dictionnaire de plantes medicinales 1895

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Health & Medicine


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  • 1. yPLANTES Mfinif.mD E S C R IP T IO N , H ABITA T ET CULT UR E/ RCOLTE, CONSERVATION, P A R T IE USITE . COMPOSITION C H I M I Q U E , F O R M E S P H A R MA C E U TI QU E S ET* D O S 2 I *ACTION PHYSIOLOGIQUEUSAOES DANS L E T R A I T E M E N T DES MA L / .D ! E S MEMORIALTHRAPEUTIQUEPrcd o t jic t r v o t o i R u u* tnL E S L A N T C * M X C SK A L C * >AU P O IX T DgVUS P O T A X fQ U C , R A f t M A C K U IIQ L C KT M U S IC A L A K CLtl^VC.F , ---- -T A D L t A t X DES r i l O P l u t r f t * M E D IC A L E S PAR L E }Y A . H R A U DPharm acien en chef c!c la m nrine Profeueur clt < m le decin? natale de Toulon >TR O ISIM E DITION R I V U I X T ACGMKXTKK DK LTCDK DE PtAXTBS NOU VU.LBMKNT IM P L O Y K UA v e c 2 9 4 fig u r e I n te r c a l e * d a n v le e s t e PARIS> L IB R A IR IEJ.-B. B A I L L I R E etFILS 1 9 , RUE HAUTBPBUILLE..19*

2. PRFACELa mdecine, ds son berceau, emprunta au rgne vgta! la plupart de se remdes. Plus tard seulement, elle fit appel aux substances tires des animaux et des vgtaux. Les premier botanistes furent des mdeins, et ccst grce leurs patientes tudes que la botanique a devanc les autres branches de lhis toire naturelle dans la voie du progrs.Cette science, si en honneur chez les anciens mdecins, semble pourtant frappe dune certaine dfaveur auprs des praticiens de notre poque. Les causes de cet injuste discrdit sont nombreuses*, jen retiendrai deux seulement.En premire ligne, on doit placer la prfrence que lon accorde aux remdes trangers sur les remdes indignes. Cette prf rence ne date pas dhier; Pline la signalait dj. Cest l, en cITet. une disposition naturelle de l esprit humain, toujours plus port estimer ce quil ne possde pas ou ce qui est rare et chef, que ce quil possde et voit croitre ses pieds (Virey). Les Chinois recherchent notre petite sauge, les Orientaux notre ang lique, notre valriane. Nous leur demandons leur th, leur sn, leur casse. Notre sol nourrit pourtant des vgtaux pour le moins aussi actifs que ceux que produisent les rgions lointaines ; laconit, la belladone, le colchique, la digitale, le nerprun, la scille, etc., nont rien envier, comme activit, certaines plantes tires grands frais des pays trangers. A part le quinquina, toutes les plaites trangres trouvent des succdans en France. . Dun autre ct, la chimie nest point trangre ce ddaih . 3. Yj prfac* pour les tudes botaniques. Avec la dcouverte des alcalodes, on put croire que ltude des plantes mdicinales tait devenue sans objet, puisquil a t possible dextraire, de toutes celles qui - prsentent une certaine activit, un ou plusieurs principes dune administration sre et facile et dun effet prouv. Cette pro- position est vraie dans un grand nombre de cas, et, sil en tait toujours ainsi, les mdicaments vgtaux nauraient plus leur raison dtre. L exprience a pourtant dmontr que souvent on ne saurait attribuer lun des principes immdiats dune plante, quelque nergique quil soit dailleurs, les mmes proprits m dicales-qu la plante elle-mme; la quinine ne reprsente pasplus le quinquina que la morphine ne reprsente lopium; la digi*taline, l aconitine, suivant leur mode de prparation, prsententdes effets thrapeutiques diffrents. E t puis cette substitution de la chimie la botanique, de lalcalode ou de l extrait la plante, est-elle toujours possiblo? Oui, < la ville; mais la campagne, o le mdicament4chimique,o lemdicament tranger font souvent dfaut au praticien, que faire?Le mdecin va-t-il rester dsarm, alors quautour de lui la colline et le vallon, la prairie et la fort lui fournissent de prcieuxauxiliaires, quil peut appeler lui, enrler sous ses ordres, cette seule conditioh de savoir les reconnatre et les distinguerdes espces voisines, inutiles ou dangereuses? Poser la question,eest la rsoudre. En thrapeutique vgtale, deux cueils se prsentent quil faut. craindre et viter : la crdulit des anciens, dont la singulire confiance accordait les proprits les plus actives aux vgtaux les plus inoffensifs, et le ddain souvent mal justifi des modernes. Rendre justice aux produits trangers au sol natal, mettre con-tribution ceux que la nature offre journellement nos yeux : telleest la double lAche que je me suis impose. Celte deuxime dition nest point dailleurs une simple rim-preision.. Le travail primitif a t revu avec soin et a subi toutesle* modification et additions que-ncessitaient les rcentes acqui sitions de la science. 4. Aprs avoir indiqu les noms franais et latins de chaque plante, ainsi que les noms vulgaires les plus connus, je signale la familleet sil y a lieu la sous-famille dont elle fait partie, et je termine par ltymologic. Dans la description qui vient ensuite, je me suis efforc de rendre aussi exact et aussi complet que possible le tableau deacaractres propres faire reconnatre le vgtal ; ces description* ont t traces soit daprs nature, soit, pour les espces exoti ques, daprs les auteurs les plus recommandables; quand lachose est possible, je dsigne lpoque laquelle la fleur arrive l panouissement, le fruit la maturit. Je complte les indica tions relatives la botanique, en faisant connatre le pays dans lequel croit la plante et les soins lui donner au cas o il est indispensable de la cultiver. Je moccupe ensuite d numrer les parties du vgtal usites en mdecine, dexposer les prcautions que lon doit avoir pour les rcolter et les conserver ; je passe alors lexamen des pro* prils physiques et chimiques de ces substances, et lindi cation : 4 Des modifications quon leur fait subir pour faciliter leur emploi en mdecine; 2 Des doses auxquelles on les prescrit ; 3 Des mdicaments quil faut viter de leur associer et de ceux qui peuvent les suppler. Ji> termine enfin p3r lexpos de laction que chaque planteexerce sur l conomie animale, et des applications, soit rationnelles, soit empiriques, dont elle a cl lobjet. J ai fait prcder cette tude : 1" par des considrations gnrales sur le choix, la rcolte, la conservation des plantes, leursformes pharmaceutiques les plus usuelles; 2 par une classification.des plantes daprs leurs proprits mdicales avec clef dichotomique. Elle se termine par un mmorial thrapeutique.L ordre alphabtique est celui que jai adopt. Sans doute il,a linconvnient de rompre les analogies soit bojaniquesi soit mdicales, que permettent dailleurs de rtablir la classification 5. V JIf PAPACdaprs les proprits, le mmorial thrapeutique et la toUe gnrale des matires ; msis, par contre, cest le plus propre faciliterles recherches. Cest par consquent celui qui contenait le mieuxjtour un ouvroge pratique destin rsumer ce que la botaniquemdical offre de certain, et par suite de rellement important.d ouvrage est accompagn de figures qui reprsentent les traitsdes plantes les plus intressantes, ainsi que les produits les plusremarquables quelles fournissent au commerce.j ai voulu tre court et prcis, et j ai voulu donner ce que labotanique mdicale prsente de plus positif et de plus important,cesV--dire ce que doivent savoir les tudiants en mdecine cl enpharmacie, pour leurs examens, les praticiens, pour l exercice de leur art.Ja i voulu en mme temps tre utile ceux qui, la campagne,?i l on est souvent loign de tout secours mdicol, 6adonnent lude des plantes ; ce travail leur permettra soit de substituer une eapce absente une espce analogue, soit denrayer la marche4e la maladie en attendant l arrive du mdecin, soit de distinguerle plantes inertes des plantes actives ou vnneuses, soit enfindindiquer aux pauvres gens dont les ressources ne sont pas tou-jours en harmonie avec le luxe des pharmacies de la ville des remdes quils ont pour ainsi dire sous la main.J ai cherch me mettre la porte de tous par la clart des descriptions, par la prcision des dtails, par l abondance des renseignements.Je serai heufeux si j ai pu inculquer au lecteur le go^dc la botanique et augmenter sa confiance dans les proprits des plantes.Dans cette troisime dition, il a t fait dimportantes additions pour les plantes nouvellement introduites en mdecine; Je; dteral notamment : le Cascara sagrada,& Condurango, le Geissos-permum lave, lHamamelis virginica, VHydrastis canacUnsis, leKamala, le Kawa-Kawa, la Kola, Je Laurier rose, le Marrbablatte, le Parera brava, le Piment de Cayenne, le Strophantus his- pidut, le Viburnup prunifolium, etc., * . Hra u d . 6. P R IN C IP A U X A U T EU R S C IT S IA ch .A c b t r iu .F rie*.M o .A d . o n A od.D od ofcn *.,ebanijvs.D on. D on.L yog. L yn cbyo.U ry. D ry a n d e r.M a ri.M a r lio s .D iib . D iin y .M a t. M a lth ioS t.D u fb .D u c h art r c .M r.Mi* rat.llljr h . K lirlia rJ t. M ic b . M ich a u x .E iid l.K n d k cbor.M il. M ille r .F a le .F a lc o o e r . M iq .M iq u eLF ce. Fe. M a.M a*u ch.F o r a i.F o r t !. M o l.M o m a.F l c k .F l ck ig e r. M oon.M oon. 7. PRINCIPAUX AUTEURS CITESMoauin-Tondon.Sclirad. Schrader.Montsi. Scop.Scopoli.Murray. Ser. Senn g.Mutit.Sieb.Sieber.Nect von Etenbetk.Soi. Smith.Olivier.Spch. Sjch. Pli*sot de Beauroit. Spreng.Sprenge!.Paulet. 8 loin.Steinheil.Pelletan. Sw.SwarU.Perrotlet.T. ou Tour.Tourneort.Peraoon.TonTnor*.Plumier.TU. ou Thun. Tbunherg.Pohl. Thw. Thwaitea.Huiz et P.ivon. Tri cl Pl. Triant et Planchoo.Hampon. Tul. Tulasne.H eu. Tur. Turner.Riw*. Tus. Tu Mac.Roquet. Tent.Vcnlenat.Homoc.W . o o W ild .Willdcnow.Ko.h.W . et Kit. Waldatein et KitaWKoxburgh. bel.Royle.W U .Wallich.Huvnphius.Wed.Weddel.Silirffer.Wond. Wendland.Schiede Wjght.Wfcht.Scblechlendal. 8. NOUVEAU D IC T IO N N A IR E DES**PLANTES MDICINALES PREMIRE PARTIEL E S P L A N T E S M D IC IN A L E S E N G N R A LChoix, rcolta, conservation, classification et formespharmaceutiques des plantes.Oans larl de gurir, il nest possible dutiliser les plantes crois sant naturellement ou par lintervention de lhomme quautant quon saura les connatre, les choisir, les rcolter, les conserver. Du mo ment que, ces conditions ayant t remplies, on sera en possession de la matire premire, il restera encore lui faire revtir une forme telle quelle puisse servir de mdicament. Il nest donc pas inutile, avant detudier chaque plante en particulier, dexposer duno manire gnrale les rgles qui prsident :1 Au choix des vgtaux; 2a A leur rcolte;3* A leur conservation;4 A leur classification daprs leur action physiologique et leur effet thrapeutique ;8 Aux formes pharmaceutiques quils empruntent.Ces indications, qui forment lintroduction de notre travail, seront prcdes des quelques notions relatives la composition et la nu trition des plantes, ainsi quaux principes immdiats quelles ren ferment. I . C o n sid ra tio n s p r lim in a ire s . 4. C o m p o s it io n c n u t r it io n d e s p la n te . Chacun sait que loAquon brle une plante, on obtient comme rsidu de la combus-MiRAkO. f U S U S VO. 1 9. 2LES PLANTES MDICINALES tion une certaine quantit de cendres formes par les substances minrales et consistant en sois de chaux, de magnsie, de potasse, de soude, en silice ci en oxyde de fer qui ont chappe la destruc tion. Cea matriaux entrent peine pour un vingtime dans le poids de la plante, et souvent ce chiffre est moins lev ; les autres parties constituantes ont disparu par laction de la chaleur, car elles sont formes de principes soit naturellement gazeux (lhydrogne, loxy gne, lazote), soit capables, comme le carbone, de revtir la forme gazeuse en entrant dans certaines combinaisons chimiques. Ces principes, que lon rencontre non seulement dans les divers organes.de la plante, mais encore dans les substances produites par lacte vgtatif (fcules, sucres, gommes, huiles, essences, corps gras), ont t nomms pour cette raison des lments organiqxs.Lorigine des substances diverses que prsente lorganisation v gtale a t parfaitement mise en lumire par la science moderne ; cest la graine, lair ou au sol que la plante a emprunt les ma triaux ncessaires leur laboration. Cest dans le sol que les ra cines puisent les principes minraux solubles, et cest la sve qui les distribue dans lorganisme. Les lments organiques ont pour origine leau HO, lacide carbonique COa et lammoniaque AzH*. La plante, admirable appareil de rduction (Dumas), absorbe les corps complexes que je viens dnumrer, les dcompose en leurs l ments et sassimile tout ou une partie de ces lments.L atmosphre et le sol sont donc les rservoirs de ces principes nutritifs. L atmosphre fournit leau sous forme de pluie, de neige, de rose; elle fournit de loxygne, de lacido carbonique, de lam moniaque, parfois de lacide nitrique la suite des pluies dorage, parfois aussi des poussires salines contenant du sel marin, dos sulfates de potasse, de chaux, de magnsie. L azote atmosphrique, _ ntant pas assimilable, nintervient pas dans la nutrition; cest par ulte dans lammoniaque quil faut chercher lorigine principale delaxote des plantes.- Il convient dajouter que lacide nitrique des ni- tfites que le sol renferme ou qui y sont dposs comme engrais, en ubliaant une dcomposition sous linfluence des matires organi* que en vole de dsagrgation, peut se transformer en eau et en am- . monlaque et par suite ajouter un certain apport dazote la nutrition.Le carbone na quune origine, lacide carbonique. Ce sont les feuilles et les parties vertes des vgtaux qui ont pour mission de dcomposer cet acide en oxygne et en carbone; cette rduction sopre par lintermdiaire des parties vertes et sous linfluence de la lumire solaire. Le carbone est assimil; loxygne est en partie assimil, en partie rejet dans latmosphre. Cet effet cesse dans . lobscurit. L atmosphre nest point dailleurs la seule source o le t. 10. CONSIDRATIONS PRLIMINAIRES 3vgtal puise du carbone, les racines voni en chercher dans tesmatires organiques en dcomposition dans le sol. L oxygne provient soit de leau, soit de lacide carbonique. Lhydrogne estfourni par leau, lammoniaque et les matires organiques. 2. D e p r in c ip e I m m d ia t e t d e l e u r fo r m a t io n . Le?principes immdiats sont les rsultats de cette absorption et dos rductions qui la suivent. Ces principes, auxquels les plantes doiventleurs proprits mdicales, sont trs nombreux, et on les a divises entrois classes suivant leur composition. A. Dans la premire classe, on range les composs ternaires forms de carbone, doxygne et dhydrogne, ces deux derniers dansla proportion voulue pour former de leau, si bien quon peut lesreprsenter par du carbone et de leau : de l le nom dhydrates decarbone quon leur donne quelquefois; ils ont pour formule C,2H*0*;ils comprennent la cellulose, lamidon, les fcules, 1rs gommes, lesmucilages, linuline, la lichnlne. On range galement dans cetteclasse les divers sucres, tels que le sucre de canne ou saccharoseC,ill,,0I, le sucre de fruit incristallisable ou lvulose C,,H2 *, le 01sucre de raisin ou glycose C*ll**0*2 le sucre interverti, qui nest ,quun mlange de glycose et de lvulose, provenant de la ractionque les acides vgtaux et les ferments particuliers contenus dansles fruits exercent sur le sucre de canne. B. La deuxime classe contient des acides vgtaux dans lesquelsloxygne est en excs sur les proportions de leau. Ce sont lesacides oxalique, tartrique, citrique, tannique, gallique, mconique,peclique, malique; ce dernier est le plus rpandu dans lorganisationvgtale. La pectine, que lon trouve dans les fruits arrivs untat de maturation avance, fait galement partie de cette catgorie. C. Dans une troisime classe, nous rencontrons des principes chezlesquels lhydrogne est en excs sur les proportions qui constituentleau ; seulement ici tantt le principe est azot, tantt il ne lestpas. Parmi les principes non azots de celto catgorie, nous trouvons : 4 Des substances neutres (amygdaline, bryonine, colocynthine,convolvuline, crocine, daphnine, digitaline, esculine, gaaeine, gly-cyrrhizlne, Jalapine, salicine, santonine, saponine, etc.), appartenant la catgorie des glycosides, cest--dire des corps susceptibles de se ddoubler en glycose et en un ou plusieurs principesnouveaux sous linfluence des ferments et par laction de certainsractifs; 2 Des substances colorantes (catchine, acide cachoutannique,aloetine, etc.); 11. LES PLANTES MDICINALES 8 Une modre ligneuse constituant le squelette vgtal, donnant la plante sa rigidit ot compose surtout de lignose, de lignonc,de llgnln et de llgnrose; 4 Des matires grasse;, de la cire, du caoutchouc; 8 Des huiles essentielles, les unes liquides, les autres solides la tmpratureordinaire, le camphre par exemple; 6 Des rsines, des baumes; 7 Des acides, tels que les acides benzoque, cancique, colom-blque, Ipcacuanhlque. Dans une deuxime srie azote, nous trouvons : i Des substances plastiques, telles que lalbumine, la lgumineou casine vgtale, la fibrine : leur composition peut tre reprsente par du carbone et de lammoniaque unis aux lments oleau ; 29 Des bases vgtales, atropine, brucine, cinchonine, codine,delphfne, mtine, morphine, narcotinc, narcine, quinine, solanine,Strychnine.ZI. le o tto n ou o h o lx des planton. C a ra c t re s botaniques, p h ysiq u es ot ch im iq u e s d is U n o tllo d e ces plan te. Est-Il possible de reconnatre des signes certains si une plantepossde des proprits thrapeutiques? On comprend combien ilserait Important au point de vue de la pratique mdicale de donner une solution rigoureuse cette question. Malheureusement, silon essaye de se servir des signes indiqus par les auteurs, on arrive dusimples prsomptions, jamais des certitudes. Nous allons passer ces signes en revue. 8. Signature des plante. Les anciens nprouvaient aucunembarras pour attribuer aux plantes certaines proprits; ils pensaient en effet que la forme, la couleur du vgtal indiquaient clairement son emploi. Cest ce quils appelaient la signature de laplante {de iignum, signe). Ainsi les racines suc rouge, la garance,leratanhla, A cause de leur couleur, devront tre prescrites dans leshmorrhogles ; les plantes suc jaune, lalos, la rhubarbe, guriront les maladies du foie; les semences dures et pierreuses du gr-mH seront efficaces contre la gravelle, les saxifrages venus sur lesrocher* seront llthontriptiques. La forme, daprs eux, tait un caractre non moins sur; le cabaret ou oreille dhomme sera utile danslos maladies de loreille, la viprine contre la morsure du serpent,la pulmonaire dans les affections du poumon. Le temps a fait justice de Ce* opinions errones et souvent dangereuses, quacceptailans peine la robuste confiance do nos aeux. 12. LECTION OU CHOIX DES PLANTES B K. F a m ille d e l a p la n t e e t p r o p r i t s m d ic in a le d e p r in c ip a le fa m ille s v g t a l e . Depuis longtemps, on a remarqu, etle Candolle a coordonn ces observations, que souvent les vgtauxdune mme famille naturelle prsentaient une grande conformitdons leurs qualits alimentaires, mdicales ou toxiques. Ce sont cesanalogies bien constates qui ont permis certains navigateurs detirer bon parti des vgtaux quils voyaient, pour la premire fois,dans des pays inexplors. Cependant cette identit de propritnest point rigoureusement absolue, et lon rencontre souvent desexceptions dont limportance nchappera personne quand onsaura que certaines familles, celle des Solanes par exemple, peuvent fournir les aliments les plus sains et les poisons les plus redoutables, puisque nous voyons la pomme de terre, laubergine, la tomate places ct de la belladone, de la Jusquiame, du da-luro, etc.Ces rserves faites, voici les principales proprits mdicinalesdes familles de plantes dcrites dans louvrage.A l g u e s ................ Vermifuges, alimentaires, servant la prparation de liode.A k e n t a c e s .......... corces astringentes, fruits alimentaires.A k o jia c k es ............ Racines fculentes, quelquefois aromatiques et ex citantes.A m p k l id e s (Vitaces). Rafrachissantes, bchiques.Ap o c y n e s ............ Acres et irritantes.AtiisroLociiiKus.. . Amres, aromatiques, quelquefois un peu cres et aromatiques.A n o D E S ..;........ Fculentes et souvent cre3 et purgatives, devenant alimentaires quand on les a dbarrasses de leur suc caustique.A$ci.KP/ADACES... Racines cres, stimulantes, quelquefois-mtiques et sudoriCques, corce purgative, suc laiteux cre el amer.A c iu n t ia c e s ........ Stimulantes, rafrachissantes.B a l s a m if ix e s . . . . Toniques.BsnDnioes. . . . . . corce astringente; baies acides et rafrachissantes.BontiAGiNES........ llucilagineuses, lgrement diaphoniques, quelque fois astringentes et mme un peu narcotiques.Campanulacie 3 . Lobbliacks. Amres, souvent cres, mtiques.C a x n a b in b s ........ Feuilles narcotiques.CAPBironAcES . . Feuilles astringentes, fruits laxatifs, corces purga tives, fleurs mucilagineuses, diaphoniques.CAHYOPiiYLi.Acf.Es. lgrement aromatiques ou faiblement toniqnes.C hampignon ........ Vnneux, alimentaires. 13. 6; LES PLANTES MDICINALES,ChnopomacI m .. Douces, mucilagineuscs, sucrecs, quelques-unes creset odorantes.CLftUACin (Outlifres). Contiennent un suc laiteux plus ou moins creet purgatif, cres et irritantes.CouancACiu (MUnthaces). Diurtiques, purgatives. CojartM......... Feuilles et corces astringentes. Amandes souventalimentaires, produits rsineux, stimulants, vermifuges. Coktoltd ic ta s.. Les racines contiennent un suc laiteux cre et fortement purgatif. CoftUUkii........ Astringentes. CmKartaw......... Stimulantes, antiscorbutiques, alimentaires, graines olagineuses. CccciUKTAciw.... Les fruits souvent alimentaires et laxatifs, quelquefois mtiques et purgatifs, les racines quelquefois purgatives, drastiques, graines mucilagineuses, ola gineuses. DAVHNOTcizs (Daphnaces). Acres, corrosives. DtMACis.......... Astringentes, amres. Entixtrs.......... Acerbes, astringentes, diurtiques. BvMonsuctK* ... Acres, caustiques, vnneuses, purgatives. Filigaoes (Fougres). Rhizomes astringents, fbrifuges, feuilles aroma tiques, astringentes, bebiques. Pm iATitACflKS....... Toniques. Gwtianaces...... Amres, toniques, fbrifuges. GlUMWiES......... Alimentaires, adoucissantes, quelquefois diurtiques, diaphoniques. iLtomiss............ Aromatiques, stimulantes.Imotu............. ... Bulbes fculents et en m e temps mtiques et purm gatifs; stigmates du safran excitants, emmnagogues.J polande ......... corce astringente, feuilles stimulantes, astringentes, rsolutives, fruits alimentaires. LaDitci............. Aromatiques, stimulantes diffusibles ou bien simple ment toniques, emmnagogues, sudorifiques, anti spasmodiques.IiAtmofici (Lauraces). Aromatiques, excitantes, sdatives.LiflVMiXXuici. ... Alimentaires, purgatives, astringentes, toniques, c.ici- tantes.LtortHAWhu....... Alimentaires, amres, toniques.I/UA6iM ......... Alimentaires, diurtiques, purgatives.Lofiosi........... Graines olagineuses, adoucissantes, mollientes, quel quefois purgatives.LoaAKiACiii....... Amres, fbrifuges, ttaniques.Ltcomdiaom.... Spores absorbantes.Mauao I m ......... Feuilles et fleurs adoucissantes, molliefites, quelquefois purgatives.H taiiM m cilM .. Racines amres, toniques et astringentes, grainessouvent narcotiques. 14. LECTION OU CHOIX DBS PLANTES 7M o r e s............... . Diurtiques (paritaire). Les fruits rafrachissants(ntilrw).M t r is t ic a c e s . . . . Aromatiques, stimulantes.My r t a c b s ............ Toniques ou stimulantes, suivant que la matitp as- tringente ou lhuile volatile prdominent.Ol a c e s .............. Feuilles et corces amres et astringentes, toniques,fbrifuges, fruits donnant de lhuile, sve donnant de la manne.Ox b e I l if k r e s ........ Toniques, excitantes, aromatiques, diffusibles, quelquefois alimentaires, quelquefois toxiques.OncHioKEs............ Tubercules fculents, alimentaires, fruits stimulants. P a l m ie r s ............... Alimentaires, adoucissants, pectoraux, astringents.PAPAvnACfiES Calmantes, narcotiques, stupfiantes,quelquefois caustiques et rubfiantes, graines olagineuses.P ip r a c e s ............ Excitantes, sialagogues.P o l y g a l k k s .......... vacuantes, altrantes, mtiques, expectorantes. Les racines du genre krameria trs astringentes.P o l y c o s e s .......... Astringentes, toniques, fruits quelquefois alimentaires.ItENONCULAcftes.... Vnneuses, cres, purgatives, pispaetiques, graines cres et amres.R iia m n e s .............. Feuilles et corces amres, astringentes, toniques, baies purgatives, quelquefois douces, sucres, mu- cilagineuses.R o s a c e s .............. Astringentes, toniques, vermifuges.R u b ia c k s .............. Racines cres, mtiques, purgatives ou diurtiques, corces presque toujours amres, astringentes, to niques et fbrifuges.R u t a c e s .............. Amres, excitantes, toniques, fbrifuges.Sapindaces.......... Vnneuses, cres, narcotiques, le paullinia tonique et astringent par exception.S apo tac es ............ Souvent lactescentes, suc tenace, un peu cre et amer.ScnoFLABiES____ Peu dunit darfs laction mdicale, les unes amres, purgatives, les autres soit aromatiques, soit mol-xlientes. l.a digitale diurtique, tonique du cur.S i m a r o e b e s ........ Amres, toniques.S m ila c es (Asparagines). Alimentaires, apritives, diurtiques, mtiques.S o l a n a c e s .......... Gnralement vnneuses, quelques fruits et tuber cules alimentaiies.S t v r a c a c e s ........ Balsamiques, stimulantes.S y n a n t u r e s (Composes). Am res, toniques, stimulantes, emmna- . gogues, fbrifuges, sndorifiques, diurtiques, an tispasmodiques, sialagogues, sternutatoires, quel quefois narcotiques.TRmNTBAcEs... Stimulantes, astringentes.T erss 7 robmiaces. Stimulantes.T i l a c e s .............. Bractes et fleurs antispasmodiques, calmantes et l grement sudorifiques, feuilles mucilagineuses, moi- lientes. 15. 8LES PLANTES MDICINALESUhtic4b$........... Diurtiques, Ioniques. Les figues adoucissantes, laxatives.Valbianis .... Racines amres, toniques, stimulantes, fbrifuges,, antispasmodiques, sudoriflques, vermifugesVionnrtM......... Adoucissantes, calmantes, racines mtique.ZrooPHti.tdEs.... Bois sudorifique. . 8. Form er des plantes. La forme de la plante tant de tousles caractres physiques celui qui frappe le plus nos sens, il ny arien dextraordinaire que lon ait essay de faire intervenir ce caractre pour jif^cr priori des proprits mdicinales dun vgtal.De Candolle a mme formul ce sujet le prcepte suivant : 1 Los mmes parties ou les sucs correspondants des plantes dumme genre jouissent de proprits semblables; 2 Les mmes parties ou les sucs correspondants des plantes de lamme famille Naturelle jouissent de proprits analogues. Il suit de l que plus les plantes ont danalogie de forme, plus la similitude des proprits est grande; de sorte que, si lon connat bienles proprits de lune delles, on en dduira celles de toutes les plantesdu groupe. On prut opposer cette rgie de nombreuses exceptions ;quoi do plus dissemblable, par exemple, au point de vue physiologique que laction des feuilles de la cigu et celle des feuilles du cerfeuil, malgr la ressemblance de ces organes! Nanmoins on peut admettre que celle rgle est vraie en gnral, et cest sur elle quon sappuie dons la recherche des succdans. 0.Saveur d e s p la n t e s . Le got comme la vue peuvent nousnlder reconnatre les proprits mdicinales des plantes. En effet,une plante insipide est gnralement inerte, bien quici encore lesexceptions soient nombreuses, puisque la cigu, un grand nombredo champignons dltres, sont insipides. Par contre, si une planteoit lapide, elle jouira dune activit ordinairement en rapport avecla lapldlt quelle prsente. 7. O d e u r des p la n t e s . Les indications fournies par lodeurnont pas une grande valeur, puisque des plantes trs nergiquesont compltement inodores. On peut dire pourtant que Jab-icnce complte dodeur, Jointelinsipidit, dnote un manquecomplet dactivit. Dailleurs lodeur des plantes napparat souventpoint Immdiatement, et alors il faut froisser, dchirer lorgane, pouren dveloppor Pnrome. La dessiccation, qui fait perdre leur odeur beaucoup de plantes (violettes, roses), lexalte au contraire chez plusieurs aulrei (rhizome diris, fleurs de melilot). 8. Couleur de plantes. L importance de ce caractre est 16. LECTION OU CHOIX OP.S PU N T ES0minime ; on peut pourtant le faire servir tablir quelques prsomptions. La couleur blanche parat tre lindice dune faible activit, sauftoutefois pour les Crucifres dont les espces fleurs blanches sontdes antiscrbutiques plus nergiques que celles fleurs jaunes ouautrement colores.La couleur verte indique 1acerbit dans les fruits (verjus, nerprun) et dans les parties vertes non soumises Ptiolement.La couleur rouge clair annonce lacidit dans les fruits, le rougefonc Vastringence (roses de Provins, racines de fraisier) ; le jauneindique souvent les toniques amers (aune, arnica, racines de gentiane cl de rhubarbe).La couleur noire ou brune est souvent le signe dune action dltre (belladone, cabaret), on doit mm* se. mfier de toute plontoqui prsente la couleur noire sur une partie quelconque de sa surface (aconit, cigu6).9. C o m p o s it io n Im m d ia te . Si les caractres physiques quenous venons de passer en revue ne peuvent fournir des indicationsprcises sur les proprits des plantes mdicinales, II en est toutautrement de lanalyse chimique immdiate. En effet, non seulementla chimie spare les principes immdiats, mais encore fait connatreleur proportion dans la plante ; ds lors, si lon tient compte deseffets que ces corps produisent sur lorganisme, il sera possible deprvoir, avec suffisamment dexactitude, laction dfinitive de laplante quon tudie. Si le mucilage, la gomme, la fcule, le sucre-abondent, on peut considrer le vgtal comme relchant, adoucis sant, mollient. Le tannin et lacide gallique communiquent aux plantes lastringence et une action tonique; les huiles volatiles les rendent stimulantes; cest par les acides vgtaux que les fruits sont rafrachissants, temprants. Les plantes doues de proprits nergiques doivent cet effet la prsence dune ou de plusieurs bases puissantes, la quinine, la morphine, la strychnine, la vra- trine, etc.10. P r o c d d ic h o t o m iq u e e t t a b le a u d ic h o t o m iq u e d e fa -m llIcH Indigne* d o n t le? p la n t e s fig u r e n t dan.n e e liv r e . Dans une herborisation, si au lieu de rechercher quelles sont celles des plantes trouves qui possdent des proprit mdicinales, on se proposait seulement de reconnatre, pour les rcolter, les plantes d crites dons ce livre, on y arriverait par lemploi dune mthode artificielle, connue sous le nom de mthode analytique ou de clef analytique. Son principe est dopposer toujours lun lautre deux caractres entre lesquels il soit facile de se prononcer, et denchaner successivement une srie de ces oppositions, dont la dernire com- l. % % 17. *0 LES PLANTES MDICINALESprend la plante dont on recherche le nom. Ces clefs peuvent prsenter plusieurs formes ; une des plus habituelles consiste runirdes phrases deux par deux, quelquefois par trois, rarement par quatre laide daccolades. Chaque accolade porte des numros qui conduisent de lune lautre. Cest cette forme que nous avons adoptedans le tableau suivant; voici de quelle manire il faut procderdans les recherches que lon entreprend avec son secours.Supposons que lon veuille dterminer la mauve sauvage (Malvasylvestris), qui croit spontanment en France, on consultera la tabledichotomique, page H , et lon trouvera dabord laccolade 1. Plantes phanrogames, cest--dire dans lesquelles on distingue lil nu des taminesi.et des pistils............ .............................2 Plantes cryptogames, cest--dire dans lesquelleson ne peut distinguer ni tamines ni pistils...56 La (leur obfKrve ayant des tamines et un pistil, on passe laccolade 2. Organes sexuels entours dune enveloppe florale3 Organes sexuels nus. Arbre de haute taille feuilles pennes.............................. Olacbs (genre fraxinus). La fleur portant une enveloppe florale, onpasse laccolade 3. Plantes hermaphrodites monoques ou polvga- Imes................................................ 4 Plantes dioques........................................ La mauve tant hermaphrodite, il y a lieu49de consulter laccolade 4.. | Eavloppe florale colore ou herbace............5*{ rduite ltat dcaille........47 Ici, lenveloppe florale tant colore, onchoisit laccolade S.j Corolle papllionace. 40 tamines rarement li-8.1 bras, fruit sec.............................. LcuMiNEusEs-PAPiuoNAcEs. ( Corolle non papilionace............................... 6 La oorolle ntant pas papilionace, ou va laccolade fi.Fleuri Insres sur un rceptacle en capitule J entour dun involucre plusieurs folioles.... Sykantbr& s. * Fleura ni renfermes dans un rceptacle, ni dis poses en capitule involucr.......................8 Comme on ne rencontre point Ici de capitule!. et que les fleurs ne sont pas renfer- 18. LECTION OU CHOIX DES PI ANTES Hmces dans un rceptacle, on opte pourlaccolade 8.( 2 enveloppes florales.................................. 8.] 1 seule enveloppe florale (sur 2 rangs), les 3( externes simulant quelquefois ua calice.........36La mauve prsentant un calice et une corolle, on passe laccolade 9.. { Corolle polypUle................... ...................*03-( Corolle monoptale..................................... 23La corolle tant polyptale, il y a lieu deconsulter laccolade 10.f Ptales indpendants du calice insrs avec lesm , tamines sur le rceptacle.................. ........( Ptales insrs avec les tamines sur le calice...18Les ptales tant Indpendants du calice,on passe laccolade 11.tamines nombreuses soudes en un tube que recouvre lovaire, ptales quelquefois runis , par les filets staminaux..................................... Ma l v a c e s .tamines nombreuses, soudes en faisceau...... 42 tamines nombreuses libres, fruit sec..............13 10 tamines au plus, libres........................... 1*Les tamines tant soudes en un tube, la plante que lon tudieCSl Une MALVACR. On cherchera alors la table alphabtique le mot Malvaces; onsaura ainsi quelles sont les plantes de la famille qui ont t dcritesdans ce livre, et on verra quelle est la description qui se rapporte la plante tudie. Il est vident que lon aurait pu faire pour les genres et les espces une clef dichotomique analogue celle des familles; maisceci ntait gure compatible avec la forme de ce livre, et de plusnous aurait entrane hors des bornes que nous nous tions fixes.Il sera facile de suppler cette insuffisance en consultant uneFlore franaise, celle de Gillet et Magne par exemple, laquellenous avons emprunt les lments principaux de la clef dichotomique des familles. Voici maintenant le tableau dichotomique des familles indignesdont les plantes figurent dans ce livre : Plantes phanrogames, cest--dire dans lesquelles on distingue loeil nu des tamines.et des pistils..........................................2 Plantes cryptogames, cest--dire dans lesquelles on ne peut distinguer ni tamines nipistils.................. .................... ...........5J< 19. 12 , LES PLANTES MDICINALESOrganes sexuels entours dune enveloppe flo-I ......................................................Organes sexuels nus. Arbre de haute taille feuilles pennes............................ Olacss genre Frasinut).3( Plantes hermaphrodites, monoques ou polv-8. game*..................................................................( Plante dloiques......................................... Enveloppe florale colorie ou herbace.............. Corolle apilionace . 10 ltat dcaille....... lduite tamines rarement 46B. . libre, fruit ec............................ Lgume ..... . .. LGUMINEDSES-PAWUONACRS. Corolle non papitionace................................... f ,g Fleur Insres sur un rceptacle, en capituleentour dun involucre plusieurs fo lio le s .... 76. Fleur ni renfermes dans un rceptacle, ni dispose en capitule involucr............................. 8 Toute les fleure en capitules, anthres adh rente................................................................... S t n a n t h r e s . Toute le fleurs en capitules, anthres libres, ovaire a d rc n t, fruit sec entour par l*invo- lucelle, feuilles opposes................................... Diwnces. S enveloppes florales............................................. 9 1 seule enveloppe florale (sur 2 rangs), les 3 externes simulant quelquefois un calice............ 3$ Corolle polyptale..................................................10 9. monoptale................................................ .23 Ptale indpendants du calice, insrs avec les10 tamines sur le rceptacle................................. 11 Plalos insrs avec les tamines sur le calice.. 18 tamine nombreuses soudes en un tube qui!recouvre lovaire, ptales quelquefois runispar le* filets staminaux.................................... Ma l v a c e s . Etamine nombreuse# soudes en faisceau.......... 12 lim ines nombreuses libres, fruit sec..................13 1 0 tamines au plus, l ib r e s . . . : ........ ................... 14. j j F ru it petit, sec, indhiscent.................................. T il ia c b s .( Ffolt grt>, charnu............................................ H u t a c bs .A u r a x t ia c kl lpale caducs, 4 spales,- fruit capsulaire ouIlllquiforme........................................................ 8 4ple au moin*, fruit en follicule..................P a pa vra c kbs.Rbnoxculackes.Cille tubuleux, arbrisseau fruits bacciformes,16, 11 ptale* adtireuts par le sommet en calotte . . .Amplides.C ille * divisions libres ou lgrement soudes l i baie.............................................................. 15FruitIndhiscent, ou souvrant eu 2 valves......... 16Froltconit.nii en une capsule dhiscente..........17Frttlt compos de 3-5 coques ou carpelles..........R d ta c es.Fruit bicciformc.................................................... Uk iib r id a c e s . 4 a p illi, 6 tamines ttndvnames..................... CRtcirfcRtB.1I lpalfl, fleur Irrgulire, tamines en 2 gru-P t ...................................................................... FUMARIACS. 20. LECTION 01! CHOIX DES PLAKTES 43 S tamines anthres convergentes surmontesdun appendice membraneux, fleurs irrgu47. lires.................................................................... V io l a r i e s . Etamines 8 ou 40, dresses, non appendicules,fleurs rgulires.................................................. L in a c d s . Etamines nombreuses, en nombre indtermin. 491S .| Etamines en nombre gal ou double de celui (des ptales........................................ .21 4 st^le...................................................................... 240. Plusieurs styls...................................................... Ro s a c e s . Calice cadac, fruit charnu noyau................... R osaces Am y c d a l e s .2 0 . Calice persistant, fruit rougetre et gros, fleursrouges.............................................................. M y r t a c e s -Giu n a t f .s . Fruit charnu ou drupac.......................................2221. Fruit sec compos de deux a k n e s ...................... OMBELLirtims. Arbres ou arbrisseaux rsineux ou laiteux, feuilles01 alternes, sans stipules....................................... T r b ix t h a c e s . Arbres ou arbrisseaux non rsineux, taminesopposes aux ptales......................................... R h am n a c es . 5 tamines soudes en tube sinsrant sur le*calice...................................................... Cam pa n u la c es -Lo b k l ia c e s .2< tamines libres insres sur le rceptacle, ar brisseaux fruit charnu, ovaire libre........... E r ic in e s Ar b d t a c es . tamines libres ou soudes insres sur la co rolle...................................................................... 2* Ovaire adhrent ....................................................252*. Ovaire libre............................................................ 27 Fruit form par 2 carpelles globuleux ou 2 baies, feuilles vcrticilles............................................. R i b i a c e s .25. Fruit sec,indhiscent, presque nu ou couronn par te calice accrescent....................................... V a l r ia n e s .Fruit charnu............................................................26Fleurs unisexuelles, tiges grimpantes, 5 tami ! nes runies 2 2, la 5* libre............................. Cucorbitaces.Fleurs hermaphrodites, 1 style, 4 stigmate.......... S t y r a c a c e s .27.S tamines en deux groupes, fltets en lames, corolle irrgulire.............................................. P o ly o a l a c es . tamines libres ou lgrement soudes, tilcls noD en lames......................................................28 2 tamines, arbres ou arbrisseaux, corolle 28.4 divisions.......................................................... Ol a c e s . 2 tamines, plantes herbaces ou sous-frotescen- tes, lige ttragoue, feuilles opposes. Labies (talvia, rom arinvs). Plus de 2 tamines..................................................2999 4 tamines didynames............................................30 4-5 tamines plus uu moins alternes avec les30.lobes de la corolle.............................................. 31i i 4 aknes libres, feuilles opposes....................... L a b i e s . 34. Capsules i 2 valves, corolle irrgulire.............. Scrofihahiaces. Fruit charnu, baociforme...................... Solanaces (atropa, solanm ). 32. Fruit sec. .............................................................. 32 2-4 fruits distincts................................................334 fruit indhiscent capsulaire.............................84 21. 14 LES PLANTES MDICINALES4 carpelles monospermes, feuilles alternes, souvent rudes.......................................................... B o b u a o ix e s . 4 carpelles, feuilles opposes........ ....................... L a b i e s .Plantes aquatiques, feuilles trifoliole3................ U n t a x t h a c k s .34. Plantes terrestres feuilles opposes ou radi cales ..................................... ............ GbxtiaKacesPlantes terrestres feuilles alternes, 5 tamines. 355 tamines ingales.................................... Schokularies (verbascum). 5 tamines gales, capsules il 4 angles au p lu s .. Convolvulaces.* 0 ,J S tamines gales, graines nombreuses........ S o lanaces (hyoscamut,datura, nicoliana.Feuilles nervures ramifies................................. 37! Feuilles nervures parallles (M o. ocottldo -nN e s ) ....................................................................Ovaires et fruits nombreux, styles latraux.........Renoncvlaoes. 44I 6 stigmates sessiles, disposs en toiles sur38. l ovaire, feuilles chancres la base.............. Ar is t o l o c h i e s .5 stigmates ou m o in s ..,.......................................8 tamines sur 2 rangs, prigone & 4 divisions.. D a p h n o d e s .89. Plus ou moins de 8 tamines ou 8 tamines surun seul ra n g ......................................................39Arbres, arbustes ou arbrisseaux........................... 4040. Plantes herbaces................................................... 41Fleurs monoques, mles en chaton, femelles so litaires ou agglomres, feuilles composes. . J c c l a n o es .Fleurs unisexuelles ou hermaphrodites, jamaisen chatons, baie noire, prigone 4 divisions,8-12 tamines, feuilles simples......................... LauracesFrnit envelopp par le prigone, persistant,ifeuilles simples................................................... 42Fruit non envelopp par le prigone; plantes fleurs herm aphrodites.......................................B ph o r bia c r s . I 1 stigmate presque sessile, prigoue herbac 42.}4 divisions, 4 tamines..................................... U r t ic e s . t 2, 3, 4 styles, ou 2, 3 stigmates .......................48, 3-3 tam ines, feuilles ordinairement alternes k stipules engainantes.......................................P o lyg o n a c es .3-5 tamines, feuilles ordinairement alternes, sans stipules engainantes , prigone deve44.nant charnu ou ligneux, Heurs petites, ver dtres.................................................................... CllKOPODACES.Prigone color ptaloide....................................... 45 Prigone scarieux, 6 divisions; plantes crois46. 8 tamines libres, 3 stylesuouid estigmates....... I ridackes. sant dans les lieux h m 3 s ........................... Arodes.6 itamines libres, 3 capsules ou 1 capsule 3ir -2 tamines insres sur le pistil, prigone loges..................................................... rgulier..................................... .......................... Orchides. Cipiule b 3 loges, 3 valves replies en dc- dioi et formant les cloisons....................... Colchicaces .M . Cipiule* Il 3 loges, 3 valves portant les cloi son, ovaire libre..................... ............ ^ LiLucw. 22. ELECTION OU CHOIX DES PLANTES15Plantes h ac< au moins 2 cailles opposeserbPlantes herbaces, 47. pour chaque fleur, gaine Tendue........................ G r a m in e s .Plantes ligneuses.................................................... 48Ecailles femelles devenant charnues, arbres feuil les courtes. appliques sur les ra m e a u x .... Conifres (jvriperus). 48.Ecailles femelles ligneuses sur un support li gneux, feuilles filiformes persistantes.... Conifres (pinus, abits). r Enveloppe florale forme par une seule caille, tplante herbace feuilles opposes................ UnTrcss-CANNABiNes 49 (pieds femelle*). Enveloppe florale tubuleusc ou verlicillc autour des organes sexuels................................... 50 1 seule enveloppe florale herbace.......................51 5t) 2 enveloppes florales ou l seule ptalode.......... 54 Feuilles alternes, stipules engainante, fraie en 5 :. tour par leprigonc....................................P oltgonacf .s (ruinez). Feuilles opposes................................................... 52 6-12 tamines, capsules 2, 3 coques membra 52 neuses..................................................... E ip h o r b ia c s s (fnrcm /). Moins de 6 tamines, 1 seul fruit monosperme.. 53 Fleurs mles 4 divisions, 5 tauiiues femelles r, i 2-4 divisions. ................................................. r t ic e s (partie). Fleurs mles 5 divisions, 5 tamines.............. U k t ic e s -cann abin bs [piedt mles). Enveloppe florale k 6 divisions, les 3 externes quelquefois calicinales.........................................S m il a c es .5 t. Enveloppe florale 5 divisions sur un rang. 3 stigmates, fruit drapac, feuilles pennes. TRBixTHAcr.3 (pislacia). Deax enveloppes florales, corolle m onoptale....35 Calice 5 divisions, tige grimpante ou rampante, 1 fruits charnus....................................................... CucvnBvrAcis. Calice tubuleux, plante herbace......................... V a l r ia n a c e s .Plantes racines, tiges et a feuilles: accroissement se faisant ordinairement par lextrieurcg )dun axe plus ou moins apparent...................... 57 Plantes o lon ne distingue ni vraies racines, ni tiges, ni feuilles, croissant par toute la cir confrence............................................................ 68Sporanges 5 fructification pulvrulente, nue ou couverte dune pellicule mince naissant sur la face intrieure des feuilles ou sur des pdoncules qui ne sont que des feuilles contrac tes ......................................................................F o o r es .Sporanges bivalves naissant la base des feuilles petites imbriques........................................L tcopodiackes .Plantes aquatiques ou des lieux humides; utri-53 Jetes servant la nutrition et la respiration. Aloubs.Plantes terrestres avant des utricules destines la nutrition et dautres la reproduction....50Plantes charnues, fongueuses ou filamenteuses,59. naissant dun myclium radicolaire, toujours dpourvu de matire verte...............................Championons .Plantes coriaces, constitues par nue expansionmembraneuse......................................................Ijc h e n s , 23. .a|*eivtiv, reprendre ses forces, ce quiend rtablir les forces des convalescents). Ce ont su. :outdes aliments. Amandes, arrow-root, avoine, cacao, carraguhen,champignons, dattes, glands du chne, lichen sans ctrarln, manlhot,noix, pistaches, pomme de terre, riz, sagou, salep, tamarin, vins. A N A LG SIQ U ES ou ANODINS (de privatif et *xYo , douleur, . 1. Nou* aurions pu grossir, mai* bien inutilement, la liste de mdie-amcoUdont leffet est indiqu par un adjectif commenant par le mot anti (anli-herf^- 43. LES PLANTES MDICINALES A P R IT IF S (de aperirc, ouvrir). Qui ouvre le passoge, quiexcite lapptit. Alos, aristoloche, asperge, benoite, camomille,centaure, cresson, cubbc, cusparie, eucalypte, fenouil, fougremle, fragon, fumeterre, patience, phellandrie, quinquina, rhubarbe, sauge, sve de pin. A PH R O D ISIA Q U ES (deplaisirs de Vnus, vepant deApoWnj, Vnus). Benjoin, cannelle, fve de Salnt-Ignoce, gingembre, hachisch, noix vomique; truffe, vanille. AROM ATIQUES (de api, fort, et 65^, odeur). Mdicamentsqui exhalent une odeur forte et agrable; ce sont des excitants, descarminatifs. Benoite, cardamome, cascarillc, coriandre, dicta inc,feuilles doranger, girofle, iris de Florence, macis, muscade, romarin, sauge, semences dache, tanaisie, vanille, vronique. A ST R IN G EN T S (de ad, a, et stringere, serrer). Mdicamentsqui produisent une crispation par leur contact ; ce sont des toniques. Balaustes, bdellium, benoite, bistorte, busserole, cachou, cannelle, coings, feuilles de vigne, fougre mle, guarana, mallcorlum,noix de galle, olivier, pervenche, quinquina, lamier blanc, ratanhia,ronce, roses, sang-dragon, sauge, scabieuse, scolopendre, tormen-tille, vins rouges.. A TTN UAN TS (de ad, a, et tenuis, tnu). Mdicaments auxquels on attribue la proprit de rendre les humeurs moins paisses. Phellandrie, polygala. B A LSA M IQ U ES (de balsamum, baume, qui tient de la nsturodes baumes). Ils agissent comme stimulants des fonctions digestives; ils sont apritifs, pectoraux. Baume de copahu, baumedu Prou, baume de tolu, bdellium, essence de trbenthine, euca-lypte, gaae, myrrhe, pyrthre, sve du pin maritime, styraxliquide. B C H IQ U ES (de toux, que lon emploie contre latoux). Bdellium, bourrache, capillaires, carragean, consoude,dattes,eucalypte, encens, figues, glcome hdrac, gnapholo dio-que, goudron, jujubes, lichen sans ctrarin, mauve, sve de pinmaritime, raisins secs, rglisse, tussilage, violeito (voyez Expectorants., Pectoraux)C A FIQ U ES. Voyez Antidperditeurs.c a lm a n ts . Mdicaments qui calment, synonyme de sdatif(voyez ce mot).CARM LNATIFS (de carminare, peigner la laine et par suite net-tiuei, ontHaiteux, antitcorbutigua). On en trouvera rmunration dan lo Mmoria l iKtrapeutiM, aux article D a rtre *, O a li, L a it, Scorbut, clc. 44. c la S F ic a t io n d es pla n tes 37loyer, dissiper). Mdicaments qui ont la proprit dexpulser lesgat Intestinaux ; ce sont des substances toniques et aromatiques. Ambroisie, aneth, anglique, anis toil, anis vert, asa ftida,camomille, cannelle, coriandre, cumin, centaure, essence de trbenthine, fenouil, galbanum, germandre aquatique, lavande, mli-lol, mlisse, menthe, sagapenum, zestes de citron.C A TH A R TIQ U ES (de xflappurgation). On dsigne sousce nom tantt les purgatifs, en gnral, tantt des purgatifs plusforts que les laxatifs et les minoratifs et moins actifs que les drastiques. Baies et rouilles de sureau, bryone, chiocoquc, mercuriale, polygala, sn.C A TH RTIQ U ES (de y.aOaipstv, dtruire, retrancher). VoyezCaustiques. Anmone, schnocaule.CA USTIQ U ES (de xaCw, je brle). Mdicaments qui, mis encontact avec les tissus, la temprature ordinaire, les dsorgani-noijt. Les plus actifs produisent des eschares et sont nommsttchuroliques; les autres ont une action plus faible el sont appelscathrtiques; les uns et les autres, mais ces derniers surtout, sont appels corrosifs. Kssencc de girofle, suc laiteux du figuier.C FH A LIQ U ES (de xs?a).r), lete). Mdicaments propres gu rir les maladies de la tte de nature nerveuse ; ce soni des anti- ipasmodiques. Caf, guarana, lavande, th, tilleul, vanille.COSDiMEftTS (de condire, assaisonner). Synonyme dassai- Aonnement. Asa ftida (Persans), cannelle, cardamome, cochla- ria de Bretagne, coquille damandes, coriandre, cuiouma, huile dolive, fenouil, gingembre, girolle, houblon, laurier-cerise, mou tarde noire, macis, muscade, safran, sucre, tanaisic, vanille.CONTRE-POSOS. Voy. Antidotes.COXTRO-STIMULAIVTS (de contra, contre, et stimulus, aiguil lon). Mdicaments qui, daprs les mdecins de lcole de Rasori, ont capables de combattre lexcs de stimulus, cause de certaines maladies. Belladone, colchique, gomme-gutte, ipca, scille, sn, trychnine.CORDIAUX (de cor, cur). Ce sont des mdicaments qui ont lo proprit daugmenter promptement la chaleur gnrale du corps ot laction du cur el de lestomac; ce sont des Excitants et des Stimulants diffusibles, des Stomachiques (voyez ces mots).CORROBORANTS (de conoborure, fortifier). Voy. Fortifiants.CO RRO SIFS (de corrodtre, venant de cum, avec, et rodere, ronger). Voyez Caustiques.COSMTIQUES (de xoo|iv, orner, embellir). Substances employes lextrieur pour adoucir la peau, etc. Amandes douces tt amres.H if t A L O . P L A N 1 M M O.* 45. 38LES PLANTES MEDICINALES C YA N IQ LES (de xvxvot bleu). Mdicaments sdatifs qui agis sent par lacido cyanhydrique ou prussiquc obtenu dabord par la dcomposition du cyanure fcrroso-ferrique ou bleu de Prusse. Amandes amres, laurier-cerise, suc de racine de manlhot.D B IL IT A N T S (de debilitare, affaiblir). Mdicaments capables do diminuer lnergie des organes, et particulirement lnergie musculaire. Voyez Antiphlogistiques.D LA Y A N T S (de diluere, dissoudre, dlayer). Mdicaments qui augmentent la liquidit du sang. Chiendent, orge.D E N T IF R IC E S (de dais, dent, et fricare, frotter). Substances qui servent nettoyer les dents, par frottement, laide dune brosse particulire. Cannelle, pyrthre, quinquina, ratanhta. D P U R A T IF S (de depurare, purifier). Mdicaments qui passent pour avoir la proprit de retrancher de la mass des humeurs les principes nuisibles quelles peuvent contenir, et de les porter au dehors, par la transpiration, les urines, etc.; ce sont des Amers, des Diaphortiques, des Diurtiques. Voyez ces mots. D R IV A T IF S (de drivare, driver, amener). On les emploiepour amener une drivation ; ce sont des Purgatifs, des Dpuratifs,des Rubfiants, des Vsicants. D SIN FEC T A N T S (de de privatif et infectio, venant de inficere,gter). Substances qui passent pour dtruire les miasmes; cellesqui proviennent du rgne vgtal ne font souvent que masquer lesodeurs putrides.Baies degenivre brles, encens, eucalypte, sucre.DSODSTHUANTS (de de privatif et olstruere, boucher). Quiest propre dissiper les obstructions. Alos, asperge, cochlaria,chicore, glands de chne rouvre, salsepareille, thym, raisins. D ESSIC C A T IFS (de dessiccatio, desschement, driv de siceus, sec). Mdicaments topiqus propres desscher les plaies ou ulc res, soit en absorbant le pus, soit en modrant ou arrtant sa scrtion. Voyez Absorbants et Astringents. D T E R S IF S ou D T ER G EN T S (de detcrgerc, nettoyer). Mdicaments topiques propres nettoyer les plaies ou les ulcres. Cesont en gnral des Stimulants. Voyez ce mot. D ia p iio r t iq lE S (de fca?optv, rpandre, dissiper). Quifavorise ou excite la transpiration, synonyme de sudorifique. Aristoloche, baies de sureau, bardane, bourrache, bryone, douceamre, chardon bnit, cochlaria de Bretagne, coquelicot, coriandre,cresson, essence de cajeput, essence de trbenthine, feuillesdoranger, fleurs de tilleul, fleurs sches de sureau, feuilles doranger, goTac, byssope, jaborandi, mousse de Corse, origan, polygala,quinquina, safran, saponaire, salsepareille, sassafras, sauge, sca-blouee, slmarouba, squine, th, tilleul. 46. CLASSIFICATION DES PLANTES 3J D IG E S T IF S (do di indiquant la dispersion, et gerere, porter). Substances qui favorisent la digestion. Ce sont des excitants. Ambroisie, anis vert, baume de copahu, caf, camomille, cannelle,chicore, cubbe. curcuma, cusparie, dextrine, encens, eucalyptc,fumeterre, gentiane, germandre petit chne, gingembre, macis,menthe, moutarde noire, muscade, papayer, quinquina, rhubarbe,safran, saponaire, sauge, sve de pin, styrax liquide, th. D ILA T A N T S (de dilatare, agrandir, driv de de signifiant endivers sens, et talus, large). Amadou, gentiane, guimauve, laminaire digite. D IU R T IQ U ES(d e&, par, etoipov, urine, qui provoque lurine). Aclie, aconit, anis vert, asaret, avoine, baies de genivre, bar-dane, bourrache, bryone, digitale, douce-amre, essence de trbenthine, fenouil, fragon (racine de), fraisier, gaae germandreaquatique, houblon (racines de), lin (graines de), mas, mercuriale,mousse de Corse, paritaire, phellandrie, polygala. quinquina, sa-bline, safran, salsepareille, sassafras, scille, scolopendre, sima-rouba, squine, th. vronique, verjus, vins blancs. D RA STIQ U ES (de pw, j agis, j opre). On appelle ainsi lespurgatifs nergiques. Bryone, coloquinte, chiocoque, latrium,euphorbe, garou, gomme-gutte, huile de croton, jalap, nerprun,polypore du mlze, podophyllin, ricin (semences de), scammone,sureau (corce de), thapsia (extrait de). M T IQ U ES (de ttuw, je vomis). Substances propres dterminer les vomissements, synonyme de vomitif. Bryone, chiocoque, fougre mle, ipca, pense sauvage, polygala, rue, scille,simarouba, violette (racine de). M TO-CATHARTlQUES (de cjuti;, vomissement, et xGafpv,purger). Substances qui excitent les vomissements et les selles. Asaret, chiocoque, ellbore blanc, polygala, scille, staphisaigie,sureau (fleurs fraches de). EM MNAGOGUES (demenstrues, et SYiv, pousser). Qui provoque les rgles. Suivant les circonstances, on les choisitparmi les Emollients, les Excitants, ou les Toniques Absinthe,nlos, anglique, armoise, asa ftida, aune, bdellium, chiocoque,cumin, dictame, digitale, latrium, fenouil, galbanum, gomme-gutte, mnyanlhe, origan, ricin (feuilles de), romarin, rue, sabinc, safran, sagapenum, tanaisie. H O LLIEN T S, ADOUCISSANTS, RELA C H A N TS, MUCILA-GEVEUX (de emollire. adoucir). Mdicaments qui ont la propritde relcher, de ramollir, de dtendre les parties enflammes. Amidon, amandes douces, carageen, coing (semences de), consoude, 47. 40 LES PLANTES MDICINALEScotonnier, guimauve, lin (graines de), mauve, pain, pomme deterre (fcule), ricin (feuilles de), riz (poudre de), son.EN IV R A N T S (de ebrio, j enivre). Substances qui produisentlivresse. Alcool, essence de trbenthine, hachisch, opium,safran, vin. P IS P A S T IQ IE S (dej attire). Substances qui produisent la vsication. Synonyme de vsicants.E R R U IN S . Voy. Sternutatoires.ESC H ARO TIQ U ES. Voy. Caustiques.VA CU AN TS (de evacuare, vider). Mdicaments qui provoquent la sortie des excrtions par un organe, tel que la bouche,lanus, le rein, etc. Voy. Vomitifs, Purgatif*, Diurtiques.EX C IT A N T S (de excitare, rveiller). Mdicaments qui stimulent les organes. Ils diffrent des toniques en ce que ceux-ci se bornent fortifier les organes, leur donner plus dnergie, tandis queles premiers en acclrent laction et le mouvement. Suivant lesorganes, ils prennent le nom de Stomachiques, iVEmmiagogues, deTtaniques de Stimulants, dirritants (voyez ces mots). Aristoloche, arnique, baume de copahu, caf, cannelle, cardamome,gomme ammoniaque, glcome hdrac, styrax liquide, tanaisie,th, vanille, vronique.EX H ILA R A N T S, H ILA R A N T S, H 1LA RIA N TS (de hilaris, gai,qui rend,gai). Hachisch, vanille.EX PEC TO R A N T S (do expectorare, chasser de la poitrine, deex, dehors, et pectus, poitrine). Substances qui ont In propritde favoriser lexpulsion des matires contenues dans les bronches,synonyme dincisifs. Asa ftida, capillaires, cochlaria de Bretagne, cresson, galbanum, ipca, iris de Florence, origan, pin mari time (sve de), polypode commun, sagapenum, scille, tussilage, vronique (voyez Bchiques, Pectoraux).F B R IF U G E S , A N T IF B R IL E S , A N T IP Y R T IQ U ES, AN T IP R IO D IQ U E S (de febris, fivre, et fugare, chasser). Qui chasse la fivre, qui empche le retour des accs. Acore aroma tique, alcool, arnique des montagnes, bolladone, benote, berberis, bistorte, caf, camomille, cascarille, centaure, chardon bnit, chne (corce de), citron (semences de), coco, Colombo, coqueret, coton nier (semences de), cusparie fbrifuge, digitale, eucalypte, fve de Salnt-lgnace. gentiane, germandre petit chne. Ipca, lichen amer, mnyanthe, noix (brou de), noix vomique, olivier, patience, quas- 8lo, quinquina, simarouba, valriane, tanaisie, tilleul, vomiquier(corce de). FONDANTS (de fundere, fondre). Mdicaments internes ouexternes auxquels on attribue la proprit de rsoudre les engorge- 48. CLASSIFICATION DES PLANTESimcnis, surtout ceux qui se manifestent lentement et sans inflammation. Ache, aneth, chicore, cigu, gentiane, gomme ammoniaque,boublon, hyssope, mlilot, polypode commun (voyez mollienis). FO R T IFIA N T S, ROBOR ANTS, R O RO RA T IFS (do fcrlis, fort ;roborarc, fortifier, donner des forces). Substances propres augmenter les forces : tels sont les Toniques, les Analeptiques, lesStomachiques (voy. ces mots). H M O STATIQ UES (de fy*. sang, et fen>ju j arrte). Mdicaments ou substances que lon emploie pour arrter les hmor-rhagies. Amadou, acore, balaustos, benjoin, benoite, caoutchouc,cascarille, citron, colophane coloquinte, ergot de seigle, fraisier (racines de), galles (noix de), gomme arabique (poudre de), jusquiamc,lamier blanc, malicorium, matico, ratanhia, sang-dragon, scolo pendre, trbenthine (essence de), tormentille, vigne (feuilles de). H IL A R A X T S , H IL A R IA N T S . ~ Voy. Exhilarants. H YD RAG O G U ES (deeau, et ftpiv, chasser). Mdica ments auxquels on supposait la proprit de faire couler les srosits qui forment les panchements et les infiltrations. Bryone,cojeput (essence de), chiocoquo, colchique, coloquinte, gomme-gutle,genvrier (baies de), scammone, paritaire, sureau (corce de). HYPN O TIQ UES (de Cwu, j endors, qui provoque le sommeil). On appelle ainsi les narcotiques donns petites doses. Alcool,hachisch, gentiane, jusquiame, laitue, loblie, pavot, opium, valriane, vin. H YPO C IN TIQ U ES (de *ro, sous, marquant la diminution, etxW.Tr.c, qui remue, de xtvlw, mouvoir, remuer). Substances quidiminuent le mouvement, la molilit des organes ou des membres. Belladone, cigu, dalura, duboisie, hachisch, opium. IN C IS IF S (de incidere, couper). Mdicaments auxquels onottribue la proprit de diviser les humeurs quon suppose paisseset coagules (voy. Expectorants). IN SEC T IC ID ES, IN SE C T IFU G ES (de insectum, insecte, et c -dere, tuer). Lavande (essence de), pyrlhre, quassia, schno-coule, staphisaigre, tanaisie. IR R IT A N T S (de irritatio). Tout ce qui irrite nos organesoutre mesure. Ce sont des Stimulants assez nergiques pour provoquer de la chaleur, de la tension et de la douleur, des Drastiques, des Rubfumts, des Ysicants (voy. ces mots). L A X A T IF S (de laxare, relcher). Mdicaments qui purgentlans irriter. Amandes (huile d ), berberis, casse, chicore, manne,moutarde blanche, noix (huile de), olive (huile d), illette (huile d ), polypode commun, rhubarbe, ricin (huile de), raisin (mot de). LN T T IFS. Voy. Minoralifs. 49. i L E S PLANTES MDICINALES LIT H O N T R IPT IQ LES (de Xomettre en fuite). Citron (essence de), courge (semences de), cousso, fougre mle, grenadier (corce de racine),schnocaule, trbenthine (essence de).T EM PR A N T S (de lemperare, modrer). Mdicaments qui-ont, suivant les humoristes, la proprit de modrer lactivit trs 52. c .- Ju CLASSIFICATION DES PLAffTtS >s43grande de l.a circulation. Ce sont des Aciduls, des Sdatifs (voy.ces mois). T T A N IQ U ES (de tfcovo, qui vient de u(wv, tendre). Mdi caments qui produisent un effet qui tient du ttanos, maladieCaractrise par la rigidit, la tension convulsive dun ou de plusieurs muscles. Coque du Levant, fve de Saint-Ignace, noix vo-mlque. TONIQUES (de ton, tension). Mdicaments qui ont la facult dexciter lentement et de fortifier dune manire durable lesdivers sysimes de lconomie animale. On en distingue deux classes :les Amers et les Astringents (voy. ces mots). Aune, balaurte,camomille, cannelle, chardon bnit, chne (corce et gland du), galle (noix de), chicore, citron (zestes de), coca, cusparie, dictame, douce-umre, fve de Saint-lgnace, fumeterre, genivre (baies de), gentiane. germandre aquatique, germandre petit chne, glcome h-dcrac, guarana, houblon, hyssope, lamier blanc, lavande, lichennmer, malicorium, menthe, mnyanthe, noix vomique, orange(corce d), quassia, quinquina, rhubarbe, ronce, roses, saponaire,souge, tanaisie, th, vronique, vins rouges, vins de liqueur.TO PIQ UES (de tdno. lieu). Mdicaments quon applique lextrieur sous forme dempltres, donguents, de cataplasmes, defrictions, de fomentations; etc. Bouillon blanc, bl (farine de), cuoutchouc, chanvre, coquelicot, cotonnier, coing (pulpe de), cyno-glosse, centaure, lml (rsine), encens, fenouil, figues, galipot,Klcome hdrac, goudron, guimauve, hyssope, lin (farine de),manlhot, mlilot, mercuriale, morelle noire, origan, patience, poixde Bourgogne, poix noire, poix rsine, pomme de terre, quinquina,ricin (feuilles de), riz (poudre de), saponaire (feuilles de), sureau(feuilles de), styrax liquide, trbenthine (olo rsine de), tanaisie,Ihapsia. tormentille. tussilage..TOXIQUES (de Totxiv, poison, qui agit comme un poison). Aconit, amandes amres, arnique, belladone, camphre, champignons, coca, coque du Levant, colchique, croton (huile de), dalura, digitale,ellbore, euphorbe, fve de Saint-Ignace, garou, gomme-gutte, hachisch. noix vomique, rue, schnocaule, scille. tabac, thapsia.V ER M IF U G E S (de termes, ver, et fugare, chasser). Mdica ments qui ont la proprit dexpulser les vers intestinaux, synonyme Aanthelminlhiques. Absinthe, ambroisie, armoise vermifuge, osa ftida, asarct, bryone, cade (huile de), cascarillo, citron (semences de), centaure (petite), cousso, lotrium, fve de Saint-lgnace (dons lInde), germandre aquatique, gomme-gutte, grenadier (corcedo racine de, hyssope, jalap, malicorium, menthe, mousse de Corse,noix (brou de), olive (huile d), polypode commun, podophyllin,3. 53. 40LES PLANTES MDICINALESquassia amora. ricin, rue, sabine, scammone, schnocaule, tanal-sie, trbenthine (essence de), valriane. V SIC A N T S (de vesica, cloche, tumeur, vsicule). Alcdica-piept# qui produisent des ampoules sur la peau, des vsicatoires. Cochlaria de Bretagne, croton (huile de), euphorbe, garou, py-rthre. moutarde noire, rue, sabine, trbenthine (essence de),thapsia. V O M IT IFS (de vomere, vomir, qui fait vomir). Synonymedmtique (voy. ce mot). V U L N R A IR E S (de vulnus, blessure). Qui est propre gurir les blessures, les plaies. Arnique, baume du Prou, bouillonblanc, camomille, chne (corce de), dictame, encens, eucalypte,hyssope, quinquina, matico, mlisse, myrrhe, sauge, traumaticine(solution chloroformique de gulla-perchaj.V I. E m p lo i ou (o rm e s p h arm a ceu tiq u e ! c ob pi a n les.Les plantes, avant dtre employes comme mdicaments, subissent des prparations de diverses natures, les unes officinales, lesautres magistrales, qui sont du domaine de la pharmacie. Parmices dernires prparations, il en est- quelques-unes tellementsimples que toute personne peut les effectuer; aussi croyons-nousdevoir prsenter Ici quelques considrations sur la manire de lesexcuter. Dans les exemples que nous donnons, les poids sont indiqus en grammes : 3 i.M d ic a m e n t m a g is t r a u x d e p r p a r a t io n v u l g a i r e . A pozmes. Eau charge par macration, infusion ou dcoctiondes principes actifs dune ou do plusieurs substances mdicamenteuses. Ils ne servent Jamais de boisson ordinaire pour les malades,comme les tisanes. Le mdecin dtermine les heures de leur prise. Exemplo : Apozme de cousso. Cousso en poudre demi-fine20, eau bouillante 150. Dlayez, couvrez, administrez sans passer(Codex). Apozmc de grnadier. Ecorce sche de racine do grenadierGO eau 750. Faites macrer pendant douze heures, puis bouillir ,jusqu rduction 500, passez (Codex). B a in s . Milieux liquides dans lesquels on plonge, dans un butthrapeutique, le corps (bains gnraux) ou seulement une partiedu corps (bains locaux, manuluves, pdiluves). Les bains sontaromatiques, molllcnts, stimulants, etc. Exemple : Bain mollient. On fait bouillir les espiccs mol- flientes 4000 (mlange de parties gales de feuilles sches de mauve, 54. E m o i OU FORMES PHARMACEUTIQUES47< guimauve, de bouillon blanc, de paritaire) dans 10 litres deau,loun passe avec pression, on verse dans leau du bain. Pdiluvenlnnpis. Farine de moutarde 150, dlayez dans leau tide < 050(Codex).C a t a p l a s m e s . Topiques dune consistance de pte molle et composs de poudres ou de farines dlayes dans de leau, des d-rocts, des infuss cliauds, plus rarement froids. Ils sont mollients,rsolutifs, toniques, calmants, etc., soit par les substances que lonajoute leur masse ou dont on les saupoudre. La pte est tenduemir du linge ou du papier; quelquefois elle est place entre deuxlinges, ce qui diminue lefflcacit du mdicament. Lorsque lesparties sont rouges, enflammes, douloureuses, on les appliquefroids. Pour conserver la temprature des cataplasmes chauds, onlus recouvre de compresses, de flanelle, de toile cire.Les cataplasmes froids sont prpars en dlayant la poudre, dansle liquide, en quantit suffisante pour donner au topique la consistance quil doit avoir; nous signalerons, parmi les mdicaments decette catgorie, les sinapismes (de sinapis, moutarde) ou cataplasmesfaits avec la farine de moutarde noire. On les prpare en dlayant2*)0 gr. de farine de moutarde rcente dans eau tide, quantitsuffisante (Codex).Les cataplasmes chauds se font en dlayant la poudre dans leaude manire former une pte claire que lon fait cuire, en remuantcontinuellement sur un feu doux, jusqu consistance convenable.Le cataplasme simple, commun ou mollient est prpar en formant,avec autant de farine de lin quon veut et suffisante quantit deau,une pte claire que lon rail chauffer jusqu boursouflement et enremuant constamment, ou bien plus simplement en dlayant lafarine dans de leau bouillante ajouto par partie et en quantitsuffisante.C u c u p h e s . Voyez Sachets.D c o c t io n . Voyez Tisanes.D ig e s t io n s . Voy. Tisanes.E m u l s io n s , de emulgcre, traire le lait. Prparations liquides,aqueuses, ayant ordinairement la couleur et lopacit du lait, dontelles prennent quelquefois le nom. Exemple : lait damande. Onles divise en naturelles, les seules qui doivent nous occuper, et enfactices. On prpare les premires avec les semences mulsivei(amandes, pistaches, etc.), dont on enlve lpidcrmc aprs unlger trempage dans leau chaude et quon pile ensuite en ajoutant peu peu de leau. On passe travers un linge. Ces mulsions sont constitues par lhuile de la graine tenue en suspension par la matire albumineuse. 55. 48 LES PLANTES MDICINALESExemple : mulsion simple. Amandes douces mondes 50, sucre 50, eau 1C00. Pilez les amandes avec le tiers de sucre el quel ques gouttes deau dans un mortier de marbre, dlayez la pteavec le reste de leau, faites-y dissoudre le sucre, passez avecexpression ou travers une tamine (Codex).F o m e n t a t io n s , de fovere, chauffer, bassiner, fomenter. Ces mdicaments externes sont des infttss, des dcods, des liqueursalcooliques, vineuses, etc., dont on imbibe des compresses quelon applique chaudes, tides ou froides sur les parties malades. On maintient la temprature de celles quon a appliques chaudes en les recouvrant de serviettes et mieux de taffetas cir ou gomm.Exemple : Fomentation mollientc. Espces molllcntes 50.Eau, quantit suffisante; faites bouillir dix minutes, passez avecexpression. Pour obtenir un litre de liquide (Codex). F u m ig a t io n s , de fumus, fume. Elles consistent en des expansions de gaz ou de vapeurs que lon rpand dans latmosphre ouquon dirige sur quelques parties du corps; on peut employer enfumigations toutes les substances volatilisables. Les fumigationsayant pour base des matires vgtales sobtiennent : 4 en faisantinfuser dans l eau bouillante des plantes molllentes, aromatiques, narcotiques, etc., dont on dirige la vapeur sur les organes malades.Exemple : Fumigation stimulante. Absinthe 20, armoise 20,eau bouillante 1000. Dirigez les vapeurs sur les parties sexuellespour ramener la menstruation. 2e On fait brler du sucre, des rsines, des baies de genivre, etc. Elles ont pour objet, soit de purifier lair, soit doglr sur desparties malades.Exemple : Fumigation de genivre. Baies de genlvro concasses 20. On les met dans une bassinoire vcc des charbonsardents et on passe celle-ci entre les draps pour combattre lesdouleurs rhumatismales, le lumbago. G a r g a r is m e s . Mdicaments liquides quon rejette aprs sen tre pinc la bouche ou la gorge. L eau est Fezcipient; suivant les sub stances quon ajoute, Ils sont astringents, molllents, excitants, etc.Les collutoires sont des gargarismes trs concentrs quon applique vec un pinceau ou la barbe dune plume.Exemple : Gargarisme adoucissant. Racine do guimauve 15, tte de pavot une, faites bouillir dans une quantit deau suffisante pour obtenir 250 de dcoct, ajoutez 80 do miel blanc (Guibourt). Collutoire dtersif. Dcod dorge 8, vinaigre 2.G e l e s . Prparations la fois mdicamenteuses et alimentaires formes de sucre et dune matire gommeuse et glatineuse qui leur donne une consistance tremblante. 56. em plo i o c f o r m e s p h a r m a c e u t iq u e s 40 Exemple : Gele de salep. Salep 45, sucre 125, eau quantitsuffisante pour 500 de gele que lon aromatise volont (Soubei-ran). I n f u s io n s . Voyez Tisanes. I n je c t io n s . Prparations liquides destines tre introduitesdans des cavits naturelles autres que le rectum ou accidentelles, alaide dune seringue. Les injections se font avec des infuss, desdcods de plantes ou avec des solutions de substances minrales, etc. Exemple : Injection de belladone. Feuilles sches de belladone5, eau bouillanie luO, faites infuser une heure, passez avec expression (Codex). L a v e m e n t s , de lavare, laver. Mdicaments liquides destins tre introduits, par le rectum, dans le gros intestin ; cest ordinairement de leau charge de principes mdicamenteux par mixtion,solution, infusion, dcoction, et administre la tempraturede 30 35*. Exemple : Lavement amidonn. Amidon 15, eau 500, dlayezlamidon dans 100 deau froide, portez le reste de leau Pbullitioncl versez-le sur le mlange deau et damidon (Codex). L ix iv i a t i o n s . Voy. Tisanes.L o t io n s , de lotio, action de laver. Prparations liquides externes dont lapplication se fait en imbibant des compresses quolon passe ensuite trs lgrement sur la partie malade; elles nediffrent des fomentations que par la manire den faire usage. Voy. Fomentations. M a c r a t io n . Voyez Tisanes. S a c h e t s . Prparations qui consistent en des substances mdicinales grossirement pulvrises que lon coud dans de petits sacs,des cravates, des ceintures piques en losange et que lon appliquesur la partie malade. Les cucuphcs sont des sachets en forme de bonnets, de calottes. Les sachets sont prpars avec des substancesaromatiques, telles quo la sauge, le romarin, le benjoin, la cannelle,le girofle. On a propos (Lgal) de remplir des matelas, des oreil lers, avec des plantes aromatiques, anthelmintiques, et de sen servirpour le coucher des malades dans les cas de bronchite, daffections vermineuses, etc. S o l u t io n s . Voy. Tisan es.Sues v g t a u x . Ces mots pris dune manire gnrale dsi gnent tous les produits liquides que fournissent les vgtaux; dasun sens plus restreint, on les donne seulement aux sucs aqueux extractifs. Leur prparation est fort simple. Si la plante est aqueuse, on la pile dans un mortier de marbre, on lexprime et on clarifie le 57. 50LES PLANTES MDICINALES liquide obtenu, par filtration sil doit tre pris en nature, par coagulation chaud sil est destin la prparation dun sirop. Si la plante est peu succulente ou bien si son suc C3t trs visqueux, on lui ajoute pendant la contusion 1/8 de son poids deau. Ces sucs, tant trs altrables, doivent tre prpars le Jour mme et au plus tard la veille de leur administration.Exemple : Suc dherbes antiscorbutiques. Cresson, cochlaria,mnyanlhe, de chaque parties gales, et autant quon voudra, pilez,exprimez, filtrez au papier (Codex).T is a n e s , de orge mond, parce que les anciens nemployaient que lorge leur prparation. Ce sont des mdicamentspeu chargs de principes mdicamenteux, ayant leau pour excipientet servant de boisson habituelle aux malades. On fait des tisanes avec des racines, des bois, des feuilles, des fleurs, des fruits, des semences. Leur mode de prparation varie suivant que la substance mdicamenteuse se dissout compltement ou Incompltement dansleau. On les obtient par solution, macration, infusion, digestion,dcoction, lixiviation. A. S o l u t io n , de solvere, dlier. Cest une simple division des particules dun solide entre les particules du liquide. On donne le nom de solution ou de solut au produit de celte opration. On emploie la solution lorsque la substance se dissout compltement dans leau; la division du corps, lagitation du liquide la favorisent. Le nombre des tisanes que lon prpare par ce procd est trs limit. Exemple : Tisane de gomme arabique. Gomme 20, eau 1000. Lavez la gomme leau froide, faites dissoudre froid. Lorsque la substance esi incompltement soluble, on utilise suivant le cas lun des modes opratoires suivants : B. M a c r a t io n , de maccrare, amollir, dtremper, macrer. Cest une opration qui con&iste faire tremper los corps plus oumoins longtemps dans un liquide la temprature ordinaire. Onappelle macralum ou macr le produit do cctto opration. Onemploie la macration : i quand les principes que lon veut dissoudre soni altrables par la chaleur, tel est le cas de lalbumine,qui se coagule une temprature de 03 80 degrs; 2 quand lasubstance renferme plusieurs principes diffremment solubles quelon veut sparer les uns des autres; exemples, les baies de geni vre, qui sont charges do rsine, la rglisse, qui contient une huile iere, etc. Ce mode est trs lenl et nesi usit que lorsque les principes extraire sont trs solubles. C. I n f u s io n , de in, dans, dessus, et funderc, verser. On effectuocette opration en versant de leau bouillante sur les parties vge- 58. EMPLOI OU FORMES PHARMACEUTIQUES51 Iules oont on veut extraire les principes solubles. On couvre le vase ot lon prolonge le contact plus ou moins longtemps, quelquefois jusqu refroidissement. Le produit porte le nom dinfusum ou linfus. Ce mode opratoire est trs usit; on peut y avoir recours aussi bien pour les parties formes dun tissu lger (feuilles, fleurs) que pour les parties compactes {racines, bois), pourvu quon ait eu soin de les diviser pralablement. D . D ig e s t io n , de di, qui Indique la dispersion, et gerere, porter. Cest une macration chaud, mais une temprature infrieure celle de Pbullition. Les racines, les corces se prtent trs bien ce genre de prparation, dont le produit porte le nom de digeslum et mieux digest. E. D c o c t io n , de de et coquere, cuire. Cette opration consiste faire bouillir les substances dans leau (le produit est nommdcoctum ou mieux dcod). Elle est trs utile lorsque les matiressont sches, dures, compactes, ou bien encore fraches, mais dunetexture serre. On emploie la dcoction, avec avantage, pour extrairele principe amylac des lichens, des graines des crales, du chiendent, le principe glatineux des graines de coings, de lin, etc. Ousen abstient lorsque les principes actifs sont trs altrables, lorsqueles substances contiennent beaucoup damidon, lorsquil importede ne jK>int dissoudre un principe Acre, comme celui de la rglisse,quand les plantes sont riches en principes volatils.F. L ix iv i a t i o n , de lixivium , lessive. On pratique la lixiviationen versant de leau froide ou chaude sur une substance concasseet place en couches plus ou moins paisses dans un vase dont lefond est perc de trous. L e liquide qui filtre au travers entranetout ce quil rencontre de soluble. Ce mode est peu employ dansla prparation des tisanes, si ce nest pour le caf (cafetire laDubelloy).On administre les tisanes dulcores ou non dulcores. Onemploie dans le premier cas le sucre ou le bois de rglisse. Laracine de rglisse qui sert dulcorer les tisanes est toujourstraite par infusion.3 3 . Dose* d e p la n t e s . Le mot dose ($& grammes. Elle est transparente ; sa cassure est vitreuse, 00 brillante, son odeur et sa saveur nulles; leau la dissout, en formant un solut moins visqueux que celui form par la gomme adragante et qui se trouble par loxalate dammoniaque, tandis que lalcool le prcipite compltement. La deuxime parait menue et brise comme du gros sel ; ses fragments, souvent vitreux et transparents lint- rleur, sont recouverts dune couche fendille el opaque; elle se rap proche beaucoup de la gomme arabique vritable. Au reste, la gomme venant dArabie et celle qui est rcolte au Sngal sont Identiques au point de vue thrapeutique. C o m p o s it i o n c h i m i q u e . La gomme arabique contient : eau 16,1 ; sels (carbonates de potasse et de chaux), 2,8; arabine, 81,1. L arabine, C,2H1 0, se prsente sous la forme de fragments irr0 guliers, daspect vitreux, cassure brillante et conchode, friables, Inodores, insipids, trs solubles dans leau, quils rendent visqueuse, Insolubles dans lalcool. F o r m e s p h a r m a c e u t i q u e s , d o s e s . On la donne : 1* dose Illimite, en morceaux, quon laisse fondre lentement dans la bouche; 2 en tisane, par macration, pp. 15 30 : 1000; 3 en sirop; 4en pastilles ; 5 en potion (julep gommeux). Elle est la base de toutes les ptes mdicinales (ples de guimauve, de jujube, de datte, pec torale, de lichen, de rglisse). A c t i o n p h y s i o l o g i q u e . Laction physiologique de la gomme arabique est presque nulle. Cette substance agit seulement comme un adoucissant local, un enduit qui met les surfaces irrites a labri du frottement, du contact de lair et des corps trangers. En rete-nont leau quelle a absorbe, elle supple au dfaut du mucusnormal, elle lubrifie les membranes avec lesquelles elle se trouve on contact. Par sa prsence, elle modifie les phnomnes osmotiques 71. 64 ACACIE CACUOU la surface des muqueuses; non seulemenl elle soppose labsorption, mais encore elle entrave les phnomnes dexosmose quitendent se produire dans le canal Intestinal sous linfluence desboissons aqueuses exagres. Usage*. La gomme arabique est un adoucissant des plusemploys dans les Irritations de la gorge, du tube digestif, des voiesurinaires. Cesl lintermde le plus usit pour administrer les substances insolubles dans leau, telles que les rsines, les huiles fixeset volatiles. I poudre sert arrter lcoulement sanguin provenantde la piqre des sangsues. Les bablads ou fruits de Faade arabiquosont utiliss, dans les pays o larbre vgte, pour prparer desinfusions astringentes usites dans les affections des muqueuses,des yeux, de la gorge. L corce est astringente et tonique ; au Sngal, on lemploie contre la dysenterie. A C A C IE C A C H O U . Acacia catechu Willd., Mimosa catechuLin. f. Terre du Japon. Catechu driv de cate, arbre, et chu, suc,en indou et en sanscrit. L g u m in e u s e s -Mim o s e s . Description (llg. 7). Arbre de 12 18 dcimtres de hauteur,blanchtre extrieurement, dun brun fonc lintrieur, rameauxcylindriques, pubescents au sommet. Feuilles alternes, grandes,blpinnes, prsentant 12 paires de pinnules soutenant chacunejusqu 80 paires de folioles, aigus, entires, pubescentes des deuxcts. Ces feuilles sont munies la base de stipules pineuses,comprimes et un peu recourbes en crochets ; entre chaque pairede folioles et la base du ptiole commun, on rencontre une glandedprime. Fleurs jaunes, disposes en pis pdonculs places laisselle des feuilles suprieures. Calice 8 dents. Corolle 8 ptales souds la base. tamines nombreuses, filets libres, anthresbiloculaires, introrses. Ovaire monoloculalre, sesslle; style terminal;stigmate non dilat. Fruit (gousse) allong, lancol, plan, contenant 8 6 graines. 5* H a b it a t . L acacle cachou habite les Indes orientales, il esttrs commun au Bengale, surtout dans la province de Bahar. P a r t i e u s i t e . L extrait obtenu du bols, par dcoction, ouCachou. Cet arbre nest point le seul pourtant qui fournisse du cachou la matire mdicale, car les fruits de lAreca catechu L.,P a l m i e r s , les feuilles du Nauclea ou Uncaria gam lir, R u b ia c e s ,donnent des produits qui, malgr leur diversit dorigine, ont tousdes proprits semblables, dues la prsence dun principe particulier, Vacide cachutique. Nanmoins, lacacia catechu parat tre lasource du cachou officinal ou Cachou de Pgu. C a c h o u . Pour prparer le cachou, on prend la partie centraled e larbre, qui est dun rouge fonc tirant mme sur le noir, et on 72. ACACIE CACHOUla divise en copeaux quon fait bouillir avec de leau dans un vaseIl troite ouverture. Quand le liquide a diminu de moiti, on leverse dans un vase de terre plat et on le rduit des deux tiers, parloction du feu. La maoss en roue autour dundisque dprim. tamines 5,courtes. Styles, 2, rflchissur un ovaire infre. Fruitform de 2 mricarpes petits,ovales, oblongs, bruns, ctes blanches. . Ne ;wisconfondre avec lAche desmontagnes ou Livche (Li-Qustrum levisticum L.), quiest plus petite et plus aromatique. H a b ita t. On la rencontre partout, en France, dansles prairies humideset les marais, surtout sur les ctes de^la Mditerrane et de lOcan,p^ !Iainsi que dans les lieux sals de lintrieV des terres. Elle est surtout commune dans le Midi. C u ltu re . Lachc odorante nest pas cultive, car elle perdrai ses proprits mdicinales par la culture ; aussi deux varits decette plante, le cleri ordinaire et le cleri rave, que lon rencontredans les jardins et dont les racines sont usites comme aliments, nont-elles acquis le droit de figurer parmi les plantes potagres quen perdant une grande partie de leurs principes aromatiques. P a r t ie u s i t e s . La racine, les feuilles cl les fruits. R e o lt c , d e s s ic c a t io n , c o n s e r v a t i o n . I.a racine doit tre r colte la deuxime anne, elle est alors plus active, on peut la re cueillir en tout temps, pourvu que la plante ne soit ni en fteur, ni 75. 68ACUE ODORANTEen graine. Son suc esi jauntre,son odeur forte, aromatique, analogue celle de langlique, sa saveur aromatique, cre et amre.Lodeur disparait en grande partie par la dessiccation. On connait,dans le commerce, doux sortes de racines dache appartenant desplantes de la famille des Ombellifres : lA. des montagnes ou Liv-che, et celle des marais ou Pulupadium. Celte dernire provientdAllemagne, lle esi rare en France; on la trouve en tronons dea grosseur du pouce, souvent fendus longitudinalement; sa couleur est jauntre au dehors, blanchtre au dedans. Les fruits sont recueillis la lin de lt. Les feyilles doivent tre employes fraches. C o m p o s itio n c h im iq u e . Lache contient : huile volatile incolore, huile grasse, bassorine, matire brune extractive, matiregommeuse, mannite. soufre, chlorure et azotate potassiques. F o r m e s p h a r m a c e u t iq u e s , d o s e s . 1 Infusion OU dcoctiondes racines, pp. 30 60 gr. : 1000, usage interne; 30 100 gr. :1000, usage externe. 2 Suc des feuilles, 30 60 gram. commediurtique, 100 200 comme fbrifuge. 3 Sirop, 30 60 gram.L ache tait une des 5 racines aprltives des anciens, elle entre dansle sirop des cinq racines, le sirop dfe chicore compos. A c t io n p h y s io lo g iq u e . Daprs de Candolle, la racine fracheserait vnneuse ou au moins suspecte ; celte proprit disparatraitpar la coClion et la dessiccation. La plante possde dailleurs lesproprits toniques, excitantes, anlifbriles, carminlives, qui sontpropres aux Ombelllfres aromatiques. lsage. Cest un diurtique que lon a administr dans leshydropisles, la cachexie paludenne, lictre. Ses feuilles passentpour antiscorbutiques; on a conseill leur suc et leur extrait commetonique et fbriTuge. Les fruits, que les anciens plaaient parmi lessemences chaudes majeures, sont aromatiques et stimulants; leurhuile essentielle est rpute cormlnatlve. A lextrieur, on a prconis les feuilles piles comme rsolutives dons les cas de contusion, comme dtersives sur les vieux ulcres; en pommade, avecparties gales de feuilles de menthe pour dissiper les engorgementss laiteux; le remde sapplique chaud sur les mamelles. A CH E P E R S IL . Apium petroselinum L. Persil cultiv. Ombel-Q UPtaES-AMINES.D e s c r ip t io n (fig. 9). Racine grosse comme le petit doigt, conique, blanchtre, fibreuse. Tige haute de 48 a 60 centimtres, rameuse, glabre, strie, un peu flsiuleusc. Feuilles dun beau veri; ptiole canalicul ci largi la base, ainsi que ses divisions; bipen-nes, folioles incises, lobes aigus. Les feuilles suprieuresmoins dcomposes finissent par ne plus tre formes que de troisfolioles, linaires, lancoles et entires. Fleurs blanches, un peu 76. ACHR PER SIL 69Jauntres (juillet-aot) disposes 5 lextrmit des tiges et des ra meaux, en ombelles de 15-10 rayons, planes en dessus. Invo- lucre 6-8 folioles linaires simples plus courtes que les rayons. 0 mbelIules prsentant leur base 8-10 folioles linaires. Calice entier, trs petit. Corolle 5 ptales gaux, courts, arrondis, courbs 6 leurs sommet. Etamines 5; anthres arrondies, saillantes. Styles 2,courts, rflchis; stigmate obtus. Fruits ovodes, allongs, gristres, forms de 2 mricar-pes convexes en de-* hors, marqus sur ledos de petites nervures saillantes. . Ne pas confondre. Cette plante a tparfoisconfondueavec la petite cigu,qui est une des om-bellifres les plusredoutables. Nous ferons connatre, entudiant la cigu officinale, les caractres distincts de cesdeux plant