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www.theatre-arles.com / 04 90 52 51 51 théâtre _ ARLES scène conventionnée pour les nouvelles écritures indisciplinés des cirques du 11 au 16 octobre 2014

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Page 1: des cirques - théâtre d'Arles · devient instrument de jeu, de la poubelle à la vitrine, du spectateur à la circulation routière. C’est absurde et infiniment poétique. Production

www.theatre-arles.com / 04 90 52 51 51

théâtre _ ARLESscène conventionnée pour les nouvelles écritures

indisciplinés

des cirques

du 11 au 16 octobre

2 0 1 4

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calendrier

Samedi 11 octobre à 15h - Place Volraire

Be ClaudeMise en scène Sophie Borthwick / Cie 1 Watt

Samedi 11 et dimanche 12 octobre egliSe deS frèreS PrêcheurS

La balance de Lévitéconception, mise en scène Yoann Bourgeois et Marie Fonte / Cie Yoann Bourgeois

Samedi 11 et dimanche 12 octobre théâtre d’arleS

Quien soy ? de et avec Wilmer Marquez et Edward AlemanEl Nucleo

mardi 14 et mercredi 15 octobre - théâtre d’arleS

Vous êtes iciCie l’Ouvrier du Drame

jeudi 16 octobre théâtre d’arleS

Soirée comPoSée

Opus corpusde et par Chloé MogliaBraquemard #1Cie La Mondiale générale

du Samedi 18 au Samedi 25 octobre théâtre d’arleS

Confession d’une harpisteAngela Laurier

résidence et sortie de résidence

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Samedi 11 octobre à 15h

Place Voltaire

Be ClaudeMise en scène Sophie BorthwickTextes Jean CagnardCie 1 Watt

Avec Pierre Pilatte

Quelque part dans une rue, un homme lave la vitrine d’une boutique, appliqué, allant jusqu’au bout de

la transparence. C’est peut-être bien son âme qu’il lave ainsi, y engageant toute son énergie jusqu’à se

retrouver complètement libre de partir en quête d’un des plus grand mystères de la constitution humaine:

la part féminine. Pierre Pilatte, le clown de la compagnie 1 Watt, promenait déjà ses bizarreries dans

l’espace urbain avec ses compères. Seul dans Be Claude, il laisse le burlesque prendre le dessus, avec ce

personnage qui tient de Buster Keaton, la voix en plus, à la recherche de sa Part Féminine, complément

d’âme indispensable à son être. Gestuelle soignée, mimiques étudiées, la rue est son domaine et tout

devient instrument de jeu, de la poubelle à la vitrine, du spectateur à la circulation routière. C’est absurde et

infiniment poétique.

Production 1 WattRésidences et coproductions Culture Commune, Scène Nationale du Bassin Minier à Loos en Gohelle, Pronomade(s), Centre National des Arts de la Rue en Haute Garonne, La Paperie, Chez Jo Bithume, Centre National des Arts de la Rue à Saint Barthélémy d’Anjou, La coopérative 2r2c à Paris, Le Lieu Noir à Sète, L’Atelline à Villeneuve lès Maguelone, Furies à Chalons en Champagne, Le Citron Jaune, Centre National des Arts de la Rue à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Soutiens à la production : SACD – Bourse « Auteurs d’Espace » Direction Générale de la Création Artistique / Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil Général du Gard, Région Languedoc Roussillon. Be Claude est soutenu par Réseau en Scène Languedoc-Roussillon et la Diagonale. La Compagnie 1 Watt est soutenue par le Conseil Général du Gard. Merci à Monica Muntaner, Alexandre Théry, Isabelle Antoine, Hélène Rocheteau.

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Samedi 11 et dimanche 12 octobre

egliSe deS frèreS PrêcheurS arleS

La balance de Lévitéconception, mise en scène Yoann Bourgeois et Marie FonteCie Yoann Bourgeois

production Cie Yoann BourgeoisAvec le soutien de la MC2: Grenoble, La brèche / Pôle national des Arts du Cirque de Basse-Normandie, La comète de Châlons-en-Champagne, pour leurs accueils en résidence.

« J’ai pour passion la quête de ce point. Présent absolu. Endroit idéal - lorsque l’envol d’un corps atteint son apogée, et lorsque la chute n’a pas encore débuté. Absence de poids. Instant de tous les possibles. » Yoann Bourgeois

C’est par cette recherche que nous pourrions finalement résumer notre travail. Voilà quelques années que nous tentons de rendre perceptible ce point là, cherchant à révéler ses potentiels dramatiques et c’est à partir du plan mécanique que nous continuons inlassablement à chercher cela. Nous nommons “plan mécanique” le jeu des forces entre elles. Dans ce processus, le « plan mécanique » ouvre une théâtralité d’une profonde polysémie ; une théâtralité naissante, ou plutôt “apparaissante”.

La balance de LévitéIl est encore difficile d’établir aujourd’hui avec certitude si Lévité a été un individu historique ou une identité construite, et s’il est bien l’auteur de la célèbre machine éponyme qui lui est attribuée. Cependant nous savons que c’est par l’observation de cette machine que Newton rédigea la loi universelle de gravitation et le principe d’équivalence comme l’atteste son De motu corporum in gyrum (Sur le mouvement).La balance de Lévité eut sans doute aussi un impact considérable sur le constat de simultanéité des chutes. Nous ne savons rien de Lévité si ce n’est qu’il dédia sa vie à la physique, lorsque la physique se définissait simplement par “connaissance des choses de la nature.” Sa machine néanmoins continue encore à émouvoir par le spectacle simple du poids d’un corps dans l’espace.

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Samedi 11 et dimanche 12 octobre

théâtre d’arleS

Quien soy ? de et avec Wilmer Marquez et Edward AlemanEl Nucleo

Coproduction : La Cascade, Pôle National des arts du cirque de Bourg Saint Andéol*, Transversales, Théâtre de Verdun, La Grange Dîmières à Fresnes, La Brèche, Pôle national des arts du cirque de Cherbourg, Le Théâtre de Privas*, Quelques p’Arts, Centre National des Arts de la rue...*, Le Nouveau Relax de Chaumont, Centre Dramatique National de Haute Normandie.Avec le soutien de : Théâtre et ville de Cusset, le Cnac, la ville de Châlons en Champagne, le Conseil Général de la Marne, la Région Champagne Ardenne, la Drac Champagne Ardenne, le Dicréam, la Sacd Beaumarchais, La Spedidam, la cie 14:20* Spectacle coproduit dans le cadre du dispositif “Ardèche Terre d’artistes” soutenu par la DRAC Rhône Alpes, le Conseil Général de l’Ardèche et qui associe la Cascade, le Théâtre de Privas et Quelques p’Arts... Scène Rhône Alpes.

Edward Aleman et Wilmer Marquez forment un duo de portés acrobatiques qui a vu le jour en Colombie, il y a quatorze ans.Le duo crée alors de petites formes avant de rejoindre la compagnie colombienne, La Gata Cirko. En son sein, ils participent au premier spectacle de cirque contemporain colombien dirigé par Felipe Ortiz (directeur et metteur en scène de la Cie La Gata Cirko). Riche de cette expérience collective, le duo ressent néanmoins le besoin de continuer à se former et intègre la 22ème promotion du Centre National des arts du Cirque de Châlons-en-Champagne en 2008.Pendant la tournée du spectacle de fin d’étude « Âm » sous la direction artistique de Stéphane Ricordel (fondateur des Arts Sauts), ils développent leur propre projet de création « Quien soy ? » et fondent la compagnie EL NUCLEO.En 2011, le duo intégre le spectacle « Raisonnances » mis en scène par Salia Sanou, créé et présenté au Burkina Fasso et en Côte d’Ivoire. Wilmer et Edward sont associés en septembre 2012 à la dernière création de David Bobee « Romeo & Juliette » et sont deux nouveaux interprètes du spectacle « Warm ».A partir de 2015, Wilmer et Edward seront artistes associés au Centre Dramatique national de Haute-Normandie nouvellement dirigé par leur complice David Bobee.

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mardi 14 et mercredi 15 octobre

théâtre d’arleS

Vous êtes icicie l’Ouvrier du Drame

écriture et mise en scène

Marjorie Efther, Marie Filippi et David Scattolin

interprétation Marjorie Efther et Marie Filippi

Tên-Tên et Moulu, deux clowns vagabonds et

débrouillards, cherchent leur place sur la terre

et en arrivent à se demander si l’Univers a une

limite. Pour tenter de comprendre ce grand

mystère du Cosmos, ils invitent les spectateurs

à une conférence faite de bric et de broc, en

utilisant leurs propres moyens. À l’aide d’un

vieux rétroprojecteur et d’objets du quotidien

détournés de leur fonction première, ils

redécouvrent le monde qui les entoure. Guidés

par les étoiles, l’inventivité et la drôlerie, nous

voyageons dans l’espace jusqu’aux confins de

l’Univers. Un périple que ces deux philosophes

un peu doux-dingues rendent épatant et à

portée d’humain.

L’homme, de tout temps, s’est tourné vers le

ciel et s’est forgé des mythes, des légendes,

des sciences. C’est au tour de deux clowns,

êtres poétiques à la dérive, en perpétuel

questionnement, d’être confrontés à la question

du vide, de l’espace, de l’inconnu. Les clowns

sont perpétuellement à la recherche de leur

espace à prendre, à entreprendre. Leur décalage

et leur marginalité les empêchent de trouver

place, spatialement et socialement. Ils cherchent

leur « légitimité» et passent par de multiples

stratagèmes pour revendiquer leur territoire et

finalement, exister. Cette problématique interne

de l’espace est transcendée par l’interrogation

fondamentale qui s’impose soudainement aux

clowns : l’Univers a-t-il une limite ultime? Comme

les marins et les poètes, ils se laissent guider par

les étoiles et invitent les spectateurs à effectuer

avec eux un périple vers la voûte céleste, là où

nous avons tous un jour orienté notre regard. Le

mystère des espaces infinis prend soudainement

toute sa place et met à pied d’égalité les clowns et

le public. Au-delà du burlesque et du rire, l’inconnu

bouleverse et rassemble.

Marjorie Efther, Marie Filippi et David Scattolin.Production : L’Ouvrier du Drame. Coproductions : Le Prato Pôle National des Arts du Cirque Lille / Le PLOT Lille Tournai, le Théâtre du Nord Théâtre National Lille Tourcoing Région Nord Pas-de-Calais et la Rose des Vents Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq dans le cadre du Festival Prémices 2014. Avec le soutien de la DRAC Nord Pas-de-Calais et du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais. Production déléguée Le Prato. Remerciements La Nef-Manufacture des Utopies direction Jean-Louis Heckel, Anis Gras-le lieu de l’autre direction Catherine Leconte, La Maison de la Culture de Tournai direction Philippe Deman.

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Dans le droit fil de ses précédentes créations, Chloé Moglia trace un chemin dans l’exploration de la suspension. Forme immersive, Opus corpus invite le public à traverser, à quelques centimètres du sol, la densité d’un champ de forces et d’incertitudes. Le corps arqué à l’extrême sur un trapèze minimaliste, elle décompose chaque mouvement avec une lenteur sidérante, donnant à voir chaque effort dans un total dépouillement et dans une proximité troublante.

Le moindre souffle, le moindre tremblement deviennent perceptibles. Le fil rouge qui sous -tend cette démarche tient dans la présence, cette mystérieuse capacité d’écoute et d’attention qui a le pouvoir de distendre l’espace et le temps. La pratique aérienne devient un moyen efficace d’accroître l’intensité du vivant.

Chloé MogliaChloé Moglia se forme au trapèze au CNAC puis travaille plusieurs années avec Mélissa Von Vépy (Cie Moglice – Von Verx) sur le sens et l’imaginaire véhiculé par les disciplines aériennes.

En 2009, elle fonde en Bretagne l’associa-tion Rhizome, intègre sa pratique des arts martiaux dans son cheminement artistique et inscrit son face à face avec le vide dans une perspective d’expérimentation.

Elle crée Nimbus (2007), Rhizikon (2009),Opus corpus (2012) et en duo avec Olivia Rosenthal Le Vertige (2012).

Opus corpusde et par Chloé Moglia

production: Rhizome / coproduction : Carré Magique Lannion Trégor, Pôle national des arts du cirque en Bretagne ; Cie Moglice – Von Verx ; Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; Itinéraires Bis – association de développement culturel et artistique des Côtes d’Armor ; La Filature, Scène nationale – Mulhouse ; MA, Scène nationale – Pays de Montbéliard ; Théâtre Le Grand Logis, Ville de Bruz / aides à la création : ministère de la Culture et de la Communication ; D.R.A.C. Bretagne – aide à la production théâtrale ; D.G.C.A. – aide à la création arts du cirque ; conseil régional Bretagne ; conseil général du Finistère / accueils en résidence : Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; Le Grand Pré–scène de territoire arts de la piste de Langueux ; T.R.I.O...S – Théâtre du Blavet Inzinzac-Lochrist / Hennebont ; Terrain Blanc– MPT de Penhars et le Théâtre de Cornouaille, Scène nationale à Quimper. Chloé Moglia est artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, au Manège Scène nationale de Reims, et au théâtre de l’Agora, scène nationale Evry-Essonne.

JEUDI 16 OCTOBRE À 19H30 - THÉÂTRE D’ARLESsoirée composée

Durée des spectacles : Braquemard #1, 20mn / entracte / Opus corpus, 30mnSpectacles conseillés à partir de 12 ans

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Le bois est un matériau central dans le travail d’Alexandre Denis et

de Timothé Van Der Steen. Ensemble ils se confrontent au bastaing,

une poutre en bois qu’ils transforment en agrès de cirque, jouant

avec ses forces de tension, son poids et un délicat centre de gravité.

Dans un spectacle qui flirte avec l’absurde, ils créent à partir d’une

situation simple, s’ériger au sommet de cet agrès à la verticalité

pure, un impressionnant état de grâce, une histoire qui croise le

mythe de Sisyphe et la bêtise de Babel.

Le temps semble comme suspendu à cet équilibre maîtrisé, où les

souffles et les respirations sont comme une musique qui impose

le silence. À cet endroit le cirque épuré que nous offrent ces deux

artistes crée une autre réalité, infiniment poétique.

Braquemard #1de et Par Alexandre Denis et Timothé Van Der SteenCie La Mondiale générale

Coproductions : La Verrerie d’Alès en Cévennes Pôle National des arts du cirque Languedoc Roussillon, Le Cirque Jules Verne Pôle National des arts du cirque et des Arts de la rue (Amiens), Pôle Cirque Méditerranée (Marseille, La Seyne sur Mer), Théâtre de Jade. Soutiens : Théâtre Georges Leygues à Villeneuve sur Lot, Hostellerie de Pontempeyrat, Bazar Palace à Arles, Studio Cirque à Arles, théâtre d’Arles scène conventionnée pour les nouvelles écritures / Pôle régional de développement culturel, Le Citron Jaune-Centre National des Arts du Cirque de Port Saint-Louis-du-Rhône.

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réSidence du Samedi 18 au Samedi 25 octobre théâtre d’arleS

Sortie de réSidence jeudi 23 octobre

Confession d’une harpisteAngela Laurier

La Compagnie Angela Laurier voit le jour en Août 2006 à Equeurdreville-Hainneville en Basse-Normandie. Angela Laurier a passé plus d’une trentaine d’années à travailler en tant qu’artiste contorsionniste pour divers cirques et compagnies théâtrales à travers le monde. En 1999, elle écrit et interprète «Mon grand frère» pour lequel elle obtient une bourse de la SACD puis commence une collaboration avec David Noir pour « L’art est nié, file ! » et « L’ange est là, l’or y est ». Le désir de créer sa propre structure se voit motivé par l’envie de mener à terme des projets mettant en lumières des thèmes plus personnels. Initiative soutenue par l’obtention du prix Beaumarchais de la SACD pour l’écriture de Déversoir en 2005.En 2007-2008, Angela Laurier se consacre à la première création de la Compagnie Angela Laurier « Déversoir » créé en janvier 2008 aux Subsistances de Lyon. Une oeuvre qui s’introduit au coeur de la schizophrénie et qui réunit pour la première fois sur scène Angela et son frère Dominique. La Compagnie Angela Laurier poursuit l’aventure avec un nouveau spectacle «J’aimerais pouvoir rire» cette fois mis en scène par sa soeur Lucie Laurier. Toujours dans la veine autobiographique, le spectacle est créé le 11 février 2010 au Théâtre National de Chaillot à Paris.Le troisième spectacle d’Angela Laurier, L’Angela Bête, est présenté aux Subsistances à Lyon les 28, 29 et 30 juin 2012. Laissant derrière elle son univers familial pour se concentrer sur son personnage, elle y retrace sa vie d’artiste et les étapes importantes qui la jalonnent. Entre comédie musicale, danse, acrobaties et stand-up, elle opère y un virage à 360°.En 2013, Angela Laurier reçoit le prix S.A.C.D. dans la catégorie Arts du Cirque.

Avec sa création en cours, Harpiste, elle quitte définitivement son roman personnel pour se tourner vers l’univers poétique et torturé de Sophie Béguier. D’influence biographique, ce spectacle traitera de la transmission, en puisant ses références dans la vie de cette musicienne qui vécut ses années d’apprentissage de harpe comme un sacerdoce, pour devenir ensuite une virtuose.