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* Préposé à un salon : adoptez le bon état d'esprit * Prévision des défis à relever dans le secteur de la planification de reunions * La mathématique des associations : faites un calcul positif ! * Une liste de souhaits écolos à mettre en pratique par un planificateur * Cinq ans déjà * Qu'est-ce que 2009 nous réserve de beau ?

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L’une des bêtes noires des visiteurspendant un salon ou une exposi-tion, c’est le préposé de stand trop

e n t r e p r e n a n t . C’est le type d’individucroyant que tout le monde est intéressépar son tout nouveau produit ou service.Il guette le passage d’un visiteur innocent

pour établir un contact visuel accidentel ou poser une ques-tion banale. Puis, il fonce.

D’un autre côté, le personnel du stand a de la difficulté àfaire un bon travail lors d’un salon alors que le directeur luidemande de faire beaucoupavec peu de moyens.

La difficulté est de trouver lejuste équilibre entre uneprésence dynamique pro-duisant les résultats désirés etdonner aux visiteurs l’impres-sion d’être la personne avec quil’on voudrait faire affaires. Toutest une question d’attitude. Lepréposé au stand se doit d’êtreavant tout un hôte et non unvendeur à tout prix.

Sortons un moment de l’ambiance du salon et envisageonsun autre scénario. Disons que vous venez d’emménager dansune nouvelle résidence. Le camion de déménagement a livrétous vos meubles et vos boîtes sont déballées. Vous réalisezmaintenant que votre nouveau quartier vous est totalementétranger. Qu’allez-vous faire ?

L’une des techniques, c’est d’organiser une réceptionportes ouvertes à laquelle vous invitez vos voisins à un « vinset fromages » ou à un barbecue pour apprendre à faire con-n a i s s a n c e . Vous envoyez vos invitations et c’est le grand jour :votre maison a fière allure – tout est rangé et bien propre.Vous avez posé un écriteau « Bienvenue » à la porte. Votre p r e-mier voisin se présente à la porte et entre. Que faites-vous ?Vous levez-vous d’un bond pour l’abreuver de détails survous, votre famille, votre travail sans lui laisser le temps deplacer un mot ? Pas vraiment. Il faut vous conduire plutôtcomme un hôte, vous présenter et amorcer une conversationoù vous aurez tous les deux l’occasion de faire connaissance.

Il est plus facile de jouer le rôle d’un hôte que celui de

vendeur. C’est vraiment la meilleure attitude à adopter lorsquel’on tient un stand dans un salon. Votre stand devient votrelieu d’affaires pendant quelques jours. Lorsque les visiteurss’approchent, votre rôle constitue à les accueillir, à faire ensorte qu’ils se sentent à l’aise et à amorcer une conversationoù vous apprendrez mutuellement à vous connaître.

Il n’y a aucune différence entre organiser une réceptionportes ouvertes pour vos voisins et travailler dans un standlors d’un salon.

Voici quatre étapes à suivre pour vous aider :

1. ESSAYEZ UNE NOUVELLE APPROCHELaissez tomber les vieilles formules comme « Comment

allez-vous ? » ou « Puis-je fairequelque chose pour vous ? ».Utilisez plutôt des questionsou des remarques illustrant unvéritable intérêt envers votrevisiteur comme « S’agit-il devotre première visite ? » ou « Qu’est-ce qui vous a amené ànotre stand ? ».

2. INVITEZ LE VISITEURÀ ENTRER

Les conversations qui se déroulent dans l’allée peuventsouvent être interrompues.

3. EXPLIQUEZ COMMENT VOTRE STAND A ÉTÉCONÇU ET SOYEZ EMPATHIQUE

Indiquez la section de démonstration où se déroulent lesprésentations individuelles ou bien l’endroit où est présentéle nouveau produit ou service.

4. INFORMEZ-VOUS DE SES EXIGENCES D’ACHATPendant les premières minutes, l’accent doit être mis sur la

prise de connaissance plutôt que sur ce que vous avez à offrir.

Adopter le bon état d’esprit vous permettra d’obtenir demeilleurs résultats, tant de vos préposés que des visiteurs seprésentant à votre stand.

• • •Barry Siskind est président de l’International Training and

Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.

Décembre ’08 – Janvier ’09 3LePLANIFICATEUR

Préposé à un salon : adoptez le bon état d’esprit

DE BA R RY SI S K I N D

Sortons un moment del’ambiance du salon

et envisageons un autre scénario

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Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionelscanadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Couverture: Matt Riopel.

B ye bye 2008, b o n j o u r2009 !

« Anticipez les changements et improvisez. Ne vous reposez pas sur vos accomplissements. Ne cessez jamais d’innover. » Seth Godin

L’exemple parfait qui illustre l’idée de Godin est la perte du GrandPrix F1 de Montréal. Les Montréalais en ont profité pendant des

années mais savaient que pour Czar Bernie Ecclestone, c’était une ques-tion d’argent. Tôt ou tard, une relation basée uniquement sur l’argent finitpar dévier là où il y en a plus. Mais la perte d’une affaire n’est pas tou-jours un mal, elle entraîne le changement et le renouvellement. Nousdevons en tirer une leçon et passer à autre chose.

Accusons Adam (ou bien était-ce la faute d’Ève ?), mais les choses nesont plus ce qu’elles étaient depuis le Jardin d’Eden. Les planificateurssavent instinctivement qu’il ne faut pas attendre que les choses arriventd’elles-mêmes. 2009 va être difficile mais avec un brin de créativité etune bonne planification, de nouvelles idées peuvent germer. Les four-nisseurs devraient plus s’ouvrir à de nouvelles idées s’ils désirent s’ensortir aussi. Ainsi se présente une superbe occasion de faire ses adieuxau passé et de faire place au nouveau. Nous nous devons de le voircomme ça et de profiter de chaque opportunité qui se présente à nous.

Faites-vous donc un plan pour 2009, qui inclura ce que vous désirezchanger ou améliorer. N’attendez plus, lancez-vous dès à présent, n’atten-dez pas de vous sentir dépassé(e) pour apprendre de nouvelles choses,n’attendez pas d’être ruiné(e) pour mettre de l’ordre dans vos finances.Le changement est inévitable, alors planifiez-le.

De la part de toute l’équipe du Planificateur, bonne et heureuse année2009 et, rappelez-vous… Quoi que nous puissions faire pour vous aider,faites-en nous part.

– Leo Gervais

> Note de l’éditeur

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Relever des défis2008 a été bien occupée pour notre rédac-trice chevronnée Jyl Ashton Cunningham.Elle nous apprend comment les planifica-teurs peuvent retenir leurs clients avec desbudgets innovateurs et plus concis, et com-ment rester compétitif dans une industriepleine de défis.

Joindre une associationOn se joint à une association pour de nom-breuses raisons, notamment rester aucourant des nouvelles de l’industrie et ren-forcer ses connaissances et ses contacts.Mais Kathie Madden du Delta, BC soulèveune raison plus forte que les autres.

Cinq ans !Le Planificateur a fêté ses cinq ans récem-ment. Quelle meilleure façon de marquerl’événement que de découvrir ce que vous,fidèles lecteurs, aviez à nous dire ?

Que nous réserve 2009 ?Tous les planificateurs savent comme il estimportant de rester dans la tendance.Leslee Bell de Décor & More partage sonavis sur les tendances qui demeurent etcelles qui s’en viennent.

LEPLA N I F I CATEURRÉ D A C T E U R Leo Gervais [email protected]É D A C T R I C E A D J O I N T E Camille Lay [email protected]É D A C T R I C E A D J O I N T E Jyl Ashton Cunningham [email protected] A P H I S T E Matt RiopelAD M I N I S T R AT I O N Debbie Barlow, Tania Joanis, Patricia LemusCO N T R I B U T E U R S Kathie Madden, Barry Siskind

Dans ce numéro

4 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Poste-publication No. 40934013

Imprimeur : Litho Express, (514) 816-3865, www.lithoexpress.ca

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Décembre ’08 – Janvier ’09 5LePLANIFICATEUR

Les Rocheuses et les orignaux ont l’aird ’ a v o i r de l’effet !

En deux petites années seulement, le Canada a grimpé dela 12ème à la 2ème place parmi les pays dont la réputation estla plus respectée au monde. Ce classement provient del'indice de réputation des pays (Country Brand Index) établipar le Future Brand de New York, N.Y. La commission dutourisme du Canada (CTC) sera présente lors de la proclama-tion officielle au Marché mondial des voyages (World TravelMarket) le mardi 11 novembre prochain à Londres, enAngleterre. Le classement de Future Brand survient tout justeaprès une autre reconnaissance importante : l’influent guideLonely Planet a inscrit le Canada au Top 10 des pays pour 2009, en le décrivant comme une place de festivals,d’événements et d'expériences transcendant la vie ; laquelleest constituée de villes cosmopolitaines, cultivées et réputéespour leur gastronomie. La CTC participe cette semaine auMarché mondial des voyages pour la mise en œuvre de sastratégie globale de marketing pour l'an 2009 dont l'objectifvise à inciter les voyageurs à choisir le Canada comme des-tination de leur prochain voyage. Dans le cadre de sa pre-mière vraie campagne de publicité à la télévision et surInternet, la CTC présente de véritables voyageurs témoignantavec passion de leurs nombreux voyages au Canada.

La pièce maîtresse de cette campagne consiste en une sériede vidéos tournées par de véritables touristes au Canada, undes premiers pays à utiliser des contenus générés par les util-isateurs dans sa stratégie de marketing.

Les Australiens invités à se la coulerd o u c e

Attention à tous les ministres du tourisme : vous devriezpeut-être suivre les principes du gouvernement australien.

Afin d’atténuer les effets de la récession qui pointe enAustralie, Tim Ferguson, Ministre du tourisme chez nosvoisins de l’hémisphère sud, a récemment pressé les plus oumoins 11 millions de travailleurs australiens à profiter desquelque 11 jours de congé payés mais toujours non pris accu-mulés par chacun.

La campagne gouvernementale appelée No Leave, No Life(littéralement : « Sans congé, il n’y a pas de vie ») constitueune bonne façon d’insuffler une nouvelle énergie auxmarchés du tourisme et de l’hôtellerie. Tous deux ont en effetsouffert de la montée fulgurante du dollar australien, qui aéloigné les visiteurs et incité les gens du pays à aller profiterà l’étranger de leur pouvoir d’achat.

Le dollar australien a cependant connu une chute brutale,passant de la quasi-parité avec son homologue américain à0,065 $ plus récemment. Voilà qui a fait germer l’espoir devoir les tra vailleurs du pays passer leurs vacances enAustralie, si on les encourage à les prendre !

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Planification budgétaire pour 2009

JAAC a travaillé comme jamais en 2008,un moment qui correspond exacte-

ment à la prédiction de Malcolm Gladwell dans son excellentlivre, Le Point de bascule. Il nous manquait peu ou prou uneheure sur les 10 000 heures de perfectionnement des compé-tences qu’il faut, selon Gladwell, pour atteindre le succèséconomique recherché.

Le chemin parcouru a été plutôt difficile, jamais ennuyeux.Cela commence en 2003, par la force des choses plutôt que parc h o i x , a vec l’annulation de plusieurs activités à Toronto immé-diatement après l’épidémie de SRAS dans le Grand To r o n t o . I lne restait qu’une possibilité, a va n c e r, puisqu’au fond JA AC par-tait de rien. Pour surv i v r e , nous avons fait appel aux moindresexpériences glanées dans une carrière dive r s i fiée et haute encouleurs et nous sommes partis à la conquête du monde.

En six ans, nous avons planifié des conférences énormes etdes voyages-motivation plus modestes. Nous avons commer-cialisé, promu et géré des campagnes de financement, dessalons professionnels et des manifestations spéciales. Nousavons travaillé avec des musées, des universités, les militairescanadiens, des associations sans but lucratif et de grandessociétés. Nous avons sensibilisé les gens, recueilli des fonds etmonté des tentes, sans compter les fois où l’on nous a vus sus-pendre des rideaux et des décors aux plafonds d’innom-brables salles de bal. Nous n’avons, jusqu’à maintenant, jamaisrefusé une activité payante et personne n’a jamais fait défautde nous payer. Au début, nous avons même travaillé pour desfêtes privées pour maintenir l’entreprise à flot.

Nous partageons nos expériences pour illustrer combien ladiversité peut être essentielle au début pour garder unelongueur d’avance. Au moment d’entrer dans une année quirisque d’être semée d’embûches dans le monde, cette diversitéa de bonnes chances de jouer encore. JAAC se prépare à deschangements intéressants et nous vous tiendrons au courantde nos progrès pendant toute l’année.

La planification de réunions n’a jamais été pour les pusil-lanimes et 2009 devrait être un point tournant dans la carrièrede nombreux planificateurs. Mais il ne faut peut-être pas voirtout en noir. Plus d’activités seront annulées, réduites ou réor-ganisées. Alors, les clients en quête de solutions stratégiqueset opérationnelles, de guides capables de mener leurs équipesdans les mois qui viennent et désireux d’obtenir des tarifs

réduits en négociant adroitement avec les fournisseurs et les lieux de réunions se tourneront plus que jamais vers lesplanificateurs de réunions. La concurrence sera acharnée et lafidélisation des clients, plus importante que jamais.

Comme planificateur de réunions, prenez une longueur d ’ a vance en soumettant les budgets les plus novateurs et lesplus concis qui soient, bien à l’ava n c e . Si la conférence a étép l a n i fiée il y a plusieurs années, les budgets et les contrats sontimmuables et les clauses d’attrition, intouchables ; force sera det r o u ver d’autres moyens de réduire les coûts. Une solutions e rait de recommander aux clients de fusionner les réunionsa vec celles d’autres services ou d’autres partenaires commer-c i a u x , ce qui perm e t t ra de renégocier le contrat initial et deréduire les coûts en augmentant le nombre de part i c i p a n t s , t o u ten off rant des scénarios de maillage nouveaux et stimulants.

On pourra encourager les hôtels à réduire le prix des cham-bres en échange de possibilités de marketing sur le site Web dela société et les sites d’inscription en ligne – le secret quand ondemande quelque chose, c’est d’offrir quelque chose ené c h a n g e , de préférence sans coût pour le client. Quand ilsseront possibles, les accords de contrepartie et le troc dev i e n-dront sans doute des méthodes de négociation plus populaires.

Il sera plus facile d’obtenir des prix plus bas avec les entre-prises d’audiovisuel, les traiteurs et les concepteurs d’événe-ments si des activités multiples sont négociées en début d’exercice financier. Le planificateur doit faire voir au clientles économies que permet cette pratique. Ainsi, toutes les parties sont assurées de faire de bonnes affaires.

En 2009, pas question de hausses de prix ni de « double assiette » (prendre une commission des fo u rnisseurs et fact u r e rdes frais de gestion) puisque les clients surveilleront probable-ment davantage leur gestion de fonds et exigeront plus de tra n s-parence et de détails de la part des planificateurs avant de signer des contrats avec une tierce part i e . P r o u ver au client quevous jouez serré jouera aussi en votre fave u r, même s’il n’est passage de vendre vos compétences au-dessous de leur valeur enpériode de vaches maigres. Si les choses ralentissent plus quevous ne le vo u l e z , e n voyez une lettre amicale à vos clients passésen leur disant ce que vous faites ces temps-ci, en rappelant lesg randes manifestations que vous avez planifiées ensemble etcomment vous pensez pouvoir leur être de nouveau utile.

Les contrats – quand ça va mal, attention, la tentation estforte d’essayer de tout faire pour tout le monde et de travailleren s’appuyant sur une poignée de main ou le succès de rela-tions passées. Signez toujours un contrat et vérifiez que laclause d’annulation est clairement énoncée.

6 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

P r évision des défis à relever dans les e cteur de la planification de réunions

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

SUITE À LA PAGE 7

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Décembre ’08 – Janvier ’09 7LePLANIFICATEUR

Gardez les polices d’assurance à jour et voyez l’assuranceannulation comme une nécessité plutôt qu’une « chose bonneà avoir ».

John Bradley et Oscar Nobre du Pinnacle Group deToronto sont entièrement d’accord sur la gestion du ralen-tissement et ont expliqué combien il est important que lesclients maintiennent un niveau de stimulation et de réunionsaussi élevé que d’habitude. Ainsi, le moral des associés restebon, la concurrence reste forte, et, par conséquent, la produc-tivité est maintenue ou accrue. Le secret pour économiser,explique John, sera de réduire le nombre de journéesd ’ événements et de concentrer le plus de contenu et d’activités possibles dans un laps de temps plus court, pouréviter que les participants aient l’impression d’avoir perdu auchange.

Avant tout, ne voyez pas la situation économique commeune chose à craindre. C’est déjà arrivé et ça arrivera encore.Il y a moins de travail ? Profitez-en pour perfectionner voscompétences, rattraper des heures de détente et de vie familiale et planifier pour mieux encaisser les coups d’unerécession dans l’avenir.

Un article complet sur le sujet paraîtra dans le guide des101 façons d’économiser, complémentaire du numéro defévrier du Planificateur.

Que 2009 vous apporte bonheur et succès !• • •

Jyl Ashton Cunningham, CMP est designer et planificatriced’événement professionnelle à Oakville en Ontario. On peut la joindrepar courriel à [email protected].

Un peu d’embonpoint ? Vous avez besoin de faire de l’aérobie

L’obésité et l’inactivité physique accroissent le risque demaladie chronique et de mort prématurée. Mais les gens quisont en forme (d’après des tests sur tapis roulants) vivent pluslongtemps en moyenne que ceux qui ne le sont pas, indépen-damment de leur poids, selon une récente étude del’Association médicale américaine. En fait, les gens gros maisen forme, ont des taux de mortalité moindres que les gens depoids normaux ou maigres qui ne sont pas en forme.

Planifiez pourmieux aff ronter la ré c e s s i o n

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8 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Si vous cherchez à adhérer à une asso-ciation qui allie crédibilité et perfection-nement professionnel, je vous invite àvous tourner tout d’abord vers une organ-isation œuvrant directement dans votre

discipline professionnelle ou dans un domaine connexe. Deplus, essayez de choisir un groupe qui recrute dans un vastebassin, ce qui vous exposera à davantage de personnes etprobablement à une meilleure augmentation de vos revenus.Les inévitables frais d’adhésion à assumer quand on se joint àtoute association viendront également jouer dans votre déci-sion, surtout que la plupart des gens s’attendent, en devenantmembre, à ce que le réseautage leur attire des espèces son-nantes. Comme il y a ici place à malentendu, regardons lesfaits en face.

Récemment, j’assistais à une réception où la section Dallasde l’ISES (International Special Events Society) célébrait avecenthousiasme l’obtention du titre de « section de l’année ». J’aitenté de voir comment les gens étaient parvenus à réaliser cetexploit étant donné que chacun, tant à titre personnel quedans le cadre de son entreprise, est anormalement sollicité encette époque plutôt… anormale. J’ai appris que ce prix pres-tigieux avait été obtenu grâce à un travail d’équipe acharné demême qu’à une pensée créatrice et positive. Or, pendant queje regardais les gens se féliciter entre eux, j’ai pu voir quelvéritable avantage il y a à faire partie de la bonne association,en constatant qu’il y avait devant moi la plus puissante detoutes les ressources : l’énergie des effectifs. L’envergure de laforce de cette ressource dépasse la simple obtention d’un prix: elle se traduit par une meilleure mobilisation, la formulationd’idées toujours plus inventives et diversifiées, une réductiondu surmenage et, en fin de compte, la création d’une associa-tion encore plus solide, qui favorise l’esprit d’entraide auquelles membres actuels et potentiels souhaitent adhérer.

Toute association qui se respecte dispose d’un énoncé de mis-s i o n , d’un code de déontologie, de règlements administra t i f s , depolitiques et procédures et d’objectifs bien définis, mais ceserait une erreur de croire qu’il suffit d’en devenir membrepour se mettre à comptabiliser ses succès. Une telle idée fini-ra par simplement vous faire dépenser de l’argent, car si vousvous contentez de vous asseoir dans votre fauteuil, vouspasserez à côté des avantages cachés qu’il y a à vous investirpleinement dans votre association.

Quels sont donc ces avantages ?Ils sont nombreux :

1. Votre participation vous aide à cheminer vers le prochainniveau de professionnalisme, de respect obtenu et de crédibil-ité.

2. Elle raffermit vos connaissances et votre compétencedans des domaines extérieurs à votre entreprise en tant quetelle.

3. Elle procure une précieuse augmentation de votre acces-sibilité et de votre visibilité, d’où l’instauration de meilleuresrelations de partenariat.

4. Elle vous permet d’agir de façon pragmatique en vue dejustifier et élaborer vos suggestions pour en faire des objectifsstratégiques.

5. Elle démontre de façon concrète votre engagement dansvotre champ professionnel et votre entreprise.

6. Elle vous tient au courant de l’arrivée de nouveaux mem-bres, de ce qui se passe dans l’industrie et de l’émergence dela concurrence.

En fait, on devrait dire qu’une association est une sociétéde partenariats qui ressemble beaucoup au mariage : on enretire ce que l’on veut bien y consacrer. Comme la section deDallas l’a démontré, toute association puise ses forces dansl’énergie et la participation de ses membres.

La plupart des associations vous inciteront à vous engager.Pourtant, bien des membres se disent à tort qu’ils n’ont pas letemps de le faire. Si tel est votre cas, je vous conseille de pro-poser le temps que vous êtes en mesure d’offrir, en fixant voslimites. Dans le monde actuel des affaires où la collaborationde tous est attendue, vous devez vraiment vous faire uneplace dans cette équation qu’est la mobilisation.

• • •

Kathie Madden est une organisatrice d’événements installée à Delta(Colombie-Britannique). Elle fait également de la vente d’articles pro -motionnels. On peut la joindre par courriel ([email protected]) oupar son site Web : www.kathiemaddenevents.com.

La mathématique des associations :faites un calcul positif !

DE KATHIE MADDEN

Adhésion + Participation = Connaissances

Connaissances = Compétence = Succès

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Page 10: Déc 2008 - Jan 2009

10 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Devrions-nous subir larécession ?

Angoisse et pessimisme ne font pasbon ménage avec plan de croissancepour une entreprise. En ces temps de

doutes et de troubles à en croire les coupures de salaires, leslicenciements et même les fermetures d’entreprises, d’autresexemples en revanche doivent servir l’intérêt de ceux et cellesqui demeurent en affaires. Localement, le Groupe Germain,opérant cinq hôtels à travers le Canada dont la chaîne luxueuse des trois hôtels Germain à Montréal, Toronto et Québec, ainsi que les deux hôtels Alt au Québec, plus abordables, montre la marche à suivre en temps de crise.Malgré la tendance pessimiste, le groupe est déterminé à nepas se laisser dépasser et persiste à voir de loin un horizonflorissant, avec de nouvelles ouvertures, notamment une ving-taine d’établissements Alt au pays, un quatrième hôtelGermain dans l’Ouest à Calgary et la rénovation d’une célèbreauberge dans les cantons de l’Est. Ne nous leurrons pas,durant les temps difficiles, la question du financementdemeure et les risques sont grandissants mais, n’en est-il pasde même en temps normal ? Si ces questions préoccupentdavantage nos esprits en situation de crise, garder son opti-misme et se doter d’un plan allant au-delà du simple fait des’en sortir ne peut que favoriser la situation d’une entreprise.

Sur le Web : www.hotelboutique.com

Une quatrième étoile pour l’HôtelQuartier

On se rappelle l’investissement de 5 millions de dollars cesdeux dernières années qui ont permis à l’Hôtel Quartier àQuébec de se moderniser et de se classer parmi les hôtels ten-dance de la province. Le Ministère du Tourisme du Québecvient tout juste de classer l’établissement dans la catégorie 4 étoiles de son barème. En effet, les hôtels témoignant d’un« confort supérieur doté d’un aménagement d’une qualitéremarquable et qui offre un éventail de services et de com-modités » répondent aux critères de classification établis parle-dit Ministère dans l’objectif de protéger le voyageur et decontribuer à rehausser la qualité de l’offre d’hébergement.Offrant 140 chambres et 7 salles de réunions pouvant accueil-lir jusqu’à 200 personnes, la direction de l’Hôtel Quartierprévoit injecter 43 millions de dollars d’ici 2011 pour l’ouver-

ture de deux nouveaux hôtels-tendance à Montréal et Ottawa.Sur le Web : www.hotelquartier.com

Obstacles au chantier du Ritz-CarltonToujours confiant que le ralentissement économique actuel

ne ralentira pas le projet de rénovation et d’aggrandissementdu Ritz-carlton, annoncé en septembre 2007, son pdg, AndrewTorriani, a annoncé dernièrement avoir rencontré quelquesobstacles ayant créé du retard dans l’exécution de son plan.Une bâtisse datant de 1912 demeure d’un charme indéniablemais recèle des secrets bien gardés comme des murs ou destuyaux n’apparaissant pas au bon endroit sur les plans de tra-vail. Les premiers résidents du concept hôtel-condominiumspourront tout de même s’emparer de leur nouvelle propriétéde luxe dès 2010.

Sur le Web : www.ritzmontreal.com

Voyages d’affaires à la baisseSi les projets immobiliers continuent de fl e u r i r, les voy a g e s

d ’ a ff a i r e s , quant à eux, n’augmenteront pas en 2009 ; c’est lap r évision de l’Association of Corporate Tra vel Exe c u t i ve s( AC T E ) . Selon un sondage mené auprès des gestionnaires devoyages de 131 des plus importantes multinationales aum o n d e , environ 64 % des personnes interrogées ont révélé dis-poser de budgets moindres ou égaux à ceux de 2008 pour lesdéplacements de leurs employé s . (Contre 36 % qui déclarenten avoir de plus import a n t s ) . Avec une tendance à la haussedes frais de voyages d’une année à l’autre, même si les taux dedéplacements ne devaient pas varier pour les employé s , ils seve rront diminuer automatiquement en raison des budgets pluss e rr é s . L’enquête démontrait aussi que dans 39 % des cas, l e scoupures concerneront les voyages pour réunions d’entreprise,et dans 16 % des cas, les voyages intern a t i o n a u x .

Fêtes ou pas, on n’oublie pas sonrecyclage !

En période de festivités, les paillettes nous écartent un peude l’écologie. Pourtant, quelques statistiques devraient pou-voir nous rappeler à l’ordre : de 20 à 50 millions de tonnes dedéchets électroniques sont générées chaque année dans lemonde ; chaque année, les sites d’enfouissement canadiensreçoivent plus de 3 000 tonnes de plomb, 4 tonnes de cadmi-um, 8 tonnes de béryllium, 3 tonnes de chrome et 1 tonne demercure provenant d’ordinateurs et d’écrans cathodiques ; laliste peut être longue. Alors n’oublions pas de recycler et con-tinuons d’en faire une priorité en 2009 !

> Ici et làDE CAMILLE LAY

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

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Que faire face aux… expressions faciales ?On dit que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde.

Se pourrait-il cependant que la signification d’une expressionfaciale dépende de la… culture de celui qui regarde ?

Selon une étude de la University of A l b e rta portant sur les dif-férentes interprétations données aux expressions faciales selon quel’on provienne du Japon ou d’Amérique du Nord, la façon dont onse comporte devant un sourire ou un froncement de sourcilsdépend largement des réactions culturelles de chacun face à cer-taines ex p r e s s i o n s . En Amérique du Nord, par exe m p l e , on montrefréquemment ses émotions : a i n s i , on exprime souvent son plaisirou son dégoût par un mouvement de la bouche, le trait physique leplus visible du visage. La culture japonaise incite à faire preuve d’unpeu plus de restrictions dans l’étalage de ses émotions ; les gens prê-tent donc davantage attention aux yeux qui, plus petits, s ’ ex p r i m e n tplus subtilement. Les grandes bouches ne sont d’ailleurs pas trèsp r i s é e s , s u rtout chez les fe m m e s , qui vont souvent porter la maind evant la bouche lorsqu’elles rient, signale Ta k a h i ko Masuda, p r o-fesseur de psychologie et co-auteur de l’étude.

Cette recherche pourrait bien être fo rt utile dans des pays multi-culturels comme le Canada, où il devient de plus en plus import a n t– et tout autant difficile – que les gens apprennent à se comprendre,explique M. M a s u d a .

Fruit d’une collaboration entre des chercheurs situés à Hokkaidoet en Ohio, la recherche consistait à demander à des sujets se trou-vant au Japon et en Amérique du Nord d’examiner des ex p r e s s i o n s

faciales pour ensuite évaluer le degré de bonheur ou de tristessequ’elles ex p r i m e n t . Les images comprenaient des photos de sujetshumains et d’images faites par ordinateur (émoticônes).

Décembre ’08 – Janvier ’09 11LePLANIFICATEUR

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12 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Une liste de souhaits écolos à mettreen pratique par un planificateurDes bouchons jusqu’aux fruits de mer, tout y est.Qu’entend-on par « équipeverte ? »DE SANDRA WOOD

Voici une liste pratique à envoyer à votre hôtel/site/four-nisseur concernant les aspects que vous aimeriez voir en

pratique lors de la tenue de vos réunions et événements verts.Certains hôtels/sites/fournisseurs sont plus sensibles à laquestion verte et sont davantage en mesure de répondre à vosb e s o i n s . L’application de ces mesures peut entraîner des coûts ;assurez-vous donc de bien établir quels sont ces frais, car celavous aidera à catégoriser vos objectifs à court et à long terme.Rappelez-vous qu’en « faisant la demande », vous créez ainsila demande et ceci fait avancer les choses même si vous nepouvez pas tout mettre en œuvre tout de suite.

Travaillez en étroite collaboration avec votre personne-ressource et ne laissez pas la responsabilité d’organiser unévénement reposer uniquement sur ses épaules. Travaillezavec eux, appuyez-les, partagez vos idées et encouragez lesleurs. Les hôtels/sites et fournisseurs sont très réceptifs àl’aspect écologique, mais ils ont leurs propres préoccupationstributaires de plusieurs facteurs, notamment les services et lesinfrastructures offerts en ville, les obligations contractuellesenvers lesquelles ils sont liés, la fiabilité et la qualité desapprovisionnements auprès de leurs producteurs, de leursfournisseurs (d’aliments, de produits d’entretien, etc.)

Sources : Green Meetings Industry Council, M e e t i n gStrategies Worldwide, PCMA, MPI, Environnement Canada, USEnvironmental Protection Agency et de nombreux articlestirés de magazines de l’industrie et spécialisés.

SERVICES AUX CHAMBRES• Lors de l’arrivée du client, offrez-lui une « inscription

verte » et demandez-lui s’il souhaite recevoir le journal ouencore une copie papier de sa note d’hôtel ou bien si le cour-riel lui convient.

• Adoptez un système où le client laisse une carte sur le litpour faire changer la literie (ne pas le faire systématiquementtous les trois jours)

• Quel type de commodités offrez-vous ? Sont-elles certi-fiées biologiques, non-testées sur les animaux ?

• L’hôtel pourrait-il installer des distributrices en vrac ?• Ne remplacez pas systématiquement les bouteilles de

s h a m p o o i n g , les savonnettes et autres produits utilisés.Remplacez-les plutôt tous les deux jours, en fonction desbesoins du client.

• Utilisez-vous du papier hygiénique recyclé et des sacs àpoubelle biodégradables ?

• Gardez les tentures fermées durant le jour en été pourdiminuer la chaleur, ouvertes en hiver pour réchauffer lachambre.

• Avez-vous éliminé les étages fumeurs et donc, le besoind’utiliser des purificateurs d’air ?

• Est-ce que l’hôtel bénéficie d’un système d’éclairage éco-énergétique ?

SUITE À LA PAGE 14

Page 13: Déc 2008 - Jan 2009

Décembre ’08 – Janvier ’09 13LePLANIFICATEUR

D’origine japonaise, chaque case doit contenir unchiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB :www.websudoku.com

www.sudoweb.comwww.dailysudoku.comwww.sudokupuzz.com

Niveau facile Réponse à la page 22.

Niveau moyen Réponse à la page 22.

S u d o k uCommandité par le Centre Mont-Royal

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14 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Des étapes fa v o risant l’enviro n n e m e n t

• Y a-t-il des bacs de recyclage dans les chambres et desexplications claires sur ce qui peut être recyclé, sinon, y a-t-ildes explications dans la chambre à cet effet ?

• Utilisez-vous des produits d’entretien écologiques dansles chambres et partout dans l’établissement ?

• Avez-vous des pommes de douche et des cuvettes de toi-lette à faible débit et des aérateurs sur vos robinets ou avez-vous adopté d’autres mesures pour économiser l’eau ?

• Les chambres sont-elles munies de détecteurs deprésence ou de minuteries pour y contrôler l’éclairage demême que des thermostats programmables ?

• Y a-t-il du café équitable et du thé biologique dans leschambres ?

• Les chambres sont-elles reliées au poste de télé de l’hô-tel où on peut lire des conseils environnementaux et/ou uneliste des bons gestes pour l’environnement que l’hôtel a faitslors de son virage vert ?

• Re m p l a c e z - vous votre literie(lorsque vient le temps de la remplacer)par celle fabriquée en coton org a n i q u e ,en bambou ou à partir toute autrefo rme de fibre renouvelable ?

• Utilisez-vous des cartes de plas-tique recyclé non fabriquées en PVC(voir www.greenkeycard.com)

RESPONSABILITÉ SOCIALEDE L’ E N T R E P R I S E / C R É D I T SD’ÉMISSION DE CA R B O N E /D’ÉNERGIE RENOUVELABLE

• Donnez-vous à des organismesde bienfaisance ce que vous n’utilisez plus, comme des élé-ments de mobilier et de la literie ?

• U t i l i s e z - vous de l’énergie écologique dans certains sect e u r sde l’hôtel et ave z - vous des crédits d’émission de carbone ?

ARRANGEMENTS FLORAUX/JARDINS• Recueillez-vous les fleurs laissées dans les salles de réu-

nion et dans les chambres pour les placer dans un endroit oùun organisme de bienfaisance viendra les ramasser ?

• Y a-t-il un espace ve rt autour de votre propriété ? Utilisez-vous des produits d’aménagement paysagers naturels et év i t e z -vous d’utiliser des souffleuses à feuilles ainsi que des pesticides ?

CUISINES – ALIMENTS/BOISSONS• Les aliments non consommés sont mangés par le person-

nel de l’hôtel et/ou donnés à des banques alimentaireslocales, le reste étant placé au compostage

• Protection des aliments – pouvez-vous utiliser autrechose qu’une pellicule de plastique ?

• Quel est le pourcentage des aliments de provenancelocale (par exemple, une politique d’achat à l’intérieur d’unrayon de 160 km ?), d’aliments biologiques s’ils sont offertslocalement, des fruits de mer et des viandes achetés locale-ment auprès de fermes respectueuses de l’environnement etne provenant pas d’espèces en voie de disparition ?

• Offrez-vous ou pouvez-vous élaborer un bon menu végé-tarien ainsi que des mets faibles en protéines ?

• Votre carte de vins comprend-elle un bon choix de vinscanadiens ?

• Comment se débarrasse-t-on des huiles de friture usées ?Peuvent-elles être recyclées ou même servir de biodiésel pourravitailler l’équipement de tonte des pelouses de l’hôtel ?

• Utilisez des contenants en vrac pour tous les condiments,(laissez tomber les emballages individuels), assurez-vousd’avoir des pots à lait, à eau, à jus, etc. – les contenants

doivent être conçus pouréliminer la contaminationpour éviter d’avoir à jeterles quantités inutilisées(comme le sucre)

• Pour le service del’eau potable à table, pou-vez-vous mettre de jolispots à eau sur les tables,sans verser l’eau d’avancedans les verres, laissantainsi les gens se servir.

• Po u vez vous louerdes rafraîchisseurs d’eauou pouvez vous en mettre

à notre disposition? Faites-nous connaître le type de systèmede filtration d’eau potable qui est servie.

• Où vous procurez-vous vos fruits de mer ? S’agit-il depoissonneries fiables ?

• Avez-vous de grosses tasses à café (en bon état) au lieude tasses à thé et de soucoupes ?

• Utilisez-vous de petits napperons décoratifs, de porte-serviettes de table en papier ?

GÉNÉRALITÉS• Pouvez-vous offrir le stationnement gratuitement ou avec

rabais pour les véhicules hybrides ?• Possédez-vous l’accréditation Clé verte de l’Association

des hôtels du Canada, sinon comptez-vous l’obtenir ?• Possédez-vous toute autre accréditation verte ?• Arrête-t-on les escaliers mécaniques de fonctionner dans

les aires de réunion en dehors des périodes d’utilisation ?

Les hôtels, les sites etles fournisseurs sont

très réceptifs à l’aspectécologique

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Décembre ’08 – Janvier ’09 15LePLANIFICATEUR

Objectif : événements zéro déche t• Éteint-on l’éclairage dans les aires de réunion en dehors

des périodes d’utilisation de même que les systèmes dechauffage et de climatisation ?

• L’hôtel peut-il utiliser des produits de nettoyage et delavage écologiques à la grandeur des installations, notammentdans les cuisines, les chambres, les endroits publics ?

• L’hôtel possède-t-il des bacs de recyclage pour le papier,le métal et le verre à la vue et bien identifiés à cet effet ?

• Pouvez-vous utiliser des sacs à poubelle biodégradablesen plastique dans toutes vos poubelles à la place des sacs enpapier utilisés actuellement ?

• Pouvez-vous utiliser des jetons de plastique réutilisablesdans les vestiaires plutôt que des coupons de papier ?

• Possédez-vous un système d’affichage électronique fiablepour annoncer nos événements et indiquer les directions sansque nous ayons à apporter de l’affichage additionnel à ceteffet ?

• Avez-vous des tableaux blancs au lieu de tableaux àfeuilles mobiles, ou si vous n’avez que ce dernier type detableau, le papier utilisé est-il recyclé ?

• Ne pas distribuer de bloc-notes et de crayons sans que leclient ne le demande et pouvez-vous distribuer les exem-plaires usagés ou les crayons à des écoles locales (s’il manquele capuchon du crayon, ne pas le jeter tout simplement).Aussi, les blocs-notes sont-ils fabriqués de papier recyclé etles crayons sont-ils biodégradables ?

• Comptez-vous remplacer les tables de banquet par deséléments ne nécessitant pas de jupes ?

EXPLOITATION GÉNÉRALE• L’hôtel doit s’assurer d’adopter des pratiques de recy-

clage dans tous ses secteurs d’activités et qu’une quantité min-imale de ses résidus seulement soit destinée à l’enfouissement(plastique, papier, métal, verre – tout peut être recyclé), lesdéchets de cuisine du restaurant ou des cuisines de l’hôtelpeuvent être compostés si la nourriture ne peut être consom-mée ou donnée.

• Assurez-vous que les taxis, autobus et véhicules de livrai-son ne restent pas stationnés aux environs de l’hôtel avec leurmoteur au ralenti (y a-t-il un affichage autour de l’hôtel indi-quant « Ne pas laisser tourner le moteur au ralenti »

• Demandez aux entreprises de taxi desservant votre hôtelde songer à utiliser des véhicules hybrides pour y transporterles clients

• L’hôtel peut-il se renseigner pour alimenter la réceptionou tout autre secteur à l’aide d’énergie verte ?

• Utilisez-vous ou pouvez-vous commencer à utiliser desproduits avec composés organiques volatils (COV) comme lapeinture, les moquettes, les papiers peints dans tous lessecteurs de vos installations ?

• Re m p l a c e z - vous toutes vos ampoules par celles à faibleconsommation d'énergie et tous vos éclairages fluorescents T 1 2par des T8 ? Procédez-vous au recyclage de vos ampoules ?

• Procédez-vous au recyclage des piles récupérées ?• Envoyez-vous les cartouches d’encre en poudre au recy-

clage ?

PERSONNEL• Possédez-vous une « équipe verte » en place pour faire

changer les mentalités et générer des idées sur la façon dontl’hôtel peut s’y prendre pour améliorer son rendement en cedomaine ?

• Votre personnel est-il formé à l’aide des nouvelles procé-dures écologiques (par exemple, le personnel d’entretien con-naît-il et comprend-il le programme relatif à la literie ?)

• Avez-vous des programmes ou des incitatifs visant àencourager le personnel à utiliser les transports en commundans ses déplacements entre sa résidence et l’hôtel ?

• Faites-vous en sorte de réduire les déplacements de votreéquipe de vente ?

SUITE À LA PAGE 16

Page 16: Déc 2008 - Jan 2009

SITE WEB/IMPRIMÉS• Pouvez-vous améliorer votre site Web pour qu’il com-

prenne une visite virtuelle de toutes les salles de réunion,qu’il indique les différents types de chambres offertes, qu’ilmontre l’extérieur et les divers aménagements intérieurscomme la piscine, le spa, le gymnase, les plans d’étage détail-lés et la capacité de chaque endroit de sorte que nous nesoyons pas obligés de consulter les trousses d’information enpapier glacé pour obtenir l’information ?

• Lorsque vous imprimez vos documents, êtes-vous enmesure d’utiliser du papier certifié par le FSC, du papier recy-clé de post-consommation à sec, certifié par Éco-Logo ?

ÉLÉMENTS QUANTIFIABLES• Pouvez-vous me fournir des statistiques sur notre con-

sommation d’énergie pendant notre événement, la quantité derésidus (ce qui va à l’enfouissement, ce qui est recyclé et cequi est composté) ? Il vous faudra une base de référence pourmesurer ces éléments, particulièrement en ce qui a trait auxquestions d’exploitation comme l’énergie/le courant.

• Pouvez-vous me fournir une liste des choses que faitl’établissement ayant une incidence positive sur l’environ-nement pour que nous puissions en dresser une liste que

nous pourrons remettre aux préposés afin qu’ils soient con-scients des efforts faits pour rendre l’endroit « plus vert » ?

• Une fois les modifications mises en place, pouvez-vousnous laisser savoir si ces mesures ont eu une incidence surl’achalandage ou les économies d’énergie ?

• Est-ce que votre directeur général peut fournir à notreprésident (nom à fournir) une lettre des mesures que vousallez adopter avant la tenue de notre événement pour rendrevotre établissement plus vert pour en informer les membresde notre haute direction ?

Objectif et défi ultime : comment organiser un événementzéro déchet (pratiquement rien n’est envoyé à l’enfouisse-ment) ? L’impact sur l’environnement est minimal selon la déf-inition donnée ci-dessous :

« Une réunion verte comporte des considérations environ -nementales à toutes les étapes du déroulement de l’événementafin de minimiser les effets négatifs sur l’environnement etproduire un effet positif dans le secteur de l’hébergement entermes de problèmes environnementaux et sociaux. »

Green Meetings Industry Council

• • •

Sandra Wood est la directrice de l’assemblée annuelle del’Association médicale canadienne à Ottawa, en Ontario. On peut lajoindre par courriel à : [email protected].

16 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Une liste écoloSUITE DE LA PAGE 15

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Décembre ’08 – Janvier ’09 17LePLANIFICATEUR

Les œufs ont mauvaise réputation en raison de leur tauxélevé de cholestérol : 210 milligrammes dans le jaune d’ungros œuf. Mais, dans les faits, ils n’augmentent pas le taux decholestérol de la plupart des gens et ils peuvent même êtrebons pour le cœur d’une certaine façon.

Une étude de base menée par Harvard en 1999, auprès de120 000 hommes et femmes n’a trouvé aucune associationentre les œufs – jusqu’à un par jour – et la maladie cardiaque,sauf chez les diabétiques. L’étude n’a pas démontré non plusde liens entre les œufs et les crises cardiaques. D’autresetudes, depuis, ont pris la défense des œufs. Il y a notammentune étude japonaise, menée auprès de plus de 90 000 indi-vidus d’âge moyen, et parue dans le British Journal ofNutrition en 2006, et une autre de l’université de médicine etd’art dentaire du New Jersey parue en 2007, lesquelles n’onttrouvé aucune relation entre la consommation fréquented’œufs et la maladie cardiaque.

1. Un gros œuf contient 6 grammes de protéine de hautequalité (autant dans le blanc que dans le jaune). Un œuf con-tient 80 calories – 60 dans le jaune et 20 dans le blanc. Lejaune est aussi une source de zinc, de vitamines B (y comprisla riboflavine et l’acide folique Vitamine B 9, de la vitamine A,du fer et d’autres éléments nutritifs).

2. Les œufs de grain, provenant de poulets alimentés avec

des régimes particuliers, contiennent habituellement plus delutéine, de vitamine E, et\ou des omega-3 ; mais ils ne four-nissent pas d’éléments nutritifs en quantité suffisante pourjustifier leur coût élevé. Les œufs réputés pour être riches enomega-3 par exemple, ne contiennent qu’un petit montant decette vitamine, comparativement au poisson gras comme lesaumon.

3. Il n’y a pas de différence nutritive entre les œufs blancset les oeufs bruns. C’est la race de la poule qui détermine lacouleur des coquilles d’oeufs.

4. Le carton d’emballage agit comme une barrière contreles odeurs et empêche celles-ci de pénétrer dans la coquille.Les boîtes aident à conserver les œufs frais plus longtempsque lorsqu’ils sont placés dans la porte du réfrigérateur où lesvibrations et la température peuvent affecter leur qualité.N’oubliez pas : les œufs sortis du réfrigérateur perdent unejournée de fraîcheur par heure.

5. Pour déterminer si un œuf cuit est dur, faites-le tournersur lui-même. S’il tourne en rond, c’est qu’il est dur ; s’il vacille, c’est qu’il est encore cru.

6. Percez le bout de l’ œuf avec une aiguille, il ne craque-ra pas lorsqu’il sera plongé dans l’eau bouillante.

7. Un conseil : les œufs sont de bons aliments. La plupartdes gens peuvent en manger un ou deux par jour sans problème. Servez-vous des œufs à votre manière ; mais évitezd’y ajouter des ingrédients gras ou salés ou de les accompag-ner de plats malsains.

Plus d’oeufs en 2009

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Note de la rédaction : En septembredernier, nous avons eu l’honneur et legrand plaisir de célébrer notrecinquième anniversaire. Voilà qui estdéjà un exploit quelle que soit la publi -cation. Cependant, nous sommes parti -culièrement fiers de savoir que le toutest attribuable au fait que les planifica -teurs aiment notre magazine et y tien -nent. Nous avons reçu trop de messagesde remerciement et d’encouragementpour les publier tous ; en voici néan -moins quelques-uns que nous ont faitparvenir nos lecteurs. Continuez denous en envoyer : nous les lisons vrai -ment tous et nous avons bien souventretenu vos suggestions au fil des ans.

« Super bonne publication que jen’hésite pas à faire lire à plusieurs col-lègues tellement les renseignementssont pertinents. Classés et conservéspour référence. »

Rose Laterreur

Raymond, Chabot, Grant, Thornton

« Je lis votre magazine dès sa récep-tion. Je le trouve super intéressant, ilm’apporte beaucoup d’aide. »

Martine Robillard

Natrel Inc.

« Très intéressant et pert i n e n t ,merci. »

France-Paule Lebeau

Présentation Design

« Malgré un horaire bien chargé, jetrouve toujours le temps de lire LePlanificateur. J’y retrouve toujours desarticles compacts, informatifs et trèsintéressants, desquels je peux retirerdes infos à partager avec mes col-lègues. Un gros merci à l’équipe ! »

Carole Charbonneau

Ciment St-Laurent

Cinq ans déjà

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Décembre ’08 – Janvier ’09 19LePLANIFICATEUR

« Excellent outil d’information et desuggestion pour l’organisation d’événe-ments. Excellents articles reliés à la ges-tion. Le Planificateur nous offre beau-coup de trucs et de ressources utilesdans la gestion quotidienne. L é g e r,facile à lire, relaxant. »

Manon Désy

Smart Biggar

« J’attends toujours impatiemment laprochaine parution du Planificateur…J’en mange ! Quel outil formidable pournous. J’y retrouve plein de nouvellesidées et de liens utiles. Bravo! »

Sarah Normand

Familiprix Inc.

« Je conserve les parutions duP l a n i ficateur précieusement et y faisr é férence fréquemment pour différents art i-cles parus afin d’y trouver l’info rm a t i o nrecherchée ou encore une idée originale ! »

Monique Asselin

Bell Canada

« Magazine très intéressant dansl’ensemble. Pour ma part, j’aimerais ylire davantage de conseils et d’idées surl’organisation d’événements (assembléegénérale, party d’employés, weekend deformation en ventes, etc.). »

Anick Charest

Cascades Canada Inc.

« Le Planificateur est le meilleur maga-zine d’aide à tous les org a n i s a t e u r s / o rg a n-isatrices d’évé n e m e n t s . Les fo rmations etles conseils donnés pour faciliter leurstâches sont grandement appréciés, u t i l i s é set appliqués. Mes meilleurs remer-ciements à toute l’équipe. »

May Dimitri

Guardian Mutual Funds

« J’aime bien votre publication maisj ’ a i m e rais y retrouver des appels d’off r e s ,des demandes ou offres d’emploi. J ’ a i m e ra i saussi y retrouver des nouveautés sur less a l l e s , fo rf a i t s , concepts et autres produits. »

Brigitte Cardinal, Box

Les planificateurs s’expri m e n t . . .

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20 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Qu’est-ce que 2009 nous réserve de beau ?DE LESLEE BELL

L’année 2009 pointe à l’horizon, et on peut d’ores et déjàaffirmer que certaines tendances qui ont émergé au cours

de 2008 s’apprêtent à subir des transformations. En matière dedesign, le plus gros changement est lié à la « perception ».

Il y aura en effet certes encore des réceptions somptueusesoù textures et couleurs fabuleuses auront la vedette, mais bonnombre suivront désormais des lignes simples et nettes,misant sur la forme et la structure plutôt que sur la richesseet l’abondance. Elles ne coûteront pas nécessairement moinscher, mais elles donneront l’impression que l’argent estdépensé de façon judicieuse et non frivole.

Il y a tellement de fabricants de chaises sur le marché quela chaise chiavari de toutes les couleurs et la dernière venuesur le marché, son homologue en glace acrylique, ont vrai-ment saturé le paysage. Les chaises Ghost, autrefois réservéesà la clientèle haut de gamme, est elle aussi beaucoup plusaccessible grâce à ses versions bas de gamme, si bien que lesclients pressent les concepteurs de leur trouver autre chose.Malgré la tendance aux lignes nettes qui s’annonce en 2009,la chaise chiavari se pare et se pomponne, se couvrant tantôtd’une housse, d’un boléro à plumes, d’un blouson en fourrureou d’un dossier en smoking, le dossier pouvant aussi êtreincrusté ou garni d’une ruche de bijoux, tout cela pour sedémarquer de ce qui est devenu trop prévisible.

PLUS DE TABLES RECTA N G U LAIRES MINIMALISTESLes salles de réception dotées simplement de comptoirs en

p l ex i g l a s , miroir ou mosaïque sans autre ornement à l’heure ducocktail que des bougies ou un surtout de table modulairecohabitent avec les « napperons » signés faits en miroir oud’autres matériaux inédits, ou encore avec les arrangements fl o-raux bien alignés au centre de la table à l’occasion d’une récep-tion plus offi c i e l l e . Pa rt o u t , on joue avec la réfl ex i o n , en misantsur l’éclat du cristal, des bougies, des miroirs, du ve rre ou de laglace… Ce sera assurément le décor de l’heure en 2009. L eve rre coloré, qu’on l’affe cte au service de l’eau ou du vin ouqu’il habille vases et lampions, a p p a ra î t ra à son tour au coursde l’année et restera parmi nous jusqu’en 2010. On ve rra aussides canapés sur pattes jumelés à des tables de salle à mangeren ve rr e , question de créer une atmosphère à la Las Ve g a s .

Kaki et aubergine en tête, les couleurs se font vives etaudacieuses ; accentuées d’une touche de cuivre ou decéladon, elles font vraiment très branché. Si le gris et le brunont allégrement associé leur neutralité aux bleus et aux vertsen 2008, ils commencent à susciter un peu moins d’engoue-ment, pas nécessairement parce qu’ils frappent moins, maisplutôt parce qu’on les a presque trop vus.

Quant au duo noir et blanc, que l’on combine à divers tonsde rouge, il s’apprête à voler la vedette en 2009.

Les imprimés fauves sont toujours parmi nous, et on lesintègre maintenant à des décors exotiques inspirés despalettes de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Amérique du Sud,même s’ils ne proviennent pas de ces régions.

L’ é c l a i rage sous toutes ses fo rm e s , des LED en passant parces plafonniers tous plus étonnants les uns que les autres - qu’ils’agisse de lustres ou de luminaires modulaires - ont la cote.

L’imposante lampe multiniveau et la nouvelle sphère en cristalde 36 pouces font aussi partie de la panoplie des designers.

L’orientation « verte » ou « écologique » gagne du terrainauprès des entreprises qui tiennent à organiser une réceptionayant un bilan carbone nul. Bon nombre d’entreprisesplanchent déjà sur ce genre de projet, et il est facile de répon-dre à une demande en ce sens. La transformation d’une activ-ité de manière à ce qu’elle affiche un bilan carbone nul signi-fie une augmentation de 2 % à 3 % du coût nécessaire d’or-ganisation comparativement à une activité traditionnelle.L’affichage se fait alors sur des miroirs, ce qui représente uneéconomie vraiment respectueuse de l’environnement tout enprocurant une enseigne imposante. Du coup, la réunion pro-duit moins de gaspillage.

La tendance est maintenant aux activités qui tournentautour d’une couleur, d’un mot ou d’un concept émotionnelplutôt que de thèmes devenus faciles à prédire. Un événementaxé sur une seule et même couleur gardera son audace si onretient une palette monochrome déclinée en diverses tonalitésc h r o m a t i q u e s . De même, un simple mot comme « Luxe » ou « Verve », qui fait surgir une multitude d’images,peut constituer un véhicule remarquable. Entouré d’un décorblanc immaculé ou blanc bleuté, il permettra de dégager uneatmosphère de sérénité évoquant une émotion contemplativequi contribuera fortement à faire la valorisation de marqued’un événement ou à créer un moment à retenir. Les élémentsarchitecturaux qui misent sur l’eau, comme les murs, cascadeset fontaines, sont également très demandés.

La projection sur brouillard, les hologrammes et la diffu-sion de mots dans les airs peuvent aider à graver ces momentsdont les invités se souviendront longtemps même une foisl’activité passée.

L’atmosphère lounge est encore très à la mode et elle lerestera, car les clients adorent le genre de cocktails chicquoique décontractés que la formule permet d’organiser. Surce marché, les fournisseurs abondent, si bien que les outils etaccessoires offerts se renouvellent sans cesse. Les clients peu-vent tout aussi bien être du genre Kartell (haut de gamme)que Crayola (couleurs vibrantes). Nous offrons les deux, et cescollections changent constamment.

Il est plus important que jamais d’assurer la valorisation dela marque au cours d’un événement. On doit sentir que l’ar-

SUITE À LA PAGE 22

Page 21: Déc 2008 - Jan 2009

Décembre ’08 – Janvier ’09 21LePLANIFICATEUR

LE SHERATON VANCOUVER SERA P R Ê TPOUR LES OLYMPIQUES EN 2010

La société Starwood Hotels & Resorts Worldwide, Inc. aannoncé qu’elle projette d’inaugurer le Sheraton VancouverAirport à Richmond, en Colombie britannique pour le débutdes jeux olympiques d’hiver de 2010. L’hôtel de 389 cham-bres sera en service comme un Sheraton le ou avant le 1erjanvier 2010, à la suite de la réalisation de travaux de remiseà neuf et de rénovations majeures.

À quelques minutes seulement de l’aéroport internationalde Vancouver, le Sheraton Vancouver Airport sera l’un desplus grands hôtels donnant un service complet dans l’un desendroits de rencontre les plus importants à Richmond, enColombie britannique et dans le marché de l’aéroport deVancouver. L’Hôtel sera situé à un mille de Richmond Oval,où se dérouleront les compétitions de patinage de vitesse surlongue piste des Jeux olympiques d’hiver de 2010. Parmi lesautres attractions situées à proximité, il y aura des boutiques,des restaurants et des cinémas du Centre Richmond et aumarché public Richmond, les digues Dyke et le quai despêcheurs. L’hôtel offrira également un accès facile au centre-ville de Vancouver, ainsi qu’une navette gratuite 24 heures parjour, jusqu’à l’aéroport international de Vancouver. Le centre-ville de Vancouver est à 20 minutes de l’hôtel en auto ou parle réseau de transport rapide surélevé accessible à un coin derue de l’hôtel.

Dans le cadre de ses rénovations, le Sheraton VancouverAirport rénove complètement son hall d’entrée pour en faireune destination dynamique et interactive pour ses hôtes. Aucœur du nouveau hall d’entrée se trouvera le Link@Sheratonexpérimenté avec Microsoft®, le centre de communication demarque, grâce auquel les clients de l’hôtel peurront profitergratuitement d’un Wi-Fi, d’ordinateurs, de la télévision, desjournaux, des magazines, tout en dégustant un café deStarbucks®. Le restaurant Harold’s, qui sera ouvert duranttoute la journée, aura une toute nouvelle conception, incluedans le plan de rénovation complète. Ce restaurant et sonsalon d’un type tout nouveau offriront une cuisine contempo-raine dans une atmosphère de détente et de plaisir.

Le Sheraton Vancouver Airport offre un espace de 25 000pieds carrés pour tenir des conférences, comprenant pasmoins de 21 salles pour des réunions ou toutes sortesd’événements. L’emplacement des conférences a déjà subi etcontinuera de recevoir des transformations majeures. Dèsl’ouverture, l’hôtel offrira une grande variété de salons et desalles de conférences, qui seront tous équipés de services à lafine pointe de la technologie. L’hôtel disposera égalementd’un nouveau centre de conditionnement physique ultra per-fe ct i o n n é , mis au point avec la collaboration de CorePerformance®, une organisation spécialisée dans l’entraîne-ment des olympiens et des athlètes faisant partie de l’élite.

Cet organisme apporte des solutions spectaculaires pour aiderles individus à atteindre leur performance maximum.

Sur le Web : www.starwoodhotels.com

UNE ANNÉE DIFFICILE EN PERSPECTIVE,SELON LE CHEF DES SERVICES FINANCIERSDE MARRIOTT

L’administrateur de Marriott International Inc. M. ArneSorenson, a révélé récemment qu’il s’attend à « une année dif-ficile en 2009. »

La compagnie a fait savoir en octobre qu’elle prévoit que lerevenu par chambre, soit le « revpar », l’une des mesures deperformances les plus réputées dans l’industrie, diminuerad’au moins 3 % en Amérique du nord l’an prochain. De soncôté, le président, Bill Marriott, a reconnu le mois dernier queles perspectives commerciales de Marriott s’étaient davantageassombries.

La fi rme de consultants PKF Hospitality Research a indiquépour sa part mardi qu’elle prévoyait que le « revpar » aux États-Unis baisse de 7,9 % l’an prochain. Cette fi rme a décelé « les pre-miers stades de l’une des récessions les plus longues et les plusp r o fondes dans l’histoire de l’industrie hôtelière domestique ».

M. Sorenson a ajouté que le pipeline des hôtels franchisésou nouvellement gérés par Marriott s’établissait à 130 000chambres à la fin du troisième trimestre.

« La moitié de ces hôtels est déjà en construction tandisqu’un autre 10 % environ est financé », a-t-il ajouté.

AÉROPORT : LE PASSAGE AUX POINTS DECONTRÔLE PLUS FACILE

Vous connaissez le scénario : pour passer le point de con-trôle à l’aéroport, il faut toujours sortir son ordinateur de sonsac pour les fastidieuses vérifications d’usage. Que peut-onfaire pour éviter cet inconvénient désagréable ?

Plusieurs nouveaux sacs sont arr i vés sur le marché pouréviter tous ces problèmes. Des marques comme Ae r ova t i o n ,C O D i , S ko o b a , Ta rgus et Tom Bihn vendent toutes de nouve l l e ss e rviettes confo rmes aux nouvelles direct i ves del ’ Ad m i n i s t ration de la sécurité du tra n s p o rt des États-unis. To u sces sacs se vendent entre 100 $ et 200 $. Pour répondre auxn o rm e s , les sacs doivent avoir les cara ctéristiques suivantes :• Une section servant uniquement pour l’ordinateur• Cette section s’ouvre complètement à plat sur le convoyeurde rayon-X.• Aucune attache de métal, aucune fe rmeture éclair, ni bouclesde métal à l’intérieur, en dessous ou au-dessus de cette sect i o n .• Aucune pochette à l’intérieur ou à l’extérieur de la sectionde l’ordinateur.• Il ne doit y avoir rien d’autre que le portable dans la sec-tion réservée à cette fin.

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22 Décembre ’08 – Janvier ’09LePLANIFICATEUR

Échange de pointswww.points.com

Vous cherchez à échanger des pointsaccumulés dans les hôtels contre despoints de voyage (ou vice versa) ? Alorsce site est fait pour vous. Ce dernierrassemble Points.com, un site Web derécompense de fidélisation, qui opèreGlobal Points Exc h a n g e , p e rm e t t a n tl’échange gratuit de points contre desmilles, et Priority Club Rewards, le pro-gramme hôtelier de fidélisation le pluslarge au monde. Parmi les compagniesaériennes, on retrouve American et Deltaet du côté des hôtels, InterContinental etHoliday Inn. L’inscription est gratuite.

Obtenir un siège parfaitwww.seatplans.com

Ce site très utile fut créé par le person-nel éditorial du magazine BusinessTra veller et des fameux sites We bB u s i n e s s t ra ve l l e r.com et businesstra v-e l l e r. a s i a . Depuis plus de 30 ans,

Business Traveller publie des critiques deproduits issus de compagnies aériennes,des classes économie ou affaires. Ces cri-tiques bien fondées et respectées sont àla base du contenu éditorial deS e a t p l a n s . c o m . Chaque commentairespublié sur Businesstraveller.com apparaî-tra aussi sur Seatplans.com. Vous y trou-verez aussi de l’information sur les placesà choisir, allée ou fenêtre, les vols àpréférer, de nuit ou de jour, et les siègesà éviter.

Économiser en volwww.yapta.comSaviez-vous que le prix moyen des volspeut fluctuer jusqu’à plus 400 % ? En util-isant vos données personnelles, Yaptavous envoie une alerte lorsque les prixdiminuent.

Si vous désirez partager un site Webd’intérêt avec d’autres planificateurs,envoyez-le à [email protected]

Du 9 au 11 janvier 2009Association for Convention Operations Management,Conférence annuelle, Westin New Orleans, Nouvelle-Orléans, La. Contact : www.acomonline.org

Du 7 au 10 février 2009Meeting Professionals International,MPI’s 2009 MeetDiff e rent, Georgia World Congre s sCenter, Atlanta, Ga. Contact : www.mpiweb.org

Du 24 au 26 février 2009G reen Meeting Industry Council, Greening the HospitalityIndustry, David L. Lawrence Convention Center,P i t t s b u rgh, Pa. Contact : www.greenmeetings.info

Le 26 février 2009Destination Marketing Association,International Destinations Showcase, Wa s h i n g t o nConvention Centre, Washington, D.C. Contact :www.destinationmarketing.org

Du 17 au 18 mars 2009National Business Travel Association,I 5è m e C o n f é rence annuelle et salon, Hilton To ro n t o ,Toronto, Ont. Contact : www.nbta.org

Vous planifiez un événement, envoyez-nous un courriel à :[email protected].

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Sites web d ’ i n t ê r e t

SOLUTION SUDOKUFACILE PA G E 1 3

SOLUTION SUDOKUM O Y E N PAGE 13

gent du siège social procure un bonRCI. Une activité qui permet de val-oriser la marque sert deux buts : elledonne l’occasion d’offrir des récom-penses et de célébrer, tout en gravantle message du siège social dans l’e-sprit des gens. Une valorisation tropprésente peut nuire à l’événement etle réduire en foire commerciale. Ilfaut plutôt chercher à chuchoter lemessage de manière à ce qu’il serépercute en mille échos.

Quoi que l’industrie nous réserveen 2009, nous savons tous une chose: il n’y a pas de plus belle carrièreque celle qui nous permet de faire ceque nous aimons en imaginant desévénements magnifiques et uniquesen leur genre. Je vous souhaite à tousune nouvelle année remplie de bon-heur et de superbes événements !

Leslee Bell est coprésidente de Decor &More Inc., à Oakville (Ont.). On peut lajoindre sur www.decorandmore.com.

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