devoir surveillé n°2

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Page 1: Devoir surveillé n°2

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ECOLE SUPERIEUR DES SCIENCES ECONOMIQUES ET

COMMERCIALES DE TUNIS

Devoir Surveillé n°2

Matière : Culture entrepreneuriale

Niveau : 2éme année LAC

Année universitaire : 2011-2O12

Responsable de cours : Naïssan LEMJID

Témoignage :

BHMZ : - « Nous sommes deux jeunes hommes, BH (28 ans) et MZ (27 ans). Nous

avons eu une maîtrise en Informatique de gestion de l’ISG de Tunis et nous opérons

dans le domaine des services informatique exactement le domaine de la mobilité. Il

s’agit d’une innovation. On se considère comme actif et fonceur.»

- « L’idée nous est venue à la fin de notre cursus universitaire et lors de la

préparation de nos projets de fin d’études. On n’avait pas vraiment l’intention de

créer une entreprise, c’est notre tuteur d’entreprise qui nous a amenés à réfléchir

sur la possibilité d’entreprendre. »

- « Nous avions déjà des connaissances théoriques et pratiques, donc nous nous sommes basés sur nos connaissances et au fur et à mesure que nous avancions dans le prototype, nous faisions des recherches sur internet. Nous avons aussi suivi quelques formations spécifiques au sein de l’ISET. Mais c’est plus par nos propres recherches que nous avons pu acquérir toutes les compétences techniques et technologiques nécessaires. »

- « Nous avions eu besoins de financement pour la préparation du prototype. Nous avons ainsi demandé à notre partenaire de nous financer l’abonnement et l’achat des composantes. Nous recevons aussi une bourse de 250d par mois de la part de la pépinière depuis que nous sommes hébergés. Les machines de la pépinière nous ont beaucoup aidés car nous n’avons pas les moyens d’acheter quelque chose d’équivalent. Il y a aussi les logiciels sur lesquels nous travaillons, ils sont primordiaux et c’est grâce au dirigeant de la pépinière que nous avons pu les avoir. Pour le moment, nous avons encore besoin de la pépinière car les bureaux et les équipements informatiques de la pépinière sont à la pointe et c’est difficile de les avoir gratuitement ailleurs, en plus des manifestations qui se font dans la technopole, ce qui nous permet de connaitre des personnalités. »

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EIOH : « Je suis un ingénieur. J’ai fait mais étude en France. J’opère dans l’industrie

mécanique.» - « Ma carrière se résume à mes 24 années passées dans l’enseignement au

sein d’un centre d’étude mécanique. Toutefois, cette structure a été privatisée et les nouveaux propriétaires se sont désengagés de l’activité de formation. On formait des personnes pour répondre à un besoin du marché dans le secteur de la mécanique. A cette époque, j’ai souvent pensé à créer quelque chose dans le domaine mécanique, mais comme j’étais très passionné par l’enseignement, je ne voulais pas me priver de cette passion. Mais, suite à la restructuration de l’organisation, j’avais peur de me trouver dans une situation de chômage technique. C’est alors que j’ai décidé de créer ma propre entreprise bien que je savais que ce domaine est devenu plus complexe et assez risqué. Il demande beaucoup d’investissement mais je n’avais pas vraiment le choix. »

- « Suite à la privatisation de l’entreprise, j’avais bien compris qu’il était possible soit de se trouver dans une situation de chômage, soit d’être muté dans une autre activité qui sera pour moi dévalorisante. Donc, j’ai décidé de créer mon propre emploi en m’appuyant sur mon savoir-faire. En fait, mon expérience m’a appris aussi que je pouvais entreprendre dans le domaine de la mécanique, le savoir faire que je détiens est très demandé sur le marché d’emplois. Je pouvais créer une entreprise spécialisée dans la fabrication des pièces mécaniques, ce qui n’existait pas; j’ai réfléchi à cela à un certain moment, mais ma situation professionnelle était assez confortable et me permettait de répondre correctement aux besoins de ma famille. J’ai même réfléchi à l’entrepreneuriat à la retraite, je me disais que j’aurais suffisamment le temps de tester cette expérience. Mais bon, elle est arrivée en avance ! C’était mon destin et je l’assume convenablement »

- « La pépinière avait un apport crucial pour mon entreprise ! Au départ, c’était quasi impossible d’avoir un crédit bancaire pour acheter le matériel qui fait tourner l’activité, vu mon âge et les faibles garanties. Et comme j’étais hébergé en pépinière, j’ai pu avoir le crédit de 80.000 DNT de la BFPME. Ma présence en pépinière était la principale garantie pour le banquier. En fait, le banquier m’avait explicitement dit « si vous êtes hébergés en pépinière, c’est que votre projet est très bon et ce sont justement le type de projets que nous voulions appuyer financièrement». Les experts externes de la pépinière m’ont aussi permis d’acquérir de nouvelles compétences en affaires. Les formations comme la CEFE et les expertises étaient d’un excellent niveau et m’ont beaucoup aidé dans le diagnostic et l’investigation de clients potentiels. »

T.A.F : 1- De quel type d’entrepreneuriat on parle dans ces deux témoignages ? 2- Préciser le type de ces deux entrepreneurs, leurs qualités et leurs

compétences ? 3- Qu’est-ce qui a amené ces deux entrepreneurs à créer leur propres

entreprises ? 4- BHMZ et EIOH ont fait recours à plusieurs établissements pour les aidez dans

leur travail. Enumérez ces différentes institutions en donnant un bref aperçu sur leurs missions.