dictionnaire d'électrotechnique français-tamazight (mohand mahrazi)

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Mohand MAHRAZI DICTIONNAIRE dlectrotechnique Franais-Tamazight Haut Commissariat lAmazighit 2011 Sans mots nouveaux, sans le recours la cration lexicale permanente et ouverte pour exprimer la modernit et rendre compte des changements sociaux, une langue n'a gure d'avenir. Jean-Claude Boulanger Source : Infolangue, volume 4, numro 1-2, printemps 2000, Dossier Le franais, langue de modernit. - 7 - PREFACE LorsqueMohandMahraziestvenumetrouverpourmeprsentersonprojet lexicographique,jaiimmdiatementtsduit,malgrlesnombreuxobstaclesqui semblaientsedressersurlecheminquilvoulaitemprunter.Plusieurs bonnes raisonsauraientdcependantmempcherdyadhrer.Dunepart,Mohand Mahrazi,ingnieurenlectrotechnique,ntaitpasencoredevenulelinguiste incontestablequilallaitbienttrvler,alorsquelepartipris pan-berbre quil voulaitadopterexigeaitnonseulementdesconnaissancesapprofondiesdansles diversdialectesberbres,maisgalementlacapacitfairedescomparaisons linguistiquesfiables,slectionnerleslmentslespluspertinentsdupointdevue morphologique et smantique. Dautre part, on pouvait craindre que laspect militant, quisetrouvaitaufondementdesavolontdedoterlalangueberbredunoutil lexicographiqueliquitaitlasienne,prennelepassurladmarchescientifique, forcmentmticuleuseetingrate,quesupposaitlaconstitutiondundictionnairedu type de celui quil voulait raliser. Sil ny a eu aucun doute sur la validit du projet, cestdabordenraisondelagrandematuritdontafaitpreuvelintressdsles premiresdiscussions,ainsiquedesacomprhensionimmdiatedesdifficultsqui lattendaient. Il avait aussi en sa possession, il faut le rappeler, la connaissance intime dudomainescientifiqueettechniquedontilvoulaitproposerunedescription linguistique,connaissancequisaccompagnaitdelapassiondesalangue,ainsique dunevolontfarouchedaboutir.Uneautreraisondusuccsatlacapacitde Mohand Mahrazi trouver les sources pertinentes, mais galement les personnes qui taient en mesure de lui apporter les informations dont il avait besoin : je citerai ici en particulier, en raison de laide particulirement prcieuse quils ont apporte, Kamal Nait-Zerrad,ProfesseurassocilInalco(Paris)pourleberbre,etSeddikBacha, Professeur Grenoble, pour le domaine lectrotechnique. Siledictionnaireissudelarechercheentrepriseatouteslesgaranties scientifiques,ilneseninscritpasmoinsdanslegrandmouvementde rappropriation et damnagement linguistique qui est celui des locuteurs du berbre parrapportleurlanguematernelle.Ilfautrappelerquelalangueberbreou amazighe,bienquelleserpartissesuruneairegographiquetrsvaste(Algrie, Maroc,Mali,Nigerenparticulier,LibyeetTunisiedansunemoindremesure),et quellesoitparlepardenombreuxlocuteurssouffreencoredunstatutminor, puisquellenestlangueofficielledansaucunpays.Laprisedeconsciencedeson importance commence cependant seffectuer : langue nationale au Mali et au Niger, le berbre a obtenu galement ce statut en Algrie depuis 2002. Si sa prise en comptDictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 8 - commelangue descolarisationresteencorefaible,ellecommence seffectuer, par exempleauMaroc,danslenseignementprimaire.Cettereconnaissanceconcerne galementunpayscommelaFrance,puisqueplusde2000candidatspassent dsormaischaqueannelpreuvedeberbreaubaccalaurat,danslecadredu dispositif mis en place en 1995. Durant longtemps,lestudes berbrophones se sontprincipalement,etjuste titre,consacrestransmettrelerichepatrimoinedontestporteurlaculture amazighe, en mettant laccent en particulier sur le recueil de la tradition orale, posie, littrature,chanson.Lesproblmespossparlatranscriptionetparlcritureont cependant contribu poser assez vite, pour la langue amazighe, la question du statut de lcrit, ainsi quecelui de lemploi de lalangue dansdautrescontextes quecelui dessphrestraditionnellesdanslesquellesonlaconfinait.Paralllement,la constitutiondegrammairesetdedictionnairesagalementnourrilarflexion linguistique ; en particulier, une riche tradition lexicographique sest progressivement constitue, qui a servi dappui louvrage prsent ici. Cependant,laquestiondelemploidelangueberbrecommevhiculedela modernitetdesciencereste,aujourdhuiencore,unproblmeimportantetnon rsolu. Tout lintrt dun travail comme celui de Mohand Mahrazi rside justement danslefaitquilcontribuedotercettelangue,dansunsecteurbiendlimit,du lexiquencessairelacommunicationscientifique.Certainsdeschoixlexicauxqui ontteffectuspeuventsansdoutesediscuter,etilestnoterquelauteuralui mmeparfoissignal,trsscrupuleusement,dautrespossibilitsterminologiques. Mais le travailaccomplipermet,dans le domainedcrit, defournirles lments sur lesquelsdevraitsappuyerlescommissionsdeterminologiechargesde lamnagementlinguistique.Encesens,louvrageralisreprsentebienuntravail pionnier,quidevraittresuividebiendautres,permettantauberbre,langue porteuse dune longue tradition, de couvrir aussi les diffrents domaines de la science et de la pense actuelle. Francis Grossmann Laboratoire Lidilem, Professeur lUniversit Stendhal Grenoble III - 9 - PRESENTATION On ne peut pas rduire la culture berbre des techniques de tissage ou deproduction de la poterie. Les Berbres sont ceux qui parlent le berbre. Donc, si l'on veut sauvegarder la culture berbre, qui est la culture autochtone des pays de l'Afrique du Nord, il faut se doter des instruments pour prserver aussi bien la langue berbre. Brugnatelli V., 1998 Actuellement,lalangueberbreseprsentesouslaformedungrandnombrededialectes parpills sur un vaste territoire. Le dialecte, lui, peut prsenter des variations linguistiques parfois considrables,notammentlorsqu'ilaunecertaineextensiongographique(domainechleuh, touareg, tamazight du Maroc central, kabyle...). La survie de celle-ci dpend, certes, largement de la volont politique quant au statut institutionnel de la langue mais aussi de la rsolution des questions techniques relatives lamnagement du corpus de la langue berbre. Lundesobstaclesmajeurslapromotiondeslanguesnationales,estlinsuffisance,dans ceslangues,doutilsterminologiquesoulexicographiquesappropris.Ledveloppementdes sciencesetdestechniques,lamultiplicationdescommunicationsspcialisesontfaitquunpetit nombre de langues vhiculent aujourdhui la modernit laide dun vocabulaire propre, lesautres se contentant demprunter ce vocabulaire (Calvet L. J. 1996 : 47). Il est vident, si une langue veut participercettemodernitetrpondreavecefficacitauxexigencesdesutilisateurs,elledoit simpliquer dune manire profonde dans le processus de lapprentissage des concepts scientifiques afin de consolider ses acquis et dacqurir une capacit plus accrue dans la manipulation des savoirs scientifiques.Pourcelalalangueberbreabesoindenrichirsonlexique,deledvelopper,de lamlioreretdeladapterauxnouvellestechnologiesafinquellepuissesuivrelvolutiondu monde.Carlalangueetlaconnaissancesonttroitementlies :elles"avancentenparallleetse soutiennentmutuellement.Laconnaissanceseconstruitetstendet,grceelle,lalangueest constammentmisejourafindedsignerlesnouveauxconceptsdanstouslesdomainesdela connaissance et dans tous les secteurs dactivit ". (Franquesa E., 2001). Laprisedeconsciencedesberbrophonesdelasituationquevitleurlangueadonn naissance deux phnomnes complmentaires : un mouvement revendicatif-qui aspire valoriser la langue et la culture berbre jusquici minores de facto sur le plan institutionnel - qui ne cesse de faire pression sur les rgimes en place, ce qui a permis lavance de la question berbre sur le plan politique ; et un vaste volontarisme de lappropriation de la langue berbre, passant par lusage de lcrit:"unnombrecroissantdautochtones(berbrophones)ainvestilechampdelalinguistique berbre, ce qui a permis dlargir les domaines dinvestigation" (Nait-Zerrad K., 2004 : 13). Ce sont surtoutdestravauxacadmiquescaractrescientifiques(thses,ouvrages,colloques,collectifs, etc.)quiontpermisdefaireconnatrelestudesberbresdanslesuniversitstrangres.EnDictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 10 - lespace de trois dcennies -depuis le dbut des annes 1970-, la langue berbre revient de trs loin. Cependant,nousnensommesquaudbutduchemin,ilrestebeaucoupfairedanscedomaine, notammentdanslalinguistique,ladialectologie,lalexicologie,etsurtout auniveaudelacration nologique. Effectivement,enmatiredenologie,lalangueberbresouffredunnormemanquede termes pour dnommer les nouvelles ralits existantes et qui ne cessentde natre. Au moment o les autres langues voluent, crent des termes et adaptent le lexique leurs besoins, cette langue, en raison, non seulement de sa marginalisation, mais surtout de linterdiction dont elle fait lobjet par touslespouvoirssuccessifs,sestfige,etsonlexiquesestconsidrablementappauvri.Eneffet, pourleslocuteursdecettelangue,unmanqueimmenseenmatiredetermesdnommantles nouvellesralitssefaitsentir.Certes,lactionnologiqueentreprisedepuisundemi-siclea nanmoinsrussi,enpartie,surmonterlesobstaclesmajeurs,delacommunicationenberbre, mais il reste beaucoup faire dans ce domaine. Cestdoncafinderpondrecesnouveauxbesoinsterminologiquesetunedemande sociale pressante que nous avions dcid dentreprendre ce travail, plus spcifiquement consacr la terminologie de llectrotechnique. Ce travail vise apporter une contribution sur deux volets : -Premirement,surunplanconcret,ledictionnairelaborserauninstrumentdetravailpourles tudiants,lesenseignantsettousceuxquiveulenteffectuerdestudesdanscedomaine-l'lectrotechnique-enberbre:ilsagitdepromouvoirlalangueberbredustatut"dobjet denseignement etderecherche"celui"dinstrumentdenseignementetdecommunication scientifique". En effet, nous avons traduit plus de 3600 notions. - Deuximement, il participera la valorisation de la langue berbre pour lui faire accder au statut de langue crite ; il montrera aussi tous ceux qui ont voulu rduire la langue berbre aux sphres traditionnelles,ruralesetfamiliales,etaudomainedufolklore,queleberbreestaussicapable comme tant dautres langues de vhiculer et de manier un savoir scientifique, technique, moderne et universel. Cetravailreprendengrandepartieceluieffectudanslecadredenotrethsededoctorat soutenu en 2006 luniversit de Grenoble sous le titre : "Principes et mthodes pour l'laboration d'un dictionnaire terminologique franais- berbre spcialis dans le domaine de l'lectrotechnique". Commetouttravailderecherche,lentreprsentecertainementdesinsuffisances,etilnesera achev que sil souvre la critique. Notre dmarche sinscrit dans la perspective de proposition, et neprtendaucunementimposerdesdcisionsouchoixdfinitifs.Seulunventuelcentre damnagementdelalangueberbre,maisaussilepointdevuedesberbrophoneseux-mmes, scientifiques,traducteurs,terminologuespourrontdcider,termedelavaliditdenos propositions. Enfin,ilfautrappelerquecetravailnetouchequunepetitepartiedelamnagement linguistique du berbre. Un norme travail reste faire pour faire du berbre la langue telle quelle est tant attendue par des millions de locuteurs. Pourbienmenerceprocessusdamnagementdelalangueberbre,quiestunprocessus longetlent,ilfautdunepartunevolontpolitiquedespaysconcerns,quiluioffrirontunstatut institutionnel qui lui permettra de bnficier des moyens de ces Etats et, dautre part, la contribution et la collaboration de chercheurs et de spcialistes dans tous les domaines pourront faire aboutir ce projet. - I - CONCEPTION ET ORGANISATION DU DICTIONNAIRE - 13 - 1- INTRODUCTION La lexicographie berbre a une histoire disait Miloud Tafi dans son dictionnaire. En effet, la traditionlexicographiqueberbrepeuttreremontelapublicationen1844delaGrammaireet DictionnaireabrgsdelalangueberbredeVenturedeParadis(dialectestachelhiteetkabyle). Depuisdautrestravauxdingaleimportanceonttraliss(Tafi,1992 :I),notammentdes lexiques et des glossaires concernant un parler ou un dialecte. Cestravauxsontpourlaplupartdesglossairesoudeslexiquesaccompagnantdesouvragesde description grammaticale ou de recueils de textes. Les dictionnaires proprement dits et les lexiques spcialisssontpeunombreux.Pourcespremiers,lesplusimportantssontceuxde"Charlesde Foucault pour le touareg, de Jean Marie Dallet pour le kabyle et de Miloud Tafi pour le tamazight du Maroc Central. En outre, il existe dautres ouvrages appels aussi dictionnaires, notamment ceux deEdmondDestaing,deEmileLaoust,dEstibanIbanez,deMouloudMammerietJean-Marie Cortade, de Jean Delheure, du Pre Olivier, du Pre G. Huyghe, de Amar Boulifa, de Cid Kaoui, de EmileMasqueray,deMohamedChafik,etc."(LacebM.O. :2002),etpourlesseconds,le Vocabulaire de lducation de Belaid Boudris, le Lexique dinformatique de Samia Saad Bouzefran, le Lexique de religion de Kamal Nait-Zerrad, le Lexique de linguistique de Abdelaziz Berkai,etc.Lalangueberbresouffreaujourdhuidunnormemanquedevocabulairedespcialit.Cette situation est due au fait que la langue sest fige depuis fort longtemps, pendant que les sciences et les techniques se sont multiplies sur un rythme acclr. Bien que les vocabulaires de spcialit en berbre soient trs peu connus et cantonns au kabyle, ils touchent plusieurs domaines, comme les mathmatiques, linformatique, la botanique, la linguistique, lconomie, la religion, etc. La notion de langue de spcialit est plus pragmatique : chaque signe linguistique ou terme renvoieunrfrentconcret.Lerattachementduntermeundomaine,etventuellementun sous-domaine,estindispensableenterminologiepourappliquerleprincipedebi-univocitdela notion et de la dnomination et pour adapter sa dfinition un type bien dtermin dusagers. "Le domaineconstitueunsystmeconceptueloladfinitionsertdiffrencierlesconcepts lintrieur de ce systme" (De Bess B., 1990 : 252 260). La relation dindpendance qui relie le terme,sadfinitionetsondomaineconstituele"triangleterminologique"queBrunodeBess (1990 : 252 260) schmatise de la manire suivante : En remplaant dans ce triangle le terme "concept" par son quivalent en terminologie, la"notion", ontablitquepourautantdetermes,ildoityavoirautantdedfinitionsquededomaines.Par consquentlaformulationdeladfinitionserancessairementfonctiondelaplacequoccupela notion au sein dune structure. Terme DfinitionDomaine Chose Concept Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 14 - Les langues scientifiques se caractrisent par la motivation de leur vocabulaire ; la forme des mots nous renseigne sur leur signification. Pour dsigner une notion nouvelle, on peut puiser dans le fonds commun de la langue. Le procd le plus employ est celui de la spcialisation smantique. Il consistedonnerunmotdjexistantunsensprcisenluiconfrantunevaleurmtaphorique. Llectrotechnique a largement us de ce moyen : "cage dcureuil", "dent de scie", "valeur crte", " fer cheval", Tous ces mots suggrent uneforme ou une action concrte. Ce genre de procd est trs frquent. Eninformatique par exemple, une part des outils est dsigne par un vocabulaire concret, emprunt au lexique animalier : "souris","puces", "virus", etc. Ladfinitiondudomainepermetderglerenparticulierleproblmedhomonymie.En effet,danschaquedomainedusavoironutilisedestermesbienparticuliers,quirenvoientdes ralitsbiendfiniesdanscesdomaines,etqu'onnepeutpasconfondreaveclesmmesmots (homonymes)utilissdansd'autresdomaines.Ainsienberbre,tissegnitetabericorrespondent respectivement,enlangagecourant,"aiguille"et"vent",etdanslelangagemdical,ils correspondentrespectivement"injection"et"rhume".Laspcialisationpermetdoncde distinguerplusieursvaleurssmantiquespourunmmeterme,etvite,decefait,leproblmede lhomonymie.Eneffet,unefoistablicefonctionnementdutermeselonuneclassification intrinsque, toute ambigut pouvant le toucher est logiquement limine. Ainsi, quand on examine un dictionnaire de spcialit, on rencontre des termes mais aussi un mlangeouunamalgamedeplusieurssystmessmiotiques :figures,images,photos,schmas, plans,tableaux,graphiques,etc.Dansunemmelangue,cestermespeuventtretranscods, comme "eau" et "H2o". Ce terme "eau" soumis aux exigences du triangle terminologique, donnera, selonquonestenphysiqueouenchimie,deuxtermesdiffrents.Enchimie,ilsagitdune substance compose dhydrogne et doxygne, alors quen physique, cest un liquide dont le point deconglationest0ocetlepointdbullitionest100oc.Enoutre,enraisondesconsquences linguistiques (on dit "de leau" et non "de lH2o"), il en rsulte une ncessit de ne pas confondre le fonctionnement de la langue naturelle avec celui dautres systmes smiotiques. 2- DOMAINE DE LELECTROTECHNIQUE 2.1- Dfinition L'lectrotechniqueestl'ensembledesmoyenspermettantlaproduction,letransport,la distributionetl'usagedel'nergielectrique.Elleconsistedoncproduire,utiliseretcontrler l'nergielectrique.Elleenglobedoncdesconnaissancesdansledomainedel'lectricit,dela productiond'nergiejusqu'auxinstallationslectriquesdomestiquesouindustrielles :techniques deshautestensions,lignesdetransmissionariennes,cblesetleursconstructions,distributionen triphas,rcepteurstriphass,puissanceentriphas,lectromagntismeenalternatif,champs tournants,moteurssynchronesetasynchrones,appareilsetcommandeslectriques,mesures lectriques,procdsdedmarrageslectromcaniques,machinescourantcontinu,thoriedes circuits lectriques, etc. Etymologiquementleterme"lectrotechnique"vientdelectroettechnique.Donc,enplusdela sciencequitudielesphnomneslectriquesetlesloisquis'yrapportent,cetermepeuttre compris dans une acception rcente signifiant : "utilisation technique de l'lectricit, soit en tant que support d'nergie, soit en tant que support d'information" (De Coulon F. & M. Jufer, 1995). Onpeutregrouperlesapplicationsdel'lectricitendeuxdomainesprincipaux :le traitement de l'nergie, et le traitement de l'information, comme le montre la figure ci-dessous : Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 15 - Figure No 1- Schma d'application de l'lectricit - Le traitement de l'nergie recouvre les techniques de la production, de la distribution et de l'utilisation de l'nergie lectrique. -Letraitementdel'informationcomprendlestechniquesd'acquisition,detransmission (tlcommunication) et d'exploitation de l'information porte par des signaux lectriques. L'lectrotechniqueestlasciencedel'lectricitutilisecommevecteurdel'nergie,par oppositionauxdisciplinesquiemploientl'lectricitcommevecteurdel'information.Elleinclut donc la technique des courants forts, mais elle n'est pas que cela. Elle est la science des composants et des circuits permettant de reconditionner l'nergie lectrique en fonction des besoins, que ce soit sous forme mcanique, thermique ou sous une autre forme lectrique. Elle traite donc des machines detoutetaille,etprendencompte,entreautres,lesbesoinsdelarobotique.Elledoitaussi considrer ce qui peut faire obstacle au fonctionnement de ces composants et circuits. Dupointdevueterminologique,ledomainedellectrotechniqueestdivisenplusieurssous-domaines techniques rpartis entre plusieurs pays : "Le domaine de llectrotechnique est excessivement vaste ; on la divis en 200 domaines ou sous-domainestechniques ;ces200domainessontrpartispratiquemententreladouzainedepays industrialissquipilotentlestudes,c'est--direque,thoriquement,chaquepayssevoitaccorder une vingtaine de domaines techniques dans lesquels on met au point la normalisation"(Bodin, M. J. : 2002)1. 2.2- Les liens entre l'lectrotechnique et les autres disciplines scientifiques L'lectrotechniquen'estpasunedisciplineisole.Ledomainedellectrotechnique concerneunefouledactivitsprofessionnellesserapportantauxsecteursdellectricit,de llectronique et de la mcanique. Cest un domaine prometteur qui gnre de nombreux dbouchs. De faon un peu arbitraire, on peut distinguer comme principaux liens interdisciplinaires : -l'nergtique,pourlechoixoptimaldesconstituantsdessystmesdetransformationde l'nergie ; -lamcanique,pourledimensionnementdesstructuresdestinessupporterleslments fonctionnelssurleplanlectriqueetmagntique.Danscemmedomaineilfautinclurela dynamique des structures, car les machines lectriques tant frquemment source de vibration et de bruit, la matrise des comportements dynamiques peut avoir comme objectifs d'assurer la tenue dans le temps (fatigue), tout comme celui de respecter l'environnement par la rduction du rayonnement sonore ;

1 Dans lexpos de Jacques M. Bodin (ingnieur, membre du comit lectrotechnique franais), en ligne sur le site : http://www.presse-francophone.org/apfa/Journees/89-90/Bodin.htm Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 16 - -l'lectroniquedusignal,disciplinecousine,faisantlargementappelauxmmeslois physiques pour l'analyse des circuits. De plus, la place relative des constituants lectroniques dans les systmes lectrotechniques a constamment tendance s'accrotre sous l'effet de deux facteurs : -lerecoursdesdispositifslectroniquespermetd'tendreledomained'emploidesmachines lectromagntiquestraditionnelles(extensiondudomainedefrquence,vitessevariable, rgulations, ...) - les technologies d'intgration de composants lectroniques progressent et permettent par exemple d'intgrer trs fortement les interrupteurs de puissance et leur commande rapproche. - la robotique, qui, pour raliser ses systmes, utilise presque exclusivement des actionneurs lectriques,apourbesoind'enconnatreexactementlespossibilitsd'emploi,voiredesusciter l'mergence de nouvelles technologies pour satisfaire ses contraintes spcifiques. Ajoutonscela,dautresdisciplinestellesquelathermique(chauffageparinductionoupar courants de Foucault), la physique (matriaux actifs), et dautres encore. Enfin,signalonsquellectrotechniqueetllectroniquesontdeuxdisciplinestroitement lies bien quil sagisse de domaines relativement diffrents ; llectronique tudie les transferts des signauxpluttquelestransfertsdnergieetautressignauxdepuissance.Acetitre,ellesnesont plus rivales, mais cooprantes et souvent complmentaires. 2.3- Importance du domaine de l'lectrotechnique "De nos jours, elle [llectricit] est omniprsente.Qu'elle disparaisse un instant et c'est la catastrophe ! Mais il n'en a pas toujours t ainsi"2. L'lectrotechniqueougnielectriqueprendunepartdeplusenplusimportantedansle monded'aujourd'hui.Laplacedel'lectrotechniquedanslavieindustrielle,maisaussidanslavie quotidienne,estconsidrable,aupointqu'onaparfoistendancel'oublier,tantlesutilisations principales de l'nergie lectrique nous paraissent naturelles. Elle va de linstant de la production en passant par le transport et la distribution de l'nergie lectrique, jusqu son utilisation, cest--dire dans les activits domestiques, tertiaires et industrielles. F. De Coulon et M. Jufer (1995) rsument ainsilessor et limportance de cette dernire : "L'lectrotechniqueestd'undveloppementrelativementrcentpuisqu'elleremonte[...]aumilieu du dix-neuvime sicle. [...] De nos jours, ce dveloppement est extrmement rapide et conditionne denombreuxsecteursdel'activithumaine.Ilfautreconnatrequepeudedomainesonttaussi fertiles en ralisations en ayant autant d'influence sur l'conomie des pays et le comportement social des individus". L'avenir de l'lectrotechnique n'est pas seulement dans le domaine des grandes puissances, il sesituegalementauniveaudepuissancesfaibles,telsquelebiomdical,ladomotique, l'automobile,etc.Actuellement,elleestenpleineexpansionettouchelestechnologiesdepointe (arospatiale, aronautique, automobile, mdicale, mtallurgique, informatique, etc.), les techniques de l'avionique etc. Les succs de l'lectrotechnique sont de plusieurs ordres : -l'innovation:c'estunebrancheindustriellefortementinnovante.Atitred'exemple,en l'espacedequelquesannes,troisgnrationstechnologiquescompltementdiffrentessesont

2 Encyclopdie Electricit : http://www.linternaute.com/savoir/encyclopedie/electricite.shtml Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 17 - succdespourlamotorisationdes"TrainsGrandeVitesse".D'unefaongnrale,l'ensemble desprocdsmisenoeuvreparl'lectrotechniquepourraliserlesconversionsnergtiques ncessairestouteslesapplicationsexistantesprogressedefaoncontinueetsignificative: entranements,convertisseursstatiques,quipementsdeproduction,moyensdetransport, constituants des systmes automatiques. -larussiteindustrielle:lesindustriesdelaconstructionlectriqueconnaissentunniveau d'activitsoutenuetrgulier.Danslecontexteactuel,leursituationestengnralenviable.Les perspectivesdebesoinssontconsidrables.Sionlesapprcieparexempleautraversdes consommations nergtiques, on note que celles-ci sont pratiquement toujours en croissance. L'nergie est un enjeu mondial majeur. La production de l'nergie lectrique depuis le milieu du dix-neuvime sicle, grce la souplesse des mthodes de transport et d'utilisation, demeure une richesseingaleetjoueunrleimportantdanslconomiedetouslespays.Prenonsdeux exemplesconcretsdesdeuxplusgrandessocitsdeproductiondnergie :EDF(Electricitde France) en France, etSONELGAZ (Socit Nationale de lElectricit et du Gaz) en Algrie. - EDF (Electricit De France) :Electricit de France est lune des principales entreprises mondiales du secteur nergtique. Elleestneen1946dunevolontdavoirunservicepublicdellectricitpermettant daccompagnerlareconstructiondupays.Depuissacration,EDFdemeurel'acteurprincipaldu march franais de l'lectricit. Le dveloppement d'EDF depuis plus de dix ans comme investisseur et oprateur en Europe, en Amrique du Sud, en Asie et en Afrique, a conduit la construction progressive du groupe EDF. Celui-ci dispose de comptences dans tous les mtiers de l'nergie. En 2003 et en2005, le groupe a ralis un chiffre d'affaires respectivement de 44,9 milliards et de 51,1 milliards deuros. - SONELGAZ(Socit Nationale de lElectricit et du Gaz) :LaSocitNationaledel'ElectricitetduGaz(SONELGAZ)futcreensubstitution ElectricitetGaz(EGA),(1947-1969)le26juillet1969.L'objectifquiluiestassignestde s'intgrerdefaonharmonieusedanslapolitiquenergtiqueintrieuredupays.Ainsi,la SONELGAZ s'est vue attribuer le monopole de la commercialisation du gaz naturel l'intrieur du pays, et ce pour tous les types de clients (industries, centrales de production de l'nergie lectrique, clients domestiques). Pour ce faire, elle ralise et gre des canalisations de transport et un rseau de distribution.Actuellement,lAlgrieexportedelnergielectriqueetplusieursinterconnections lectriquesentrelAlgrieetlespaysdEuropeonttralisesousontenvoiederalisation : Algrie Espagne,Algrie Italie, etc. 2.4- Arbre terminologique du domaine dlectrotechnique Pourconcevoirunrpertoiredansundomaine,ilimporte,audpart,debiendlimiterce domaine pour pouvoir ensuite, rassembler la documentation qui sy rapporte, le subdiviser en sous-domaines, structurer ses notions et lui attribuer une appellation approprie. En effet, le domaine de llectrotechniqueestsivastequilfautledcouperensous-domainescommeparexemple,les machines tournantes, les transformateurs, les relais, etc. Danslapratiquedocumentaireetbibliographique,ilestprfrabledeprsenterle classementconceptuelen"arbre".Ceclassementreposeenfaitsurunesrielinairedontchaque termeesttraitcommeun"nud" :cestunereprsentationsousformearborescentedesparties composantundomained'activit.Enterminologie,larbredudomainereprsentelastructuration Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 18 - conceptuelledudomainepermettantdedcomposercedernierensesprincipalesparties constitutivesousous-domaines.PourMyriamBouveret(1998),ilestquivalentunarbre gnalogique avec des termes comme ceux de "famille"," individus", "parents", etc.Pour dterminer le domaine terminologique, il existe deux possibilits : soit le travail comprend des structures notionnelleset terminologiques reprables par un corpus, soit le travail s'inscrit dans un type d'activit spcifi en gnral par des paramtres socio-professionnels. Laprsentationd'unarbredudomainesupposeuneanalysedesconcepts.Cetteanalyse permetdeconstruireunmodlenotionneletdedterminercommentlaterminologieexistante s'articule avec lui. Larbreterminologiqueestunmoyendeclasserplusprcismentuntermegnraldune faon trs spcifique ou restreinte. Llectrotechnique, domaine des "courants forts" et galement de la technique, peut tre subdivise en domaines plus restreints (production, transport, transformation, usage,etc.)etquipeuvent,leurtour,sediviserenmachinestournantes,transformateurs, appareillages, relais, composants lectroniques, etc. Pourlaborerlarbreterminologiquedudomainedellectrotechnique,nouspartironsdu principe,commenouslavonsdjdit,quellectrotechniqueconcerneplusspcialementla production,letransport,ladistributionetlutilisationoulaconsommationdel'nergielectrique. Ainsi, nous considrerons quatre nuds au dpart, chaque nud reprsentant un sous-domaine da la discipline. Dans chaque sous-domaine, on retrouve des termes bien spcifiques ; ainsi par exemple, danslesous-domainedelaproduction,onretrouve lestermescentraleslectrique,centrales thermiques, centrales hydrauliques, centrales oliennes, turbines, gnrateurs, etc. Il faut, cependant signalerquellectrotechniqueestundomaineenpleinessor ;chaquejouronvoitdestermes nouveauxquiapparaissent.Encequinousconcerne,etenraisondelasituationduberbre,qui nenestqulaphaseinitialedesonamnagement,nousnouscantonneronsauxtermesdebase.Nouspensonstoutefoisquelesprincipesmisenuvrepourcetteterminologiedebasepourront galement tre adopts par la suite pour traduire les nonymes plus rcents. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 19 - Centrales courants marins Centrales thermiques (gaz, ptrole, charbon) Centrales solaires Sources dnergie primaire Centrales nuclaires Centrales gothermiques Centrales oliennes Production Cellules photovoltaques Piles combustiblesGroupes de productionTurbines hydrauliquesGnratrices C. C Turbines gazGnratrices synchrones Turbines oliennes, hydrauliennesGnratrices asynchrones Pylnes Isolateurs Isolants Lignes ariennes, souterrainesCblesDilectriques Gaines Eclateurs Fils de garde Relais Disjoncteurs Protection et oprationsCapteurs de mesureSectionneurs Transformateurs de mesure (I et V) Transport et distribution Compteurs Transformateurs Postes de transformations Cellules HT/ BT/ THT Rgleurs de tensions Statiques (E.P)filtres actifs. Compensateurs DC / DCHacheurs DC / ACOnduleurs ConversionConvertisseurs AC / DCRedresseurs AC / ACCycloconvertisseurs, gradateurs Eclairage Lampes... UsageChauffageRsistances, pompes chaleurs, McaniqueMoteurs, Figure N 2- Arbre terminologique du domaine de llectrotechnique. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 20 - 3- ORGANISATION ET STRUCTURE DU DICTIONNAIRE 3.1- La terminologie comme discipline de spcialit "Ce qui change dans la langue, ce que les hommes peuvent changer, ce sont les dsignations, qui se multiplient, qui se remplacent et qui sont toujours conscientes, mais jamais le systmefondamental de la langue". (Benveniste E., 1974 : 94). La terminologie en tant que discipline est dfinie par lISO3 comme ltude scientifique des notionsetdestermesenusagedansleslanguesdespcialit.LaFranceestreprsentepar lAFNOR4, qui a pour rle dmettre des normes reconnues au niveau international, et sa mission est de faciliter les changes mondiaux de biens et de services et de dvelopper la coopration dans le domaine de lactivit intellectuelle, scientifique, technique et conomique. Quant Guy Rondeau (1983 : 24), il dfinit la terminologie comme suit : "Laterminologietudielesmoyensdenommer,laidedemotsetdexpressions,lesnotionsen usagedanslesactivitsspcialisesdelhomme ;cestdoncunensemblelexicalquelle sintresse dabord et avant tout". La terminologie est loin d'tre une discipline nouvelle. Aussi loin, en effet, que lon remonte dans lhistoire de lhomme, ds que se manifeste le langage, on se retrouve en prsence de langue despcialit,quilsagisse,parexemple,delaterminologiedesphilosophesgrecsoubiendela langue des affaires des commerants. Lemot"terminologie"5estapparuenfranaisen1801parlebiaisdelallemand. Auparavant, on parlait de "nomenclatures" ou de "langue des arts". A propos de sa naissance et de son volution Jean-Paul Vinay (Rondeau G., 1983 : XXXVIII) dit : "Nedunbesoindeprcisionetdeclartdansleslanguesdespcialit,[laterminologie]sest dabord confondue avec la lexicologie et surtout la lexicographie, pour sen dgager par la suite en

3ISO(Organisationinternationaledenormalisation)*estleplusgrandorganismedenormalisationaumonde(148 pays).Neen1946Londres,enremplacementdelISA,l'ISOapouractivitprincipalel'laborationdenormes techniques,maiscesderniresontaussid'importantsaspectsconomiquesetsociaux.LesnormesISOontune influencepositive,nonseulementpourlesingnieursetlesfabricants,auxquelsellesapportentdessolutionsdes problmes fondamentaux de production et de distribution, mais pour la socit dans son ensemble. LISO constitue dans le monde moderne, un trs important producteur de termes, en plusieurs langues. * Lenomdel'Organisationinternationaledenormalisationdonneraitlieudesabrviationsdiffrentesselon les langues ("IOS" en anglais et"OIN" en franais), il atdcidd'embled'adopter unmot drivdugrec isos, signifiant "gal". La forme abrge du nom de l'organisation est par consquent toujours ISO. 4AFNOR (Association Franaise de Normalisation) a pour missions : -Danimer et de coordonner llaboration des normes ; -De reprsenter et de dfendre les intrts de toutes les instances de normalisation ; -Dhomologuer les normes ; -De dvelopper la certification de produits, services et systmes, ainsi la marque NF ; -Dexercersesfonctionsdanslecadredudcretdu26janvier1984quirgitlactivitfranaisede normalisation. 5 Etymologie : de logos, la science + terme = la science des termes. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 21 - identifiantsonobjetpropreetsesmthodesgrceauxmoyensempiriques.Onafaitdela terminologie bien avant de dfinir cette discipline".Lesfrontiresentrelalanguecouranteetlesterminologiesscientifiquesettechniquesne sontpastoujoursvidentes,cependant,laterminologiesedmarquedelalexicologie parun ensemble dlments : - objet de travail : la lexicologie a pour objet ltude de la langue courante ; la terminologie sintresse aux langages de spcialit ; -objectif :lalexicologieviseunpubliclarge(tousleslocuteursdunemmelangue) ;la terminologie vise un public restreint (les spcialistes) ; -dmarche :smasiologique(quipartdumotpourentudierlesens)pourlalexicologie ; onomasiologique (qui part du concept pour aller au mot) pour la terminologie ; - type de dictionnaire : dictionnaire de mots (dcrit le sens des mots et leur fonctionnement danslediscours)pourlalexicologie ;dictionnairedechoses(dcritdessystmes,desconcepts) pour la terminologie ; - travail : descriptif pour la lexicologie ; normatif pour la terminologie ; -modededescription :descriptionnonexhaustive,diachroniqueetsynchroniquepourla lexicologie ; exhaustive et seulement synchronique pour la terminologie ; - approche : la polysmie existe en lexicologie ; elle est absente en terminologie ; -plandelarticle :enlexicologieontrouve :entre,vedette,prononciation,informations grammaticalesethistoriques,niveaudelangue,dfinition,exemples,indicationdudomaine, renseignements de type encyclopdique, renvois, etc. ; seuls lentre, la vedette,la dfinition, des renseignements de type encyclopdique et des renvois sont prsents en terminologie ; - type dauteurs : linguistes pour la lexicologie ; spcialistes du domaine en terminologie. Cestaudbutdusicledernier(1906)quefutfonde,Londres,laCommission Electrotechnique Internationale (CEI) par une trentaine dingnieurs reprsentant environ dix pays. Ellesestimmdiatementdonnepourtchederaliserundictionnairemultilinguequifixeles quivalencesentrelescommunautslinguistiquesensebasantsurlesdcisionsdenormalisation. Cenestquunetrentainedannesplustard(1938)queparutleVocabulaireElectrotechnique International (VEI)6. Une autre date importante est celle de la publication, dans les annes trente, du Dictionnaire de la machine outil, d'Eugen Wster, dont les travaux assoient les bases thoriques de la terminologie moderne. Sous l'influence de Wster, l'anctre de l'ISO, l'ISA7, fonde en 1926, cre en 1936 un Comit technique 37 charg d'laborer des principes mthodologiques pour harmoniser lesterminologiesetleurmodedeprparationetdeprsentation.AujourdhuilaCEIconstitue lorganisme international de rfrence pour les domaines de llectrotechnique et de llectronique. Lenombredetermesnouveauxservantdnommerdesralitsinconnuesjusque-lcrot plusrapidementqueceluidesmotsdelalanguenonspcialise.Ledveloppementextrmement rapide des disciplines scientifiques et de la technologie a pour consquence la cration dun nombre importantdetermesnouveaux.Aucoursdesannesquatre-vingt,desrseauxinternationaux dchange de donnes terminologiques ont t constitus un peu partout dans le monde. Les enjeux sonttrsimportantsetsontdordrescientifiqueetsurtoutconomique.Surleplanscientifiqueet technique, la terminologie se trouve donc aujourd'hui au confluent de toutes les disciplines lies la communication:principalementlatraduction,lenseignementdeslanguestrangres,lardaction

6 SelonM.JacquesBodin (2002),en1938,2000notions relativesaudomainedlectrotechniqueonttpubliesetavec lessor vertigineux de cette branche, en 1990, il ny a pas moins de 15000 notions qui ont t publies en franais, en anglais et en russeet qui sont traduites dans plusieurs langues : en allemand, espagnol, italien, nerlandais, polonais et sudois. 7 Fdration internationale des associations nationales de normalisation, fonde en 1926 et qui a interrompu ses activits en 1942.Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 22 - technique, mais galement les technologies de l'information, le traitement automatis du langage, la normalisation, etc. Ainsi donc, lobjectif de la terminologie est defournir les termes propres une activit en les structurant pour en faciliter lutilisation, lactivit tant leplus souvent techniqueet scientifique. La terminologie est une discipline normative sintressant au terme, parfois amene choisir oucrerunednominationquinapasencoretnomme,dumoinsdansunelanguedonne (nologie terminologique). Diffrentes raisons expliquent ce phnomne. Pour Pierre Lerat (1995 : 115),lanormalisation,engnral,quelquesoientlesmodesdlaboration,tendassurertrois avantagescequiestsoussonrgime :laprvisibilit,lascuritetlaqualit,cest--dire lefficacit optimale de la communication entre locuteurs et partenaires. 3.1.1- Le terme SelonlISO(704:1987),letermeestunmotougroupedemotsservantdsignerune notion. Le terme est essentiellement un signe linguistique au sens dfini par Ferdinand de Saussure, cestdireuneunitlinguistiquecomportantun"signifiant"etun"signifi".Lesignifiant correspond la "dnomination" et le signifi, la "notion". Letermetendtreinternational,translinguistique,apatrideetuniversel.Ilexistedestermesqui sontlesmmespresquedanstoutesleslangues.Cestunmoyendecommunicationentreles techniciensoulesspcialistespardellesfrontires.Ceprocd,quiseprtebien linternationalisationduvocabulaire,atlargementutilisenlectrotechnique.Parexemplele termefranais"lectrode"estrenduparelectrodeenanglais,electrodoenespagnol,electrodoen italien,electrodeenallemand,elctrodoenportugais,elektrodeenhollandais,Afindassurer cette internationalisationdutermeetdunifierlaterminologiedesdiffrenteslangues,lISO(704) tablit en 1968 un document sous le titre "Principes de dnomination", qui expose les principes que doivent respecter les nouvelles units. Mme si la totalit de ces principes nest pas valable pour la langue berbre, une partie au moins peut y tre applique. Les principes les plus importants sont : - le senslittral dun terme doit reflter les caractristiques de la notion quil dnomme ; - la forme phonique et graphique des termes doit sadapter la langue dont ils feront partie ; - les termes doivent tre aussi concis que possible, sans pour autant que leur comprhension nen soit affecte ; -ilestpossibledeconstruiredenouveauxmotsenabrgeantunmotsimple,oules composantsdunmotcomposdunelocution.Letermeabrgpeutcomprendredessyllabesou deslettresisoles(particulirementdanslesinitiales,commelessigles)desmotsquiontservide base ; - les termes doivent pouvoir produire des drivs ; - les nouveaux termes peuvent tre forms par modification de la signification dun terme de lalanguecouranteouduneautrespcialit,lacondition,dansledeuximecas,quelesdeux spcialits soient suffisamment loignes afin dviter les ambiguts ; -ilestinvitablequedenombreuxtermespossdentplusdunesignification.La polyvalence, nanmoins, prte plus confusion si a)- les sens concurrents sont voisins, b)- les deux termes peuvent apparatre dans le mme type de textes. Dans les deux cas, les diffrents sens dun terme potentiellement quivoque doivent tre exprims par des dnominations diffrentes ; - la synonymie surcharge la mmoire et peut contribuer la confusion. La langue technique ne doit pas chercher la varit mais la clart ; - la majeure partie des mots qui ont une forme graphique internationale drive du latin ou du grec.Cestlaraisonpourlaquelleilsnesontpasperuscommetrangersdansleslangues nolatines,nidailleursdanslalangueanglaisequipossdebonnombredemotsprovenantdu fondsgrco-latin.Dansdautreslangues,commelerestedelafamillegermaniqueouleslangues Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 23 - slaves,lesmotsinternationauxetlesmotscompossdenomspropresdoiventtreadmiscomme synonymes. Dans ces langues, les mots vernaculaires ont souvent un caractre officiel dans les lois, alors que les mots internationaux sont considrs comme plus adquats pour la communication avec ltranger ; - lorsquun mot ou une notion est enracin dans lusage, il ne doit pas tre chang moins que surviennent des raisons de poids et quil existe une possibilit que le changement soit accept. Eneffettoutchangementquinesimplantepasdunemaniregnraliseconduitdes divergencesterminologiques(cest--diredenouveauxsynonymes)etlapparitiondetermes quivoques ; -ilestparticulirementdifficiledefaireaccepterdemaniregnraliselechangement dunesignification.Danslaplupartdescas,unchangementdecetypeconduitdestermes quivoques. On recommande alors de crer un terme pour dsigner une nouvelle notion. Danstouslesvocabulairesscientifiquesettechniquesletermedoitsatisfairequelques conditions. En effet, pour GuyRondeau (1979 : 28), le terme rpond trois critres : a- La bi-univocit 8 : cette caractristique se trouve dans le fait que pour une notion donne, il y a thoriquement, une dnomination et une seule. Lunivocit correspond au fait que le terme A dsigneseulementleconceptA(univocitsmasiologique)ouqueleconceptAnepeuttre dsign que par le terme A, qui ne connat pas alors de concurrent. Elle est donc constitue par cette relationbilatralequiexisteentreletermeetleconceptdudomainescientifiqueoutechnique correspondant. Roger Goufin (1979) ajoute ce propos : "Letermedsignelemploimonosmiquequiestfaitduneunitlexicaledansunvocabulaire spcialutilisdansleslimitesduneactivitspcialise.Iltablitunerelationunivoqueet invariable entre la ralit extralinguistique et le signe de par sa fonction de dnomination ". b- La monorfrentialit : les termes scientifiques et techniques se dfinissent par rapport lusagequonfaitdeschoses,et,pourviterlambigutdanslacommunication,ilsnedsignent quune seule chose. Le terme est une unit monorfrentielle ; autrement dit, il ne renvoie qu une seule ralit ourfrent.Donc,lamonorfrentialittablitunerelationderflexivitetdunivocitentrela dnomination9 et la notion10, cest dire que, pour un terme donn, une dnomination, correspond une notion et une seule. c-Lappartenanceundomaine:uneautrecaractristiquedutermesetrouvedanslefait que la partie signifie qui le compose se dfinit par rapport un ensemble de signifis appartenant aummedomaine.Autrementdit,untermenepeutpastreconsidrisolement ;ilseprsente toujourscommereliunensemblesmantiquequipeuttre,soitunedisciplineouunescience, soitundomainedactivits,soitunetechnique,etc.,toujoursdansundomainespcialis.Chaque

8 La bi-univocit est une univocit rciproque : un sens par un mot, et un mot par un concept. 9Ladnominationconsistetraduireparunnom(simple,drivationoucompos)unobjetrel.Elleestlaforme linguistique externe du terme ; elle est galement, la suite dun rapport tabli soit par lusage, soit de faon artificielle (par exemple en cration nologique), le reprsentant de la notion.10 La notion est dfinie par lOffice de langue franaise du Qubec comme "lunit de pense constitue dun ensemble decaractresattribusunobjetouuneclassedobjets,quipeutsexprimerparuntermeouparunsymbole".La notion de "notion" en terminologie, est analogue celle du concept en philosophie, et peut se dcrire de faon gnrale comme une reprsentation abstraite compose de lensemble des traits communs essentiels un groupe dentits (objets ouides)etobtenueparsoustractiondescaractristiquesindividuellesdecesentits.Parmilestraitscommuns essentiels, on trouve lensemble de ces trois lments suivants : forme, fonction et nature. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 24 - terme donc, appartient un domaine dactivit particulier, parfois prcis par un sous-domaine. Ce champ permet de donner lutilisateur une ide du sens ou du contexte dutilisation du terme. Pour AlainRey(1979 :52),chaquedomaineest"organis ouconsidrcommeorganisable,dfini thmatiquementetsocialement ;pourluiaussi,"chaquedomainecorrespondantlafoisun contenu (critre smantique) et des pratiques rgles (critres socioculturels)". Del,provientlidetroprpandueselonlaquellelaterminologieneseraitquune lexicographie des domaines spciaux, notamment technoscientifiques. Le terme se caractrise par le faitquelhomonymienyconstituepasunrisquedambigut.Cettecaractristiquesefondesur lappartenance de tout terme un groupe smantique donn, de sorte que sur le plan du discours un terme constitue un couple "dnomination-notion" clairement identifi par le contexte et que, sur le plan logique, il trouve sa place dans une structure hirarchique notionnelle lintrieur du domaine. La monosmie du terme est assure parce qu chaque signifiant du domaine est associ un signifi unique. 3.1.2- Motivation et acceptabilit du terme "Des mots susent, sombrent dans loubli ou meurenttandis que dautres naissent puis sinscrivent dansle cycle de lusage et de lusure" Boulanger 1988, p. 194 JeanDuboisetal.(1999 :313)dfinissentlamotivationcommelarelationdencessit quunlocuteurmetentreunmotetsonsignifi(contenu)ouentreunmotetuneautresigne.La motivationconstituedoncundescaractresfondamentauxdesignelinguistique.SelonJanHole (1998),lamotivationdutermesesituetroisniveaux,phonique,morphologiqueetsmantique. Seule la motivation directe (phonique) fournit linformation sur lobjet dsign : -phonique ouphontique:danslesonomatopesquireposentsuruneanalogieentrela formephoniqueetlachosenomme(onomatopeacoustique,phonocintique, phonomtaphorique) ; -morphologique :ellereposesurladrivationetlacomposition(parexemplebananier partir de banane) ; -smantique :ellereposesurl'assimilationoulaconfusiondedeuxformesidentiques (homonymes) ou voisines (paronymes). Ainsi "mouche" au sens d"espion" est motiv par une sorte danalogie entre linsecte et lespion. Mais il faut rappeler que la nologie nest pas une fin en soi, elle passe obligatoirement par deux phases distinctes, celle de la cration proprement dite par lauteur, et celle de la diffusion dans lacommunautlinguistique.Mmesiladcisiondechoisirteloutelnologismeappartientau crateur,enrevanchesonusageetsadiffusionluichappecompltement;"elleestlefaitdes interlocuteursdelacommunaut"(GuilbertL.,1975 :80).Lechoixoprparlauteurnestdonc pas totalement libre; il se fait toujours sous contrainte. Cependant,lappropriationduntermeparlelocuteurnestpasautomatiqueetilnexiste aucunetudequidmontrelautomaticitdesonimplantation.PourAlainRey(1979 : 77),la sociolinguistiqueest"encoreimpuissanteannoncerlesloisdelacceptationetdurejet :ceslois sont effroyablement complexes". Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 25 - Laterminologiedoitdonctenircomptedesfacteursessentielsdordrelinguistiqueet psycholinguistique. En effet, un nologisme nexiste rellement que sil entre dans lusage effectif. Linguistiquement, pour quun nologisme aie le plus de chance de russir, il doit porter des qualits linguistiques intrinsques imposes par les donnes du systme de la langue : la grammaticalit du terme,saprcision,satransparence,samotivation,sonconomie(concision),saproprit,sa facilitdeprononciation,safacilitdemiseendiscours,sacapacitdeproduiredesdrivs,etc. Quant aux facteurs psycholinguistiques, notre connaissance, il nexiste pas de critres prcis que devraient satisfaire un terme nouveau pour quilsoit accept par les locuteurs, car, lappropriation duntermeparlelocuteurnestpasautomatique.Cependant,ilexistequandmmeuncertain nombre de facteurs vidents dont il faut tenir compte comme lesthtique (la forme expressive des termes etlesstructuresgraphiquesetphoniques,lenombredesyllabes,leuphonieoula cacophonie),leshabitudesdusujetparlant,lesinhibitionsindividuelles,larsistancenaturelleau changement, etc. 3.2- Conception du dictionnaire "Le dictionnaire est loutil qui, au moment de sa conception et sa diffusion, est limage que nous avons de la langue.Il est le reflet de sa richesse et de sa modernit. []Cest par lui que la langue prouve son existence, savitalit, sa richesse terminologique. [] Plus ces dictionnairessont nombreux et divers plus cette langue est riche et moderne"11. 3.2.1- Classement des entres Dansltatactueldelalangueberbre,ilnestpasenvisageableetilestmmeinutile danslimmdiatdlaborerundictionnairespcialisbilinguecomprenantdeuxparties,cest--direfranaisberbreetberbrefranais.Pourcela,onsecontenteradelapremirepartie (franaisberbre), car cest une voie obligatoire pour toute langue qui est dans la phase initiale de son amnagement, comme la langue berbre. Laclassificationapourobjetdorganiseretdefaciliterlaconsultationdesdictionnaires.Il existedeuxfaonsdeclasserlesunits,soitsystmatiquement,soitalphabtiquement.Dansle premiercas,selonLouisGuilbert(1976),ladistributiondestermesdansunenorme terminologique "consistereprerletermeessentieloutermedirecteur,regrouperautourdelui destermesappelsdescripteurs,quipeuventtredesmotsoudesexpressionsdontlintrtnest paslinguistiqueparleurcompositionmaisrfrentielparlaprcisionquilsapportentlanotion centrale voque par le terme directeur". La commodit de la consultation alphabtique est nanmoins conserve,grce des index. Danslesecondcas,lorsquelanomenclaturerecourtlordrealphabtique,desproblmesde classement se posent pour les syntagmes : tous les termes forms par un mme lment diversement dterminpeuventtrerangshirarchiquementetsystmatiquement,cequiestprfrableun classementstrictementalphabtique.Donc,pourdesraisonsdecommoditetdefacilitde consultation, mme pour les personnes non spcialistes du domaine,nous choisirons le classement dans une squence respectant l'ordre habituel ou alphabtique. Pourcomprendreoujustifierlechoixdenospropositions,chacundestermesslectionns seradfinisystmatiquement.Etantdonnque,parmilessourcesquenousavonsexploites,il

11 Jean Edouard Ayvasian, auteur du "Dictionnaire franais-armnien". Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 26 - existedeslexiquesdlectrotechniquequinedfinissentpasleterme,cest--direquidonnent seulement son quivalent dans dautres langues,pour donnerla dfinition nous avons fait appel dautresdictionnairesqueceuxdelaspcialit,cest--diredesdictionnairesgnraux,commele Petit Robert, le Grand Robert, le Hachette, le Petit Larousse, les dictionnaires tymologiques, etc.12 Ces ouvrages attestent bien videmment une proportion importante de mots ou de termes en usage spcialis. 3.2.2- Contenu et public du dictionnaire Afindallgercedictionnaire (critureetlecturerapide,gaindeplace),quatrepagessont consacreslalistedesabrviations.Commetouteautredisciplinetechnique,llectrotechnique disposedunensembledesymbolesuniversaux.Pourcetteraison,nousavonsconsacrquatre pages supplmentaires la reprsentation des principaux symboles utiliss dans ce domaine. DufaitquelalangueberbreestofficiellementintroduitedanslEducationNationaleet lEnseignementSuprieurenAlgrie,ilesturgentdesattelerlaconfectiondunoutil terminologiqueetdedisposerduninstrumentdetravailquisadresseraauxutilisateursdecette terminologie(lvesdescolesprofessionnelles,tudiants,enseignants).Donc,cedictionnaire sadressera en premier lieu tous ceux qui veulent apprhender leurs connaissances scientifiques et technologiques en berbre ou galement en franais, et en second lieu, tous les curieux attirs par ce domaine et ceux qui sintressent la langue berbre. Vulimportanceetlimmensitdudomainedellectrotechnique,noussommesobligde faire des choix quant aux notions retenir, en fonction de lobjectif fix. Notre travail, rappelons-le, est dtablir un dictionnaire des termes fondamentaux de llectrotechnique. Lessentiel du contenu de ce lexique comprendra donc : - des notions de base de llectrotechnique : les notions de champs et de forces lectriques et lectromagntiques,decourantcontinuetducourantalternatif,desmachineslectriquesetles transformateurs,lesinstallationsetlesdistributeursdecourant,dessemi-conducteurs, lautomatisation,etc. ; -desloisfondamentalesdel'lectricitetsesprincipalesapplicationstechniques: production,distributionetutilisationdel'nergielectrique(circuitsdepuissance);acquisition, transmission et traitement de l'information ;-descalculslmentairesdecircuits:mthodesdesimplification;rgimecontinuet sinusodal monophas ou triphas ; - des appareils de mesure et de protection et la technologie des composants lectroniques. Accessoirement,nousauronsinsr,dunepartuncertainnombredetermesrelevant dautrestechniquesquecellesdellectrotechnique,etdautrepart,destermesduneacception scientifiqueplusgnralequedoiventconnatretousleslectrotechniciens.Acetitre,nousnous sommesappuysurdesdictionnairescommeleDictionnaireMmentodlectroniquedeBrosset, R.&P.Fondanche,leDictionaryofElectronicsEnglish-French-ArabicdeFarhat,H.Morsee,le NewtonNouveau :DictionnairedesTlcommunicationsdelInformatiqueetdelInternetde Harry Newton, le Dictionnaire de physique exprimentale. Tome I et II de Quaranta L. et Germain G, le Grand dictionnaire terminologique, etc.

12Danslescasextrmesoonnetrouvepasdirectementladfinition,ensinspirantdescoursdlectrotechniqueet avec laide dautres spcialistes du domaine, nous proposons la dfinition. Dans ce cas, nous mettrons comme rfrence [XXXXXX]. Il nous arrive quelquefois aussi de modifier lgrement la dfinition donne par les dictionnaires pour lui donner la forme conventionnelle de la dfinition terminologique. Dans ce cas nous prcdons la rfrence, qui est entre crochet, dune toile (*). Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 27 - 4- DEMARCHE "La diffrence berbre est un questionnement du Maghreb car elle lui pose la question des questions : se construira-t-il sur sa pluralit ou sur son ronronnementmonophonique ? Sil choisit la dernire solution, quil sache quil va exclure une grande partie de lui-mme, ce qui ni son histoire ni son bon sens nont os faire. Sil choisit la premire solution, alors il faut quil assume toute sa pluralit et tous les niveaux. A ce prix, il rinventera lhistoire et sa propre modernit" BounfourA., 1983 : 143 Commenouslesavonstous,lalangueberbreconstituelalangueautochtonedelAfrique du Nord. Elle est parle dans une dizaine de pays, et par des dizaines de millions de personnes sous formededialectesnonstandardissetemployepourdesbesoinsdecommunication essentiellementorale.Cesdialectessontaussileurtour,divissenunemultitudedeparlers locaux. De tous les aspects de la langue, le lexique est celui qui manifeste la plus grande diversit. Sa taille est, par nature, impossible dfinir avec prcision car le seul moyen de se faire une ide de sontendueestledcomptedesmotsd'undictionnairedecettelangue,quandilexiste. Diachroniquement,lelexiqued'unelangueestenperptuellevolution :desmotsapparaissentet disparaissentsanscesse,etsousdesfacteursdivers,cettevolutionsorientedansdesdirections diffrentes et favorise la formation de systmes locaux. Cette diversit sexplique dabord par le caractre illimit du lexique : cest une liste ouverteet fluctuante qui senrichit ou sappauvrit de faon constante pour rpondre aussi bien aux besoins deslocuteursquauxexigencesderenouvellementdelalangue.Ellesexpliqueaussiparlemode devieetdesproccupationsdeslocuteursquidveloppentlessecteursdulexiquelesplus directement lis leurs activits et leurs besoins. A ce propos Andr Basset (1959 : 14) dit : "Cestunelanguedepasteursetdarboriculteurs,accessoirementcultivateurs,quilsvivent essentiellementouuniquementdeleurstroupeauxchameaux,bovins,moutonsetchvresoude leursarbrespalmiers,oliviers,figuiers.Cestunelangueconcrte,dautantplusfourmillantede motspourlesquestionsquilesproccupent,quilsontuneperceptiontrsaigudesmoindres nuances,pourvuquellessinscriventdanslecadredeleurcivilisationetque,peuports lanalyseetlaclassification,ilsconoiventcommehritagecequilsontainsidiscrimin,avec, chaque fois, des appellations autonomes". Lextrmefragmentationdesgroupesberbrophones,lisolement,labsencedchanges entrecesderniers,labsencedinstancedenormalisationpouvantcodifieretunifierlalangue lchelle de toute laire de la berbrophonie a engendr cette diversification linguistique que connat denosjourslalangueberbre.Decefait,chaquedialectesedveloppeaugrdesfacteurs historiques, gographiques, conomiques, etc. Ainsi, chaque dialecte senrichit en vocabulaire selon lesspcificitsdechaquergion.SelonMichelQuitout(1997 :12)etMeftahaAmeur(2005),le touareg sest enrichi en vocabulaire propre au mode de vie dsertique, le tamazight en vocabulaire de pastoralisme (levage, plantes et arbres divers), le chleuh et le rifain en vocabulaire maritime, les parlers des Oasis de Figuig Zagora senrichissent galement en vocabulaire relatif aux techniques dirrigation, etc. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 28 - Vulimmensitdesdomainesspcialissetleurdiversitnotionnelle,unseuldialecte semble incapable de satisfaire toutes les notions que renferme un domaine donn. Cet clatement de lalangueenplusieursdialectesetparlers,etcettecomplmentaritenraisondunecertaine spcialisation rgionale due la diversit des environnements et des modes de vie, constituent donc des atouts et une richesse pour la langue berbre. De ce point de vue, le recours lemprunt interne semble une ncessit pour tout travail terminologique. 5- ETAPES DE CREATION Notreobjectifestllaborationdunlexiquespcialisdansledomainede llectrotechnique.Sagissantduneterminologiemoderne,nousavonsfaitensortequeles nologismes soient communs lensemble du domaine berbre, qui, lheure actuelle, se prsente sousformedeplusieursdialectesetparlerslocaux.Commepourtoutesleslanguesenvoiede modernisation,ilfautbienquundialecteservedepointdecoalition,autourduquelviennentse greffer les autres dialectes ou parlers. Labasedecetravaildemeuredonctoujourslaformergionale ;autrementdit,lekabyle constituera le dialecte de base qui sera enrichi de lapport des autres dialectes. Par ailleurs, la langue franaise est notre langue de rfrence, puisque cest celle que nous matrisons le mieux et quelle est aussi lune des langues o les phnomnes de nologie et de terminologie sont les plus tudis et les plus dvelopps. Notre dmarche est demble celle propose par Guy Rondeau (1983) dans son Introduction la terminologie. Etape 1 Dfinitionduterme :commechaquelangueprsenteundcoupagedelaralitquiluiest propre, et pour viter la traduction littrale qui dvie le sens original et qui donne souvent naissance des mots plus longs que dans la langue dorigine, avant toute tentative de cration, chaque concept ounotionrendreenberbreestdfiniavecprcisionparrapportaudomaine13.Ladfinition clairelecontenunotionneldutermetraduire."Lacomprhensionenprofondeurdesconcepts impliqueenparticulierqueleterminologuearriveselibrerautantquepossibledelalangue

13 Une description conceptuelle satisfaisante doit tenir compte des traits qui permettent de distinguer entre concepts de mme niveau. En effet, selon la relation quils entretiennent avec lobjet quils reprsentent, les caractres des concepts peuvent tre intrinsques ou extrinsques (Cabr M. T., 1998 : 168) : - -les caractres intrinsques dun concept sont ceux qui sont lis sa description comme reprsentant dune classe : forme, couleur ou moyen, dans le cas des noms dobjet, types daction, de sentiment ou de processus, dans le cas des verbes, etc.-les caractres extrinsques dun concept, par rapport aux intrinsques, sont externes sa dfinition comme classe : fonction, origine, destination, localisation, inventeur, etc. Exemple : Ordinateur. -caractres intrinsques : - machine, ou appareil ; - contenant un cran et une unit centrale ; - contant aussi des priphriques : clavier, souris, imprimante, -caractres extrinsques :- sertau traitement de linformation et doprations ; - sont programmables ; - le clavier sert introduire les donnes ; - lcran sert recevoir les informations ; - autres appellations : calculateur, computer ; -cenomatdonnen1955auxpremiresmachinesd'IBMparleprofesseurJ.Perret,ilest emprunt au langage thologique ancien o il dsignait "Dieu qui met de l'ordre dans le monde". Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 29 - trangre de rfrence"14. Etant ingnieur lectrotechnicien, nous faisons en sorte que chaque notion ou concept concern soit trait non pas terme terme de faon isole, mais globalement par champs lexico-smantiques, et en cas de ncessit, nous faisons appel dautres spcialistes du domaine. Pourladfinitiondesconcepts,enplusdesdictionnairesdelaspcialit,nousavons galementutilisdesmanuelsdebasetelsque :lesdictionnairesdelalanguecommune,les dictionnaires des tymologies, et des cours dlectrotechnique. Etape 2 Recherche de lexmes quivalents : ce travail sinscrit dans une dmarche pan-berbre, donc nousrecensonsdanslesdiffrentsmatriauxlexicographiquesberbresdisponiblestousles lexmes(ouracines)pouvantrendreleconceptousenapprocher.Chaquefoisqueleterrainsy prte,nousfaisonspencherlabalanceductdelaconvergencepourrenforcerlafonction homognisante de la langue. Etape 3 Extraction de la racine : la recherche de racines lexicales joue un rle central lintrieur du dispositifdecrationnologique.Lesprocduresdedrivationoudecompositionnepeuvent naturellement sexercer quune fois fixe la racine sur laquelle elles doivent intervenir. En berbre, la racine tant forme exclusivement de consonnes, elle sobtient en retranchant des mots les voyelles ainsi que tous les lments valeur grammaticale. Par exemple, on obtient la racine GR partir de la forme nominale tamyagert (le fait de se surpasser lun lautre) : - t-----t : morphme discontinu du fminin ;- my- : schme du rciproque ; - a : voyelle pleine ; - e : voyelle neutre ; - gr : racine Des cas particuliers peuvent exister, citons les plus importants : Cas 1 : lorsque le mot possde uneconsonne double, une seule sera prise en considration. Parexemple,unefoisquonaenlevleslmentsgrammaticauxetlesvoyellesdeaseggas ("anne"), la racine est alors SGS. Cas 2 : lorsque la mme consonne est spare par une voyelle (pleine ou neutre) dans le mot, comme par exemple dans afessas ("lger") et ggugem ("tre muet"), nous prendrons respectivement pourracines FSS et GGM. Cas 3 : lorsque le mot est un driv expressif : a- Si le redoublement est total (cest--dire quil touche toute la base), comme dans ferfer ("voler"), seules les consonnes qui constituent la base seront prises en considration. La racine est alors FR.b- Si le redoublement nest pas total, alors les consonnes qui constituent le mot seront toutes prises enconsidrationdanslaracine.Parexemple,avecjgugel("saccrocher"),aprssoustractiondes voyelles, on obtientla racine JGGL.

14Amnagement linguistiquedelalangueberbre. Rapport delAtelier organisdu 5 au9 octobre 1998 par le CRB-INALCO. http://www.inalco.fr/pub/enseignements/langues/afrique/berbere/rialb.htm Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 30 - Etape 4 Application des procdures degnration lexicale : une fois que la racine est obtenue nous passons la cration du terme en appliquant les rgles de gnration propres la grammaire de la langue, en procdant comme suit : a-sansadaptation:pourviterlacrationdeformesnouvelles,nousprenonsdabordles mots de la langue commune qui peuvent rendre directement la notion dsire sans autre adaptation quelepassagedunelanguecommuneunelanguespcialise(ex.timert(angle),tifurkect (branche), ayes (cheval), tumest (dent), itri (toile), uzzal (fer), tehri (largeur), aglim (peau), tudert (vie), tafat (lumire)). b-avecadaptationsmantique :ladaptationsmantiqueestappliqueauxracinesquine recouvrent pas exactement le champ smantique de lunit terminologique mais qui sapprochent du concept ; c- avec spcialisation : des lexmes de diffrents dialectes comme tous les autres domaines, llectrotechnique est une discipline qui dispose de plusieurs notions trs proches smantiquement, comme par exemple :couper / coupe/ coupure sectionner / section, sectionneurisoler / isolation/ isolement/ isolant / isolateur sparer / sparation / sparateurinterrompre / interruption / interrupteur Dans la langue berbre, clate en plusieurs dialectes et parlers, une mme notion peut tre rendue dun dialecte lautre par des mots diffrents. Ces divergences peuvent constituer un moyen oprationnelpourgrerlesnuancesetlesdiffrencesentrelesconceptsdansledomainede llectrotechnique (affinement des significations). Cette dmarche permet dviter la surcharge des racines et par consquent vite la saturation des possibilits drivationnelles de la racine. En effet, lestermeslectrotechniquesnesontgnralementpasdestermesisols ;ilarrivemmequeles famillesmorpho-smantiquessoientrelativementtoffeslintrieurdecettespatialit ;ainsi, pour la notion dinduction on trouve : induit, induction, inductif, inducteur, inductance, etc. Desnomsdaction:unemmeracinepeutavoirplusieursnomsdaction.Chaquenom daction est affect une notion bien dtermine. Ainsi, on aura : - gain : tarara < tarara : gain [Dray 24] < err : rendre. - rendement : taruri < taruri : restitution [KBL (Huyg 723)] < err / rar : rendre, restituer, remettre. -rponse :tiririt y > | : aglim /alim / aylim /ilem(peau) ;g>>j>y :rigigi,rii,rjiji,ryiyi(vibrer),z>h :azegga/ahegga (rouge),l > r : ul / ur (coeur) ... .altrationsduesauxassimilationsouchutedeconsonnesfaibles(/b/,/n /,) :ellessont duesaucontactimmdiatentrelesphonmesengendrant,soitunchangementdetraits articulatoires, soit un crasement de tout un phonme au profit de celui qui lassimile (Tafi 2004). Exemples : kker < nker(se lever, dmarrer), lli < ldi(ouvrir), icc < isk(corne, pointe) Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 36 - - altrations qui affectent lipsit : ce sont celles qui dissimulent les constituants de la grammaire, morphologiquesousyntaxiques(TafiM.,2004).Pourlaclartsyntaxique,ilestimportantde rtablir ces assimilations en leurs formes canoniques. a- la vocalisation des semi-consonnes w et y : lintrieur mme dun parler, un tel affaiblissement apparat dans toutes les positions, mais surtout dans les verbes dont la finale est une semi-consonne. Lorsdelaconjugaisoncessemi-consonnessevoientmodifiesparunjeudalternance.Par exemple, bbi / bbey (couper) comporte deux radicales BY. Or quand le verbe est conjugu et que la seconde radicale est suivie dun indice de personne, cette dernire est ralise i : bbi(jai coup), tebbi (tu as coup), Donc la racine se trouve ainsi rduite une monolitre B.A lchelle pan-berbre,grceautravaildecomparaison,onreconstitueuneracinequisetrouvealtredansun dialectedonn.Parexempleenkabyle,awi(prendre)estcherchersousWYetnonWquise ralise dans un autre dialecte par awey. Ddu (aller) < ddew > tawada (la marche) WD, etc. b- Il arrive souvent que les morphmes lis qui marquent le genre ou le nombre soient assimils par les consonnes qui les prcdent ou les suivent. Ces morphmes sont alors dissimuls et ne peuvent plustreidentifis.Alafinaledumot,lamarquedugenretsubitlesmmesassimilations ;ona ainsiabrid (chemin) qui devienttabri < tabridt(artre) au fminin c-assimilationduelatensiondelaradicale:leredoublementdedonne()etde donne q ( q ). Aen (tre malade) donneaan (maladie) et qqen relve de la racine IWN et non QN(qqen>tuqqna/uun,asewen/taweni).Demme,unchangementdethmenominal (fm. ou pl.) peut faire rapparatre la vritable radicale. Ainsi donc dans azea (mtier tisser), on constate quily a deux consonnesradicalesZ et et dansizewan (mtiers tisser), ily a deux consonnesradicales Z et . d- phnomne de mtathse : il correspond l'interversion de phonmes ou de syllabes lintrieur dumot.Lesexemplessontnombreux :fsexetfxes(treclat),mwatietmtawi(semettre daccord, convenir), efk et ekf(donner), etc. e- dissimulation du t final de certains verbes : certains drivs nominaux ne gardent pas le t final du verbe dont ils sont drivs. Par exemple le verbedubet (pouvoir) qui aurait pour racine DBT et le nomadabu (pouvoir) aurait comme racine DB. f-Certainsmotssontagglutinsavecdesmorphmesinconnus(ouisols),commeparexemple danssniles(refaire,recommencer)quipourraittreuneassociationdunprfixesn-etdunebase ales (refaire, recommencer) ; de mme srifeg (voler) < ? sr- et afeg (voler), etc. Notre objectif tant la ralisation dun dictionnaire pan-berbre, le dgagement de la racine se fait habituellement sur le plan pan-berbre. Pour les emprunts aux langues trangres, nous avons considrlesracinesnonsurleplandoriginemaisdansleurralisationberbre.Ainsi,mmet (mourir, dcder) aura comme racine MT et non MWT, taneqqit(point) aura comme racine NQ etnonNQ,qis(sonder,mesurer)auracommeracineQSetnonQYS,zzit(huile)auracomme racine ZT et non ZYT, etc. Commenons dabord par faire un bilan des affixes utiliss. Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 37 - 3- BILAN DES AFFIXES UTILISES ET LEURS ETYMOLOGIES Prfixe franais Proposition(s)berbre Sens tymologiqueOrigine a-, an-Ar-ar /ur /wer /ur---ara : (particulengative,privatif) : ne ; ne-----pas.MZGH775,CLH197,KBL(Dal.I.694),GHDMS388,TRG(Aloj.201,F.II355), MZB 228, WRGL 353, CW 438. ana- Aneg-nnig : au dessus, sur, en haut.MZGH474,KBL(Dal.I.553),CW183, WRGL 216. anti- amgel-nemgel :sedpasserlun lautre.TRG (F. I. 421). auto--man iman : le soi, me soi-mme.KBL (Dal. I. 503), CW 651, BSNS 11, TRG (F.III 1.138),GHDMS 212, MZB 114, CLH 15, WRGL 182. bi-,bis-, bes- Asin-sin : deux.CW186, CLH 94, WRGL 301, KBL (Dal. I. 781), TRG (F.II 605), MZGH 647, BSNS 98, GHDMS 344, RIF 123. cata- 1- ader- 2- akata- 3-ad- - ader- : descendre, abaisser-dugr.kata indiquantle mouvement vers le bas. -ddu/ddaw/addu :au dessous, dessous.-KBL(Dal.I.152),BSNS28,CLH(ser) 02,MZGH70,CW03,(CNW,BZGN, ZNG)K.N.Zerr372,MZB31,TRG(Cor. 06, F.I 160), RIF (aer) 122. - Gr. - MZB 35, CW 183/661, TRG (F.I 154, Cor. 152), BSNS 98, KBL (Dal. I. 161/851), CLH 267,MZGH78,RIF123,WRGL32, GHDMS 53/78. centi-Santi-du latin centium cent Lat.chrono--akud akrunu- - agud : temps ; heure/ kkud / skud : mesure que, pendant que. - du grec khronos temps -(agud :temps ;heure)TRG(Aloj.48), (kkud :mesureque,pendantque)MZGH 322, skud : le temps que ; pendant que ;tant que ;meskud :tantque)KBL(Dal.I.766/ 522). - Gr.co- Azed-zdi / zdey : unir ; rassembler ; treuni ;sunir,avoiren commun (voir couplage). MZB246,MZGH793,WRGL385,KBL (Dal. I. 931), CLH (Jord. 77). contre -amgel-mgal :contre(MW110)< nemgel :sedpasserlun lautre. TRG (F. I. 421). cyclo- ales-ales : refaire, recommencerMZB108,KBL(Dal.I.464),CLH243, WRGL172,MZGH384,TRG(F.III. 1.120). d-akes-kkes :ter,enlever,retirer, prlever CW527,KBL(Dal.I.422),CLH121, MZGH350,BSNS115,GHDMS167,MZB219,WRGL155,TRG(F.I603, Cor.184), RIF 146.deci-1- disi- 2-tis/wis-mraw - du latin decimus (dixime) -w/t :lmentquiapparat encombinaisonavecdes dmonstratifs wi / ti ; suivi de setdunnombrecardinal,il rend le nombre ordinal : wis / tis (P.B) ; mraw : dix - Lat.- CLH 97, GHDMS 216,MZB 122, WRGL 196, TRG (F.II 159).demi-azgen-azgen : demi ; moiti.WRGL387,MZGH797,CW424,CLH Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 38 - 189, KBL (Dal. I. 935), RIF 122} di-asin-sin : deux.CW186, CLH 94, WRGL 301, KBL (Dal. I. 781), TRG (F.II 605), MZGH 647, BSNS 98, GHDMS 344, RIF 123. dia-afe-sife :envoyer,expdier, dpcher. MZGH 103, CLH 113. dis-ael li : partager, diviser, sparer, mettrepart,p.ext.se distinguerlundelautre, isoler, tre diffrent. MZB251,CLH(Jord.157),TRG(F.IV.1. 963. dynamoadfu-dfu :reprendredesforces,se fortifier. KBL (Dal. I. 131). lectro- 1- aliktru- 2- azef--dugr.lectron : ambre jaune. -izef :lectrontirtizeft : rsine de pin. - Gr. - KBL (Huyg.750) et, aussi pour sa mobilit (zeff :filer ;allerviteMZGH795/ef : filer, aller vite KBL (Dal. I. 932) entre-Ager-gar : Indique que le terme a donn le terme qui suit. 2- LES PRINCIPAUX SYMBOLES UTILISES EN ELECTROTECHNIQUE Symbole Signification Ampremtre Amplificateur oprationnel Autotransformateur monophas Batterie d'accumulateurs ou de pile Capacit variable Cellule photovoltaque CompteurDictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 55 - Condensateurchimique Condensateur non polaris ou capacit Condensateur lectrolytique polaris Condensateur variable Conducteur Diode Diode Zener Diode L.E.D. lectroluminescente Fusible (lment qui coupe le circuit en cas de surintensit) Gnrateur continu Gnrateur B.F. Gnrateur parfait de tension Gnrateur parfait de courant Impdance Inductance Interrupteur Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 56 - Lampe Mise la terre Moteur lectrique Moteur asynchrone monophas (rotor en court-circuit) Moteur courant continu (symbole gnral) Moteur triphas asynchrone rotor en court-circuit (U, V, W) Moteur collecteur monophas srie Moteur courant continu excitation srie Moteur triphas asynchrone rotor en court-circuit avec 6 bornesaustator Moteur synchrone monophas Moteur courant continu excitation shunt Onduleur Pile lectrique ou accumulateur (ple positif correspondant au trait long) Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 57 - Porte logiqueET (AND) Porte logiqueOU (OR) Porte logique NON-ET (NAND) Porte logiqueNON (NOT) Potentiel fixe Potentiomtre Redresseur en couplage en pont Gratz Rsistance Rhostat Rsistanceajustable Photorsistante (L.D.R.) Signald'entreappliquuncircuit(utilislorsducalcul de la fonction de transfert) Signaldesortied'uncircuit(utilislorsducalculdela fonction de transfert) Source d'ennuis (marquage d'un dfaut) Transformateur Dictionnaire dlectrotechnique Franais-Tamazight - 58 - Transformateur triphas (par exemple triangle-toile) Transistor NPN Transistor PNP Voltmtre Wattmtre - 59 - A A : Abrviation de lunit du courant lectrique,lampre [Newton 39].Proposition(s) : A A AVA V 1 : Symbole de langstrm, unit de longueur qui vaut 10-10 m [C. Electr.].Proposition(s) : A AVA V A-, AN- : Etym.Prfixe tir du gr. dit a privatif , signifie sans , priv de . La plupart des drivs appartiennent au vocabulairetechnique [TLF]. Proposition(s) : Ar-