&ésigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, qui

la distinguait des animaux. Néanmoins, des travaux récents en éthologie et en primatologie ont montré l'existence de cultures animales.

En sociologie, la culture est définie de façon plus étroite comme "ce qui est commun à un groupe d'individus" et comme "ce qui le soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »1 Ce "réservoir commun" évolue dans le temps par et d » » » 

1. religion" ne peut pas exclure la culture, car le mot même de religion, dans ce contexte, n'a pas de sens. Ce mot regroupe bien trop de réalités différentes pour que l'on puisse répondre à la question sous cette forme-là. Mais comme dit la personne interviewé, il est certainement vrai que les religions qui aujourd'hui convertissent sont des religions (ou des branches de religions) d'incultes. Je n'avais jamais pensé au parallèle entre évangélisme et islam "salafiste" (je suppose qu'il faut entendre par là celui qui prône le djihad, la soumission de la femme, le massacre des homos, et toutes autres joyeusetés qui sont cependant dans le Coran). Mais la raison n'est pas à chercher au niveau de la religion, ou des religions, mais plutôt au niveau des "destinataires" des messages desdites religions.

Notre monde devient de plus en plus barbare et inculte. Bon, pour le monde musulman la différence n'est pas flagrante, le dernier éclat culturel datant d'il y a presque un millénaire, mais dans le monde occidental, on régresse dramatiquement. Et tout est fait par les autorités laïques pour nous conserver dans cet état d'abrutissement dégénératif. L'école est le premier organe de propagande par lequel on passe, et l'enseignement y est vraiment à chier par rapport à ce qu'il pourrait et ce qu'il devrait être. Puis la télé, les journaux, nous éloignent et cherchent même presque à nous rendre méprisant des érudits, mais à vénérer la réussite sociale et financière, c'est à dire la superficialité (de nos jours).

Avec ce public abruti, il est logique que des religions se soient adapté et proposent un message pauvre pour les incultes dont la société moderne a favorisé l'émergence et la prolifération, cela aussi bien dans le monde occidental que dans les régions soumises à l'influence de l'Islam (régions généralement elle-même peu développées culturellement, vivant d'agriculture ou d'élevage, et radicalisés à la fois par un discours et par les actes des occidentaux interprétés comme insultant). Mais par exemple dans le monde chrétien orthodoxe, on ne note pas du tout ce genre de transformation et d'évolution.

J'en viens justement à la dernière question, la conciliation de la religion et de la culture. Je pense qu'il n'y a qu'une seule chose qui puisse le déterminer, et c'est la tradition. Car il n'est pas possible de vivre indéfiniment dans un monde où seul le religieux domine

tous les aspects de la vie, et qu'un monde sans religieux mène à la décadence et à la pauvreté intellectuelle et spirituelle (c'est ce qui se passe en occident), il est nécessaire qu'il y ait un peu des deux de la manière la plus bénéfique et la plus durable. La tradition, s'inscrivant dans le temps, et étant l'expression des volontés individuelles et collectives à la fois, arrive à concilier de manière harmonieuse et sans idéologie culture et religion, selon ce que chaque peuple préfère et juge bon.

Certes, certaines autorités religieuses ont un rôle à jouer afin de favoriser cette pondération, mais aucune entité n'est ni en mesure ni en droit de mettre en place de quelconques mesures qui faciliteraient le retour à un équilibre. Cela doit émaner des peuples, qui savent ce qu'ils préfèrent et dans quoi ils vivent le mieux. Hélas, des peuples trop massivement abrutis feront de mauvais choix et prendront de mauvaises décisions, mais les payant sur la durée, soit ils accepteront de vivre dans cette misère intellectuelle, soit feront à nouveau changer les choses pour les rendre plus efficaces et plus agréa definition de la culture En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, qui la distinguait des animale