document de politique transversale enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le...

50

Upload: others

Post on 02-Mar-2020

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre
Page 2: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

Projet de loi de finances pour 2006

Document de politique transversale

Enseignement supérieur

Ministre chef de file : Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Page 3: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 2 -

AVERTISSEMENT

Une politique transversale est une politique publique interministérielle financée à un niveau significatif par l’Etat, identifiée par le Premier ministre, dont la finalité concerne plusieurs programmes relevant de différents ministères et n’appartenant pas nécessairement à une même mission.

Pour chaque politique transversale, un ministre chef de file, désigné par le Premier ministre, a la responsabilité de coordonner les activités de l’Etat relevant des différents programmes concernés, en vue de favoriser l’obtention de résultats socio-économiques communs. Le programme relevant du ministre chef de file, de par les fonctions de coordination dont ce dernier est investi, peut donc comporter des objectifs transversaux, qui reflètent les effets conjugués des activités conduites par plusieurs programmes.

Le ministre chef de file a également la responsabilité de produire un document de politique transversale (DPT), en vue du débat budgétaire, qui concrétise sa mission de coordination. Ce document décrit la stratégie globale de la politique transversale et présente, de façon structurée, les objectifs inscrits dans les différents programmes concernés qui la déclinent. Un objectif présent dans le DPT figure nécessairement dans un projet annuel de performances, l’intérêt du DPT étant de démontrer la cohérence entre les objectifs de différents programmes.

Les documents de politique transversale transmis au Parlement à l’occasion du PLF 2006, élaborés pour la première fois, sont susceptibles d’être enrichis lors des prochains exercices budgétaires.

Ces documents sont également disponibles sur le site Internet http://www.minefi.gouv.fr/.

Page 4: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 3 -

Table des matières

Liste des programmes concourant à la politique transversale..............................................................5

La politique transversale ............................................................................................................................7

Les programmes concourant à la politique transversale .......................................................................9 1. Formations supérieures et recherche universitaire / Vie étudiante ............................................................... 9 2. Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales............................................................................ 10 3. Développement des entreprises ................................................................................................................. 10 4. Enseignement supérieur et recherche agricoles......................................................................................... 11 5. Fonction publique ....................................................................................................................................... 12 6. Offre de soins et qualité du système de soins ............................................................................................ 12 7. Rayonnement culturel et scientifique.......................................................................................................... 13 8. Solidarité à l’égard des pays en développement ........................................................................................ 14 9. Sport / Jeunesse et vie associative............................................................................................................. 15 10. Statistiques et études économiques ........................................................................................................... 15 11. Stratégie en matière d’équipement ............................................................................................................. 16

Stratégie, objectifs et indicateurs de résultats ......................................................................................17 1. Objectif transversal : Répondre aux besoins de qualification supérieure.................................................... 18 2. Objectif transversal : Faire de l’enseignement supérieur un outil performant de formation

tout au long de la vie................................................................................................................................... 29 3. Objectif transversal : Accroître l’attractivité internationale de l’offre française de formation

et son intégration dans le système européen et mondial............................................................................ 30 4. Objectif transversal : Améliorer la réussite à tous les niveaux de formation ............................................... 37 5. Objectif transversal : Promouvoir une égale probabilité d’accès des différentes classes sociales

aux formations de l’enseignement supérieur. ............................................................................................. 39 6. Objectif transversal : Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de service. ....... 44

Annexe 1 : Table de correspondance entre les objectifs du DPT et les objectifs des PAP ..............49

Le budget coordonné de l’enseignement supérieur retrace l’ensemble des crédits consacrés à ce domaine par tous les départements ministériels intéressés. Il convient donc de consulter ce document pour disposer d’une évaluation des crédits consacrés à la politique transversale.

Page 5: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 4 -

Page 6: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 5 -

Liste des programmes concourant à la politique transversale

Programmes concourant à la politique transversale Responsables Missions

Formations supérieures et recherche universitaire

Jean-Marc MONTEIL Directeur de l’enseignement supérieur

Recherche et enseignement supérieur

Vie étudiante Jean-Marc MONTEIL Directeur de l’enseignement supérieur

Recherche et enseignement supérieur

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

Etienne MARIE Directeur de l’administration générale, du

personnel et du budget Solidarité et intégration

Développement des entreprises Rodolphe GREIF

Vice-président du Conseil général des mines

Développement et régulation économiques

Enseignement supérieur et recherche agricoles

Michel THIBIER Directeur général de l’enseignement

et de la recherche

Recherche et enseignement supérieur

Fonction publique Jean-Marc SAUVE Secrétaire général du Gouvernement

Direction de l’action du gouvernement

Offre de soins et qualité du système de soins

Jean CASTEX Directeur de l’hospitalisation

et de l’offre de soins Santé

Rayonnement culturel et scientifique

Philippe ETIENNE Directeur général de la coopération internationale et du développement

Action extérieure de l'Etat

Solidarité à l’égard des pays en développement

Philippe ETIENNE Directeur général de la coopération internationale et du développement

Aide publique au développement

Sport Dominique LAURENT Directrice des sports

Sport, jeunesse et vie associative

Jeunesse et vie associative Etienne MADRANGES

Directeur de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

Sport, jeunesse et vie associative

Statistiques et études économiques

Jean-Michel CHARPIN Directeur général de l’INSEE

Stratégie économique et pilotage des finances publiques

Stratégie en matière d’équipement Patrick LABIA

Chef du service du personnel et de l’administration

Politique des territoires

Page 7: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 6 -

Page 8: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 7 -

La politique transversale

L’enseignement supérieur en France se caractérise par la coexistence d’une pluralité d’établissements et de formations dont les finalités, les structures administratives, les conditions d’admission et l’organisation des études sont très variées.

Sont couvertes ici l’ensemble des formations post-baccalauréat, publiques ou privées, qu’il s’agisse de formation initiale, de formation continue ou de formation spécialisée ou d’application (y compris les écoles de formation des agents de l’Etat).

Environ la moitié d’une génération accède à l’enseignement supérieur. A la rentrée 2003, 2 250 000 étudiants étaient inscrits dans des établissements délivrant des formations de l’enseignement supérieur.

L’enseignement supérieur a vocation à participer à l’élévation du niveau général des connaissances, facteur essentiel de la compétitivité d’une économie notamment en apportant au plus grand nombre d’étudiants un niveau de connaissance et de qualification élevé, reconnu au niveau international.

L’ensemble du système français d’enseignement supérieur, quel que soit le ministère responsable, est désormais engagé dans le processus de construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Celui-ci est défini dans ses principes par le décret n°2002-482 du 8 avril 2002 fondant le système des crédits et mettant l’accent sur une construction de l’offre organisée en parcours de formation flexibles.

Indépendamment du périmètre spécifique à la politique transversale, le domaine de l’enseignement supérieur implique un grand nombre de départements ministériels dont les moyens mis en œuvre sont recensés dans le document budgétaire coordonné relatif à l’enseignement supérieur (BCES).

Le ministère de la défense illustre cette différence de périmètre. Les écoles de formation initiale des officiers, notamment l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, l’école navale, l’école de l’air, l’école des officiers de la gendarmerie nationale et les écoles du service de santé des armées, ainsi que les écoles d’ingénieurs placées sous la tutelle de ce ministère (école polytechnique, école nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace, école nationale supérieure d’ingénieurs de constructions aéronautiques, école nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d’armement et école nationale supérieure des techniques avancées) entrent ainsi dans le champ du BCES sans figurer dans le périmètre spécifique à la politique transversale. Dans la mesure où ces établissements concourent à la réalisation d’objectifs propres à la défense, les programmes auxquels ils sont rattachés, Environnement et prospective de la politique de défense, Préparation et emploi des forces, Gendarmerie nationale, ne disposent pas d’objectifs et d’indicateurs de performance susceptibles de retracer la politique transversale de l’enseignement supérieur.

• L’action de coordination mise en œuvre entre les responsables de programme

Le processus dit de « Bologne » vise à construire un « espace européen de l’enseignement supérieur » à l’horizon 2010 et auquel s’associent 45 pays couvrant largement l’ensemble du continent.

Il se caractérise par un ensemble d’objectifs : - organiser les études selon une architecture

commune en trois niveaux structurants principaux : licence, master, doctorat (LMD) ;

- généraliser le système des crédits européens (ECTS) afin de faciliter la mobilité et la reconnaissance des diplômes ;

- réduire progressivement les obstacles à la mobilité ;

- renforcer les liens formations supérieures/recherche ;

- développer des démarches d’évaluation de la qualité ;

- prendre mieux en compte la dimension sociale.

La démarche doit concerner progressivement tout l’enseignement supérieur dispensé en France dans les universités comme dans les écoles supérieures.

Ainsi, à la rentrée 2005, toutes les universités sont engagées dans la mise en place du LMD ; de même, les écoles d’ingénieurs sont intégrées depuis l’origine à la politique d’harmonisation européenne, le diplôme d’ingénieur conférant le grade de master depuis 1999. Il en est de même pour les écoles de commerce et de gestion disposant d’un potentiel scientifique suffisant pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5.

Une coopération est engagée entre le ministère chargé de l’enseignement supérieur et les ministères responsables de formations supérieures pour permettre leur adaptation au schéma LMD.

D’ores et déjà les études d’architecture ont fait l’objet d’une rénovation en profondeur et désormais le diplôme d’études en architecture confère le grade de licence et le diplôme d’Etat d’architecte confère le grade de master.

D’autres sujets sont sur le point d’aboutir ou sont en réflexion et concernent en particulier les autres secteurs de l’enseignement supérieur culturel, les écoles formant des fonctionnaires ou les écoles de journalisme.

La démarche LMD représente un chantier de très grande ampleur dont l’achèvement prévu à l’horizon 2010 demandera une coordination renforcée entre les responsables des différents secteurs de l’enseignement supérieur français.

Page 9: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 8 -

Page 10: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 9 -

Les programmes concourant à la politique transversale

1. Formations supérieures et recherche universitaire / Vie étudiante

• Contribution à la politique transversale

Les programmes Formations supérieures et recherche universitaire et Vie étudiante constituent les programmes pivots de la politique transversale de l’enseignement supérieur. Parmi les 2 250 000 étudiants recensés à la rentrée 2003, 1,6 million relèvent de ces deux programmes.

Trois missions sont dévolues aux établissements d’enseignement supérieur au travers du programme Formations supérieures et recherche universitaire : la production et la transmission des connaissances ainsi que la diffusion de la culture scientifique.

En premier lieu, il s’agit d’apporter au plus grand nombre d’étudiants un niveau de connaissance et de qualification élevé, reconnu au niveau international, dont dépendront le niveau et la qualité de vie de nos concitoyens et de former les élites de la Nation.

En deuxième lieu, ce programme vise par la recherche universitaire au développement de la formation à et par la recherche et, en imbrication étroite avec les organismes de recherche, à la constitution d’un pôle de référence de recherche scientifique et technologique français de niveau mondial.

En troisième lieu, les établissements ont un rôle important à jouer dans la diffusion de la culture scientifique à destination d’un public de spécialistes et de non spécialistes par la diffusion de leurs travaux, la conservation et la valorisation des collections scientifiques.

Le programme Vie étudiante concourt, pour sa part, à la réalisation de deux grands objectifs, en premier lieu promouvoir une égalité d’accès à l’enseignement supérieur et, en second lieu assurer un suivi sanitaire efficace de la population étudiante, développer ses pratiques des activités sportives et culturelles et son engagement dans la vie démocratique et associative.

Pour assurer l'égalité des chances dans l'accès à l'enseignement supérieur et le déroulement des études, l'effort des pouvoirs publics porte d’une part sur la mise en place d'un système d'aide sociale performant et juste, visant à aider en priorité les étudiants issus des familles les plus modestes, d’autre part sur des moyens permettant aux étudiants en situation de handicap de poursuivre leurs études.

Les actions consacrées à l'aide sociale en faveur des étudiants inscrits dans les filières de l'enseignement supérieur relevant du ministre de l'éducation nationale,

de l'enseignement supérieur et de la recherche (y compris les classes préparatoires aux grandes écoles et les sections de techniciens supérieurs) se décomposent en deux parties : - les aides financières directes (bourses, secours

d'études et prêts d'honneur) : les bourses d'enseignement supérieur sont destinées à favoriser l'accès aux études supérieures des étudiants dont la situation familiale ou matérielle peut constituer un obstacle à une poursuite d'études. Ces aides sont attribuées pour suivre des formations publiques ou privées habilitées à recevoir des boursiers du ministère chargé de l'enseignement supérieur et sont accordées par les recteurs d'académie, après instruction des dossiers par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) ;

- les aides indirectes : outre les aides financières directes versées aux étudiants, il importe de veiller à ce que les conditions de vie des étudiants soient les plus satisfaisantes possible. Il s’agit à titre principal des actions menées en faveur du logement, de la restauration des étudiants et des aides médicales et socio-éducatives.

• Opérateurs participant à la mise en œuvre de la politique

Les principaux opérateurs du programme Formations supérieures et recherche universitaire sont les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) et certains établissements publics administratifs, autonomes ou rattachés : les établissements universitaires, les écoles d’ingénieurs indépendantes sous tutelle du MENESR, les IUFM et les IEP, ainsi que les ENS, les écoles françaises à l’étranger, les observatoires de Paris et de Nice et les grands établissements.

Concernant le programme Vie étudiante, outre les EPSCP, les opérateurs concernés sont le centre national ainsi que les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS et CROUS) qui ont pour mission d’améliorer et de faciliter les conditions de vie et de travail des étudiants, d’accueillir les étudiants étrangers et de favoriser la mobilité en Europe. Les principaux champs d’action de ces établissements sont le logement, la restauration, les aides sociales, la culture, les emplois temporaires ainsi que l’ouverture sur l’international.

Page 11: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 10 -

2. Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

• Contribution à la politique transversale

Le programme Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales regroupe l’ensemble des dépenses de personnel et de fonctionnement de la mission Solidarité et intégration, de la mission Santé et du programme veille et sécurité sanitaires de la mission Sécurité sanitaire, que ces dépenses concernent : - le personnel qui conçoit, pilote et évalue ces

programmes ; - celui qui les gère ; - celui qui soutient les deux fonctions précédentes,

et qu’il s’agisse des services centraux ou des services déconcentrés.

A ce titre, le programme concourt à la politique transversale de l’enseignement supérieur en assurant la formation des cadres de l’administration sanitaire et sociale.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés

Les crédits de formation sont imputés sur l’action Soutien de l’administration sanitaire et sociale qui regroupe les dépenses de soutien indivises de l’administration sanitaire et sociale.

• Opérateurs participant à la mise en œuvre de la politique

La mise en œuvre de la politique repose sur un opérateur important, l’école nationale de santé publique (ENSP), établissement public administratif en cours de transformation en EPSCP qui assure la formation des cadres des services déconcentrés de l’administration sanitaire et sociale.

Pour la fonction publique de l’Etat, l’ENSP a en charge la formation initiale pour les corps de catégorie A suivants : - inspecteur de l’action sanitaire et sociale, - ingénieur d’études sanitaires, - médecin inspecteur de santé publique, - pharmacien inspecteur de santé publique.

L‘école a également en charge la formation initiale des directeurs d’hôpitaux et des attachés d’administration hospitalière, de même que celle des directeurs d’établissements sociaux et médico-sociaux.

L’ENSP délivre également une formation diplômante : ingénieur du génie sanitaire.

3. Développement des entreprises

• Contribution à la politique transversale

Le programme Développement des entreprises a pour principales finalités de créer un environnement favorable au développement des entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité, de contribuer à une croissance équilibrée de l’économie française et de favoriser la création d’emplois.

A cet effet, il englobe tout ou partie des activités de la direction générale des entreprises (DGE), de la direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE), de la direction générale de l’énergie et des matières premières (DGEMP), de la direction du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales (DCASPL) ainsi que des écoles des mines placés sous la tutelle du conseil général des mines (CGM).

• Action sur laquelle les crédits sont imputés

Parmi les 7 actions du programme Développement des entreprises, celle relative à l’offre de formation aux entreprises regroupe la totalité des moyens du programme participant à la mise en œuvre de politique d’enseignement supérieur.

Cette action a pour but de répondre aux besoins de compétences exprimés par les entreprises ainsi qu’aux attentes des élèves. Elle y parvient en offrant des formations adaptées et reconnues par l’ensemble des parties concernées.

Il convient cependant d’observer que les dotations (GET et écoles des mines) ou subventions (Supélec et ENSCI) versées aux écoles sont complétées par des ressources relevant de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur ainsi que par des ressources propres issues pour l’essentiel des droits et frais de scolarité, de la taxe d’apprentissage, de la formation continue financée par des tiers, de contrats de recherche passés avec les entreprises et les administrations.

• Opérateurs participant à la mise en œuvre de la politique

L’action est mise en œuvre principalement par des opérateurs placés sous la tutelle du Conseil général des mines (CGM) et de la direction générale des entreprises (DGE) : les écoles des mines, les écoles du groupe des télécommunications, l’école supérieure d’électricité et l’école nationale supérieure de création industrielle.

Page 12: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 11 -

Ces établissements forment des ingénieurs entrepreneurs possédant des compétences scientifiques, techniques, humaines et organisa-tionnelles de haut niveau.

Les écoles des mines (5 100 élèves) et celles des télécommunications (4 000 élèves) offrent en plus des formations d’ingénieurs des formations spécialisées (à Bac + 6) conduisant à la délivrance de masters, ainsi que des formations doctorales. Elles forment également des ingénieurs pour l’administration (ingénieurs des mines, ingénieurs des télécoms, ingénieurs de l'industrie et des mines). SUPELEC accueille 1 300 étudiants, 170 doctorants et environ 1 500 stagiaires de la formation continue.

Ces établissements mènent une politique soutenue en matière d’ouverture et de partenariat à l’international tant en formation qu’en recherche. Les écoles des mines sont engagées dans un plan stratégique « Orientations stratégiques des écoles des mines » (OSEM) visant à leur assurer une dimension internationale avec des formations de haut niveau. Le GET, fédération d’écoles et d’organismes de recherche, a adopté un plan stratégique 2005-2007,

afin de renforcer son action en faveur du développement de la société de l’information. Ce plan stratégique a été approuvé par l’Etat.

Toutes les écoles qui relèvent du MINEFI participent, comme opérateurs de l'Etat, au développement économique et territorial, à la création d’activités, à l’innovation et au transfert technologique. Elles contribuent directement à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, notamment des petites et moyennes industries, avec lesquelles de nombreux partenariats ont été noués. Elles développent des actions de création d’entreprises ou d’activités en mettant en place des « incubateurs » et des « pépinières » d’entreprises en liaison avec les collectivités locales, les universités et d’autres grandes écoles. Ainsi, l'école nationale supérieure de création industrielle (ENSCI-Les Ateliers) propose à environ 250 étudiants une formation fortement individualisée en création industrielle au niveau master, homologuée au niveau II, ainsi que des formations complémentaires dans le cadre de l’Atelier national d’art textile (ANAT) et un master multimédia habilité par la conférence des grandes écoles.

4. Enseignement supérieur et recherche agricoles

• Contribution à la politique transversale

Le programme Enseignement supérieur et recherche agricoles, qui comporte deux actions, regroupe les moyens destinés, d’une part, à assurer la formation d’ingénieurs, de vétérinaires et de paysagistes dans les métiers de l’agriculture et de l’agroalimentaire, d’autre part, à favoriser la cohérence et la valorisation de la recherche, du développement et du transfert de technologie dans le domaine agricole, agroalimentaire, forestier, halieutique et rural. Le pilotage du programme vise à assurer la synergie entre la recherche, la formation et le développement.

L’enseignement supérieur agricole recouvre le secteur des sciences du vivant alliant une formation de haut niveau associée à une activité de recherche reconnue au niveau universitaire par les écoles doctorales.

Le ministre de l’agriculture et de la pêche a défini dans une communication en conseil des ministres, le 3 janvier 2003, les quatre axes de la politique qu’il entendait mettre en œuvre dans l’enseignement supérieur agricole : - adapter l’enseignement supérieur agricole aux

demandes émergentes de la société ; - développer les liens entre l’enseignement

technique et l’enseignement supérieur ; - renforcer et adapter les cycles de formation

supérieure en cohérence avec l’ouverture internationale ;

- mettre en œuvre une politique contractuelle entre l’Etat et les établissements d’enseignement supérieur agricole public.

A la suite de cette annonce, le ministre a présenté le 17 mai 2004 un projet de réorganisation de l’enseignement supérieur agricole autour de six pôles

de compétences. Ceux-ci regroupent sur une même zone géographique toutes les compétences existantes en formation, recherche et développement, en sciences et technologies du vivant.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés

Seule l’action Enseignement supérieur, qui représente plus de 85 % des crédits du programme, concourt directement à la politique transversale de l’enseignement supérieur.

• Acteurs participant à la mise en œuvre de la politique

L’enseignement supérieur agronomique, agroalimentaire, vétérinaire et du paysage s’appuie sur un réseau de 25 établissements (18 établissements publics et 7 établissements privés sous contrat avec l’Etat) qui assurent la formation de plus de 13 000 étudiants.

Ces établissements, répartis principalement en quatre grandes familles (écoles d’ingénieurs, écoles vétérinaires, école de paysagistes et écoles de formation de fonctionnaires) forment des cadres supérieurs appelés à exercer dans les domaines agronomique et forestier, agro-industriel, agroalimentaire ainsi que dans les secteurs de l’environnement, de l’aménagement rural et de l’architecture paysagère.

Ils assurent également la formation des cadres supérieurs techniques du ministère ainsi que celle des professeurs de l’enseignement technique agricole public.

Les établissements d'enseignement supérieur ont, outre des activités de recherche, pour mission de dispenser les formations supérieures longues dans les métiers liés à l'agriculture, l'agroalimentaire, la médecine et la santé des animaux.

Page 13: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 12 -

5. Fonction publique

• Contribution à la politique transversale

Le programme Fonction publique apporte une contribution à la politique transversale de l’enseignement supérieur. Il comprend en effet une action Formation des fonctionnaires qui permet à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) d’assurer une coordination de l’appareil de formation des fonctionnaires de l’Etat selon différentes modalités : - elle assure la tutelle administrative, juridique et

financière des écoles interministérielles de formation que sont l’école nationale d’administration (ENA) et les cinq instituts régionaux d’administration (IRA) ;

- elle co-anime, avec le ministère de l’intérieur, le réseau des délégués interdépartementaux à la formation (DIF) ; ceux-ci mettent en place au niveau déconcentré un programme annuel de formation continue interministérielle, sur la base de priorités fixées conjointement par les deux ministères et à partir d’une enveloppe déléguée par la DGAFP ;

- elle contribue au financement des actions de préparation aux concours à l’intention d’agents de l’Etat mises en place par le réseau universitaire des IPAG-CPAG (instituts et centres de préparation à l’administration générale) ;

- elle assure le suivi et la coordination des actions mises en place par chaque ministère, qui s’appuient eux mêmes sur des structures (écoles et instituts dotés ou non de la personnalité juridique, centres et services de formation) largement diversifiées ;

- elle apporte son soutien à certaines associations ou fondations œuvrant dans le domaine de la formation des fonctionnaires.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés : Formation des fonctionnaires

• Opérateurs participant à la mise en œuvre de la politique

La mise en œuvre de l’action Formation des fonctionnaires est en partie confiée aux six opérateurs principaux suivants : l’ENA ainsi que les cinq IRA.

L'ENA s’adresse à des publics très divers et offre une large gamme de formations. Elle constitue un pôle de référence national et international en matière d’administration et de gestion publique, dont les missions sont définies par le titre Ier du décret n° 2002-49 du 10 janvier 2002 modifié. Elle remplit ainsi une pluralité de missions dont celle consistant au recrutement et à la formation initiale des hauts fonctionnaires français.

Les cinq IRA (Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) constituent des établissements publics à caractère administratif placés sous la tutelle du Premier ministre. Ils représentent une même catégorie d’établissements publics créée par la loi n° 71-575 du 16 juillet 1971 portant organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de la formation permanente.

Leurs missions sont définies par le décret n° 84-588 du 10 juillet 1984 modifié relatif aux instituts régionaux d’administration. Les IRA ont un rôle majeur dans le dispositif interministériel de recrutement et de formation de l’encadrement intermédiaire de la filière administrative de l’Etat. Ils assurent, en effet, la formation professionnelle et interdisciplinaire, d’une durée de douze mois, préalable à la titularisation, des futurs attachés d’administration recrutés dans vingt-huit corps différents. L’IRA de Lille forme, en outre, les attachés chargés du traitement de l’information.

6. Offre de soins et qualité du système de soins

• Contribution à la politique transversale

Le programme Offre de soins et qualité du système de soins a pour finalité d’adapter le système de soins à la demande, dans le respect des contraintes d’environnement juridique, économique et surtout sanitaire, à l’exclusion de l’amont (prévention et éducation à la santé) et du secteur médico-social. Il se propose donc d’améliorer la gestion des établissements et des personnels concourant à l’offre de soins, dans leurs différentes dimensions : administrative, économique, financière et de gestion des ressources humaines, d’optimiser la formation, aussi bien initiale que continue, des personnels de santé, d’encadrer leurs conditions d’exercice en liaison, le cas échéant, avec les instances

professionnelles et de veiller à leur répartition harmonieuse tant en termes de compétences que sur le plan géographique.

L’action Niveau et qualité de l’offre de soins règle notamment la formation initiale et continue de haut niveau pour chacune des professions de santé que l’Etat garantit en amont.

Dans ce cadre, l’Etat s’engage à optimiser la qualité de l’action des professionnels de santé, notamment en définissant, en liaison avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur, le contenu et les modalités de la formation initiale de l’ensemble des professions de santé.

Page 14: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 13 -

Les crédits inscrits sont destinés à : - l’organisation de concours nationaux de la

fonction publique hospitalière (praticiens des établissements publics de santé, épreuves nationales classantes, internats d’odontologie, de médecine du travail, de pharmacie, internat à titre étranger, directeur d’établissement, attaché d’administration hospitalière) et à la réalisation d’études et de projets ou à l’achat de prestation réalisés par la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins.

- l’organisation de la formation médicale initiale des internes et de l’année recherche suivie par certains d’entre eux. Ces crédits correspondent à la rémunération des internes de spécialité durant les stages que ceux-ci peuvent effectuer dans des organismes extrahospitaliers ou dans des cabinets libéraux, ainsi qu’aux indemnités de maîtres de stages perçues par les praticiens libéraux. Le CHU dont relève l’interne effectuant un stage extrahospitalier continue pendant ce

stage à assurer le versement des émoluments forfaitaires, et des charges sociales y afférentes, de l’interne. Les internes de médecine générale effectuent un stage de six mois auprès de médecins généralistes agréés. Ces derniers, agréés par les UFR en qualité de maître de stage perçoivent des honoraires pédagogique versés par les UFR. Comme la rémunération des internes reversée aux CHU, les honoraires pédagogiques fait l’objet d’un remboursement auprès des UFR.

- l’organisation de l’année recherche. Instituée par un arrêté du 27 septembre 1985 au profit des étudiants en médecine et en pharmacie et étendue à l’odontologie par un arrêté modifié du 22 janvier 1996, l’année recherche est un dispositif offert aux mieux classés de l’internat leur permettant d’effectuer, durant celui-ci, une année de recherche médicale ou biomédicale financée par l’Etat dans le cadre d’un diplôme d’étude approfondie (DEA).

7. Rayonnement culturel et scientifique

• Contribution à la politique transversale

Une des finalités du programme est de renforcer l'influence de la France dans les domaines scientifiques, techniques et universitaires, dans les pays développés au sens de l’OCDE, en liaison avec ses intérêts d'autres natures, politiques ou économiques. Ceci implique la formation d'élites liées à notre pays et la promotion internationale de la recherche française.

Dans cette perspective, le MAE travaille en étroite liaison avec le MENESR.

Il s'agit donc de créer, en France, dans le cadre de la politique d’immigration définie avec les autres ministères compétents, les conditions propices à l'accueil des futures élites étrangères, en mettant l'accent sur la qualité et les disciplines qui nous intéressent particulièrement (étudiants de deuxième et troisième cycles, en économie, gestion, sciences, sélectionnés sur des critères d'excellence). Pour cela, le MAE veille à la mise en place de programmes de bourses, de diplômes conjoints, et encourage l'adaptation de notre offre universitaire et de recherche aux besoins des étudiants et chercheurs étrangers.

Ces mesures sont complétées par une offre de formation « à la française » sur place lorsqu’elle est mieux adaptée (filières francophones, comme en Europe centrale et orientale) ou au sein de réseaux du type de l'université franco-allemande.

La mobilité à l'étranger des étudiants et chercheurs français, et leurs échanges avec leurs homologues étrangers sont aussi encouragés.

Le MAE contribue également à l’objectif de valorisation de la science française, toujours en liaison avec le

MENESR, par le développement des coopérations et des échanges scientifiques internationaux.

Il favorise le rapprochement des laboratoires de recherche avec les entreprises pour développer des partenariats technologiques (transfert de compétences, copropriété intellectuelle). Les programmes de soutien à ces actions sont développés sur la base du cofinancement, de la transparence (appels d'offres), de la recherche d'excellence et d'évaluations extérieures.

Le MAE soutient le partenariat avec les institutions, organismes de recherche ou entreprises de pays développés (Europe, Etats-Unis, Japon, Canada, Israël) et, dans le cadre de l'Union européenne, appuie la construction de l'espace européen de la recherche et la présentation de dossiers dans les programmes communautaires. Il encourage la mise en place de réseaux entre laboratoires de recherche.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés : Renforcement des échanges scientifiques, techniques et universitaires

• Acteurs participant à la mise en œuvre de la politique

Le programme est planifié et mis en œuvre par la direction générale de la coopération internationale et du développement (DGCID), selon les objectifs décrits ci-après et par les services de coopération et d'action culturelle (SCAC).

Les SCAC sont chargés, sous l'autorité de l'ambassadeur et dans le cadre du plan d'action de l'ambassade, d'une mission de conception, de mise en œuvre et d'animation des actions de coopération de la France dans les domaines de la culture et du développement.

Page 15: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 14 -

Ils s'appuient sur un réseau de 69 centres et instituts culturels français, 73 alliances françaises et 7 centres de recherches.

Dans le cadre de ce programme et en rapport avec la politique menée en faveur de l’enseignement supérieur, le MAE s'appuie notamment sur les acteurs suivants :

- EDUFRANCE (Groupement d’intérêt public assurant la promotion dans le monde de l’offre française de formation supérieure) ;

- EGIDE (centre français pour l'accueil et les échanges internationaux).

8. Solidarité à l’égard des pays en développement

• Contribution à la politique transversale

Ce programme regroupe les activités menées par le MAE dans les domaines scientifique, universitaire et de recherche dans les pays bénéficiant de l’APD, secteurs retenus comme prioritaires dans les conclusions du CICID du 18 mai 2005.

Sa finalité est double : - dans les pays en développement, contribuer au

développement par la formation des futures élites et le soutien aux activités de recherche sur place ou en faveur du développement ;

- dans les pays émergents, renforcer l’influence de la France au service de ses intérêts politiques, économiques, etc., en soutenant des coopérations dans les domaines universitaires et de la recherche, et en contribuant à la formation d’élites liées à notre pays.

Dans cette perspective, le MAE travaille en étroite relation avec le MENESR.

L’action de participation à la formation des élites est mise en œuvre par des appuis aux systèmes nationaux d’enseignement supérieur pour la formation des futurs cadres.

Il s’agit donc de créer, en France, les conditions propices à l’accueil des futures élites étrangères, en mettant l’accent sur le niveau et les disciplines retenues comme stratégiques (étudiants de deuxième et troisième cycles, en économie, gestion, sciences, sélectionnés sur des critères d’excellence). Dans cette optique, le MAE veille à la mise en place de programmes de bourses, de diplômes conjoints, et encourage l’adaptation de l’offre universitaire et de recherche aux besoins spécifiques des étudiants et chercheurs étrangers. Ces mesures sont complétées par une offre de formation « à la française » sur place, quand elle est plus adaptée (filières francophones en Asie ou en Amérique latine par exemple ; universités françaises comme l’université franco-arménienne). Elle permet de toucher un nombre plus important d’étudiants, à un coût moindre, et illustre la volonté de partenariat avec les institutions locales.

Dans le cadre de ce programme, sont également compris le soutien à la formation des chercheurs du Sud et l’appui institutionnel aux établissements locaux pour soutenir la recherche sur, et pour, le

développement. Ceci passe notamment par la tutelle du MAE, avec le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, d’organismes spécialisés tels que l’Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-ORSTOM) et le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Un soutien et un suivi spécial sont assurés en faveur des actions de l’ANRS (agence nationale de recherche sur le SIDA).

Par ailleurs, le MAE veille à favoriser la participation des pays du Sud aux débats scientifiques internationaux, notamment ceux liés au développement durable, et s’efforce de parvenir, avec eux, à des analyses et des constats communs.

Enfin, il s’agit d’assurer une présence dans le développement de la recherche des pays émergents, en vue de garantir l’influence française chez ces futurs partenaires majeurs sur la scène mondiale, notamment sur le plan économique tels la Chine ou l’Inde. Cette action prend largement en compte les intérêts des entreprises de toutes tailles, notamment en matière de propriété intellectuelle.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés : Promotion de l’enseignement supérieur et recherche au service du développement.

• Opérateurs participant à la mise en œuvre de la politique

Pour mettre en œuvre ce programme, le MAE s’appuie sur : - ADIT (Agence pour la diffusion de l'information

technologique) ; - AFAA (Association française d’action artistique) ; - AFVP (Association française des volontaires du

progrès) ; - ADPF (Association pour la diffusion de la pensée

française) ; - GIP FCI (Groupement d’intérêt public France

coopération internationale) ; - agence EDUFRANCE ; - EGIDE (Centre français pour l’accueil et les

échanges internationaux) ; - CFI (Canal France International).

Page 16: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 15 -

9. Sport / Jeunesse et vie associative

• Contribution à la politique transversale

Les programmes Sport et Jeunesse et vie associative contribuent à la politique transversale de l’enseignement supérieur en prévoyant la mise en place de formations préparant aux diplômes supérieurs du sport et de l’animation ainsi que leur délivrance : - Le diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’animation

(DEFA), créé en 1979, atteste d’une qualification professionnelle relative à des postes de responsabilité dans les différents secteurs de l’animation. Outre le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative, le ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement est associé à la mise en œuvre de ce diplôme.

- Le diplôme d’Etat de directeur de projet d’animation et de développement (DE-DPAD), créé en 1995, atteste d’une qualification professionnelle pour la conception, la mise en œuvre et la gestion de politiques d’animation et de développement conduites avec, ou à partir, de structures sportives, sociales ou culturelles. Il est classé au niveau II du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

- Le brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES), créé sous sa forme actuelle en 1991, existe depuis 1948. Ce brevet est un diplôme professionnel qui comporte 3 degrés, dont 2 relèvent de l’enseignement supérieur :

- Le BEES du 2ème degré donne des qualifications nécessaires à l’entraînement, la formation des cadres, la gestion et la promotion des activités physiques et sportives. Il est classé au niveau II dans le RNCP ;

- Le BEES du 3ème degré permet d’accéder à des fonctions d’expertise et de recherche dans les fédérations, les universités, les laboratoires de recherche et les établissements nationaux.

- Le diplôme de l’INSEP (institut national des sports et de l’éducation physique), créé dans les années 70, a été profondément remanié en 1997. Il vise à donner une formation professionnelle approfondie aux personnes exerçant des responsabilités de haut niveau dans l’encadrement et la promotion du sport. Pour la mise en œuvre du diplôme, l’INSEP développe des partenariats avec plusieurs établissements d’enseignement supérieur français. Il est classé au niveau I dans le RNCP. Des démarches sont actuellement

conduites afin que le diplôme de l’INSEP obtienne une reconnaissance du grade de master puis, à terme, du diplôme de master.

Cette filière de diplômes est actuellement en cours de rénovation. La création, par arrêté du 27 septembre 1999, d’une commission professionnelle consultative des métiers du sport en a constitué la première étape.

• Actions sur laquelle les crédits sont imputés - Programme Sport : Promotion des métiers du

sport. - Programme Jeunesse et vie associative :

Promotion de l’animation et de l’encadrement associatif.

• Acteurs participant à la mise en œuvre de la politique

Les différents établissements du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative proposent des formations préparant aux diplômes supérieurs.

Ces établissements sont l’institut national des sports et de l’éducation physique (INSEP), l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), les écoles nationales (école nationale du ski et de l’alpinisme, école nationale de voile, école nationale d’équitation) ainsi que les centres d’éducation populaire et de sport (CREPS).

Par ailleurs, les directions régionales de la jeunesse et des sports procèdent à l’agrément ou à l’habilitation de certaines formations, organisent les différentes modalités de certification (examens, validation des acquis de l’expérience) et délivrent les diplômes.

Selon une enquête effectuée, au cours de l’année 2003-2004, dans les 27 établissements concernés du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative entrant dans le champ du BCES, on a évalué à près de 12,0 % des effectifs totaux de ces établissements le nombre d’élèves et stagiaires relevant de l’enseignement supérieur. La proportion est la suivante dans chaque établissement : 71,70 % à l’école nationale d’équitation, 20 % à l’école nationale de voile (ENV), 42 % à l’institut national des sports et de l’éducation physique (INSEP), 10 % à l’école nationale de ski et d’alpinisme (ENSA) et 11 % dans les 23 centres d’éducation populaire et de sport (CREPS).

10. Statistiques et études économiques

• Contribution à la politique transversale

Le programme Statistiques et études économiques répond à un besoin d’informations fiables, cohérentes, fraîches, bien explicitées (le cas échéant commentées), produites régulièrement et rendues accessibles à tous leurs utilisateurs.

Ce programme comprend cinq actions dont la quatrième, relative à la formation, est confiée au budget opérationnel de programme (BOP) du groupe des écoles nationales d’économie et statistique (GENES). Les missions du GENES sont décrites dans le décret du 27 juin 1994.

Page 17: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 16 -

La formation de statisticiens et d’économistes pour l’administration et les secteurs public et privé est une mission de l’INSEE : elle contribue à la diffusion et au développement des connaissances dans les domaines de la statistique, de l’économie, de la finance, de la sociologie quantitative et du traitement de l’information.

• Action sur laquelle les crédits sont imputés

Sur les cinq actions du programme, la quatrième, spécifiquement dédiée à la formation, comprend la totalité des moyens du programme contribuant à la mise en œuvre de politique d’enseignement supérieur.

• Acteurs participant à la mise en œuvre de la politique

Les écoles de l’INSEE sont incluses dans le BOP du GENES, et le programme ne recourt à aucun autre opérateur pour la mise en œuvre de son action Formation. L’élaboration du contrat d’objectifs 2006-2009 met en avant la politique très active menée en matière d’ouverture et de partenariat à l’international, tant en formation qu’en recherche.

Le GENES regroupe deux grandes écoles, l’école nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et l’école nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI), qui

accueillent chacune plus de 300 étudiants. Ces écoles s’appuient sur un ensemble d’enseignants-chercheurs (CREST - centre de recherche en économie et statistique) et participent aux actions de formation continue pour les administrations et les entreprises (CEPE, centre d’étude des programmes économiques).

Outre leur mission pour la statistique publique, les deux écoles (ENSAE et ENSAI) forment des statisticiens-économistes et des ingénieurs de haut niveau. Ces jeunes diplômés contribuent à la diffusion des bonnes et récentes pratiques en matière de gestion, économie et finance et d’analyse de l’informa-tion. Ils contribuent aussi à la réactivité de l’économie française, à la compétitivité et à la productivité des entreprises françaises, particulièrement du secteur des services.

Le CREST accueille des doctorants et post-doctorants dans les domaines de l’économie, de la finance, de la sociologie et de la statistique. Il est membre de plusieurs réseaux d’excellence européen dans ses domaines de recherche. Il intervient dans la diffusion des innovations et des connaissances en participant entre autre aux actions du CEPE qui apporte son offre de formation continue aux administrations et aux entreprises.

11. Stratégie en matière d’équipement

• Contribution à la politique transversale

Le programme Stratégie en matière d’équipement regroupe les moyens permettant d’adapter en permanence les politiques des territoires aux nouveaux besoins d’intervention publique. Pour ce faire, il anticipe les évolutions structurelles dans les secteurs des transports, de la construction, des travaux publics, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, ainsi que l’évolution du contexte communautaire et international ; il prépare les adaptations des politiques publiques et des modes d’intervention des services, en évaluant leurs effets sur les secteurs concernés et sur l’organisation et les métiers du ministère ; il assure enfin le suivi de ces adaptations.

Plus particulièrement, ce programme se rattache à la politique d’enseignement supérieur par l’une de ses finalités, qui est l’exercice de la tutelle et le pilotage des écoles dispensant la formation initiale diplômante des futurs cadres du ministère (école nationale des ponts et chaussées – ENPC, école nationale des travaux publics de l’État – ENTPE et école nationale des techniciens de l’équipement –ENTE).

• Action sur laquelle les crédits sont imputés

Le programme Stratégie en matière d’équipement se compose de sept actions, dont une regroupe la totalité des moyens qu’il consacre à l’enseignement supérieur : il s’agit de l’action Ecoles, pilotage des services et de l’encadrement.

Pour autant, cette action regroupe également les crédits destinés à l’anticipation, la conception et le suivi des évolutions internes du ministère, notamment en matière de gestion des compétences et d’organisation des services. • Opérateurs participant à la mise en œuvre de la

politique

Le programme ne regroupe pas l’ensemble des moyens que le ministère de l’équipement, du tourisme et de la mer consacre aux établissements d’enseignement supérieur : en effet, si l’ENPC, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, est considérée comme un opérateur de l’Etat, et reçoit donc l’ensemble de sa dotation pour charge de service public du programme Stratégie en matière d’équipement, ce n’est pas le cas de l’ENTPE et de l’ENTE. Considérées comme des services déconcentrés du ministère, ces deux écoles reçoivent leurs crédits de fonctionnement courant du programme Conduite et pilotage des politiques d’équipement (mission Transports).

Page 18: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 17 -

Stratégie, objectifs et indicateurs de résultats

La stratégie qui a présidé au choix des objectifs de performance retenus pour la politique repose sur un constat : le niveau de développement de notre société est directement lié au niveau et à la qualité de formation de la population.

Le système d’enseignement supérieur doit donc d’une part, répondre aux besoins de qualifications supérieures nécessaires à notre pays dans une conception de formation tout au long de la vie, d’autre part assurer dans un contexte de concurrence internationale, la place et le rayonnement de la science et de la culture françaises.

D’autre part, il convient de donner à tous les étudiants les mêmes chances d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur. Loin d’être réductible au système d’aide sociale et d’amélioration des conditions de démocratisation de l’enseignement supérieur, la politique transversale nécessite d’agir sur d’autres leviers, tels que les processus d’information et d’orientation, l’amélioration des taux de réussite notamment en premier cycle, la diversification des publics accueillis en filières sélectives.

Aussi, 6 objectifs transversaux ont été identifiés dans l’atteinte desquels tous les ministères ayant la responsabilité de l’organisation de formations post-baccalauréat se retrouvent. En outre, et en fonction de la spécificité des formations supérieures dispensées, 16 objectifs propres aux programmes participants concourent à la réalisation des objectifs transversaux.

Objectif transversal : Répondre aux besoins de qualification supérieure Objectifs concourant :

- Maîtriser l’offre de formation - Optimiser l’accès aux ressources documentaires pour la formation - Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international - Développer le dynamisme et la réactivité de la recherche universitaire - Contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale par le transfert et la valorisation des

résultats de la recherche - Améliorer la formation délivrée dans les IRA - Réduire les délais de recrutement des agents formés dans les IRA - Répondre aux besoins de formation des étudiants en médecine - Mettre à la disposition des services les bonnes compétences, au bon moment, au bon endroit pour assurer la

mise en oeuvre des politiques sanitaires et sociales - Maintenir l’attractivité de la formation dispensée par le groupe des écoles nationales d’économie et statistique.

Objectif transversal : Faire de l’enseignement supérieur un outil performant de formation tout au long de la vie

Objectif transversal : Accroître l’attractivité internationale de l’offre française de formation et son intégration dans le système européen et mondial

Objectifs concourant : - Concourir au développement de l’attractivité internationale de la recherche française - Participer à la construction de l’espace européen de la recherche - Promouvoir le développement par la culture, la formation et la recherche. - Renforcer le rôle de la France dans la formation des élites - Développer les partenariats universitaires, techniques et scientifiques.

Objectif transversal : Améliorer la réussite à tous les niveaux de formation

Objectif transversal : Promouvoir une égale probabilité d’accès des différentes classes sociales aux formations de l’enseignement supérieur

Objectifs concourant : - Améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants en optimisant les coûts - Développer la prévention dans le domaine de la santé - Encourager l’engagement des étudiants et le développement des activités sportives et culturelles

Objectif transversal : Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de service Objectifs concourant :

- Optimiser la gestion et l’évolution du patrimoine immobilier. - Développer la réalisation de prestations de services par les universités.

Page 19: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 18 -

Objectif transversal : Répondre aux besoins de qualification supérieure

Objectif n° 1 (du point de vue du citoyen) : Répondre aux besoins de qualification supérieure Programme Formations supérieures et recherche universitaire Programme Développement des entreprises Programme Enseignement supérieur et recherche agricoles Programme Stratégie en matière d’équipement Programme Sport Programme Jeunesse et vie associative

La formation des diplômés doit leur permettre de s’insérer rapidement dans un emploi stable, bien rémunéré, correspondant à leur niveau de qualification et répondant aux besoins socio-économiques.

L’ajustement formation-emploi est un processus qui dépend de la formation des jeunes sortant du système éducatif mais également de la conjoncture du marché du travail. Les marges de manœuvre existantes en terme d’amélioration de l’insertion de jeunes diplômés permettent cependant de viser une meilleure insertion dans les prochaines années, sauf forte dégradation de la conjoncture.

Les études de prospective à l’horizon 2010 prévoient peu d’écarts entre les niveaux de recrutement et de sortie des diplômés de l’enseignement supérieur. Les diplômés à bac+2 seraient même en légère insuffisance par rapport à la demande des entreprises.

Actuellement environ 280.000 jeunes par an, soit 37 % des sortants de formation initiale, terminent leurs études titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur. Ce diplôme sanctionne pour 53,6 % d’entre eux la réussite d’un cursus long (licence, maîtrise, doctorat, grandes écoles) et pour 46,4 % la réussite d’un cycle court [essentiellement brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme universitaire de technologie (DUT)].

La formation des diplômés doit leur permettre de s’insérer rapidement dans un emploi stable, bien rémunéré, correspondant à leur niveau de qualification. Pour améliorer l’insertion des diplômés, l’Etat dispose de plusieurs leviers : - offrir des formations bénéficiant d’une assurance qualité en termes d’acquis et de compétences ; - professionnaliser les formations : développer les stages en entreprise, développer le partenariat avec le monde

économique ; - veiller à une répartition équilibrée des formations professionnalisées sur l’ensemble du territoire ; - développer les évaluations sur la qualité de la relation formation-emploi ; - mieux informer et orienter les étudiants.

Indicateur n° 1 : Pourcentage d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 38,2 43 50

Précisions méthodologiques :

C’est un indicateur conjoncturel qui mesure le taux d’accès d’une population fictive. Il ne s’agit pas du taux d’accès pour une véritable génération, qui ne peut être calculé annuellement et serait fourni par un recensement de la population.

• Source des données : MENESR-DEP.

Page 20: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 19 -

Indicateur n° 2 : Insertion professionnelle des jeunes diplômés trois ans après leur sortie de formation initiale (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Pourcentage des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire

% 78 88

Pourcentage employés en CDI (*) % 69 75

Pourcentage des titulaires de L employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, tous domaines)

% 63 75

Pourcentage des titulaires de M employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, tous domaines)

% 80 90

Pourcentage des titulaires de D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, tous domaines)

A 87 98

Pourcentage des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, lettres et sciences humaines)

% 69 78

Pourcentage des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, sciences et techniques)

% 83 94

Pourcentage des titulaires de L, M et D employés au niveau cadre ou profession intermédiaire (tous types d’emplois, droit, économie, gestion)

% 81 92

(*) la pertinence de cet indicateur est liée à l’évolution du Code du travail

Précisions méthodologiques : Enquête génération réalisée tous les trois ans. Champ : élèves, étudiants ou apprentis, inscrits dans un établissement scolaire en 2000-2001 et n’ayant pas repris leurs études pendant l’année qui a suivi leur entrée sur le marché du travail, interrogés en 2004.

• Source des données : CEREQ

Indicateur n° 3 : Taux de placement à 6 mois des élèves diplômés des écoles d’ingénieurs (Programme Développement des entreprises)

2003 2004 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Diplômés des écoles d’ingénieurs (Mines, GET, SUPELEC) et de l’ENSCI % ND ND ND ND > 85 > 85

La réponse aux besoins des entreprises peut s’évaluer par le taux de placement des élèves diplômés ou des stagiaires. Ces éléments sont déterminés par la qualité de l’enseignement dispensé, l’efficacité des dispositifs de prospection auprès des employeurs potentiels, l’adéquation entre la formation dispensée et les attentes des partenaires, la qualité des relations avec les acteurs économiques locaux, nationaux ou internationaux et enfin le niveau de confiance que ces acteurs accordent aux formations mises en place

Précisions méthodologiques : Nombre d’élèves diplômés ayant trouvé un emploi moins de 6 mois après l’obtention de leur diplôme / nombre total d’élèves diplômés.

• Source des données : Statistiques des écoles

Page 21: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 20 -

Indicateur n° 4 : Taux d’insertion des étudiants à 3 mois (Programme Enseignement supérieur et recherche agricoles)

2003 2004 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 63 62 63 64 65

L’efficacité socio-économique de l’enseignement supérieur agricole et vétérinaire est appréciée notamment par le taux d’insertion professionnelle. Ce taux est mesuré par une enquête 3 mois après la sortie du cursus. Cette insertion est notamment favorisée, outre l’adéquation des référentiels aux besoins des secteurs économiques, par les stages en milieu professionnel effectués en cours d’études, par la formation par la recherche et par l’ouverture à l’international des étudiants. C’est pourquoi sont présentées à l’appui de l’indicateur retenu les informations suivantes concernant l’année 2004 : - part des stages en milieu professionnel dans les études : 32 % - taux d’étudiants formés par la recherche : 9% - taux d’étudiants ayant effectué un stage à l’étranger : 13 %

Précisions méthodologiques : L’indicateur donne le rapport entre le nombre d’étudiants diplômés occupant un emploi 3 mois après la sortie sur la population totale des diplômés de la même année en recherche d'emploi ; il s'agit donc d'un taux d'activité net, hors poursuite d'études et volontariat international. Le délai de trois mois après la sortie peut paraître court, mais il s’agit de formations professionnalisantes et d’étudiants sortant avec des compétences très ciblées.

• Source des données : MAP-DGER : données transmises à la DGER par les écoles après enquête annuelle auprès des étudiants diplômés.

Indicateur n° 5 : Taux d’emploi après 6 mois des diplômés non fonctionnaires (Programme Stratégie en matière d’équipement)

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

L’objectif est de s’assurer de l’adaptation de la formation aux demandes des employeurs.

Cet objectif s’applique aux trois écoles du ministère (ENPC, ENTPE, ENTE) délivrant une formation initiale. Il retrace la satisfaction des attentes des employeurs, qu’ils relèvent du secteur public ou du secteur privé

Précisions méthodologiques :

L’indicateur est en cours de construction; les premières données, relatives à l’année 2005, seront disponibles dans le PAP annexé au PLF 2007.

• Source des données : Secrétariat général / Missions des cadres dirigeants et des écoles.

Indicateur n° 6 : Proportion de diplômés qui occupent effectivement un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme (Programme Sport)

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Indicateur n° 7 : Proportion de diplômés qui occupent effectivement un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme (Programme Jeunesse et vie associative)

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Page 22: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 21 -

Dans chacun des deux programmes Sport et Jeunesse et vie associative, le même indicateur de résultat est associé à cet objectif. Il porte sur la proportion de diplômés qui occupent effectivement un emploi en rapport avec la qualification obtenue 3 ans après la délivrance du diplôme.

Ces indicateurs ne sont définis expressément qu’au regard de la population des diplômés du supérieur mais il sera possible d’extraire des résultats spécifiques pour renseigner le DPT. Par ailleurs, il sera progressivement mis en place un système de recueil de données permettant de connaître la situation des diplômés vis-à-vis de l’emploi dans l’année qui suit la délivrance du diplôme

Précisions méthodologiques :

En ce qui concerne la part des diplômés en emploi en rapport avec la qualification, il est nécessaire de comparer la situation des diplômés du MJSVA avec l’ensemble des diplômés tertiaires, domaine professionnel par domaine professionnel. Des contacts seront entrepris avec le CEREQ très prochainement pour obtenir ces informations de cadrage.

En ce qui concerne les diplômes du MJSVA, la situation est la suivante (source CEREQ idem) : sur 100 diplômés du BEES en emploi 3 ans après leur diplôme, 72 exercent dans le métier du sport, dont 66 sont animateurs sportifs ou responsables de structure d’animation sportive, et 28 travaillent hors de ce secteur. Cependant, il est nécessaire d’avoir ces mêmes renseignements pour un grand nombre de diplômes tertiaires pour établir une valeur cible.

• Source des données : CEREQ

Objectifs concourant à la politique transversale

Objectif n° 2 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Maîtriser l’offre de formation. Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Le système français d’enseignement supérieur souffrait de deux handicaps : d’une part, une superposition et un enchevêtrement de dispositifs diplômants le rendait peu compréhensible en France et à l’étranger, d’autre part, une pression interne aux établissements et des pressions externes, notamment locales, conduisait à une inflation non maîtrisée de l’offre de diplômes voire à la multiplication d’établissements de taille réduite.

La politique licence-master-doctorat (LMD) a contribué à clarifier la situation en se donnant pour objectif d’organiser tout l’enseignement supérieur autour de trois grades : - le cursus licence vise à répondre à la croissance des besoins de formation supérieure et à assurer la réussite du

plus grand nombre dans le but d’atteindre 50% d’une classe d’âge diplômés de l’enseignement supérieur et de respecter l’égalité des choix sur tout le territoire ;

- le cursus master vise à mobiliser des compétences de grande qualité afin d’accroître l’attractivité du système en se fondant sur les capacités scientifiques spécifiques des établissements dans un but de haute qualification professionnelle ou de préparer à la recherche ;

- le cursus doctorat vise, comme dans tous les pays du monde, le meilleur niveau d’excellence académique.

Cette politique s’accompagne de mesures pour en assurer l’efficacité : - mieux organiser les politiques de site en incitant aux coopérations entre établissements et en rassemblant les

forces plutôt qu’en les dispersant, - à chaque fois que possible, regrouper des établissements de taille trop réduite, s’agissant notamment des

écoles d’ingénieurs, - à terme, articuler l’offre pédagogique et la politique des moyens pour éviter les dérives inflationnistes et favoriser

« un cercle vertueux ».

Indicateur n° 1 : Pourcentage de sites secondaires dont le nombre d’étudiants est inférieur à 1000.

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

% 80* 76 70

Page 23: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 22 -

Précisions méthodologiques :

Les sites secondaires ayant moins de 1000 étudiants s’apprécient en prenant en compte les effectifs des formations universitaires incluant les IUT, les formations d’ingénieurs MENESR et les IUFM (hors Ile de France).

(*) Année : 2003-2004

• Sources des données : MENESR-DEP.

Indicateur n° 2 : Nombre de regroupements d’écoles d’ingénieurs

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Nombre 1 3 3 3 3 2

Précisions méthodologiques : L’indicateur traite des regroupements institutionnels effectués concernant les écoles d’ingénieurs sous tutelle du MENESR. La notion de regroupement correspond à des intégrations d’écoles dans des structures existantes. Le ministère chargé de l’enseignement supérieur s’est engagé dans une politique de rationalisation et de structuration du paysage technologique français, en encourageant les regroupements d’écoles. L’indicateur ne doit pas être considéré comme une fin en soi : les évolutions, transformations, regroupements des écoles s’effectuent dans le cadre de politiques concertées avec l’ensemble des acteurs concernés

• Sources des données : MENESR-DES.

Indicateur n° 3 : Part des mentions à faibles effectifs (L et M)

2003 2004 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Part des mentions à faibles effectifs (L) : inférieur à 50 % 45,2 42 35

Part des mentions à faibles effectifs (M) : inférieur à 30 % 41,2 39 35

Précisions méthodologiques : Mode de calcul : Nombre de mentions L (ou M) présentant un nombre d’inscrits inférieur à 50 (à 30) / Nombre de mention L (ou M). Les étudiants pris en compte sont ceux inscrits en 3ème année de L ou en 2ème année de M.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Objectif n° 3 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Optimiser l’accès aux ressources documentaires pour la formation.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Afin que la documentation soit un élément majeur d’attractivité dans les constitutions de l’espace européen de l’enseignement supérieur, plusieurs objectifs doivent être poursuivis de façon conjointe : - renforcer la culture de l’évaluation et de l’analyse de la demande afin d’être au plus près des besoins des

usagers ; - améliorer les services, grâce en particulier à la généralisation de l’accès direct aux ressources, à l’élargissement

des horaires d’ouverture et à la mise en œuvre d’actions de formation des étudiants à la recherche d’information ; - développer les ressources dans le cadre d’une organisation cohérente par l’intégration des bibliothèques de

composantes dans le service de documentation et par l’élaboration de plans de développement des collections ; - favoriser la mise en œuvre de systèmes d’information documentaire, donnant accès à un ensemble riche de

ressources électroniques ; - structurer le réseau national autour de bibliothèques de référence et de recours ainsi que d’outils collectifs

favorisant notamment les achats groupés, le signalement et l’accès direct aux documents, ainsi que la conservation et l’archivage.

Page 24: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 23 -

Indicateur n° 1 : Mesure de la disponibilité des places de bibliothèques.

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Heure / semaine 4h18 4h40 4h50

Précisions méthodologiques :

Champ couvert : services communs de documentation des universités et services interétablissements de coopération documentaire.

Méthode de calcul : (Nombre de places de travail * durée hebdomadaire d’ouverture) / Nombre d’étudiants et d’enseignants-chercheurs à desservir.

• Sources des données : MENESR-DES.

Indicateur n° 2 : Nombre de documents communiqués sur place, prêtés à domicile et téléchargés.

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Communications et prêts : Nombre de documents Nombre 18.740.772 19.325.631 19.800.000 20.500.000 22.000.000

Pourcentage de réponses % 95 96 97 98 100

Bases de données : Nombre de documents téléchargés Nombre 3.386.761 3.726.031 5.600.000 8.300.000 15.000.000

Pourcentage de réponses % 24 28 50 75 90

Périodiques électroniques : Nombre de documents téléchargés Nombre 6.910.712 9.111.550 11.500.000 16.000.000 30.000.000

Pourcentage de réponses % 43 50 55 75 90

Consultation du site Web (internet) : Nombre de documents téléchargés Nombre

Pourcentage de réponses %

Précisions méthodologiques :

Enquête statistique générale sur les bibliothèques universitaires, effectuée par voie électronique auprès des universités et autres établissements d’enseignement supérieur.

Indicateur : Consultation du site Web (Internet), nombre de documents téléchargés : indicateur disponible PLF 2007.

• Sources des données : MENESR-DES.

Objectif n° 4 (du point de vue du citoyen) : Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

La qualité de la science française se manifeste par sa capacité à produire des connaissances de niveau international. Deux indicateurs mesurent la position internationale de la production scientifique des opérateurs du programme.

Page 25: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 24 -

Indicateur n° 1 : Production scientifique des opérateurs du programme

2003* 2004 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Part des publications de référence internationale des opérateurs du programme dans la production scientifique française

% 65,5 65,5

Part des publications de référence internationale des opérateurs du programme dans la production scientifique de l’Union européenne

% 8,9 8,9 à 9,5

Part des publications de référence internationale des opérateurs du programme dans la production scientifique du monde

% 3,0 2,6 à 3,1

* Les chiffres de l’année 2003 sont provisoires car basés sur des données incomplètes.

Précisions méthodologiques :

Cet indicateur permet de mesurer la production des opérateurs du programme dans la recherche de niveau international au niveau de la France de l’Union européenne et du monde. Chacun des établissements du programme identifie les articles qu’il a produits dans la base de données maintenue par l’Observatoire des sciences et des techniques (OST). Cette base est construite à partir des données de la base éditée par ISI Thomson Scientific, Philadelphie, qui fait référence au niveau international pour mesurer la production d’articles scientifiques en sciences de la matière et de la vie. La base de l’OST est une sélection qualitative de revues de niveau international et non le reflet de la totalité de la production des opérateurs.

L’évaluation de la part de la production scientifique des établissements du programme dans les disciplines relevant du domaine des sciences humaines des sociales (SHS) pose actuellement des problèmes de disponibilité. L’absence à ce jour d’univers de référence internationale comparable à celui qui existe pour les sciences de la matière et de la vie ne permet pas de renseigner dans l’immédiat un indicateur de performance global. La fondation européenne de la science (ESF), à l’initiative de la France, a toutefois lancé un plan d’action pour la création d’une base de données européenne des SHS.

Mode de calcul : nombre d’articles des opérateurs/ nombre d’articles de référence (France, UE25, monde). Ce calcul est en compte fractionnaire, c’est -à dire en tenant compte du nombre de laboratoires signataires des articles, pour assurer la robustesse de l’indicateur. Même si les variations de l’indicateur sont lentes, c’est son évolution au cours du temps qui constitue le signal le plus important.

Cette année, le calcul est fait sur la base d’une reconnaissance semi-automatique des articles des opérateurs du programme.

• Sources des données : ISI-OST.

Indicateur n° 2 : Reconnaissance scientifique des opérateurs du programme

2003 2004 2004 2005 2006 2011

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Indice de citation à deux ans des publications des opérateurs du programme indice 0,89 0,93

Précisions méthodologiques :

Disponibilité : pour les citations à 2 ans, l’année la plus récente disponible par construction est l’année n-3

Mesure : Cet indice est la valeur moyenne de la part de citations recueillies par chaque article, dans la base maintenue par l’OST, pour l’ensemble des articles du programme, au cours des deux années suivant leur publication (IC = part de citations reçues à deux ans par les articles des opérateurs du programme (%)/ part des publications des opérateurs du programme (%). Il exprime l’impact, sur la recherche internationale, des connaissances produites par les établissements du programme..

• Sources des données : Thomson scientific-Institute for Scientific Information, indicateurs OST.

Page 26: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 25 -

Objectif n° 5 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Développer le dynamisme et la réactivité de la recherche universitaire.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Pour être compétitive au plan international, la recherche publique doit faire preuve d’une capacité d’adaptation permanente aux nouveaux contextes de la production scientifique. Un indicateur permet d’apprécier le dynamisme et la réactivité thématique de la recherche publique.

Indicateur n° 1 : Réactivité scientifique thématique des opérateurs du programme.

2003 2004 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible Part des publications de référence internationale des opérateurs du programme dans les domaines scientifiques définis comme prioritaires :

- en référence française % 65,3 65,3

- en référence européenne (UE 25) % 8,1 8,5

- en référence mondiale % 2,9 2,5 à 3 * Les chiffres de l’année 2003 sont provisoires car basés sur des données incomplètes.

Précisions méthodologiques : Les domaines prioritaires sont actuellement les sciences de la vie (SDV) et les sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC). Mode de calcul : nombre d’articles des opérateurs du programme/nombre d’articles dans le domaine considéré comme prioritaire (en référence France) • Source des données : OST

Objectif n° 6 (du point de vue du citoyen et du contribuable) : Contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale par le transfert et la valorisation des résultats de la recherche.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Les opérateurs de recherche du programme forment un socle de production de connaissances qui doit être un réservoir d’innovation irriguant notre économie. De même que les laboratoires s’ouvrent de plus en plus à l’interdisciplinarité et développent une culture de projet et de partenariat scientifique, la culture de la valorisation et du transfert des savoirs et des technologies doit se renforcer au sein de la recherche publique pour raccourcir le cycle de l’innovation. Trois indicateurs permettent de rendre compte de la politique de valorisation des opérateurs du programme.

Indicateur n° 1 : Efficacité de la politique de valorisation.

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Part des opérateurs du programme dans les brevets déposés à l’INPI par des déposants français

% 1 1,2

Part des opérateurs du programme dans les brevets déposés à l’OEB par des déposants français

% 1 1,2

Précisions méthodologiques :

Cet indicateur mesure la part des demandes de dépôts de brevets faites par les opérateurs du programme calculées dans la base brevets de l’OST à partir des données enregistrées à l’INPI d’une part, à l’OEB (office européen de brevets) ; voie directe et PCT, de l’autre. Toutes les demandes de brevets n'aboutissent pas à une délivrance, mais elles reflètent convenablement l'activité inventive. Même si les variations de l'indicateur sont lentes, c'est son évolution au cours du temps qui constitue le signal le plus important.

Mode de calcul : Nombre de demandes des opérateurs / Nombre de demandes enregistrées à l’INPI et à l’OEB en référence française.

• Source des données : INPI-OEB, indicateurs OST

Page 27: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 26 -

Indicateur n° 2 : Efficience de la politique de valorisation

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Part des ressources apportées par les redevances sur titres de propriété intellectuelle dans les ressources recherche totales des opérateurs du programme.

% 0,17 0,2

• Source des données : DEP.

Indicateur n° 3 : Intensité du partenariat avec les entreprises

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Part des contrats de recherche passés avec des entreprises publiques ou privées, françaises ou étrangères, dans les ressources recherche totales des opérateurs du programme.

% 3,3 3,5

Précisions méthodologiques : Numérateur: ressources contrats de recherche. Dénominateur : ressources recherche totales des établissements • Source des données : DEP.

Objectif n° 7 (du point de vue du citoyen) : Améliorer la formation délivrée dans les Instituts régionaux d’administration (IRA).

Programme Fonction publique

La Direction générale de l’administration et de la Fonction publique (DGAFP) souhaite disposer d’outils qui lui permettent d’apprécier la qualité de la formation des fonctionnaires de l’Etat assurée par les IRA. Elle fera donc réaliser une enquête auprès des anciens élèves et des employeurs. Cet indicateur de qualité de la formation sera testé avec les IRA avant d’être étendu, le cas échéant, à l’Ecole nationale d’administration (ENA).

Indicateur n° 1 : Enquête annuelle externe auprès des administrations et des anciens élèves des IRA

2003 2004 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Pourcentage des employeurs considérant que les compétences et capacités constatées chez les anciens élèves correspondent (totalement ou partiellement) à leurs attentes

% 94 90 93 95

Précisions méthodologiques :

• Source des données : Enquête réalisée par un prestataire extérieur

Ce premier indicateur ne concerne, à ce stade, que l’opinion des employeurs. Les résultats de l’enquête annuelle seront exploités par la DGAFP, en liaison avec les IRA, et permettront d’ajuster de manière continue le contenu, la structure et les modes d’apprentissage. Un indice de satisfaction des anciens élèves sera mis en place avec les nouvelles enquêtes réalisées en 2005.

Ces enquêtes ont été effectuées auprès de deux instituts en 2004 (IRA de Bastia et Nantes). Elle sera étendue dans les 5 instituts à compter de 2005.

Page 28: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 27 -

Objectif n° 8 (du point de vue du contribuable) : Réduire les délais de recrutement des agents formés dans les IRA.

Programme Fonction publique

Entre le moment où l’administration lance un concours de recrutement et le moment où les nouveaux recrutés sont affectés dans leur service s’écoule une période dont la durée peut paraître relativement élevée. La mise en place de nouvelles modalités d’organisation des concours, éventuellement à un niveau interrégional, permet d’envisager de réduire ce délai. La durée de la formation dans les IRA restera par ailleurs inchangée.

Indicateur n° 1 : Délai entre l’inscription au concours et le début de la formation

2003 2004 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

mois 15 15 13 12 10 9

Précisions méthodologiques :

Le délai est calculé entre la date de lancement des inscriptions et celle du début de la formation. Il faut souligner que ce délai inclut les deux mois de préavis obligatoire permettant aux lauréats de quitter leur employeur.

• Source des données : Bureau du recrutement et de la formation de la DGAFP (FP5)

Objectif n° 9 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Répondre aux besoins de formation des étudiants en médecine.

Programme Offre de soins et qualité du système de soins

L’objectif est d’assurer un meilleur suivi des internes effectuant des stages extra-hospitaliers (i.e. à l’extérieur de leur hôpital de rattachement) et de mesurer leur degré de satisfaction au cours de leurs stages effectués durant leur internat. Dans ce cadre, il s’agit d’améliorer le niveau et la qualité de l’offre de soin. En effet, les internes doivent effectuer, selon leurs maquettes de formation, des stages extra-hospitaliers afin de valider leur cursus de formation. Ces stages font l’objet d’un remboursement auprès des CHU sur des crédits d’Etat.

La mise en œuvre de cet objectif passe par une étude qualitative du taux de satisfaction des étudiants en médecine, pharmacie et odontologie envers les différentes modalités de stages extra-hospitaliers effectués.

Le taux d’internes se déclarant satisfaits sera mesuré par le biais de sondages d’opinions effectués par des organismes professionnels.

Indicateur n° 1 : Taux de satisfaction, mesuré à un an et à dix ans après la fin des études, relatif aux diverses modalités de stages extrahospitaliers de troisième cycle

2003 2004 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

Taux de satisfaction à un an %

Taux de satisfaction à dix ans %

Précisions méthodologiques :

Le degré de satisfaction sera mesuré par enquête sur échantillon. Deux mesures seront effectuées, l’une dans le délai d’un an après la sortie du dispositif, l’autre dans le délai de dix ans. La première devrait permettre d’évaluer le jugement porté sur la formation en tant que telle, l’autre de porter un jugement rétrospectif sur l’utilité de telles formations compte tenu de l’orientation professionnelle adoptée ensuite par le répondant.

• Source des données : Les données seront fournies dans le rapport public de la Haute autorité de santé.

Données disponibles : PLF 2007

Page 29: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 28 -

Objectif n° 10 (du point de vue de l’usager) : Mettre à la disposition des services les bonnes compétences, au bon moment, au bon endroit pour assurer la mise en oeuvre des politiques sanitaires et sociales.

Programme Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

L’indicateur retenu mesure la qualité de service offert aux services déconcentrés, autour d’un indicateur qui concerne les ressources humaines : la rapidité et l’adaptation des compétences mises à disposition par l’école nationale de santé publique (ENSP). L’indicateur est le résultat d’une enquête extérieure réalisée par le CREDOC auprès des services (et aussi des agents). Par construction, cet indicateur est synthétique et couvre l’ensemble des formations initiales. Le suivi de cet indicateur permettra d’agir sur les leviers suivants : - l’adaptation permanente du contenu des enseignements, - l’adaptation des compétences des enseignants.

Indicateur n° 1 : Taux de satisfaction des chefs de services déconcentrés sur la qualité des formations initiales dispensées à l’ENSP

2003 2004 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

% 74 % 75 % 80 %

• Source des données : CREDOC.

Objectif n° 11 (du point de vue de l’usager) : Maintenir l’attractivité de la formation dispensée par le groupe des écoles nationales d’économie et statistique (GENES)

Programme Statistiques et études économiques

Cet objectif permet d’apprécier la satisfaction des employeurs, appréhendée à travers le niveau relatif de la rémunération offerte aux élèves dès l’obtention de leur diplôme. L’objectif assigné aux écoles du GENES, dans le cadre du programme Statistiques et études économiques, est le maintien de leur position dans leurs groupes respectifs. Il traduit ainsi le caractère concurrentiel qui prévaut aujourd’hui dans l’enseignement supérieur.

L’enquête « premier emploi » réalisée dans le cadre de la conférence des grandes écoles, mesure les salaires des jeunes diplômés sortis depuis les trois dernières années. Elle permet d’élaborer un indice de salaire de premier emploi pour les élèves non fonctionnaires de l’ENSAE et de l’ENSAI.

Indicateur n° 1 : Indice du salaire moyen des jeunes diplômés (employés hors administration) de l’ENSAE et de l’ENSAI ramené à celui des diplômés des autres grandes écoles comparables

2003 2004 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision cible

ENSAE Indice 1,19 ND 1,24 1,25 1,25 1,25

ENSAI Indice 1,02 ND 1,03 1,03 1,03 1,03

Précisions méthodologiques :

Cet indice mesure les positions relatives de l’ENSAE et de l’ENSAI en comparaison avec les grandes écoles d’ingénieur. L’usage d’un indice relatif élimine les effets de la conjoncture.

• Source des données : Enquête « premier emploi ».

Page 30: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 29 -

Objectif transversal : Faire de l’enseignement supérieur

un outil performant de formation tout au long de la vie

Objectif n° 12 (du point de vue du citoyen) : Faire de l’enseignement supérieur un outil performant de formation tout au long de la vie.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Plusieurs facteurs se conjuguent pour faire de la formation tout au long de la vie un enjeu majeur pour l’enseignement supérieur : - L’évolution accélérée des sciences et des techniques comme la difficulté croissante de la maîtrise de dispositifs

de plus en plus complexes dans les sociétés développées conduisent à générer des besoins de formation supérieure sur toute la durée des vies professionnelles ;

- L’élévation des niveaux de la formation initiale fait de plus en plus de l’enseignement supérieur la clef de la mobilité sociale et de la promotion professionnelle ;

- La gestion du temps, traditionnellement scandée par le triptyque formation initiale/travail/retraite, est probablement appelée à évoluer vers une alternance tout au long de la vie.

L’enseignement supérieur a de longue date perçu ce besoin, par exemple en instituant le premier des procédures de validation d’acquis. Cependant, bien que significatifs, les résultats obtenus ne se situent pas encore à la hauteur des espérances.

Le schéma licence-master-doctorat (LMD) en ouvrant de larges capacités de parcours diversifiés de formations modulaires, en généralisant les dispositifs de validation d’acquis et en permettant la création de nouveaux diplômes doit, dans l’avenir, favoriser un développement substantiel des activités de formation continue dans les établissements d’enseignement supérieur.

Indicateur n° 1 : Pourcentage de diplômés en formation continue par rapport au nombre total de diplômés.

2003 2004 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 4,3 7 10

Précisions méthodologiques : Cet indicateur rapporte le nombre de diplômés inscrits en formation continue ou en reprise d’étude dans les universités et établissements assimilés au nombre total de diplômés de ces établissements.

• Source des données : MENESR-DEP.

Indicateur n° 2 : Nombre de validation des acquis de l’expérience dans les universités et au CNAM.

2003 2004 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Validation décret 1985 (décret 85-906) Nombre 14930 15000 15000

VAE (loi du 17/01/2002) Nombre 2780 3200 3700

dont diplôme obtenu en totalité Nombre 827 900 1000

Précisions méthodologiques :

Le dispositif mis en place par le décret n°85-906 du 23 août 1985 permet par l’octroi d’une dispense, la poursuite d’études aux différents niveaux post-baccalauréat aux candidats qui n’ont pas les titres et diplômes requis pour s’inscrire à une formation. La dispense est accordée par une commission pédagogique au vu des acquis personnels et professionnels des candidats.

Le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) crée par la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 et inscrit au Code de l’éducation et au Code du travail institue un droit individuel, ouvert à tous, à l’obtention de tout ou partie de diplôme ou certification par la seule validation des acquis de l’expérience sans passer par la formation, les textes faisant de la validation des acquis de l’expérience un nouveau mode d’accès à la certification au même titre que la formation initiale, l’apprentissage ou la formation continue.

• Source des données : MENESR-DEP.

Page 31: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 30 -

Objectif transversal : Accroître l’attractivité internationale de l’offre française de formation

et son intégration dans le système européen et mondial

Objectif n° 13 (du point de vue du citoyen) : Accroître l’attractivité internationale de l’offre française de formation et son intégration dans le système européen et mondial.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire Programme Développement des entreprises

Tout système d’enseignement supérieur est désormais soumis à une compétition européenne et mondiale. Le système français doit donc offrir à ses ressortissants une qualité qui leur garantit une bonne comparaison avec les systèmes étrangers ; il doit également être suffisamment attractif pour permettre le rayonnement durable de la culture française et continuer à « compter » dans l’offre mondiale.

L’ouverture et l’action internationales comportent un développement de la mobilité, un accroissement des partenariats entre établissements français et étrangers, des politiques volontaristes sur des zones géographiques ciblées dans le cadre de la politique internationale de la France.

Le développement de la mobilité sera mesuré par le nombre d’étudiants français poursuivant une part de leurs études à l’étranger ainsi que par le nombre d’étudiants étrangers se formant en France aux niveaux master et doctorat, niveaux retenus pour s’assurer d’une véritable attractivité de l’offre.

S’agissant de l’accroissement des partenariats, il sera évalué par la mesure des diplômes conjoints entre établissements français et étrangers mis en œuvre aux niveaux master et doctorat. En effet, compte tenu de l’âpreté de la compétition mondiale, il est indispensable d’accélérer ce processus d’internationalisation et d’éviter qu’il ne revête un contenu superficiel. De ce point de vue, une forme élaborée de partenariat se traduit par la mise en œuvre de diplômes conjoints. Dans ce cadre, un établissement français conclut avec un ou plusieurs établissements étrangers un accord visant à organiser avec une équipe de formation multinationale un cursus accueillant des étudiants des pays participants et de pays tiers et conduisant à un diplôme délivré en commun et reconnu dans les divers pays concernés. C’est cette formule qui a été retenue dans le programme communautaire « Erasmus Mundus ».

La réglementation française qui ne permettait pas jusqu’alors cette formule a été adaptée en 2005 pour tous les types de diplômes d’enseignement supérieur bénéficiant en France de la garantie de l’Etat, qu’ils soient délivrés par les universités ou par les écoles supérieurs.

Afin de mesurer la profondeur de l’internationalisation du système français d’enseignement supérieur, il a été choisi de retenir l’indicateur du nombre de diplômes conjoints. Cet indicateur nécessairement faible en 2006, compte tenu de l’évolution récente de la réglementation, devrait être particulièrement sensible pour mesurer les résultats de la politique d’ouverture internationale.

Indicateur n° 1 : Part des étudiants étrangers inscrits en Master et en Doctorat (non titulaires du baccalauréat en France) (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Inscrits en master % 13,3 14 15

Inscrits en doctorat %

Précisions méthodologiques :

Nombre d’étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat inscrits dans des diplômes équivalents au cursus master hors santé rapporté à l’ensemble des inscrits de ces mêmes formations

Nombre d’étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat inscrits dans des diplômes équivalents au cursus doctorat rapporté à l’ensemble des inscrits de cette formation. En cours de construction, disponible PLF 2007.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Page 32: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 31 -

Indicateur n° 2 : Proportion d’élèves étrangers diplômés dans les écoles d’ingénieurs (Programme Développement des entreprises)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% ND ND ND ND ND > 30

Précisions méthodologiques :

L’attractivité des écoles d’ingénieurs relevant de la tutelle du MINEFI, qui comptent parmi les plus cotées au sein des grandes écoles d’ingénieurs en France, dépend de leur activité de recherche, du niveau général de recrutement, de la qualité du corps enseignant et de leur positionnement à l’international. Les diplômés de ces écoles sont de plus en plus amenés à opérer dans un contexte international auquel ils doivent être bien préparés. Il importe, qu’outre des stages à l’étranger, ils bénéficient au sein même des écoles d’un environnement international de qualité. Cet environnement résulte de l’accueil en nombre significatif d’étudiants et d’enseignants étrangers, provenant généralement d’universités partenaires où nos propres élèves et enseignants vont passer une partie de leur cursus.

Mode de calcul : nombre d’élèves étrangers diplômés au cours de l’année n / nombre total d’élèves inscrits dans les écoles d’ingénieurs relevant du programme au cours de la même année.

• Sources des données : Statistiques des écoles.

Indicateur n° 3 : Mesure de la mobilité des étudiants (au sein de l’OCDE) (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% d’étudiants français poursuivant leurs études dans d’autres pays de l’OCDE % 2,5 3,2 4

Moyenne OCDE % 4,1

% d’étudiants originaires des pays de l’OCDE dans l’effectif total d’étudiants en France

% 2,4 3,2 4

Moyenne OCDE % 3,3

Précisions méthodologiques : Données disponibles en été de l’année n+2 pour l’année universitaire n-1/n.

• Sources des données : OCDE.

Indicateur n° 4 : Ratio de réussite comparé des étudiants étrangers par rapport aux étudiants français en licence et master) (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Cursus licence % 44,8 51 60

Cursus master % 85,5 87 90

Précisions méthodologiques :

Le ratio est le suivant : (nombre de diplômés étrangers non bacheliers d’une licence (ou d’un master) / nombre d’étrangers non bacheliers inscrits en année terminale du cursus) rapporté à (nombre de diplômés français d’une licence (ou d’un master) / nombre d’inscrits français en année terminale du cursus).

• Sources des données : MENESR-DEP.

Page 33: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 32 -

Indicateur n° 5 : Nombre de diplômes conjoints aux niveaux M et D (Programme Formations supérieures et recherche universitaire)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre de thèses délivrées sous co-tutelle Nombre 546* 600 700

Nombre de cursus en Master conjoint Nombre 200

* dont 185 co-tutelles pour les 35 pays signataires de l’espace européen de l’enseignement supérieur (EEES).

• Sources des données : MENESR-DEP.

Objectifs concourant à la politique transversale

Objectif n° 14 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir le développement par la culture, la formation et la recherche.

Programme Solidarité à l’égard des pays en développement

Un volet caractéristique de la politique française d’aide publique au développement consiste à donner les moyens aux pays bénéficiaires de prendre en main leur développement en favorisant l’expression d’une politique culturelle qui leur soit propre et l’accès de leur population à la culture et au savoir, de former leurs futurs dirigeants et cadres, et de favoriser la recherche sur et pour le développement, en partenariat avec les pays concernés.

Indicateur n° 1 : Nombre d’étudiants étrangers inscrits dans les 2e et 3e cycles de l’enseignement supérieur français.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Ressortissants des pays en développement Nombre 174 847 185 475

Ressortissants de certains pays émergents (Brésil, Chine, Inde et Mexique) Nombre 15 563 18 568

Précisions méthodologiques :

Compte tenu de l’importance quantitative des étudiants originaires des pays participant au processus de La Sorbonne-Bologne (système du « LMD » et des crédits) le nombre de diplômés ne peut être retenu, un nombre grandissant d’étudiants effectuant des semestres non immédiatement diplômants au sein de l’enseignement supérieur français. De surcroît, le suivi du nombre des inscrits permet d’accroître les capacités de réactivité du MAE, duquel ne relève pas la délivrance des diplômes.

Le calcul de la prévision et de la cible associées à l’indicateur de cet objectif ne peut être réalisé qu’après validation par l’administration centrale des choix effectués par les postes dans le cadre de leur programmation. - Nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des diplômes équivalents au cursus master hors santé. - Nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des diplômes équivalents au cursus doctorat.

En cours d’expertise : possibilité de ne prendre en compte que les étudiants qui n’ont pas eu le baccalauréat en France.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Objectif n° 15 (du point de vue du citoyen) : Renforcer le rôle de la France dans la formation des élites. Programme Rayonnement culturel et scientifique

Par la formation de leurs futurs dirigeants et cadres, la France entend tisser des liens durables, profonds et privilégiés avec les pays concernés par le programme et, ainsi, renforcer son influence. Dans cette perspective, le MAE travaille en étroite relation avec le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il veille à la mise en place de programmes de bourses, de diplômes conjoints, et encourage l’adaptation de notre offre universitaire et de recherche aux besoins spécifiques des étudiants et chercheurs étrangers.

Page 34: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 33 -

Il s’agit donc de mesurer l’importance quantitative et qualitative de nos programmes visant à la formation des élites, par le nombre d’étrangers inscrits dans les 2ème et 3ème cycles de l’enseignement supérieur français. Cet indicateur permet également d’évaluer l’attractivité de la France pour les futures élites étrangères.

Compte tenu de l’importance quantitative des étudiants originaires des pays participant au processus de La Sorbonne-Bologne (système du « LMD » et des crédits) le nombre de diplômés ne peut être retenu, un nombre grandissant d’étudiants effectuant des semestres non immédiatement diplômants au sein de l’enseignement supérieur français. De surcroît, le suivi du nombre des inscrits permet d’accroître les capacités de réactivité du MAE, duquel ne relève pas la délivrance des diplômes.

Indicateur n° 1 : Nombre d’étudiants étrangers inscrits dans les 2e et 3e cycles de l’enseignement supérieur (non titulaires d’un baccalauréat).

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre 69 488 70 116

Précisions méthodologiques :

Le calcul de la prévision et de la cible associées à l’indicateur de cet objectif ne peut être réalisé qu’après validation par l’administration centrale des choix effectués par les postes dans le cadre de leur programmation. - Nombre d’étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat inscrits dans des diplômes équivalents au cursus

master hors santé. - Nombre d’étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat inscrits dans des diplômes équivalents au cursus

doctorat.

• Sources des données : MENESR-DEP ; Conférence des grandes écoles.

Objectif n° 16 (du point de vue du citoyen) : Concourir au développement de l’attractivité internationale de la recherche française.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

L’activité de recherche est aujourd’hui de plus en plus internationalisée et la capacité pour un pays d’attirer les meilleurs chercheurs étrangers est devenue un enjeu essentiel pour maintenir le dynamisme des dispositifs nationaux. Le premier axe de cette politique est de favoriser le retour des postdoctorants français partis à l’étranger pour compléter leur formation. Le second objectif est d’encourager les partenariats et les échanges entre établissements de recherche français et étrangers afin d’offrir aux chercheurs étrangers des opportunités d’insertion professionnelle temporaires ou définitives au sein de notre dispositif de recherche. Un indicateur permet de mesurer l’attractivité du système de recherche français.

Indicateur n° 1 : Attractivité des opérateurs du programme.

2003 2004 2005 2006 2008

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Proportion d’étrangers parmi les chercheurs, enseignants chercheurs, post-doctorants et ingénieurs de recherche rémunérés par l’Etat à partir du programme ou par les opérateurs du programme.

% 6,7 8

Précisions méthodologiques :

Numérateur : nombre de chercheurs étrangers (DR,DP, CR, MCF, IR, ingénieurs et cadres confirmés et non confirmés, hors boursiers). Dénominateur : total des chercheurs (étrangers + français + non ventilés).

• Sources des données : DEP.

Page 35: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 34 -

Objectif n° 17 (du point de vue du citoyen) : Participer à la construction de l’espace européen de la recherche.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

La construction de l’espace européen de la recherche décidée par les Chefs d’Etat des pays membres de l’Union européenne aux sommets de Barcelone et de Lisbonne constitue aujourd’hui un débouché stratégique de toute politique nationale dans le domaine de la recherche. C’est à l’échelle de l’Europe que la science française pourra tenir son rang dans la compétition internationale en renforçant ses partenariats avec les institutions scientifiques des pays membres tout en participant au développement des nouveaux instruments de la politique européenne visant à conforter ses meilleurs atouts.

C’est aussi à l’échelle de l’Europe qu’une politique volontariste doit être conduite pour identifier par grands domaines les meilleurs acteurs de la recherche et leur donner les moyens nécessaires de participer au bon niveau à la compétition internationale. Trois indicateurs permettent de mesurer l’intensité de la participation des laboratoires français à la construction de l’espace européen de la recherche.

Indicateur n° 1 : Taux de participation des opérateurs du programme dans les projets financés par les programmes cadres de R & D de l’Union européenne (PCRD).

5ème PCRD* 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 9,6 10,5

* 5ème PCRD : 1998-2002.

Précisions méthodologiques :

Mode de calcul : Nombre de projets auxquels participent les opérateurs / Nombre de projets financés.

• Sources des données : OST-CORDIS.

Indicateur n° 2 : Taux de coordination des opérateurs du programme dans les projets financés par les programmes cadres de R & D de l’Union européenne.

5ème PCRD* 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 1,1 1,3

* 5ème PCRD : 1998-2002.

Précisions méthodologiques :

Mode de calcul : Nombre de projets coordonnées par les opérateurs / Nombre de projets financés.

• Sources des données : OST-CORDIS.

Pour les indicateurs OST-CORDIS : La commission européenne maintient une base de données des projets financés dans le cadre de ses programmes : CORDIS. Ces données sont validées, calibrées et structurées par l’OST. Les projets sont agrégés sans double compte. Les programmes de l’Union européenne sont organisés sur une base plurianuelle. Les indicateurs sont donc calculés à mi-programme et en fin de programme et ramenés à une moyenne annuelle.

Indicateur n° 3 : Part des articles co-publiés avec un pays membre de l’Union européenne (UE25) dans les articles des opérateurs du programme.

2003 * 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 21,4 30

Page 36: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 35 -

Précisions méthodologiques : Cet indicateur permet de mesurer la part de la production des opérateurs du programme qui est publiée en collaboration entre un laboratoire français et un laboratoire de l’Union européenne. Les établissements du programme identifient leurs articles dans la base de données maintenue par l’OST. Cette base est construite à partir des données éditées par (ISI Thomson Scientific Philadelphie), qui fait référence au niveau international pour mesurer la production d’articles scientifiques en sciences de la matière et de la vie. La base est une sélection qualitative de revues de niveau international et non le reflet de la totalité de la production des opérateurs.

L’évaluation de la part de la production scientifique des établissements du programme dans les disciplines relevant du domaine des sciences humaines et sociales (SHS) pose actuellement des problèmes de disponibilités. L’absence à ce jour d’univers de référence international comparable à celui qui existe pour les sciences de la matière et de la vie ne permet pas de renseigner dans l’immédiat un indicateur de performance global. La fondation européenne de la science (ESF), sur l’initiative de la France, a toutefois lancé un plan d’action pour la création d’une base de données européenne des SHS.

Mode de calcul : Nombre d’articles des opérateurs écrits publiés en collaboration avec un pays de l’UE 25/ Nombre total d’articles des opérateurs.

* Les chiffres de l’année 2003 sont provisoires car basés sur des données incomplètes. Le calcul est fait sur la base d’une reconnaissance semi-automatique des articles des opérateurs du programme

• Sources des données : ISI-OST.

Objectif n° 18 (du point de vue du citoyen) : Développer les partenariats universitaires, techniques et scientifiques.

Programme Rayonnement culturel et scientifique

Le partenariat est un outil privilégié pour renforcer l'influence de la France en matière universitaire, technique et scientifique dans les pays concernés par le programme. Il constitue le socle de la promotion de la recherche française sur le plan international, du renforcement des échanges entre les chercheurs français et leurs homologues étrangers, et du renforcement de l'attractivité de la France aux yeux des étudiants et des chercheurs.

Le MAE, dans ces domaines, met en place une stratégie déclinée par secteur et par zones géographiques, en favorisant la mobilité des chercheurs et des étudiants, la formation, et la promotion de la recherche française à l'étranger. Ses activités sont complémentaires de celles du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (par exemple, dans les programmes de coopération, il assure les surcoûts liés à la mobilité des chercheurs, à la formation et la promotion).

Par ailleurs, le MAE mène, en étroite corrélation avec les institutions communautaires et multilatérales, de nombreuses actions dans le domaine de la gouvernance et de l’échange d’expertise technique au profit des nouveaux Etats membres de l’Union Européenne, des pays candidats et des pays du voisinage proche. Dans ce cadre, il s’efforce de promouvoir l’expertise française et de l’aider à se positionner à l’égard des appels d’offres.

Le premier indicateur, qualité des projets éligibles aux programmes conjoints de recherche est destiné à mesurer l'attrait exercé par la France aux yeux des chercheurs étrangers. Il consiste à mesurer le pourcentage de projets conjoints éligibles ayant reçu la meilleure notation possible, cette notation étant attribuée par une commission indépendante composée de personnalités scientifiques.

Le second indicateur, taux d’appels d’offres européens remportés par l’expertise française, vise à mesurer le soutien que le MAE apporte à celle-ci dans un champ à la fois crucial pour notre influence à court et moyen terme et largement ouvert à la concurrence.

Indicateur n° 1 : Qualité des projets éligibles aux programmes conjoints de recherche.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre de projets bénéficiant de la meilleure note possible / nombre de projets éligibles à la notation

% 16,7

Précisions méthodologiques : Quelques pays du programme ne sont pas couverts, ne bénéficiant pas de programmes conjoints de recherche

• Sources des données : Organisations chargées de la gestion des programmes (EGIDE, etc).

Page 37: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 36 -

Indicateur n° 2 : Taux d’appels d’offres européens remportés par l’expertise française.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre d’appels d’offre remportés par l’expertise française / nombre total d’appels d’offre financés sur crédits européens

% 10

Précisions méthodologiques : Seuls les jumelages institutionnels font l’objet, à ce jour, d’un suivi consolidé par la Commission européenne.

• Sources des données : Commission européenne.

Page 38: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 37 -

Objectif transversal : Améliorer la réussite à tous les niveaux de formation

Objectif n° 19 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Améliorer la réussite à tous les niveaux de formation.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

La construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur permet d’assigner à chacun des cursus (licence, master et doctorat) des objectifs différenciés décrits dans les actions du programme. C’est en fonction de ces objectifs que l’excellence doit être garantie pour chacun des niveaux par la généralisation des démarches d’évaluation de la qualité, diligentées par les établissements d’une part, par l’Etat d’autre part.

C’est pourquoi il est indispensable de mesurer d’abord le degré de mise en œuvre des démarches d’évaluation de la qualité par les établissements eux-mêmes, l’auto-évaluation apparaissant au niveau international comme le fondement le plus adapté pour assurer la pérennité des dispositifs d’évaluation.

On retiendra également la mesure de la réalisation d’un enjeu majeur : l’amélioration de l’orientation et des taux de succès des étudiants en cursus Licence, ainsi que celle de l’optimisation de la durée d’obtention des diplômes.

Indicateur n° 1 : Jeunes sortis non diplômés de l’enseignement supérieur.

2002 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Part des sortants de DEUG, DUT, BTS sans diplôme en % de l’ensemble des sortants du supérieur

% 23 19 15

Précisions méthodologiques :

Les données sont disponibles en été de l’année n+2 pour les sortants de l’année n.

• Sources des données : INSEE.

Indicateur n° 2 : Pourcentage d’établissements disposant d’un dispositif d’auto évaluation ou d’assurance qualité.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Politique de formation : Cote 0 % 0

Politique de formation : Cote 1 % 60

Politique de formation : Cote 2 % 30

Politique de formation : Cote 3 % 10

Politique scientifique : Cote 0 % 0

Politique scientifique : Cote 1 % 40

Politique scientifique : Cote 2 % 40

Politique scientifique : Cote 3 % 20

Management : Cote 0 % 0

Management : Cote 1 % 60

Management : Cote 2 % 30

Management : Cote 3 % 10

Précisions méthodologiques : Pourcentage d’établissements relevant des cotations suivantes :

Cote 0 : il n’y a pas d’action ou de projet significatif contribuant à ce but

Cote 1 : un plan d’action a été défini et mis en œuvre

Page 39: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 38 -

Cote 2 : la définition d’un plan d’action, sa mise en œuvre, le suivi et l’adaptation de sa réalisation s’intègrent dans un cycle permanent (processus d’amélioration continue)

Cote 3 : le dispositif d’assurance qualité est validé par une instance externe reconnue, pour qualifier la mise en place d’une autoévaluation dans les trois secteurs suivants : politique de formation ; politique scientifique ; management.

Les données seront collectées lors de la présentation de leur bilan quadriennal par les établissements d’une vague contractuelle. Les premières données concerneront le bilan quadriennal des établissements de la vague A (2003-2006). Cet indicateur ne sera complet qu’après un cycle de quatre années

• Sources des données : MENESR-DES.

Indicateur n° 3 : Part des inscrits dans les formations professionnelles courtes STS et IUT parmi les néo-bacheliers techniques et professionnels poursuivant leurs études dans l’enseignement supérieur.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Bacheliers technologiques et professionnels en IUT et en STS % 70 74 80

Précisions méthodologiques :

Champ : enseignement public et privé sous contrat – Universités, IUT, STS et CPGE.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Indicateur n° 4 : Pourcentage de licences obtenues en 3 ans.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 54,9 59 65

Précisions méthodologiques :

Champ : Etudiants français (enseignement public universités et assimilés) âgés de 18 à 25 ans inscrits en cursus licence et titulaires d’un DEUG, d’un DUT ou d’un autre diplôme de fin de premier cycle.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Page 40: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 39 -

Objectif transversal : Promouvoir une égale probabilité d’accès des différentes classes sociales

aux formations de l’enseignement supérieur

Objectif n° 20 (du point de vue du citoyen) : Promouvoir une égale probabilité d’accès des différentes classes sociales aux formations de l’enseignement supérieur.

Programme Vie étudiante

Les études statistiques montrent que, plus la situation socio-économique d'une famille est favorable, plus grandes sont les chances pour l'enfant qui en est issu d'entamer des études supérieures et d'y réussir. Par rapport à la répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles, les étudiants des catégories sociales les plus favorisées continuent à être plus fortement représentés : toutes formations confondues, près d’un tiers des étudiants en université ont des parents cadres supérieurs ou exerçant une profession libérale (les cadres représentent près de 9 % de la population active, source DEP et INSEE - recensement 1999 de la population - exploitation complémentaire) et un sur dix est enfant d’ouvriers (les ouvriers représentent 19 % de la population active). Ce phénomène est accentué dans les classes préparatoires aux grandes écoles et les disciplines de santé où environ la moitié des étudiants est issue des catégories sociales les plus favorisées.

La poursuite d’études longues à l’université est plus encore le fait de jeunes dont les parents sont cadres supérieurs ou exercent une profession libérale : leur part passe de 30 % en 1er cycle à 37 % en 3ème cycle ; inversement, alors que les enfants d’ouvriers représentent 12 % des étudiants inscrits à l’université les deux premières années d’études, cette part est inférieure à 5 % en 3ème cycle.

Permettre la réussite de tous les étudiants, quelle que soit la situation économique de leur famille, constitue un objectif prioritaire.

Qui plus est, il est important que les étudiants boursiers puissent bénéficier le plus rapidement possible en début d’année universitaire de leur bourse d’enseignement supérieur. A l’heure actuelle, 90 % des étudiants perçoivent leur bourse avant la mi-décembre. L’objectif est que ce pourcentage soit atteint avant la mi-novembre afin d’améliorer la qualité du service rendu aux étudiants.

Indicateur n° 1 : Accès à l’enseignement supérieur des jeunes de 20-21 ans selon leur origine sociale.

2002 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Employeurs, cadres, professions intermédiaires % 74 74 74

Employés, Ouvriers % 37 43 50

Autres % NS

Ensemble des jeunes de 20-21 ans % 51 55 60

Précisions méthodologiques :

Pourcentage de ceux suivants ou ayant suivi des études supérieures, parmi l’ensemble des jeunes âgés de 20-21 ans en début d’année dont le père relève de telle catégorie socioprofessionnelle (nomenclature INSEE), calcul d’une moyenne annuelle.

• Sources des données : Enquête emplois INSEE.

Indicateur n° 2 : Évolution de la représentation des origines socioprofessionnelles des étudiants selon le niveau de formation.

2002 2004 2005 2006 2009

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Equivalent "L" Ouvriers, employés % 26,2 27 28

Equivalent "M" Ouvriers, employés % 15,9 17,5 20

Equivalent "D" Ouvriers, employés % 9,8 10,7 12

Page 41: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 40 -

Précisions méthodologiques : Le niveau visé de chaque diplôme a été reclassé suivant le cursus L, M et D. Lecture : en 2003, les étudiants de pères ouvriers, employés représentent 26,2% des étudiants de niveau Licence, 15,9% des étudiants de niveau Master et 9,8% des étudiants au niveau Doctorat.

• Sources des données : MENESR-DEP.

Indicateur n° 3 : Taux de réussite des boursiers.

2002 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

(1) Ecart de taux de réussite en Licence Points

(1a) Taux de réussite des boursiers en Licence %

(1b) Taux de réussite des non boursiers en Licence %

(2) Ecart de taux de réussite en Master Points

(2a) Taux de réussite des boursiers en Master %

(2b) Taux de réussite des non boursiers en Master %

Précisions méthodologiques : Indicateur en cours de construction. Date de livraison PLF 2009.

Ecart a-b : - a : nombre de diplômés d’une licence (ou master) boursiers rapporté au nombre d’inscrits boursiers en année

terminale de cursus licence (ou master). - b : nombre de diplômés d’une licence (ou master) non boursiers rapporté au nombre d’inscrits non boursiers en

année terminale de cursus licence (ou master).

• Sources des données : MENESR-DEP.

Indicateur n° 4 : Taux de paiement des bourses pour les mois de novembre et de décembre.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre Nombre 399.224 411.933

Pourcentage d’étudiants ayant reçu le 1er versement de leur bourse avant le 30/11 % 84,6 90 85 90 95

Nombre Nombre 439.565 447.189

Pourcentage d’étudiants ayant reçu le 1er versement de leur bourse avant le 30/12 % 93,2 92,3 95 98

Précisions méthodologiques :.

• Sources des données : CNOUS.

Objectifs concourant à la politique transversale

Objectif n° 21 (du point de vue du citoyen, de l’usager et du contribuable) : Améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants en optimisant les coûts.

Programme Vie étudiante

• Offrir des logements de bonne qualité à prix modéré

Le réseau des œuvres universitaires dispose d’un parc de près de 150 000 logements (chambres, studios) ; les coûts à la charge des étudiants sont faibles du fait du tarif de location modeste et de la possibilité pour ceux-ci de

Page 42: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 41 -

bénéficier des aides au logement (APL et ALS). Le Gouvernement s’est donné pour objectif à 10 ans d’augmenter le parc locatif des CROUS de 50 000 chambres et de réhabiliter 70 000 chambres disposant de tous les standards de confort moderne. L’objectif est d’assurer la répartition de l’offre la mieux adaptée à celle des besoins.

• Offrir une restauration de qualité adaptée à la demande

Grâce à ses 800 points de restauration (restaurants gérés ou agréés, cafétérias), le réseau des œuvres sert environ 56 millions de repas par an. Il s’est engagé dans une stratégie visant à offrir des prestations de meilleure qualité et des conditions d’accueil améliorées. Qui plus est, le restaurant universitaire, même s’il ne contribue que partiellement à l’alimentation de l’étudiant, est un lieu privilégié où peut se diffuser l’information nutritionnelle. Une charte de qualité, des enquêtes de satisfaction, une approche par site et le partenariat avec les Universités doivent permettre d’augmenter la fréquentation. Que ce soit en matière de logement ou de restauration, il convient de veiller à en assurer l’accessibilité aux étudiants handicapés.

• Assurer aux étudiants et personnels étrangers de bonnes conditions d’accueil

Le développement de l’accueil d’étudiants étrangers dans les établissements d’enseignement supérieur est accompagné par le réseau des œuvres universitaires et scolaires, tant en ce qui concerne le logement (31.000 étudiants étrangers logés), la restauration, les aides sociales que l’ensemble des services de la vie étudiante : l’objectif est d’améliorer qualitativement et quantitativement l’offre, et de maîtriser les coûts.

Indicateur n° 1 : Répartition de la couverture des besoins en logements.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Nombre de places pour 100 étudiants boursiers Nombre 30,5 31 30,5 31 32

Nombre d’académies ayant un nombre de places pour 100 boursiers < 30 Nombre 9 9 9 8 8

Nombre d’académies ayant un nombre de places pour 100 boursiers > 40 Nombre 7 7 7 7 7

Précisions méthodologiques :

Cet indicateur présente la moyenne de l’offre CROUS pour les étudiants boursiers. Le nombre d’académies qui ne sont pas dans une fourchette moyenne permet de mesurer la disparité de l’offre et son évolution.

• Sources des données : CNOUS-CROUS.

Indicateur n° 2 : Bilan des enquêtes de satisfaction sur le logement et la restauration.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Note attribuée par les étudiants sur la qualité des restaurants universitaires Note sur 5 3,5 3,6 4

Note attribuée par les étudiants sur la qualité des logements universitaires Note sur 5 2,8 3 4

Précisions méthodologiques :

Cet indicateur est basé sur les enquêtes de l’OVE. L’enquête triennale mesure la satisfaction des étudiants sur 10 critères notés sur 5. Il est proposé à ce niveau de retenir la seule note d’ensemble.

• Sources des données : Observatoire de la vie étudiante (OVE).

Page 43: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 42 -

Indicateur n° 3 : Coût de fonctionnement par lit et par repas.

2003 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Coût de fonctionnement par lit (1) € / lit 1712 1697* 1700 1702 1705

Coût du repas (2) € / repas 4,74 4,83 4,59 4,65 4,7 4,75

* La baisse observée en 2004 est liée essentiellement au gain entraîné par le changement de caisse de retraite des personnels ouvriers

Précisions méthodologiques :

(1) Coût de fonctionnement par lit par rapport au coût complet de fonctionnement par lit (hors amortissement)

Charges de fonctionnement divisées par nombre de lits. Sont déduites des charges, les subventions versées aux foyers agréés et les dotations aux amortissements et provisions.

(2) Coût du repas: La masse salariale, qui évolue en fonction de l’activité, est intégrée au calcul du coût du repas, qui comprend par ailleurs les frais de structure et de fonctionnement.

• Sources des données : CNOUS-CROUS.

Objectif n° 22 (du point de vue du citoyen et de l’usager) : Développer la prévention dans le domaine de la santé.

Programme Vie étudiante

L’objectif est d’assurer un meilleur suivi sanitaire de l’état de la population étudiante, de garantir l’accès aux soins pour tous les étudiants en renforçant le partenariat avec les mutuelles étudiantes, les différents acteurs de la santé et les associations étudiantes et de répondre aux urgences médicales.

La mise en œuvre de cet objectif passe par la rénovation des services de médecine préventive et de promotion de la santé (SMPPS) et la création de services dans les universités qui n’en disposent pas encore.

Les programmes prioritaires de prévention et d’éducation à la santé (dans les domaines du tabagisme, de l’alcoolisme, des dépendances ou de la toxicomanie) mis en place dans les établissements, notamment dans le cadre de la politique contractuelle, aideront les étudiants à devenir des acteurs à part entière de leur santé. Le recours à des étudiants relais volontaires permettra d’y contribuer dans de bonnes conditions.

Au niveau académique, la politique de prévention de la santé contribuera à assurer un meilleur suivi des élèves passant des études secondaires aux études supérieures.

Indicateur n° 1 : Taux d’étudiants de 1er cycle ayant passé un contrôle médical.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

%

Précisions méthodologiques : L’indicateur est en cours de construction : Article 9 de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique.

Données disponibles : PLF 2007

• Sources des données : MENESR-DES.

Page 44: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 43 -

Objectif n° 23 (du point de vue du citoyen) : Encourager l’engagement des étudiants et le développement des activités sportives et culturelles.

Programme Vie étudiante.

L’objectif est ici de favoriser l’accès de tous les étudiants aux activités sportives et culturelles en organisant les emplois du temps de la vie universitaire de telle sorte qu’ils soient compatibles avec la pratique sportive.

A cet effet, il convient d’adapter l’offre de pratiques sportives et culturelles à la demande en offrant une large palette d’activités collectives ou individuelles et en améliorant l’accessibilité des équipements.

Parallèlement, l’engagement des étudiants dans le fonctionnement démocratique des établissements, notamment par la participation aux élections et par l’amélioration des conditions d’exercice du mandat des élus, est encouragé (formation, autorisations d’absence, moyens matériels et de communication).

Enfin, les initiatives étudiantes dans le domaine associatif sont soutenues et encouragées par des mesures de validation de l’engagement : prise en compte dans les crédits ECTS, mise en place de diplôme d’université, création d’unités d’enseignement optionnelles.

Indicateur n° 1 : Taux de participation étudiante aux élections universitaires (universités, CROUS, …).

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Taux de participation étudiante aux élections des CROUS (1) % 8,25 11 15

Taux de participation, au plan national, dans les conseils d’universités : Conseil d’administration (CA) (2)

% 13,85 14,5 18

Taux de participation, au plan national, dans les conseils d’universités : Conseil scientifique (CS)(2)

% 7,31 7,7 10

Taux de participation, au plan national, dans les conseils d’universités : Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) (2)

% 13,89 14,6 18

Précisions méthodologiques :

Lors de l’enquête réalisée lors de l’année universitaire 2003-2004, 67 établissements sur 81 ont répondu.

• Sources des données : (1) CNOUS ; (2) DES.

Page 45: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 44 -

Objectif transversal : Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de service.

Objectif n° 24 (du point de vue du contribuable) : Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de service

Programme Développement des entreprises Programme Enseignement supérieur et recherche agricoles Programme Fonction publique Programme Stratégie en matière d’équipement

La productivité des formations dispensées par l’ensemble des écoles concourant à la politique transversale de l’enseignement supérieur constitue une exigence importante de bonne utilisation de deniers publics.

Indicateur n° 1 : Évolution de la productivité des écoles d’ingénieur du programme. (Programme Développement des entreprises)

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Évolution de la productivité des écoles d’ingénieurs % ND ND ND ND > 1,8 > 1,5

Précisions méthodologiques :

Mode de calcul : La productivité de l’année n se calcule en faisant le rapport entre le nombre d’élèves diplômés en année n et le montant des crédits budgétaires affectés par le programme. L’indicateur d’évolution de la productivité se calcule en rapportant la différence entre la productivité des années n et n-1 à celle de l’année n-1

• Sources des données : Etablissements.

Indicateur n° 2 : Dépense moyenne de formation par catégories de formés. (Programme Enseignement supérieur et recherche agricoles)

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Cadres supérieurs techniques du MAP euro

Personnels d’enseignement euro

Ingénieurs euro

Vétérinaires euro

Paysagistes euro

Précisions méthodologiques :

Les formations concernées sont celles des cadres supérieurs techniques du ministère de l’agriculture et de la pêche ainsi que des personnels d’enseignement, des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes. Chaque catégorie est traitée séparément. Lorsque le contrôle de gestion sera généralisé dans les établissements, il est prévu de présenter pour information le coût complet intégrant les autres financements.

L’indicateur donne la dépense totale de fonctionnement pour l’Etat des différentes catégories de formés et par année de formation, y compris le coût des emplois budgétaires de l’Etat dans les établissements maîtres d’œuvre de la formation, rapporté à l’agent, par catégorie de formation.

Le renseignement de l’indicateur nécessite la mise en place du contrôle de gestion dans les établissements maîtres d’œuvre des formations. La comptabilité analytique nécessaire étant prévue à compter du 01/01/06, les premières données seront donc disponibles début 2007 dans le PAP annexé au PLF 2008.

• Sources des données : Tableaux de bord de suivi analytique des crédits et des temps de travaux consacrés à chaque catégorie de formés dans les structures maîtres d’œuvre des formations ; DGER.

Page 46: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 45 -

Indicateur n° 3 : Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA. (Programme Fonction publique)

2003 2004 2005 2006 2007

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Coût complet par élève euro sans objet 44 200 44 200 44 200 44 200 44 000

La DGAFP verse une subvention de fonctionnement à l’ENA et aux IRA qui permet notamment à ces établissements publics d’assurer la formation initiale de certains agents de catégorie A, notamment les administrateurs civils et les attachés. La DGAFP souhaite donc suivre l’évolution du coût de formation d’un élève. L’évolution de l’indicateur relatif aux IRA sera étudiée en liaison avec l’objectif qualitatif suivant : améliorer la formation délivrée dans les IRA.

Précisions méthodologiques :

La DGAFP, en liaison avec les IRA, a défini en 2004 une méthode de comptabilité analytique, commune aux cinq IRA, permettant de dégager un coût complet par élève. La méthode consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directement imputables aux deux missions essentielles des IRA (la formation initiale et la formation continue) et à ventiler les charges indirectes au prorata de la répartition primaire des charges

• Sources des données : Bureau du recrutement et de la formation de la DGAFP (FP5).

Indicateur n° 4 : Dépenses consacrées à la formation initiale à l’ENA. (Programme Fonction publique)

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

Coût par élève euro 60 000

• Sources des données : ENA.

Indicateur n° 5 : Coût de formation par élève (Ecole nationale des ponts et chaussées, Ecole nationale des travaux publics, Ecole nationale des techniciens de l’équipement). (Programme Stratégie en matière d’équipement)

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

euro

Précisions méthodologiques :

L’indicateur est en cours de construction; les premières données, relatives à l’année 2005, seront disponibles dans le PAP annexé au PLF 2007.

• Sources des données : Secrétariat général / Missions des cadres dirigeants et des écoles.

Objectifs concourant à la politique transversale

Objectif n° 25 (du point de vue du contribuable) : Optimiser la gestion et l’évolution du patrimoine immobilier.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

L’optimisation de la gestion patrimoine immobilier des établissements d’enseignement supérieur suppose : - que ces établissements disposent d’une meilleure connaissance du patrimoine immobilier existant, et qu’ils

soient en mesure d’en apprécier les aspects quantitatifs (nombre d’implantations et surfaces bâties et non bâties) et qualitatifs (état du bâti et situation des bâtiments au regard des réglementations de sécurité) ;

- que ces établissements développent des outils et des systèmes d’information permettant d’assurer le pilotage de la politique immobilière, et se dotent de plans numérisés de leur parc immobilier, de bases de données à

Page 47: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 46 -

fonctionnalités multiples (ex. utilisation des locaux, état et âge des bâtiments, interventions de maintenance réalisées et à prévoir, etc.), de systèmes de gestion centralisée des bâtiments (alarme, fluides, chauffage, ventilation, etc.) ainsi que d’applications de gestion d’utilisation des locaux.

Dès lors que ces exigences seront atteintes, les établissements pourront adopter une démarche visant à optimiser l’évolution de leur patrimoine immobilier. Cette démarche se traduira notamment par l’élaboration d’un schéma directeur de gestion du patrimoine immobilier. Ce document synthétique constituera à la fois un diagnostic de l’état du patrimoine, de son utilisation et de ses insuffisances au regard du projet pédagogique et scientifique de l’établissement, et une vision prospective des opérations à entreprendre pour en améliorer la qualité et l’adéquation aux besoins.

Indicateur n° 1 : Taux d’occupation des locaux.

2003 2004 2005 2006

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

%

Précisions méthodologiques :

L’indicateur est en cours de définition dans la mesure où les ratios m² par étudiants prévus dans le référentiel des constructions universitaires 1997 ont été établis sur la base des maquettes pédagogiques servant de référence au système de répartition des moyens « San Remo », dont la refonte est en cours d’étude. Date de livraison de l’indicateur : PLF 2008.

• Sources des données : MENESR-DES.

Objectif n° 26 (du point de vue du citoyen, de l’usager et du contribuable) : Développer la réalisation de prestations de services par les universités.

Programme Formations supérieures et recherche universitaire

Les évolutions statutaires ont permis, depuis vingt ans, un approfondissement de l’intervention des établissements d’enseignement supérieur dans la vie économique et sociale, que ce soit dans le domaine des prestations de services ou bien dans le cadre d’activités commerciales et de valorisation scientifique.

La capacité des établissements à générer des ressources propres leur permet de donner sens au concept d’autonomie financière tout en leur octroyant une souplesse budgétaire. Il leur accorde également et surtout de valoriser les savoirs produits en leur sein et de les diffuser sous différentes formes (formation initiale et continue, recherche, travaux et expertises, etc.) dans la société et de participer ainsi, d’une part, à l’amélioration du niveau général des connaissances et, d’autre part, à la valorisation économique qui peut en être faîte.

Indicateur n° 1 : Montant des ressources propres procurées par les prestations de service.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

M€ 935 963 1 024 1 200

Précisions méthodologiques :

Comptes du cadre 3 (recette) du compte financier des établissements hors subventions des collectivités publiques, droit de scolarité et redevances des diplômes nationaux.

La valeur cible 2006 s’appuie sur une hypothèse d’augmentation de 3,1% : indice de variation des prix + 1%.

• Sources des données : MENESR-DES.

Page 48: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 47 -

Indicateur n° 2 : Part des ressources propres liées à des prestations de services sur les recettes de fonctionnement.

2003 2004 2005 2006 2010

Unités Réalisation Prévision Réalisation Prévision Prévision Cible

% 34,82 35,00 36 40

Précisions méthodologiques :

Numérateur : comptes du cadre 3 (recettes) du compte financier des établissements hors subventions de collectivités publiques, droits de scolarité et redevances des diplômes nationaux.

Dénominateur : comptes de produits du cadre 3 (recettes) du compte financier des établissements.

• Sources des données : MENESR-DES.

Page 49: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 48 -

Page 50: Document de politique transversale Enseignement supérieur · pour conférer après évaluation le grade de master à leurs diplômés à bac + 5. Une coopération est engagée entre

PLF 2006 Politique transversale Enseignement supérieur

- 49 -

Annexe 1 : Table de correspondance entre les objectifs du DPT et les objectifs des PAP

N° de l’objectif du DPT

Nom du programme N° du programme

N° de l’objectif du PAP

• Formations supérieures et recherche universitaire 150 1

• Développement des entreprises 134 5

• Enseignement supérieur et recherche agricoles 142 1

• Stratégie en matière d’équipement 222 5

• Sport 219 8

1

• Jeunesse et vie associative 163 7

2 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 3

3 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 6

4 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 7

5 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 8

6 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 9

7 • Fonction publique 148 5

8 • Fonction publique 148 6

9 • Offre de soins et qualité du système de soins 171 3

10 • Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales 124 7

11 • Statistiques et études économiques 220 7

12 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 4

• Formations supérieures et recherche universitaire 150 5 13

• Développement des entreprises 134 5

14 • Solidarité à l’égard des pays en développement 209 3

15 • Rayonnement culturel et scientifique 185 3

16 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 10

17 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 11

18 • Rayonnement culturel et scientifique 185 4

19 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 2

20 • Vie étudiante 231 1

21 • Vie étudiante 231 2

22 • Vie étudiante 231 3

• Vie étudiante 231 4

• Développement des entreprises 134 5

• Enseignement supérieur et recherche agricoles 142 2 23

• Fonction publique 148 4

24 • Stratégie en matière d’équipement 222 5

25 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 12

26 • Formations supérieures et recherche universitaire 150 13