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Répertoire 2006 Histoires à succès Le MACS-NB... en route vers le MIEUX-ÊTRE 2 e ÉDITION Samantha Vautour de l'école l'Amitié de Rivière-du- Portage.

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Répertoire 2006

Histoiresà succès

Le MACS-NB... en route vers le MIEUX-ÊTRE

2e

ÉDITION

Samantha Vautour de l'école l'Amitiéde Rivière-du-Portage.

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• • Dieppe • •L'International du cerf-volant

est un grand événement

n 2001, un partenariat avec laVille de Dieppe, en France, aconsolidé les ententes de colla-boration entre les deux munici-palités jumelles. Ceci devaitmener éventuellement à la misesur pied de l’International du

cerf-volant qui s'est tenu du 16 au 18août de la même année. Dieppe a doncété intégrée dans un réseau interna-tional des cerfs-volistes en attirant lesadeptes et les experts du domaine. À sa première année, le festival a accueilli plus de20 000 personnes et 26 cerfs-volistes originairesde sept pays. Une centaine de cerfs-volants ontété déployés et une multitude d’activités culturellesont été organisées.

Un événement haut encouleur et en prestigePour la seconde édition en 2003, les organisa-teurs se sont dotés d’une vision globale, d'unesérie d’orientations stratégiques et d’un guideopérationnel qui allaient servir d’outils de gestionpour l’avenir.

Ce fut un point tournant dans lacrédibilité et le professionnalisme

du comité organisateur. Cettegrande foire sportive et

socioculturelle a véritablementpris son envol.

En 2005, ce fut l'éclatement total puisquel'International du cerf-volant de Dieppe a étéreconnu comme étant le plus grand festival de cegenre en Amérique du Nord. Un nouvel emplace-ment pour présenter cette activité internationale apermis au comité organisateur d'accueillir plus de50 000 visiteurs, ainsi qu'une douzaine de paysparticipants.

Une grande fête socioculturelle... Il faut savoir que l’International du cerf-volant estune activité bien structurée. Ses objectifsgénéraux sont : organiser un festival basé sur lecerf-volant tout en suscitant l’intérêt de la commu-nauté à partir d’une fête populaire; attirer descerfs-volistes professionnels internationaux dansle cadre d’un volet démonstratif; faire de cetévénement une activité dedéveloppement économiquemajeure pour les provinces del’Atlantique.L’événement présente troisvolets à son programme :démonstration et compétitionde cerfs-volistes de renomméeinternationale; activités desensibilisation et d’éducationsur le cerf-volant; activitéssocioculturelles, familiales etcommunautaires.

La culture occupe une place très importante à cerendez-vous. En effet, en plus de la diversité cul-turelle des pays participants, le comité intègre auxfestivités la Fête nationale de l’Acadie. Les représen-tants des communautés autochtones sont égale-ment invités aux échanges culturels et éducatifs.Ainsi, par son audace et son sens du leadership,la Ville de Dieppe a pris véritablement sa place surl'échiquier international dans le domaine du cerf-volant.

E

Comme en témoignent ces photos, l'International du cerf-volant à Dieppe offre un spectacle éblouissant.

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Billet duPrésident

À titre de président, l'une de mes plus grandes satisfactions est de constater le dynamisme et la vitalité desCommunautés et Organisations en Santé, membres de notre réseau. L'énergie dégagée par nos membres se con-firme par la publication du 2e répertoire « La Bonne Idée » qui passe en revue de très belles histoires à succès.Je vous invite à découvrir chacune de ces histoires et à partager vos expériences. C'est de cette façon que leMouvement Acadien des Communautés en Santé du N.-B. (MACS-NB) va continuer à grandir en s'inspirant devos connaissances lorsque vous initiez de si beaux projets.

Au nom du conseil d'administration, je tiens à vous féliciter pour votre leadership. Ce répertoire, dont noussommes bien fiers, a pour objectif de mettre en valeur les actions des membres. La qualité de vos histoires à suc-cès a évidemment un impact direct sur la valeur de notre document. Ce répertoire, riche en information, devientpar le fait même un outil de premier plan dans la promotion du concept de Communautés en santé. Je souhaitequ’il encourage d’autres communautés et regroupements à joindre notre réseau pour enrichir nos échanges etfaire connaître la valeur de leur action locale.

Comme vous le savez, le MACS-NB est avantageusement reconnu à l'échelle canadienne. Notre réseau estrégulièrement mentionné à d'importantes conférences comme un modèle dans la promotion de la santé et dumieux-être en français au Canada. Nous sommes perçus comme un réseau qui réussit à encourager la mobilisa-tion locale en incitant les communautés à prendre en main leur mieux-être. Lorsque nous ferons circuler notrerépertoire 2006 à nos prochaines rencontres, tant au provincial qu'au national, l'opinion que les différents inter-venants au pays ont de nous ne sera que consolidée. Et, c'est tout à votre honneur, chers membres.En conclusion, j'aimerais remercier Santé Canada et la Société Santé en Français du Canada pour leur contribu-tion financière qui a rendu possible la publication du répertoire.

Je termine en rappelant que l’action commune de notre réseau et de nos Communautés et Organisations en santémembres vise d’abord et avant tout à influencer positivement les 12 grands déterminants de la santé et dumieux-être d'une population.

MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 2005-2006Roger Martin, président, Nathalie Boivin, vice-présidente, Robert Frenette, président sortant et NoëllaRobichaud, secrétaire-trésorière. Administrateurs et administratrices : Claire Bossé, Annick Fournier, Léo-PaulPinet, Albert Martin et Stéphane Leclair

PERSONNELBarbara Losier, directrice générale, Nadine Bertin, adjointe administrative et Sophie Roy, technicienne enbureautique

Roger Martin

- Revenu et situation sociale- Réseaux de soutien social- Niveau d'instruction- Emploi et conditions de travail- Environnements sociaux- Sain développement dans l'enfance- Environnements physiques

- Patrimoine biologique et génétique- Services de santé- Culture- Sexe- Habitudes de vie et compétences

d'adaptation personnelles

Merci à nos partenaires!

Ministère des Relationsintergouvernementales et internationales

Ministère de la Santé et du Mieux-être du Nouveau-Brunswick

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Table desmatières

La présence du MACS-NB est remarquée partout au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Le secteur touristique est devenu prioritaire à Saint-Quentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

« Je me prends en main »... un excellent programme du Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne . . . .7

Le Centre communautaire Sainte-Anne de Fredericton franchit une étape importante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Le virage vert est bien amorcé à Edmundston . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

Une belle victoire pour le Centre scolaire communautaire de Saint-Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10

La fierté acadienne rayonne avec éclat à Petit-Rocher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

Saint-François peut être fier de l'agrandissement de sa bibliothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Le projet Santé à Miramichi suscite l'intérêt de la population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

Le CESAB comble un besoin important avec son nouveau programme « Agriculture » . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

Le club de marche emballe les gens de la communauté de Beresford . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

Grande-Anse se distingue par sa beauté naturelle et son hospitalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

Le Réseau Communauté en Santé de Bathurst innove grâce à son projet de capsules santé . . . . . . . . . . . . . . . .17

Concertation rurale Centre-Péninsule observe de près le Congrès mondial acadien 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

Caraquet mise beaucoup sur son nouveau complexe industriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19

La bibliothèque communautaire à Paquetville voit le jour grâce à un solide partenariat . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

La Péninsule acadienne est privilégiée de pouvoir compter sur la station de radio communautaire CKRO . . . .21

Le CCNB-Edmundston fait preuve de générosité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

Une nouvelle résidence qui fait le bonheur des étudiants de l'UMCS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

Le club de ski de fond est bien vivant à Saint-Antoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24

Le Festival des pêches et de l'aquaculture du Nouveau-Brunswick de Shippagan a atteint une belle maturité . . .25

Le Programme de santé active à l'Hôpital et Centre de santé communautaire de Lamèque est un succès . . . . .26

Le bénévolat est plus présent que jamais à Saint-Isidore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

RédacteurBertin CouturierCourriel : [email protected]

Téléphone : 727-4421

Siège socialMouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau-Brunswick MACS-NB 220, boulevard St-Pierre O, pièce 215Caraquet, N.-B. E1W 1A5Tél. : (506) 727-5667 • Téléc. : (506) 727-0899Courriel : [email protected]

CollaborateursMembres du MACS-NB

MontageRené Gionet, graphisteTéléphone : 727-4160

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Le MACS-NB rayonne partout au Canada

ne plus grande prise en chargede la santé et du mieux-êtrepar la population francophone;placer les citoyens etcitoyennes au cœur même d'unedémarche constructive; etcélébrer les histoires à succès

qui témoignent de l'engagement d'unecommunauté: voilà quelques-uns desthèmes qui sont chers au MouvementAcadien des Communautés en Santé duN.-B. (MACS-NB).Depuis 1999, année de sa fondation, le MACS-NBa toujours martelé le même message auprès desdécideurs politiques et des principaux partenairesdans les communautés. Aujourd'hui, le réseauest fier de compter dans ses rangs pas moins de25 Communautés et Organisations en santémembres dans la province. Et il se réjouit departiciper aux efforts pour stimuler l’émergenced’Écoles en santé en Acadie du Nouveau-Brunswick.Mais ce qui est aussi important, c'est que le messagedu MACS-NB dépasse largement les frontières néo-brunswickoises. Il a réussi à capter l'attention desgrands décideurs et partenaires voués à l’améliora-tion de la santé en français partout au pays.

« La maturité et la crédibilitéacquises au fil des ans nous ontpermis, comme réseau, de nouspositionner dans le dossier de lasanté en français au Canada. »

« Cette visibilité à l'échelle nationale a des réper-cussions positives sur nos membres, puisque nousavons l'occasion de faire la promotion de leurs ini-tiatives qui conduisent au mieux-être. Que dechemin parcouru depuis 1999 », a confié ladirectrice générale, Barbara Losier.Pour vous démontrer à quel point le travail duMACS-NB ne passe pas inaperçu, qu'il suffise dementionner que le mouvement a été impliqué

étroitement dans la mise sur pied des 17 réseauxSanté en français au Canada et siège aux conseilsd'administration de la Société Santé en français duCanada et de la Société Santé et Mieux-être enfrançais du Nouveau-Brunswick.En plus, le MACS-NB est responsable de la coordina-tion de l'un des trois réseaux au Nouveau-Brunswick,soit celui intitulé le Réseau-action communautaire.« Ce n'est pas compliqué, nous sommes maintenantassis à la même table que tous les autres partenairesde la santé au Canada. C'est un honneur que nouspartageons bien sûr avec nos Communautés etOrganisations en santé membres », de déclarerMme Losier.« Moi, ce qui me plaît aussi, ajoute-t-elle, c'est que lemieux-être gagne du terrain au Nouveau-Brunswick etque notre province fait figure de précurseur en matièrede mieux-être à l'échelle canadienne. »

Un rendez-vous importantà EdmundstonLa preuve de cet énoncé, c'est la tenue de lapremière Conférence provinciale francophone surle mieux-être en communautés les 8, 9, et 10 juin

2006 à Edmundston. Le MACS-NB organiseral'événement en collaboration avec le Réseau-action communautaire de la Société Santé etMieux-être en français du N.-B.« C'est une conférence de première impor-tance, puisqu'elle permettra aux délégués defaire le point sur les nouvelles tendances etapproches en matière de mieux-être en commu-nautés, tout en mettant en lumière les histoiresà succès qui visent l'amélioration de la qualitéde vie. L’événement devrait aussi permettre dejeter les bases d’une stratégie du mieux-êtrecommunautaire pour l’Acadie du NB, dont lamise en oeuvre représentera inévitablementune valeur ajoutée pour l’avancée du mieux-être dans l’ensemble de la province.»Barbara Losier est d'avis que le MACS-NB con-tinuera à l'avenir de faire sentir sa présenceau Canada. Ceci, grâce au leadership exercépar tous ses membres dont les histoires à suc-cès se multiplient et au dévouement remar-quable du conseil d'administration.Le réseau du MACS-NB est définitivement enroute vers le mieux-être...

Photo prise au Rendez-vous 2005 de la Société Santé en français à Toronto. Comme en témoigne ce cliché, les délégués du N.-B. étaient accompagnés de M. Marc Lalonde,

à l’arrière, dont les propos sur la promotion de la santé ont vraiment suscité l'intérêt des participants.

U

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• • Saint-Quentin • •Le développement touristique est bien amorcé

e développement touristiqueest devenu une priorité centralepour la Ville de Saint-Quentin.Un geste significatif a étéaccompli en avril 2005 lorsquele conseil municipal a autorisél'embauche d'Isabelle Bernard à

titre d'agente touristique à temps plein.

C'est la première fois que laVille a un employé affecté exclusivement au secteur

touristique, ce qui témoigne dela volonté des élus à développer

cette importante industrie.

Et les résultats n'ont pas tardé à se faire sentirdans la communauté. Isabelle s'est mise à latâche immédiatement, de concert avec l'adminis-tration municipale et un groupe de bénévoles.Quelques réalisations majeures ont abouti en2005 grâce au travail amorcé, il y a de celaquelques années.C'est ainsi que le 19 juin, on a procédé à l'inaugu-ration du nouveau Centre touristique de l’anciennegare. Ce Centre touristique se veut une réplique del’ancienne gare du CN construite en 1920, et quia été détruite en 1989. Ensuite survient la fameuse halte routière tantdésirée depuis au moins 1996. Finalement, unbulletin touristique distribué dans la communauté,deux fois par année, a vu le jour.

Le premier Comité dedéveloppement touristique est formé... À la suite de ces projets, le conseil municipal aconstaté que le temps était venu d'élaborer unPlan de développement touristique durable. Lanouvelle agente, Isabelle Bernard, est appelée àjouer un rôle important à ce chapitre. Ensemble,

ils ont réussi à mettre sur pied un premier Comitéde développement touristique en octobre dernier.Ce comité regroupe treize représentantsprovenant de l’industrie et du conseil municipal. Le rôle premier du Comité de développementtouristique est d’agir comme un mécanisme deconcertation qui veillera à formuler des recom-mandations au conseil municipal sur les mesuresà prendre pour assurer le développement de

l’industrie tout en rehaussant la qualité de viedes citoyens et citoyennes de Saint-Quentin. Ilveillera aussi à harmoniser les actions régionalesafin que l'on puisse obtenir des résultats maxi-maux pour s'assurer que le secteur touristiqueatteindra son plein essor.

Un forum public au printemps... Notons que, parmi les actions prévues par leComité de développement touristique, il estquestion de fournir des conseils sur la prépara-tion du plan de développement, d'agir commepartenaire pour l'implantation du document et devoir à la participation continue de la communautédans les décisions qui touchent le développementtouristique.Le comité prévoit présenter à la communautél’ébauche du Plan de développement touristiquedurable de la Ville de Saint-Quentin lors d’unforum public qui se tiendra au printemps 2006. Comme on peut le constater, le développementde l'industrie touristique... c'est du sérieux àSaint-Quentin.

L

Ce Centre touristique à Saint-Quentin se veut une réplique de l’ancienne gare du CN construite en 1920.

Isabelle Bernard est devenue la premièreagente touristique de la municipalité.

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7Répertoire 2006

• • Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne • • Un regard sur le programme «Je me prends en main»

32 semaines. Sicette initiative estt e l l e m e n te n r i c h i s s a n t e ,c'est parce que leCBPA s'assure deplacer les partici-pants au cœur decette démarche. Christian Paulin enest le coordonna-teur. Il retire unegrande satisfac-tion de son travail,car il voit les par-ticipants dévelop-per, de semaineen semaine, unebelle relation deconfiance avecleur employeur respectif.Le programme «Je me prends en main» vise uneclientèle cible. Ce sont des jeunes qui ont éprouvépendant une bonne partie de leur vie des diffi-cultés personnelles, que ce soit par rapport à desproblèmes d'attitudes sur le marché du travail oupour des raisons de dépendance (Aide au revenu,toxicomanie, démêlés avec la justice, etc.) Ilsdoivent aussi avoir décroché définitivement du sys-tème scolaire sans avoir complété leur 12e annéeet demeurer sur le territoire de la Péninsule aca-dienne. Bref, ce sont des jeunes qui n'ont pas eu unparcours de vie facile. Et le projet vise leur inclusion.

Les employeurs...

Précisons que « Je me prends en main » permetde développer une relation de travail entre lesjeunes et un groupe d'employeurs de la région. « Dès le départ, nous partons à la recherched'employeurs de la Péninsule acadienne quiaccepteraient d'accueillir nos participants, de dire lecoordonnateur. Nous expliquons aux gens d'affaires

Épicerie G. Sivret ltée deSaint-Isidore a reçu un jeunehomme du début de l'étéjusqu'à la fin de décembre2005 et chacune de sesattentes fut surpassée. « D'abord, l'encadrement

exceptionnel du Centre de Bénévolat de laPéninsule Acadienne et les visitesfréquentes des intervenants nous ontrassurés. Nous avons été à même de constater la formationadéquate de l'employé durant son séjour parminous, que ce soit au niveau de la sécurité au tra-vail, cours de secourisme, etc. Quant à nous,nous avons rattaché notre employé à de multi-ples tâches que nécessite un marché d'alimenta-tion. Il a relevé le défi avec brio. Pour ma part, l'ex-périence fut des plus agréables et à notre grandesurprise très bénéfique pour chaque personneoeuvrant dans mon entreprise. Merci pour tout! »

Ghislain HachéPropriétaire

« Pour ma part, le programme m'a aidé àsavoir quel métier je voulais pratiquer tout aulong de ma vie. Ça m'a donné confiance en moiet j'ai eu la chance de rencontrer de nouvelles per-sonnes. Je crois que le programme fut une réus-site et un succès. Ç’a aidé plusieurs jeunescomme moi et j'espère que d'autres auront lachance de vivre cela. »

Dave ChiassonParticipant

Voilà deux témoignages qui en disent long surl'appréciation des 12 participants qui ont prispart, en 2005, au programme « Je me prendsen main » du Centre de Bénévolat de laPéninsule Acadienne (CBPA).Cette initiative a permis aux jeunes de la région,âgés de 16 à 30 ans, de vivre une expérience devie « travail-formation » pendant une période de

les grands objectifs de cette démarche et nous lesassurons de notre soutien tout au long du processus.En d'autres mots, si un employeur vit un problèmeavec l'un de nos jeunes, nous nous rendonsimmédiatement à son commerce. »Les résultats ont été si positifs en 2005 que ceprogramme a reçu le feu vert pour amorcer unedeuxième édition cette année. Le but de cettedémarche est de contribuer à l'amélioration de laqualité de vie des participants en passant par lesobjectifs suivants : découvrir leurs forces et leursaptitudes respectives; développer des habiletés surle plan social; explorer leurs champs d'intérêtrespectifs; réaliser une démarche d'engagement;expérimenter un emploi sur le terrain; obtenir unepremière stabilité d'emploi; développer uneautonomie et découvrir les ressources du milieu. Notons que le programme « Je me prends enmain » ne pourrait se réaliser sans l'apport finan-cier de Service Canada et le ministère de laFormation et du Développement de l'emploi ainsique la collaboration de Services familiaux et com-munautaires. Le Centre de bénévolat de laPéninsule acadienne estime que ce partenariat aété crucial dans l'aboutissement du projet.

Cette photo nous fait voir les participants et accompagnateurs de 2005.

L’

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8 Répertoire 2006

• • Fredericton • •Le Centre communautaire Sainte-Anne

se refait une beauté

our ma part, ce projet d'agran-dissement de 17,4 millions $se traduit par une croissanceextraordinaire pour notre insti-tution. Nous doublons pra-tiquement l'espace du centrecommunautaire. C'est une

excellente nouvelle pour la communautéfrancophone de Fredericton qui a joué un rôlemajeur dans l'attribution de ce projet. »C'est en ces termes que le directeur général,Stéphane Leclair, a analysé l'impact de la décisiondes deux paliers gouvernementaux d'autoriser cetimportant projet d'agrandissement.

« Le protocole d'entente a été signé officiellement le

19 novembre 2005. Ce fut unmoment particulièrement

émouvant qui restera gravé dans les annales du Centre

communautaire de Fredericton. »

« Cette signature si attendue a mis un point finalà des années de travail où on est passé par toutela gamme des émotions. Maintenant, on peut direavec fierté... mission accomplie! »Pour le directeur général, le crédit de cette belleréussite revient d'emblée à l'ensemble de la com-munauté francophone qui n'a jamais baissé lesbras, même si parfois le dossier traînait enlongueur. C'est depuis 2002 que les principaux leaders ausein de la collectivité francophone travaillent surce dossier. À un certain moment, les organismescommunautaires, les associations, les comités deparents et autres regroupements ont été invités àunir leurs voix pour accentuer la pression auprèsdes deux paliers du gouvernement. « Leaders et organisations n'ont jamais hésité às'afficher publiquement pour endosser notredemande. Il ne fait aucun doute que cette mobili-

sation collective a largement contribué àl'aboutissement heureux de ce projet », a laisséentendre avec fierté Stéphane Leclair.

Description du projetTel qu’il a été mentionné précédemment, on parled'un projet de 17, 4 millions $ dont la part dufédéral se situe à 6,1 millions $. Dans un premiertemps, une somme d'environ 6, 5 millions $ seraconsacrée à la construction d'une nouvelle ailescolaire qui abritera les élèves de la maternelle àla 5e année, ainsi qu'une garderie, à compter deseptembre 2007. Cette nouvelle section d'environ 5390 mètres carréscomprendra 20 salles de classe, cinq locaux pour lamaternelle, trois locaux pour l'éducation spécialisée,un gymnase et une cafétéria.« Nous aurons des installations adéquates quirépondront finalement aux besoins de nos étudiants,dont le nombre ne cesse de grandir, au sein de notrecommunauté francophone. Ils pourront apprendre

dans un environnement spacieux où l'espacerequis ne sera plus un problème. C'est tout sim-plement fantastique! »Le directeur général se réjouit également de pouvoiroffrir aux parents, à l'automne 2007, une poupon-nière pour les enfants de 0 à 2 ans. Après avoircomplété cette première phase, la suite du projetconsistera à raccorder, par le biais d'une passerelle,la nouvelle aile scolaire avec l'édifice actuel qui con-tinuera d'accueillir les élèves de la septième à la12e année. Si les entrepreneurs ne rencontrent aucun obstacle,ces travaux doivent s'amorcer en 2007-2008.« Simultanément, ajoute M. Leclair, le projetde rénovation et d'amélioration à l'intérieur del'édifice actuel se mettra en branle. Nousprévoyons que tous nos travaux serontparachevés à la fin mars 2009. On se croise lesdoigts afin que cet échéancier soit respecté. »Avec ce projet d'agrandissement il ne fait aucundoute que cette institution est vouée à un trèsbel avenir. Les services à la communauté fran-cophone en sortiront gagnants!

«P

« Celui qui déplace la montagne, c'estcelui qui commence à enlever les petites

pierres. »Confucius

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9Répertoire 2006

• • Edmundston • •La ville prend énergiquement le virage vert

n 2002-2003, le Carrefour descitoyens d’Edmundston, des con-sultations publiques, un blitz etun sondage populaire confir-maient que l’environnement etla santé publique sont desenjeux majeurs pour la popula-

tion d’Edmundston. Les citoyens étaientunanimes pour définir le besoin d’unenvironnement sain favorisant unebonne qualité de vie, en passant par lemieux-être et l’amélioration de leurenvironnement physique.Le Carrefour des citoyens a par la suite émis cer-taines recommandations concernant la qualité del’air et de l’eau, l’amélioration du système d’égoutet d’épuration, la protection de l’environnement, leprogramme de recyclage, l’interdiction des coupes àblanc et le développement d’un programme de plan-tation d’arbres dans la municipalité.

En février 2004, un projet-pilote de trois ans a étémis en œuvre pour l’établissement d’un plan deforesterie urbaine. En collaboration avec la Facultéde foresterie de l’Université de Moncton, campusd’Edmundston, la municipalité a établi les bases duprogramme de gestion forestière urbaine dans laville. La mission était de gérer, préserver et dévelop-per le patrimoine naturel à l’intérieur de la ville.En septembre 2005, le Service des travaux publicset environnement d’Edmundston a mis sur la routeune automobile hybride en guise de projet-pilote. Levéhicule est utilisé par l’équipe du secteur Eau etégout de la municipalité. La Ville d’Edmundston,désormais membre du Partenariat pour la protection

du climat de la Fédération canadienne des munici-palités, multiplie ses efforts pour réduire les émis-sions de gaz à effet de serre. Les élus municipauxs’engagent dans une nouvelle initiative qui permetde changer les feux de circulation et les lampadairesdu territoire pour des feux moins énergivores, enguise de mesure écologique. Un coordonnateur et un technicien seront mandatéspour la protection de l’environnement, à la suited’une décision de la Ville, en décembre 2005.Leur tâche principale sera d’élaborer, avec la par-ticipation de la population représentée par un

comité de citoyens, une politique verte. La qualitéde l’eau et de l’air, la mise en valeur des milieuxnaturels urbains et la gestion des déchets solidessont les dossiers prioritaires de cette équipe. Lesdeux postes seront pourvus en 2006.Notons également que la Ville d'Edmundston aamorcé, dès le début de la présente année, le projetde la gestion des déchets solides. Elle encourageconstamment la population à se procurer des bacs àordures sur roulettes pour en faciliter la cueillette etéviter la dispersion des déchets dans l'environ-nement.

E

Il n'en fallait pas plus pour que les membres du conseil municipal

d'Edmundston répondent aux aspirations de sa population.Établir une politique verte estdevenu le nouveau défi de la

municipalité.Depuis février 2004, un projet-pilote de trois ans visant l’établissement d’un projet de foresterie

urbaine est en fonction. Cette initiative a été rendue possible grâce à la collaboration de laFaculté de foresterie de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston. La mission que s'est

donnée la municipalité pour ce programme est de gérer, préserver et développer le patrimoinenaturel à l’intérieur de la ville d’Edmundston.

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10 Répertoire 2006

• • Saint-Jean • •Une victoire pour la communauté francophone

e travail est toujours récompensé.Encore plus lorsque des gens debonne volonté se mobilisent der-rière un projet rassembleur.C'est assurément le facteur prin-cipal qui explique la belle victoireque vient de remporter le Centre

scolaire communautaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean. L'institution, à force de travail et de détermination,s'est vu octroyer officiellement une somme de10 millions $ pour son projet d'agrandissement.Le directeur général par intérim de l'Associationrégionale de la communauté francophone (ARCf)de Saint-Jean, Ted Parisé, est un homme comblé.« C'est l'aboutissement de plusieurs annéesd'efforts », a-t-il confié.

« Bon nombre de personnes,dévouées à ce dossier capital,

ont multiplié les démarches pourconvaincre la classe politique de l'urgence de ce projet afin

de pouvoir continuer à répondreaux besoins renouvelés de la communauté francophone. »

Les travaux doivent s'amorcer au plus tard cet été.Des améliorations importantes seront apportéestant du côté scolaire que communautaire. Onespère que le projet sera complété à temps pour ledébut de l'année scolaire 2007-2008.

En quoi consiste ce projetde 10 millions $?Grosso modo, dans l’espace réservé à l'enseigne-ment, les travaux d'améliorations prévus au CentreSamuel-de-Champlain sont les suivants.On prévoit ajouter 2400 mètres carrés à l'espaceactuel et plus de 650 mètres carrés en réamé-nagement. Ces améliorations permettront l'ajout

de nouvelles classes, dont un local d'art et unatelier de technologie, une palestre adjacente augymnase actuel et de nouvelles installationspour l'administration scolaire. Sur le plan communautaire, plus de 1800 mètrescarrés sont ajoutés en matière d'espace et près de1000 mètres carrés seront réaménagés pouraméliorer la livraison des services à la commu-nauté. Les plans initiaux prévoient une nouvellesalle multifonctionnelle; de nouveaux espaces pourle service de garde et ses quatre garderies; l'amélio-ration de la section réservée à l'administration et aupersonnel; un nouveau centre pour les organismescommunautaires; une nouvelle boutique (produitsfrancophones, etc.), l'arrivée d'un médicentre de400 mètres carrés et un nouveau centre de lapetite enfance. « Tout cela sera grandementamélioré et aura une place de choix dans cetagrandissement », a résumé Ted Parisé.Nul doute que ce projet rassembleur aura desretombées positives sur l'ensemble de la commu-nauté francophone de Saint-Jean. Avec ce projet de10 millions $, le Centre scolaire communautaire

L

• Le centre scolaire accueille plus de 530élèves. L'établissement enregistre une aug-mentation constante tous les ans.

• Le Service de garde de l’ARCf comprendquatre garderies qui desservent plus de 200enfants.

• L’ARCf a procédé à l’achat d’un édifice de14 000 pieds carrés au centre-ville pourabriter des bureaux administratifs et dis-penser des services supplémentaires à lacommunauté francophone du Saint-Jeanmétropolitain.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Parents et enfants sont sûrement très heureux d'apprendre que les installations destinées auservice de garderie seront grandement améliorées lorsque les travaux seront complétés.

Samuel-de-Champlain amorce une nouvelle ère quisera bénéfique à la fois pour l'institution et les fran-cophones de Saint-Jean.

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11Répertoire 2006

• • Petit-Rocher • •Une municipalité fière de ses origines acadiennes

etit-Rocher, voilà une munici-palité de la région Chaleur oùles gens de la communauté sesont toujours démarqués parun grand sentiment d'apparte-nance au peuple acadien.Qu'il suffise de rappeler les célébrations

de notre Fête nationale, le 15 août, à Petit-Rocher,activités qui s'étalent souvent sur une période dedeux à trois jours, pour comprendre à quel point lafierté acadienne est profondément ancrée chez lescitoyens et citoyennes de la municipalité. Dans larégion Chaleur, c'est vraiment Petit-Rocher qui estle chef de file dans la présentation des activités du15 août, et ce, depuis bon nombre d'années.Sur le plan historique, rappelons que la commu-nauté a célébré son 200e anniversaire de fondationen 1997. Des bribes d'information nous informentque trois jeunes hommes sont venus de la région« Nipi-siguit » (aujourd'hui Bathurst) par bateausur la baie des Chaleurs. Ils étaient les fils desAcadiens qui furent déportés en 1755 de l'Acadie(aujourd'hui la Nouvelle-Écosse). Depuis ce

moment, comme il est proclamé dans le sloganlatin du village « Ascencio Populi », les résidantsont lentement, mais de façon continue, construitun meilleur mode de vie avec respect pour leursbâtisseurs.Petit-Rocher a une population qui s'élève à 2000personnes et à 8000 si on inclut la grandeparoisse qui englobe la municipalité. Elle est tou-jours démarquée par son sens du leadership et laprise en charge des citoyens dans plusieurssecteurs d'activités pour assurer une certaine qualitéde vie. Pour vous donner une meilleure idée, onpeut compter jusqu'à 15 organisations à l'intérieurdes limites du village, ce qui témoigne de la volontédes gens à se prendre en main.

Le maire Roger Cormierest emballé...Dès son élection à la mairie, Roger Cormier aconstaté immédiatement la fierté acadienne quise dégage au sein de la population. « C'est beau

de voir les gens démontrer autant d’attachementaux traditions acadiennes et faire preuve d'undynamisme contagieux pour améliorer le sort de lacommunauté. Personnellement, je suis fier de lesreprésenter! »En ce qui a trait aux préoccupations présentes etfutures, le maire, avec l'aide de son conseilmunicipal, veut tenir en 2006 un Carrefour descitoyens à l'image de celui d'Edmundston avecbien sûr les particularités qui sont propres à sacommunauté.

« Le temps est venu de procéderà un bon brassage d'idées, a-t-il

souligné. Le Carrefour descitoyens sera une bonne tribunepour entendre l'opinion de notre

population. »

« Comme l'ensemble des régions, nous devonscomposer avec les phénomènes du vieillissement,de l'exode des jeunes, du manque d'emplois, etc. »« Dans un premier temps, il est essentiel de faireun sondage auprès de nos citoyens et citoyennes.À partir des résultats obtenus, le conseil pourraétablir un plan stratégique étalé sur plusieursannées qui reflétera les besoins et les prioritésexprimés par notre population. Par exemple, nouspouvons avoir jusqu'à 15 organisations, mais il y asûrement un dédoublement de travail en quelquepart, car nous ignorons qui fait quoi au juste! LeCarrefour des citoyens, le sondage et le planstratégique deviendront un exercice qui corrigera cetype de situation. »Roger Cormier est persuadé que la présenteannée sera positive à bien des égards dans lacommunauté. Le Mouvement Acadien desCommunautés en Santé du N.-B. salue les effortsde la municipalité de Petit-Rocher pour faire rayon-ner sa culture acadienne. Il rappelle que la cultureest l’un des grands déterminants influençant lasanté des gens.

P

Vous l'aurez deviné, cette photo a été prise durant les célébrations du 15 août, le château-fortdes activités de la Fête nationale dans la région Chaleur.

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12 Répertoire 2006

• • Saint-François • •Une communauté qui investit dans son savoir

orsqu'on utilise les phrasessuivantes : « L'importance deplacer le citoyen au cœur de ladémarche ou encore la prise encharge d'un projet passe par lacollectivité », c'est pour démon-trer à quel point il est essentiel

de pouvoir compter sur la mobilisationde la communauté pour assurer laréussite d'un bel accomplissement.Vous aurez compris que cette façon de voir leschoses rejoint parfaitement la vision et la missiondu Mouvement Acadien des Communautés enSanté du N.-B. (MACS-NB).Le MACS-NB est particulièrement fier de constaterque la municipalité de Saint-François a utilisécette approche pour réaliser son projet d'agran-dissement de la Bibliothèque publique Mgr-Plourde.Avant de commencer à cogner aux portes pourobtenir du financement, le comité responsable duprojet voulait savoir s'il pouvait compter sur l'appuifinancier de la population de Saint-François et deslocalités avoisinantes. Lorsqu'on se présentedevant les bailleurs de fonds, il est toujourspréférable de sentir que les gens sont derrière nous.C'est exactement ce qui s'est produit dans cettemunicipalité du Nord-Ouest. Sur un projet évaluéà environ 500 000 $, une campagne de finance-ment auprès des citoyens et citoyennes a permisau comité d'amasser plus de 125 000 $. Devant un appui aussi significatif, le comité s'estprésenté, gonflé à bloc, devant le gouvernementde Bernard Lord. Ce dernier, après analyse dudossier, a accepté sans surprise de verser une sub-vention de 250 000 $ au projet. Le reste dumontant fut l'affaire du conseil municipal qui acontracté un emprunt. Voilà ce qu'on appelle unpartenariat entre les citoyens et les élus municipauxet gouvernementaux qui s'est avéré positif surtoute la ligne.M. Bertin Nadeau est gestionnaire à laBibliothèque publique Mgr-Plourde de Saint-François. Il n'en revient tout simplement pas de laréponse des gens à la campagne de collecte de

fonds. « La population a fait preuve d'une bellegénérosité et elle a démontré par le fait mêmequ'elle désire conserver sa bibliothèque. »

« À mes yeux, cette infrastructure est une richesseincontournable pour assurer

l'épanouissement d'une communauté. Je tiens à

remercier les gens pour leur soutien », a indiqué M. Nadeau.

Complétés en juin 2005, les travaux compren-nent un ajout de 66 pieds par 80 pieds à l'édificeactuel. Cet agrandissement a permis d'augmenterl'inventaire des bouquins et documents. Un inven-taire qui se situe à environ 15 000 volumes.« De plus, nous avons réussi à ajouter une nou-velle section pour les livres, axée essentiellementsur la généalogie, le patrimoine et les documentsd'archives. Nous avons été en mesure égalementd'améliorer les installations à notre Centre

Accès, où l'on compte maintenant huit ordinateurset une salle de travail », a confié le gestionnaire.

Un autre projet est dansl'air si... La municipalité de Saint-François a de grands pro-jets pour sa bibliothèque et refuse de mettre lesfreins. Bien sûr, les élus sont satisfaits de cetagrandissement de 500 000 $, mais ils veulentpoursuivre dans cette voie de développement.« Nous voulons doter notre bibliothèque d'unesalle de formation munie de toute la technologienécessaire (vidéoconférence, équipements infor-matiques à la fine pointe, etc.) pour offrir un serviceimpeccable aux industries, aux organismes et à lapopulation du Haut-Madawaska. »« C'est un besoin pour notre communauté, dedire M. Nadeau. Je pense entre autres à nos entre-preneurs qui souhaitent offrir de la formation àleurs employés, mais qui n'ont aucun endroit pourle faire. Ce volet de 450 000 $ est conditionnelà la participation de l'APECA. »

L

Pour les petits et grands, la Bibliothèque publique Mgr-Plourde, nouvellement rénovée, répond aux besoins des gens et tous applaudissent l'appui éclatant de la communauté

à la campagne de collecte de fonds.

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13Répertoire 2006

rendre sa santé en main enmisant sur une saine alimenta-tion et l'activité physique. Poury parvenir, élaborer plusieursstratégies de promotion quitoucheront directement lapopulation francophone du

comté de Northumberland.Tel est l'objectif d'un super projet Santé, initiépar le Conseil communautaire Beausoleil inc.,en collaboration avec la Régie régionale de lasanté de Miramichi.C'est un projet bien étoffé qui devrait se traduirepar d'excellents résultats. C'est en novembre2004 que l'idée a commencé à germer dans latête de plusieurs leaders de la communauté dontRoger Martin, directeur général du CarrefourBeausoleil. Une proposition en bonne et dueforme visant la prévention de la maladie parmi lapopulation francophone du comté deNorthumberland a été formulée auprès desautorités, dont Santé Canada.

« À titre d'information, le territoirede Northumberland compte environ 51 000 personnes

desservies par la Régie régionalede la santé de Miramichi. Environ

30 % de cette population estd’expression française, soit près

de 17 000 personnes. »

Les grandes lignes du projetDepuis 2005, le projet est bien enclenché. Commetoile de fond, le Conseil communautaire Beausoleil,en collaboration avec ses partenaires principaux, soitla Régie régionale de la santé de Miramichi et lebureau de Santé publique, vise à ce que les mem-bres de la communauté francophone acquièrent lesconnaissances et les habiletés nécessaires afin d’êtremieux informés pour prendre en main leur santé.

Diverses stratégies de promotion ont étéélaborées : développer des outils pourmieux informer la population sur lesservices et les ressources disponiblesdans leur langue; création d’unrépertoire de ressources exis-tantes; et inciter les francophonesà participer à des activités de viesaine.M. Martin et son équipe sontd'avis que la sensibilisation àune saine alimentation et à unemeilleure forme physique con-tribuera à réduire les maladiesreliées à ces deux facteurs.

Qu'a-t-on faitjusqu'à présent?Le moins que l'on puisse dire, les responsables duprojet ont passé de la parole aux actes. Plusieursétapes dans le plan de travail ont été réalisées etd'autres sont en voie de développement. Voici unaperçu du plan en question: faire circuler l’informa-tion dans les foyers francophones de la région;organiser des rencontres d’information avec les dif-férents groupes sociaux; mettre sur pied des comitéset initiatives, comme le programme « Écoles ensanté », et organiser des concours de recettes santéavec l’appui d’organismes communautaires qui setraduira par la création d'un livre. S'ajoutent à cela, de l’information sur la sainealimentation et le développement de l’enfantdans la trousse « Goût de lire » destinée auxparents de nouveau-nés; répertorier les ressourcesfrancophones existantes dans la région; produireun répertoire des services et le distribuer dans lesfamilles; organiser des activités récréatives pourfavoriser l’activité physique; et mettre en placedes concours pour inciter les gens à participer àdes activités du genre « ParticipeAction ».Mentionnons que deux personnes ont étéembauchées à demi-temps pour mener lesdossiers à terme soit Stephen Brideau pour lesactivités reliées aux écoles en santé et Angéla

Durelle pour les activités dans les communautés.Un comité a été mis en place pour développer desoutils de mesure afin de faire une analyse continuedu travail effectué et des résultats obtenus. L’évaluation continue du dossier se fait à partir derencontres mensuelles. On procède également àdes sondages périodiques pour mesurer l’intérêt desfrancophones à l'égard des objectifs recherchés parce projet. En plus, un vérificateur qualifié permetd’obtenir un avis externe des activités et suggèredes ajustements selon ses recommandations. Ensomme, ce projet visant la prévention de la maladieest extrêmement bien rodé, ce qui laisse entrevoirdes résultats positifs pour la santé de la populationfrancophone du comté de Northumberland.

• • Miramichi • •Le projet Santé pour prévenir et agir!

P

"Une explosion de saveurs...la pomme grenade »,

telle que démontrée par Samantha Vautour de l'école l'Amitié de Rivière-du-Portage.

(Photo gracieuseté : Hélène Bourassa, aide-enseignante.)

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14 Répertoire 2006

• • Grand-Sault • •Le CESAB frappe dans le mille avec son nouveau programme « Agriculture »

agriculteur, pour bien exécutersa profession en 2006, doitcomposer avec une nouvelleréalité qui n'a rien à voir avecles préoccupations des années1970.Le travail agricole a beaucoup changé

et a évolué en fonction de la nouvelle réalité dumarché et des besoins des consommateurs.L'agriculteur doit aujourd'hui maîtriser plusieursfacettes de sa profession en commençant par lesenjeux environnementaux, « l’agriculture dite deprécision », et bien d'autres aspects. Jouant son rôle à la perfection, l’institution qu’estle Centre d’excellence en sciences agricoles etbiotechnologiques (CESAB) de Grand-Sault, unecomposante du Collège communautaire duNouveau-Brunswick – campus d’Edmundston, adécidé de soutenir les agriculteurs en lançant sonnouveau programme « Agriculture ». C'est un programme qui est plus accessible auxagriculteurs et aux employés d'entreprises agri-coles. Il est important de signaler que les genspeuvent s’inscrire à un cours en particulier sanscompléter le programme dans son ensemble.

« Le CESAB désire offrir descours pratiques pour les

agriculteurs et leurs employés. La demande est présente

surtout pour des cours adaptésaux réalités des entreprises »,

a confirmé Sonia Michaud,gérante de l'institution.

L'élaboration du programme a été longuementréfléchie. Afin de déterminer la façon de livrer laformation et les cours qui seront rattachés au pro-gramme, l’industrie a été consultée. Une firmespécialisée a été embauchée pour interroger lesagriculteurs francophones du Nouveau-Brunswicksur le type de cours agricoles qu’ils souhaiteraient

obtenir, les compétences que les diplômés doiventavoir pour être en mesure de bien exécuter leurtravail et bien d'autres questions.

La consultation a étéimportante dans leprocessusAprès analyse des commentaires obtenus, leCESAB a formé un comité consultatif, représentatifde l’industrie agricole. Après plus d’un an de con-sultations, le CESAB est persuadé que son nou-veau programme reflète les besoins de l’industrie.En somme, les cours offerts par l'institution pré-parent les étudiants pour le travail à la ferme. Lesparticipants auront l’occasion de se spécialiser en

L’

productions animales ou végétales s’ils désirentrecevoir une formation plus spécialisée. Selonleurs champs d’intérêt, ils auront aussi l'occasionde suivre des cours axés sur la mécanique, lasoudure, l’agriculture de précision, les enjeux envi-ronnementaux, etc. De plus, pour obtenir leur cer-tificat, les étudiants devront compléter un stagepratique. « De cette façon, de résumer Mme Michaud, lesétudiants qui complètent le programme possèdentdes connaissances diversifiées avec beaucoupd’expériences pratiques. »L'agriculteur en 2006 se doit d'avoir une connais-sance élargie en raison de la complexité dumarché et le CESAB, en offrant ce nouveau pro-gramme, continue de remplir parfaitement sonrôle d’appui au monde agricole moderne.

Sur la photo, Nicole McLaughlin, agronome et enseignante au programme Agriculture du CESAB.

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15Répertoire 2006

• • Beresford • •Un Club de marche pour la santé de notre monde

n n’insistera jamais assez surl'importance de la saine ali-mentation, les bienfaits del'activité physique, prendreen main sa propre santé enmisant sur la préventionplutôt que la guérison, etc.

C'est un message qui a été bien entendu àBeresford et c'est tout à l'honneur de la popula-tion. Depuis mars 2004, les citoyens etcitoyennes de cette communauté de la régionChaleur n'ont pas hésité à joindre les rangs duClub de marche. Cette activité ne cesse de gagneren popularité depuis que le projet a été élaboré.Le Club de marche de Beresford a même inter-pellé les membres du jury qui devaient sélection-ner les lauréats des trois Prix Soleil 2005, audernier colloque et à l'AGA du MouvementAcadien des Communautés en Santé du N.-B.

À cause du caractère rassembleur de ce beau projet, le jury a retenu le MouvementCommunauté en Santé de la

Ville de Beresford pour l'obtention d'un Prix Soleil.

Un honneur amplement mérité!

On a expliqué que le Club de marche a permisune belle mobilisation de la communautéautour d'une activité physique saine qui rejointles priorités du plan de santé et de mieux-êtredans la province.

1,2,3... on bougeDe 2004 à 2005, le nombre de participants auClub de marche est passé de 35 à 125. Cetteannée, les responsables du projet veulent pour-suivre cette tendance à la hausse.« Pour y arriver, nous visons à inclure les gens qui

font diverses activités, tels le patin à roulettes, labicyclette, le jogging, le tapis roulant, etc. Lesmembres auront le choix d’enregistrer leur tempsd’exercices ou leur kilométrage », a indiquéClaudette Boudreau, présidente du comitéMouvement Communauté en Santé de Beresford.« À mon avis, poursuit Mme Boudreau, notreactivité procure un sens d’appartenance à lacommunauté. Il faut voir tous ces gens quimarchent et qui se rencontrent tous les jourspour comprendre l’impact de cette initiative surnos citoyens. C’est sûrement un élément

rassembleur pour notre communauté. » « L'engouement pour la marche individuelle ouen groupe est beau à voir. Qu'une personne fasse56 km ou n'en fasse que deux, on ressent toujourscette fierté d'avoir participé. C'est vraiment un succèsfantastique et je m'attends à une réaction similairedes participants pour la prochaine saison. »C'est tellement un beau projet que nous aurionstendance à souhaiter que les Clubs de marchepoussent comme des champignons partout dansnos communautés.

O

Sur cette carte géographique, il est inscrit « Beresford, ça marche! Et comment! » Juste en 2005, les participants auront accumulé ensemble plus de 12 000 kilomètres.

« S'accomplir, c'est se dépasser. »Denys Gagnon

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16 Répertoire 2006

• • Grande-Anse • •Une communauté qui a

le goût de se prendre en main

est dans l'espoir de maximiserles richesses environnantes ethumaines à Grande-Anse quedes leaders de la communautéont décidé d'inscrire la munici-palité dans le réseau duMouvement Acadien des

Communautés en Santé du N.-B. Une décision que le MACS-NB a accueillie avecgrande satisfaction. Située à l'entrée de laPéninsule acadienne, Grande-Anse est une munici-palité paisible de 850 citoyens environ. Elle sedistingue par son décor enchanteur, où la mer etl’accueil chaleureux font vibrer aussi bien les gensde la région que les visiteurs.La beauté naturelle de ses deux plages, dont cellecommunément appelée la plage Ferguson, la venuedes Chalets sur mer, nouvellement construits, lephare antique où les visiteurs prennent une pausepour conserver de précieux souvenir sur pellicules,le Musée des papes et, plus important encore,l'hospitalité des gens, sont les principaux atoutsde la municipalité. Aucun doute, il y a un potentiel à exploiter davan-tage et c'est l'une des raisons qui a motivé le con-seiller municipal, Gaétan Thériault, à entreprendre

des démarches pour convaincre la municipalité dese joindre au MACS-NB.

« Je veux faire de Grande-Anseune communauté en santé dans le sens où les gens se

mobiliseront pour tenir différentes activités afin que

notre beau village retrouve sondynamisme et sa prospérité. »

À regret, M. Thériault, comme bien d'autres, aconstaté que sa municipalité a perdu cette sortede joie de vivre qui peut animer une communauté.

Le vieillissement de la population, l'exode desjeunes, l'élimination des services de base et lafragilité économique ont fini par ébranler le moraldes gens.« Et c'est tout à fait normal, précise le conseillermunicipal. Mais il est temps maintenant de se pren-dre en main tous ensemble pour relever ce beau etgrand défi. »

Un groupe de travail estbien en selleDepuis qu'il est attitré pour représenter la munici-palité au sein du MACS-NB, Gaétan Thériault amultiplié les démarches pour mettre de l'avantquelques projets. D'abord, il a mis en place ungroupe de travail formé de sept personnes enincluant l'administrateur du village.Ce groupe s'est réuni à quelques reprises et a élaboréune programmation. Parmi les activités envisagées,on songe à mettre sur pied un club de marche, àorganiser des conférences sur la santé, à réunir lesfamilles par le biais de parties de hockey parents-enfants ou autres événements du genre, à proclamerune Journée pour les artisans et à tenir une soirée dereconnaissance pour une personne dévouée dans lacommunauté.« C'est un brassage d'idées qui se fait à l'intérieurde notre groupe de travail. Je suis entouré de gensdéterminés à aller de l'avant avec ces activités etnous sommes persuadés que la population suivra cenouvel élan de positivisme », a déclaré M. Thériault.

Grande-Anse... une communauté en santé en 2006.Il faut y croire plus que jamais!

C’

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17Répertoire 2006

• • Réseau Communauté en Santé de Bathurst • •Plus de 200 capsules santé

qui plairont à la population

écidément, le RéseauCommunauté en Santé deBathurst (RCS-Bathurst) necesse de nous épater. Aprèsavoir réussi avec succès àimplanter des Comités desanté dans les écoles fran-

cophones pour les étudiants de la 6e àla 8e année (une initiative qui a lui avalu un Prix SOLEIL en 2004), le RCS-Bathurst récidive avec une démarchequi mérite notre admiration.Cette fois, il s'agit d'un projet qui favorise lapromotion et la prévention en matière de santéen utilisant des capsules santé radiophoniques.Et n'allez surtout pas croire que ce programmea été lancé à l'aveuglette. Le RCS-Bathurst a faitses devoirs en amorçant un important exercicede consultation auprès des professionnels de lasanté, d'un certain nombre de leaders dans lescommunautés et des bénévoles.S'inspirant au départ de deux études réaliséespar la Régie régionale de la santé Acadie-Bathurst et l’étude des besoins des aînés vivantdans des régions isolées (parrainée parl’Association acadienne et francophone desaînées et aînés du Nouveau-Brunswick), les pro-moteurs du projet avaient des outils entre lesmains pour amorcer la démarche. Ces études ont démontré notamment que lapopulation avait besoin d'information addition-nelle sur les programmes de santé dans sonensemble et sur la promotion du mieux-être et laprévention de la maladie. Dans le dernier cas, ilétait question aussi de la prévention du suicideet la prévention des dépendances. Deux autresvolets ont été ajoutés par le comité de travailsoit l'aspect qui concerne les apprenants et les« aidants proches ».Après avoir recueilli une foule de données, lecomité s'est enrichi d'information pertinenteauprès des gens du secteur de la santé et dumilieu communautaire (informateurs clés pourbien cerner les besoins de la population).Il fallait maintenant valider toutes ces informa-

tions. Un total de 13 groupes de discussions (7dans la région Chaleur et 6 dans la Péninsuleacadienne) comprenant 166 participant-e-s,ont été formés.

Le temps est venu depasser à l'actionDepuis le 2 août dernier, Mme Anne-MarieGammon a été embauchée comme coordonna-trice du projet. Des personnes ont été recrutées pourrédiger et prêter leur voix pour l'enregistrement descapsules audio qui seront diffusées par les stations deradio des régions Chaleur et Péninsule acadienne.Finalement, un consultant a été embauché pourla conception des capsules et l'établissementd'un plan de diffusion. Globalement, il est question de diffuser 200 cap-sules radiophoniques à partir du mois de maijusqu'en septembre, ce qui coïncide avec la findu projet. Les messages visent à diffuser de l'in-

formation précise afin de favoriser un échangede trucs pour améliorer sa santé, en plus d'iden-tifier et de faire connaître les ressources poten-tielles dans la région.Les objectifs poursuivis sont les suivants : tra-vailler avec la population pour améliorer lasanté des gens; véhiculer une information justeet pertinente afin de permettre aux gens deprendre des décisions éclairées en matière desanté individuelle et collective et améliorer lacapacité de prise en charge des gens du milieuen leur procurant une information par un moyenqui leur convient.En fin de compte, le programme mise sur la pro-motion de la santé par le biais des stratégiesd'éducation, de développement communau-taire, de marketing social et de lobbying.À tous les auditeurs, soyez bien attentifs, carces capsules santé vous seront d'une grandeutilité!

D

L'activité physique tout en profitant du plein air est une excellente habitude pour prendre sa santé en main.

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• • Concertation rurale Centre-Péninsule • •Un Village mondial acadien et la Place du CMA 2009

à Pokemouche? Pourquoi pas...

oncertation rurale Centre-Péninsule, un lieu névral-gique dans la Péninsuleacadienne, où les motssolidarité, mobilisation etprise en charge par lesgens du milieu prennent

tout leur sens, a l'intention de sepositionner en marge du Congrèsmondial acadien (CMA) 2009.Cette belle région désire rien de moins qu’ac-cueillir un « Village mondial acadien et laPlace du CMA 2009 ». C'est àPokemouche que serait basé le « Villagemondial ». Les congressistes de partoutdans le monde s’y donneraient rendez-vous quotidiennement pour discuter etcélébrer leurs retrouvailles dans uneambiance de fête et d'hospitalité. Comme l'a expliqué Murielle Gallien, deConcertation rurale Centre-Péninsule,l'idée a été soumise au comité organisa-teur du CMA 2009 lors des audiencespubliques au début de 2006. La sugges-tion a été bien accueillie par les représentantsdu CMA et on est persuadé que l'idée feragraduellement son chemin.

Les objectifs derrière ceprojet rassembleurLa première ébauche des promoteurs mise sur l'in-clusion et la mise en valeur des différentes réalitésacadiennes d'ici et d'ailleurs. Le « Village mondialacadien et Place du CMA 2009 » vise à atteindreles objectifs suivants :• Offrir aux congressistes une fenêtre réelle etvirtuelle pour mettre en valeur et promouvoirleurs milieux et réalités respectives; • Offrir à la jeunesse un lieu privilégié de ren-contres et de débats où les participantsauraient l'occasion de définir les enjeux et lesdéfis auxquels ils sont confrontés. Puis, ilsdiraient haut et fort la place qu'ils souhaitent

occuper dans le développement de l'Acadie dedemain; • Offrir aux aînés une occasion de se retrouveret d'échanger; • Donner l'occasion aux jeunes parents et par-ticulièrement à leurs enfants de goûter à leurpremier bain de foule acadien; • Permettre aux créateurs, auteurs et artistesacadiens d'avoir une plateforme pour faire valoirleurs talents artistiques; • Offrir aux congressistes un lieu de rassemble-ment central et efficace.

« Nous avons plein d'idées pour que le« Village mondial acadien et la Place duCMA 2009 » soient vivants eténergiques », de dire Mme Gallien.

Un tourbillon d'activitésLes gens de Concertation rurale Centre-Péninsule pensent entre autres à établirdes composantes comme la Placepublique du CMA; des pavillons théma-tiques; un centre d'information du CMA;un centre multimédia; une aire de restaura-tion ainsi que diverses journées théma-tiques.« C'est vraiment à Pokemouche, au « Villagemondial acadien », que les délégués se ren-contreront pour festoyer et planifier leursactivités durant la journée. » Bien sûr,Murielle Gallien admet que la propositionreste à être peaufinée, mais que l'objectifdu départ était de soumettre l'idée au

comité organisateur.« Nous sommes persuadés que Concertationrurale Centre-Péninsule possède l'expertisenécessaire pour offrir une telle tribune sem-blable aux milliers de personnes qui participerontau congrès de 2009. Ce sera une belle occasionpour nous de démontrer à tous notre leader-ship, notre capacité d’organisation et le sensde l’hospitalité des gens de Centre-Péninsule.

C

« Lorsque tu ne sais pas où tu vas,regarde d'où tu viens. »

Proverbe africain

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« Actuellement, des pourparlersse poursuivent avec des gens d'affaires pour attirer leurs

entreprises dans le complexeindustriel. Ça augure bien », a laissé entendre M. Cormier.

De son côté, le conseiller, Gilles Lanteigne,responsable du volet économique à la Ville deCaraquet, a indiqué que la rénovation de l'im-meuble fut une excellente idée. « Déjà, laréponse des entrepreneurs est positive. J'ai bonespoir que ce projet sera une belle réussite. »Quant au maire, Antoine Landry, il a déclaré

que le complexe apporte un souffle nouveauau Parc industriel qui est la pierre angulaire del'économie de la ville. Maintenant que la phase 1 du projet est com-plétée, la Ville espère entreprendre l'étape 2,en 2006, qui consiste à rénover la deuxièmesection de l'édifice. Des négociations se pour-suivent pour s'assurer de la participation finan-cière des deux paliers gouvernementaux.Voilà un autre exemple où souvent la détermi-nation et le travail font la différence dans cegenre de projet. La Ville de Caraquet est entrain de le démontrer!La santé d’une communauté passe bel et bienpar sa vitalité économique.

« Une de nos armes les plus puissantes est le dialogue. »

Proverbe africain

19Répertoire 2006

• • Caraquet • •La Ville est fière de son nouveau complexe industriel

orsqu'on désire profondémentfaire du développementéconomique sa priorité numéroun pour offrir une qualité devie avantageuse à sa popula-tion, on est prêt à surmontertous les obstacles. C'est cette

attitude marquée par la déterminationqu'ont épousée les membres du conseilmunicipal de la Ville de Caraquet.Le dossier qui était sur la table concernait l'im-posant immeuble de 132 000 pieds carrésdans le parc industriel, laissé vacant par ledépart de la Wink. Que fait-on avec cetéléphant blanc? Voilà la question à laquelledevaient répondre les élus municipaux. L'ingénieur de la Ville, Marc Cormier, aexpliqué le processus qui a mené à la mise enplace d'un complexe industriel. « À forced'approcher des investisseurs potentiels pourle Parc industriel, on s'est rendu compte que lesinstitutions financières refusaient d'autoriser unprêt pour la construction d'immeuble. Les caisseset les banques sont généralement d'accord pourfinancer l'équipement, mais pas l'édifice. Pourla Ville de Caraquet, la réticence des institutionsfinancières devenait un dilemme. »La mise en disponibilité de lieux d’accueil d’entreprisesdevenait ainsi la vocation du complexe industriel.

On se met au travail... À la recherche de financement pour entrepren-dre d'importants travaux de rénovation, la Villereçoit 1,3 million $ de l'APECA pour amorcer laphase 1 du projet. La municipalité répond à sontour en injectant une somme d'argent sub-stantielle. Vers la fin de l'année 2005, lestravaux d'amélioration couvrant une superficiede 70 000 pieds carrés sont parachevés.Le premier locataire à faire son entrée dans lenouvel édifice a été le CCNB-Péninsule acadienne.Trois autres entrepreneurs ont suivi par la suite.

LVue aérienne du Parc industriel dont on aperçoit au centre de la photo le nouveau

complexe de 132 000 pieds carrés qui abritait auparavant la Wink.

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20 Répertoire 2006

• • Paquetville • •Mise sur pied d'une bibliothèque communautaire

aquetville a compris l'impor-tance des livres, de la lecture etde la recherche pour assurerl'épanouissement d'une com-munauté. Le savoir des gens estune richesse inestimable etc'est la raison pour laquelle les

gens d'affaires et le District scolaire 9n'ont pas hésité à participer à une cam-pagne de financement.Ce mouvement a été suivi par l'implication desgens de la communauté.D'ailleurs, les propos de Nancy Lainey Thériault,actuelle présidente du Comité de la bibliothèquecommunautaire de l’école Terre des Jeunes dePaquetville, sont sans équivoque à cet égard.

« Tout le monde a mis la main à la pâte dans ce projet.

Les entreprises et le district scolaire ont participé à la première mise de fonds »

« Tous ont compris que l’économie d'une régionpasse par la lecture et la recherche et que l’édu-cation est le meilleur gage de succès pour assurerl'avenir. » Ce commentaire est une allusion directe au faitque l’école Terre des Jeunes, en partenariat avecle conseil scolaire 9 et la communauté, a réussi àconvertir la bibliothèque scolaire en bibliothèquecommunautaire. Mme Lainey Thériault a expliquéle processus qui a mené à l'aboutissement de cetimportant projet. « Il y a deux ans, un comité de l’école a entreprisdes démarches auprès du district scolaire. Nousavons alors soumis un projet de coopération entrela bibliothèque scolaire et la bibliothèque commu-nautaire. Ensemble, nous avons convenu d’unedémarche à suivre et ça a très bien fonctionné ».

PLa campagne de finance-ment roule à fond de train« Nous avons d'abord lancé une campagne definancement dont l’objectif était de 210 000 $.Six semaines plus tard, nous avions déjà récolté unmontant de 109 000 $, et ce, grâce à la

générosité des commerces et entreprises de laPéninsule acadienne », de dire Mme LaineyThériault.Avec cet argent, le Comité de la bibliothèquecommunautaire a procédé à l’achat de livres, cequi a permis d'enrichir la collection déjà exis-tante du côté scolaire. Ensuite, en septembre2005, on a embauché une employée. Dans leprojet de coopération établi, les frais encourus parle local, la bibliothécaire scolaire et la conciergerierelèvent du district scolaire. L’ajout de nouveauxlivres pour les adultes, l’achat du nouvel

équipement informatique et le salaire de la nou-velle bibliothécaire sont la responsabilité ducomité. Mentionnons que la campagne definancement est toujours en cours grâce à la tenuede nouvelles activités qui se tiennent à la biblio-thèque. Le comité a aussi fait des demandesd’aide financière au gouvernement provincial.« Ne perdons pas de vue que nous devons assurer

le maintien des services en place. C'est la raisonqui nous a amenés à mettre sur pied la biblio-thèque communautaire. Nous avons réalisé debelles choses. Je pense entre autres au milieuscolaire et aux étudiants universitaires qui bénéfi-cient maintenant d’un service amélioré grâce àl’ajout d'équipement informatique et de nouveauxdocuments de référence. Je suis fière de dire que labibliothèque est née en vertu d'un vrai partenariatentre les paliers scolaire et communautaire », aindiqué en conclusion Nancy Lainey Thériault.

Que ce soit pour l'heure du conte, l'utilisation des ordinateurs ou la recherche d'un bouquinet d'un document de référence, tous apprécient la présence de la nouvelle bibliothèque

communautaire de l'école Terre des Jeunes de Paquetville.

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21Répertoire 2006

• • CKRO 97,1 FM Pokemouche • •La voix radiophonique qui accompagne

la population dans tous ses projets

ous vous invitons à poser laquestion aux organismes etassociations à but non lucratifdans tous les secteurs d'activités,que ce soit culturel, social, sportifet économique. Posez également la même question aux

intervenants qui meublent l'actualité sur une basequotidienne dans la Péninsule acadienne. Vousobtiendrez la réponse suivante : « La présence denotre radio communautaire CKRO depuis 1988 nousa été d'une grande utilité et continue de l'être. »

« Elle nous permet de communiquer directement avec

la population pour la sensibiliserà nos enjeux et à promouvoirnos activités. Bref, CKRO est

devenue un outil de développement essentiel pour

la grande région de la Péninsule acadienne. »

Voilà le genre de confidences qui ont été entenduesà maintes reprises au cours des dernières années.Cette station radiophonique a le vent dans lesvoiles. En mai 2005, l'entreprise a franchi uneétape importante de son histoire en réalisant unprojet d'agrandissement de 190 000 $. Un ajoutde 1300 pieds carrés a permis l'aménagement denouveaux bureaux pour les animateurs, les jour-nalistes, les conseillers publicitaires et le directeurgénéral. Les espaces ont été réaménagés sur deuxétages. Des travaux de rénovation et de finition ontété réalisés autant à l'intérieur qu'à l'extérieur del'édifice et la structure a été solidifiée. Cette radio communautaire, en fonction depuis 18ans, est ni plus ni moins victime de son succès. En1988, cette entreprise comptait à peine une dizained'employés. Aujourd'hui, on retrouve au moins 18employés à temps plein et à temps partiel, ce qui enfait une force économique appréciable dans son milieu.

L'ascension de cette entrepriseradiophonique s'explique par le

dévouement du personnel, laprésence indispensable desbénévoles en ondes, l'appui

publicitaire des commerçants, et bien sûr, les cotes d’écoute

élevées dans la Péninsule.

« Cette grande famille, à l'origine du succès deCKRO, reçoit un solide coup de main des membresbénévoles du conseil d'administration. »Jean-Marc Saint-Pierre a été nommé président duconseil en 2005 en remplacement de M. Lester

Young. Il est d'avis que les travaux d'agrandisse-ment rendent la vie plus facile aux employés etaméliorent le produit livré aux auditeurs. « Avec de meilleurs outils de travail, il est évidentque ça facilite la tâche des employés. Le contenudes émissions est plus raffiné et reçoit un bel accueilde l’auditoire. En plus, la salle des nouvelles béné-ficie d’équipements et d’espaces additionnels quinous permettent de produire des émissions d’in-formation qui étaient difficilement réalisablesdans le passé. Par exemple, nous avons main-tenant un studio de son qui facilite la productiond’émissions, style table ronde ou débats. »Somme toute, tous se réjouissent de la popularitéde CKRO car sa présence est indéniablement unoutil de développement majeur pour la com-munauté péninsulaire.

L'animateur, Michel Jacob, à l'image de tous ses collègues, aime bien promouvoir les initiativeset les projets de tous ceux et celles qui font vibrer la Péninsule acadienne.

N

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22 Répertoire 2006

• • CCNB-Edmundston • •L'institution participe à la Chaîne humaine

destinée à l'atelier RADO

oser un geste aussi minimesoit-il à l'endroit des plusdémunis de notre société est unréflexe de générosité impor-tant pour assurer le mieux-êtred'une collectivité.La plupart du temps, l'attention qu'on

accorde à des gens moins fortunés survient générale-ment pendant la période des Fêtes. Qu'importe larégion, la population aime se mobiliser pour per-mettre à tous sans exception de célébrer enfamille ou entre amis.

À Edmundston, les gens se serrent les coudesderrière un événement qui est en train de devenirune tradition. Il s'agit de la Chaîne humaine quien était, en 2005, à sa 11e édition. L'appel à la générosité des gens a encore une foisété concluant. Pas moins de 1500 participants ontfait la chaîne pour transporter, de personne à per-sonne, les articles alimentaires destinés à l’AtelierRADO (Banque alimentaire d’Edmundston).

Au total, 19 023 articles ont été remis auxresponsables de l'Atelier pour une valeurmarchande de 28 074 $. Vous comprendrez queces articles, des denrées non périssables, fontl'affaire de bien des gens à l'approche des Fêtes.

Le directeur du CCNB-Edmundston, RichardDoiron, est le premier àapplaudir cette initiative. Ilest fier aussi de soulignerque parmi les 1500 per-sonnes ayant pris part à laChaîne humaine, on comp-tait un bon nombre d'étu-diants du CCNB-Edmundston, del’Université de Moncton,campus d'Edmundston etceux de la Cité des Jeunes.Plusieurs enseignants deces trois établissementsd’enseignement ont imitéle geste de leurs étudiants.

« En ce qui concerne lesétudiants et le personneldu CCNB - Edmundston, ona recueilli 815 articles quiont été remis à RADO. Jedis bravo à la communautépour ce geste humanitaireexceptionnel », a indiquéM. Doiron.

P

La photo nous fait voir le directeur général de l’Atelier RADO, David Couturier, qui accepte les articles alimentaires remis

par les étudiants et le personnel du CCNB-campus d’Edmundston. La coordonnatrice de la vie étudiante du campus,

France Saint-Onge, était particulièrement fière de cette réussite.

• Alliance pour la Paroisse de Lamèque en Santé• Association régionale de la communauté francophone

de Saint-Jean inc.• Centre communautaire Sainte-Anne de Fredericton• Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne• Centre d’excellence en sciences agricoles et

biotechnologiques - CESAB• Collège communautaire

du Nouveau-Brunswick - Edmundston• Communauté d’Inkerman

• Communauté de Pokemouche• Communauté de Sainte-Rose• Concertation rurale Centre-Péninsule• Conseil communautaire Beausoleil• Paquetville et son Entourage en Santé• Réseau Communauté en Santé - Bathurst• Saint-Isidore Communauté en santé• Université de Moncton - campus de Shippagan• Village de Grande-Anse• Village de Petit-Rocher

Nos MEMBRES... la FORCE de notre réseau!

• Village de Saint-Antoine• Village de Saint-François• Ville de Beresford• Ville de Caraquet• Ville de Dieppe• Ville d’Edmundston• Ville de Saint-Quentin• Ville de Shippagan

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23Répertoire 2006

• • Université de Moncton, campus de Shippagan • •Une nouvelle résidence qui contribue

au mieux-être des étudiants

première vue, la constructiond'une résidence pour étudiantsn'a rien de spectaculaire. Aprèstout, si une institution univer-sitaire veut bien accueillir saclientèle étudiante, il fautprendre tous les moyens pour

lui trouver un toit et lui assurer sonconfort.Jusque-là, on s'entend : mais ce qu'il y a deplus remarquable dans le projet de constructionde la nouvelle résidence pour étudiants del'Université de Moncton, campus de Shippagan(UMCS), c'est la détermination dont a faitpreuve la direction pour réaliser ce projet. Enaucun moment, on n’a baissé les bras devant ledéfi, parfois difficile, d'aller chercher les fondsnécessaires pour construire cette résidence.

Aucun effort n'est superflulorsque vient le temps d’assurerle mieux-être des étudiants et deleur garantir une qualité de vie

comparable aux grandes institutions. C'est vraiment la

marque de commerce du campus de Shippagan depuis

de nombreuses années et c'estencore le cas aujourd'hui.

C'est dans ce sens-là que cette nouvelle rési-dence prend toute sa signification.L'inauguration officielle de l'établissement a eulieu en novembre dernier, devant de nombreuxinvités et amis. Construite au coût de deux mil-lions $, cette résidence peut accueillir jusqu'à 42étudiants. Spacieux et moderne, l'immeuble

Àcompte un salon par étage afin de favoriser leséchanges et les relations entre les occupants.De gros efforts ont été mis sur l'acoustique desunités et sur le côté pratique et agréable deslocaux pour répondre aux besoins de ce type declientèle. C'est l'architecte, Jacques Boucher, quia signé cette belle résidence. À l'ouverture officielle, le président del'Association étudiante de l'UMCS, CédricLandry, a émis le commentaire suivant quitraduit bien le sentiment partagé par la commu-nauté étudiante. « Pour nous, c'est un endroit grandement apprécié.C'est beau, abordable et c'est à proximité detout. C'est aussi un endroit où il fait bon vivre etoù nous pouvons étudier en toute tranquillité. »Une appréciation qui revient d'emblée à la direc-tion du campus de Shippagan. Avec cette nou-velle résidence, l'institution vient de réaliser unautre bon coup!

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24 Répertoire 2006

• • Saint-Antoine • •La municipalité réussit à relancer son

Club de ski de fond

uand les gens mettent la main àla pâte, tout est possible! ÀSaint-Antoine, avant le début del'an 2000, le ski de fond, uneactivité hivernale très populairedans la communauté, était ensérieuse perte de vitesse.

Le manque de bénévoles et de financement avaitfrappé de plein fouet les mordus de ce sport. Cesderniers se sont rendus à l'évidence que leur loisirfavori était sur le point de disparaître. Mais c'étaitmal connaître la persévérance du conseil municipalet la mentalité de la population en général. Cesont des personnes qui ne baissent pas les brasfacilement et font preuve d'une déterminationexemplaire.Elles l'ont démontré à nouveau en sauvant littérale-ment le Club de ski de fond. Voici donc le récit decette belle histoire qui témoigne de la volonté d'unconseil, appuyé par sa population, à sauvegarderune installation importante dans la communauté.

Une ambiance exceptionnelle... Vers la fin des années 1980 et durant la décenniequi a suivi, un groupe de bénévoles étaientextrêmement actifs au sein du Club de ski de fondde Saint-Antoine. En plus de s’occuper de l’entretiendes pistes, ces gens dévoués veillaient à ce quel'ouverture du club se fasse dans un délairaisonnable pour permettre aux amateurs de profiterpleinement de l'hiver. Située en plein milieu dubois, cette installation récréative était devenue unlieu de rencontre pour bien des gens où l'ambianceétait exceptionnelle. On y offrait de la nourriture,de la musique de circonstance et une chaleur con-fortable qui se dégageait directement du poêle àbois. Bref, tous les ingrédients étaient en placepour une « bonne » partie de cartes lorsque lesskieurs avaient terminé leur randonnée. Puis, coup de théâtre! En 1999, en raison del'essoufflement des bénévoles et l'absence definancement, le Club de ski de fond de Saint-Antoine

doit fermer ses portes, au grand désarroi de lapopulation.Était-ce une fermeture définitive? Les utilisa-teurs des pistes ne pouvaient le croire et ils onteu raison!

On se retrousse lesmanches... En 2001, la municipalité a reçu de l'équipementapproprié et de précieuses informations qui lui ontpermis de rouvrir les pistes à nouveau et deredonner ce service aux citoyen-ne-s.

Grâce à l'acharnement de l’équipe municipale et de

bénévoles qui se sont retroussé les manches, on a réussi à

repartir à zéro. Dès lors, un nouveau comité formé de

bénévoles a été mis sur pied et la machine est repartie

de plus belle!

Depuis ce temps, un bénévole se démarque parti-culièrement! Il s'agit de M. Vital Léger, unretraité, qui s’occupe entièrement de l'entretiendes pistes avec l’aide d’un employé qui s'occupede la patinoire extérieure. La vente des cartes demembres et les billets du jour, qui sont une source definancement indispensable, se font à partir du bureaumunicipal et de la « cabane » de la patinoire. Depuis quatre à cinq ans, le Club de ski de fondréussit à s’autofinancer et génère même desprofits appréciables chaque année. Il va sansdire que le redressement de cette installation,vouée à disparaître il y a à peine six ans, combleau plus haut point la population de Saint-Antoine.Ils sont heureux de pouvoir pratiquer leur sportfavori dans leur propre communauté.Tout au long de la saison hivernale, des centainesde personnes profitent pleinement des installa-tions. Le dimanche après-midi, ce sont lesfamilles qui se déplacent en grand nombre.Notons que les pistes de ski de fond sont d’unelongueur de dix kilomètres. Voilà une histoire qui en dit long sur la solidaritéd'une communauté soucieuse de préserver sesacquis.

Q

« Une de nos armes les plus puissantes est le dialogue. »

Proverbe africain

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25Répertoire 2006

e Festival des pêches et del’aquaculture du Nouveau-Brunswick de Shippagancélèbre en 2006 son 45eanniversaire. D’abord connusous l’appellation de Festivaldes pêcheries, l’ajout du volet

aquaculture en 1995, en a assuré lasurvie, puisque l'industrie de la pêcheétait menacée par une pénurie dans lesecteur de la morue et du crabe.

Isidore LeBreton entame sa 10e année en tantque président de l’organisme. « La survie et lacontinuité du festival ne sont nullement en dan-ger car l’événement prend de plus en plus d’im-portance dans la communauté. Aussi, à chaqueannée, nous accueillons un nombre croissant debénévoles qui veulent s'impliquer dans notrefestival. D’abord échelonné sur une période detrois jours à ses débuts (et sept jours l’annéedernière), nous prévoyons que l'événement seprolongera jusqu’à neuf jours cette année. »Le président précise que plusieurs organismes segreffent au festival à chaque année. Selon M.LeBreton, le grand avantage c'est qu'ils appor-tent avec eux une grande variété d’activités etune panoplie de nouveaux bénévoles. Ces activitésfont en sorte que les profits générés sont réinvestisdans la communauté.

« De plus, ajoute-t-il, de nouveauxpartenaires financiers joignent les rangs àchaque année. Cela nous permet de faire venirde plus gros spectacles. La Ville de Shippagan,la Caisse populaire de Shippagan, la province duNouveau-Brunswick, des usines de transforma-tion des produits de la mer et des capitaines debateau sont nos principaux commanditaires etpermettent au festival de prendre de plus enplus d’ampleur. »

« L'événement est dans unebonne situation financière.

Il est considéré comme le plusancien festival provincial et

il est classé troisième en importance dans la province. »

Isidore LeBreton mentionne que la réussite duFestival des pêches et de l’aquaculture duNouveau-Brunswick s'explique par la présence denombreux bénévoles, le soutien de la commu-nauté de Shippagan et des régions avoisinantes etl'appui des partenaires financiers.

« La collaboration de tous cesgens contribue à faire de

notre festival une histoire à succès sans précédent. »

En 2006, on a l'intention de célébrer en grandepompe le 45e anniversaire. Par exemple, desnégociations sont sur le point d’aboutir pour lavenue d'un artiste de réputation internationale quimontera pour la première fois sur une scène auNouveau-Brunswick. D'autres surprises de tailleattendent les festivaliers. Parole du président!

• • Shippagan • •L'année 2006 marque le 45e anniversaire du Festivaldes pêches et de l'aquaculture du Nouveau-Brunswick

L

Photo vignettes : La bénédiction des bateaux et le couronnement de la reine sont deuxévénements extrêmement populaires et font partie de la longue tradition du festival.

(Photos gracieuseté du festival)

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26 Répertoire 2006

es habitudes alimentaires etl’exercice physique occupentune place de choix dans lespriorités de la population deMiscou à Inkerman. Les pro-moteurs du nouveauProgramme de Santé Active,

mis en place en avril 2005, à l’Hôpitalet Centre de santé communautaire deLamèque, ont orienté le programmevers ces deux besoins particuliersexprimés par les citoyens etcitoyennes.« La mise en œuvre du Programme de SantéActive est une suite logique au rapport d’évalua-tion des besoins en matière de santé », a laissésavoir Gabriel Godin, présidentdu conseil d’adminis-tration de laR é g i ed e

l as a n t éAcadie-Bathurst(RSAB), lors du dévoile-ment du nouveau programme.« Ce rapport du Comité communau-taire a confirmé que de saines habi-tudes de vie telles que l’activitéphysique et le maintien d’un poidssanté ont une influence positive surl’état de santé global de la population. » Unrapport qui a été inspiré par les résultats d'uneétude portant sur l'état de santé de la population.D'ailleurs, le MACS-NB vous rappelle que toute ladémarche qui a mené à la mise sur pied duComité communautaire à l'Hôpital et Centre desanté communautaire de Lamèque a étéexpliquée largement dans le document 2005 sur

« Les Processus gagnants », un document quenous vous invitons à relire pour bien comprendrel'approche innovatrice préconisée par lesdirigeants de l'institution. Il est disponible sur lesite web : www.macsnb.ca.

Comment fonctionne leProgramme?Le Programme de Santé Active comprend dixséances d’environ une heure chacune. Par la suite,un suivi est fait après trois, six et douze mois. Lesparticipants peuvent ainsi apprendre à mieuxs’alimenter et à faire les bons choix alimentaires,

à connaître les effets néfastes des régimes farfeluset à prendre conscience du rôle de l’alimentationsur la prévention des maladies. Ils peuventégalement en apprendre davantage sur les bien-faits de l’exercice physique et les risques liés àl’inactivité et adopter de bonnes postures pourprévenir les maux de dos.« Ce programme démontre l’engagement de la

RSAB à améliorer l’état de santé de la popula-tion de la région », a précisé Dina Chiasson,directrice des centres de santé communautairede la RSAB. « Le taux élevé de participation auprogramme nous montre que celui-ci répond à unbesoin chez la population. »

Mme Roussel est trèssatisfaiteMarie-Josée Roussel, agente de développementcommunautaire, se dit très satisfaite de la partici-pation des gens depuis la mise en place du pro-gramme. « C'est exceptionnel de voir la popula-tion de Miscou à Inkerman démontrer autant

d'intérêt. Actuellement, nous avonsdéjà une liste d'attente.

Le bouche ào r e i l l e

demeurela meilleure

publicité et dans cesens-là, l'opinion de la population

à l'égard du programme est positive. »Deux professionnels soit LiseBlanchard, diététiste, et NathalieHaché, physiothérapeute, ont relevéle défi de créer le Programme Santé

Active et de le livrer au public. Il va sans dire queleur expertise contribue à rehausser la qualité duprogramme.Ce nouveau Programme de Santé Active répondaux attentes des gens de la région pour la sim-ple et unique raison que la population s'estimpliquée dans le processus du début à la fin. Etc’est tout à son honneur!

• • Lamèque • •Le Programme de Santé Active est apprécié par la population de Miscou à Inkerman

L

Sur la photo, par ordre habituel, on aperçoit Micheline Beaudin et Ricky Ward, tous deux participants au programme,

Lise Blanchard, diététiste, et Nathalie Haché, physiothérapeute.

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• • Saint-Isidore • •La municipalité vibre au rythme du bénévolat

e bénévolat, c'est le cœur d'unecommunauté. Certaines munici-palités éprouvent des ennuis,car l'implication des gens estpratiquement inexistante, tandisque d'autres ont la chance decompter sur le dévouement de

leurs citoyens et citoyennes. Le villagede Saint-Isidore, dans la Péninsule aca-dienne, fait heureusement partie decette dernière catégorie puisque lebénévolat est vraiment ancré dans lamentalité des gens.« Comme maire, je ressens une grande de fiertéde voir nos gens s'impliquer autant dans lesorganisations. Je dirais que nous avons au moinsune centaine de bénévoles répartis à l'intérieur de

nos organismes et associations. Pour une munici-palité comme la nôtre, c'est une force indéniablequi rehausse notre qualité de vie à tous et qui sus-cite une belle synergie », de raconter CécileRenaud.À Saint-Isidore, à l'image d'un grand nombre demunicipalités, on compte sur des installationssportives et récréatives (aréna, terrain de base-ball, terrain de soccer, parc pour enfants, etc.)ainsi qu'une pléiade d'associations à caractèrecommunautaire, économique et sportif.« Pour que tout fonctionne rondement, chacunede nos infrastructures est supervisée par ungroupe de bénévoles. C'est la même chose pournos activités (bingo, soirée sociale, rencontrereligieuse et autre). »

« C'est ce bénévolat qui permet à Saint-Isidore de continuer

à grandir, car avec toutes lesrestrictions budgétaires que

nous éprouvons, il serait impossible de faire tourner la roue. À mon avis, sans laprésence des bénévoles, unemunicipalité meurt à petit feu », croit Mme Renaud.

La Loto-Jeunesse est unbel exempleC'est cet esprit de solidarité et d'entraide quiest à l'origine de la mise sur pied, en janvier2006, de la Loto-Jeunesse. Une loterie qui viseessentiellement à amasser de l'argent poursoutenir financièrement les installationssportives et récréatives. « Par exemple, s'il y a un compresseur qui nefonctionne plus à l'aréna ou encore si nous devonsapporter des améliorations à nos infrastructuressportives et récréatives de la grande région deSaint-Isidore, nous aurons l'argent pour corriger lasituation. C'est vraiment le but ultime de la Loto-Jeunesse », d'expliquer Mme Renaud.Pour participer à la loterie, les gens doiventdébourser 2 $ par semaine. Chaque lundi, letirage est effectué à l'Épicerie G. Sivret ltée et legagnant remporte la moitié des recettes.« Jusqu'à présent, la réponse des gens est trèspositive, car ils savent l'importance de cetteloterie pour notre communauté. La Loto-Jeunesseest gérée par un comité bénévole de cinq person-nes », a précisé le maire de Saint-Isidore.C'est une belle initiative des directeurs du com-plexe sportif Léopold-Thériault et de M. GhislainHaché de l'Épicerie Sivret qui va dans le sens dela mentalité des gens et qui se résume par lestrois mots suivants : GÉNÉROSITÉ, ENTRAIDE etIMPLICATION.

L

La Loto-Jeunesse a pour but de conserver et d'améliorer les installations sportives et récréatives.

Répertoire 2006

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Le MACS-NB s'associe avec leRéseau-action communautaire dela Société Santé et Mieux-être enfrançais du N.-B. pour la présenta-tion de cette première Conférenceprovinciale francophone sur lemieux-être en communautés.Prenez note que nous profiterons decet événement pour tenir notreassemblée générale annuelle.

On vous y attend en grand nombre!

Conférence provinciale sur le MIEUX-ÊTRE

Rendez-vous à

8, 9 et 10juin 2006

Roger MartinPrésident

Barbara LosierDirectrice générale

Réseau-actionCommunautairede la Société Santé et Mieux-être en français du Nouveau-Brunswick