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Le contenu du produit n’engage que la responsabilité de l’établissement et des auteures et auteurs.
Avec la participation financière de :
Une initiative de la discipline Sciences des religions du Département de sciences humaines, en colla-boration avec le Service des activités socioculturelles et communautaires du Cégep de Sainte-Foy
Journées des Sciences de la religion du Cégep de Sainte-Foy
Zoroastrisme Du 7 au 10 novembre 2011
Les Sciences humaines vous invitent à découvrir le
Atash Behram, Temple du feu, à Yazd en Iran. Ce Temple abrite un feu sacré depuis 1940. Selon la tradition zoroastrienne, il s’agit d’un feu qui aurait été maintenu allumé par le clergé depuis 470 après J.-C.
Du concret pour ma vie
10 e édition
Depuis dix ans, le Cégep de Sainte-Foy vous permet de faire connaissance avec les
coutumes, rites, traditions et croyances de différentes religions. Après avoir abordé
le judaïsme, le bouddhisme, l’islam, l’hindouisme, le christianisme, le shintoïsme, les
religions des 11 premières nations du Québec, le sikhisme et le mormonisme, nous
découvrons cette année le zoroastrisme.
Vous aurez l’occasion, du 7 au 10 novembre, de participer à travers les Volets
Découverte, Conférence, Rencontre et Culture, à une trentaine d’activités qui vous
permettront de vous familiariser avec cette religion. La participation de plusieurs
membres de l’Association Zoroastrienne du Québec a d’ailleurs été indispensable
à la réalisation de plusieurs de ces activités et je profite de l’occasion pour les
remercier de leur collaboration.
Je tiens également à souligner l’excellent travail des organisateurs de cette 10e édi-
tion des Journées des Sciences de la religion soit M. Daniel Gignac et Mme Hélène
Poulin. Grâce à eux ainsi qu’aux nombreux collaborateurs et partenaires, toute la
communauté collégiale et la population québécoise se voient offrir une occasion
unique de découvrir la religion zoroastrienne.
Je vous invite donc à participer en grand nombre à ces Journées des Sciences de la religion !
Carole Lavoie
Directrice générale du Cégep de Sainte-Foy
Mot de la directrice générale du Cégep de Sainte-Foy
32
Mot du coordonnateur du Département de Sciences humaines
C’est avec un enthousiasme sans cesse renouvelé que le Service des activités sociocul-turelles et communautaires s’associe à la réalisation des Journées des sciences de la religion. D’année en année, cet événement nous donne l’occasion d’élargir le spectre de nos connaissances sur les religions et d’explorer la culture des peuples du monde. Cette richesse est mise à notre portée grâce à l’engagement indéfectible de Daniel Gi-gnac, professeur en Sciences des religions. Cette 10e édition, sur le zoroastrisme, nous permettra de mieux connaître, comprendre et partager la religion et le quotidien des zoroastriens.
La réalisation d’un événement de cette envergure contribue à la mission éducative de notre Cégep. Merci à tous les professeurs qui participent pleinement au succès de ces Journées ; merci aux étudiants bénévoles essentiels à l’organisation et merci à Hélène Poulin, conseillère à la vie étudiante, qui accompagne Daniel dans cette belle aventure.
Je vous invite à participer en grand nombre à cet incontournable rendez-vous de l’automne !
Édith Coulombe Coordonnatrice, Services à la vie étudiante
Mot de la coordonnatrice des Services à la vie étudiante
C’est un grand honneur pour l’Association Zoroastrienne du Québec d’être asso-
ciée aux 10e Journées des Sciences de la religion du Cégep de Sainte-Foy.
Bien que le Zoroastrisme soit l’une des plus anciennes religions du monde, celui-ci
demeure très peu connu en Amérique du Nord. Les prochains jours seront certai-
nement une occasion unique de parler de la doctrine zoroastrienne et de ses rituels
et croyances. Zoroastre, notre fondateur, nous a laissé un patrimoine très riche qui
nous est transmis dans des textes sacrés appelés « Gâthâs » et que les zoroastriens
récitent et chantent depuis déjà quelques milliers d’années. Notre fondateur nous
a enseigné le respect de la raison ainsi que la sauvegarde des quatre éléments de
la nature que sont le feu, l’eau, le vent et la terre. Par ailleurs, notre religion se dis-
tingue par une triade de concepts qui nous sont chers et inspirent depuis toujours
notre morale : « Bonnes pensées, Bonnes paroles et Bonnes actions ».
Au nom de l’Association Zoroastrienne du Québec, j’ai le grand plaisir de saluer
les efforts du Cégep de Sainte-Foy qui nous permet de partager avec vous tous les
enseignements de Zoroastre.
Au plaisir de vous rencontrer durant les jours qui viennent.
Dr Faranak Firoozi
Mot de la présidente de l’Association
Zoroastrienne du Québec
Depuis les dix dernières années, les Journées des Sciences de la religion n’ont cessé de ga-
gner en popularité et en importance. Moment de découverte, d’échange et de rencontre,
à chaque année, c’est une trentaine d’activités variées qui viennent diversifier les activités
périscolaires qu’offre le Collège. Dix mille étudiants, une soixantaine d’enseignants, 14 pro-
grammes différents, incontestablement, depuis 2002, les Journées des Sciences de la reli-
gion constituent un événement rassembleur pour notre communauté collégiale certes mais
aussi pour l’ensemble de la région. Ce succès est attribuable au travail acharné de Daniel
Gignac, l’instigateur du projet, qui chaque année réussit à planifier une semaine d’activi-
tés originales, voire intrigantes. Pour lui, cet événement est le fruit d’une année entière de
recherche, de contacts, de rencontres pour bien planifier et organiser sa programmation.
Il mobilise les enseignants du Département de sciences humaines particulièrement les
collègues de sa discipline Alain Bouchard et Denis Croteau. Selon la nature des activités,
il sollicite également la participation des enseignants de d’autres programmes dont bien
évidemment ceux du programme de Sciences humaines. Depuis les débuts de l’événement,
il peut compter sur l’appui du Service des activités socioculturelles et communautaires de
même que sur le soutien de l’Association étudiante. Bref, il s’agit d’une belle aventure struc-
turante pour le collège qui, nous l’espérons, continuera de nous captiver pendant encore de
nombreuses années.
Marco Gilbert
Coordonnateur, Département de sciences humaines
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Pour sa part, le Volet Rencontre ne manque pas d’intérêt. Tous seront invités quotidienne-
ment à déguster quelques délicieuses bouchées aux saveurs de l’Iran en compagnie de nos
invités. Par ailleurs, notre habituel repas communautaire du mercredi soir sera l’occasion de
découvrir les talents d’artistes reconnus, tout en dégustant un repas typique en présence
de quelques membres de la communauté zoroastrienne de Montréal. De plus, nous vous
invitons à rencontrer quelques personnes-ressources spécialement invitées pour l’occa-
sion. Dans une atmosphère d’échange et de discussion, le professeur de philosophie Pascal
Ouellet, du Cégep de Lévis-Lauzon, nous fera découvrir l’œuvre de Friedrich Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra. Pour sa part, la réalisatrice Tenaz H. Dubash, de la région de New York,
nous convie à un véritable retour aux sources à travers le voyage initiatique de 35 jeunes
zoroastriens sur les lieux d’origine du Zoroastrisme, en Iran. En terminant, la rencontre de
l’écrivaine parsie Farishta Murzban Dinshaw de Toronto vous permettra d’avoir un aperçu
des valeurs zoroastriennes qui alimentent l’engagement social des disciples modernes de
Zarathoustra.
Pour conclure, le Volet Culture vous plongera sûrement dans l’univers méconnu de la culture
perse et iranienne par le biais du spectacle de la troupe de danse Khorshid Khanoom de la
célèbre danseuse Aram Bayat de Montréal. De plus, la prestation de la conteuse Fariba Afzali
ne manquera pas de vous charmer par la magie des mots, la grâce de la voix et la beauté
du Shâ Nâmeh, ce véritable trésor de la littérature iranienne dans lequel les zoroastriens se
plaisent à reconnaître des valeurs inspirées par leur religion.
Je vous souhaite une agréable édition anniversaire des Journées des Sciences de la religion.
Que l’esprit de tolérance qui a marqué les éditions précédentes puisse continuer à susciter
des élans d’ouverture et un intérêt de plus en plus prononcé envers le phénomène religieux.
Daniel Gignac
Sciences des religions
Cette édition soulignant le 10e anniversaire des Journées des Sciences de la religion est
entièrement consacrée à la découverte du Zoroastrisme et de la Perse antique. Les ensei-
gnants de la discipline Sciences des religions vous invitent à entrer dans l’univers de l’une
des plus anciennes religions du monde et dont l’influence sur les croyances et les valeurs
véhiculées par les religions révélées du Proche-Orient ne fait aucun doute. À travers nos 4
Volets habituels, vous serez en mesure d’apprécier le dynamisme et la ténacité des quelque
200 000 zoroastriens vivant en Iran, bien sûr, mais aussi en Inde, en Amérique et partout à
travers le monde.
Au Volet Découverte, nous vous proposons notre habituelle exposition thématique à l’Es-
pace Parenthèses. Vous pourrez y admirer une collection d’objets rattachés au culte et à la
pratique religieuse des zoroastriens, de même que les œuvres de Parvin Farzaneh et Firooza
Aubry, deux artistes parsies de la région de Montréal. Par ailleurs, quelques magnifiques
photos du célèbre photographe Sam Kanga, de la communauté zoroastrienne de Toronto,
vous permettront d’entrer dans l’intimité d’un mariage parsi dans la région de Bombay. Les
délicates calligraphies d’Azadeh Ehsani et les œuvres de l’artiste peintre Atefeh Farzindar,
toutes deux de culture iranienne, complèteront merveilleusement l’ensemble. Ceux qui le
désirent auront d’ailleurs le privilège de visiter cette exposition en compagnie de personnes
ressources de l’Association Zoroastrienne du Québec.
Nous vous proposons également au Volet Découverte d’apprécier l’Iran à sa juste valeur en
compagnie du sympathique Jacques Desautels, professeur retraité de langue, de littérature
et des civilisations grecques. Ce passionné de l’Iran d’hier et d’aujourd’hui nous fera estimer
un noble pays aux multiples richesses. Grâce au musicologue Benjamin René, professeur de
musique au Cégep de Sainte-Foy, les amateurs de musique ne seront pas en reste et pour-
ront apprécier le célèbre poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss.
Au Volet Conférence, signalons la présence d’un spécialiste de l’histoire des civilisations et
des philosophies orientales et directeur du Centre Européen d’Études Zoroastriennes de
Bruxelles. Monsieur Khosro Khazai Pardis traitera notamment de l’important héritage de la
doctrine zoroastrienne à l’Occident. Nous avons également le privilège de recevoir Marcelle
Saindon de la faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, qui nous
propose un survol de la délicate question des rites funéraires dans le Zoroastrisme/Parsisme.
Par ailleurs, deux prêtres zoroastriens, Gev Karkaria et Jehan Bagli, nous convient respecti-
vement à entrer dans l’univers des principaux rites et pratiques religieuses de leur religion
et dans ce qui constitue l’essentiel de la doctrine de Zarathoustra, fondateur du Zoroas-
trisme. Signalons également les conférences d’Alain Bouchard, professeur en sciences des
religions au Cégep de Sainte-Foy et d’Azadeh Ehsani, doctorante en études iraniennes au
département de religion de l’Université Concordia. Ces deux invités traiteront du Parsisme
d’un point de vue sociologique et de l’interaction entre les juifs et les zoroastriens sous
l’Empire perse.
Mot du principal organisateur
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76 Le Zoroastrisme en quelques mots
questionner sur la pertinence de certains aspects de la religion de ses ancêtres pour laquelle
il envisage une nécessaire réforme du culte3.
Soutenu dans sa mission par le roi Vishtâspa ou Hystaspe 1er duquel il devient le chapelain
officiel durant près de 40 ans, le jeune prêtre Zarathoustra élabore peu à peu une réforme
dans laquelle l’accent est mis non plus sur le ritualisme exacerbé de son époque, mais bien
plutôt sur les valeurs éthiques et une conduite personnelle guidée par la foi en un Dieu
unique, éminemment Sage et Bon. La prédication du prophète réformateur contribue alors
à reléguer au second plan une pléiade de dieux jusqu’ici vénérés par les peuples indo-euro-
péens du nord-est du plateau iranien et à mettre en place les bases de ce que Zarathoustra
aimait alors appeler « la Bonne Religion ».
Progressivement, la réforme zoroastrienne permet le passage d’un ritualisme sclérosant à
une pratique morale inspirante. Elle favorise aussi le passage d’une forme de polythéisme
à l’une des premières grandes traditions monothéistes dont les principales croyances et
valeurs sont encore véhiculées de nos jours par le Zoroastrisme/Mazdéisme et par les autres
grandes religions monothéistes qui ont marqué l’Occident. En effet, les nombreuses simili-
tudes entre le Zoroastrisme, le Judaïsme, le Christianisme et même l’Islam n’échappent pas
aux yeux de l’observateur4.
L’éthique zoroastrienne nous a été transmise par des générations de disciples du prophète
Zarathoustra et se traduit par une formule désormais consacrée : « Bonnes pensées, Bonnes
Paroles et Bonnes actions ». Le zoroastrien peut donc aspirer aux qualités suprêmes du Sei-
gneur Sage, à la condition de s’engager résolument dans un combat de tous les jours pour
la rectitude de la pensée (humata), de la parole (hûkhta) et de l’action (hvarshta). Par son
comportement et en s’opposant aux forces du mal, celui qui se déclare adorateur de Mazda
et disciple de Zarathoustra contribue en quelque sorte à l’avènement définitif de l’ordre et
de la justice et à la victoire finale des forces du Bien sur les forces du Mal. Confiants en la vic-
toire définitive de leur Dieu au grand jour de la Rénovation, les zoroastriens sont convaincus
que les élus pourront alors entrer définitivement dans la lumière de l’unique Ahura Mazda5.
Or, la lumière du Dieu Mazda à laquelle sont destinés tous les Hommes de bonne volonté
est symbolisée par le feu qui devient le principal symbole de la foi zoroastrienne. Gardien de
l’ordre et de la justice, témoin véridique de la vérité, le feu est perçu avant tout comme une
manifestation visible de la majesté divine, un sacrement tangible de la luminescence d’Ahu-
ra Mazda et le symbole vivant de la lumière promise aux élus au Jour de la Rénovation6. On
comprend alors toute l’importance du clergé zoroastrien dont la charge première est d’en-
tretenir le feu sacré dans l’enceinte des Temples du Feu. Les prêtres procèdent notamment
à la préparation des offrandes au feu sacré et à la récitation d’extraits de l’Avestâ, d’hymnes
et de prières, dans un rituel qui peut nous sembler parfois fort complexe.
Dans l’une des deux principales salles des Temples du Feu, l’Yazashna-Gâh, les prêtres effec-
tuent, de façon régulière, le yasna ou sacrifice du haoma en présence d’un feu temporaire
appelé le Dadgah. Rappelant à certains égards l’antique culte aryen, le yasna comporte
Le Zoroastrisme est étroitement lié à la culture et au destin de l’ancienne Perse. Née dans
l’immensité du plateau iranien, cette vénérable religion a connu son heure de gloire sous les
Sassanides (224-629 après J.-C.) qui l’élevèrent au rang de religion d’État. Elle fut toutefois
adoptée des siècles plus tôt par les souverains Achéménides qui régnèrent sur un immense
empire depuis la magnifique ville de Persépolis, avant que celle-ci ne soit conquise, sous
Darius III, par le célèbre Alexandre Le Grand, en janvier de l’an 330 avant J.-C. Quoi qu’il en
soit, cette doctrine religieuse aurait exercé une certaine influence sur les mentalités durant
près de mille ans, entre le VIIe siècle avant J.-C. et la fin du VIIe siècle après J.-C., époque à
laquelle les Arabes ont imposé progressivement l’islam à la région.
Sous l’occupation arabe, réfugiés dans les régions déshéritées dans les alentours des villes
de Yazd et de Kermân, les zoroastriens ou guèbres, comme les appelaient alors les musul-
mans, ont su préserver fidèlement leur foi et leurs traditions religieuses en formant de mo-
destes communautés qui ont subsisté jusqu’à nos jours en Iran et dont le nombre ne dé-
passe guère les 50 000 individus. D’autres ont préféré fuir en utilisant les voies commerciales
et s’installer en Asie du sud-est et jusqu’en Inde occidentale où ils ont prospéré notamment
grâce à leur savoir-faire en matière de commerce, comme le démontre le prestige de la cé-
lèbre famille Tata de Mumbai. Pleinement intégrés à la société indienne, ces zoroastriens,
que les Indiens aiment appeler « Parsis » depuis des siècles, constituent une communauté
prospère et respectée d’environ 200 000 membres regroupés autour d’un clergé héréditaire
fort bien structuré.
Ayant survécu jusqu’à nos jours, le Zoroastrisme est donc l’une des plus anciennes religions
du monde. Vieille de plus de 2 500 ans, cette tradition religieuse se présente avant tout
comme la réforme du très ancien polythéisme des Aryens que pratiquait un amalgame de
peuples issus de diverses ethnies indo-européennes. Ces peuples dont les célèbres Mèdes
et Perses, qui se partageaient l’impressionnant plateau iranien, ont adopté peu à peu l’ensei-
gnement d’un prophète réformateur du nom de Zarathoustra et dont les disciples véné-
raient Ahura Mazda, un Dieu unique, bon et créateur de toutes choses.
Le Zoroastrisme est donc le produit de la prédication d’un réformateur inspiré ayant vécu
vraisemblablement au VIIe siècle avant J.-C.1 Issu d’une famille de prêtres mèdes, Zarathous-
tra aurait exercé les fonctions de zaotar, une sorte de « technicien du culte » ou de liturgiste
passé maître dans l’usage complexe des hymnes et des strophes jugés indispensables au
culte de l’antique religion des Airya ou Aryens. Poète et mystique inspiré, les spécialistes
lui attribuent ce qui est convenu d’appeler les Gâthâ. Il s’agit essentiellement d’hymnes et
de poèmes d’une remarquable beauté constituant le cœur de l’Avestâ, le principal texte
sacré des zoroastriens2. Selon la tradition, Zarathoustra aurait connu des expériences de
ravissement et d’extase qui l’auraient amené à confirmer la valeur éthique de la religion
dans laquelle il officiait comme prêtre-mage. Ces révélations l’auraient toutefois incité à se
Le Zoroastrisme en quelques mots
1 Certains situent plutôt Zarathoustra en 1 200 avant J.-C. Ce célèbre prophète réformateur aura marqué l’imaginaire des grands maîtres de son temps et d’autres penseurs plus contemporains dont Gœthe, Rameau, Érasme ou encore le philo-sophe Nietzsche.
2 À l’origine, selon certains, l’Avestâ comportait jusqu’à 21 livres. De nos jours, il n’en subsisterait plus qu’un millier de pages qui furent rédigées en langue avestique (iranien ancien) avant qu’elles ne soient traduites en din-dabiri, l’une des 7 variantes de l’écriture pahlavi (ancien perse), sous les Sassanides, aux IIIe et IVe siècles après J.-C. De nos jours, ces pages sacrées sont encore abondamment utilisées dans le culte zoroastrien et nous sont rendues accessibles notamment en gujrati ou persan moderne. Quoi qu’il en soit, la beauté et la complexité des textes sacrés des zoroastriens n’a jamais cessé de susciter l’intérêt des chercheurs, surtout depuis les travaux du Français Anquetil Duperron qui réussit, au cours de la moitié du XVIIIe siècle, à convaincre les prêtres parsis de Bombay de lui communiquer l’Avestâ qu’il fit alors découvrir au monde entier.
3 Il a notamment remis en question la pratique d’intoxications rituelles à l’aide de stupéfiants et les innombrables sacrifices offerts aux multiples divinités du panthéon de ses ancêtres. Sage et avisé, il aurait probablement compris le réel danger que représentaient ces débordements et délires cultuels. En effet, ceux-ci auraient pu conduire progressivement à l’effritement de sa nation, comme cela s’était produit, à son époque, en d’autres régions.
4 Signalons notamment que la doctrine de Zarathoustra affirme l’existence d’un dieu unique et souverain, d’un paradis et d’un enfer, promet la venue d’un sauveur, la résurrection des morts et un jugement dernier au jour de la Rénovation.
5 Toutefois, il est impératif de choisir dès maintenant le camp du Bien et de s’engager résolument dans la voie ouverte par les révélations transmises par Zarathoustra. Le zoroastrien se consacre totalement aux forces vives de la vie et travaille réso-lument à la réalisation de sa personne, de l’humanité et même de la création qu’il s’engage d’ailleurs à respecter. L’éthique zoroastrienne n’est donc pas centrée sur la pratique du renoncement ou de la privation. Tout contribue au contraire à célé-brer la vie comme en témoigne l’abondance des symboles de régénération de la nature utilisés à l’occasion du Nowruz, le fameux Jour de l’An mazdéen. L’Homme est donc définitivement appelé à se réaliser à travers l’exercice quotidien d’une morale exigeante qui engage toute sa personne et contribue à son plein épanouissement.
6 On aura compris que les zoroastriens ne vénèrent pas le feu comme on le ferait d’une divinité, mais bien plutôt comme le symbole de l’unique Dieu qu’ils adorent.
« Je loue la bonne Pensée, je loue la bonne Parole, je loue la bonne Action ; je loue la bonne
Religion de Mazdâ, qui repousse les que-
relles et fait déposer les armes… »
(Extrait du Jasa-mê avaghê mazda,
une sorte de condensé de la profession de foi des zoroastriens)
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98Le Zoroastrisme en quelques mots
notamment des offrandes végétales, un peu de graisse animale et un breuvage (haoma)
duquel seuls les prêtres célébrants pourront consommer quelques gouttes7. Par ailleurs, les
grands prêtres assurent le fameux Service du Feu dans l’Adarân qui constitue le saint des
saints du Temple zoroastrien. C’est, en effet, dans cette Chambre du Feu qu’est entretenu le
fameux Adur Aduran ou feu des feux, symbole ultime sur terre de la lumière d’Ahura Mazda.
Grâce à la vigilance du clergé zoroastrien, des feux encore plus sacrés, les Atash Bahram ou
feux de la victoire, ont été gardés allumés depuis de multiples générations, en Iran et en
Inde, en des sites que les zoroastriens estiment parmi les plus sacrés du Zoroastrisme8.
Bien sûr, la vie quotidienne d’un zoroastrien n’est pas uniquement centrée sur la vénération
du feu. Elle s’articule également autour d’un ensemble de rites traditionnels de purification
appelés pâdyâb. En effet, se laver les mains et le visage, tout en récitant des prières, notam-
ment au lever et avant les repas constitue un élément essentiel de la pratique religieuse
d’un zoroastrien pratiquant. Le pâdyâb peut également s’accompagner de la cérémonie du
kûsti qui consiste essentiellement à dénouer et à nouer de nouveau le cordon sacré que
l’adepte porte autour de la taille depuis le jour hautement significatif de son initiation, tout
en récitant les prières appropriées. De plus, certains moments forts de la vie d’un zoroastrien
comme l’initiation, le mariage ou encore les relevailles après un accouchement peuvent être
accompagnés d’un bain purificateur (le nâhn) et dont le rituel plus ou moins complexe peut
également nécessiter la présence d’au moins un prêtre.
En terminant, soulignons que l’héritage du Zoroastrisme se perpétue encore à notre époque
par la vitalité de l’humble diaspora zoroastrienne disséminée à travers le monde. Celle-ci
contribue à transmettre le patrimoine de la morale zoroastrienne depuis des générations,
notamment à travers son engagement dans des œuvres se rattachant le plus souvent au
monde de la santé et de l’éducation. On retrouve des associations de zoroastriens notam-
ment en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Pakistan, aux États-Unis
et même au Canada, principalement dans les régions de Vancouver, Toronto et Montréal9.
Par ailleurs, un organisme zoroastrien de coordination regroupe plus de 25 associations zo-
roastriennes à travers l’Amérique du Nord. Fondée en 1987, la Fédération des Associations
Zoroastriennes d’Amérique du Nord10 témoigne de la vitalité des petites communautés zo-
roastriennes d’Amérique et dont la ténacité et le dynamisme, avouons-le, force l’admiration.
Admirables également sont les quelque 250 membres de l’Association Zoroastrienne du
Québec qui se retrouvent de façon régulière autour de leurs prêtres à l’occasion des princi-
pales fêtes de leur calendrier religieux11 et lors des célébrations qui marquent les moments
forts de leur vie.
7 Traditionnellemnt, le haoma est une sorte de breuvage préparé à partir de quelques brins de hôm et d’un rameau de grena-dier pressurés au mortier et auxquels est ajoutée un peu d’eau bénite. Le jus ainsi formé est filtré rituellement, puis mélangé à du lait de chèvre.
8 Actuellement, il existe neuf Atash Bahram dont huit en Inde, dans les villes d’Udvada, de Navsari, Mumbai et Surat, et un seul en Iran, dans la ville sacrée de Yazd.
9 Selon certaines estimations, le nombre approximatif de zoroastriens canadiens ne dépasserait guère les 10 000 individus, tandis qu’environ 90 familles constituent l’essentiel de la communauté zoroastrienne de Montréal dont les premiers coreli-gionnaires sont arrivés au Québec dans les années 50.
10 Le FEZANA : Federation of Zoroastrian Associations of North America
11 Dans le Zoroastrisme, il existe trois principaux calendriers liturgiques. Ceux-ci comportent des jours d’observance dont le plus connu est sans aucun doute le fameux Nowruz (Jour de l’An) mazdéen et un minimum de cinq fêtes spéciales aussi appelées fêtes saisonnières.
10 ans, ça se fête !Par le biais d’un montage spécialement réalisé pour l’occasion, le Service des communica-
tions du Cégep de Sainte-Foy vous invite à revivre quelques moments forts des dernières
éditions des Journées des Sciences de la religion, en visitant la page d’accueil du site web
du Cégep. Par ailleurs, une petite exposition, dans la vitrine du Service des activités sportives,
vous permettra d’apprécier quelques exemples des principaux documents de promotion
des Journées qui ont été produits par le Service des communications, au cours des dix der-
nières années.
Espace « Bonne Religion » Accueil et informationDégagement de l’aile ASous la supervision de personnes-ressources en sciences des religions, une équipe d’étu-
diants bénévoles se fera un plaisir de vous recevoir à l’Espace « Bonne Religion »* afin de
répondre à vos questions et de vous guider, si nécessaire, dans le Collège. De plus, à tous les
jours, entre 9 h et 16 h, vous pourrez obtenir des renseignements supplémentaires sur notre
programmation en composant le 418 659-6600, poste 3726. Nous vous invitons également
à consulter les panneaux sur lesquels les éléments essentiels de notre programmation ont
été résumés. Ces panneaux se trouvent à l’Espace « Bonne Religion » ainsi qu’à proximité de
l’entrée de l’Espace Parenthèses et de la bibliothèque.
* Cette expression proviendrait d’un ancien thème iranien utilisé par les Sassanides, à partir du troisième siècle, afin d’identifier la religion d’État qu’ils avaient codifiée. De façon générale, les zoroastriens utilisent cette expres-sion afin de rappeler que la doctrine prêchée par Zarathoustra est en fait une œuvre du Créateur. En ce sens, aux yeux des zoroastriens, l’expression « Bonne Religion » ne veut pas nécessairement dire que le Zoroastrisme est la meilleure des religions, mais bien plutôt qu’il constitue certainement une « bonne action » d’Ahura Mazda pour le bien de tous les Hommes quels qu’ils soient.
Aménagements et décorsDégagement de l’aile A et Salle La MargelleUne fois de plus, les étudiants de Techniques de design de présentation nous démontrent
leur savoir-faire dans la réalisation des décors de cette 10e édition des Journées des Sciences
de la religion. En déambulant dans le Dégagement de l’Aile A, vous pourrez entrer dans
l’imaginaire de la Perse ancienne, tout en vous laissant guider vers l’impressionnant décor
de La Margelle qui dévoile quelques symboles très chers aux fidèles d’Ahura Mazda.
Exposition sur le Zoroastrisme Du 7 au 27 novembreEspace ParenthèsesAux heures habituelles d’ouverture de la bibliothèque
Tout au long de
l’événement
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Entrez dans la chaleur vivifiante de notre exposition collective sur le Zoroastrisme et laissez-
vous imprégner par les couleurs vives et chaleureuses des œuvres de nos artistes invités.
Par ailleurs, une collection d’objets reliés de près ou de loin à la religion de Zarathoustra
vous permettra de vous initier à quelques aspects importants du Zoroastrisme actuel.
Les peintures sur soie de Firooza Aubry évoquent à elles seules le symbolisme du feu si cher
aux zoroastriens et, par un véritable feu d’artifice aux couleurs évocatrices, nous ouvrent les
portes du voyage intérieur et du rêve. L’artiste nous transmet ainsi un peu de son héritage
indien et parsi, à travers un style de peinture inhabituelle et appréciée des connaisseurs
notamment en Inde, en Allemagne et au Canada.
Parvin Farzaneh est sans conteste une artiste zoroastrienne de réputation internationale,
comme en témoignent les nombreuses expositions auxquelles elle a contribué en Iran,
en Italie, au Canada et aux États-Unis. Les œuvres sélectionnées pour cette exposition rap-
pellent le respect du zoroastrien envers l’environnement et son engagement à le protéger.
Par ailleurs, à certains égards, la douceur et l’harmonie qui émanent des œuvres de cette
artiste évoquent des valeurs essentielles de la doctrine zoroastrienne.
Photographe depuis plus de 30 ans, Sam Kanga s’inscrit certainement dans la foulée des
grands photographes parsis tels Sam Tata, Homai Vyarawalla ou encore la célèbre Sooni
Taraporevala. Par le biais de quelques clichés en noir et blanc, cet artiste de renom nous
invite à entrer dans l’intimité d’un authentique mariage parsi, célébré à Bombay dans les
années 1995.
Formée à l’École des beaux-Arts de Versailles, Atefeh Farzindar aime évoquer l’ancienne
Perse en s’inspirant notamment d’objets de la vie quotidienne des Iraniens comme les
magnifiques tapis persans tissés à la main ou encore les poteries et autres produits artisa-
naux qu’elle a pu apprécier au cours de ses nombreux séjours en Iran. Les œuvres sobres et
élégantes de cette artiste aux multiples talents évoquent la célèbre Persépolis et nous rap-
pellent que le Zoroastrisme fait partie de l’héritage des vastes empires créés depuis l’avène-
ment de Cyrus le Grand.
Jeune artiste d’origine iranienne, Azadeh Ehsani se démarque notamment par sa maîtrise
de l’art de la calligraphie de l’ancienne Perse. Son talent nous permet d’apprécier toute la
finesse d’une culture dans laquelle l’esthétique de l’écrit a atteint des sommets inégalés.
Certaines des œuvres d’Azadeh Ehsani nous permettent d’avoir un aperçu de la beauté cal-
ligraphique des ouvrages religieux des zoroastriens et nous rappellent le rôle essentiel du
clergé zoroastrien dans la sauvegarde de cet art millénaire.
Exposition documentaire sur le ZoroastrismeDu 7 au 27 novembreBibliothèqueAux heures habituelles d’ouverture de la bibliothèqueUne fois de plus, toute l’équipe de la bibliothèque s’est mobilisée afin de nous proposer
une exposition riche en découvertes sur l’ancienne Perse, la culture iranienne et la vie quo-
tidienne des zoroastriens. Profitez d’une visite à la bibliothèque afin de consulter sur place
les ouvrages et autres publications qui vous permettront d’avoir un aperçu de la richesse du
patrimoine de cette région du monde trop souvent méconnue.
Visites guidées de nos expositionsEspace Parenthèses et bibliothèqueMardi, de 12 h à 12 h 45Mercredi, de 14 h à 14 h 45Jeudi, de 12 h à 12 h 45Les professeurs d’anglais vous invitent à vous joindre à leurs étudiants afin de visiter nos
expositions en compagnie d’une personne-ressource de la communauté zoroastrienne de
Montréal. Ces visites conviviales et sans prétention seront effectuées en anglais.
Une collation à la manière iranienne ! Espace Parenthèses Du mardi au jeudi, de 11 h à 11 h 30 et de 15 h à 15 h 30À tous les jours, nous vous offrons de déguster quelques douceurs iraniennes. Voilà une
façon originale d’explorer d’autres horizons pendant votre pause et, pourquoi pas, d’entrer
en contact avec nos invités, dans l’atmosphère chaleureuse de notre exposition sur le Zo-
roastrisme. Bienvenue à tous !
Petite exposition sur l’ancienne Perse Vitrine de la discipline civilisations anciennesAile J, deuxième niveau, secteur des sciences humainesDu 7 au 27 novembreLes professeurs de civilisations anciennes vous invitent à découvrir quelques aspects de
la culture de l’antique Perse par le biais de travaux réalisés par des étudiants de sciences
humaines au cours des dernières années. Une manière toute simple de découvrir toute la
richesse de l’une des cultures auxquelles est généralement associé le Zoroastrisme.
Babillard des sciences des religions Aile J, deuxième niveau, à proximité du local J-280Tout au long du mois de novembreÀ chaque début de mois, vous êtes invités à découvrir une nouvelle religion par le biais d’un
babillard soigneusement aménagé par Denis Croteau, professeur en sciences des religions.
Il va sans dire que le mois de novembre est entièrement consacré au Zoroastrisme ! Joignez-
vous aux curieux de plus en plus nombreux qui apprécient ce babillard et profitez de l’occa-
sion afin de découvrir quelques aspects des univers zoroastrien et parsi.
Rituels zoroastriens Salle La MargelleDu mardi au jeudi, de 7 h 45 à 8 hLes rituels de la religion zoroastrienne sont parmi les plus anciens du monde et nécessitent
la présence de prêtres dûment ordonnés. Tout au long de l’événement, vous pourrez obser-
ver un bref rituel qui vous permettra d’avoir un aperçu de la riche liturgie du Zoroastrisme.
Après chacun des rituels, ceux qui le désirent pourront échanger avec un prêtre zoroastrien
ou un membre de la communauté zoroastrienne de Montréal. Bienvenue à tous !
1312 Lundi 7 novembre 2011
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Vernissage de l’exposition thématique et de l’exposition documentaire
sur le Zoroastrisme Espace Parenthèses et bibliothèque
18 h à 19 hVous êtes cordialement invités au vernissage de nos expositions sur le Zoroastrisme et la culture de l’ancienne perse. Une collection d’objets sacrés se rattachant au culte zoroastrien et par-si vous permettra d’entrer dans l’univers de la « Bonne religion » de Zarathoustra. De plus, les œuvres de nos artistes invités vous feront découvrir quelques aspects du Zoroastrisme, dans une ambiance qui se veut une évocation de la chaleur du feu. Dans son habituelle exposition documentaire, l’équipe de la bibliothèque nous initie à quelques facettes de la vie quotidienne d’un zoroastrien à travers une intéressante collection de livres et d’objets habilement mise en valeur par les soins de Jean-Pierre Gravel et de Céline Rathé. Un léger goûter typiquement ira-nien préparé par un excellent traiteur de la région vous sera servi par notre équipe de bénévoles.
Spectacle d’ouverture des Journées des sciences de la religion
sur le ZoroastrismePrestation de danses traditionnelles et folkloriques iraniennes
Troupe Khorshid KhanoomSalle La Margelle
19 h à 20 h 15Sous la supervision de la réputée danseuse Aram Bayat, la troupe de danse iranienne Khorshid Khanoom (« Dame Soleil ») de Montréal, nous propose d’apprécier la culture perse et iranienne à travers une série de danses typiques issues de différentes régions du magnifique pays dans lequel est né le Zoroastrisme. En utilisant les stratégies formelles de l’art contemporain, tout en maintenant des liens étroits avec la tradition orientale, Aram Bayat nous convie à l’envoûtement d’une prestation à la fois pleine de finesse et de vigueur. Fondée en 1988, cette troupe de danse iranienne s’est distinguée en offrant de nombreuses représentations aussi bien au Canada et aux États-Unis qu’en Europe.
Ce spectacle d’ouverture sera précédé d’un bref rituel zoroastrien effectué par des prêtres or-donnés de la communauté.
Vous pouvez vous procurer un laissez-passer au coût de 10 $ au bureau d’Hélène Gendron (local C-153), du lundi au vendredi, entre 9 h et 16 h. Nos visiteurs sont priés de réserver leur billet en téléphonant au 418 659-6600, poste 3726. Un nombre limité de laissez-passer devrait éga-lement être disponible à l’Espace « Bonne Religion » (Accueil et information), quelques heures avant le début de la soirée.
LUNDI 7 novembreLes quatre volets
Volet DécouverteLe Volet Découverte initie aux éléments essentiels du Zoroastrisme par le biais d’exposi-
tions, d’ateliers, de projections ou encore de présentations spéciales reliées entre autres à la
culture de l’ancienne Perse. Le feu est sans conteste le symbole le plus sacré du Zoroastrisme. Traditionnellement considérée comme le fils du Dieu unique des zoroastriens, cette représentation symbolique fait l’objet de toutes les attentions de la part d’un clergé issu d’une sorte de caste sacerdotale.
Volet ConférenceLe Volet Conférence permet d’approfondir certains aspects importants de la religion zoroas-
trienne et d’apprécier l’héritage de cette tradition religieuse à l’Occident.
Le Fravahar est l’emblème le plus spontanément associé au Zoroastrisme. Aux yeux des zoroas-triens, il constitue le symbole par excellence du devoir qu’ont les hommes et les femmes de se réaliser par la droiture de leur conduite.
Volet RencontreLe Volet Rencontre favorise les échanges avec quelques personnes-ressources spécialement
invitées pour l’occasion et quelques adeptes du Zoroastrisme par le biais de rencontres
informelles en classe, autour d’une collation ou même dans le cadre d’un repas convivial.
Le Temple du feu est le principal lieu de culte des zoroastriens. Bien que dans l’enceinte de ces édi-fices sacrés, certains espaces soient strictement réservés aux prêtres, le Temple demeure le prin-cipal lieu de rassemblement des adeptes de la doctrine de Zarathoustra.
Volet CultureLe Volet Culture permet d’apprécier certains éléments se rattachant de près ou de loin à la
culture qui a vu naître le Zoroastrisme notamment par le biais de spectacles et de prestation
Le célèbre souverain Darius Le Grand, à qui l’on doit la fondation de la fameuse ville cérémo-nielle de Persépolis, est le symbole vivant de la culture de l’ancienne Perse à laquelle les spécia-listes associent généralement le Zoroastrisme.
Programmation
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Les mages qui sont venus rendre hommage à l’Enfant
Jésus à la crèche et dont parle l’évangéliste Mathieu
étaient vraisemblablement des prêtres zoroastriens.
Le célèbre chef d’orchestre Zubin Mehta et le regret-
té chanteur Freddie Mercury du fameux groupe rock
Queen sont zoroastriens.
Les zoroastriens et les zoroastriennes pratiquants
originaires de l’Inde et qui ont été initiés portent
un maillot de corps et un cordon de laine sous leurs
vêtements.
Depuis des siècles, les zoroastriens enseignent à
leurs enfants l’amour de la vie, le respect des ani-
maux et la protection de l’environnement.
Selon certains, le nom de la célèbre marque automo-
bile Mazda serait inspiré du Dieu zoroastrien Ahura
Mazda.
Dans la plupart des interprétations, le corps de
l’homme jaillissant du disque au centre de l’image
pourrait symboliser l’âme humaine ou encore la
Sagesse vers laquelle doit tendre tout être humain.
La main que le personnage tend vers le haut en guise
de bénédiction rappelle que le chemin de la droiture
est la seule véritable voie pouvant conduire à l’élé-
vation de l’âme humaine. Le zoroastrien doit donc
s’engager impérativement à choisir le Bien.
L’anneau que maintient l’une des mains du per-
sonnage symbolise notamment la loyauté que les
zoroastriens considèrent comme une valeur fon-
damentale. Lorsque qu’il donne sa parole, l’enga-
gement du disciple de Zarathoustra doit être aussi
solide qu’un anneau qu’on ne saurait briser.
Le Fravahar Le saviez-vous ?
Le disque duquel émerge le personnage central
symbolise vraisemblablement l’éternité de l’univers
et la nature immortelle de l’âme humaine.
Les deux bannières qui se déploient à l’extérieur à
partir du disque central évoquent la possibilité qu’à
l’Homme de choisir entre le Bien et le Mal. Entre les
deux chemins qui s’ouvrent devant lui, le zoroastrien
s’engage à choisir la voie qui conduit au Bien et à se
détourner du chemin qui mène vers le Mal.
Les trois rangées de plumes qui constituent les ailes
déployées à la manière d’un aigle et au centre des-
quelles se trouve le disque central symbolisent les
trois principes de base de la morale zoroastrienne
et par lesquels l’Homme peut espérer s’éloigner du
Mal: «Bonnes pensées», «Bonnes paroles» et «Bonnes
actions».
La partie inférieure du Fravahar, rappelant la queue
d’un oiseau, comporte trois sections pouvant évo-
quer le principe selon lequel les mauvaises pensées,
les mauvaises paroles et les mauvaises actions pro-
voquent inexorablement le malheur de l’Homme.
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Au cours des siècles, le Fravahar s’est imposé comme le principal emblème du Zoroastrisme. Selon la tradition zoroastrienne, ce symbole sert à illustrer graphiquement des éléments fonda-mentaux de la doctrine de Zarathoustra.
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Aux yeux des zoroastriens, tous les humains sont
égaux quels que soient leur race, leur sexe ou leur
statut social.
Pendant des siècles, la coutume voulait que les ca-
davres des zoroastriens soient exposés au sommet
d’impressionnantes constructions cylindriques afin
de les donner en pâture aux rapaces.
Dans le zoroastrisme, les prêtres ordonnés sont tous
issus de quatre principales familles héréditaires.
Selon la doctrine zoroastrienne, un séjour dans les
enfers ne peut qu’être temporaire ; le destin ultime
de tous les humains étant de partager la victoire
absolue du Bien sur le Mal, au grand jour de la Réno-
vation.
Chacun des noms donnés aux douze mois du calen-
drier actuellement en usage en Iran est d’origine
zoroastrienne.
16 17Mardi 8 novembre 2011 Mardi 8 novembre 2011
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Rituel zoroastrienSalle La Margelle7 h 45 à 8 hDans un décor qui se veut une évocation des Temples du Feu du Zoroastrisme, vous êtes cor-dialement invités à participer à un bref rituel effectué par des prêtres zoroastriens. Ceux qui le désirent pourront également échanger avec les prêtres ou l’un des membres de la communauté zoroastrienne de Montréal. Bienvenue à tous !
Interactions entre le Zoroastrisme et le Judaïsme au cours des âgesAzadeh Ehsani, doctorante en études iraniennes, département de religion, Université Concordia Agora des Sciences humaines, local J-2138 h à 9 h 30 et, en reprise, de 13 h à 14 h 30Les recherches actuelles à propos des communautés juives dans l’Empire perse de même que l’intérêt suscité par l’étude du Talmud de Babylone tendent à révéler un certain nombre de similitudes entres les croyances fondamentales des zoroastriens et des adeptes du Judaïsme. Azadeh Ehsani, doctorante en études iraniennes au département de religion de l’Université Concordia, nous invite à jeter un regard sur ces similitudes en examinant les possibles interac-tions entre le Zoroastrisme et le Judaïsme durant plus de cinq siècles, notamment durant la période cruciale correspondant à la formation du fameux Talmud de Babylone, entre 220 et 500 de l’ère chrétienne.
Cette conférence en anglais d’environ une heure sera suivie d’une période de questions en pré-sence d’une personne-ressource bilingue en sciences des religions.
Hi ! Nice to meet you ! Agora des Sciences humaines, local J-213 10 h à 11 h et, en reprise, de 11 h à 12 h, de 12 h à 13 h et de 15 h à 16 hJoignez-vous aux étudiants et aux professeurs d’anglais et profitez de la présence de quelques zoroastriens de la région de Montréal qui ont généreusement accepté de venir discuter de leur culture religieuse, de façon informelle, dans la noble langue de Shakespeare.
Dégustation de bouchées à la manière iranienne Espace Parenthèses 11 h à 11 h 30 et, en reprise, 15 h à 15 h 30Dans une ambiance décontractée et dans l’atmosphère chaleureuse de nos expositions, nous vous invitons à prendre une pause en dégustant quelques pâtisseries typiques de la cuisine iranienne. Une occasion toute simple et conviviale d’échanger avec nos invités sur la culture millénaire qui a vu naître le Zoroastrisme.
MARDI 8 novembre Visite guidée de l’exposition sur le Zoroastrisme
Espace Parenthèses12 h à 12 h 45
Joignez-vous aux étudiants et aux professeurs d’anglais et profiter d’une visite de nos exposi-tions en compagnie d’une personne-ressource de l’Association Zoroastrienne du Québec. Cette visite guidée sera entièrement réalisée en anglais.
Rites funéraires et croyances relatives à l’au-delà dans le Zoroastrisme et
le Parsisme Marcelle Saindon, faculté de théologie et
de sciences religieuses, Université LavalSalle La Margelle
13 h à 15 hZoroastre a initié une réforme des croyances iraniennes anciennes qui tournaient autour de l’espérance de l’immortalité. Le Zoroastrisme a introduit l’assurance d’une vie après la mort avec, à la fin des temps, une résurrection des corps pour un dernier jugement et le rétablissement de la justice. Dans les rites funéraires, la crainte que les cadavres polluent la terre, l’eau ou le feu a conduit, à une époque tardive, à leur exposition au sommet de tours mortuaires appelées « Tours du silence ». Au cours du XXe siècle, ces tours ont été progressivement abandonnées dans les grandes villes, en Iran et en Occident. Chez les parsis, les zoroastriens qui ont émigré en Inde à partir du VIIIe siècle, elles sont toujours en activité, mais suscitent des débats non exempts de considérations écologiques.
Tout en poursuivant ses recherches sur l’histoire de l’hindouisme, Marcelle Saindon enseigne à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval. Son livre Les cérémonies funéraires et postfunéraires en Inde fait désormais référence et témoigne de son intérêt pour la vénérable tradition hindoue. Elle est à préparer la publication d’un ouvrage de vulgarisation dans lequel elle se propose de présenter la diversité des visages de la grande tradition hindoue, à la lumière des plus récentes recherches.
Ainsi parlait Zarathoustra, poème symphonique de Richard Strauss
Salle La Margelle 19 h à 20 h 30
Les amateurs de musique seront servis à souhait par cette présentation de Benjamin René, pro-fesseur de littérature musicale au Cégep de Sainte-Foy et chargé de cours à la Faculté de mu-sique de l’Université Laval. La grande passion de ce musicologue associé à des organismes aussi connus et appréciés que l’Orchestre symphonique de Québec et la Société du Palais Montcalm, est de partager son enthousiasme pour les grandes œuvres musicales de toutes les époques. En confrontant les principes fondamentaux du Zoroastrisme aux visions présentées dans Ainsi parlait Zarathoustra du philosophe Friedrich Nietzsche et du musicien Richard Strauss, ce com-municateur apprécié dans les médias de la région se propose de nous faire découvrir un poème symphonique qui aura marqué son époque et dont l’ouverture fut rendue célèbre, au début des années 2000, par le générique du film L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Un clin d’œil à Zarathoustra dont la doctrine a marqué l’imaginaire des plus grands.
18 19Mercredi 9 novembre 2011 Mercredi 9 novembre 2011
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Rituel zoroastrienSalle La Margelle7 h 45 à 8 h, description en page 16
Rites et fêtes dans le Zoroastrisme Gev Karkaria, prêtre parsiSalle La Margelle 10 h à 11 hLe Zoroastrisme semble se démarquer par une série de rites sacrés et de fêtes qui ont su tra-verser les siècles grâce à la vigilance d’un clergé bien établi. En effet, les prêtres ont veillé à ce que les principales pratiques religieuses demeurent conformes à la doctrine enseignée par leur prophète fondateur, et ce malgré les périodes de persécution et la dispersion des zoroastriens à travers le monde. Gev Karkaria nous invite à découvrir quelques rites, fêtes et pratiques de sa religion. Ordonné dans le célèbre Temple du Feu de la ville de Navsari en Inde, M. Karkaria est activement engagé, depuis 1977, au sein de la communauté zoroastrienne de Montréal dans laquelle il contribue aux rituels et cérémonies de façon régulière. Notre invité se fera un devoir de nous présenter sommairement quelques-unes des pratiques rituelles les plus significatives du Zoroastrisme.
Cette conférence sera donnée en anglais en présence d’une personne-ressource bilingue de la communauté zoroastrienne de Montréal.
Hi ! Nice to meet you !Agora des Sciences humaines, local J-21310 h à 11 h et, en reprise, de 15 h à 16 h, description en page 16
Dégustation de bouchées à la manière iranienne Espace Parenthèses 11 h à 11 h 30 et, en reprise, 15 h à 15 h 30, description en page 16
Le Zoroastrisme, un héritage à découvrir ! Dr Khosro Khazai Pardis, Centre Européen d’Études Zoroastriennes de BruxellesSalle La Margelle12 h à 13 h 30Les étudiants d’histoire du programme de Sciences humaines ont le privilège de recevoir le pro-fesseur Khosro Khazai Pardi du Centre Européen d’Études Zoroastriennes de Bruxelles. Docteur en archéologie, en histoire de l’art, en histoire des civilisations et en philosophies orientales, ce chercheur passionné depuis plus de quarante ans par le phénomène Zarathoustra, nous propose une brève incursion dans l’univers du Zoroastrisme en nous donnant un aperçu de la contribution de cette religion à l’élaboration de la pensée gréco-romaine, des religions judéo-chrétiennes et même de l’Humanisme de la Renaissance. Il s’agit d’une occasion unique et fort
MERCREDI 9 novembre exceptionnelle de découvrir l’héritage méconnu du grand prophète et réformateur Zarathous-tra à l’Occident. Cette conférence d’environ une heure sera suivie d’une période de questions. À ne pas manquer !
Les places étant limitées, nous vous recommandons de vous procurer un laissez-passer gratuit au bureau de la secrétaire de l’Agora des Sciences humaines, local J-213, entre 9h et 16h, du lundi au vendredi.
De l’ancienne Perse à l’Iran d’aujourd’hui : un survol rapide
Jacques Desautels, professeur retraité de langues, de littérature et des civilisations grecques, Université Laval
Salons 1 et 2 de la Salle Albert-Rousseau 12 h à 13 h 30
Helléniste réputé et professeur retraité de la Faculté des lettres de l’Université Laval dont il fut aussi le doyen de 1995 à 1999, Jacques Desautels est bien connu comme conférencier, écri-vain et grand voyageur. Ce familier des grandes civilisations de la Méditerranée orientale et du Proche-Orient nous convie à la découverte de l’Iran. En un survol rapide, ce passionné des civi-lisations anciennes se propose de nous faire apprécier les charmes, mais aussi les paradoxes de ce fabuleux pays qu’il a parcouru, à quelques reprises, entre 1990 et 2005. Une incursion à ne pas manquer dans le pays de Zarathoustra.
Cette présentation d’environ une heure sera suivie d’une période de questions.
Rencontre autour de l’œuvre de Friedrich Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra
Pascal Ouellet, professeur de philosophie, Cégep de Lévis-LauzonLocal J-22012 h à 14 h
Dans le cadre de notre événement, au cours de l’automne 2011, accompagnés de professeurs de philosophie, des étudiants passionnés de Nietzsche ont eu l’occasion de participer à une série de rencontres de discussion autour de Ainsi parlait Zarathoustra, l’une des œuvres remar-quables du célèbre philosophe allemand : Friedrich Nietzsche. Nous vous invitons à participer à la dernière de cette série de rencontres qui sera marquée par la présentation de Pascal Ouellet, doctorant et professeur de philosophie au Cégep de Lévis-Lauzon. Ce professeur passionné vise notamment à montrer les liens possibles entre le fondateur du Zoroastrisme et le personnage fictif de l’œuvre de Nietzsche. En effet, malgré les apparentes différences entre le personnage de Nietzsche et le personnage historique de Zarathoustra et à travers les thèmes du retour à la nature, de la transvaluation des valeurs et du rire tragique, Pascal Ouellet nous permet de constater que des points d’ancrage nous font découvrir l’influence de la religion zoroastrienne sur le développement de la pensée de Nietzsche et, par extension, sur la culture occidentale.
Little Zizou (Inde, 2009, comédie, Sooni Taraporevala, hindi et goudjrati sous-titrés en anglais, 101 minutes)
Local J-216-218 12 h à 14 h
Cette savoureuse comédie de la célèbre réalisatrice Sooni Taraporevala nous plonge dans l’uni-vers fascinant des parsis de la ville de Mumbai en Inde. Admirateur sans borne de Zinedine Zidane, le petit Xerxès ou « Little Zizou » est plongé au cœur d’un conflit entre deux familles de sa communauté. Les relations entre les membres des deux ménages se complexifient de plus en plus et, de façon hilarante, atteignent un sommet de complexité au moment où le père du petit Xerxès est victime d’un article acerbe publié par le chef du clan rival. À travers les méandres des relations houleuses de ces deux maisonnées parsies, cette exubérante production indienne fait de nous les témoins de la résolution d’un conflit banal que transcende l’une des plus impor-tantes valeurs du Zoroastrisme : la tolérance. Bienvenue à tous !
20 21 Mercredi 9 novembre 2011Mercredi 9 novembre 2011
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Zoroastrisme : histoire et enseignementsJehan Bagli, prêtre parsi Agora des sciences humaines, local J-21312 h 30 à 13 h 30Des étudiants du cours Sur la piste des dieux ont le privilège de rencontrer le Dr Jehan Bagli. Prêtre ordonné depuis l’âge de 14 ans, M. Bagli a obtenu un doctorat en chimie médicale avant d’être directeur de recherche en pharmaceutique. Fondateur et rédacteur en chef du Journal FEZANA, on lui doit également de nombreuses publications et un nombre impressionnant de conférences sur le Zoroastrisme à travers le monde, notamment à l’occasion de colloques et de congrès organisés par diverses Associations zoroastriennes. Retraité depuis quelques années, le Dr Bagli demeure un consultant actif et fort apprécié dans le secteur de la recherche en bio-pharmaceutique, tout en assumant la direction de l’International Board World Zoroastrian Orga-nization. Monsieur Bagli traitera de l’origine du Zoroastrisme en prenant soin de présenter som-mairement l’époque et la patrie de son prophète fondateur. Notre invité dressera également un portrait général de la foi zoroastrienne et des enseignements du fondateur du Zoroastrisme. Cette présentation d’environ 45 minutes sera suivie d’une brève période de questions. Bienve-nue à tous !
Le Shâ Nâmeh ou « Livre des Rois », trésor de la littérature perseFariba Afzali, conteuse iraniennePetit Amphi, local A-126 12h30 à 13h30 Véritable trésor de la littérature perse, le Shâ Nâmeh ou « Livre des Rois » est l’œuvre du grand poète persan Ferdowsî qui vécut au Xe siècle de notre ère. Ce poème épique dont l’une des figures emblématiques est un jeune prince légendaire du début de l’Empire perse et auquel les conteurs traditionnels redonnent sans cesse vie, fait partie intégrante du quotidien des Iraniens de toutes confessions. Dans la foulée de ces conteurs, Fariba Afzali utilise la magie des mots, la grâce des mouvements et l’enchantement d’une voix formée au répertoire classique pour nous faire découvrir Siavash, ce jeune prince dont la totale loyauté à l’égard de la Justice et de la Vérité lui permettra de triompher de tous les obstacles. Ce héros légendaire que les Zoroastriens considèrent comme l’une des incarnations des valeurs prêchées par le prophète Zarathoustra est sans aucun doute l’un des prototypes de la plupart des valeureux qui ont marqué l’Occident.
Vous pouvez vous procurer un laissez-passer au coût de 3 $ au bureau d’Hélène Gendron (local C-153), du lundi au vendredi, entre 9 h et 16 h. Nos visiteurs sont priés de réserver leur billet en téléphonant au 418 659-6600, poste 3726. Un nombre limité de laissez-passer devrait éga-lement être disponible à l’Espace « Bonne Religion » (Accueil et information), quelques heures avant le début de la prestation.
Visite guidée de l’exposition sur le ZoroastrismeEspace Parenthèses14 h à 14 h 45, description en page 17
Atelier de danse traditionnelle perse Aram Bayat, fondatrice et directrice de la Troupe Khorshid KhanoomSalle La Margelle14 h à 15 hLes étudiants et les professeurs de L’École de danse de Québec vous invitent à participer en leur compagnie à un atelier de danse traditionnelle perse en présence de la directrice de la fameuse troupe de danse iranienne Khorshid Khanoom de Montréal. Aram Bayat se fera un plaisir d’initier
les participants aux rudiments de cette danse dont la longue et précieuse tradition comporte une panoplie de genres uniques appartenant au patrimoine mondial et dont l’élégance et la finesse méritent d’être reconnues des professionnels comme des amateurs.
Les Parsis : du cricket et des dieux Alain Bouchard, professeur en sciences des religions
au Cégep de Sainte-FoyPetit Amphi, local A-126
14 h à 15 h et, en reprise, de 15 h à 16 hParsis, qui veut dire « persans », est le nom donné aux zoroastriens vivant en Inde, principalement dans la région de Mumbai. C’est au début du VIIIe siècle qu’une communauté parsi s’installe dans cette région. Avec l’arrivée des Européens, les Parsis adoptèrent les habitudes occidentales assurant ainsi leur prospérité économique. Une série d’événements marquera cependant les transformations de l’identité parsie. Après avoir fait un rappel des principales caractéristiques de cette religion, nous nous attarderons aux transformations de l’identité parsie. L’étude de ces transformations, nous permettra d’aborder les thèmes suivants : du lien entre l’adoption du cric-ket et de la transformation de la vision des dieux ; du rôle de la Société théosophique dans la construction de l’identité parsie ; du rôle de l’individualisme et de la recherche scientifique sur le parsisme moderne. Alain Bouchard est sociologue des religions, spécialiste de l’innovation religieuse. Il s’intéresse particulièrement aux conditions d’émergence et de transformation des religions. Il enseigne les sciences des religions au Cégep de Sainte-Foy et à l’Université Laval.
Repas communautaire en présence de zoroastriens et de parsis
de la région de MontréalSalle La Margelle
17 h 45 à 20 h Dans une ambiance décontractée, des zoroastriens et des parsis se feront un plaisir de partager leur culture autour d’un repas typique préparé par un excellent traiteur iranien. Au cours de la soirée, les participants pourront apprécier une prestation de chants traditionnels d’Iran de Rofida Kaboli et le talent de Sheida Gharachedaghi, compositeur iranien de renom. Une façon toute simple et conviviale de rencontrer des adeptes du zoroastrisme. Bienvenue à tous !
Les participants sont invités à se procurer un laissez-passer au coût de 12 $ au bureau d’Hélène Gendron, local C-153, du lundi au vendredi, entre 9 h et 16 h. Nos visiteurs sont priés de réserver leur billet en téléphonant au 418 659-6600, poste 3726. Quelques billets seulement seront éga-lement disponibles à l’Espace « Bonne Religion » (Accueil et information), quelques heures avant le début de la soirée. Faites vite, les places sont limitées !
22 23 Jeudi 11 novembre 2011Jeudi 10 novembre 2011
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Rituel zoroastrienSalle La Margelle7 h 45 à 8 h, description en page 16
Hi ! Nice to meet you !Agora des Sciences humaines, local J-21310 h à 11 h , description en page 16
Vieillissement et Alzheimer : l’exemple des communautés zoroastriennes à travers le monde Dr Dolly Dastoor, Centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGillSalle La Margelle 10 h à 12 hLes personnes intéressées par la problématique de la maladie d’Alzheimer sont invitées à se joindre aux étudiants de Johanne Blanchet en Soins infirmiers qui ont le privilège de rencontrer la fondatrice de la Société d’Alzheimer de Montréal. Le docteur Dolly Dastoor est également professeur adjoint au département de psychiatrie et au Centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGill. Chef clinico-administratif du programme de démence avec co-morbidité psychiatrique à l’Institut universitaire Douglas, le docteur Dastoor est spécialisé dans le domaine de la psychogériatrie et de la démence. Très engagée au sein de l’Association Zoroastrienne du Québec et de la Fédération des Associations Zoroastriennes d’Amérique du Nord dont elle fut présidente, Madame Dastoor expliquera l’impact des symptômes comportementaux et envi-ronnementaux de l’Alzheimer sur la population vieillissante de sa communauté. De plus, elle traitera des quelques stratégies thérapeutiques spécifiques associées aux différents stades de la maladie et visant à l’atténuation des symptômes.
Dégustation de bouchées à la manière iranienne Espace Parenthèses 11 h à 11 h 30 et, en reprise, 15 h à 15 h 30, description en page 16
Visite guidée de l’exposition sur le ZoroastrismeEspace Parenthèses12 h à 12 h45, description en page 17
In the Footsteps of our Forefathers (États-Unis, documentaire, 2000, anglais, 60 minutes)
Tenaz H. Dubash, réalisatrice Salle La Margelle
13 h à 15 hMarchez sur les pas de la réalisatrice Tenaz H. Dubash et revivez le pèlerinage de 35 jeunes zo-roastriens des Etats-Unis qui ont tenu à fouler le sol qui a vu naître leur religion. À travers la pro-jection d’un documentaire réalisé par notre invitée, vous pourrez découvrir les racines de l’une des plus anciennes religions monothéistes du monde. La projection du film In the footsteps of our forefathers sera suivie d’une discussion avec la réalisatrice. Une porte ouverte sur des hori-zons méconnus de l’Iran et du zoroastrisme des origines auxquels vous convient les professeurs et les étudiants d’anthropologie.
Veuillez noter que cette activité aura lieu en anglais. Toutefois, une personne-ressource bilingue de la communauté zoroastrienne de Montréal sera présente pour la période de questions.
Life UnlimitedFarishta Murzban Dinshaw, écrivaine et conférencière engagée
Salle La Margelle 18 h 30 à 19 h 30 et, en reprise, de 19 h 45 à 20 h 45
Un premier contact avec la doctrine zoroastrienne vous convaincra rapidement de l’impor-tance accordée au respect et à l’épanouissement de la personne. En ce sens, une rencontre avec Farishta Murzban Dinshaw nous rappelle l’importance de contribuer au développement du potentiel de chacun.
Originaire du Pakistan, notre invitée s’engage, dès l’âge de 16 ans, à titre de bénévole, dans une école pour jeunes zoroastriens. Son amour des enfants lui inspire très tôt d’écrire pour les jeunes et l’incite à contribuer à l’édition du tout premier magazine pour enfants de langue anglaise du Pakistan. Par la suite, elle est amenée à collaborer à l’écriture de plusieurs manuels pour les enseignants, sans compter les multiples contes, sketches et pièces de théâtres qu’elle écrit, le plus souvent, afin de collecter des fonds pour des œuvres de charité. En 2000, elle publie son premier roman dont la totalité des recettes est consacrée à l’éducation de la jeunesse dans son pays d’origine. Très sensible également aux problèmes que vivent les familles immigrantes, elle s’engage activement au COSTI Immigrant Services de Toronto dans lequel elle travaille à dif-férents niveaux d’intervention. La compétence qu’elle développe dans le domaine l’amène à donner des conférences à travers le Canada et à contribuer activement à la formation des étu-diants inscrits au programme d’études supérieures en études sur l’immigration de l’Université Ryerson de Toronto. Une belle illustration de l’engagement solennel que prend le zoroastrien à choisir le bien.
Bien vouloir noter que cette activité aura lieu entièrement en anglais.
JEUDI 10 novembre
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quelques milliers d’années. Notre fondateur nous a enseigné le respect de la raison ainsi que
la sauvegarde des quatre éléments de la nature que sont le feu, l’eau, le vent et la terre. Par
ailleurs, notre religion se distingue par une triade de concepts qui nous sont chers et ins-
pirent depuis toujours notre morale : «Bonnes pensées, Bonnes paroles et Bonnes actions».
Mot de la directrice générale du Cégep de Sainte-FoySépass,
à la manière iranienne ! Meherbani, à la façon parsie !
Nous tenons à souligner l’engagement et la géné-
rosité des personnes qui ont travaillé au succès
de cette édition anniversaire des Journées des
Sciences de la religion
Les professeurs et leurs étudiants
Alain Bouchard et Denis Croteau,
sciences des religions
Céline Anctil, Marco Gilbert, Lucie Piché,
Louise Roy et Lynda Simard, histoire
Sylvain Marcotte, Jean-Étienne Poirier, Claudia
Lessard et Annie Demers-Caron, anthropologie
Doris Bertrand, civilisations anciennes
Joyce Angio, Anna Cividino, Caroline Joll, Charles
Lapointe, Carol Ann Martz, Karen McCoubrey,
Pierre-André Poupart, anglais
Mathieu Saucier Guay, philosophie
Manon Perreault, français
Jacques Lacroix et Isabelle Desrochers,
techniques de design de présentation
Benjamin René, musique
Pierre Tisseur, esthétique, histoire de l’art
et cinéma
Johanne Blanchet, soins infirmiers
Lyne Binette et les professeurs de L’École
de danse de Québec
Sylvain Auclair et les professeurs du programme
histoire et civilisation
Mathieu Robitaille et les professeurs du
programme sciences, lettres et arts
Renée Nadeau, programme LINK
MERCILes zoroastriens
Dr Faranak Firoozi, présidente de l’Association Zo-
roastrienne du Québec, Farzad Behboodi, vice-pré-
sident et les autres membres du comité exécutif de
l’Association Zoroastrienne du Québec
Dr Khosro Khazai Pardis, Centre Européen d’Études
Zoroastriennes de Bruxelles
Dr Ervad Jehan Bagli, prêtre zoroastrien
Gev Karkaria, prêtre zoroastrien
Dr Dolly Dastoor, Centre d’études sur le vieillisse-
ment de l’Université McGill
Sooni Taraporevala, scénariste
Tenaz H. Dubash, cinéaste
Parvin Farzaneh, artiste peintre et sculpteur
Firooza Aubry, artiste peintre
Sam Kanga, photographe
Farishta Murzban Dinshaw, écrivaine et
conférencière
Rofida Kaboli, chanteuse
Cyrus Rivetna, photographe
Zareen et Pheroz Austin et les autres membres
de la communauté Zoroastrienne
Autres collaborateurs
Jacques Desautels, professeur retraité de langues,
de littérature et des civilisations grecques,
Université Laval
Pascal Ouellet, professeur de philosophie,
Cégep de Lévis-Lauzon
Azadeh Ehsani, calligraphe et doctorante aux
études iraniennes, département de religion, Uni-
versité Concordia
Atefeh Farzindar, artiste-peintre
Sheida Gharachedaghi, musicienne et compositeur
Aram Bayat et les membres de la troupe Khorshid
Khanoom
Fariba Afzali, conteuse iranienne
Neshat Zariyan, traiteur iranien
Kalantari Parvin, Association des Iraniennes et des
Iraniens de l’Université Laval (AIUL)
Olga Pudelko, Maison d’édition Ketabe Iran
Canada Inc.
Anatol Ouellet, Anne-Marie Proulx et Céline Rathé
Samuel Gaudreault Belly, stagiaire en sciences des
religions, Pierre-Luc St-Onge et toute l’équipe des
bénévoles
L’équipe du Cégep
Directions et coordinations
Carole Lavoie, directrice générale du Cégep de
Sainte-Foy
Lise Ouellet, directrice des études
Claude Boutin, directrice des affaires étudiantes et
des communications
Jacques Léveillé, adjoint à la direction des études
Édith Coulombe, coordonnatrice des services à la
vie étudiante
Anne Chevarie et Marco Gilbert, comité de pro-
gramme sciences humaines
Marco Gilbert et Fanny Bourgeois, coordination du
Département de sciences humaines
Différents services
Daniel Hamel, Service du cheminement scolaire
André Guertin, Sophie Gervais-Laurendeau, Jean-
Pierre Gravel et toute l’équipe de la bibliothèque
Nicolas Desbiens et Isabel Trépanier,
Espace Parenthèses
Geneviève Bastien, Marie-Ève Cloutier, Mélisa
Imedjdouben, Karine Létourneau et Jasmin Larose,
Service des communications
Patrick Thomassin et toute l’équipe
des productions Comspec
Michel Vézina et Éric Rousseau ,
Salle Albert-Rousseau
Denis Grondin et Lise Nault, Service de gestion des
locaux, des terrains et des stationnements
Hélène Gendron et Kathy Villeneuve, secrétariat,
Service des activités socioculturelles et commu-
nautaires
Mathieu Gauvin et toute l’équipe du Service de
l’entretien général
Kristina Cyr, Agora des sciences humaines
Sandra Gaudreau, Service des activités sportives
Linda Chartrand, DPAC
Natalie Gagnon, Coopsco
Les organisateurs
Daniel Gignac
Enseignant, sciences des religions
Département de sciences humaines
418 659-6600, poste 6311
Hélène Poulin
Conseillère à la vie étudiante
Service des activités socioculturelles
et communautaires
418 659-6600, poste 4568
Prochain rendez-vousLes religions traditionnelles Du 5 au 9 novembre 2012
d’Afrique
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Merci !Un soutien des plus apprécié
quelques milliers d’années. Notre fondateur nous a enseigné le respect de la raison ainsi que
la sauvegarde des quatre éléments de la nature que sont le feu, l’eau, le vent et la terre. Par
ailleurs, notre religion se distingue par une triade de concepts qui nous sont chers et ins-
pirent depuis toujours notre morale : «Bonnes pensées, Bonnes paroles et Bonnes actions».
Mot de la directrice générale du Cégep de Sainte-Foy
Plan du Cégep de Sainte-Foy
Espace Parenthèses
Bibliothèque
Dégagé et Café Wazo
AU
TORO
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BERT
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URA
SSA
www.ftsr.ulaval.ca
Baccalauréat intégré en sciences des religionsPluridisciplinairePlonger dans les sciences des religions et l’histoire, l’anthropologie, l’ethnologie, la sociologie, la théologie, la psychologie.
DiversifiéComprendre la diversité religieuse et spirituelle d’hier et d’aujourd’hui.
ActuelŒuvrer dans les milieux de l’enseignement, du travail social, de la santé, du développement international, auprès des groupes multiculturels…
Aussi offert : Certificat en sciences des religions
Les professeurs de la discipline Sciences des religions du Cégep de Sainte-Foy remercient de leur appui :
Avec la participation financière de :
« Devant le Feu brillant,je déclareque je me détourne du péchéet m’en repens ;et de toute mauvaise pensée,de toute mauvaise parole,de toute mauvaise action,que j’ai pu, ici-bas,concevoir, dire ou faire ;de tout péché que j’ai pu commettre,de tout péché dont j’ai eu l’inten-tion !De ces péchésde pensées, de paroles et d’actions,de ces péchés de mon corpset de mon âme,Je me détourne volontairementEt demande miséricorde,Faisant par trois fois pénitence !»(Acte de contrition zoroastrien, traduction attribuée à Jean Varenne)
« Agni-10 », œuvre de Firooza Aubry