dialogue 05/2011 - le combat se gagne dans la rue

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dialogue 05 / 2011 Image  symbolique :  Monika Iseli Le combat se gagne dans la rue Nouvelles salutistes 7 - 9 Le Poste d’Aigle dans de nouveaux locaux 9 Comment atteindre les « pires » ? 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

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Comment atteindre les « pires » ?

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Le combat se gagne dans la rue

Nouvelles salutistes 7 - 9

Le Poste d’Aigle dans de nouveaux locaux 9

Comment atteindre les « pires » ? 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mai 2011

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Invite les pauvres à ta table

J’ai parfois l’impression que certains chré-tiens ont peur d’être confrontés à la misère de ce monde. Certes ils prient pour les né-cessiteux, mais bien confortablement chez eux, sans aller à leur rencontre. Or, comme l’avait constaté William Booth aux fonde-ments de l’Armée du Salut, les miséreux ne venaient pas dans les églises.

« Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. » (Luc 14 : 21).

Pour que ces gens délaissés par la so-ciété, et malheureusement souvent aussi par les églises, puissent prendre part au banquet, il faut que le serviteur fasse son travail, qu’il aille les chercher.

Cela nous demande, en tant que chré-tiens, de sortir de chez nous, de quit-ter notre confort. Mais n’ayons pas peur que les victuailles viennent à manquer, la table de notre Père céleste est bien assez grande pour tous les accueillir.

Sébastien Goetschmann

Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !

Soyez des diffuseurs d’EspoirRépandez la bonne Nouvelle !

Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir »

pour la somme de CHF 48.–

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Localité:

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A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 [email protected]

Soyez des diffuseurs d’Espoir !

Annonce

« Voici le jeûne auquel je prends

plaisir : détache les chaînes de la

méchanceté, dénoue les liens de la

servitude, renvoie libres les oppri-

més et que l’on rompe toute espèce

de joug ; partage ton pain avec celui

qui a faim et fais entrer dans ta mai-

son les malheureux sans asile ; si tu

vois un homme nu, couvre-le et ne

te détourne pas de ton semblable. »

Esaïe 58 : 6-7

Annonces Parution de juin possiblement retardéeLe dossier du dialogue de juin présentera les prochains Chefs de notre Territoire. Comme ils devraient être connus entre mi-mai et début juin, il est possible que la parution du prochain numéro soit repous-sée de quelques jours. D’avance merci de votre compréhension. Rédaction

Vacances pour Dames 2011

Du 21 au 28 juin à la Pelouse, Bex

Prix des chambres : un lit : 680.-deux lits : 650.-Réduction AVS : 100.-(à verser au CCP 20-9012-02)

Inscriptions jusqu’au 20 mai.

Informations et renseignements :Major Paulette EggerBoulevard d’Yvoy 151205 GenèveTéléphone : 022 321 50 [email protected]

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Alors qu’en Suisse l’Armée du Salut s’ap-puie sur une longue histoire et dispose d’une solide offre, elle se distingue éga-lement par sa flexibilité et son dynamisme dans les régions touchées par des troubles et des catastrophes.

Prenons l’exemple de Dubaï. Le 18 mars, à l’occasion d’un congrès des Délégués de l’Armée du Salut, les salutistes des pays du Moyen-Orient ont vécu un moment d’ado-ration et de louange touchant. Les sujets réconfortants des exposés et la présence de nombreux jeunes salutistes ont laissé entrevoir un avenir prometteur pour cette jeune Armée du Salut existant depuis à peine trois ans dans la région.

Au Japon, des bénévoles, des salutistes et des officiers ont tout mis en œuvre pour venir en aide aux personnes dans le be-soin dans les régions en crise. Alors que

la distribution de denrées alimentaires et d’eau potable aux populations représente une urgence à court terme, les dom-mages causés aux installations d’irriga-

tion et aux bâtiments par le tremblement de terre et le tsunami sont de plus en plus évidents. L’agriculture de la région a été fragilisée et est en grande partie menacée par les émissions radioactives provenant de la centrale nucléaire de Fukushima. La branche économique principale des régions affectées est de la sorte affaiblie pour de nombreuses années.

L’Armée du Salut doit relever le défi consis-tant à répondre localement aux besoins tout en tirant profit de l’avantage de faire partie d’un réseau global. Au cours des dernières semaines et des derniers mois, il est apparu une fois de plus que l’Armée du Salut est la mieux à même d’accom-plir sa mission lorsqu’elle agit sur le plan « glocal ».

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

Nous avons besoin d’une Armée du Salut « glocale »

De vous à moi

Et la suite ?

La grande majorité des participants a vécu positivement la campagne « Une vie motivée par l’essen-tiel ». De nombreuses réactions nous sont parvenues au Quartier

Général et nous remercions tous ceux et celles qui ont pris le temps de nous écrire. Il est évident que ceux et celles qui ont traité ce sujet de manière approfondie ont énormément profité de l’expérience.

Notre stratégie pour l’Œuvre d’évangélisa-tion repose sur deux éléments : l’aspect personnel (adorer et grandir) et l’aspect évangélique (servir et gagner).

Je considère que cette campagne repré-sente une excellente amorce pour le pre-mier domaine de notre stratégie. Je sou-ligne : ce n’est qu’un début. Comment poursuivre l’expérience maintenant ? Je décrirais le chemin menant à l’accomplis-sement – pas seulement de la stratégie – mais, en général, de notre vie de disciple et de serviteur de Jésus comme suit :

Du savoir à la foi :Le passage du savoir à la foi constitue

l’étape la plus importante et la plus difficile à franchir. Supposons que je sois un ensei-gnant et que je fasse passer une épreuve à mes élèves. L’examen terminé, si je leur demandais s’ils croient aux réponses qu’ils ont donné, ils seraient certainement un peu déboussolés. Car, à l’école, il ne s’agit pas de croire mais de savoir. Peu importe que l’élève croie à ce qu’il écrit, ce qui compte c’est qu’il donne la réponse « cor-recte » attendue par l’enseignant. Pour l’élève, la chose est classée et il est satis-fait, pour autant qu’il reçoive une bonne note. Pour les chrétiens, le savoir ne suffit pas. Croyez-vous ce que vous avez appris dans « Une vie motivée par l’essentiel » ?

Les chrétiens disposent d’une foule d’in-formations. Nombre d’entre eux disposent d’une base théologique solide et savent beaucoup ; ils sont capables de donner des réponses « correctes ». Croyons-nous pour autant ce que nous savons ? Il est facile d’accumuler du savoir sur la résurrection ; mais croyons-nous vraiment qu’elle a bien eu lieu ? C’est essentiel, car croire à la résur-rection influence grandement notre manière de vivre et notre conception du monde.

De la foi à l’action :Notre foi est individuelle mais jamais pri-vée. Il est impossible de traiter quelque chose de bon et de positif comme un se-cret absolu. Nous ne passons pas à l’ac-

tion, au service pour gagner notre « salut », mais plutôt pour utiliser le salut qui nous à déjà été gracieusement offert. Ce que nous croyons être vrai pour nous, nous voulons l’appliquer au quotidien. L’écrivain Dietrich Bonhoeffer l’a résumé de manière simple et claire : « La seule réaction cor-recte à la parole que Jésus nous a ramené de l’éternité est de lui obéir. » (traduction libre). Dans le Sermon sur la montagne (Matthieu 5 - 7), 15 des 92 versets nous rappellent la nécessité de suivre la parole de Dieu et de la mettre en œuvre.

De l’action à la vie :« Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante. » (Jean 10 : 10). L’abondance n’a rien à voir avec les bons sentiments. Il n’est pas question que nous nous sentions toujours bien dès à présent. La vie en abondance est at-teinte si notre foi est authentique et si nos actes reflètent les valeurs du royaume de Dieu. Dès ce moment, nous voyons com-ment Dieu agit sur notre vie et sur celle des autres. Nous découvrons de nouvelles possibilités de calquer encore plus notre vie sur Jésus et de développer une exis-tence terrestre encore plus accomplie : une vie motivée par l’essentiel.

Commissaire Kurt Burger, Chef de [email protected]

Des équipes de soutien en cas de catastrophe sont allées prêter main-forte en Haïti.

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Si les gens de la rue ne viennent pas à l’église, alors l’église ira dans la rue !Dès le début du mouvement salutiste, la préocupation de William Booth était de rejoindre les nécessiteux là où ils se trouvent. Dans la rue. 146 ans après, les méthodes ont certes changé, mais le souci d’atteindre les personnes dans la détresse est resté le même. En voici quelques exemples.

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1856, William Booth à ses débuts comme pré-dicateur méthodiste.

Lors de la révolution industrielle, un grand nombre de personnes avaient sombré dans la misère. A Londres notamment, cela a engendré beaucoup d’alcoolisme, de prostitution et de misère sociale.

Jeune homme, William Booth passait ses soi-rées dans les rues. Debout sur une chaise, il prêchait la parole de Dieu aux passants. Il persévéra, malgré les moqueries, les persé-cutions et les mauvais traitements.

Dossier - Le combat se gagne dans la rue

Sara Hefhaf prépare un des 31 lits de l’Unité d’accueil de nuit « La Marmotte ».

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Dernière solution pour dormir au chaud

A Lausanne, l’Armée du Salut dispose d’un centre d’accueil de nuit. Pour 5 francs, « La Marmotte » offre quotidiennement un lit, une collation le soir, un petit déjeuner et des produits d’hygiène à 31 personnes dans l’incapacité de se loger. Pour gérer cette structure, une équipe de dix veilleurs, dont deux sont présents chaque nuit, ac-compagnent les pensionnaires et deux

Cela fait plusieurs mois que presque chaque soir des personnes sont refusées à « La Mar-motte ». Les quatre amis ne pourront malheu-reusement pas tous y passer la nuit.

employés de maison nettoyent les locaux durant la journée.

Comme nous l’explique Sara Hefhaf, res-ponsable de l’équipe de veille, le plus dif-ficile pour les veilleurs, est de faire le tri à l’entrée, car depuis plusieurs mois, entre 6 et 20 personnes sont refusées presque chaque soir, faute au manque de place. Ceci peut parfois amener quelques ten-sions. Les femmes, les personnes de la région et les personnes atteintes dans leur santé sont acceptées en priorité.

De plus en plus de gens touchésLe rôle des veilleurs est avant tout d’ac-cueillir, d’accompagner et d’orienter dans le réseau socio-médical, ces gens dont les problématiques sont bien plus complexes que la « simple dépendance ». Il y a certes des toxicomanes qui bénéficient des pres-tations du centre, mais de plus en plus de populations semblent touchées par cette incapacité à trouver un logement. Pro-blèmes de santé, de chômage, de famille, de précarité salariale et de saturation du marché du logement sont des raisons qui amènent les gens à avoir recours aux ser-vices de « La Marmotte ».

Soupe et savon avant le salutSi le centre est géré par l’Armée du Salut,

il n’y a cependant pas de prosélytisme. Mais des opportunités de rencontrer Dieu sont offertes, avec la présence régulière d’une aumônière, la mise à disposition de bibles, le passage des membres du Poste qui viennent chanter à Noël et surtout la disponibilité et l’écoute des veilleurs qui accueillent avec empathie ces personnes dans le besoin.

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Jeune homme, William Booth passait ses soi-rées dans les rues. Debout sur une chaise, il prêchait la parole de Dieu aux passants. Il persévéra, malgré les moqueries, les persé-cutions et les mauvais traitements.

Lorsque l’un ou l’autre de ses auditeurs le suivait à l’église, les fidèles refusaient de l’accueillir. Mais William Booth persévéra et comme on lui avait refusé d’occuper une église, il fut obligé de louer un cirque. Plus tard, ses lieux de culte furent des théâtres, des salles de concert, des granges et des salles de danse.

William Booth avait publié sa vision en 1885 dans son ouvrage « War Cry ».

Dossier - Le combat se gagne dans la rue

Le Foyer situé à la Molkenstrasse à Zurich s’engage sur une nouvelle voie. En modi-fiant son règlement relatif à la consom-mation d’alcool, l’Armée du Salut compte mieux satisfaire aux exigences de sa Charte.

Au cours de l’évolution de leur maladie, les personnes gravement alcoolodépen-dantes parviennent de moins en moins à renoncer à l’alcool, même pour une courte durée. Conformément à sa mission prin-cipale, telle que décrite dans sa Charte, consistant à « soulager les détresses hu-maines, sans distinction aucune », l’Armée du Salut veut élargir son offre. C’est pour-quoi elle a lancé, en collaboration avec l’hôpital psychiatrique universitaire (PUK), un projet pilote dans ce Foyer zurichois. Dans le cadre de ce projet, les personnes gravement alcoolodépendantes seront autorisées à consommer de l’alcool dans leurs chambres. Une modification en conséquence du règlement a été approu-vée par la Commission d’éthique et la Di-rection de l’Armée du Salut à la suite d’une étude approfondie.

Il s’agit aussi d’une question de respectLa décision de la Commission pour l’éthique et la justice sociale est motivée, entre autres, par l’exemple de Jésus. En effet, « nous sommes appelés à pratiquer une éthique de l’amour et a traiter le ‹ pé-cheur › avec respect, tout en reconnais-sant la gravité de son comportement ».

Ainsi, les dispositions de la Charte sont en tous points respectées. D’un point de vue médical et éthique, la Commission tient compte du fait qu’une réglementation ré-pressive peut avoir un impact négatif sur les dépendances. C’est pourquoi, le pré-sent projet encourage la responsabilité propre ainsi qu’une approche ouverte de la problématique des dépendances. Ce projet ne remet aucunement en question la position fondamentale de l’Armée du Sa-lut relative à l’abstinence.

Confiance plutôt que répression Lukas Bösch, collaborateur scientifique au Centre pour les dépendances de l’hôpital psychiatrique universitaire de Zurich parle de ce projet comme du passage « de la règle de l’abstinence à l’aménagement de

la relation par la fixation d’objec-tifs intermédiaires ». Durant ce projet pilote, les collaborateurs seront formés et coachés. En outre, la trentaine d’étudiants qui prendront part à ce projet de neuf mois seront accompagnés sur le plan professionnel. « Si nous constatons que les résultats sont positifs, il est possible que nous poursuivions ce projet et que nous l’appliquions également à d’autres établissements », ex-plique Roger Berger, Directeur du Foyer à Zurich. Il est également envisageable de donner des cours à l’interne sur la « consom-mation contrôlée d’alcool » (dans le cadre de la consommation

contrôlée d’alcool, la quantité d’alcool pouvant être consommée sera convenue d’avance et ne devra pas être dépassée. Les habitudes de consommation seront de surcroît consignées par les résidents dans un « journal de consommation »).

Le projet débutera fin juin. « Les résidents pourront décider de la quantité d’alcool qu’ils vont consommer, pour autant que les règles de la maison – comme l’obser-vation du repos nocturne ou le renonce-ment aux agressions – soient respectées », précise Roger Berger. L’objectif principal reste avant tout de permettre à chacun de réduire sa consommation d’alcool et de sortir de la dépendance.

Projet pilote à Zurich

Le projet pilote de Zurich permettra aux alcoolodépendants d’avoir une consommation contrôlée.

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Dossier - Le combat se gagne dans la rue

Plus de 1000 ans avant Jésus-Christ, le peuple de Dieu vivait dans la misère. Il était opprimé, réduit en esclavage, exploi-té jusqu’à la mort et traîné dans la boue. Dieu a constaté cette misère et y a mis fin (Exode 6 : 7).

Le jugement de Dieu est déterminantLa libération des Israélites du pays d’Egypte manifeste naturellement davan-tage qu’une aide dans une situation hu-

« Allez chercher les pires ! »

maine de détresse, mais elle revêt aussi cet aspect-là. A côté de la libération des Israélites et de sa multiple signification, les paroles de l’alliance comprennent aussi des règles en faveur des plus dé-munis, comme la libération des esclaves dès la septième année de service (Exode 21 : 2) ou la règle selon laquelle, chaque septième année, les paysans laisseront leurs champs à disposition des pauvres qui pourront s’en nourrir (Exode 23 : 10).

Dieu lui-même est allé chercher les « pires », déjà bien avant que Jésus-Christ soit parmi nous sur terre.

Jésus n’a pas hésité à aller à la rencontre des plus démunis, afin de se mettre à leur service.

Les églises évangéliques, réformée et ca-tholique d’Aigle, dont l’Armée du Salut, ont organisé une semaine de témoignage du 9 au 17 avril. Une vingtaine d’étudiants de l’Institut Biblique et Missionnaire d’Em-maüs est également venu apporter son soutien.

A l’approche de Pâques, le but de l’opé-ration était de (re)prendre contact avec la population aiglonne et de faire réflé-chir sur la foi. De nombreuses activités ont rythmé cette semaine d’évangélisa-tion : du porte-à-porte où le film Jésus a été distribué (entre 100 et 150 films ont été donnés et 80 foyers ont accepté de répondre à un sondage sur ce qu’ils en ont pensé), des stands dans les rues pro-posaient de réfléchir sur le rôle de Dieu

« Aigle is en marche »

De nombreuses lois de l’Ancienne al-liance montrent que Dieu n’estime pas les hommes en fonction de leur statut social et qu’il ne procède à aucune exclusion sur cette base.

De manière encore plus directe et sans faire de détour au travers de la loi, Dieu lui-même est descendu parmi nous en la personne de Jésus-Christ. Confronté aux publicains, aux prostituées, aux ex-clus, Jésus se consacre aux personnes de mauvaise réputation et ne craint pas le contact avec eux, car il n’est pas lié aux références terrestres. Nous qui, par lui, avons reçu une nouvelle vie, nous ne sommes plus non plus liés à ces échelles de valeurs. Pourtant, si un forcené sortait d’un tombeau et se précipitait vers nous, nous appellerions peut-être plutôt la police (Marc 5 : 1-6).

Préoccupation initialeNotre premier Général a réussi à faire tom-ber ces barrières, non pas parce qu’il était un homme remarquable, mais plutôt parce qu’il a fait siennes les priorités de Dieu. De nombreux salutistes et officiers en font de même aujourd’hui. Ni la violence brutale de la rue, ni la puanteur de la misère, ni les préjugés terrestres ne peuvent les dé-courager.

Le salut ne vaut pas exclusivement pour les exclus. Par contre, ces derniers ont en priorité besoin de savon et de soupe.

Thomas Anliker

au niveau mondial, régional et personnel, des animations pour les enfants de 9 à 16 ans, avec parfois plus de 60 enfants présents, deux soirées, le vendredi pour les jeunes et le samedi pour les « moins jeunes » et un culte en commun pour bou-cler le tout.

Cette semaine était aussi une rampe de lancement pour « Aigle is en marche », le projet intercommunautaire cherchant à re-grouper tout ce que les églises font pour la ville, tout au long de l’année. Si le bilan de la semaine est concluant, cela ne s’arrête donc pas là et le souhait est que cette ex-périence motive les chrétiens d’Aigle à se mettre concrètement au service de la ville et de leur prochain.

Gabrielle Keller et Sébastien GoetschmannSamedi après-midi, près de 70 enfants ont ap-précié la performance du clown Auguste qui animait Quartier Libre.

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Nuit des musées à l’Armée du Salut : des talents pour témoigner

Le Musée de l’Armée du Salut a participé à la Nuit des musées dans la ville de Berne, le 18 mars. De 18h à 22h, 222 personnes ont visité l’exposition préparée pour la cir-

constance : L’Armée du Salut peinte par les salutistes. Les deux présentations sur le service des recherches des personnes dis-parues de l’Armée du Salut (major Martha Mosimann) ont attiré plus de 80 personnes de tous âges. Une trentaine de musiciens du Poste de Berne ont joué sur la Buben-bergplatz et devant l’entrée du musée et un groupe de « tambourinaires » a merveilleu-sement agrémenté une marche.

L’exposition comporte plus d’une trentaine d’œuvres aux styles très différents. Elle offre une porte d’entrée originale pour (re)découvrir l’Armée du Salut. Si la peinture et le dessin ne sont pas des activités que le public attribuerait aux salutistes, il y a eu des dons artistiques réels dans notre

Armée. Cette créativité mise au service du Seigneur transmet leur témoignage et leur passion. Les tableaux proviennent des ar-chives de l’Armée du Salut suisse et trois œuvres ont été créées pour la circons-tance par Dora Rinderknecht (Poste de Zurich Central).

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 29 décembre 2011, du mardi au jeudi (9h-12h, 14h-17h) et les samedis 14.05, 09.07, 13.08, 10.09, 08.10, 05.11, 10.12.2011 (de 13h à 17h) ou sur rendez-vous (031 388 05 01 / 79). Musée de l’Armée du Salut, Lau-penstrasse 5 (côté cour), 3001 Berne

Major Corinne Gossauer-Peroz,Responsable du musée

Une des œuvres réalisées spécialement pour l’exposition, par Dora Rinderknecht.

Echos

Pour moi, l’étude de ce livre a été et est en-core très enrichissante et encourageante. Elle me démontre à nouveau clairement combien la relation à Dieu a été, est et sera importante pour moi / nous.

Mario Rusca

Je me réjouis tout particulièrement que certaines cellules se soient formées au sein de notre Poste et que certaines per-sonnes, qui étaient sceptiques auparavant, aient rejoint un groupe.

Daniel Imboden, officier de Poste à Winterthour

Selon moi, dans les deux premières par-ties du livre sur le sens de la vie et sur l’adoration, Rick Warren n’a rien écrit qui soit fondamentalement nouveau. Mais, au fur et à mesure de la lecture, le livre devient de plus en plus profond, surtout dans la partie sur la vie de disciple.

Marian Stucki

Seule, je ne lirais certainement pas ce livre. Toutefois, en tant que communauté, je trouve très passionnant que nous lisions tous le même passage le même jour. Cela facilite les discussions sur des sujets plus profonds et plus personnels qui nous pré-occupent.

Iris Muntwiler

Je suis enthousiasmée par l’action « Une vie motivée par l’essentiel. » Elle m’a rap-prochée de Dieu. Les sujets du « sacrifice »

et de « l’adoration », issus de Romains 12 : 1-2, ont été particulièrement bouleversants pour moi, au point que j’ai eu le sentiment que la parole passait directement vivante et puissante de la Bible à ma vie.

Susanne Amacher

Nous vivons un moment intense et pas-sionnant dans le petit groupe. Nous discu-tons ouvertement et sincèrement des pro-blèmes et des difficultés, mais aussi des succès rencontrés dans la vie spirituelle. Nous grandissons ensemble dans notre petit groupe.

Heidi Urben

La fidélité va à Dieu, et non pas au succès. Nous avons été créés pour être à l’image du Christ. J’ai aussi beaucoup prié et, à cette occasion, la phrase suivante m’a marquée : « Une vraie adoration se fonde sur la Bible. »

Hilda Oberer

Il me paraît important de ne pas mettre ce livre de côté après ces 40 jours, mais plutôt de continuer à réfléchir aux sujets

Comment j’ai vécu la campagne « Une vie motivée par l’essentiel »

abordés et, surtout, de ne pas négliger la lecture quotidienne de la Bible.

Marianne Schmid

Le deuxième objectif : « façonné pour la famille de Dieu », a été propice pour re-mettre à l’ordre du jour l’engagement de membre ; suite à une interpellation concrète, notre Poste nommera huit nou-veaux membres courant mai. Je compte aussi beaucoup sur l’impact de l’étude du cinquième objectif : « créés pour une mis-sion ». Je souhaite que tous les salutistes du pays retrouvent un élan décuplé pour l’annonce de l’Evangile, à titre communau-taire, mais surtout dans nos cercles d’in-fluence privés.

Pascal Donzé, officier de Poste à Orbe

L’importance de la prière dans la vie d’un chrétien et surtout la persévérance dans la prière sont redevenues très claires pour moi. Parfois Dieu répond très vite, mais parfois il ne répond pas pendant long-temps ou pas comme je l’espérais.

Ensuite, même dans les situations les plus difficiles, lorsqu’on a l’impression que Dieu nous a oubliés, il y a toujours bien des raisons de lui dire merci, comme l’a fait Job. En remerciant le Seigneur aussi quand ça va mal, les problèmes appa-raissent tout de suite moins importants et plus faciles à gérer.

Myriam Donzé

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Echos

La fanfare du Poste d’Orbe à Paris

Voulez-vous dynamiser la fanfare de votre Poste ? Prenez le pro-chain TGV !

C’est ce qu’ont fait, après une solide pré-paration, les musiciens du Poste d’Orbe. Accueillis sur place par la major Denise Bri-gou et une joyeuse équipe de volontaires, nous n’avions plus qu’à nous laisser entraî-ner dans une magnifique (et astreignante !) aventure. Matinée de visite absolument passionnante (rien à voir avec le tourisme basique !). Après-midi de musique non stop devant de grands magasins, soirée soupe de nuit, culte du dimanche au Poste Paris Cœur de Vey, mini concert sur La Péniche et … retour le soir du deuxième jour, sur les rotules mais … HEUREUX !

Emotions difficiles à décrire, sentiments d’être au cœur de l’évangélisation, joie et fierté de défiler en uniforme, de jouer et chanter jusqu’à plus soif, amitié et sentiments d’appartenance approfon-dis … si cela n’est pas une bénédiction !

Merci de tout cœur à Denise et à son équipe, Sylvie, Bruno, Frank, François, Sylviane, Nathalie, Corinne, Pauline, et ceux dont j’ai oublié le nom (notre ami

congolais entre autres) et merci au Sei-gneur de ce puissant encouragement !

Annelise Bergmann

Enrôlement de deux Jeunes soldatsau Poste de Saint-Aubin

Voici les promesses qu’Aurélie Cédileau, 12 ans, et Timothée Pittet, 11 ans ont si-gnées devant l’assemblée :

Je crois que Dieu m’aime, pardonne mes péchés et me gardera toujours. Je veux aimer Jésus-Christ, mon Sauveur et Lui confier ma vie. Je veux prier et lire ma Bible régulièrement et aider mes sem-blables à trouver le Seigneur. Je veux être pur en pensées, en paroles et en actes. Je refuserai l’alcool, le tabac et la drogue, ainsi que tout produit qui entraîne une dé-pendance et nuit à ma santé. Avec l’aide de Dieu, je promets d’être un fidèle Jeune soldat.

Aurélie de sa jolie voix, a chanté une prière « ... chaque jour, montre-moi com-ment vivre avec Toi ... » et lu ce verset :

« Car j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profon-deur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu dans le Christ Jésus notre Seigneur. » (Romains 8 : 38-39).

Timothée, quant à lui, nous a partagé ce verset qui résume si bien le plan d’amour que Dieu a prévu pour chaque être hu-main : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que qui-conque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16).

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Aurélie et Timothée sont entourés du sergent-major Jean-Claude Zwahlen et de son épouse Antoinette, responsables du groupe de Jeunes soldats depuis de nombreuses années.

Dimanche 27 mars, le Poste de Saint-Aubin a eu la joie d’accueillir deux nouveaux Jeunes soldats dans ses rangs.

Les 2 et 3 avril derniers, les musiciens de la fanfare du Poste d’Orbe se sont rendus à Paris pour un week-end particulier. Deux jours à la fois fatigants et stimulants.

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Echos

- Où allez-vous de si bon matin ?

- A Yverdon, à la Journée pour les seniors.

- Quoi, vous allez jusque là-bas pour vous retrouver entre « vieux » ?

- Eh bien oui, « on » nous a sans doute concocté un beau programme !

- Etre « enfermé » toute la journée pour cela, ça ne me tente pas du tout ...

- Je suis certaine que vous avez tort. Mais ne dit-on pas que les absents ont toujours tort ? Ce qui est sûr, c’est que nous y al-lons et en chantant en plus !

Et nous n’avons pas été déçus. A notre ar-rivée, le café nous attendait, servi avec le sourire et quelle joie de retrouver nos amis d’enfance, de jeunesse et d’accueillir des nouveaux. Avec les tables joliment déco-rées de petits paniers de pensées, de cho-colats, de belles cartes et d’une prière, on se sentait vraiment accueillis.

Dès les premières paroles, Dieu était pré-sent. Le major Samuel Winkler, Respon-sable du Service des prisons, a partagé sa

Journée seniors, j’y étais

compassion et son amour pour les gens qu’il visite. Nous avons beaucoup ap-pris sur ce sujet méconnu pour la plupart d’entre nous. Dans sa méditation, le Ma-jor nous a lu quelques versets du Psaume 107. « L’Eternel peut briser les verrous. » Les prisonniers aspirent à la liberté, malgré leurs méfaits, ils restent des êtres humains, avec leurs souffrances et leurs aspirations. Seul Dieu peut véritablement les délivrer comme il peut nous « sortir des nos en-fermements ».

La pause de midi a été une bonne occa-sion d’échange, d’amitié et de joie. L’après-midi était réservé à Jean-Daniel Wahli de Moutier qui, par sa musique à bouche, son clavier, sa flûte et sa trompette, nous a en-chantés. Son témoignage nous a encou-ragés à réfléchir sur le thème du pardon. Ses expériences nous ont touché et nous ont rappelé combien la Parole de Dieu est un appui en toutes circonstances, en par-ticulier Exode 14 : 14 « L’Eternel combattra pour vous, et vous, gardez le silence ».

Un grand merci pour cette belle journée. Et à l’année prochaine, Dieu voulant !

Major Marianne Tzaut

Partages et discussions, la Journée pour les seniors à Yverdon a rencontré un vif succès.

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La rencontre annuelle des seniors de l’Armée du Salut a eu lieu jeudi 31 mars à Yverdon. Une journée qu’il ne fallait pas manquer.

De nouveaux locaux pour le Poste d’Aigle

Depuis le dimanche 13 mars, les membres du Poste d’Aigle ont eu la chance de pou-voir investir des locaux flambants neufs.

Depuis de nombreuses années déjà, le Poste souhaitait changer ou rénover ses salles qui étaient devenues insalubres. L’ancienne salle a donc été entièrement détruite pour laisser place à une bâtisse neuve et spacieuse. C’est donc avec sa-tisfaction et reconnaissance que chacun a pu retrouver les nouveaux locaux Rue Plantour 6, après un exil d’une dizaine de mois dans l’Eglise Allemande. Les moni-teurs et responsables des jeunes en par-ticulier, eux qui ont pu troquer les caves contre des salles lumineuses.

L’inauguration officielle aura lieu les 28 et 29 mai, avec au programme : un brunch le 28 dès 09.30, suivi d’une partie officielle en présence de la municipalité et d’un concert de gospel en soirée. Le dimanche 29, un culte festif viendra clore ce week-end de réjouissances.

Sébastien Goetschmann

Rue Plantour 6. L’ancienne salle a été entière-ment démolie, puis reconstruite.

Une des nouvelles salles à disposition pour la jeunesse.

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Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Kurt et Alicia Burger, Chefs de Territoire :15 mai : Culte du Poste de Bienne22 mai : Culte multiculturel, Neuchâtel29 mai : Culte du Poste de Genève 103 – 04 juin : Inauguration « Haus Erna » Vienne06 – 08 juin : Conférence de planification; Centre de formation Bâle11 – 12 juin : Week-end Poste de Zurich-Zentral, Waldegg

Colonel Franz Boschung, Secrétaire en chef :22 mai : Culte jubilé, Schlössli Bâle 1 28 mai : Inauguration de la salle à Aigle01 juin : Inauguration politique « Haus Er-na » Vienne06 – 08 juin : Conférence de planification ; Centre de formation Bâle

Réunion d’adieux des commissaires Kurt et Alicia Burger et Réunion de bienvenue des nouveaux Elèves Offi-ciers.Dimanche, 19 juin 2011 dès 17h au Poste de Berne

Présentation d’enfantsLa Chaux-de-Fonds : Ambre-Thia Hugue-nin; Orbe : Thaïs Beney; Tramelan : Bas-tien Riard, Naël Riard, Nils von Allmen

Acceptation de recruesNeuchâtel : Martha Suzana Valenzuela Pinzòn; Vevey : Christian Poyet

Enrôlement de jeunes soldatsGenève 2 : Jeremy Guitierrez, Omar Guleed, Ingeborg Hodge, Jaïr Melo, Gina Ordoñes ; Neuchâtel : Ben Glauser, Fawn Glauser, Malika Egger, Emilie Egger, Mat-thieu Mosimann ; Saint-Aubin : Aurélie Cédileau, Timothée Pittet

Enrôlement de soldatsLa Chaux-de-Fonds : Chantal Nicolet, Yvan Nicolet ; Neuchâtel : Aurore Donzé ; Orbe : Patric Bonnevaux, Joëlle Mermod, Willy Mermod

Cercle d’amisArc Lémanique : Mathieu Dorthe, Mar-celle Paquier, Nabor Rosero, Maria-Euge-nia Rosero, Maria-Elena Rosero, Damien Schneider, Lauriane Zünd-Dorthe, Philippe

Nouvelles des Postes

Zünd ; La Chaux-de-Fonds : Claudine Perrenoud ; Neuchâtel : Aurélie Dupuis, Thibaud Dupuis, Tiffany Dupuis, Eléonore Egger, Stéphane Guy, Céline Reichen-bach; Sierre : Fabienne Badibanga-Ver-don, Cristine Challandes, Philippe Chal-landes, Delphine Ljioma-Bidaux, Sandra Loretan-Matteotti, Lidia Aurelia Muresan, Marie Poyard

Célébrations spécialesMalleray : 125 ans du Poste le 20 août ; Ponts de Martel : Richard et Anne-Lise Jeanneret (noces de rubis) ; Marie-Made-leine Rossel (40 ans de service) ; Yverdon : Jean et Eveline Donzé (noces d’émeraude)

MariagesArc Lémanique : Jean-Marie Pelletier et Marisabel Pelletier-Diaz Frutos, Jean-Mar-tin Tschantz et Sophie Tschantz-Jaccard, Philippe Zünd et Lauriane Zünd-Dorthe; Saint-Aubin : Jérôme Grandet et Mélissa Grandet-Zwahlen ; Tramelan : Jonas Ru-fino Neres et Magali Rufino Neres-Stettler ;

Nominations de collaborateursGenève 2 : Vilma Arzapalo (Professeur

de l’école du dimanche, garderie, groupe d’adolescent), Maryury Granada (études bibliques), Gaby Molina (garderie), Fanny Mosquera (Professeur de l’école du di-manche), Alexandra Ponton (garderie), Rachel Reyes (garderie), Rosa Reyes (Pro-fesseur de l’école de dimanche et tambou-rins / arts chrétiens), Soraya Rojas (Pro-fesseur de l’école du dimanche), Veronica Taraguay (louange) ; Sierre : Marie Poyard (Responsable de jeunesse) ; Tramelan : Ruth Leiber (Conseil de Poste) ; Yverdon : Alain Jaccard, Jacqueline Lüthi, Gérard Reichenbach (tous trois au Conseil de Poste)

Nominations d’officiers locauxOrbe : Annelise Bergmann (SM Jeunesse)

Promotion à la GloireArc Lémanique : Andrée Dony, Jac-queline Mast, Renée Perret, Lucie Suter ; Orbe : Rose Jeanneret, Mathilde Chap-puis, Henri Juvet ; Saint-Aubin : Ray-mond Pierrehumbert, Major Albert Poget; Sierre : Gustave Coeudevez ; Vevey : Henriette Volet-Dutoit

Mutations internationales

Au 1er juin 2011 La major Stefanie Honsberg, officière du Territoire Allemagne et Lituanie, est appointée Secrétaire territoriale pour les Ministères féminins dans le Territoire Alle-magne et Lituanie. Le major Frank Hons-berg servira comme Secrétaire de l’évan-gélisation dans ce Territoire.

Au 1er août 2011 Les colonels David et Barbara Jef-frey, officiers du Territoire des USA Sud est, actuellement Secrétaire en chef, res-pectivement Secrétaire nationale pour les Ministères féminins aux USA, deviendront Chefs territoriaux du Territoire USA Sudest. Le colonel David Jeffrey comme Comman-dant territorial et la colonelle Barbara Jef-frey, comme Présidente territoriale pour les Ministères féminins, avec promotion au grade de commissaire, dès le 1er août pour la colonelle Barbara Jeffrey et dès le 2 août pour le colonel David Jeffrey. Ils succède-ront aux commissaires Maxwell et Lenora Feener, qui seront retraités du service actif.

Les colonels William et Susan Harfoot, officiers du Territoire des USA Ouest, actuel-

lement Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale pour les Ministères fé-minins dans ce Territoire, deviendront Se-crétaire national en chef et Secrétaire natio-nale pour les Ministères féminins aux USA.

Les lieutenants-colonels David et Sharron Hudson, officiers du Territoire des USA Ouest, actuellement Secrétaire du personnel et Secrétaire du Ministère des soins communautaires dans ce Ter-ritoire, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale pour les Ministères féminins du Territoire des USA Ouest, avec promotion au grade de colonel.

Félicitations

75 ans11 juin : Major Annemarie Stutz-Mägli, Tanneggweg 10, 3604 Thoune

70 ans26 mai : Major Alice Fuhrer-Tanner, Stiegelschwandstr. 23, 3715 Adelboden01 juin : Capitaine-auxiliaire Maja Zoetaert-Schwegler, Ruelle Totomme 7, 7370 Petit-Dour, Belgique

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Détente

Sudoku

Il faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.

Solution

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

Règles du jeu

Annonce

Rencontre famille et sport 2011

Les 25 et 26 juin, au centre sportif Grien de Lyss, se dé-roulera le plus grand événe-ment organisé par l’Armée du Salut Suisse pour 2011.

Les tournois de football, de volleyball et de tennis de table (le samedi soir) rythmeront ces deux journées de sport. Il est encore possible de s’inscrire sous www.rfst.ch jusqu’au 20 mai.

Pour encadrer les plus de 1500 sportifs et visiteurs at-tendus, nous avons besoin de 100 à 120 bénévoles. Vous souhaitez nous aider à offrir deux jours inoubliables de sports, de jeux et de plai-sir, alors annoncez-vous dès maintenant au Secrétariat de jeunesse de l’Armée du Salut Suisse : [email protected]él. : 031 388 05 49

Lu pour vous

Comment s’épanouir dans son travail

Carlo BrugnoliEditions EmmaüsISBN 3-906589-14-5

Dans cet ouvrage, Carlo Brugnoli nous rappelle la vraie valeur du travail. Celle du travail bien accompli.

Nous passons tous la plus grande partie de notre temps au travail. Ce n’est pas une malédiction divine (Dieu lui-même a travaillé pour se reposer le 7ème jour), ni du temps perdu, pour autant que nous tra-vaillions avec le Seigneur.

Dieu a un plan pour chacun de ses en-fants, afin de toucher les gens qui ne le connaissent pas, et notre place de travail en fait partie. Ce qui est important, c’est l’état d’esprit dans lequel nous nous ren-dons au boulot.

Voici quelques points pratiques pour ho-norer Dieu dans notre profession et faire une différence : rechercher l’excellence, développer nos talents qui sont des dons de Dieu, être généreux, intègre, loyal et fidèle. Ainsi, une coiffeuse engagée peut par sa disponibilité et l’amour de son pro-chain éventuellement toucher plus de monde qu’un évangéliste.

Ce livre nous invite à mettre notre foi en pratique, là où nous passons le plus clair de notre temps, sur notre lieu de travail et nous rappelle que Dieu a préparé de bonnes œuvres afin que nous les accom-plissions. (Ephésien 2 : 10).

Sébastien Goetschmann

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Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef marketing et communication)Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur)André Sterckx (Berne), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann et Pascal Donzé (Orbe).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Kurt Burger

Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

A l’heure du bouclage de ce numéro, les successeurs des commissaires Burger n’étaient pas encore connus. Vous dé-couvrirez les futurs Responsables du Territoire Suisse-Autriche-Hongrie dans le « dialogue » de juin. Ce numéro nous permettra également de revenir sur le système de changement bien connu au sein de l’Armée du Salut.

Rédaction

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Voici les nouveaux Commissaires !

« Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir. »

Luc 12 : 37

Dialoguer avec Dieu

LA PRIÈRE : l’outil essentiel pour accomplir notre mission sur cette terre !Pour quoi devrions-nous prier ?

Réponses tirées de la Bible :• Priez en même temps pour nous : que Dieu nous ouvre une porte pour la pa-role afin que je puisse annoncer le mys-tère de Christ, à cause duquel je suis emprisonné. (Colossiens 4 : 3).• Priez pour moi, afin que, lorsque j’ouvre la bouche, la parole me soit donnée pour faire connaître avec assu-rance le mystère de l’Evangile. (Ephé-siens 6 : 19).• Je ne prie pas pour eux seulement, mais encore pour ceux qui croiront en moi à travers leur parole. (Jean 17 : 20).• Maintenant donc, frères et sœurs, priez pour nous afin que la parole du Seigneur se propage et soit honorée comme elle l’est chez-vous. (2 Thessa-loniciens 3 : 1).• Demandez donc au Seigneur, à qui appartient la moisson, d’envoyer des ouvriers pour la rentrer. (Matthieu 9 : 38).

Les prières des fidèles participent à la réalisation des plans de Dieu.

Heidi Knecht, major

J’avais perdu ma mère depuis quelques se-maines. Je me trouvais dans un supermarché où une femme de mon âge faisait les courses en compagnie d’une dame. Soudain, pour lui montrer quelque chose, elle l’appela « Ma-man ! ». Ayant assisté à la scène, je restai sur-prise et émue, faisant le constat intérieur : jamais plus je ne pourrai dire « Maman ».

Une enfant placée en famille d’accueil et fréquentant un Poste de l’Armée du Salut en France m’annonça de façon naturelle et joyeuse : « J’ai deux mamans ! Une pour la semaine et une pour le week-end ».

Dans les postes d’évangélisation, j’ai rencon-tré des mères de tous âges. Chaque année,

à la fête des mères, je pense à Claudine ayant espéré et attendu durant tout un week-end, un coup de téléphone d’un de ses six enfants. Mais rien : ni carte ni téléphone pour cette maman-là.

Les mères sont des merveilles. Les mères

font des merveilles. Mer-ci aux mères qui ont si bien assumé leurs mul-

tiples et exigeantes tâches. Merci à celles qui aujourd’hui se disent qu’elles feraient autrement et certainement mieux, qu’elles sachent qu’elles ont fait ce qu’elles ont pu. Merci à celles qui n’ont jamais donné la vie mais qui la donnent de mille autres façons parce qu’il y a tant de manières d’encoura-ger, d’accompagner, de donner et d’aimer.

Corinne Gossauer, major

Histoires de mères, hommage aux femmes

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En Suisse, la fête des mères 2011 aura lieu le 8 mai.

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