directeur d'azimut · 2 3 le bon sens d'agir ensemble première coopérative...

11

Après une dizaine d’années passées dans le secteur bancaire, je reprenais en2006 la direction d’Azimut avec comme idée que le Business Plan, la qualitéet le côté innovant d’un projet étaient primordiaux. Je me suis rapidementrendu compte que ces trois points étaient certes essentiels pour la réussite dela nouvelle activité, mais qu'ils étaient loin d'être suffisants.

Si Azimut déploie une bonne partie de sa méthodologie autour de l'entrepre-neur, c’est que l’élément central de la réussite d’un projet, c’est son initiateuret que seul le marché pourra effectivement juger de l'opportunité de son pro-jet de manière objective. C'est dans ce cadre qu'Azimut offre aux porteurs deprojet un cadre sécurisé et les meilleurs outils pour faire de cette rencontreune vraie réussite.

Au-delà d’un dispositif permettant l’émergence d’une génération d’entrepre-neurs, Azimut est elle-même une entreprise. Le porteur de projet démarre ainsison apprentissage au sein d’une véritable entreprise, entouré d'entrepreneursconnaissant les mêmes enjeux. Comme eux, nous sommes continuellementportés par des projets qui nous permettent de nous développer. Entreprendreensemble, c’est aussi rompre l’isolement du créateur d’entreprise. Pour Azimut,cette recherche fut en 2006 l’année de concrétisation de différents partena-riats : avec l'UCM (Nivelles et Mouscron), Solvay Entrepreneurs (Nivelles), laMaison de l’Emploi d’Ottignies et Le Forem.

Tout au long de ce rapport d’activités, nous vous présentons des activités quenous avons hébergées. Derrière toutes ces activités, il y a une personne qui,souvent à contre-courant de son environnement, a décidé de prendre ce mer-veilleux risque d’entreprendre. Si vous en avez l’occasion, faites en sorte decroiser leur route… c’est toujours des rencontres où lucidité et optimisme sontau rendez-vous.

Je vous invite à tourner ces pages pour y faire la rencontre de quelques auda-cieux… laissez-vous gagner par leur enthousiasme !

Xavier Evrard, Directeur d'Azimut

Edito

Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 1

LLee bboonn sseennss dd''aaggiirr eennsseemmbblleeAzimut, son environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2Sa méthodologie,son action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4Ils nous soutiennent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6L'équipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8Nos partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9

UUnnee CCooooppéérraattiivvee ppoouurr tteesstteerr ssoonn pprroojjeettEntreprendre ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14De porteur de projet à entrepreneur salarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16Accompagner aussi pour ne pas baisser les bras . . . . . . . . . . . . . . . .p. 20Tester pour une activité pérenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21Tester pour pouvoir se réorienter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24

UUnn ccoonncceepptt àà eessssaaiimmeerrRésultats et créations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26Rentabilité de l’investissement public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 27Projets en cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28Bilan et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 31

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 32

Sommaire

3322

Le bon sens d'agir ensemble

Première coopérative d'activités belge, Azimut est née en 2001 sur le modèlefrançais de «Cap Services». Le principe de la structure est innovant : il veutpermettre à des porteurs de projet d'en tester la faisabilité grandeur nature,avant de se lancer comme indépendant, avec un accompagnement spécifiqueet sans prendre de risques.

««AAvveecc AAzziimmuutt,, oonn qquuiittttee llee bboorrdd ddee llaa ppiisscciinnee eenn vvooyyaanntt ddééjjàà ll''aauuttrree ccôôttéé »»résume Sébastien Vandermeersch, ancien entrepreneur-salarié, aujourd'huientrepreneur épanoui.

Azimut, c’est une des réalisations d’Aces Agence-Conseil. Basée à Charleroidepuis 1995, Aces recherchait un projet répondant aux difficultés de sa région.C’est en allant voir des projets français qu’elle a fait la découverte des coopé-ratives d’activités à Lyon en 1999. Il fallait encore adapter ce modèle au cadrelégal et institutionnel belge.

«Notre objectif est surtout de faciliter la création pour un public qui n'auraitjamais osé se lancer», précise Xavier Evrard, Directeur.

Basée sur le site de Monceau-Fontaines, à Monceau-sur-Sambre, la coopérative d'activités accueille eneffet tous types d'activités. Elle développe son ser-vice d'auto-création d'emploi comme une vraiesolution de réintégration.

Azimut, son environnement Coopérer pour EntreprendreL'importation du concept de coopérative d'activités en Belgique a amené Azimutà jouer un rôle dans le réseau international «Coopérer pour entreprendre».

LLee rréésseeaauu CCooooppéérreerr ppoouurr EEnnttrreepprreennddrree aa ddééffiinnii ttrrooiiss pprriioorriittééss ::• essaimer afin de conserver un accompagnement qualitatif des porteurs

de projets,• construire des échanges et une politique de développement vers d’au-

tres pays européens,• informer et sensibiliser les institutions pour permettre la création d'un

cadre juridique pérenne pour le statut d'entrepreneur-salarié, et unemeilleure reconnaissance de l'action des coopératives d'activités.

Il réunit, en septembre 2006, 84 sites d'accueils sur les territoires français(métropole et outre-mer), belge et québecois.

Le Parlement Européen accueillait les 6 et 7 décembre 2006 le séminaire«Coopérer et entreprendre : des alternatives pour l’emploi en Europe». Orga-nisé dans le cadre du programme européen Equal, il a accueilli près de 450participants autour de quatre tables rondes, auxquelles ont également parti-cipé plusieurs eurodéputés et de membres de la Commission Européenne.

COOPACDans la droite ligne des objectifs du réseau international, Azimut essaime enBelgique, avec la création du réseau belge COOPAC. Ce réseau de partenairespermet à l'action des coopératives d'activités de couvrir tout le territoire belge.

CCOOOOPPAACC..bbee est un Groupement d'Intérêt Economique qui rassemble les coo-pératives d’activités belges ; elle est elle-même membre du Réseau européen«Coopérer pour entreprendre».

Coopérative

5544


Sa méthodologie, son action Les «azimutiens », tous profils confondus, sont conviés chaque mois à uneréunion commune lors de laquelle des intervenants extérieurs apportent denouveaux éclairages sur la vie d'entrepreneur. C'est aussi l'occasion de dis-cussions informelles très enrichissantes, pendant lesquelles on s'échange pro-blématiques, trucs et astuces, savoir-faire... Car tous ont la même échéance :leur projet a un an pour montrer sa viabilité.

Une fois par an, Azimut invite ses partenaires et les représentants de ses ins-titutions subsidiantes autour d'une Table ronde. Ils font alors le point sur lesrésultats de la coopérative d'activités et discutent de l'évolution du concept,de sa plus-value dans l'accompagnement à la création d'activités.

Le concept novateur d'Azimut se traduit aussi par l'apprentissage des troismétiers de l'entrepreneur.

• PPrroodduuiirree :: l'entrepreneur qui désire tester son activité doit nécessaire-ment connaître et maîtriser son métier. Azimut l'aide à gérer sa pro-duction, notamment au travers de son organisation hebdomadaire oumensuelle.

• VVeennddrree :: un apprentissage des techniques fondamentales de vente est toujours nécessaire. Azimut aide l'entrepreneur à croire en la plus-valuede son projet, et à en convaincre sa clientèle.

• GGéérreerr :: Azimut prend en charge la totalité de la gestion des activitésde l'entrepreneur. Au démarrage, déchargé de la comptabilité et de lagestion de ses documents sociaux, l'entrepreneur peut se consacrer entièrement à son développement commercial. Une fois les premiersmois passés, il s'approprie à son rythme les différents éléments et para-mètres de la gestion de l'entreprise.

Devenir indépendant et créer son propre emploi demandent plus que d'ac-quérir des techniques de vente et de gestion. C'est approcher d'une nouvellemanière le monde de l'entreprise et de l'économie, se forger une nouvelleimage de soi.

Pour cela, et après une première séance d'information collective, Azimut imposeà tous les porteurs de projet la participation à son atelier «Savoir-être entre-preneurial ». L'objectif de cet atelier est de comprendre l'importance du fac-teur humain dans la réussite de son projet d'entreprise, et de réaliser un bilande ses compétences personnelles par rapport à son projet.

Suite à ce premier atelier, le candidat entrepreneur s'engage, ou pas, à êtreaccompagné pour développer son projet. Il sera suivi régulièrement par sonaccompagnateur lors de rendez-vous individuels, et devra suivre une séried'ateliers pratiques. Ce catalogue de formations évolue régulièrement pours'adapter aux besoins des candidats : supports commerciaux, prospection,gestion, aspects légaux,... tous les domaines de la vie d'indépendant sont cou-verts, avec des ateliers spécifiques d'une demie journée à une journée entière.

Avec ses premiers clients, le porteur de projet devient entrepreneur salarié :il transforme une partie de son chiffre d'affaires en contrat de travail et il bé-néficie d'un maintien de ses droits (chômage, CPAS, etc.) et peut déjà factu-rer via la structure juridique d'Azimut. Ce statut particulier permet une tran-sition progressive vers le statut d'indépendant et une autonomisation pro-gressive par rapport aux allocations sociales.

Concept

MMiicchheell AAsseegglliioo, Directeur de l’Inspection du Travail

« C'est une idée intéressante, qui m'a au départ surpris. Mais

Azimut a toujours fait preuve d'une grande transparence, et

nous collaborons pour pérenniser son statut juridique.»

AAnnnniicckk HHoollddeerrbbeekkee, Directrice de l'ONEM Tournai

«Avoir des idées est évidemm

ent différent de savoir faire ses démarches

administratives ou com

merciales.»

MMrr

VVaanndd

eerrggee

tteenn,

Adm

inis

trat

eur

de l’

UCM

Niv

elle

s

«Az

imut

est

par

tena

ire t

out

à fa

it va

labl

e et

com

plém

enta

ire d

ans

notr

e m

issi

on

: par

tou

s le

s m

oyen

s po

ssib

le, a

ider

les

gens

à s

'éta

blir.

»

JJeeaann

PPaauu

ll DDeell

hhoonntt

ee, D

irect

eur

de l'

UCM

Mou

scro

n

«Ce

con

cept

est

sen

satio

nnel

, il

répo

nd e

nfin

aux

dou

tes

des

port

eurs

de

pro-

jets

qui

vie

nnen

t no

us v

oir,

dans

le d

oute

.»

MMrr DD

aall BB

oo, R

espo

nsab

le S

ervi

ce d

ispon

ibili

té, F

GTB

Char

lero

i

«Az

imut

vie

nt à

poi

nt p

our

four

nir

à no

s af

filié

s un

e

info

rmat

ion

très

pré

cise

ver

s où

ils

doiv

ent

alle

r. C'

est

une

situ

atio

n tr

ès s

écur

isan

te p

our

eux.

»

L'Europe et la Région Wallonne via ACESACES est la structure qui permet aux entrepreneurs de bénéficier d'un enca-drement et un accompagnement de qualité. Bénéficiaire du Fonds Européende Développement Economique Régional (FEDER) et de la Région Wallonne,ACES fut créée en 1995 par les partenaires de Monceau-Fontaines, alors pre-mier site wallon d’entreprises de l’économie solidaire.ACES a également un département de services et formations informatiques.

Le Gouvernement Fédéral et le Gouvernement WallonSur base d'une lettre ministérielle du Ministère fédéral de l'Emploi, Azimut a pufonctionner jusqu'à aujourd'hui dans le cadre d'un projet pilote. Les coopérativesd'activités seront officiellement reconnues dans le cadre d'une loi fédérale en2007. De même, la Région Wallonne travaille à la rédaction d'un décret quipourra pérenniser le financement des coopératives d'activités.

Ils nous soutiennent

7766

En 2006, Azimut a noué de nouveaux partenariats avec desacteurs solides du Brabant Wallon : UCM et Cap Innove à Ni-velles, et la Maison de l'Emploi d'Ottignies. En collaborationavec le Forem, ils lancent llee pprrooggrraammmmee «« OOuuvvrree ttaa bbooîîttee »»pour 2007.

Azimut, c'est un accompagnement à la création d'activités via:1. Ouvre ta boîte2. des ateliers3. un test grandeur nature4. une autonomisation progressive

un parcours individuel et progressif

Ils ont dit ...

Nos antennes

SSiièèggee ssoocciiaall ddee CChhaarrlleerrooii AzimutRue Monceau-Fontaine, 42/156031 MONCEAU-SUR-SAMBRE

AAnntteennnnee ddee MMoouussccrroonnUCMPlace E. de Neckere 57700 MOUSCRON

AAnntteennnnee ddee NNaammuurr AzimutRue Louis Haute, 6b5020 VEDRIN

AAnntteennnnee ddee NNiivveelllleessUCMParc Industriel-Zone 2Chemin de la vieille cour 591400 NIVELLES

CCAAPP IInnnnoovvee -- SSoollvvaayy EEnnttrreepprreenneeuurrssRue de l'Industrie 201400 Nivelles

AAnntteennnnee ddee OOttttiiggnniieessMaison de l'EmploiRue du Moulin 91340 OTTIGNIES

AAnntteennnnee ddee TToouurrnnaaiiMaison InternationaleQuai des Salines 117500 TOURNAI

9988

Xavier Evrard, Directeur

Benoît Smets,Administrateur et accompagnateur

Naïema Asli, Comptable

Nanou Guillaume,Responsableadministratif

Clotilde Jarlet, Juriste

Olivier Bouche,Accompagnateur

Frédérick Deconinck,Accompagnateur

Valérie Galloy, Directrice adjointeet accompagnatrice

L’équipe

OOttttiiggnniieessNNiivveelllleess

NNaammuurr

CChhaarrlleerrooii

TToouurrnnaaii

MMoouussccrroonn

SSiièèggee ssoocciiaall

AAnntteennnnee

Azimut en 2006, c’est une équipe de8 personnes (6 ETP) sur 2 départe-ments : le back office (comptabilité,administration, gestion sociale) etl’accompagnement. Le travail abattupar l’équipe est impressionnant. Lesrésultats sont à la hauteur de l’in-vestissement personnel de chacun.

11111100

UCM NivellesL’UCM est à l’origine une association interprofession-nelle d’indépendants. Dans le cadre des services àses membres, elle rassemble toutes les informationsnécessaires aux candidats indépendants pour s’éta-blir. «Nous informons les candidats qui viennent nousvoir pour la première fois et qui n’ont pas encore

tous les éléments en main pour s’installer des possibilités offertes par Azimut.»explique Olivier Musin, responsable du guichet d'entreprise du bureau UCM deNivelles. La présence de la coopérative dans les locaux permet à ces candidatsde recevoir directement les informations utiles pour participer à une séance d'in-formation collective. «Une fois l’activité testée pendant un an au sein d’Azimut,le candidat pourra alors s’installer comme indépendant directement via nosservices.» - Azimut est aussi partenaire de l'UCM Hainaut - Brabant Wallon.

CAP Innove - Solvay Entrepreneurs, à NivellesCap Innove a pour vocation d'accompagner le développement de projets

innovants à fort potentiel de croissance. «Dans ce sens, Azimut pro-pose une solution alternative de qualité aux projets plus modes-

tes», explique Jean-Claude Ettinger. «Par ailleurs, nous avonsl'ambition de permettre aux dirigeants d'Azimut de bénéficierd'un véritable transfert de notre savoir-faire, engrangé pen-dant des décennies.»

Pour 2007, Cap Innove souhaite à Azimut beaucoup de pro-jets, concrétisés en entreprises nouvelles et pérennes.

« J'ai par ailleurs été agréablement impressionné par leurTable ronde du 9 mars 2007 : le tissu de partenaires pré-sents est une belle preuve de sa réelle utilité dans lepaysage économique wallon.»

Nos partenaires


Maison de l'Emploi à OttigniesLa Maison de l’Emploi est née d’un partenariat entre laCommune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et le Forem. Elleassocie de nombreux acteurs de l’insertion professionnelle pour mettre à ladisposition des allocataires sociaux et des chômeurs un service de proximité.

C’est dans ce cadre de «partenaire de proximité» qu’Azimut y tient sa perma-nence une fois par semaine. La Maison de l’Emploi oriente d’ores et déjà lesporteurs de projets qui viennent se renseigner vers Azimut. «Une dizaine depersonnes, ayant été informées, avaient déjà participé aux séances d’infor-mation collective d’Azimut, avant même le début des permanences», expli-que Stéphane Nicaise, le coordinateur de la Maison de l’Emploi.

Azimut est aussi partenaire avec d’autres Maisons de l’Emploi.

UCM Mouscron«Je travaille pour l'UCM depuis 1971, et j'étais embêté de recevoir des porteursde projets dans le doute », raconte Jean-Paul Delhonte. « Quand j'ai apprisl'existence d'Azimut, j'ai tout de suite été conquis ! Pourquoi je soutiens ceprojet ? Tout simplement parce que j'y crois ! »

L'UCM de Mouscon a ouvert en grand ses portes pour les permanences et lesateliers d'Azimut. Il lui a aussi permis plusieurs fois de relayer son messagelors d'évènements, à Comines et à Mouscron. «Nos jeunes collègues ont aussitrès vite été convaincus», s'enthousiasme Mr Delhonte.

Aujourd'hui, les deux partenaires travaillent sur un projet commun de coopé-rative pour les domaines de l'artisanat et de la construction.

ensemble

JJeeaann

--MMaarr

iiee WW

éérriioo

nn, C

onse

iller P

ME-

Créa

tion

de l'

IFAPM

E To

urna

i

«Azim

ut e

st un

ber

ceau

gén

ial,

un te

rrain

de

jeu

sécu

risé

pour

des

entre

prise

s de

ser

vice

sans

inve

stiss

emen

t de

dépa

rt. D

epui

s le

ur

arriv

ée, i

ls so

nt d

even

us u

n éc

helo

n in

disp

ensa

ble

à la

créat

ion

d'acti

vité.

»EEmm

mmaann

uueellllee

DDaarr

ddeenn,

Res

pons

able

du

Guic

het

d'en

trep

rise

de l'

UCM

Mou

scro

n

«C'

est u

n pr

ojet

ass

ez fa

ntas

tique

que

j'ai

mer

ais

voir

perd

urer

et s

'éte

ndre

.»

DDaann

iieell HH

aannqquu

eett,

Resp

onsa

ble

du S

ervi

ce in

sert

ion

du C

PAS

de R

ixen

sart

«C'

est

un p

roje

t or

igin

al e

t ap

préc

iabl

e; u

ne p

hilo

soph

ie a

ltern

ativ

e à

notr

em

onde

libé

ral.

Azi

mut

pre

nd b

eauc

oup

de p

réca

utio

ns p

our

ento

urer

ses

ent

re-

pren

eurs

. Leu

r cô

té h

umai

n et

sol

idai

re e

st v

raim

ent

nova

teur

.»

1122 1133

témoignages

MMuurr

iieell MM

eeuurriiss

ssee, D

irect

rice

du F

orem

de

Mou

scro

n

«Le

con

cept

d'A

zim

ut e

st g

énia

l : il

per

met

pen

dant

une

pér

iode

de

tran

sitio

n

d'au

gmen

ter

prog

ress

ivem

ent

son

activ

ité, d

e fa

ire g

rand

ir so

n ac

tivité

, son

rev

enu,

sa m

aîtr

ise

de s

on p

roje

t, to

ut e

n ét

ant

enca

dré

par

des

prof

essi

onne

ls.»

Fabian Richir, Shiftzone scrl,services informatiques« Par la confrontation de nos expériencesavec d'autres entrepreneurs, les réunionsmensuelles ont pour nous joué le rôle derappels de ce que nous devions faire ou pas,notamment en terme de communication etde promotion.»

1144

Une Coopérative pour tester son projet

Au-delà de l'aspect d'accompagnement et d'un statut juridique sta-ble, les entrepreneurs d'Azimut reconnaissent que la notion d'«entre-prendre ensemble» leur permet souvent d'aller encore plus loindans leur projet. C'est notamment le cas avec les échanges infor-mels générés lors des réunions mensuelles.

Il en ressort des interconnexions, des échanges et une énergie degroupe fortement appréciables et appréciés.

Entreprendre ensemble

Anne-Noël Vervaet «Le fait de pouvoir parler avec d'autres entrepreneursest également enrichissant et réconfortant : on se rend compte qu'on est tous surle même bateau.»

Nadine Delire, coach et formatrice en communication et management«Dans ce début de parcours d'indépendant, on se sent parfois trèsseul. Heureusement les ateliers et réunions organisés par Azimutm'ont permis de rester motivée et de relever le défi.

Je me souviens particulièrement de l'atelier « Mon nom, Ma plaquette ». Par macarrière précédente, j'avais déjà une maîtrise avancée du sujet. Alors que nousétions tous réunis à échanger nos idées, je me suis rendue compte que j'utilisaistrop le jargon de mon métier. Ce qui m'a permis de rectifier, et d'adapter mon lan-gage à mon interlocuteur non spécialiste. J'ai ce jour-là ressenti un vrai partage.Recevoir la vision des autres était quelque chose de très nourrissant.»

1155

1177


De porteur de projet à entrepreneur salarié

Nathalie Lardin, thérapeuthe par le jeu etla créativitéNathalie Lardin a suivi avec fruit une formation de psycholo-gue. Suite à un déménagement pour des raisons personnel-les, elle se retrouve sans emploi. Elle a l'envie d'ouvrir sonpropre cabinet : un atelier thérapeutique par le jeu et lacréativité.

Le Forem la renseigne sur deux façons de se faire épauler.Elle retiendra la solution Azimut. « Durant ma période d'accompagnement, j'ai toujours eul'impression d'avoir quelqu'un derrière moi. J'ai appris énor-mément de notions jusqu'alors inconnues en marketing, pros-pection, les méthodes pour calculer un prix... »

Son cabinet est ouvert depuis le premier mars. Sa clientèleest composée d'enfants et d'adolescents, mais aussi d'adul-tes. Elle est confiante pour l'avenir et espère atteindre bien-tôt les 20 patients.

1166

Philippe et Nathalie, vidéos familiales et événementiellesSuite à un accident, Philippe Cuvelier et Nathalie Van Brabantse retrouvent sans travail. L'envie de devenir indépendantsgerme dans leurs esprits.

Ils ne veulent pas rester plus longtemps au chômage. Le Foremles renseigne sur Azimut : la machine est lancée. «C'est suite au succès de nos films familiaux que nous avonssenti une opportunité de nous lancer. Notre expérience com-merciale et notre pratique informatique nous permettent deproposer ce nouveau service aux familles. Dans ce parcours,Azimut nous est d'une aide précieuse : ils nous permettentd'avancer concrètement.» Philippe et Nathalie ont déjà des pre-miers clients pour commencer à facturer ce printemps.

Stéphanie Wille, diététicienneStéphanie Wille est diététicienne de formation. L'envie d'ou-vrir son cabinet privé l'attire depuis un moment mais l'ab-sence de revenus sûrs la freine.

Elle se renseigne au Forem et assiste à sa première réuniond'information Azimut. Elle est séduite. Le statut d'entrepre-neur salarié fut pour elle l'élément déclencheur. Elle l'a res-senti comme une assurance, une garantie qu'elle ne serapas dans le besoin à court terme.

« Je suis actuellement en prospection, c'est le tout début. Jecommence à avoir mes premiers patients potentiels, maisil me faut encore être patiente car on ne se fait pas connaî-tre du jour au lendemain, surtout pas dans ce milieu. Maisje suis très optimiste pour l'avenir ! »

Agnès Vaillier, consultante sur les règlements écologiques européensAgnès Vaillier voudrait promouvoir l'écologie auprès des en-treprises. Elle sait que les règlements européens peuventreprésenter un carcan pour elles.

C'est par ses relations qu'Agnès a connu Azimut. Mais c'est par un dépliant qu'ellea reçu au Forem de Namur qu'elle a contacté la coopérative. Elle est aujourd'hui autout début de sa démarche d'entreprenariat.Elle possède déjà 6 ans d'expérience dans son domaine et a fait beaucoup de béné-volat. Mais sa licence en allemand ne correspond pas à ce qu'elle voudrait faire etdevient un handicap pour postuler dans une ONG.

« Mon CV fait peur aux employeurs. J'ai d'autre part l'envie de me lancer; et jepense être assez qualifiée pour créer moi-même cette voie propre.»« Je n'ai pas encore signé, mais le soutien d'Azimut pourrait m'être très utile et lestatut d'entrepreneur salarié m'intéresse réellement.»

Lac Thui Tran Thi, artiste peintreLicenciée en 2006, Madame Lac Thui Tran Thidécide de créer son propre emploi, son rêve detoujours.

Artiste peintre dans un domaine bien spécifique,celui des fresques murales asiatiques, elle réaliseses oeuvres chez les particuliers, pour les profes-sions libérales ou encore dans les restaurants. Suite à son licenciement, elle décide de faire ap-pel à la coopérative d'activités, et s'engage dansle cycle de formation.

« Azimut m'a beaucoup apporté. J'ai pu tester mon activité sereinement pendantun an, j'ai pu chercher des clients sans me soucier de la gestion. La pression étaitmoindre grâce au statut d'entrepreneur salarié que le système garantit. »

« Je crois aujourd'hui en ce que je fais et je n'ai plus peur de l'avenir. »

11991188

Christina Ginex, pédicureJeune demandeuse d’emploi avec un enfant, Christina Ginex a puvaloriser son diplôme grâce au tremplin Azimut.

Avec un diplôme de pédicure et d'esthéticienne, elle n'arrivait pasà trouver d'emploi par manque d'expérience. Pourtant, Christina aenvie de se battre. Mais elle ne peut pas se permettre de se lan-cer comme indépendante avec sa situation personnelle.«C'est au Forem Charleroi que l'on m'a parlé d'Azimut.» Très vite,elle s'inscrit à une séance d'information collective. En moins d'un an,elle se finance déjà à tiers-temps. «On y arrive tout doucement.»

« Je me sens bien parce que je travaille et que je me sens utile.»


Jean-Pierre Boden, architecte de jardinJean-Pierre Boden a toujours travaillé dansles jardins et compte bien continuer. Licenciéà 38 ans, il a trouvé les moyens et la forcede se lancer à son propre compte.

«Grâce à Azimut, j'ai appris à dédramatiserma situation.»

Jean-Pierre travaille dans les jardins depuis ses 16 ans : la création, l'aménagementet l'entretien ont toujours été ses passions. Il a déjà entendu parler de «pépinièresd'entreprise» mais les possibilités qui s'offrent à lui restent floues. Il recherche acti-vement de l'aide au Forem de Wavre, où on lui parle d'Azimut. Les premières réu-nions d'information lui donnent définitivement l'envie de foncer.

« Je n'ai pas peur de le dire : sans Azimut, je serais resté un an de plus au chômage.Mon affaire se développe à une vitesse incroyable, au-delà de toutes mes attentes.J'ai commencé en février et mon calendrier était déjà rempli pour le mois de mars. J'aidu refuser mon premier client récemment. Je suis vraiment très enthousiaste. Aujour-d'hui, j'ai à nouveau de l'espoir ; j'ai retrouvé toute ma fierté et je suis heureux.»

Christophe Gossiaux, infographiste-animateur FlashIl y a deux ans, Christophe contacte Azimut. Il désire se lancer dans l'animation mul-timédia, vers le Flash plus précisément. Il trouve qu'en Belgique, peu de gens sontcompétents dans ce domaine.

A l'époque, alors qu'il est déjà bien avancé dans sa période de formation, il metson projet de coté pour répondre à un travail intérimaire... qui durera finalementdeux ans. Au terme de sa mission, il rappelle Azimut.

« Il y a deux ans, j'avais obtenu un support en matière de con-seil. Cette fois, j'attendais davantage une aide structurelle.»

«Aujourd'hui, je suis en pleine période de production. Je con-tinue à trouver des clients dans un secteur qui évolue sanscesse à une vitesse incroyable. Je continue de penser que

peu de gens sont spécialisés enFlash et que j'ai trouvé un boncréneau. 2007 sera sans douteune très bonne année pour moi.»

2211


Accompagner aussi pour... ne pas baisser les bras !

Sophie Fasbender, archéologueet pédagogue innovante«Mon idée était précise, mais pas forcémentréalisable ! Comme j'innove dans le domaine,il y a bien sûr eu des moments bas. C'est àce moment-là que la confiance d'Azimut a étédéterminante. Car j'avais besoin de me sentirsoutenue par le groupe.»

2200

Thierry Pellichero, infographisteThierry est infographiste depuis 15 ans. Ayant eu quelques diffé-rents avec son employeur, il se présente à l'ONEM de Nivelles. Ilespère réellement trouver une alternative.

En rencontrant Azimut, il arrive à planter le décor de sa future vieprofessionnelle en tant qu'indépendant. Azimut lui permet des'évaluer lui-même et de rectifier le tir en insistant sur certainséléments. Les choses se mettent en place, mais petit à petit.Azimut l'aide à se créer un tissu de relations.

« Je me rends compte que tout ne se passe pas comme je l'en-tendais. Le métier que j'exerce est très précis. Je pensais

vraiment que ce marché m'ouvrirait des portes et que jetrouverais de superbes clients, mais il s'avère que ce

n'est pas le cas. Je devrais peut-être penser à merediriger, à me spécialiser davantage afin d'êtrecompétent dans un domaine encore plus pointu.»

Tester pour une activité pérenne

N’SABIMANA Norbert Formateur en communication; AUBERT Marina Journa-liste WEB; BAHCIVAN Muhammed Consulting; BIVORT Philippe Evènementiel;BRAYEUR Véronique Logopède; CAMBIER Pascal Evènementiel; DE BRUYNMartine Institut de beauté; DE WOUTERS Nathalie Art Thérapie, Psychologue;DEFOREST Thierry Services Informatiques; DEKOSTER Emilie Psychologue; DELE-PINE Catherine Psychologue; DELIRE Nadine Coaching; DEMULDER Céline Toi-lettage Canin; DEPRE Alain Agent commercial; DESCHUYTENEER Mathieu Ser-vices informatiques; DOHET Martine Esthéticienne; DURIEUX Sylvie Prothésistedentaire; FASBENDER Sophie Animatrice culturelle; FOLIEN Olivier Servicesinformatiques; FORTIER Jean Marc Consultant IT; FRANÇOYS Cédric Servicesinformatiques; GALASSO Rita Esthéticienne; GAUDY Fabrice Diététicienne;GEVERS Michelle Créations artistiques; GOETHALS Barbara Conception cuisine;GUELETTE Gaetan Services informatiques; HARDY Daniel Gites équestre; JANS-SENS Isabelle Esthéticienne et pédicurie médicale; LAÏ Rebecca Styliste mode-liste; LECOUTURIER Mathieu Services informatiques; LEROY Amaury Web des-igner; LOWYCK Merry Coiffeuse à domicile; MARTENS Henri Conseil en commu-nication; MASSART Benoit Ebéniste; MATHY Daniel Marketing design; MEJIAVioleta Psychothérapie; MENESTRET Marie Psychologue psychomotricienne;MUBIKAY Homer Transport express; MUKUNDWA Anathalie Services informati-ques; MULLIEZ Création d'abats-jour; RICHELLI Raymonde Toilettage canin;RICHIR Fabian Services informatiques; RODELET Jean-Marc Consultance inter-net; ROMERO-MARTIN Carlos Consultant informatique; SONDAG Denis Gra-phisme; SPADAVECCHIA Maïté Création de site web; THAON Marie AlineMassage; VAN DER MEERSCH Sébastien Vidéo Evènementiel; VAN RUYCHEVELTLaetitia Infographisme; VANHABOST Patricia Communication graphique; WERYEtienne Créations graphiques...

2233

Maïté Spadavecchia, infographisteMaité est infographiste. Quand on exerce ce métier, on n'a pas vraimentle choix : il faut être indépendant. L'avantage qu'elle retire en premierd'Azimut, c'est de pouvoir créer son portefeuille client tout en gardant sesallocations de chômage.

Ce secteur est assez difficile car il n'est pas lié à la recherche d'em-ploi. Le plus important est d'avoir de l'expérience dans tous les domai-

nes. Et Azimut s'en est chargé.

« J'ai appris toutes les bases pour être entrepreneur et jesais maintenant faire de la prospection. Azimut doitabsolument perdurer pour le devenir du pays, pourque les jeunes n'hésitent pas (ou plus !) à se lancer.»

Après 6 mois de préparation, 2 mois de stage au Foremet un an complet chez Azimut, Maïté a ouvert son bu-reau. Aujourd'hui, elle en vit à temps plein.


2222

Cédric Francoys du trio Shiftzone, services informatiquesFin 2003, Shiftzone est le premier trio de candidats à s'être présenté àAzimut. Leur volonté était, eux aussi, d'entreprendre ensemble.

Leur constat : les sociétés de dépannage en informatique sont géné-ralement très chères et peu adaptées au dépannage quotidien.

Ce qui nous a aidé à l'époque, c'est de nous lancer à trois. Il faut bienavouer que le soutien moral est déterminant. En plus de cela, nousavions toujours quelqu'un derrière nous, on savait toujours vers quoi onse dirigeait. Au final, Azimut nous a permis une économie précieusede temps, notamment en répondant directement à nos questions.»

«Aujourd'hui, plus de deux ans après notre sortie d'Azimut, tout sepasse bien. Nous avons engagé 2 personnes et nous en cherchonsune troisième.»

François Mercken, agronome voyageurFrançois était en période de préavis lorsqu'il est passé par la Maison del'Emploi de Gembloux. Là, on lui a parlé d'Azimut. Il a tout de suite télé-

phoné : c'était l'occasion de tester son projet.

« J'étais déjà en contact avec cette société américaine depuis unedizaine d'années, et j'avais dans l'idée de distribuer leur produit

informatique en Europe. Azimut m'a permis de vérifier si celafonctionnait, si les clients étaient au rendez-vous. »

D'ici quelques jours, François va devenir indépendant avecdéjà quelques gros clients. Autour du logiciel de statistiquesaméricain, il a développé toute une gamme de servicespour permettre aux entreprises d'homologuer au niveaueuropéen leurs produits phyto-pharmaceutiques à usageagronomique. Il est aujourd'hui revendeur du logiciel pourtoute l'Europe du Sud.

Anne-Cécile Annet, formatrice en Communication interpersonnelleAnne-Cécile voulait depuis longtemps donner des formations en communi-cation interpersonnelle. Mais elle ne s'en sentait pas capable, du moins pastoute seule.

Lors d'un passage au Forem, elle met la main sur le dépliant d'Azimut. Elledemande à un représentant de la coopérative d'activités d'organiser uneséance d'informations pour tout son groupe du Forem. Elle est séduite d'em-blée et entame la démarche d'accompagnement.

Elle y trouve une réelle sécurité car elle peut développer ses affaires à sonpropre rythme. Et 3 ans après, le succès est total : elle doit même refuserdes clients !

Je travaille actuellement en collaboration avec 2-3 personnes, ce qui me per-met d'envisager de diversifier mon public à l'avenir. Et si la demande conti-nue à évoluer de cette façon, je devrai sans doute songer à augmentermes prix .»

22552244

Rebecca Lai, modélisteInstallée près de Mons, Rebecca dépendait du statut d'artiste. Son pas-sage par Azimut avait pour objectif de passer en «vraie» indépendante.

Alors qu'elle suivait le parcours d'entrepreneur chez Azimut, elle a étécontactée pour un contrat à temps partiel dans sa branche. «Uneaubaine que je ne pouvais pas laisser passer. » Sans renoncer à sesambitions, Rebecca est aujourd'hui indépendante complémen-taire. « C'est un bon compromis qui me permet de ne pas laissertomber mes clients. »

Son passage par Azimut permet à Rebecca d'être aujourd'hui bienplus sûre d'elle-même, dans la gestion de son travail et face à laclientèle.

Tester pour se réorienter


Lucie Gaillard, producteur, compositeur-interprèteSon associé l'a convaincue de le suivre dans Azi-mut. Le projet s'est vite lancé, mais l'entente atourné au vinaigre.

« J'étais particulièrement spécialisée dans la commu-nication sociale à destination des ONG. Mon associé étaitdéjà passé par Azimut pour créer sa précédente coopérative.»

Alors que la comptabilité de leur projet tournait bien, c'est une fortedivergence politique qui a séparé les deux associés. « J'ai beaucoupapprécié la médiation de l'équipe d'Azimut qui a permis une rapideséparation comptable de nos activités.»

Suite à son aventure, Lucie a effectué un bilan de compétence ets'est réorientée vers son deuxième métier de toujours : la musique.Elle crée actuellement son propre label.

les chiffres

22772266

Un concept à essaimer

Azimut accueille en moyenne 100 nouveaux entrepreneurs par an.

En 2006, 70 entrepreneurs sont sortis de la coopérative d'activités. Ce nom-bre traduit 63% d'issues positives (44 entrepreneurs, dont 32 créations et 12retours à l'emploi). Sur les 4 dernières années, nous obtenons une moyennede 55% d'issues positives, soit 113 entrepreneurs (69 créations et 44 retoursà l'emploi).

Azimut a très tôt reçu le soutien des ministres wallon et fédéraux de l'Emploiet de l'Economie Sociale. Bien que le financement de l'encadrement soit prin-cipalement public, Azimut est une société commerciale à finalité sociale.

Résultats et créations

Porteurs de projet 2003 2004 2005 2006

reçus en séance d'information collective 206 305 380 441

démarrant un accompagnementdans l'année 43 48 83 95

0

10

20

30

40

50

60

70

80

Création d’activités

Retour à l’emploi

Autres dispositifs

Abandons sans casse

En 2006, le chiffre d'affaires des entrepreneurs-salariés atteint 421.965€.Leur marge brute est de 322.768€.

RReennttaabbiilliittéé ddee ll’’iinnvveessttiisssseemmeenntt ppuubblliicc cchheezz AAzziimmuutt ::Nous prenons comme hypothèse que grâce à Azimut, on a pu réduire d’un anle recours aux allocations de chômage pour nos entrepreneurs-salariés.

• Subventions nettes reçues par Azimut : 323.937€ - 200.158€ = 123.779€.

• Le coût net pour financer le retour d’un demandeur d’emploi vers l'activitééconomique via Azimut : 123.779€ / ( 32 créations + 12 salariats ) = 2.813€

• Une année de chômage coûte 26.000€. Si nous avons pu réduire pour 44 personnes la durée de chômage d’un an, les pouvoirs publics ont éco-nomisé 26.000€ X 44 = 1.144.000€.

• Pour un coût net de 2.813€ par retour vers l’activité professionnelle, lespouvoirs publics ont gagné une année sur le chômage = 26.000€.

• La rentabilité de l’investissement public chez Azimut s’élève à 26.000€ / 2.813€ = 9,24€.

1€ investi par les pouvoirs publics chez Azimut rapporte 9,24€ !

Rentabilité de l’investissement public

Subside RW-APE

Subside européen-Feder

Subside RW-Ministre Marcourt

Impôts des sociétés sur l’activité desentrepreneurs salariés

TVA entrepreneurs

Réduction d’allocation de chômage,précompte professionnel, cotisationssociales et patronales

CCaallccuull ddee llaa ssuubbvveennttiioonn nneettttee

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

350000

RReettoouurr ffiinnaanncciieerr vveerrss lleess ppoouuvvooiirrss ppuubblliiccss

2299

Avec la forte augmentation du nombre de ses entrepreneurs salariés, Azimuta changé d'envergure. Le besoin d'un directeur à temps plein s'est fortementfait sentir. Jean-François Coutelier, Administrateur délégué et co-fondateurd'Azimut, mais également à la tête de sa propre société, Damnet scrl, a faitson choix : il passe début 2006 le flambeau à Xavier Evrard, issu du mondebancaire, à la tête de la coopérative d'activités.

Depuis la Fondation Roi Baudouin, Paul Maréchal a conseillé Azimut depuis sonorigine en 1999. Administrateur de la coopérative depuis 2004, il est aujour-

d'hui consultant en outplacement et en économie sociale. Il aorganisé la succession de Jean-François Coutelier à la tête de la

coopérative. Sa volonté : trouver un nouveau directeur exi-geant et dynamique qui soit capable de diriger l'équipe auto-

nome d'Azimut tout en développant sa structure et enharmonisant ses procédures internes, à la base du con-cept de fonctionnement entre les entrepreneurs salariéset les accompagnants.

PPaauull MMaarréécchhaall :: ««NNoouuss rreecchheerrcchhiioonnss uunn nnoouuvveeaauu ddiirreecctteeuurraayyaanntt llaa ttêêttee ddaannss lleess ééttooiilleess eett lleess mmaaiinnss ddaannss llee ccaamm--bboouuiiss.. »»

Dans la continuité de l'esprit pionnier qu'a amené Jean-François Coutelier à rapporter le concept d'Azimut en Bel-gique, Xavier Evrard est arrivé dans l'organisation avec

une vraie volonté d'initiative. Après une carrière de gestionnaire hors pair dansle monde bancaire, il revient à des valeurs plus humaines avec une réorienta-tion préalable à Azimut dans le monde du commerce de l'art. Il possède ainsià la fois les qualités de commercial et de technicien gestionnaire. Ce sontdeux véritables atouts pour le développement de la structure qu'est Azimut.

Projets en cours XXaavviieerr EEvvrraarrdd ddaannss llaa ccoonnttiinnuuiittéé ddee ll''eesspprriitt ppiioonnnniieerr ddee JJeeaann--FFrraannççooiiss CCoouutteelliieerr

Face aux enjeux de la reconnaissance des coopératives d'activités et du sta-tut d'entrepreneur salarié tant aux niveaux régionaux que fédéraux, le nou-veau Directeur avait comme mission de repositionner Azimut comme initiateurdu concept de coopérative d'activités en Belgique.

En grandissant, Azimut a travaillé à améliorer ses outils de gestion, pour pou-voir accueillir toujours plus d'entrepreneurs salariés. La structure a été opti-misée ; le système informatique consolide son appui sur la structure « front-end» du site web et de ses modules de gestion des inscriptions aux ateliers.

DDeess cchhaannttiieerrss eenn ccoouurrss eett àà vveenniirr

Fin 2006, Azimut lance en collaboration avec le Foremle programme «Ouvre ta boîte», qui permet dansun module intensif de passer du concept au pland'action.

«Nous nous attaquons à la réflexion et à la concep-tion pure de projet via notre module en 4 semaines« Ouvre ta boîte » (www.ouvretaboite.be) » s'en-thousiasme Xavier Evrard. «Son programme très com-plet s'adresse tout particulièrement à ceux qui cher-chent toujours la bonne idée, à ceux qui ont tropd'idées et doivent faire le tri, à ceux qui ont une idéemais qui hésitent à se lancer, à ceux qui voudraientaméliorer leur projet, à ceux qui ne savent pas paroù commencer ... »

Avec «Ouvre ta boîte», marketing, stage pratique etmanagement personnel sont prévus pour tester sonenvie d'entreprendre : «c'est notre Koh Lanta Box!».


2288

3300

Notre objectif est de faciliter la création elle-même pour un public qui, sinon,n'aurait jamais osé se lancer.

Il y a en Azimut une réelle volonté de sortir de la morosité ambiante. N’endéplaise à certains, il y a en Wallonie une génération entière d'entrepreneursqui s'éveille. De manière générale, la Belgique a gardé un fossé plus importantque d’autres pays entre les statuts de salariés, assuré par le chômage, et le sta-tut d’indépendant ou de responsable d’entreprise. Il fallait trouver une passe-relle entre ces statuts. C’est ce que font les coopératives d’activités depuis 2001.

Tout comme les villes aux carrefours des cultures, les organismes issus demétissages s'avèrent riches de connaissances et de partages. Azimut privilé-gie ainsi la diversité avec des partenaires privés, publics ou provenant del’économie sociale. Les projets qu'elle accueille proviennent aussi de secteurstrès divers, et d'entrepreneurs issus d’horizons professionnels et géographiquestrès différents.

Nous avons accompagné en 2006, 44 entrepreneurs salariés dans leur retourvers la vie professionnelle. Une année de chômage coûtant 26.000€, gagner44 fois une année de chômage, c’est un gain énorme pour l’ensemble de lasociété. Ce sont ces résultats qui font la fierté de l’équipe d’Azimut et lui don-nent envie de continuer à se développer pour suivre, année après année,encore plus de projets.

La fin de l’année est à marquer d’une pierre blanche : après 5 années d’exis-tence pour la première coopérative d’activités en Belgique, le gouvernementfédéral présente une loi au Parlement pour reconnaître officiellement leur uti-lité. On reste à mi-chemin, vu que le concept d’entreprenariat-salarié n’est pasencore reconnu. Cette reconnaissance est l’un des challenges pour 2007-2008.

Bilan et perspectives


Il nous semble primordial de mettre en valeur ce statut qui permet aux entre-preneurs de valoriser immédiatement leur autonomie progressive…

22000066 fut une année riche.

22000077 s’annonce tout aussi passionnant avec la redéfinition en 3 modules clésde l’ensemble des activités d’Azimut :

• Ouvre ta boîte : un module pour imaginer son projet,

• L’accompagnement : l’ouverture à tous les futurs entrepreneurs de l’en-semble de nos ateliers ainsi que des rendez-vous individuels avec les ac-compagnateurs d’Azimut,

• L’hébergement juridique : c’est le principe de base de la coopératived’activités qui permet à de futurs entrepreneurs de facturer leur activitéen utilisant notre numéro de TVA et d’être engagé sur base de la marge produite : l’entrepreneuriat-salarié.

Bon vent à tous les audacieux !

L'action d'Azimut est soutenue par de nombreux partenaires. Nous souhaitonstout particulièrement remercier :

Remerciements

Feder

EEddiitteeuurr rreessppoonnssaabblleeXavier Evrard, Directeur d'Azimut scrlfsRue Monceau-Fontaine 42/156031 Monceau-sur-Sambre

RRééaalliissaattiioonnJournaliste-web.beRue des Croix de feu 51420 Braine-l'Alleud

MMiissee eenn ppaaggee eett ccoouuvveerrttuurreeSAW-B asblRue Monceau-Fontaine 42/66031 Monceau-sur-Sambre

PPhhoottooggrraapphhiieessSven Laurent [email protected] tenons à remercier l'ensemble descontributeurs privés et nos partenairespour leurs photographies.

AAzziimmuutt ssccrrllffssRue Monceau-Fontaine 42/156031 Monceau-sur-Sambretél. : 071 20 21 80fax : 071 70 03 [email protected]

directeur d'azimut · 2 3 le bon sens d'agir ensemble première coopérative...

Documents