dÉc. 2013 - jan. 2014 // l'indice bohÉmien // vol. 05 - no. 004

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Katia Martel alchimiste du bijou La magie des marchés de Noël - 06 CulturAT lance sa plateforme Web - 08 Acheter local? Facile! - 09 Spectacle historique : Ce sera une cathédrale! - 13 Le Conservatoire fait peau neuve - 28 DÉCEMBRE 2013 / JANVIER 2014 /// VOL 6 - NO 3 HUMAINE CRÉATIVE AUDACIEUSE TEMPS PARTIEL ET TEMPS COMPLET uqat.ca Tous les détails sur uqat.ca ADMISSION DÈS MAINTENANT! SESSION HIVER 2014

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Journal culturel de l'Abitibi-Témiscamingue

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Page 1: DÉC. 2013 - JAN. 2014 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 05 - NO. 004

Katia Martel

alchimistedu bijou

La magie des marchés de Noël - 06CulturAT lance sa plateforme Web - 08

Acheter local? Facile! - 09Spectacle historique : Ce sera une cathédrale! - 13

Le Conservatoire fait peau neuve - 28

DÉCEMBRE 2013 / JANVIER 2014 /// VOL 6 - NO 3

HUMAINECRÉATIVE

AUDACIEUSE TEMPS PARTIEL ET TEMPS COMPLET

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ADMISSION DÈS MAINTENANT!SESSION HIVER 2014

Page 2: DÉC. 2013 - JAN. 2014 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 05 - NO. 004

2 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

L’Indice bohémien est un indice qui permet de mesurer la qualité de vie, la

tolérance et la créativité culturelle d’une ville et d’une région.

.................................................................

JOuRNALISTES-COLLABORATEuRS Fednel Alexandre, Stéphane Audy,

Astrid Barrette-Tessier, Yvon H. Couture, Josiane Cyr,

Julie Dallaire, Stéphanie Déziel, Daniel Dumont, Suzie Éthier,

Jessica Gagnon, Chantale Girard, Staifany Gonthier, Pierre Labrèche, Élisabeth Larouche, France Lemire, Simon Letendre, Philippe Marquis,

Randa Napky, Sophie Ouellet, Evelyne Papillon Michèle Paquette,

Marie-Hélène Paquin, Roger Pelerin, Geneviève Pelletier, Cathy Pomerleau,

Yves Prévost, Jeannine Provost, Marlynn Rannou,

Ulysse Rivard-DesharnaisJean-Yves Parent et Guillaume Trottier.................................................................

COLLABORATRICES DE SECTEuRVéronic Beaulé (Témiscamingue),

Marie-Pier Dupuis (Val-d’Or), Suzie Éthier (Rouyn-Noranda), Marie-Ève de la Chevrotière

(Abitibi-Ouest) et Sylvie Tremblay (Abitibi).................................................................

CORRECTEuRSGabrielle Demers, Suzanne Dugré,

Marie-Pier Dupuis, Claude Laverdière,Isabelle Legault, Geneviève Luneau,

Suzanne Ménard, Tommy Pilon etYves Prévost

.................................................................

CORRECTRICE D’ÉPREuVEKarine Murphy

..................................................................

RÉDACTION ET COMMuNICATIONSAriane Ouellet

[email protected] 277-8738

..................................................................

GRAPhISMEStaifany Gonthier

[email protected].................................................................

DIRECTION ET VENTES PuBLICITAIRES Maryse Labonté

[email protected]@indicebohemien.org

.................................................................

L’Indice bohémien est publié 10 fois l’an et distribué gratui tement par

La Coopérative du journal culturel de l’Abitibi- Témiscamingue

fondée en novembre 2006..................................................................

CONSEIL D’ADMINISTRATIONStéphane Audy, Astrid Barrette-Tessier,

Marie-France Beaudry, Guillaume Beaulieu, Marie José Denis, Jessica Gagnon, Geneviève Gariépy, Nicole Tremblay et Martin Villemure

.................................................................

L’INDICE BOhÉMIEN150, avenue du Lac

Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4N5 Téléphone : 819 763-2677 Télécopieur : 819 764-6375

indicebohemien.org.................................................................

ISSN 1920-6488 L’Indice bohémien

// À RETENIR

Février Mars

Date limite pour soumettre des idées de sujets d’articles 10 décembre 2013 9 janvier 2014 Date limite pour réserver votre espace publicitaire 3 janvier 2014 31 janvier 2014

Date de sortie 28 janvier 2014 25 février 2014

// SOMMAIRE

// EN COUVERTURE

// DATES IMPORTANTES

Mot de la rédaction

MÉTIERS D’ARTS 3-6ARTS VISuELS 7, 20-24LITTÉRATuRE 9-10, 12PATRIMOINE 13CuLTuRE AuTOChTONE 19MuSIQuE 26-29CALENDRIER 31

ChRONIQuES PATRIMOINE 5,11huMEuR 7CRITIQuE LITTÉRAIRE 12MA RÉGION J’EN MANGE 15BÉDÉ 21RuBRIQuE LuDIQuE 23PLEIN AIR 25POSTE D’ÉCOuTE 30

Portrait d’artiste : Katia Martel

Joaillière particulière

// STAIFANY GONThIER

Donner du sens, pas juste des cadeaux

// ARIANE OuELLET

Novembre n’est pas encore passé que déjà les rues s’illuminent d’ornements de Noël. Le catalogue Sears accroché aux boîtes aux lettres attend que des enfants impatients préparent leur lettre au père Noël en feuilletant la section des jouets. Si vous êtes comme moi, blonde/maman/sœur/fille/cousine/marraine/filleule/bru/petite-fille/voisine/collègue, l’angoisse commence. Une valse complexe s’annonce, entre les deux générations de familles reconstituées et les partys de bureau, où il faut souvent faire preuve de beaucoup d’imagination pour faire plaisir à tout le monde, autant pour les cadeaux que les heures de visite. Magie des fêtes, vous dites?

Par-dessus le marché, je n’aime pas magasiner. Surtout en cette période de l’année, où plus que jamais les étalages débordants me semblent vides de sens, obligés que nous sommes à témoigner de notre amour pour nos prochains en leur offrant quelque chose. Ne vous y trompez pas, j’adore faire des cadeaux. Surtout quand les gens ne s’y attendent pas, en fait.

Naturellement, je suis tombée sous le charme des marchés de Noël, parce que tout à la fois on y trouve des marchandises intéressantes et parce que ça dure une journée seulement. Une recette idéale à mon avis. Si je ne trouve pas là, je ne chercherai pas ailleurs. Je sais que la question des achats socialement presque obligatoires ne sera pas réglée cette année, surtout pas avec un éditorial qui a l’apparence d’un essai sur la simplicité volontaire. Alors je prône le compromis. Vous me voyez venir?

Je vais partager avec vous une autre petite tranche de vie. En 2007, errant dans des contrées lointaines qui me mèneraient vers la Mongolie, chemin faisant j’ai traversé en Chine ce qu’on appelle une zone économique spéciale. Pour vous donner une idée du paysage, imaginez-vous dans un autobus, tournant pendant au moins 200 km autour de la fonderie Horne mais en pire. 200 km d’usines, de tours à logement casant de façon pragmatique les milliers d’ouvriers qui y consacrent leur vie à raison de 12 heures par jour. Pas un parc. Pas un arbre. Pas un musée. Beaucoup de fumée. De temps à autre, un complexe de cinéma de 12 étages en guise d’offre culturelle. Entre les usines apparaissent des logos de grandes corporations qui trouvent pignon sur rue dans nos centres d’achats, ici en Abitibi-Témiscamingue, et qui fournissent à des prix trompeusement dérisoires des pacotilles qui finissent dans nos bas de Noël. Je me serais crue dans un « twilight zone », cet environnement hostile me paraissant encore plus surréaliste qu’un film de science-fiction. Et j’ai compris que ce qui se vend « cheap » a un prix, et ce prix est humain. Je n’ai plus jamais regardé les magasins à 1 $ de la même façon.

Je n’ai rien contre le fait de créer de l’emploi en Chine. Mais je sais que mon 100 $ investi en cadeaux de Noël peut à la fois faire plaisir à ma mère, goûter bon, être frais et de qualité, tout en créant possiblement de l’emploi en Abitibi-Témiscamingue. Là, j’ai un petit faible. Oui, quand je mange un œuf de poule heureuse, je suis plus heureuse aussi. Que voulez-vous, on est ce que l’on mange. On devrait assumer aussi ce que l’on achète.

Et pour ne pas finir sur une note triste, je tiens à vous garantir qu’il y a plein de façons d’acheter mieux, engagé, intelligent, local, savoureux. Cette édition du journal vous en donnera un aperçu. Un certificat-cadeau pour un spectacle, un abonnement, un livre, et pour les paresseux du magasinage comme moi, un panier de produits régionaux… Une petite statistique aperçue sur les médias sociaux dernièrement indiquait que si chaque Québécois remplaçait pour 30 $ annuellement d’aliments produits à l’étranger pour le même montant en produit local, le Québec toucherait 1 milliard de dollars sur 5 ans. Ça fait réfléchir.

C’est tellement plus significatif d’offrir un cadeau dont on connait la provenance, qui est peut-être unique, qui n’a pas voyagé la terre entière pour se trouver perdu sous un sapin. Parce que Noël est surtout un symbole, en fin de compte, ce serait bien de lui donner du sens. \\

PHOTO : GENEVIÈVE LAGROIS KATIA MARTEL ÉLÈVE LE BIJOU AU RANG D’ART CONTEMPORAIN. ENTRE SES MAINS, LES OBJETS DU qUOTIDIEN SONT DÉTOURNÉS DE LEUR USAGE, PRêTANT LEUR DESIGN ÉTERNEL AU JEU DE LA PARURE. SI UNE SIMPLE FOURCHETTE SE TRANSFORME EN BOUCLES D’OREILLES, LES OBJETS qU’ELLE COLLECTIONNE ET AFFECTIONNE SONT PROMIS à UN BRILLANT AVENIR!

C’EST à GENEVIÈVE LAGROIS qU’ON A CONFIÉ LE SOIN DE CAPTER L’ATMOSPHÈRE DE L’ATELIER ET L’ESPRIT DE LA JOAILLIÈRE. UNE PHOTOGRAPHE DONT L’œIL EST SENSIBLE à LA LUMIÈRE, CELLE DES CHOSES ET CELLE DES GENS.

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 3

à la une

Sortie de l’École de joaillerie de Québec en 2004, Katia Martel exerce depuis le métier de joaillière, ici en région, et ce à temps plein. Elle a récemment signé les boucles d’oreilles créées spécialement pour le 32e Festival du cinéma International en Abitibi-Témiscamingue et voilà qu’elle planche déjà sur un autre projet, même sur plusieurs projets en simultané.

L’Indice bohémien a voulu en savoir plus sur cette artiste résidant aujourd’hui à Obaska, tout près de Senneterre. Nous lui avons donc posé quelques questions.

IB : As-tu des outils ou des objets fétiches dans ton atelier?

Mon atelier est un vrai cabinet de curiosités; j’y étale une foule d’objets hétéroclites que j’accumule. Tout est à la vue ou à portée de main. Je suis très attachée à tous mes objets et mes collections vont dans tous les sens, des jouets un peu « creepy » aux morceaux de métal rouillé en passant par les résidus et objets de plastique usuels : tout y passe. Récemment, j’ai eu un flash pour un morceau de broche rouillé, il s’intégrait parfaitement à ma composition et je devais le traîner avec moi depuis quinze ans.

IB : Tu fais parfois des projets plus artistiques, à quel besoin ça répond chez toi?

Les deux tiers de ma production en atelier sont consacrés à la joaillerie artistique dite contem-poraine. Mes créations transcendent le bijou dans sa lecture marchande pour l’orienter vers une visée expérimentale. Ce domaine, quoique relativement peu connu, est au cœur de ma pratique. Le bijou est le médium par lequel j’exprime mes questionnements et préoccu-pations. Comme tous les artistes entrepreneurs, une des tentacules de ma production se veut plus commerciale et je suis très fière de cet aspect également.

IB : Quel artiste t’inspire le plus? Pourquoi?

Je me tiens au courant de ce qui se fait dans le domaine de la joaillerie contempo-raine, des métiers d’art contemporain et des arts visuel en général. Des démarches me touchent plus que d’autres, je pourrais entre autre nommer Adrea Wagner et Ela Bauer, deux artistes auprès desquelles j’ai eu l’opportunité de participer à un workshop dans la dernière année. 

IB : Être un artiste en région, ça prend quel sens pour toi? Est-ce une embûche, un avantage, ou les deux?

Être un artiste en région n’est ni une embûche ni un avantage, c’est plutôt un fait. Je crée et je développe ma pratique à partir d’ici et ça ne pourrait pas être autrement. Mes racines sont plus profondes que nos mines,  j’pense bien. L’histoire de l’Abitibi et le patrimoine sont parties prenantes de mes idées et de mes projets de création, je ne force pas ça et ça me touche et m’inspire beaucoup.

Pour le reste, tout dépend de l’investissement et des choix que je fais, ce sont ces derniers qui influencent davantage le développement de ma pratique. En région, nous avons de super organismes et programmes qui soutiennent notre essor comme le Conseil de la culture, le Fonds des arts et des lettres, tout ça est très soutenant et essentiel.

IB : Fais-tu des collaborations avec des créateurs d’ici?

Je travaille actuellement à un projet de création en collaboration avec le vidéaste et sculpteur Marc Boutin  : Présence Absence. C’est un projet de création en joaillerie et en vidéo contemporaine pour lequel nous nous inspirons du passé et de l’état actuel de villes et de villages disparus de l’Abitibi. Il y en a plusieurs, c’est un sujet qui me passionne. À découvrir dans un centre d’exposition près de chez vous en 2014!

IB : Quelle est ta réalisation préférée?

Lorsque je termine une pièce ou une série, il m’est difficile d’aimer, il faut une période de recul. Des pièces, j’en fais beaucoup, j’aime sur le coup l’idée, je déteste vers la fin de sa fabrication, je redécouvre puis j’abandonne au fond d’un tiroir. C’est cruel, je sais!

J’affectionne bien cette pièce faite en 2010 ou 2011. Je l’aime parce que lorsque je la regarde il me vient des pensées contra-dictoires. Derrière l’utilisation de jouets et d’objets trouvés se cache une réalité sombre. Pour moi, cette broche parle de perte de repère, le petit personnage est en attente, il est et il fait ce qu’on attend de lui; je me demande quand il sortira du cadre.

Ce ne sont certainement pas les idées qui manquent à l’artiste Katia Martel, qui travaille toujours sur différents projets en même temps, « tellement que je ne raconte plus toutes mes idées à mon entourage, ils sont fatigués à ma place ». Depuis 2006, en plus de tous ses projets, on peut parfois la voir dans les écoles primaires et secondaires le temps d’un atelier de création de bijoux.

Katia Martel, une joaillière particulière à rencontrer dans un salon de création ou dans une salle d’exposition près de chez vous! \\

Portrait d’artiste : Katia Martel

Joaillière particulière

// STAIFANY GONThIER

GENEVIÈVE LAGROIS

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4 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

SUR PLACE VOUS DÉCOUVRIRREZ LES ŒUVRES DE 35 ARTISTES ET ARTISANS DE NOTRE RÉGION,

L’ATELIER DE CRÉATION EN FOURRURES RECYCLÉES DE DOMINIQUE GAGNON AINSI QUE LE PLUS GRAND CHOIX EN RÉGION DE BILLE ET FOURNITURE POUR LA CONFECTION DE BIJOUX.

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Métiers d’artDouble exposition de tissage à la Galerie du Rift

Le textile, de la tradition à l’art contemporain

// MIChèLE PAQuETTE

Du 22 novembre au 12 janvier, la Galerie du Rift de Ville-Marie présente deux expo-sitions majeures d’œuvres textiles tissées, une rencontre entre le moderne et le traditionnel. En effet, la première présente des œuvres de Julianna Joos, une artiste de renommée internationale avec   Woolloomoolo. La deuxième, réalisée par des cercles de fermières du Témiscamingue, a pour titre Tisser au fil des ans.

Originaire de Montréal, Julianna Joos enseigne au Collège Dawson. Elle se sert du tissage comme médium d’expression artistique. Elle nous présente de grands tissages en jacquard illustrant le thème des chauves-souris. Sa carrière professionnelle a débuté il y a près de trente ans et depuis, elle a participé à plus d’une centaine d’expositions collectives à travers le monde. Au sujet de sa technique, elle dit : « J’aime la notion contradictoire qu’il y a dans mon travail entre les arts visuels et les métiers d’arts. »

Les Cercles de Fermières existent au Témiscamingue depuis 1921. L’exposition comprend des œuvres de type artisanal, on y retrouve vêtements, couvertures, napperons, etc.

La Galerie du Rift a innové cette année en ajoutant deux nouveaux espaces d’expo- sition à l’entrée de la salle. La vitrine photos accueille l’artiste montréalais Jean-François Hamelin avec une série de photographies ayant pour thème le Témiscamingue. À la galerie Découvertes, l’artiste de Fabre Dyane Chevalier présente des peintures et techniques mixtes dans une exposition intitulée UK 603. \\

> lerift.ca

Changement de nom à la galerie-boutique

Un vent de fraîcheur souffle sur les Chercheurs d’Arts

// STÉPhANIE DÉzIEL

Un vent de fraîcheur souffle sur la Galerie- boutique les Chercheurs d’Arts de Val-d’Or qui se refait une beauté et change de nom pour devenir la Galerie-boutique Fusion d’Arts.

« Après deux ans d’existence, nous sentions qu’il était temps de nous renouveler et de donner une nouveau souffle à la Galerie, explique Marie-Andrée Brisebois, l’une des fondatrices. Ce nouveau nom la représente davantage et veut mettre l’emphase sur le fait que l’on y retrouve plusieurs types d’art. Il y a une panoplie d’artistes valdo-riens, mais aussi un large éventail de formes d’art. Vous pouvez y retrouver autant la photographie, la sculpture, la peinture, le vitrail, la joaillerie et bien d’autres.  » En effet, la Galerie héberge plusieurs artistes et artisans indépendants qui louent un espace afin d’exposer leurs œuvres. Portée par ce vent de changement, la Galerie fait peau neuve et ouvre ses portes à de nou-veaux artistes  tels Normand Lebrun, qui crée des inukshuks, Georges Brombosz, qui est photographe, ainsi que Gilles Plante et

André Jacob, tous deux artistes peintres.

La Galerie, située sur la 3e Avenue, demeure un endroit tout indiqué pour dénicher des cadeaux de Noël originaux et pour encourager les artistes valdoriens. «  Il y a une grande quantité d’objets d’art abordables  pour aussi peu que 3 $ », explique Edith Brisebois, qui a fondé la Galerie elle aussi, et qui a son atelier directement sur place, dans lequel elle confectionne des vêtements et des objets fabriqués à partir de fourrures recyclées.

Le public pourra acheter ses porte-clés en fourrure ou ses bijoux, et ceux d’Anny Guérin, de Ginette Bédard, d’Isabelle Tremblay, de Jacques Gamache, ainsi que bien d’autres objets d’art lors de l’expo cadeau de la Polyvalente Le Carrefour de Val-d’Or qui aura lieu le 29, 30 novembre et le 1er décembre. Pourquoi ne pas en profiter pour offrir de l’art pour Noël ou une carte réalisée par un artiste de chez nous? \\

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 5

PatrimoineMétiers d’art

Cent cinquante ANS de présence au Témiscamingue pour les Oblats Deuxième partie

// JEAN-YVES PARENT

La colonisation crée un troisième man-dat aux Oblats, soit celui de s’occuper de ces nouveaux arrivants tant matériel-lement que spirituellement. Les colons s’installent principalement dans le canton de Duhamel. L’arrivée de colons sur la rive est du lac oblige en quelque sorte les Oblats à penser à la fermeture de la mission Saint-Claude afin d’en ouvrir une nouvelle dans la baie Kelly. Ils obtiennent la permission de Mgr Lorrain, évêque de Pembroke, et de leur supérieur à Ottawa. C’est alors la nais-sance de Ville-Marie.

On débute donc en mai 1886 la construction de l’église, de l’hôpital et du presbytère alors qu’un village a déjà commencé à prendre forme avec son moulin à scie et à farine ainsi qu’un bureau de poste. À l’automne 1887, on débute le déménagement et tous les résidents de la Mission sont dans leurs nouvelles demeures le 20 décembre; la première messe est alors célébrée à Noël.

La Mission, qui existait depuis 24 ans, verra quelques-uns de ses bâtiments déménagés et ceux qui resteront sur place tomberont peu à peu en ruines. De Ville-Marie, les Oblats continueront leur travail auprès des communautés algon-quines et desserviront jusqu’en 1921 la paroisse de Notre-Dame-du-Nord, alors appelée Tête-du-Lac ou North Temis-caming, en plus de desservir pendant de nombreuses années les résidents de Laniel de 1920 à la fin des années 1960.

Le 1er juin 1956, Mgr Tessier, évêque de Timmins, demande aux Oblats de prendre charge d’une nouvelle paroisse à Timmins. Ceux-ci sont prêts à accepter cette demande, avec l’intention d’y construire un collège classique, à condition qu’ils abandonnent la desserte de Ville-Marie. Le 8 juin, CKVM annonce cette décision en primeur et la nouvelle soulève la colère des paroissiens. Ils soutiennent qu’une entente signée en 1917 avec les Oblats stipule qu’ils demeureront à perpétuité à Ville-Marie. Des manifestations se déroulent dans les rues de la ville et on retient dans le presbytère les trois pères Oblats desservant la paroisse, endroit d’où ils ne peuvent sortir que sous escorte de paroissiens. Une lettre est envoyée à Rome, au supérieur général des Oblats, pour que la décision soit changée. Le vent tourne et les Oblats restent et gardent les responsabilités de la paroisse, de l’école Moffet et continuent à agir comme aumônier de l’école normale, de l’hôpital et de la prison. Pendant de nombreuses années, les Oblats auront aussi la responsabilité de Guérin et de Nédélec.

Le rôle des Oblats au Témiscamingue va diminuer durant les années 1960, lorsque l’école Moffet et l’école normale cesseront leurs activités. En 2000, le Père Michel Legros agira comme dernier curé oblat de la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire de Ville-Marie et il sera remplacé par un séculier, l’abbé Gérard Lecomte. Aujourd’hui encore, les Oblats ont la responsabilité de Winneway. \\

FRÈRE MOFFET PHOTO : COURTOISIE

LE PÈRE FX FAFARD PHOTO : COURTOISIE

Les marchés de Noël en région

Plaisirs gourmands et cadeaux futés

// PIERRE LABRèChE

S’il est une belle tradition de Noël qui s’installe en Abitibi-Témiscamingue, c’est bien celle des marchés de Noël! Cette année encore, plusieurs municipalités verront se dérouler cette belle activité. Un marché de Noël, c’est une occasion fantastique de faire des découvertes et de s’approvisionner auprès des producteurs locaux. Dans une ribambelle de kiosques se côtoient artistes, artisans, producteurs et transformateurs agro-alimentaires, dans une ambiance festive.

En effet, si plusieurs expo-ventes de créateurs continuent de faire notre bonheur depuis des décennies, la tradition des marchés de Noël est graduellement en train de s’installer chez nous. Ainsi, le Noël du Terroir de La Motte et le Marché de Noël de Rouyn-Noranda en seront à leur 7e édition; celui de Val-d’Or a débuté en 2008 et est jumelé depuis 3 ans avec l’Expo Cadeau alors que le Marché de Noël d’Amos en sera à sa deuxième année.

Quand on pense aux marchés de Noël, on pense bien sûr à l’Alsace. Celui de Strasbourg a lieu sur la place de l’église depuis 1570! Tout comme celui de Colmar, ces grands marchés de Noël s’installent sur les places pour un mois, dans une belle succession de kiosques aux allures de maisonnettes qui s’illuminent quand la noirceur tombe… Mais il en est beaucoup d’autres plus petits qui, comme chez nous, durent une journée. Et là aussi l’ambiance est féerique! Cela a trait à la lumière, aux parfums, à la bonne humeur des gens, aux chants, à la musique, aux rencontres que l’on y fait, aux trésors qu’on peut y trouver…

Les marchés de Noël de chez nous se tiennent à l’intérieur, quoique cette année, celui de Rouyn-Noranda aura son sentier de Noël entre ses deux lieux. S’y trouveront certains kiosques, dont le marchand de sapins et le chocolat chaud. À Amos, c’est dehors à l’entrée qu’on nous accueille avec la tradition alsacienne du vin chaud…

Pour que l’événement soit encore plus marqué par l’esprit de Noël, les marchés de Rouyn-Noranda et d’Amos proposent aussi des chants et musique de Noël par des chœurs, des trou-badours et des musiciens, de même que des contes du temps des fêtes dans le cas d’ Amos.

Dans les marchés de Noël d’Abitibi, cette année encore, on trouvera un savoureux mélange. Directement des créateurs, on pourra se procurer des bijoux, des décorations de Noël, du tissage, du tricot, de la peinture, des jouets, de la poterie, de l’ébénisterie, des savons et bien d’autres choses encore; puis, tout juste à côté, des gâteaux, du miel, du pesto, des boissons, du fromage, des pains, des pâtés, des chocolats et autres trésors gourmands!

Ici, c’est tout le plaisir de faire des achats de proximité, d’admirer et de déguster le travail des gens d’ici, de découvrir la richesse et la passion des producteurs de chez nous. \\

AMOS Marché de Noël

Vieux-Palais, 7 décembre de 10 h à 17 h

ROuyN-NORANdA Marché de Noël

Petit Théâtre du Vieux-Noranda et Agora des Arts,

8 décembre de 10 h à 17 h 30

COURTOISIE

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6 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

La Maison d’arts Jeannine-Durocher dans l’esprit de Noël

// JEANNINE PRÉVOST

Dans cette frénésie des fêtes, quoi de plus agréable que de s’arrêter le temps d’une petite douceur offerte à la Maison d’arts Jeannine-Durocher de La Sarre, le soir du 6 décembre prochain? Fidèle à sa réputation d’allier le savoir-vivre et le savoir-faire, on y offrira une dégustation-spectacle de petites bouchées, en trois services, un salé et deux sucrés, entrecoupée d’interventions variées dans l’esprit de Noël.

Organisme sans but lucratif dont le mandat est de faire la promotion des arts, la Maison d’arts Jeannine-Durocher propose des activités de financement dans un décor style galerie d’art qui crée déjà une ambiance de créativité. Celle-ci ne sera en rien altérée par la dégustation de petites gourmandises aussi belles que bonnes, préparées spécialement pour cet événement par des artisanes créatrices de beauté.

Entre les services, des raconteurs se remémoreront qui, leurs souvenirs, qui, leurs traditions d’un Noël mexicain, qui un chant algonquin et d’autres chants typiques de cette grande tradition festive de l’hiver, le tout avec des acteurs dont l’âge varie de 15 à 99 ans! De quoi favoriser les échanges multiculturels et intergénérationnels, autre mission de la Maison d’arts Jeannine-Durocher!

La tradition de l’artisanat québécois ne sera pas en reste : on pourra acheter des mitaines ainsi que des décorations de Noël fabriquées de façon artisanale avec des matériaux recyclés, autres sources de financement.

Les billets au coût de 10 $ sont en vente au 255, rue Principale, La Sarre, 819 333-4457 \\

Quand Jacques Baril s’attaque à un nouveau projet, on ne sait jamais à quoi s’attendre sauf à une bonne dose de farfelu. Pour commencer l’année 2014 en beauté et en fantaisie, l’équipe du 100e d’Amos a demandé au sculpteur de Gallichan de créer une structure de glace dans le Parc de la Cathédrale, un palais gelé dans lequel la population pourra se réunir dès le 5 janvier prochain.

Une fois complété, le château aux multiples tours arrondies mesurera près de 75 pi par 96 pi, un projet audacieux s’il en est! D’ailleurs, la rondeur de ses surfaces n’est pas sans rappeler l’architecture de la cathé-drale qui trône juste derrière, mais dans un style plus libre, tout à l’image du sculp-teur. Les colonnes appellent le regard vers le haut, vers le ciel et les étoiles, ce qui incitera le visiteur à rêver.

La réalisation de cette structure puise son inspiration dans l’histoire de la ville, alors qu’en 1922, les colons établis dans la région participaient à la construction de la cathédrale par de multiples corvées. « Nous voulions une activité basée sur la mobilisation citoyenne, parce qu’en se mettant ensemble, on peut faire de grandes choses », explique Andrée Gravel, directrice générale des fêtes du 100e d’Amos. « Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur un artiste de grand talent qui vit ici en région, et qui a acquis une expertise unique avec la neige. »

« En fait, le château sera en slush sur une ossature de bois, parce que la seule com-pagnie qui crée des blocs de glace est à

Montréal, et je ne voyais pas la structure réalisée avec de l’eau du fleuve St-Laurent quand on est à Amos », précise l’artiste avec un sourire aux lèvres.

Jacques Baril est connu partout au Québec comme sculpteur sur neige. Il a participé à de nombreuses reprises à des concours de sculpture de grande envergure, tant au Canada qu’à l’extérieur du pays. Quand la saison chaude revient, il retourne à la soudure et aux matériaux solides qui lui permettent de laisser des œuvres plus permanentes dans le décor. C’est d’ailleurs à lui qu’on doit les œuvres signalétiques installées depuis quelques années aux portes d’entrée de la MRC d’Abitibi-Ouest.

La population d’Amos est invitée à contri-buer à la réalisation du château de glace en faisant geler de l’eau colorée dans des conte-nants de 2 litres. Les volontaires seront aussi mis à profit dans la construction même des murs de glace tout au long du processus qui débutera vers le 16 décembre pour se terminer le 5 janvier 2014, à temps pour le premier bloc d’activités des fêtes du 100e.

> jacdegall.ca/cathedraleamos.html

Jacques Baril crée une structure de glace à Amos

Le château de glace d’un sculpteur fou

// ARIANE OuELLET

Pour consulter tous les articles, visitez notre site Web

> indicebohemien.org

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 7

www.ticketacces.net

Humeur

À la suite de Michel et Marie…

// PhILIPPE MARQuIS

Michel, personnage principal de La chasse au Godard d’Abbittibbi, appuie sur chacun des mots  : « On est des osties de colons! » Il vient de raconter l’histoire d’un éleveur de cerfs qui « tire » une à une ses bêtes après s’être frappé au refus des épiceries, des restaurants et de la population d’acheter sa viande. Cette histoire pourrait presque se passer aujourd’hui…

On appelle colon une personne établie dans une colonie mais c’est aussi, dans la langue québécoise, une personne « épaisse », ignorante. Le mot colonie, de son côté, peut être résumé à un territoire placé sous la dépendance politique et économique d’une nation étrangère. Nous sommes, depuis le début de la colonisation blanche, coincés sous une dépendance politique et économique.

Une étrange dépendance parce qu’elle n’est plus étrangère : elle a lentement envahi les esprits. Dépendance aux marchés à qui l’on procure du bois et à qui on fournit des métaux. Ces mêmes marchés qui monopolisent l’offre de nourriture même si nos terres peuvent pratiquement nous nourrir. Colonisés dans nos têtes par le désir de posséder « quand la chance passe », comme présentement, alors que nous n’avons toujours pas prise sur notre destinée de « région ressource » ... Et c’est ainsi qu’on entend dire  : « Qu’est-ce que tu veux faire d’autre ? Ça a toujours été de même et ça sera toujours de même… » : paroles de colon.

Alors qu’est-ce qui a changé depuis le passage de Godard en 1968?

Dans le film d’Éric Morin, Michel veut la révolution, rendue « possible » par le fait de montrer au peuple ce qu’il est à la télévision, alors que Marie, sa compagne, désire fuir et voir se qui se passe ailleurs. Ce sont des choix qui peuvent être vécus par des jeunes de notre région en 2013. Mais ils reviennent de plus en plus faire leur vie ici et beaucoup vont franchement vous dire : « On ne veut plus être des colons! On veut vivre ici pour la suite du monde… »

Il ne s’agit pas d’une fantaisie de chroniqueur révolté mais d’une réalité. Le journal que vous lisez présentement en est l’illustration vivante. Les spectacles, expositions, films, festivals et projets artistiques dont il vous entretient mois après mois sont la preuve que nous nous inventons. On dit que c’est après la troisième ou la quatrième génération qu’une population commence réellement à prendre pied sur un territoire. Quarante-cinq ans après Michel et Marie, nous voici rendus, ici et maintenant, à chanter nos chansons, publier nos livres, jouer notre théâtre, projeter nos films à ces deux personnages inventés devenus des grands-parents fiers de leur suite du monde. Tout ça en étant de plus en plus conscients de ce que nous avons fait vivre aux Anishnabe et de ce qu’il nous faudra faire ensemble pour panser de profondes blessures.

Se décoloniser, c’est cesser de se balancer entre le présent et le passé pour vivre au présent, tournés vers l’avenir. Notre art, c’est de nous créer.

Joyeuses fêtes et bonne année! \\

Campagne de financement de Spirit Lake Afin de promouvoir certains de ses programmes, la Corporation Camp Spirit Lake vient d’entreprendre une vaste campagne de financement. Son objectif est d’amasser 100 000 $, lesquels serviront à élaborer les différents programmes d’animation, dont un volet éducatif.

Depuis son ouverture en 2011, le centre d’interprétation a reçu plus de 10 000 visiteurs. En 2015, le camp Spirit Lake aura 100 ans. \\

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CulturAT, c’est moi, c’est nous…

Lancement attendu du nouveau site Web CulturAT

// ASTRID BARRETTE-TESSIER

Le 4 décembre prochain, Tourisme Abitibi-Témiscamingue (ATRAT) lancera son nouveau site Web pour CulturAT à la Cité de l’Or de Val-d’Or. Cette nouvelle plateforme proposera une interface conviviale et facilitante pour permettre de comprendre la démarche, mais aussi pour aider les gens de notre région à se mobiliser pour l’événement.

CulturAT est un projet touristique voulant

mettre de l’avant l’effervescence culturelle de la région. Pour plusieurs, il demeurait jusqu’à maintenant un peu flou et lais-sait planer plusieurs questionnements et incompréhensions. Oh! bonheur, cette belle mobilisation semble finalement prendre forme et trouver sa voie, mais aussi sa voix! En gros, CulturAT est une mobilisa-tion citoyenne autour des arts, de la culture et de notre identité, nous, gens de l’Abitibi-Témiscamingue. Pour l’été 2015, l’ATRAT mettra en branle sa machine touristique en mettant au cœur de sa campagne pro-motionnelle notre vitalité culturelle, et ce, à l’échelle régionale, nationale et même internationale.

Le site CulturAT deviendra une véritable plaque tournante pour tout ce qui concerne la culture dans notre région. On pourra y consulter le calendrier culturel. Un bottin des artistes permettra de découvrir ce

qu’ils font et comment ils peuvent répondre à nos besoins. Vous pourrez aussi y voir une vidéo promotionnelle, signée Dominic Leclerc, expliquant le projet et de quelle manière il est possible de se mobiliser.

En février 2014, le site accueillera aussi une boutique en ligne où les artistes régio-naux pourront vendre directement leurs œuvres d’art. Basé sur le concept « Etsy », il sera possible d’y trouver et d’acheter bijou, peinture, sculpture, vêtement et d’autres produits 100 % régionaux.

Le nouveau site Web permettra aussi aux citoyens, aux organismes et municipalités (près de 40 d’entre elles ont signé la charte de CulturAT), aux entreprises, et au milieu culturel et scolaire de décou-vrir de quelle manière eux aussi peuvent participer à cette mobilisation. Le concept rassembleur veut unir les forces de tout un

chacun pour faire rayonner à l’unisson la culture régionale et pas seulement les arts, mais aussi nos produits du terroir, la riche culture autochtone, et cela en embellissant notre territoire. Cette vague mobilisatrice, portée par la couleur bleue, peut prendre plusieurs formes  : louer ou acheter des œuvres d’art pour son entreprise, faire jouer de la musique d’artistes régionaux dans son restaurant ou tout simplement planter des fleurs bleues dans sa ville ou sa cour. \\

> culturat.org

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 9

LittératureFanny Britt

Le parcours exceptionnel de Jane, le renard et moi

// ARIANE OuELLET

Le New York Times vient de publier, en novembre, les gagnants du New York Times Best Illustrated Children’s Book Awards, classement des dix meilleurs livres jeunesse illustrés pour l’année 2013. Sélectionné par un jury indépendant, ce prix est remis depuis 1952 à des ouvrages jeunesse se démarquant par leurs qualités artistiques. Fait digne de mention dans notre monde littéraire, un livre québécois figure cette année sur cette liste prestigieuse. Il s’agit d’un bijou de roman graphique qui a pour titre Jane, le renard et moi, écrit par l’Amossoise d’origine Fanny Britt et illustré de main de maître par Isabelle Arseneault.

Paru à la fin de 2012 aux éditions de La Pastèque, Jane le renard et moi est un roman graphique qui parle avec finesse d’intimida-tion et d’exclusion. «  Au départ, je n’avais pas l’intention d’écrire sur l’intimidation. C’est une histoire à 80 % autobiographique et je voulais surtout parler de ce moment de perte de l’innocence, quand on passe de l’état de petit animal qui joue avec insou-ciance à celui d’animal social, prenant conscience des autres et qui souffre. C’est la fin de l’enfance et ce moment a construit ma vision du monde. »

Lorsque l’éditeur l’a invitée à réaliser un projet, c’est cette histoire qui lui est venue, naturellement. « Ça prenait du dessin pour que l’histoire jaillisse, plutôt que le théâtre ou la caméra », précise l’auteure qui avoue avoir été touchée par les propositions d’Isabelle Arseneault. Réunies pour la première fois autour de ce livre, une grande complicité s’est de toute évidence installée entre elles. « Son dessin est très sensible, mélancolique, à la fois direct, dru, rugueux, mais parfois flou et très féminin. Déjà au stade des esquisses, j’ai compris que je ne pouvais pas mieux tomber!  » confie Fanny Britt au sujet de l’illustratrice.

Alors que ses œuvres antérieures questionnaient plutôt les notions de couple, le fait de devenir mère influence aujourd’hui son travail, autant celui destiné aux jeunes qu’aux adultes. « Même dans ma pièce de théâtre intitulée Bienveillance, le rapport à la mère est très important. Dans Jane, le renard et moi, je fais un hommage à ma propre mère, avec ses soupers d’amis et Richard Desjardins qui joue dans la maison, ma mère qui cousait pour moi la nuit! » raconte Fanny Britt. « En fait, ce livre réunit à la fois mes souvenirs de fille et de mère. »

Depuis sa sortie, le livre connaît un succès inespéré. La liste des prix et nominations est longue  : Grand Prix Lux 2013 pour l’illustration, double nomination au Prix littéraire du Gouverneur général pour le texte et l’illustration, Joe Shuster Awards 2013 dans la catégorie Dessinateur de l’année et pour Fanny Britt dans la catégorie Scénariste, Bédéis Causa 2013 - Grand prix de la ville de Québec, Bédéis Causa 2013 - Prix Réal-Fillion pour l’auteur québécois, scénariste ou dessinateur s’étant le plus illustré avec son premier album professionnel, et j’en passe!

Si le livre réussit à toucher tant de lecteurs, même les adultes, c’est sans doute grâce à son intelligence, sa justesse et parce qu’il s’inscrit malheureusement dans des sujets de grande actualité. «  Les jeunes de 5e ou 6e année sont pile dans ces questions-là d’exclusion, de préoccupation de leur image corporelle. Mais les lecteurs sont très diversifiés, parce que même les parents s’y reconnaissent  », explique Fanny Britt. À son avis, la clé de ce succès est qu’elles ont fait le livre qu’elles voulaient faire, sans compromis, sans chercher à faire consensus. « C’est un récit d’enfance et non un récit pour les enfants. »

D’abord reconnue dans le monde théâtral québécois, Fanny Britt écrit et traduit des pièces de théâtre. Depuis quelques années, elle a élargi son répertoire en écrivant des livres pour la jeunesse, notamment avec la série Félicien, illustrée par Marianne Dubuc et publiée à La Courte Échelle. Elle mijote aussi des projets de télévision.

Jane, le renard et moi est traduit en anglais et publié aux éditions Groundwood Books/House of Anansi Press. Il est actuellement traduit en espagnol, en italien, en allemand et même en coréen! \\

> lapasteque.com/Jane,_le_renard_et_moi.html

JULI

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LTMRC de la Vallée de l’Or

Atelier-Boutique Fusion d’Arts843, 3e Av., Val-d’Or819-824-4282

MRC de Rouyn-Noranda

Boutique Éco-mode Gypsy113, 7e Rue, Rouyn-Noranda819-797-0880

La Semence119, 7e Rue, Rouyn-Noranda 819-762-8918

Centre d’exposition de R-N201, av. Dallaire, R-N 819-762-6600

Boutique Terre du lynx / Les arts d’ici67, Perreault Est, R-N819-279-6958

Atelier galerie Macalaure8, Gamble, local 101, R-N819-290-8562 Atelier galerie de Staifany Gonthier 147-D, ave. Principale, R-N 819-763-8366 Le magasin général Dumulon191, ave. du Lac, Rouyn-Noranda819-797-7125 La Fontaine des arts 25, ave. Principale, Rouyn-Noranda 819-764-5555

Atelier Vitr’art184, ave. Carter, Rouyn-Noranda 819-762-2118

CSI Corcovado83, Gamble Ouest, R-N819-797-8800

MRC d’Abitibi

Centre d’exposition d’Amos222, 1re Av. Est, Amos 819-732-6070

Vieux Palais d’Amos101, 3e Av. Est, Amos819-732-4497

MRC d’Abitibi-Ouest

Café Elkoza, Macamic90, 1re Rue Est, Macamic819-782-4604

Centre d’art Rotary195, Principale, La Sarre819-333-2294

Maison des arts Jeannine-Durocher225, Principale, La Sarre819-333-4457 MRC du Témiscamingue

Fabrique de Gepetto 10, Notre-Dame Est, Lorrainville,Tél : 819-625-2679

Galerie Notre-Dame10, Notre-Dame Est, Lorrainville819-625-2679

Boutique Scratch 42, Saint-Anne, Ville-Marie819-629-5324

Vieux presbytère St-Urbain, 1282, ch. de l’Église, Rémigny 819-761-2411

Galerie du Rift42, Sainte-Anne, Ville-Marie819-622-1362

Verrerie de la Montagne3, de la Montagne, Ville-Marie819-622-7268

Chocolats Martine5, Sainte-Anne Ouest, Ville-Marie 819-622-0146

Acheter local? Rien de plus facile!Vous vous demandez où trouver des objets de métiers d’art et des produits de l’Abitibi-Témiscamingue? Nous avons fait quelques recherches pour vous, en lançant un appel à tous dans les médias sociaux.Voici une liste de points de vente suggérés par nos lecteurs, des coups de cœur pour dénicher de chouettes produits du terroir, que ce soit des œuvres originales ou encore des saveurs régionales.

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LittératureFestival des mille et une lectures

Si, un bouquin est un objet branché…

// FEDNEL ALEXANDRE

Du 3 au 7 février 2014, pour la qua-trième année consécutive, se déroulera le Festival des mille et une lectures sous la férule de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda. Lancée en 2010, cette initiative vise à insuffler aux jeunes et aux adultes le goût de la lecture et à développer chez eux la culture de l’écrit.

Cette activité mobilise des intervenants de différents milieux socioprofessionnels tels que l’éducation, la communauté artistique et littéraire, les entreprises, les librairies et les élus. Les participants s’investissent, entre autres, en se déplaçant dans les écoles afin de partager un moment de lecture avec les élèves. De plus, ils s’entretiennent avec eux de l’importance de la lecture dans leur cheminement personnel et professionnel. Pour sa quatrième édition, le festival accueillera les personnalités suivantes : Andrée Poulin, Jacques Pasquet et Amy Lachapelle (auteurs), Caroline Merola (auteure-illustratrice) et Martha Saenz de la Calzada (conteuse). De plus, l’auteur Alain M. Bergeron animera des ateliers virtuels, via Skype.

Depuis sa création en 2010, le festival n’a cessé de repousser ses limites en se fixant de nouveaux objectifs. Ainsi, au fil des trois années écoulées, il a pu diversifier les activités de lecture et d’écriture proposées aux étudiants et augmenter le nombre d’ateliers animés par les auteurs et les illustrateurs invités. La pertinence de cet admirable projet n’est plus à prouver. D’ailleurs, le festival a reçu le prix Michel-Séguin du renouveau pédagogique en 2012. En outre, le nombre de bénévoles impliqués dans la réalisation de ce marathon de lecture atteste sa nécessité, voire son urgence.

Cette urgence découle du fait que le Québec accuse un taux d’analphabétisme inquiétant. En septembre dernier, Assïa Kettani signait un papier dans Le Devoir, dans lequel elle rapportait que « 6 % des Québécois âgés de 16 à 65 ans [qui] souffrent de problèmes de littératie et [qui] n’ont pas les compétences nécessaires pour décoder l’information permettant de fonctionner pleinement dans la société  ». On notera la mutation du problème intellectuel en défaillance pathologique. Cela va sans dire qu’il faut éradiquer le mal très rapidement. Les activités comme celles proposées par le festival font partie du remède. Elles permettent aux étudiants de développer un rapport démystifié avec le livre. Le livre, cet objet austère et impressionnant, se transforme pour devenir un objet ludique, un objet du quotidien (ne serait-ce que l’espace d’une semaine), bref, un objet branché et familier.

Par ailleurs, le fait de rencontrer des auteurs qui sont loin d’être de vieux messieurs barbus, la pipe au bec, dont ils ont l’habitude de voir les photos imprimées sur papier glacé, rend la littérature plus accessible aux étudiants. Daniel Pennac ne nous enseigne-t-il pas qu’une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même? Si tel est le cas, les élèves qui participent au festival ont toutes leurs chances. Gageons, avec mme Véronique Gaulin, conseillère pédagogique et coordonnatrice du festival, qu’il y aura encore plus de classes impliquées dans l’aventure cette fois.

Longue vie au Festival des mille et une lectures! Longue vie à Marie-Josée Lafortune, Stéphane Morissette et Véronique Gaulin, les trois passionnés qui ont lancé cette idée de fou! \\

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MICHEL BARRETTE FAUT J’TE RACONTEJeudi 3 avril, 20 hEntrée : 38 $ (adulte) – 32 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : mercredi 4 décembre, 12 h 30

THÉÂTRE DU RIDEAU VERT MARIUS ET FANNYSamedi 5 avril, 20 hEntrée : 43 $ (adulte) – 36 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : vendredi 6 décembre, 12 h 30 DANIEL BÉLANGER CHIC DE VILLE EN VILLEVendredi 18 avril, 20 hEntrée : 43 $ (adulte) - 36 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : lundi 9 décembre, 12 h 30

FRED PELLERIN DE PEIGNE ET DE MISÈREMercredi 23 et jeudi 24 avril, 20 hEntrée : 43 $ (adulte) – 36 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : mardi 10 décembre, 12 h 30 RACHID BADOURI RECHARGÉVendredi 25 et samedi 26 avril, 20 hEntrée : 49 $ (tous)Mise en vente : mercredi 11 décembre, 12 h 30

ALAIN LEFÈVREALAIN LEFÈVRE JOUE DOMPIERRE!Dimanche 11 mai, 14 hEntrée : 31 $ (adulte) – 25 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : jeudi 12 décembre, 12 h 30

PIERRE LAPOINTE PUNKTMardi 13 mai, 20 hEntrée : 32 $ (adulte) – 26 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : vendredi 13 décembre, 12 h 30

HOMMAGE À JOHNNY CASHTHE MAN IN BLACK Mercredi 21 mai, 20 hEntrée : 45 $ (adulte) – 38 $ (étudiant et +65 ans)Mise en vente : lundi 16 décembre, 12 h 30

LUC LANGEVIN RÉELLEMENT SUR SCÈNEMercredi 28 et jeudi 29 mai, 20 hEntrée : 49 $ (tous)Mise en vente : mercredi 18 décembre, 12 h 30

JEAN-MARC PARENT TORTUREMercredi 4 et jeudi 5 juin, 20 hEntrée : 49 $ (tous)Mise en vente : vendredi 20 décembre, 12 h 30

Le Théâtre du cuivre vous propose…

des idées-cadeaux!

InformatIon : 819 797-7133 BILLETTERIE : DU LUNDI AU VENDREDI DE 12 H 30 À 18 H

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 11

Menus personnaliséspour vos partys

du temps des fêtes.

Patrimoine

Amos à ses premières heures

// CARMEN ROuSSEAu

Le 15 octobre 1910 arrivent les premières familles amossoises, celles d’Ernest et Joseph Turcotte. Parties du Témiscamingue, elles atteignent leur destina-tion après plusieurs jours de canotage et de portage. Elles trouvent sur les lieux des employés du chemin de fer transcontinental alors en construction qui les accueillent avec joie.

Au printemps 1912 est inaugurée la première «  excursion  » de colons menée par le missionnaire-colonisateur, Ivanhoë Caron. Ces pionniers, comme plusieurs autres qui suivent, empruntent le chemin de fer faisant un long détour par l’Ontario; la section venant de l’Est n’est complétée qu’en novembre 1913 près de Senneterre. L’agent des terres, Hector Authier, procède en août à la première vente de lots à Amos. Précédés de peu par les Bénard, et par Napoléon Paquette qui a installé une scierie près des rapides de la rivière viennent aussi, cette même année, des initiateurs du commerce local comme les Frigon, Drouin et Gourd. Durant quelques mois, l’arpenteur Dumais vient délimiter les lots et tracer les rues et les avenues de la future localité.

La population augmente et il devient essentiel de se doter d’institutions civile, religieuse et scolaire. En ce sens, 1913 marque un point tournant. Mgr Latulipe, évêque d’Haileybury, dont dépend alors la région, désigne à la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila J.O.V. Dudemaine, qui arrive le 10 septembre  : il devient le premier curé d’Amos et de toute l’Abitibi! Le 23 novembre, les citoyens demandent l’incorporation scolaire et civile de leur localité. L’incorporation municipale est octroyée le 3 janvier 1914, date retenue pour commémorer le centenaire de la Ville en 2014. Le 3 avril 1925, le village d’Amos acquiert le statut de ville. Lors des élections du 16 mars 1914, le premier conseil municipal se compose d’ Hector Authier, maire, et des conseillers Pascal Fortier, Télesphore Fraser, Ch.-Édouard Marchand, Joseph Turcotte, Raoul Arcand et Déméré Jobidon. Ayant hésité sur le nom à donner à la nouvelle municipalité (Latulipe, Harricanaw) on retient finalement celui d’Alice Amos, épouse du premier ministre du Québec de l’époque, Lomer Gouin. En quelques mois est construite la chapelle qui reçoit aussi les premières classes. Une gare est érigée et le pont ferroviaire enjambe la rivière.

Dans les environs immédiats, en milieu rural, les habitants mettent également sur pied une organisation municipale : Amos-Ouest en 1917 et Amos-Est en 1918. Elles fusionneront respectivement avec Amos en 1974 et en 1987. \\

05127-01 : VUE DES PREMIERS CAMPS SUR LA RIVE OUEST à AMOS EN 1912.

000593-01 : VUE GÉNÉRALE DE LA 1RE AVENUE D’AMOS AVEC BAC PASSEUR SUR LA RIVIÈRE.

SOCIÉTÉ D’HISTOIRE D’AMOS – FONDS SOCIÉTÉ D’HISTOIRE D’AMOS

SOCIÉTÉ D’HISTOIRE D’AMOS – FONDS PIERRE TRUDELLE

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12 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Littérature Critique littéraire

Que la magie des Fêtes se poursuive chaque jour de la nouvelle année!

Culture algonquine et littérature jeunesse

Stéphanie Déziel lance Le cadeau de l’esturgeon

// DANIEL DuMONT

L’auteure valdorienne Stéphanie Déziel vient de publier son deuxième livre  : Le cadeau de l’esturgeon, aux éditions du Soleil de minuit. La réali-sation de cette publication origine d’une proposition de la communauté de Kitcisakik, en accord avec quelques communautés algonquines. Un des objectifs du projet est de sensibiliser les gens sur les espèces en péril, notamment l’esturgeon jaune.

L’auteure, forte d’une formation en philosophie et d’un attrait certain pour la littérature, a sûrement dû faire jouer ses compétences de jeune maman pour mettre au point ce récit dont la vedette est Anwatan et son « mocom » … autour d’une pêche à l’esturgeon jaune. Au cours du récit, le poisson mythique se raconte au jeune Algonquin dans ce qui pourrait être un songe. Malgré ce passage qu’on peut qualifier de fantastique, l’aventure, qui témoigne d’une première expérience de pêche à l’esturgeon, est présentée de façon très réaliste.

À l’appui de ses lignes, Stéphanie Déziel a réalisé plusieurs rencontres dans les commu-nautés autochtones et a même invité de jeunes parents à venir expliquer aux enfants leur première pêche à l’esturgeon. Grâce à cette collecte d’informations et à des commentaires glanés auprès de plusieurs aînés, le texte nous permet de mieux saisir l’importance de l’esturgeon dans les traditions algonquines et la fragilité de l’espèce. En fondu dans le texte bilingue, l’ouvrage est abondamment illustré par Christine Sioui Wawanoloath. Défi intéressant, deux versions du livre ont été publiées  : une version français-algonquin et une version anglais-algonquin.

Le livre sera présenté par l’auteure dans plusieurs écoles à cause de son fort contenu culturel. Les communautés de Kitcisakik, Lac Simon, Timiskaming First Nation et Longue Pointe First Nation tiendront également des activités autour des lancements. À cause des particularités du projet, quelques lancements sont prévus en décembre, dont un à la bibliothèque de Val-d’Or. Le livre est disponible dans les librairies de la région au coût de 9,95 $.

À lire soi-même, à regarder ou à raconter. Un livre instructif, intéressant et soigneu-sement réalisé  : un cadeau emballant pour animer et enrichir la pause quotidienne de lecture. \\

Hubert Reeves //

Là où croît le péril… croît aussi ce qui sauve

// uLYSSE RIVARD-DEShARNAIS

Sans doute connaissez-vous Hubert Reeves, mondialement reconnu pour sa carrière d’astrophysicien, de vulgarisateur scientifique, d’auteur et d’environnementaliste. Voici qu’il nous arrive avec son plus récent ouvrage Là où croît le péril… croît aussi ce qui sauve, publié au Seuil en septembre dernier. Fort de sa longue expérience et de ses vastes connaissances scientifiques, il nous propose un essai qui tente de nous conscientiser aux changements climatiques et aux dommages que nous causons à la biosphère.

L’œuvre se décline en trois parties dont la première explore les conditions quasi miraculeuses que l’uni-vers, au cours des âges, a patiemment mis en place pour permettre l’avènement de la vie. Il nous décrit les forces qui régissent la matière, la chimie du vivant ainsi que plusieurs autres phénomènes cosmiques ou physiques. C’est ce qu’il appelle La belle histoire. Une histoire bien racontée qui plaira aux esprits scienti-fiques.

Viens ensuite la moins belle histoire. Dans un passé très récent à l’échelle cosmique est apparue, au sein de la communauté du vivant, un caractère jusque-là inconnu : l’intelligence. Nous, en l’occurrence. Nous sommes une espèce qui, comme nous l’enseigne la sagesse antique, grecque ou autre, est dotée de moyens hors du commun. Cet outil qui nous a en premier lieu permis de survivre cause aujourd’hui de graves dommages à notre environnement.

Il y a toutefois de l’espoir, car selon l’auteur, il s’opère au sein de la population un réveil vert. De grandes transformations ont cours au sein de la conscience collective quant à la perception que nous avons de la nature et du rôle que nous y jouons. De la nais-sance des premiers mouvements de conservation de la nature à la sauvegarde d’espèces, l’auteur nous démontre les progrès, mêmes s’ils sont parfois modestes, effectués dans ce domaine. Tout cela s’inscrivant dans une démarche globale nommée cosmoéthique.

Cet essai est très intéressant parce qu’il fait intervenir des notions d’histoire, de philosophie et d’anthropologie aussi bien que de physique ou de biologie, de manière accessible et imagée, dans un format relativement court et bien rythmé. Malgré quelques petites longueurs, en près de 150 pages, ce livre remplit efficacement son rôle, celui de sensibiliser les lecteurs, familiers on non avec la cause environnementale. \\

Éditions du Seuil, 2013

> seuil.com/livre-9782021118902.htm

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 13

C’est à la cathédrale Ste-Thérèse-d’Avila d’Amos qu’auront lieu, les 4 et 5 janvier prochains, les représentations du spectacle Ce sera une cathédrale. Dans une formule alliant théâtre, musique et projection d’images historiques, le concept imaginé par Pierre Tremblay rendra hommage à un pionnier de notre région, Mgr Dudemaine.

L’œuvre multimédia coproduite par la Fondation Héritage d’Amos et les Productions Balbuzard retracera le parcours de cet homme qui fut un véritable pilier de notre histoire. Le comédien Étienne Jacques incarnera sur les planches le curé Dudemaine, alors que Bruno Turcotte et Frédéric Turgeon lui donneront la réplique dans les rôles respectifs d’Hector Authier et d’Aristide Beaugrand-Champagne.

Qui est donc J.O.V. Dudemaine?

C’est en 1912 qu’un certain abbé Joseph-Oscar-Viateur Dudemaine fait mensuellement acte de présence dans une petite communauté autrefois appelée Harricanaw. Il s’y installe définitivement en 1913, alors que son supérieur, Mgr Latulipe du diocèse d’Haileybury, le nomme curé de mission. Cinq ans plus

tard, le prêtre reçoit comme mandat de faire construire une église, la chapelle-école n’étant plus en mesure de répondre aux besoins d’une population en constante croissance.

Dans un manuscrit inédit relatant les mémoires du jeune homme, on peut lire qu’en imaginant la construction de l’église, il a une idée grandiose. « Ce sera une cathédrale… » pense-t-il. C’est ainsi qu’il se retrouve quelques années plus tard à travailler avec Aristide Beaugrand- Champagne, architecte québécois de grande renommée, aux plans de l’impres-sionnante structure que nous connaissons aujourd’hui. Mgr Dudemaine poursuit sa mission en terre d’accueil pendant 46 ans et il rend l’âme en 1966, à l’âge respectable de 87 ans.

Une pièce en trois temps

Pierre Tremblay a imaginé une représen-tation en trois volets. Alors que les comé-diens se produiront devant une succession de clichés d’époque, une première par-tie mettra en vedette le curé Dudemaine en compagnie de celui que l’on nomme « Père de l’Abitibi », Hector Authier. L’acte suivant présentera des dialogues entre le prêtre et l’architecte assigné à la création de la cathédrale, M. Beaugrand-Champagne, avant de se terminer sur une scène entiè-rement dédiée à une visite virtuelle du monument. « Pendant que la caméra conduira les spectateurs aux moindres recoins de la cathédrale, des explications détaillées accompagneront l’image. Une visite guidée hors du commun! » dévoile M. Tremblay.

2014, une année de célébrations

Évidemment, ce spectacle multimédia trouve son sens en tant qu’activité associée dans la programmation du cente-naire d’Amos, mais également dans celle du 75e anniversaire du diocèse dont les dates coïncident justement. Les billets sont en prévente, et il sera également possible de s’en procurer directement à la porte, aux jours de représentation. Une oppor-tunité de se divertir tout en en apprenant davantage sur notre patrimoine, une occa-sion à ne pas manquer! \\

> 100e.ville.amos.qc.ca

Ce sera une cathédrale, une production historique

Mgr Dudemaine, un homme et son projet

// GENEVIèVE PELLETIER

PatrimoineFestival des rumeurs à Malartic

Pour fêter l’hiver en famille!

// STÉPhANE AuDY

Une randonnée nocturne en raquette se déroulera le 26 décembre. Le public est attendu à 19 h au pavillon d’accueil et d’information du parc hivernal de Malartic pour une petite période d’échauf-fement avant le départ. La randonnée se fera dans les sentiers de raquette qui se trouvent au parc. Un guide sera de la partie et renseignera les participants sur la vie sauvage et d’autres sujets connexes. Cette activité est gratuite et pour tous et devrait se terminer vers 21 h. Il est conseillé d’apporter une lampe frontale ou de poche et des objets lumineux de toutes sortes.

Concours de bonhommes de neige

Le public est invité à participer à un concours de bonhommes de neige le samedi 28 décembre au parc hivernal entre 10 h et 16 h. C’est l’occasion de venir démontrer ses talents, seul ou en équipe, en utilisant son imagination pour réaliser une création originale. Du matériel de base sera fourni  : carotte, boutons et quelques pièces de vêtements. On peut également apporter son propre matériel. Un juge choisira ensuite les trois bonhommes de neige les plus originaux. La remise de prix se fera à 16 h 30. \\

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14 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Ma région, j’en mange!

Crêpes Sophie-Anne

// CAROLINE ROY ET SIMON LETENDRE

60 ml de margarine 4 œufs extra larges de la Ferme Richard 1 litre de lait 500 ml de farine tout usage 30 ml de sucre

Donne 20 crêpes minces (la recette peut être divisée en deux pour une plus petite famille, mais franchement, ce sont des restants géniaux!)

Mettre la margarine dans un grand bol pendant une minute au four micro-ondes. Incorporer environ une tasse de lait en un tout petit filet en remuant vigoureusement de façon à ce que la margarine ne fige pas et que le mélange soit homogène. Ajouter les 4 œufs et mélanger. Ajouter le reste du lait. Ajouter la farine peu à peu en remuant vigoureusement de façon à éviter la forma- tion de grumeaux. Ajouter le sucre et mélanger. Le mélange doit avoir une tex-ture sirupeuse pour faire de belles crêpes minces (vous pouvez corriger à la fin en ajoutant du lait ou de la farine pour obtenir la bonne consistance). Faire cuire dans une poêle à crêpes sans rebord et antiadhésive légèrement graissée (la poêle T-Fal est géniale).

Garnitures

Une crêpe est un support à produits régionaux!  Il faut laisser libre cours à sa créativité en mélangeant tant les ingrédients salés que sucrés.

La préférée de Caro : Fredondaine de la Fromagerie La Vache à Maillotte, pommes tran-chées finement du Verger de l’Ile Nepawa, sirop d’érable d’une excellente érablière régio-nale et 30 secondes aux micro-ondes.

La préférée de Simon  : champignons sauvages séchés de Trésors boréals et le magnifique pesto de la Néoferme d’la Turlutte.

La préférée des filles : yogourt et sirop d’érable d’une excellente érablière régionale (et même du beurre d’arachides…)

La préférée des gars : coulis de fraise et sirop de La Fraisonnée \\

CAROLINE ROY

Ergo, MBA, directrice des Ressources humaines au CSSS les Eskers, impliquée sur plusieurs C.A., entrepreneure, cofondatrice de Sushi & Cie, Sushi & Cie Franchiseur, Les thés TeaTaxi et mère de 5 beaux enfants!

SIMON LETENDRE

Détenteur d’un bac en sciences comptables et d’une maîtrise en administration des affaires. Membre du conseil régional de développement de l’Abitibi-Témiscamingue (2001-2005). Directeur général adjoint de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue depuis 2006, entrepreneur et cofondateur de Sushi & Cie, Sushi & Cie Franchiseur, Les thés TeaTaxi et père de 5 beaux enfants!

COURTOISIE

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 15

Ma région, j’en mange!

Sauce bolognaise d’Abitibi aromatisée au basilic

// RANDA NAPkY

½ kg de porc haché de la Clari Ferme, Macamic ½ kg de veau haché de la Clari Ferme, Macamic 2 douzaines de tomates italiennes blanchies et pelées de la ferme Point de rosée, La Motte 1 grosse aubergine coupée en dés 3 bouquets de basilic de la Néoferme d’La Turlute, La Motte 1 douzaine de gousses d’ail des Jardins de la Colonie, St-Mathieu-d’Harricana 1 gros oignon jaune émincé 60 ml de pâte de tomate 15 ml de sirop d’érable de l’Érablière Gaudet et Laurence, Témiscamingue 125 ml d’huile d’olive 55 gr. d’assaisonnement pour sauce à spaghetti épicé Bovril au bœuf, au goût (ma petite tricherie!) Sel et poivre, au goût

PRÉPARATION

Dans une grande poêle, faire revenir les oignons dans 60 ml d’huile d’olive jusqu’à transparence et y ajouter le porc et le veau hachés. Rissoler.

Dans une marmite, cuire à feu doux les tomates, l’aubergine, le porc et le veau hachés et 6 gousses d’ail entières et pelées. Ajouter les assaisonnements pour sauce à spaghetti, la pâte de tomate, le sel et le poivre et laisser mijoter environ deux heures.

Une quinzaine de minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le basilic, six gousses d’ail, 65 ml d’huile d’olive, sel et poivre, que vous aurez préalablement réduits en une purée liquide avec un mélangeur à main. (Mon petit truc pour rehausser les saveurs, c’est un soupçon de Bovril au bœuf. Je passe le tout au mélangeur à main et hop! Un vrai délice.)

À noter  : je fais mes provisions de tomates italiennes que je congèle sous vide. Le basilic, réduit en purée, est congelé dans des bacs à glaçons; les gousses d’ail se conservent jusqu’au mois de mars suivant dans un endroit sec et sombre. \\

Mme Randa Napky est directrice générale chez Tourisme Abitibi-Témiscamingue.

Côtelettes d’agneau au féta // ÉLIzABETh LAROuChE

4 côtelettes d’agneau régional 2 c. table (30 ml) farine Sel et poivre 1 oignon haché 3 gousses d’ail régional pressé 2 c. table (30 ml) jus de citron 2 tomates fraîches ½ c. thé d’origan ½ tasse de fromage féta Fromabitibi 12 olives noires ¼ tasse de persil haché

PRÉPARATION

Passer les côtelettes dans la farine avec le sel et le poivre. Cuire 2 à 3 minutes dans l’huile d’olive. Réserver. Faire sauter les oignons et l’ail. Ajouter les tomates, le citron, l’origan et laissez mijoter 2 minutes. Ajouter les côtelettes et laisser mijoter 12 minutes en couvrant. Retirer les côtelettes. Ajouter le féta, les olives et laisser mijoter quelques minutes. Remettre les côtelettes et servir. \\

Mme Élizabeth Larouche est députée d’Abitibi-Est et ministre déléguée aux Affaires autochtones.

Pour mettre de l’originalité dans vos cadeaux des Fêtes… pensez à La BOUTIQUE du Centre d’exposition d’Amos qui propose un vaste choix de produits réalisés par les artistes et artisans de notre région.

EAU VIVEUne exposition scientifique produite et mise en circulation par le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature.

EAU RELIGION!Une exposition produite par le Centre d’exposition d’Amos en collaboration avec le Diocèse d’Amos

Sous le signe de l’eau…. AU CENTRE D’EXPOSITION D’AMOS

Ces expositions font parties des activitésassociées des Fêtes du 100e d’Amos

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16 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Spécial

1. Scaro par Caroline Arbour, joaillière / Bijoux en argent sterling de la collection Matières, 40 $ et plus. / 819-732-8457 / scaro.ca /// 2. Chocolats Martine / Tablettes de chocolat 100 gr. La Caramelle, La Noire (70% de cacao) et La Choc-o-lait. Idéales pour les bas de Noël. Dans les IGA du Québec et dépositaires. / 819-622-0146 / chocolatsmartine.com /// 3. CSI Corcovado / Un cadeau équitable (café, thé, choco-lat, sucre) fait sur mesure, selon vos goûts et votre budget. 83, rue Gamble Ouest, Rouyn-Noranda / csicorcovado.org /// 4. France Créations / Jolies robes et jupes à agencer avec le tapis blanc de notre belle région. Créations locales et exclusives, 75 $ et plus. Boutique Éco-mode Gipsy, 113, 7e Rue, Rouyn-Noranda. facebook.com/BoutiqueEcoModeGipsyInc /// 5. Louis-Philippe Gingras – Traverser l’parc / CD Disponible en magasin, 15 $ et en ligne, 10 $ / louis-philippegingras.bandcamp.com / Simone Records / simonerecords.net ///

6. Catherine Dubé, céramiste - Beurrier breton / Pièces uniques, 55 $ et plus à La Boutique du Centre d’exposition d’Amos, 222, 1re Av. Est. / ville.amos.qc.ca

7. Staifany Gonthier / Cartes de souhaits / 5 x 7 pouces, sans texte. Fontaine des Arts, boutiques Joubec, L’Empreinte de Vie et Centre d’expo-sition de La Sarre 4,95 $ l’unité ou 24,95 $ pour 6 cartes. / staifany.com

8. Créations Inédith / Porte-clés en fourrure recyclée. Bijoux et accessoires / 10 $ et plus / inedith.ca/bijoux / facebook.com/pages/Créations-Iné-dith

9. Les éditions du Quartz / Œuvres gravées de Roger Pelerin, Collection Beaux livres / 50 $. Plusieurs autres titres et collections. Aussi disponibles en librairie. / editionsduquartz.com

10. Les Slingshot Brothers / This is it! / Indie rock. Disponible en magasin 14,99 $ et sur iTunes 9,99 $. / slingshotbrothers.com

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 17

Spécial

15. L’atelier en bois rond / François Bélisle et Gaétane Ouellet, artisans / Moulins à poivre et salières, moulins à café, jouets et plus encore, à partir de 85 $. latelierenboisrond.com

16. Corporation Maison Dumulon / Paniers de produits régionaux faits sur mesure, selon vos goûts et votre budget. / maison-dumulon.ca/la-boutique

17. Johanne St-Pierre / Toutou tendresse confectionné à partir de matières recyclées. Pièces uniques, 25 $ et plus à La Boutique du Centre d’exposi-tion d’Amos, 222, 1re ave Est. / ville.amos.qc.ca

18. SensAT / Le seul site transactionnel regroupant les produits régionaux de la région. Valise de produits régionaux à partir de 42,95 $. / sensat.ca

Avec les superbes suggestions cadeaux que vous proposent les artisans et les boutiques spécialisées de l’Abitibi-Témiscamingue, impossible de manquer d’imagination! Fait main, équitable, local, mais surtout inspiré, farfelu, unique, magnifique, surprenant, rigolo, le cadeau idéal est à votre portée!

11. Noc Design / Étui iPhone 3, 4, 4S / Cuir de première qualité, teinture main. Tirer la languette pour sortir le iPhone. Disponible en ligne, 70 $. nocdesign.com ///

12. Créations ArianO / Bijoux de feutre et pierres naturelles, pièces uniques, de 20 $ à 50 $ / Boutique Éco-Mode Gipsy, Centre d’exposition d’Amos et en atelier / 819-797-3875 / facebook.com/ArianeOuelletArtsVisuels/photos_albums ///

13. Terre du Lynx / Jetée en fourrures recyclées / 255 $. Boutique Les Arts D’ici, 67 Perreault Est, Rouyn-Noranda. Bijoux, articles de mode, murales, coussins et bien plus à partir de 10 $. / facebook.com/pages/Terre-du-lynx-les-arts-dici ///

14. Katia Martel, artiste joaillière / Bijoux pour homme et femme faits à partir d’acier inoxydable recyclé. À partir de 15 $. Création de bijoux sur mesure en or et en argent, remodelage de vieux bijoux. / katiamartel.com / [email protected] ///

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18 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

L’ÉMERVEILLEMENT

Le plus sûr chemin du retour à la magie de

l’enfance estl’émerveillement.

Féérie scintillante, eexaltation de l’attente,

contes fabuleux, parfums d’abondance, valse des retrouvailles.

Que l’esprit des Fêtes éveille votre cœur

d’end’enfant, qu’il en ravive les plus beaux souvenirs

et qu’il adoucisse les contours des mois qui se succèdent.

Activité de financement à l’Écart : 100 $ du pied carré

Des tableaux beaux, bons, pas chers!

// SuzIE ÉThIER

J’en connais plusieurs (moi la première) qui seront heureux d’apprendre que l’Écart. .. lieu d’art actuel réitère cette année avec son expo-vente 100 $ du pied carré. L’offre cette année : 75 œuvres de 60 artistes, pour la plupart de la région mais également quelques-uns de l’exté-rieur qui ont exposé dans la dernière année et qui ont accepté de contribuer. L’objectif  : vendre le plus d’œuvres possible pour financer les activités du centre.

100 $ du pied carré, parce que toutes les œuvres ont le même format, vous l’aurez deviné, un pied carré. Pas besoin de vous dire non plus qu’à ce prix-là, les intéressés sont nombreux, alors a besoin d’être rapide et/ou convaincant celui qui veut partir avec l’œuvre de son choix.

Le concept est simple  : « Premier arrivé, premier servi. Au moment où Mathieu flashe les lumières, les acheteurs intéressés par une œuvre doivent se manifester. L’année dernière, il y eu parfois plusieurs personnes intéressées par la même œuvre qui a finalement été tirée au hasard parmi les intéressés », explique Sylvie Crépeault, adjointe à la coordination artistique.

L’événement en est à sa deuxième édition mais cette année, on a décidé de rendre ça un peu plus festif. Les DJ Masqués s’occuperont de l’ambiance musicale et tenteront de vous faire danser puisqu’une piste de danse sera aménagée pour l’occasion. Chantale Girard prépare pour sa part une vidéo muette qui sera projetée sur les murs pour nous mettre dans l’ambiance des fêtes. Bref, les nostalgiques du Paranoël devraient y trouver leur compte.

L’exposition débutera le 6 décembre et le vernissage et la vente se feront le vendredi 13 décembre à 19 heures. Comme le concept veut qu’on parte avec l’œuvre le soir même de la vente, l’occasion est propice pour faire plaisir à vos proches en cette période des fêtes ou, encore mieux, pour un cadeau « à moi de moi »! \\

> lecart.org

Achat de billets

À LA BILLETTERIE du Vieux-Noranda(située dans les bureaux de l’Agora des Arts)37, 7e Rue, bureau 100 à Rouyn-Noranda. Du mardi au vendredi de 12 h 30 à 17 hEN LIGNE - www.agora.ticketacces.net PPAR TÉLÉPHONE - 819 797-0800À LA PORTE au 170 avenue Murdoch (Ouvert 30 minutes avant la représentation)

La fenêtre

aux musiciens de l’Abitibi-Témiscamingue

MUSIQUE JEUNE PUBLIC

SPECTACLE FAMILIALD’APRÈS-MIDI

Gilles ParentLe Messager de NoëlLe 7 décembre 2013 , 14 h15 $ adulte /13 $ aîné /8 $ enfant

WWW.AGORADESARTS.COM

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 19

À tous les lecteurs et lectrices,

Au nom des membres du conseil municipal, je vous invite à venir célébrer avec nous le 100e anniversaire de la ville d’Amos en 2014.

À tous et toutesÀ tous et toutes, joyeuses Fêtes!

Ulrick ChérubinMaire de la Ville d'Amos

www.ville.amos.qc.ca

Culture autochtoneOnabatongas - L’argent du lac Témiscamingue

2000 ans d’exploitation minière au lac Témiscamingue 1re partie

// YVON h. COuTuRE

L’argent est un métal précieux qui se retrouve rarement à l’état pur dans la nature. Il ne se rencontre en général que dans la partie supérieure des gisements de plomb argentifère. L’argent possède une couleur d’un blanc métallique qui lui est typique, mais il noircit assez facilement quand il est exposé à l’air. C’est un métal plutôt malléable qui se présente sous forme de masses réticulaires, arborescentes ou contournées. Il est rarement cristallisé en cubes ou octaèdres et alors généralement de petites dimensions.

L’argent abonde en de nombreuses zones du Mexique et des Grands Lacs, en Amérique du Nord. Il était exploité et travaillé par les Amérindiens, tout comme le cuivre natif, et ce bien avant la découverte du continent par les Européens. Des filons d’argent d’une importance extraordinaire et promettant des rendements fabuleux ont été redécouverts par des prospecteurs au début du vingtième siècle, dans la région ontarienne du lac Témiscamingue. Ces découvertes ont amené une véritable ruée vers l’argent dans cette région à partir de 1906, et plus spécifiquement dans le secteur de Cobalt, où les filons les plus riches avaient été découverts. Mais personne n’était là pour sauver les traces millénaires de leur exploitation par les Anishinabek. Et toutes les traces de leurs activi-tés minières ont été rasées par les machines, tout a été effacé, sauf ce qui était enregistré dans la mémoire des prospecteurs de l’époque, et qui s’est vite transformé en légende…

Le Mexique et le Canada sont parmi les plus grands producteurs de plomb au monde. Au Canada, les gisements types se retrouvent dans des formations minéralisées. Le plus commun de ces minerais, la galène, contient le plus souvent une petite proportion d’argent. Ce détail est fort intéressant pour l’industrie minière; car il est la source d’une grande partie de l’approvisionnement planétaire en ce métal. Des morceaux de galène sont souvent retrouvés dans les sites funéraires amérindiens par les archéologues…

Au début de l’ère chrétienne, on ne connaissait encore en Europe que sept métaux : l’or, l’argent, l’étain, le cuivre, le fer, le plomb et le mercure. Abstraction faite de l’or et de l’argent, la valeur que les anciens attribuaient aux métaux était fonction de leur utilité. Il en était de même en Amérique, où l’exploitation des métaux a précédé de plusieurs siècles celle pratiquée en Europe. On pense surtout au cuivre du lac Supérieur qui a été exploité par les nombreuses civilisations qui ont fleuri sur ce continent avant la chute démogra-phique suivant l’arrivée des Espagnols. On a une petite idée des quantités phénoménales d’or qui ont été acheminées de ce continent vers l’Europe, mais on ne sait à peu près rien sur l’argent qui était aussi exploité, travaillé et utilisé en Amérique du Nord depuis l’origine de la civilisation Adéna, il y a environ deux mille cinq cents ans. Adéna est le nom que nous donnons aux Constructeurs de Tumulus, une grande civilisation qui s’est développée au Nord du Mexique, et qui a connu de nombreuses phases auxquelles les archéologues ont donné diverses appellations qu’il serait fastidieux d’énumérer ici. L’influence de cette civilisation s’est étendue sur tout le Nord du continent, incluant le Québec et l’Ontario. Le travail de l’argent par les joailliers amérindiens fleurit toujours en Amérique du Nord. Cet art semble remonter à une époque fort ancienne… \\

Vous pourrez lire la suite de cet article dans le prochain numéro de l’Indice bohémien.

TABLETTE D’ARGENT GRAVÉE ET SCULPTÉE TROUVÉE EN FLORIDE (1550-1650 AD) (FLORIDA MUSEUM OF NATURAL HISTORY)

GUIDE DE CARTIER PREND SA CHAîNE D’ARGENT ET LUI INDIqUE qU’ON TROUVE CE MÉTAL EN REMONTANT LA RIVIÈRE DES OUTAOUAIS.

(BIBLIOTHÈqUE NATIONALE DU CANADA)

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20 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Offrez la cultureen cadeau

- Œuvre d’un artiste local- Abonnement à la bibliothèque- Billets de spectacle- Inscripti- Inscription à un atelier culturel

La Ville de Val-d’Or vous souhaite de joyeuses Fêtes!

Que l’année 2014 soit inspirante et riche en festivités!

www.ville.valdor.qc.caSculpture sur glace – Hiver en fête 2012

Arts visuels

8e édition de l’exposition Haz’art

// SOPhIE OuELLET

Dès le 5 décembre, la salle du conseil de La Sarre couvrira ses murs d’œuvres d’artistes du secteur d’Abitibi-Ouest. Cette 8e édition de l’exposition Haz’art, organisée par le Centre d’art Rotary, regroupe plus d’une vingtaine de créations, autant d’artistes professionnels que de la relève, sous le thème Ma passion… mes inspirations.

Ce thème met en valeur les différentes sources d’inspiration créatrice, que ce soit une couleur, une technique, un sujet ou le travail d’un autre artiste. « Nous voulons connaître ce qui alimente ces personnes en tant qu’artistes », exprime Véronique Trudel, respon-sable du Centre d’art Rotary.

Depuis déjà huit ans, le Centre d’art Rotary prend l’initiative d’inviter la population qui désire participer à ce collectif afin de donner une visibilité à leurs créations artistiques à l’occasion du temps des fêtes. Il est même arrivé que des personnes y exposent pour une première fois. Artistes chevronnés y côtoient donc de nouveaux talents. L’exposition  Ma passion… mes inspirations  sera présentée jusqu’au 31 janvier 2014. Le vernissage aura lieu le jeudi 5 décembre en présence des exposants. \\

COURTOISIE

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 21

Noël à la Galerie Notre-Dame

Magie et souvenirs d’un temps perdu

// MARLYN RANNOu

Dès l’entrée dans la Fabrique Geppetto de Lorrainville, où se situe l’intimiste Galerie Notre-Dame, l’on sent une ambiance des fêtes nous envahir, et pas n’importe laquelle : celle des temps ancestraux où l’on attendait impatiemment, le nez collé à la fenêtre, ce temps d’abondance, d’étrennes et de rencontres. Des tableaux accrochés aux murs de la « Ruelle des artistes » nous projettent aussitôt dans la magie de l’hiver. Toutefois, c’est au sous-sol que l’on découvre la chaleureuse Galerie Notre-Dame, tel un grenier qui s’ouvre sur des scènes évoquant la poésie de Noël dans le souvenir de 10 artistes d’ici, qui ont réalisé des œuvres empreintes de joie, de tendresse, de nostalgie et de bonheur.

Selon M. Christian Paquette, directeur de la Galerie, « avec l’exposition Mon Noël d’autrefois, où chaque tableau, chaque scène révèle un moment touchant du Noël d’enfance, la magie et les souvenirs refont surface. On s’y reconnaît, on s’y laisse prendre... En fait, c’est un projet artistique rassembleur autour du thème de la féerie des Noëls d’autrefois, mais à partir du vécu des artistes. Et je crois que ça a marché puisqu’ils se sont approprié l’espace pour créer un lieu de mémoire très évocateur et chaleureux. »

L’exposition est présentée jusqu’au 3 janvier 2014 à la Galerie Notre-Dame au 10, rue Notre-Dame Est, à Lorrainville, du mardi au jeudi de 13 h à 17 h 30, le vendredi de 13 h à 21 h et le samedi de 10 h à 17 h. Les visiteurs sont invités à voter pour leur coup de cœur. Une plaque honorifique sera remise à l’artiste s’étant le plus démarqué. « Les artistes sont contents que l’on ait le souci de mettre leur travail en valeur. C’est notre objectif de créer un lieu de diffusion populaire, convivial et accessible à tous », raconte M. Paquette. Pour information : galerienotredame.ca ou composez le 819-625-2679. \\

Raconte-moi gRand-pèRe! DE NICOLE LÉVEILLÉE

PHOTO : MARLYN RANNOU

Centre d’art Rotary de La Sarre195, rue Principale, La Sarre J9Z 1Y3

DU 1ER DÉCEMBRE AU 26 JANVIER 2014

CONFÉRENCE AVEC ALAIN STANKÉ«ÉDITER ... DÉLIVRE»

GRATUIT

HEURES D’OUVERTURELundi: FERMÉMardi au vendredi:13h à 16h30 et 19h à 21hSamedi et dimanche:13h à 17h

1er DÉCEMBRE À 13H30au Théâtre de poche

CENTRE D’ART ROTARY DE LA SARRE

Le Centre d’art Rotary bénéficie de l’appui financier de Culture etCommunications Québec et de la Ville de La Sarre

Laissez-passer disponibles à la Maison de la culture

Après la conférence vous êtes invité à venir visiter l’exposition

Un vin d’honneur sera servi

À l’occasion des fêtes, laissez-vous séduire et envoûter par des créations inédites et originales, imprégnées de la passion des gens d’ici.

CesCes artistes du bois, du cuir, du papier et de tant d’autres matériaux vous proposent des objets utilitaires et décoratifs de grande qualité, fabriqués ici par les dépositaires d’un savoir-faire exclusif et souvent ancestral.

Cette année, découvrez toute la richesse de notre art de vivre et offrez la région en cadeau.

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22 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Arts visuelsExposition rétrospective au Vieux Palais

Roger Pelerin d’hier à aujourd’hui

// ARIANE OuELLET

Le Vieux Palais d’Amos présentera, à partir du 15 décembre 2013, une rétrospective de l’artiste Roger Pelerin. Composée de peintures, de gravures et d’assemblages, l’exposition sera l’occa-sion pour le public d’apprécier les diffé-rents thèmes qui ont animé l’artiste de 1980 à aujourd’hui.

Ceux qui ont déjà eu l’occasion de visiter le Vieux Palais d’Amos sont sans doute familiers avec certaines œuvres de Roger Pelerin puisqu’une partie de son travail sur l’histoire de l’Île Népawa y est exposée en permanence. Depuis octobre dernier, on peut aussi visionner le film de Patrick Pellegrino qui s’intitule Roger Pelerin, là où on s’arrête en passant, qui est un film sur l’artiste présentant surtout son milieu de vie, son environnement. Le film servira de préambule à l’exposition.

En tout, il y aura au moins une soixantaine d’œuvres réunies, faisant état des diffé-rentes préoccupations de l’artiste et ins-

pirées des chapitres du livre d’art Œuvres ravées de Roger Pelerin paru aux Éditions du Quartz en mai dernier  : la ville et le contrat social, l’art et ses manifestations, la nature sauvage et domestiquée, l’histoire et l’ethnographie. «  Pelerin est un grand maître et il n’a jamais eu une exposition de cette envergure. Nous voulions mettre son travail en évidence  », explique Lana Greben, responsable du projet.

L’exposition intégrale sera en cours jusqu’à la fin du mois de mars, mais une sélection significative des œuvres sera en place pour toute l’année 2014 pour les festivités du 100e de la ville. \\

> palais-maisonauthier.com/expositions.html

LA PROGRAMMATION RÉGULIÈREEST PRÉSENTÉE AU CINÉMA CAPITOL LE DIMANCHE À 19 H ET LE LUNDI À 19 H 30

24 et 25 novembreCamille Claudel

2 et 3 décembreLa vie d’AdèleLa vie d’Adèle

La programmation reprend les 12 et 13 janvier 2014!

Œuvres récentes de Louis Brien

// LA RÉDACTION

L’Atelier les Mille Feuilles présentera, du 13 au 22 décembre, une exposition réunissant les œuvres récentes de l’artiste Louis Brien.

Entreprise en 2008, la nouvelle série présente une recherche sur la lithographie sur plaque de polyester. L’auteure Jocelyne Saucier signe le texte de présentation. Le vernissage aura lieu le vendredi 13 décembre à 15 h 30. L’artiste sera sur place pour expliquer la démarche de création ainsi que la technique utilisée. L’exposition se poursuivra jusqu’au 22 décembre.

Les heures d’ouverture en semaine sont de 17 h à 20 h et les samedis de 13 h à 16 h. \\

> lesmillefeuilles.qc.caARIANE OUELLET

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 23

Rubrique ludique Arts visuels

Carte de souhait personnalisée pour la MRC Témiscamingue

Carol Kruger, porteuse de bonnes nouvelles

// ARIANE OuELLET

Pour une 2e année consécutive, la MRC du Témiscamingue a lancé un appel à ses artistes afin de choisir une œuvre qui figurera sur sa carte de souhait. Cette année, c’est une œuvre de Carol Kruger intitulée La forêt qui a été sélectionnée parmi 18 propositions reçues.

Avec cette démarche, la MRC du Témiscamingue poursuit deux objectifs. Dans un premier temps, elle souhaitait faire l’acquisition d’œuvres d’artistes de son territoire. L’œuvre choisie dans le cadre du concours est donc acquise par la MRC. L’autre objectif est de personnaliser sa correspondance officielle en mettant de l’avant une œuvre originale qui sera en quelque sorte la signature du Témiscamingue. «  On envoie annuellement plus de 250 cartes de souhait, il nous semblait donc venu le temps de personnaliser nos envois avec une œuvre témiscamienne  », explique Véronic Beaulé, agente de développement culturel.

« Il n’y avait pas de thème imposé aux artistes », précise Mme Beaulé. « Nous ne voulions pas nécessairement une représentation du Témiscamingue dans les œuvres. L’idée est plutôt de soutenir nos artistes dans leur démarche personnelle, qu’ils fassent de l’abstrait ou du figuratif.  » L’œuvre a été sélectionnée par un jury composé de membres de la Commission culturelle et du milieu artistique. Autre aspect intéressant, le produit est 100% local, car il est réalisé par une firme graphique de Ville-Marie.

Voici sans doute une initiative qui cadre très bien dans les démarches de CulturAT, où les municipalités sont invitées à consulter, engager et promouvoir leurs artistes pour la mise en valeur de leur territoire et de leur identité. \\

Suggestions ludiques pour attendre le Père Noël // STAIFANY GONThIER

C’est déjà le temps de penser au réveillon et aux partys de Noël. Vous cherchez quoi faire entre la fin du copieux repas et l’arrivée du père Noël? Quelque chose qui impliquerait oncles, tantes et cousines? Avez-vous pensé à un jeu de société? Bien entendu, je ne vous suggèrerai pas d’ouvrir un Monopoly sur le coin d’une table et de vous encombrer de son matériel beaucoup trop volumineux, le temps d’une petite vite; mais voici deux petits jeux-questionnaires qui pourraient rendre l’attente vraiment plus agréable qu’une ronde de karaoké avec « matante » Solange.

FiN FiNauD

Un jeu-questionnaire nouveau genre facile à jouer. Dans ce jeu, il y a six façons de gagner des points et pas d’obligation de répondre aux 400 questions pour gagner. Tout d’abord, un choix de trois catégories s’offre à vous. Ensuite, vous devez choisir quelqu’un à qui poser la question, mais avant de lire la question, vous devez faire une prédiction à savoir si la personne choisie trouvera ou non la réponse. Ce jeu testera donc vos connaissances

générales en plus de voir si vous connaissez bien vos amis ou votre famille. Vous marquez un point si votre prédiction s’avère vraie et la personne qui répond à la question correctement gagne aussi un point. Du plaisir pour tout le monde, quoi!

Déclic!?

Déclic a fait son apparition sur les tablettes des boutiques l’an passé et, depuis, c’est un succès pour animer les soirées. Tout le monde se place autour de la table, la main droite pour dire « vrai  » et la main gauche pour «  faux  ». Un joueur pose une question et tout le monde y va de sa réponse en plaçant sa main sur la pile de mains au centre de la table. Plus vous répondez rapidement plus vous faites de points mais si vous répondez vite et incorrectement, vous perdrez tout autant de points.

Des questions pièges du genre : « J’ai les cheveux longs » (en parlant de la personne qui pose la question) et « vous êtes un homme » (en parlant de vous-même) auxquelles vous devrez répondre en un quart de secondes, sans vous tromper, vous procureront des fous rires garantis. \\

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24 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Arts visuels

Construire l’espace avec Francis Boivin

// ChANTALE GIRARD

L’Écart. .. lieu d’art actuel recevra du 24 janvier au 23 février 2014 le travail de Francis Boivin. Sous le titre Construire l’espace, l’artiste proposera des œuvres à la fois photographiques et sculpturales.

Détenteur d’un baccalauréat en arts et design (concentration arts visuels) obtenu en 2009 de l’Université du Québec en Outaouais, l’artiste a comme intérêt premier la photographie. Il travaille depuis quelque temps la notion de 360o. En effet, ses photographies sont le résultat de 70 prises de vue qui finissent par former, dans son atelier, une vue à 360o.

Le 360o n’existe pas pour nos yeux. Notre vision naturelle se limite à 180o. Le 360o est le résultat d’un balayage visuel doublé d’un mouvement physique et rend compte d’un hors champ perpétuel. Il y toujours quelque chose derrière nous, quelque chose dont on peut présumer l’aspect mais que nous imaginons toujours, car là peut se cacher une menace, un danger. Il y a donc, dans ces images, la coexistence du champ et du hors-champ, le résultat d’un mouvement obligatoire.

Ces images ne sont donc pas naturelles et, à l’instar de la fonction panoramique de nos téléphones intelligents, elles ont toujours un aspect de composition. Francis Boivin peau-fine ses images en ateliers, les réfléchit, les mature, les questionne. Comme pour les artistes de la Renaissance, l’image est construite et constitue le résultat d’un patient travail d’assemblage. La prise de vue n’est que la première étape d’un lent processus de création. C’est d’ailleurs ce qui lui permet de se mettre physiquement en scène dans ces images. À force de les travailler, il peut revenir sur les lieux afin de jouer un rôle inspiré de l’univers de l’image et ainsi s’incorporer à l’histoire de l’image. En ce sens, la photo-graphie est détournée : ce n’est pas l’objectivation de la réalité mais une réalité construite, totalement subjective.

Parallèlement aux images photographiques, Francis Boivin offre maintenant de voir les machines à prise de vue. Comme les images sont le résultat d’un mouvement (d’un pano-ramique réel), l’artiste construit des machines à construire les images. Fonctionnelles ou non, ces machines tentent de rendre compte du processus de la prise d’image. Le faire devient accessible et est mis en relation avec les images photographiques. Il y a double déplacement, physique et mental, la machine et l’image.

L’intérêt de l’exposition Construire l’image est l’actualisation que Francis Boivin fait de la notion de construction mentale de l’image. Notre cerveau construit sans arrêt la réalité dans laquelle nous évoluons, et même sans stimuli, il complète, interprète, invente même très souvent. Construire l’image en est une prise de conscience. \\

> lecart.org

FRANCIS BOIVIN

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 25

En raquette à la conquête de panoramas d’exception

// FRANCE LEMIRE

Avec son enneigement exceptionnel, l’Abitibi-Témiscamingue regorge de hauts lieux pour pratiquer la raquette. Territoire plat saupoudré de collines, il offre à ceux qui osent les enfiler pour gravir ses sommets la récompense de panoramas superbes pour une overdose d’espace. L’immensité du paysage vu du haut de ces collines est unique. On y puise, dans un bref moment de contemplation, le sentiment d’être éternel. La région jouit de nombreux réseaux de sentiers qui ouvrent la voie vers ces points de vue d’exception. Voici quelques suggestions : Kékéko Au sud de Rouyn-Noranda, les fameuses collines Kékéko offrent une variété de pano-ramas sur la ville et sur les lacs environnants. Alors que le sentier La Falaise longeant le vide offre une succession de perspectives panoramiques étonnantes, l’abrupt sentier L’Aventurier permet d’atteindre le sommet du massif qui héberge l’observatoire Le nid de l’épervier. Cet ancien réflecteur, converti en tour de fer, élève qui s’y aventure au-dessus des conifères souvent gorgés de neige pour une vue des plus prenantes sur 360 degrés.

Opasatica Les sentiers Opasatica se situent sur une langue de terre qui s’étire entre la Baie Verte et la Baie de l’Orignal au lac Opasa-tica. En déambulant sur la ligne de crête, vous accédez à des promontoires offrant des vues imprenables sur ce lac, jadis voie d’eau incontournable des coureurs de bois. Quelques tronçons longent de belles falaises, vos yeux en pétilleront longtemps.

La Yol Près de la frontière ontarienne, les sentiers de la Yol, dont le départ se situe au pied du mont Kanasuta, vous amènent à gravir le mont Lion, un haut lieu d’initiation chamanique selon certaines légendes autochtones. La vue donnant aux quatre coins de ce plat sommet sur les collines Kékéko, sur le mont Chaudron et sur les nombreux plans d’eau du coin est spectaculaire. Ce site avait été choisi pour abriter au 20e siècle la tour des gardes-feux. Ces valeureux gardiens du paysage avaient l’œil pour les endroits où le regard porte loin. Normal qu’on y retrouve aujourd’hui des sentiers de randonnée. Mont-Vidéo Les pistes de raquettes du Mont-Vidéo, à Barraute, défilent à travers un paysage mar-qué par des phénomènes de faille. Au haut de la colline sur le sentier du Sommet, un belvédère aménagé offre un panorama sur 100 km permettant de voir le lac Roy et la ville d’Amos. Le sentier de la Blanche Vallée, à flanc de montagne, permet également d’apprécier de splendides panoramas.

Mont Bell Situé à 3 kilomètres de Senneterre, le mont Bell, d’une altitude de 411 mètres, regorge de plusieurs belvédères permettant de superbes échappées visuelles, particulière-ment sur le sentier le Durbec des Pins, tout en haut de la colline.

La Bannik Au Témiscamingue, à 10 minutes de Ville-Marie, se trouvent de jolis sentiers sur le Domaine La Bannik. Du camping, la piste grimpe sur une montagne. Un premier belvé-dère offre une vue en plongée sur le majestueux lac Témiscamingue bordé de falaises, un second sur une partie de Duhamel-Ouest. Cet endroit est aussi beau qu’inspirant. Aiguebelle Au parc national d’Aiguebelle, les plus téméraires peuvent gravir le sentier l’Escalade conduisant au sommet de la colline La Trompeuse, où se niche le superbe refuge La Cigale, tout de bois vêtu et surplombant la vallée. Au cœur des collines Abijévis, la colline La Trompeuse est la voisine du mont Dominant, le plus haut sommet de la région, culminant à 570 m. La trompeuse apparaît souvent plus élevée que son voisin, d’où son nom. Chose certaine, de son sommet, le paysage y est aussi grandiose. \\

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Chronique plein air

FRANCIS BOIVIN

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26 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

GENEVIÈVE LAGROIS

Musique

Aurélie Lavallée, championne provinciale en piano

// JuLIE DALLAIRE

Le 20 octobre dernier, Aurélie Lavallée se voyait remettre le prix pour le meilleur résultat de la province pour un examen de piano du programme préparatoire de l’Université Laval.

Accompagnée de son professeur du Centre musical En sol mineur, M. Réjean Laplante, la jeune femme a été invitée dans la merveilleuse salle de concert Henri-Gagnon de l’Université Laval de Québec. Du même coup, elle y recevait son prix et a pu interpréter au cours de la cérémonie une pièce de son choix, soit Hedwig’s theme de Jarrod Radnich.

Ce prix fut une surprise pour Aurélie. Pour son professeur, c’est une grande fierté, puisque c’est la deuxième fois qu’il accom-pagne un de ses élèves à cette remise de prix. À ce propos, il mentionne  que c’est rare qu’on reçoive une telle récompense. « Je trouve ça bien qu’on puisse montrer qu’on est capable d’être aussi forts, sinon plus forts que les gens des autres régions qui ont plus de chances de gagner en musique classique », ajoute M. Laplante.

Depuis qu’elle a 8 ans, Aurélie étudie le piano au Centre musical En sol mineur. Elle souhaite y poursuivre sa carrière. Son professeur actuel indique que sa réussite est le résultat de ses efforts assidus, d’un niveau qui dépassait bien souvent les attentes de ses professeurs.

Par ailleurs, Aurélie s’était déjà vu octroyer le prix d’élève de l’année du Centre musical En sol mineur en juin dernier lors du grand concert du 30e anniversaire au Théâtre du cuivre. \\

La programmation spéciale du Conservatoire de musique de Val-d’Or

La musique au fil des saisons

// JESSICA GAGNON

En octobre dernier que le Conservatoire de musique de Val-d’Or a présenté une programmation festive qui soulignera deux événements marquants de l’école  : la 50e année d’enseignement qui mènera au 50e anniversaire de création de ce lieu incontournable pour la formation musicale de haut niveau.

Pour entamer cette célébration, c’est une soixantaine de concerts et d’activités publiques des plus intéressantes prendront l’affiche durant cette 50e année d’enseignement, soit la saison 2013-2014. Les étudiants, accompagnés de professeurs et d’invités, seront au cœur de cette série d’événements musicaux où les nouveautés, la diversité et la jeunesse seront au rendez-vous. Voici quelques événements à ne pas manquer :

Les cinq saisons du Conservatoire

En plus des rénovations majeures qui ont été réalisées, les amoureux de la musique pourront découvrir cinq saisons musicales, en lien avec le cinquantième, qui se dérouleront de la saison d’automne 2013 à celle de l’automne 2015. Le tout portera sur la thématique du Cycle de l’eau. Tel cet élément essentiel à la vie, la musique nous fait vivre et nous remplit d’émotions. Cet enchaînement débutera en 2014 avec Le Ruisseau, traduction française du nom du compositeur allemand Bach, à qui les élèves et les professeurs rendront hommage le 23 mars prochain. Les prochains événements seront dévoilés lors du lancement de la saison 2014-2015.

Gourmandises musicales

Le vendredi 31 janvier, dès midi, le public sera invité à assister aux midis-musique mensuels du Conservatoire. Ces performances musicales seront offertes jusqu’en avril. Elles viendront enchanter les oreilles et l’appétit des gens présents, une bonne façon de se divertir durant son heure de lunch tout en découvrant de nouveaux talents. Les réservations sont obligatoires puisque le nombre de place est limité.

Les trios en résidence

Le Conservatoire a le privilège d’héberger deux trios en résidence, composés des musiciens professionnels que sont nos professeurs. Le Trio Les Esker, composé de Diane Rodrigue au violon, de Marie-Thérèse Dugré au violoncelle et d’Hugues Cloutier au piano, présen-tera deux concerts dont le prochain, Irlande et Saint-Patrick, est prévu en mars. Le deu-xième trio, en nouveauté cette année, est composé de Neal Bennett au trombone, Frédéric Demers à la trompette et Hugues Cloutier au piano. Bien qu’il se nomme présentement le Trio Sans Nom, le public sera invité à user de son imagination afin de leur dénicher un nom lors d’un concours à l’occasion de leur concert du 17 janvier prochain. Humour et talent seront au rendez-vous pour le plaisir des mélomanes.

Cette programmation diversifiée séduira certainement le public de la région. « Avec les nouvelles infrastructures, la programmation riche et variée et le dynamisme de nos étu-diants, nous sommes indéniablement liés à la vie culturelle en Abitibi », exprime le pia-niste et professeur Hugues Cloutier. Suivant le thème des festivités, le musicien célébrera son 38e anniversaire en compagnie du public qu’il promet de surprendre, lors de son concert de la série Les profs en vedette le 2 février prochain. De nombreux autres concerts sont également annoncés. \\

> conservatoire.gouv.qc.ca

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 27

GENEVIÈVE LAGROIS

MusiqueMassy Emond et Travelling Headcase à Rouyn-Noranda

Un mariage musical peu orthodoxe

// JOSIANE CYR

Marie-Hélène Massy Emond et Stéphane Truchon (Travelling Headcase), tous deux originaires de l’Abitibi-Témiscamingue, ont décidé de créer un spectacle qui sera présenté le 5 décembre prochain à l’église orthodoxe russe Saint-Georges de Rouyn-Noranda.

« Ce sera une formule unique pour cet endroit » , confie Massy-Émond, qui avait eu l’idée de faire un spectacle à l’église orthodoxe lorsqu’elle y a lancé son album Qui vive en 2011. C’est au FRIMAT 2012 que les deux musiciens se sont rencontrés pour la première fois et, d’emblée, ils ont eu le goût de travailler ensemble.

« C’est très inspirant pour nous de faire cette collabora-tion. C’est un pont entre nos deux matériels », explique Massy Émond. Le public peut sans doute s’attendre à un spectacle minimaliste, axé sur leurs deux voix soutenues par une guitare et un violoncelle. « C’est notre matériel à nous deux, nous le bonifions avec le travail de l’autre. Nous allons prendre acte du résultat en même temps que les gens », conclut-elle. \\

> maison-dumulon.ca

Le messager de noël à l’Agora

Gilles Parent et les enfants

// DANIEL DuMONT

Le 7 décembre prochain, à 14 h, l’Agora des arts pré-sente un spectacle de saison : Le messager de Noël. S’adressant à un public familial, la pièce met en scène quatre musiciens acoquinés avec l’auteur dans une ronde de contes et de chansons originales de Gilles Parent.

Chanteur de réputation internationale, Gilles Parent a du métier. Ses talents de conteur ne sont plus à prouver. Depuis longtemps, il partage son temps de scène entre le Québec, l’Ontario et la Suisse, où il s’est déjà produit à plusieurs reprises. Pour ce spectacle, on le retrouve en compagnie d’un bassiste, d’un accordéoniste, d’un « tapeux-de-pied » et d’un batteur.

Le spectacle met en avant-plan des souvenirs puisés directement dans les Noëls de son enfance. «  J’ai eu la chance de vivre une enfance au sein de familles nom-breuses autant du côté paternel que maternel  », nous raconte Gilles Parent, qui enseigne la musique depuis peu au primaire et au secondaire. Cet ex-finaliste du Festival en chanson de Petite-Vallée nous raconte com-ment les Noëls de son enfance ont cultivé chez lui le sens de la fête et le goût du partage par la chanson. Doit-on se surprendre que cet auteur-compositeur,

originaire de Macamic, soit si bien accueilli, depuis plusieurs années, par son public jeunesse?

Le spectacle, déjà bien rodé, se déroule dans un décor original et fait appel à la participation du public. Rajoutez un peu d’humour, quelques lutins, un intérêt certain dans le discours pour la tradition, et le « messager de Noël » en question a intérêt à être en grande forme. Ça va « swigner » fort à l’Agora!

Le messager de Noël, c’est plus d’une bonne heure de divertissement et de chants en partage pour les enfants, les parents et même les grands-parents. L’entrée est de 15 $ par adulte, 13 $ pour les aînés et de 8 $ pour les enfants. Humour garanti. \\

> agora.ticketacces.net

SYLVANNE LEMOIN

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28 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

MusiqueInauguration du Complexe Edgard-Davignon

Le Conservatoire de musique de Val-d’Or s’est refait une beauté

// CAThY POMERLEAu

Le 25 octobre dernier se tenait l’inauguration du Complexe Edgard-Davignon. Cet édifice, dont les travaux d’agrandissement et de mise à niveau sont évalués à 1,2 M $ pour la partie déjà existante et à 6,6 M $ pour la nouvelle partie, regroupe le Centre de musique et de danse de Val-d’Or ainsi que le Conservatoire de musique de Val-d’Or.

Pour le Conservatoire de musique, qui offre depuis près de cinquante ans une solide expé-rience de la scène à ses élèves afin de les préparer à une carrière professionnelle, ces rénovations étaient devenues une nécessité. En effet, les locaux exigus et inadéquats, aux conditions acoustiques désuètes, méritaient une restauration afin de rendre les lieux plus propices à l’enseignement, à la pratique d’instruments, au développement de nouveaux programmes ainsi qu’à un plus grand accès au public.

Le Conservatoire ainsi reconstruit à neuf s’ouvre sur un hall d’entrée chic où le bois et la lumière naturelle sont à l’honneur. Cet espace accueillant permet, entre autres, la présentation de concerts variés. On y trouve également une fontaine créée par l’artiste Marie-France Brière, qui a su jumeler deux autres ressources représentatives de la région : l’eau et le roc. Une toute nouvelle salle multifonctionnelle permet aux élèves ainsi qu’aux professeurs de renom de partager avec le public leur passion et leur talent pour la musique. Pour leur part, les locaux de pratique et de cours sont à la fine pointe sur le plan de l’insonorisation et de la diffusion du son, ce qui répond aux normes d’un lieu qui offre un enseignement professionnel de la musique.

Pour cette unique institution d’enseignement à offrir une formation de niveau prépa-ratoire, collégial et universitaire en interprétation musicale dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, cette attente de trois années est enfin récompensée. Le Conservatoire, qui est au service du talent de tous les jeunes de la région, accueille maintenant ses élèves

dans un espace permettant « la diffusion de la beauté », selon les propos de M. Jean St-Jules, directeur du Conservatoire de musique de Val-d’Or.

Ajoutons qu’un don récent de 45  000 $ sur trois ans de la Banque Nationale à la Fondation du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, qui soutient des projets pédagogiques du Conservatoire, permet la poursuite du projet d’harmonie au primaire de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois. \\

> cmdvd.ca

PHOTOS : GENEVIÈVE LAGROIS

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 29

Musiquethis is it!

Les Slingshot Brothers, le rock de toute façon

// ARIANE OuELLET

La scène musicale de l’Abitibi- Témiscamingue vient de s’enrichir d’un nouveau band qui promet d’être per-cutant  : les Slingshot Brothers. C’est au Petit Théâtre du Vieux Noranda que le public aura l’occasion de les entendre pour la première fois le 5 décembre prochain dans une formule 5 à 7 décapante.

Composé de Yannick St-Amant et d’Alex Boissé, le duo propose au public un son rock aux couleurs très variées. « Je viens de l’école du métal mais je suis un grand fan de folk  », explique St-Amant, qui a connu une carrière internationale avec le groupe Despised Icons pendant plusieurs années. De son côté, Boissé a une formation comme batteur et a joué dans des formations plus jazz, plus funky. C’est de lui que partent une bonne partie des compositions du groupe, et c’est aussi lui qui chante et écrit les paroles.

Alors qu’ils travaillaient tous deux à l’album de Sébastien Greffard, les deux musiciens ont développé une complicité qui les a menés, sans prétention ni plan de carrière, à concevoir l’album des Slingshot Brothers. « Je devais au départ réaliser un album pour Alex, mais au fur et à mesure qu’on travaillait ensemble, qu’on se proposait des trucs, le projet s’est trans-formé et on a composé à deux », ajoute St-Amant. Le guitariste Guy Darby s’est ensuite joint de façon sporadique au projet, ajoutant sa touche artistique au besoin.

Si l’album n’avait pas d’intention de départ, il y a tout de même un solide bagage musi-cal préalable. C’est St-Amant lui-même qui en fait la réalisation. « Un réalisateur doit avoir une vision, une idée de comment habiller les pièces. Il propose une palette de couleurs et apporte sa touche person-nelle », explique-t-il en parlant de son rôle. C’est encore avec l’album de Sébastien Gref-fard qu’il a découvert pour la première fois qu’il avait cette fibre-là.

Malgré le calibre très professionnel des deux complices, ils n’ont pas établi de plan de match pour l’année à venir. « Avec Despised Icons, on avait faim, on voulait devenir gros et on tournait à 250 ou 300 spectacles par année en Europe et aux États-Unis. Là, avec nos familles, nos priorités ont changé. On joue parce qu’on y trouve un plaisir tout natu-rel, et advienne que pourra. C’est un choix de vie différent », ajoute le musicien sans un brin de nostalgie.

L’album est disponible dès maintenant en prévente et sera chez tous les bons disquaires dès le 5 décembre 2013. \\

> slingshotbrothers.com

Les concerts de Noël à travers la région

Musique festive entre chorale et rock-n-roll

// YVES PRÉVOST

Rien de mieux qu’un concert de Noël pour retrouver la douceur et l’esprit du temps des fêtes. Partout en Abitibi et au Témiscamingue, les chorales vous invitent à oublier le stress du mois de décembre et à venir vous détendre en leur compagnie.

La saison débutera de façon majestueuse avec le Grand Concert de Noël de l’Orchestre symphonique régional, qui poursuit sa tournée débutée en novembre. En collaboration avec l’Ensemble vocal Émergence de la Sarre, le premier décembre, et avec les Compa-gnons du Nord de Malartic le 7 décembre, l’OSR interprétera ses plus beaux airs de Noël. Emmie Grégoire-Salmon, gagnante du Concours de concerto OSR en 2013, sera soliste invitée de l’orchestre pour ce concert, où elle interprétera la Chaconne, de Vitali.

Les 5 et 6 décembre, au Rift de Ville-Marie, l’Ensemble vocal de St-Bruno-de-Guigues présentera son spectacle du temps des fêtes, offrant des chansons de toutes les époques, passant du traditionnel au populaire, des pièces légères aux pièces plus touchantes. Cette chorale, formée il y a 16 ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la municipalité de Guigues, se démarque par son dynamisme, ajoutant un volet visuel à sa performance vocale.

C’est également le 5 décembre que la Troupe À Cœur ouvert présentera son spectacle Le 1er Noël de père Noël. Dans le but de faire une surprise au père Noël, ses lutins doivent lui faire quelques cachotteries. Ils devront cependant gérer la déception du père Noël lorsque celui-ci se rendra compte que son équipe travaille dans son dos. Ce sont 22 jeunes de 8 à 16 ans ainsi que 2 adultes, tous étudiants en comédie musicale, qui monteront sur scène pour présenter ce spectacle familial.

Le 13 décembre, l’École de musique d’Abitibi-Ouest offrira son concert de Noël à la salle Desjardins, à La Sarre. Pour l’occasion, une centaine d’étudiants de 5 à 30 ans donneront un spectacle grand public. Pigeant dans le répertoire traditionnel de langue française, anglaise, allemande et même bulgare, ce spectacle de chorale et orchestre permettra de faire connaissance avec la relève musicale régionale.

Le 28 décembre, c’est au Colisée de Guigues qu’aura lieu le sixième Méga party des fêtes. Cet événement met en vedette des groupes de musique locaux. Cette année, le public pourra assister à un hommage au groupe CCR. Le groupe témiscamien Blitz, un groupe de 5 artistes qui revisitent les grands classiques rock, autant en français qu’en anglais, sera du spectacle. Le groupe 8 sourcils sera également présent. Avec son répertoire varié, ce band ne laisse personne indifférent, et d’aucuns prétendent qu’il est impossible de ne pas danser durant leur performance.

Avec l’éventail de concerts qui s’offrent en région, tous devraient pouvoir en trouver un, ou plusieurs, à leur goût. \\

Offrir des livres à NoëlPour le plaisir de les choisirPour la joie de les recevoir

38e édition du22 au 25 mai 2014à Amos

PHOTOS : HUGO LACROIX

Chantal archambault de passage à malartic L’auteure compositeur interprète Chantal Archambault sera de passage à Malartic le 25 janvier prochain au Théâtre Meglab. Ce sera l’occasion d’entendre les pièces de son dernier album Les élans. \\

> theatremeglab.com

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30 L’INDICE BOHÉMIEn // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Poste d’écoute

Socalled // the SeaSon Dare to Care

// EVELYNE PAPILLON

Socalled est à la fois marionnettiste, magicien, journaliste et musicien. Il métisse les genres musicaux comme personne, comme en témoignent les mélodies sur The Season. Cet album est un OVNI parmi ses autres œuvres, qui touchaient davantage le hip-hop, le jazz et la musique klezmer, mais la féerie et l’humour de ce musical fonctionnent. Le classique côtoie quelques passages plus hip-hop (Chippin’in), avec des touches de harpe jouée par Jennifer Swartz de l’Orchestre symphonique de Mon-tréal. Les voix vont du personnage du chasseur, interprété par Yves Lambert, jusqu’aux sonorités à la Chipmunk (Baskatong). Divers collaborateurs dont Katie Moore (voix sensible), The Narcysist, Joe Cobden et Ly Richy apportent une belle couleur à l’album. Voilà des atmosphères propices pour préparer les fêtes. \\ 3,5 / 5

Koriass // Rue deS SauLeS 7ième ciel records

// MARIE-hÉLèNE PAQuIN

Le protégé d’Anodajay est de retour avec un très attendu troisième album qui, à peine sorti, faisait déjà le bonheur des critiques, mais surtout de ses fans. Figure de proue dans le milieu hip-hop québécois, Koriass offre des textes profonds et tourmentés sur des airs accrocheurs et captivants et un rap rapide, précis, limpide. Emmanuel Dubois, de son vrai nom, ne se gêne pas pour mettre ses tripes sur la table. Dépression, foi en Dieu, relations père-fils, tout y passe. Koriass offre un son mature qui cadre parfaitement avec le monde musical actuel et y fait même écho en empruntant des airs des Cowboys Fringants. Un album à découvrir. \\ 4 / 5

Philippe B // chaSSe au godaRd d’abbittibbi Bonsound

// MARIE-hÉLèNE PAQuIN

Le musicien rouynorandien Philippe B n’a rien laissé paraître du fait que la trame sonore du film de son bon ami Éric Morin était sa pre-mière expérience de long métrage au cinéma. Nous replongeant complètement dans l’am-biance du film, la trame sonore marie à mer-veille musique d’époque et sonorités actuelles, ponctuées de quelques dialogues des person-nages de l’œuvre de Morin. Philippe B a com-posé de main de maître cette trame sonore à laquelle ont contribué Ariane Moffat, Xavier Caféine et les Breastfeeders et qui fait même écho à Alex marche à l’amour. Que vous ayez vu le film ou pas, cet album est une preuve de plus que le talent abitibien n’a rien à envier à personne. \\ 4,5 / 5

Arcade Fire // RefLektoR Merge Records

// STAIFANY GONThIER

On a longtemps parlé de The Suburbs (2010) comme étant un album proche de la perfec-tion. Et bien Reflektor (2013) est un album qui pousse la barre à un autre niveau dans un monde où on refuse de croire que la perfec-tion existe. Bien évidemment, on ne pouvait s’attendre à du remâché de la part du groupe rock-indie montréalais reconnu pour son acharnement en matière de qualité sonore. Mais qui aurait pu s’attendre à cette toute nouvelle sonorité? Un nouveau son qui fait un peu penser à la tournure que Daft Punk vient de prendre. Ce 4e album, où on peut entendre quelques lignes en français, est coproduit par James Murphy, qui nous a entre autres donné LCD Soundsystem. Avec des influences telles B52’s, David Bowie, The Velvet Ungerground et Daft Punk, pas étonnant qu’on retrouve une sonorité plus dance. Reflektor est un excel-lent album double, innovateur, aux rythmes envoûtants et aux mélodies qui vous resteront longtemps en tête. \\ 4 / 5

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L’INDICE BOHÉMIEN // DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 31

Pour qu’il soit fait mention de votre activité dans ce calendrier, vous devez l’inscrire vous-même, avant le 20 de chaque mois, dans le calendrier qui est accessible sur le site Web du CCAT, au ccat.qc.ca. L’Indice bohémien n’est pas responsable des erreurs ou des omissions d’inscription.

CINÉMA

Soirée « Amène ta cassette » Les Racamés 11 décembre, Cabaret de la dernière chance (Rouyn-Noranda)

Alex marche à l’amour Dominic Leclerc 6 au 12 décembre, Cinéma Paramount (Rouyn-Noranda)

L’autre maison Mathieu Roy 8 décembre, Théâtre du cuivre Rouyn-Noranda

La maison du pêcheur Alain Chartrand 9 décembre 2013, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

Gabrielle 13, 18 et 19 décembre 2013 Le Rift (Ville-Marie)

Trésors de Birmanie Les Grands Explorateurs 21 janvier, Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or) 22 janvier 2014, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

dANSE

Spectacle de Noël Studio Rythme & Danse 14 décembre 2013, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

EXPOSITION

100 $ le pied carré - Exposition bénéfice 6 au 15 décembre 2013 L’Écart.. .lieu d’art actuel (Rouyn-Noranda)

Mon Noël d’autrefois (collectif) 8 novembre 2013 au 3 janvier 2014 La Galerie Notre-Dame (Lorrainville)

Woolloomooloo et Tisser au fil des ans Julianna Joos et les Cercles des fermières du Témiscamingue 22 novembre 2013 au 12 janvier 2014 Galerie du Rift (Ville-Marie)

Non loin de Chandigarh Pierre Blache 29 novembre 2013 au 19 janvier 2014 Centre d’exposition de Val-d’Or

Charmeurs d’espace Gilles Plante 29 novembre 2013 au 19 janvier 2014 Centre d’exposition de Val-d’Or

Contes d’enfants pour adultes Frédérique Guichard 13 décembre 2013 au 25 janvier 2014 Centre d’exposition de Rouyn-Noranda

Art populaire (rétrospective) Michel Fedak 13 décembre 2013 au 26 janvier 2014 Centre d’exposition de Rouyn-Noranda

Romans des bois Alain Stanké 1er décembre 2013 au 26 janvier 2014 Centre d’art Rotary (La Sarre)

Haz’Art 5 décembre 2013 au 31 janvier 2014 Salle du conseil municipal (La Sarre)

Eau religion! Centre d’exposition d’Amos en collaboration avec le Diocèse d’Amos 15 novembre 2013 au 2 février 2014 Centre d’exposition d’Amos

Eau vive / Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature 15 novembre 2013 au 9 février 2014 Centre d’exposition d’Amos

Ah! Si jeunesse se racontait... Société de la Culture, de l’histoire et du Patrimoine de Normétal 1er décembre 2013 au 8 septembre 2014 Local de la SCHPN (Normétal)

IMPROVISATION

Match spécial Génie en herbe régional La soirée de l’improvisation de R-N 5 décembre, Scène Évolu-son (Rouyn-Noranda) La soirée de l’improvisation de Rouyn-Noranda 10 octobre 2013 au 11 avril 2014 Scène Évolu-son (Rouyn-Noranda)

Ligue d’improvisation de Val-d’Or (LIV) 5 et 19 décembre 2013 9 janvier 2014 Atrium (Val-d’Or)

Soirée d’improvisation de Lalibaba 19 octobre 2013 au 19 avril 2014 Billard l’Ad hoc (Amos)

LITTÉRATuRE

Paroles de gauchers Cinq auteurs abitibiens 3 décembre, Service scolaire (Rouyn-Noranda)

Au seuil des territoires Lancement du recueil Éditions du quartz 11 décembre au Trèfle Noir (Rouyn-Noranda)

MuSIQuE

Concert inédit Travelling headcase et Massy Emond 5 décembre, Église orthodoxe russe (Rouyn-Noranda)

This is it! Lancement de l’album Slingshot Brothers 5 décembre, Petit Théâtre du Vieux-Noranda

L’Ensemble vocal de Guigues Spectacle de Noël 5 et 6 décembre 2013, Le Rift (Ville-Marie)

Le Messager de Noël Gilles Parent 7 décembre, Agora des Arts (Rouyn-Noranda)

Jireh Gospel Choir 7 décembre, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 8 décembre, Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or)

Nowel Méga Fiable 12 keephope Productions 27 et 28 décembre, Cabaret de la dernière chance (Rouyn-Noranda)

Eugene Onegin (Tchaikovsky) En rediffusion 11 janvier 2014, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

Falstaff (Verdi) En rediffusion 18 janvier 2014, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda)

Trente doigts 29 janvier, Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or) 30 janvier, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 31 janvier, Théâtre des Eskers (Amos)

THÉâTRE

Les Peintres du charbon Les Tournées Jean Duceppe 3 décembre, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 4 décembre, Théâtre Télébec et Salle Félix-Leclerc (Val-d’Or)

Les nonnes - Théâtre de la loutre 17 et 18 janvier 2014 Le Rift (Ville-Marie)

S’embrasent - Bluff Théâtre de création 29 et 30 janvier 2014 Agora des Arts (Rouyn-Noranda)

PATRIMOINE ET HISTOIRE

Un bout d’histoire... avec les soeurs de l’Assomption 14 mai 2013 au 10 mars 2014 Société d’histoire et du patrimoine de la région de La Sarre

Interprètes de monument historique École du Rang II d’Authier 3 septembre 2013 au 23 juin 2014 École du Rang II d’Authier

HuMOuR

Les mésaventures d’un père espiègle Étienne Langevin 6 décembre, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 7 décembre, Théâtre Télébec(Val-d’Or)

La loi du plus fort Billy Tellier 16 décembre, Théâtre des Eskers (Amos) 17 décembre, Théâtre Télébec (Val-d’Or) 18 décembre, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 19 décembre, Commission des loisirs (La Sarre)

Je t’aime Adib Alkhalidey 14 janvier, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 15 janvier, Théâtre Télébec (Val-d’Or)

Plus gros que nature P-A Méthot 27 janvier, Le Rift (Ville-Marie) 28 janvier, Théâtre du cuivre (Rouyn-Noranda) 29 janvier, Commission des loisirs (La Sarre) 30 janvier, Théâtre des Eskers (Amos) 31 janvier, Théâtre Télébec (Val-d’Or)

TYPO : Bebas Neue BLEU : Pantone 306 U GRIS : Pantone 423 U

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