «Le Parvis des Gentils voulu par Benoît XVI.»

§ 5 – Qu’est-ce la nouvelle évangélisation ?Le Pape Benoît XVI, O.R. 18.12.2011 : «Depuis

peu on a créé le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.10.2011 : «Migrations et nouvelle évangélisation… Dans l’engagement de l’itinéraire de la nouvelle évangélisation, travailler toujours plus dans un contexte pluraliste… l’invitation à chercher des chemins de partage fraternel et d’une annonce respectueuse, dépassant les oppositions et les nationalismes… accueil des flux migratoires… attitudes d’accueil mutuel, dépassant les craintes et évitant toutes formes de discrimination, devenir les acteurs de la nouvelle évangélisation.»

Le Pape Benoît XVI, exhortation Apostolica Post-Sinodale “Africae munus”-19.11.2011 : «Exhorter l’Église, dans cette situation, à persévérer dans l’estime des “musulmans qui adorent un Dieu unique”… Nous devons agir ensemble pour éliminer toute forme de discrimination, d’intolérance et de fondamentalisme confessionnel… J’exhorte toute l’Église à rechercher… la reconnaissance juridique et pratique de la liberté religieuse, de sorte qu’en Afrique chaque citoyen puisse jouir non seulement du libre choix de sa propre religion et de l’exercice du culte, mais aussi au droit à la liberté de conscience. La liberté religieuse c’est la voie de la paix… La nouvelle évangélisation, jusqu’à ce que la physionomie du Continent Africain se modèle chaque jour d’avantage sur l’enseignement toujours actuel du Christ.»

Synode des Évêques sur la nouvelle évangélisation “Lineamenta”, O.R. 5.3.2011 : «Paul VI 1974… “L’évangélisation dans le monde moderne”… est accompagnée d’une authentique promotion humaine… Il y en a qui soupçonnent la nouvelle évangélisation de camoufler ou cacher l’intention de nouvelles actions de prosélytisme de la part de l’Église, surtout vis-à-vis des autres confessions chrétiennes… Benoît XVI… “Je pense que l’Église devrait aussi aujourd’hui ouvrir une sorte de parvis des gentils”… comme une réflexion ultèrieure sur la nouvelle évangélisation qui requièrt un premier moment d’autocontrôle et de purification… Le projet de “parvis des gentils”… la nouvelle évangélisation vision pour l’Église d’aujourd’hui et de demain.»

Mgr Rino Fisichella. O.R. 22.10.2011 : «Nouvelle évangélisation et politique. Laïcité créative… Pour mieux expliciter ma pensée, j’aimerais chercher, si c’était possible, à proposer le concept de “laïcité créative”… laïcité créative qui requiert de joindre le consensus au-delà des diversités, par le moyen d’une plus forte rationalité politique.»

Mario Ponzi. Interview de Mgr Rino Fisichella, président du Dicastère pour la nouvelle évangélisation. O.R. 12.1.2011 : «L’accomplissement d’un chemin commencé avec le Concile Vatican II… le pape Wojtyla à continué de miser sur la nouvelle évangélisation…. Benoît XVI a institué le nouveau dicastère, en y impliquant tout l’épiscopat mondial… Les conférences épiscopales… sont appelées à constituer à l’intérieur de leurs structures un bureau semblable au nôtre… Le Conseil Pontifical de la Culture a ouvert un espace “le parvis des gentils”.»

Osservatore Romano, 26.8.2011 : «La nouvelle évangélisation dans la rencontre des anciens élèves du Pape.»§ 6 – Réhabilitation des hérétiques : Luther et … compagnieLe Pape Benoît XVI, O.R. 24.1.2011 : «L’engagement de l’Église catholique pour l’œcuménisme n’est pas une

simple stratégie de communication dans un monde en mutation, mais un engagement fondamental de l’Église qui émane de sa propre mission… Nous tournons donc ensemble notre regard vers l’année 2017 qui nous rappelle l’affichage des thèses de Martin Luther sur les indulgences il y a 500 ans. A cette occasion, luthériens et catholiques auront l’opportunité de célébrer dans le monde entier une commémoraison œcuménique commune… pour le pardon des torts réciproques et pour les fautes relatives aux divisions… purification de la conscience.»

Giovanni Maria Vian, directeur de l’Osservatore Romano. Éditorial du 26.9.2011 : «Benoît XVI a proposé aux évangélistes de revenir ensemble à “la cause du Christ”. Avec un éloge inattendu de Luther, une analyse franche du protestantisme contemporain et la requête, certes pas diplomatique, mais exigeante, d’un témoignage chrétien commun.»

Pie VI, 10.3.1791 (Contre Luther)«L’Assemblée nationale… semble avoir…

embrassé les erreurs de Luther et Calvin…ces hérétiques; … les calomnies de Luther …l’odieux décret contre les vierges saintes Al’exemple de Luther, cet hérésiarque…

suivant le langage du Pape Adrien VI : “[ils ont] souillé ces vases consacrés au

Seigneur…[pour] les rendre à Satan”…»

(Il nous répugne de transcrire les blasphèmesvomis par Luther et les autres réformateurs

contre la Sainte Vierge.«Je voudrais qu’on évacue totalement le

culte de Marie, seulement à cause de l’abusqu’on en fait» Luther, Sermon sur l’Ave

Maria, 1523; WA, 1. XI, p. 61).

Pie IX 22.8.1851, Ad Apostolicæ : «…Nous Nous cro-yons strictement obligé, en vertu de Notre charge, de couper et d’extirper entièrement tous les germes pernicieux que ... le grand Apôtre choisi par le Seigneur s’empressait d’avertir les fidèles de l’apparition de ces hommes qui venaient “renverser et corrompre l’Évangile du Christ” (Gal 1), ajoutant qu’à ces propagateurs de fausses doctrines, à ces perfides qui trahis-saient le dépôt de la foi, il fallait dire anathème, “quand bien même celui qui annoncerait un autre Évangile que celui qui a été prêché serait un ange”. ... de ruiner de fond en comble le

dépôt sacré de la foi… Nous réprouvons et condamnons les livres ci-dessus, comme contenant des propositions et des

doctrines respectivement fausses, téméraires, scandaleuses, erronées, injurieuses pour le Saint-Siège, attentatoires à ses

droits, subversives du gouvernement de l’Église et de sa constitution divine, schismatiques, hérétiques, favorisant le protestantisme et la propagation de ses erreurs, conduisant à l’hérésie et au système depuis longtemps condamné comme hérétique dans Luther, Baïus, Marsile de Padoue, Jandun, Marc-Antoine de Dominis, Richer, Laborde, les docteurs

de Pistoie et autres également condamnés par l’Église; Nous les condamnons enfin comme contraires aux Canons du Concile de Trente, et Nous voulons et Nous ordonnons qu’ils soient tenus de tous pour réprouvés et condamnés»


Gianluca Biccini. Benoît XVI visite la maison de Luther, O.R. 24.9.2011 : «L’ancien couvent agostinien où vécut Martin Luther. Ce n’est pas par hasard que Benoît XVI a voulu fermement cette étape à Thuringe.»

Osservatore Romano. Dans le diocèse du Card. Scola on commémore Luther, O.R. 24.1.2011 : «A Milan, un arbre en souvenir de Martin Luther… La Réforme protestante, que le souvenir de cet événement ne soit plus une cause de division entre les fidèles du Christ… Cela est mis en évidence par un communiqué de l’archidiocèse ambroisien qui a voulu unir idéalement Milan à Wittenberg, la ville allemande de Luther.»

Etienne Fouilloux, O.R. 18.11.2011 : «Le cardinal Tisserant… a tout de même rendu un éminent service à l’exégèse : il a contribué à la libérer des chaînes qui la gardaient prisonnière depuis la crise moderniste des années 1900… il n’a pas été tenté par le modernisme hypercritique, mais n’a pas cédé non plus aux excès antimodernistes… il a condamné la chasse aux sorcières… contre son maître de Jérusalem, Marie-Joseph Lagrange, et surtout contre son Ecole biblique… Sous Tisserant ont été rédigés les trois documents qui marquent un tournant décisif dans les rapports entre l’Eglise catholique et ses textes fondateurs : la lettre aux évêques italiens de 1941, qui condamne une interprétation fondamentaliste de la Bible; l’encyclique libératrice “Divino afflante Spiritu”, de 1943, qui encourage les exégètes à utiliser les méthodes modernes dans leur approche des manuscrits, et plus précisément celles dites du genre littéraire, et enfin la lettre au cardinal Suhard de 1948, qui relativise la valeur historique des trois premiers chapitres de la Genèse. Cette oeuvre a été ensuite défendue par le cardinal Tisserant jusqu’au Concile Vatican II, et ensuite contre les différents retours de l’anti-modernisme… Il était le promoteur de la liberté de recherche sur la Bible.»

Andrea Possieri, les communistes louent De Gasperi, O. R. 19.08 2011 : «De Gasperi d’après les communistes... la démocratie chrétienne... comme “parti américain”... la classe dirigeante du PCI et la presse communiste en effet, depuis 1974... ont ouvert la voie à une importante tentative de reformulation qui passe… justement par une révision de la figure de Togliatti et de son rapport avec De Gasperi… Durant ces années la presse comuniste a véhiculé une autre image de De Gasperi… image qui soulignait à quel point De Gasperi et Togliatti étaient les deux, malgré les inévitables diversités, “les pères de la patrie”… En 1974... “L’Unità” revoit son jugement sur lui... un interlocuteur de premier plan... En 1984 Ugo Baduel, toujours dans l’Unità, souligne combien De Gasperi et Togliatti, bien qu’”adversaires” avaient “ensemble” construit les “bases de cette république” et apparaissaient comme les vrais “pères de l’Italie moderne”.»

Sergio Pagano laisse croire que le pire macon italien Cavour, excommunié, aurait fait une rétractation implicite avant de mourir et se serait confessé, O.R. 20.04.2011 : «Retrouvée dans les Archives Secrètes du Vatican, une lettre inédite sur la confession au moment de la mort du comte Camille Benso de Cavour... Pie IX, cependant, n’accepta pas une telle version des faits.»

Giampaolo Romanato exalte le disciple de Mircéa Eliade, Ioan Petru Culianu, O.R. 27.10.2011 : «Ses livres... “Eros et magie à la renaissance”... Aux Etats-Unis il fut adopté par son célèbre comptatriote Mircéa Eliade comme son véritable héritier... La décision de l’éliminer fut concue... dans les milieux des anciens du mouvement de la Garde de Fer.»

Marcello Filotei, sous prétexte de parler de musique, publie l’invocation au démon, O.R. 11.11.2011 : «Viens, viens Méphistophélès... Veni, veni, Mephistophilis.»

Antonio Paolucci réhabilite un jacobin naturaliste au lieu de l’incriminer, O.R. 09.10.2011 : «Lorenzo Bartolini, né à Prato en 1777, une homme d’opinion jacobine et bonapartiste par ailleurs jamais reniée.. pour Bartolini la philosophie du beau naturel doit se substituer à celle du beau idéal [chrétien]”.»

Le père Joao J. Villa-Cha, SJ, exalte la Révolution humaniste qui a engendré le monde moderne, O.R. 18.11.2011 : «Validité impérissable de Thomas Hobbes… le besoin qu’a Hobbes d’affirmer la modernité contre les classiques, d’Aristote à la grande tradition scolastique qui lui était contemporaine… Encore aujourd’hui Hobbes reste un passage essentiel à l’intérieur de ce processus de sécularisation qui, après environ quatre cents ans, continue d’exercer son influence… C’est exemplaire.»

§ 7 – Une des méthodes du Pape Ratzinger, est d’utiliser des paroles inexactes, équivoques, qui permettent diverses interprétations, spécialement si elles sont lues dans l’ensemble de sa doctrine.

Le Pape Benoît XVI, O.R. 18.7.2011 : «Pour nous faire comprendre qu’à l’intérieur de nous est semé quelque chose de petit et caché qui, toutefois, possède une surprenante force vitale… Le Livre de la Sagesse… met en évidence cette dimension de l’être divin et dit “Il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de Toi, qui prend soin de toute chose”.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 4.11.2011 : «Ce passage d’Osée… était profondement gravé dans le cœur et dans l’esprit de Jésus.» [Comment peut-on dire cela de Dieu. Il en parle comme s’il n’était qu’un homme].

Le Pape Benoît XVI, O.R. 11.4.2011 : «Le Christ… Sa Resurrection n’est pas le retour à la vie précédente, mais l’ouverture d’une nouvelle réalité, une nouvelle “terre”.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 26.4.2011 : «En tant que croyants nous répondons… avec St Jean : “à l’origine il y a la raison. A l’origine il y a la liberté. Si l’homme n’était que le produit du hasard de l’évolution… [Produit du hasard, non, mais produit intelligent de l’évolution oui ?] Ce processus révolutionnaire… On avait inauguré une nouvelle forme de vie, une nouvelle dimension de la création.»

Le Pape Benoît XVI, O.R. 13.1.2011 : «Il est important de remarquer que Catherine (de Gênes) n’a jamais de révélations spécifiques sur le purgatoire [ceci mettrait en difficulté l’œcuménisme avec les protestants]. La manière de le décrire a des caractéristiques originales par rapport à son époque. Le premier trait original concerne le “lieu”. C’est un feu

Léon XIII, 28.8.1879 «Les écrits du saint doc-teur A. De Liguori… peuvent être lus par les fidèles

sans le moindre danger de se tromper.»

1) St A. de Liguori, Les Gloires de Marie, Discours IV, 2 : «Dieu n’a pas pu l’exalter plus qu’Il ne l’a

fait…»2) «La Bienheureuse Vierge, du fait de sa Materni-té divine, possède une certaine dignité infinie» (St

Thomas, III P, q. 25, a 6).3) «Être la Mère de Dieu est la dignité maximale

après celle de Dieu» (St Albert le Grand, docteur).

4) «La Très Sainte Vierge, pour être la Mère de Dieu, dut être élevée à une certaine égalité avec

les Personnes divines» (St Bernardin de Sienne, docteur).

5) «C’est avec raison par conséquent que St Ber-nardin affirme que Dieu créa le monde pour cette Vierge qui devait être Sa Mère» (St Alphonse de

Liguori).


non extérieur, mais intérieur, c’est cela le purgatoire, un feu intérieur.» [Le Pape Clément VI enseigne que «Les âmes du purgatoire sont tourmentées par le feu matériel.» DZ 570].

§ 8– L’Osservatore Romano est antifasciste, antifranquiste et anti-oustachi. Le Pape Benoît XVI, O.R. 9.6.2011 : «Le bienheureux card. Stepinac… s’opposa courageusement aux abus du nazisme et du fascisme… [au contraire, il était très favorable au fascisme], la profonde vocation de l’Europe nous semble évidente, qui est celle de conserver et rénover un humanisme à racines chrétienne, que l’on peut définir “catholique”, c’est-à-dire universel et intégral. Un humanisme qui place au centre la conscience de l’homme… capable d’inspirer des projets politiques diversifiés… d’une démocratie substantielle, fondée sur des valeurs éthiques et enracinée dans la même nature humaine… Ne pas avoir peur du Dieu de Jésus-Christ.»

Le Pape Benoît XVI lors de sa conférence de presse dans l’avion vers Zaagreb, O.R. 5.6.2011 : «Le Card. Stepinac a dû vivre sous deux dictatures opposées, mais toutes deux antihumanistes : la première sous le régime oustachi et la seconde sous le régime dictatorial communiste.»

Vicente Carcel Orti, O.R. 9.11.2011 : «Après le Concile, Paul VI écrivit au Général Franco dans le but de réviser les rapports entre le Saint-Siège et l’Espagne. Le Concordat de 1953 avec l’Espagne, un Concordat insoutenable après Vatican II. Donc deux ans et demi après la fin du Concile, par initiative de Paul VI, furent envoyées les documents pour une révision profonde du texte concordataire. Le premier acte fut posé par le Pape lui-même, le 28 avril 1968… Franco ne s’attendait pas à la visite du Nonce et dit : “C’est qui m’est demandé est extrêmement grave”… Paul VI souhaitait que, en syntonie avec les principes du Concile, l’Église puisse coopérer avec l’État.»

Vicente Carcel Orti, O.R. 26.11.2011 : «Les appels de Paul VI, entre violence terroriste et peine de mort dans l’Espagne franquiste… au mois de septembre 1975, les tribunaux prononcèrent onze condamnations à mort [contre les terroristes de l’ETA]. Paul VI en fut profondement secoué car il avait toujours été ennemi de la peine de mort.»

Andrea Possieri, O.R. 23.10.2011 : «Le rapport entre l’Église catholique et le régime fasciste a toujours engendré une longue série d’oppositions, polémiques vénéneuses, déchirures profondes… Don Sturzo… critiqua durement les Pactes du Latran.» Giovanni Sale, O.R. 2.9.2011 : «Au Sénat… le seul discours contraire aux Pactes à été prononcé par Benedetto Croce… Il dit craindre de voir “le retour en Italie de l’État confessionnel”… en rupture avec la solide tradition libérale.» Giuseppe Buffon, O.R. 6.6.2011: «Au temps fasciste, c’était emblématique de s’approprier le saint d’Assise… Un autre franciscain entrait dans le symbolisme national fasciste, le Card. Massaia. Il était représenté comme emblème d’un destin commun de l’Italie et de l’Ethiopie. En 1934, le missionnaire capucin avait été décoré de la médaille d’or de la mémoire. Au cours des cinq années suivantes des statues, des routes et des places lui étaient dédiées, et même une œuvre cinématographique.»

Osservatore Romano, 15.1.2011 : «Benoît XVI a autorisé le miracle attribué à Jean-Paul II.»s

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www.marcel-lefebvre-tam.comFinito di stampare 27.06 2013, N.S.ra del Perpetuo Soccorso

St Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, t. II, Discours et méditations, n° 4:“A la Salvatrice du monde

«Salve Regina… et spes nostra salve» (Salut ô Reine… notre espérance, salut).«Saint Jean Damascène l’appelle Salvatrice du monde. Pour deux raisons on peut dire que

Marie est la Salvatrice du monde et notre médiatrice : médiatrice de grâce comme Jésus-Christ est médiateur de justice. Avant tout par le consentement qu’elle donna à l’Incarnation du Verbe, car, dit saint Bernard, par son consentement

elle nous a procuré le salut. Deuxièmement par le consentement qu’elle donna à la mort du Fils…»«O ma Reine et ma Mère, je me complais en votre grandeur et je suis prêt à donner ma vie pour que l’on ne vous ôte pas le moindre degré de gloire, si jamais il se pouvait. Ah si je pouvais, en donnant tout mon sang, faire que toutes les nations du monde vous

vénèrent pour la grande Dame que vous êtes !» (Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires ... t. II, Neuvaine de méditations, VI).

Voilà comment l’appellent les Pères et les Docteurs de l’Église catholique, pour que les fils de la Femme se réjouissent et que les fils du Serpent soient confondus : «Par une femme est venue la mort, par une femme est venue la vie : par Ève la blessure et par Marie le salut» (St Augustin, De Simbolo ad Catechumenos, L. 3, chap. 4). «Un homme et une

femme nous ont blessés, et par un Homme et une Femme tout a été restauré » (St Bernard, De Verbis Apoc., chap. 12). «Comme le genre humain a été condamné à mort par une vierge, ainsi il a été sauvé par une Vierge» (St Irénée, Adversus Hæreses, L. 5, chap. 19). «Mère du salut…» (St Anselme, Oratio 52, Pl 158, 957 A). «Salut du monde» (St

Ephrem, De Laud. Virg.). (Voir tout le chapitre de St Alphonse sur “Marie notre espérance”, Les Gloires de Marie, T. I, ch. III).

Si les autres hommes d’Église ont honte de cela, nous au contraire en sommes fiers; nous sommes chaque jour plus fiers de notre Corédemptrice… et nous attendons impatiemment la définition de ce dogme. «…et un glaive transpercera votre

âme afin que les pensées de beaucoup de coeurs soit révélées » (Luc II, 36). «Dignare me laudare te Virgo sacrata… da mihi virtutem contra hostes tuos…» O Seigneur Jésus, sachant le plaisir que vous avez de nous voir défendre votre

Sainte Mère, nous vous demandons de bénir les lecteurs de ce petit ouvrage, et toujours par la médiation devotre Sainte Mère, de les libérer du modernisme et de les garder catholiques jusqu’à l’heure de vous rejoindre dans la patrie.

documentation sur la révolution dans l’eglise «les deux ... · de st pie v et celui de paul vi,...

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