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Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

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Dimanche 15 avril 2018

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Prévisions socio-économiques: Ouyahia prévoit une amélioration et mise sur la

poursuite des réformes (APS) ..................................................................................... 3 Le nouveau mode de subvention sociale pourrait être appliqué à partir du 2e

semestre 2019 (Ouyahia) (APS) ................................................................................. 5 Ouyahia: Nouvelle politique des subventions au 2ème semestre 2019 (Le Quotidien

d’Oran) ........................................................................................................................ 6

Ouyahia: Certains dysfonctionnements contenus dans le décret relatif à la liste des

produits interdits d'importation seront corrigés (APS) ............................................... 8

Financement non conventionnel : la baisse de l'inflation contredit les critiques (APS)

..................................................................................................................................... 9 Encadrement des importations et réforme des subventions : Le gouvernement fixe

un calendrier (Reporters) .......................................................................................... 10 La nouvelle liste des produits temporairement interdits à l’importation publiée

prochainement (APS) ................................................................................................ 12 Plus de 3.300 milliards DA consacrés au financement des investissements en 2017

(APS) ......................................................................................................................... 13 Développement économique local dans dix communes pilotes : Un PCD négocié et

concerté à partir de septembre prochain (El Watan) ................................................. 15 Energies renouvelables: la mise sur pied d'une industrie locale tributaire d’un cadre

législatif plus attractif (Guitouni) (APS) ................................................................... 17

Energie: plus de 160 méga watts d'électricité renouvelable bientôt mis sur le marché

(APS) ......................................................................................................................... 18 22e journée de l'énergie : Un évènement devenu incontournable (L’Expression) ... 20 Des ateliers pour réviser le cadre de gestion des fonds de soutien à la promotion des

exportations (APS) .................................................................................................... 21 Plus de 90 milliards de DA additionnels pour viabiliser les logements livrables dans

les prochains mois (APS) .......................................................................................... 22 SALON DE LA PRODUCTION NATIONALE : Forte présence de l’industrie

militaire (Liberté) ...................................................................................................... 23

FORUM DE L’ENTREPRENEURIAT VERT À ORAN : Déchets : le taux de

récupération en dessous de 5% (Liberté) .................................................................. 24

Constantine: plus de 50 exposants au 2ème salon international du tourisme et des

voyages (APS) .......................................................................................................... 24

Marché pétrolier : La demande augmentera de 1,5 Mb/j en 2018 (El Moudjahid) .. 25 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 26 Commerce ............................................................................................................................................................ 26

Lait en sachet: le gouvernement prend des mesures pour résorber les pénuries (APS)

................................................................................................................................... 26 La Contrefaçon en Algérie : risques pour la santé et la sécurité du consommateur (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 28 Coopération ......................................................................................................................................................... 36

Coopération algéro-russe : L’amorce d’un partenariat multisectoriel (El Moudjahid)

................................................................................................................................... 36 Veille ..................................................................................................................................................................... 37

BMS : vents et pluie sur plusieurs wilayas (El Moudjahid) ..................................... 37

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A la une

Prévisions socio-économiques: Ouyahia prévoit une amélioration

et mise sur la poursuite des réformes (APS)

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia s'est dit optimiste quant à la situation socio-économique du pays en prévoyant son amélioration

graduelle avec l'application du programme de réformes économiques.

S'exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du gouvernement, M. Ouyahia a indiqué les résultats de l'année

2017 étaient "corrects", malgré une crise économique sévère, rassurant que "les résultats seront sans aucun doute meilleurs en 2018 sur le plan

socio-économique pour plusieurs raisons à commencer par l’augmentation, par l'Etat, du volume des budgets, ainsi que la dynamique

que connaissent l’économie et l’investissement depuis le deuxième semestre de 2017 et l'augmentation du volume de pluies enregistrées

jusqu’à présent, permettant ainsi de prévoir un bon exercice agricole". Au plan financier, le Premier ministre a rappelé que l’année 2017 avait

enregistré un budget d’équipement de 2.500 milliards DA, alors que le montant de ce budget, inscrit dans la loi de Finances 2018, est de 4.100

milliards DA, "donc presque le double", a-t-il dit. Selon lui, l’assainissement par l’Etat de ses dettes à l’égard des

entreprises économiques nationales, en consentant, une enveloppe

financière de plus de 700 milliards DA, figure aussi parmi les facteurs permettant une amélioration des résultats de cette année, outre la levée

du gel pour la réalisation de plus 1.500 projets d’un coût global de 260 milliards DA, et qui concernent des secteurs comme l’éducation, la santé,

l’enseignement supérieur et les ressources en eau. Il a souligné, dans ce sens, que l’Agence nationale de développement des

investissements (ANDI) avait enregistré en 2017 et durant les premiers mois de l’année en cours, quelque 5.000 nouveaux projets

d’investissements. Ouyahia a évoqué encore le partenariat établi entre un groupe Emirati et

le Complexe sidérurgique d’El Hadjar, lequel contribuerait à l'augmentation des niveaux de production et l'industrialisation de

nouveaux produits ainsi que les efforts pour le doublement de la production du phosphate, dans la wilaya de Tébessa, avec l’association de

quatre entreprises. Il s’agit là d’un projet de partenariat qui est sur "le

seuil du démarrage et coutera 6 milliards dollars", a-t-il précisé. Le Premier ministre a affirmé, par ailleurs, que le recours à l’endettement

intérieur (financement non conventionnel) avait permis de réduire de taux l'inflation, contrairement à ce qui a été prévu par certains experts.

Rappelant que le sujet du recours au financement non conventionnel avait suscité un grand débat au cours de l’année 2017, le Premier ministre a dit

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: "Je peux vous dire que cette dette avait atteint les 2.200 milliards DA,

dont 570 milliards DA pour le budget et le reste pour relancer le réseau bancaire et le financement de la construction des logements AADL, ainsi

que l’assainissement des dettes de l’Etat à l’égard de Sonelgaz et

Sonatrach". Il a déclaré que cette mesure, critiquée par certains, a permis à l’Algérie

de survivre à une crise des hydrocarbures "mortelle" et qui est plus difficile que celle de 1986.

Affirmant que le financement non conventionnel n'avait pas impacté le taux d'inflation, il a avancé les chiffres de 6% en octobre 2017, de 5,6 %

en décembre 2017 et de 5,2% en janvier 2018 passant à 4,9% en février 2018.

Cet endettement intérieur n’est pas une aventure car l’Etat a choisi d’accompagner cette démarche par un programme de réforme visant à

rééquilibrer graduellement ses comptes et à redynamiser l'investissement productif, a-t-il soutenu.

A ce propos, M. Ouyahia a fait savoir que le Gouvernement œuvrait actuellement à la révision de la politique de subvention en vue de définir

les catégories qui ont réellement besoin de la subvention de l'Etat.

Il a indiqué, en outre, que le Gouvernement a lancé deux chantiers, dont l'une au niveau du ministère des Finances, en coordination et en

collaboration avec la Banque mondiale (BM) "en vue de tirer profit des expériences des autres pays en matière de reconsidération de la politique

de subvention". Concernant le deuxième atelier, lancé au niveau du ministère de

l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, M. Ouyahia a indiqué "nous l'avons confié au ministère de l'Intérieur qui

enregistre un progrès notable en termes de numérisations et d'informatique pour une coordination avec tous les secteurs (Trésor public

et Sécurité sociale) pour un recensement économique global". "La mise en œuvre de ce nouveaux mode de subvention pourrait

intervenir au cours du 2e semestre 2019", a fait savoir le premier ministre.

En ce qui concerne la limitation des importations, M. Ouyahia a estimé

que les efforts visant à atteindre cet objectif se font graduellement et en douceur, estimant impossible de les réduire de 25% eu égard à la

composante des importations constituées essentiellement de produits alimentaires et d'équipements nécessaires aux projets.

Cependant, il a déclaré que le décret relatif à la liste des produits interdits d'importation "contient certains dysfonctionnements qui seront corrigés.

"Nous avons découvert que la liste nécessite des précisions, du fait que certains produits qui constituent des intrants pour l'industrie locale ont été

inscrits dans la liste des produits interdit d'importation (...). Cette erreur sera corrigée", a précisé le Premier ministre.

"L'opération de révision de la liste des produits interdits d'importation se fera tous les 3 ou 6 mois. A chaque fois que nous aurons réalisé une

autosuffisance dans un produit, il sera ajouté à la liste", poursuit M. Ouyahia.

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Au sujet de l'efficacité des projets de montage de voitures en Algérie, le

premier ministre a indiqué que "l'arrêt de l'importation a encouragé les entreprises mères à venir en Algérie et à investir directement à travers les

usines de montage" précisant qu'""il y a de nouveaux investissements

dans le secteur, ce qui permettra de créer de l'emploi et de booster l'activité économique".

"En attendant une relance effectif des usines de montage, il y a actuellement six (6) usines qui activent dans le domaine du montage

individuel des véhicules produisant un "volume modeste", ajoutant que la production devrait atteindre entre 200.000 à 250.000 unité en l'espace

de deux ans, ce qui assurera une disponibilité des véhicules et encouragera la concurrence", a encore soutenu M. Ouyahia.

Le nouveau mode de subvention sociale pourrait être appliqué à

partir du 2e semestre 2019 (Ouyahia) (APS)

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a fait savoir, samedi à Alger, que le nouveau mode de la politique de subvention sociale pourrait être appliqué

à partir du 2e semestre 2019. S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation

du bilan du gouvernement pour l'année 2017, M. Ouyahia a affirmé que "le citoyen doit savoir qu'il n y'aura aucun changement dans la politique

de subvention sociale en 2018 et lorsque nous définirons le nouveau mode, nous veillerons à l'expliquer et nous entamerons sa mise en œuvre,

qui pourrait intervenir au cours du 2e semestre 2019". "Nous ne pouvons pas nous aventurer car il s'agit d'une question délicate

et il faudrait faire preuve de vigilance et de précaution", a déclaré M. Ouyahia à ce propos, affirmant que "l'Algérie parviendra, au plus tard

dans trois années, à rectifier sa politique de subvention, ce qui profitera au citoyen et au trésor public".

Le Premier ministre a indiqué que "dans le cadre des démarches visant à

rectifier la politique de subvention, le Gouvernement veille à épargner les catégories à faible revenu et la classe moyenne qui constitue l'épine

dorsale du pays". "En maintenant la subvention telle qu'elle est aujourd'hui, celui qui perçoit

un salaire mensuel de 100 millions de centimes continuera à bénéficier de la subvention de l'Etat (...), ce qui est invraisemblable, voire

inacceptable", a ajouté le Premier ministre. Il a indiqué, en outre, que le Gouvernement a lancé deux chantiers, dont

l'une au niveau du ministère des Finances, en coordination et en collaboration avec la Banque mondiale (BM) "en vue de tirer profit des

expériences des autres pays en matière de reconsidération de la politique de subvention".

Concernant le deuxième atelier, lancé au niveau du ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, M.

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Ouyahia a indiqué "nous l'avons confié au ministère de l'Intérieur qui

enregistre un progrès notable en termes de numérisations et d'informatique pour une coordination avec tous les secteurs (Trésor public

et Sécurité sociale) pour un recensement économique global".

"Sur la base de ce recensement nous parviendrons à définir les catégories aisées et celles vulnérables qui ont réellement besoin de la subvention de

l'Etat", mais la réalisation de ce travail prendra une année complète (2018), a-t-il précisé.

Ouyahia: Nouvelle politique des subventions au 2ème semestre

2019 (Le Quotidien d’Oran)

«Si le gouvernement a moins de pressions financières, cela ne veut pas

dire qu'il a moins d'activités sur le terrain, il a réglé de nombreux problèmes des citoyens», s'est défendu Ouyahia devant les journalistes

venus nombreux hier au Centre international des conférences (CIC)

Abdelatif Rahal de Club des Pins d'Alger. Et à ceux qui pensent, dit-il, que «le gouvernement gère les affaires

courantes ou les affaires stratégiques, ce sont des commentaires, on respecte tout le monde, majorité et opposition». Y a-t-il crise entre la

présidence de la République et le gouvernement ? «Le 1er ministre est nommé par le président, si ça ne marche pas, la solution est très simple, il

l'enlève !», répond-il. Le récent remaniement partiel du gouvernement lui fait dire qu' «il a été fait pour régler la situation de 4 ministères, le

président a sifflé la fin des supputations de ceux qui ont rêvé d'autre chose, il y a eu la surprise(…), on travaille, on s'acquitte d'un devoir, ou

pensez-vous que c'est le ministre qui fait face à des problèmes qui doit partir ?» La ministre de l'Education a, dit-il, eu de la patience et du

courage pour régler les problèmes, celui de la Santé continue le dialogue. On n'acceptera jamais de désertification médicale de nos hôpitaux, les

spécialistes doivent être sur tout le territoire, le service militaire est un

devoir national mais les résidents ont eu la garantie qu'il sera tranché du service civil, à l'Enseignement supérieur, certains problèmes sont réglés,

d'autres s'ils continuent leur grève, ils se retrouveront dehors d'ici la fin de l'année !, tous les Algériens font leurs études avec l'argent du

contribuable !», prévient-il. Ouyahia va au fond de sa pensée en soutenant que «plus on s'approche

de 2019, plus la fièvre politique monte». A ceux qui veulent qu'il parte, il dit «parfois certains intérêts dérangent, comme la décision de la hausse

du budget de l'Etat, la guerre menée contre certains milieux aussi…» «Un problème sensible»

Il affirme à propos du soutien des prix des produits de large consommation que «la politique des subventions a évoluée, nos moyens

ne sont plus ceux d'hier, elle est à corriger, il faut définitivement clarifier que les couches défavorisées n'en seront pas victimes, les pouvoirs publics

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feront tout leur possible pour épargner la classe moyenne (colonne

vertébrale d'un pays)». Il annonce l'existence de «deux chantiers, le premier au ministère des Finances en coordination avec la Banque

mondiale pour profiter de l'expertise de certains pays et le second au

niveau du ministère de l'Intérieur parce qu'il a bien avancé en informatique, on va faire un recensement économique de tous les

Algériens sur cette base, il y aura des lacunes au début mais on avancera, on saura qui est qui, qui en a besoin, de quel niveau de subventions ?» Il

promet que «durant cette année, il n'y aura aucun changement dans les subventions». La mise en œuvre des résultats des deux chantiers

interviendra, selon lui, au 2ème semestre de 2019. «On ne doit pas s'aventurer, c'est un problème sensible, il lui faut du professionnalisme et

de la vigilance», dit-il. A propos de la réduction des importations, il reconnaît que «le décret rendu public comporte certaines lacunes, ça va

prendre 2, 3 ou 5 années pour produire et créer de l'emploi ? Le montage serait venu sans cette restriction ? On doit analyser !», pense-t-il. Il

prévient qu' «on va assainir tous les 3 ou 6 mois, plus la production nationale couvre le marché local, plus on diminue de l'importation». Il

trouve cependant le chiffre de 10 milliards DA de réduction des

importations par an que «c'est un optimisme à saluer mais un peu difficile à atteindre parce que la structure de nos importations est constituée de

segments lourds comme l'alimentaire, l'équipement, beaucoup d'autres choses, on ne peut d'un coup réduire de 25%, on risque une crise du

marché». Si l'importation des pièces de montage de véhicules a augmenté, dit-il, «on va arrêter l'importation du ciment et dans quelques

années, celle du rond à béton(…). On exporte (100 000 tonnes) de ciment vers le Niger, vers la Gambie aussi et bientôt les produits sidérurgiques.»

Il refuse aussi de croire qu'il y a 30 milliards DA qui circulent dans l'informel. «Impossible ! Si le marché est parallèle, c'est qu'on ne peut pas

le quantifier !», dit-il. Le partenariat du complexe d'El Hadjar avec un groupe émirati (51/49) lui

permettra, selon lui, de construire 118 hectares, de produire des nouveautés, d'ici à 2020, on aura 13 000 tonnes de produits sidérurgiques

(Oran avec les Turcs, Djedjen avec les Qataris et El Hadjar les Emiratis)».

Interrogé sur les prix des véhicules importés par les concessionnaires, le 1er ministre affirme que «ce n'est pas le gouvernement qui a apporté les

prix de vente mais a évalué les frais de montage d'un véhicule(…), 60 000 voitures étaient importées par an, l'Etat l'a arrêté, on a 6 ateliers de

montage, 2 ou 3 marques produisent, d'ici 2 ans, on arrivera à 250 000 véhicules, c'est un tournant dans le marché de véhicules, ça va

s'organiser». «C'est une lourde facture»

Ouyahia se prononcera sur la situation sécuritaire du pays «en général» en indiquant qu'«au sud du pays en particulier, la reconnaissance de nos

partenaires internationaux, la situation sécuritaire interne, le savoir-faire en matière de lutte antiterroriste grâce à nos services de sécurité et à

notre armée, grâce à la concorde et la réconciliation décidée par le chef de l'Etat, nous fait plaisir, mais demandons-nous à contrario quel en est le

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coût ? C'est une lourde facture, c'est un combat terrible, la bataille

continue à ce jour, tout autant que la vigilance, au Sud, des milliers de militaires sont déployés, si nous avons gagné la bataille à l'intérieur, nous

sommes au niveau d'un volcan aux frontières (…), les quantités

hebdomadaires d'armes interceptées par l'ANP aux frontières sud du pays sont énormes…» Aux agences qui veulent relancer le tourisme au Sud, il

lance «dans cette conjoncture, une seule opération de prise d'otages étrangers cassera 20 ans de travail sécuritaire !» Le 1er ministre

condamnera les raids sur la Syrie, affirmera que l'armée ne fait pas partie du G5 au Sahel «pour des considérations constitutionnelles mais il y a une

coordination, elle a des contacts avec toutes les armées présentes au Sahel».

A propos de la réaction «tardive» de certains Etats après la catastrophe aérienne, le 1er ministre fait savoir que «les autorités françaises de

différents niveaux, y compris le président Macron, nous ont adressé leurs condoléances, on ne compte pas les choses à ce niveau, notre rôle est de

construire des relations, améliorer nos relations avec la France, c'est positif pour les deux pays».

Cependant, «les Marocains veulent faire de nous une partie prenante dans

le conflit du Sahara Occidental, doit-on glisser dans cette position ?» interroge-t-il. Il évoquera dans cet ordre d'idées «la sagesse du président

dans la résolution des problèmes et pour construire des relations». Interrogé sur les récentes déclarations de l'ambassadeur de France

regrettées par l'Algérie, Ouyahia répond «les relations avec la France sont importantes, enregistrent une évolution positive depuis 2012, année de la

signature de la déclaration par les deux présidents». Le rapport de Human Rights lui fait dire que «l'organisation ne s'est jamais distinguée par une

déclaration positive à l'égard de l'Algérie, elle-même parle de migrants illégaux, celui qui est illégal l'est en Algérie, en Asie et ailleurs, l'Algérie

est destinataire de flux migratoires par les régions subsahariennes, elle n'a aucune gêne à les traiter, les migrants illégaux seront renvoyés chez

eux, il y va de la sécurité du pays». Il note que «nous continuons à organiser les rapatriements et ceux qui nous traitent de racistes, nous

démentons cette affabulation en disant que l'Algérie continue de recevoir

ses amis africains, il y a 10 000 étudiants africains dans les universités algériennes pour un flux moyen d'un millier par an». Il estime alors que

«je crois qu'on n'est pas un tableau où il n'y a que de mauvaises choses à relever».

Ouyahia: Certains dysfonctionnements contenus dans le décret relatif à la liste des produits interdits d'importation seront corrigés

(APS)

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé samedi à Alger que le décret relatif à la liste des produits interdits d'importation "contient

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certains dysfonctionnements qui seront corrigés", ajoutant que "le

gouvernement œuvrera à leur rectification". Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation

du bilan du gouvernement pour l'année 2017, M. Ouyahia a précisé que le

décret exécutif relatif à la liste des produits interdits d'importation, publié dans le journal officiel, comportait "certaines erreurs et

dysfonctionnements". "Nous avons pris la décision d'arrêter l'importation de certains produits

finis, cependant nous avons découvert que la liste nécessite des précisions, du fait que certains produits qui constituent des intrants pour

l'industrie locale ont été inscrits dans la liste des produits interdit d'importation (...). Cette erreur sera corrigée", a précisé le Premier

ministre. "L'opération de révision de la liste des produits interdits d'importation se

fera tous les 3 ou 6 mois. A chaque fois que nous aurons réalisé une autosuffisance dans un produit, il sera ajouté à la liste", poursuit M.

Ouyahia. A une question sur les prix des voitures montées en Algérie, publiés

récemment par le ministère de l'Industrie et des Mines, M. Ouyahia a

expliqué que le gouvernement n'avait pas fixé de prix, mais a procédé à une évaluation du coût de la voiture montée localement, ce qui laisse le

citoyen penser qu'il y a un écart qui n'est autre que la marge bénéficiaire. La marge bénéficiaire des industriels locaux pourrait être raisonnable, car

ils sont engagés à payer les droits et coût des charges y découlant, telles que les impôts et autres, a indiqué le Premier ministre.

S'agissant de la spéculation dans le secteur de l'automobile, M. Ouyahia a fait savoir qu'elle était "conjoncturelle" et qu'elle était le résultat de l'arrêt

de l'importation qui avait atteint à un certain moment le seuil de 600.000 voitures par an".

En attendant une relance effectif des usines de montage, il y a actuellement six (6) usines qui activent dans le domaine du montage

individuel des véhicules produisant un "volume modeste", ajoutant que la production devrait atteindre entre 200.000 à 250.000 unité en l'espace de

deux ans, ce qui assurera une disponibilité des véhicules et encouragera la

concurrence. "Les choses vont changer, mais cela demande du temps", a-t-il estimé.

"Il y a de nouveaux investissements dans le secteur, ce qui permettra de créer de nouveau emplois et booster l'activité économique", a-t-il

poursuivi. Il a ajouté à ce propos que "l'arrêt de l'importation a encouragé les

entreprises mères à venir en Algérie et à investir directement à travers les usines de montage".

Financement non conventionnel : la baisse de l'inflation contredit

les critiques (APS)

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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé samedi à Alger que le recours à l’endettement intérieur (financement non conventionnel) a

permis de réduire le taux d'inflation, contrairement à ce qui a été prévu

par certains experts. "Beaucoup a été dit par les experts, qui avaient estimé que l’endettement

intérieur allait entrainer de l’inflation, mais Dieu merci, et je peux vous le démontrer sur la base de statistiques, dont vous aviez déjà pris

connaissance avant aujourd’hui, que si l’inflation qui était de 6% en octobre 2017, de 5,6 % en décembre 2017 et de 5,2% en janvier 2018

est passée à 4,9% en février 2018. Cela signifie et contrairement à ce qui a été dit, que l’inflation est en train de baisser un peu", a-t-il expliqué lors

d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du gouvernement.

"Si vous me demandez comment le pays a financé ses activités. Je vous répondrais que cela a été possible, non pas parce que la crise économique

a expiré, mais parce que l’Etat avait recouru à un endettement intérieur. Le trésor public emprunte ainsi de la Banque centrale", a-t-il précisé

devant un parterre de journalistes.

Rappelant que le sujet du recours au financement non conventionnel avait suscité un grand débat au cours de l’année 2017, le Premier ministre a dit

: "Je peux vous dire que cette dette avait atteint les 2.200 milliards DA, dont 570 milliards DA pour le budget et le reste pour relancer le réseau

bancaire et le financement de la construction des logements AADL, ainsi que l’assainissement des dettes de l’Etat à l’égard de Sonelgaz et

Sonatrach". Selon lui, cette mesure qui a été critiquée par certains, a permis à

l’Algérie de survivre à une crise des hydrocarbures "mortelle" et qui est plus difficile que celle de 1986.

"Dieu merci le pays a pu y faire face grâce aux sages décisions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont le payement de la

dette extérieure par anticipation, la création du Fonds de régulation des recettes (FRR), ayant permis au pays de se financer durant trois ans, ainsi

que le recours au financement non conventionnel", a-t-il soutenu.

"Cet endettement intérieur n’est pas une aventure, pour expliquer cela à l’opinion publique à travers vous les médias", a-t-il avancé.

Il a rappelé, en outre, que l’Etat avait choisi d’accompagner cet endettement intérieur par un programme de réforme, publié dans le

Journal officiel, dans le but de rééquilibrer ses comptes intérieurs et extérieurs, ainsi qu’une redynamisation de l’économie nationale en

général.

Encadrement des importations et réforme des subventions : Le gouvernement fixe un calendrier (Reporters)

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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est engagé à revoir la liste des produits interdits à l’importation, prétextant l’existence d’intrants dans les

fameux listings, lesquelles matières premières, nécessaires au fonctionnement de l’appareil de production, ne devaient pas y figurer,

selon lui. Dit autrement, l’appareil productif ne devrait pas être affecté par les

restrictions à l’importation qui, dans les visées du gouvernement, devraient aider plutôt à rétablir la viabilité des finances publiques. Sur

l’actuel exercice, le gouvernement espère économiser 10 à 15 milliards de dollars par le moyen du dispositif d’encadrement des importations. Ces

économies sont en tout cas nécessaires pour réduire le déficit de la

balance des paiements. Si rien n’est fait, les déficits accélèreront la fonte des réserves de change, seul indicateur de solvabilité du pays. Le Premier

ministre a tenté de faire comprendre, hier, en conférence de presse, qu’il était important de maintenir le cap en ce qui concerne la gestion du

commerce extérieur afin de finir l’actuel exercice sur une note meilleure que la précédente. Il était tout aussi important selon lui de ne pas gripper

le moteur de la croissance, faute de quoi les projets de sortie de crise risquent de se compromettre. C’est pourquoi la liste des produits interdits

à l’importation sera modifiée tous les trois ou six mois, reconnaissant l’existence d’erreurs dans le décret initial. « On a même trouvé des

intrants », alors que le but était d’interdire les produits finis, a expliqué Ouyahia. L’annulation de certains produits figurant dans la liste des biens

et consommables interdits à l’importation était un point de friction important entre le gouvernement et certains associations professionnelles.

Ces dernières ont réclamé à maintes reprises la révision de la liste initiale

dans laquelle figuraient des dizaines d’intrants nécessaires au fonctionnement de certaines industries. Seule la corporation des

producteurs de médicaments a eu gain de cause. D’autres organisations professionnelles ont été reçues au ministère du Commerce sans qu’aucune

suite ne soit donnée à leurs doléances. Ce sera un soulagement pour nombre d’industries, dont le fonctionnement

est tributaire d’intrants importés pour la plupart. Ahmed Ouyahia semble vouloir engager son gouvernement sur des actions concrètes, voire un

calendrier clair, annonçant une révision prochaine de la liste des produits interdits à l’importation.

Il sera question d’opérer également des évaluations périodiques, tous les 3 et/ou 6 mois, en vue d’adapter la liste aux disponibilités des produits. Le

ministre du Commerce, Saïd Djellab, a parlé, jeudi dernier, du cas des industries du plastique et des filières de l’agro-industrie fonctionnant

essentiellement aux intrants importés. Sur un autre chantier tout aussi

sensible ; celui des subventions en l’occurrence, la position initiale du gouvernement ne semble pas bouger d’un iota. Ahmed Ouyahia a expliqué

hier qu’il ira au bout de la réforme initié en 2017, dont le but serait de céder le terrain à un nouveau dispositif de subventions qui serait le plus

équitable et le plus juste. Sur cette question aussi, le premier ministre

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s’est engagé sur un calendrier clair. Il a fait savoir à ce propos que le

nouveau mode de la politique de subvention sociale pourrait être appliqué à partir du 2e semestre 2019. Le Premier ministre n’a jamais été aussi

explicite sur le calendrier de cette réforme, précisant sur sa lancée

qu’aucun changement dans la politique actuelle des subventions n’est prévu en 2018, mais l’essentiel des réformes en cours sera introduit dès la

seconde moitié du prochain exercice. « L’Algérie parviendra, au plus tard dans trois années, à rectifier sa politique des subventions, ce qui profitera

au citoyen et au Trésor public », a-t-il prévu, confortant ainsi son ministre des Finances dans ses prévisions selon lesquelles la réforme de la

politique des subventions généralisées sera mise en place dès 2019 et l’effort sera étalé sur deux à trois exercices. Il s’agit selon Ahmed Ouyahia

d’avoir un modèle financièrement soutenable, mais qui va « épargner les catégories à faible revenu et la classe moyenne qui constitue l’épine

dorsale du pays ». «En maintenant la subvention telle qu’elle est aujourd’hui, celui qui perçoit

un salaire mensuel de 100 millions de centimes continuera à bénéficier de la subvention de l’Etat (...), ce qui est invraisemblable, voire inacceptable

», a ajouté le Premier ministre. La mise en place dudit modèle doit

prendre en compte l’aboutissement de deux chantiers, dont l’un est pris en charge par le ministère des Finances, tandis que l’autre est lancé au

niveau du ministère de l’Intérieur, portant sur le recensement des catégories aisées et celles vulnérables qui ont réellement besoin de la

subvention de l’Etat. La poursuite des chantiers budgétaires initialement lancés représente grosso modo une priorité de premier degré pour le

pays, dont l’amélioration des indicateurs financiers est tributaire de l’efficacité des actions du gouvernement. De la reprise des cours pétroliers

aussi.

La nouvelle liste des produits temporairement interdits à l’importation publiée prochainement (APS)

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a annoncé jeudi à Oran la

publication prochaine de la liste des produits temporairement interdits à l’importation après l’achèvement de sa mise à jour.

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Au cours d’un point de presse organisé en marge de la 5ème édition du

Salon de la production nationale Mentouj Bladi, le ministre a indiqué qu’une équipe s’attelle actuellement à mettre à jour la liste des produits

temporairement interdits à l’importation. "Cette liste sera rendue publique

prochainement", a-t-il annoncé. Dans ce contexte, Saïd Djellab a assuré que "les opérateurs économiques

bénéficient de toute l’aide de la part du ministère du commerce pour défendre la production nationale".

A une question sur le Fonds de soutien à l’exportation, le ministre a indiqué que le problème "ne se pose pas en termes de ressources

financières, mais plus en terme d’efficacité". "Nous avons ouvert ce dossier pour revoir tous les instruments afin qu’ils soient plus efficaces en

matière de soutien à apporter aux exportateurs", a-t-il dit. Concernant la tension sur le lait dont souffrent certaines régions du pays,

le ministre a assuré que son département a demandé des informations et des données sur cette question. Il a signalé que ses services sont en

"concertation" avec ceux du ministère de l’agriculture pour "prendre en charge cette question".

Au sujet du prix de vente des véhicules, le même responsable a indiqué

que ses services suivent les prix des voitures à la fois chez le fabricant, les revendeurs et au niveau des show-rooms.

Plus de 3.300 milliards DA consacrés au financement des

investissements en 2017 (APS)

Le montant total des investissements réalisés en 2017 financés par le

budget public ou par des crédits bancaires s'est élevé à plus de 3300 milliards DA, soit l'équivalent de 30 milliards de dollars, a indiqué samedi

à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. A ce montant s'ajoutent tous les investissements autofinancés dans divers

secteurs en plus de dégel de1.500 projets pour un montant global de plus

de 260 milliards DA, grâce au recours aux emprunts du Trésor auprès de la Banque d'Algérie, selon un document portant bilan du gouvernement

remis à la presse à l'occasion de la conférence de presse de M. Ouyahia. Concernant les investissements engagés par le budget de l'Etat, le

Premier ministre a précisé que les dépenses d'équipement ont totalisé 2.291 milliards DA consacrées essentiellement pour le soutien à l'Habitat

avec 287,2 milliards DA, l'éducation et formation (103 milliards DA), Infrastructures économiques et administratives (366,8 milliards DA),

l'Agriculture et l'hydraulique (151,6 milliards DA), infrastructures socio-culturelles (60,4 milliards Da), Programmes communaux de

développement (35 milliards DA), tandis que le soutien à l'activité économique a été de 504,9 milliards DA.

Pour ce qui est des investissements publics dans l'agriculture et le développement rural, 38 milliards DA ont été consacrés par l'Etat en 2017

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dans la conservation et développement des forêts avec 2,4 milliards DA,

l'appui à l'investissement dans les exploitations agricoles avec 9 milliards DA.

L'Etat a également consacré 18,8 milliards DA pour l'appui à la régulation

de la production agricole, 0,264 milliard DA pour la lutte contre la désertification et développement du pastoralisme et enfin un montant de

3,9 milliards DA a été consacré au développement rural et appui aux petits exploitants.

Pour ce qui est des investissements globaux financés par les banques, le Premier ministre a fait état de financement de 1.835 projets pour un

montant total de 943,8 milliards DA. S'agissant des investissements réalisés dans le secteur de l'énergie, il a

été enregistré la réalisation de 52 projets pour un coût de 158 milliards DA.

Les investissements étrangers et mixtes réalisés dans le cadre de l'ANDI ont totalisé 116 opérations pour un montant global de 217,6 milliards DA,

précise le document. Quant aux investissements financés par l'ANSEJ, le Premier ministre a fait

savoir que 4.406 projets ont été financés pour un montant global de 22

milliards DA englobant les apports personnels, les crédits bancaires et les apports de l'Agence.

Dégel de 1.500 projets pour un montant de plus de 260 milliards DA

Par ailleurs, M.Ouyahia a indiqué que le gouvernement a procédé au "dégel" de 1.500 projets pour un montant global de plus de 260 milliards

DA, grâce au recours aux emprunts du Trésor auprès de la Banque d'Algérie (en octobre 2017).

Dans le secteur des ressources en eau, 94 projets ont été dégelés pour un coût de 88,5 milliards DA , à savoir 25 stations d'épuration d'eaux usées,

diverses opérations de réalisation et réhabilitation de réseaux d'assainissement, ainsi que diverses opérations de protection des villes

contre les inondations. Quant aux réalisations d'infrastructures économiques, le document précise

que le secteur de l'énergie a enregistré la réception de 8 nouvelles

centrales électriques, tandis que 4 nouveaux barrages et 7 retenus collinaires ont été réceptionnés dans le secteur de Ressources en eau.

Dans les Travaux publics et Transports, le secteur routier a vu la réalisation de 52 km de rocades, 517 km de routes nationales, 65km de

chemins communaux et de wilayas, ainsi que la réalisation de trois (3) gares routières.

Pour ce qui est des réalisations dans le secteur ferroviaire, il a été réalisé 123 km de nouvelles lignes ferroviaires et modernisation de 110 km de

lignes, tandis que pour le métro et le tramway, il a eu l'extension du métro d'Alger sur 5,4 km et livraison du tramway de Sidi Bel Abbés.

Concernant les programmes communaux de développement, le document fait état d'un investissement de 66,5 milliards Da dans la réalisation de

9.163 opérations englobant 1.688 pour l'alimentation en eau potable, 1.885 pour l'assainissement, 1.807 pour la réalisation de chemins et de

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pistes, 330 pour la réparation d'établissements scolaires et 2.432 pour les

aménagements urbains. D'autre part, le Premier ministre a évoqué les réalisations enregistrées en

2017.

Pour l'habitat, le document mentionne la livraison de 287.281 logements, dont 95.159 logements publics locatifs, 49.908 logements promotionnels

et 112.308 logements ruraux, tandis que 160.257 autres logements ont été mis en chantier au cours du même exercice.

S'agissant de l'accès des foyers à l'énergie, le document avance la réalisation de 348.186 raccordements de foyers à l'alimentation au gaz

naturel et 408.975 raccordements de foyers à l'alimentation électrique. L'accès des citoyens à l'eau potable et à l'assainissement a enregistré pour

sa part, la réalisation de 5 stations d'épuration, 141 réservoirs et châteaux d'eau ,175 forages, 57 opérations de raccordement à l'alimentation en eau

potable et 189 opérations de raccordements aux réseaux d'assainissement.

En matière des indicateurs économiques, le document cite les chiffres de l'Office nationale des statistiques (ONS).

Ainsi, la croissance économique globale a atteint 2,2 % en 2017 contre

3,5% en 2016. Quant à la croissance hors hydrocarbures , elle a atteint 3,7% en 2017

contre 3,3% en 2016. Concernant la croissance de secteur des hydrocarbures, elle a baissé -2,7

% en 2017, tandis qu'elle avait atteint 7,7% en 2016. S'agissant de l'inflation, le document précise qu'elle a atteint 4,9 % en

février 2018 contre 5,2% en janvier de la même année. Pour rappel, l'inflation avait atteint 5,5% en 2017 contre 6,4 % en 2016.

Développement économique local dans dix communes pilotes : Un

PCD négocié et concerté à partir de septembre prochain (El Watan)

Plusieurs communes concernées par ce programme inédit en Algérie, mais qui a fait ses preuves dans plusieurs pays ayant pris conscience que le

développement ne se décrète pas du haut vers le bas, mais se construit

du bas vers le haut. Emanant de la volonté à la fois des élus locaux et de l’administration au

niveau local, ainsi que des citoyens et des opérateurs économiques, des

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PCD (plan communal de développement) de nouvelle génération seront

élaborés à partir de septembre prochain dans dix communes pilotes, engagées dans le programme Capdel pour un développement local

concerté.

Premiers pas d’une décentralisation voulue à la fois par les collectivités locales et par l’administration centrale, soutenu par l’Union européenne et

le PNUD, le Capdel est un laboratoire de développement local concerté, guidant les communes sélectionnées dans l’apprentissage d’une gestion

locale tenant compte des potentialités économique, sociale et culturelle de chaque région.

Djanet, Timimoun, Messaad, Babar, El Khroub, Beni Maouche, Djemila, Tigzirt, Ouled Ben Abdelkader et Ghazaouet sont les communes

concernées par ce programme inédit en Algérie, mais qui a fait ses preuves dans plusieurs pays ayant pris conscience que le développement

ne se décrète pas du haut vers le bas, mais se construit du bas vers le haut.

«Le programme Capdel a parachevé l’élaboration d’un guide méthodologique concernant la méthode d’élaboration des PCD qui seront

engagés lors de la prochaine rentrée», indique Mohamed Dahmani,

directeur national du Capdel, lors d’une journée d’information sur ce programme, organisée jeudi dernier au CIC.

L’inspecteur général au ministère de l’Intérieur, Abderrahmane Sadini, a pour sa part souligné que de nouveaux mécanismes accompagneront

l’encouragement du développement local, citant l’élaboration prochaine d’une nouvelle loi sur les collectivités locales et sur la fiscalité locale. Le

représentant résident du PNUD en Algérie, Eric Overvest, a proposé de son côté que le Capdel soit élargi à d’autres acteurs, notamment aux

wilayas afin de réussir le modèle algérien de développement. «Un appui au développement local passe nécessairement par un travail

renforcé au niveau wilayal, où se trouve la prise de décision déconcentrée sur les politiques et les budgets publics», affirme-t-il, soutenant que les

expertises en développement se trouvent généralement au niveau de la wilaya plus que dans les communes.

M. Overvest estime que l’approfondissement de la dimension de

développement économique local du Capdel et son extension au niveau wilayal auront un impact plus important sur l’objectif de développement.

La journée d’information sur le Capdel a permis en outre de présenter les expériences de la ville d’Izmir en Turquie et de Valence en Espagne, et le

succès des politiques de décentralisation à travers, notamment, la création d’agences de développement local répondant aux besoins

spécifiques de ces régions. Les représentants de ces villes ont souligné l’importance du travail

concerté entre tous les acteurs pour la réussite du projet de développement local, ainsi que l’importance d’offrir des facilitations aux

investisseurs.

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Energies renouvelables: la mise sur pied d'une industrie locale

tributaire d’un cadre législatif plus attractif (Guitouni) (APS)

Le développement d’une industrie des énergies renouvelables (EnR) en Algérie dépend de la mise en place d’un cadre législatif plus attrayant et

de la recherche scientifique en la matière au niveau local, a indiqué, samedi à Alger, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

L’Etat, le secteur public et l’industrie privée se doivent d’agir pour assurer le développement de l’industrie des EnR. Il est également, impératif de

mettre en place rapidement d'un cadre attractif pour attirer les technologies et les investisseurs autour de partenariats gagnant-gagnant,

a dit M. Guitouni en marge de la 22eme Journée de l’Energie tenue sous le thème "Une transition énergétique pour un modèle à 50 % durable", et

ce, à l'occasion de la Journée du savoir (Yaoum El Ilm). Dans ce cadre, a-t-il ajouté, une place stratégique doit être donnée à la

Recherche et développement, pour maitriser tous les segments de cette industrie .

Actuellement les panneaux photovoltaïques produisent entre 100 et 150

méga watts, a précisé M. Guitouni, tout en soulignant que plus l’industrie s’installe, plus la capacité de production des panneaux photovoltaïque

augmente. . "Ne nous sommes pas en retard dans le développement des EnR, nous

sommes en train de réfléchir pour mettre une base industrielle locale des EnR devant être bénéfique pour le pays", a- t- il expliqué lors de cet

événement qui a vu la présence également le P-dg du groupe Sonatrach, Abdelmoumene Ould Kaddour, et celui de Sonelgaz, Mohamed Arkab ainsi

que des étudiants de l'Ecole nationale polytechnique. L’Algérie, a poursuivi le ministre, s’est fixée l’objectif de développer une

capacité de 2.000 méga watts MW d’électricité d’origine renouvelable, notamment solaire, à long terme, "mais ce n’est pas à n’importe quel

prix", a- t-il indiqué. "Le programme de développement des EnR est engagé et 400 MW

d’électricité à partir de sources renouvelables sont déjà mis sur le marché

et connectés au réseau électrique", a-t-il rappelé. Il a, à ce titre, annoncé que quelques 160 MW seront, "dans peu de

temps" mis sur le marché. Plus précisément, le ministre a indiqué que deux (2) fois 25 MW seront

mis sur le marché, au titre du programme de Sonelgaz, pour débrider les centrales du Sud et diminuer la consommation du gasoil, alors que 100

à120 MW seront mis aux enchères. En outre, M. Guitouni a mis l’accent sur l’impératif d’adosser le

programme des EnR à celui de l’efficacité énergétique, et ce, à travers, diverses actions et projets au niveau de plusieurs secteurs économiques.

Il a également souligné que le programme de développement des EnR et de l’efficacité énergétique intègre de "manière centrale" la dimension

préservation de l’environnement.

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Dans ce sens, il est prévu, une série de mesures et actions afin de réduire

la pollution, y compris l’élimination à terme de l’essence plombée, la promotion de carburants propres.

Le ministre a, à ce titre rappelé la volonté des pouvoirs publics de

convertir en GPL, plus de 500.000 véhicules à l’horizon 2021-2022. Pour sa part, la ministre de l'Environnement et des Energies

Renouvelables, Fatima-Zahra Zerouati a mis l’accent sur les efforts déployés par son département à l’effet de promouvoir les EnR tout en

réduisant la pollution locale. L’enjeu mondial est comment vivre et continuer à vivre avec moins de

pollution et moins de réchauffement climatique, a-t- elle indiqué en ajoutant que la transition ne peut se faire sans le savoir.

Le Professeur Chems-eddine Chitour a, quant à lui, mis en exergue l’importance du développement des EnR, en Algérie.

Il est nécessaire de développer à marche forcée les énergies renouvelables, solaire, éolien, biomasse, géothermie, a indiqué M.Chitour

selon qui les EnR permettront de libérer des quantités supplémentaires d’hydrocarbures et financer une partie du plan national de ces énergies.

Placé par le gouvernement au rang de priorité nationale pour, à la fois,

préserver les ressources fossiles, prolonger durablement l`indépendance énergétique du pays et diversifier les sources de l`électricité, le

Programme national de développement des énergies renouvelables prévoit une production d`ici à 2030 de 22.000 mégawatts d`électricité de sources

renouvelables, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 mégawatts (MW) supplémentaires à exporter.

Le déploiement à plus grande échelle du photovoltaïque et de l`éolien sera accompagné, à moyen terme, de la production d`énergie à partir du

solaire thermique, ainsi que l`intégration de la cogénération, de la biomasse et de la géothermie.

Ainsi, l’énergie de sources renouvelables devrait représenter 27% de la production globale d`électricité en 2030 et le double de la capacité

actuelle du parc national de production d`électricité. Cet objectif permettra de réduire plus de 9% de la consommation

d`énergie fossile à l`horizon 2030, d`économiser 240 milliards m3 de gaz

naturel, soit 63 milliards de dollars sur 20 ans. Jusqu'à présent, le secteur a réalisé 400 MW à partir d`énergies

renouvelables à travers la centrale électrique hybride de Hassi R`mel (100 MW) et la centrale solaire pilote de Ghardaïa (1,1 MW), auxquels

s`ajoutent 22 stations électriques solaires d`une capacité de 343 MW à travers 14 wilayas, dont 270 MW qui sont déjà en service.

Energie: plus de 160 méga watts d'électricité renouvelable bientôt

mis sur le marché (APS)

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Plus de 160 méga watts(MW) d'électricité" de sources renouvelables seront," dans peu de temps" mis sur le marché, a annoncé samedi à

Alger, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. "Nous allons, dans peu de temps, mettre sur le marché, quelques 160 MW

d'électricité d'origine renouvelable dont deux (2) fois 25 MW, au titre du

programme de Sonelgaz, pour débrider les centrales du Sud et diminuer la consommation du gasoil, alors que 100 à120 MW devant être mis aux

enchères", a précisé M. Guitouni, en marge de la 22eme Journée de l’Energie tenue sous le thème " Une transition énergétique pour un modèle

à 50 % durable", et ce, à l'occasion de la Journée du savoir (Yaoum El Ilm).

Pour rappel, le gouvernement avait fixé, en avril 2017, la procédure d’appel d’offres pour le projet de 4.000 MW en énergies renouvelables.

Des appels d’offres à "investisseurs" ou "aux enchères" expliqués dans un décret paru au Journal officiel.

Selon un décret exécutif publié, ainsi en avril 2017, dans le journal officiel, cette procédure s’applique aux appels d’offres à investisseurs ou aux

enchères "pour la conception, la fourniture d’équipements, la construction et l’exploitation des installations de production de l’électricité à partir de

sources d’énergies renouvelables, destinés à la commercialisation "

L’appel d’offres est à investisseurs, "lorsque son lancement intervient à l’initiative du ministre chargé de l’Energie, pour des quantités d’énergies

renouvelables préalablement déterminées" ou aux enchères, "lorsque son lancement intervient à l’initiative de la commission de régulation de

l’électricité et du gaz, pour des offres de fourniture d’énergies renouvelables correspondant à une puissance minimale préalablement

déterminée" dont le volume annuel "ne peut être inférieur à 10 GWh". L’appel d’offres à investisseurs porte sur la réalisation d’installations de

production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables. Il recouvre la conception, la fourniture d’équipements, la construction et

l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, ainsi que la commercialisation de l’électricité

produite. L’appel d’offres aux enchères est, selon le décret, ouvert à toute personne

physique ou morale, désirant réaliser et exploiter des installations de

production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables et, justifiant des capacités techniques, économiques et financières.

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22e journée de l'énergie : Un évènement devenu incontournable (L’Expression)

Le traditionnel événement organisé par le professeur Chems Eddine Chitour a encore une fois été riche en enseignements et en débats.

La 22ème Journée de l'énergie s'est tenue, hier, au centre de formation de la Sonelgaz à Ben Aknoun. Le traditionnel événement organisé par le

professeur Chems Eddine Chitour a eu pour thème la «transition énergétique pour un modèle à 50% renouvelable». Une journée riche en

enseignements s'est déroulée avec un programme varié à la clé, qui a coïncidé avec la journée du Savoir. Que n'a-t-on pas appris! L'événement

a été rehaussé par la présence de Mustapha Guitouni, ministre de l'Energie, ainsi que de Fatma Zohra Zerouati, ministre de l'Environnement

et des Energies renouvelables. D'autres participants de marque étaient également présents, à savoir le P-

DG de la Sonelgaz Mohamed Arkab, l'ancien P-DG de la Sonatrach Nordine

Cherouati, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et

de la Recherche scientifique le professeur Aourag ainsi que plusieurs experts nationaux. Tout ce beau monde a tenu à rendre un vibrant

hommage au professeur Chems-Eddine Chitour pour ses efforts, à l'image du premier responsable du secteur de l'énergie qui a voulu «remercier le

professeur Chitour pour son travail persévérant» et pour l'«avoir invité [...] afin d'échanger et partager sur une problématique centrale comme

celle de la transition énergétique en Algérie». Et pour cause, le professeur Chitour organise cet événement depuis 22 ans sans relâche.

Ce dernier a pris la parole afin de présenter le nouvel ordre énergétique et les défis futurs auxquels l'Algérie risque de faire face. «Définir une

stratégie globale est indispensable», a-t-il déclaré. Le professeur déplore le manque d'exploitation de l'ensoleillement du

désert ainsi que le gaspillage. «Le plus grand gisement de l'Algérie, ce

sont les économies d'énergie. On peut économiser 20% de notre consommation».

Le clou de la journée a été la présentation, par les élèves ingénieurs de l'Ecole nationale polytechnique, d'un modèle énergétique à 50% durable à

l'horizon 2030 qu'ils ont élaboré. Le modèle n'a pas manqué d'impressionner l'ensemble de l'assistance. La

journée s'est poursuivie au rythme des discussions et des conférences, et

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était une parfaite plateforme de rencontre entre les spécialistes

académiques et les hauts fonctionnaires dans le domaine. Il s'en est suivi un riche débat pour couronner le tout. Pourvu que ce climat d'échanges

aboutisse et que la transition énergétique se fasse plus tôt que tard.

Des ateliers pour réviser le cadre de gestion des fonds de soutien

à la promotion des exportations (APS)

Plusieurs ateliers ont été lancés par le ministère du Commerce pour réviser le cadre de gestion des fonds de soutien à la promotion des

exportations afin d’élargir les aides destinées à ces opérations, a annoncé jeudi à Oran le premier responsable de ce département, Saïd Djellab.

Lors de sa visite au salon de la production nationale "Mentouj Bladi" qui se tient depuis mercredi au palais des expositions de Medina Djedida, le

ministre du Commerce a indiqué que son département avait lancé plusieurs ateliers pour réviser le cadre de gestion des fonds de soutien et

de promotion des exportations afin d’élargir les aides destinées à ces opérations, avant de renouveler le soutien de son ministère à la

production nationale, à la promotion des exportations, à la garantie d’un encadrement et d’un accompagnement efficaces pour remplacer les

importations par des produits nationaux. "Le ministère du Commerce ne lésinera sur aucun moyen pour

accompagner les entreprises visant la conquête des marchés extérieurs",

a précisé Saïd Djellab, soulignant la nécessité d’œuvrer ensemble pour relever ce défi et mettre en place une économie diversifiée, basée sur les

compétences et les ressources nationales et sur la concertation avec les opérateurs économiques.

Le ministre a estimé que les exportations hors hydrocarbures "sont en constante hausse, mais restent insuffisantes", tout en constatant

l’existence de possibilités appréciables d’exportation à destination des pays d’Afrique. Dans ce contexte, M. Djellab a appelé les entreprises

nationales à relever ce défi. Concernant le salon de la production nationale, le ministre a estimé que

cette manifestation est une opportunité pour les opérateurs économiques de présenter leurs produits et nouer des relations et des contacts

professionnels.

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Avant de visiter les différents stands du salon, Said Djellab et les autorités

locales ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes du crash de l’avion militaire, survenu mercredi matin près de la base

aérienne de Boufarik, dans la wilaya de Blida.

Le ministre du Commerce s’est particulièrement intéressé au stand du ministère de la Défense nationale, invité d’honneur de ce Salon. La

participation du MDN vient contribuer à la concrétisation de la politique de relance économique, en application des instructions du Général corps

d’armée, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP.

Cette participation est représentée par la Direction des industries militaires qui expose des produits militaires destinés à des entreprises

civiles, réalisés par sept entreprises que sont l’Office national des substances explosives (ONEX), l’Entreprise algérienne des textiles

industriels et techniques (EATIT), l’Etablissement d'habillement et de couchage, la Société algérienne de fabrication de moteurs de marques

allemandes (SAFMMA), l’Entreprise de réalisations industrielles de Seriana (Batna), l’Etablissement de réalisation de système de vidéosurveillance et

la Société nationale de véhicules industriels de Rouiba.

Cette 5ème édition du Salon est également marquée la participation de plus de 130 exposants versés dans les industries alimentaires,

mécaniques, plastique, textile, l'électroménager et autres. Une série de communications sera animée en marge de ce salon, traitant

de l’importance de l’exportation dans le développement d’une entreprise, des critères de mise à niveau pour la promotion de l’exportation, de la

stratégie d’exportation, de la bourse et du commerce extérieur, entre autres.

Plus de 90 milliards de DA additionnels pour viabiliser les

logements livrables dans les prochains mois (APS)

Le Gouvernement a décidé de mobiliser une enveloppe de 91 milliards de dinars additionnels pour le secteur de l’Habitat, destinée à la viabilisation

de 375.000 logements à livrer dans les prochains mois, a indiqué le Premier ministère sur son site web.

Prise en application des orientations du Président de la République,

Abdelaziz Bouteflika, cette mesure consiste en la mobilisation immédiate de 33 milliards DA en autorisations de programmes supplémentaires, ainsi

que de 58 milliards DA en crédits de paiement dont la libération sera étalée, précise la même source.

Ce financement additionnel permettra au secteur de l’habitat de viabiliser et de livrer, dans les prochains mois, un total de 375.000 logements

composés de 190.000 unités déjà achevées et 185.000 autres ayant déjà atteint un taux de réalisation de 90%, souligne le Premier ministère.

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Pour rappel, le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville compte

parachever, durant l'année 2019, l'ensemble des programmes de logement tracés dans la cadre du plan quinquennal en cours (2015-2019)

estimés à plus de 1,6 million d'unités, et ce, à travers la mise en ouvre

d'une nouvelle stratégie inscrite au titre du Plan du gouvernement. Ce qui permettrait de résorber le déficit en matière de logements, toutes

formules confondues, et de ramener le taux d'occupation par logement de 4,6 à 4,2 habitants à fin 2019, avec l'amélioration du cadre de vie du

citoyen et la sédentarisation des populations rurales. Entre 1999 et 2017, plus de 3,6 millions logements et plus de 1.000

infrastructures publiques ont été livrés, tandis que, dans le cadre du plan quinquennal en cours, prés de 800.000 unités ont déjà été réalisées, soit

50% du programme tracé. Le secteur de l'Habitat bénéficie d'un budget de plus de 158 milliards de

dinars au titre de la loi de finances 2018 dont 142 milliards de DA pour l'équipement, et ce, outre 78,41 milliards de DA au titre du Compte

d'affectation spéciale.

SALON DE LA PRODUCTION NATIONALE : Forte présence de

l’industrie militaire (Liberté)

La 5e édition du Salon de la production nationale (Mentoudj bladi) qui se

tient depuis le 11 avril, et ce, jusqu’au 19 du même mois au Palais des expositions de l’Emec d’Oran, est marquée, pour la première fois, par une

forte présence des entreprises économiques du ministère de la Défense. C’est la direction des industries militaires qui est venue avec sept

entreprises présentes à ce salon, pour montrer la diversité des

investissements. Ainsi, que ce soit dans le textile ou dans la production de véhicules et de moteurs, la direction des industries militaires s’attelle,

parfois à travers des partenariats internationaux, à améliorer la qualité et le savoir-faire national industriel. À l’exemple de la société mixte algéro-

chinoise Sapex, spécialisée dans la production de substances explosives pour diverses utilisations, comme par exemple la destruction maîtrisée

d’immeubles et autres infrastructures d’ampleur. L’établissement des systèmes de vidéosurveillance est également présent à ce salon. Une

démonstration a été faite à l’attention du ministre du Commerce sur les capacités techniques des caméras panoramiques. C’est d’ailleurs cette

société qui a fourni les systèmes de vidéosurveillance à la Sûreté nationale qui en a installé 400 à Oran. Lors de la visite de la délégation du

ministère du Commerce aux différents stands de la direction des industries militaires, une minute de silence a été observée à la mémoire

des 257 passagers décédés dans le crash d’un avion de l’ANP mercredi

dernier.

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FORUM DE L’ENTREPRENEURIAT VERT À ORAN : Déchets : le taux

de récupération en dessous de 5% (Liberté)

L’Association pour la promotion de l’entrepreneuriat et l’innovation (Aspein) organise, du 12 au 14 avril, un Forum de l’entrepreneuriat vert

pour faire “un état des lieux” de l’économie verte et dynamiser les très petites entreprises (TPE) qui activent dans le secteur. “L’opportunité d’un

tel événement est dictée par l’enjeu considérable que représentent le potentiel des déchets et l’impérieuse nécessité de l’émergence d’un

écosystème industriel pour sa valorisation”, explique le président d’Aspein, Hassan Rachedi. “En réunissant, dans un même lieu, les pouvoirs publics,

les entrepreneurs, les jeunes et les animateurs associatifs, ce forum s’assigne comme objectifs de faire connaître les expériences réalisées par

les organisations de la société civile, favoriser les échanges et les partenariats et jeter des passerelles de collaboration entre les associations

et les TPE.” En effet, 17 ans après la promulgation des textes censés encadrer les filières de récupération et de recyclage dans

le but de promouvoir une gestion rationnelle des déchets et de valoriser

des gisements économiques dormants, le secteur est toujours à la recherche d’un modèle économique cohérent. “95% de nos déchets

ménagers sont mis en décharge. Le taux de récupération se situe en dessous des 5% dont la partie la plus rentable est exportée”, souligne

Aspein. Cette dernière propose à 20 petites et très petites entreprises de la région d’Oran, intervenant dans la valorisation des déchets, les énergies

renouvelables et l’éco-construction, de bénéficier d’un accompagnement gratuit pour le renforcement de leurs capacités et la construction d’une

parole commune. Dans cette optique, des experts belges se sont déplacés à Oran pour faire connaître l’expérience belge en la matière et renforcer

les connaissances. De son côté, Cevital, 1er groupe privé algérien, l’un des partenaires de ce forum, fort de son potentiel

de 18 000 employés et 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires, se lance dans l’économie verte. Durant trois jours, des conférences et des ateliers

sont programmés pour les participants, qui sont plus de 300 à être venus

des quatre coins du pays à ce forum.

Constantine: plus de 50 exposants au 2ème salon international du

tourisme et des voyages (APS)

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Plus de 50 exposants participent à la seconde édition du Salon

international du tourisme et des voyages "Cirta Tourisme" ouvert jeudi au palais de la Culture Mohamed Laïd Al Khalifa, à Constantine.

Initiée conjointement par la direction du tourisme, l’Office local du

tourisme et le Club des opérateurs du secteur touristique sous le slogan "Constantine, carrefour des civilisations", une vingtaine de voyagistes et

établissements hôteliers de Turquie, d’Italie, de l’Allemagne, de la Tunisie, du Maroc, des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite participent à

cette édition avec l’objectif de nouer des relations d’affaires avec des partenaires algériens pour promouvoir leurs produits respectifs, a-t-on

affirmé. La manifestation a pour finalité d’encourager le tourisme domestique,

mettre en exergue les potentialités du secteur et établir des relations d’affaires avec des acteurs étrangers pour promouvoir la destination

Constantine, a souligné, le directeur de wilaya du tourisme et de l’artisanat, Noureddine Bounafaâ.

Une conférence sur l’investissement dans le tourisme qui sera animée par des cadres de l’Agence nationale de développement touristique marquera

cette manifestation de quatre jours est-il indiqué.

Les exposants nationaux et étrangers seront également conviés à une visite guidée à travers les sites archéologiques de l’antique Cirta ont

avancé les organisateurs su salon "Cirta Tourisme", soulignant que l’initiative vise à faire connaitre aux convives de la ville ses sites

archéologiques phares et à discuter l’organisation d’éventuels circuits touristiques à Constantine et sa région

La première journée du salon international du tourisme et des voyages "Cirta Tourisme" a suscité un engouement notamment de visiteurs qui ont

découvert à l’occasion les multiples offres et promotions proposées par les opérateurs touristiques participants.

Marché pétrolier : La demande augmentera de 1,5 Mb/j en 2018

(El Moudjahid)

En mars dernier, le taux de conformité à l’accord de réduction de la

production de l’OPEP a été de 163%, les partenaires non membres de l’OPEP ayant marqué un taux de 90%.

La situation sécuritaire dans la région du Moyen-Orient et les incertitudes qui persistent concernant les aboutissements des événements durant les

prochaines étapes, en Syrie et au Yémen, ont contribué à stimuler le prix

du Brent au-dessus de 70 dollars / baril. Le rapport du mois d’Avril, sur le marché pétrolier, publié vendredi par l’agence internationale de

l’énergie maintiennent les parenthèses ouvertes quant à l’évolution des perspectives pétrolières suite à cette augmentation, à moyen terme. Les

rédacteurs de l’analyse se demandent, en fait, si ces niveaux seront maintenus.

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Le cas échéant, quelles seront les implications pour la dynamique de la

demande et de l'offre du marché ? En attendant que le marché livre les éléments de réponses, «la vision

globale de la croissance mondiale de la demande et de l'offre en 2018

reste inchangée par rapport au mois dernier». Les prévisions de l’AIE prévoient qu’à l'échelle mondiale, la demande de

pétrole augmentera de 1,5 Mb / j en 2018. «Toutefois, la tension actuelle sur les tarifs commerciaux entre la Chine et les États-Unis présente un

risque» et son examen est en cours au sein de l’agence. En ce qui concerne l'offre, les perspectives de croissance, hors OPEP,

restent inchangées à 1,8 mb/j, indique le rapport. Cette même analyse ressort, qu'en janvier 2018 , la production aux Etats-Unis a chuté de 24

kb/j, ce qui est conforme aux prévisions de l’AIE qui confirme, que la production de brut américaine augmentera de 1,3 Mb/j, en 2018, par

rapport à l'année dernière. Sur un autre registre, les réductions de la production des pays membres

et non-membres de l’OPEP, le rapport souligne, que certains pays signataires de l'accord de Vienne de 2016 et, pour des raisons diverses,

ont vu la production chuter plus que prévu dans les engagements tenus

initialement, soient des réductions supplémentaires totalisant plus de 800 kb/j. En mars dernier, le taux de conformité de l'OPEP a été de 163%, les

partenaires non membres de l'OPEP ayant marqué un taux de 90%. Par conséquent, «Avec un peu moins de la moitié de l'offre mondiale de

pétrole soumise à des restrictions et à une demande croissante de pétrole, l'impact sur les stocks a été considérable».

Dans le cas où la production de l'OPEP demeurait constante cette année, et si les perspectives pour la production non-OPEP et la demande de

pétrole se maintenaient inchangées, les stocks mondiaux pourraient se réduire d'environ 0,6 Mb/j, estiment les experts de l’AIE. «Avec des

marchés qui devraient se resserreril est possible que, lorsque nous publions les données sur les stocks de l'OCDE dans le mois ou les deux

mois à venir, ils atteignent ou même tombent en deçà de l'objectif moyen des cinq dernières années», conclut le rapport.

Banque/bourse/Assurance

Commerce

Lait en sachet: le gouvernement prend des mesures pour résorber les pénuries (APS)

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Le gouvernement a décidé d’augmenter les quantités de poudre de lait

fournies par l’Office algérien interprofessionnel du lait (ONIL) aux laiteries publiques et privées face aux pénuries apparues dans la disponibilité du

lait en sachet sur le marché, a indiqué le Premier ministère dans un

communiqué publié jeudi sur son site web. Le Premier ministère précise que "les laiteries du Groupe public industriel

de production du lait et de ses dérivés (GIPLAIT) verront leur approvisionnement en poudre de lait passer de 7.000 à 10.000 tonnes par

mois, avec en contrepartie l’augmentation de leur production de lait en sachet de plus de 2 millions à près de 4 millions de litres par jour".

Les laiteries du secteur privé verront elles aussi leur approvisionnement passer de 7.500 à 9.000 tonnes par mois, ajoute la même source.

Ces mesures de "saturation du marché" seront accompagnées de "l’application ferme de la loi contre tous les auteurs de détournement de la

poudre de lait fortement subventionnée par l’Etat au bénéfice des consommateurs", affirme le Premier ministère.

A noter que ces mesures interviennent dans un contexte marqué par des perturbations enregistrées depuis des mois sur le marché

d’approvisionnement en sachet de lait subventionné.

Pour rappel, une réunion a eu lieu le 20 mars dernier au siège du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, en

présence du ministre du secteur, Abdelkader Bouazghi, et de représentants du ministère du Commerce et de l’Office national

interprofessionnel du lait (ONIL). Cette réunion a abouti à un accord sur l'introduction d’une "nouvelle

clause" dans la convention liant l’ONIL aux propriétaires des laiteries, faisant obligation à ces derniers de présenter un document détaillant les

quantités produites et distribuées sur lequel figureront les cachés apposés par les distributeurs, dans le but de définir le circuit réel du lait

subventionné. Cette démarche a pour objectif "la traçabilité de la poudre de lait, à partir

de l’étape d’approvisionnement jusqu’à l’arrivée du produit fini au niveau des commerçants en détail", avait expliqué l’ONIL.

Quelques 118 laiteries réparties sur l’ensemble du territoire national, dont

15 complexes publics, sont conventionnés avec l’ONIL qui dispose d’un stock stratégique de 3 mois.

De son côté, la Fédération nationale des distributeurs de lait avait imputé la perturbation du marché du lait en sachet à la réduction, au cours des

derniers mois, des quotas de poudre attribués aux transformateurs. Il avait également précisé que le taux de couverture des besoins en lait

pasteurisé des wilayas du centre (Alger, Blida et Tipasa) a reculé de 80% en 2015 à 30 et 40% début de 2018, d'où les perturbations enregistrées

dans la distribution. Pour sa part, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans

algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a appelé récemment le ministère du Commerce à "durcir le contrôle" sur le processus de la distribution du lait

en sachet afin de lutter contre les perturbations enregistrées ces derniers mois.

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Pour rappel, Giplait, qui compte 16 filiales au niveau national, produit

entre 50 et 60% des besoins nationaux en lait pasteurisé conditionné en sachets dont le prix est administré à 25 DA/litre.

La facture des importations algériennes de la poudre du lait et ses dérivés

a dépassé, ces deux dernières années, un milliard (1) de dollars par an. Une étude publiée en 2017 par l’Association des producteurs algériens de

boissons (Apeb) avait révélé que la moyenne de consommation par personne en lait pasteurisé en sachets est de 66,1 litres/an.

La Contrefaçon en Algérie : risques pour la santé et la sécurité du

consommateur (El Moudjahid)

«L’absence d’une culture de consommation a conduit à la banalisation du

phénomène » Les chiffres communiqués par les services des Douanes démontrent que le

phénomène de la contrefaçon ne ce cesse de se développer et de se répandre en Algérie, peut-on savoir, quels sont les produits les plus

contrefaits ? Et de quels pays viennent-ils ? La contrefaçon, en tant que phénomène transnational, touche tous les

pays. L’accroissement des échanges commerciaux, a permis le développement du fléau pour passer d’une contrefaçon artisanale à

l’émergence de véritables industries de contrefaçon en n’épargnant aucun secteur de l’activité économique. Même si les accords internationaux

imposent aux Etats le respect de la propriété intellectuelle, dans la réalité chacun gère le phénomène selon ses priorités et ses intérêts. Ce qui

explique le laxisme de certains pays, à l’instar de la Chine dans la lutte contre la contrefaçon. L’Algérie, ne peut être épargnée par le fléau, pour

plusieurs raisons. L’ouverture au commerce international, ainsi que la

fragilité du tissu industriel d’un pays mono-exportateur, ont favorisé des importations massives de produits de consommation, de différentes

marques et à des prix bas. L’absence d’une culture de consommation a conduit à la banalisation du phénomène qui ne peut être jugulé que par

les seules actions des services douanes. A vrai dire, les chiffres communiqués par nos services confirment réellement le développement

du phénomène en Algérie mais ne donnent qu’une image d’un phénomène complexe. Dans les retenues douanières, la contrefaçon locale n’est pas

prise en compte, aussi, les produits dont les marques n’ont pas fait l’objet de demandes de protection au niveau des douanes ne peuvent pas être

retenus sur l’aspect lié à la contrefaçon. S’agissant des principaux produits de contrefaçon, ils sont nombreux, mais les plus retenus ces derniers temps sont surtout : Les articles de sports, habillements, produits

alimentaires, produits cosmétiques, quincaillerie, pièces de rechange, produits électroménager destinés au soin de la personne tels que les

sèches cheveux, rasoirs électriques, etc. Les pays fournisseurs de contrefaçon sont surtout la Chine, Turquie, Tunisie, Bangladesh pour

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l’année 2017. La Chine reste le principal fournisseur de contrefaçon. Il y a

lieu de préciser que la quasi-totalité des retenues douanières est opérée à l’initiative des services des douanes. Leur action serait plus efficace si les

titulaires ainsi que les associations de protection des consommateurs se

seraient impliquées davantage. Quels sont les enjeux de cette contrefaçon sur le consommateur, les

entreprises et l’économie nationale ? Les incidences du phénomène sont très néfastes sur le consommateur,

puisque c’est lui qui paie le prix le plus cher. L’importance du marché informel a rendu la lutte plus difficile contre ce fléau dans la mesure où

aucune traçabilité des produits exposés en vente n’est possible. La santé du consommateur est menacée par toutes sortes de contrefaçons, de la

qualité médiocre à la plus dangereuse. Il y a lieu d’ajouter que le prix ne constitue pas un indice d’authenticité du produit, la contrefaçon peut se

vendre chère puisque tout est fait pour escroquer le consommateur, qui «n’est plus le roi», il ne choisit plus. Sur les entreprises, les incidences

sont aussi graves, il en résulte une perte dans les parts de marché, qui a pour conséquence la perte d’emplois. L’atteinte à l’image de marque de

l’entreprise est la chose la plus dure. Souvent, les titulaires de marques

s’attaquent aux contrefacteurs dans la discrétion pour garder leurs clientèles. Il suffit que le phénomène touche plusieurs entreprises, c’est

alors l’économie du pays qui se trouve affectée. Il suffit de citer l’exemple du secteur de la confection en Algérie qui a connu un essor au cours des

années 70, avec le développement d’un véritable savoir-faire dans le domaine. Ce secteur a été fragilisé par l’ouverture au commerce

international et a failli disparaitre avec le développement de la contrefaçon. Pour survivre, il fallait fermer les ateliers et se reconvertir à

l’activité d’importation et même là, c’est inutile d’apposer sa marque, ce sont «les marques internationales» qui se vendent le mieux. Bien sûr

plusieurs autres secteurs sont touchés. Cette situation a fait que la sécurité économique de l’Algérie ne reposait que sur ce qu’on produit le

mieux «le pétrole». L’enjeu de la contrefaçon sur les Etats, quand celle-ci prend de l’ampleur comme c’est le cas de l’Algérie, est d’abord

économique, dans la mesure où un climat anarchique décourage les

investisseurs, augmente le risque d’atteinte à la santé publique en présence de produits sans traçabilité et surtout l’émergence de réseaux de

crime organisé eu égard aux profits générés par l’activité de contrefaçon. Il y a lieu de rappeler que le système international étant anarchique, le

comportement des états entre-eux ressemble à celui des individus. Les règles du jeu ne sont pas respectées quand cela génère du profit. La chine

ne fait pas d’efforts tant qu’elle est exportatrice de produits de contrefaçon. Dans le domaine des brevets, la guerre n’a jamais cessé, le

piratage informatique s’est développé pour devenir une menace réelle sur les Etats. La contrefaçon en Algérie, étant surtout celle des marques, pas

celle des brevets, des procédés, des obtentions végétales, etc. et sachant que nous ne en sommes pas exportateurs, ne devrons pas l’éradiquer ?

Comment se traduit l’implication de la douane dans la lutte contre cette contrefaçon ? quel est le dispositif douanier de contrôle ? S’adapte t-il aux

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évolutions de la contrefaçon, ne doit-on pas revoir les textes législatifs et

réglementaires régissant l’intervention de votre structure ? La lutte contre la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle

en général figurent parmi les nouvelles missions des douanes. En effet, le

développement du commerce international impose d’aller au-delà de la mission fiscale traditionnelle consistant en le recouvrement des droits et

taxes, à travers les actions d’assistance et de conseils au profil des opérateurs économiques en mettant à leur disposition l'expertise et les

facilitations prévues par la législation douanière. L’ensemble de ces actions visent aussi la Promotion de la concurrence loyale par la

prévention et la répression des pratiques déloyales et frauduleuses, la lutte contre le blanchiment d'argent et de manière générale le crime

organisé transfrontalier. Sur le plan juridique, le fondement de l’action douanière repose sur le code des douanes et les textes d’application. En

matière de protection de propriété intellectuelle, il est clairement stipulé dans l’article 22 du code des douanes que les produits de contrefaçon sont

prohibés. L’article en question a connu des amendements à l’occasion de la loi de finances 2008 en qualifiant l’acte de contrefaçon de délit, et en

faisant introduire trois nouveaux articles afin de mieux s’attaquer au

phénomène. Art 22 bis définit les champs d’intervention des douanes en matière de lutte contre la contrefaçon. la nouveauté était que même les

produits destinés à l’exportation étaient concernés le contrôle sur cet aspect. Art. 22ter définit les destinations aux marchandises reconnues de

contrefaçon, à savoir la destruction ou leur placement hors circuits commerciaux. Dans l’art 22 quater, il est fait état du cas de marchandises

contrefaisantes mais de faible valeur. En matière d’intervention, l’action douanière est bien encadrée par l’arrêté du ministère des Finances du 15

juillet 2002. Il a été prévu deux modes d’interventions. Intervention sur demande du titulaire du DPI, comme elle peut se faire à l’initiative de

l’agent des douanes quand une présomption de contrefaçon est établie. Dans ce cas le titulaire est contacté pour déposer officiellement une

demande d’intervention auprès de services des douanes. Sans cette dernière l’intervention ne peut faire puisque on ne peut retenir

arbitrairement une marchandise. Le texte en question, étant bien conçu,

nécessite cependant quelques enrichissements afin de pallier aux quelques difficultés rencontrées dans son application, à l’exemple de la nécessité : -

de préciser les cas de refus d’intervention. L’administration des douanes, peut répondre négativement à une demande d’intervention formulée par

un détenteur d’un droit de propriété intellectuelle. Le cas d’enregistrements frauduleux des marques ou entachés de mauvaise foi,

quand l’administration en détient la preuve.- Préciser la partie devant supporter les frais de destruction des marchandises reconnues de

contrefaçon. - Préciser la démarche à suivre dans la mise hors circuit commercial des produits de contrefaçon quand la destruction est

impossible ou inopportune. L’absence de normes industrielles et le manque de laboratoires de

contrôle rendent très difficile la lutte contre les produits contrefaits. Quel est votre avis ?

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Dans votre question, il y a trois notions : normes, qualité, et contrefaçon.

Sachant que le contrefacteur est celui qui n’a pas l’intention de développer un produit meilleur que l’original, autrement il aurait enregistré sa

marque, cela nous laisse penser à juste titre que le produit de contrefaçon

ne peut être que de mauvaise qualité. Mais dans la réalité, on peut trouver un produit de bonne qualité, conforme aux normes (nationales

soient elles ou internationales) et de contrefaçon. Aussi, on peut trouver un produit original, non contrefait, mais de mauvaise qualité.A mon avis,

la lutte contre la contrefaçon ne fait qu’inciter à l’amélioration de la qualité des produits en compétition sur le marché. Le manque de laboratoires est

certes un inconvénient, mais ne justifie pas le manque de coordination entre différents acteurs activant pour la protection du consommateur.

La douane développe un partenariat institutionnel actif avec les entreprises pour lutter contre ce phénomène, peut-on connaitre les

différentes conventions signées dans ce sens, suffisent-elles à endiguer le phénomène ?

Indépendamment de l’action répressive, l’administration des douanes a entrepris d’autres actions visant le renforcement de la lutte contre la

contrefaçon et cela dans le domaine formation, en organisant des cycles

de formations au profit des agents des douanes chargés du contrôle et de la vérification des marchandises, dans le domaine de la sensibilisation

mais aussi le développement d’un partenariat avec les entreprises dans ce domaine. Les protocoles d’accord signés sont fait avec : British American

Tobacco, Unilever, Philip Morris, Nestlé, BCR, groupe Imperial Tobacco, Schneider Electric, Legrand Electric, Hager, Procter et Gamble, LVMH .

Mais aussi avec des institutions telles que :DGI 11/07/2007, DGSN 20/12/2009, ONDA 31/10/2013. Un projet en cours de finalisation avec

l’INAPI. Ces protocoles visent la formation, l’échange d’informations et d’expériences et surtout la coordination en matière de lutte contre la

contrefaçon. Attention danger !

Depuis l’ouverture à l’économie de marché, l’Algérie se transforme à vue d’œil en un immense déversoir de produits contrefaits. La réglementation

n'a pas réduit le phénomène qui, depuis plus d'une décennie est

“ravageur”, car n'épargnant aucun produit en plus du lourd manque à gagner en matière de revenus fiscaux pour l'Etat.

Une partie non négligeable des produits vendus en Algérie — sur des marchés officiels ou des marchés «informels»— seraient contrefaits,

représentant un danger pour la santé et la sécurité des consommateurs. Les services des douanes ont retenu un total de 724.214 produits

présumés contrefaits durant l’année 2017 avec une forte prévalence des articles de sport avec 38% du nombre total, suivis de produits

alimentaires, des cosmétiques et des chargeurs de téléphones. Des produits ayant pour pays d’origine la Chine, essentiellement. Ces chiffres

donnent seulement une idée de la réalité sans toutefois refléter l’ampleur du phénomène, de sorte que des produits contrefaits peuvent circuler sur

le marché sans que les services de douanes n’y ont pu mettre la main

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dessus, et ce, par faute de demande d’intervention de la part des

opérateurs économiques. Un vide juridique qui étouffe les intervenants

Tous les intervenants dans la lutte contre la contrefaçon déplorent des

failles juridiques qui entravent une lutte efficace contre ce phénomène et appellent à l’élaboration d’un texte de loi unique afin d’y faire face. «Il

existe des failles et un vide juridiques en matière de lutte contre ce phénomène transnational, malgré la signature par l’Algérie, de plusieurs

conventions dans le domaine de la protection de la marque», nous dira, Me Abderaouf, juriste dans une multinationale. Il explique que «durant la

procédure judiciaire, les propriétaires subissent des pertes énormes sur le plan financier et sur la notoriété de la marque, au moment où les

contrefacteurs continuent toujours de fabriquer des produits contrefaits». Contrôleur général à la Direction générale des douanes, M Ould Larbi

Yazid nous explique que , les agents des douanes n’interviennent que si les titulaires des marques les saisissent de manière officielle. En réalité, ils

sont peu nombreux à faire cette démarche, ce qui donne lieu très souvent à la libération des produits et à leur mise sur le marché. M. Abdelaziz Aït

Abderahmane, directeur de la régulation au ministère du Commerce,

reconnaît cette difficulté qui est due essentiellement à l’arsenal juridique. C’est d’ailleurs pour cette raison que le département du commerce a

amendé la loi 09-03 relative à la protection des consommateurs et à la répression des fraudes en attente de son approbation par le Parlement. Un

nouvel article va être introduit et visera à mettre en place des mesures conservatoires concernant des produits contrefaits. Actuellement, les

agents du contrôle ne peuvent pas intervenir. Ils ont, dit-il, les mains liées face à l’absence d’ancrage juridique.

D’où, dit-il, un phénomène difficile à quantifier nuisant aux intérêts des producteurs.

Afin de palier a cette faille, le ministère du commerce propose la création d’un observatoire de la contrefaçon, de réunir dans un même dispositif

l’ensemble des textes réprimant la contrefaçon mais surtout habiliter les services du ministère du Commerce à constater les délits de contrefaçon.

Faux produits, vrais périls pour les consommateurs

Le risque est que le consommateur ne se rend compte des dangers que trop tard, lors de la consommation du produit induit en erreur par l'aspect

"normal" de l'objet. Si les produits contrefaits sont dangereux pour la santé et la sécurité, c’est que les normes de fabrication ne sont que

rarement respectées, ce qui peut provoquer des allergies et des accidents après leur utilisation. La raison principale pour laquelle les contrefacteurs

ne contrôlent pas leurs produits est que ces vérifications leur feraient perdre de la rentabilité. En effet financer des contrôles qui se révéleraient

être mauvais pousserait les contrefacteurs ensuite à devoir améliorer la qualité de leurs produits et donc dépenser plus. Leur statut d'organisation

illégale leur permet de ne pas devoir se soucier des règles qui concernent la fabrication de produits. Les produits peuvent être fabriqués à base de

matériaux médiocres, voire nocifs pour la santé. Il s'agit par exemple de dentifrice contrefait élaboré à base d’antigel de moteur de voiture ou bien

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encore Les «faux» vêtements et sous-vêtements, souvent fabriqués avec

des matières de qualité médiocre peuvent aussi générer des problèmes de peau tels que l’eczéma. La contrefaçon de cigarettes porte également

atteinte à la santé du consommateur. Elles sont souvent produites dans

des usines clandestines en Chine qui ne sont pas contrôlées. Dans ces fausses cigarettes on y trouve des œufs d’insectes voire des insectes

morts, du bois et des substances toxiques… Qui plus est, ces cigarettes ont aussi un taux très élevé en métaux lourds et une quantité de nicotine

supérieure à la normale rendant la consommation de tabac encore plus dangereuse pour la santé. Il peut aussi tout bonnement manquer des

pièces dans les produits contrefaits ce qui est le plus souvent le cas dans l'électroménager ou certaines pièces peuvent être de mauvaise qualité

comme certaines pièces détachées de véhicules (joints de culasse ou triangles de direction) et donc atteindre à la sécurité du consommateur.

On remarque même que certains produits contrefaits ont une durée de vie limitée à la première utilisation de celui-ci : des rallonges électriques qui

n’ont pas été contrôlées après leur fabrication s’enflamment au premier branchement par exemple.

M. HADJ-HAMOU MALIK, PDG sarl AFRIC-CABLES :

« La contrefaçon de la pièce de rechange automobile représente 50% du marché »

Fabricant de câbles de freins, d’embrayages, accélérateurs et tirettes pour véhicules légers, lourds, engins, bus, cycles et motocycles depuis plus de

30 ans. «Les endroits où sont commercialisés ces P.R sont connus des autorités et

c’est là où des contrôles inopinés doivent être fait régulièrement » Les fausses pièces de rechange automobiles représentent 50% du marché

algérien. Fabriquées avec des composants non conformes, emballées et commercialisées sous un sigle contrefait, ces pièces ne répondant pas aux

normes exigées, elles vendues à des prix inférieurs et sont à l’origine de graves accidents, souvent mortels lorsqu’il s’agit d’organes essentiels, tels

que les plaquettes de frein, la direction ou même le capot, qui non homologué par le constructeur, est susceptible en cas de choc frontal de

se détacher au risque de décapiter le conducteur. Notre interlocuteur nous

explique ici l’ampleur de la contrefaçon de la piece détachée ,les causes d’un tel phénoméne, le danger que cela représente sur l’automobiliste

mais aussi la vision et les propositions des fabricants locaux quant a la maniére de combattre ce fleau .

les pièces de rechange automobiles sont en tête des produits contrefaits commercialisés sur le marché algérien, quelle en sont les causes et quel risque représente ce phénomène sur les automobilistes ?

Effectivement, les pièces de rechanges pour les véhicules roulants tels que

les voitures, camions, engins, motocycles… commercialisés en Algérie sont

contrefaits à une proportion importante ! Bien évidemment, les pouvoirs publics sont conscients de cette situation qui malheureusement échappe à

leur contrôle. Les causes ayant conduit à cette situation sont multiples et cela remonte aux années difficiles qu’à connu notre pays sur le volet

sécuritaire qui a coïncidé avec l’ouverture économique «début des

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importations» de l’Algérie. Notre pays était beaucoup plus préoccupé par

la garantie de stabilité du pays et cela a poussé une bonne partie des importateurs à profiter de cette situation en important des pièces de

rechanges de mauvaise qualité car le contrôle à l’entrée de ces pièces

n’était pas suffisant pour palier à toute cette vague d’importation quotidienne où le consommateur algérien ruait vers l’achat de pièces

«importées» à tout prix ! Ensuite, une concurrence rude a commencé entre les différents importateurs qui s’est répercutée sur la baisse des prix

de vente des P.R anarchiquement afin de pouvoir écouler leurs marchandises sans se soucier de l’intérêt du consommateur, d’où la

mauvaise qualité des P.R a pris le dessus en relation avec les prix très bas appliqués dans le marché. Ces P.R vendu à des prix anormalement bas

causent des risques très grave pour la sécurité des utilisateurs «chauffeurs» qui roulent avec des véhicules avec des pièces pouvant

casser à tout moment, ce qui pourra engendrer des accidents grave allant jusqu’à mort d’hommes.

De quelle manière pensez-vous, fabricants de pièces de rechange, pouvoir lutter contre ce phénomène ?

Les moyens de lutte contre cette situation peuvent être résumés

sommairement comme suit : - Instauration d’un contrôle stricte «plus rigoureux» sur les importations

de toutes les P.R au niveau des accès frontaliers «douanes». - Ce contrôle se fera par des moyens de vérification aux Douanes

algériennes tels que des scanners, contrôle visuel des marchandises et documents, envoi des P.R chez des laboratoires spécialisés dans le

contrôle de ces pièces (ces pièces sont celles qui représentent une utilisation sécuritaire dans le véhicule).

- Sensibiliser ( presse écrite, panneaux publicitaires, télévision, prêches de mosquées,…) le consommateur au danger d’utilisation des P.R

contrefaites sur la vie du conducteur et de sa famille. Prenez-vous part aux actions des pouvoirs publics dans la lutte contre ce

phénomène ? En tant que membre dans des associations de sous-traitance mécanique

et automobile pour les fabricants nationaux, nous attirons à chaque

occasion que possible les pouvoirs publics à aller traquer ces importateurs véreux qui activent toujours dans notre marché.

L’Algérie est un grand pays, mais les endroits où sont commercialisées ces P.R sont connus des autorités et c’est là où des contrôles inopinés doivent

êtres fait régulièrement chez les distributeurs de P.R qui s’approvisionnent chez des importateurs indélicats. Je lance aussi un appel aux conducteurs

afin de faire très attention à la qualité des P.R qu’ils achètent chez les différents magasins revendeurs car il y a des pièces contrefaites avec des

marques internationales connus vendues à des prix anormalement bas ! Je conseille dès lors aux automobilistes d’acquérir leurs P.R chez des

revendeurs de confiance ou alors directement chez le SAV du concessionnaire d’origine sachant que le prix sera nettement plus

important, mais la vie d’une personne est beaucoup plus importante !

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M. Mohamed SABBAGH, Responsable du contentieux à l’institut

national de propriété industrielle : « Assister les titulaires de droit »

«L’INAPI fournit aux organismes d’Etat agissant en matière de lutte contre

la contrefaçon toutes les informations demandées relatives aux marques dans les meilleurs délais possibles».

Comment se définit la contrefaçon sur les marques déposées en Algérie ? La contrefaçon des marques déposées en Algérie peut se définir par la

reproduction ou l’imitation d’une marque enregistrée à l’INAPI sans l’autorisation de son propriétaire. Cette définition conduit à distinguer

deux situations : la contrefaçon à l’identique, La marque authentique (telle quelle est enregistrée à l’INAPI) est reproduite à l’identique (sans retrait ni

ajout) pour des produits/servis eux-mêmes désignés dans l’enregistrement. la contrefaçon par imitation. Cette situation vise deux

cas dans lesquels la contrefaçon par reproduction est subordonnée à l’épreuve d’un risque de confusion. Le premier, est celui dans lequel la

marque est reproduite à l’identique mais pour des produits qui sont seulement similaires à ceux désignés dans l’enregistrement. Le second

cas, dans lequel est utilisé, sans l’accord du titulaire de la marque

authentique, un signe si proche qu’il peut être considéré comme une imitation et ceci pour des produits identiques ou similaires à ceux désignés

dans l’enregistrement. La contrefaçon est une infraction sanctionnée des peines pénales prévues par les articles 27 à 33 de l’ordonnance 03-06

relative aux marques. À quelles structures peuvent s'adresser les titulaires de marques pour

faire constater une contrefaçon? Si le produit portant la marque contrefaisante provient de l’exportation, le

titulaire a le droit de demander l’intervention de l’administration des douanes, conformément aux dispositions du code des douanes. Si le

produit portant la marque contrefaisante est fabriqué localement, en vertu d’une ordonnance du président du tribunal, le titulaire peut faire procéder

avec l’assistance éventuelle d’un expert, à la description détaillée, avec ou sans saisie, des produits qu’il prétend marqués à son préjudice.

Dans ce cas-là et à défaut par le requérant de s’être pourvu, soit par la

voie civile, soit par la voie pénale, dans le délai d’un mois, la description ou la saisie est nulle de plein droit. La juridiction compétente est la seule

instance habilitée à statuer sur les actions en contrefaçon En quoi consiste le rôle de l’Inapi dans la lutte contre ce fléau ? Avez-vous

les outils nécessaires pour le faire ? Et quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans ce sens ?

L’INAPI délivre les titres de propriété conférant aux titulaires le droit d’empêcher les tiers d’accomplir tout acte portant atteinte aux droits

exclusifs sur la marque, conformément à l’article 9 de l’ordonnance 03-06

relative aux marques. L’INAPI rejette toute demande d’enregistrement d’une marque qui est

identique ou similaire au point de prêter à confusion avec une marque déjà protégée. L’INAPI fournit aux organismes d’état agissant en matière

de lutte contre la contrefaçon (Police judiciaire, Gendarmerie nationale,

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Douane, procureurs de la République, juges d’instruction…) toutes les

informations demandées relatives aux marques dans les meilleurs délais possibles.

L’INAPI donne des conseils et assure une assistance technique et juridique

aux titulaires de droits victimes de contrefaçon. L’INAPI participe activement aux sessions de formations spécialisées DPI/ Contrefaçon aux

profils des organismes d’état agissant en matière de lutte contre la contrefaçon (police judiciaire, gendarmerie nationale, douane).

Où vont les produits contrefaits saisis en douane ? Que faire des produits contrefaits saisis en douane, et dont la valeur se

monte chaque année à des milliards de dinars ? Les autorités douanières utilisent de plus en plus de moyens sophistiqués pour détecter et

confisquer les biens de contrefaçon. Mais que faire de ces produits mis hors circuit ? Faut-il détruire ces saisies ou bien les jeter avec l'accord du

titulaire de la marque ? Faut-il au contraire en faire don à des organismes de charité où ces biens pourraient être utilement répartis ? Il est difficile

de donner, en tout cas à l'heure actuelle, une réponse définitive à ces questions. Or, cette question du devenir des produits saisis est une

question massive dans le sens où elle nous envoie vers ce manque de

coordination entre secteurs concernés par la lutte contre la contrefaçon. Ceux des douanes et du commerce travaillent chacun de leur côté sans

pour autant réussir à diminuer l’ampleur du phénomène face à la faible implication de la majorité des opérateurs économiques, meme pour savoir

que faire des produits saisis en contrefaçon, aucun cadre de concertation n’existe entre les différents intervenants. Les agents des douanes

n’interviennent que si les titulaires des marques les saisissent de manière officielle. En réalité, ils sont peu nombreux à faire cette démarche, ce qui

donne lieu très souvent à la libération des produits et à leur mise sur le marché. «La destruction des produits contrefaits saisis engendre des frais

et aucun texte ne définit qui doit payer ces frais. D’un autre côté certaines marchandises saisies ne sont pas aussi mauvaises que ça on voudrait bien

les acheminer vers des organismes humanitaires mais tant qu’il n’existe aucun cadre de concertation qui puisse decider de cela, on ne peut rien

faire», regrette M. Yazid Ould Larbi, sous directeur à la direction des

Douanes.

Coopération

Coopération algéro-russe : L’amorce d’un partenariat

multisectoriel (El Moudjahid)

Une délégation d’hommes d’affaires algériens se déplacera à Moscou dans le cadre de la 12e session du Conseil d’affaires arabo-russe, prévue en

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marge du 4e Salon international Arabia-Expo qui se déroulera du 23 au 27

avril courant dans la capitale de la Fédération de Russie. Ce dynamisme des entreprises russes et algériennes, soutenu par les hautes autorités

politiques des deux pays, signe l’amorce du partenariat entre les secteurs

économiques des deux pays après avoir été, pour longtemps confiné dans le domaine militaire. Engagés dans une «Déclaration de partenariat

stratégique» signée en 2001 par les deux pays, ayant impulsé une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, la Russie et l’Algérie, qui

partagent des visions communes sur les questions stratégiques, au plan régional et international, entendent développer ainsi le volet économique

de leurs relations en élargissant le champ de coopération bilatérale. Cette orientation qui a émergé avec insistance après la crise pétrolière qui

a secoué les équilibres financiers des deux pays, a été abordée par Alger et Moscou à l’occasion de la visite du ministre algérien des Affaires

étrangères, M. Abdelkader Messahel en Russie, les 18 et 19 février dernier. Et c’est dans cet esprit de vouloir diversifier la coopération, que

s’inscrit la signature, en octobre 2017, de 5 accords de partenariat et de coopération et mémorandums d’entente, dans le sillage de la 8e session

de la commission intergouvernementale de coopération économique,

commerciale, scientifique et technique russo-algérienne, tenue en septembre de la même année, à Alger. Un conclave qui avait mis l’accent

sur la nécessité d’élargir la coopération à d’autres domaines que les hydrocarbures et le nucléaire civil. À ce titre, cette commission

intergouvernementale avait permis aux deux parties de s’entendre sur des projets de coopération dans les domaines de l’industrie, des transports, du

bâtiment, de la géologie, de l’agriculture, de la santé publique, de la science, de l’espace et de l’informatique, avait souligné, dans un entretien

à l’APS, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, à la veille de sa visite à Alger, le 10 octobre 2017.

La coopération économique entre l’Algérie et la Russie a franchi une nouvelle étape dans le processus de consolidation de la coopération

bilatérale et de diversification des échanges, avec la signature de plusieurs accords dans les domaines de l’agroalimentaire, la santé, les

infrastructures, l’industrie et les hautes technologies, sachant que la

prochaine étape promet d’importantes perspectives de partenariat dans les secteurs des industries mécaniques, sidérurgiques, agroalimentaires

ainsi que les mines. Il y a lieu de noter que le volume des échanges, entre les deux pays, a atteint près de 4 milliards de dollars en 2016, pour

progresser de 30% en 2017.

Veille

BMS : vents et pluie sur plusieurs wilayas (El Moudjahid)

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Des vents forts, accompagnés de pluie, affectent depuis hier et

aujourd’hui, plusieurs wilayas, annonce dans un bulletin météorologique spécial (BMS), l’Office national de Météorologie (ONM). «Suite à la

présence de conditions dépressionnaires sur les régions Nord Sahariennes,

des vents forts souffleront en rafales à partir de la matinée de ce samedi et ce, jusqu’à 21h.

Les vents de 60 à 70 km/h, peuvent atteindre ou dépasser localement les 80 km/h et réduire la visibilité sur la majeure partie des régions

sahariennes», avertit la même source. Les wilayas concernées sont Nâama, El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Biskra,

Ghardaïa, Ouargla et El Oued. Par ailleurs, de fortes pluies, parfois sous forme d’averses, continueront d’affecter les wilayas du Centre et de l’Est

du pays, et ce, jusqu’au dimanche 15 avril à 12 h, est-il ajouté. Il s’agit des wilayas de Chlef, Ain Defla, Tipaza, Alger, Blida, Médéa, Boumerdès et

Tizi-Ouzou, où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 60 mm durant la validité du bulletin. Dans les wilayas de Béjaia, Jijel,

Skikda, Bordj Bou Arréridj (nord), Sétif, Mila, Constantine et Guelma, les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 40 mm durant la

validité du bulletin, soit jusqu’au dimanche 15 avril à 15 h.

A Batna, Oum El Bouaghi et Khenchela, où la validité du BMS prend fin le dimanche 15 avril à 9 h, les cumuls attendus atteindront ou dépasseront

localement 40 mm, conclut le BMS.