Édito - theatre-contemporain.net

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ÉDITO

La saison passée, le fil rouge que j’avais souligné dans la trame de la programmation était le personnage du monstre. Familier au théâtre, depuis les Atrides.

Changement de décor cette année, avec un fil rouge tout aussi involontaire au départ. Il est souvent question dans les spectacles de théâtre que nous allons vous présenter de vivre ensemble. Un vrai sujet d’actualité, qui promeut au rang de substantif le “vivre ensemble”. (On a vu mieux d’un point de vue esthétique). Au plan politique avec deux spectacles qui parlent de démocratie, ses fondements et ses impasses : Ceux qui errent ne se trompent pas de Maëlle Poésy et la prochaine création de Laurent Gutmann consacrée à Tocqueville ; tout près de ces grands moments (?) que seront les élections présidentielles américaines et françaises. Dans le registre sociétal, social, avec Traversée créé par Marc Toupence et Vertiges écrit et mis en scène par Nasser Djémaï ; mais aussi bien sûr Le Misanthrope replacé dans notre époque par Michel Belletante et Ces filles-là d’Evan Placey mis en scène par Anne Courel qui poursuit son chemin autour de l’adolescence. Dans le domaine amoureux enfin : avec La Dispute de Marivaux mis en scène par Jacques Vincey et Le songe d’une nuit d’été, mis en scène par Lisa Wurmser, qui illustre (entre autres) les tribulations du désir et ses dérèglements.

On a beaucoup dit après les tragédies de 2015 que la culture contribuait, devait contribuer “au vivre ensemble”. En tout cas, la question interroge nombre d’artistes. On a dit cela et beaucoup d’autres choses pour fonder “l’utilité” de la culture (et donc le bien-fondé des financements publics dans ce domaine) : sa participation effective au “bien vivre” et sa contribution significative à l’économie du pays... Nous-mêmes, ne cessons de l’affirmer...

Un aspect singulier de cette saison à venir, c’est la présence de plusieurs seuls en scène. Parce qu’ils peuvent être l’occasion d’une rencontre forte, insolite, avec l’univers d’un artiste dans sa singularité, son corps à corps avec son public. Si vous avez vu le spectacle du Cirque Plume en juin 2015, vous aurez remarqué le talent de Mick Holsbeke, le clown du spectacle ; il revient avec Moby Mick. Un autre clown magicien à ne pas manquer avec son spectacle décapant, Yann Frisch avec Le Syndrome de Cassandre. Et puis Sophia Aram qui n’y va pas de main morte dans Le fond de l’air effraie ; gageons que la proximité des élections au printemps la stimulera. Enfin, un focus Solos insolites où il sera question de tupperware, de temps universel et de tout Dostoïevski en une heure et demie.

Et puis, et puis, tous les autres spectacles, de danse, de musique que je vous laisse découvrir et que nous aurons toujours grand plaisir à vous présenter le mardi 7 juin.

Une autre nouveauté, cette année : nous souhaitons inventer avec vous une autre façon de nouer des liens autour de la programmation. Je veux parler des ambassadeurs dont la présentation suit.

Belle saison à chacun de vous et traversons la ensemble.Thierry Vautherot

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SPECTATEURS

CURIEUX,

ET SI VOUS

DEVENIEZ DES

AMBASSADEURS

DU GRANIT ?

PLUS QUE JAMAIS NOUS AVONS BESOIN DE VOUS. POUR NOUS AIDER À DÉFENDRE LA PLACE DU SPECTACLE À BELFORT ET DANS LE TERRITOIRE. POUR ÊTRE AU PLUS PRÈS DES ACTIONS QUE NOUS MENONS POUR ACCOMPAGNER LES ARTISTES QUI CRÉENT ET PRÉSENTENT LEURS SPECTACLES AU GRANIT.

Vous prenez un abonnement 10 spectacles ? Pourquoi ne pas accompagner la vie du Granit au-delà de votre venue aux spectacles ? Nous vous proposons de devenir des spectateurs privilégiés et de profiter de temps d’échanges et de rencontres pour découvrir l’envers du décor.

Être ambassadeur, c’est être relais des activités du Granit autour de vous en faisant connaître sa programmation (à vos amis, voisins, famille, collègues de travail).

En tant qu’ambassadeur, vous pourrez :

Accueillir une présentation de saison à domicile avec un membre de l’équipe du Granit. Nous vous proposerons d’y inviter notamment des personnes de votre entourage qui ne fréquentent pas le Granit (septembre-octobre).

Disposer des outils nécessaires (dossiers, vidéos) pour parler de la saison à venir.

Avoir accès à des rendez-vous particuliers : apéro-rencontre avec une équipe artistique en création, temps de répétition d’une création et visite du décor, générale.

Faire bénéficier de tarifs avantageux à vos proches qui découvriront la programmation du Granit : jusqu’à près de 50% de réduction sur les spectacles en catégorie A+ et A.

Une première date à retenir : Réunion d’information, mardi 13 septembre à 19h au Granit, autour d’un verre.

THÉÂTREDORMIR 100 ANS 8LES ATRIDES 13IPHIGÉNIE EN TAURIDE 13MOBY MICK 14TRAVERSÉE 15LA DISPUTE 18CEUX QUI ERRENT NE SE TROMPENT PAS 19LE CIEL DES OURS 27VANISHING POINT 28 UND 40LE SYNDROME DE CASSANDRE 41CES FILLES-LÀ 42VERTIGES 45LE MISANTHROPE 47COMMENT MOI JE 51BLOCKBUSTER 53 BOVARY 56FKRZICTIONS 58SOLOS INSOLITES 62LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ 64DE LA DÉMOCRATIE 66

À VOIR EN FAMILLEHANSEL ET GRETEL 7DORMIR CENT ANS 8MOBY MICK 14TRAVERSÉE 15À Õ LÀNG PHÔ 20CORRERIA AGWA/KÄFIG 24LE CIEL DES OURS 27LA FORÊT ÉBOURIFFÉE 37CES FILLES-LÀ 42COMMENT MOI JE 51

FRIMATS | DANSE 33EUROPE EN SCÈNES 52

ACTIONS CULTURELLES 74ATELIERS/ARTS À L’ÉCOLE 75INFOS PRATIQUES 77TARIFS 78DISTRIBUTIONS 80CALENDRIER 82

CIRQUE | HUMOURÀ Õ LÀNG PHÔ 20SOPHIA ARAM 44

DANSEMASCULINES 10SUÍTE BRANCA/DANÇA SINFÔNICA | GRUPO CORPO 16CORRERIA AGWA | KÄFIG 24PULSE 32QUANTUM 33 SHIVER 341+1 = INFINI 35APRÈS-MIDI 36LA FORÊT ÉBOURIFFÉE 37JOURS ÉTRANGES 48

MUSIQUEORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE 6HANSEL ET GRETEL 7LA LEÇON DE JAZZ D’ANTOINE HERVÉ : BILL EVANS 9OLDER/YAEL NAIM 12LOVE FOR CHET/STÉPHANE BELMONDO 23SKY DANCERS 6/HENRI TEXIER 26SCHUBERT/WANDERER SEPTET 30OCTUOR SCHUBERT/CONFLUENCES 31RENAUD CAPUÇON/ORCHESTRE DE BÂLE 39LUCKY PETERSON 46TIGER LILLIES 52CREOLE SPIRITS/OMAR SOSA 60

CONCERT SANDWICHMARION ROCH | GERSHWIN/RAVEL | GO BUTTERFLY | VIKY WILLIAMS | JAN VANEK | YULES 68

CHEZ NOS PARTENAIRESCHANSONS NAUFRAGÉES 68ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ 68NINA ATTAL 68POLYEUCTE 38NEGATIVE SPACE 50THE DEATH OF THE POLE DANCER 54TUTUGURI 55MDLSX 55

ART VISUELCLÉMENT RICHEM 69APPELS 70CE MATIN, LE SOLEIL NE S’EST PAS LEVÉ 71MARC-ANTOINE MATHIEU 72SARAH RITTER 73

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MUSIQUE

ORCHESTRE

PHILHARMONIQUE

ROYAL DE LIÈGE

CHRISTIAN ARMING, DIRECTION TEDI PAPAVRAMI, VIOLON

JEUDI 15 SEPTEMBRE 20H | MAISON DU PEUPLE

CONCERT ORGANISÉ DANS LE CADRE DU 69E FESTIVAL DE MUSIQUE DE BESANÇON FRANCHE-COMTÉ EN COPRODUCTION AVEC LE GRANIT AVEC LE SOUTIEN DE LA VILLE DE BELFORT

CATÉGORIE A+

OPÉRA PROMENADE | EN FAMILLE DÈS 8 ANS

HANSEL

ET GRETEL

IMAGINER UNE PROMENADE DANS LA FORÊT, RETROUVER NOS YEUX D’ENFANTS EN DÉCOUVRANT AU HASARD DES SOUS-BOIS LA MAISON EN PAIN D’ÉPICES. C’EST AINSI QUE CHARLOTTE NESSI ET SON ÉQUIPE VOUS PRÉSENTENT CE MERVEILLEUX CONTE DES FRÈRES GRIMM TRANSPOSÉ EN DÉCOR NATUREL.

Les musiques sont inspirées des chansons populaires de Westphalie, interprétées par des musiciens ambulants, des enfants chanteurs et une musique invisible de la forêt.

Il y a la mauvaise maman, les enfants perdus, la sorcière gourmande dans les sous-bois, les surprises pour faire sourire et faire peur… Le paradis de l’enfance retrouvé pour un soir.

Après La Petite renarde rusée, opéra de Leoš Janáček accueilli au Granit en 2012, Des enfants à croquer d’après Jonathan Swift, en 2015, avec un chœur d’enfants et d’adultes amateurs, l’Ensemble Justiniana de Charlotte Nessi revient pour notre plus grand plaisir.

L’ensemble Justiniana conduit l’opéra dans des endroits insolites et jusqu’aux villages les plus reculés de la région. Bien campée sur ses bases franc-comtoises, soutenue par l’État et l’ensemble des collectivités territoriales, la compagnie imagine des projets de mise en scène s’intégrant dans la vie des villages qui accueillent les spectacles et les artistes. Opéra promenade, opéra itinérant, c’est le public qui se déplace et non le décor qui se transforme.

OPÉRA DE ENGELBERT HUMPERDINCK D’APRÈS LE CONTE DES FRÈRES GRIMM ADAPTATION DE S. MENOZZI ET A. BAATSCH MISE EN SCÈNE CHARLOTTE NESSI

MARDI 20, MERCREDI 21 ET JEUDI 22 SEPTEMBRE | 20H30 | DORANS RENDEZ-VOUS À 19H45 AU GRANIT POUR UN DÉPART EN BUS

DURÉE : 2H ENVIRON | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80

PHILIPPE HERSANT, PATMOS JEAN SIBELIUS, CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE ENTRACTE ANTON DVOŘÀK, SYMPHONIE N°8 OP. 88

Ambassadeur culturel de la Belgique, l’orchestre de Liège, dirigé depuis 2011 par Christian Arming, s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germaniques et françaises. Au programme, Patmos, pièce orchestrale empreinte de sérénité et d’inspiration religieuse. Puis, toute la sensibilité et l’expressivité de Tedi Papavrami serviront l’une des plus belles pages jamais écrites pour le violon : le Concerto pour violon et orchestre de Sibelius. Enfin, baignée d’une atmosphère pastorale et lumineuse, la 8e symphonie de Dvorak témoigne de l’euphorie créatrice du compositeur et de son profond attachement à son pays natal.

Christian Arming est l’un des chefs d’orchestre les plus demandés de la jeune génération. Il dirige avec autant de succès le répertoire symphonique que l’opéra. Il est aujourd’hui directeur musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège.

Tedi Papavrami, un talent exceptionnel. Primé dès l’âge de quinze ans, le violoniste albanais a un large répertoire qui va de la musique de chambre aux compositions orchestrales.© Kauko Kikkas

© DR

98

THÉÂTRE | EN FAMILLE DÈS 8 ANS

DORMIR

CENT ANS

JAZZ

LA LEÇON DE JAZZ

D’ANTOINE HERVÉ :

BILL EVANS

ANTOINE HERVÉ, PIANO FRANÇOIS MOUTIN, CONTREBASSE GAUTIER GARRIGUE, BATTERIE

MERCREDI 5 OCTOBRE | 20H | GRANIT

DURÉE : 1H30 | CATÉGORIE B

TEXTE ET MISE EN SCÈNE PAULINE BUREAU

VENDREDI 30 SEPTEMBRE | 19H | GRANIT

SCOLAIRES : JEUDI 29 À 9H30 ET 14H, VENDREDI 30 À 9H30

DURÉE : 1H | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80

APRÈS UNE LEÇON DE JAZZ CONSACRÉE À OSCAR PETERSON, ANTOINE HERVÉ REVIENT CETTE SAISON POUR UNE SOIRÉE AUTOUR DE BILL EVANS. UN AUTRE MONUMENT DU JAZZ SI L’ON PEUT DIRE.

Le pianiste “du disque de jazz” considéré par beaucoup comme le meilleur, toutes catégories confondues, Kind of Blue du sextet de Miles Davis, sorti en 1959. Pour lequel l’apport de Bill Evans est considérable ; il introduit la modalité et toute sa palette de couleurs musicales. Et ce n’est qu’un début.

Bill Evans est associé à la formation en trio, piano, basse, batterie ; promoteur de ce qu’on appelle Interplay : où chaque membre du trio se situe comme un improvisateur à part entière et non (pour la contrebasse et la batterie) comme le membre d’une section rythmique derrière le soliste.

Il y a tellement de choses à dire sur Bill Evans, son talent d’harmonisateur, l’intégration parfaite de sa formation classique qui en fait un mélodiste inégalé. C’est le musicien idéal pour une leçon de jazz par un pianiste qui l’a beaucoup écouté, et pour une formation en trio qui doit relever le défi ; être à la hauteur du modèle.

Et la formule de La leçon de jazz, un concert commenté avec la verve et l’érudition d’Antoine Hervé, se prête bien à la découverte ou à la meilleure connaissance -mieux connaître pour aimer plus encore- de ce grand et attachant musicien.

PAULINE BUREAU, METTEURE EN SCÈNE, CONTINUE D’EXPLORER LE QUESTIONNEMENT SOULEVÉ DANS SES DEUX PRÉCÉDENTS SPECTACLES, LA CONSTRUCTION DE L’IDENTITÉ. ICI, ELLE S’ADRESSE AUTANT AUX ENFANTS QU’À LEURS PARENTS AUTOUR DE CE MOMENT TANT ATTENDU PAR LES JEUNES ET SI APPRÉHENDÉ PAR LES PARENTS : L’ENTRÉE DANS L’ADOLESCENCE, DANS UNE PIÈCE OSCILLANT ENTRE ÉMOTION ET HUMOUR.

Dormir cent ans, c’est le destin d’Aurore dans La Belle au bois dormant, une longue nuit de laquelle elle sortira en découvrant l’amour. Aurore, c’est aussi le prénom de l’héroïne du spectacle. Pauline Bureau s’inspire de cette fable initiatique pour mettre en lumière l’éclosion de l’adolescent vers son état d’adulte. En zoomant mille fois sur cet âge entre-deux, on se rend compte à quel point c’est un moment déterminant. On suit en parallèle le quotidien d’Aurore, douze ans, qui sent que son corps change et se prend en photo plusieurs fois par jour pour saisir sa transformation. Théo, treize ans, est quant à lui un solitaire qui s’invente un ami imaginaire, un homme-grenouille complètement loufoque tout droit sorti de sa BD préférée. Aurore se demande comment c’est d’embrasser avec la langue. Théo aimerait bien savoir s’il est beau. Elle joue du piano. Il fait du skateboard. Dans leurs rêves, tous deux se rencontrent et la forêt envahit le plateau. C’est dans ce décor fantasmagorique qu’ils traversent des épreuves qui les aideront à grandir.

Dans une alternance de scènes courtes et toujours très justes, la pièce est une explosion visuelle, un décor d’images vidéo, travaillées avec finesse, une composition musicale en parfaite harmonie et des comédiens qui endossent à merveille leurs personnages. Télérama Sortir

Dormir cent ans a remporté le prix Momix 2016.

© Pierre Grosbois

© Philippe Leüvy-Stab

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DANSE

MASCULINESCHORÉGRAPHIE HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX

MERCREDI 12 ET JEUDI 13 OCTOBRE 20H30 | GRANIT

DURÉE : 1H15 | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MERCREDI 12 OCTOBRE

VIADANSE, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT, ACCUEILLE DES ARTISTES EN RÉSIDENCE. VENEZ LES RENCONTRER !

OPENVIA

THE STATEEDMOND RUSSO ET SHLOMI TUISER AFFARI ESTERI

JEUDI 13 OCTOBRE | 19H | VIADANSE

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION À VIADANSE : 03 84 58 44 88 | [email protected] WWW.VIADANSE.COM

AVEC LEUR DANSE À L’ÉNERGIE COMMUNICATIVE, HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX BOUSCULENT LES REPRÉSENTATIONS FÉMININES FAÇONNÉES PAR LE REGARD ET L’IMAGINAIRE MASCULINS D’UNE RIVE À L’AUTRE DE LA MÉDITERRANÉE.

De ces représentations du corps féminin du 19e jusqu’aux représentations les plus contemporaines de la poupée sexuelle, c’est avec une certaine ironie qu’ils dévoilent une véritable fabrique à clichés. Par le biais de ces représentations, ils mettent à nu la dé-figuration de toute une frange de l’humanité par une autre et proposent en réponse à cette mascarade de la fascination du regard masculin, une horde de sept rebelles. Avec la complicité des danseuses, ils s’attachent à déconstruire les stéréotypes. Ils imaginent un paysage féminin multiple, pluriel et contrasté, dressant le portrait de femmes puissantes, rebelles et soudées. De leur danse jaillit la vitesse de l’action, la brutalité contenue, le désir émancipé. Leurs corps témoignent de l’indignation d’avoir été enfermés pendant des siècles et affirment le refus de se laisser à nouveau soumettre. Un hymne à la liberté pour les femmes et les hommes.

La femme prisonnière de son image se transforme en une créature protéiforme et totalement libre. Le spectacle fait l’effet d’une jouissive libération. L’humanité

Les chorégraphes se rient des codes du désir que suscitent ces corps féminins très différents les uns des autres. Ils renouvellent ce qu’autrefois on appelait encore le spectacle de charme et, plus récemment, celui du “New Burlesque” – domaine bien distinct, comme on sait, du slapstick et du show plus ou moins comique. Mouvement© Laurent Philippe

© Laurent Philippe

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MUSIQUE

OLDER

YAEL NAIM

HUIT ANS APRÈS LE SUCCÈS DE SON TUBE PLANÉTAIRE NEW SOUL, LA CHANTEUSE FRANCO-ISRAÉLIENNE YAEL NAIM EST PLUS AUDACIEUSE QUE JAMAIS AVEC SON DERNIER OPUS, OLDER. UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER POUR LES AMATEURS DE POP MÉLODIEUSE.

Aux côtés de son compagnon et multi-instrumentiste David Donatien, elle a composé de nouvelles chansons qui débordent d’idées, de mélodies fortes, d’arrangements chaleureux, que la chanteuse caresse de sa voix limpide et puissante. Tour à tour pop, soul, blues ou gospel, cette ronde mélodique déroule autant de sentiments que de genres musicaux. Avec le malicieux Make a child, elle nous entraîne dans le joyeux tourbillon de la maternité, nous berce avec Ima, chanté en hébreu, interroge la lâcheté avec le superbe et bouleversant Coward.

Derrière son piano ou avec sa guitare électrique, Yael Naim ose des terrains aventureux. Elle joue avec la musique, les sonorités et son chant qu’elle module à l’envi, appuyée en cela par les chœurs ensorcelants du trio 3SomeSisters, qui l’accompagne sur scène. Avec cet album de l’accomplissement, la chanteuse offre une bouleversante collection de chansons qui vous attrapent et ne vous lâchent plus.

La chanteuse Yael Naim a remporté en février 2016, la Victoire de la Musique de l’Artiste féminine de l’année.

Retour impeccable de Yael Naim avec un album qui n’a de vieux que le nom. Son nouvel ouvrage est une victoire de la musique. Les Inrocks

YAEL NAIM, CHANT, PIANO, GUITARE, GLOCKENSPIEL | DAVID DONATIEN, BATTERIE, PAD, BASSE, PIANO | DANIEL ROMEO, BASSE JULIETTE SERRAD, JULIE GOMEL, CHRISTELLE LASSORT ET NATHALIE RÉAUX, CHŒURS

JEUDI 20 OCTOBRE | 20H | MAISON DU PEUPLE

EN PARTENARIAT AVEC LA MAISON POUR TOUS BEAUCOURT

CATÉGORIE A+

THÉÂTRE

IPHIGÉNIE

EN TAURIDE

GOETHE MISE EN SCÈNE JEAN-PIERRE VINCENT

JEUDI 3 ET VENDREDI 4 NOVEMBRE 20H | GRANIT

CATÉGORIE A | DISTRIBUTION P.80

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE JEUDI 3 NOVEMBRE

CONFÉRENCE AVEC IDEE, UNIVERSITÉ POPULAIRE DE BELFORT LES ATRIDES OU COMMENT ET POURQUOI SACRIFIER SES ENFANTS MARDI 18 OCTOBRE À 18H15 AU GRANIT (P. 74)

IPHIGÉNIE EN TAURIDE EST UNE PIÈCE DE L’ÉPOQUE DES LUMIÈRES. ELLE EST LA SEULE TRAGÉDIE DE L’HISTOIRE QUI FINIT BIEN GRÂCE À L’INTELLIGENCE D’UNE FEMME.

Sauvée in extremis du geste meurtrier de son père, Iphigénie se réfugie en Tauride, actuelle Crimée. La fable est fort simple : un seul lieu, peu de personnages, une stricte unité de temps. Située entre l’antiquité et l’époque des Lumières, et militant ferme pour une humanité délivrée de sa violence, elle est d’une richesse et d’une tension incroyables.

« Cette affirmation parfaitement assumée de la positivité des êtres et du monde a quelque chose de surprenant, d’audacieux, et finalement de très revigorant : oui, le monde peut être autre chose que ce qu’il est, dit l’Homme des Lumières. Et s’il n’est pas encore meilleur, à tout le moins, commençons par vouloir qu’il le soit. Et il ne le sera que si nous voulons qu’il le soit.» Jean-Pierre Vincent

Jean-Pierre Vincent, acteur, metteur en scène, directeur de théâtres nationaux, pédagogue, a impressionné et marque encore la scène théâtrale française par sa vision du théâtre, sa passion et ses engagements. Il s’entoure pour faire résonner ce poème tragique de comédiens vibrants et généreux.

THÉÂTRE CRÉATION

LES ATRIDES OU COMMENT ET POURQUOI SACRIFIER SES ENFANTS

TEXTE ET MISE EN SCÈNE MARC TOUPENCE

LUNDI 17 OCTOBRE | 20H | GRANIT

DURÉE : 45 MN | ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION | DÈS 15 ANS

Iphigénie, exilée, cherche une issue à la malédiction de sa famille. Un voyage à travers la mythologie à parcourir au Granit et en décentralisation avant de découvrir Iphigénie en Tauride, mise en scène Jean-Pierre Vincent.

Interprétation Carine Rousselot | Production Théâtre du Pilier et Le Granit, scène nationale, Belfort

© Isabelle Chapuis

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THÉÂTRE CRÉATION | EN FAMILLE DÈS 7 ANS

TRAVERSÉE

THÉÂTRE CLOWN | EN FAMILLE DÈS 8 ANS

MOBY MICK

MICK HOLSBEKE EST UN CLOWN À L’APPÉTIT FÉROCE POUR LE RIDICULE. AMÉRICAIN, LA PROFESSION ET LA RUMEUR PUBLIQUE DIT DE LUI QU’IL EST UN DES MEILLEURS AU MONDE À L’HEURE ACTUELLE. IL ÉTAIT LE FIL ROUGE DANS LE DERNIER SPECTACLE DU CIRQUE PLUME TEMPUS FUGIT, PRÉSENTÉ EN 2015 AU GRANIT.

Fort de ses quinze ans de formation de clown et d’artiste de cirque, Mick Holsbeke va créer un spectacle plein d’humour et d’engagement physique. Son personnage sera libre de faire, de parler ou d’agir à sa guise. Libre d’être ridicule et libre d’être extrême. Simplement libre d’exister. Clown, mime, jongleur, acrobate, danseur et musicien, il va tourner en dérision dans son nouveau spectacle encore en cours de création, l’essence même de la condition humaine.

À l’intérieur du ventre d’une baleine, lui seul peut juger jusqu’où il peut aller. Mick Holsbeke Il a grandi au bord des plages de Floride, passant la majeure partie de son temps à faire du skate ou à parcourir les rivières à bord de son canoë ; tout cela avant d’opter pour une carrière dans les arts du cirque. Son regard neuf sur l’art clownesque, son jeu d’acteur physique et exubérant et sa maîtrise du cirque furent développés à la School of Acrobatics and New Circus Arts de Seattle et perfectionnés à la prestigieuse école nationale de cirque de Montréal. Lauréat du Comedy Prize du festival Sol y Circo en Allemagne, de deux prix au festival mondial du Cirque de Demain à Paris, ainsi que de celui du Cirque Éloize et du prix Telemondis, Mick Holsbeke a joué pour des compagnies telles que les 7 doigts de la main, le Palazzo-Colombino à Freiburg, le GOP Variété en Allemagne, le festival Polo-Circo en Argentine, le Cirque Monti en Suisse, le Cirque Plume et bien d’autres.

MICK HOLSBEKE

MERCREDI 9 ET JEUDI 10 NOVEMBRE 20H | GRANIT

CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80

ESTELLE SAVASTA MISE EN SCÈNE MARC TOUPENCE

MARDI 15 NOVEMBRE À 19H MERCREDI 16 À 20H COOPÉRATIVE

SCOLAIRES : MARDI 15 À 14H, MERCREDI 16 À 9H30 ET JEUDI 17 NOVEMBRE À 9H30 ET 14H

DURÉE : 1H | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80 COPRODUCTION LE GRANIT

SPECTACLE BILINGUE LANGUE DES SIGNES FRANÇAISE/FRANÇAIS ET AMPLIFIÉ LE 16 (P. 74).

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MERCREDI 16 NOVEMBRE (PARLANT | LSF)

VISITE DU GRANIT EN LSF (P. 74)

SAMEDIS ENFANTS-PARENTS ATELIER DE SENSIBILISATION À LA LANGUE DES SIGNES SAMEDI 19 NOVEMBRE DE 14H À 16H (P. 76)

L’HISTOIRE FORTE ET TOUCHANTE DE LA JEUNE NOUR ET DE SA MÈRE ADOPTIVE YOUMNA.

Depuis sa naissance, Nour vit avec Youmna. Youmna est belle, douce et sourde aussi. L’une parle avec des mots et l’autre avec des signes. Et elles se comprennent toujours. Nour vit la peur au ventre, la peur de devoir quitter Youmna qui devra la laisser partir le jour venu, elle a promis. Ce jour est arrivé, Nour s’en va rejoindre sa véritable mère, partie il y a bien longtemps pour construire un ailleurs meilleur, dans un pays où les filles ont le droit d’aller à l’école et d’avoir un métier. Guidée par un passeur, comme tant d’hommes, de femmes et d’enfants aujourd’hui qui cherchent une vie plus sûre et plus humaine, une traversée difficile et périlleuse l’attend.

Au fil du voyage, le spectacle traverse les questions d’émigration, de transmission, de filiation et d’émancipation avec poésie et pudeur. Traversée est aussi une histoire de danger affronté et vaincu, une histoire de courage ! Sur scène, les aquarelles de la scénographe-peintre Marion Rivolier viendront ponctuer le récit avec des fragments de souvenirs comme un souffle d’évasion.

Le metteur en scène Marc Toupence dirige le Théâtre du Pilier depuis 2009. En 2011, le Granit a accueilli Histoire de l’oie, son précédent spectacle tourné vers la jeunesse.

© Robert Etcheverry

© Marion Rivolier

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DANSE

SUÍTE BRANCA

DANÇA SINFÔNICA

GRUPO CORPO

SAMEDI 19 NOVEMBRE 20H | MAISON DU PEUPLE

DURÉE : 1H30 AVEC ENTRACTE | CATÉGORIE A

LES DEUX PIÈCES DE LA TALENTUEUSE COMPAGNIE BRÉSILIENNE RELÈVENT À LA FOIS DE L’EXPLOSION DE VITALITÉ SENSUELLE ET DU DÉFERLEMENT DE VIRTUOSITÉ CLASSIQUE.

Grupo Corpo est sans doute la compagnie de danse brésilienne la plus connue en occident. Elle doit sa célébrité à la prodigieuse technicité et à la sensualité de ses danseurs ainsi qu’à la fluidité étonnante de sa danse.

Grupo Corpo a célébré en 2015 son quarantième anniversaire.

La danse ? Ce n’est pas seulement un art. C’est une identité. « Ce peuple si pauvre, qui souffre tant, ne cesse de donner de lui-même une image de gaieté et de légèreté », poursuit le chorégraphe Rodrigo Pederneiras.

Le Grupo Corpo, la compagnie qu’il a fondée en est le parfait reflet. Elle a tout intégré : la sacro-sainte samba et ses innombrables variantes, le forro des bals populaires, les traditions africaines, issues de l’esclavage, et le ballet classique, gage de virtuosité et d’élégance, pour inventer un style chorégraphique endiablé qui ravit les scènes du monde entier. Bref, un joyeux métissage, grande spécialité du pays. Et une belle histoire de famille.

Compagnie brésilienne fondée en 1975, Grupo Corpo revendique depuis sa création le fait d’être « en prise directe avec le corps ».

Directeur artistique Paulo Pederneiras | Chorégraphe Rodrigo Pederneiras| Directrice de répétition Carmen Purri | Directeur technique Pedro Pederneiras | Danseurs Andressa Corso, Bianca Victal, Carol Rasslan, Dayanne Amaral, Edmárcio Júnior, Edson Hayzer, Elias Bouza, Filipe Bruschi, Gabriela Junqueira, Grey Araújo, Helbert Pimenta, Janaina Castro, Lucas Saraiva, Malu Figueirôa, Mariana do Rosário, Rafael Bittar, Rafaela Fernandes, Sílvia Gaspar, Victor Vargas, Williene Sampaio, Yasmin Almeida Assistant chorégraphe Ana Paula Cançado, Carmen Purri, Miriam Pederneiras | Maître de ballet Bettina Bellomo | Pianiste Anna Maria Ferreira | Coordinateur technique Gabriel Pederneiras | Techniciens André Pederneiras, Átilla Gomes, Eustáquio Bento, Stefan Bottcher Assistant costumier Alexandre Vasconcelos, Maria Luiza Magalhães | Coordinateur programme Cláudia Ribeiro

© Jose Luiz Pederneiras

© Jose Luiz Pederneiras

1918

THÉÂTRE

LA DISPUTE

THÉÂTRE

CEUX QUI

ERRENT NE SE

TROMPENT PAS

MARIVAUX | MISE EN SCÈNE JACQUES VINCEY

MARDI 22, MERCREDI 23, JEUDI 24 NOVEMBRE 20H | COOPÉRATIVE

SCOLAIRES : MARDI 22 ET JEUDI 24 À 14H, MERCREDI 23 À 9H30

DURÉE : 1H30 | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 DÈS 14 ANS

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MERCREDI 23 NOVEMBRE

ATELIER THÉÂTRE LES PREMIÈRES AMOURS VONT RECOMMENCER LES 28 ET 29 JANVIER (P. 75)

MAËLLE POÉSY ET KEVIN KEISS MISE EN SCÈNE MAËLLE POÉSY

JEUDI 1ER ET VENDREDI 2 DÉCEMBRE 20H | GRANIT

DURÉE : 2H ENVIRON | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE JEUDI 1ER DÉCEMBRE

LE JOUR DES ÉLECTIONS NATIONALES, C’EST LA TEMPÊTE, DES TROMBES D’EAU S’ABATTENT SUR LE PAYS. ÇA COMMENCE COMME ÇA. CELA NE VOUS RAPPELLE RIEN ?

Alors que les ministres trinquent déjà à leur succès, les résultats du scrutin provoquent un véritable séisme : plus de quatre-vingts pour cent des électeurs de la capitale ont voté blanc. Que s’est-il passé ? Est-ce une révolution par les urnes ? Les électeurs ont-ils été manipulés ? Pour le gouvernement, commence dès lors une course contre la montre afin de faire la lumière sur cette crise sans précédent.

« Notre histoire est celle d’une révolution par les urnes et de ses conséquences. Nous nous inspirons de la fable du livre La Lucidité de José Luis Saramago mais également d’articles de journaux sur la gestion des crises démocratiques contemporaines, d’événements historiques (la Commune et la fuite des ministres de Thiers), de films (L’Ange exterminateur de Bunuel, Théorème de Pasolini, Brazil de Terry Gilliam, pour ne citer qu’eux). » Maëlle Poésy

Entre conte fantastique et comédie noire, s’ensuit une escalade dans la violence des décisions prises par le gouvernement pour s’assurer que l’épidémie blanche ne se répande pas.

La compagnie Crossroad (Drôle de Bizarre), dirigée par Maëlle Poésy, s’interroge sur la parole politique qui se cache derrière le langage mais où l’on ne s’exprime plus, où l’on a réponse à tout mais où l’on ne dit plus rien.

JACQUES VINCEY SERA PRÉSENT DEUX FOIS CETTE SAISON AVEC DES SPECTACLES FORT DIFFÉRENTS. UND DE HOWARD BARKER (P. 40) ET LA DISPUTE DE MARIVAUX.

Comédie en un acte, et en prose, La Dispute est une des dernières pièces de Pierre Carlet de Marivaux. Une pièce laboratoire dans laquelle il s’agit de décider lequel des deux sexes est à l’origine de l’inconstance en amour. Vient-elle de l’homme ou de la femme ?

Trois couples d’enfants, élevés loin du monde, au fond d’une forêt, vont à l’adolescence se rencontrer. Ce processus “scientifique” mis en œuvre par le prince pour répondre à une question certainement essentielle à l’entendement humain, va s’avérer vain. On ne pourra répondre de manière tranchée et voir dans l’un ou l’autre sexe la racine de tous les maux conjugaux. « Le monde et ses premières amours vont reparaître devant nos yeux tels qu’ils étaient, ou du moins tels qu’ils ont dû être ». Ce que prétend le prince n’est pas possible, pas plus que le retour à l’état originel de l’humanité.

« La Dispute ausculte impitoyablement ce fameux passage de l’enfance à l’âge adulte au cours duquel l’infini des possibles se resserre dans un faisceau de comportements induits, plus ou moins consciemment par le monde dans lequel il nous faut vivre. Avec le sérieux et la légèreté des enfants quand ils jouent, les comédiens nous entraîneront dans une fête des sens lumineuse et cruelle, belle comme une blessure. » Jacques Vincey

© Marie Petry

© Davis Ayer

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CIRQUE | EN FAMILLE DÈS 6 ANS

À Õ LÀNG PHÔ NOUVEAU CIRQUE DU VIETNAM

MARDI 6 ET MERCREDI 7 DÉCEMBRE 20H | MAISON DU PEUPLE

DURÉE : 1H | CATÉGORIE A EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

VIADANSE, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT, ACCUEILLE DES ARTISTES EN RÉSIDENCE. VENEZ LES RENCONTRER !

OPENVIA

AU CŒURCONCEPTION, CHORÉGRAPHIE ET MISE EN SCÈNE THIERRY THIEÛ NIANG TEXTE LINDA LÊ | MUSICIEN ROBIN PHARO SPECTACLE PARTICIPATIF AVEC UNE CLASSE D’ÉLÈVES PRIMO-ARRIVANTS DU COLLÈGE VAUBAN, BELFORT

SAMEDI 10 DÉCEMBRE | 19H30 | VIADANSEUn enfant joue à tomber. Il ne bouge plus. Il se relève et recommence. Il dit qu’il fait semblant. Il dit qu’il joue à faire le mort ! À quoi joue-t-il ? Expérimentés ou novices, ces enfants et adolescents partagent le plateau avec un jeune musicien, Robin Pharo, qui rythme la cérémonie. Les sonorités de sa viole de gambe relient des temps anciens et à venir, installant les jeunes gens dans un présent suspendu dont l’intensité vibrera longtemps.

UNE DOUCE IMPRUDENCECHORÉGRAPHIE THIERRY THIEÛ NIANG ET ÉRIC LAMOUREUXDIMANCHE 11 DÉCEMBRE | 17H | VIADANSEDeux hommes sont visités par la danse et par leurs souvenirs. Ils étalent des couvertures, les font tourner, les transforment en sculptures. Ils se couvrent et se découvrent avec douceur. Un duo d’une extrême sensibilité sur le temps, celui qui passe, et celui qui unit.

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION À VIADANSE : 03 84 58 44 88 | [email protected] WWW.VIADANSE.COM

LES INTERPRÈTES (ACROBATES, JONGLEURS, PERFORMEURS EN ARTS MARTIAUX OU EN DANSE DE RUE) ET LES MUSICIENS NOUS OFFRENT UN SPECTACLE TOUT EN GRÂCE ET EN BEAUTÉ SUSPENDUES QUI S’OUVRE COMME UN LIVRE D’IMAGES.

Après Lang Toi (2009), qui prenait racine dans la ruralité vietnamienne, le nouveau cirque du Vietnam déploie sa dernière création et ses agrès faits de tiges de bambou et de paniers, matières omniprésentes au pays du Fleuve rouge. L’esthétique du spectacle s’organise autour du panier. On le découvre ainsi sous toutes ses formes -des somptueux bateaux aux objets de cuisine les plus simples et les plus usuels- pour un détournement et un usage tout circassien de ces magnifiques objets. Emmenés par un quatuor de concepteurs formés à l’École du cirque national du Vietnam ou ayant fait leurs armes au Cirque du Soleil ou au Cirque Plume, les jeunes artistes de cirque du Vietnam et les musiciens transcendent la tradition millénaire et racontent le passage du villageois à “l’homme moderne”.

Le nouveau cirque vietnamien est un concentré de poésie, de grâce et de finesse. Une beauté ineffable qui s’exprime à travers des tableaux qui racontent la vie quotidienne. Ouest France

Pendant plus d’une heure de spectacle, les vingt artistes du Nouveau Cirque du Vietnam ne respirent jamais. Pas plus que les spectateurs, éberlués par le rythme des jongleries et numéros de cirque. Le Parisien

Conception Tuan Le, Nguyen Nhat Ly, Nguyen Lan Maurice et Nguyen Tan Loc | Mise en scène Tuan Le | Direction musicale Nguyen Nhat Ly Direction artistique Nguyen Lan Maurice | Chorégraphie Nguyen Tan Loc | Avec Tran Duc An, Dinh Van Tuan, Nguyen Thi Lien, Nguyen Van Duc, Nguyen Van Thanh, Nguyen Thi An, Bui Quoc Huy, Le Ly Xa, Nguyen Khanh Linh, Do Manh Hung, Le Tien Tho, Truong Chinh Phu, Tran Ban Tin, Nguyen Nhat Quang, Dang Tram Anh, Vu Cao Duy | Musiciens Nguyen Kim Hai Luong Thang Long La Y San Do Trong Thai | Production Lune Entertainment | Production Exécutive Europe Théâtre Sénart, Scène nationale | Coproduction Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Pôle national des Arts du cirque-Haute Normandie, Théâtre-Sénart, Scène nationale | Avec la participation du Centre National de Création et de Diffusion Culturelles de Châteauvallon | Avec le soutien de l’Institut Français© Nguyen The Duong

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JAZZ

LOVE FOR CHET

STÉPHANE

BELMONDO

STÉPHANE BELMONDO, TROMPETTE, BUGLE JESSE VAN RULLER, GUITARE THOMAS BRAMERIE, CONTREBASSE

MARDI 13 DÉCEMBRE | 20H | GRANIT

CATÉGORIE B

LE TROMPETTISTE FRANÇAIS RÉALISE UN RÊVE VIEUX DE VINGT ANS, CELUI DE RENDRE HOMMAGE À SON AMI ET MENTOR ET GRANDIOSE CHET BAKER.

« Chet Baker était mon ami, et mon héros. J’ai eu la chance de rencontrer ce grand musicien lorsqu’il venait à Paris de 1958 à 1988. Il m’a pris sous son aile, alors que j’étais un jeune musicien, m’a invité à venir jouer avec lui, m’a toujours donné des conseils précieux. Cette rencontre m’a profondément touché, et il m’aura fallu vingt-cinq ans pour que je puisse enfin oser lui rendre hommage à travers un disque. Love for Chet. »

Une belle déclaration, qui contredit aussi l’image d’ange déchu, prisonnier de sa dépendance aux drogues, et faisant le vide autour de lui.

Et la musique du trio est à l’image du maître. Trio guitare, contrebasse, trompette comme les a beaucoup pratiqués Chet Baker, pour mettre en avant le côté aérien de sa musique.

La même délicatesse extrême qui exclut toute virtuosité gratuite ; et, comme avec Chet Baker, un placement rythmique parfait.

Et la découverte pour beaucoup, aux côtés de Stéphane Belmondo et de Thomas Bramerie d’un magnifique guitariste néerlandais, Jesse van Ruller.

La musique est forcément, heureusement, une histoire d’amour, de transmission.© Fabrice Journo

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DANSE | EN FAMILLE DÈS 12 ANS

CORRERIA

AGWA

MOURAD MERZOUKI | KÄFIG

VENDREDI 16 DÉCEMBRE 20H | MAISON DU PEUPLE

DURÉE : 1H10 | CATÉGORIE A | DISTRIBUTION P.80

QUAND LE CHORÉGRAPHE DE HIP-HOP MOURAD MERZOUKI RENCONTRE LA COMPAGNIE DE DANSE BRÉSILIENNE URBANE DE DANÇA, CELA DONNE UN SPECTACLE D’UNE GRANDE VITALITÉ ET D’ÉNERGIE, AU CARREFOUR DE LA SAMBA ET DE LA CAPOEIRA.

Correria nous plonge dans une course trépidante, frénétique, comme celle qui rythme nos vies. Une mise en corps et en mouvement dans un spectacle à couper le souffle !

Agwa, est un spectacle placé sous le signe de l’eau, à la fois composant essentiel de notre corps, ressource naturelle précieuse, vitale même, que l’on se doit d’économiser et de préserver, et symbole de renouveau.

À la source du projet, une rencontre : celle de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs de Rio de Janeiro lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2006. Originaires du Brésil, les 11 danseurs cariocas ont des histoires aux cours sinueux qui plongent leurs racines dans les favelas et qui font ressurgir des souvenirs de la même eau au chorégraphe de la compagnie Käfig. Ayant grandi dans la marginalité, ils ont tous puisé dans leur passion pour la danse la rage de s’en sortir et d’aller vers l’autre. Les interprètes, tous des garçons, diluent et mélangent sans aucun complexe hip hop, capoeira, samba, musique électronique et bossa nova pour faire émerger une danse aux acrobaties époustouflantes, bourrée d’énergie et d’invention…

Aquatique, comme son titre l’indique, cette pièce pour onze danseurs se veut écolo-politique, mais aussi poétique et organique. Le Monde

© Michel Cavalca

© Michel Cavalca

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JAZZ

SKY DANCERS 6

HENRI TEXIER

THÉÂTRE D’OMBRES | EN FAMILLE DÈS 3 ANS

LE CIEL

DES OURS

HENRI TEXIER, CONTREBASSE | LOUIS MOUTIN, BATTERIE | N’GUYÊN LÊ, GUITARE | SEBASTIEN TEXIER, SAXOPHONE ALTO, CLARINETTE FRANÇOIS CORNELOUP, SAXOPHONE BARYTON | ARMEL DUPAS, PIANO

VENDREDI 6 JANVIER | 20H | GRANIT

CATÉGORIE A

DOLF VERROEN ET WOLF ERLBRUCH FABRIZIO MONTECCHI

VENDREDI 13 JANVIER | 19H | GRANIT

SCOLAIRES : JEUDI 12 À 9H30 ET 14H, VENDREDI 13 À 14H

DURÉE : 50 MN | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80

LE TEATRO GIOCO VITA, COMPAGNIE ITALIENNE DE THÉÂTRE D’OMBRES, S’INSPIRE D’ALBUMS ILLUSTRÉS DE WOLF ERLBRUCH POUR ABORDER AVEC DOUCEUR LES QUESTIONS DE LA VIE À HAUTEUR DES PLUS PETITS.

Un spectacle pour soulever les immenses questions qui font parfois croire que seul le ciel renferme les réponses. Pourtant, c’est bien sur terre et tout près des autres que les personnages des deux histoires trouveront le bonheur et la joie de vivre.

Deux comédiens-marionnettistes commenceront par nous conter en ombres et en couleurs, l’histoire d’un ours, qui, un beau matin, se réveille de sa longue hibernation avec l’envie irrépressible de devenir papa. Il ne sait pas comment s’y prendre et ce ne sont pas les animaux qu’il rencontre qui vont l’aider dans sa quête, l’envoyant de mauvaises pistes en mauvaises pistes. Après ces drôles de péripéties aussi naïves que réjouissantes, c’est auprès d’une ourse qu’il trouvera la réponse à ce grand mystère de la vie. Puis vient une seconde histoire tout aussi tendre pour aider à comprendre que les chagrins finissent toujours par s’apaiser. Un petit ourson attristé par la mort de son grand-père se met en tête de le rejoindre dans le ciel des ours. Il demande au crocodile de le croquer, à l’abeille de le piquer mais personne ne veut exaucer son souhait. Cette fois, c’est auprès de sa famille que le petit ours trouvera le réconfort.

Avec 45 années d’existence, la réputation du Teatro Gioco Vita n’est plus à faire. Les spectacles de la compagnie sont joués en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Brésil, au Canada, au Japon ou encore en Chine.

HENRI TEXIER REND ENCORE UNE FOIS HOMMAGE AUX NATIVE AMERICANS QU’IL A APPRIS À AIMER EN MÊME TEMPS QU’IL CÔTOYAIT LES GRANDS MUSICIENS DE JAZZ AMÉRICAINS

Sky dancers est le nom que se donnent entre eux certains Amérindiens du Nord-Est de l’Amérique du Nord qui grâce à leur présumée absence de vertige construisent les gratte-ciel, en particulier ceux de New-York, et qui “dansent” sur les poutrelles, là-haut dans le ciel.

Le Quartet Hopi s’enrichit de la présence de Nguyên Lê et du jeune pianiste Armel Dupas. Mélodies chatoyantes, lumineuses, rythmes endiablés, ceux qui le connaissent reconnaîtront très vite la veine musicale que Henri Texier explore depuis An Indian Week, disque sorti en 1993. Ce sextet sonne magnifiquement.

Chaque nouvelle étape le prouve : Henri Texier réussit toujours l’impossible ; l’impossible adéquation du jazz (comme source) et des singularités musicales de l’Europe. Il le doit sans doute au fait d’avoir tenu la contrebasse, dès le début de sa carrière, auprès de partenaires prestigieux : Dexter Gordon, Lee Konitz, Don Cherry. Il le doit aussi (et surtout) à ce don d’inventer l’inouï en laissant opérer l’alchimie des rencontres : compositeur identifiable entre mille ; un styliste.

Henri Texier a toujours réussi ce tour de force d’acoquiner les recherches les plus neuves aux expressions les plus populaires. C’est qu’il ne suit pas les modes et les courants de son temps : il est de ceux qui créent les courants. Le Monde

© Sylvain Gripoix

© Serena Groppelli

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THÉÂTRE | MUSIQUE

VANISHING POINT,

LES DEUX

VOYAGES

DE SUZANNE W

MISE EN SCÈNE MARC LAINÉ AVEC LES MUSICIENS DE MORIARTY

MARDI 17 ET MERCREDI 18 JANVIER 20H | GRANIT

DURÉE : 1H20 | CATÉGORIE A SPECTACLE AMPLIFIÉ

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MARDI 17 JANVIER

COMMENT DÉCRIRE RAPIDEMENT VANISHING POINT : LE TOURNAGE EN DIRECT D’UN ROAD MOVIE DANS LE GRAND NORD CANADIEN, DONT LA BANDE ORIGINALE EST COMPOSÉE ET JOUÉE EN DIRECT PAR LES MUSICIENS DE MORIARTY.

L’histoire de Vanishing Point commence dans un garage, dans la banlieue de Montréal. Au volant d’une voiture, Suzanne, une femme d’une cinquantaine d’années se laisse mourir, intoxiquée par les gaz d’échappement. Dans un long flash-back, on revit alors le voyage qu’elle a fait quelque temps auparavant, vers le grand nord du Québec. Pour y trouver quoi ? Pour y fuir qui ? Ailleurs, dans un club de Montréal, une mystérieuse jeune femme, entourée de musiciens prend le micro pour nous faire le récit de sa propre traversée du territoire amérindien. Qui est-elle ? Quel est son lien avec Suzanne ?

La vidéo se mêle à l’action sur scène pour mieux imbriquer le réel et l’imaginaire.

On retrouve dans Vanishing Point une dimension fantastique propre aux légendes amérindiennes. Au milieu d’apparitions drôles et décalées, la pétillante Suzanne revit sa rencontre avec un jeune auto-stoppeur, rencontre qui l’a conduite à faire ce voyage de 3 200 km de Montréal à la Baie James et au-delà, dans Eyou Istchee, au cœur de la Nation amérindienne Cri.

Au final, un spectacle vibrant, attachant. Au propre et au figuré un voyage dans les immensités américaines, dans ces lieux où vivants et morts cohabitent, qui mêle thriller, fantastique et mélodrame.

Un spectacle plein de charme et d’envoûtement céleste avec des notes pop. theatredublog

Scénographie Marc Lainé, assisté d’Aurélie Lemaignen Collaboration artistique Tünde Deak | Lumière et régie générale Kevin Briard | Création et régie vidéo Baptiste Klein et Benoit Simon Création sonore Morgan Conan-Guez | Avec Pierre-Yves Cardinal, Tom Marie Sophie Ferdane, Joe Sylvie Leonard Suzanne W Et les musiciens de Moriarty | Basse, Guitares Stéphane Zimmerli Batterie, percussions, guitares Vincent Talpaert | Harmonica Thomas Puechavy | Guitares Charles Carmignac | Production Compagnie La Boutique Obscure ; Marc Lainé Espace GO ; Montréal Théâtre National de Chaillot CDDB Lorient La Ferme Du Buisson ; Scène Nationale du Val de Marne Scène Nationale 61 CDN de Basse-Normandie | Administration, production Les Indépendances, Charlotte Brouzet – Colin Pirat

© Patrick Berger

T

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JAZZ

SCHUBERT

WANDERER

SEPTET

MUSIQUE CLASSIQUE

OCTUOR

SCHUBERT

CONFLUENCES

YVES ROUSSEAU, COMPOSITION, CONTREBASSE XAVIER DESANDRE-NAVARRE, PERCUSSIONS EDOUARD FERLET, PIANO RÉGIS HUBY, VIOLON JEAN MARC LARCHÉ, SAXOPHONE THIERRY PÉLÉA, VOIX PIERRE-FRANÇOIS ROUSSILLON, CLARINETTES

VENDREDI 20 JANVIER | 20H | GRANIT

DURÉE : 1H15 ENVIRON | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80

UN VOYAGE MUSICAL ENTRE CLASSIQUE ET JAZZ AUTOUR DE FRANZ SCHUBERT.

Voici un concert hors du commun auquel nous vous convions. Puissions-nous susciter votre curiosité et votre goût pour les sentiers non balisés. Certains compositeurs, Jean-Sébastien Bach en premier, se prêtent depuis longtemps à des adaptations jazzistiques. Mais Schubert ?

« Dans le temps de l’adolescence, j’ai ressenti une sorte de fascination pour cette beauté (celle de la musique de Franz Schubert) qui me toucha jusqu’au plus intime. Je voudrais, afin de décrire au plus près cette impression d’un flot mélodique ininterrompu mu par un lyrisme d’une troublante intériorité entre joie et tourmente, reprendre les mots de Schubert lui-même : « Voulais-je chanter l’amour, il se muait en douleur ; voulais-je ne plus chanter que la douleur, elle se transformait en amour. Ainsi l’amour et la douleur se sont partagés mon être ». Yves Rousseau

Le septet composé de magnifiques musiciens, voyage dans la musique du grand compositeur, prend un thème, le développe, l’amène ailleurs. Thierry Péléa est tour à tour diseur, chanteur ou instrument. On ne reconnaîtra pas tous les emprunts : parfois juste un trait, parfois un développement tout à fait “traçable” comme avec les trois mouvements du quatuor La Jeune Fille et la Mort que reprend et réarrange l’ensemble.

Yves Rousseau se saisit des couleurs et saveurs à travers une série de longues partitions originales, où le contrebassiste cite, recycle, renverse, dissimule et révèle, une musique de chambre où l’écriture et l’improvisation se trament l’une l’autre de la plus intime manière. Jazz magazine

OCTUOR EN FA MAJEUR I. ADAGIO, ALLEGRO, PIÙ ALLEGRO II. ADAGIO III. ALLEGRO VIVACE, TRIO, ALLEGRO VIVACE IV. ANDANTE, VARIATIONS I-VI, VARIATION VII, UN POCO PIÙ MOSSO, PIÙ LENTO V. MENUETTO, ALLEGRETTO, TRIO, MENUETTO, CODA VI. ANDANTE MOLTO, ALLEGRO, ANDANTE MOLTO, ALLEGRO MOLTO

POUR DEUX VIOLONS ALTO, VIOLONCELLE CONTREBASSE, CLARINETTE, BASSON, COR

SAMEDI 21 JANVIER | 20H | GRANIT

TARIF PLEIN UNIQUE : 14€ TARIF POUR LES MOINS DE 26 ANS ET LES MEMBRES DU CONSERVATOIRE : 7€ TARIF SPÉCIAL POUR LES SPECTATEURS DE WANDERER SEPTET : 7 €

L’ENSEMBLE INSTRUMENTAL CONFLUENCES REGROUPE DES ENSEIGNANTS DU CONSERVATOIRE HENRI DUTILLEUX DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION BELFORTAINE ET DES ENSEIGNANTS DE LA RÉGION DÉSIREUX DE TRANSMETTRE LEUR PASSION. IL EST PLACÉ SOUS LA DIRECTION ARTISTIQUE DE PHILIPPE BARTHOD, DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE.

En contrepoint avec le concert du Wanderer Septet -qui s’inspire de la musique de Schubert et l’emmène sur le territoire du jazz, de la musique improvisée- Confluences nous ramène à la source avec une œuvre majeure de toute la musique de chambre du 19e siècle.

L’ Octuor en fa de Franz Schubert est une pièce imposante par sa durée, une heure de musique en six mouvements. Par son ambition de rejoindre la dimension symphonique à partir d’un ensemble de musique de chambre. À la base, un quintette à cordes, étoffé de trois instruments à vent. Dans la droite ligne du Septuor de Beethoven, mais avec plus d’ampleur encore.

« Schubert, le doux Franz, a conçu avec son Octuor un monument paisible, suffisamment puissant toutefois pour s’imposer et pour dégager la voie à une symphonie comme jamais il n’en avait imaginé. » Christian Wasselin

© Jerome Prebois

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DANSE | PARTICIPATIF

PULSE

J BAL

DANSE | SCIENCES

QUANTUM

HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX AVEC DEUX DANSEURS PROFESSIONNELS ET UN GROUPE D’AMATEURS EN DIALOGUE AVEC LA MUSIQUE LIVE

DIMANCHE 22 JANVIER 17H | SALLE DES FÊTES

DURÉE PULSE : 30 MN | DISTRIBUTION P.80 ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION AU GRANIT EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

DES LAMPES ET DES DANSEURS EN RÉVOLUTION PERMANENTE. UN FASCINANT SPECTACLE DE COLLISIONS CRÉATIVES ENTRE L’ART, LA DANSE, ET LA SCIENCE, CHORÉGRAPHIÉ PAR GILLES JOBIN, CHORÉGRAPHE SUISSE.

Quantum est un hymne à la physique des particules pour six danseurs. Apporter de la physicalité dans l’abstraction : un défi que Gilles Jobin et sa compagnie relèvent avec prodige.

Ce spectacle est né d’une résidence d’artistes dans le plus grand laboratoire de physique des particules du monde, le CERN à Genève. Le chorégraphe suisse Gilles Jobin y apprend que nous sommes poussière d’étoiles flottant dans l’espace, que la gravité est la plus faible des forces de l’univers et y rencontre l’étoile montante de la scène plastique, l’artiste allemand Julius von Bismarck. Artistes parmi les scientifiques, le chorégraphe et le plasticien se sont nourris avidement de l’univers des nombres. Constituée de quatre lampes en mouvement circulaire constant qui mettent en lumière les principales lois de la physique, l’installation répond à d’imperceptibles fluctuations selon une programmation millimétrée au rythme de la chorégraphie. Lampes et danseurs se parent des mystères de l’antimatière et les arts chorégraphique et visuel réunis réussissent le prodige de doter d’une beauté esthétique les lois de la physique.

Cette partition chorégraphique de corps et de lumières intrigue et fascine à la fois. Tels des surfeurs de l’espace, les interprètes évoluent dans un espace particulier, quelque part entre la magie de l’inconnu et les lois de l’univers.

Gilles Jobin a obtenu le Grand Prix suisse de danse.

CHORÉGRAPHIE GILLES JOBIN

MARDI 24 JANVIER | 20H | GRANIT

DURÉE : 50 MN | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORTEN OUVERTURE DE FRIMATS, TEMPS FORT

DANSE PARTAGÉ AVEC VIADANSE, CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT, UN SPECTACLE PARTICIPATIF SUIVI D’UN BAL. VENEZ DANSER !

« Une danse portée et partagée par des danseurs professionnels et des amateurs qui se prêteront au jeu, se reliant, se déliant, se confondant, se disjoignant, au fil d’une composition fluide. La charge émotionnelle jaillira des accordances multiples entre la danse et le rythme, entre l’un et l’autre, les uns et les autres embarqués dans des circulations, des bifurcations, des échappées imprévisibles. Nous inviterons une masse d’amateurs pour faire irruption à des moments clés de la pièce et densifier ainsi l’espace par la démultiplication. C’est une pièce jubilatoire qui prend source au plaisir de mettre en jeux le rapport entre la danse et le rythme, sans thématique embarquée. Une sorte d’essentiel à revisiter à l’aune de notre expérience et mû par le désir de faire surgir de ce rapport les complexités de tout mode relationnel…» Héla Fattoumi, Éric Lamoureux, juin 2015

FRIMATS FRIMATS

VOUS SOUHAITEZ VOIR PLUSIEURS SPECTACLES DE FRIMATS ? PRENEZ LE PASS FRIMATS !TARIF : 35 €, SOIT 7 € PAR SPECTACLE SHIVER ; QUANTUM ; TOI ET MOI + CONFÉRENCE + HUSAÏS ; APRÈS-MIDI ; LA FORÊT ÉBOURIFFÉESAUF PULSE+BAL (GRATUIT)

PARTICIPEZ ! VOUS ÊTES AMATEURS DE DANSE, VIADANSE ORGANISE DES ATELIERS PULSE. PLUS D’INFORMATIONS À VIADANSE 03 84 58 44 88 [email protected]

© Éric Lamoureux © Gregory Batardon

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DANSE | ART NUMÉRIQUE

SHIVER

AMBIANCE MANOIR HANTÉ ET CRÉATURES D’OUTRE-TOMBE : LE FILM D’HORREUR EST À L’HONNEUR AVEC CETTE PIÈCE POUR 6 DANSEURS DE NICOLE SEILER, CHORÉGRAPHE SUISSE.

Plongez dans l’univers des détectives, des films policiers, des films d’horreur ! Une atmosphère de suspense se diffuse pour ce thriller dansé, s’inspirant du cinéma d’animation et du film noir. Avec Shiver la chorégraphe explore les différentes dimensions et perspectives que peuvent offrir l’infrarouge et le traitement numérique des images, pour questionner la réalité comme concept et nous plonger dans un univers où se mêlent corps organiques et fictionnels. En mélangeant cette technique avec d’autres techniques de projection vidéo, elle parvient à créer un univers qui mélange le live à la projection, le réel et le virtuel, le film d’animation, le cinéma et les arts vivants. Les interprètes fabriquent eux-mêmes cette réalité pluridimensionnelle, à vue, grâce à différentes caméras, maquettes, découpages transfigurant ainsi l’espace scénique par leurs manipulations.

Nicole Seiler a fait ses classes à la Scuola Dimitri de Verscio, au Tessin, puis à l’école Rudra de Béjart, à Lausanne, avant de danser pour des chorégraphes comme Guilherme Botelho ou Philippe Saire. Mais dès qu’elle a fondé sa propre compagnie, en 2002, elle a montré sa grande maîtrise de la vidéo. Modélisation sociale (Madame K), fossé entre fantasmes et réalité (Pixel Babes), voyeurisme à distance (Living-room Dancers) : depuis dix ans, ses productions à haute valeur technologique tracent une ligne subtile entre le sujet et sa projection.

CHORÉGRAPHIE NICOLE SEILER

JEUDI 26 JANVIER | 20H | GRANIT

DURÉE : 55 MN | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

FRIMATS FRIMATS

DANSE

1+1 = INFINILA CO-ÉCRITURE EN DANSE

SAMEDI 28 JANVIER À PARTIR DE 17H | VIADANSE

TOI & MOI CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE AÏCHA M’BAREK ET HAFIZ DHAOU DANSÉ PAR STÉPHANIE PIGNON ET AMALA DIANOR À 17H DURÉE : 25 MN

CRÉER À DEUX CONFÉRENCE AGNÈS IZRINE À 17H30 DURÉE : 1H30

HUSAÏS CHORÉGRAPHIE HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX DANSÉ PAR MARINE CHESNAIS ET BASTIEN LEFÈVRE À 19H DURÉE : 30 MN

CATÉGORIE B | DISTRIBUTIONS P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

EN OUVERTURE ET EN FERMETURE DE LA CONFÉRENCE D’AGNÈS IZRINE, DEUX DUOS, TOI & MOI ET HUSAÏS, CHORÉGRAPHIÉS PAR DEUX COUPLES DE CHORÉGRAPHES.

Toi & Moi met en jeu deux corps, à la fois forts et vulnérables, propices aux embardées politiques et aux emballements poétiques.

Agnès Izrine, auteur et critique de danse : créer à deux.

Husaïs pose les enjeux déterminant de la démarche chorégraphique de Héla Fattoumi et Éric Lamoureux qui puise dans l’accordance de leurs deux personnalités. Il émane de leur relation une sorte de tension où l’exploration d’éléments ou d’évènements contraires instaure un écartèlement qui ne mène pas à la rupture, au déchirement, à la séparation, mais à la vibration de ce lien. La danse émerge minimale et performative, apaisée et jaillissante, fluide et syncopée, elle dessine des parcours angulaires, des trajets ciselés qui semblent venus des élans intérieurs pour une expérience de l’altérité.

© Nicole Seiler © Virginie Meigne

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CHORÉGRAPHIE HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX CRÉÉ PAR ÉRIC AFFERGAN, HÉLA FATTOUMI ET ÉRIC LAMOUREUX DANSÉ PAR SARATH AMARASINGAM, MATTHIEU COULON ET CLÉMENTINE MAUBON

SAMEDI 28 JANVIER | 21H | GRANIT

DURÉE : 50 MN | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

LA DANSE NOUS PLONGE AVEC LES SPECTATEURS DANS UNE ATMOSPHÈRE ENTRE FULGURANCE, TENSION ET RELÂCHEMENT.

En 1990, avec Après-midi, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux confrontaient un autre interprète à leur écriture chorégraphique. Pour la première fois, une tierce personne s’immisçait dans leur duo. Comme si l’équilibre dual, si chèrement trouvé par les chorégraphes dans leur premier spectacle Husaïs, se devait d’être rompu ; ou tout du moins ébranlé. Et c’est le moins que l’on puisse dire tant ce trio Après-midi offrait alors une triangulaire d’une inquiétante instabilité.

Aujourd’hui, ils invitent trois jeunes danseurs à s’emparer de la chorégraphie d’origine. Une nouvelle fois, comme avec Solstice (remix) repris en 2010, c’est interroger la réinterprétation et la transmission d’un matériau de création. Mais c’est aussi proposer une sorte d’archive en mouvement qui ferait montre d’une danse inédite à l’extrême physicalité, inusitée à l’époque (déjà) et dans les pratiques chorégraphiques actuelles (toujours).

Les trois interprètes d’Après-midi, une femme et deux hommes, sont, avant tout, trois présences, trois intensités, trois rythmes, insérés dans la torpeur du temps qui passe.

DANSE

APRÈS-MIDI

FRIMATS

DANSE | VIDÉO | EN FAMILLE DÈS 6 ANS

LA FORÊT

ÉBOURIFFÉE

OÙ IL EST QUESTION D’UN PETIT GARÇON PAS COMME LES AUTRES, QUI SE NOMME RACINE : UNE FORÊT LUI POUSSE SUR LA TÊTE. PRIS DE PEUR DEVANT SA GRAND-MÈRE ET SES CAMARADES RAILLEURS, IL SE SAUVE ET SE RÉFUGIE AUPRÈS D’UN AMI VIRTUEL, UN LAPIN ÉCHAPPÉ D’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES.

C’est alors le début d’une course effrénée qui provoque une extraordinaire série de métamorphoses. Aidé dans ses péripéties par sa fidèle amie, il va devoir découvrir et apprivoiser la forêt, lieu ambivalent du repli et de l’abandon, du danger et du merveilleux.

À travers ce cheminement initiatique, Christian et François Ben Aïm mettent l’acte chorégraphique au service du récit et dépeignent avec grâce et douceur l’univers de l’enfance et la difficulté et le plaisir de grandir.

Autre duo de la scène chorégraphique, les frères Ben Aïm façonnent un monde chorégraphique bien à eux, fait d’une énergie puissante et d’une présence en scène qui rapproche souvent leurs pièces d’une “danse-théâtre”, évocatrice, développant une forme de narration, tout en plaçant la dimension sensible du corps dansant au cœur de l’expérience du spectateur. La vidéaste Mélusine Thiry, fidèle collaboratrice de la compagnie et par ailleurs auteur de livres pour enfants, accompagne ce spectacle en concevant des images destinées à troubler les frontières entre le rêve et la réalité.

Pour leur première pièce destinée au jeune public, ils insufflent, à l’aide de l’ombre et de la vidéo, un joli mouvement aux dessins de l’illustratrice.

D’APRÈS LA FORÊT DE RACINE DE MÉLUSINE THIRY CHORÉGRAPHIE CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM

JEUDI 2 FÉVRIER | 19H | GRANIT

SCOLAIRES : JEUDI 2 À 14H ET VENDREDI 3 À 9H30 ET 14H

DURÉE : 45 MN | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC VIADANSE – CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE FRANCHE-COMTÉ À BELFORT

J SAMEDIS ENFANTS-PARENTS ATELIER ARTS PLASTIQUES SAMEDI 4 FÉVRIER DE 14H À 17H (P. 76)

FRIMATS

© Laurent Philippe © Estelle Brugerolles

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THÉÂTRE

POLYEUCTE

MUSIQUE CLASSIQUE

RENAUD CAPUÇON

ORCHESTRE

DE BÂLE

RENAUD CAPUÇON REVIENT AVEC LE BASELKAMMERORCHESTER. CETTE FOIS-CI LE PROGRAMME EST 100% RUSSE, AVEC DES ŒUVRES DE LA FIN DU 19E SIÈCLE ET DU 20E SIÈCLE. À NOUVEAU, RENAUD CAPUÇON DIRIGERA L’ORCHESTRE ET EN SERA LE SOLISTE.

Nous avions accueilli cette belle formation avec son Konzertmeister en avril 2014 avec un programme Bach, Franck Martin, Richard Strauss. Elle revient avec un programme russe.

Souvenir de Florence est composé initialement par Tchaïkovski pour sextuor et réarrangé pour orchestre à cordes. Œuvre profondément romantique, qui comme son nom ne l’indique pas, est traversée par des mélodies et des rythmes russes.

Moz-Art à la Haydn est une composition qui porte à la fois le sens de l’humour de Schnittke et son don pour le réarrangement de fragments musicaux ; ici inspirés des deux compositeurs. On y retrouve aussi bien des citations de la 40e Symphonie de Mozart, que de la Symphonie des Adieux de Haydn.

La Sonate pour violon et piano opus 134, dédiée à David Oïstrakh, ici est interprétée par l’orchestre. Œuvre de maturité composée peu de temps avant la mort de Chostakovitch, elle révèle le talent de celui qui reste un des plus grands musiciens du 20e siècle et qui aura su résister à toutes les tentatives de brider sa liberté d’artiste.

Programme Piotr Illitch Tchaïkovski : Souvenir de Florence Alfred Schnittke : Moz-Art à la Haydn Dimitri Chostakovitch : Sonate pour violon opus 134, arrangement pour orchestre

CORNEILLE | BRIGITTE JAQUES-WAJEMAN

JEUDI 2 FÉVRIER | 20H THÉÂTRE DE MONTBÉLIARD

DURÉE : 2H | CATÉGORIE B EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

RENAUD CAPUÇON, DIRECTION ET VIOLON SOLO ORCHESTRE DE BÂLE, BASELKAMMERORCHESTER

MARDI 7 FÉVRIER | 20H | MAISON DU PEUPLE

CATÉGORIE A+

COMMENT UN GARÇON PAISIBLE BASCULE-T-IL DANS UN FANATISME RELIGIEUX RADICAL ? EST-CE PAR AMOUR, PAR ADDICTION OU PAR GOÛT DU SACRIFICE ? AU XVIIE SIÈCLE, LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DE CE CHEF-D’ŒUVRE DE CORNEILLE SUR LA RELIGION SUSCITE LA POLÉMIQUE. LE MYSTÈRE DE CETTE PASSION EFFRAYANTE EST AU CŒUR DE CETTE TRAGÉDIE.

À peine converti, le tranquille Polyeucte se métamorphose et s’engage dans une guerre destructrice au nom de son nouveau dieu. Celui qui honorait les divinités romaines n’aura désormais de cesse de détruire leurs statues, traces d’autres croyances que la sienne. Lui qui aimait son épouse avec bonheur n’aspire qu’à une jouissance, plus intense : celle du sacrifice, du renoncement à l’amour en faveur de la quête du martyre. Son appétit de vivre vire à un goût impérieux pour la mort et c’est avec une inquiétante euphorie qu’il s’y voue.

La pièce de Corneille fait aujourd’hui étrangement écho. Brigitte Jaques-Wajeman signe une mise en scène magistrale et moderne, portée par des comédiens débordants d’énergie, qui donne à la pièce une lecture contemporaine et met en valeur l’écriture en alexandrins de Corneille.

Mise en scène Brigitte Jaques-Wajeman | Conseillers artistiques François Regnault et Clément Camar-Mercier | Scénographie et costumes Emmanuel Peduzzi | Lumière Nicolas Faucheux Création son Stéphanie Gibert | Accessoires Franck Lagaroje Maquillages et coiffures Catherine Saint-Sever | Chorégraphie Sophie Mayer | Assistante costumes Pascale Robin | Décor Ateliers-Jipanco | Avec Clément Bresson, Pascal Bekkar, Aurore Paris, Pauline Bolcatto, Marc Siemiatycki, Timothée Lepeltier, Bertrand Suarez-Pazos | Coproduction Théâtre de la Ville-Paris et Compagnie Pandora | Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National | Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France - Ministère de la culture et de la communication | Remerciements à Sixtine Leroy

© Cosimo Mirco Magliocca

© Francois Darmigny

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THÉÂTRE

UND

LE METTEUR EN SCÈNE JACQUES VINCEY GUIDE LA CANTATRICE NATALIE DESSAY DANS SES PREMIERS PAS AU THÉÂTRE AVEC CE MONOLOGUE QUI DRESSE LE POUVOIR DE RÉSISTANCE DU LANGAGE FACE À LA VIOLENCE ET À L’ABSURDE.

Une femme attend un homme. L’homme est en retard. Pendant ce temps, un inconnu assiège l’espace où elle se trouve. Et sa parole devient le dernier rempart dans un monde en train de sombrer.

Ce qui est proprement admirable dans ce spectacle, c’est la cohérence entre le propos, le texte, la scénographie et le jeu de l’actrice. Toute l’intelligence et la sensibilité de Jacques Vincey fait de Und une traversée qui vous marque pendant longtemps. Un texte dans la veine de la Voix Humaine de Cocteau, et de Oh les beaux jours de Beckett. Howard Barker développe autour de l’attente de cette femme une parfaite ambiguïté qui ne sera jamais levée. Qu’attend-elle, un amant, un bourreau ? Le “dehors” est menaçant, livré aux violences de l’histoire. Tout au long du spectacle, les pains de glace accrochés dans les cintres ruissellent, se brisent, ajoutent à la notion de danger, toujours présent sur le plateau. Et ce texte qui convoque la voix de l’actrice, une parole comme un chant, Natalie Dessay en est la parfaite interprète.

Und est avant tout une expérience sensorielle. Elle est d’autant plus forte qu’elle se rapproche de l’hypnose. Il y a l’immobilité du corps de l’actrice, ce point carmin que l’on fixe, la réverbération des glaçons, et surtout la voix exceptionnelle de Natalie Dessay, qui se fraie un chemin dans cette forêt de mots. Elle fait surgir des images, provoque des rencontres, et articule si bien que l’on est bien obligé d’accepter que l’énigme de la pièce ne sera résolue que si l’on accepte de se laisser dissoudre par les sons. Comprendre ne sert à rien. Libération

HOWARD BARKER MISE EN SCÈNE JACQUES VINCEY

MERCREDI 15, JEUDI 16 ET VENDREDI 17 FÉVRIER | 20H | GRANIT

DURÉE : 1H | CATÉGORIE A | DISTRIBUTION P.80

CLOWN | MAGIE

LE SYNDROME

DE CASSANDRE

DE ET AVEC YANN FRISCH COÉCRITURE RAPHAËL NAVARRO

JEUDI 23 ET VENDREDI 24 FÉVRIER 20H | GRANIT

DURÉE : 1H | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 | DÈS 14 ANS

VOILÀ UN SPECTACLE COMME VOUS N’EN AVEZ JAMAIS VU. YANN FRISCH MÊLE L’ART DU CLOWN ET LA MAGIE, ET NOUS EMBARQUE DANS SON MONDE OÙ SE CÔTOIENT LE BOUFFON ET L’IRRÉEL, L’HUMOUR ET L’ÉTRANGE. DÉPAYSEMENT GARANTI !

Cassandre avait reçu à la fois le don de prédire l’avenir et la condamnation à ne pas être crue dans ses prédictions. Et cette condamnation de Cassandre, le clown la reprendrait à son compte. Pour la seule raison qu’il est un clown et que l’on ne croit pas un clown.

Yann Frisch, fort d’un art consommé de la magie qui lui a valu un titre de champion du monde, réinvente cet art de la scène et de l’illusion théâtrale : je sais bien, mais quand même (je sais que ç’est “truqué” mais ... ). Et les spectateurs voyagent avec lui, entre tension et franche détente.

Son intention : « faire perdre pied au spectateur, tout en lui confirmant que rien de tout cela n’est vrai ». On ne va surtout pas vous raconter le spectacle, mais venez en curieux, vous ferez une belle découverte.

La magie n’a rien perdu de son pouvoir, surtout avec ce champion du monde. Mais l’illusionniste Yann Frisch a ajouté son truc : un regard d’auteur au service d’une émotion. Télérama

Le Syndrome de Cassandre est un spectacle fou, et vraiment, l’une des plus belles et drôles choses qu’on puisse voir. Un fauteuil pour l’orchestre

De la magie et de l’art du clown, Yann Frisch propose une synthèse inédite et subversive qui, derrière son comique keatonien nous renvoie à de vraies interrogations. France TV Info

© Christophe Raynaud de Lage

© Sylvain Frappat

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THÉÂTRE CRÉATION | EN FAMILLE DÈS 14 ANS

CES

FILLES-LÀ

EVAN PLACEY MISE EN SCÈNE ANNE COUREL

MARDI 7 ET MERCREDI 8 MARS 20H | GRANIT

CATÉGORIE C

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MARDI 7 MARS

APRÈS HOLLOWAY JONES LA SAISON DERNIÈRE, LA COMPAGNIE ARIADNE CONTINUE D’EXPLORER LES ÉCRITURES THÉÂTRALES CONTEMPORAINES À DESTINATION DE L’ADOLESCENCE AVEC UN TEXTE DU JEUNE AUTEUR ANGLAIS EVAN PLACEY QUI NOUS PLONGE AU CŒUR DE LA GÉNÉRATION Z ET LA DIFFICULTÉ DE SE CONSTRUIRE À L’HEURE DU TOUT INTERNET.

On les appelle les filles de Sainte Hélène, vingt filles choisies, triées sur le volet, pour grandir ensemble toujours dans la même classe. Amies pour la vie ? Il faut dire qu’elles ne se ressemblent en rien. Chacune d’elles à sa place dans cette “fratrie”, une place qui déterminera le reste de leur vie. L’histoire dérape lorsque l’une d’entre elles, Scarlett, envoie une photo d’elle, dénudée, à son petit ami, qui la transmet à ses amis. La photo devient virale. Ironie du sort, c’est en plein cours sur les suffragettes que le portrait se répand sur tous les téléphones portables de l’école.

Dans une langue écorchée vive, vingt comédiennes, professionnelles et amatrices explorent les affres de l’adolescence, ses rivalités, le harcèlement subi, infligé, les combats menés pour devenir quelqu’un dans un monde parfois cruel et enfin trouver sa place dans la société. Le spectacle se pose aussi en miroir de ce que sont devenues les filles et petites filles de ces femmes qui se sont battues pour le droit des femmes et l’égalité des sexes. Et c’est à la lumière du passé que ces adolescentes trouveront le chemin vers leur vie de femme, d’adulte. Distribution en cours | Traduction Adélaïde Pralon | Chorégraphe-vidéaste, assistant mise en scène Jean-Camille Goimard Scénographie Stéphanie Mathieu | Costumes Cara Ben Assayag Création lumières Benjamin Nesme | Création univers sonore et régie son François Chabrier | Production Ariadne | Coproduction (en cours) Le Grand Angle, Scène Rhône-Alpes Voiron – Le Grand R, Scène nationale La Roche-sur-Yon Spectacle créé en résidence à la Coloc de la culture, Festival Puy de Mômes, Cournon d’Auvergne, à Villeurbanne, au Grand R, Scène nationale de la Roche-sur-Yon, au Théâtre de Givors, avec la participation artistique de l’ENSATT et l’aide à la création du Conseil départemental de l’Isère Compagnie conventionnée par la DRAC et la Région Auvergne - Rhône-Alpes Avec l’aide du CNC Dicream© Christian Ganet

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HUMOUR

LE FOND DE L’AIR

EFFRAIE

SOPHIA ARAM

THÉÂTRE

VERTIGES

AVEC CE NOUVEAU SPECTACLE, SOPHIA ARAM SEMBLE AVOIR DÉFINITIVEMENT CHOISI SON REGISTRE : CELUI DU RIRE ENGAGÉ. ELLE MALMÈNE L’AIR DU TEMPS, DANS LA LIGNÉE DE GUY BEDOS, AVEC SON ACTUALITÉ, SON URGENCE, SES BONNES ET SURTOUT SES MAUVAISES NOUVELLES.

Après cinq années passées à croquer l’actualité au sein de la matinale de France Inter Sophia Aram s’interroge librement sur notre époque « à l’heure où une marque d’eau minérale a plus d’abonnés sur twitter que n’importe quel prix Nobel, où “intello” est devenu une insulte, où le jihad commence sur Facebook, ou les bobos traquent les traces de gluten dans le chou frisé et où Zemmour réhabilite Pétain. »

Mais Sophia Aram dépeint avec tendresse des personnages se débattant dans l’air du temps et s’interroge sur l’état d’un débat public traversé par des idéologies et une actualité parfois dramatique.

L’humoriste à la plume cinglante alterne revue de presse, stand-up et sketch. Quel que soit le sujet, l’athée Sophia Aram affirme haut et fort ses convictions. Au risque de faire grincer quelques dents. Télérama

Un spectacle savoureux, à déguster du début à la fin ! Vie nouvelle

LES MAISONS HANTÉES NE SONT PAS FORCÉMENT EN ÉCOSSE, SURMONTÉES DE GIROUETTES GRINÇANTES AGITÉES PAR UN VENT SAUVAGE ! ELLES SONT PARTOUT, PEUT-ÊTRE JUSTE À CÔTÉ DE CHEZ NOUS.

Vertiges est une plongée onirique au cœur d’une famille, dans une cité qui s’est terriblement dégradée où Nadir va se sentir à la fois en pleine familiarité et tellement étranger. Après plusieurs années d’absence, en pleine tourmente personnelle, Nadir tente de retrouver un semblant de tranquillité et d’échapper à la réalité de son quotidien. Il décide de se rapprocher des siens pour s’occuper de son père. Il se retrouve englouti dans un intérieur où tous les miroirs sont déformants, peut-être un asile pour fous, avec une famille engluée dans ses paradoxes et son aveuglement. À travers le voyage initiatique de Nadir, cette nouvelle création de Nasser Djémaï tente de renouer les fils de son identité, d’échapper aux délires fantasmatiques –les siens et ceux de la société– sur ces quartiers aujourd’hui paupérisés qui, il y a cinquante ans, étaient encore des lieux d’espoir et d’avenir.

Vertiges est le cinquième texte écrit par Nasser Djémaï. Après Une étoile pour Noël ou l’ignominie de la bonté et Les vipères se parfument au jasmin, deux spectacles où il tient à la fois le rôle d’auteur et d’interprète, Nasser Djémaï crée Invisibles (2011). Puis Immortels, sa quatrième pièce est créée au Théâtre Vidy-Lausanne et éditée aux éditions Actes Sud-Papiers (2014). Il obtient trois nominations aux Molières 2014 pour Invisibles, ainsi que le Prix Nouveau Talent Théâtre 2014 de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). Nasser Djémaï a présenté au Granit Invisibles, et la saison dernière, Une étoile pour Noël.

DE SOPHIA ARAM ET BENOÎT CAMBILLARD LUMIÈRE JULIEN BARRILLET MUSIQUE RAPHAEL ELIG

VENDREDI 10 MARS 20H | MAISON DU PEUPLE

DURÉE : 1H15 | CATÉGORIE A

TEXTE ET MISE EN SCÈNE NASSER DJÉMAÏ

MARDI 14 ET MERCREDI 15 MARS 20H | GRANIT

CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 COPRODUCTION LE GRANIT

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MARDI 14 MARS

© Benoit Cambillard

© Emile Zeizig

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BLUES

LUCKY

PETERSON

THÉÂTRE

LE MISANTHROPE

CE GRAND CLASSIQUE DU RÉPERTOIRE A DES CHOSES À DIRE SUR NOTRE ÉPOQUE. CAR COMMENT NE PAS VOIR, DANS LE CYNIQUE ALCESTE, LA MONDAINE ET VOLAGE CÉLIMÈNE ET LE SAGE PHILINTE, UNE RÉSONANCE BRÛLANTE AVEC LA SOCIÉTÉ VIRTUELLE ACTUELLE ?

Tout en conservant les alexandrins de Molière, Michel Belletante choisit de raconter cette histoire aujourd’hui, comme une mise en abîme du jeu social où tout le monde a des dizaines d’amis virtuels mais si peu de relations autour de soi. Car, même si le Roi Soleil est déjà loin, la dénonciation de l’hypocrisie et des compromissions par Alceste reste d’actualité.

Prisonnier de ses certitudes, Alceste dénonce l’hypocrisie de la société qui l’entoure, refuse la corruption jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de Célimène, mondaine et médisante. Sur un plateau quasiment nu, traversé d’images et de musique, cette comédie pose des questions d’une actualité brûlante : comment vivre ensemble ? Quels compromis doit-on faire pour être accepté par les autres ? Du XVIIe siècle à la cyber-génération, de la cour royale à la (télé)réalité, en passant par les smartphones et les amis virtuels, le metteur en scène rend la pièce très actuelle. S’il conserve l’aspect comique, il fait souffler un vent de désespérance sur son héros, bien trop épris pour réaliser que le combat est perdu d’avance.

LUCKY PETERSON, CHANT, GUITARE, HAMMOND B3 SHAWN KELLERMAN, GUITARE TIMOTHY WAITES, BASSE RAUL VALDES, BATTERIE

VENDREDI 17 MARS | 20H | GRANIT

CATÉGORIE A

MOLIÈRE | MISE EN SCÈNE MICHEL BELLETANTE

MARDI 21 ET MERCREDI 22 MARS 20H | GRANIT

DURÉE : 1H50 | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MARDI 21 MARS

L’HISTOIRE DE LA MUSIQUE REGORGE D’ENFANTS PRODIGES, DE MOZART À LUCKY PETERSON !

Le père de Lucky Peterson dirigeait le Governor’s Inn, un des plus grands clubs de blues de l’État de New York. Et, à cinq ans, le petit Lucky se fait remarquer par un des musiciens emblématiques du blues, Willie Dixon, et c’est parti pour une carrière de près de cinquante ans.

Avec son dernier disque, Lucky Peterson est revenu aux sources : The son of a blues man. Un hommage à son père et à la musique qui l’habite depuis sa naissance.

Il revient à la guitare et s’affirme comme l’un des grands gardiens du temple au côté de feu BB King et de Buddy Guy, et perpétue la tradition du Chicago blues. Avec cette présence scénique de showman, ce style, ce toucher de guitare qui ont fait son succès dans le monde entier : avec Lucky Peterson, le blues est à la fois un explosif et une caresse.

Un guitariste brûlant de plomb, organiste fantastique et chanteur de premier ordre. La Dépêche

Quand enfin il prend la guitare, c’est Vulcain qui tonne ! Ah le beau funky blues ! À son habitude, il dégringole dans la salle, jouant dans un fauteuil ou au milieu de l’allée pour un triomphe d’empereur romain ! La Nouvelle république

© Jean-Marc Lubrano

© Isabelle Fournier

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DANSE

JOURS

ÉTRANGES

UN HYMNE SENSUEL, NOSTALGIQUE ET INCANDESCENT À LA JEUNESSE, QUI RÉSISTE MERVEILLEUSEMENT À L’ÉPREUVE DU TEMPS, VINGT-CINQ ANS APRÈS SA CRÉATION.

Sur les pulsations des Strange days des Doors, Dominique Bagouet, chorégraphe majeur de la scène française du 20e siècle, mort prématurément du sida, a mis les pulsions adolescentes et la soif de liberté au cœur de cette danse, joyeuse et burlesque, mais consciente de sa fragilité et du temps qui passe.

« Jours étranges recueille ces moments passionnés où la jeunesse, maîtresse de tout son avenir, s’offre sans réserve au présent. Les danseurs ont été invités à réinventer les petits cultes qui tentent d’attacher les corps adolescents par là où ils menacent de s’envoler. Ils noient dans la débandade du corps et l’avalanche des décibels la défaillance du présent, celui d’aujourd’hui et celui d’alors.» Isabelle Ginot, Les Lettres françaises, mars 1991

Entre 1976 et 1992, Dominique Bagouet aura transformé la danse contemporaine en France, imposant avec douceur ses visions éclatantes, baroques et désenchantées. Formé à l’école

CHORÉGRAPHIE DOMINIQUE BAGOUET RECRÉATION CATHERINE LEGRAND

VENDREDI 24 MARS 20H | MAISON DU PEUPLE

DURÉE : 50 MN | CATÉGORIE B

classique, marqué par la liberté de Trisha Brown et de Merce Cunningham, directeur, dès 1980, de l’un des premiers Centres chorégraphiques nationaux, fondateur du festival Montpellier Danse, il aura marqué une génération de chorégraphes, et de spectateurs, avec des créations qui flottent encore comme des parfums : Chansons de nuit, Déserts d’amour, Assaï, Le Saut de l’ange, Jours étranges...

Cette pièce a été créée par la Compagnie Bagouet en 1990 avec Hélène Cathala, Fabrice Ramalingom, Jean-Charles di Zazzo, Bernard Glandier et Hélène Baldini.

Strange days have found us And through their strange hours we linger Alone, bodies confused, memories misused, As we run from the day to a strange night of stone. Strange days, Jim Morrison, The Doors (1967)

Direction artistique Catherine Legrand | Danseuses Magali Caillet, Lucie Collardeau, Katja Fleig, Elise Ladoué, Pénélope Parrau, Annabelle Pulcini | Musique The Doors extraits de l’album Strange days | | Décor : Laurent Gachet | Costumes Laure Fonvieille Lumières Didier Martin Administration Anne Abeille | Photographe Caroline Ablain Production Bonlieu, scène nationale d’Annecy | Coproduction Le Théâtre National de Bretagne ; Le Triangle, cité pour la danse à Rennes ; Le théâtre/scène nationale de Mâcon-Val de Saône | Avec le soutien de Famille Bagouet, Collectif Danses Rennes Métropole pour le prêt de studio

© Caroline Ablain

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THÉÂTRE

NEGATIVE

SPACE

THÉÂTRE D’OBJETS | EN FAMILLE DÈS 5 ANS

COMMENT

MOI JE

RECKLESS SLEEPERS | MOLE WETHERELL

MARDI 28 MARS | 20H THÉÂTRE, MONTBÉLIARD

DURÉE : 55 MN | CATÉGORIE B EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

TEXTE ET MISE EN SCÈNE MARIE LEVAVASSEUR

MERCREDI 29 MARS | 19H | COOPÉRATIVE

SCOLAIRES : MARDI 28 À 14H, MERCREDI 29 À 9H30, JEUDI 30 MARS À 9H30 ET 14H

DURÉE : 55 MN | CATÉGORIE C | DISTRIBUTION P.80

J SAMEDIS ENFANTS-PARENTS GOÛTER PHILO SAMEDI 1ER AVRIL DE 14H À 16H (P. 76)

ENTRE JEU, THÉÂTRE D’OBJETS ET MUSIQUE, COMMENT MOI JE EST UN PIED DE NEZ PHILOSOPHIQUE À CEUX QUI PENSENT ENCORE QUE LES ENFANTS NE SAVENT PAS RÉFLÉCHIR.

Comment comprendre tout ce qui nous entoure, tout ce qui nous arrive quand on est haut comme trois pommes ? L’affaire est peu aisée pour la petite Brac à Broc qui vient au monde, toute emmêlée, seule face à elle-même. Elle entame alors un voyage jalonné de questions, accompagnée par son nouvel ami Jean-Pierre, un drôle de philosophe, qui l’aide à dérouler le fils de ses interrogations. Au bout de sa longue route, Brac à Broc apprendra à réfléchir et à grandir.

À l’ombre d’un arbre à palabres qui sert aussi de castelet, les objets prennent vie dans un conte peuplé de références à Blanche Neige, à Pinocchio, au Chaperon Rouge en passant par Le Petit Poucet pour évoquer des questions existentielles comme l’autre, l’amitié, l’infini, la filiation, ou encore le sentiment d’abandon. Sans être empreints de gravité, les sujets sont abordés sans faux-semblants et avec beaucoup d’amusement.

Un spectacle délicat pour questionner ce Moi qui nous constitue, pour le plaisir de poser des questions et pour entrer en philosophie.

Enfin un authentique spectacle pour enfants, poétique, imaginatif, qu’ils comprennent et auquel ils s’identifient. La Voix du Nord

LA COMPAGNIE RECKLESS SLEEPERS N’EN EST PAS À SA PREMIÈRE DESTRUCTION. APRÈS PLUS DE VINGT ANNÉES DE PROPOSITIONS CONTEMPORAINES AUTOUR DU MONDE, LES VOILÀ À MONTBÉLIARD POUR PRÉSENTER UN SPECTACLE VISUEL HORS NORMES. SI VOUS N’AVEZ JAMAIS ASSISTÉ À LA DÉMOLITION D’UN APPARTEMENT, OUVREZ GRAND LES YEUX !

Il est rare que prouesse physique, choc visuel, rituel et poésie se rencontrent comme dans ce spectacle.

Sur scène, six protagonistes classiques, bien habillés. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Pourtant, très vite quelque chose frappe : aucun d’entre eux ne prononce le moindre mot. Avec flegme, ils évoluent dans un cube ouvert où s’entrelacent mille histoires d’amitié, d’amour et de jalousie. Bientôt, les masques tombent et révèlent les dérèglements de chacun.

À cet instant, tout change et l’explosion commence. Véritables casse-murailles, les comédiens ne laisseront rien en place derrière eux. Nous ne sommes jamais loin du chaos.

Cette pièce inclassable fait force de l’émotion face à la raison. Laissez-vous emporter par sa fantaisie surréaliste.

Mise en scène Mole Wetherell | Écrit et joué par Alex Covel, Leentje Van De Cruys, Leen Dewilde, Kevin Egan, Tim Ingram, Mole Wetherell, Rebecca Young | Dramaturgie SJ Bailes | Production Kate Perridge | Soutien Arts Council England

© Jonathan Turner

© Fabien Debrabandere

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THÉÂTRE | CINÉMA

BLOCKBUSTER

BLOCKBUSTER, C’EST UN SPECTACLE DRÔLE ET JOYEUSEMENT POLITIQUE, ENGAGÉ, FESTIF ET POPULAIRE OÙ L’HUMOUR DEVIENT UNE ARME DE CONTESTATION, PERMETTANT DE TRAITER AVEC DISTANCIATION ET CONNIVENCE L’AMÈRE RÉALITÉ QUE NOUS SUBISSONS.

Blockbuster est un “mashup”, autrement dit, l’association en continu de plans de films différents à des fins parodiques. Voici donc un “grand détournement” sur plus de 1 400 plans de films américains. Bien présents sur la scène, les acteurs du Collectif Mensuel y jouent en lipping et, bien entendu, en live. À eux également d’assurer tous les bruitages “faits maison”.

C’est une véritable performance où l’humour se conçoit comme un instrument de contestation. Du théâtre explosif pour une expérience jouissive !

Détourner les grosses productions américaines […] pour créer un “film monstre” au service d’une fable sur la violence de la classe dominante à l’égard du peuple, voilà le pari réussi, et farouchement drôle, de ce Blockbuster qui finit en apothéose. Le Soir

Blockbuster ou le détournement de grosses productions cinématographiques américaines pour imaginer, avec beaucoup d’humour, la révolte du peuple contre l’austérité et les inégalités. […] Surprenant, bluffant ... ce Blockbuster, pourrait bien faire des envieux à Hollywood. RTBF

Révoltés, insurgés, cœurs vaillants, les membres du Collectif Mensuel n’ont peur de rien et font des étincelles (pour de vrai). Cinergie

NICOLAS ANCION | COLLECTIF MENSUEL

MARDI 4 AVRIL | 20H | GRANIT

SCOLAIRE : MARDI 4 À 14H

DURÉE : 1H10 | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 | DÈS 14 ANS EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD SPECTACLE AMPLIFIÉ

MUSIQUE

TIGER LILLIES

EUROPE EN SCÈNESEUROPE EN SCÈNES DEPUIS MAINTENANT VINGT-CINQ ANS, LES INCLASSABLES ANGLAIS TIGER LILLIES EXPLORENT L’EXPRESSIONNISME DES ANNÉES 30 ET LE MUSIC-HALL.

Leur univers oscille entre une sorte de cabaret brechtien à l’humour très noir et la punk attitude, entre le burlesque des années 1930 et le music-hall anglais. Ils seraient le chaînon manquant entre Tom Waits et les Monty Python.

Leur genre déjanté s’inspire aussi de la chanson française d’après-guerre, de la musique gitane ou de l’opéra italien. Les Tiger Lillies citent comme inspiration des chanteurs comme Edith Piaf, Jacques Brel, Marlene Dietrich, mais aussi Johnny Cash, Agnès Bernelle, Maurice Ravel ou encore Klaus Nomi.

La voix de haute-contre de Martyn Jaques s’aventure aussi bien dans les graves que dans les aigus, avec un timbre guttural lui permettant de créer une palette de personnages. Leurs chansons content des récits de bas-fonds où se croisent prostituées, losers magnifiques et monstres les plus étranges. Ce sont leurs thèmes de prédilection, sur un mode volontiers provocateur et blasphématoire.

Avec son instrumentation faussement dérisoire (scie musicale, thérémine, accordéon, percussion, contrebasse) et la voix de haute-contre incomparable de Martyn Jaques, le groupe londonien parcourt le monde et multiplie les collaborations excentriques.

© Dominique Houcmant

MARTYN JAQUES, CHANT, ACCORDÉON, PIANO, UKULELE ADRIAN STOUT, BASSE, SCIE MUSICALE, THÉRÉMINE, CHANT JONAS GOLLAND, PERCUSSION

SAMEDI 1ER AVRIL | 20H | GRANIT

CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

© Lukas Hueller

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DANSE

THE DEATH OF

THE POLE DANCER

MACHO DANCER

DANSE SONORE

TUTUGURI

PERFORMANCE

MDLSX

EISA JOCSON

MERCREDI 5 AVRIL | 20H BAINS DOUCHES, MONTBÉLIARD

DURÉE : 1H10 | CATÉGORIE C EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

COMPAGNIE PLI | FLORA DÉTRAZ

VENDREDI 7 AVRIL | 20H BAINS DOUCHES, MONTBÉLIARD

DURÉE : 50 MN | CATÉGORIE C EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

COMPAGNIE MOTUS

MERCREDI 12 AVRIL | 20H BAINS DOUCHES, MONTBÉLIARD

DURÉE : 1H20 | CATÉGORIE C EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

EUROPE EN SCÈNES EUROPE EN SCÈNES EUROPE EN SCÈNES MDLSX EST UNE BOMBE SONORE ET VISUELLE COMBINANT PERFORMANCE, THÉÂTRE ET DJ-SET. DANS CE SPECTACLE, L’ÊTRE HUMAIN EST AFFRANCHI DES COURBES DE SON CORPS, DE SA COULEUR DE PEAU ET DE SON SEXE. L’INCROYABLE PERFORMEUSE SILVIA CALDERONI NOUS OFFRE UN HYMNE POIGNANT À LA LIBERTÉ ET À LA CONQUÊTE DE SA PROPRE IDENTITÉ.

Cinq ans après avoir présenté son Alexis. Une tragédie grecque, la compagnie Motus revient avec une œuvre coup de poing scandant la liberté du devenir et le mélange des genres.

Virtuose du morphing, Silvia Calderoni efface les caractéristiques masculines et féminines pour laisser place à l’ambiguïté. Sur scène, l’expérience artistique aussi n’a pas de frontières. Le voyage initiatique de l’interprète nous mène aux abords du drame, soutenu par un triptyque vidéo, son, lumière hypnotique et sauvage fusionnant évocations littéraires et images autobiographiques.

Elle devient tour à tour Carlo du roman Pétrole de Pier Paolo Pasolini, le jeune Orlando de Virginia Woolf ou encore l’intersexué Calliope de Jeffrey Eugenides (Middlesex). Le public se retrouve au milieu de faisceaux phosphorescents et des nappes sonores, assailli par des images d’enfance et des visions fantasmatiques. Il ressort époustouflé et ému de cette expérience radicale.

Avec Silvia Calderoni | Mise en scène Enrico Casagrande et Daniela Nicolò | Dramaturgie Daniela Nicolò et Silvia Calderoni | Musique Enrico Casagrande, en collaboration avec Paolo Panella et Damiano Bagli | Lumières et vidéo Alessio Spirli | Production Elisa Bartolucci et Valentina Zangari | Production en collaboration avec La Villette - résidence d’artistes 2015, Create to connect, Bunker- Mladi Levi Festival - Ljubjana, Santarcangelo 2015 - Festival internazionale del Teatro in Piazza, L’Arboreto - Teatro Dimora di Mondaino, Marche Teatro | Avec le soutien de Mibact – Région Émilie-Romagne

© Ilenia Caleo

La plasticienne de formation, Eisa Jocson nous propose deux solos en une soirée qui nous entrainent dans son monde saisissant. Utilisant son corps comme un outil de déconstruction des codes et des genres, l’artiste place le public face à une critique culturelle, sociale et économique. En ligne de mire : les Philippines et ses jeux de voyeurisme, de pouvoir, de vulnérabilité et de sexualité.

Death of the pole Dancer concept, chorégraphie and performance Eisa Jocson | Coach et aide à la mise en scène Rasa Alksnyte Commandé par In Transit 2011 performance art festival, HKW Berlin | Soutenu par Nadine, Brussels | Macho Dancer concept, chorégraphie and performance Eisa Jocson | Design lumière Jan Maertens | Musique Lina Lapelyte | Coach Rasa Alksnyte | Aide à la mise en scène Arco Renz | Chansons Devil’s Dance by Metallica, Total Eclipse Of The Heart by Boney Tyler, Pagbigyang Muli by Erik Santos Macho Dancer | Coproduction Workspacebrussels, Beursschouwburg | Résidence et soutien Workspacebrussels, Beursschouwburg, Wpzimmer

Inspiré d’un texte d’Antonin Artaud consacré au rituel du peyotl au Mexique, Tutuguri possède des pouvoirs psychédéliques hallucinogènes. Détraz compose un solo qui n’est comparable à aucune forme artistique connue, un OVNI chorégraphique pour danseuse-ventriloque. Une expérience jubilatoire pour le spectateur.

Conception et interprétation Flora Détraz | Lumières et scénographie Arthur Gueydan | Aide à la dramaturgie Paula Caspão Production compagnie pli | Résidences et coproductions Ramdam, un centre d’art, Espaço Alkantara, PACT-Zollverein, Espacio Azala, Festival Materiais Diversos en partenariat avec l’Institut Français du Portugal | Avec le soutien de la DRAC Normandie

©Pablo Lopez

EUROPE EN SCÈNES

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THÉÂTRE

BOVARY

TIAGO RODRIGUES

JEUDI 13 ET VENDREDI 14 AVRIL | 20H | GRANIT

DURÉE : 2H10 | CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD

NOUS ACCUEILLONS POUR LA PREMIÈRE FOIS AU GRANIT UN AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE QUI RÉUNIT TOUS LES SUFFRAGES DEPUIS QUELQUES ANNÉES POUR SON TRAVAIL THÉÂTRAL. LE QUOTIDIEN LE MONDE LE QUALIFIE D’HOMME DE L’ANNÉE.

Avec Bovary, l’actuel directeur du Théâtre national de Lisbonne poursuit son travail d’adaptation. Il est question du personnage de Flaubert, mais aussi du procès intenté à l’auteur après la parution de Madame Bovary sous forme de feuilleton dans la Revue de Paris, pour atteinte aux mœurs publiques. Procès dont Flaubert sortira acquitté, mais blâmé pour « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères ».

C’est dire s’il y a matière pour Tiago Rodrigues ; pour un spectacle où lui-même tombe amoureux d’Emma, le montre et le fait entendre : « En fait la question que je me suis posée est la suivante : comment réécrire le procès aujourd’hui ? Ce qu’il était important de noter et de garder en mémoire, c’est que la personne jugée n’est pas Flaubert, mais Emma.(...) Le théâtre a cette magie de pouvoir mêler étroitement les discours intimes et publics. Pour ce spectacle, il m’était non seulement possible de mêler les propos de l’avocat et ceux de l’auteur, mais aussi de les intégrer dans la langue même du théâtre. » Tiago Rodrigues

Deux spectacles ont suffi pour inscrire Tiago Rodrigues dans une renommée internationale, Antoine et Cléopâtre (festival d’Avignon 2015) dans lequel il réécrit la pièce de Shakespeare pour deux acteurs/danseurs et By Heart qui propose à 10 spectateurs volontaires de mémoriser un sonnet du même Shakespeare le temps de la représentation... Une façon, entre autre, d’explorer la capacité des mots à résister au totalitarisme.© Sylvain Duffard

© Pierre Grosbois

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THÉÂTRE CRÉATION

FKRZICTIONS

MISE EN SCÈNE ET ADAPTATION PAULINE RINGEADE D’APRÈS MARC-ANTOINE MATHIEU ET SIGISMUND KRZYZANOWSKI

MERCREDI 3, JEUDI 4 ET VENDREDI 5 MAI 20H | GRANIT

CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 | DÈS 14 ANS COPRODUCTION LE GRANIT

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE JEUDI 4 MAI

DÉCOUVREZ DÉDALES DE MARC-ANTOINE MATHIEU DU 1ER AVRIL AU 9 MAI À LA GALERIE DU GRANIT (P. 72)

À TRAVERS CE SPECTACLE, PAULINE RINGEADE PARTAGE LA POÉTIQUE DE DEUX AUTEURS QUI NOURRISSENT SON IMAGINAIRE DEPUIS ENVIRON QUINZE ANS. ELLE S’APPUIE SUR LEURS MOTS ET LEURS GRANDS CONCEPTS DE RECHERCHE RESPECTIFS POUR CONSTRUIRE UNE TRAVERSÉE SENSIBLE DE CES DEUX ŒUVRES.

Avec La Pièce et Excursions/Incursions, Pauline Ringeade propose un événement théâtral et chorégraphique adapté de deux recueils de nouvelles de Sigismund Krzyzanowski, Le Thème étranger et Le Marque page (Éditions Verdier), et de la série de bandes dessinées Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves de Marc-Antoine Mathieu (Éditions Delcourt).

Julius dort et fait d’étonnantes rencontres dans une pièce : un V.R.P en lotion pour agrandir l’espace, les inspecteurs de la commission d’évaluation des surfaces, sa voisine Hilary Ozéclat, les frères Edmond et Raymond Dalenvert, un mordeur de coude, Thomas More ou encore un chercheur de fissures spatio-temporelles expert en persistance rétinienne, et ce n’est pas tout. Qu’elles soient réelles, rêvées, ou imaginaires, ces rencontres viennent interroger le rapport de l’homme à son cadre de vie, et comment il accède à de nouveaux territoires par l’imaginaire, le rêve et la littérature. Julius est, de plus, un personnage qui a conscience de son “état” d’être fictionnel, ainsi il explore joyeusement ce qui constitue son monde, celui de la fiction, de l’image et de la représentation.

Nous accompagnons Pauline Ringeade et sa compagnie depuis trois saisons. Elle a présenté au Granit Les Bâtisseurs d’empire ou le Schmürz de Boris Vian et Assoiffés de Wajdi Mouawad.

SIGISMUND KRZYZANOWSKI (KRZ) est un écrivain, romancier et dramaturge, philosophe, historien et théoricien du théâtre de la première moitié du XXe siècle. Fils de parents de la petite noblesse polonaise installés à Kiev au terme d’un séjour forcé en Sibérie, conséquence de l’impitoyable répression de l’Insurrection polonaise de 1861-1864 par l’Empire russe. En 1922, peu de temps après la révolte de Kronstadt, Krzyżanowski s’installe à Moscou, dans le quartier de l’Arbat, où il habite une chambre de huit mètres carrés qui lui inspirera sans doute l’un de ses récits fantastiques : La Superficine. Il ne la quittera pratiquement plus jusqu’à sa mort, en 1950. Son œuvre unique de près de trois mille pages, qui porte un univers fantastique et philosophique, vraisemblablement jugée inclassable par l’Union des écrivains soviétiques, à laquelle Sigismund Krzyżanowski avait pourtant adhéré “volontairement”, ne fut pratiquement jamais publiée de son vivant. Depuis les années 1990, il est publié en France aux Éditions Verdier.

PARTICIPEZ !FKRZICTIONSPauline Ringeade vous propose d’être actifs pendant les représentations. Elle recherche plusieurs amateurs adultes, ayant une pratique régulière de la danse contemporaine ou du théâtre pour participer au spectacle. Ils devront être disponibles en soirée durant la deuxième quinzaine d’avril (vacances de Printemps) et pour les trois représentations.

PERFORMANCE DANS L’ESPACE PUBLICUn stage sera donné par Damien Briançon et Pauline Ringeade au printemps 2017, qui donnera lieu à une performance chorégraphique dans un espace public à Belfort autour du personnage de Julius et des “rêveurs”, centraux dans l’œuvre de Marc-Antoine Mathieu.

PETITE FORME, RENCONTRE LECTURE, SIESTE SONOREITANÉSIE DE KRZPrésentation d’une petite forme solo autour de Itanésie de KRZ (Krzyzanowski) avant ou après les représentations dans le hall du Granit et ailleurs .

KRZ, UN UNIVERS FANTASTIQUE ET BOULEVERSANTUne rencontre autour de l’œuvre de KRZ avec Jean-Pierre Thibaudat , précédée d’une lecture de nouvelles.

SIESTES SONORESVenez vous endormir en écoutant des histoires, dans un transat et sous un casque... venez écouter des paroles collectées puis montées pour former à nouveau une fiction poétique autour d’un thème cher à KRZ : l’enfermement et de ses échappées imaginaires.Le détail de ces actions vous sera communiqué en cours de saison.

© Pauline Ringeade

MARC-ANTOINE MATHIEU est graphiste, dessinateur et scénariste de BD, sculpteur et scénographe. Il publie son premier ouvrage en 1987 et est édité depuis 1990, avec le premier opus de la série des Julius Corentin Acquefacques, par Delcourt. Il collabore à des créations graphiques, scénographiques et à des installations plastiques. (Exposition p. 72)

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LE CREOLE SPIRIT NAÎT AVEC LA RENCONTRE DE DEUX MUSICIENS CARIBÉENS : OMAR SOSA, PIANISTE CUBAIN, ÉMIGRÉ DEPUIS 1993 AUX ÉTATS-UNIS ET LE GUADELOUPÉEN JACQUES SCHWARTZ-BART.

Omar Sosa est un musicien qui fait flèche de tout bois : pianiste, arrangeur, percussionniste. Sa musique fait se rencontrer le jazz, la musique africaine, le hip hop, les musiques électroniques. Chacun de ses concerts est un événement par la dynamique qu’il sait impulser autour de lui. On ne compte plus les formations qu’il a animées, en solo, trio, sextet, octet, avec les plus grands musiciens du Latin jazz.

Jacques Schwarz-Bart, saxophoniste, est bien le fils de Simone et d’André Schwarz-Bart, deux écrivains magnifiques de la Caraïbe française. Lui aussi a joué avec Chucho Valdes, Danilo Perez mais aussi Roy Hargrove, D’Angelo.

Leur rencontre sur scène était prévue de longue date. Sous le signe de la réunion des traditions spirituelles d’Haïti et de Cuba, véhiculée par le jazz que l’on joue aujourd’hui.

Après une résidence en Guadeloupe, le projet a pris corps.

Omar Sosa s’impose à la fois comme le grand réformateur de la musique afro-caribéenne contemporaine mais au-delà, comme l’un des musiciens les plus emblématiques de ce métissage qui bouleverse de fond en comble le paysage musical mondial. Ses concerts sont des instants de grâce. Plus qu’un concert, une cérémonie symphonique colorée, joyeuse et festive.

OMAR SOSA, PIANO, FENDER RHODES JACQUES SCHWARZ-BART, SAXOPHONE TENOR MARTHA GALARRAGA, VOIX MOONLIGHT BENJAMIN, VOIX GUSTAVO OVALLES, PERCUSSIONS CLAUDE SATURNE, PERCUSSIONS

MARDI 9 MAI | 20H | GRANIT

CATÉGORIE A

LATIN JAZZ

CREOLE

SPIRITS

OMAR SOSA

© Jean Louis Neveu

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À PARTIR DU PHÉNOMÈNE DES RÉUNIONS TUPPERWARE, ANGÉLIQUE CLAIRAND INVENTE UN THÉÂTRE À LA FOIS INTIME ET DOCUMENTAIRE.

Elles ont beau être hermétiques, ces petites boîtes laissent quand même filtrer leurs secrets. Angélique Clairand est partie à la rencontre des vendeuses à domicile Tupperware qui éclosent avec la crise comme les fleurs au printemps. Carnets noircis, elle a confié la mise en forme de leurs propos à Nasser Djémaï.

Du mélange de ces histoires et de celle de Pandore est né le personnage de Stéphanie Bugeaud, qui devra soulever le couvercle des mythiques récipients pour laisser s’envoler ses rêves de bonheur.

TEMPS

UNIVERSEL +1ROLAND SCHIMMELPFENNIG | ANNE MONFORT AVEC PEARL MANIFOLD

JEUDI 11 ET VENDREDI 12 MAI | 19H | GRANIT

DURÉE : 50 MN | DISTRIBUTION P.80 | ATTENTION JAUGE RÉDUITE

SOLOS

INSOLITESTUPP’ OU LA

COUPEUSE DE FEUNASSER DJÉMAÏ | AVEC ANGÉLIQUE CLAIRAND

JEUDI 11 MAI | 20H30 | GRANIT

DURÉE : 1H05 | DISTRIBUTION P.80

ANATOMIE D’UNE SÉPARATION

Une femme seule face à des objets qui rythment sa parole, cette femme déroule et enroule des motifs, comme dans un film de Lynch ou un tableau de Hopper. Temps universel +1 travaille sur l’extrême précision et le flou, sur l’intime qui devient fiction. Une tentative de mesurer le temps qui passe, de cartographier le souvenir.

« Je ne sors plus non plus, pas un centimètre dehors, je ne vais quand même pas aller dans un bar pour pleurer, comme ça. Avec toi ça allait encore, mais tout juste. »

Anne Monfort, Compagnie Day-for-Night, est soutenue dans ses projets par la région Bourgogne-Franche-Comté, sa compagnie est conventionnée pour 2016-2018 par la DRAC Franche-Comté. Le Granit est un compagnon fidèle pour ses créations. Elle a créé récemment Et si je te le disais, cela ne changerait rien de Falk Richter ; No(s) Révolution(s) de Mickael de Oliveira et Ulrike Syha.

UNE CONFÉRENCE DÉCALÉE ET BURLESQUE QUI PLONGE DANS LES TOURMENTS DE L’ÂME RUSSE.

Charlie Courtois-Pasteur, branquignole farfelu inventé par Benoît Lambert et Emmanuel Vérité (qui l’interprète) s’attaque au monumental Dostoïevski et nous raconte Les Frères Karamazov et Crimes et châtiment. Il évoque l’admiration mêlée de crainte que lui inspire l’œuvre du romancier russe à la manière d’une cérémonie chamanique qui aide à vaincre les terreurs intimes et dans laquelle l’histoire de la littérature télescope joyeusement les angoisses métaphysiques et les accidents de la vie. Car, comme le rappelle Charlie, « Dieu existe, même si t’y crois pas, et Dostoïevski, il t’explique très bien pourquoi ».

TOUT

DOSTOÏEVSKIBENOÎT LAMBERT | AVEC EMMANUEL VÉRITÉ

VENDREDI 12 MAI | 20H30 | GRANIT

DURÉE : 1H15 | DISTRIBUTION P.80

DEUX SOIRÉES, TROIS SPECTACLES. LE TEMPS D’UNE CONFRONTATION AVEC TROIS MONDES INCARNÉS PAR TROIS MAGNIFIQUES ACTEURS.

LES 3 SPECTACLES SONT EN CATÉGORIE C. UNE SOIRÉE COMPLÈTE ? LE TROISIÈME SPECTACLE VOUS EST OFFERT..

© Patrice Forsans © Jean-Louis Fernandez © C. Bartringer

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THÉÂTRE

LE SONGE

D’UNE NUIT D’ÉTÉ UNE COMÉDIE FÉERIQUE QUI MÊLE LA DÉLICATESSE DU SENTIMENT AMOUREUX, LES FORCES MYSTÉRIEUSES DE L’INCONSCIENT ET LA PUISSANCE SANS MESURE DE LA SEXUALITÉ.

À Athènes, Thésée s’apprête à célébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans la forêt avoisinante, Obéron, roi des elfes, se dispute avec Titania, sa femme, au sujet de leurs nombreuses conquêtes passées et présentes. Mais aussi deux couples d’amoureux contrariés, Hermia, qui est amoureuse de Lysandre mais promise à Démétrius, lequel est aimé d’Héléna, et des artisans partis répéter une tragédie pour les noces de leur duc, avec le truculent Bottom. Tout ce petit monde finit par se retrouver dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidé par le lutin Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme. Un songe ?

C’est entre 1594 et 1595 que Shakespeare écrit Le Songe d’une nuit d’été. À 30 ans, il est alors un acteur et un auteur en vue, admiré et jalousé, véritable entrepreneur de spectacles, dont l’œuvre comprend aussi bien des pièces historiques que des tragédies et des comédies, et dont la troupe est soutenue par Lord Chamberlain, ministre responsable des divertissements royaux. En 1603, il devient locataire du théâtre du Globe, le plus prestigieux de Londres, avant de se retirer en 1611 à Stratford-upon-Avon, sa ville natale, où il meurt cinq ans plus tard.

So, good night unto you all. Give me your hands, if we be friends. And Robin shall restore amends.

WILLIAM SHAKESPEARE MISE EN SCÈNE LISA WURMSER

MERCREDI 17 ET JEUDI 18 MAI 20H | MAISON DU PEUPLE

CATÉGORIE A | DISTRIBUTION P.80

J RENCONTRE BORD DE SCÈNE MERCREDI 17 MAI

VISITE SANDWICH VENEZ DÉCOUVRIR L’ENVERS DU DÉCOR, AVEC L’ÉQUIPE TECHNIQUE DU SPECTACLE JEUDI 18 MAI À 12H20 À LA MAISON DU PEUPLE RÉSERVATION IMPÉRATIVE

© Robert and Shana Parke Harrison

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THÉÂTRE CRÉATION

DE LA

DÉMOCRATIE

D’APRÈS DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE MISE EN SCÈNE LAURENT GUTMANN

MARDI 30, MERCREDI 31 MAI ET JEUDI 1ER JUIN 20H | GRANIT

CATÉGORIE B | DISTRIBUTION P.80 COPRODUCTION LE GRANIT EN PARTENARIAT AVEC MA, SCÈNE NATIONALE-PAYS DE MONTBÉLIARD,

J CONFÉRENCE AVEC IDEE, UNIVERSITÉ POPULAIRE DE BELFORT TOCQUEVILLE ET LES AMBIGUÏTÉS DE LA DÉMOCRATIE AMÉRICAINE MARDI 16 MAI À 18H15 AU GRANIT ( P. 74)

APRÈS LES CRÉATIONS DE ZOHAR OU LA CARTE MÉMOIRE, VICTOR F, ET L’ACCUEIL DU PETIT POUCET, ET DU PRINCE D’APRÈS MACHIAVEL, LAURENT GUTMANN, ARTISTE ASSOCIÉ AU GRANIT, NOUS ENTRAINE DANS UNE NOUVELLE CRÉATION AUTOUR DES VERTUS ET VALEURS DE LA DÉMOCRATIE.

Jamais dans l’histoire du monde, la démocratie comme système politique et ensemble de valeurs n’a été aussi répandue qu’aujourd’hui. Dans le même temps, les sociétés démocratiques européennes traversent une crise existentielle. Elles doutent d’elles-mêmes, de leur force, de l’universalité de leurs valeurs. Il leur arrive même d’être malheureuses.

En 1831, un aristocrate normand, Alexis de Tocqueville, observant le mouvement d’égalisation des conditions qui touchait l’Europe et les progrès politiques de la démocratie, partit aux États-Unis observer comment y fonctionnait la société et les institutions. De ce voyage il tira un livre : De la démocratie en Amérique. Saisissant de clairvoyance, écrit dans un style

somptueux, ce texte n’est ni un plaidoyer pour la démocratie ni un réquisitoire. S’il la considère comme « un fait providentiel », auquel il serait vain de s’opposer, il la dissèque sans complaisance. « C’est parce que je ne suis point un adversaire de la démocratie que je suis sincère envers elle. » Profondément humain, traversé d’hésitations, de contradictions parfois, c’est un texte qui appuie là où ça nous fait mal. Sur scène, une communauté de sept personnes, hommes et femmes d’origines et d’âges variés, vivront sous nos yeux dans un espace aux fonctionnalités floues, à l’image des bureaux des grandes entreprises de la Silicon Valley : à la fois espace de travail, de loisirs et de vie.

Ils sembleront partager un même enthousiasme et une même foi dans les vertus de la société démocratique, qui garantit leurs droits individuels, adoucit les mœurs et assure le bien-être au plus grand nombre. Il apparaîtra vite que cet enthousiasme masque des dissensions et des inquiétudes profondes. Conformisme, tyrannie de la majorité, inégalités économiques persistantes, goût immodéré de l’ordre, matérialisme, despotisme technocratique : certains trouveront que le prix à payer pour cette vie démocratique est élevé. Les mots de Tocqueville seront ceux par lesquels s’exprimeront ces enthousiasmes et ces doutes. Mais ce sont ces mots aussi qui nous avertiront que tout retour en arrière est chimérique et dangereux, que du chaos nait rarement la lumière et que c’est au sein même de cet ordre démocratique que nous devrons trouver les remèdes à notre désarroi. Laurent Gutmann, mars 2016

Distribution en cours Production La Dissipation des brumes matinales. Direction de production Emmanuel Magis, Anahi. Coproduction Le Granit, Scène nationale, Belfort. Avec le soutien de la DGCA-ministère de la culture et de la communication et de l’ENSATT

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CONCERTS

SANDWICHS

LES JEUDIS À 12H20 AU GRANIT

AVEC LE SOUTIEN DU CRÉDIT AGRICOLE DE FRANCHE-COMTÉ DURÉE : 45 MN | ENTRÉE LIBRE POSSIBILITÉ DE RESTAURATION SUR PLACE

MARION ROCHCHANSON JEUDI 6 OCTOBRE

GERSHWIN | RAVELMUSIQUE CLASSIQUE CONSERVATOIREJEUDI 17 NOVEMBRE

GO BUTTERFLYCHANSONJEUDI 15 DÉCEMBRE

VIKY WILLIAMS POÉSIE ROCK JEUDI 5 JANVIER

JAN VANEK TRIOJAZZ JEUDI 9 FÉVRIER

YULES FOLK POP JEUDI 30 MARS

CHEZ NOS

PARTENAIRES

JAZZ DANS L’AIR(E)

ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ JEUDI 28 OCTOBRE | 21H | LE MOLOCORENSEIGNEMENT ET RÉSERVATION LE MOLOCO AUDINCOURT03 81 30 78 30 | [email protected]

NINA ATTALSAMEDI 18 MARS | 21H | LA POUDRIÈRERENSEIGNEMENT ET RÉSERVATION LA POUDRIÈRE BELFORT03 84 58 11 77 | [email protected]

CLÉMENT

RICHEMClément Richem explore l’action du temps sur des échelles macro et microscopique. Tel un démiurge, il bâtit des civilisations sur lesquelles les aléas du temps, des éléments, de la nature et l’action de l’homme interagissent dans un grand mouvement de création / destruction en perpétuelle évolution. Utilisant la gravure, le dessin, la sculpture et la vidéo, il cristallise ses réflexions existentielles, voire mystiques, dans l’idée d’une impermanence du monde. Une réflexion sur les vanités humaines bien fragiles faces aux forces de la nature. Sous les allures du jeu d’enfant il construit des dioramas de sable et de terre, modelant comme un architecte, des édifices qui nous projettent dans des civilisations anciennes ou archéo-futuristes. Testant sur elles l’action de l’eau, de la sécheresse, introduisant des éléments végétaux, comme un bio / géophysicien. Il suit, il expérimente leurs évolutions, leurs métamorphoses, nous plongeant dans une rêverie sur notre condition face à la course du temps. Grain de sable au milieu du désert, chaque entité nourrit l’autre en un mouvement perpétuel de renaissance.

Clément Richem est né en 1986, il vit et travaille à Besançon. Diplômé de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, Epinal et Metz, son travail a été présenté notamment en Espagne, à Toulouse, Metz, Nancy et Mulhouse ainsi que récemment dans le cadre des Modules, Fondation Pierre Bergé–Yves Saint Laurent au Palais de Tokyo, Paris.

DU 10 SEPTEMBRE AU 25 OCTOBRE 2016 VERNISSAGE EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE LE 9 SEPTEMBRE À 18H

LES VISITES LA PREMIÈRE, MARDI 13 SEPTEMBRE À 18H JOURNÉES DU PATRIMOINE DIMANCHE 18 SEPTEMBRE À 10H30 ET 14H30 SUIVIE DE LA VISITE DU THÉÂTRE SANDWICH, JEUDI 22 SEPTEMBRE À 12H20 EN FAMILLE, MERCREDI 28 SEPTEMBRE À 17H AVANT LE SPECTACLE, MASCULINES (P. 10) MERCREDI 12 OCTOBRE À 19H LA DERNIÈRE, MARDI 25 OCTOBRE À 17H

Photo © Aurélien Mole -Oasis, vidéo 1’31, 2013. Image extraite de la vidéo.-Les châteaux de sable, vidéo 4’36, 2013. Vue d’exposition, Palais de Tokyo, Paris, 2015.

ARTS VISUELS

CHANSON

CHANSONS NAUFRAGÉES CYRIL MOKAIESH, CHANTGIOVANNI MIRABASSI, PIANOVENDREDI 14 OCTOBRE | 20H30FOYER GEORGES BRASSENS, BEAUCOURTCATÉGORIE A

Comme d’autres, Cyril Mokaiesh est passé du tennis à la chanson... Après une première période en groupe, il débute une carrière solo en 2010 et commence à faire parler de lui avec sa chanson Communiste. Les deux albums Du rouge et des passions et L’amour qui s’invente, se voient distingués en 2012 et 2014 par un Coup de Cœur de l’Académie Charles-Cros. En 2015 il décide de reprendre des chansons restées dans l’ombre, parce que l’usage c’est de reprendre des tubes et nous propose l’albumNaufragés où, magnifiquement accompagné par le pianiste de jazz Giovanni Mirabassi, il ramène à la surface des talents fracassés (Philippe Léotard, Pierre Vassiliu, Daniel Darc, Allain Leprest, Nino Ferrer…) dans un concert brûlant où il interprète les chansons les plus personnelles de ces Naufragés.

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APPELSVINCENT BEAURIN, LUDMILLA CERVENY FRANÇOIS GÉNOT ET JULIEN GROSSMANNSUR UNE PROPOSITION DE CORENTIN GROSSMANN

Appels sonne comme une invitation. Des artistes et avec eux des œuvres, qui se déploient comme un organisme aux contours changeants, tout à fait retord. Ce n’est pas un programme mais une mise en présence intuitive, un rassemblement que l’on ne saurait maitriser. Il faut bien quelques principes qui aient initié l’intuition, mais ils sont informulables, du moins par les mots, aériens, souterrains, liquides,

DU 5 NOVEMBRE 2016 AU 17 DÉCEMBRE 2017 VERNISSAGE EN PRÉSENCE DES ARTISTES LE 4 NOVEMBRE À 18H

LES VISITES TRAC*– BUS TOUR, SAMEDI 5 NOVEMBRE À PARTIR 11H LA PREMIÈRE, MARDI 8 NOVEMBRE 18H AVANT LE SPECTACLE, MOBY MICK (P. 14) MERCREDI 9 NOVEMBRE 19H SANDWICH, JEUDI 24 NOVEMBRE 12H20 EN FAMILLE, MERCREDI 7 DÉCEMBRE 17H LA DERNIÈRE, SAMEDI 17 DÉCEMBRE 17H

EXPOSITION EN COLLABORATION AVEC LE 19, CRAC, MONTBÉLIARD COMMISSARIAT : 19, CRAC, MONTBÉLIARD

CE MATIN,

LE SOLEIL NE

S’EST PAS LEVÉ Cette exposition est une tentative pour comprendre une certaine trajectoire de l’art contemporain, qui a mis en avant-garde de l’esthétique ce qui doit bien être appelé une série d’actes dépressifs. Actes qui expriment les états de dépression, l’ennui qui l’englobe, l’immobilité, les ruptures communicationnelles, la perte de plaisir, le retrait de la capacité à se souvenir, à se projeter, à rêver, le désir et les fantasmes. Ces traits définissent non seulement les sujets étant mis en scène dans l’œuvre d’art, mais sont également perceptibles dans la structure formelle de l’œuvre - dans le ralentissement, dans l’immobilité, l’opacité et la répétition de l’image, par lesquels une perte du sens du temps et du rapport aux autres englobent la relation entre le spectateur et l’œuvre. Ces actes représentent aussi bien le sujet de l’œuvre qu’ils anticipent, la présence d’un spectateur dont la mémoire, l’attention de perception et les facultés relationnelles seraient possiblement et considérablement dévitalisées. Sujet peu abordé -voire tabou- dans l’histoire de l’art, la dépression alimente et traverse pourtant la création contemporaine dans des registres très divers. Paradigme de l’homme contemporain, elle est un moteur de la créativité des artistes, une catharsis, un exutoire ou un déclencheur de son meilleur compagnon, le mauvais esprit. Alexandre Roccuzzo

ED ATKINS, ERIC BAUDELAIRE, PIERRE BELOUIN, SAMUEL BUCKMAN, CYPRIEN GAILLARD, AGNÈS GEOFFRAY, JOHN GIORNO, NAN GOLDIN, LAURA HABY, PATRICK DE KEYSER, NINO LAISNÉ, EDOUARD LEVÉ, CLAUDE LÉVÊQUE, STEVEN PARRINO, ERIC POUGEAU, JULIEN PRÉVIEUX, FRANCIS RAYNAUD, UGO RONDINONE, ANRI SALA, RICHARD SERRA, PIERRICK SORIN, ANTHONY VEROT, SAM TAYLOR WOOD… SÉLECTION EN COURS

DU 14 JANVIER AU 21 MARS 2017 ET JUSQU’AU 5 JUIN POUR LES MUSÉES DE BELFORT VERNISSAGE LE 14 JANVIER À PARTIR DE 17H AU GRANIT, 18H30 À LA CITADELLE

LES VISITES LA PREMIÈRE, MARDI 17 JANVIER 19H SANDWICH, JEUDI 26 JANVIER 12H20 AVANT LE SPECTACLE, UND (P. 40) MERCREDI 15 FÉVRIER 19H EN FAMILLE, MERCREDI 22 FÉVRIER 17H LE SAMEDI 11 FÉVRIER 17H LA DERNIÈRE, MARDI 21 MARS 19H

EXPOSITION EN COLLABORATION AVEC LE 19, CRAC, MONTBÉLIARD ET LES MUSÉES DE BELFORT COMMISSARIAT : 19, CRAC – MUSÉES DE BELFORT – LA GALERIE DU GRANIT

Installation-vidéo Une disparition de Nino Laisné, avec Roland David Photographie de tournage © 2012 Magali Pomier / Chambre 415

ARTS VISUELSARTS VISUELS

solides, acides, métalliques et feutrés. Des œuvres qui échappent joyeusement aux forces de soumission et nous donnent ce que l’on perd, à vouloir posséder son sujet. Il est bien question de ressources, épuisables et inépuisables, de sources et de champs, magnétiques et harmoniques, que l’on ne saurait maitriser. Corentin Grossmann

+TRAC* – BUS TOUR Le temps d’une journée laissez-vous guider à la découverte des expositions des six lieux d’arts de l’aire urbaine Belfort/Montbéliard. Au programme visites, rencontres, performances et pauses gourmandes. *Turbulent Réseau d’Art Contemporain de l’aire urbaine Belfort/ Montbéliard École d’art de Belfort + Espace Multimédia Gantner, Bourogne + les Musées de Belfort + Les Musées de Montbéliard + Le 19 CRAC, Montbéliard + La galerie du Granit, scène nationale, Belfort

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MARC-ANTOINE

MATHIEUDÉDALES

Dans le cadre du temps de résidence/création de Pauline Ringeade, découvrez l’univers de Marc-Antoine Mathieu, une des sources d’inspiration de sa pièce Fkrzictions (p. 58). Les amateurs du 9e art connaissent le travail

SUR UNE PROPOSITION DE PAULINE RINGEADE

DU 1ER AVRIL AU 9 MAI 2017 VERNISSAGE LE 31 MARS À 18H

LES VISITES LA PREMIÈRE, 4 AVRIL 19H SANDWICH, JEUDI 13 AVRIL 12H20 EN FAMILLE, MERCREDI 19 AVRIL 17H AVANT LE SPECTACLE, FKRZICTIONS (P. 58) MERCREDI 3, JEUDI 4 ET VENDREDI 5 MAI 19H

Marc-Antoine Mathieu, Le hasard et son double

SARAH RITTER

Sarah Ritter est photographe, elle travaille par “occasions”, arpentage de terrains divers, sans pouvoir dire précisément à l’avance ce qu’elle cherche. Ces occasions lui permettent d’accumuler un certain nombre d’images qui peu-à-peu, par le principe de l’obsession, s’articulent ensemble. Depuis bientôt deux ans, elle construit un ensemble de photographies (et de plans vidéos) qui touche à cette nature profonde de l’image photographique dont parle J-C Bailly : « c’est originairement, innocemment même, que la saisie photographique, née de la lumière, renferme en elle un point noir ». Ce questionnement correspond à une évolution dans son travail, allant vers une plus grande “fictionnalisation”. Elle passe peu à peu du jeu avec le hors-champ à un jeu avec la lumière elle-même, et bien sûr donc, avec son “contraire”, le noir, le sombre, l’ombre, l’indistinct. Elle cherche ce point de bascule entre le visible, le montré dans l’image, et ce qu’on ne voit pas. Au-delà de l’idée de hors-champ, il s’agit du noir, du point aveugle de la “vue” photographique...

Sarah Ritter est née en 1978, elle vit et travaille à Besançon. Sortie de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, après des études en philosophie, son travail a été présenté en Finlande, en Allemagne ainsi qu’à Besançon, Marseille, Paris et Mulhouse.

DU 20 MAI AU 27 JUIN 2017 VERNISSAGE EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE LE 19 MAI À 18H

LES VISITES LA PREMIÈRE, MARDI 23 MAI 18H AVANT LE SPECTACLE, DE LA DÉMOCRATIE (P. 66) MERCREDI 31 MAI 19H SANDWICH, JEUDI 1ER JUIN 12H20 LE SAMEDI 10 JUIN 17H EN FAMILLE, MERCREDI 21 JUIN 17H LA DERNIÈRE, MARDI 27 JUIN 17H

© Sarah Ritter, sans titre, en cours, 2015

ARTS VISUELS

ARTS VISUELS de Marc-Antoine Mathieu, auteur notamment des aventures de Julius Corentin Acquefacques, personnage déambulant entre rêve et réalité dans un monde kafkaïen. Par un graphisme fort en noir et blanc et des scénarios “métaphysiques”, Marc-Antoine Mathieu depuis plus de vingt ans creuse un sillon à part dans la bande dessinée. On pourrait parler d’album concept (comme pour certains disques) mais également de littérature graphique étendue (comme on parle de cinéma élargi). Poussant toujours plus loin les défis graphiques en introduisant des trous, des décalages, des images en 3D mais également en développant des projets trans-médias comme pour 3’’ et S.e.N.S. ces deux derniers ouvrages qui se voient amplifiés d’une version numérique et interactive. Transposant le récit graphique dans l’espace et le temps, deux éléments majeurs de l’œuvre de Mathieu, il nous plonge littéralement dans l’image, dans le champ de l’imaginaire, du songe et de l’absurde. L’exposition prend la forme d’une rétrospective qui sera également présentée d’octobre à décembre au Grand Théâtre d’Angers.

Marc-Antoine Mathieu est né en 1959, il vit et travaille à Angers. Il est graphiste, dessinateur et scénariste de BD, sculpteur et scénographe. Il publie son premier ouvrage en 1987 et est édité depuis 1990, avec le premier opus de la série des Julius Corentin Acquefacques, par Delcourt. Il collabore à des créations graphiques, scénographiques et à des installations plastiques au sein de l’atelier Lucie Lom.

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ACTIONS

CULTURELLES

CONTACTSPour découvrir notre programmation, pour assister à des répétitions, pour des visites du théâtre et rencontres avec les équipes artistiques et techniques, des ateliers de pratique artistique en lien avec notre programmation :Responsables d’établissements scolaires, enseignants, documentalistes, étudiantsMaud Cavalca 03 84 58 67 56, [email protected] de bibliothèques, médiathèques, écoles de cirque, chorales, troupes de théâtre amateurs, comités d’entreprises, associations ou tout autre groupe | Relations presse Marie-Émilie Gallissot 03 84 58 67 64, [email protected]

VOUS AIMEZ LES IDÉES ?Le Granit s’associe à l’Université Populaire de Belfort-IDEE, pour des conférences en entrée libre.Mardi 18 octobre de 18h15 à 20h au GranitLes Atrides ou comment et pourquoi sacrifier ses enfants en lien avec Iphigénie en Tauride (p. 13).Par Sylvie David-Guignard, Maître de conférences à l’Université de Franche-Comté et Marc Toupence, metteur en scène.Iphigénie a survécu, elle n’a pas été sacrifiée par son père Agamemnon. Elle cherche une issue à la malédiction de sa famille. Agamemnon n’est ni le premier et certainement pas le dernier à vouloir survivre à ses enfants. La quête de sens et d’apaisement d’Iphigénie nous permet de voyager, à grands traits, dans l’histoire de sa lignée et découvrir “comment et pourquoi il est naturel de vouloir sacrifier ses enfants”. Mardi 16 mai de 18h15 à 20h au Granit Tocqueville et les ambiguïtés de la démocratie américaine, en lien avec De la Démocratie (p. 66). Par Aurélien Aramini, enseignant de philosophie au lycée Gustave Courbet,

chercheur associé au laboratoire “Logiques de l’Agir” (Université de Franche-Comté) et Laurent Gutmann, metteur en scène. Penseur visionnaire de la démocratie et de ses dangers tels que l’individualisme ou la tyrannie de la majorité, Tocqueville est considéré comme l’un des pionniers de la sociologie. Écrit au XIXe siècle, l’ouvrage désormais classique de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, doit cependant être interrogé, pour éclairer ses ambiguïtés et faire apparaître les enjeux politiques de sa relecture au XXe siècle.

AUTOUR DES SPECTACLES TRAVERSÉE ET VERTIGESLe Granit, grâce au soutien de la Ville de Belfort, de la Préfecture du Territoire de Belfort et de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, mènera des ateliers et rencontres autour des spectacles Traversée (Théâtre du Pilier) et Vertiges (Compagnie Nasser Djemaï) dans les quartiers Belfort Nord–Méchelle et Glacis du Château.

AUTOUR DU SPECTACLE FKRZICTIONS La metteure en scène Pauline Ringeade fait appel à la participation d’amateurs (p. 58).

PUBLIC SOURD ET MALENTENDANTPour tous renseignements : Marie-Émilie Gallissot, [email protected]

T

SPECTACLES AMPLIFIÉS Pour les personnes malentendantes équipées d’un appareil auditif avec la position T, le Granit met en œuvre un système de boucle magnétique permettant une amplification des sons directement à travers l’appareil auditif, pour les spectacles suivants : Traversée (16/11), Vanishing Point, Blockbuster. Nombre de boucles limité. Pensez à en informer la billetterie.

SPECTACLE BILINGUE (LANGUE DES SIGNES, LANGUE FRANÇAISE)Traversée mis en scène par Marc Toupence, du 15 au 17 novembre à la Coopérative (p. 15).

RENCONTRE AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE EN PRÉSENCE D’UN INTERPRÈTE LSF/FRANÇAISÀ l’issue de la représentation de Traversée, mercredi 16 novembre.VISITE DU GRANIT EN LSFEn compagnie d’une personne des relations publiques et d’un interprète en langue des signes française, découvrez l’envers du décor !Samedi 5 novembre à 15h Visite sur réservation | 1h30 | entrée libre.

PUBLIC DÉFICIENT VISUEL Pour tous renseignements :Marie-Émilie Gallissot, [email protected] NATURELLEMENT ACCESSIBLESPhilharmonique de Liège, La Leçon de jazz d’Antoine Hervé, Yael Naim, Love for Chet-Stéphane Belmondo, Texier Sextet, Schubert Wanderer, Orchestre de Bâle, Sophia AramLucky Peterson, Omar Sosa

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE Le Granit, son architecture, son histoire, ses coulisses. Visites dimanche 18 septembre à 10h30 et 14h30. Durée : 1h30 environ.Réservation au 03 84 58 67 67 (jauge limitée).

VISITE SANDWICHVenez découvrir l’envers du décor du Songe d’une nuit d’été avec l’équipe technique du spectacle, jeudi 18 mai à 12h20 à la Maison du Peuple. Réservation au 03 84 58 67 67 (jauge limitée).

LA MARMITE À MOTS La librairie est régulièrement présente au Granit avec une sélection d’ouvrages pour petits et grands en lien avec les spectacles.(1 place de la Petite Fontaine à Belfort)

CINÉMAS D’AUJOURD’HUIEn écho à la saison du Granit, des films vous seront proposés par Cinémas d’aujourd’hui. Renseignements dans les journaux du Granit, sur notre site internet et sur www.cinemasdaujourdhui.com.

ATELIERS

ADULTES

ATELIER THÉÂTRE Mené par Solène Froissart, comédienne et metteure en scène, le lundi de 19h30 à 21h30.Réunion d’information lundi 19 septembre à 19h au Granit.Tarif : 100€ (abonnés et moins de 26 ans) et 200€ (non-abonnés).Renseignements et inscriptions : Maud Cavalca 03 84 58 67 56, [email protected]

ATELIER THÉÂTRE LES PREMIÈRES AMOURS VONT RECOMMENCER« Dans La Dispute, Marivaux nous propose un retour vers l’enfance de l’humanité et vers l’enfance tout court : cet âge où tout se joue et auquel l’acteur revient sans cesse pour nourrir son travail. À partir d’exercices et d’improvisations, et en explorant les situations et les mots de la pièce, nous chercherons nous aussi cet état d’innocence et d’émerveillement qui permet au comédien de tout jouer comme pour la première fois. Dans le prolongement du texte de Marivaux, nous nous concentrerons plus particulièrement sur la figure de la rencontre. » Vanasay Khamphommala, dramaturge

Animé par Vanasay Khamphommala, samedi 28 janvier de 14h à 18h et dimanche 29 janvier de 10h à 13h et de 14h à 17h. À partir de 18 ans. Tarif : 30€ (abonnés et moins de 26 ans) et 45€ (non-abonnés).Renseignements et inscriptions : Marie-Émilie Gallissot 03 84 58 67 64, [email protected]

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EN SALLEPour chaque spectacle jeune public, nous signalons un âge minimum pour vous aider dans vos choix. Certains spectacles sont déconseillés aux jeunes enfants. Le cas échéant, le Granit pourra leur refuser l’accès en salle.

Le Granit (galerie, grande salle et fumoir), la Maison du Peuple et la Coopérative sont

accessibles aux personnes à mobilité réduite qui sont accompagnées. Merci d’indiquer votre venue à l’accueil lors de vos réservations.Dans le respect du public, des artistes accueillis et du personnel, merci de tenir compte des horaires .Les spectacles commencent à l’heure. Après le lever du rideau, en raison des contraintes artistiques ou techniques, l’accès aux salles peut être rendu impossible. Nous appliquons la numérotation des places jusqu’à 5 minutes avant le début du spectacle, ensuite les places ne sont plus réservées.Les places réservées et non retirées 10 min avant le début de la représentation sont remises en vente.Les photographies, avec ou sans flash, les enregistrements sonores et/ou vidéos sont strictement interdits.Pour le confort de tous, les téléphones portables doivent être éteints pendant les spectacles.La consommation de nourriture et de boissons n’est pas autorisée dans la salle, sauf pendant les concerts sandwichs.

WWW.LEGRANIT.ORGRetrouvez l’ensemble de la programmation, photos, vidéos, extraits musicaux et autres compléments d’informations sur notre site internet. Vous pouvez également acheter vos billets en ligne et recevoir nos lettres d’informations web en vous inscrivant sur le site. Rejoignez-nous sur facebook !

INFOS PRATIQUESLES ARTS

À L’ÉCOLELe Granit s’engage dans de nombreuses actions d’éducation artistique et culturelle dans un esprit de transmission et de découverte des arts de la scène, grâce à ses partenaires de l’Éducation nationale, au Rectorat, à l’Inspection académique, ainsi qu’au Conseil départemental du Territoire de Belfort, à la Région Bourgogne-Franche-Comté et au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le Granit est partenaire artistique des options théâtre au lycée Cuvier de Montbéliard et des cinq lycées belfortains. Il mène également des actions dans les établissements suivants : le collège Arthur Rimbaud, le collège Châteaudun, le lycée Condorcet, le lycée Raoul Follereau, l’Institution Sainte Marie, le lycée professionnel Diderot, l’UTBM, l’ESTA, l’IUT Carrières sociales à Belfort, le collège Lucie Aubrac à Morvillars, le collège Gosciny à Valdoie, le lycée cantonal de Porrentruy…Le Granit participe au dispositif “Lycéens au spectacle vivant” coordonné par Côté Cour, scène conventionnée jeune public de Franche-Comté.

LES ATRIDES OU COMMENT ET POURQUOI SACRIFIER SES ENFANTSMarc Toupence, qui dirige le Théâtre du Pilier, met en scène une petite forme itinérante en lien avec le spectacle Iphigénie en Tauride qui se jouera dans les établissements scolaires de Belfort et du territoire, en octobre 2016.

COMITÉS DE LECTURE POUR SENSIBILISER À L’ÉCRITURE CONTEMPORAINELe Granit s’associe à l’association Postures pour proposer aux classes de participer au Collidram, prix collégien de littérature dramatique et à l’inédiThéâtre, prix lycéen de pièces inédites. La programmation des actions culturelles est en cours.

NOUVEAUX

HORAIRESÀ partir du lundi 19 septembre et tout au long de la saison (hors période d’abonnements), le Granit sera ouvert du lundi au samedi de 13h à 18h et en continu les soirs de spectacles.FERMETUREÉté, du samedi 9 juillet au soir au jeudi 25 août au matin.Toussaint, du jeudi 27 octobre au soir au mercredi 2 novembre au matin Noël, du samedi 17 décembre au soir au mardi 3 janvier au matin.Hiver, du vendredi 24 février au soir au mercredi 1er mars au matinPrintemps, du samedi 22 avril au soir au jeudi 27 avril au matin

OPTYMOPour connaître les lignes et horaires en temps réel et calculer vos itinéraires : www.optymo.fr, même depuis votre mobile, ou au 03 84 21 08 08 du lundi au samedi de 8h à 20h. Toutes les lignes du réseau urbain circulent jusqu’à 22h30-23h.

NOS PARTENAIRESMerci à nos partenaires presse qui relaient nos informations : L’Est Républicain, France Bleu Belfort-Montbéliard, Belfort Mag, Vivre Le Territoire, Diversions, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Alsace, Novo, Poly, Topo, France 3 Franche-Comté, RTL2.Merci aux commerçants qui relaient nos informations. En partenariat avec Belfort Plein Cœur. Retrouvez la liste complète sur notre site.

ATELIER THÉÂTREPOUR LES ENFANTS DE 8 À 11 ANSL’atelier a lieu le mercredi de 17h à 18h30. Tarif : 100 € (abonnés) et 200€ (non-abonnés). L’accompagnant bénéficie du tarif Abo 4 famille.Renseignements et inscriptions : Maud Cavalca 03 84 58 67 56, [email protected] enfants de 12 à 15 ans pourront s’inscrire au cours d’initiation au théâtre dispensé par le Conservatoire à Rayonnement Départemental Henri Dutilleux à Belfort.

LES SAMEDIS ENFANTS-PARENTSC’est un rendez-vous à partager entre enfants et parents dans la complicité et dans le jeu. Les inscriptions se font par binôme : un enfant/un adulte. Tarif : 5€ pour l’enfant et son parent. Accessible aux spectateurs ayant vu le spectacle en lien avec l’atelier. Nombre de places limité.Renseignements et inscriptions : Marie-Émilie Gallissot 03 84 58 67 64, [email protected]

ATELIER DE SENSIBILISATION À LA LANGUE DES SIGNES autour de Traversée (p. 15) Samedi 19 novembre de 14h à 16h.Animé par Chantal Liennel, comédienne et Géraldine Berger, assistante mise en scène. De 8 à 12 ans.

ATELIER ARTS PLASTIQUES Ombres et illustration autour de La forêt ébouriffée (p. 37) Samedi 4 février de 14h à 17h.Animé par Mélusine Thiry, auteure et illustratrice du conte. De 6 à 10 ans.

GOÛTER PHILO autour de Comment moi je ? (p. 51) Samedi 1er avril de 14h à 16h.Animé par Jean-Charles Pettier, philosophe. À partir de 5 ans.

ATELIERS

ENFANTS

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ABONNEMENTS

ET ACHATS

DE PLACES

POURQUOI S’ABONNER ?w Profiter d’un tarif préférentiel.w Payer jusqu’à 3 ou 6 fois sans frais par chèque ou prélèvement (dans ce cas, joindre un RIB, RIP, RICE). Voir modalités dans le bulletin d’abonnement.w Avoir accès aux tarifs réduits chez nos partenaires : Ma scène nationale, Théâtre du Pilier, Poudrière, Moloco, MPT Beaucourt et CDN Besançon Franche-Comté.w Échanger vos places 24h avant la représentation pour des spectacles de même catégorie, dans la limite des places disponibles.

FORMULES D’ABONNEMENTSw ABO ADULTES 4 spectacles différents au minimum. Pour les plus de 26 ans.w ABO 4 FAMILLE4 spectacles différents au minimum. Pour les adultes accompagnant des jeunes, maximum 2 adultes.w ABO 10 10 spectacles différents au minimum.w ABO JEUNES ET RÉDUIT4 spectacles différents au minimum. Pour les moins de 26 ans, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du RSA, du minimum vieillesse et d’une carte d’invalidité.

OÙ ET QUAND ?w En ligne à partir du 8 juin et toute l’année sur www.legranit.orgw À l’accueil du théâtreÀ partir du lundi 19 septembre et tout au long de la saison (hors période d’abonnements) le Granit sera ouvert du lundi au samedi de 13h à 18h et en continu les soirs de spectacles.Durant la période d’abonnements : du mercredi 8 juin au samedi 25 juin et du jeudi 25 août au samedi 17 septembre, ouverture du Granit du lundi au samedi de 13h à 19h. Du lundi 27 juin au samedi 9 juillet et à partir du lundi 19 septembre : ouverture du Granit du lundi au samedi de 13h à 18h.w Par courrier à partir du 8 juin, via le formulaire d’abonnement ou d’achat de places accompagné du règlement à l’ordre du Granit. Il est conseillé de nous contacter pour vous assurer de la disponibilité des places.w Pour certains spectacles, dans les réseaux FNAC et France Billet.

RÉSERVATIONSw Par courriel à [email protected] Par téléphone au 03 84 58 67 67Toute place réservée doit être réglée dans les 5 jours ouvrables, sinon elle est annulée. Un justificatif sera demandé pour tout tarif réduit.

POUR BÉNÉFICIER DE TARIFS REDUITS “GROUPE”Il est indispensable de contacter notre service des relations publiques. Voir contacts page 74.

MODE DE RÈGLEMENTSEspèces, chèque, virement, carte bancaire, chèques vacances, chèque culture.

LA CARTE “AVANTAGES JEUNES”Cette carte propose dans son livret une place à 5€ pour le spectacle de votre choix au Granit, en catégorie B et C. Si vous avez cette carte et si vous êtes abonné au Granit, vous bénéficiez d’1 place gratuite pour le spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles, uniquement en catégorie B et C). Action du Réseau Information Jeunesse de Franche-Comté pour les jeunes de moins de 30 ans, son tarif est de 7 euros. Elle est en vente au BIJ et propose de nombreuses réductions. Information : www.jeunes-fc.com

TARIFS PAR SPECTACLE ET PAR ÉLÈVE POUR LES GROUPES SCOLAIRES

CATÉGORIE A+ CATÉGORIE A CATÉGORIE B CATÉGORIE C

PRIMAIRE 15 € 7 € 7 € 5 €

COLLÈGE | LYCÉE 15 € 9 € 8 € 7 €

Pour les scolaires, contactez Maud Cavalca, 03 84 58 67 56 | [email protected] Un bulletin de réservation et des arrhes seront nécessaires pour toute confirmation et prise en compte de votre demande.

TARIFS PAR SPECTACLE HORS ABONNEMENT

CATÉGORIE A+ CATÉGORIE A CATÉGORIE B CATÉGORIE C

PLEIN TARIF 33 € 27 € 20 € 14 €

TARIF RÉDUIT 1 Retraités, demandeurs d’emploi, carte Cezam, CE, adhérents Fnac, abonnés MA scène nationale, MPT Beaucourt, Théâtre du Pilier, Poudrière, Moloco, CDN Besançon Franche-Comté

29 € 23 € 18 € 12 €

TARIF RÉDUIT 2 De 11 à 26 ans 18 € 11 € 9 € 9 €

TARIF RÉDUIT 3 Carte d’invalidité, bénéficiaires du RSA et minimum vieillesse

14 € 7 € 7 € 5 €

Carte “avantages jeunes” : spectacle en catégorie B et C à 5 € la place.

TARIFS PAR SPECTACLE POUR L’ABONNEMENT

CATÉGORIE A+ CATÉGORIE A CATÉGORIE B CATÉGORIE C

ABO ADULTESÀ partir de 4 spectacles 26 € 19 € 16 € 10 €

ABO 10 21 € 15 € 11 € 8 €

ABO JEUNES ET RÉDUITÀ partir de 4 spectaclesMoins de 26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires RSA, Ad.Handicapé, et minimum vieillesse

15 € 7 € 7 € 7 €

ABO 4 FAMILLE 22 € 16 € 12 € 9 €

TARIFS

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DISTRIBUTIONSHANSEL ET GRETELD’après le conte musical en trois tableaux de Engelbert Humperdinck, sur un livret de Adelheid Wette | Adaptation de S.Menozzi et A. Baatsch | Direction musicale Sylvie Leroy | Direction vocale des enfants solistes Scott Alan Prouty assisté de Mylène Liebermann | Mise en scène Charlotte Nessi | Scénographie, lumières, régie générale Gérard Champlon | Costumes Jean Racamier | Avec Maryseult Wieczorek, Florent Karrer, Christophe Crapez, Natasha Vasconcellos, Manu Kroupit, enfants solistes issus de l’atelier chant-danse-théâtre de la compagnie | Alexis Rousseau, violon, Bohdana Horecka, violoncelle, Carjez Gerretsen, clarinette, Pierre-Simon Chevry, flûte Guillaume Merlin, cor, Nicolas Mathuriau, accordéon percussions, Nicolas Lebret | Une production de l’Ensemble Justiniana | Coproduction Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon

DORMIR CENT ANS Texte et mise en scène Pauline Bureau | Avec Yann Burlot, Nicolas Chupin, Géraldine Martineau et Marie Nicolle | Dramaturgie Benoite Bureau | Scénographie et réalisation visuel Yves Kuperberg | Effets visuels Alex Forges | Lumières Bruno Brinas | Régie générale et lumière Thomas Coux | Composition musicale et sonore Vincent Hulot | Costumes et accessoires Alice Touvet | Collaboration artistique Cécile Zanibelli | Régie générale Jérôme Delporte | Régie vidéo Christophe Touche Régie son Sébastien Villeroy | Production La part des Anges | Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne, CDN, Le Volcan, scène nationale du Havre, Théâtre André Malraux de Chevilly Larue | Avec le soutien de L’Adami

MASCULINESChorégraphie Héla Fattoumi et Éric Lamoureux | Interprètes Marine Chesnes, Sandrine Kolassa, Johanna Mandonnet, Clémentine Maubon, Alisa Shiraishi, Nele Suisalu, Francesca Zivian | Création sonore Éric Lamoureux | Collaboration Jean Noel Françoise | Régie son Thomas Roussel | Création lumières Xavier Lazarini | Régie lumières Jérôme Houles | Direction technique Thierry Meyer | Conception costumes Elise Magne et Héla Fattoumi | Réalisation costumes Sylvia Crine et Annaig Le Cann | Remerciements Mégane Giraud | Collaboration artistique Stéphane Pauvret | Production Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie (CCNC/BN) | Coproduction Arsenal-Metz en Scènes, Norrlands Operan (SE), Mâcon-Scène nationale, théâtre de Caen, Moussem.eu (BE) | Avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne

IPHIGÉNIE EN TAURIDE Mise en scène Jean-Pierre Vincent assisté de Frédérique Plain | Traduction Bernard Chartreux, Eberhard Spreng | Dramaturgie Bernard Chartreux | Décor Jean-Paul Chambas | Collaboratrice décor Carole Metzner | Lumières Alain Poisson | Costumes Patrice Cauchetier | Son Benjamin Furbacco | Avec Cécile Garcia Fogel, Vincent Dissez, Pierre François Garel, Thierry Paret, Alain Rimoux et Léa Chanceaulme | Coproduction Studio Libre Théâtre National de Strasbourg Théâtre Gymnase, Bernardines, Marseille | Production Théâtre Gymnase, Bernardines, Marseille

MOBY MICKCréation Mick Holsbeke | Comise en scène Marie-Josée Gauthier | Production déléguée Le Quartz, Scène nationale de Brest et Blue Line Productions Coproductions le Tandem, Scène nationale de Douai-Arras, Le Théâtre, Scène nationale de Sénart | Avec le soutien de la Tohu Montréal, du Cirque Plume, du Cirque Monti | Mise en scène Mick Holsbeke et Marie-Josée Gauthier | Conseillers clown Yves Dagenais, Joe de Paul | Conseil artistique Roger Le Roux | Créateur son Petteri Rajanti

TRAVERSÉE Texte Estelle Savasta | Mise en scène Marc Toupence | Scénographie Marion Rivolier Vidéo Antonin Bouvret | Création lumière Matthieu Desbarats | Création costumes Carole Birling | Interprètes Chantal Liennel et Ludmila Ruoso | Production Théâtre du Pilier | Coproduction Créa Kingersheim Momix, Le Granit, scène nationale de Belfort | Diffusion Théâtre Granit, scène nationale de Belfort, Festival Momix, Relais culturel de Thann, Théâtre Gaston Bernard de Châtillon-sur-Seine, Scène du Jura, Côté-Cour, scène conventionnée jeunes publics, La Méridienne, scène conventionnée de Lunéville | Soutiens et résidences Créa Kingersheim–Momix, Scène numérique MA scène nationale-Pays de Montbéliard, Théâtre Gaston Bernard de Châtillon-sur-Seine et I.V.T (International Visual Théâtre)

LA DISPUTETexte Marivaux | Mise en scène Jacques Vincey | Dramaturgie Vanasay Khamphommala | Stagiaire assistante mise en scène Maude Terrier | Avec Quentin Bardou, Miglé Bereikaité, Clément Bertonneau, Jeanne Bonenfant, Théophile Dubus, Delphine Meilland | Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy | Lumières Marie-Christine Soma | Musique et sons Frédérique Minière | Costumes Virginie Gervaise | Production Centre Dramatique Régional de Tours, Théâtre Olympia avec le soutien du dispositif Jeune Théâtre en Région Centre Val de Loire | Régie générale et Lumière Paul Berthomé | Régie son Franck Théret | Habillage et costumes Odile Cretault

CEUX QUI ERRENT NE SE TROMPENT PAS Création Compagnie Crossroad | Texte Kevin Keiss en collaboration avec Maëlle Poésy | Mise en scène Maëlle Poésy | Avec Caroline Arrouas, Marc Lamigeon, Roxane Palazzotto, Noémie Develay-Ressiguier, Cédric Simon, Grégoire Tachnakian Production Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône | Coproduction Compagnie Crossroad (Drôle de Bizarre), Théâtre du Gymnase, Marseille, Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national, Le Phénix, Scène nationale Valenciennes, Théâtre-Sénart, Scène nationale , Théâtre de Sartrouville et des Yvelines, Centre dramatique national, Le Rive Gauche, Saint-Étienne-du Rouvray Avec l’aide à la création du CNT | Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, Résidence à La Chartreuse–CNES de Villeneuve-lès-Avignon, à la Gare Franche, maison d’artistes, théâtre et curiosités

CORRERIA AGWA Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki, en étroite collaboration avec les interprètes | Assistante du chorégraphe Laurence Pérez | Arrangements musicaux AS’N | Lumières Yoann Tivoli | Scénographie Mourad Merzouki et Benjamin Lebreton | Costumes Delphine Capossela | Vidéo Charles Carcopino Production Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne/Compagnie Käfig | Coproduction Espace Albert Camus de Bron | Avec l’appui du Studio de la Maison des Arts de Créteil | AgwaDirection artistique et chorégraphie Mourad Merzouki | Assistant du chorégraphe Kader Belmoktar | Direction musicale AS’N | Lumières Yoann Tivoli | Scénographie Mourad Merzouki et Benjamin Lebreton | Costumes Angèle Mignot | Production Compagnie Käfig | Coproduction Biennale de la Danse de Lyon, Espace Albert Camus de Bron | Avec l’appui du Nouveau Théâtre du 8e Lyon, du Centro Coreografico de Rio de Janeiro et du Consulat de France à Rio de Janeir o| Interprétation Diego Alves Dos Santos dit Dieguinho, Leonardo Alves Moreira dit Leo, Cleiton Luiz Caetano De Oliveira, Aguinaldo De Oliveira Lopes dit Anjo, Helio Robson Dos Anjos Cavalcanti, Geovane Fidelis Da Conceição, Diego Gonçalves Do Nascimento Leitão dit White, Wanderlino Martins Neves dit Sorriso, Jose Amilton Rodrigues Junior dit Ze, Alexsandro Soares Campanha Da Silva dit Pitt

LE CIEL DES OURS Teatro Gioco Vita | D’après l’œuvre de Dolf Verroen et Wolf Erlbruch | Avec Deniz Azhar Azari, Andrea Coppone | Mise en scène et décors Fabrizio Montecchi Silhouettes Federica Ferrari et Nicoletta Garioni (d’après des dessins de Wolf Erlbruch) | Chorégraphie Valerio Longo | Musiques Alessandro Nidi | Costumes Tania Fedeli | Lumières Anna Adorno | Accueil en résidence PJP, Pôle Jeune Public, Scène conventionnée pour l’enfance et la jeunesse | Spectacle tirée de Hemel voor Beer de Dolf Verroen et Wolf Erlbruch

SHUBERT WANDERER SEPTETD’après l’œuvre de Franz Schubert | Composition Yves Rousseau | Ingénieur son Sylvain Thévenard | Avec Xavier Desandre-Navarre percussions, Edouard Ferlet piano | Violon Régis Huby | Saxophone soprano Jean-Marc Larché | Chant et textes Thierry Péala | Contrebasse Yves Rousseau | Clarinette basse Pierre-François Roussillon | Production déléguée Théâtre 71 Scène nationale de Malakoff Coproduction Centre culturel de rencontre de l’Abbaye de Noirlac, Centre dramatique national, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines | Avec le soutien de la DGCA/sacem dans le cadre du dispositif des compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires Yves Rousseau

QUANTUM Chorégraphie Gilles Jobin | Danse Stéphanie Bayle, Ruth Childs, Susana Panadés Díaz, Bruno Cezario, Stanislas Charré, Adriano Colett a| Installation luminocinétique Julius von Bismarck | Ingénieur Martin Schied | Musique Carla Scaletti | Régie son et plateau Marie Predour | Costumes Jean-Paul Lespagnard assisté de Léa Capisano Conseillers scientifiques Michael Doser, Nicolas Chanon (physiciens du CERN ) Assistante du chorégraphe et répétitrice Susana Panadés Díaz | Production Cie Gilles Jobin, Genève | Direction technique Marie Predour | Avec le soutien de Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings, Loterie Romande, Fondation meyrinoise du Casino, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittents genevois | En collaboration avec Collide@CERN, Théâtre Forum Meyrin, CERN Expérience CMS

SHIVER Concept, chorégraphie Nicole Seiler | Interprétation, chorégraphie Claire Dessimoz, Dominique Godderis-Chouzenoux, Krassen Krastev, Mike Winter | Lumière, vidéo Stéphane Gattoni | Musique Stéphane Vecchione | Costumes Claude Rueger Scénographie, vidéo Vincent Deblue | Collaboration dramaturgique Laurent Guido, Fabrice Gorgerat | Participation au processus de création Josseline Black, Aurélien Chouzenoux | Coproductions Théâtre Arsenic, Lausanne, Südpol, Luzern, tanzhaus nrw, Dusseldorf, Cie Nicole Seiler | Soutiens Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Pro Helvetia fondation suisse pour la culture, Loterie Romande, Ernst Göhner Stiftung

TOI & MOI Conception, chorégraphie Aicha M’Barek & Hafiz Dhaou | Interprétation Stéphanie Pignon & Amala Dianor | Univers sonore Hafiz Dhaou, Aicha M’Barek Remerciements à OGRA Heythem Achour UFA Production CHATHA | Soutiens Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée danse, Tremblay-en-France et le Département de la Seine-Saint-Denis | Prêt de studio Maison de la Danse de Lyon, Studio Lucien, Cie Propos Denis Plassard, Centre National de la Danse de Lyon, Centre Chorégraphique Pôle Pik-Bron| Aicha M’Barek & Hafiz Dhaou sont artistes associés au CCN de Franche-Comté à Belfort

HUSAÏSCréé par Héla Fattoumi et Éric Lamoureux (1988) | Chorégraphie Héla Fattoumi et Eric Lamoureux | Dansé par Marine Chesnais et Bastien Lefèvre | Musique Eric Lamoureux extraits de Grieg Peer Gynt, Kreidler, Sébastien Roux | Lumières Yves Godin | Direction technique Thierry Meyer | Costumes Marilyne Lafay | Production Cie Fattoumi-Lamoureux, Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie (CCNC/BN) | Husaïs a reçu le Prix SACD pour la première œuvre, Rencontres Chorégraphiques Internationales de Bagnolet.

APRÈS-MIDI Chorégraphie Héla Fattoumi et Éric Lamoureux | Créé par Éric Affergan, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux (1990) | Dansé par Sarath Amarasingam, Matthieu Coulon et Clémentine Maubon | Bande sonore Christophe Séchet | Lumières à la création Yves Godin | Re-création lumières Xavier Lazarini | Direction technique Thierry Meyer | Costumes à la création Laurent Lamoureux | Re création costumes Marilyne Lafay | Décors à la création Jean Opfermann | Re création scénographie Stéphane Pauvret | Production création Cie Fattoumi-Lamoureux,3– Centre de Développement Culturel Théâtre d’Alençon | Avec le soutien de PMB | Coproduction re-création Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie (CCNC/BN ) Ce spectacle a reçu l’Aide à la production du Conseil départemental de Seine Saint-Denis Rencontres Chorégraphiques Internationales de Bagnolet.

LA FORET ÉBOURIFFÉE D’après le texte La forêt de Racine de Mélusine Thiry | Chorégraphie et scénographie Christian et François Ben Aïm | Interprétation Grégoire Puren ou Lee Davern, Gill Viandier ou Vincent Delétang | Création vidéo Mélusine Thiry | Composition musicale Jean-Baptiste Sabiani sauf version instrumentale de Mourir à deux de Maël | Création lumières Laurent Patissier | Création costumes Dulcie Best | Régie vidéos et son Luc Béril ou Sébastien Teulié | Régie lumières Laurent Patissier ou Patrice Pépin |Interprète film Aurélie Berland | Voix-off Fanny Eidel, Biju-Duval, Christian Ben Aïm | Production CFB 451 | Coproductions Espace 1789 à Saint-Ouen, CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais Carolyn Carlson, Le Théâtre de Rungis | Soutiens Atelier de Paris Carolyn Carlson

UNDDe Howard Barker | Texte français Vanasay Khamphommala | Mise en scène Jacques Vincey | Dramaturgie Vanasay Khamphommala | Avec Natalie Dessay, Alexandre Meyer | Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy | Lumières Marie-Christine Soma | Assistante lumières Pauline Guyonnet | Musique et sons Alexandre Meyer Costumes Virginie Gervaise | Maquillage et perruques Cécile Kretschmar Production Centre dramatique régional de Tours, Théâtre Olympia

LE SYNDROME DE CASSANDRE Ecriture, interprétation, conception magie Yann Frisch | Coécriture, conception magie Raphaël Navarro | Dramaturge Valentine Losseau | Création lumière Elsa Revol | Regard extérieur clown Johan Lescop | Régie générale Yannick Briand Régie Plateau Claire Jouët Pastré, Zoé Bouchicot | Scénographie, costumes Claire Jouët-Pastré| Construction marionnette Johanna Elhert | Construction Bernard Painchault | Soutenu par la DRAC et la Région des Pays de la Loire | Partenaires Château de Monthelon, Montréal, Svet, les Coevron, Evron, l’Espace périphérique, Paris | Coproducteurs Le Channel, Scène Nationale de Calais ; L’Espal, Scène Conventionnée le Mans; La Cité du Cirque, PRAC, Le Mans ; Le Carré magique, Pôle National des arts du Cirque de Lannion ; La grange Dîmière, Fresnes ; La Cascade, Pôle National des arts du Cirque de Bourg Saint Andéol ; La Brèche, Pôle National des arts du Cirque de Cherbourg-Octeville ; Théâtre de Cusset ; Cirque Théâtre, Pôle National des arts du Cirque Haute Normandie ; Les Subsistances-Circa, Pôle National des arts du Cirque, Auch ; L’Agora, Pôle National des arts du Cirque ; Théâtre Romain Rolland, Villejuif ; Le Théâtre du Rond Point, Paris ; Mes Scènes Arts ; Le Train Théâtre, Portes les Valence ; Le lieu Unique, Nantes ; La Passerelle, Scène Nationale de Saint Brieuc ; L’Avant Scène, Cognac

VERTIGESTexte et mise en scène Nasser Djemaï | Avec Fatima Aibout, Clémence Azincourt, Zakariya Gouram, Martine Harme, Lounès Tazaïrt, Issam Rachyq-Ahrad Dramaturgie Natacha Diet | Lumière Renaud Lagier | Musique Frédéric Minière Régie Leilia Chimento | Scénographie Alice Duchange | Vidéo Claire Roygnan Costumes Benjamin Moreau | Production Compagnie Nasser Djemaï | Coproduction MC2 : Grenoble, Théâtre des Quartiers d’Ivry - Centre Dramatique National du Val-de-Marne ; le Grand T théâtre de Loire-Atlantique ; le Granit scène nationale Belfort ; Maison des Arts du Léman–Thono ; Théâtre du Château Rouge, Annemasse ; Théâtre du Vellein, Villefontaine, Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon (en cours) | Avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS, la Maison des métallos, le Théâtre 13, Paris, le Groupe des 20 théâtres en Ile-de-France, le Groupe des 20 Auvergne- Rhône-Alpes, la Caisse des Dépôts

LE MISANTHROPEDe Molière | Mise en scène Michel Belletante | Assistant à la mise en scène Carl Miclet | Avec Steeve Brunet, Renaud Dehesdin, Florianne Durin, Léo Ferber, Carl Miclet, Gilles Najean, Philippe Nesme, Marianne Pommier, Pierre Tarrare | Création lumières Andrea Abbatangelo | Musique originale et direction musicale Patrick Najean | Scénographie Claire Gringore | Costumes Anne Dumont | Maquillages Kathy Kuhn | Création Vidéo Benjamin Nesme | Régie générale Rémi Selles | Une création Théâtre et compagnie | Coproduction Théâtre du Vellein C.A.P.I

COMMENT MOI JE Mise en scène et écriture Marie Levavasseur | Dramaturgie Mariette Navarro

Jeu Amélie Roman, Justine Cambon (en alternance), Gaëlle Moquay, Gaëlle Fraysse, Adeline-Fleur Baude (en alternance) | Musicien comédien Rémy Chatton et Eric Recordier (en alternance) | Création lumière Hervé Gary | Scénographie Dorothée Ruge | Direction et construction marionnettes Julien Aillet | Costumes et accessoires Morgane Dufour | Son et régisseur lumière Sylvain Liagre | Construction Alexandre Herman | Production Compagnie Tourneboulé | Coproduction Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, le Centre André Malraux à Hazebrouck, l’Espace Georges Brassens à St Martin-Boulogne et la Maison de l’Art et de la Communication de Sallaumines | Avec le soutien de la DRAC Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Général du Pas-de-Calais et de l’ADAMI|Remerciements La Ville de Béthune, la Ville de Lille-Maison Folie Wazemmes et Maison Folie Moulins, le Zeppelin à Saint-André, la Manivelle Théâtre, Le Grand Bleu–ENPDA, la Ville de Lambersart et le Théâtre de l’Aventure à Hem

BLOCKBUSTER Ecriture Nicolas Ancion Collectif MENSUEL | Conception et mise en scène Collectif MENSUEL | Vidéo et montage Juliette Achard | Assistanat Edith Bertholet Scénographie Claudine Maus | Création éclairage et direction technique Manu Deck | Créateur sonore Matthew Higuet | Coach bruitage Céline Bernard | Régie vidéo Dylan Schmit |Interprétation Sandrine Bergot, Quentin Halloy, Baptiste Isaia, Philippe Lecrenier, Renaud Riga | Création Collectif Mensuel | Production Cie Pi 3,1415 | Coproduction Théâtre de Liège, Théâtre National Bruxelles | Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Théâtre | En partenariat avec Arsenic2

BOVARYD’après le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert et le procès Flaubert Texte et mise en scène Tiago Rodrigues | Traduction française Thomas Resendes Avec Jacques Bonnaffé, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alma Palacios et Ruth Vega Fernandez | Lumières Nuno Meira | Scénographie et costumes Ângela Rocha | Construction décor Marion Abeille | Avec le soutien de l’équipe du TNDMII et plus particulièrement Rita Forjaz| Chef habilleuse Aldina Jesuse | Habilleuse Graça Cunha e da Lurdes Antunes | Souffleuse Cristina Vidal | Production déléguée Théâtre de la Bastille | Co-production Teatro Nacional D. Maria II, l’EPCC Arts 276, le Centre Dramatique National de Haute-Normandie, la Comédie de Béthune Centre Dramatique National Nord Pas-de Calais, le théâtre Garonne-scène européenne, Toulouse | Avec le soutien d’O Espaço do Tempo (Montemor-O-Novo, Portugal), de l’Ambassade du Portugal en France, Centre culturel Camões à Paris et de la Fondation Calouste Gulbenkian

FKRZICTIONS Mise en scène et adaptation Pauline Ringeade, d’après Marc-Antoine Mathieu et S. Krzyzanowski | Collaboration chorégraphique Damien Briançon | Avec Claire Rappin, Bernard Bloch et Damien Briançon | Scénographe Jérémy Piningre Éclairagiste et collaborateur scénographique Florent Jacob | Créateur son Thomas Carpentier | Costumière Aude Bretagne | Régisseur général Yann Argenté | Julius Corentin Acquefacques, volumes 1 à 6, Marc-Antoine Mathieu © Éditions Delcourt 1990-2013 | Le Thème étranger et Le Marque-page de KRZ, Éditions Verdier, collection Slovo | Production L’iMaGiNaRiuM | Coproduction Le Granit et La Comédie de l’EST, CDN d’Alsace

TEMPS UNIVERSEL +1De Roland Schimmelpfennig | Traduction Emmanuel Béhague et Barbara Engelhardt L’Arche est agent éditeur du texte représenté | Mise en scène Anne Monfort Avec Pearl Manifold | Costumes Sigolène Petey | Régie générale Claire Michoux Coproduction Day-for-night, Festival de caves 2015 | Avec le soutien du Théâtre Paul Eluard, Scène conventionnée de Choisy-le-Roi et du Théâtre de l’Aquarium

TUPP OU LA COUPEUSE DE FEUConception et jeu Angélique Clairand |Texte Nasser Djemaï | Mise en scène Hervé Dartiguelongue | Collaboration à la mise en scène Cécile Bournay | Collaboration artistique à la manipulation d’objet Cécile Briand | Collaboration à la collecte de paroles Alix Denambride | Dramaturgie Christine Durif-Bruckert et Catherine Ailloud-Nicolas | Scénographie Anouk Dell’Aiera | Construction décor Nicolas Hénault et Sylvain Tardy, avec le concours des ateliers de la Comédie de Saint-Etienne-CDN | Costumes Marie-Frédérique Fillion | Création lumières Yoann Tivoli Création son Antoine Richard | Régie générale et son Orane Duclos | Régie lumière Julien Louisgrand et Sylvain Tardy en alternance | Régie plateau Nicolas Hénault et Simon Lambert-Bilinski en alternance | Coproduction Compagnie des Lumas, Comédie de Valence–CDN Drôme Ardèche, Scène Nationale 61 Alençon, Flers, Mortagne, Théâtre La Mouche de Saint-Genis Laval, Théâtre Théo Argence de Saint-Priest, Ville de Pont-de-Claix | Avec le soutien du Conseil Général de la Loire, de la Trame de Saint-Jean Bonnefonds, du Théâtre de la Renaissance-Oullins Lyon Métropole, Groupe des 20 Rhône-Alpes

TOUT DOSTOÏEVSKI Conception Benoit Lambert et Emmanuel Verité | Collaboration artistique Caroline Obin | Avec Emmanuel Vérité | Charlie est habillé avec la complicité de Marie La Rocca | Production déléguée Théâtre de Dijon Bourgogne–CDN | Coproduction Le théâtre de la tentative, Le Panta Théâtre, Le Granit, Scène nationale, Belfort

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉDe William Shakespeare | Mise en scène Lisa Wurmser | Texte français Jean-Michel Deprats | Scénographie Laurence Bruley | Magie Abdul Alafrez | Musique Laurent Petitgand | Costumes Marie Pawlotsky | Chorégraphie Gilles Nicolas | Chorégraphie Gilles Nicolas | Avec Marie Micla, Laurent Petitgand, Maryse Poulhe, Christian Lucas, Gilles Nicolas | Avec la participation du JTN, de l’ERAC et de l’ENSATT | Production Le Théâtre de la Véranda | Création Salle Gérard Philippe Bonneuil, Théâtre de La Tempête

SEPTEMBREVENDREDI 9 VERNISSAGE CLÉMENT RICHEM 18H GALERIE P. 69JEUDI 15 MUSIQUE ORCHESTRE ROYAL DE LIÈGE 20H MAISON DU PEUPLE P. 6MARDI 20 MUSIQUE HANSEL ET GRETEL 20H30 DORANS P. 7MERCREDI 21 MUSIQUE HANSEL ET GRETEL 20H30 DORANS P. 7JEUDI 22 MUSIQUE HANSEL ET GRETEL 20H30 DORANS P. 7VENDREDI 30 THÉÂTRE DORMIR CENT ANS 19H GRANIT P. 8

OCTOBREMERCREDI 5 MUSIQUE LA LEÇON DE JAZZ D’ANTOINE HERVÉ 20H GRANIT P. 9JEUDI 6 CONCERT SANDWICH MARION ROCH 12H20 GRANIT P. 68MERCREDI 12 DANSE MASCULINES 20H30 GRANIT P. 10JEUDI 13 DANSE THE STATE 19H VIADANSE P. 11JEUDI 13 DANSE MASCULINES 20H30 GRANIT P. 10VENDREDI 14 MUSIQUE CHANSONS NAUFRAGÉES 20H30 MAISON POUR TOUS P. 68LUNDI 17 THÉÂTRE LES ATRIDES 20H GRANIT P. 13JEUDI 20 MUSIQUE OLDER/YAEL NAIM 20H MAISON DU PEUPLE P. 12JEUDI 28 MUSIQUE ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ 21H MOLOCO P. 68

NOVEMBREJEUDI 3 THÉÂTRE IPHIGÉNIE EN TAURIDE 20H GRANIT P. 13VENDREDI 4 VERNISSAGE APPELS 18H GALERIE P. 70VENDREDI 4 THÉÂTRE IPHIGÉNIE EN TAURIDE 20H GRANIT P. 13MERCREDI 9 THÉÂTRE MOBY MICK 20H GRANIT P. 14JEUDI 10 THÉÂTRE MOBY MICK 20H GRANIT P. 14MARDI 15 THÉÂTRE CRÉATION TRAVERSÉE 19H COOPÉRATIVE P. 15MERCREDI 16 THÉÂTRE CRÉATION TRAVERSÉE 20H COOPÉRATIVE P. 15JEUDI 17 CONCERT SANDWICH GERSHWIN/RAVEL 12H20 GRANIT P. 68SAMEDI 19 DANSE SUÍTE BRANCA/DANÇA SINFÔNICA 20H MAISON DU PEUPLE P. 16MARDI 22 THÉÂTRE LA DISPUTE 20H COOPÉRATIVE P. 18MERCREDI 23 THÉÂTRE LA DISPUTE 20H COOPÉRATIVE P. 18JEUDI 24 THÉÂTRE LA DISPUTE 20H COOPÉRATIVE P. 18

DÉCEMBREJEUDI 1ER THÉÂTRE CEUX QUI ERRENT... 20H GRANIT P. 19VENDREDI 2 THÉÂTRE CEUX QUI ERRENT... 20H GRANIT P. 19MARDI 6 CIRQUE À Õ LÀNG PHÔ 20H MAISON DU PEUPLE P. 20MERCREDI 7 CIRQUE À Õ LÀNG PHÔ 20H MAISON DU PEUPLE P. 20SAMEDI 10 DANSE AU CŒUR 19H30 VIADANSE P. 21DIMANCHE 11 DANSE UNE DOUCE IMPRUDENCE 17H VIADANSE P. 21MARDI 13 MUSIQUE LOVE FOR CHET/S. BELMONDO 20H GRANIT P. 23JEUDI 15 CONCERT SANDWICH GO BUTTERFLY 12H20 GRANIT P. 68VENDREDI 16 DANSE CORRERIA AGWA 20H MAISON DU PEUPLE P. 24

JANVIERJEUDI 5 CONCERT SANDWICH VIKY WILLIAMS 12H20 GRANIT P. 68VENDREDI 6 MUSIQUE SKY DANCERS 6/HENRI TEXIER 20H GRANIT P. 26VENDREDI 13 THÉÂTRE LE CIEL DES OURS 19H GRANIT P. 27SAMEDI 14 VERNISSAGE CE MATIN, LE SOLEIL... 17H GALERIE P. 71MARDI 17 THÉÂTRE VANISHING POINT 20H GRANIT P. 28MERCREDI 18 THÉÂTRE VANISHING POINT 20H GRANIT P. 28VENDREDI 20 MUSIQUE SCHUBERT/WANDERER SEPTET 20H GRANIT P. 30SAMEDI 21 MUSIQUE SCHUBERT/CONFLUENCES 20H GRANIT P. 31

FÉVRIERJEUDI 2 DANSE LA FORÊT ÉBOURIFFÉE 19H GRANIT P. 37JEUDI 2 THÉÂTRE POLYEUCTE 20H THÉÂTRE MONTBÉLIARD P. 38MARDI 7 MUSIQUE ORCHESTRE DE BÂLE/R. CAPUÇON 20H MAISON DU PEUPLE P. 39JEUDI 9 CONCERT SANDWICH JAN VANEK TRIO 12H20 GRANIT P. 68MERCREDI 15 THÉÂTRE UND 20H GRANIT P. 40JEUDI 16 THÉÂTRE UND 20H GRANIT P. 40VENDREDI 17 THÉÂTRE UND 20H GRANIT P. 40JEUDI 23 THÉÂTRE LE SYNDROME DE CASSANDRE 20H GRANIT P. 41VENDREDI 24 THÉÂTRE LE SYNDROME DE CASSANDRE 20H GRANIT P. 41

MARSMARDI 7 THÉÂTRE CES FILLES-LÀ 20H GRANIT P. 42MERCREDI 8 THÉÂTRE CES FILLES-LÀ 20H GRANIT P. 42VENDREDI 10 HUMOUR SOPHIA ARAM 20H MAISON DU PEUPLE P. 44MARDI 14 THÉÂTRE VERTIGES 20H GRANIT P. 45MERCREDI 15 THÉÂTRE VERTIGES 20H GRANIT P. 45VENDREDI 17 MUSIQUE LUCKY PETERSON 20H GRANIT P. 46SAMEDI 18 MUSIQUE NINA ATTAL 21H POUDRIÈRE P. 68MARDI 21 THÉÂTRE LE MISANTHROPE 20H GRANIT P. 47MERCREDI 22 THÉÂTRE LE MISANTHROPE 20H GRANIT P. 47VENDREDI 24 DANSE JOURS ÉTRANGES 20H MAISON DU PEUPLE P. 48MARDI 28 THÉÂTRE NEGATIVE SPACE 20H THÉÂTRE MONTBÉLIARD P. 50MERCREDI 29 THÉÂTRE COMMENT MOI JE 19H COOPÉRATIVE P. 51JEUDI 30 CONCERT SANDWICH YULES 12H20 GRANIT P. 68VENDREDI 31 VERNISSAGE MARC-ANTOINE MATHIEU 18H GALERIE P. 72

AVRILSAMEDI 1ER MUSIQUE TIGER LILLIES 20H GRANIT P. 52MARDI 4 THÉÂTRE BLOCKBUSTER 20H GRANIT P. 53MERCREDI 5 DANSE THE DEATH OF THE POLE DANCER 20H BAINS DOUCHES P. 54VENDREDI 7 DANSE TUTUGURI 20H BAINS DOUCHES P. 55MERCREDI 12 PERFORMANCE MDLSX 20H BAINS DOUCHES P. 55JEUDI 13 THÉÂTRE BOVARY 20H GRANIT P. 56VENDREDI 14 THÉÂTRE BOVARY 20H GRANIT P. 56

MAI JUINMERCREDI 3 THÉÂTRE CRÉATION FKRZICTIONS 20H GRANIT P. 58JEUDI 4 THÉÂTRE CRÉATION FKRZICTIONS 20H GRANIT P. 58VENDREDI 5 THÉÂTRE CRÉATION FKRZICTIONS 20H GRANIT P. 58MARDI 9 MUSIQUE CREOLE SPIRITS/OMAR SOSA 20H GRANIT P. 60JEUDI 11 THÉÂTRE SOLOS INSOLITES 19H GRANIT P. 62VENDREDI 12 THÉÂTRE SOLOS INSOLITES 19H GRANIT P. 62MECREDI 17 THÉÂTRE LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ 20H MAISON DU PEUPLE P. 64JEUDI 18 THÉÂTRE LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ 20H MAISON DU PEUPLE P. 64 VENDREDI 19 VERNISSAGE SARAH RITTER 18H GALERIE P. 73MARDI 30 THÉÂTRE CRÉATION DE LA DÉMOCRATIE 20H GRANIT P. 66MERCREDI 31 THÉÂTRE CRÉATION DE LA DÉMOCRATIE 20H GRANIT P. 66JEUDI 1ER JUIN THÉÂTRE CRÉATION DE LA DÉMOCRATIE 20H GRANIT P. 66

CALENDRIERDIMANCHE 22 DANSE PULSE + BAL 17H SALLE DES FÊTES P. 32MARDI 24 DANSE QUANTUM 20H GRANIT P. 33JEUDI 26 DANSE SHIVER 20H GRANIT P. 34SAMEDI 28 DANSE 1+1 = INFINI 17H VIANDANSE P. 35SAMEDI 28 DANSE APRÈS-MIDI 21H GRANIT P. 36

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L’ÉQUIPEDIRECTEUR : THIERRY VAUTHEROT ADMINISTRATRICE : NATHALIE CRAVÉ SECRÉTAIRE GÉNÉRALE : MAGALI OLLIER GRAPHISTE : STÉPHANIE SUBILS RESPONSABLE DES ARTS PLASTIQUES : PIERRE SOIGNONSECRÉTAIRE DE DIRECTION : SÉVERINE CARA SECRÉTAIRE : ROSELYNE BUCHWALTERCOMPTABLE PRINCIPALE : LUDIVINE TRINCKLIN COMPTABLE : LAÏLA BOUJARRA RESPONSABLE DU SECTEUR ÉDUCATIF : MAUD CAVALCA CHARGÉE DE DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS : MARIE-ÉMILIE GALLISSOT ATTACHÉE AUX RELATIONS AVEC LE PUBLIC, ACCUEIL DES COMPAGNIES : SAMANTHA PRUDOT RESPONSABLE DE L’ACCUEIL : SYLVIE JANNIÈRE HÔTESSE D'ACCUEIL : CAROLINE DIET DIRECTEUR TECHNIQUE : JACQUES COURTOT RÉGISSEUR GÉNÉRAL : BORIS HUSSER RÉGISSEUR SON : OLIVIER RENAUD RÉGISSEUR LUMIÈRE : FARID ANNEBI GARDIEN : PATRICE CARDOT AGENTS D’ENTRETIEN : MICHÈLE MARTINET, NATHALIE BENAÏSSA ET AGNÈS LAHSSEN ET L’ENSEMBLE DU PERSONNEL INTERMITTENT, D’ACCUEIL ET DE DIFFUSION DE L'INFORMATION

LE GRANIT EST SUBVENTIONNÉ PARLA VILLE DE BELFORT, LE MINISTÈRE DE LA CULTURE DRAC FRANCHE-COMTÉ, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU TERRITOIRE DE BELFORT, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGONGNE-FRANCHE-COMTÉ ET LA COMMUNAUTÉ DE L’AGGLOMÉRATION BELFORTAINE

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : THIERRY VAUTHEROT COORDINATION : MAGALI OLLIERREMERCIEMENTS À CYRIELLE PLION ET À MAHRA-SALOMÉ BEAUSEIGNEURRÉDACTION : ÉQUIPE DU GRANITGRAPHISME : STÉPHANIE SUBILS ILLUSTRATIONS : LAURENT MOREAUTIRAGE 20 00 EXEMPLAIRES IMPRIMÉ PAR EST IMPRIM, MONTBÉLIARD. JUIN 2016NUMÉROS DE LICENCES : 1-1045584, 2-1045585, 3-1045586, 1-1073542

LE GRANIT

L’ASSOCIATIONPRÉSIDENTE : FABIENNE CARDOTVICE-PRÉSIDENTE : ÉVELYNE PETIT TRÉSORIER : MARC SIMONDI SECRÉTAIRE : ISABELLE CHANAL MEMBRE ASSOCIÉE : BÉATRICE LAFITTE