ATSAQ Mars 2012 1Complice au cœur du bien-être animal

www.atsaq.org

Identification par micropuces chez les animaux de compagnieL’importance et le fonctionnement de cette méthode

Saisie d’animaux en OutaouaisRécit d’une TSA ayant travaillé au refuge d’urgence

ÉditionPrintemps

Vol.4Numéro 1

Magazine de l’ATSAQMars 2012

ATSAQ Mars 2012 3

Platine

Or

Argent

Bronze

Merci de contribuer à notre vie associative

Déjà le printemps... Et le temps du renouvellement…L’automne dernier, l’ATSAQ a atteint le chiffre « 900 » pour son nombre de membres et nous comptons bien continuer de le faire progresser… Lors de représenta-tions auprès d’organismes divers, tels les organisations vétérinaires ou gouvernementales ou auprès du public, la force du nombre est importante et remarquée à présent. Merci de nous faire confiance! Nos efforts continus portent fruit, nous pouvons constater les répercussions et soyez certains que l’investissement que vous faites sera utilisé à son plein potentiel!

Une nouveauté et innovation récente et très palpable : l’embauche d’une adjointe, qui travaille depuis quelques semaines à temps partiel avec moi, Mme Josée Larivée. Lorsque l’Association était gérée par une firme privée dans les années ’90 et début 2000, Josée était attitrée à notre dossier. Lorsque nous avons quitté ce service et engagé un directeur en 2003, nous avons perdu les services de Josée par la même occasion. En 2008, suite à ma nomination à titre de directrice générale, j’ai recontacté Josée et lui ai confié la responsabilité de notre comptabilité, tâche qu’elle effectuait de chez-elle à raison de quelques heures par mois depuis. D’un commun accord récemment, nous avons convenu de l’engager à temps partiel à titre plus officiel, et elle est donc mon adjointe depuis le 7 février dernier. Elle est présente au siège social le mardi et mercredi. N’hésitez pas à lui souhaiter la bienvenue si elle vous répond au téléphone! Josée est une personne souriante, dynamique, débrouillarde, très polyvalente et en plus elle connaît très bien notre organisation. Toute une chance de l’avoir dans notre équipe!

Vous recevrez un lien par courriel dans les prochaines semaines vous invitant à répondre à un sondage en ligne. Nous vous invitons à y participer en grand nombre. Ce sera un sondage simple et rapide, mais qui nous apportera tellement de données importantes pour continuer de vous servir le plus adéquatement et de

mettre en place ou de mettre à jour des outils, tel que le guide des salaires entre autre. Votre opinion et vos informations sont primordiales.

Moi et mon équipe sommes confiants que 2012 sera une belle année pour les TSA du Québec et nous met-tons tout en œuvre pour faire valoir et connaître notre belle profession. Embarquez avec nous et soyez fiers d’être TSA!

Elisabeth LebeauDirectrice Générale

N’oubliez pas de consulter régulièrement votre site

Internet www.atsaq.org, plusieurs nouveautés y sont

ajoutées régulièrement. Présentement, la banque

d’offres d’emploi est bien garnie et diffère de celle

présente dans le journal!

Finalement, je suis toujours à la recherche de TSA, à

titre de traducteur ou de recherchiste d’articles. Com-

pensation en crédits de formation continue pour les TSA

certifiés, pensez-y, c’est simple! Vous avez des idées de

sujets… je suis toute ouïe!

Vous voulez recevoir le journal en version électronique,

écrivez-moi au atsaq@atsaq.org. Il est aussi disponible

dans la section « Membre » du site web.

Notre bureau est ouvert du mardi au jeudi, de 10h00 à

15h00, sur rendez-vous.

Photo: Stéphane Raym

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Nouvelles de votre directrice générale

4 Mars 2012 ATSAQ

ATSAQ Mars 2012 5

Articles Mars 2012 ATSAQ

Vivre avec les bêtes 10

Le design animalier 12

Top 10 des éléments à rechercher 18pour un emploi gagnant! Equipe ATSAQ

Liza Frulla a choisi Laval 20

Aïkiou 37

Recettes 38www.babines.com

Saisie de 527 chiens en Outaouais 39Par Marie-Neige Chouinard, TSA

Des labos sans animaux 40

Conseil d’administration 2012

Président Danny Ménard

Directrice GénéraleÉlisabeth Lebeau

Vice PrésidenteMarjolaine Perrault

SecrétaireMélissa Cousineau

TrésorièreSheybie Mendoza Fuertes

Agente relations publiques

Laurence Santerre-Bélec

GestionnairesSonia Thibodeau

Caroline BouchardMyriam Shoiry

Brigitte Couturier Valérie Ouimet

Catherine Boucher

ACTTSA / CAAHTTDanny Ménard (Senior)

Mélissa Cousineau (Junior)

ENTSA / VTNEÉlisabeth Lebeau

JournalÉlisabeth Lebeau

Tania Pando-Caron

Édition et RévisionÉlisabeth Lebeau

TraductionIsabelle Carrière

CollaboratricesMélissa Caron

Laurence Santerre-Bélec

InfographieAnnie Brunet

ImpressionLes Imprimés MF Inc.

A.T.S.A.Q.2300. 54e Avenue, Suite 240

Montréal (Lachine), Qc.H8T 3R2

Téléphone / Télécopieur: 514.324.5202Sans frais: 1.800.463.8555 poste 293

Courriel : atsaq@atsaq.orgSite Internet : www.atsaq.org

Prochain numéro : Juin 2012Date limite pour le matériel : 1er Mai 2012

Vie de TSA est un magazine trimestriel

Les opinions exprimées dans ce magazine ne reflètent pas nécessairement l’opinion des membres du conseil

d’administration ni des membres de l’association provinciale.

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Envoi par poste -publications

Convention #40743004

Crédit : iStockPhoto

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6 Mars 2012 ATSAQ

Autres Mars 2012 ATSAQ

Nouvelles de votre directrice génerale 4

Mot du Président 7

Calendrier des activités 8

Nouvelles animales 9

Banque d’emplois 46

Formation ContinueIdentification par Micropuces chez

les animaux de compagnie 14Par Joanie Leclair, TSA certifiée

Pathologies chez les chats gériatriques (partie 2) 32

Par Tania Pando Caron, TSA certifiée

Questionnaires Formation Continue 43-44

Réponses QuestionnaireFormation Continue 45

Calendrier Formation Continue 49

8 39 10 12

ATSAQ Mars 2012 7

Mot du PrésidentL’effet lumièreÊtes-vous de ceux qui vivez une période plus dif-ficile à chaque fin d’hiver? Chaque fois que vous vous levez le matin, vous sentez qu’il vous manque un petit je ne sais quoi qui ferait toute la différence du monde et vous permettrait de passer une belle journée au lieu de passer une journée « correcte » mais sans plus. Vous avez le sentiment que tout est monotone, pas de but, pas de plaisir, pas de change-ment, pas de pointe, juste du « moyen ».

La routine vous gruge votre énergie comme si, … commet dire, comme si un « ver du cœur » s’y était installé et vous sapait votre joie de vivre de l’intérieur.

Pour moi, à chaque fin d’hiver c’est la même chose. C’est comme si je me laissais engourdir, hypnotiser par la noirceur et tout à coup, un beau matin, « bang » c’est le printemps !

Comprenez-moi bien, ce n’est pas le printemps tout à coup qui apparaît à un moment précis de la journée. C’est plutôt que je réalise que le printemps s’en vient et que tout à coup, ma perception de chaque infor-mation change. Tout s’éclaire subitement! Je com-mence à voir tout avec positivisme. Tout me donne de l’énergie au lieu de m’en enlever. Chaque jour qui se lève, chaque être vivant, chaque collègue m’apparaît sous un nouveau jour. Plein de vie et d’espoir! C’est incroyable ce que ma tête, mon cerveau, arrivent à faire juste par une prise de conscience. Je réalise tout à coup que la vie est belle, pleine de bien et de bon à m’offrir. Et ça, tout simplement parce que j’ai ouvert les rideaux et que j’augmente graduellement mon exposition à la lumière.

Et bien si vous vous sentez comme ça, il est temps que vous preniez conscience de ce qu’il vous manque. Ou-vrez grand les yeux, élevez les sourcils, mettez votre bouche en mode « mute », sortez dehors et respirez. Ensuite, laissez-vous inspirer par l’effet du printemps et posez des gestes qui vous donnent espoir. Faites-vous du bien, laissez-vous envahir par l’optimisme ! Quelle chance nous avons d’avoir des saisons au Qué-bec. Le printemps; y’a rien de plus beau!

Et tandis que vous profitez de cet état de grâce, …une gracieuseté du Vie de TSA, votre magazine profession-nel préféré, quel beau moment pour reconduire votre adhésion à l’association des TSA ! Parce que c’est le temps du renouvellement. Quelle belle coïncidence !

Allez-y, faites-vous du bien jusqu’au bout. Bon printemps et bon renouvellement !

Danny MénardPrésident

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8 Mars 2012 ATSAQ8 Mars 2011 ATSAQ

Calendrier des activités ATSAQ 2012

11 mars Colloque Dentisterie – Laval

20-22 avril Congrès AMVQ – St-Hyacinthe

21 avril 4e Gala des Prix Reconnaissance – St-Hyacinthe

Mai Renouvellement annuel

13 Juin Tournoi de golf CDMV pour ANIMA-Québec

11-14 juillet Congrès ACMV/ACTTSA – Montréal

15-16 juillet Assemblée générale annuelle ACTTSA – Montréal

9 septembre Colloque Dentisterie - Québec

19 septembre Tournoi de golf Fondation DMV

Novembre Congrès OMVQ – St-Hyacinthe

ATSAQ Mars 2012 9

Cette tortue des steppes, espèce répandue en Asie

centrale et qui peut vivre jusqu’à 50, voire 60 ans, a

été acquise à un Ukrainien qui l’avait gardée chez lui

depuis sa naissance, selon M. Jouravliov.

«Les animaux avec ce genre de pathologie naissent

rarement, ils ne survivent pas dans les conditions

naturelles», a-t-il ajouté.

L’été dernier, un zoo privé a exposé un serpent

roi de Californie à deux têtes à Yalta, dans le sud de

l’Ukraine.

Le Zoo de Toronto accueillera deux pandas chinois, des attractions convoitées par la Ville Reine depuis des années.Le premier ministre canadien et le président chinois

Hu Jintao en ont fait l’annonce jeudi le 9 février à

Pékin, dans le cadre du voyage commercial de Stephen

Harper. La Chine prêtera les deux pandas au Canada,

alors que les relations diplomatiques se sont amélio-

rées entre les deux pays. Les pandas passeront 5 ans à

Toronto, puis 5 ans au Zoo de Calgary.

La diplomatie du panda est une pratique utilisée par la

Chine consistant à offrir des pandas géants en cadeaux

afin d’entamer des relations diplomatiques avec un

nouveau pays ou afin d’améliorer celles déjà existan-

tes. Cette pratique, déjà utilisée sous la dynastie Tang

(618 - 907), a connu son apogée sous la Chine maoïste.

C’est suite à la formation de la République populaire

de Chine en 1949 que l’expression « diplomatie du

Panda » a commencé à être utilisée.

En Chine, le Panda est considéré comme un « tré-

sor national » et lorsqu’il est offert, un tel cadeau ne

peut se refuser. Cependant, sous la pression des envi-

ronnementalistes, cette politique a officiellement cessé

en 1984 et a été remplacée par des prêts de 10 ans

accordés à des zoos étrangers, dans le but de conduire

des études scientifiques

La population de pandas survivants à l’état

naturel est estimée à 1 600, vivant principalement

dans des réserves naturelles des provinces du Sichuan,

Gansu et du Shaanxi. Ces prêts ne se font pas sans

contrepartie et les zoos recevant les animaux doivent

payer une somme qui dépend de plusieurs facteurs,

dont le nombre de visiteurs.

Nouvelles Animales

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Ikea arrête la vente de produits pour mal-traitance sur animauxLe géant suédois de l’ameublement Ikea a décidé

d’arrêter la vente des couvre-lits en duvet Mysa Olvon

et celle des coussins de la gamme Gosa Näva, en raison

du fait que ces produits sont composés de duvets arra-

chés sur des oies vivantes, a confirmé John Sandeman,

le porte-parole d’Ikea Belgique.

C’est un documentaire suédois qui a révélé le scandale.

Des producteurs chinois y plumaient des oies vivantes,

ce qui a poussé Ikea à mener une enquête auprès de

son fournisseur. “Nos contrats stipulent que les ani-

maux ne peuvent être maltraités. Visiblement, quelque

chose s’est mal passé”, a expliqué le porte-parole.

Le siège d’Ikea a décidé d’arrêter progressive-

ment la vente des produits concernés. La production a

été stoppée et plus aucune réserve n’a été constituée.

Les stocks, eux, continueront à être vendus, jusqu’à

épuisement.

Ikea a déjà été beaucoup critiqué par le passé,

notamment sur l’origine de ses bois ou le travail des

enfants. La société a, depuis, adopté en 2001 un

code de conduite applicable à ses fournisseurs. Mais

continue à être critiquée, notamment par Oxfam qui a

mené campagne contre l’entreprise suédoise.

Une tortue à deux têtes et six pattesUne tortue des steppes siamoise à deux têtes et six

pattes est exposée au musée des sciences naturelles à

Kiev où les visiteurs pourront observer pendant deux

mois le reptile dont la survie s’apparente à un miracle.

Cette tortue âgée de cinq ans a une carapace en

forme de coeur, large d’une douzaine de centimètres, a

constaté vendredi un journaliste de l’AFP.

«Ce n’est pas vraiment une tortue à deux têtes au

sens strict du terme, mais plutôt deux tortues siamoi-

ses», a expliqué à l’AFP Iouri Jouravliov, un zoologue de

la société Ekzoland, qui a organisé l’exposition.

«Cette femelle a deux têtes, deux coeurs, quatre pattes

avant, mais deux arrière et un seul intestin», a-t-il

raconté. Les deux têtes ont des caractères différents

même dans leurs préférences alimentaires. Celle à

gauche, dominante et plus active, «préfère la nourriture

verte, l’autre, des produits aux couleurs plus chaudes:

carottes, fleurs de pissenlit», a décrit le zoologue.

1. Des oies

2. Tortue à deux têtes

3. Les Harper avec un bébé panda

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3

10 Mars 2012 ATSAQ

Durant les premiers mois de sa vie, le teckel de Sébastien Yan Duguay et Patrick Delisle entretenait une passion dévorante pour les coussins décoratifs et les fils du cinéma maison. Ses poils roux s’accumulaient, malgré les balayages quotidiens, et les meubles portaient les stigmates de son mordant naturel, au grand désespoir de ses propriétaires.

Vivre avec les bêtes

Quand ces deux amoureux du design ont troqué leur

appartement pour un condo dans le Vieux-Longueuil,

ils ont choisi les matériaux en fonction du nouveau

membre de la famille: «Nos objectifs étaient de ne

plus voir les poils de Cocktail sur le sol, les meubles

ou les divans, minimiser l’apparence des égratignures

sur les planchers de bois franc et éviter que notre

terreur utilise les fils électriques comme soie dentaire,

explique Sébastien Yan. C’est fou comme un toutou

de 20 livres peut finir par prendre le dessus sur notre

mode de vie!»

Depuis deux ans, Érik Maillé, designer d’intérieur

et propriétaire d’un labrador-caniche de trois ans, ob-

serve une volonté accrue de concilier les tendances en

décoration et les besoins de la gent animale: «Les cli-

ents veulent intégrer leur chien ou leur chat au décor

sans pour autant sacrifier la qualité de leur intérieur.»

Une mission possible à la condition de prendre les

bonnes décisions.

Revêtement de solSi les planchers de bois surclassent les tapis au chap-

itre de l’entretien, ils ne résistent pas aux griffures

et peuvent absorber les odeurs. Il importe de choisir

une essence de bois qui se distingue par sa dureté,

comme en témoigne Danielle Faulkner, propriétaire

de la petite chatte Phoebe. «Nos planchers de bois

exotique ont survécu au passage de trois chats et un

teckel, affirme-t-elle. Ils sont élégants, indestructibles

et faciles à nettoyer.»

Le designer d’intérieur Érik Maillé propose également

les planchers huilés: «Sur des parquets de bois vernis,

les égratignures ressortent davantage et ne peuvent

être aisément corrigées. Il est plus avantageux de

Source : Julie Champagne,La Presse

ATSAQ Mars 2012 11

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choisir des planchers de bois huilés, car on pourra plus

facilement leur donner une seconde vie si les marques

sont trop visibles.»

Les inconditionnels de tapis miseront sur le jonc

de mer, une fibre végétale qui résiste aux taches et se

rapproche visuellement du sisal, tout en offrant une

texture plus douce pour les coussinets sensibles des

animaux. Son aspect cireux le rend imperméable aux

liquides, ce qui nous laisse un sursis non négligeable

en cas de fuite accidentelle chez notre colocataire à

quatre pattes.

Au-delà du choix des matériaux, Sébastien Yan et

Patrick sont devenus de véritables maîtres dans l’art

du mimétisme: «Nous avons sélectionné des planchers

brun-roux, une nuance qui se rapproche du pelage de

notre teckel, pour camoufler les poils un jour ou deux

sans passer le balai. Pour minimiser l’apparence des

griffes sur le sol, nous avons troqué nos commutateurs

de lumières par des gradateurs, question de pou-

voir tamiser l’éclairage lorsque nous accueillons des

visiteurs. Dans le couloir, la piste de course préférée de

Cocktail, nous avons installé des plafonniers qui créent

un maximum de texture lumineuse et camouflent les

imperfections.»

Divan et habillage des fenêtresQuand la chute de poils est un enjeu de premier plan,

un divan de cuir de la couleur du pelage de Mistigri

offre une avenue prometteuse: «Notre chatte Phoebe

est dégriffée, mais elle perd énormément de poils, ex-

plique Danielle Faulkner. Au lieu de jeter notre dévolu

sur des tissus qui alourdissent l’entretien, nos fauteuils

et nos chaises sont tous en cuir.» Dans cette même

optique, les fenêtres sont habillées avec des toiles de

polyester ou des stores cellulaires avec un revêtement

antistatique qui repousse les poils au lieu de longues

draperies qui se transformeraient en étoffe de fourrure

en seulement quelques jours.

Comme le cuir se marque facilement, les proprié-

taires de chiens ou de chats non dégriffés apprécieront

plutôt la résistance quasi invincible de l’ultra-suède,

un matériau doux et non tissé qui allie luxe et perfor-

mance. Il suffit de passer une brosse anti-peluche pour

enlever les poils indésirables et de nettoyer les taches

avec un peu d’eau savonneuse.

Peinture et papier peintFido démontre une affection particulière pour les

murs? Il vaut mieux oublier la peinture au fini mat.

Les lustres satinés ou semi-lustrés éviteront bien des

grognements aux propriétaires qui doivent effectuer

des nettoyages fréquents. «Je conseille de choisir du

papier peint en vinyle épais, comme ceux des grands

hôtels, car ils sont plus résistants», propose le design

d’intérieur Érik Maillé.

AménagementLes propriétaires rivalisent d’ingéniosité pour adapter

leurs plans intérieurs aux gabarits parfois imposants

de leurs protégés: «Un de mes clients avait deux saint-

bernards dans un mini-loft, raconte le designer. J’ai

aménagé les pièces en conséquence, en choisissant par

exemple de mettre un banc au lieu de chaises autour

de la table à manger, ce qui permettait aux chiens de

circuler plus facilement.»

Accessoires de décorationDans la maison jumelée de Marie-France Quintal et

Nelson Interiano, propriétaires de Pakkun, un boston

terrier et Faith, un labrador-mix, le décor est amé-

nagé pour garantir le bien-être de la petite famille:

«Notre intérieur se compose d’objets solides placés en

hauteur pour éviter les bris et les blessures, explique

Nelson. Les tables d’appoint, les commodes et les

tablettes basses sont libres de toute décoration fragile.

Mais pour être honnête, même sans les chiens, nous

n’aurions probablement pas encombré nos meubles

de bibelots ou de plantes: nous préférons les décors

minimalistes et épurés.»

«Pour préserver l’intégrité de nos planchers,

toutes nos entrées sont munies de carpettes et de

serviettes qui se fondent avec les rideaux, enchaîne

Marie-France. Nous essuyons ainsi les pattes de

Pakkun et Faith avant qu’ils aient le temps de salir la

maison. Leurs jouets et accessoires sont tous rangés

dans un meuble réservé exclusivement pour eux.»

Même les sempiternels paniers pour chien peuvent

être optimisés au nom de la beauté intérieure: «Mon

objectif est que les visiteurs ne puissent jamais

deviner la présence d’un animal en regardant le décor,

explique Érik Maillé. J’installe donc de gros poufs

d’aménagement qui offrent un bien meilleur coup

d’oeil que les paniers en polar. Les invités peuvent

même s’y asseoir... à la condition que Fido accepte de

partager son trône!»

12 Mars 2012 ATSAQ

Oubliez les gamelles de plastique, les paniers en styromousse et les douches frigo-rifiques au tuyau d’arrosage. À la demande de leurs clients qui ne reculent devant rien pour le confort de leurs petits compagnons, les designers planchent sur de luxueux aménagements animaliers. Gros plan sur des solutions qui ont de la classe... et de la gueule !

Le design animalier

Flairant la bonne aubaine, les marques sortent le grand

jeu pour concevoir des meubles à la fois élégants et

futés pour animaux. C’est ainsi que les lits canins

escamotables se transforment en commode épurée

quand débarquent des visiteurs impromptus. Les ar-

bres pour chat font office de bibliothèque. Les niches

en fibre de verre se déguisent en table basse.

Le design animalier se décline sur tous les fronts.

Depuis la fin de 2010, l’architecte européenne Marina

Sciarrino propose Petsmood, une prestigieuse collec-

tion de mobilier pour animaux. Ces créations contem-

poraines prouvent qu’il est possible de réconcilier le

luxe intérieur avec les manies pas toujours glamour de

la faune domestique. De quoi museler même les plus

sceptiques.

Source : Julie Champagne,La Presse

ATSAQ Mars 2012 13

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«Nos premiers résultats confirment un engouement

pour le mobilier animalier qui vise les amateurs de

design, explique Gianluca Sansone, responsable de la

commercialisation. Pour répondre à la demande, nous

étoffons actuellement notre réseau de distribution en

Europe ainsi que dans les autres continents.»

Le designer québécois Érik Maillé réalise aussi des

aménagements pour les spécimens sur quatre pattes: «Je

prévois des bols de nourriture et des distributeurs au-

tomatiques intégrés dans les îlots de cuisine, des litières

dissimulées dans des cabinets sur mesure, des barrières

de sécurité encastrées dans les murs pour contrôler les

déplacements des animaux sans dénaturer la décora-

tion intérieure... Certains de mes clients ont même fait

construire de grandes fenêtres avec des tablettes basses

pour que leurs chats puissent scruter l’horizon.»

Douche pour chienLe rituel du bain peut causer bien des migraines aux

propriétaires de chien. Pour simplifier ce cérémonial

fastidieux, le designer Érik Maillé a imaginé une

douche sur mesure pour les deux colosses de son cli-

ent: «Le format est évidemment déterminé par le poids

des chiens. Je ne conseille rien en bas de 36 pouces

par 42 pouces. Pour le plancher, je choisis des petits

morceaux de céramique pour avoir plus de coulis. La

surface est donc moins glissante. Les sorties d’eau ont

été abaissées au niveau des bêtes. Une douchette est

indispensable pour garantir un bon rinçage.»

La douche canine a été construite près de l’entrée du

garage, beaucoup plus pratique quand le dynamique

duo revient de l’extérieur avec les pattes sales et le

poil détrempé. Comble du luxe, une valve thermosta-

tique assure un contrôle rigoureux de la température

de l’eau. Alliant le chic et le fonctionnel, le reste de

la pièce a été aménagé pour prévoir un espace assez

grand pour sécher les chiens et intégrer un meuble de

rangement qui contient tout le nécessaire d’entretien.

Chats perchés Au Japon, véritable paradis de la boule de poil, le

chaos urbain et la superficie restreinte des logements

empêchent les animaux domestiques de se dégourdir

librement les pattes: «Dans les quartiers plus denses,

les propriétaires gardent toujours leurs chats

à l’intérieur, observe Keiji Hirose, architecte et

directeur du cabinet japonais Fauna “ Design.

Cette captivité forcée occasionne parfois des

troubles de comportement.»

«Nous travaillons en étroite collaboration avec des

spécialistes du comportement animal afin de consi-

dérer toutes les facettes de leur mode de vie dans nos

solutions, poursuit le designer. Nous sommes donc

en mesure de réaliser des intérieurs qui améliorent la

qualité de vie de tous les membres de la famille.»

L’architecte nippon a notamment transformé une mai-

son en un gigantesque terrain de jeux pour les seize

(!) chats du couple. Passerelles suspendues, tunnels

secrets, trappes, repaires, escaliers muraux... Ces

attractions spectaculaires ont été intégrées au décor

avec ingéniosité afin de préserver la modernité et la

pureté des lieux. Les accommodements félins exploit-

ent ainsi la verticalité de l’espace. Keiji Hirose se

défend de concevoir des aménagements qui avanta-

gent les animaux au détriment de leurs maîtres: «Nous

priorisons d’abord les exigences des propriétaires et

poursuivons ensuite avec les besoins des chats et des

chiens, en fonction des zones inexploitées, comme les

murs ou les poutres de bois.» Un compromis qui

satisfait pleinement tous les habitants de la

maisonnée, qu’ils soient humains, félins ou canins.

1 2

1. Chats perchés

2. Saltato: Forêt imaginaire pour chats aventureux

14 Mars 2012 ATSAQ

Identification par micropuces chez les animaux de compagnie

Traçabilité et identification des animauxLa traçabilité et l’identification des animaux sont des

technologies relativement récentes. Ce principe fut

implanté il y a un peu plus d’une dizaine d’années,

initialement chez les animaux de production et au

niveau de l’agriculture. L’idée était d’offrir une base de

données aux producteurs et toutes personnes ayant un

intérêt dans ce type de production :

En cas de maladies, la traçabilité permet d’identifier

rapidement les animaux d’un site touché et d’éviter la

propagation à d’autres sites ainsi que de circonscrire

la/les maladie(s) dans de meilleurs délais puisque que

chaque animal est identifié avec une boucle magné-

tique et un numéro unique et que chaque déplace-

ment (vers une autre ferme, un camion de transport,

l’abattoir) est déclaré.

Dans notre quotidien, une grande majorité des

objets qui nous entourent sont identifiés : avec un

numéro de série, un code barre, etc. Ces numéros

d’identification sont reliés à la compagnie qui fabrique

le produit, le lot pendant lequel le produit «X» a été

produit, etc. permettant de signaler tout problème, de

retracer le fabricant, de commander la même pièce,

etc. Même nous, les humains, sommes identifiés

de façon unique : il existe plusieurs Joanie Leclair

sur la planète : mais combien avec le même numéro

d’assurance sociale, numéro de passeport, de permis

de conduire, d’assurance maladie, etc… juste une! La

traçabilité et les systèmes d’identification sont une

nécessité de notre société qui permet d’assurer une

protection contre le vol, le plagiat, l’imitation et qui

permet la qualité, la sécurité et ont plusieurs avantages

économiques.

L’identification se définit par l’action ou le processus d’identifier quelqu’un ou quelque chose avec l’aide d’une étiquette, d’un numéro d’identification ou tout autre moyen de distinction propre à la personne ou la chose en question.

Par Joanie Leclair, TSA certifiée

ATSAQ Mars 2012 15

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Cet important aspect assure une biosécurité et une

valeur inestimable à l’ensemble de l’agriculture et de la

population ayant implantée le système d’identification

et de traçabilité au sein de sa communauté. Limiter les

dommages en lien avec l’abattage massif des animaux

touchés par la maladie permettent de limiter les pertes

économiques qui touchent toute la chaine de produc-

tion, le réseau de distribution, le tourisme régional, la

restauration… bref toute l’industrie.

Il s’agit d’une technologie avant-gardiste qui permet

aux producteurs d’ouvrir de nouveaux marchés

d’exportation dans les pays où les exigences au niveau

de l’importation sont très élevées. La traçabilité per-

met de garantir le statut sanitaire des animaux, ce qui

ajoute de la valeur importante au niveau des marchés

internationaux.

Et chez nos animaux de compagnie?La traçabilité et l’identification des animaux de com-

pagnie est une pratique de plus en plus répandue et

importante : les éleveurs consciencieux identifieront

les rejetons de leurs portées au moyen d’un tatouage

ou d’une micropuce et seront enregistrés avec le Club

Canin Canadien; les organismes d’adoption ainsi que

les simples propriétaires d’animaux identifieront

également leurs animaux avec des micropuces pour les

nombreux avantages que cela apporte.

Les avantages d’identifier les animaux de compagnie : quels sont-ils?Pour les propriétaires de ces animaux, l’identification

de ceux-ci permet de les retrouver beaucoup plus

rapidement en cas de perte ou de vol et de dissuader

les personnes mal intentionnées qui pourraient/vou-

draient voler leur animal. L’effet sur ces personnes

consiste en l’équivalent du système de protection

«Sherlock®» : une compagnie qui grave chaque pièce

d’une automobile d’un code unique et qui permet

de retrouver les pièces en cas de vol et qui empêche

les voleurs de revendre les pièces volées. De plus,

l’identification permet au propriétaire d’économiser

sur les frais de fourrière s’il advenait que son animal

s’y retrouve, d’économiser sur les frais annuels de

permis municipal et d’éviter que son animal ne soit

euthanasié faute de réclamation ou de ressources pour

retrouver le propriétaire. Il existe également de grands

avantages à l’identification pour les municipalités et la

société : celle-ci procure une source de revenu

mportante qui assure un service animalier de qualité

auprès de la communauté, qui permet de gérer, struc-

turer et contrôler efficacement la population animale

(et la surpopulation!), permet de fournir des chiffres et

statistiques et qui limite les euthanasies inutiles et les

frais en lien avec cette procédure.

Ultimement, l’identification de tous les animaux

de compagnie sensibilise aussi les propriétaires sur

l’engagement que ceux-ci ont pris en choisissant

d’adopter un animal : celui-ci ne pourra pas être

abandonné de façon inhumaine, et son propriétaire

devra faire affaire avec un organisme d’adoption, un

vétérinaire, ou toute autre organisation si celui-ci veut

s’en départir puisque si l’animal est retrouvé «perdu»,

le propriétaire sera contacté et devra s’acquitter de ses

responsabilités.

Qu’est-ce qu’une micropuce et comment elle fonctionne?Une micropuce est une petite capsule de la taille d’un

grain de riz contenant une puce informatique qui

possède un émetteur-récepteur envoyant un signal

numérique; un code alphanumérique au scanner

lorsqu’elle est lue par celui-ci. Celle-ci est implantée

à l’aide d’une seringue ou d’un applicateur de façon

sous-cutanée, au niveau interscapulaire. Une fois

implantée, la puce restera au niveau interscapulaire

et migrera dans de rares occasions; les fabricants

ayant mis au point des micropuces antimigratoires qui

diminuent de beaucoup cette possibilité. La micropuce

ne contient pas de batterie interne, elle est activée par

l’énergie qu’elle reçoit du scanner ou lecteur, lui per-

mettant d’avoir une durée de vie hautement supéri-

eure à la vie de l’animal. Une fois la puce scannée et

lue, un code alphanumérique unique s’affiche à l’écran

du lecteur permettant de contacter le service de

recouvrement et à l’aide du code, d’associer dans la

base de données ce code au propriétaire de l’animal

perdu. Plusieurs compagnies produisent des

micropuces (Pethealth Inc. (24PetWatch), EIDAP Inc.,

Microchip 4 Solutions Inc., etc.) et possèdent leurs

propres bases de données, mais une coopération entre

celles-ci est maintenue afin d’acheminer le demandeur

à la base de données appropriée et ainsi pouvoir réunir

l’animal perdu et son propriétaire. À ce jour, les scan-

neurs disponibles peuvent lire la grande majorité des

puces électroniques de nouvelles générations permet-

tant donc facilement de retrouver le propriétaire.

16 Mars 2012 ATSAQ

Comment effectuer la pose d’une micropuce?1. Avant d’effectuer la pose d’une micropuce électro-

nique, il est primordial d’inspecter le sachet contenant

l’aiguille et la micropuce pour s’assurer de sa stérilité.

2. Idéalement, scanner la micropuce avant d’ouvrir le

sachet pour s’assurer que le numéro qui sera lu cor-

respond au code-barres des autocollants fournis.

3. Dans le cas d’identification d’une portée de chiots,

identifier chaque sachet avec le nom de l’animal pour

éviter un mélange de puce/numéro et de chien.

4. Ouvrir, de façon stérile, le sachet contenant l’aiguille

et la fixer à la seringue (ou l’applicateur) servant à

l’implantation.

5. Immobilisez l’animal. Agrippez légèrement la peau

située derrière le site d’implantation et nettoyer la

zone à l’aide d’un tampon humecté d’alcool ou de

solution stérilisante.

6. Implanter la micropuce (biseau de l’aiguille vers

le haut) vers la tête de l’animal et entre les scapula

(omoplates) et non dans la peau du cou.

N.B : Un bon truc pour injecter la puce au bon endroit

est d’agripper moins de peau pour implanter la puce

plus profondément.

7. Le point d’entrée de l’aiguille doit être situé directe-

ment sous votre pouce/index en respectant un angle

d’environ 30 degrés.

8. Insérer l’aiguille dans la peau de l’animal, injectez dé-

licatement la puce et retirez l’aiguille en pinçant la peau

autour du site pour empêcher le retrait de la puce.

N.B. L’insertion de l’aiguille peut parfois être difficile

étant donné le diamètre de l’aiguille (environ 16-18G).

Maintenez une bonne pression et relâchez aussitôt que

votre aiguille est sous la peau, question d’éviter une

injection transcutanée ou d’injecter la micropuce dans

votre doigt ou celui de votre contentionneur!

9. Appliquer une pression sur le site d’injection, avec

une gaze pendant quelques secondes.

N.B. La pose peut parfois produire un saignement au

niveau du site d’implantation, dans de tels cas, main-

tenez votre pression plus longtemps jusqu’à l’arrêt du

saignement.

Comment effectuer la lecture d’une micropuce?1. Mettre en marche le scanner en appuyant sur le

bouton

2. Appuyer sur le bouton une seconde fois pour com-

mencer la détection (pour certains modèles, il suffit

d’appuyer une seule fois pour commencer la détection

de la puce)

3. Maintenir le scanner de façon horizontale en ef-

fleurant légèrement le pelage de l’animal et balayer

LENTEMENT celui-ci au niveau des épaules/omoplates

et cou à l’aide de courts mouvements circulaires.

N.B : Si aucune puce n’est détectée, scanner le corps

de l’animal au grand complet au cas où la puce aurait

migré.

4. Prendre en note le numéro d’identification et

contacter le service de distribution pour retracer le

propriétaire.

La micropuce versus les autres méthodes d’identificationIl existe d’autres méthodes d’identification pour

animaux de compagnie telle la médaille et le tatouage.

La médaille sera attachée au collier de l’animal et est

habituellement composée du numéro d’enregistrement

que la ville fournira au propriétaire ou sinon elle peut

être personnelle (nom du propriétaire et numéro de

téléphone). Le tatouage lui, sera effectué à l’intérieur

de l’oreille, sur la ligne médiane de l’abdomen ou à

l’intérieur de la cuisse de l’animal et est habituellement

composé de 3 lettres et deux chiffres (ex : FW7 7X).

Malheureusement, les désavantages que compor-

tent ces méthodes d’identification font en sorte que

l’utilisation de la micropuce devient d’autant plus

intéressante : elle ne se perd pas et suit l’animal tout

au long de sa vie, ne s’altère pas avec les années et

elle n’a pas de limite géographique, contrairement aux

médailles qui se perdent facilement, peuvent devenir

illisibles après quelques années et aux tatouages qui

sont difficiles à réaliser et peuvent eux aussi devenir

illisibles éventuellement.

ATSAQ Mars 2012 17

Combien ça coûte ?Tout dépend de l’établissement et de la circonstance

d’installation de la puce. Si celle-ci est installée lors

d’une anesthésie générale (ex : pendant la stérilisa-

tion), il en va de soi que le prix sera moindre que ce-

lui de la pose sur un animal réveillé (pas besoin d’un

anesthésique local, de contention, etc.). L’utilisation

ou non d’un anesthésique local fera varier le prix

également. Le prix varie donc habituellement entre

50.00 et 100.00$.

Quels sont les enjeux?Les enjeux importants de ce type de technologie

résident dans la sensibilisation de son importance

auprès des propriétaires d’animaux de compag-

nie mais aussi auprès des éleveurs. Déjà, plusieurs

organismes d’adoptions tels les SPA-SPCA, Rosie

Animal Adoption, etc. implantent des micropuces à

tous leurs chiens placés en adoption et en famille et

sensibilisent leurs clients sur son importance. C’est

en éduquant la clientèle et en citant des exemples

concrets comme l’histoire de « Pollux » (Pollux a une

petite sœur, Par Héloïse Archambault, Le Journal De

Montréal, 08/07/2011) ou de « Snoopy » (Snoopy,

de retour au bercail après 5 ans Agence QMI, Par

Claudy Laplante St-Jean , 02/12/2011) que les tech-

niciens en santé animale sensibiliseront la population

car, au bout du compte, l’identification des animaux

de compagnie est aussi une façon de les protéger et

de s’assurer de leur sécurité et de leur bien-être et

ÇA, c’est important!

Sources :Le site Internet du CCC- section CANADACHIP http://www.ckc.ca/fr/Default.aspx?tabid=154

Le manuel d’implantation (français) fourni par la compagnie M4S ID : http://www.microchipsolutions.com/microchipsolutions.html

L’article ‘’How to do dog microchip registration’’ Par Sophia Myers http://www.howtodothings.com/pets-animals/how-to-do-dog-microchip-registration

Merci à Julie Sansregret de Guides Canins pour la pose et Marie Claude Lantagne- éleveure de Jack Russel

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1. Comparaison entre l’aiguille d’implantation et une aiguille hypodermique conventionnelle pour vaccination entre autre

2. Matériel fourni par la compagnie: Micropuce individuelle dans un emballage stérile, seringue-poussoir, étiquettes numériques.

3. Site d’implantation sous-cutané de la micropuce

18 Mars 2012 ATSAQ

Chaque semaine, nous recevons des dizaines d’appels et courriels d’employeurs à la recherche de TSA sérieux et ambitieux. Voici un condensé, en dix points, des élé-ments que nous considérons important de tenir en compte lorsque vient le temps pour vous d’évaluer la présentation d’une offre d’emploi, ainsi que les bénéfices et avantages offerts par un employeur.

Top 10 des éléments à rechercher pour un emploi gagnant!

Il est intéressant de mentionner que tous les points

concernant les bénéfices et avantages sont inspirés

d’ententes d’emploi réelles, en vigueur ici, au Québec.

1. L’affichage de l’emploi décline une présentation

attrayante mais simple et réaliste de l’entreprise;

2. L’entreprise dispose d’une description définie pour

un poste TSA et pour chaque type de poste occupé au

sein de celle-ci;

3. L’entreprise dispose d’une politique salariale claire

et évolutive dans le temps pour un poste TSA (salaire

ATSAQ Mars 2012 19

proposé à l’embauche, salaire après trois ans d’emploi,

après cinq ans, après 10 ans, etc.) et pour chaque type

de poste occupé au sein de celle-ci;

4. L’entreprise offre des dispositions permettant

d’inclure des mesures de primes au rendement ou

de partage des profits;

5. La politique salariale de l’entreprise reconnaît la

certification et la spécialisation professionnelle;

Recommandé:

Prime pour TSA certifié entre 1.00$ et 4.00$

de plus/heure

Prime pour TSA spécialisé entre 2.00$ et 6.00$

de plus/heure

6. Certains avantages sont offerts annuellement;

Recommandé :

Adhésion à l’ATSAQ

Budget applicable à de la formation continue

Vacances et congés sociaux au delà des normes minimales

7. L’entreprise offre des dispositions facilitant la con-

tribution à un programme REÉR;

8. L’embauche se conclut à l’aide d’une entente

d’emploi type, personnalisable avec chaque TSA;

9. L’entreprise offre et/ou contribue à un programme

d’assurances collectives;Note : Il y a un programme de

groupe avantageux disponible avec l’ATSAQ auquel

une contribution de l’employeur est possible;

10. L’entreprise dispose d’un document (ex : guide

des employés) contenant ses orientations et politiques;

ce document est disponible avant l’embauche et peut

contenir, entre autres, les éléments suivants : vision,

mission, valeurs, approche client, services, tarifs,

heures d’ouverture, horaires des employés, politique

sur les mesures de santé et sécurité reconnues, poli-

tique sur les mesures reliées aux congés de maternité,

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politique sur les périodes de repos et repas, politique

relative aux vêtements et outils de travail; toute orien-

tation, politique et disposition pertinentes observées

par l’entreprise.

L’ATSAQ offre des outils puissants pour la recherche

d’emploi, n’hésitez pas à vous y référer :

• les publications Vie de TSA et Techlife Magazine,

• le site Internet de l’association www.atsaq.org,

• des envois personnalisés aux membres,

• de la visibilité au Gala des prix reconnaissance

de l’ATSAQ, lors de colloques ou d’activités

du milieu TSA.

Notez que les employeurs recherchent des TSA

sérieux qui souhaitent bâtir et conserver un emploi

à long terme et sont prêts à considérer toutes ces

recommandations pour assurer votre fidélisation

avec eux. N’hésitez donc pas à ouvrir la discussion

de façon respectueuse et constructive.

Nous vous souhaitons une bonne démarche de

recherche d’emploi !

L’équipe ATSAQ

20 Mars 2012 ATSAQ

Déjà très sensibilisée au sort des animaux, notamment par Johanne Tassé, du Centre d’adoption d’animaux de compagnie du Québec (caacQ), c’est le reportage sur le Berger Blanc, diffusé à l’émission Enquête en avril 2011, qui a convaincu Liza Frulla de passer à l’action.

Liza Frulla a choisi LavalProjet de services animaliers

Le 27 février dernier, la Ville de Laval annonçait que

l’ex-politicienne serait la présidente de l’organisme Les

services animaliers de Laval, qui gèrera le futur service

de gestion animalière.

Après le visionnement du reportage, et consciente

que la problématique touche toutes les municipalités

québécoises, elle a alors cherché quelle ville présen-

tait les conditions gagnantes pour établir un campus

animalier sur le type de ceux implantés à Toronto,

Calgary, Edmonton et New York. «À Montréal, il y a

trop d’arrondissements. Sur la Rive-Sud, il y a trop de

villes. Il restait Québec et Laval», dit-elle.

Elle a alors approché l’administration Vaillancourt

afin de sonder son intérêt. L’automne dernier, la Ville

a confié à la caacQ le mandat de l’accompagner dans

la mise en place d’une gestion animalière éthique et

innovatrice.

Mme Frulla ne cache pas que son objectif est de faire

du futur centre de Laval un exemple pour le reste de

la province.

GestionÀ la suite de l’annonce de sa nomination, plusieurs

personnes, dont le chef du Parti au Service du Citoyen,

Robert Bordeleau, se demandait quelle expérience ani-

malière possède Mme Frulla. «Pourquoi ne pas avoir

utilisé les services des citoyennes qui étaient membres

du C.A. du CAPAL qui possédaient les compétences

nécessaires pour la mise en place du service animalier

que Laval a besoin depuis des années?» demande M.

Bordeleau dans un communiqué émis le 28 février.

«Outre l’intérêt pour la cause, il faut une expérience

en gestion publique, rétorque Liza Frulla, en rappelant

qu’elle a été ministre autant à Québec qu’à Ottawa.

J’ai une connaissance de l’implantation de grands

projets dans un contexte publique.»

Communiqué: Vers un service animalier éthique à Laval

Actions concrètes et pas en avantLaval, le 27 février 2012 - La Ville investit dans une

solution durable pour offrir des services répon-

dant aux besoinsde la population. « Avec le chemin

parcouru et suite à des discussions avec de futurs

partenaires, dont la Ville deTerrebonne et la Commu-

nauté métropolitaine de Montréal (CMM), nous som-

mes désormais convaincus que nous serons en mesure

d’offrir aux Lavallois ce qu’ils réclament en matière de

service animalier » déclare le maire de

Laval, M. Gilles Vaillancourt.

Rappelons qu’à l’automne dernier, la Ville de Laval

avait confié au Centre d’adoption d’animaux de com-

pagnie du Québec (caacQ) le mandat d’accompagner

la municipalité dans la mise en place d’une gestion

animalière éthique et innovatrice.

Des actions concrètesSatisfaite des premières étapes réalisées par le caacQ,

la Ville de Laval lui a octroyé un second mandat afin

quecelui-ci puisse agir à titre de gestionnaire de projet

dans la mise en oeuvre des pistes de solutions pro-

posées. D’ailleurs, le caacQ travaille activement avec

les autorités de la Ville afin de mettre rapidement en

place des actions concrètes :

• L’honorable Liza Frulla, connue de tous pour son

implication active et son amour des animaux, pré-

ATSAQ Mars 2012 21

sidera la destinée du tout nouveau OBNL Les services

animaliers de Laval (Le Campus) qui lui, prendra les

rênes du futur service de gestion animalière à Laval.

Une nouvelle qui a de quoi réjouir tous ceux qui

suivent ce dossier de près.

• Une journée officielle d’adoption d’animaux de

compagnie (chats, chiens et rongeurs) se tiendra le

samedi 26 mai prochain. Une grande première sur le

territoire lavallois. Les animaux en quête d’un nouveau

foyer, qu’ils soient des juvéniles ou de jeunes adultes,

seront tous en bonne santé et stérilisés. De plus, les

nouveaux gardiens de chien pourront se procurer la

licence de leur animal directement sur place.

• La Ville a également l’intention d’organiser sa pre-

mière campagne de micropuçage — une technologie

qui permet de retrouver aisément le propriétaire de

l’animal (chat ou chien) en cas de fugue.

• De plus, la Ville a annoncé, lors de la présentation du

budget 2012, avoir mis des sommes d’argent de côté

au Programme triennal d’investissement en vue de la

construction d’un bâtiment qui pourra accueillir un

futur service animalier. La Ville a d’ailleurs déjà arrêté

son choix sur un terrain dont elle est propriétaire dans

le secteur industriel situé près de l’autoroute 25.

Entre-temps, afin d’offrir des services de base sur le

territoire, la Ville de Laval a octroyé un contrat pour

une période d’un an au Berger Blanc, unique et seul

soumissionnaire. Il est important de rappeler que sa

pratique est encadrée par la réglementation et les

inspections du ministère de l’Agriculture, des

Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

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Source : Division des communications et des relations

avec les médias

SERVICE DE LA VIE COMMUNAUTAIRE,

DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS

1, place du Souvenir, C.P. 422,

succursale Saint-Martin,

Laval (Québec) H7V 3Z4

Téléphone : 311 ou 450 978-8000

Télécopieur : 450 978-5943

www.ville.laval.qc.ca

22 Mars 2012 ATSAQ

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ATSAQ Mars 2012 23

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F.A.Q. no27

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ATSAQ Mars 2012 25

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28 Mars 2012 ATSAQ

Le samedi 5 mai prochain se tiendra la 7e édition du

cocktail-encan au profit de la

SPCA Laurentides-Labelle. Ce rendez-vous, devenu

un événement incontournable des gens de la région et

des amis des animaux, se déroulera à la station de ski

Morin-Heights. Plusieurs invités et hôtes, dont

M. Michel Forget, ont confirmé leur présence à cette

7e édition.

Nous sommes tous conscients que les animaux ont

besoin d'aide. Ils ne peuvent parler, s'exprimer... La

SPCA Laurentides Labelle les protège et est leur voix

depuis nombre d'années. Sans revenus fixes, ce sont

les dons et le bénévolat qui font en sorte que la

SPCA LL réussit à leur fournir l’amour et les soins

appropriés.

Nous comptons sur vos dons et votre présence cette

année afin d’appuyer notre mission et notre mandat

d’aide auprès des animaux abandonnés, maltraités et

négligés de la région. Vous pouvez aussi compter sur le

fait que votre contribution sera utilisée à bon escient. En

effet, puisque cet événement est organisé surtout par

des bénévoles, près de 95% des fonds que nous

recueillons sont utilisés pour les activités quotidiennes

de notre centre d’adoption (loyer, nourriture, stérilisation

de tous les animaux, soins vétérinaires, programme

d’inspection, salaires…).

7e édition

Objectif de 700 participants Levée de fonds visée de 110 000 $ Coprésidents d’honneur prestigieux Encan crié et encan silencieux englobant plus de 400

articles répartis sur 2 étages 12 000 hors-d’œuvre gastronomiques Breuvages variés, incluant vin et bière

Vous pouvez aussi donner des articles neufs et de qualité pour nos encans silencieux et criés : par exemple, des forfaits dans des hôtels, spas ou golfs, repas au restaurant, certificats-cadeaux, articles pour la maison, articles de sport, vêtements, bijoux, œuvres d’art et d’artisanat, services d’imprimerie, services de toilettage d’animaux, etc.

Tous les dons en nourriture, bière, vin, tables, nappes, articles de décoration, etc., afin de réaliser cette soirée, sont des plus appréciés.

Un don monétaire peut également être effectué. La SPCA LL est reconnue comme organisme de bienfaisance et émettra un reçu d’impôt à votre demande.

N’oubliez pas que vous bénéficierez d’une grande visibilité sur nos affiches de donateurs tout au long de la soirée. Ces dernières sont placées bien en vue tout au long de l’événement…

ATSAQ Mars 2012 29

30 Mars 2012 ATSAQ

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ATSAQ Mars 2012 31

C’EST LE TEMPS DU MÉNAGE VÉTÉRINAIRE DU PRINTEMPS!

Le Groupe International Vétérinaire (GIV) de la Faculté de médecine vétérinaire se lance dans sa sixième campagne de collecte de matériel vétérinaire. Le but est de le redistribuer dans les pays dont les besoins sont grands, que ce soit dans les écoles vétérinaires, les organisations vétérinaires à but non lucratif ou les cliniques privées des pays en développement.

C’est dans cette optique que nous vous invitons à commencer dès maintenant votre GRAND MÉ-NAGE! Mettez de côté tout matériel durable et réutilisable (même s’il est légèrement endom-magé) et envoyez les fruits de votre récolte dans une boite au local 2118 du pavillon principal au nom du Groupe International Vétérinaire (GIV).

Tout le matériel récupéré sera trié et classé, et par la suite acheminé à des pays qui en ont grandement besoin (Haïti, Vietnam, Laos, Nunavik, Thaïlande, Jamaïque, Madagascar, Afrique du Sud, pour n’en nommer que quelques-uns).

POUR TOUTE INFORMATION : GIV@MEDVET.UMONTREAL.CA

Merci de votre générosité! Vous pouvez lire des témoignages des gens qui ont apporté du matériel sur notre nouveau site web : http://www.medvet.umontreal.ca/infoGen/international/giv/wordpress/

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VOICI DES EXEMPLES DU MATÉRIEL DURABLE ET RÉUTILISABLE EN DEMANDE :

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32 Mars 2012 ATSAQ

Pathologies chez les chats gériatriques… partie 2

avancées médicales à ce sujet dans les dernières années.

Il est aujourd’hui beaucoup plus facile pour les profes-

sionnels de la santé animale de reconnaître les signes

cliniques d’une pathologie articulaire. Il existe plusieurs

pathologies articulaires, mais j’aborderai principalement

l’arthrose.

Qu’est-ce que l’arthrose? C’est le terme qui est utilisé

lorsqu’on parle de maladie dégénérative (en progression

lente) impliquant les articulations et sa synoviale 1 . Elle

est associée à la formation d’ostéophytes 2 marginaux

ainsi qu’à des remaniements de l’os sous-chondral et de

la membrane synoviale tel que mentionnée ci- haut.

Chez le chien, cette pathologie est diagnostiquée beau-

coup plus facilement que chez le chat et la raison est fort

simple : le chien démontrera beaucoup plus facilement sa

douleur que le chat. Ce dernier aura tendance à cacher sa

douleur et simplement modifier ses habitudes et sa façon

de se mouvoir. Un chat qui est atteint d’arthrose et qui

avait l’habitude de grimper directement sur le comptoir,

une table ou tout autre meuble; aura plutôt tendance

à sauter sur une chaise ou un autre objet lui permet-

Cette réalité permet à certaines personnes de se rap-

peler que l’animal est un être vivant à part entière. Il

est donc normal que ses cellules vieillissent tout comme

les nôtres. Nous ne le répéterons jamais assez souvent,

mais il est important que le client comprenne qu’il est le

meilleur observateur pour la santé de son compagnon

à quatre pattes. Lui seul connaît les habitudes de vie

de son félin et est donc le mieux placé pour observer

le moindre changement comportemental ou physi-

ologique. Nous devons donc éduquer les propriétaires

à être de fins observateurs et à porter une attention

particulière aux moindres changements qui touchent

l’alimentation, les habitudes d’élimination, etc.

Pathologies articulairesTout comme chez l’humain, les chats vieillissant seront

atteints un jour ou l’autre par des troubles articulaires.

Les pathologies articulaires ont été pendant plusieurs

années le « mouton noir » de la médecine vétérinaire,

parce qu’elles sont difficile à diagnostiquer chez les

félins. Nous avons longtemps pensé qu’une démarche

raide chez le chat était simplement le signe que l’animal

était âgé. Heureusement, il y a eu d’énormes progrès et

Dans la première partie de cet article, le diabète sucré félin et l’hyperthyroïdie ont été abordés. Pour la deuxième partie, j’aborderai les pathologies articulaires ainsi que les pathologies hépatiques. Pour nous qui avons étudié la physiologie animale, il est évident que le fonctionnement physiologique des animaux et des humains est similaire. Mais il est toujours surprenant de voir que les clients soient étonnés que les animaux puissent avoir les mêmes pathologies qu’eux.

Par Tania Pando Caron, TSA certifiée

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tant d’accéder en plusieurs étapes à la hauteur désirée.

L’arthrose touchera principalement les chats âgés, mais il

est possible de retrouver un jeune chat (3-4 ans) atteint

de troubles articulaires. De récentes études démontrent

qu’environ 90% des chats âgés de 12 ans et plus sont

atteints d’arthrose et que tous les chats de 15 ans et plus,

sont arthrosiques. Les causes étant multiples, le diag-

nostic précis est plus ardu. L’arthrose peut être causée

par une arthropathie primaire ou secondaire. On parle

d’arthropathie primaire lorsque la cause est infectieuse

ou auto-immune et d’arthropathie secondaire lorsque la

cause origine d’une malformation congénitale, d’une in-

stabilité articulaire traumatique ou simplement de l’usure

modérée et chronique des articulations. Les articulations

les plus souvent atteintes seront le coude, le grasset et

la hanche. La maladie se manifestera principalement de

manière bilatérale. Certaines races félines sont pré-

disposées à l’arthropathie telles que le Maine Coon et

possiblement les Siamois, Tonkinois, Balinais, Oriental

et Burmese. Ces dernières races sont possiblement plus

sujettes à cause de leur fréquence d’activité physique

élevée ainsi que l’intensité de celle-ci, qui amènent une

surutilisation des articulations.

Évidemment, nous ne pouvons poser aucun diagnostic

en tant que techniciens, mais nous sommes en première

ligne pour donner une bonne éducation aux proprié-

taires. Notre intervention permettra donc au propriétaire

d’avoir un rôle clé dans le diagnostic de cette pathologie.

Nous ne le dirons jamais assez, mais l’ÉDUCATION du

client est très importante. Nous devrons donc sensibiliser

les clients à reconnaître les signes cliniques des arthropa-

thies. Il est important d’expliquer aux propriétaires que

le moindre changement de comportement devrait être

transmis à l’équipe vétérinaire. Un changement banal

pour eux, peut être une mine d’or pour nous. L’animal at-

teint modifiera son mode de vie selon les signes présents.

Le client devra donc porter une attention particulière

aux signes cliniques suivants : diminution de l’activité,

raideur, modification des lieux de repos 3 , etc. Certains

chats iront même jusqu’à faire leurs besoins hors de la

litière. Dans quelques situations, nous pouvons trouver

ces changements comiques (exemple : quand le chat

saute et fait une chute), mais ces « accidents » veulent

probablement dire qu’il y a présence de douleur. Il y

aura également présence de boiterie, d’agressivité chez

certains lors du toucher, l’animal sera réticent à monter

ou descendre des escaliers, l’animal pourrait être plus

affectueux lorsque vous êtes en train d’écouter la télévi-

sion car il désire monter sur le sofa avec vous mais n’y

arrive pas seul. Minet arrêtera de faire sa toilette de façon

méticuleuse, les poils deviendront plus ternes et ébourif-

fés. Il sera plus irritable et miaulera possiblement plus

fréquemment. On peut également remarquer une baisse

de l’appétit car lors des déplacements, l’animal aura de la

douleur. Il aura donc tendance à rester couché malgré sa

faim afin de ne pas ressentir cette douleur.

Le diagnostic se fera en premier lieu grâce à l’anamnèse

ainsi que l’examen clinique. Une radiographie sera dans la

majeure partie des cas nécessaire pour le bon diagnos-

tic de la pathologie. Dans certains cas, la douleur est

tellement forte, qu’il serait préférable d’administrer une

sédation ou de faire une courte anesthésie à l’animal.

Malheureusement, plusieurs propriétaires de chats âgés

hésitent à faire une telle intervention sur leur compa-

gnon. S’il est impossible de localiser l’articulation doulou-

reuse, nous ferons une radiographie du coude, du grasset

et du bassin en premier comme ce sont les articulations

les plus souvent touchées. L’interprétation de la radiogra-

phie nous permettra de voir certaines anomalies dans les

cas d’arthroses. Nous pourrions observer une diminution

de l’espace articulaire (localisé ou généralisé), un

remodelage osseux, une calcification progressive au

niveau des insertions ligamentaires péri-articulaires, une

calcification intra-articulaire (capsule, synoviale, etc.),

un blocage articulaire et une formation d’ostéophytes.

N’oublions pas que la radiographie peut limiter le

diagnostic de l’arthrose car elle permet principale-

ment d’identifier les changements osseux et non ceux

au niveau des cartilages ou de la gaine synoviale. Il est

également possible de prélever, dans certains cas, du

liquide synovial et de faire une analyse cytologique et

bactériologique. Toutefois, cette intervention sera

pratiquée dans de rares cas, soit chez un animal jeune

ou âgé ne démontrant aucune cause traumatique ou

congénitale visible ou chez un animal dont plusieurs

articulations seront atteintes.

Le traitement permettra principalement de soulager la

douleur présente chez minet. En traitant au premier

plan la douleur, la condition physique du chat en sera

grandement améliorée. Il redeviendra à nouveau actif,

recommencera à s’alimenter régulièrement (dans le cas où

l’animal était dysorexique), se toilettera de nouveau, etc.

En médecine vétérinaire, il existe plusieurs types de trait-

ements possibles, chacun apportant des points positifs et

négatifs. Dans certains cas, un traitement chirurgical sera

mis en place (dans les cas d’arthrose sévère ne répondant

plus à la médication), mais dans la plupart des situations

1. Membrane séreuse qui recouvre la capsule articulaire. Insérée au pour-tour des cartilages articulaires, elle sécrète un liquide lubrifiant incolore et visqueux, appelé « synovie ».

2. Production osseuse anormale qui résulte de la reprise de l’ossification.

3. Souvent des endroits au sol contrairement à des endroits plus en hauteur tels que le lit, le divan, etc.

34 Mars 2012 ATSAQ

un changement alimentaire accompagné d’une médica-

tion pourront améliorer la qualité de vie de minet. Les

chondroprotecteurs, la diététique, le contrôle du poids,

la physiothérapie, l’analgésie ainsi que certaines mesures

environnementales aideront l’animal.

Mesures environnementales : Qu’entend-t-on par mesure environnementale? Le tout consiste à aménager l’environnement de minou de façon à lui faciliter certaines tâches et déplace-ments. Dans les cas où l’animal est malpropre, nous pourrons proposer aux clients de mettre des bacs avec un accès plus facile. Soit des bacs plus bas ou simple-ment en disposant des marches au-devant de ceux-ci, lui permettant d’entrer et de sortir plus facilement. Vous pourrez recommander également de placer des bols d’eau ainsi que des gamelles à tous les étages de la maison. De cette manière l’animal y aura accès plus facilement s’il ressent des douleurs arthrosiques l’empêchant de se déplacer aisément. L’utilisation de rampes ou d’escalier pourrait également être mise en place afin de faciliter l’accès aux endroits en hau-teur que l’animal fréquente régulièrement (divan, lit, chaise, etc.). Comme les animaux arthrosiques préfèrent de loin les endroits chauds et douillets, nous recommanderons également d’offrir un tel endroit à l’animal en y plaçant une couchette chauffée et moel-leuse (bouillotte, couverture chaude, etc.) et bien plus. Si l’animal a de la difficulté à se toiletter, le proprié-

taire devra aussi prendre la relève.

Analgésies : Depuis quelques années, il est beaucoup plus accessible de faire un plan de traitement analgésique chez les félins. On retrouve des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), des corticoïdes ainsi que certains médicaments modifiant l’évolution de l’arthrose. Dans les dernières années, plusieurs médicaments ont vu le jour sur le marché tels que le méloxicam (Métacam®), le polysulfate de pentosane (Cartrophen Vet®) ainsi que l’acide tolfé-namique (Tolfédine®), à utiliser à dose minimale efficace. Il ne faut pas oublier que les AINS comportent tous des risques d’effets secondaires comme des troubles digestifs et peuvent également avoir une incidence sur les reins et le foie.

Supplémentation avec des chondroprotecteurs : Les suppléments de chondroïtine et de glucosamine ont prouvé leur efficacité ces dernières années. Ils con-tribuent entre autre au ralentissement de la dégradation des cartilages et amènent des précurseurs nécessaires à la réparation de ceux-ci. La plupart des suppléments contiendront ces deux molécules car celles-ci agissent en

synergie. Même si ce sont pour la plupart de gros com-primés, nous n’avons qu’à penser à Novoflex®, certaines compagnies pharmaceutiques ajouteront des saveurs afin de faciliter l’administration de ceux-ci. Dans un cas où l’animal refuse de prendre sa médication, il sera toujours utile d’essayer de mélanger celui-ci à de la nourriture en boîte, certains chats vont préférer le prendre de cette manière. Ils existent aussi sous forme liquide (commer-cialisé par Ubavet®).

Traitement diététique : Depuis peu, plusieurs compagnies œuvrant dans l’alimentation des animaux ont mis sur le marché des diètes vétérinaires pour les troubles de la mobilité. Pour certaines, l’amélioration est très marquée. Malheureuse-ment, c’est également un couteau à double tranchant. Nous devons préconiser un poids santé chez les animaux arthrosiques, mais les diètes qu’on nous propose sont extrêmement caloriques. Il sera donc important de faire comprendre au client qu’il devra faire un suivi strict quant à la quantité de nourriture donnée. Ces nourritures sont riches en oméga, antioxydants, etc. et seront donc prescrites à long terme voire à vie si aucune pathologie plus sévère n’est diagnostiquée. Le chat atteint d’embonpoint devrait dans un monde idéal faire diminuer sa charge pondérale afin de diminuer les douleurs reliées à celle-ci.

Physiothérapie : Un programme de physiothérapie pourra également être mis en place. On peut y inclure les massages, les manipulations passives des articulations, des exercices d’étirements voire même des exercices dans la piscine pour les patients acceptant d’être mouillés. Le pro-priétaire pourra donc se charger de ce programme à la maison. Pour certains patients, l’acupuncture pourra être envisagée car cette technique permet la libération de neurotransmetteurs qui réduisent la transmission des sig-naux douloureux ainsi qu’une libération d’endorphines.

Pathologies hépatiquesLe foie est un organe important pour l’organisme

car il a un rôle central dans plusieurs réactions

métaboliques, ce qui explique entre autre pourquoi

nous retrouvons un grand nombre de pathologies

hépatiques. Le système hépatobiliaire permet la

transformation de l’ammoniac, des médicaments ainsi

que l’élimination des toxines. Il comporte une fonction

digestive, de stockage et permet la métabolisation des

lipides, des vitamines, des glucides, des protéines ainsi

que certaines hormones. Il est donc facile de comprendre

qu’un mauvais fonctionnement du système

hépatobiliaire aura donc un impact important sur le

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métabolisme de minet. Malheureusement, comme

le foie a une bonne réserve fonctionnelle, les signes

cliniques sont souvent observés trop tard. La maladie

ayant déjà fait des dommages au métabolisme. Un

dysfonctionnement engendrera possiblement une

malnutrition qui viendra assombrir le pronostic et

rendra le traitement de la pathologie encore plus ardu.

Comme il existe une grande variété d’hépatopathies, je

survolerai seulement les plus communes et expliquerai

leurs signes cliniques.

Les hépatopathies félines peuvent être inflammatoires

ou non-inflammatoires. Dans les cas de patholo-

gies hépatiques non-inflammatoires, se retrouvent la

lipidose hépatique, les tumeurs hépatiques, les shunts

porto-systémiques (très rare chez le chat) et les amy-

loïdoses, pour ne nommer que celles-là. Dans le cas où

l’animal est atteint d’une pathologie inflammatoire, ce

sera principalement le système biliaire qui sera atteint.

Il existe différents niveaux de pathologies inflamma-

toires. On peut penser à la cholangite, la cholangio-

hépatite, l’hépatite ainsi que la pancréatite, pour ne

nommer que celles-là. Si l’hépatopathie est inflam-

matoire, celle-ci pourrait être causée par une affection

virale (PIF), bactérienne ou protozoaire (toxoplas-

mose). Le problème hépatique peut aussi être d’origine

toxique. Certains médicaments tels que le diazépam,

le méthimazole, l’acétaminophène et les tétracyclines

peuvent causer des hépatites toxiques aiguës.

Nous savons tous en tant que professionnel de la

santé des animaux, que la nutrition jouera un grand

rôle dans la santé de ceux-ci. Mais qu’arrive-t-il

quand l’animal refuse de manger? Une diminution ou

un arrêt complet de la nutrition peuvent engendrer

de graves problèmes physiologiques chez le chat.

Malheureusement, le chat atteint d’une pathologie du

foie, montrera des signes cliniques lorsque la maladie

est déjà à un stade avancé. Il est désolant de voir que

la majorité des propriétaires communiquent avec nous

lorsque l’animal est anorexique depuis une semaine,

voire plus. Nous savons tous que l’animal risque

d’avoir des séquelles hépatiques.

Les signes cliniques les plus souvent rencontrés sont

l’anorexie (partielle ou complète), des vomissements,

la perte de poids, un état apathique, l’ictère (à un

stade avancé), occasionnellement des diarrhées ainsi

qu’une modification de la taille du foie (hépatomégalie

/diminution de la grosseur). Il est donc impératif que

l’animal se nourrisse bien. Dans le cas où l’animal

refuse de manger, nous pourrions recommander de

la nourriture en boîte pour les troubles de l’anorexie

(nourriture très protéinique), des purées de bébé au

poulet (sans oignons) et si l’animal refuse toujours de

s’alimenter, vous pourriez toujours suggérer au client

d’acheter un poulet rôti et de donner le blanc de pou-

let. Ne pas oublier d’informer le client que la nourri-

ture en boîte peut être chauffée légèrement (quelques

secondes au four micro-ondes) et qu’il peut également

y ajouter de l’eau pour la diluer un peu.

Certains signes cliniques sont plus souvent apparentés

aux hépatopathies tels que l’ictère et la modifica-

tion de la taille du foie, contrairement à d’autres qui

sont plus généraux. La lipidose hépatique ou stéatose

hépatique, est une des hépatopathies les plus souvent

rencontrées chez le chat. Elle est caractérisée par une

accumulation massive et rapide des triglycérides dans

les hépatocytes, qui non traitée, entraînera probable-

ment une insuffisance hépatique majeure pouvant en-

traîner la mort. Malheureusement, les causes exactes

de la lipidose hépatique sont encore mal connues.

Nous savons par contre qu’il existe certains facteurs de

risque qui favorisent la lipidose tels que les animaux

souffrant d’embonpoint subissant un jeûne prolongé,

le stress, le diabète sucré ainsi que l’hypercorticisme.

Les causes de la lipidose sont vraisemblablement liées

aux caractéristiques particulières des chats, car étant

carnivores stricts, leurs besoins en apport protéinique,

d’acides gras ainsi qu’en acides aminées sont plus

élevés que certaines autres espèces d’animaux. Les

chats adultes sont souvent les plus touchés par cette

pathologie, mais elle peut également affecter un chat

de tout âge. Tout chat souffrant de dysorexie 4 sera

fortement à risque, il est donc important de s’assurer

que l’animal s’alimente bien. Une modification du

régime alimentaire, une maladie concomitante ou une

baisse de l’apport calorique peuvent être la cause

d’une anorexie. Il n’est donc pas toujours évident

d’évaluer les symptômes propres à une pathologie car

plusieurs d’entre eux sont communs à bien d’autres

maladies. Dans un cas de lipidose hépatique, les

symptômes seront souvent de l’anorexie accompagnée

d’un amaigrissement rapide, d’une fonte musculaire,

de troubles digestifs (vomissement), d’ictère 5 ainsi

que d’une hépatomégalie. On observe aussi chez

4. Trouble de l’alimentation. Dans ce cas-ci, on pense plutôt à l’anorexie.

5. Symptôme consistant en une col-oration jaune plus ou moins intense de la peau et des muqueuses, causé par l’imprégnation des tissus par la bilirubine.

36 Mars 2012 ATSAQ

certains sujets une hypersalivation. Que se passe-t-il

au niveau physiopathologique? Nous savons qu’une

baisse de l’apport calorique quotidien provoquera

l’accumulation rapide et massive de triglycérides

dans les cellules du foie, et le tout conduira à une

cholestase intrahépatique 6 ainsi qu’à un dysfonc-

tionnement hépatique. Lors de LHF 7 , le flux d’acides

gras périphériques vers le foie sera supérieur à

la capacité de celui-ci à métaboliser et permettre

l’oxydation des triglycérides. Il y aura donc accumula-

tion de gras au niveau du foie. On pourrait également

observer un déficit en vitamine E, en glutathion ainsi

qu’en L-carnitine.

Le diagnostic d’une hépatopathie se fera via un bilan

sanguin qui évaluera les constantes hématologiques

et biochimiques. On devra porter une attention

particulière entre autre aux résultats de l’ALT et

de l’ALP ainsi que l’yGT sérique. Le taux de potas-

sium dans le sang peut également être touché. Les

protéines totales pourront également être à la baisse

car celles-ci sont produites par le foie. Il existe des

tests plus spécifiques qui peuvent être demandés afin

de confirmer certaines pathologies hépatiques tels

que les tests des sels biliaires et l’ammoniac à jeun.

L’analyse des minéraux pourra également nous fournir

de l’information sur la santé du foie. De plus, la partie

hématologique nous donnera aussi des informations.

La présence d’un foyer inflammatoire à l’hématologie

sera très importante entre autre pour le diagnostic

d’une pancréatite. Nous pourrons observer chez un

chat atteint d’une des pathologies du foie une modi-

fication des globules rouges tels que des échinocytes

et dans des pathologies plus spécifiques. Par exemple,

dans un cas d’intoxication au Tylenol®, on retrouvera

des Corps de Heinz dans l’analyse hématologique. Le

sérum pourrait même avoir un aspect ictérique. Une

biopsie du foie pourra également nous fournir une

multitude d’informations sur la pathologie présente

(peu importe l’hépatopathie). Une radiographie

abdominale ou une échographie peuvent démontrer

une hépatomégalie. L’urologie peut s’avérer très utile

aussi au niveau de l’analyse. Si celle-ci démontre la

présence de bilirubine, le tout nous indiquera que le

foie est atteint (la présence de bilirubine chez le chat

étant toujours anormale).

Pour ce qui est du traitement, il y a une certaine par-

tie de ceux-ci qui seront communs. Évidemment, le

support nutritionnel est primordial, sans lui, l’animal

risque de ne pas survivre. L’animal devra recevoir une

alimentation riche en protéines et pauvre en glucides.

Dans un monde idéal, une sonde naso-œsophagienne

ou une gastrostomie devraient être mises en place

afin d’alimenter l’animal et ainsi s’assurer que celui-ci

recevra un apport protéinique et calorique adéquat.

Mais dans la majeure partie des cas, l’animal sera hos-

pitalisé et « gavé » jusqu’à ce que minet recommence à

s’alimenter par lui-même. Les animaux sont égale-

ment souvent déshydratés lors de maladie hépatique.

On devra donc corriger la déshydratation ainsi que

l’hypokaliémie et l’hypophosphatémie possibles. Nous

administrerons des antiémétiques s’il y a présence de

vomissements. De plus, s’il y a présence d’un déficit

vitaminique (Vit. B1, B12, E et K1), nous devrons

traiter également ce déséquilibre. Si l’animal a égale-

ment des maladies concomitantes, il faudra également

les traiter afin de rétablir la santé globale de minou.

Il n’est pas toujours évident de traiter des cas

d’hépatopathie, mais en tant que technicien, nous

devons être présent auprès du client qui s’inquiète pour

son compagnon. Notre présence est essentielle pour

aider minet à se remettre en forme. Nous devrons être

de fins observateurs au niveau de l’alimentation de

minet car les soins nutritionnels sont souvent admin-

istrés par nous. Nous devrons également être à l’affût

des moindres changements que l’animal peut avoir

(présence de vomissements, si l’animal s’alimente seul,

etc.)

Pour conclure cette partie, je constate que malgré tous

les moyens, les techniques et les traitements que nous

avons à portée de mains, nous avons encore beaucoup

de chemin à faire. Nous espérons tous trouver des

remèdes miracles qui permettront à nos clients de gard-

er leurs compagnons auprès d’eux. Malheureusement,

nous sommes conscients que c’est juste un souhait, une

utopie. Il y aura possiblement de grandes percées dans

ce domaine dans les années futures. L’observation des

changements de comportements par les clients peuvent

nous être d’une grande aide dans l’analyse des signes

cliniques. Il ne faut pas oublier qu’un contrôle sanguin

régulier doit être fait chez un animal vieillissant, selon

les recommandations du vétérinaire traitant.

Dans le prochain numéro, j’aborderai l’insuffisance

rénale ainsi que le processus de l’euthanasie.

6. Manifestation liée à la diminution ou l’arrêt complet de la sécrétion biliaire.

7. Lipidose hépatique féline

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Suite à sa première incursion dans une exposition Nord-Américaine, le Global Pet Expo, qui

avait lieu à Orlando du 29 février au 2 mars 2012, Aïkiou s’est vu décoré des plus hautes

distinctions. C’est avec grand plaisir que nous avons reçu le premier prix de Best in show du

docteur Marty Becker, DMV. Ce prix permet à l’entreprise d’être présentée sur les plus grands

réseaux de télé diffusion Américains avec une présentation spéciale le 23 Mars à l’émission

Good Morning America sur le réseau ABC et autres médias. C’est suite à une décision unanime

des juges que nous avons reçu ce prix en plus d’une troisième place comme meilleure

nouveauté de l’année dans les produits pour chats avec le Stimulo, notre premier centre

d’activité alimentaire pour chats. Celui-ci a été développé par notre associé, Isabelle Rochon,

une technicienne en santé animale de la ville de Québec. Cette exposition nous a entre autre

permis de signer de nombreux nouveaux distributeurs dans plusieurs pays à l’international.

Fondé en 2008 par Mme Kathleen Desrosiers, technicienne en santé animale, Aïkiou ne cesse de

récolter les éloges des éducateurs canins et félins ainsi que des vétérinaires pour les nombreux

bienfaits apportés par les produits développés. Tant au niveau du comportement qu’au niveau

de l’amélioration de la santé et des problèmes de poids, les produits développés par l’entreprise

remplissent un besoin grandissant de divertissement pour nos compagnons de vie.

www.aikiou.com

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Source : www.babines.com

Source : www.babines.com

Recettes pour nos compagnons à 4 pattes

Ingrédients :

450 g de poulet haché ou de dinde hachée

2 carottes en dés

284 g d’épinards surgelés, décongelés et égouttés

165 g de riz brun cuit

1 c. à soupe d’huile végétale

1 œuf légèrement battu

2 œufs durs coupés en tranches

Ingrédients :

200 g de riz brun

2 courgettes

450 g de porc coupé en bouchées ou haché

800 ml de tomates en conserve en dés dans leur jus

1 litre de bouillon de poulet

4 pommes de terre pelées et coupées en morceaux

150 g de nouilles aux œufs de taille moyenne

1 petit chou en tranche fine

2 pommes en morceaux

La recette :

Dans un grand bol, bien mélanger la dinde, les carottes, les

épinards, le riz, l’huile et l’œuf cru. Verser la moitié du mé-

lange dans un moule à gâteau de 23 cm graissé et recouvert

de papier ciré.

Préchauffer le four à 180°C. Mettre les tranches d’œuf sur le

mélange, dans le moule, puis verser le reste du mélange de

viande par-dessus. Cuire au four de 45 à 50 mn ou jusqu’à ce

que ce soit cuit.

Retirer du four et laisser reposer dans le moule 5 mn. A

l’aide d’une large spatule, retirer le gâteau du moule, enlever

l’excédent de graisse et laisser refroidir sur un plat de service

pendant 15 min. Mettre la garniture et servir.

La recette :

Préchauffer le four a 180°. Faire cuire le riz durant 40-45 minutes.

Coupez les courgettes en deux à l’horizontale, les épépiner. Enduire

chaque coté coupé d’huile et places les morceaux, coté coupé vers

le bas, sur une tôle à biscuits. Cuire au four durant 30 à 35 minutes.

Puis retirer du four et enlever la chair a l’aide d’une cuillère.

Dans une marmite, faites chauffer un peu d’huile, ajouter la viande

et cuire durant 4 à 6 minutes jusqu’a ce qu’elle soit dorée tout en

remuant souvent.

Ajouter les tomates avec leur jus et le bouillon. Porter à ébullition.

Ajouter les pommes de terre, réduire à feu moyen vif et cuire 5

minutes.

Ajouter les nouilles et cuire encore 5 minutes.

Retirer du feu et ajouter le chou, les courges, les pommes et le riz.

Gâteau d’anniversaire pour chien

Ragoût pour chien de porc aux pommes

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Un certain soir de septembre pendant que j’écoutais les nouvelles à TVA, j’ai vu les images et l’entrevue de la fameuse saisie des 527 chiens en Outaouais. Com-me j’adore les animaux, je fus tout de suite attristée par le sort qui leur avait été réservé durant les nombreuses années précédentes. Je me suis tout de suite dit que j’aimerais faire quelque chose pour le bien-être de ces chiens et par la suite tout s’est enclenché.

Saisie de 527 chiens en Outaouais

J’ai premièrement vu l’annonce sur le Facebook de

l’ATSAQ qui demandait des techniciennes en santé

animale et j’ai sauté sur l’occasion, ce qui m’a permis

de travailler pour le refuge d’ANIMA-Québec pendant

plusieurs fins de semaine et ce d’octobre à décem-

bre. Durant cette période, j’ai pu voir l’évolution des

chiens, autant sur le côté médical que le côté com-

portemental. Je fus très surprise à mon arrivée au

refuge de constater qu’il y avait des chiens de à peu

près toutes les races ou presque. Au début, il y avait

beaucoup de traitements à faire surtout reliés à des

problèmes de peau, des dermatites, des otites, des

conjonctivites et j’en passe. Les chiens étaient pour la

plupart très souillés. Leurs fourrures étaient longues

et non entretenues, sans parler de leur dentition qui

laissait à désirer. Aussi, les chiens étaient très craintifs

à l’égard des humains, ils ne marchaient pas en laisse

et ne descendaient même pas les escaliers. On devait

faire très attention et y aller en douceur pendant les

interventions pour ne pas les brusquer ou stresser. On

devait leur montrer en quelque sorte que les humains

peuvent être gentils et attentionnés envers eux. Juste

le fait de sortir dehors et de jouer avec nous semblait

un monde inconnu pour eux. J’ai aussi assisté les

vétérinaires pendant les examens cliniques ainsi que

pour donner des antiparasitaires et les vaccins aux

chiens qui étaient placés dans des familles d’accueil

temporaires. J’ai pu aussi assister le vétérinaire pen-

dant des mises-bas et prendre soin des chiots dès leur

naissance. Beaucoup d’efforts ont dû être déployés

pour coordonner l’emplacement des mamans, car elles

accouchaient pas mal toutes en même temps. Ce fut

une belle expérience enrichissante pour moi et cela

m’a permis de sortir de la zone de confort de mon

emploi actuel pour faire quelque chose de constructif

pour ces chiens. J’ai aussi pu voir ce qu’était vraiment

le travail dans un refuge d’urgence.

Je voudrais remercier toute l’équipe pour leur bon tra-

vail soit la Humane Society International Canada (HSI-

Canada), les vétérinaires, le MAPAQ et tous les nom-

breux bénévoles qui ont donné de leur temps pour

aider à cette cause qui vient tous nous chercher. Pour

les gens de la HSIC, c’est vraiment une passion d’aider

les animaux dans le besoin et c’est formidable de les

voir faire jours après jours. J’espère très sincèrement

que ce n’est qu’un début pour enfin mettre un terme

aux usines à chiots et sensibiliser la population à aller

adopter des animaux dans les refuges. En ce moment,

ils sont surpeuplés d’animaux qui n’attendent que

d’avoir une deuxième chance… Merci!

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Par Marie-Neige Chouinard, TSA

40 Mars 2012 ATSAQ

D’abord les cosmétiques. Puis les produits ménagers. Pour les médicaments, c’est plus compliqué. Mais peu à peu, les tests en éprouvette remplacent les animaux de laboratoire. Ce changement se fera-t-il au prix de la sécurité du public?

Des labos sans animaux

Depuis 2009, les sociétés cosmétiques européennes

ne peuvent plus faire de tests sur les animaux. Cette

exigence sera bientôt imposée à leurs concurrents du

monde entier. Le Royaume-Uni songe à étendre cette

directive aux produits ménagers. Et en 2007, la pres-

tigieuse Académie américaine des sciences a annoncé

qu’au XXIe siècle, les laboratoires apprendront à se

passer des animaux.

«Les animaux sont toujours nécessaires, mais on en

utilise de moins en moins pour chaque test», expli-

que Thomas Hartung, directeur du Centre pour les

solutions de rechange aux tests sur les animaux de

l’Université Johns Hopkins, à Baltimore. «Pour les

tests de toxicité aiguë LD50, dans lesquels la moitié

des rats meurt, on utilise 12 rats pour chaque

substance, contre 150 dans les années 70 et 80.

C’est une diminution de 90%.»

Clément Gauthier, directeur du Conseil canadien de

protection des animaux, qui encadre l’utilisation des

animaux de laboratoire, souligne que le nombre de

cobayes est resté stable, à 2,5 millions par année,

depuis 25 ans, malgré le triplement du financement de

la recherche.

«Le Canada a été un pionnier dans le domaine, assure

M. Gauthier. Notre conseil est la société mère du

Conseil international pour la science des animaux de

laboratoire depuis 12 ans. Nous avons été le premier

pays en 1998 à avoir une ligne directrice sur les points

limites, qui exige que les chercheurs déterminent un

point où ils arrêteront leur expérimentation pour

éviter d’utiliser inutilement des animaux. Nous avons

aussi été les premiers à avoir une ligne directrice sur

les expériences utilisant les animaux sauvages.»

Bon an, mal an, un peu plus de deux millions

d’animaux sont utilisés en recherche au Canada

(en 2009, il y a eu un pic dépassant les 3,3 millions

d’animaux). Les activités d’enseignement et les tests

exigés par les organismes réglementaires ajoutent

quelques centaines de milliers d’animaux. Près des

deux tiers des animaux sont des souris et des pois-

sons.

«Il y a eu une diminution très rapide après le milieu

des années 70, explique M. Gauthier. Mais à cause

des lois sur la protection de l’environnement dans les

années 90 et surtout la recherche en génétique, avec

des souris génétiquement modifiées pour refléter des

Source : La Presse

ATSAQ Mars 2012 41

maladies humaines, le nombre de recherches a beau-

coup augmenté. Chacune nécessite moins d’animaux,

par contre.»

Par exemple, les écoles de médecine n’utilisent

presque plus d’animaux, mais plutôt des cadavres

perfusés ou des mannequins. «Seules les spécialités

chirurgicales très pointues utilisent encore des ani-

maux», dit M. Gauthier. Et les recherches continuent

pour trouver une manière de minimiser les souffrances

des animaux. M. Gauthier cite un chercheur de McGill

qui a trouvé une manière de mesurer la souffrance

des souris à partir de leur expression faciale, une

technique qui pourrait éviter de devoir attendre des

séquelles physiologiques détectables seulement à la

dissection. «Et on fait beaucoup de prétamisage sans

animaux.»

Le problème, c’est que les sociétés de recherche et les

agences gouvernementales ne se parlent pas suf-

fisamment, selon M. Gauthier. «Nous aidons beau-

coup d’entreprises à avoir des informations de Santé

Canada, dont le premier but est de protéger le public

et qui ne diffuse pas toujours assez largement le fait

qu’elle accepte des tests qui ne sont pas menés sur des

animaux. Il y a beaucoup de travail à faire pour établir

clairement quels tests sans animaux sont acceptés et

ce qu’ils peuvent couvrir.»

Toujours un besoinIl reste que les tests sans animaux - essentiellement

sur des bouillons de cellules humaines - ne sont pas

encore capables de remplacer les tests faits sur les

animaux, dit Thomas Hartung, de l’Université Johns

Hopkins. «La reproduction et la grossesse avant la

naissance ainsi que les premiers temps du développe-

ment du bébé sont des domaines difficiles à évaluer

avec des bouillons de cellules humaines.»

Même le très militant People for the Ethical Treatment

of Animals (PETA), bien connu pour ses campagnes

contre la chasse aux phoques et la fourrure, admet

que la recherche pharmaceutique a encore besoin des

animaux.

«Pour la phototoxicité et la toxicité reproductive, les

tests sur des cellules humaines sont longs et chers,

indique Alka Chandna, responsable de la surveillance

chez PETA à Washington. Dans le secteur pharma-

ceutique, on peut se passer des animaux. Dans le

pharmaceutique, c’est beaucoup plus difficile. Mais

les sociétés y trouveront leur compte. Quand on a

un échec avec des essais sur des animaux, il n’y a

rien dans les résultats qui peut aider à interpréter la

raison de l’échec. Avec des cellules humaines, ont peut

avoir des détails sur les mécanismes de toxicité, par

exemple. Ça peut permettre à la société de réutiliser

une partie des travaux.»

L’Europe et l’Amérique du Nord ont deux approches

différentes. «L’Europe adopte des lois pour forcer un

changement», dit M. Hartung, qui dirigeait auparavant

un centre de la Commission européenne similaire au

Centre pour les solutions de rechange aux tests sur les

animaux de l’Université Johns Hopkins. «Une loi in-

terdit depuis 2009 aux sociétés cosmétiques d’utiliser

des animaux et elle sera étendue aux entreprises

étrangères en 2013. On réfléchit à une loi similaire

pour les produits ménagers au Royaume-Uni. Mais en

Amérique du Nord, il y a beaucoup plus de recher-

ches sur les méthodes alternatives aux animaux de

laboratoire.»

Une loi européenne qui impose de nouveaux tests

sur 50 000 produits chimiques, le programme Reach,

illustre le dilemme devant lequel se trouvent les

autorités. «Il faudra beaucoup, beaucoup d’animaux de

laboratoire pour augmenter le niveau de sûreté, dit M.

Hartung. Ça va à l’encontre des efforts pour en utiliser

moins. Au Canada, l’approche est plus mesurée. Il y

a un programme similaire, mais il est limité à 14 000

substances.»

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42 Mars 2012 ATSAQ

Remerciements de Johanne Charron

Il est venu le temps de vous remercier, tous et

chacun, membres de l’ATSAQ, pour le grand honneur

que vous m’avez fait cette année.

Un merci tout spécial à Geneviève Letarte, technici-

enne œuvrant en médecine des animaux de com-

pagnie; qui a été mon élève au collège Lionel-Groulx

(il y a de cela plusieurs années maintenant); et avec

laquelle j’ai travaillé à l’hôpital vétérinaire Blainville.

C’est Geneviève qui a proposé ma candidature afin

que je sois reconnue le médecin vétérinaire qui a le

plus contribué à la profession des TSA pour 2010.

Elle est même venue se faire filmer pour rendre

témoin des raisons qui l’ont poussée à me choisir.

Merci Geneviève; ce sont des techniciennes comme

toi qui m’inspirent et qui me poussent à toujours

faire mieux dans les cours; à inventer des moyens de

les rendre plus pratiques et dynamiques; à trouver

des façons afin de faire pratiquer aux élèves les

vraies tâches de techniciens en santé animale; de

techniciens qui prennent soins des animaux chaque

jour, ici, dans notre belle province du Québec.

Les cours au collège ne servent pas qu’à vous ensei-

gner des notions; ils visent aussi à vous inculquer de

bonnes façons de faire, le sens du travail bien fait, le

désir de vous investir afin que les animaux reçoivent

des soins de qualité. Toujours plus haut, toujours

plus loin; la profession de TSA évolue, au même

rythme que la médecine vétérinaire (ce qui veut dire

accéléré!) Votre cours au collégial vous a permis

d’accéder à cette belle profession, mais ce n’est qu’un

début. Conservez toujours le désir d’apprendre, de

découvrir les nouvelles façons de faire; et ayez le

courage de changer les vieilles routines et de toujours

progresser, pour le bien des animaux sous votre

responsabilité.

Vous avez tous eu un cours sur les animaux exotiques

dans vos collèges. Vous avez eu à leur fournir leurs

soins quotidiens, à les observer, à trouver les prob-

lèmes, à les traiter, à les dorloter… j’espère que vous

serez beaucoup à continuer de montrer un intérêt

particulier dans ce domaine. Sur le grand nombre de

reptiles, oiseaux et rongeurs vendus dans les animal-

eries, trop peu reçoivent les bons soins rendus chez

leurs nouveaux propriétaires. Vous l’avez tous appris

dans vos cours, combien ces animaux souffrent par

carences nutritionnelles extrêmes, mauvais envi-

ronnement, et manque de soins de base essentiels à

leur bien-être. La plupart du temps, c’est le manque

d’informations qui en est la cause. (Et, malheureuse-

ment, ce sont les animaux qui en souffrent.) Vous,

les TSA, vous êtes des ambassadeurs, afin de propager

ces informations essentielles et augmenter le bien-être

de ces animaux exotiques qui vivent maintenant au

Québec.

Je suis fière de contribuer à votre formation. Être

enseignante en TSA est un métier très sitmulant.

Chaque élève est différent, chacun a ses propres

façons d’apprendre. Le défi de stimuler tous et chacun

est grand et demande de nouvelles idées à chaque

session.

J’espère continuer à contribuer à la profession des TSA

encore longtemps!

Merci encore pour cette reconnaissance que vous

m’avez offert durant l’année 2011,

Un salut tout particulier à mes anciens élèves,

Dre Johanne Charron m.v.

Collège Lionel-Groulx

ATSAQ Mars 2012 43

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Questionnaire: Formation Continue #1« Identification par micropuces chez les animaux de compagnie »

1. De quel milieu nous viennent les technologies de traçabilité et d’identification?

2. Pour quelle principale raison cette technologie a-t-elle été mise en place?

3. Nommez trois façons d’identifier les animaux de compagnie

4. Nommez trois avantages que procure l’identification de son animal de compagnie

5. Les micropuces ont souvent tendance à migrer de leur lieu d’implantation d’origine?

a) Vrai b) Faux

6. Comment fonctionnent les micropuces puisqu’elles ne contiennent pas de batterie interne?

7. Il est important de scanner la micropuce avant l’implantation?

a) Vrai b) Faux

8. Quel est l’avantage principal de l’utilisation de la micropuce par rapport aux deux autres méthodes d’identification?

Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 15 mai 2012.

44 Mars 2012 ATSAQ

Questionnaire: Formation Continue #2« Pathologies chez les chats gériatriques, partie 2 »

1. Qu’est-ce que l’arthrose?

2. On estime que 60% des chats de plus de 12 ans sont arthrosiques?

a) Vrai b) Faux

3. Nommez 3 races prédisposées ou possiblement prédisposées aux arthropathies.

4. Nommez les deux autres éléments importants dans le diagnostic de l’arthrose chez le chat : l’examen physique, …

5. Quels sont les deux suppléments alimentaires dont l’efficacité a été prouvée?

6. Nommez trois éléments qu’une physiothérapie peut comporter

7. Nommez trois rôles du foie

8. Le méthimazole peut causer une hépatite toxique aigüe?

A) Vrai B) Faux

9. Qu’est-ce qu’une lipidose hépatique?

10. Nommez 2 facteurs de risques de la lipidose hépatique

11. Nommez 2 tests diagnostiques spécifiques à la lipidose hépatique

12. Lors de la ré-alimentation d’un chat souffrant d’une lipidose hépatique, il est conseillé d’administrer une nourriture pauvre en protéines et riche en glucides?

A) Vrai B) Faux

ATSAQ Mars 2012 45

Félicitations aux 9 nouvelles tsa certifiées, suite à leur réussite de l’entsa en décembre dernier !

La prochaine période d’examen sera en juin-juillet 2012. Détails sur l’inscription au www.atsaq.org, section CERTIFICATION

Tanisha Campbell, graduée du Collège Vanier en 2010

Marilou Caron, finissante du Cégep de St-Félicien

Marie-Ève Drainville-Beauregard, finissante du Collège Lionel-Groulx

Marie-Ève Forget, finissante du Collège Lionel-Groulx

Isabelle Kennedy, graduée du Collège Vanier en 2010

Joanie Leclair, graduée du Collège Lionel-Groulx en 2010

Valérie Leduc, graduée du Collège Vanier en 2010

Catherine Levasseur, graduée du Cégep de St-Hyacinthe en 2007

Brandae Swailes Bélanger, finissante du Collège Vanier

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Crédits accordés

0.5 crédit

Karine Béland #0915

Sandra Bolduc #0985

Julie Bourassa #1391

Audrey-Anne Fontaine #2442

Nancy Girard #0238

Mélissa Hartman #2710

Vanessa Turcot-Lamarche #2039

Notez: Les crédits ne sont pas

accordés à ceux ayant répondu

« 4 étapes » à la question #1.

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Rép

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Réponses: Formation ContinueRéponses au questionnaire de décembre 2011

« La stérilisation de matériel »

1. 3, la lubrification n’étant pas nécessaire à chaque nettoyage

2. Klenzyme

3. Les instruments ou le matériel qui ne supportent pas la chaleur extrême

4. Au gaz, à froid et à la vapeur

5. Que le matériel soit en contact avec la vapeur pendant au moins 14 minutes, à une température de 134°C et à une pression de 3 bar

46 Mars 2012 ATSAQ

Offres d’emploisClinique vétérinaire de la Laurentie

Alexandre Laporte 165 Visitation, St-Charles-Borromée (Joliette), (Qc.) J6E 4N4

Téléphone : (450) 756-1026Télécopieur : (450) 756-1141Courriel : laurentie@videotron.ca

Domaine d’activité : Clinique petits animauxClinique grands animaux Transport en commun : OuiRégion : Lanaudière

Type de travail : Technicien(ne) en santé animale: tâches techniques, induction anesthésie et surveillance, laboratoire, traitements, radiologie, dentisterie, réception. Clinique vétérinaire ultra-moderne et très bien équipée. Équipe jeune et dynamique. Excellente ambi-ance de travail.

Temps plein permanentheures/sem : 30 à 40 ou selon dis-ponibilité du/ de la candidat (e) Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-20h00, S : 9h00-16h00D : 9h30-12h30

Bénéfices et avantages :1. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 2. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences : Courtoisie et professionnal-isme. Dynamisme.Bilinguisme : Non exigéSalaire : Concurrentiel, selon expérienceExperience : Un atoutDisponibilité : Selon le/la candidat/e

Hôpital vétérinaire de l’Est

Pierre-Paul Valois8700 Chaumont Anjou (Qc.) H1K 1N6

Téléphone : (514) 355-8322Télécopieur : (514) 355-5145Courriel : hve1@ymail.com

Domaine d’activité : Clinique petits animaux et animaux exotiques Transport en commun: OuiRégion Montréal

Type de travail : L’emploi consiste à assurer les soins aux animaux en clinique, utiliser les différents appareils radiographiques, d’analyse sanguine et de stérilisation, servir la clientèle, assister les vétérinaires lors des ifférentes procédures en clinique.

Temps plein permanent heures/sem : 35 - 40Horaire de l’établissement : L-V : 7h00-21h00, S-D : 8h00-17h00

Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences : Dynamisme, débrouillardise, empathieBilinguisme : SouhaitableSalaire : À discuter selon expérienceExperience : Non exigéeDate de disponibilité : Immédiatement

Hôpital vétérinaire Vimont

Dr Daniel Bélisle4790 Boul. des Laurentides Laval (Qc.) H7K 2J5

Téléphone : (450) 622-3804Télécopieur : (450) 622-5860Courriel : dbelisle@hopitalvetvimont.com

Domaine d’activité : Clinique petits animaux et animaux exotiques Transport en commun: OuiRégion : Laval

Type de travail : Support technique pour consultation et chirurgie, prise de sang et analyse complète sur place, traitements, etc.

Temps plein permanent heures/sem : 35Horaire de l’établissement : L-V: 7h30-21h00, S-D: 9h00-16h00

Bénéfices et avantages :1. Offre un programme d’assurances collectives: assurances médicaments, assurances vie, assurances invalidité, assurances salaire, assurances dentaire 2. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.

Exigences : Personne dynamique, souci-euse du travail bien fait et qui a beaucoup d’entregent. Affinité pour le travail d’équipe.

Bilinguisme : SouhaitableSalaire : À discuter selon expérience, compétitif au marché

Hôpital vétérinaire de Repentigny

Alexandre Laporte800 Notre-Dame Repentigny (Qc.) J5Y 1B6

Téléphone: (450) 932-6006Télécopieur : (450) 932-6009Courriel : hvrepentigny@videotron.ca

Domaine d’activité: Clinique petits animaux Transport en commun: OuiRégion: Lanaudière

Type de travail: Technicien(ne) en santé animale.Hôpital ultra-moderne et très bien équipé. Excellente ambiance de travail. Équipe jeune et dynamique. Induction anesthésique, laboratoire, dentisterie, radiologie, réception, ... Temps plein permanent heures/sem : 30 à 40 selon la disponibilité du/de la candidat(e) Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-20h00, S : 9h00-16h00, D : 9h30-12h30

Bénéfices et avantages:1. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 2. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences : Courtoisie et professionnal-isme. Personne dynamiqueBilinguisme : Non exigéSalaire : Concurrentiel, selon expérience.Experience : Un atoutDisponibilité : Selon disponibilité du/de la candidat(e)

ATSAQ Mars 2012 47

Hôpital vétérinaire du Richelieu

Pierre-Paul Valois 880 Boul. Yvon-L’Heureux Nord Beloeil (Qc.) J3G 2C9 Téléphone : (450) 355-8322 Télécopieur : (450) 355-5145 Courriel : hve1@ymail.com

Domaine d’activité : Clinique petits animaux et animaux exotiques Transport en commun : OuiRégion : Rive-Sud de Montréal

Type de travail : L’emploi consiste à assurer les soins aux animaux en clinique, utiliser les différents appareils radiographiques, d’analyse sanguine et de stérilisation, servir la clientèle, assister les vétérinaires lors des différentes procédures en clinique.

Temps plein permanentheures/sem : 35-40Horaire de l’établissement : L-V : 8h00-21h00, S-D : 8h00-17h00

Bénéfices et avantages :1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences : Dynamisme, débrouillardise, empathieBilinguisme : SouhaitableSalaire : À discuter selon expérienceExperience : Non exigéeDate de disponibilité : Immédiatement

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Groupe Vétérinaire Daubigny

Chantal Pelletier Téléphone : (418) 872-5355Télécopieur : (418) 872-2135Courriel : cpelletier@daubigny.qc.ca

Vous êtes dynamique, vous aimez le travail d’équipe et vous voulez vous réaliser pleinement en tant que TSA?

Alors, venez nous rencontrer !

Le Groupe vétérinaire Daubigny est à la recherche de techniciens(nes) diplômés(es) en santé animale avec ou sans expérience pour travailler à temps plein au Centre de référence. Deux postes sont présentement disponibles soit un poste en chirurgie et un autre en consultation et en médecine.

Depuis toujours, les vétérinaires du Groupe Daubigny sont très progressistes et prônent la profession de TSA. Les nouveaux TSA qui se joignent au Groupe bénéficient, dès leur arrivée, d’une solide formation qui leur permettra, par la suite, de mettre en pratique toutes les techniques apprises et aussi d’exécuter tous les actes délégués.

De plus, le Groupe offre un milieu de travail agréable, des salaires compétitifs, un plan d’assurance-collective, un programme de formation continue, un club social, un comité santé mieux-être et un programme de gratuités pour ses employés.

Si travailler au sein du Groupe Daubigny vous intéresse, n’hésitez plus et contactez madame Chantal Pelletier.

48 Mars 2012 ATSAQ

ATSAQ Mars 2012 49

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Calendrier de Formation Continue

Formations Bayer données au Centre vétérinaire DMV

Mardi 13 mars, 2012 L’approche multimodale dans le traitement curatif et palliatif des tumeurs Dr Hugues Lacoste DMV, MS, Dip. ACVIM (Oncologie) 19h à 20h

Mardi 20 mars, 2012 Atelier sur les cas cliniques d’orthopédie Dr Jérôme Planté, Dr Matthieu Gatineau et Dre Elaine Madore 19h à 20h

Mardi 27 mars, 2012 Sujet de séminaire à venir Dr Pascal Fontaine et Dre Marianne Pashley 19h à 20h

Mardi 3 avril, 2012 Sujet de séminaire à venir Dre Julie Gravel et Dre Eve-Lyne Bouchard 19h à 20h

50 Mars 2012 ATSAQ

ATSAQ Mars 2012 51

Améliore la santé de la thyroïde en 3 semaines

La teneur limitée en iode aide à normaliser l’hormone thyroïdienne (T4)

Une nutrition avec preuves cliniques pour rétablir la santé de la thyroïde

« Sûre et effi cace »« Transformatrice »

« Aussi facile que de nourrir son animal »

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« Une nutrition révolutionnaire »

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