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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3471 du Vendredi 20 Février 2015 - 63 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 63 ème année Troisième circonscription de Makélékélé (Brazzaville) Pierre Bassouama s’élève contre les sommes exigées par les agents de la S.n.e pour réparer un câble (P.7) Arrondissement 2 Bacongo (Brazzaville) Vie politique nationale Patrice Laganny lance le Rassemblement pour l’alternance démocratique en 2016 «R16» (P.19) Collectif des sénateurs de Brazzaville La C.c.a épinglée par les conseillers locaux, pour ses pratiques peu orthodoxes de 50% (P.6) Denis Sassou- Nguesso a inauguré le premier module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque de Mouila (Gabon) «Tendre la main est une bonne chose, mais apprendre à travailler, c’est encore mieux» (P.10) La commu- nication, un outil incontour- nable de gouvernance (P.3) Editorial

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Page 1: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3471 du Vendredi 20 Février 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

63ème

année

Troisième circonscriptionde Makélékélé (Brazzaville)

Pierre Bassouamas’élève contre les

sommes exigées parles agents de la S.n.epour réparer un câble

(P.7)

Arrondissement 2 Bacongo (Brazzaville)

Vie politique nationale

Patrice Laganny lancele Rassemblement pour

l’alternance démocratiqueen 2016 «R16»

(P.19)

Collectif des sénateurs de BrazzavilleLa C.c.a épinglée par les conseillers locaux,pour ses pratiques peu orthodoxes de 50%

(P.6)

Denis Sassou-Nguesso a

inauguré le premiermodule et posé lapremière pierre du

deuxième module dumarché Total

(P.3)

Mgr Mathieu Madega Lebouankehan,évêque de Mouila (Gabon)

«Tendre la main estune bonne chose,mais apprendre à

travailler, c’estencore mieux»

(P.10)

La commu-nication,un outil

incontour-nable de

gouvernance

(P.3)

Editorial

Page 2: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 2

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NATIONAL

Accueilli par l’administra-teur-maire de Bacongo,Raymond Kouba, dans

une ambiance carnavalesque,le président Sassou-Nguesso ainauguré l’édifice abritant lemarché Total. Il s’agit du pre-mier module, à un niveau, quioffre de bonnes conditions auxvendeurs et aux clients.Deux allocutions ont été pro-noncées, par le député-mairede la ville de Brazzaville, et parle ministre à la présidence dela République, chargé de l’amé-nagement du territoire et de ladélégation générale aux grandstravaux, alors que, le maître decérémonie, Médard Milandou,qui a repris du service, a expli-qué, dans un lari impeccable,le projet tel qu’il se présente,tout en parlant de l’artisan decette œuvre, le président Sas-sou-Nguesso.Dans son mot de bienvenue,Hugues Ngouelondelé s’est ré-joui des mutations profondesopérées au niveau des infras-

tructures, dans la ville-capita-le. «En effet, au cours de cesdernières années, les citoyensde la ville-capitale de la Répu-blique du Congo sont les té-moins privilégiés et les princi-paux bénéficiaires des muta-tions profondes opérées dansleur ville. Avec la réalisation,par le gouvernement de la Ré-publique, de nombre d’infras-tructures, parmi lesquelles, jepeux citer: le complexe aéro-portuaire Maya-Maya, les ber-ges aménagées des rivièresMfoa et Madoukoutsékélé, leslogements modernes, à traversla ville, le bitumage des nouvel-les voiries urbaines, sans omet-tre les complexes sportifs etuniversitaires, en cours de réa-lisation, lesquels annoncent,déjà, les onzièmes Jeux afri-cains de Brazzaville, en sep-tembre 2015», a-t-il déclaré.Pour sa part, le ministre Jean-Jacques Bouya a présenté lafiche technique de l’édificeconstruit: «Limité par les ave-nues Matsoua, Mabiala-Man-ganga et les rues Bayonne etdu comité, sur un terrain de8.350 mètres-carrés, ce premiermodule occupe 20% de l’espa-ce dédié à l’ensemble de ceprojet. Il s’agit, là, du premiermodule du projet qui vientd’être réalisé, avec une capaci-té totale de 2.285 places. Pour

réaliser cette œuvre dont lamonumentalité est avérée, lechantier a mobilisé 80 Congo-lais et 3 expatriés, assistés parla mission de contrôle duB.c.b.t.p.D’un coût total de 6.646.661.900francs Cfa, les travaux ont étéréalisés par la société FrancoVillarecci. Ce premier module

sera relié au second, au moyende deux passerelles aériennesqui enjamberont l’avenue Ma-biala-Manganga, pour s’arrimerau corpus du deuxième bâti-ment».«S’agissant du deuxième mo-dule, dont les travaux ont dé-buté, immédiatement, après lapose de la première pierre, dé-nommé Total B, il est projetésur un terrain d’une superficiede 1900 m², soit le double dupremier module. Ce deuxièmemodule présente une superficiebâtie de 4500 m², répartis sur

les trois niveaux du bâtiment,soit 1500 m² par niveau. Le coûtestimatif de ce deuxième mo-dule est de 24 milliards defrancs Cfa pour 30 mois de tra-vaux. Total B disposera d’envi-ron 5.700 places et logera bou-tiques, chambres froides, res-taurants, infirmerie, garderied’enfants, cyber-cafés, entre-pôts, monte-charge, ascen-seurs et toutes les autres com-modités qui en faciliteront l’ex-ploitation. La fin des travauxest prévue pour juillet 2017. Lacapacité attendue est de 8.000places, sans compter les bou-tiques et autres officines et as-treintes, les deux modules con-sidérés comme les plus grandsdu Congo».Comme à l’accoutumée, Jean-Jacques Bouya a tiré les ensei-gnements des progrès réalisés.«Aujourd’hui, nous pouvonsdire que ce lieu apporte plusd’hygiène et protège contre l’in-salubrité et la pollution; ce lieurassure! Fini l’exigüité desstands qui, hier, n’offraient pasle confort souhaité. Ici, bientôt,naîtront, nous en sommes sûrs,dans une cohésion citoyenne,des dynamiques d’échangessusceptibles de doper la pro-duction et l’emploi», a-t-il indi-qué.

Après ces allocutions, le prési-dent de la République a procé-dé à la coupure du ruban sym-bolique, au dévoilement de laplaque inaugurale, à la visiteguidée des installations et à lapose de la première pierre dudeuxième module. Des dons luiont été faits, notamment: unecanne traditionnelle et ungrand fauteuil sculpté en bois,symbole de chef. Des femmesvendeuses lui ont offert un pa-nier de légumes, du poissonfumé et un gros pain de ma-nioc.Pour son retour, le chef de l’Etata eu droit à un grand bain defoule. Le cortège roulait toutdoucement et la foule le suivaità pied. «Vous êtes venu sain etsauf, nous allons vous raccom-pagner jusqu’à votre palais,sain et sauf, pour que rien nevous arrive et qu’on ne dise pasque quelque chose vous estarrivé, à Bacongo». Voilà tra-duites les phrases prononcéesen lari, à l’endroit du présidentde la République, par les jeu-nes qui l’ont accompagné. Ilfaut dire que son bain de foulea donné du fil à retordre au ser-vice de sécurité, tant la ferveurétait à son comble.

Pascal-Azad DOKO

Arrondissement 2 Bacongo (Brazzaville)Denis Sassou-Nguesso a inauguré le premier

module et posé la première pierre dudeuxième module du marché Total

Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a pro-cédé, mercredi 18 février 2015, à l’inauguration du premier mo-dule et à la pose de la première pierre du deuxième module dumarché Total, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Braz-zaville. C’était en présence des membres du gouvernement, duhaut-commandement de la force publique, des responsables desinstitutions de la République, des parlementaires, des partispolitiques, des maires d’arrondissements, du directeur de lasociété Franco Villarecci, dans une ferveur populaire qui a vu lamobilisation de la population, dont les commerçants, vendeurset militants des partis. L’occasion, pour le chef de l’Etat, d’ungrand bain de foule, dans l’enthousiasme populaire, sous l’ani-mation de plusieurs groupes folkloriques.

Jean-Jacques Bouya.

L’inauguration officielle du premier module par le présidentSassou-Nguesso.

Le chef de l’Etat (à d.), en compagnie de l’administrateur-maire,Raymond Kouba, et Raymond Z. Mboulou, au premier niveau dumarché.

Hugues Ngouelondelé.

Il y a eu une grande mobilisation de la population.

L’intérieur du marché.

EditorialLa communication,

un outil incontournablede gouvernance

En démocratie, la communication n’est pas un moyen sub-sidiaire, mais un outil fondamental de gouvernance publi-que. Car, la démocratie est fondée sur la liberté d’expres-

sion. Une grande partie de cette liberté d’expression s’exerce àtravers les médias, qui sont, malheureusement, des instrumentssubissant diverses influences et faisant l’objet de manipulationssouterraines.Plus que les citoyens, les pouvoirs publics sont appelés à com-muniquer davantage, pour non seulement convaincre l’opiniondes politiques sectorielles mises en œuvre, éclairer sur les diffi-cultés rencontrées dans la gouvernance publique, mais surtout,combattre l’adversité qui, en démocratie, est normale. Or, à tra-vers certains événements, on constate que, souvent, les pou-voirs publics ne communiquent pas. Leur silence nourrit desinquiétudes. Tout donne à penser que la parole au niveau insti-tutionnel n’est pas libérée. Les institutions nationales sontpromptes à communiquer sur les aspects officiels de leurs acti-vités. Mais, lorsque surviennent les événements malheureux, ilssont réfractaires à la parole. L’opinion est livrée à la rumeur. Ilsemblerait que ce genre d’exercices est périlleux, à l’exempledes explosions du 4 mars ou de l’intervention de la police audomicile d’un leader de l’opposition, pour disperser une mani-festation. Les arguments avancés par le gouvernement n’étaientpas convaincants. A propos des explosions du 4 mars 2012, ilavait fallu au président de la République, lui-même, de monterau créneau, dans les médias, pour rassurer une opinion en co-lère contre les pouvoirs publics.«La démocratie est fondée sur la liberté de communiquer, c’est-à-dire sur la confrontation explicite des intérêts, sur l’argumen-tation et la négociation qui permettent de dépasser la violenceet de parvenir à un consensus», écrivait le philosophe français,Claude Lefort, ancien directeur d’études à l’École des hautesétudes en sciences sociales. Dans un article publié par le quoti-dien français «Le Monde», le 6 juin 2005, Dominique Wolton,chercheur en sciences de la communication, va même plus loin,en considérant «la communication politique» comme le «vérita-ble moteur de la démocratie».Comment peut-on avancer dans notre démocratie, si à chaquefois que l’acteur public se sent désavantagé dans un événement,il se mure dans le silence? Eu égard au débat sur la Constitu-tion, on peut comprendre l’inquiétude qui envahit, parfois, nosconcitoyens, par les temps qui courent, en pensant que militercontre le changement de la Constitution, c’est susciter le cour-roux des pouvoirs publics. Pourtant, à Sibiti, comme dans sonmessage de vœux de nouvel an, le président de la République aréaffirmé le droit des citoyens à exprimer librement leurs posi-tions. Il s’est, simplement, élevé contre ceux qui veulent se sai-sir de ce débat, pour renvoyer le pays dans les situations diffici-les qu’il a connues, dans le passé. Le disant, il est bien dans sonrôle de chef d’Etat, garant de la sécurité de ses concitoyens,sans exception.Alors, y a-t-il lieu de penser que si on dit non au changement deconstitution, il y aura la guerre? Mais pourquoi? Chacun est li-bre d’exprimer son opinion, dans le respect de nos lois et denos institutions.Par contre, l’intolérance, la haine, l’extrémisme, le sectarisme,la rumeur, le mensonge, le tribalisme, le manque de communi-cation, de dialogue, etc, sont autant d’ingrédients qui peuventcréer les conditions entraînant une crise politique à la violence.La communication, le dialogue entre acteurs ne partageant pasle même point de vue sont nécessaires. Tout point de vue (ex-pression d’une conviction), toute position peut toujours évoluer.Même une décision, il peut être possible d’y revenir. A la Confé-rence nationale souveraine, Mgr Ernest Kombo aimait dire: «Iln’y a que les imbéciles et les morts qui ne changent pas», sous-entendu de point de vue. En réalité, celui qui veut faire avancerson point de vue, communique, pour convaincre.

Joachim MBANZA

Vente de parcelle de terrainà Makélékélé (Brazzaville)

- Parcelle de terrain de 575 m²;- Située sur l’Avenue de l’OUA, n°2 bis(Arrêt de bus Angola Libre).

Pour tous renseignements:05.358.95.95 ou 06.663.95.92

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ANNONCES

Aux termes du procès-verbal d’assemblée générale extraordinairede l’Associée Unique de la société dénommée «INGENIERIE INVES-TISSEMENT» SARLU, dressé en la forme authentique par MaîtreHenriette Lucie Arlette GALIBA, en date à Brazzaville du 29 janvier2015, enregistré à Brazzaville, le 02 février 2015, à la recette des im-pôts de Bacongo, folio 020/15 numéro 161, il a été décidé, entre autres,du:- Changement du siège social: le siège a été transféré du 3, Boule-vard Denis SASSOU NGUESSO, boîte postale 964 au «152, AvenueCharles DE GAULLE, Plateau, Centreville»;

- Changement de dénomination sociale: la société, anciennementdénommée «INGENIERIE & INVESTISSEMENT CONGO SERVICES»,en sigle «IN.C SERVICES SARLU», aura pour nouvelle dénomina-tion sociale «INGENIERIE INVESTISSEMENT», en sigle «I.I. SARLU»;En conséquence, le procès-verbal d’assemblée générale extraordi-naire et les statuts harmonisés ont été déposés au Greffe du Tribu-nal de Commerce de Brazzaville, le 10 février 2015, sous le n° 15 DA119 et mention modificative a été faite au Registre du Commerce etCrédit Mobilier, sous le numéro 12 B 3591.

Pour insertion,Maître Henriette L. A. GALIBA,

Notaire

CHAMBRE DEPARTEMENTALE DES NOTAIRES DE BRAZZAVILLEOFFICE NOTARIAL GALIBA

Me Henriette Lucie Arlette GALIBA3, Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, Marché Plateau Centre-ville, vers ex-Trésor,

ex-Hôtel de PoliceB.P: 964/Tél.: 05 540-93-13; 06 672-79-24/E-mail: [email protected]

REPUBLIQUE DU CONGO

«INGENIERIE INVESTISSEMENTS»Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle

Capital social: 1.000.000 Francs CFASiège social: 152, Avenue Général DE GAULLE, Marché Plateau, Centre-ville Brazzaville

RCCM: 12 B 3591REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALE

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NATIONALVie d’entreprise

Sadac, une société decourtage en assurance,a ouvert deux agences

à BrazzavilleSadac (Société africaine des assurances du Congo), une sociétéde courtage en assurance et réassurance, qui a déjà des agen-ces à Pointe-Noire (4), Dolisie (1) et Mouyondzi (1), a ouvert deuxagences, à Brazzaville, situées sur l’avenue Boueta-Mbongo etau quartier Batignolles, dans le quatrième arrondissementMoungali. A cette occasion, une cérémonie officielle d’ouver-ture a eu lieu, à l’agence Boueta-Mbongo, en présence d’AndréNdombo-Ndombo, Directeur général, fondateur de la Sadac, sousle patronage du chef du quartier 47, Cyrille Damba, des chefsdes autres agences et des représentants de sociétés partenai-res.André Ndombo-Ndombo a dé-marré dans le domaine des as-surances, comme agent. C’està partir de 2010 qu’il a créé sasociété, la Sadac, avec un petitfonds de deux millions defrancs Cfa, pour devenir cour-tier, en installant, progressive-ment, quatre agences, à Pointe-Noire.Après Dolisie et Mouyondzi, sasociété, qui a des ambitions dedevenir panafricaine, est, enfin,à Brazzaville, avec l’ouverturede deux agences. C’estl’agence située sur l’avenueBoueta-Mbongo qui a accueillila cérémonie d’ouverture. «Ence jour 14 février, au nom detoutes les populations que j’ai

la charge de diriger, symboliquement, je vais recevoir cette agencedans le quartier. Nous allons donc appeler les mânes du quartier,pour pouvoir assister cette structure que nous accueillons. C’estune fierté, pour le quartier 47, d’avoir une structure de plus. C’estça le développement d’un quartier. On parle plus du développe-ment d’un pays, d’une ville, mais il faut qu’on parle aussi du dé-veloppement d’un quartier», a dit Cyrille Damba.«Les assurances ne sont pas très connues de certaines person-nes, mais cette proximité de l’agence avec les populations va créerune certaine curiosité qui conduira les populations à s’y intéres-ser», a-t-il poursuivi.Pendant la cérémonie, chaque chef d’agence est passé pour ex-primer son souhait. Pour sa part, Marvel Ngassaki, chef d’agenceBoueta-Mbongo, a remercié le chef du quartier, le directeur géné-ral de Sadac et les invités pour leurs encouragements. Il a, ras-suré que le directeur général peut compter sur une équipe com-pétente, pour mener à bien cette structure.Sadac entend poursuivre l’ouverture de nouvelles agences, à tra-vers le pays et le rêve de son Directeur général est de faire que sasociété devienne panafricaine. Ainsi, il envisage de s’implanter,dans un futur proche, à Cotonou, au Bénin, avant d’explorerd’autres pays, comme le Ghana, le Gabon, etc.

Alain Patrick MASSAMBA

André Ndombo-Ndombo.

Pour le diplomate fran-çais, toutes les actionsréalisées au cours de

l’année écoulée, dont l’assis-tance technique, sont évaluéesà près de 19 milliards de francsCfa et que l’enveloppe proprede l’A.f.d (Agence française dedéveloppement) est d’un mon-tant de 13 milliards de francsCfa de prêts, pour l’appui auxinfrastructures de base, à l’édu-cation, à la formation, à la ges-tion des forêts, à la protectionde l’environnement, à la biodi-versité, à la santé et au soutiendu secteur privé, notammentdans le cadre de l’appui au dé-veloppement économique, àtravers l’appui à l’entrepreneu-riat. En ce qui concerne le Scac(Service de coopération et d’ac-tion culturelle), le bilan détailléde cette enveloppe de coopé-ration se présente de la maniè-re suivante: (Culture, formationuniversitaire ou technique, coo-pération scientifique, santé,etc.: 570.898 euros; gouvernan-ce, Etat de droit, appui à la so-ciété civile: 264.359 euros; ac-compagnement au retour vo-lontaire des migrants (Dévelop-pement solidaire et Office fran-

çais de l’immigration et de l’in-tégration-O.f.i.i): 101.000 euros;expertise technique de long ter-me: 136.000 euros). Les deuxautres volets étant la coopéra-tion en matière de défense eten matière de sécurité.Jean-Pierre Vidon a aussi par-lé du C2d (Contrat désendette-ment et développement). Dansle cadre du processus d’annu-lation de la dette bilatérale duCongo, le Congo continued’honorer les échéances d’unepartie de sa dette, mais celles-ci lui sont, ensuite, reverséessous forme de subventions parla France, afin de financer desprogrammes de développe-ment définis, conjointement,avec l’Etat et la société civile.Le deuxième C2d a été signé,le 10 décembre 2014, pour unmontant de 98 milliards defrancs Cfa couvrant la période2015-2019.Plusieurs projets sont ainsi fi-nancés dans le cadre du C2d,comme les travaux d’extensionde la route de la corniche per-mettant de relier plus facile-ment la Case De Gaulle au pontdu Djoué, et d’aménagementurbain, dans les arrondisse-

ments de Bacongo et Makéléké-lé. C’est un axe routier impor-tant assurant le désenclave-ment des deux arrondisse-ments de Bacongo et de Maké-lékélé. Les travaux, lancés parle président de la République,Denis Sassou-Nguesso, quicomportent la constructiond’un viaduc de 545 mètres sontaussi à mettre à l’actif de ceprojet.Plusieurs autres projets, com-me le projet de drainage pluvialet assainissement, à Pointe-Noire (26,3 milliards de francsCfa), la réhabilitation du C.h.ude Brazzaville (2,6 milliards defrancs Cfa) prévu à partir dutroisième trimestre 2015; le pro-jet de drainage pluvial et demise en place d’une filière pé-renne de gestion des déchets,à Brazzaville. (15,7 milliards defrancs Cfa, dont le début destravaux est prévu au quatrièmetrimestre 2015, pour une duréede 16 mois.

Au plan culturel, l’I.f.c a célé-bré ses vingt années d’existen-ce du nouvel édifice construiten 1994 et organisé 322 mani-festations, tous domaines con-fondus (théâtre, expositions,concerts, danses et ateliersd’apprentissage).Enfin, Jean-Pierre Vidon s’estréjoui du climat de paix qui aprévalu, tout au long de l’annéeécoulée et qu’il souhaite péren-ne, afin que la coopérationpoursuive son plan d’action quipermettra aux populations con-golaises de bénéficier de sesdivers fruits.

Pascal BIOZI KIMINOU(Pour plus de détails sur le

bilan de la coopérationfranco-congolaise et les

perspectives de 2015,consulter le site Internet:www.ambafrance-cg.org)

Congo-FranceLa route de la corniche, projet pharede la coopération franco-congolaise

L’année 2014 a été pleine en actions, dans le cadre de la coopé-ration bilatérale entre la France et le Congo, aux plans éducatif,sanitaire, sécuritaire, économique et culturel. Jeudi 12 février2015, à l’I.f.c (institut français du Congo), à Brazzaville, l’ambas-sadeur de France, Jean-Pierre Vidon, entouré de tous ses colla-borateurs en charge des différents domaines, a animé une con-férence de presse axée sur le bilan des activités réalisées dansle cadre de la coopération franco-congolaise et fait une projec-tion pour l’année 2015. Le projet phare, parmi tant d’autres, estla construction de la route de la corniche, qui va de la Case DeGaulle au pont du Djoué et dont le début des travaux est prévupour ce mois de février 2015.

Scindées en trois catégo-ries, les sessions de for-mations permettront aux

bénéficiaires, de se familiariseravec un matériel médical dequalité, qui sera, ensuite, don-né aux laboratoires et hôpitauxqui ont accueilli les formations,à savoir: le Laboratoire natio-nal de santé public, le C.h.u deBrazzaville et l’hôpital d’Owan-do.Le projet Paramed, dont l’Unioneuropéenne a délégué la miseen œuvre à l’Af.d, s’inscrit dansle cadre du P.n.d.s (Plan natio-nal de développement de lasanté), élaboré en 2006, par legouvernement congolais. Ilvise à améliorer la qualité dessoins dispensés par les troiscatégories de personnels para-médicaux (infirmiers diplômésd’Etat, sages-femmes et tech-niciens de laboratoire), dansles hôpitaux et les centres desanté intégrés.

Présentant ce projet, MatteoSirtori a signifié qu’il répondaux statistiques d’une enquêteréalisée sur le terrain, en 2014,par les partenaires techniqueset financiers (l’Agence françai-se de développement) -très ac-tifs dans le soutien à la forma-tion dans le secteur de la san-té-, mais aussi le groupementCerdes/Croix-Rouge française/Fibio, chargé de la mise enœuvre du programme de forma-tion), qui a révélé un besoincriant de formation continuepour le personnel paramédical.«Cette enquête de fond a per-mis d’identifier les besoins encompétences de 900 infirmiersdiplômés d’Etat, 300 sages-femmes et 250 techniciens delaboratoire, actuellement enfonction», a-t-il indiqué. «Du-rant deux semaines, 15 d’entreeux bénéficieront de cet appuiet participeront, progressive-ment, aux enseignements théo-

riques et pratiques». Aussi,«les deux autres catégoriesconcernées par ce cycle de for-mations, les infirmiers et les sa-ges-femmes, s’intègreront, peuà peu, au dispositif et, à terme,ce sont près de 1500 agents desanté qui bénéficieront de cet-te remise à niveau, à travers laformation», a-t-il poursuivi.Dans son allocution, le minis-tre François Ibovi, après avoirreconnu les dysfonctionne-ments de tous ordres qui carac-térisent les établissements sa-nitaires du pays, a déclaré: «Leprojet Paramed, qui est uneexpérience pilote dans notrepays, arrive, donc, à point nom-mé. Il est un tournant importantdans le renforcement des capa-cités des personnels de santé.L’ambition du gouvernement

étant de pourvoir les établisse-ments sanitaires en personnelscompétents et respectueux del’éthique médicale. La forma-tion, qui sera, d’abord, destinéeaux formateurs, permettra àceux-ci d’acquérir une stratégiepédagogique pour transmettrele savoir, le savoir-faire et le sa-voir être, aux fins d’assurer lebon fonctionnement des unitésplacées sous l’autorité des per-sonnels médicaux et paramédi-caux». Il a, à cet effet, appeléles personnels de santé, à ca-pitaliser, au maximum, les uni-tés de cette session de forma-tion, pour le plus grand profitdu peuple congolais.

Grévy-Joël OKEMBA

Ministère de la santé et de la populationTrois milliards de francs Cfa pour former

près de 1500 agents paramédicauxTrois milliards de francs Cfa, c’est l’enveloppe consentie par leFed (Fonds européen de développement) de l’Union européenne,déléguée à l’A.f.d (Agence française de développement), pourfinancer la formation des personnels paramédicaux, à travers leprojet Paramed (Projet d’appui à la formation continue du per-sonnel paramédical). Objectif du projet: remettre à niveau le dis-positif de formation et les compétences des infirmiers, sages-femmes et techniciens de laboratoire, afin d’améliorer la qualitédes prestations de services de santé. Les sessions de forma-tions ont été lancées, le 4 février 2015, au Ciespac (Centre inter-national d’enseignement supérieur de santé publique en Afri-que Centrale), à Brazzaville, par le ministre de la santé et de lapopulation, François Ibovi, en présence de Stéphane Madaule,directeur de l’A.f.d, et de Matteo Sirtori, premier secrétaire à ladélégation de l’Union européenne au Congo.

François Ibovi (à dr.), pendant la cérémonie.

Coupure du ruban symbolique.

Pendant la visite des installations.

Le présidium.

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Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

La rencontre a démarrépar l’observation d’uneminute de silence, en mé-

moire de Mme Anne Bitsindou,sénatrice P.c.t élue dans le dé-partement du Pool, décédée àParis, en France, et inhumée, lesamedi 14 février, au cimetèredu centre-ville après un hom-mage parlementaire et national,au palais des congrès, sous lepatronage du président de laRépublique, Denis Sassou-Nguesso.Les deux rapports synthèsesdes travaux du sénat ont été luspar le sénateur Noël Loutou-nou. Moins nombreux, les con-seillers départementaux, fraî-chement élus lors du scrutin du27 septembre 2014, ont, atten-tivement, prêté attention à lalecture de ces rapports.Dans le débat qui a suivi, lespréoccupations des conseillersdépartementaux ont porté, en-tre autres, sur la mauvaise qua-lité du réseau téléphonie, desopérateurs M.t.n et Airtel. «Y a-t-il rétrocession sur les pénali-tés infligées à ces deux opéra-teurs par l’A.r.p.c.e au profil dupeuple utilisateur?», s’est inter-rogé le conseiller Batela, ausujet des pénalités encaisséespar l’A.r.p.c.e (Agence de régu-lation des postes et communi-cations électroniques).A un autre de se demander sile volet social a été pris encompte dans la dissolution ou

la réforme, de l’O.c.i et de laC.r.f. Le conseiller Samba a de-mandé s’il était réaliste d’avoirélaboré le budget 2015 de l’Etatsur la base d’un baril de pétro-le à 70 dollars, alors que ce prixn’a cessé de dégringoler.Pour le conseiller Ntsondé, laCaisse congolaise d’amortisse-ment est une morgue des retrai-tés. «Le rappel des pensionsest payé avec beaucoup de dif-ficultés, moyennant 50%. A vraidire, si vous devez percevoir 10millions, vous serez obligé delaisser 5 millions de francsCfa», a-t-il expliqué, pour dé-noncer la pratique de corrup-tion en cours dans cette struc-ture d’Etat.Manifestant son mécontente-ment, il a ajouté: «Je croyaisqu’avec la réorganisation de laC.r.f, on n’allait plus parler dela C.c.a. Voilà qu’elle apparaîtencore. Il y règne vraiment del’escroquerie. Je ne vois pas cequ’on a réglé dans cette inno-vation de dissoudre la C.r.f», a-t-il dit.A toutes ces préoccupations,Nicéphore Fila Saint-Eudes adonné les réponses. «Les pé-nalités infligées aux opérateursde téléphonie mobile permet-tent à l’A.r.p.c.e de financer sacroissance et ses équipementset non de faire la rétrocessionaux usagers», a-t-il expliqué.Justifiant la liquidation del’O.c.i, le président de la com-

mission économie et financesdu sénat a, simplement, dit quecette structure était en faillite.Quant au volet social, il a faitsavoir que le gouvernement ena pris compte, «en transférantl’intégralité du personnel dansla nouvelle structure, tout engardant leur ancienneté».S’agissant des arriérés desdeux structures dissoutes, «ilsont été transférés à la C.c.a,pour ne pas alourdir les nou-velles sociétés en création. Cespassifs ne sont pas totalementconnus. La C.r.f ne tenait pasune comptabilité».Répondant à la préoccupationsur la nécessité de renforcer lescapacités du Centre national dela statistique, Nicéphore FilaSaint Eudes a estimé que leCongo a un gros handicap.«Nous ne pouvons même paschiffrer notre production agri-cole, notre population et don-ner le taux de croissance dupays ou le nombre de tonnesproduits de cacao, etc. La sta-tistique est un outil importanten économie, pour pouvoir fai-re des projections», a-t-il décla-

ré, comme pour justifier l’adop-tion de cet accord par le com-portement.Comme pour défendre la C.c.a,il a fait remarquer que la ques-tion d’éthique se pose partout.«Lorsqu’on veut déplumerquelqu’un qui n’a rien, cela nerelève pas de la C.c.a, en tantqu’institution. Je pense que cesont des Congolais que nousavons formés qui ont perdutoute valeur éthique», a indiquéNicéphore Fila Saint Eudes,qui, malgré la chute du prix dubaril de pétrole, pense que lebudget de l’Etat n’aura aucunproblème d’exécution.Dans son mot de clôture, Théo-phile Adoua a souhaité qu’unecollaboration citoyenne s’ins-taure entre eux et les con-seillers, pour le plus grandbien, selon lui, des citadins deBrazzaville. «Nous espéronsque ce climat de travail conti-nuera tout au long de la man-dature, afin que nous puissionsatteindre nos objectifs», a-t-ilaffirmé.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Collectif des sénateurs de BrazzavilleLa C.c.a épinglée par les conseillers locaux,pour ses pratiques peu orthodoxes de 50%

Afin de rendre compte des travaux de la 37ème session ordinairedite budgétaire et de la 28ème session extraordinaire du sénat,tenues, respectivement, du 15 octobre au 13 décembre et du 13au 27 décembre 2014, le collectif des sénateurs de Brazzavilleétait face à ses mandants, les conseillers locaux, le vendredi 13février 2014, à la mairie centrale. C’était à l’occasion de leur 28ème

descente parlementaire, conduite par Théophile Adoua, vice-coordonnateur dudit collectif, en présence de trois autres séna-teurs (Nicéphore Fila Saint-Eudes, Gabriel Ondongo et NoëlLoutounou). La coordonnatrice, Emilienne Botoka, et MexilEtongo étaient absents, pour cause de maladie.

Le nouveau protocoled’accord définit les rap-ports d’appui à la mise

œuvre du projet désigné «Pro-jet d’appui à la gestion de laréserve naturelle de Tchim-pounga», au plan technique etfinancier, dans le cadre du par-tenariat entre la République duCongo et l’institut Jane Goo-dall.Conclu pour une durée de cinqans, l’accord peut être renou-velé tacitement, sauf un avisdéfavorable du comité d’éva-luation.La structure du nouveau pro-tocole d’accord est presqueidentique à la précédente. L’ac-cord est un texte réparti en cinqtitres, dont chacun est subdi-visé en chapitres, qui comptent46 articles. Le siège du projetest fixé à Tchimpounga, dansle district de Loango. Le sanc-tuaire de Chimpounga a étécréé en décembre 1999, selonle décret n°99-308 du 31 décem-

bre 1999. Il est placé sous la tu-telle du Ministère de l’économieforestière et du développementdurable, qui a en charge la pro-tection de la faune et des airesprotégées.Il faut signaler que le Congo adéfini une politique basée surla gestion durable des forêts,dont la conservation des éco-systèmes forestières et notam-ment de la faune sauvage re-présente l’une des composan-tes stratégiques pour sa miseœuvre. C’est dans ce cadre quel’administration en charge de lafaune et des aires protégéesétablit des partenariats avec lesO.n.gs et les institutions inter-nationales en charge de la con-servation de la biodiversité, afinde bénéficier d’un appui tech-nique et financier conséquent.Pour Mme Tammy Plamer,«l’institut Jane Goodall est auCongo, depuis 1992, sur la basedes accords signés avec legouvernement. La signature du

nouveau protocole d’accordmarque la volonté du gouver-nement congolais et l’InstitutGoodall à continuer de collabo-rer, sincèrement, pour protégerla biodiversité de la réservenaturelle de Tchimpounga».A son tour, Henri Djombo a ex-primé sa satisfaction, après lasignature du protocole d’ac-cord: «Je voudrais vous félici-ter pour la signature de ce pro-tocole d’accord, qui est le qua-trième du genre, depuis, bien-tôt, 23 ans. C’est un signe devitalité de notre coopérationdes différentes étapes qui ontété exprimées par les différents

protocoles exécutés, au fur età mesure. Mais aujourd’hui,nous allons vers une nouvelleétape. Nous constatons qu’il ya eu un développement impor-tant du programme de conser-vation des chimpanzés dans lesanctuaire de Tchimpounga,qui s’est élargi dans la zone dufleuve Kouilou. Nous allonspouvoir persévérer dans l’ef-fort, afin que ce programmepuisse revêtir, au-delà de laconservation au profit d’unepartie du développement local,par le développement de l’éco-tourisme».

Philippe BANZ

Ministère de l’économie forestière et du développement durableUn nouvel accord avec l’institut Jane

Goodall sur le sanctuaire de TchimpoungaDans le cadre du partenariat public/privé, le gouvernement, re-présenté par le Ministère de l’économie forestière et du déve-loppement durable, et l’Institut Jane Goodall, organisation nongouvernementale d’origine américaine, ont signé un nouveauprotocole d’accord, pour régir la conservation et la gestion du-rable de la biodiversité de la réserve naturelle de Tchimpounga,située dans le district de Loango (département du Kouilou). Lasignature de l’accord a eu lieu, jeudi 12 février 2015, dans lasalle de conférence dudit ministère, à Brazzaville, entre le mi-nistre Henri Djombo et Mme Tammy Palmer, vice-présidente del’institut Jane Goodall.

Mme Tammy Palmer et Henri Djombo signant le protocole d'accord.

Le collectif des sénateurs de Brazzaville.

Le R.c a impressionné par la mobilisationde ses militants à Bacongo

L’inauguration du premier édifice du marché Total et la pose de la pre-mière pierre du second, par le chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso,mardi 18 février dernier, était une occasion, pour les partis politiques bienimplantés dans le deuxième arrondissement, Bacongo, de démontrer leurcapacité de mobilisation. C’est le R.c (Rassemblement citoyen), le partidu ministre Claude-Alphonse N’Silou, qui a remporté la palme de la mobi-lisation. Habillés en tee-shirts bleus et agitant des drapeaux et fanions deleur parti, ils étaient nombreux à réserver un accueil chaleureux au chefde l’Etat, en plus des banderoles le remerciant pour ses œuvres en fa-veur des populations et lui souhaitant la bienvenue. C’était la vague bleue,comme ils aiment à le dire. De même, les militants du P.c.t (Parti congo-lais du travail) et de la D.r.d (Dynamique républicaine pour le développe-ment) du ministre Hellot Matson Mampouya s’étaient également mobili-sés, à Bacongo. Mais, les autres partis de la majorité présidentielle ne sesont pas distingués, à travers leurs militants. Le M.c.d.d.i s’est contentéd’une banderole disant: «Unissons-nous; bataillons ensemble». Tout unmessage. Par ailleurs, il faut souligner aussi la grande mobilisation desmembres de l’Association femmes leaders du Pool et du Mouvement desvendeuses du marché Total.

A Djiri, l’émission de fumée de la fonderien’est-elle pas un danger environnemental?L’usine de fabrication de fer à béton se trouvant à Djiri, en face du MontCardinal, dans le neuvième arrondissement de Brazzaville, génère, enpermanence, de la fumée. Les habitants du voisinage s’en plaignent. Ilsen ont parlé aux autorités locales. Mais, les autorités tardent à trouverune solution à leur situation. Ils estiment que leur santé ne tient plus qu’àun fil, compte tenu de la fumée dégagée par l’usine et qu’ils respirent,continuellement. Nombreux s’inquiètent, surtout, pour leurs enfants, quis’étouffent et toussent sans cesse. Les plus radicaux exigent, mainte-nant, ni plus ni moins, la délocalisation de l’usine, avant qu’il ne soit troptard, car leur santé est en danger. Aux autorités d’apporter une solutionaux doléances des habitants du voisinage de l’usine.

Un Chinois arrêté en possessiond’espèces fauniques protégées à Kintelé…Un ressortissant chinois a été arrêté au poste de police de Kintelé, auNord de Brazzaville, sur la route nationale n°2, en possession d’un bra-celet en ivoire et des écailles de pangolins, trophées issus d’espècesanimales intégralement protégées par la loi. Il est, actuellement, en dé-tention. L’infortuné se trouvait dans un convoi de trois véhicules se ren-dant à l’aéroport international Maya-Maya, selon les chauffeurs. Les ob-jets suspectés se trouvaient dans une valise. L’infortuné a été conduit auservice central de recherche judiciaire, où il a été auditionné, en présenced’un interprète, puis gardé en détention provisoire. Il est employé dansune entreprise chinoise de B.t.p, basée à Mayama. Une condamnationen justice pourrait bien constituer la prochaine étape dans la protectiondes espèces animales dans notre pays. D’ores et déjà, le contrevenants’expose à une amende: 100.000 à 5.000.000 francs Cfa et/ou 2 à 5 ansde prison, en vertu de l’article 113 de la loi portant protection de la faune.

Deux autres trafiquants chinoismis aux arrêts, à Yengo

Le mois dernier, les éco-gardes du poste de contrôle de Yengo, à Mambili,situé dans le département de la Sangha, ont, en collaboration avec lesagents du Palf (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune), arrêtédeux ressortissants chinois possédant trois sacs d’écailles de pangolins.Ceci, dans le cadre du programme d’application de la loi faunique qui apour but de traquer et d’arrêter les criminels fauniques. Les éco-gardesétaient informés du convoiement illicite de ces ressortissants de Chine.L’énorme quantité d’écailles impliquée dans cette opération atteste del’étendue du commerce illégal international dans lequel les trafiquants auCongo sont, aujourd’hui, impliqués. Ces saisies révèlent aussi le grandnombre de pangolins qui ont été tués pour fournir les centaines de kilo-grammes d’écailles. Les deux trafiquants appréhendés ont été transférésà la gendarmerie de Ouesso, en attendant leur déferrement à la Maisond’arrêt. On signale qu’ils auraient tenté de corrompre les éco-gardes, enleur proposant la somme d’un million de francs Cfa, mais sans succès.Bien mal leur en a pris, cet argent a été remis au poste de police, commepreuve de corruption.

L’enquête est ouverte après l’attaque pré-sumée du convoi du député Okombi-SalissaLa police n’a pas tardé à réagir, après l’attaque présumée du convoi dudéputé Okombi-Salissa, au niveau de Lampama, la semaine dernière,par trois hommes armés. Dans un communiqué de presse diffusé mer-credi 18 février 2015, à Brazzaville, la police informe qu’elle a déjà saisi leprocureur de la République, pour qu’une enquête soit ouverte et que toutela lumière soit faite sur cette affaire. Tout ceci, pour éviter la tournurepolitique que certains seraient tentés de donner à cet incident.

C’est la grève à l’Institut de la jeunesseet des sports à Brazzaville

Depuis le 2 février 2015, les étudiants de l’Institut national de la jeunesseet des sports ont débrayé. Pour tout dire, ils boycottent les cours. La rai-son est simple: les étudiants revendiquent le rétablissement du quotad’attribution de bourses, qui a été réduit à 134, cette année, alors que 448percevaient la bourse, l’année passée. Il paraît que cela est lié à la baissedu prix du baril de pétrole sur le marché mondial. Mais, les étudiants nel’entendent pas de cette oreille. La semaine dernière, ils avaient brûlé despneus devant leur établissement scolaire, pour manifester leur mécon-tentement, mais la police les a dispersés à coups de gaz lacrymogène.

Un véhicule obstruant la voie publiquedégagé en toute vitesse, à Pointe-Noire

Le «Coup d’œil en biais» du mardi 10 février 2015 informait de l’abandon,pour panne, au milieu de la route, d’un vieux véhicule de marque Iveco, àusage de vidange de fosses septiques, en provenance de Vindoulou, justeà côté de l’arrêt de bus du rond-point Thystère-Tchicaya, à Mongo-Kamba,dans le quatrième arrondissement de Pointe-Noire. Eh bien, ce camionqui obstruait la voie a été enlevé, rapidement, le lendemain de la parutiondu journal. A la grande satisfaction des automobilistes, certains n’ayantpas manqué au devoir de féliciter la rédaction du journal, à Pointe-Noire,d’avoir attiré l’attention des autorités municipales et fait œuvre utile.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 7

NATIONAL

Après le discours bilandu secrétaire général dela mairie, Duso Baconga,

le député maire Roland Bouiti-Viaudo a exhorté les journalis-tes a bien faire leur travail. «Encette année, c’est un plaisirpour le conseil départementalet municipal de compter lapresse à cette cérémonie, pourparler, dialoguer, échanger etpoursuivre, avec elle, la ré-flexion sur les questions fon-damentales qui touchent àl’opinion publique, à l’exercicede la liberté. La liberté que lelégislateur a donnée à pouvoirfaire ce qui ne nuit pas à autrui.Sur la question centrale des li-bertés, disons un mot sur lerôle des journalistes qui con-siste à développer, à commen-ter l’information et à éduquer lapopulation. Parlons de notrepays où la presse est libre etoù les journaux de tendancesopposées s’expriment et tra-vaillent en toute quiétude. Oui,parlons de cela, car, à ce jour,nous n’avons pas de prisonnierd’opinion. Parlons de notrepays où les conditions existent,pour que l’ensemble de la pres-se finisse par restituer l’ensem-ble des opinions avec diversesfacettes», a-t-il déclaré.Le premier citoyen de la capi-tale économique n’a pas man-

Roland Bouiti Viaudo, président du Conseil municipal et départemental de Pointe-Noire

«Notre ville a besoind’une presse de bonne réputation»Roland Bouiti Viaudo, député-maire, président du Conseil muni-cipal et départemental de Pointe-Noire, a échangé, mercredi 28janvier 2015, à l’esplanade de Total E&P Congo, Le Dérick, lesvœux de nouvel an avec les autorités locales de la force publi-que, de l’administration, les élus locaux et ses concitoyens, sousl’animation de l’orchestre «Chauffer Libendé». Dans son adresse,le premier citoyen de la capitale économique a rendu un hom-mage aux professionnels des médias publics et privés, invitésspéciaux à la cérémonie, pour leur travail bien fait, au cours del’année 2014. Il a souhaité que cela puisse continuer, cette an-née, et a réaffirmé sa volonté de consacrer sa nouvelle mandatureà la poursuite de la modernisation de la ville océane.

qué d’attirer l’attention des che-valiers du micro et de la plume,sur leur responsabilité sociale:«Le pouvoir d’émettre votreopinion vous est reconnu parle législateur. Il vous sera tou-jours reconnu, tant qu’il seraexercé dans la déontologie etl’éthique qu’exige l’exercice dela profession. Dans le prolon-gement de ce pouvoir, il y a seu-lement à éviter les délits depresse, car, là aussi, la libertéa ses limites. Je pense, notam-ment, à la diffamation, aux in-jures, aux outrages aux bonnesmœurs, aux fausses nouvellessusceptibles de fragiliserl’équilibre national, aux provo-cations et aux atteintes à la vieprivée des personnes. Notreville a besoin d’une presse debonne réputation. En un mot,notre ville a besoin d’une pres-se de construction nationale àmême de contribuer à la préser-vation des équilibres sociaux etde garantir la paix à tous et àchacun. C’est pourquoi, pour leprofessionnalisme dont vousavez toujours su faire preuve,je tiens à vous féliciter, sincère-ment, et je vous exhorte à re-garder davantage dans cette di-rection».Parlant de son nouveau man-dat à la tête de la mairie, il a dit:«En cette année 2015, notre

commune entre dans une nou-velle ère de son histoire. Unenouvelle mandature de cinqans, orientée vers la poursuitede la modernisation de Pointe-Noire, commence».Il a salué aussi le travail de sé-curité de la force publique:«C’est, à la fois, un honneur etun plaisir pour le conseil dépar-temental et municipal de vousaccueillir en ce lieu, à l’occa-sion de la traditionnelle céré-monie d’échange de vœux, je

C’est dans la cour del’école primaire AndréGrénard Matsoua, au

quartier Château d’eau, que ledéputé Bassouama s’est entre-tenu avec les populations de sacirconscription. A cette occa-sion, il a rappelé à l’assistancele nombre d’affaires inscrites etadoptées par les députés, dontla principale est le budget del’Etat exercice 2015, revu à labaisse, après la chute du prixdu baril de pétrole. Il a évoquéles principales priorités du gou-vernement inscrites dans cebudget, à savoir: la poursuitedes travaux du complexe spor-tif de Kintelé; les chantiers desmunicipalisations accéléréesde la Sangha et de la Bouenza;la route Pointe-Noire-Brazza-ville; la construction des hôpi-taux généraux, dans les douzedépartements du pays et l’Uni-versité Denis Sassou-Nguesso,etc.En ce qui concerne les travaux

de bitumage des routes, à Dia-ta, le député a rassuré que lasociété Socofran devrait re-prendre les travaux, d’ici peu.«Le ministre Jean-JacquesBouya m’avait répondu qu’unesomme de 500 millions sur 3milliards allait être versée àl’entreprise, pour qu’elle achè-ve les travaux. Dans l’entre-temps, elle est en train de cher-cher un terrain ou construire sabase-vie», a-t-il dit.Après cet exposé, plus d’unevingtaine de personnes se sontsuccédé devant le micro, pourexprimer leurs doléances. Ona parlé, entre autres, du panierde la ménagère, de la non pri-se en compte du bois dans lebudget de l’Etat, des inonda-tions à Diata, de la réhabilita-tion de l’usine textile de Kin-soundi, du chômage des jeu-nes, de l’abandon du chantierde construction de la routeMbandza-Ndounga-NgangaLingolo, de la non prise en

charge des malades dans leshôpitaux, et du manque d’uncollège dans sa circonscrip-tion.A ces préoccupations, PierreBassouama a dit: «Je vous pro-mets que je m’arrangerai à in-terpeller les ministres concer-nés par ces questions».S’agissant des questions d’eauet d’électricité, le député pen-se que les populations ne de-vraient, plutôt, pas s’emmerder.«Je suis, moi-même, un cadrede la S.n.e. Donc, un facilita-teur», a-t-il déclaré. Il a dénon-cé la pratique liée aux cotisa-tions exigées aux abonnés parcertains agents véreux de laS.n.e, pour soi-disant acheter

les câbles volés ou abimés.«Vous n’avez pas le droit defaire les cotisations, parce quele réseau appartient à la S.n.equi n’a jamais demandé à lapopulation de faire des cotisa-tions. Ce sont des personnesmal intentionnées qui viennentpour vous rançonner», a-t-ilexpliqué. Il faut se rapprocher,plutôt, des chefs de zones etquartiers, lorsqu’ils sont danscette situation. «Ces derniersme feront un rapport qui mepermettra d’intervenir. Je pré-fère me sacrifier que de deman-der de l’argent à la population»,a indiqué Pierre Bassouama.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Troisième circonscription de Makélékélé (Brazzaville)

Pierre Bassouama s’élève contre les sommes exigéespar les agents de la S.n.e pour réparer un câble

Pierre Bassouama, député de la troisième circonscription deMakélékélé, a effectué, samedi 7 février 2015, une descente par-lementaire, dans sa circonscription électorale, pour rendrecompte à ses mandants, des travaux de la session ordinaire ditebudgétaire de l’assemblée nationale, tenue du 15 octobre au 13décembre 2014, au cours de laquelle les députés ont voté lebudget de l’Etat exercice 2015. Plusieurs doléances ont été ex-primées par la population, dont le député a pris acte, en promet-tant de les transmettre auprès des ministres concernés. Il s’estélevé contre la pratique des agents de la S.n.e, qui demandentaux abonnés de se cotiser, pour remplacer un câble volé ou dé-fectueux.

Kinkala (Département du Pool)

La rémunération desenseignants bénévoles

au cœur d’une crise entreresponsables

Mardi 10 février 2015, un incident a failli éclater, à Kinkala (chef-lieu du département du Pool) entre le proviseur du Lycée deMindouli et le directeur départemental de l’enseignement pri-maire, secondaire et de l’alphabétisation. Au centre de la ten-sion entre les deux hommes: la rémunération des enseignantsprestataires du Lycée de Mindouli. Si on a évité le pire, la ré-munération des enseignants bénévoles dans le système édu-catif national, particulièrement à l’intérieur du pays, se poseavec acuité. Car, faute de rémunération, beaucoup d’ensei-gnants bénévoles ont arrêté d’enseigner et ce sont les élèvesqui sont les grandes victimes de cette situation.

Dans les lycées et collèges, on désigne par le terme «presta-taires», les licenciés ou bacheliers qui viennent en aide à l’écolecongolaise, devant le déficit criant en personnel enseignanttitulaire. Si dans les écoles primaires et les collèges, les pres-tataires ont comme employeurs les parents d’élèves qui, d’unemanière générale, paient un montant oscillant entre 500 et 1000francs Cfa par élève et chaque mois, au lycée, ce sont les pro-viseurs qui mettent leurs cerveaux en ébullition, pour détour-ner une ligne budgétaire, afin de payer les émoluments desenseignants prestataires.L’autre particularité, si les bénévoles évoluant au primaire sonttrès insuffisamment rémunérés (ils ont une prime mensuellequi oscille entre 8.000 et 20.000 francs Cfa, suivant le nombred’élèves dans une école), ceux évoluant aux collèges et ly-cées perçoivent, chaque année, des frais de vacations à la Di-rection générale de l’enseignement secondaire, proportionnel-lement aux heures effectuées toute l’année scolaire.Le Lycée de Mindouli compte, en son sein, un nombre consi-dérable d’enseignants prestataires. Plusieurs d’entre eux ontcessé leurs prestations, faute d’argent. Pour ramener ces pres-tataires au lycée, le proviseur a tendu la main aux parents d’élè-ves, à l’image de ce qui se fait à l’école primaire.Soucieux de l’avenir de leurs enfants, les parents se sont exé-cutés. N’approuvant pas cette approche, le directeur départe-mental l’a fait arrêter et a convoqué le proviseur du Lycée deMindouli, à Kinkala. La rencontre entre les deux responsablesse serait mal passée. Il y a eu des éclats de voix et le ton s’éle-vant, les deux haut-fonctionnaires ont failli en venir aux mains,n’eut été l’intervention des personnes alentour.Il faut rappeler qu’en juin 2014, les directeurs départementauxde l’enseignement primaire et secondaire avaient entretenules enseignants bénévoles, en leur annonçant la décision quele Ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’al-phabétisation devrait leur assurer une rémunération, à raisonde 90.000 francs Cfa par mois, pour l’enseignant breveté,100.000 frs l’enseignant bachelier et 120.000 frs, le licencié.Mais, rien de concret n’a suivi. D’où les tensions qui persis-tent ici et là.Par ailleurs, les personnels se plaignent du manque d’affecta-tion au Ministère de l’enseignement primaire, secondaire etde l’alphabétisation. Certains directeurs départementaux, ins-pecteurs chefs de circonscriptions et même chefs d’établis-sement peuvent passer plus de dix ans dans une même loca-lité, sans être mutés. C’est le cas du directeur départementalde l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisationau Pool, qui est à sa onzième année à un même poste. En-suite, il y en a qui ont atteint l’âge de la retraite, mais qui sonttoujours en fonction. Une situation que le Ministère de l’ensei-gnement primaire, secondaire et de l’alphabétisation devraitregarder de près, pour une bonne gestion des ressources hu-maines.Comme les enseignants ont une imagination fertile, un insti-tuteur présent à la scène de Kinkala a fait le commentaire sui-vant, voyant la scène, entre le proviseur du Lycée de Mindouliet le directeur départemental: «La limitation des mandats nedevrait pas seulement concerner le président de la Républi-que. Il faut aussi que cela arrive aux directeurs départemen-taux, inspecteurs et même chefs d’établissements. Ne devien-nent-ils pas, eux aussi, des petits dictateurs lorsqu’ils pas-sent beaucoup d’années à un même lieu? Ils ne respectentplus personne et jurent tous au nom de Monsieur le ministre.Après quatre ou cinq ans, l’enseignant doit être muté, quelleque soit sa fonction».Espérons que l’incident de Kinkala donnera matière à réflexion.L’Apeec (Association des parents d’élèves et étudiants duCongo) pourra-t-elle voler au secours du Lycée de Mindouli?

Gora De NGOUMBAS.

voudrais, particulièrement, sa-luer la présence de Monsieur legénéral Jean Ollesongo-On-daye, commandant de la zonemilitaire de défense n°1 et luidire combien nos concitoyenslui en sont reconnaissants,pour le travail remarquable desécurité qu’il entreprend pourmaintenir notre ville dans lapaix».

Equateur Denis NGUIMBI

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Photo de famille des participants à la cérémonie.

La population en liesse.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 8

ANNONCES

Suivant acte authentique en date à Brazzavilledu 09 Février l’an deux mil Quinze, reçu par leNotaire soussigné; il a été constitué une So-ciété à Responsabilité Limitée Unipersonnelleenregistrée au domaine, le 12 Février 2015, F027/2, sous le numéro 0296, aux caractéristi-ques suivantes:- Dénomination Sociale: «EQUATEUR CO-LISEE» SARLU;- Capital Social: UN MILLION (1.000.000 F. CFA)DE F. CFA, divisé en CENT PARTS de DIXMILLE (10.000) FRANCS CFA chacune, libéréesen totalité;Siège social: Le siège social est fixé à Brazza-ville, 143, rue Matombé, Quartier Moukondo;Arrondissement IV-Moungali;Objet social:• Conseils, Etudes, Organisation, Développe-ment, Logistique et accompagnement des pro-jets, Représentations, Recherche des finance-ments et des partenaires; Finance souverain,finance vert, innovative finance;• Médiations, intermédiation, courtages, arbi-trages, audit; • Relations publiques/publicité/évènements, casting; • Organisation des foi-res; • Stylisme; • Meubles; • Antiquités; • Pres-tation de services et entretien, réalisationd’ouvrage et travaux public/privé, expertisetechnique/ingénierie; • Système de sécuritéroutière; • Commerce général; Import-Export;• Economie verte/environnement; • Organisa-tion des activités touristiques; loisirs et cul-turelles; • Agro-alimentaire/industrie agricole/élevage/produits chimiques/engrains; • Déve-loppement du secteur privé; • Contrôle de qua-lité et de gestion, propriété intellectuelle, mar-keting; • Fournitures; équipements et matérielsde la sécurité et défense; • Programmes de for-mation professionnelle; • Sources d’énergie,nouvelles technologies, énergies alternatives;• Gestion des établissements desmicrocrédits; • Télécommunications, média,

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULYNOTAIRE

Titulaire d’un office Notarial sis à Brazzaville, 93, Avenue de l’Indépendance,Rez-De-Chaussée Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C,

Poto-Poto Centre-Ville, B.P: 2134Tél.: (242) 05 558 30 17/06 660 49 96/04 402 20 11 – E-mail: [email protected]

INSERTION LEGALEservices digitaux, services postales;• Négoce en domaine de la santé et du domainepharmaceutique, gestion des établissementset structures sanitaires publiques et privées;• Conclure toutes conventions d’association,de rationalisation, de collaboration, tout con-trat de travail ou d’entreprise, prêter son con-cours financier sous quelques formes que cesoit; • Elle peut effectuer souscription; prisede participation, fusion ou toute forme d’inves-tissement mobilier et immobilier dans toutesaffaires, entreprise, fondations, associationsou sociétés; • La société peut pouvoir à l’ad-ministration, à la supervision et au contrôle detoutes sociétés liées ou avec lesquelles existeun lien de participation, voire de toutes autressociétés et consentir tous prêts ou garantie àcelle-ci, sous quelque forme et pour quelquedurée que ce soit; • Toutes opérations secteur:services financier, monétaire, opérations envalues, micro-finance, assurances, dépôt fidu-ciaires, toutes opérations des bourses mobi-lier et immobilier;Elle peut également exercer les fonctions deconseiller, d’administrateur ou de liquidateursdans d’autres sociétés privées, étatique ouparaétatique et institutions publiques et privéesEt, en général, toutes opérations civiles pou-vant se rattacher, directement et indirectement,à l’objet social;Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années, àcompter de son Immatriculation au Registre deCommerce;Gérance: La Société a pour Gérant statutaireMonsieur Brice ANGA LENEUTRE;Immatriculation au Greffe du Tribunal de Com-merce de Brazzaville: le 13 Février 2015, sousle numéro RCCM CG/BZV/15 B 5666.

Pour avis,Maître Alain MONGO MOMBOULY,

Notaire,

1. Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu auprès de l’Association Inter-nationale de Développement (IDA) un Crédit(n°5121-CG) pour financer les activités duProjet Forêt et Diversification Economique(PFDE), et a l’intention d’utiliser une partie dumontant dudit Crédit pour financer les servi-ces de consultants ci-après: «Appui à l’Elabo-ration des Plans Simples de Gestion des Sé-ries de Développement Communautaires(SDC) et des terroirs villageois dans les zonesde savane»

2. La mission vise à créer les conditions né-cessaires pour une implication effective descommunautés locales et les populationsautochtones (CLPA) dans la gestion durabledes ressources forestièress. Elle se réaliseradans des zones pilotes localisées aussi bienen zones forestières (Départements de laSangha,de la Likouala et de la Lékoumou) quedans les régions savanicoles (Départementsdu Pool et des Plateaux)

3. L’Unité de coordination du PFDE, chargéede la mise en œuvre dudit projet pour lecompte du Ministère de l’Economie Forestièreet du Développement Durable, invite les Orga-nisations Non Gouvernementales (ONG) spé-cialisées dans le domaine à manifester leurintérêt pour les services décrits ci-dessus et àfournir les informations indiquant qu’ils ont lacapacité technique d’exécuter lesdits services(note de présentation de l’ONG, missions si-

MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PROJET FORET ET DIVERSIFICATION ECONOMIQUECREDIT N° 5121-CG

Unité de Coordination du ProjetB.P 14 564 Brazzaville, République du Congo, Tel: +242 05 616 95 74/06 817 06 33,

Courriel: [email protected] DE MANIFESTATION D’INTERET

N°019/MEFDD-CAB/PFDE/AMI/C/15«Recrutement d’une Organisation Non Gouvernementale chargée d’appuyer l’Elabo-ration des Plans Simples de Gestion des Séries de Développement Communautaires

(SDC) et des terroirs villageois dans les zones de savane»milaires exécutées, disponibilité du personnel-clé…).

4. Sur cette base, les consultants seront sélec-tionnés conformément aux Directives de laBanque «Sélection et Emploi des Consultantspar les Emprunteurs de la Banque Mondiale,Edition Janvier 2011». La sélection sera fon-dée sur la qualité et le coût (SFQC)

5. Les consultants désireux d’obtenir des in-formations complémentaires peuvent s’adres-ser à l’Unité de Coordination du PFDE, àl’adresse ci-dessous, les jours ouvrables. LesTermes de Références peuvent être consultésà la même adresse.

6. Les manifestations d’intérêt doivent être dé-posées sous pli fermé ou en version électroni-que à l’adresse ci-dessous, au plus tard, le 09Mars 2015 à l’adresse ci-après:

PROJET FORET ET DIVERSIFICATIONECONOMIQUE

UNITE DE COORDINATION DU PROJET, CaseJ-142/V, OCH Moungali III,

Tel: (242) 05 616 95 74/06 817 06 33,Courriel: [email protected]

Fait à Brazzaville, le 12/02/2015

Le Coordonnateur du PFDE

Jacques OSSISSOU

1. Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu auprès de l’Association In-ternationale de Développement (IDA) un Cré-dit (n°5121-CG) pour financer les activitésdu Projet Forêt et Diversification Economi-que (PFDE), et a l’intention d’utiliser unepartie du montant dudit Crédit pour finan-cer les services de consultants ci-après:«Elaboration des textes d’application de laloi portant régime forestier et ceux de la loicadre sur l’environnement ainsi que des mo-des opératoires des services techniqueschargés de la gestion forestière»

2. La mission vise à compléter l’arsenal ju-ridique et réglementaire existant en matièrede gestion forestière et de l’environnementen République du Congo.

3. L’Unité de coordination du PFDE, char-gée de la mise en œuvre dudit projet pour lecompte du Ministère de l’Economie Fores-tière et du Développement Durable, invite lesfirmes spécialisées dans le domaine à ma-nifester leur intérêt pour les services décritsci-dessus et à fournir les informations indi-quant qu’ils ont la capacité technique d’exé-cuter lesdits services (note de présentationde la firme, missions similaires exécutées,disponibilité du personnel-clé…).

MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PROJET FORET ET DIVERSIFICATION ECONOMIQUECREDIT N° 5121-CG

Unité de Coordination du ProjetB.P 14 564 Brazzaville, République du Congo, Tel : +242 05 616 95 74/06 817 06 33,

Courriel: [email protected]

DEMANDE DE MANIFESTATION D’INTERETN°020/MEFDD-CAB/PFDE/AMI/C/15

«Recrutement d’une firme chargée de l’élaboration des textes d’application de la loiportant régime forestier et ceux de la loi cadre sur l’environnement ainsi que des

modes opératoires des services techniques chargés de la gestion forestière»

4. Sur cette base, les consultants seront sé-lectionnés conformément aux Directives dela Banque «Sélection et Emploi des Consul-tants par les Emprunteurs de la Banque Mon-diale, Edition Janvier 2011». La sélection serafondée sur la qualité et le coût (SFQC)

5. Les consultants désireux d’obtenir des in-formations complémentaires peuvents’adresser à l’Unité de Coordination duPFDE, à l’adresse ci-dessous, les joursouvrables. Les Termes de Références peu-vent être consultés à la même adresse.

6. Les manifestations d’intérêt doivent êtredéposées sous pli fermé ou en version élec-tronique à l’adresse ci-dessous, au plus tard,le 09 Mars 2015 à l’adresse ci-après:

PROJET FORET ET DIVERSIFICATIONECONOMIQUE

UNITE DE COORDINATION DU PROJET,Case J-142/V, OCH Moungali III,

Tel: (242) 05 616 95 74/06 817 06 33,Courriel: [email protected]

Fait à Brazzaville, le 12/02/2015

Le Coordonnateur du PFDE

Jacques OSSISSOU

1. Le Gouvernement de la République duCongo a reçu un crédit de l’Association in-ternationale de développement (IDA), et al’intention d’utiliser une partie du montantde ce crédit pour effectuer les paiements autitre du contrat suivant: «Mise en place d’unsystème de gestion des documents et ar-chives au sein du Ministère de l’EconomieForestière et du Développement Durable(MEFDD)»

2. Les services portent essentiellement surle montage et l’animation, en liaison avec laDirection de la Communication et de la Vul-garisation, d’un Centre de documentation duMEFDD. Ils seront effectués par deux con-sultants individuels: un documentaliste ar-chiviste et un bibliothécaire.

3. L’Unité de coordination du PFDE, char-gée par le Ministère de l’Economie Fores-tière et du Développement Durable de lamise en œuvre dudit projet, invite les candi-dats individuels admissibles à manifesterleur intérêt, en français, à fournir les servi-ces décrits ci-dessus. Les consultants inté-ressés doivent fournir les informations in-diquant qu’ils sont qualifiés pour exécuterles services (qualifications, expérience pro-fessionnelle dans le domaine, missions si-

MINISTERE DE L’ECONOMIE FORESTIERE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

PROJET FORET ET DIVERSIFICATION ECONOMIQUECREDIT N° 5121-CG

Unité de Coordination du ProjetB.P 14 564 Brazzaville, République du Congo, Tel: +242 05 616 95 74/06 817 06 33,

Courriel: [email protected]

DEMANDE DE MANIFESTATIONS D’INTERETN°021/MEFDD-CAB/PFDE/AMI/C/15

«Recrutement de deux consultants (documentaliste et bibliothécaire) chargésde la mise en place d’un système de gestion des documents et archives au seindu Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable (MEFDD)»

milaires exécutées etc.) et indiquer le postepour lequel il est candidat.

4. Les consultants seront sélectionnés parcomparaison de CVs conformément aux Di-rectives de la Banque «Sélection et Emploides Consultants par les Emprunteurs de laBanque Mondiale, édition de janvier 2011».

5. Les consultants intéressés peuvent obte-nir, tous les jours ouvrables de 8 heures à16 heures, des informations supplémentai-res au sujet des documents de référence àl’adresse ci-dessous.

6. Les manifestations d’intérêt doivent êtredéposées à l’adresse ci-dessous au plus tardle 04 mars 2015 à l’adresse ci-après:

PROJET FORET ET DIVERSIFICATIONECONOMIQUE

UNITE DE COORDINATION DU PROJET,Case J-142/V, OCH Moungali III,

Tel: (242) 05 616 95 74/06 817 06 33,Courriel: [email protected]

Brazzaville, le 16 février 2015

Le Coordonnateur du PFDE,

Jacques OSSISSOU

Page 9: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 9

ANNONCES

BP 06 Cité du DjouéBrazzaville CONGO

Le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Organi-sation mondiale de la santé (OMS-AFRO), sis àla cité du Djoué, Congo, désire sélectionner unesociété chargée des activités dedésinsectisation, de dératisation et dedéserpentisation.Le cahier des charges y afférant (avec les dé-tails et les conditions de sélection) est retirablejusqu’au 2 Mars 2015, entre 9H et 13H du lundiau vendredi auprès du Bureau N° 21 à «L’Estate,Bureau régional pour l’Afrique, cité du Djoué».Les sociétés intéressées sont invitées à poserleur candidature.L’offre devra être présentée en trois volets:· Volet administratif:Une copie du Registre de commerceUne copie Numéro d’immatriculation Unique NIUUne copie de Patente de l’année en coursL’Attestation d’inscription au ministère de com-merce (document obligatoire)Identité bancaire + Relevé avec avoir équivalentau moins à 3 mois du montant des charges dela période.Assurance pour le personnel· Volet Technique:Expérience professionnelle:Liste des travaux similaires déjà réalisésQualification du personnel clé (avec CVs)MéthodologieMatériels disponiblesConformité des produits à utiliserNombre employés à affecter au site de l’OMSPlanning de réalisation des activités· Offre financière + indication du salaire mini-mum des agentsCout mensuel HT des prestations:

AVIS D’APPEL D’OFFRES No. AFRO/032/2015CONCERNANT LA SELECTION D’UNE SOCIETE CHARGEE DES ACTIVITES DEDESINSECTISATION, DERATISATION ET DE DESERPENTISATION A LA CITE DE

L’OMS/AFRO A BRAZZAVILLE.XXXXXXXXXX/ moisCout annuel des HT prestations: XXXXXXXXX parannée.Salaire minimum à verser aux agents:XXXXXXXXXX/mois.La soumission, présentée sous plis fermé en deuxexemplaires dont un original et une copie, devracomprendre l’offre administrative, l’offre techni-que et enfin l’offre financière. L’enveloppe conte-nant ces trois offres devra porter la mention «Con-fidentiel – APPEL D’OFFRES POUR LADESINSECTISATION, LA DERATISATION ET LADESERPENTISATION A LA CITE DE L’OMS/AFRO-2015», devra être déposée à l’’OMS/AFRO au plustard le 4 Mars 2015 à 14h00 à l’adresse suivante:

Organisation mondiale de la santéBureau Régional pour l’Afrique

B.P.: 6 Bureau de GMC N° 128 (1er étage)

Cité du DjouéBrazzaville - Congo

Une visite collective des lieux sera organisée Jeudi26 Février 2015 à 10 Heures avec comme pro-gramme:· 10H00 à 10H30: séance de briefing dans la salleN°18 à l’Estate;· 10H30 à 11H00: visite de reconnaissance deslieux;· et 11H00 à 11H30: séance de questions/répon-ses.N.B:La soumission des offres par voie électroniquene sera pas autorisée. Les offres remises en re-tard ne seront pas acceptées.

Fait à Brazzaville, le 19 Février 2015

BP 06 Cité du DjouéBrazzaville CONGO

Le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Orga-nisation mondiale de la santé (OMS-AFRO),sis à la cité du Djoué, Congo, désire sélec-tionner une société chargée de l’entretien desespaces verts et jardins.Le cahier des charges y afférant (avec lesdétails et les conditions de sélection) estretirable jusqu’au 2 Mars 2015, entre 9H et13H du lundi au vendredi auprès du BureauN° 21 à «L’Estate, Bureau régional pour l’Afri-que, cité du Djoué».Les sociétés intéressées sont invitées à po-ser leur candidature.L’offre sera présentée en trois volets:· Volet administratif:Une copie du Registre de commerceUne copie Numéro d’immatriculation UniqueNIUUne copie de Patente de l’année en coursL’Attestation d’inscription au ministère decommerce (document obligatoire)Identité bancaire + Relevé avec avoir équiva-lent au moins à 3 mois du montant des char-ges de la période.Assurance pour le personnel· Volet Technique:Expérience professionnelleListe des travaux similaires déjà réalisésQualification du personnel clé (avec CVs)MéthodologieMatériels disponiblesConformité des produits à utiliserNombre employés à affecter au site l’OMSPlanning de réalisation des activités· Offre financière + indication du salaire mi-nimum des agentsCout mensuel HT des prestations:

AVIS D’APPEL D’OFFRES No. AFRO/034/2015CONCERNANT LA SELECTION D’UNE SOCIETE CHARGEE DE l’ENTRETIEN DES

ESPACES VERTS ET JARDINS A LA CITE DE L’OMS/AFRO A BRAZZAVILLE.XXXXXXXXXX/ moisCout annuel des HT prestations: XXXXXXXXXpar année.Salaire minimum à verser aux agents:XXXXXXXXXX/mois.La soumission présentée sous plis fermé endeux exemplaires dont un original et une co-pies devra comprendre l’offre administrative,l’offre technique et enfin l’offre financière. L’en-veloppe contenant ces trois offres devra por-ter la mention «Confidentiel – APPEL D’OFFRESPOUR L’ENTRETIEN ESPACES VERTS ET JAR-DINS DE L’OMS/AFRO-2015», devra être dépo-sée à l’’OMS/AFRO au plus tard le 4 Mars 2015à 14h00 à l’adresse suivante:

Organisation mondiale de la santéBureau Régional pour l’Afrique

B.P.: 6 Bureau de GMC N° 128 (1er étage)

Cité du DjouéBrazzaville - Congo

Une visite collective des lieux sera organiséeJeudi 25 Février 2015 à 10 Heures avec commeprogramme:· 10H00 à 10H30: séance de briefing dans la salleN°18 à l’Estate;· 10H30 à 11H00: visite de reconnaissance deslieux;· et 11H00 à 11H30: séance de questions/répon-ses.

N.B:La soumission des offres par voie électroniquene sera pas autorisée. Les offres remises enretard ne seront pas acceptées.

Fait à Brazzaville, le 19 Février 2015

BP 06 Cité du DjouéBrazzaville CONGO

Le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Organi-sation mondiale de la santé (OMS-AFRO), sis àla cité du Djoué, Congo, désire sélectionner unesociété chargée du nettoyage et de l’entretienintérieur des locaux (bureaux, parties commu-nes des appartements, ateliers, etc..).Le cahier des charges y afférant (avec les dé-tails et les conditions de sélection) est retirablejusqu’au 2 Mars 2015, entre 9H et 13H du lundiau vendredi auprès du Bureau N° 21 à «L’Estate,Bureau régional pour l’Afrique, cité du Djoué».Les sociétés intéressées sont invitées à poserleur candidature.

L’offres sera présentée en trois volets:· Volet administratif:Une copie du Registre de commerceUne copie Numéro d’immatriculation Unique NIUUne copie de Patente de l’année en coursL’Attestation d’inscription au ministère de com-merce (document obligatoire)Identité bancaire + Relevé avec avoir équivalentau moins à 3 mois du montant des charges dela période.Assurance pour le personnel· Volet Technique:Expérience professionnelleListe des travaux similaires déjà réalisésQualification du personnel clé (avec CVs)MéthodologieMatériels disponiblesConformité des produits à utiliserNombre employés à affecter au site l’OMSPlanning de réalisation des activités· Offre financière + indication du salaire mini-mum des agents

AVIS D’APPEL D’OFFRES No. AFRO/033/2015CONCERNANT LA SELECTION D’UNE SOCIETE DE NETTOYAGE ET D’ENTRETIENINTERIEUR DES LOCAUX DE L’OMS/AFRO (BUREAUX, PARTIES COMMUNES DES

APPARTEMENTS, ATELIERS ETC…)Cout mensuel HT des prestations:XXXXXXXXXX/ moisCout annuel des HT prestations: XXXXXXXXX parannée.Salaire minimum à verser aux agents:XXXXXXXXXX/mois.La soumission présentée sous plis fermé en deuxexemplaires dont un original et une copies devracomprendre l’offre administrative, l’offre techni-que et enfin l’offre financière. L’enveloppe conte-nant ces trois offres devra porter la mention «Con-fidentiel – APPEL D’OFFRES POUR L’ENTRETIENINTERIEUR DES LOCAUX DE L’OMS/AFRO-2015»,devra être déposée à l’’OMS/AFRO au plus tard le4 Mars 2015 à 14h00 à l’adresse suivante:

Organisation mondiale de la santéBureau Régional pour l’Afrique

B.P.: 6 Bureau de GMC N° 128 (1er étage)

Cité du DjouéBrazzaville - Congo

Une visite collective des lieux sera organisée Jeudi24 Février 2015 à 10 Heures avec comme pro-gramme:· 10H00 à 10H30: séance de briefing dans la salleN°18 à l’Estate;· 10H30 à 11H00: visite de reconnaissance deslieux;· et 11H00 à 11H30: séance de questions/répon-ses.N.B:La soumission des offres par voie électroniquene sera pas autorisée. Les offres remises en re-tard ne seront pas acceptées.

Fait à Brazzaville, le 19 Février 2015

1. La Représentation de l’ASECNA auprèsde la République du CONGO a prévu,dans le cadre de son budget d’Investis-sement, des crédits, afin de financer leremplacement des véhicules de serviceet de piste de l’ASECNA, à Brazzaville, àPointe-Noire et à Ollombo.

2. La Représentation de l’ASECNA invite,par le présent Avis d’Appel d’Offres, lessoumissionnaires intéressés à présenterleurs offres sous pli fermé, pour la four-niture des véhicules de service et de pistede l’ASECNA de Brazzaville (03 véhicu-les de service, 01 véhicule de piste), dePointe-Noire (02 véhicules de service, 01véhicule de piste) et Ollombo (01 véhi-cule de piste).

3. Les personnes physiques ou moralesintéressées peuvent obtenir des informa-tions supplémentaires dans les bureauxdu Chargé de Maintenance IGC de la Re-présentation de l’ASECNA – B.P: 218, àl’aéroport Maya-Maya, Brazzaville, Télé-phone: (+242) 05 377 95 60/05 377 95 19.

4. Le Dossier d’Appel d’Offres pourra êtreretiré gratuitement par les candidats à laReprésentation de l’ASECNA, B.P: 218, àl’aéroport Maya-Maya, Brazzaville. Le

Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à MadagascarSiège social: 32-38 Av. Jean Jaurès, DAKAR, SENEGAL – B.P: 3144,

Tél.: (+221) 33 849 66 00Représentation au CONGO – B.P: 218 – Tél/Fax: (+242) 22 282 00 50 - Brazzaville

Avis d’Appel d’Offres (AAO)REPRESENTATION DE L’AGENCE POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATIONAERIENNE EN AFIRQUE ET MADAGASCAR EN REPUBLIQUE DU CONGO

Dossier d’Appel d’Offres sera remis en ver-sion électronique au soumissionnaire ou àson représentant désigné sur clés USBvierge leur appartenant.

5. Toutes les offres doivent être déposéesà la Représentation de l’ASECNA, B.P: 218,à l’aéroport Maya-Maya, Brazzaville, Télé-phone: (+242) 05 377 95 58, au plus tard, le23 Mars 2015, à 12 heures précises et êtreaccompagnées d’une garantie d’offre ou desoumission d’un montant au moins égal àdeux pour cent (02%) du montant de l’of-fre.

6. Les offres demeureront valides pour unedurée de 240 jours, à partir de la dated’ouverture des plis fixée au 23 Mars 2015,à 13 heures précises.

7. Les plis seront ouverts en présence desreprésentants des soumissionnaires quisouhaitent être présents à l’ouverture, le23 Mars 2015, à 13 heures précises, dansla salle de réunion de la Représentation del’ASECNA, à l’aéroport Maya-Maya, Braz-zaville, B.P: 218, à Brazzaville.

Le Représentant de l’ASECNA,

Louis BAKIENON

Date: 20 Février 2015

AON N° 0421/ASECNA/DEXR/DEXRO/IGC/CO/02

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 10

VIE DE L’EGLISE

Le projet MICAB II est financé par l’Union européenne et l’Agencefrançaise de développement

Micab IIMicroprojets communaux et associatifs à Brazzaville

Dans le cadre de son projet MICAB (microprojets communauxet associatifs) – phase II, financé par l’Union européenne etl’Agence française de développement (AFD), le Gret souhaiteagréer une dizaine de bureaux d’études techniques (cabinetset/ou prestataires individuels) afin d’accompagner la formula-tion et la mise en œuvre d’une quarantaine de microprojets dansles arrondissements de Makélékélé, Bacongo, Talangaï et Mfilou- Ngamaba.

Les services des bureaux d’études techniques sont recherchésdans les domaines ci-après:

- Alphabétisation- Action et animation socio - culturelle- Éducation civique et morale- Éducation/encadrement de la jeunesse- Génie civil et Travaux publics- Génie électrique- Appui à société civile

Les cabinets et/ou personnes physiques intéressés sont priésde fournir leurs renseignements dans un formulaire à retirerpuis déposer au GRET, au plus tard le 27 février 2015 à 16h00, àl’adresse suivante: 17 avenue de la Base aérienne, Batignolles,Moungali, Brazzaville.

Appel à agrément

Suivant acte authentique reçu à Brazzaville,en date du 23 janvier 2015, par Maître AdoPatricia Marlène MATISSA, Notaire à Brazza-ville, dûment enregistré à la recette de Braz-zaville, le 26 janvier 2015, sous folio 015/2N°0116, il a été constitué une société ayantles caractéristiques suivantes:

Dénomination: la société a pour dénomina-tion: GROUPE JFG INTERNATIONAL;

Forme: Société à Responsabilité limitée;

Capital: le capital social est de 1.000.000 F.CFA, divisé en 100 parts sociales de 10.000 F.CFA chacune, entièrement souscrites et libé-rées;

Siège social: le siège social est fixé à Brazza-ville, au numéro 04 de la rue KanoukounouEtienne, quartier Poto-Poto.

Objet: la société a pour objet, en Républiquedu Congo:- Les études et conseils en management, mar-keting et finances;- L’audit et contrôle des sociétés;- La fourniture et recherche en sciences degestion, sciences juridiques, sciences politi-ques;- La représentation de sociétés commercia-les;- La location de matériels de transport et autreséquipements;- Le transport logistique;- La manutention et l’entreposage;- La maintenance de matériels informatiques

Maître Ado Patricia Marlène MATISSANotaire

Avenue Félix EBOUE, immeuble «Le 5 février 1979»2ème étage gauche Q050/S (Face Ambassade de Russie),

Centre-ville, Boîte Postale: 18, BrazzavilleTél: (242) 05 350.84.05/06 639.59.39/78/05 583.89.78

E-mail: [email protected]

AVIS DE CONSTITUTION DE LA SOCIETEGROUPE JFG INTERNATIONAL

Société A Responsabilité LimitéeAu capital de 1 000 000 F. CFA

Siège social à BrazzavilleRépublique du Congo

et d’équipements de bureau;- L’assistance technique et la formation en in-formatique;- Les bâtiments et les travaux publics;- La vente, l’entretien et la réparation de véhi-cules automobiles, de pièces et d’accessoiresautomobiles;- La vente d’animaux vivants et de produitsd’animaux;- Commerce général: import-export.

D’une manière générale, toutes opérations com-merciales, industrielles et financières, mobiliè-res, immobilières pouvant se rattacher, direc-tement ou indirectement, à l’objet social ou àtous objets similaires connexes;

Durée: la durée de la société est fixée à 99 an-nées, à compter de son immatriculation au Re-gistre du Commerce et du Crédit Mobilier;

Gérance: Monsieur Jesse Franck GOMA estnommé aux fonctions de gérant et Mademoi-selle Stella Jessica YENGO aux fonctions de co-gérante;

Dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribunalde Commerce de Brazzaville, le 05 février 2015,enregistré sous le numéro 15 DA 101;

RCCM: la société est immatriculée au Registredu Commerce et du Crédit Mobilier de Brazza-ville, sous le numéro CG/BZV/15 B 5643.

Pour insertion légale,Me Ado Patricia Marlène MATISSA,

Notaire

* Mgr, pouvez-vous nous direl’objet de votre visite à Brazza-ville?** Comme vous le savez trèsbien, le siège de l’Acerac (As-sociation des conférencesépiscopales de la région del’Afrique centrale) se trouve àBrazzaville et c’est un devoir,de temps en temps, que d’yfaire un tour. Par ailleurs, dansle cadre des rapports des con-férences de l’Acerac avec laConférence épiscopale desEtats-Unis (on est en partena-riat), il y a aussi un représen-tant de leur conférence en sé-jour ici. Donc, faisant d’unepierre deux coups, je suis venupour ces deux raisons.

* Avez-vous eu des échangesavec les autorités de l’Eglise duCongo pendant votre séjour?Si oui, sur quoi ont-ils porté?** Je suis venu pour deux joursseulement, le troisième étant lejour du départ. J’ai rencontré

les autorités de l’Eglise, notam-ment le président de la Confé-rence épiscopale du Congo(ndlr: Mgr Portella). J’ai aussiété avec Mgr Urbain (ndlr: MgrUrbain Ngassongo, évêque deGamboma) et nous avons prin-cipalement parlé de la vie reli-gieuse, parce que, hier, il y avaitle congrès qui se poursuitmême aujourd’hui, sur les con-sacrés. C’est pour dire que lavie consacrée est une chancepour l’Eglise et on aimeraitqu’elle soit toujours plus belle,toujours plus organisée, tou-jours plus convaincante pourque l’Eglise en Afrique puisserecueillir les fruits qui résultentde cette consécration reli-gieuse. Et, bien sûr, avec notresecrétaire général de l’Acerac,l’abbé Mesmin Massengo, nousavons fait la visite du chantierde l’Acerac où nous avons puapprécier l’avancement des tra-vaux et nous pensons que çasera un joyau pour l’Eglise en

Afrique, spécialement en Afri-que centrale.

* Après votre premier diocèsePort-Gentil dont vous êtes en-core l’administrateur apostoli-que, le Saint-Père vous a con-fié, depuis peu, la charge dudiocèse de Mouila. Quelle estla réalité actuelle de votre dio-cèse?** Avec un petit retour sur lepassé, le diocèse de Mouila estle deuxième diocèse du Gabon,après Libreville. Car, il est néde la division du diocèse deLibreville, alors devenu archi-diocèse avec cette division. La

réalité est que le diocèse deMouila regroupe deux provin-ces civiles, c’est-à-dire la pro-vince de la Ngounié et la pro-vince de la Nyanga. Toutes lesparoisses, grâce à Dieu, sont,pour le moment, pourvues d’unprêtre. Mais, nous en avonsencore besoin, pour qu’ilssoient plus nombreux en pa-roisse. C’est une Eglise princi-palement rurale bien sûr, avecsa beauté d’une foi qui s’enra-cine davantage, même si elleest attaquée par ce qu’on aimeappeler sectes. Les enjeux sontimmenses, par rapport à la nou-velle évangélisation. Nousaimerions que la foi s’enracinedavantage dans nos cultures;nous aimerions que les chré-tiens prennent en main et leurfoi et leur vie et leur dévelop-pement; nous aimerions aussique les chrétiens soient davan-tage convaincus que sans eux,leur vie de foi et leur vie chré-tienne, leur vie même nationalene peut pas décoller. Tendre lamain, c’est une bonne chose,mais apprendre à travailler parsoi-même, c’est encore mieux.

* Comment et avec qui comp-tez-vous entreprendre ce labo-rieux travail?** J’ose espérer qu’en invo-quant l’Esprit-Saint, il va être denotre côté, pour nous inspirer.Nous osons aussi espérerqu’avec le presbyterium quenous trouvons soudé, nous al-

lons essayer d’abattre un tra-vail fécond. Nous osons espé-rer que les religieux qui sontavec nous vont aussi mettre lamain à la pâte, mais surtoutnous osons espérer que lesjeunes vont comprendre que cesont eux, le présent et le futurde l’Eglise. Donc, on va essayerde s’investir dans les parois-ses, dans le cadre de l’ensei-gnement pour voir quoi donneraux jeunes et aux adultes.

* A la tête de la C.e.g, vous suc-cédez à Mgr Timothée ModiboNzockena, évêque de Fran-ceville. Comment avez-vousaccueilli cette charge et com-ment l’assumez-vous?** Ecoutez! Je l’ai accueillie, sivous voulez, comme un prési-dent de la Suisse. Tout lemonde ne sait pas qui c’est! Ilsert à passer la parole aux con-frères et à coordonner les dé-bats, parce qu’être président dela Conférence épiscopale n’estpas être un super évêque, maisc’est plutôt un évêque qui es-saie d’établir l’ordre du jour, enconsultant les confrères et,ensuite, passe la parole à toutle monde et en collégialité,c’est-à-dire ensemble, nousprenons des décisions.Donc, voilà comment je prendscette charge. Pour me répéter,c’est comme un présidentsuisse, il sert à passer la paroleaux autres, il n’a pas, si vousvoulez, d’apparat extraordi-

naire comme les autres prési-dents. Bien sûr, ça fait aussi laprésidence de la communionau niveau épiscopal, et c’estune lourde charge à ce niveau.Mais, comme toute chargedans l’Eglise, qui est lourde,nous comptons sur la grâce deDieu plus que sur nos forces,car sans Jésus, nous ne pou-vons rien faire à tous les ni-veaux, y compris au niveau dela Conférence épiscopale duGabon. Sans Dieu, nous nepouvons rien faire et commej’aime à dire: pourvu que nousaimions Dieu pour qu’il soitaimé; aimer Dieu pour qu’il soitaimé, et s’il est aimé, on peutfaire toutes les bonnes chosesque nous inspire la grâce deDieu.

* Parmi les défis qui s’imposentimpérativement à l’Eglise duGabon figure celui du siège. Aquand un siège pour la C.e.g?** A quand, je ne sais pas. Leprojet est déjà sur papier. Nousnous sommes adressés auxConférences épiscopales sœurscapables de nous aider; nousnous battons. A quand? Je nesaurais vous le dire. Lorsque lagrâce de Dieu voudra ouvrir lesécluses du ciel et des éclusesmême monétaires, parce que,pour un siège, il faut aussi,comme on dit, des espècessonnantes et trébuchantes, etavec la crise mondiale quenous vivons maintenant, nousallons nous y atteler. Mais,nous ne pouvons pas donnerde délai, étant donné que leprojet est grand et nos moyenstrès limités.

Propos recueillis parAristide Ghislain NGOUMA

Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque de Mouila (Gabon)«Tendre la main est une bonne chose, maisapprendre à travailler, c’est encore mieux»

Evêque de Mouila (Gabon) depuis le 19 janvier 2013 et adminis-trateur apostolique sede vacante et ad nutum sanctae sedis dePort-Gentil, son premier diocèse, Mgr Mathieu MadegaLebouankehan est l’actuel président de la C.e.g (Conférenceépiscopale du Gabon), en remplacement de Mgr TimothéeModibo Nzockena, évêque de Franceville. Récemment, il a sé-journé à Brazzaville où il a célébré, vendredi 30 janvier 2015, lamesse de 6h30 à la paroisse Saint François d’Assise. Il a ren-contré, entre autres, Mgr Louis Portella Mbuyu, président de laC.e.c (Conférence épiscopale du Congo). Au terme de sa visite,nous l’avons entretenu dans les locaux de l’Acerac (Associa-tion des conférences épiscopales de la région de l’Afrique cen-trale). Interview.

Mgr Mathieu MadegaLebouankehan.

Page 11: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

L’écoute du récit du déluge conté par le livre de la Genèse laisseentrevoir quelques grandes constantes comme celles-ci: Dieu estprésent à l’homme; il le fait libre et donc capable de choisir lafidélité ou l’infidélité; dans le cas où l’homme prend la voie del’infidélité, il s’expose à de terribles conséquences dont la pluslogique ferait que Dieu l’abandonne; Dieu reste cependant fidèleà l’homme et tient à le sauver, il veut le sortir des conséquencesde son infidélité. Cette histoire du déluge montre que le péchéexpose l’humanité à l’anéantissement, mais que Dieu, à caused’un seul juste, la sauve. Et ce juste du déluge, c’est Noé. Enréalité, le vrai juste, le juste des justes de toute notre histoire hu-maine est Jésus-Christ.A partir de Jésus-Christ, c’est là que surgit une humanité nou-velle. Et l’alliance promise par Dieu à Noé; puis à Abraham, puissans cesse renouvelée dans l’histoire du peuple de Dieu se réa-lise. Cette Alliance se réalise; qu’il s’agisse du peuple juif, peuplede l’ancienne Alliance ou de l’Eglise aujourd’hui, peuple de la nou-velle Alliance.L’enseignement à tirer de l’évènement du déluge est que Dieupunit le péché, mais il garde pour l’humanité une fidélité positive.Il a, ce Dieu, Père de Miséricorde, envoyé son Fils unique pourrestaurer l’homme dans sa dignité d’enfant de Dieu.Jésus, en sa personne, réalise parfaitement l’Alliance dont il estquestion dans l’histoire du déluge, cette alliance qui se trouve dela première à la dernière page de la Bible. Retenons donc queDieu voit la création à travers son Christ. Comprenons dès lors lapetite phrase: «il n’y aura plus de déluge». Ce qui veut dire queDieu s’interdit à Lui-même tout projet de détruire l’humanité, quoi-que pécheresse voire méchante, car il ne peut pas penser dé-truire son Christ, Chef de l’humanité et pôle de la création.Ainsi, frères et sœurs dans le Christ, nous voilà interpellés: - som-mes-nous conscients qu’en nous-mêmes et dans le monde uneaction de salut est à l’œuvre par le Christ? Et – sommes-nousconscients que nos infidélités à Dieu ont pour logique interne denous diminuer et nous conduire à l’anéantissement? Le péché aune influence négative dans notre vie – Chacun, chacune doitveiller à ne pas se noyer dans les négligences, les paresses, lesmauvaises habitudes ou les véritables fautes, voire les anti-va-leurs. Convertissons-nous!L’eau peut dévaster ou être source de vie. L’eau du déluge avaittout détruit, sauf de rares élus. L’eau du baptême est offerte àtous, pour que tous soient sauvés, ceux du moins qui «s’enga-gent envers Dieu avec une conscience droite». Même l’eau peutchanger. Convertissez-vous!L’Evangile de ce Jour du Seigneur est sans doute le plus court detous. Mais en quelques lignes, tout est dit. Et c’est tout le pro-gramme de carême qui y est gravé: «Convertissez-vous et croyezà la Bonne nouvelle».Il ne s’agit pas d’abord de partir vers des exploits ascétiques pourmontrer à tous qu’on jeûne, qu’on est en Carême extérieur, maisil s’agit de faire comme Dieu: se souvenir de son Alliance. Le psal-miste le répète à Dieu: «N’oublie pas ton Alliance avec ton peu-ple». Toi aussi, ma sœur, mon frère dans le Christ, «n’oublie paston Alliance avec ton Dieu».Si hier, nous dit la Bible, la loi était gravée dans la prière, la mêmeBible nous révèle que c’est dans le cœur de l’homme qu’elle vadésormais s’écrire, non comme une suite de commandementspesants, mais comme autant de mots d’amour.N’oublie pas que tout homme est plein de désirs toujours prêts às’éveiller. La tentation guette plus d’un.Jésus, cela vient nous être rappelé, fut tenté dans le désert «ildemeure dans le désert quarante jours, tenté par Satan». Et Jé-sus nous montre comment réagir face à la tentation. Jésus a réagicomme on réagit à une brulure, c’est-à-dire par réflexe de défenseet de préservation. Il a reconnu tout de suite la tentation et il l’aimmédiatement refoulée, sans discussion.Mon frère, ma sœur, entretiens en toi, cette volonté positive defidélité à Dieu. Soyons habités par Dieu, nous chrétiens, doncappartenant au Christ. Prions sans cesse le Seigneur comme ilnous l’a enseigné et pourquoi ne pas utiliser comme une armecette finale du Notre Père: «et ne nous soumets pas à la tenta-tion, mais délivre nous du mal!» Convertissez-vous! Convertis-sons-nous!Amen!

Abbé Antoine MADINGOUArchiviste-CEC/CIO

Premier dimanche de carême Année B

Convertissez-vous!Textes: Gn 9. 8-15; 1Pi 3.18-22; Mc 1.12-15

Le Pape Saint Jean XXIII in-vite l’humanité à préser-ver la dignité envers l’être

que Dieu a créé à son image.Voilà pourquoi toute personnehumaine est inviolable et quetout être humain a droit au res-pect de sa vie et à l’intégritéphysique et morale de sa per-sonne. Dieu a créé l’homme li-bre et responsable devant lanature, donc aucun homme nedoit privatiser la reconnaissan-ce de la personnalité que Dieua placée en chaque homme. Ilfaut impérativement dénoncertoutes formes d’exploitation etd’avilissement de l’homme, no-tamment l’esclavage, la traitedes personnes, la torture phy-sique ou morale. Les peines oules traitements cruels, inhu-mains ou dégradants doiventêtre interdits.La déclaration universelle desdroits de l’homme permet destructurer la morale et l’éthiquedans la mesure où «tout indi-vidu a droit à la vie, à la libertéet à la sûreté de sa personne».C’est dans cette même lignéeque l’Eglise continue sonœuvre d’annoncer l’amour duprochain, de vivre en commu-

Point de vueLa dignité humaine dans l’optique

de Saint Jean XXIIIL’Encyclique «Pacem in terris» de Saint Jean XXIII impliquel’homme et tout l’homme, pour s’approprier de sa dignité. PourSaint Jean XXIII, la reconnaissance de la dignité fonde le primatde la personne humaine. Dès lors, la personne en tant que sujetlibre et autonome, possède une valeur absolue. C’est pourquoil’être humain ne peut être utilisé comme un moyen ou commeun instrument. Or, nous constatons bien que cette reconnais-sance de la dignité de l’homme repose aussi sur les droits del’homme, qui instituent l’égalité entre tous les hommes dans unemême société, pour le développement de tous. D’où «la cons-truction d’une société pacifique et pour le développement inté-gral d’individus, de peuples et de Nations» . La dignité constitueune protection de la personne. Cette reconnaissance de la di-gnité est inhérente à tous les membres de la famille humaine,sachant que la liberté, la justice et la paix dans le monde ontpour fondement les droits égaux, même de la personne.

nauté. Il est important de pro-téger l’individu de toutes leshumiliations, de toutes les dé-valorisations de sa nature. L’in-térêt de l’humanité dépassecelui de l’individu défini par lespassions égoïstes. C’est danscette optique que l’abbé Philip-pe Mabiala affirme: «Outre lerespect de la vie et la dignitéde la personne humaine, la doc-trine sociale de l’Eglise a cinqgrands principes que j’aimeraispasser rapidement en revue, lerespect de la personne humai-ne, le bien commun, le princi-pe de subsidiarité, la solidari-té». D’où la nécessité, pourl’homme, de prendre conscien-ce de sa tâche et garantir sapropre dignité.La dignité de la personne hu-maine est au cœur de l’ensei-gnement social de l’Eglise. Elles’enracine premièrement dansla création originelle de l’hom-me à l’image de Dieu et danssa destinée surnaturelle. Elle semanifeste par le sanctuaire in-violable de la conscience où seforgent librement ses déci-sions, ainsi que par ses capa-cités d’intelligence et de volon-té. L’Eglise est le lieu par excel-

lence où l’homme trouve con-solation et reste toujours con-fiant. L’homme reconnaît l’Egli-se comme la garante de sa di-gnité.Saint Jean XXIII voit, avec l’évo-lution du monde, que l’Eglisedoit jouer son rôle de défenseurenvers ceux qui sont opprimés.Dans son encyclique, SaintJean XXIII reconnaît la légitimi-té de la recherche de la législa-tion pour les droits humains; àla fois personnels et collectifs,économiques et politiques.C’est pourquoi, il invite toutesles institutions internationalesde conspirer à la promotion dela personne humaine. Il énumè-re les différentes catégoriesdes droits humains: ces droitset devoirs sont universels, in-violables et inaliénables. Il lesfonde sur la loi divine inscriteau cœur de l’homme et sur letémoignage de sa conscience.Pour Saint Jean XXIII, les droitset devoirs de l’Eglise s’ouvrentà l’universalité humaine. C’està partir de là que l’homme trou-ve la vérité pour sa liberté etson autorité du point de vuerespect: «Tout être humain adroit au respect de sa person-ne, à sa bonne réputation, à laliberté dans la recherche de lavérité, dans l’expression et ladiffusion de la pensée (…) il adroit également à une informa-tion objective». Le Pape remar-que bien que dans nos socié-tés, il n’est pas nouveau de

penser que revendiquer undroit légitime devient un tabou.Ce qui est inquiétant aujour-d’hui, constate le Souverainpontife, c’est que nombreuxsont ceux qui prétendent nerien devoir à personne et semontrent incapables d’assu-mer une responsabilité.L’Eglise a ce pouvoir de rappe-ler à tous les citoyens de fairepreuve de responsabilité. Elledoit montrer et enseigner lesvertus pour les biens de l’hom-me. Elle doit mettre les pou-voirs publics devant leurs pro-pres charges au sein de la so-ciété. «C’est donc là un devoirfondamental des pouvoirs pu-blics d’ordonner les rapportsjuridiques des citoyens entreeux, (…) Il s’agit enfin de main-tenir l’intégrité des droits pourtout le monde et de la rétabliren cas de violation». Malgrél’existence des institutionsmondiales telles que l’O.n.u(Organisation des nationsunies), l’O.m.s (Organisationmondiale de la santé), le F.m.i(Fonds monétaire internatio-nal), le Pam (Programme ali-mentaire mondial) et l’Unesco(Organisation des nationsunies pour l’éducation, lascience et la culture), le bien del’homme reste encore unequestion de réflexion. Le PapeJean XXIII demande aux diri-geants du monde de faire res-pecter les institutions recon-nues universellement pour lebien humain, les communiquerà tous.Somme toute, l’Eglise est lamatrice de l’humanité. Elle en-seigne la vraie justice et nonl’injustice. C’est à elle que leChrist manifeste son œuvresalvifique pour l’homme, en luidonnant la dignité éternelle, quin’a pas de limites. L’homme estlibre de tout mouvement, il doits’exprimer et prouver son mé-contentement face aux injusti-ces à son égard.

Rostand BOUKAKA-NSADIÉtudiant en IVème Année de

ThéologieGrand-Séminaire de

Théologie Cardinal ÉmileBiayenda

Rostand Boukaka-Nsadi.

AVIS DE REUNIONN/Réf.: 017/CEC/SG/2014

A toutes les Commissions Episcopales,Le Secrétaire Général de la Conférence Episcopale du Congo(CEC), invite tous les Coordonateurs ou Responsables des Com-missions Episcopales à prendre part à la réunion qui aura lieu, lemercredi 25 février 2015, à 15h30, dans la salle des conférencesdu CIO.L’ordre du jour portera sur l’évaluation de la Session Pastorale etla préparation de la prochaine Assemblée plénière. La présencede tous est vivement souhaitée.Par ailleurs, je tiens à remercier tous les Membres des différentesCommissions pour la collaboration manifestée pendant la Ses-sion Pastorale et surtout pour le précieux service des Dames pen-dant les repas. Un grand merci à Vous.

Fait à Brazzaville, le 17 février 2015Abbé Brice Armand IBOMBO

Secrétaire Général de la CEC

Les familles Bantaba, Ngomba, la veuve Mbossa-Okandze etenfants ont la douleur d’annoncer aux parents, amis et con-naissances, le décès de leur fils, frère, le capitaine TonyMBOSSA-OKANDZE, survenu le mardi 17 février 2015 à Braz-zaville.

NECROLOGIE

Le deuil se tient au n°45 bis de la rue Loutété, quartier Talangaï,arrêt Eglise kimbanguiste. La date des obsèques sera com-muniquée ultérieurement.

Radio Magnificat 93.5FMNotre Radio, à votre service depuis 5 ans.

La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)’aiment! 93.7 FM

Nos Contacts: Tel: 05 543 12 30 - 06 952 17 68E-mail: [email protected]

Radio Magnificat est située dans l’enceinte du Centre Interdiocésaindes Œuvres (CIO), près du CHU, derrière l’Ambassade de Chine

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PUBLI-INFO

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 13

SOCIETE

Trois ans, jour pour jour, qu’il a plu à l’Eternel Dieu derappeler à Lui Marie-Paule Thérésia Samory.En ce jour anniversaire, Monsieur Jean Bernard AnaëlSamory, membre de la Cour Constitutionnelle, madameBéatrice Samory et leurs enfants prient tous ceux quiont connu leur fille et sœur, d’avoir une pensée pieusepour elle.Que l’Eternel Dieu accorde à son âme une paix éter-nelle.

In Memoriam22 février 2012 - 22 février 2015

But de ce séminaire: harmo-niser les méthodes de con-ception et de rédaction des

documents opérationnels des ni-veaux: Etats-majors des armées,commandements spécialisés cen-traux et zones militaires de dé-fense. Dans la perspective d’unemise en œuvre efficace de la direc-tive générale de planification desactivités et engagements des For-ces armées congolaises, pour l’an-née 2015. Ce séminaire est des-tiné aux cadres de grands com-mandements et Etats-majors desForces armées congolaises sui-vants: les chefs d’Etat-major ad-joints des armées, les chefs d’Etat-major des commandements spé-cialisés, les chefs d’Etat-major in-terarmées des zones militaires dedéfense, les commandants des ré-gions militaires de défense, lescommandants de grandes forma-tions. Les cadres des organes decommandement des autres com-posantes de la Force publique ysont impliqués aussi.

Séminaire d’Etat-major de niveaux stratégique et opératif des Forces armées congolaises

Harmoniser les méthodes de conception etde rédaction des documents opérationnelsUn séminaire d’Etat-major de niveaux stratégique et opératif desF.a.c (Forces armées congolaises), pour l’année 2015, se tientdans la salle de conférences de la zone militaire de défense n°9(Brazzaville), depuis le mardi 17 février 2015. Présidé par le gé-néral de division Guy Blanchard Okoï, chef d’Etat-major généraldes F.a.c, et conduit par la direction des opérations de l’Etat-major général des F.a.c., ce séminaire a été ouvert en présencedes membres du commandement militaire et d’autres officiers.

Ce séminaire s’articule autour deplusieurs thématiques: sensibilisa-tion sur les documents recteursd’orientation des activités desF.a.c; loi de programmation et demodernisation de la Force publi-que; principes de la G.a.r (Gestionaxée sur les résultats) appliquésaux armées; directives de planifi-cation générale des activités, et del’organisation de l’instruction et del’entraînement «2015»; conceptdes opérations combinées de laForce publique.Par ailleurs, il est prévu une séried’exposés relatifs à la méthodolo-gie de conception et de rédactiondes documents opérationnels:plans, études, rapports, dossierset travaux pratiques d’Etat-major,ainsi qu’une table-ronde visantl’exploitation des pistes d’amélio-ration du fonctionnement desEtats-majors des Forces arméescongolaises.S’adressant aux officiers partici-pants, le général de division Okoïa déclaré: «Vos chefs, qui ont tra-

vaillé avec nous dans la projectionde cette année 2015, ont certaine-ment déjà commencé à vous don-ner des instructions relatives à ladirective annuelle et à la directiveparticulière sur l’organisation, laconduite et l’évaluation de l’ins-truction. Ils sont au rendez-vous deleur action, car le temps est unedenrée rare et qu’il ne faut surtoutpas gaspiller. Dès lors, il convientque le relai nécessaire à l’exécu-tion de leurs ordres soit bien as-suré par vous, pour l’accomplisse-ment de la vision de l’échelon su-périeur».Bien que les grandes lignes de la

planification des activités de l’an-née 2015 aient déjà fait l’objet dediscussions productives avec leschefs hiérarchiques, le chef d’Etat-major général des F.a.c. a invité lesparticipants à s’exprimer lors de latable ronde visant l’exploration despistes d’amélioration du fonction-nement des Etats-majors. Les ap-ports des séminaristes, a-t-il con-clu, seront une contribution sup-plémentaire dans l’édification de lacapacité optimale des structuresdans la recherche des objectifsfixés.

Alain Patrick MASSAMBA

Ont pris part à cette ren-contre: Jean MichelShanga, préfet du Pool,

un représentant du départe-ment du Niari et des délégués,venus de plusieurs administra-tions publiques, de la prési-dence de la République, ainsique quelques observateursnationaux et internationaux dela Fao, de la Banque mondiale,du Pnud et de l’Observatoire

Commission forestièreUne prochaine réunion pour décider des meilleures

offres dans l’attribution de l’UfeSous l’autorité d’Henri Djombo, ministre de l’économie fo-restière et du développement durable, la commission fores-tière s’est réunie, vendredi 13 février 2015, dans la salle deconférence du Ministère de l’économie forestière et du dé-veloppement durable, à Brazzaville, pour examiner les of-fres faites par un certain nombre de sociétés, dont sept ontpostulé pour la mise en valeur de l’Ufe (Unité forestière d’ex-ploitation) de Lebama, dans le département du Niari, et unepour des plantations d’eucalyptus, de pins et de limba, àMalolo, dans le département du Niari, et à Ignié ou Pk 45,dans le département du Pool.

indépendant en matière des fo-rêts, tout comme les représen-tants de la société civile.La commission forestière a pro-cédé à l’examen et à l’analyseminutieuse des dossiers pré-sentés par les sociétés soumis-sionnaires, pour mettre en va-leur l’Unité forestière d’exploi-tation de Lebama, laquelle aune superficie de 104.000 ha, etles plantations d’eucalyptus,

de pins et de limba, à Malolo,sur une superficie de 417,91 ha,et à Ignié ou Pk 45, sur 496,34ha.Au terme des travaux, les par-ticipants ont souhaité que lessoumissionnaires des diffé-rents permis réunissent toutes

les conditions optimales per-mettant une bonne exploitationet assurant la durabilité desconcessions forestières, no-tamment les forêts naturelles.Les sociétés attributaires doi-vent, également, prendre encompte l’engagement de reboi-

Le projet inventaire forestiernational du C.n.i.a.f (Centrenational d’inventaire et

d’aménagement des ressourcesforestières et fauniques), relevantdu Ministère de l’économie fores-tière et du développement durable,a tenu, jeudi 12 février 2015, satroisième session du comité de pi-lotage, dans la salle de conférencedudit Ministère de l’économie fo-restière et du développement du-rable, à Brazzaville. A l’issue destravaux, les membres ont adopté,pour 2015, un budget annuel d’unmilliard de Francs Cfa, permettantau projet de mettre en œuvre les

tés annuelles de 2015, après ana-lyse des différents dossiers, lesmembres du comité de pilotage sesont prononcés pour un budgetd’un milliard 100 millions deFrancs Cfa, dont 882 millions100 mille Francs Cfa proviendrontdu Fonds forestier du Bassin duCongo, hébergé à la Bad (Banqueafricaine de développement). Leprojet vise à atteindre, de façonparticulière, deux résultats ma-jeurs: le premier, consolider labase de données nationales enmatière des ressources ligneuseset non ligneuses, à travers l’inven-taire multi-ressources sur l’ensem-

ble du territoire national, et ledeuxième, élaborer le plan d’affec-tation des terres, outil stratégiqueindispensable au développementdurable des ressources forestièresdu pays.Le projet inventaire forestier natio-nal est exécuté avec l’appui finan-cier du F.f.b.c (Fonds forestier duBassin du Congo), hébergé à laBad (Banque africaine de dévelop-pement) et l’appui technique de laFao.Pour rappel, en 2014, le montantdu don accordé par le Fonds pourla forêt du Bassin du Congo a étéélevé à 2.415.674 euros, soit

1.584.578.270,018 de Francs Cfa. Ace montant, il a été ajouté une con-trepartie du gouvernement s’éle-vant à 500.206 euros, soit328.113.617,14 de Francs Cfa. Lesprincipales dépenses effectuéesont porté sur la collecte de don-nées, activité essentielle du projet.Celui-ci a démarré en 2012. MichelElenga a déclaré, à propos: «Jevoudrai rassurer que l’administra-tion forestière ne ménagera aucuneffort, pour accompagner le projetà consolider les résultats encou-rageants déjà acquis. Qu’il me soitpermis au nom d’Henri Djombo,ministre de l’économie forestière

Projet inventaire forestier national

Consolider la base nationale de donnéesdes ressources ligneuses et non ligneuses

sement, surtout dans des zo-nes des plantations artificielles.En faisant, absolument, rem-placer ces forêts perdues pardes nouvelles plantations. Pource faire, l’attributaire doit dis-poser des moyens, à la fois,humains, matériels et finan-ciers lui permettant de mettreen valeur et de renouvelerl’unité forestière d’exploitation.Après débat, à la lumière desinformations sur les différentessociétés, les participants ontproposé la tenue d’une pro-chaine réunion, après récep-tion d’autres données rassu-rantes pour décider desmeilleures offres dans l’attribu-tion de l’Unité forestière. Tou-tefois, les plantations d’Euca-lyptus, de Pins et de Limba ontété attribuées à l’unique sociétésoumissionnaire.Jean Michel Shanga, en sa qua-lité de participant, a qualifiéd’objectif les conclusions de la

réunion. «Objectivement, lescadres ou les techniciens quiont pris part à cette réunion ontbien analysé les choses. Ainsi,sur deux marchés, un a été at-tribué à une société. La discus-sion a été franche, technique etje peux même dire scientifique,pour attribuer ce marché.L’autre marché n’a pas été at-tribué parce que nous avonsregardé sérieusement les cho-ses, nous avons vu que le mo-ment n’est pas encore venu,parce qu’il y a eu aussi des fai-blesses de notre part et du côtédes sociétés. Nous avons di-visé la poire en deux, en disantque nous allons revérifier cer-tains paramètres, pour nousretrouver prochainement, afinde prendre une décision fi-nale», a dit le préfet du Pool.Les entreprises soumissionnai-res pour ce deuxième marchésont: Liber Bois, Sicofor,Sipam, Cff Bois International,Nidos Entreprises, Atlas BennyEntreprises et Hong-Kong Res-sources, pour l’Ufe de Lebama,et la société Asia Congo Indus-tries, pour les plantationsd’Eucalyptus, de Pins, et deLimba.

Philippe BANZ

activités des différentes compo-santes.Ouverte et clôturée par MichelElenga, directeur de cabinet duministre de l’économie forestièreet du développement durable, cettesession a réuni près d’une cin-quantaine de membres, venus deplusieurs administrations publi-ques et organismes internatio-naux. Plusieurs dossiers ont étésoumis à leur appréciation, parmilesquels le point d’information surle rapport d’activités 2014; l’exa-men et l’adoption des projets deplan de travail et de budget 2015.Pour la mise en œuvre des activi-

et du développement durable,d’exprimer toute ma gratitude àl’endroit du Fonds forestier duBassin du Congo et de la Fao, pourcet engagement et les efforts dé-ployés.»

Philippe BANZ

Une vue partielle des membres de la commission.

Michel Elenga.

Les membres du commandement militaire, officiers participantset invités.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 14

ANNONCES

Suivant acte authentique reçu par Maître Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, Notaire en la rési-dence de Brazzaville, le 31 décembre 2074, etenregistré au bureau des domaines et du tim-bre, à Brazzaville, le 08 janvier 2015, sous Fo-lio 4/3, numéro 0017, il a été constitué une so-ciété commerciale présentant les caractéristi-ques suivantes:

Dénomination: SOCIETE PANAFRICAINE DECONSTRUCTION ET DE CONSULTATIONS ENGENIE ELECTRIQUE»;Forme Sociale: Société Anonyme régie parl’Acte Uniforme de l’OHADA relatif au Droit DesSociétés Commerciales et du Groupement d’In-térêt Economique;Capital Social: Dix Millions (10.000.000)FRANCS CFA, divisés en Mille (1000) actionsde DIX MILLE (10.000) FRANCS CFA, numéro-tées de 1 à 1000, par l’actionnaire unique;Siège social: 41, rue Makola, Diata, Brazzaville,République du Congo;Actionnaire unique: Monsieur WANG WEILI;Objet social: la société a pour objet, en Répu-blique du Congo:* La construction et la conception des plansélectriques;* La construction en génie électrique;* L’import-export;Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années, àcompter de l’immatriculation au Registre du

MAÎTRE GISCARD BAVOUEZA-GUINOTNotaire

Titulaire d’un office notarial sis 30, Avenue Nelson MANDELA(à côté de FOREVER LIVING, non loin de l’Agence Française de Développement),

Centre-ville Brazzaville.Tél.: (00242)06.668.58.14/04.418.20.81, B.P: 15.244

E-mail: [email protected]épublique du Congo

ANNONCE LEGALE«SOCIETE PANAFRICAINE DE CONSTRUCTION ET DECONSULTATIONS EN GENIE ELECTRONIQUE» S.A.U

SOCIETE ANONYME UNIPERSONNELLE AVEC ADMINISTRATEUR GENERALAu Capital de 10.000.000 de FRANCS CFA

Siège Social: 41, rue Makola, Diata, Brazzaville.RCCM: CG/BZV/15 B 5617/REPUBLIQUE DU CONGO.

CONSTITUTIONCommerce et du Crédit Mobilier;Déclaration notariée de souscription et de ver-sement: aux termes d’une déclaration de sous-cription et de versement reçue par Maître Gis-card BAVOUEZA-GUINOT, le 31 décembre 2014et enregistrée au bureau des domaines et dutimbre, à Brazzaville, le 08 janvier 2015, sousfolio 4/4 numéro 0018, il a été constaté que tou-tes les actions souscrites ont, intégralement,été libérées par l’actionnaire unique;Administrateur général: Monsieur WANGWEILI;Commissaires aux comptes:- Titulaire: cabinet Comptable MEYA Jacques(CCMJ), représenté par Monsieur MEYA Jac-ques;- suppléant, Monsieur MANKENDA André;Dépôt légal a été effectué, par les soins duNotaire soussigné, au Greffe du Tribunal deCommerce de Brazzaville, le 20 janvier 2015,sous le numéro 75 DA 41;Immatriculation au RCCM: La Société est im-matriculée au Registre du Commerce et du Cré-dit Mobilier du Tribunal de Commerce de Braz-zaville, le 20 janvier 2015, sous le numéro CC/BZV/15 B 5611.

Pour avis,Giscard BAVOUEZA-GUINOT,

Notaire

Par actes notariés du 09 février 2015 reçus en l’Étude deMaître Zahour MBEMBA-EL HIOULI, Notaire à Brazzaville, ila été constitué une société ayant les caractéristiques sui-vantes:

-Forme: Société Civile Immobilière. -Objet: La société a pour objet en République du Congo età l’étranger: La promotion immobilière; L’acquisition, la ges-tion, l’exploitation par bail, la prise à bail ou autrement detous immeubles bâtis ou non bâtis, urbains ou ruraux; d’ha-

Étude de Maître Zahour MBEMBANotaire titulaire d’office au 965 rue Sounda, Plateau de 15 ans

Boîte Postale 433, Brazzaville, République du Congo /Siteweb: mbembanotaire.net

Téléphone: (+242) 06 990 26 90E-mail: [email protected]

ANNONCE LEGALESOCIETE CIVILE IMMOBILIERE

«TROPICANA»AU CAPITAL SOCIAL DE 1 000 000 FRANCS CFA

SIÈGE SOCIAL:SIEGE SOCIAL: AVENUE FOCH, IMMEUBLE SEP,

FACE BUREAU PNUD/BRAZZAVILLEREPUBLIQUE DU CONGO/RCCM Brazzaville

N° CG/BRZ/15 D 235

CONSTITUTION

bitation, commerciaux ou industriels; L’acquisition, laconstruction, l’édification, la transformation, et l’exploi-tation de tous immeubles d’habitation, commerciaux ouindustriels; L’acquisition puis la construction aux finsde vente de tous immeubles d’habitation, commerciauxou industriels; La gérance de tous biens fonciers ou im-mobiliers; A titre exceptionnelle, l’aliénation d’immeu-bles devenus inutiles à la société au moyen de vente,échange ou apport en société; Et plus généralement tou-tes opérations financières, mobilières, ou immobilières,annexes ou connexes, se rattachant directement ou in-directement à l’objet social, pourvu que ces opérationsn’affectent pas le caractère civil de la société.-Dénomination sociale: «TROPICANA»-Siège social: Avenue Foch, immeuble SEP, Face bureauPNUD Brazzaville, République du Congo.-Durée: 99 ans.-Capital: 1.000.000 FCFA.-Déclaration notariée de souscription et de versement:Toutes les parts souscrites ont été intégralement libé-rées.-Direction de la société: Monsieur Charles BrunoDOGBE nommé gérant pour une durée indéterminée.-Dépôt légal: Le 11 février 2015 au Greffe du Tribunal deCommerce de Brazzaville.-Immatriculation: Au RCCM de Brazzaville sous le n° CG/BRZ/15 D 235.

Pour insertion.Brazzaville, le 13 février 2015

Maître Zahour MBEMBA

Aux termes d’une assemblée générale ex-traordinaire du 19 janvier 2015, sur con-vocation de la gérance, il a été pris lesrésolutions suivantes:· Nomination d’un nouveau gérantPartant: GE ZhiweiNouveau: WANG Li Jun· Changement du siège social

Ancienne adresse, quartier Centre-ville,en face des villas des enclos de Songolo(à côté de l’hôtel La Côtière)Nouvelle: 111, avenue Gustave ONDZIEL,face à la clinique Benoît XVI, B.P: 832,Pointe-Noire.

Audit Comptabilité

Société TONGDASociété anonyme de 5 000 000 F.

Le dépôt légal des actes a été effec-tué au greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 29 janvier2015, enregistré sous le numéro 10 B1935.

Une mention modificative a été por-tée au Registre du Commerce et duCrédit Mobilier, sous le numéro M2/15-233.

Pour insertion légale,

CABINET ACG

Conditions d’inscription:- Etre de nationalité congolaise;- Etre âgé de 25 ans au moins et de 40 ans auplus;- Etre titulaire d’un BEPC ou du diplôme équiva-lent.

Dossier de candidature:- Une demande manuscrite adressée au Coordon-nateur du projet des transports publics urbains;- Un curriculum vitae;- Une photocopie de la carte nationale d’identitéou de passeport;- Une copie de diplôme certifiée conforme;- Un extrait de casier judiciaire datant de moinsde trois mois;

AVIS A MANIFESTATION D’INTERETPOUR LE RECRUTEMENT DES RECEVEURS POUR LA SOCIETE DES TRANSPORTS PUBLICS URBAINS

A BRAZZAVILLE ET POINTE-NOIRE

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES,DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

CABINET

N° 002/MEFPPPI-CAB

- Un certificat de visite médicale.

Lieu de dépôt de dossiers et clôturedes inscriptions:

Les dossiers de candidature sont à déposer, auplus tard, le mardi 24 février 2015, au Ministèredes transports, de l’aviation civile et de la ma-rine marchande, à Brazzaville, et à la mairie cen-trale de Pointe-Noire.

Fait à Brazzaville, le 16 Février 2015

Le Coordonnateur du Projet

Alphonse PEPA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 15

POINT DE VUE

Aujourd’hui, la démocra-tie est dans une détresse croissante. Il faut se

souvenir que l’innocence, àpartir du moment où elle agit,ne peut s’empêcher de tuer. Carnous sommes à la question. Ily a dix-sept ans, avant d’êtresous les feux des protagonis-tes, on avait beaucoup nié. Labêtise humaine est parvenueainsi à un sommet. La classepolitique a nié la raison. Elle anié la responsabilité. Avec no-tre classe politique, le mal sem-ble devenir prophétique. Peut-on vivre sans espérer? Ma ré-ponse est négative.Oui, si l’on fait de la «transcen-dance» républicaine une mé-thode, une marche rationnellede l’esprit, à savoir atteindre lebut. Parce que, seule, la trans-cendance peut nous porterhaut collectivement et peutnous rendre fiers d’un avenirassumé. La vraie politique,c’est celle-là qui a besoin d’êtrejustifiée. Et encore, c’est pourdes raisons politiques qu’ons’éloignera de la bêtise humai-ne. Cette proposition à inscrireau programme de chaque pré-sident de la République, devraitinaugurer un changement desociété revendiqué avec exi-gence et courage politique.Cette rupture, portée dans unCongo majoritairement anti-sé-paratiste, devrait constituer leconsensus phare d’une avan-cée vers plus d’humilité, demodernité, la promotion d’un

nouveau corps de valeurs ap-pelée de tous ses vœux par leprésident Denis Sassou-Nguesso, lors de son investi-ture en 2009. Ayant fustigé lesantivaleurs, il avait même lais-sé entendre que l’ensemble dela nouvelle politique de sonmandat de 2009 à 2016 en se-rait irrigué.A cette occasion, il voulait re-placer le (et la) politique à unhaut niveau d’exigence, porteurd’espérance et de changement.Le président Sassou-Nguessoavait placé le pays en situationde «hautes eaux symboliques».En réalité, il s’agissait de pro-poser une autre stratégie pourle Congo. Pour le moment, leCongo ne nous présente que levisage défait de l’injustice. LesCongolais n’ont pas, tous, uneégale dignité. Les faibles, lesdéfavorisés ne sont pas proté-gés. Les valeurs telles que lavérité, le mérite et la solidariténe sont pas l’affaire de tous. Or,il n’y a pas de construction so-lide sans un retour aux valeurs,c’est-à-dire ce par quoi le ci-toyen sera digne d’estime. Onnie la démocratie au nom duclan. Ne sommes-nous pasalors dans l’absurdité? Toutd’abord, il convient de savoir cequi se passe pour donner unevisibilité aux problèmes.Comment combattre l’absurdi-té si on n’a pas une vision del’ampleur des problèmes à ré-soudre? Il y aurait eu, depuisune décennie au Congo, un

débat sur ce triptyque: «Unité,Travail, Progrès».Je l’avoue, j’aime les grandsmoments de l’histoire du Con-go, qui ne commence pas avecl’indépendance. Elle puise loindans les épreuves traverséespar les générations qui nousont précédés. Ces indigènesqui ont manifesté en 1926. Ilsont battu le pavé pour exigerl’abolition des travaux forcés.Qui niera le caractère excep-tionnel de la situation du 28novembre1958, la proclamationde la République? Ce Congoexiste aussi par son indépen-dance. En effet, le grand évè-nement de 1960 aurait pu êtredécisif à la fois pour la préser-vation de la Nation, pour l’acti-vité des citoyens et pour latransmission des valeurs répu-blicaines aux nouvelles géné-rations. Les insurgés d’août1963 l’avaient bien compris:

«Nous nous révoltons, doncnous sommes». La révolte estle seul moyen de dépasser l’ab-surde, comme le disait AlbertCamus.Les révoltés, en 1953, ne di-saient pas autre chose. 51 ansplus tard, la peur semble êtrele fruit amer du temps des dé-sillusions. Hier commeaujourd’hui, c’est la nature hu-maine qui est coupable.Hier, la République s’est tour-née vers le socialisme. J’ai re-gardé, avec respect, malgrémon jeune âge, le présidentMassamba-Débat. Il était l’hom-me qui avait dit: «Lorsque lapolitique empêche l’administra-tion de tourner, le pays sta-gne». Ces socialistes qui rê-vaient d’une Nation réconciliéesous l’hymne dit: «Sâ longo,alinga mossala» (Salongo aimele travail), tout cela autour del’audace, du volontarisme. Laclasse politique confondait sonexistence et le destin national.De nos jours, l’usine de Kin-soundi, la cimenterie de Louté-té, la verrerie du Congo, l’usi-ne des cahiers, la minoterie deNkayi, la sucrerie du Congo,l’Ofnacom, etc, ont fermé leursportes.Le système d’industrialisationdans lequel se concrétisait cet-te préparation de la richessenationale et des hommes, n’aplus été défendu. Pour finir, ilfaut bien noter que le problè-me du chômage est posé, carc’est celui de la cohésion so-ciale et du vivre ensemble. Il sepose en termes politiques et ilfaut le raisonner au niveau desprojets économiques.En 1990, les Congolais ont cru,de toutes leurs forces, à cetavenir meilleur. Mais, les sim-ples mots n’ont pas suffi à gui-der nos actions. L’homme n’apas été au rendez-vous du sty-

le: commander, c’est décider,mais après avoir pris les bonsavis, c’est écouter ce qui vientdu pays et voir loin.Historiquement, la négationabsolue est celle de 1997-1998,qui rassemble en une seule eténorme machine de la «bêtisehumaine». Les Congolais n’ontpas réussi de faire entrer aucœur de la cité la tolérance. En2015, les Congolais doivent yréfléchir pour agir. Que faire?Déjà, la classe politique, la so-ciété civile et les organisationsreligieuses devraient créer unlien qui permette le dialogue,afin d’œuvrer pour parvenir àchanger le cours des choses.Il faut d’abord accepter dechanger soi-même et sortir dela sclérose qui conduit les par-tisans à s’éloigner de l’intérêtgénéral. Ce que j’entends sousle terme de changer soi-même,c’est le respect de soi etd’autrui. Dire que le respectn’est ni possible ni faisable frô-le l’hérésie.Le Congolais d’aujourd’hui doitchercher la raison. Il doit êtrefraternel, solidaire, tolérant, di-gne, responsable. Responsa-ble de ses choix, responsableenvers lui-même et les autres.C’est cette qualité humaine quifera que les Congolais parvien-nent à créer leur propre deve-nir, mais avec des valeurs com-munes et indispensables. LeCongolais qui n’obtempère pasà cette dynamique sera clansl’impossibilité de répondre auxtrois questions fondamentalesde Kant:1- Que puis-je savoir?2- Que dois-je faire?3- Que m’est-il permis d’espé-rer?Le but de la recherche n’est pasde créer un Congolais parfait,sans tâche, mais un citoyencapable de sortir de cette peur,

cette peur qui fige un Congopeuplé de fantômes et de bour-reaux. Ne faut-il donc pas re-noncer à toute absurdité?En logique, on doit répondreque l’absurde et le progrès sontcontradictoires. L’autre axemajeur, la relecture d’une his-toire nationale aux accentschrétiens, animistes peut cons-tituer une ouverture d’une autreclasse politique, signalant desconvergences possibles avecun électorat attentif à la plura-lité des élections possibles.Une victoire contre la stigmati-sation, la démagogie, la divi-sion et le mépris élevé au rangde raison d’Etat apportera for-cement le respect de la Répu-blique, la pratique de la justi-ce, une société de liberté.La République nous invite ànous approprier ces élémentsde crédibilité fondatrice pour lemandat du président de la Ré-publique qui sera élu pour lanouvelle République.Nous pouvons donc apporter,ensemble, ce message de con-fiance et un signe de détermi-nation combattante adressée àla classe politique, à la sociétécivile, aux organisations reli-gieuses et aux institutions phi-losophiques. Les choses sontsouvent difficiles, mais la dé-termination est la force de l’es-prit. Il y a urgence pour appor-ter l’esprit de prévention. Il nefaut pas oublier que le Congoest dans l’Afrique, le Congo estdans la mondialisation, il n’ensortira pas par les égoïsmes.Nous ne saurions exister sansnos partenaires africains et oc-cidentaux. Autrement dit, leCongo doit d’abord se sauverlui-même! Le Congo a, en lui,les capacités de s’élever. Il peutsurmonter la crise de la Cons-titution, si l’on n’abuse pas lepeuple avec des comporte-ments aventureux. Ainsi, il fautparler franchement de la démo-cratie, du changement et denotre avenir dans un esprit denoblesse.

Joseph BADILA

Demain: pour un message de confianceet un signe de détermination

«Il faudrait peut-être commencer par s’interroger sur cette illu-sion qui consiste à penser que le changement d’une société etla redéfinition de la politique ne relèvent que du seul capitainedu navire». Ceux qui ont lu l’ancien député français, Daniel Cohn-Bendit, dans «Que faire?», ont pu retenir ce passage. Il faut con-naître les conclusions dernières de son annexe: l’auteur défendla nécessité d’une classe politique plus active, plus efficace etmieux coordonnée, tout en étant plus démocratique.

Si à présent, l’on se pen-che sur l’Afrique, plu-sieurs pays dont l’Algé-

rie, le Cameroun et le Gabonont déjà modifié leurs Consti-tutions. Néanmoins, leursamendements constitutionnelsse sont organisés souventsans la «vox populi», commeen témoignent les retouchesconcernant le dispositif de limi-tation des mandats présiden-tiels. Aussi, le besoin vital dedémocratie a fait naître, par tou-te la terre, des contestationspopulaires, là où notammentl’indice de développement hu-main (I.d.h) s’avérait probléma-tique. Ainsi, alors que la Fran-ce, porte-drapeau des droits del’homme, avait paradoxalementsoutenu, jusqu’en 2011, le ré-gime de Ben Ali, avant la «Ré-volution de la dignité» en Tuni-sie, elle demeurera étrange-ment timide sur les remanie-

ments gouvernementaux quisuivirent. Car, la France à géo-métrie variable joue moins lerôle de gendarme que son ho-mologue états-unien, préférant,pour des raisons géostratégi-ques, endosser le costume demédiateur. Même si l’usage dela force armée est toujours envigueur, la carte de la diploma-tie est, pour l’État français, unmoyen d’assurer une respecta-bilité aux yeux notamment del’Organisation internationale dela francophonie, puisqu’unevingtaine d’élections prendrontprogressivement place au seinde cette communauté.Et dans cette espace franco-phone, la République du Con-go tient un rang intéressant.Riche à bien des égards, leCongo doit réfléchir à ses inté-rêts communs. Toutes les obé-diences politiques ont pourimpératif la réconciliation

autour du changement de laConstitution et ne pas êtreautistes. Certains éléments ju-ridiques datant de 2002 s’avè-rent en effet litigieux:- le président n’est rééligiblequ’une seule fois (art. 57); pourcertains, cette disposition estobsolète, pour d’autres il s’agitd’un veto définitif;- l’éligibilité du chef de l’État(art. 58) est problématique: êtrede nationalité congolaise d’ori-gine, avoir entre 40 et 70 ans(âge actuel de Sassou-Ngues-so); attester d’une expérienceprofessionnelle de quinze ansau moins; ce sont là des freinsà un texte fondamental répon-dant aux besoins de son épo-que.Quelques dispositifs garantis-sant une forme de stabilité po-sent aussi problème. C’est lecas de l’article 185 stipulant

que la forme républicaine, lecaractère laïc de l’État et lenombre de mandats du prési-dent de la République ne peu-vent faire l’objet de révision, etde l’article 186 lequel prévoitqu’un projet de révision soitsoumis directement au référen-dum.La question épineuse de la cor-ruption doit, dès lors, être clai-rement posée: s’agit-il d’adres-ser au chef de l’État des avan-tages financiers pour qu’il semaintienne au pouvoir? La so-lution à cette pratique illégaledoit, en outre, être corrélée à lasituation concrète de notrepays. Car la modernité du Con-go passe inévitablement parune refonte psychologique etmorale à savoir: modifier l’exer-cice de la politique et la repré-sentation que l’on s’en fait.Pour le dire tout net, l’idée degouvernance s’architecture

Que l’alternance en matièred’exercice du pouvoir, rempartcontre l’anarchie populaire,soit promulguée par la Consti-tution; que cette alternance quine bloque en rien les textes lé-gislatifs soit une période detemporisation guidée non parle goût de revanche personnel-le, mais par le dévouement ré-publicain capable de compren-dre les évolutions de notre so-ciété.Aussi, l’histoire du pays s’écri-ra-t-elle, si l’on s’y décide, avec

2007, laquelle condamne, dansson article 23: «Tout amende-ment ou toute révision desConstitutions ou des instru-ments juridiques qui porte at-teinte aux principes de l’alter-nance démocratique, qui repré-senterait un changement anti-constitutionnel de gouverne-ment est passible de sanctionsappropriées de la part del’Union».Pourtant, si la Constitution de2002 répondait aux attentesd’un Congo qui sortait de laguerre civile, la voilà désormaisobsolète, incapable de fournirles outils indispensables à unepolitique pragmatique. C’est,dans notre Constitution, ce pré-sidentialisme fort appuyé d’unexécutif monocéphale écrasantun parlement bicaméral dont lamission de contrôle de l’actiongouvernementale est étoufféequi doit être corrigé, car injus-te dans ses bases et inefficacedans ses effets. Aucune motionde défiance ne peut y être, pardéfinition, déposée et aucunesanction ne peut y être appli-quée, quand les ministres refu-sent de répondre aux interpel-lations des deux chambres.D’ailleurs, le statut, les droits etles obligations du premier mi-nistre ne figurent aucunementdans le texte fondamental de2002.Le passage à la VIème Républi-que semble par conséquentnécessaire pour notre Congo.Bien qu’il reste à déterminer lesmécaniques temporelles, à sa-voir un échéancier raisonnableet réaliste grâce auxquelles lamutation se réalisera, certainsprincipes inaliénables doiventfigurer dans notre Constitution:- Justice, Cour suprême et Con-seil constitutif indépendants;- Pluralisme politique et ci-toyen.

Le passage à la VIème République estnécessaire pour notre Congo

L’esprit des Lumières initié en Europe dans la seconde moitié duXVIIème siècle a répandu les principes démocratiques de justice,de solidarité et de liberté, à travers le monde. Si pour l’Esprit deslois de Montesquieu, le principe de la démocratie, c’est la vertu,c’est que tout politique démocrate entend servir le peuple, nonses intérêts personnels et partisans. Ce qui garantit l’exercicehonnête du pouvoir, c’est notamment la Constitution. Cependant,il est souvent nécessaire de réfléchir aux amendements et auxévolutions d’une Constitution. Mais, cela ne se fait pas en un clind’œil. La France a mis deux siècles pour construire son modèlerépublicain, tandis que les Etats-Unis d’Amérique présentent uneConstitution maintes fois remaniée, depuis le XVIIIème siècle. Quantà la Grande-Bretagne, bien que monarchique, elle possède uneConstitution initiée dès le Moyen-âge, ayant elle-même subi desamendements. Par conséquent, tout texte constitutionnel, bienqu’élément structurant, suit le mouvement de l’histoire. Dynami-que, il épouse les réalités mouvantes sociales, politiques, écono-miques...

Par Aurélie Ganga.

(Suite en page 19)

Par Joseph Badila.

autour de deux piliers: compé-tences et intégrité. Et nouscherchons à savoir la person-nalité politique à même de rem-plir ce double impératif. Preu-ve qu’amender la Constitutiondu Congo n’est pas un capri-ce. Cela répond d’abord à uneexigence: la conformité etl’adaptation de notre Nationtant sur le droit que sur l’éthi-que aux réalités multiples etcomplexes. Que nos bonnesvolontés et nos talents, toutestendances confondues, se réu-nissent et œuvrent alors en fa-veur de l’unité. Que des contre-pouvoirs au régime présidenti-aliste actuel se constituent,dans le cadre défini par la loi.

l’avènement d’une VIème Répu-blique. Car, la politique est af-faire de symbolique autant quede pragmatique. Il s’agit, enoutre, de réfléchir concrète-ment:- aux modalités propres àl’exercice du poste de premierministre;- à la manière dont les minis-tres doivent répondre de leurchoix devant le parlement;- à la création d’une commis-sion parlementaire validant lanomination des ministres ethauts fonctionnaires;- à l’établissement d’un «Con-seil de sages» regroupant lesdouze départements de notreCongo, afin de valoriser notrespécificité comme patrimoineafricain de l’humanité.- et pourquoi ne pas intégrer lanotion de diversité et d’égalitérelative à la représentativité detoutes les ethnies dans les pos-tes stratégiques.En outre, la République du Con-go a signé la «Charte africainede la démocratie, des électionset de la gouvernance» dès

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 16

ANNONCES

Suivant acte authentique en date à Brazzaville du 06 Janvier l’andeux mil Quinze, reçu par le Notaire soussigné; il a été constituéune Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle enregistréeau domaine, le 16 Janvier 2015, F 010/8, sous le numéro 0071, auxcaractéristiques suivantes:- Dénomination Sociale: «MSO2» SARLU;- Capital Social: UN MILLION (1.000.000 F. CFA) DE F. CFA, divisé enCENT PARTS de DIX MILLE (10.000) FRANCS CFA chacune, libé-rées en totalité;Siège social: Le siège social est fixé à Brazzaville, 121, rue Mbochis;Arrondissement V-Ouenzé;Objet social:• Commerce Général;• Transport et vente des produits pétroliers et divers.Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financiè-res, industrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher,directement ou indirectement, à l’objet social ci-dessus ou tousobjets similaires ou connexes;Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de son Imma-triculation au Registre de Commerce;Gérance: La Société a pour Gérant statutaire Monsieur Serge Auré-lien MAKOUALA;Immatriculation au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville:le 26 Janvier 2015, sous le numéro RCCM CG/BZV/15 B 5618.

Pour avis,Maître Alain MONGO MOMBOULY,

Notaire

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULYNOTAIRE

Titulaire d’un office Notarial sis à Brazzaville 93, Avenue de l’Indépendance,Rez-De-Chaussée des Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C,

Poto-Poto Centre-Ville B.P: 2134; Tél.: (242) 05 558 30 17/06 660 49 96/04 402 20 11- Email: [email protected]

INSERTION LEGALESuivant acte authentique en date à Brazzaville du 06 Janvier l’an deux milQuinze, reçu par le Notaire soussigné; il a été constitué une Société àResponsabilité Limitée enregistrée au domaine, le 16 Janvier 2015, F 010/2, sous le numéro 0068, aux caractéristiques suivantes:- Dénomination Sociale: «SERGINA SERVICES» SARLU;- Capital Social: UN MILLION (1.000.000 F. CFA) DE F. CFA, divisé en CENTPARTS de DIX MILLE (10.000) FRANCS CFA chacune, libérées en totalité;Siège social: Le siège social est fixé à Brazzaville, 121, rue Mbochis; Ar-rondissement V-Ouenzé;Objet social:• Prestation de services;• Construction;• Fourniture de bureaux;• Travaux publics;• Génie Civil.Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, in-dustrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher, directementou indirectement, à l’objet social ci-dessus ou tous objets similaires ouconnexes;Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de son Immatricula-tion au Registre deCommerce;Gérance: La Société a pour Gérant statutaire Monsieur Serge AurélienMAKOUALA;Immatriculation au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville: le 26Janvier 2015, sous le numéro RCCM CG/BZV/15 B 5619.

Pour avis,Maître Alain MONGO MOMBOULY,

Notaire

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULYNOTAIRE

Titulaire d’un office Notarial sis à Brazzaville 93, Avenue de l’Indépendance,Rez-De-Chaussée des Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C,

Poto-Poto Centre-Ville B.P: 2134; Tél.: (242) 05 558 30 17/06 660 49 96/04 402 20 11 Email: [email protected]

INSERTION LEGALE

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Villa très bien située: Ecole primaire, Centre de santé et Poste deSécurité Publique (Police) de Moukondo à proximité.Rez-de-chaussée: 1 chambre, 1 salle de douche avec W.C visiteur,1 salon, 1 salle à manger, 1 cuisine + chauffe-eau (neuf).Etage: 3 chambres, 1 salle de bain, 1 W.C.Deux cours avec deux portails donnant sur deux rues, dont unerue goudronnée.Equipements: bâche à eau, surpresseur + pré-équipement généra-teur électrique, bâtiment, portails et murs de clôture repeints.

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Aux termes de l’acte authentique reçu par Maître Nor-bert MADZOU, en date à Brazzaville du 19 décembre 2014,dûment enregistré à Brazzaville, aux Domaines et Tim-bres de la Plaine (Mpila), la même date, sous Folio 228/6,n°2143, il a été constitué une Société dénommée:«MATONDO BUSINESS», dont les caractéristiques sontles suivantes:Forme: Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle;Capital: Le capital de la Société est de: 1.000.000 F. CFA;Siège: Le siège de la Société est fixé à Brazzaville, aun°174, Rue Mboko (Ouenzé);Objet: La Société a pour objet, en République du Congo:* Import-export: vente de poissons salés, quincaillerie,vente des pièces détachées, vente des appareils élec-troménagers, vente du matériel informatique, vente des

ETUDE DE Maître Norbert MADZOUNotaire au ressort de la Cour d’Appel de Brazzaville

Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, passage à niveau du Marché PV,A côté des DEPECHES DE BRAZZAVILLE/Tél.: (00242) 06.655.65.08; 05.545.58 57

E-mail: [email protected]/REPUBLIQUE DU CONGO

MATONDO BUSINESSSociété A Responsabilité Limitée Unipersonnelle

Au Capital de 1.000.000 F. CFASiège: 174, Rue Mboko (Ouenzé) Brazzaville/REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALEproduits cosmétiques, habillement;Durée: La durée de la société est de 99 années;RCCM: La Société a été immatriculée au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier du Tribunal de Commerce deBrazzaville, sous le n° BZV/14 B 5568 du 23 décembre 2014;Gérance: Suivant Procès-verbal de décisions de l’associéunique en date du 18 décembre 2014, Madame OKOKONOBlanche, associé unique, est la gérante de la Société, pourune durée indéterminée;Dépôt de deux expéditions des statuts a été entrepris auGreffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, conformé-ment à la loi.

Pour insertion,Maître Norbert MADZOU, Notaire.

Aux termes de l’acte authentique reçu par Maître Nor-bert MADZOU, en date à Brazzaville du 20 Mars 2014,dûment enregistré à Brazzaville, aux Domaines et Tim-bres de la Plaine (Mpila), le 24 Mars 2014, sous Folio 054/5, n°288, il a été constitué une Société dénommée:«MASSA CO.», dont les caractéristiques sont les suivan-tes:Forme: Société A Responsabilité Limitée;Capital: Le capital de la Société est de: 1.000.000 F. CFA;Siège: Le siège de la Société est fixé à Brazzaville, CaseC 479, OCH (Moungali 3);Objet: La Société a pour objet, en République du Congo:* La construction, le Bâtiment et les Travaux Publics,l’import-export, la vente des produits alimentaires et con-

ETUDE DE Maître Norbert MADZOUNotaire au ressort de la Cour d’Appel de Brazzaville

Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, passage à niveau du Marché PV,A côté des DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Tél.: (00242) 06.655.65.08; 05.545.58 57E-mail: [email protected]/REPUBLIQUE DU CONGO

MASSA CO.Société A Responsabilité Limitée

Au Capital de 1.000.000 F. CFASiège: 479, OCH (Moungali 3) Brazzaville

REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALEgelés, Industrie;Durée: La durée de la société est de 99 années;RCCM: La Société a été immatriculée au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier du Tribunal de Commerce deBrazzaville, sous le n° BZV/14 B 5003 du 28 Mars 2014;Gérance: Suivant Procès-verbal de l’assemblée généraleconstitutive en date du 18 Mars 2014, Monsieur AOUAD Eliea été nommé gérant de la Société, pour une durée indéter-minée;Dépôt de deux expéditions des statuts a été entrepris auGreffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville, conformé-ment à la loi.

Pour insertion,Maître Norbert MADZOU, Notaire

Page 17: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 17

CULTURE

Dans son allocution decirconstance, Jean-Pierre Vidon a reconnu:

«C’est un honneur, pour moi,de vous accueillir dans cettesalle Savorgnan De Brazza del’Institut français du Congo,pour le lancement de la troisiè-me édition de la Semaine dufilm afro-américain…». Etd’ajouter, entre autres: «Je vou-drais me féliciter, aujourd’hui,de la coopération exemplaireentre l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et l’ambassa-de de France, pour promouvoirla culture et la diversité cultu-relle. Vous le savez, la Franceest très attachée à la diversitéculturelle, elle plaide sans ces-se pour cette diversité».«Les films que nous allons sui-vre tout au long de ce festivalsoulignent le courage des jeu-nes afroaméricains qui se sontemployés et qui s’emploient,aujourd’hui, pour que leurpays, mon pays, soit plus justeet que tous les citoyens soienttraités, d’une manière égale.Nous avons choisi des filmsqui montrent que les jeunessont capables de réaliser leursrêves et d’apporter une contri-

bution significative au dévelop-pement positif de leurs commu-nautés, parce que nous restonssur les épaules de nos ancê-tres. Que ce soient, nos ancê-tres de la famille, nos prédéces-seurs dans la vie profession-nelle, ou nos compatriotes quiont marqué l’histoire de nospays, nous travaillons touspour construire sur le fonde-ment que nos ancêtres por-taient, avec la conviction quenous aussi, nous pouvons fai-re l’histoire et laisser unmeilleur monde à ceux quinous suivent», a, pour part,souligné Stéphanie Sullivan.Après quoi, le public, venunombreux, a eu droit à 2heures6 minutes de bonheur, à traversle film «The greatdebaters» (traduction: lesgrands débatteurs), produit en2007. Un drame qui porte la grif-fe de Denzel Washington (Mel-vin B. Tolson, dans le film).Avec comme acteurs Nate Par-ker (Henry Lowe), Jurnee Snol-lett (Samantha Booke, aspiran-te avocate), et Denzel Whitaker(James Farmer J.R, le fils pro-dige d’un intellectuel très res-pecté).

3ème édition du Festival du film afroaméricain, à l’Institut français du Congo

Le très captivant «Greatdebaters», en ouverture du festival

Du 17 au 20 février 2015, la salle Savorgnan De Brazza vibre aurythme de la troisième édition du Festival du film afroaméricain.La cérémonie d’ouverture de ce festival a eu lieu, mardi 17 fé-vrier dernier, en soirée. En présence, entre autres, des ambas-sadeurs de France, Jean-Pierre Vidon, des Etats-Unis d’Améri-que, Stéphanie Sullivan, et du représentant du ministre de laculture et des arts, Célestin Paul Akoulafoua M’voula.

Après l’école Denis Bokendzi, à Impfondo, dans le départementde la Likouala, l’école Clé-Phénix, couramment appelée MadameAdada, entre dans la danse. L’établissement a accueilli, vendredi13 au 14 février 2015, «les journées culturelles des Aka, en mi-lieux scolaires», dans ses murs, à Brazzaville. Manager du groupeNdima, Sorel Eta, assisté de deux Aka, a fait cours aux élèves del’école Clé-phénix, en les instruisant sur le mode de vie et la né-cessité de conserver les rites et traditions Aka, qui peignent ladiversité culturelle au Congo. Une vraie leçon de culture.

Basé sur une histoire vraie, lefilm raconte les efforts du pro-fesseur Melvin B. Tolson (Den-zel Washington) pour entraînerl’équipe noire de débatteurs duWiley College, dans le sud amé-ricain des années 1930, marquépar la ségrégation raciale et lesLois Jim Crow.Dans le film, l’équipe de l’uni-versity de Wiley va jusqu’à dé-battre face à l’Université deHarvard et à gagner, à l’issued’une joute oratoire historique.C’était le 47ème débat de l’équi-pe.Le long métrage explore égale-ment les constructions socia-les au Texas, lors de la GrandeDépression, non seulement lesinsultes, au jour le jour, et lesaffronts dont sont victimes lesAfro-Américains, mais aussi unlynchage.

Plus d’une dizaine de cha-pitres, répartis sur 165pages, se recouvrent du

mystère de la mort. Un destintragique qui met à genoux Jo-

Petite précision: ce film passesous silence une autre réalitéhistorique: même s’ils ont bat-tu les champions en titre, les«Great Debaters» ne furent pasautorisés à se dire victorieux,car ils n’appartenaient pas à ladebate society (ligue de dé-bats). En effet les Afro-Améri-cains ne furent admis dans cet-te ligue qu’après la SecondeGuerre mondiale.Mercredi 18 et jeudi 19 février,le public a suivi les films«Coach Carter», de ThomasCarter, et «Lean on me», signéJohn G. Avildsen. Le clap de finde la troisième édition du festi-val du film afroaméricain inter-vient ce vendredi 20, avec lefilm «Pride», de Sunu Gonera.

Véran Carrhol YANGA

son logis, avant de s’effondrer,ayant appris la nouvelle de ladestruction de son entreprisepar un incendie, pire encore, lafuite des fonds, emportés parle directeur financier de sonentreprise. «L’œuvre est uneréflexion sur le temps présent.La question du développementy est évoquée. Le livre est unesorte de mort préméditée», es-time, succinctement, le profes-seur André-patient Bokiba.Selon les critiques littéraires,ce livre, marqué par la présen-ce, pages après pages, despoints d’interrogation et d’ex-clamation, engage un examende conscience, une introspec-tion de Joseph Niamo, mort delui-même, à en croire, l’auteurdu livre.

La mort vue parHenri Djombo

Souvent récurent dans sesouvrages, l’écrivain congolais,Henri Djombo, a répondu à l’in-terpellation du public, devant lemystère de la mort qu’il peintdans sa plume: «Lisez ce livre.La mort est un phénomène dela vie qui nous côtoie, obser-ve. Parfois, à qui on tourne ledos. Mais elle est là. Il faut es-sayer d’habituer l’homme à lamort; il faut le préparer… Cen’est pas totalement la mort,mais c’est un peu la mort. Et, il

faut éloigner le mythe de lamort. On n’arrêtera pas la vie,à cause de la mort». Une de-mande reprise par un autre écri-vain, Benoît Moundélé-Ngolo.Avec un air taquin, ce dernierpense que «l’auteur se miredans cette lettre adressée à Jo-seph Niamo». Face aux suspi-cions du lecteur, Henri Djombo,la verve oratrice telle un philo-sophe, trouve les mots justes.«Merci, grand frère d’avoir lucet ouvrage. Nous partageonsla même passion. Benoît Moun-délé-Ngolo est mon grand frè-re. Naturellement, je ne pensepas que je mourrais avant lui,rappelle-t-il, à l’assistance. Jene mourrais pas dans neufjours. Vous n’allez pas me pleu-rer, non plus m’enterrer. On ledisant, il ne souhaite pas mamort, mais me donne la vie.Dans notre famille, ce sont, na-turellement, les grandes per-sonnes qui meurent, d’abord,

Vendredis des arts et des lettres

«Vous mourrez dans dix jours…»:l’énigmatique livre d’Henri Djombo

Complexe, l’œuvre littéraire de l’écrivain et président de l’Uneac(Union nationale des artistes et écrivains congolais), coéditéepar les Editions Présence Africaine et Hemar, a prolongé, jus-qu’en fin de soirée, de vifs débats entre lecteurs et critiques lit-téraires, vendredi 13 février 2015, à la préfecture de Brazzaville.Lors des «Vendredis des arts et des lettres», qui ont fait sallecomble. Critique d’un roman qui analyse la nature humaine,marquée par la haine et la jalousie.

avant les petites…Niamo, ajou-te-t-il, représente l’incarnationde l’homme juste, intègre, cou-rageux, téméraire aussi. Il estprécurseur d’un nouveau mon-de. C’est le rôle que je lui faitjouer dans mes livres», assureHenri Djombo.Remettant en cause les rela-tions humaines, «Vous mourrezdans dix jours…», romand’Henri Djombo, ne cesserapas, de sitôt, de faire parler delui. Tellement que l’écrivain,déjà auteur, entre autres, de «Latraversée», «Sur la braise» et«Le mort vivant», semble ca-cher, d’après les lecteurs, un«secret prémonitoire», qu’ilrange dans cette œuvre littérai-re, abordant d’importants faitsde société, notamment, les fo-lies qu’entrainent les funé-railles.

Hordel BIAKORO-MALONGA

Journées culturelles des Aka enmilieux scolaires

Sorel Eta enseigne lescoutumes Aka aux élèves

de l’école Clé-Phénix

Explications verbales, interactions et ateliers pratiques, Sorel Etaa su s’y prendre, pour apprendre la culture des peuples autoch-tones Aka, que l’on trouve à Impfondo, dans le département de laLikouala, aux élèves de l’école Clé-phénix. Et la méthode d’ensei-gnement du «professeur et chercheur à l’université de la forêt»fonctionne bien et porte ses fruits. Les élèves appréhendent, sansgrandes difficultés, mode de vie, rites et traditions de ces Autoch-tones pas comme les autres. En découvrant notamment, leur ves-timentaire, leur art du chant; leur manière de porter les enfants lelong des côtes, contrairement aux Bantous qui les portent sur ledos; de se nourrir (consommation des chenilles sous diversesrecettes, chasse à l’arbalète, récolte du miel, cuisson des aliments,les ustensiles de cuisines, etc.); leur maladie meurtrière qui est ladiarrhée; la scarification en voie de disparition dans cette com-munauté humaine, ainsi que leurs coutumes mariales (Dot chezles Aka soumettant les deux conjoints au séjour test dans lesdeux familles respectives, avant union officielle). La leçon est bienassimilée et résumée par Marvin Cissé Yoka, élève en classe deCm1: «C’est pour la première fois que je découvre la culture aka.J’ai appris que les Aka préfèrent vivre dans la forêt qu’en ville. Ilsvivent dans des huttes, se nourrissent des chenilles et de tout cequ’ils trouvent dans la forêt…» A l’image de Marvin Cissé Yoka,ils sont nombreux à avoir vécu ce moment de rencontre spécial,au souvenir impérissable. Tour à tour, aux côtés des Aka, ils sontpassés à la pratique, en imitant des cris d’animaux, et écrasanten «mode» Aka, le saka-saka. Un amusement pour beaucoup.Conscient du devoir accompli, Sorel Eta a rappelé l’enjeu des jour-nées culturelles des Aka, en milieux scolaires, les premières àl’école Clé-phénix: «Le but de cette activité est d’édifier les élè-ves sur la culture aka, et la nécessité de la préserver. Pour moi,c’est un évènement important pour les élèves qui n’ont jamaisrencontré les peuples autochtones Aka. L’activité donne l’oppor-tunité aux élèves de découvrir ce que sont les Aka. Et de briserles distance que l’on tient avec ce peuple, que les Bantous regar-dent avec indifférence.»De l’avis de Bonaventure Eric Moumbelo, directeur des affairesextraordinaires, à l’école Clé-phénix, ces activités culturelles sontorganisées, en fonction des besoins exprimées par l’établisse-ment. Ils aident donc les élèves à apprendre ce qu’ils ignorent etenrichir leurs connaissances culturelles.

Hordel BIAKORO-MALONGA

Maman Denise LOUBONDO,Cinq mois déjà dans l’au-delà!

IN MEMORIAM

22 septembre 2014-22 février2015, cinq mois se sont déjàécoulés depuis que le Bon Dieua rappelé à Lui sa servanteDenise Loubondo, fille des feuxMavoungou et Moussavou.Décédé au C.h.u de Brazzaville,à l’âge de 80 ans, l’illustre dispa-rue a été portée en terre à Dolisie,dans le département du Niari, auxcôtés de ses ancêtres. Elle laissesix orphelins.A l’occasion de ce douloureuxsouvenir, Léonard Sounda-Koumba, Kabéya-Kabéges, BazinMboungou et famille, à Brazzaville, remercient tous ceux qui l’ont con-nue et aimée, d’avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme auparadis.

Stéphanie Sullivan. Jean-Pierre Vidon.

seph Niamo, à qui Henri Djom-bo fait tenir le dé, dans son ro-man. Chef d’une entreprise deboissons, bien en selle, dansun pays où la réussite est sujetde tous les maux, notammentde sorcellerie, ce personnagereçoit, en effet, une lettre ano-nyme annonçant sa mort inat-tendue dans dix jours. Une me-nace avérée dangereuse pourJoseph Niamo, lequel se retran-che, pendant huit jours, dans

Henri Djombo.

Sorel Eta face aux élèves de l'école Clé-Phénix

Page 18: Denis Sassou- «Tendre la main est Nguesso a une bonne ... · module et posé la première pierre du deuxième module du marché Total (P.3) Mgr Mathieu Madega Lebouankehan, évêque

LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 18

SOCIETE

Aux termes de l’acte authentique reçu par Maître Nor-bert MADZOU, en date à Brazzaville du 16 décembre2014, dûment enregistré à Brazzaville, aux Domai-nes et Timbres de la Plaine (Mpila), la même date,sous Folio 225/11, n° 2121, il a été constitué une So-ciété dénommée: «PRO CONSULTING», dont les ca-ractéristiques sont les suivantes:Forme: Société A Responsabilité Limitée

ETUDE DE Maître Norbert MADZOUNotaire au ressort de la Cour d’Appel de Brazzaville

Boulevard Denis SASSOU NGUESSO,passage à niveau du Marché PV,

A côté des DEPECHES DE BRAZZAVILLETél.: (00242) 06.655.65.08; 05.545.58 57

E-mail: [email protected] DU CONGO

PRO CONSULTINGSociété A Responsabilité Limitée

UnipersonnelleAu Capital de 1.000.000 F. CFA

Siège: 1691, Rue Matsiona Nzoulou (Ouenzé)Brazzaville/REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALE

Unipersonnelle;Capital: Le capital de la Société est de: 1.000.000 F.CFA;Siège: Le siège de la Société est fixé à Brazzaville,au n°1691, Rue Matsiona Nzoulou (Ouenzé);Objet: La Société a pour objet, en République duCongo:* Conseil en achat de fourniture de bureau et d’ap-provisionnement, vente des mèches, clatique, tis-sage, produits cosmétiques, alimentation, quin-caillerie, Bâtiments et Travaux Publics, restauration,informatique;Durée: La durée de la société est de 99 années;RCCM: La Société a été immatriculée au Registredu Commerce et du Crédit Mobilier du Tribunal deCommerce de Brazzaville, sous le n° BZV/14 B 5566du 22 décembre 2014;Gérance: Suivant Procès-verbal de décisions del’associé unique en date du 22 décembre 2014,Monsieur MANTISSA Franck Olivier Georges, as-socié unique, est le gérant de la Société, pour unedurée indéterminée;Dépôt de deux expéditions des statuts a été entre-pris au Greffe du Tribunal de Commerce de Braz-zaville, conformément à la loi.

Pour insertion,Maître Norbert MADZOU, Notaire.

Aux termes des actes pris en dépôt au rang des mi-nutes de Maître Norbert MADZOU, en date à Brazza-ville du 15 Janvier 2015, dûment enregistrés à Braz-zaville, aux Domaines et Timbres de Poto-Poto, lamême date, sous Folio 09/2, n°0058, il a été consti-tué une Société dénommée: «SENOMAR», dont lescaractéristiques sont les suivantes:

Forme: Société A Responsabilité Limitée;Capital: Le capital de la Société est de 1.000.000 F.CFA;

ETUDE DE Maître Norbert MADZOUNotaire au ressort de la Cour d’Appel de Brazzaville

Boulevard Denis SASSOU NGUESSO,passage à niveau du Marché PV,

A côté des DEPECHES DE BRAZZAVILLETél.: (00242) 06.655.65.08; 05.545.58 57

E-mail: [email protected] DU CONGO

SENOMARSociété A Responsabilité Limitée

Au Capital de 1.000.000 F. CFASiège: 144, Rue Banza (Ouenzé) Brazzaville

REPUBLIQUE DU CONGOINSERTION LEGALE

Siège: Le siège de la Société est fixé à Brazzaville,au n°144, rue Banza (Ouenzé);Objet: La Société a pour objet, en République duCongo:* La réalisation des travaux de construction et deréhabilitation des bâtiments et travaux publics, l’im-portation et la commercialisation des matériaux deconstruction et des fournitures et consommables,la fourniture, l’installation et la maintenance deséquipements de télésurveillance et informatiques,l’ameublement, la décoration et l’aménagement desespaces, la réalisation de toutes activités activitéannexe et connexe à cet objet;Durée: La durée de la société est de 99 années;RCCM: La Société a été immatriculée au Registredu Commerce et du Crédit Mobilier du Tribunal deCommerce de Brazzaville, sous le n° BZV/15 B 5606du 16 Janvier 2015;Gérance: Suivant Procès-verbal de l’assemblée gé-nérale constitutive en date du 23 Décembre 2014,Monsieur AFLO Kakou Servais a été nommé gé-rant de la Société, pour une durée indéterminée;Dépôt de deux expéditions des statuts a été entre-pris au Greffe du Tribunal de Commerce de Braz-zaville, conformément à la loi.

Pour insertion,Maître Norbert MADZOU, Notaire

Cette cérémonie était l’oc-casion indiquée, pourThierry Hobié, de passer

en revue toutes ses actionscommunautaires réalisées àKellé, de 2007 à nos jours, surtous les plans: social, sanitaireet éducatif.Dans son mot de circonstance,le député de Kellé a préciséque, du point de vue législatif,le rôle du député n’est pas ce-lui de se substituer à l’Etat, quia les moyens financiers et leprivilège de poser des actes debienfaisance en faveur des po-pulations d’une quelconquecirconscription électorale.Mais, être fils et représentantdes populations d’une certainecontrée à l’hémicycle. Le cas deKellé, a-t-il dit, augure, de sonpoint de vue, une grande res-ponsabilité de pouvoir s’impli-quer dans les actions concrè-tes, avant que l’Etat n’inter-vienne.Puis, Thierry Hobié a égrenéses réalisations. «En 2002, jen’étais pas encore député, j’aiconstruit une toute premièreécole avec mes propres

Thierry Hobié, député de Kellé (Département de la Cuvette-Ouest)

L’élu de Kellé a passé en revue sesréalisations communautaires

Mieux vaut tard que jamais. C’est le samedi 14 février2015 que Thierry Hobié, député de l’unique circons-cription électorale de Kellé, dans le département de laCuvette-Ouest, a choisi pour l’échange de vœux avecses collaborateurs et la diaspora de Kellé résidant àBrazzaville. C’était au cours d’une cérémonie qui s’estdéroulée dans une ambiance festive, dans un hôtel dela ville-capitale congolaise.

moyens. Et ayant constaté, il ya cinq ans, qu’une école avaitété emportée par un orage, j’aicomblé le vide, en réhabilitantladite école.En matière de santé, avec le vi-rus Ebola qui s’était déclarédans notre vivier natal, j’ai misen branle tous les moyens né-cessaires, afin de mettre à l’abrices populations dont les orphe-lins auraient pu être la couchela plus touchée. Voilà les ger-mes d’humanisme que je porte.Ne pas partager, c’est manquerd’amour. Or, je caresse la vérité,la franchise qui sont des preu-ves d’amour. Bibliquement par-lant, il est dit, je suis amour, jesuis le chemin et je suis la vé-rité. Je me rappelle quand nousgrandissions, nous avions degrands villages de 800 à 1200habitants. Des villages que j’aidotés en groupes électrogèneset en postes téléviseurs. Ques-tion de les électrifier et de per-mettre à ses habitants d’êtreinformés.Ajouter à cela la création despôles d’activités et l’installationdes antennes paraboliques. A

l’actif de mes actions réalisées,on peut retenir la constructiondes écoles, à Kellé centre, àMbomo Bakota, à N’Douda-Kabaniama. L’organisation desmissions médicales gratuitesaux populations, au cours des-quelles plusieurs interventionschirurgicales ont été effectuéeset d’autres soins. La prise encharge des enseignants vaca-taires pour pallier le manquecriard des enseignants titulai-res. Dans cette même veine età la faveur de l’ouverture despistes agricoles par les entre-prises forestières, le constatfait c’est qu’il n’y avait aucuneactivité agricole liée à la ventedu manioc et de la banane. D’oùs’est imposée la nécessité dedoter ces villages en grosses

marmites et procéder à la re-mise des pétrisseurs aux popu-lations des six quartiers deKellé centre. Dans cette mêmeoptique et pour permettre àmes mandants d’aller de bouten bout, moi et mon équipe avi-ons réfectionné des ponts(dans l’axe Kellé Ndjoukou). Jeme réserve d’apporter un juge-ment sur toutes ces actionscommunautaires, parce que lefaisant, je voudrais, simple-ment, que Kellé puisse s’arri-mer à la modernité et au déve-loppement, pour le bien de lapostérité et que le nom deThierry Hobié soit gravé dansla mémoire collective».

Profitant de cette occasion,Thierry Hobié a lancé un appelpressant aux filles et fils deKellé, pour soutenir son parti,le P.c.t (Parti congolais du tra-vail), qui a opté pour le chan-gement de la constitution dejanvier 2002.«Les populations de Kellé doi-vent faire de cette option laleur», a-t-il conseillé. Aussi en-visage-t-il d’effectuer une des-cente, les jours à venir, poursensibiliser la jeunesse deKellé qui, a-t-il dit, «doit être unmodèle, car elle ne doit pass’intéresser aux actions de van-dalisme».

Armand Firmin AWENE(Journaliste à Radio Liberté)

Thierry Hobié

19 février 199519 février 2015,

voici, jour pour jour, qu’il a plu à Dieu derappeler à Lui, notrecher père, EWANGUIMichel, à l’âge de 55ans.Dans le cadre de cettedate douloureuse, lesenfants de M.EWANGUI Michel

Les familles GAMASSA,LEKOUNDZOU,MOUAMBA etMAYANNITH

adressent leurs remer-ciements à tous les pa-rents, amis et connais-sances, pour leur atta-chement et assistancemultiforme dont ellesont bénéficié, lors desobsèques de leur filset neveu, GAMASSAJacques Destin, dé-

REMERCIEMENTS

IN MEMORIAM

prient tous ceux qui l’ont connu d’avoir unepensée pieuse en sa mémoire.

Paix éternel!

cédé le 03 février 2015, ici à Brazzaville.

Suivant acte authentique en date à Brazzaville du 06 Janvier l’an deux mil Quinze,reçu par le Notaire soussigné; il a été constitué une Société à ResponsabilitéLimitée enregistrée au domaine, le 16 Janvier 2015, F 010/2, sous le numéro0068, aux caractéristiques suivantes:

- Dénomination Sociale: «ROMAK SERVICES» SARL;- Capital Social: UN MILLION (1.000.000 F. CFA) DE F. CFA, divisé en CENT PARTSde DIX MILLE (10.000) FRANCS CFA chacune, libérées en totalité;

Siège social: Le siège social est fixé à Brazzaville, 46 bis, rue Bangangoulou,Arrondissement V Ouenze;

Objet social:• Commerce général;• Import-Export;• Location voiture;• Prestation de services;• Travaux de bâtiment;• Alimentation et divers.Et, plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, industriel-les, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher, directement ou indirecte-ment, à l’objet social ci-dessus ou tous objets similaires ou connexes;Durée: quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter de son Immatriculation auRegistre de Commerce;Gérance: La Société a pour Gérant statutaire Monsieur Serge AurélienMAKOUALA;Immatriculation au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazzaville: le 26 Jan-vier 2015, sous le numéro RCCM CG/BZV/15 B 5617.

Pour avis,Maître Alain MONGO MOMBOULY,

Notaire

Etude de Maître Alain MONGO MOMBOULYNOTAIRE

Titulaire d’un office Notarial sis à Brazzaville 93, Avenue de l’Indépendance, Rez-De-Chausséedes Immeubles Elenga Charly, en diagonale de l’Ambassade de la R.D.C, Poto-Poto Centre-

Ville B.P: 2134; Tél.: (242) 05 558 30 17/06 660 49 96/04 402 20 11- Email:[email protected]

INSERTION LEGALE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 19

NATIONAL

Dans son long discoursde onze pages, le pré-sident coordonnateur

du R16, avec le franc-parler quile caractérise, a tout d’abordparlé des motivations qui ontpoussé à la création de cetteplateforme politique. Puis, il arelevé que plusieurs acteurspolitiques, qui se sont pronon-cés contre le changement de laConstitution, sont aujourd’hui«persécutés par le pouvoir».Malgré cela, leur volonté d’al-ler au changement est inébran-lable. «Il est temps de mettre lespendules à l’heure. Il faut sau-ver le Congo de ce tsunami quine dit pas son nom, en cetemps plein d’incertitudes. Iln’est point besoin, pour le pré-sident de la République et sonentourage, d’hypothéquer

l’avenir de la jeunesse congo-laise, à cause de leurs intérêtségoïstes, tribaux et mesquins.Le R16 demande au présidentde la République de respecterson engagement de défendrel’ordre constitutionnel, et decréer, dès maintenant, les con-ditions permissives pour labonne et consensuelle gouver-nance électorale en 2016, afind’éviter au pays, une énièmeguerre fratricide», a-t-il indiqué.Pour Patrice Laganny, le Con-go a trop souffert. «Personne,nous le disons encore une foisde plus, n’a intérêt à un embra-sement du pays qui pourraitmême, à n’en point douter, pré-cité avant la fin du mandat, lachute du président de la Répu-blique et lui fermer la voie à tou-te retraite présidentielle, auprès

Vie politique nationalePatrice Laganny lance le Rassemblement pour

l’alternance démocratique en 2016 «R16»Une plateforme politique dénommée Rassemblement pour l’al-ternance démocratique en 2016 «R16» vient de voir le jour. Ellea pour président coordonnateur, Patrice Laganny, cadre évoluantà la commission nationale des droits de l’homme. Son objet:défendre la Constitution du 20 janvier 2002. Cette nouvelleplateforme politique a fait sa sortie officielle, samedi 14 février2015, au palais des congrès, à Brazzaville. Le R16, qui dit non auchangement de la Constitution et au dialogue inclusif, demandeau président de la République «de créer, dès maintenant, lesconditions permissives pour la bonne et consensuellegouvernance électorale en 2016, afin d’éviter au pays, une énièmeguerre fratricide». La sortie officielle du R16 a été marquée parla signature du manifeste, par les responsables des partis, as-sociations et individualités membres. On notait la présence deplusieurs militants des partis du Front républicain pour le res-pect de l’ordre constitutionnel, que dirige Paul-Marie Mpouelé.

le président du R16 a indiquéque celles-ci «souffrentaujourd’hui d’un certain gel, àcause des tâtonnements hasar-deux du président de la Répu-blique, qui a été régulièrementmontré du doigt, ces dernierstemps, par la presse internatio-nale, et les autorités politiqueseuropéennes et américaines,en particulier par le présidentfrançais François Hollande et leprésident américain BarackObama, ainsi que le secrétairegénéral des Nations unies, BanKi-moon, qui reprochent auprésident Denis Sassou-Nguesso de ne pas respecterl’ordre constitutionnel et de nepas s’arrimer à la consolidationdu processus démocratique».«En fait, la communauté inter-nationale ne demande entreautres que l’attachement à lasouveraineté nationale à tra-vers le respect de l’ordre cons-titutionnel; rien de plus. A titrede rappel, en droit internatio-nal, quand il s’agit des sujetsqui concernent les conven-tions, les pactes, les déclara-tions, il n’y a pas d’ingérenceextérieure, parce qu’il s’agit dedéfendre l’universalité des va-leurs partagées de la démocra-tie, de la bonne gouvernance,et de l’Etat de droit... Dans tousles cas, le Congo jusqu’à preu-ve du contraire, est membredes Nations unies où le respectdes textes juridiques interna-tionaux, doit être de mise», a-t-il fait savoir. Signalonsqu’après le discours, les res-ponsables des dix partis et as-sociations membres de cetteplateforme ont signé le mani-feste.

Pascal-Azad DOKO

Après le «Je récuse» etle «Je rétorque», le mo-ment est venu du «Nous

(le peuple congolais) propo-sons».Tout le monde s’en plaint, maispersonne ne réagit. Tout lemonde dit que ça suffit! De tou-tes ces guerres que notre paysa connues, jusqu’au plus hautsommet de l’Etat de dénoncer«les larmes et le sang desautres ont trop coulé dans no-tre pays…».Dans ce contexte, il doits’ouvrir, dans notre pays, encette année 2015, une nouvellepériode dite de négociationspolitiques, au sein d’un Forumde négociations multipartites(F.n.m), consistant au rétablis-sement du processus de la dé-mocratisation interrompue parles vainqueurs de la guerre ci-vile de 1997, enclenché par l’es-prit de la Conférence nationalesouveraine de 1991, par la voiede la négociation, afin de pro-duire un nouveau système po-litique. Ce moment politiqueque nous envisageons trèsspécifique mais aussi très vo-latile peut être marqué par cinqmoments caractéristiques:1- Le changement politique doitprévoir un processus de négo-ciations/arrangements sansprécédent;2- Le balancier du pouvoir os-cille entre les deux principauxprotagonistes, les gouvernantsactuels incarnés dans le chan-gement de la Constitution dudimanche 20 janvier 2002 et lespartisans du non, déterminantl’Etat de droit au Congo-Braz-zaville;3- Le processus de négocia-tions va faire intervenir de nom-breux nouveaux acteurs politi-ques au niveau national et lo-cal ainsi que des acteurs issusdes gouvernants actuels, no-tamment ceux de la société ci-vile, sous forme de force d’ap-

point;4-La négociation pourrait êtreen permanence menacée d’im-plosion, entre violence larvéeou avérée et réconciliation;5- Enfin, si cette négociations’inscrit dans un mouvementdu processus de démocratisa-tion en République du Congointerrompu en 1997, elle n’endemeurera pas moins très sin-gulière voire exemplaire.L’incertitude, les crispations,les compromis nécessaires etla complexité des procéduresqui seront retenues sont le fruitde l’hétérogénéité sociale etpolitique de notre pays, legsd’une histoire douloureuse etdramatique qui a multiplié lesdivisions et les discriminationssur fond de violence, certes lo-calisée mais encore bien réelle(entre les différentes ethniescomposantes de notre pays).Le défi d’une telle démarche estdonc de construire une nouvel-le société sur les ruines de cepassé violent en négociant l’en-semble des éléments de la dé-mocratisation.

L’introduction de la négocia-tion comme mode de régulationet d’action a pour but de la to-tale recomposition politique dupays, entraînant l’ensemble dessensibilités intellectuelles dupays derrière un seul idéal,c’est-à-dire la Construction dela Nation Congolaise, la finali-té de ce processus étantd’aboutir à un compromis(aucun des partis n’est assezfort pour s’imposer mais suffi-sant pour déjouer les plans del’autre).La négociation doit commencerau plus tard à la fin du deuxiè-me trimestre de l’année 2015,parce que le temps des négo-ciations peut être relativementlong d’autant que l’environne-ment socio-économique héritédes vainqueurs de la guerre ci-vile de 1997 ainsi que des di-verses manipulations des gou-vernants actuels, sorte de«double agenda» pervers, ontamplifié les tensions depuis2002.La finalité des négociationsdoit nous faire aboutir à un ac-cord débouchant sur un pre-mier projet de loi mettant enplace un conseil de négociation(C.n) dont la composition et lesprérogatives des compétencesseront défies par un consensussuffisant afin de renforcer la pa-cification du climat politique,sans pourtant autant remplacerdes structures politiques exis-tantes, mais il n’ en demeurepas moins que toutefois de luidoter d’un pouvoir souverain,et la création de comités tech-niques, pour convaincre del’utilité et de la nécessité duconseil de négociation.Parce que le conseil de négo-ciation ne sera qu’une instan-ce transparente et honnête quiaura pour but de paver la routevers de nouvelles dispositionspolitiques afin que les gouver-nants actuels ne puissent plus

être juge et partie, pour les con-sultations électorales à venirdont la plus cruciale est celledu scrutin présidentiel prévu en2016.Un accord de paix doit être si-gné afin de permettre au con-seil de négociation a contribuéà la mise en place à travers toutle pays de plusieurs comités depaix (régionaux et locaux) et afavorisé le développement d’unclimat de tolérance et de res-pect. Ces comités pourrontaussi jouer un rôle déterminantdans la réconciliation dont no-tre pays a besoin, pour faciliterle bon déroulement du scrutinprésidentiel prévu en 2016.Pour autant, les consultationsélectorales à venir vont consti-tuer «un moment miracle (ma-gique)» en tant que vecteur deréconciliation, en tant que sym-bole de démocratie et en tantqu’instrument d’une citoyenne-té partagée par toutes et tous.Pour assurer leur bon déroule-ment, le Conseil de négociationdoit se doter en rédigeant qua-tre textes créant:1- Une Commission électoraleindépendante (C.e.i);2- Une Commission indépen-dante des média (C.i.m);3- Une Autorité indépendantede l’audiovisuel (A.i.a);4- Une Commission de la réfor-me de la loi électorale (C.r.l.e).Si ces instances transitoiresdoivent avoir pour missionprincipale d’assurer le caractè-re libre et honnête des élec-tions à venir, c’est qu’il revientsurtout à la C.e.i d’assurer l’es-sentiel des tâches, en étantdoté de la charge de la coordi-nation de l’ensemble des opé-rations préalables au vote (dontla délicate organisation desopérations d’éducation auvote) et d’en assurer la procla-mation des résultats. Cela doitse faire en lien avec les troisautres instances, afin que lesélecteurs puissent être en me-sure d’accéder à toutes les in-formations possibles et que lespartis aussi puissent, à leurtour, librement assurer leur pro-pagande.Dans le même temps que la

pacification et la normalisationde la scène politique en Répu-blique du Congo seront condui-tes, le conseil de négociationdoit également fixer, à l’avenir,le cadre constitutionnel, parcequ’au-delà de l’accord politiqueglobal, il restera à déterminerle processus par lequel le nou-veau régime devrait se mettreen place.Ce qui pourra nous permettre,si le climat politique est large-ment balisé, en définitive, deconvenir rapidement à un nou-veau cadre constitutionnel quisera adopté à l’issue d’une pro-cédure en deux temps qui res-tera à déterminer, selon l’évo-lution de la discussion au seindu F.n.m.En définitive, il revient au seulchef de l’Etat, Monsieur DenisSassou-Nguesso, et à lui seul,de signer, sans délai, un décretde convocation du Forum denégociations multipartites. Par-ce que le moment de la Nationcongolaise est venu où nousdeviendrons tout simplementCongolais.Quelle que soit l’issue du scru-

Convention des patriotes congolais pour le changement

«Nous proposons»tin présidentiel prévu en 2016,c’est-à-dire de l’ethnie ou la ré-gion ou la boussole (le peuplede Dieu en République du Con-go) va orienter (parlant de laposition géographique desquatre points cardinaux de laRépublique du Congo) sonchoix où sortira la personne quiva diriger les destinées de ce«Congo moké ezali Congo mo-néné», ce serait cette fois-ci unCongolais.Donc, soit le Congo sera, c’est-à-dire uni, soit le Congo ne seraplus…Que le Dieu de nos ancêtres, denos pères et des innocents bé-nisse, enfin, les hommes poli-tiques de la République duCongo, pour les libérer de lamalédiction qui consiste à dé-truire notre trésor commun, leCongo-Brazzaville. Amen…Fraternellement.

Raoul Ludovic LOUBELOPour la Convention des PatriotesCongolais pour le Changement(Groupe de réflexion de la sociétécivile congolaise en France).

Par Raoul Ludovic Loubelo.

Ainsi, le Congo dans son entiè-reté a tout intérêt à modifier sonrapport aux cadres institution-nels législatifs qui régissentson destin national et interna-tional. L’amendement de laConstitution signifie la prise enconsidération des nécessitéssociales, politiques, économi-ques et culturelles, celles duCongo, de l’Afrique et du glo-be. À ce titre, en Afrique, accor-der aux droits de la femme, del’enfant et de la famille une pri-mauté paraît vital, afin de garan-tir stabilités et liens. Certes,l’autisme en matière de gouver-nance s’avère payant à courtterme. Mais sur le moyen et lelong terme, la sourde oreille tra-duit une immaturité politiqueque le peuple sait déchiffrer.Que Blaise Compaoré, fidèlemédiateur de la France et desEtats-Unis d’Amérique, ait puapporter, à travers le dispositif«Barcane», des éléments de

de sa femme et de ses enfants»,a-t-il dit. Il estime que la réus-site de l’élection de 2016 néces-site la recherche concertée dessolutions aux problèmes ma-jeurs de l’heure, à savoir:- la convocation du dialoguenational, qui portera unique-ment sur la gouvernance élec-torale;- la mise sur pied d’une vérita-ble commission électorale in-dépendante;- la sécurisation du peuple etla libre circulation pour tous surl’ensemble du territoire natio-nal;- l’organisation des réseaux decommunication physique et in-tellectuelle, ainsi que l’accès

pluraliste aux médias;- le financement équitable despartis politiques et plate-for-mes politiques et de la campa-gne électorale;- l’établissement d’un fichierélectoral informatisé;- l’établissement d’un bulletinbiométrique avec photo;- la retouche de la loi électora-le de fond en comble;- la reprise du recensement ad-ministratif.«Les élections étant une étapeimportante du processus dé-mocratique, elles exigent, pourêtre libres et transparentes, quele président de la République,facilitateur des opérations élec-torales, mette à disposition des

ressources financières suffi-santes et en temps opportun,pour exécution de cette mis-sion d’intérêt public. Le R16ose croire que le budget del’Etat exercice 2015 a tenucompte de tous ces aléas, vula baisse vertigineuse du prixdu baril du pétrole. Au demeu-rant, cette question épineusepourra trouver, certes, sa ré-ponse dans les excédents bud-gétaires que le gouvernementa su épargner pendant plu-sieurs années, bien que pourles générations futures. Néces-sité fait loi», a-t-il déclaré.Jetant un regard rétrospectifsur les relations du Congo avecla communauté internationale,

stabilité, c’est une chose. Mais,il a aussi provoqué le courrouxet le chaos au Libéria, en Sier-ra Léone, en Côte d’Ivoire, auBurundi, au Rwanda, chez lesdeux Congo. L’embrasement etla colère des citoyens sont, parvoie de conséquence, légiti-mes, dès lors que la dignité deleurs conditions d’existenceest bafouée.Et dans ce cadre de révolutionssoit pacifiques soit vigoureu-ses, le parti républicain au Con-go peut faire preuve d’audace,de dialogue et d’intelligencepolitique, en garantissant lapaix et la sécurité des Congo-lais. Ce parti républicain peutdevenir le précurseur avant-gardiste de principes démocra-tiques pour notre Congo. En-semble, en tout point de la so-ciété civile, un maître-mot doitanimer nos consciences: amé-liorer la vie du peuple.

Aurélie GANGAJournaliste

(Suite de la page 15)

Patrice Laganny. Les invités à la cérémonie.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3471 du Vendredi 20 Février 2015 - PAGE 20

SPORTS

P our bien se préparer, la seule bonne volonté des joueurset de l’encadrement technique ne peut suffire. Le reculdes trois plus vieux clubs du pays, Diables-Noirs, Etoile

du Congo et CARA, dans les compétitions africaines, s’expli-que, en partie, au manque cruel de dirigeants nourrissant degrandes ambitions, ayant un projet clair et disposant d’un staffdirigeant crédible pour leurs équipes respectives.Les dirigeants qui se succèdent à la tête de ces clubs ne pè-sent pas lourds à leurs postes de responsabilité. Certains sontde simples mécènes qui n’hésitent pas à faire des largesses,c’est vrai, mais pas d’une manière désintéressée, malheureu-sement. Leur participation financière leur donne, «de facto»,un certain droit de regard sur les autres membres du club, sepermettant de nommer des courtisans peu vertueux et écartantles rares hommes de bonne foi et passionnés, et craignant queces derniers leur fassent ombrage. Parfois, ils se permettentun droit de regard sur les aspects techniques, ce qui ne man-que pas de créer beaucoup de conflits, ici et là, avec les entraî-neurs, dont certains finissent par s’habituer et à se plier.Ces dirigeants sont, vraisemblablement, en panne d’imagina-tion. On note peu d’initiatives de leur part, incapables qu’ilssont de mettre en place des structures permanentes et effica-ces de réflexion et d’organisation pouvant aider à trouver dessolutions, afin de sortir du marasme. Ils s’accommodent de lagestion artisanale qui donne les résultats que l’on sait, alorsqu’ils seraient bien inspirés de pouvoir exploiter la force popu-laire de leurs clubs. Ne dit-on pas que Diables-Noirs, Etoile duCongo et CARA sont les clubs les plus populaires du Congo?Alors, pourquoi hésitent-ils à créer au sein des sympathisants,qui représentent une puissance financière inestimable, une dy-namique nouvelle, celle de participation? Sous d’autres cieux,des dirigeants auraient hâté leur stratégie sur leur apport.Quelle alternative pour ces trois clubs? Les associations dessupporters, elles-mêmes, pourraient, dans une certaine mesure,faire contrepoids à l’influence néfaste de cette race de mécè-nes, mais il faudrait, pour cela, qu’elles soient mieux organi-sées. Il appartient, certainement, aux supporters les plus éclai-rés de faire preuve d’initiatives, en essayant d’organiser leurstroupes.Les dirigeants de Diables-Noirs, d’Etoile du Congo et du CARAdoivent, peut-être, s’inspirer d’un homme qui fait exception. Ils’agit de Rémy Ayayos Ikounga, président de l’A.C Léopardsde Dolisie. Cet homme vit sa passion pour le ballon rond, jus-qu’au bout et l’assume. Il s’investit totalement, de façon désin-téressée, et sous sa direction, les Fauves du Niari sont deve-nus un club respecté en Afrique. Mine de rien. Rémy a mis fin àl’hégémonie des clubs de la capitale, raflant presque tous lestitres nationaux. L’A.C Léopards a même réussi à remporterune coupe d’Afrique des clubs. Curieusement, personne nesemble vouloir emprunter la même voie que lui.Vivement, que le football congolais s’enrichisse d’autres Ayayoset sorte de son immobilisme!

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Diables-Noirs, Etoiledu Congo, CARA: où sont

les grands dirigeants?Le CESD (Centre d’études et

sports La Djiri) organise, lessamedi 21 et dimanche 22

février 2015, la 2ème édition de sontournoi international des centreset académies de football, dé-nommé: «La Djiri Cup». Si la pre-mière édition, en 2014, n’avaitouvert ses portes qu’à deux pays,le Congo et la République Démo-cratique du Congo, les organisa-teurs associent, cette année, àcette fête du football des moinsde 17 ans, dont le parrain est l’an-cien footballeur professionneltchadien Japhet Ndoram, troisautres pays de l’Afrique centrale:le Gabon, la Guinée Equatorialeet le Burundi.L’aventure continue, donc. Enmettant en place ce tournoi, leCESD veut «mettre en lumière lestalents footballistiques des jeunesfootballeurs», explique son mana-ger sportif, Vincent Rautureau, quiestime, par ailleurs, qu’«il y a pleinde talents en Afrique. J’ai décou-vert un pays et une région d’Afri-que qui regorgent de beaucoup detalents.». Et c’est avec fierté que,pour cette nouvelle édition desti-née aux moins de 17 ans, leCESD s’est engagé à faire ren-contrer les footballs des jeunesd’Afrique centrale. «Avec un pla-teau sportif de qualité qui va as-socier Académies, Centres de for-mations et Sélections nationalesU17», précise le coordonnateurdu CESD, Gentil DominiqueNkounkou ‘’Shopi-Le Pro’’.La compétition mettra aux prisessix équipes, réparties dans deuxpoules de trois. La poule A estcomposée du CESD (Congo),

Football des jeunes

hôte du tournoi, du centre de for-mation Ujana (R.D.C) et la sélec-tion nationale U17 du Gabon. Legroupe B réunit l’Académie Canosport (Guinée Equatoriale), l’Aca-démie de football Les Messagers(Burundi) et le C.n.f.f (Centre na-tional de formation de football) deBrazzaville (Congo).Le match CESD-Ujana, samedi21 février, à 8h, marquera le coupd’envoi de la compétition. A 10h,le CESD en découdra avec la sé-lection du Gabon, puis, à 14h, leGabon et Ujana disputeront ledernier match de la poule A.Dans la poule B, le C.n.f.f et CanoSport en découdront lespremiers, à 9h. Deux heuresaprès, le C.n.f.f sera aux prises

avec Les Messagers. Le clou desmatchs de la poule B sera CanoSport-Les Messagers, à 15h.Le match de classement, pour lescinquième et sixième places(14h), les demi-finales (8h30 et9h30), le match de classement,pour les quatrième et troisièmeplaces (15h), et la finale (16h) sedisputeront, le 22 février. Tous lesmatchs se dérouleront sur le ter-rain synthétique du CESD, à Djiri.Le comité d’organisation récom-pensera l’équipe vainqueur dutournoi, le meilleur joueur, lemeilleur buteur, puis l’équipe laplus disciplinée (Trophée du fair-play).Le ministre des sports, Léon Al-fred Opimbat, se réjouit de la

pérennisation de ce tournoi qu’ilencourage. C’est son idée qui ainspiré la fondation ‘’Rêves degosse’’, à mettre en place La DjiriCup. «Nous répondons à l’appeldu ministre des sports, qui avaitsuggéré l’idée d’organiser un tour-noi des centres de formation defootball. Nous avons voulu que cetournoi soit évolutif et qu’il per-mette aux talents de la place demieux s’exprimer». Parole deDieudonné Bénito Amouzoud,président de Rêves de gosse, àla conférence de presse de lan-cement de la 2ème édition qui, onl’espère, connaîtra une granderéussite.Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Les éliminatoires combinéesde l’Afro-Basket et les Jeuxafricains 2015, du groupe F,

dans la zone IV, se disputent, du20 au 28 février, à Yaoundé (Ca-meroun). Le Congo y participe.Les Diables-Rouges, qui ne man-quent pas de ressources pour ten-ter de s’imposer, ont quitté Braz-zaville, jeudi 19 février, après avoirété reçus, la veille, par le ministredes sports et de l’éducation phy-sique, Léon Alfred Opimbat.Le tournoi qualificatif de Yaoundéconcerne le Cameroun, la GuinéeEquatoriale, la R.D.C et le Congo.Seul le vainqueur se qualifierapour l’Afro-basket, en Tunisie.C’est une sélection nationaleconstellée de basketteurs évo-luant dans les clubs français quele Congo alignera, au Cameroun.Il s’agit de Rudy Okemba et Emi-lien Okemba (Le Portel), UlysseNdinga, Ted Lissoussi (Mul-house), Jean-Michel Moupegnou(Brest), Jean-Michel Mipoka(Rouen), Key Missengué,Maurien Kambou, Karl Nkounkou(Nantes), Valentin Mukuna (Char-tres). L’effectif sera complété parMeryl Boukinda (T.P Mazembé),Hervé Valence Assoua, évoluant,lui, au Maroc, et Aymar Kondzi,l’unique joueur évoluant au pays.Au total, ils sont 14 joueurs appe-lés par la Fécoket (Fédérationcongolaise de basket-ball). L’en-cadrement technique est assurépar le Français Stephan Paty etle Congolais Christ Morlendé. Legroupe ne manque pas de res-sources morales et physiques.

Eliminatoires Afro-basket/J.A 2015

Les joueurs font preuve d’enthou-siasme, ils sont motivés et déter-minés, rassure Stephan Paty.Ceux venus de France ont eu unregroupement de quelques jours,à Paris.Le Congo aborde la compétitionavec l’ambition de se qualifierpour la phase finale. Qui passe,impérativement, par une victoiresur le Cameroun, pays hôte, l’ad-versaire le plus redoutable, cer-tainement. Le défi est grand.Recevant les Diables-Rouges,avant leur départ au Cameroun,le ministre Léon Alfred Opimbatn’a pas manqué de les exhorter àtravailler davantage, afin de repré-senter, dignement, le pays et ob-tenir la qualification pour le tour-

noi final de l’Afro-basket 2015, quise déroulera en Tunisie. Il leur a

Taekwondo

Restructuration de la ligue du PoolLa Ligue départementale de taekwondo du Pool a été restructurée, samedi 14février 2015, à 10h, au cours de l’assemblée générale dirigée par le directeurdépartemental des sports. La Fécotae (Fédération congolaise de taekwondo)était représentée par son secrétaire général, Alphonse Batouméni, le directeurtechnique national, Me Hugues Bazébizonza, et le troisième membre, MeYhostan Taboula. Le bureau élu se compose ainsi qu’il suit:Président: Simplice Bantsimba. 1er vice-président: Florida Madiete. 2ème vice-président: Charles Diayendemessop. 3ème vice-président: Pascal Babéla. 4ème

vice-président: Christian Kibouani. Secrétaire général: Glenn Niékissa. Secré-taire général adjoint: Fadhy Mbemba. Trésorier général: La Gloire Moumbondo.Trésorier général adjoint: Judicaëlle Mansala Miss. Membre: RaphaëlBahounguila. Commissaires aux comptes: Josephat Mouanga (1er membre),Exaucé Mbemba (2ème membre), Peguy Miakanda (3ème membre).

exprimé, clairement, le soutienferme du gouvernement.

Le comité d’organisation et les partenaires présentant la 2ème édition de La Djiri Cup

Les Diables-Rouges entourant le ministre Léon Alfred Opimbat.