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ANALYSE DES CONDITIONS DE TRAVAIL DANS LES ENTREPRISES SYNDIQUÉES DE L’INDUSTRIE DES PLASTIQUES ET DES COMPOSITES – ÉDITION 2012
PRODUCTION DE DOCUMENTPlastiCompétences, le comité sectoriel de main-d’œuvre des plastiques et des composites
2751, boulevard Jacques-Cartier Est, bureau 200
Longueuil (Québec) J4N 1L7
Téléphone : 450 656-5785
Télécopieur : 450 651-3199
www.plasticompetences.ca
RÉDACTION :Michaël Ferland Paquette – agent-administration RH – PlastiCompétences
COLLABORATION À LA RÉDACTION ET RÉVISIONGuylaine Lavoie, directrice générale - PlastiCompétences
Manon Marotte, chargée de projet – PlastiCompétences
Isabelle Dowd, réviseure linguistique
GRAPHISMEJean-François Chartier, service d’infographie
Ce document a été réalisé grâce au soutien financier de la Commission des partenaires du marché du travail, la CPMT.
©PlastiCompétences, comité sectoriel de main-d’œuvre des plastiques et des composites, mai 2012
Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, juin 2012 Bibliothèque et Archives Canada, juin 2012
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TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 1Contexte 1Objectif 1Échantillon 2Démarche 5Méthodologie 5
PORTRAIT SECTORIEL 6Nombre de personnes en emploi 6Répartition des entreprises par secteur d’activité 6Taux de syndicalisation et répartition des conventions collectives par centrale syndicale 7Durée des conventions collectives 8
RÉMUNÉRATION SECTORIELLE 8Rémunération moyenne selon le type de procédé (plastiques ou composites) 8Rémunération moyenne selon le type de poste 9Rémunération selon la région 12Rémunération moyenne selon le département 12Dispositions relatives à la politique de vêtements de travail, d’équipement de travail et de fourniture d’outils de travail 13
CLAUSES QUANTITATIVES 15Jours fériés 15Congés mobiles 15Jours de maladie 16Vacances annuelles 17Dispositions relatives aux frais de déplacement 19Heures de travail par semaine 19Heures de repas 19
DISPOSITIONS RELATIVES À LA SÉCURITÉ D’EMPLOI 19Période d’essai 19Affichage des postes 20Formation et développement de la main-d’œuvre 20Changements technologiques 21Sous-traitance 21Primes et bonis 22Prime de soir 25Prime de nuit 26Heures supplémentaires 26
DISPOSITIONS RELATIVES AUx AVANTAGES SOCIAUx 27Régime de pension et régime d’épargne-retraite 27Assurances collectives 28Résultats 30
RÉSULTATS 33
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InTRoDucTIon
conTExTE
Comité sectoriel par définition, PlastiCompétences se veut d’abord et avant tout un cen-tre de référence, une plaque tournante des idées et des solutions en matière de main-d’œuvre, de formation et de ressources humaines dans l’industrie des plastiques et des composites. Organisme prioritairement voué à l’action et à la mise en place de solu-tions concrètes, PlastiCompétences mise sur la diversité et la vigueur d’une industrie en constante mutation pour favoriser la collaboration entre les différents intervenants du milieu : entreprises, travailleurs, centres de formation et institutions gouvernementales.
Soutenu financièrement par la Commission des partenaires du marché du travail, la CPMT, PlastiCompétences s’est doté, dès les premiers jours de son existence officielle, d’une mission claire et unique :
« Promouvoir et coordonner la formation et le développement des ressources humaines dans l’industrie des plastiques et des composites en favorisant et en consolidant le parte-nariat dans les domaines reliés à l’emploi. »
Taille et structure de l’industrie
En 2008, l’industrie québécoise des fabricants de produits en matières plastiques et de matériaux composites regroupe un total de 479 entreprises comptant pour la plupart moins de 50 employés (62 % des entreprises répertoriées).
L’industrie emploie au total 31 900 personnes œuvrant principalement (79 %) dans le secteur des plastiques (25 200 emplois, comparativement à 6 700 pour le secteur des composites).
Les fabricants de produits en matières plastiques comptent pour la majeure partie (76 %) des entreprises du secteur (345 des 479 entreprises répertoriées).
L’activité industrielle se concentre principalement dans les régions de Montréal, de la Montérégie et de Chaudière-Appalaches, qui représentent à elles seules 62 % des entreprises et 67 % des emplois du secteur en 2008.
oBjEcTIf
La réalisation de cette étude a été rendue nécessaire pour faire suite aux nombreuses demandes d’information provenant des entreprises, des individus et de différentes sources. Les partenaires du comité sectoriel ont donc résolu d’effectuer une étude via un inven-taire des conventions collectives dans le secteur afin de tracer un portrait des pratiques de rémunération. C’est donc avec fierté que nous vous en présentons le résultat. Nous espérons que les données vous seront utiles et qu’elles pourront vous éclairer sur des politiques de rémunération conformes aux tendances générales de notre industrie.
L’objectif général de l’étude est d’obtenir une vision d’ensemble de la rémunération direc-te et indirecte des salariés syndiqués du secteur de la plasturgie (plastiques et matériaux composites). Celle-ci fournit des renseignements sur les conditions de travail en vigueur
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dans notre industrie et trace, à travers le temps, un suivi de l’évolution des conditions de travail. Elle permet également aux entreprises de connaître leur situation par rapport au marché, d’identifier les zones de risques et de les aider à mettre en place une politique de rémunération (grille de salaires).
ÉchAnTILLon
Pour trouver la mesure ayant servi à déterminer la tendance centrale de la rémunération négociée dans le cadre des conventions collectives analysées, la moyenne, en termes de dollars, des salaires minimums et maximums des corps d’emplois les plus courants a été calculée pour les années 2007 à 2016.
La moyenne constitue une mesure de la tendance centrale la plus couramment utilisée en statistique. Elle est la somme des scores divisée par le nombre de scores. Quant au mode, il s’agit de la valeur qui revient le plus souvent dans la distribution des données (Howell, 1998).
Tableau des enTreprises éTudiées
Moulage A.T.B. ltée Salerno Pellicules et sacs de plastique
Emballages Introflex Plastiques Industriels RPG ltée
Les Produits Polywrap du Canada Emballages St-Jean ltée
Les Industries Aciflex Polar Plastique ltée
GSC Technologies Corp. Plastiques Novaprofil Inc.
Plastique Art ltée Bains Ultra Inc.
Précicor Inc. Les Produits Alcove ltée
Plastiques Micron Les Emballages J.T. ltée
Omniplast Inc. Soucy Plastiques Inc.
RCR International Inc. Pales d’éolienne LM (Canada) Inc.
Novembal Canada Industries Leco Inc.
Emballages Polystar Inc. Multipak ltée
IPL Inc.
Solaris Québec (1991) Inc.Coroplast – Division de Great Pacific Enterprises Inc.
Kapta Inc.Corporation d’emballages flexibles Sonoco Canada
Lefko, produits de plastique Inc. Plastique D.C.N. Inc.
Ipex Inc. et Ipex Gestion Inc. Emballages Poliplastic Inc.
Produits intégrés Avior Inc. Plastipro Canada ltée
Les Produits Neptune Inc. Groupe PolyAlto Inc.
GBO Inc. Maax Canada Inc.
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Les Produits de plastique Âge Inc. Soniplastics Inc.
Optima Produits domiciliaires J.E. Roy (Plastique) Inc.
Emballage Hood Corporation Plastube Inc. (usine de Granby)
Spartech Plastiques feuilles extrudées et en rouleaux (division de Spartech Canada Inc.)
Royal Québec devis ltée, division Montréal PVC
Replico Inc. Plastifab Industries
Créations Foam 2008 Inc. Delastek Inc., Groupe Technoplast Inc.
Placeteco Inc. Glopak Inc.
Les Industries de plastique Transco ltéeInduspac Inc., une division du Groupe Emballage Spécialisé S.E.C.
Les Industries Pro-Pals ltée Composites VCI
Bouchon Mac Inc. (Plastiques Berry Canada) Plastique Alto Inc.
Tableau des posTes éTudiés
Nom du poste Nombre d’eNtreprises
Aide à la finition 2
Aide à la maintenance 11
Aide à la production 7
Aide général 2
Aide-mécanicien 4
Aide-monteur 1
Aide-opérateur 4
Aide-outilleur 2
Aide robot 1
Assembleur 15
Camionneur 9
Cariste 9
Chef à la maintenance 1
Colleur 1
Concierge 19
Contrôleur 1
Découpeur manuel 12
Démouleur 1
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Électricien 5
Électromécanicien 18
Électronicien 3
Emballeur 18
Expéditeur/receveur 42
Inspecteur 1
Journalier 26
Lamineur 9
Machiniste 12
Magasinier 9
Manutentionnaire 12
Mécanicien 30
Mélangeur 4
Menuisier 1
Monteur 19
Mouleur 3
Opérateur 31
Opérateur à la finition 5
Opérateur CNC 4
Opérateur d’autoclave 1
Opérateur de fusil 5
Opérateur de granulateur 5
Opérateur de machine à injection 3
Opérateur de machine à tisser 1
Opérateur d’OMV 1
Opérateur de presse 14
Opérateur de thermoformeuse 8
Opérateur de glissières 1
Outilleur 6
Préposé à l’entrepôt 6
Préposé au contrôle de la qualité 13
Préposé recherche et développement 1
Receveur de sacs 1
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Régleur 5
Réparateur de moule 2
Sableur 1
Soudeur 3
Technicien 8
Tableau des Types de déparTemenTs
Nom du départemeNt Nombre de postes
Approvisionnement 19
Contrôle de la qualité 15
Emplois techniques 8
Entreposage, expédition et livraison 87
Maintenance 88
Opérations 116
Production 153
total 491
DÉMARchE
Afin d’atteindre les objectifs, la démarche suivante a été suivie :
■ rencontre de départ;
■ détermination de l’échantillonnage;
■ collecte d’information;
■ analyse des conventions collectives;
■ rédaction du rapport préliminaire;
■ rédaction finale du rapport.
MÉThoDoLogIE
Un échantillonnage de 60 conventions collectives de toutes les régions du Québec, pro-venant des deux secteurs de la plasturgie, d’entreprises de petite taille et des moyennes et grandes entreprises, a été analysé. De ce fait, la liste ci-haut n’est pas exhaustive et re-présente une partie des entreprises syndiquées du Québec. En effet, le dernier diagnostic sectoriel de PlastiCompétences, effectué en 2009, fait état d’un taux de syndicalisation de 21 % pour toutes les entreprises de la plasturgie (soit une centaine d’entreprises). Ainsi, les données rapportant des résultats de 100 % découlent de l’échantillon des 60 entreprises syndiquées et non de l’ensemble de toutes les entreprises.
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Tous les salaires ont été saisis dans un fichier Excel pour Windows (2010) et dans un fichier Access (2010). L’annexe B liste tous les corps d’emplois qui sont présents dans les 60 conventions collectives.
Pour chacun des corps d’emplois traités, seulement les salaires minimas et maximas par année ont été considérés. Il faut noter que les différents niveaux salariaux entre les mini-mums et les maximums n’ont pas été traités, en raison des variations que l’on retrouve d’une convention à l’autre. En effet, certaines conventions peuvent compter deux éche-lons, alors que d’autres en comptent jusqu’à dix. Aussi, lorsqu’un seul salaire figure pour une année, il a été considéré aléatoirement comme étant le salaire maximum.
PoRTRAIT SEcToRIEL
noMBRE DE PERSonnES En EMPLoI
Selon le diagnostic sectoriel de PlastiCompétences, réalisé en 2009, le secteur est repré-senté par près de 31 900 travailleurs au Québec. Le sous-secteur des matières plastiques emploie à lui seul un peu plus de 25 200 personnes, alors que celui des matériaux com-posites en compte près de 6 700. L’activité industrielle se concentre principalement dans les régions de Montréal, de la Montérégie et de Chaudière-Appalaches, qui représentent à elles seules 62 % des entreprises et 67 % des emplois du secteur. En 2008, elle regroupait un total de 479 entreprises, et 62 % d’entre elles comptaient moins de 50 employés.
RÉPARTITIon DES EnTREPRISES PAR SEcTEuR D’AcTIvITÉ
Au niveau du nombre d’entreprises dans chacun des secteurs (plastiques et matériaux composi-tes), on compte un plus grand nombre d’entre-prises dans les plastiques que dans les matériaux composites, et cela se reflète également dans la représentation des entreprises par secteur d’ac-tivité au Québec, ce qui transparaît également dans cette étude, puisque 88 % des conventions collectives étudiées proviennent des plastiques contre seulement 12 % des composites (voir graphique ci-contre).
REPRÉSENTATION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
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À la lecture de ce graphique, on constate que les régions de la Montérégie et de Montréal sont celles regroupant le plus d’entreprises (plastiques et composites), comptabilisant 63 % des usines présentes dans cette étude.
La classification de l’échantillon par taille de l’entreprise reflète un portrait fidèle de la réalité du Québec, qui doit compter sur ses PME comme fers de lance de l’économie. Dans cette étude, les PME représentent 98 % des usines recensées, ce qui signifie que la grande majorité des usines étudiées comptent 249 employés et moins.
TAux DE SynDIcALISATIon ET RÉPARTITIon DES convEnTIonS coLLEcTIvES PAR cEnTRALE SynDIcALE
Le taux de syndicalisation dans la plasturgie, toutes entreprises confon-dues, est de 21 %. Cette considéra-tion est importante dans l’interpréta-tion des graphiques.
La FTQ est de loin la centrale re-présentant le plus grand nombre de travailleurs, avec 63 % de l’ensemble des accréditations étudiées. Vien-nent ensuite, dans l’ordre, la CSN (18 %), les syndicats indépendants (12 %) et la CSD (7 %).
REPRÉSENTATION DU RÉPERTOIRE PAR RÉGION
CLASSIFICATION PAR TAILLE DE L’ENTREPRISE
REPRÉSENTATION SYNDICALE DU RÉPERTOIRE
Taux de syndicalisation du secteur : 21 %
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DuRÉE DES convEnTIonS coLLEcTIvES
Le présent graphique illustre que 66 % des conventions collectives sont négociées sur une base de 4 ou 5 ans.
RÉMunÉRATIon SEcToRIELLE
RÉMunÉRATIon MoyEnnE SELon LE TyPE DE PRocÉDÉ (PLASTIquES ou coMPoSITES)
Tableau de la rémunéraTion selon le Type d’usine
procédéNombre de postes
coNveNtioNNéssalaire miNimum
moyeNsalaire maximum
moyeNsalaire miNimum salaire maximum
Composites 76 15,40 18,15 9,90 26,64
Plastiques 415 15,67 18,53 9,90 29,26
Total 491 15,54 18,34 9,90 29,26
DISPERTION DES CONVENTIONS COLLECTIVES SELON LEUR DURÉE
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RÉMunÉRATIon MoyEnnE SELon LE TyPE DE PoSTE (PLASTIquES)
Nom du posteNombre
d’eNtreprises salaire moyeN
miNimum salaire moyeN
maximum salairemiNimum
salairemaximum
Aide à la finition 2 13,55 16,29 9,90 20,08
Aide à la maintenance 11 15,22 15,69 10,00 21,34
Aide à la production 7 12,93 16,26 9,90 20,17
Aide général 2 10,20 11,28 9,95 13,42
Aide-mécanicien 4 16,47 18,72 13,03 22,52
Aide-monteur 1 16,58 22,8 16,58 22,8
Aide-opérateur 4 16,29 18,34 9,90 19,56
Aide-outilleur 2 15,35 19,12 12,15 20,08
Aide robot 1 23,28 25,44 23,28 25,44
Assembleur 15 12,62 15,65 10,00 18,05
Camionneur 9 15,54 18,03 12,06 21,02
Cariste 9 13,94 17,15 10,39 20,81
Chef à la maintenance 1 17,31 22,99 17,31 22,99
Colleur 1 16,75 17,95 16,75 17,95
Concierge 19 13,49 15,98 9,90 20,77
Contrôleur 1 11,60 11,90 11,60 11,90
Découpeur manuel 12 15,31 18,13 10,70 22,55
Démouleur 1 11,91 16,72 11,91 16,72
Électricien 5 22,98 25,70 17,21 29,26
Électromécanicien 18 18,80 21,62 10,70 25,26
Électronicien 3 17,62 22,16 10,70 26,55
Emballeur 18 13,45 15,51 9,90 24,73
Expéditeur/receveur 43 14,63 17,44 9,90 26,45
Inspecteur 1 10,13 13,09 10,13 13,09
Journalier 26 14,10 15,61 9,90 23,09
Lamineur 9 15,24 18,15 10,70 22,74
Machiniste 12 16,95 19,27 9,90 28,14
Magasinier 9 15,28 17,88 10,70 25,74
Manutentionnaire 12 14,56 16,67 10,50 19,03
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Mécanicien 30 17,63 21,41 11,60 28,77
Mélangeur 4 15,73 17,03 13,31 20,39
Menuisier 1 22,47 23,38 22,47 23,38
Monteur 19 15,70 19,83 10,05 26,39
Mouleur 3 13,88 17,03 10,70 20,50
Opérateur 31 14,23 18,24 9,90 27,53
Opérateur à la finition 5 14,43 16,94 12,00 18,69
Opérateur CNC 4 13,43 16,38 11,00 18,70
Opérateur d’autoclave 1 15,53 20,64 15,53 20,64
Opérateur de fusil 5 16,08 18,55 12,69 20,64
Opérateur de granulateur 5 14,32 15,80 10,82 19,56
Opérateur de machine à injection 3 15,73 19,21 9,90 25,91
Opérateur d’OMV 1 20,20 23,30 20,20 23,30
Opérateur de presse 14 16,52 20,99 13,50 23,24
Opérateur de thermoformeur 8 13,84 17,97 9,90 23,30
Opérateur de glissières 1 10,75 15,24 10,75 15,24
Outilleur 6 18,59 21,98 13,50 26,41
Préposé à l’entrepôt 6 15,16 17,51 9,90 21,91
Préposé au contrôle de la qualité 14 14,32 17,72 10,43 26,27
Préposé recherche et développement 1 18,43 22,92 18,43 22,92
Receveur de sacs 1 16,47 17,09 16,47 17,09
Régleur 5 18,19 19,81 12,69 22,02
Réparateur de moule 2 15,60 18,50 14,92 18,69
Sableur 1 12,69 16,90 12,69 16,90
Soudeur 3 15,67 22,23 15,20 25,34
Technicien 8 19,19 21,86 14,50 23,94
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RÉMunÉRATIon MoyEnnE SELon LE TyPE DE PoSTE (coMPoSITES)
Nom du posteNombre
d’eNtreprises salaire moyeN
miNimum salaire moyeN
maximum salairemiNimum
salairemaximum
Aide à la finition 2 16,27 18,69 16,27 18,69
Aide à la maintenance 3 16,27 18,69 16,27 18,69
Aide à la production 1 14,27 16,94 14,27 16,94
Aide-mécanicien 1 14,47 16,94 14,47 16,94
Aide-outilleur 1 14,47 16,94 14,47 16,94
Assembleur 3 12,69 16,90 12,93 16,90
Camionneur 1 12,69 16,90 12,69 16,90
Chef à la maintenance 1 12,69 16,90 12,69 16,90
Colleur 1 12,69 16,90 12,69 16,90
Concierge 4 15,58 20,25 15,00 22,99
Découpeur manuel 5 17,33 19,58 12,69 21,75
Électromécanicien 1 17,99 19,47 17,99 19,47
Électronicien 1 24,61 26,64 24,61 26,64
Expéditeur/receveur 6 18,74 20,88 17,55 23,63
Journalier 4 17,55 19,47 17,55 19,47
Lamineur 4 17,21 18,92 16,00 20,08
Machiniste 2 16,00 17,20 16,00 17,20
Magasinier 1 13,00 15,50 13,00 15,50
Mécanicien 1 16,75 17,95 16,75 17,95
Monteur 1 16,75 17,95 16,75 17,95
Mouleur 2 16,75 17,95 16,75 17,95
Opérateur 16 13,29 16,32 9,90 20,64
Outilleur 2 10,70 13,70 10,70 13,70
Peintre 4 10,70 13,70 10,70 13,70
Préposé au contrôle de la qualité 4 11,45 14,45 10,70 14,70
Régleur (set-up man) 2 14,00 17,70 14,00 17,70
Réparateur de moule 1 9,90 12,50 9,90 12,50
Sableur 1 9,90 13,00 9,90 13,00
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RÉMunÉRATIon SELon LA RÉgIon
Tableau de la rémunéraTion selon la région
régioNNombre de postes
coNveNtioNNés
salaire miNimum moyeN
salaire maximum
moyeN
salaire miNimum offert
salaire maximum
offert
Capitale-Nationale 25 13,80 16,25 9,90 23,94
Centre-du-Québec 9 12,74 17,67 10,75 25,13
Chaudière-Appalaches 75 16,34 18,83 10,43 23,63
Estrie 18 19,28 22,17 12,00 28,77
Gaspésie Îles-de-la-Madeleine 10 13,85 18,24 12,69 22,99
Lanaudière 14 14,93 16,60 9,90 18,70
Laurentides 12 21,78 23,79 17,73 27,40
Mauricie 35 12,74 15,79 9,90 24,23
Montérégie 125 15,68 18,04 9,90 26,55
Montréal 163 14,60 18,11 9,90 29,26
Total 486 15,57 18,55 9,90 29,26
RÉMunÉRATIon MoyEnnE SELon LE DÉPARTEMEnT
Tableau de la rémunéraTion selon le déparTemenT
Nom du départemeNt Nombre de postes salaire miNimum moyeN salaire maximum moyeN
Approvisionnement 19 15,24 18,09
Contrôle de la qualité 16 13,83 16,97
Emplois techniques 8 19,19 21,85
Entreposage, expédition et livraison
90 14,52 17,20
Maintenance 89 17,69 21,26
Opérations 116 14,85 17,68
Production 153 14,25 17,32
Total 491 15,65 18,62
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DISPoSITIonS RELATIvES à LA PoLITIquE DE vêTEMEnTS DE TRAvAIL, D’ÉquIPEMEnT DE TRAvAIL ET DE fouRnITuRE D’ouTILS DE TRAvAIL
Parmi les soixante (60) conventions étudiées, 37 d’entre elles offrent aux salariés un en-semble défini de vêtements de travail et d’équipement de sécurité, ou encore un montant en dollars pour en faire l’achat. La clause la plus avantageuse octroie 336 $, et la moins avantageuse prévoit 75 $ pour l’ensemble des salariés visés. Sur les 37 conventions col-lectives, 32 prévoient un montant forfaitaire égal pour tous; la moyenne de ces montants forfaitaires est établie à 140 $. Ce montant est majoritairement prévu pour l’achat de bottes de travail.
Numéro de référeNcearticles fourNis et moNtaNt prévu pour l’achat de vêtemeNts
de travail et d’équipemeNt de sécurité
1 2 pantalons et 3 chandails à manches courtes
3 80 $
10 336 $
11 120 $
12 80 $
14 120 $
15 80 $
16 135 $
17 250 $
18 265 $
20Lunettes de sécurité, bottines de sécurité de 130 $, gants, sarraus et verres de sécurité ajustés pour les machinistes
21 300 $ pour tous et 400 $ d’outils pour les électromécaniciens
22 105 $ pour les bottes et 5 chemises et 3 pantalons par année
23
160 $ pour l’entretien, 220 $ pour le polissage et la finition, et 260 $ pour le taillage/sablage. De plus, 500 $/année sont remis aux salariés d’entretien qui ont une (1) année d’ancienneté.
24
135 $ pour des bottes sauf pour les employés du département de maintenance et de l’imprimerie, et un manteau d’hiver fourni aux salariés affectés au chargement des camions. Les salariés de l’imprimerie se voient offrir 5 pantalons et 5 chemises, et les autres 3 chemises et 2 pantalons.
26 265 $ aux employés d’entretien, 3 pantalons et 3 chemises
27 135 $
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100 $, un sarrau pour les salariés de l’atelier de mécanique, de l’injection et de l’extrusion, des lunettes de sécurité ajustées à la vue pour les mécaniciens, ainsi que 2 chemises et 2 pantalons.
292 chemises, 2 pantalons, bottes de sécurité, 4 sarraus, 1 salopette
34
0,06 $/heure travaillée (0,09 $/heure travaillée pour ceux travaillant à l’extérieur) est versé à chaque salarié pour lui permettre d’acquérir des chaussures de sécurité. Une personne occupant le poste de peintre reçoit 0,12 $/heure travaillée. L’employeur fournit aux salariés ayant à travailler de façon régulière à l’extérieur 75 % du coût des survêtements nécessaires pour la période hivernale. Aussi, 75 % du coût des vêtements de travail des camionneurs (25 % à la charge du salarié).
37 2 habits, 2 pantalons, 2 chemises et 1 manteau d’hiver au besoin
38 130 $
39 100 $ pour des bottes
40 145 $
43
120 $ pour des bottes. Pour les chauffeurs, 1 fois aux 2 ans : 1 manteau d’hiver, 4 chemises, 1 imperméable, 2 pantalons, 4 chemises d’été, 4 chemises d’hiver, 1 coupe-vent, 1 veste de laine.
44 100 $
45 100 $
46 110 $
47
2 chandails à manches courtes pour tous les salariés. 2 pantalons, 2 chemises et 2 chandails à manches courtes pour les salariés de la maintenance (1 fois par année), et ensuite, 2 chandails à manches courtes ou 2 chemises, et 2 pantalons. 100 $ pour l’achat de bottes de travail.
48 75 $
50 155 $
51 85 $
52 125 $
54 1 paire de bottes, 2 gilets et 2 pantalons
56 100 $
57 105 $
59 120 $
60 135 $
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cLAuSES quAnTITATIvES
jouRS fÉRIÉS
Trois (3) conventions sur les 60 étudiées ne prévoient pas de clause expresse à ce sujet. Ce sont donc les clauses prévues aux normes du travail qui s’appliquent. La tendance dans cette étude se situe à 12 jours fériés, puisqu’on retrouve ce nombre à 22 reprises, ce qui constitue 37 % de l’ensemble des conventions collectives mises à l’étude.
Clauses sur les jours fériés
Nombre de jours fériés Numéros de référeNce Nombre d’eNtreprises
8 jours fériés (LNT) 4-25-46 3
10 jours fériés 3-15-23-31-46-53-54 7
11 jours fériés1-2-19-29-30-34-39-40-41-44-
5112
12 jours fériés8-9-11-14-16-18-22-24-26-27-35-38-42-43-45-47-52-55-56-
57-59-6022
13 jours fériés 6-7-12-13-33-37-48-49-50-58 11
14 jours fériés 17-21-28-36 3
15 jours fériés 20 2
congÉS MoBILES
Sur les 60 conventions collectives étudiées, 12 d’entre elles prévoient un système de congés mobiles, ce qui représente 22 % des conventions collectives étudiées.
Nombre de coNveNtioNs collectives
Numéros de référeNce des coNveNtioNs collectives
Nombre de coNgés mobiles
8 17-21-27-39-43-49-55 1
2 33-48-58 2
1 33 3
2 34-44 4
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jouRS DE MALADIE
38 % des conventions prévoient une clause permettant aux salariés de s’absenter pour cause de maladie.
Deux types de clauses sont négociées pour le calcul des jours de maladie. Le premier type offre un nombre de jours fixe pour tous, sans discrimination sur l’ancienneté, tandis que le second consiste en un régime progressif dans lequel l’ancienneté influence positivement le nombre de congés de maladie par année.
Le régime le plus avantageux prévoit 15 jours de maladie par année, calculés en fonction de l’ancienneté. Notez que ces 15 jours sont octroyés après 20 ans d’ancienneté, à raison d’une progression de 3 jours de maladie par tranche de 5 ans d’ancienneté. Finalement, le régime le moins avantageux prévoit 1 heure de salaire par journée de maladie non tra-vaillée.
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vAcAncES AnnuELLES
aNNées de service Nombre d’eNtreprises semaiNes de vacaNces
1 à 357 2
3 3
442 2
18 3
5 à 7 60 3
850 3
10 4
945 3
15 4
10-11
18 3
40 4
2 5
12
16 3
42 4
2 5
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7 3
49 4
4 5
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5 3
51 4
4 5
1551 4
9 5
1649 4
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1743 4
17 5
1841 4
19 5
1938 4
22 5
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DISPoSITIonS RELATIvES Aux fRAIS DE DÉPLAcEMEnT
Six (6) conventions collectives prévoient le remboursement du kilométrage effectué dans le cadre des fonctions.
Numéro de référeNce tarif pour le kilométrage
10 0,35 $/km
27 0,40 $/km
34 0,43 $/km
39 0,33 $/km
42 0,41 $/km
48 0,35 $/km
hEuRES DE TRAvAIL PAR SEMAInE
Toutes les entreprises (60) offrent aux travailleurs un horaire de 40 heures/semaine, avec un quart de travail de 8 heures, à raison de 5 jours par semaine.
Vingt-trois (23) entreprises, soit 38 % d’entre elles, fonctionnent avec un quart de travail qui est réparti sur quatorze jours ouvrables, à raison de 12 heures de travail par jour. Cette organisation du travail est caractérisée par une semaine de 48 heures de travail et une semaine de 36 heures de travail, donc 84 heures de travail sur deux semaines.
hEuRES DE REPAS
Cinq (5) entreprises offrent 1 heure pour la période du repas, alors que les 55 autres offrent 30 minutes. En aucun cas l’entreprise ne va payer 1 heure de repas. Lorsqu’une heure de repas est prévue, elle est aux frais des salariés. Pour ce qui est des entreprises qui offrent 30 minutes, la moitié d’entre elles (51 %) rémunère la période de repas, ce qui revient à dire que 47 % de l’ensemble des entreprises rémunèrent la période de repas.
DISPoSITIonS RELATIvES à LA SÉcuRITÉ D’EMPLoI
PÉRIoDE D’ESSAI
La période d’essai se calcule de deux manières : en heures travaillées ou en jours ouvrables. Sur les 60 conventions collectives étudiées, 55 sont couvertes par une clause de période d’essai en heures travaillées, et les 5 autres par une clause calculée en jours ouvrables.
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1. Heures travaillées
■ Minimum pour le nombre d’heures travaillées : 360 heures
■ Maximum pour le nombre d’heures travaillées : 1 000 heures
■ Mode : 480 heures (revient à 27 reprises)
2. Jours ouvrables (5 entreprises)
■ Minimum pour les jours ouvrables : 90
■ Maximum pour les jours ouvrables : 180
■ Distribution : (90, 90, 120, 120, 180)
AffIchAgE DES PoSTES
Dans toutes les conventions collectives, le poste est attribué au salarié justifiant le plus d’ancienneté, pourvu que celui-ci possède les compétences normales requises. La seule distinction est au niveau de l’ancienneté, puisque certaines entreprises considèrent l’an-cienneté départementale, tandis que les autres utilisent l’ancienneté d’usine comme critère de sélection. Pour attester la compétence, certaines conventions collectives prévoient une période à l’intérieur de laquelle l’employeur évalue, à l’aide d’un expert en la matière, celle des nouveaux salariés pour savoir si elle est adéquate en vue du poste à leur attribuer.
critères de sélectioN Nombre d’eNtreprises
Compétence normale et ancienneté d’usine 54 90 %
Compétence normale et ancienneté départementale
6 10 %
DISPoSITIonS RELATIvES à LA RÉTEnTIon DE LA MAIn-D’œuvRE
foRMATIon ET DÉvELoPPEMEnT DE LA MAIn-D’œuvRE
Dix-sept (17) conventions, soit 28 % de l’ensemble de l’échantillon étudié, prévoient une clause de formation et de développement de la main-d’œuvre. Cette clause permet de négocier les plans de formation qui seront offert dans l’usine, le budget alloué pour les employés, ainsi que les compétences qui seront recherchées pour chaque poste.
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Voici des exemples de clauses que nous avons recensées :
1. L’employeur et le syndicat conviennent de l’importance de la formation pour le déve-loppement du personnel et de l’entreprise. Dans cet esprit, les parties conviennent de mettre sur pied un comité paritaire qui doit assumer le mandat suivant :
■ Identifier les priorités de formation tout en respectant les contraintes opérationnelles et monétaires;
■ Identifier les méthodes de formation requises : entraînement à la tâche, formation théorique, etc.;
■ Sélectionner des formateurs internes ou externes;
■ Identifier des critères de sélection;
■ Évaluer les programmes proposés;
■ Recruter les formateurs;
■ Former les formateurs internes;
■ Évaluer les résultats obtenus et l’uniformité des contenus de formation.
2. L’employeur s’engage à payer les cours et les livres nécessaires à tous les salariés sui-vant des cours relatifs à leur travail, à raison d’un montant de 150 $ par session, par employé et sur présentation de preuve de réussite. Ce cours doit être approuvé au préalable par l’employeur.
chAngEMEnTS TEchnoLogIquES
Les clauses de changements technologi-ques sont des clauses dans lesquelles le syndicat se voit avisé des prochains pro-jets visant les changements technologi-ques dans l’usine, ce qui peut permettre de minimiser les mises à pied lors d’un changement technologique, en tentant de positionner l’effectif actuel sur les nouvelles technologies en offrant des mesures alternatives aux salariés pour qu’ils puissent travailler sur ces nouvel-les technologies. Par exemple, des plans
de formation peuvent être mis en place, les employés peuvent se voir affectés à d’autres tâches par un processus de supplantation, ou encore, les entreprises peuvent offrir les outils nécessaires pour repositionner les employés touchés.
SouS-TRAITAncE
Treize (13) conventions (22 %) ont des clauses encadrant la sous-traitance dans l’entre-prise.
Voici quelques exemples de clauses que nous avons recensées :
1. L’employeur convient de ne pas octroyer de contrat en sous-traitance pour effectuer, à l’intérieur de l’usine, du travail normalement et habituellement confié aux salariés de
RÉPARTITION DES ENTREPRISES AVEC ETSANS CLAUSES DE CHANGEMENTSTECHNOLOGIQUES
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l’accréditation avant la signature de la convention, sauf occasionnellement, lorsqu’il n’a pas la main-d’œuvre qualifiée ou l’équipement nécessaire pour exécuter les travaux dans les délais requis.
2. L ’employeur convient de ne pas confier en sous-traitance les travaux qui étaient norma-lement et habituellement exécutés par les salariés de l’accréditation avant la signature de la convention si tel contrat en sous-traitance avait pour effet d’occasionner la mise à pied ou d’empêcher le rappel de salariés réguliers, sauf s’il n’a pas la main-d’œuvre qualifiée ou l’équipement nécessaire pour exécuter les travaux dans les délais requis, ou s’il s’agit de produits en désuétude ou de produits ne pouvant être fabriqués de façon rentable à l’usine. Lorsqu’un produit est considéré « en désuétude », l’employeur en avise par écrit le syndicat.
PRIMES ET BonIS
Quarante-quatre (44) entreprises offrent une rémunération à la prime ou au boni. Ces primes sont différentes des primes de soir et de nuit qui seront présentées dans la pro-chaine section de cette étude.
Numéro de référeNce primes ou boNis
2
Prime d’ancienneté 0,10 $ l’heure pour 10 ans0,15 $ l’heure pour 15 ans 0,20 $ l’heure pour 20 ans0,30 $ l’heure pour 30 ans 0,35 $ l’heure pour 35 ans0,40 $ l’heure pour 40 ans
5 3 $ l’heure pour travailler sur 2 machines simultanément
6 Prime de chef d’équipe : 1,50 $/heure
7
% de bonne production % de retour des clients 1 $/heure pour être contremaître 0,50 $/heure pour le recoupage-poinçonnageBoni de Noël
9 Prime de formateur : 0,50 $/heure
10
Opérateur : 0,50 $ pour presse A1, et 0,25 $ pour l’aide-opérateur. 1 $ l’heure de prime pour l’opérateur travaillant 8 heures, et 0,50 $ à son aide-opérateur.1,50 $ l’heure pour l’opérateur œuvrant sur la presse 10 couleurs, et 0,75 $ pour son aide-opérateur.
11 20 $ par semaine pour avoir en sa possession un cellulaire de compagnie.
12Un chèque de 250 $ sera émis après la date de la signature de la convention collective.
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1,25 $ l’heure est ajouté aux équipes de jour travaillant de 7 h à 19 h. Prime de quart de 12 heures.1 $ l’heure pour être personne-ressource remplaçant des superviseurs.2 $ l’heure pour travailler de 19 h à 7 h 15 $ pour un repas lorsque le salarié travaille en heure supplémentaire.50 $ pour travailler le jour du party de Noël
141,25 $ pour être chef d’équipe 0,50 $ pour la fin de semaine0,50 $ pour être compagnon
15 200 $ pour avoir été à l’emploi lors du déménagement de l’usine.
16700 $ pour la signature de la convention collective1,25 $ pour remplacer un chef d’équipe
17Prime de chef d’équipe : 0,80 $0,50 $ par heure pour travailler sur la presse
1810 $ par année de service pour Noël2,50 $ pour remplacer un contremaître
191 $ l’heure pour travailler la fin de semaine1,50 $ l’heure pour travailler au contrôle de la qualité1,50 $ pour être formateur
2060 $ pour être sur appel150 $ l’heure pour être chef d’équipe
211 $ l’heure pour être chef d’équipe, peut atteindre 2 $ si l’employé possède 10 ans et plus d’ancienneté.0,50 $ l’heure pour être formateur
22 2,10 $ l’heure pour travailler le dimanche
240,75 $ l’heure pour être chef d’équipe1 $ l’heure pour les opérateurs de presse, si la presse maintient une production moyenne de 60 % de sa productivité maximale.
26Prime de chef d’équipe : 1,75 $Prime de fin de semaine : 1,25 $Prime de garde (3 heures)
27 Prime de chef d’équipe : 1,25 $
281 heure de salaire pour les opérateurs à l’extrusion qui doivent travailler pendant leur période de repas. Cette heure est majorée de 0,60 $/heure pour l’équipe 1, et de 0,55 $/heure pour l’équipe 3.
29
Prime de quart rotatif : 0,25 $Prime de chef d’équipe : 1 $Préposé aux moules : 1 $Formateur : 0,25 $, remboursement de 50 % des outils lorsqu’ils sont exigés par l’employeur jusqu’à un maximum de 200 $.
30Travail de fin de semaine : 1,50 $/heurePrime de formation : 1 $
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34Prime de chef d’équipe : 1 $Lorsque le salarié doit travailler à l’extérieur, celui-ci obtient 5 $ pour déjeuner, 10 $ pour dîner et 12 $ pour souper.
35 Prime de chef d’équipe : 0,40 $
36 Prime de formateur : 1 $
37Prime de pressier travaillant sur la presse 8 couleurs : 0,50 $Aide-pressier travaillant sur la presse 8 couleurs : 0,25 $Diplôme d’électromécanique reconnu : 1 $
38 Prime de séquence de 7 jours : 0,40 $
39Prime de quart de fin de semaine : 3 $Prime de chef d’équipe : 1,30 $
40
Prime de formateur : 1 $Prime du samedi : 0,50 $Prime pour opérer durant les pauses et repas : 0,15 $/heure travaillée durant cette journée.
45 0,50 $ pour travailler dans le département des balais
47
Prime de formateur : 1,50 $Prime de chef d’équipe : 1,50 $Prime d’assiduité, travailler le ven./sam./dim. : 2,25 $ Prime d’appel pour la fin de semaine : 100 $Boni de Noël de 50 $ par année de service jusqu’à un maximum de 200 $.
48
Une bonification en fonction des profitsLe profit établit le pourcentage de bonification : 10 % pour les profits de 1 à 50 000 $12,5 % pour les profits de 50 001 $ à 75 000 $ 15 % pour les profits de 75 001 $ à 100 000 $17,5 % pour les profits de 100 001 $ à 150 000 $ 20 % pour les profits de 150 001 $ et plusPrime de coordonnateur : 1,50 $
49Prime de formateur : 1 $Indemnité de cessation d’emploi (40 heures multipliées par le nombre d’années de service) si mise à pied pour changement technologique.
50Prime de l’extrudeuse no 4 : 0,65 $Prime d’outils pour les électromécaniciens : 200 $/année
52Prime pour équipe de 12 heures : 0,55 $Prime de contremaître : 1 $
55Prime de formateur : 0,35 $Prime d’éloignement : 25 $ Prime de chef d’équipe : 1 $
56Chaque fois qu’un salarié atteint un nombre d’années d’ancienneté qui correspond à un multiple de 5, il reçoit un montant forfaitaire de 250 $.
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Prime pour machine FMC : 0,25 $Prime du département machines et sacs : 0,45 $Prime extrusion multicouche : 1 $Prime du département des presses : 0,55 $ à 1 $
59 Prime du département d’extrusion : 0,70 $
60Prime de chef d’équipe : 2 $Un chèque de 550 $ est remis à la signature de la convention collective.
Une certaine tendance est retrouvée dans les conventions collectives au niveau des pri-mes de chef d’équipe et des primes de formateur.
La prime de chef d’équipe est présente à 21 reprises et est négociée pour un minimum de 0,40 $/heure travaillée, et pour un maximum de 2,50 $/heure travaillée. Le mode de cette prime se situe à 1 $/heure travaillée et celui-ci revient à 7 reprises, c’est donc dire que 33 % des entreprises offrant une prime de chef d’équipe offre 1 $ de plus sur le salaire horaire.
Pour ce qui est de la prime de formateur, elle est présente à 9 reprises et elle est située dans un intervalle compris entre 0,35 $ et 1,50 $.
Il est entendu que tous les montants inscrits dans la table des primes sont des montants qui sont ajoutés au salaire horaire; 0,50 $ correspond à 0,50 $ de l’heure.
PRIME DE SoIR
Trente-huit (38) entreprises offrent la prime de soir. De ce nombre, une seule prime est exprimée sous forme de pourcentage, soit 6 % du salaire gagné dans la journée. Pour les autres, les primes sont regroupées dans un intervalle compris entre 0,30 $ et 1 $/heure travaillée. La moyenne offerte se situe à 0,63 $/heure travaillée et le mode est à 0,50 $, celui-ci revenant à 10 reprises, soit pour 27 % de toutes les entreprises offrant la prime de soir.
Pour bien interpréter ce graphique, il est important de considérer les variables sur l’axe des abscisses comme étant des variables isolées, c’est-à-dire que chaque valeur sur l’axe des x représente une entreprise. On retrouve donc 38 entreprises représentées par 38 variables différentes.
DISTRIBUTION DES PRIMES DE SOIR OFFERTES DANS LE SECTEUR DES PLASTIQUES ET DES COMPOSITES
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PRIME DE nuIT
Quarante et une (41) entreprises offrent la prime de nuit. Encore une fois, une seule prime est exprimée sous forme de rémunération proportionnelle au revenu, soit 8 % du salaire horaire comme prime de nuit. Pour les autres, elles sont regroupées dans un intervalle compris entre 0,40 $ et 1,50 $ par heure travaillée. La moyenne se situe à 0,96 $ par heure travaillée et le mode se situe également à 1 $, celui-ci revenant à 10 reprises, soit pour 24 % des entreprises totales offrant la prime de nuit.
hEuRES SuPPLÉMEnTAIRES
Trente-cinq (35) conventions collectives paient les heures supplémentaires selon ce qui est prévu dans les normes du travail, soit 150 % du salaire horaire pour toutes les heures effectuées au-delà des 40 heures normales de travail, et 200 % du salaire pour le travail effectué lors d’un jour férié.
Le deuxième régime le plus avantageux prévoit 150 % du salaire horaire pour les heures effectuées au-delà de 40 heures par semaine, en plus d’offrir 200 % du salaire pour tout travail effectué le dimanche. Ce régime regroupe 16 conventions collectives, soit 25 % de l’ensemble de l’échantillon étudié.
Cinq (5) conventions collectives paient 150 % du salaire hebdomadaire pour les 4 premiè-res heures et 200 % pour les suivantes. Ces régimes paient également 200 % le dimanche, et l’un d’entre eux offre 250 % pour les jours fériés.
Trois (3) régimes offrent 150 % pour les 8 premières heures et 200 % pour les heures suivantes.
Finalement, 1 régime offre 150 % du salaire à tous les salariés, exception faite des méca-niciens, qui lorsqu’ils travaillent le dimanche, reçoivent 200 % de leur salaire + 6 $ l’heure.
DISTRIBUTION DES PRIMES DE NUIT OFFERTES DANS LE SECTEUR DES PLASTIQUES ET DES COMPOSITES
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DISPoSITIonS RELATIvES Aux AvAnTAgES SocIAux
RÉgIME DE PEnSIon ET RÉgIME D’ÉPARgnE-RETRAITE
70 % des conventions collectives présentées dans cette étude offrent un régime de pen-sion ou de retraite. 25 % de ces régimes sont à contribution unique du salarié, alors que l’employeur s’engage à fournir les outils de déduction à la paie pour que le salarié puisse contribuer au fonds de solidarité de sa centrale respective.
Numéro de référeNce cotisatioN de l’employé cotisatioN de l’employeur
9 3 % du salaire annuel après 3 ans de service
10Le régime évolue de 0,05 $ à 0,31 $ par heure travaillée selon l’ancienneté.
1325 % de la contribution de l’employé pour un maximum de 6 % des gains annuels bruts admissibles
18 3 % des gains hebdomadaires du salarié
23 1 % du salaire de base 1 % du salaire de base
26
1,5 % : 3 ans d’ancienneté2,5 % : 3 à 7 ans d’ancienneté3,5 % : 7 à 13 ans d’ancienneté4,5 % : 13 à 18 ans d’ancienneté5,5 % : 18 à 23 ans d’ancienneté6,5 % : 23 ans et + d’ancienneté
286 % du salaire hebdomadaire
6 % du salaire hebdomadaire
29 2 % du salaire gagné
330,20 $ par heure travaillée pour un maximum de 400 $
342 % du salaire de base admissible sans dépasser 500 $
36 Minimum 1 % 1 % des gains annuels admissibles
390,45 $ par heure travaillée pour un maximum de 350 $ par année
40
1,5 % des gains annuels + 50 % des cotisations versées par le participant pour un maximum de 4,5 % versé au total par la compagnie
42 10 $ par semaine
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47
Doit cotiser 3 % après 5 ans s’il veut que l’employeur cotise la même somme.
1,5 % du salaire de l’année précédant son adhésion et 3 % après 5 ans de service à condition que le salarié verse la même somme.
48 25 $ par mois 25 $ par mois
49 1,5 % du revenu brut 1,5 % du revenu brut
5050 % avec l’employé si celui-ci cotise la même somme jusqu’à un maximum de 15 $ par période de paie
512 % du salaire de base du salarié et 50 % de la participation du salarié
52 3 % du salaire brut 3 % du salaire brut
5650 % de la cotisation du salarié pour un maximum de 125 $ par année civile
57 2 % du salaire gagné
58 2 % des gains annuels du salarié
En plus de ces régimes, une des conventions collectives stipule avoir un régime de par-ticipation aux bénéfices (RPDB, REER) sans toutefois l’expliquer. Une autre mentionne qu’elle offre un « REER » collectif, tandis qu’une troisième mentionne posséder un régime de retraite simplifié sans l’expliquer non plus.
ASSuRAncES coLLEcTIvES
Les régimes d’assurances collectives sont présents dans 66 % des conventions étudiées. Les primes sont parfois assumées à 100 % par l’employeur, parfois elles sont divisées avec l’employé selon différents ratios. Il peut également y avoir un montant forfaitaire fixe prévu à cet égard ou encore une somme cumulée en fonction des heures travaillées.
Sur les 40 régimes d’assurances collectives, 5 mentionnent leur existence, sans toutefois en donner les modalités.
Numéro de référeNce coNtributioN de l’employé coNtributioN de l’employeur
3 50 % 50 %
10 50 % 50 %
11 50 % 50 %
12 50 % 50 %
14 0,18 $/heure travaillée
15 50 % 50 %
16 100 %, maximum 33 $/semaine
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Edes conditions de travail
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18 50 % 50 %
20 50 % 50 %
22 50 % 50 %
23 50 % 50 %
26 100 %
27 100 %
28 33 % 67 %
29 50 % 50 %
34 50 % 50 %
37100 % de l’assurance-salaire
Le montant restant de la prime
38 45 % 55 %
39 45 % 55 %
41 50 % 50 %
43 50 % 50 %
44
30 % aux employés de moins de 5 ans d’ancienneté40 % aux salariés ayant moins de 10 ans d’ancienneté50 % aux salariés ayant 10 ans et plus d’ancienneté
45 50 % 50 %
47 50 % 50 %
48 50 % 50 %
495,6 % des gains bruts totaux par mois à l’ensemble des salariés comme somme pour l’assurance collective.
50 50 % 50 %
52 50 % 50 %
53 50 % 50 %
54 50 % 50 %
55 25 % 75 %
53 40 % 60 %
57 37 % 63 %
58 40 %60 %, pour un maximum de 8 $ par mois par salarié
60 40 % 60 %
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Malgré le fait que l’on connaisse le montant de la cotisation de chacun, il est impossible de savoir ce que le régime d’assurance collective prévoit pour les salariés. Cependant, il est intéressant de constater que 33 % des régimes collectifs offrent une cotisation égale de la part de l’employeur et du syndicat.
RÉSuLTATS
Le tableau suivant démontre un modèle de rémunération variable global.
Fixe Variable
Individuelle Collective
Ponctuelle Di�érée Ponctuelle Di�érée
Non intégrée ausalaireDépend généralementd’une performanceSalaire de base
et formes d’ajustementde celui-ci
- Bonis au mérite- À la pièce- À la comission-Autre régimes individuels : Régimes à critères de performance Régimes hybrides Programmes de suggestions Bonis discrétionnaires
- Partage des béné�ces*- Partage des gains de productivité- Participation au capital-actions*- Bonis d’équipes- Autres régimes collectifs : Programmes de suggestions Bonis discrétionnaires
* Les régimes de partage des béné�ces et de participation au capital-actions peuvent être ponctuels ou di�érés.
- Bonis d’évolution progressive
- Partage des béné�ces*- Participation au capital-actions*
Source : La RÉMUNÉRATION VARIABLE Fréquences et caractéristiques selon les secteurs, Enquête 1999. p. 13.
FIGURE 1MODÈLE DE LA RÉMUNÉRATION VARIABLE
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rémunéraTion variable
Numéro de référeNce rémuNératioN fixe iNdividuelle collective
1 X
2 X
3 X
3 X
4 X
5 X
6 X
7 X X
8 X
9 X
10 X
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18 X
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28 X X
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48 X X
49 X
50 X
51 X
52 X
53 X
54 X
55 X
56 X
57 X
58 X
59 X
60 X
Site Internet : Corail – Ministère du Travail
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RÉSuLTATS
Cet exercice de recensement des conventions collectives a été réalisé grâce aux données contenues dans un échantillonnage des contrats collectifs de travail de 60 entreprises œuvrant soit dans le secteur des plastiques ou dans celui des composites. Ces conven-tions collectives ont été téléchargées sur le site Internet : http://www.corail.gouv.qc.ca/. Le présent document se veut un outil très intéressant pour la planification des négociations collectives des entreprises du secteur des plastiques et des composites, puisqu’il offre une vision d’ensemble. Il fournit également un portrait à jour des différents enjeux auxquels les acteurs des négociations auront à faire face, tels que le vieillissement de la main-d’œuvre, les incitatifs reliés au maintien de la productivité, les pénuries de travailleurs qualifiés, les changements technologiques, ainsi que les délocalisations d’entreprises.
PlastiCompétences, le comité sectoriel de l’industrie des plastiques et des composites, a analysé un échantillon de 60 conventions collectives. Vous pourrez constater qu’il y a trois centrales syndicales dominantes, la FTQ, la CSN et la CSD, ainsi que 7 syndicats indépen-dants.
La répartition des entreprises syndiquées nous indique une concentration des usines dans les régions de la Montérégie et de Montréal. La moyenne des échelles salariales en 2012 pour tous les métiers recensés était de 15,65 $ pour le salaire minimum et de 18,62 $ pour le salaire maximum. La très grande majorité des entreprises compte moins de 150 employés.
Le tableau des renseignements contenus et recensés dans la base de données disponible auprès de PlastiCompétences permet de répondre à certaines problématiques relevées par les représentants de l’industrie. La base de données constitue un élément fondamental pour aider ces mêmes représentants à faire l’analyse de l’environnement externe en vue des prochaines négociations.