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ANNÉE 2017 JEUDI 16 NOVEMBRE N O 8593 LE JOURNAL D’INFORMATIONS AGRICOLES ET RURALES DES PYRÉNÉES-ORIENTALES ET DE L’AUDE Travailleurs détachés : la tentation ? L’AGRI - 77, av Victor-Dalbiez, 66027 Perpignan Cedex - Tél : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25 - e-mail : [email protected] - Internet : www.lagri.fr - Hebdomadaire - ISSN 0761-3768 - Abonnement un an : 85 € INCLUS CAHIER ARTISANAT

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Page 1: DE Travailleurs détachés : la tentation · interprofessionnel des vins du Roussillon. Un re-crutement sera effectué en externe pour rempla-cer le directeur. ... pays tiers : la

ANNÉE 2017JEUDI 16 NOVEMBRE

NO 8593

LE JOURNAL D’INFORMATIONS AGRICOLES ET RURALES DES PYRÉNÉES-ORIENTALES ET DE L’AUDE

Travailleurs détachés :la tentation ?

L’AGRI - 77, av Victor-Dalbiez, 66027 Perpignan Cedex - Tél : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25 - e-mail : [email protected] - Internet : www.lagri.fr - Hebdomadaire - ISSN 0761-3768 - Abonnement un an : 85 €

INCLUS CAHIER ARTISANAT

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EN BREF

CIVR : le directeur est parti

“Gérard Sanson a quitté son poste le 30 octobre”informe Philippe Bourrier, président du Conseilinterprofessionnel des vins du Roussillon. Un re-crutement sera effectué en externe pour rempla-cer le directeur.

pour eux. Les VDN sont d’autant plusintéressants qu’ils accompagnent trèsbien la cuisine chinoise” précise ÉricAracil. Si le nom de Zhengzhoun’évoque souvent rien aux Occiden-taux, la réalité économique de cettemégapole donne le tournis. “C’est lacapitale du Henan, qui est une trèsvieille province chinoise avec 5 000 ansd’histoire, située au centre du pays”,explique Olivier Darras, correspondantdu CIVR et de Vinisud en Chine et Co-rée. Pour ce connaisseur de la Chine,qui vient d’y passer dix ans, “la pro-

Le CIVR a reçu une délégationofficielle de décideurs de laville chinoise de Zhengzhou, le10 novembre. Une premièredans le Roussillon. Zhengzhoucompte la bagatelle de neufmillions d’habitants (provincedu Henan… Près de100 millions d’habitants).

DE la cave de vinification à lachaîne d’embouteillage, ils sontune petite dizaine de Chinois à

visiter le site de Dom Brial, à Baixas,en ce vendredi après-midi. En tête decortège, l’invité de marque, WanZhengfeng, vice-maire de Zhengzhou,est guidé par le président de Dom BrialRoger Torreilles et le responsable œno-tourisme Xavier Ponset. Il est suivinotamment de chefs des douanes dela ville, du hub d’aviation et de l’équi-valent d’une CCI française. “Nousavions déjà reçu des Chinois, mais c’estla première fois qu’il s’agit d’une délé-gation officielle”, explique Éric Aracil,responsable export du CIVR. Après desrendez-vous d’affaires la veille à Tou-louse, cette journée dans le Roussillonétait une opportunité à saisir pour l’or-ganisme interprofessionnel.

Inconnus vins doux naturels“Ce matin, ils ont visité le Domaine

Cazes, où ils ont pu déguster des vinsdoux naturels. Ça a été une découverte

vince du Henan se développe énormé-ment”. La classe moyenne supérieureémergente est très réceptive au vin,produit assimilé à une image haut-de-gamme. “Zhengzhou, c’est plus deneuf millions d’habitants à elle-seule”,complète le président de Vinisud Fa-brice Rieu. “La province du Henan,c’est 100 millions d’habitants ! Zhengz-hou, c’est un poids économique trèslourd, avec l’un des huit plus gros hubsaéroportuaires de Chine, et l’un desquatre plus gros centres de fret.”

“Faire en sorte que la valeur y soit”

Pour les vins du Roussillon, l’enjeuest non négligeable. “Il y a trois ans,le CIVR a ciblé quatre pays principauxdans le cadre de son développementpays tiers : la Corée du Sud, les USA,

le Canada, et, bien sûr, la Chine”, ex-plique son président, Philippe Bour-rier. “Les retombées de cette visite peu-vent concerner des faiseurs commeCazes, les Vignerons Catalans, maisaussi des vignerons indépendants. LaChine représente actuellement le pre-mier marché des vins du Roussillon àl’export en volumes, mais le deuxièmeen valeur. L’enjeu, c’est d’arriver à faireen sorte que la valeur y soit.” Le CIVRa profité de cette journée pour inviterBernard Fourcade, président de la CCIdes Pyrénées-Orientales, Marc Médina,élu de la communauté urbaine encharge de l’agriculture, et PatriceRémy, président de l’Agence départe-mentale du tourisme, à rencontrer ladélégation.

F.L.

Une délégation officielle de Chinois à la découverte des vins du Roussillon

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Les qualivores s’apprêtent à grignoter la régionLes “qualivores”, vousconnaissez ? Ces bons vivantssoucieux d’acheter local sontdéjà au nombre de 3 500adhérents sur le territoire del’ex-région Midi-Pyrénées. Le9 novembre dernier, l’Irqualim,à l’origine de cettecommunauté, lançait sonextension à l’ensemble de larégion Occitanie.

IL fallait jouer des coudes pour sefrayer un chemin dans la sallebondée du rez-de-chaussée de la

maison de la Région de Perpignan,jeudi 9 novembre. Les responsables del’Irqualim, Institut régional de la qua-lité agroalimentaire d’Occitanie,avaient en effet fait le déplacementdepuis Toulouse afin de lancer offi-ciellement l’extension de la commu-nauté des “qualivores” à l’ensemblede la région. De nombreux responsa-bles d’appellations étaient présentspour l’occasion. Les “qualivores” sontregroupés en communauté depuis2014 dans l’ex-région Midi-Pyrénées,et sont déjà 3 570. “Un qualivore estun consommateur locavore, mais quisouhaite aussi, en plus d’acheter local,acheter sous signe officiel de qualité,qu’il s’agisse de label AB, d’AOP-AOC,de label rouge, d’IGP…” explique Ber-

L’Irqualim, une aide à la

valorisation des produits

Cette association, impulsée par leconseil régional de Midi-Pyrénées ily a 25 ans, a pour objectif d’aiderles entreprises agricoles et agroali-mentaires à valoriser leurs produitsen les faisant reconnaître comme“officiellement bons” au travers d’uneAOC-AOP, d’une IGP, d’un LabelRouge ou encore en bio.

Ses missions consistent en l’ac-compagnement technique des filières(appui aux démarches, mise enconformité des cahiers des charges,amélioration des process…), la pro-motion des SIQO (signes identifica-tion de la qualité et de l’origine) au-près des consommateurs, l’appui àleur commercialisation (foires, ex-pos…), le développement de l’ap-provisionnement de proximité en res-tauration collective (y comprisproduits locaux hors SIQO). L’Irqua-lim regroupe les ODG en charge des250 productions SIQO de la région,les interprofessions et des membresinstitutionnels.

nadette Touzanne de l’Irqualim. “C’estune démarche qui allie plaisir gustatif,préservation de l’environnement et del’emploi.”

“Nos emplettes sont nos emplois”

L’adhésion est gratuite et donne ac-cès à de nombreux avantages : ani-mations gourmandes, balades chez lesproducteurs, dégustations privées, etc.“L’alimentation est devenue une préoc-cupation majeure des consommateurs.C’est pour cela qu’à la Région, nousavons lancé un plan régional de l’ali-mentation(1). Nos emplettes sont nosemplois” souligne le président de l’Ir-

qualim et élu à la Région Jean-LouisCazaubon. “La communauté des qua-livores s’est dotée d’un «cercle des am-bassadeurs»” précise Pierre Ginèbre,directeur de l’Irqualim. 175 profes-sionnels, agriculteurs et métiers debouche, en font partie. Un engage-ment primordial des professionnels…Même si les meilleurs ambassadeursdes produits régionaux sous signe dequalité auprès du grand public restentles consommateurs convaincus quesont les qualivores.

F.L.• Plus d’informations : www.quali-

vore.irqualim.fr(1) lire page 15.

L’édito de Jean-Paul Pelras

L’impasse

C’est bien connu “promettre,c’est s’endetter”. Sauf que,quand ce sont les politiques

qui s’engagent, ils doivent rarementpayer l’addition. Prenons, pour com-mencer, la question énergétique avec,d’un côté, le réseau RTE qui alerte surd’éventuelles coupures de courant encas de coup de froid (ce qui, de touteévidence est envisageable en hiver)ou de fermeture exceptionnelle deréacteur nucléaire. Des évènementsqui pourraient “fragiliser l’alimentationélectrique des Français”.

À quelques heures d’intervalle, maisil faut aussi faire confiance au hasard,monsieur Hulot déclare qu’il sera “dif-ficile” de tenir l’objectif de réductionde 50 à 70 % d’électricité d’originenucléaire d’ici 2025. Ayons à ce stadedu propos une pensée pour celles etceux, à l’instar de madame Hidalgo,qui veulent supprimer les véhiculesessence ou diesel, pour les remplacer

par des véhicules électriques. Et ima-ginons la mise en circulation de20 millions d’automobiles (pour com-mencer) branchées sur un réseau sousdimensionné. Ce qui, en quelques se-condes, nous replongerait dans la pé-nombre moyenâgeuse du candélabreet du fanal. À moins qu’il faille, pourremporter le challenge, développer lenucléaire dans des proportions apo-calyptiques, revenir aux énergies fos-siles avec le charbon ou recouvrir nosterritoires de miroirs réfléchissants etde tourniquets géants.

Tout cela, j’en conviens, n’est pasfacile. Et si une solution s’imposepour préserver l’environnement, loindes théories idéalistes, elle nepourra venir que de projets hybridesémanants non pas de promesses po-liticiennes, mais d’une recherche in-dustrielle et scientifique disposantde moyens appropriés et de délaisraisonnables.

“Le monde vivant n’est passtupide, il est contraint”

Autre pirouette qui en dit long surce que nous avons (pour l’instant)évité en refusant le TAFTA, la décisionétasunienne de surtaxer à hauteur de20 % les produits fabriqués à l’étran-ger. Promesse de campagne tenue enrevanche par Donald Trump pour fa-voriser la production locale et créer,selon lui, des emplois aux États-Unis.Imaginons ce qu’aurait été un accordtransatlantique avec des interlocu-teurs qui privilégient les négociationsà sens unique et rayent d’un trait deplume des décennies de relations commerciales.

Hulot d’un côté, Trump de l’autre,deux hommes politiques aux engage-ments diamétralement opposés etpourtant confrontés aux impératifs duproductivisme qui dicte son tempo.Avec une démographie exponentiellequ’il faut alimenter et qui alimentel’économie dans une spirale irréversi-

ble où l’hommeinsatiable, telun monstre an-tique, finit par s’autodétruire, commel’écrivait René Barjavel dans “La faimdu tigre” : “Le comportement généraldu monde vivant fait penser à celui dulégendaire catoblépas, dont l’appétitet la stupidité étaient si grandsqu’apercevant le bout de ses pattes ils’en saisit, commença à les manger etcontinua jusqu’à ce qu’il se fût entiè-rement dévoré. Mais le monde vivantn’est pas stupide : il est contraint. Ilne peut subsister qu’en dévorant sapropre chair.”

Une impasse et des voltes faces iné-vitables. La Chine l’a d’ailleurs biencompris. Puisque, après avoir imposéla politique de l’enfant unique, ellesubventionne désormais à tour de brasles constructions de maternités. Desbébés pour travailler, pour financerles retraites et bien sûr… pourconsommer.

Jean-Louis Cazaubon, président de l’Irqualim, aux côtés desconseillères régionales Cathy Flouttard et Judith Carmona.

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SITEVI : 1 100 exposants attendus à MontpellierLe SITEVI, salon internationaldes équipements et savoir-fairepour les productions vigne-vin,olive et fruits et légumes, setiendra du 28 au 30 novembreau parc des expositions deMontpellier. Pour ses 40 ans,cet événement de référenceaccueille près de 1 100exposants et attend denombreux visiteurs… Ilsétaient 54 000 lors de ladernière édition.

DES pépiniéristes aux produc-teurs de bouchons high-tech,tous les métiers de l’équipe-

ment de la filière viti-vinicole se re-trouvent au SITEVI. Outils de pulvéri-sation, machines à vendanger,palissages… Mais aussi matériels pourle maraîchage et l’arboriculture, et no-tamment l’oléiculture, sont présents.Pour cette édition 2017, qui marquerales 40 ans du salon, près de 1 100 ex-posants originaires de 25 pays serontprésents, parmi lesquels de nouveauxvenus (Autriche, Irlande, Moldavie…). “Avec une progression de 19 % d’ex-posants internationaux, le salon estplus que jamais un rendez-vous inter-national” selon la directrice du SITEVI,Martine Dégremont.

moitié en vinification et emballage ;la croissance se confirme égalementdans le secteur des matériels pour l’ar-boriculture, le maraîchage et les es-paces verts.” Côté visiteurs, le salonavait accueilli, lors de sa dernière édi-tion, en 2015, un total de 54 000 en-trées… Uniquement des profession-nels venus de 52 pays, et surtout desvignerons (49 % des entrées). Le sa-lon a par ailleurs intensifié ses actionsde promotion cette année notammentau Brésil, en Chine, aux États-Unis…pour faire venir davantage de visi-teurs.

174 nouveaux exposants

“Tous les halls sont aujourd’hui com-plets, y compris le hall éphémère crééspécialement cette année, ce qui per-met au salon de proposer une offreexhaustive répondant aux besoins destrois filières. 174 nouveaux exposantsont été enregistrés, dont près de la

Une médaille de bronze pourDiam Bouchage

Concernant les nouveautés et tempsforts, on retiendra le forum, réunissantun espace “recherche et innovation”,un espace dégustations et près de40 conférences et ateliers. La Galeriede l’Innovation permettra de découvrirles innovations primées au SITEVI In-novation Awards 2017. Notons à cetitre la médaille de bronze décernée àun industriel local, le producteur debouchons de Céret Diam Bouchage,pour son bouchon bio-sourcé. Au rangdes nouveautés, le “Village Start-up” :“pensé comme une plateforme de co-

working, cet espace se veut un tremplinpour les jeunes pousses innovantesdans l’agriculture” précise l’équipe dusalon. Les jobdatings, rencontres ou-vertes aux demandeurs d’emploi, auxjeunes diplômés et aux salariés à larecherche d’une évolution de carrière,seront organisées par l’APECITA et Vi-tijob.com.

F.L.

Le programme des ateliers etconférences sera publié dans

L’Agri de la semaine prochaine.

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Lettre à ma grand-mèreLa chronique de Jean-Marc Majeau

“N’écoute jamais les gensd’argent”. Ma grand-mèredisait ça souvent. Elle

était gentille ma grand-mère. Et trèspieuse. Elle croyait que Jésus avaitmarché sur l’eau, multiplié les pains,transformé l’eau en vin, pour finir, en-fin, par ressusciter. Un peu naïve peut-être ? Mais elle ne croyait pas auxhommes d’affaires, ni au pouvoir del’argent. Elle disait que la monnaieavait été créée pour remplacer le troc,et que, de ce fait, il ne devait avoirqu’une valeur d’échange. Qu’on étaitriche des rencontres que l’on faisait,des sourires que l’on échangeait et dubonheur que l’on apportait à son pro-chain. Elle me le disait en catalan par-fois… Je sais que tu dors en paix au-jourd’hui bonne maman, mais lestemps ont bien changé ici-bas. Mêmemoi, vois-tu, j’ai quelques doutes surl’existence du prophète insubmersible.Cela fait longtemps que Dieu ne m’apas donné de ses nouvelles ni sur Fa-cebook, ni sur Twitter. Par contre, nousavons la preuve absolue que la religionde l’argent existe bel et bien. Tu me

disais qu’il fallait connaitre la géogra-phie, que des peuples merveilleux existaient sur la planète et que des ri-chesses formidables se trouvaient dansdes îles perdues. Tu me parlais de l’îlede Pâques. Vois-tu cette semaine, nousavons revisité le monde et ses poten-tiels trésors. Moi j’étais resté à la ver-sion 2.0. Celle où l’on savait que pourtrouver de l’or il fallait aller à Yanaco-cha au Pérou, à Jwaneng au Botswanapour le diamant, à Lanciano dans lesAbruzzes pour les miracles. Les cerisesc’était Céret. Mais dans la version 3.0tout a changé. On trouve toujours lesMST à Pataya, bien que Hollywood sepositionne de plus en plus comme ladestination de référence. Mais ce queje vais t’apprendre, c’est qu’on trouvedes jets privés sur l’île de Man et desyachts à Jersey ! Moi, jusque-là, j’auraiseu tendance à aller chez Philibert Plai-sance à St Cyprien. Mais non. C’est Jer-sey. Pas les pulls : l’île ! Et ce que tuignores, c’est qu’en achetant là-bas, tune payes plus d’impôts dans ton paysd’origine. Et oui, mémé, ça existe leparadis ! C’est le paradis du papier !

Bon, pour le moment, le commun desmortels continue à se rendre au Paradisde la Junquera. C’est moins loin quePataya mais pour les MST ça fonctionnetoujours.

Si tu vois Dieu, puisque je sais qu’ilne doit rien pouvoir te refuser…

Les gens d’argent, eux, ils parlentmieux anglais qu’espagnol. Alors ilsvont plus loin. D’ailleurs, à propos d’an-glais, je vais t’en dire une bonne. Tu tesouviens que tu nous achetais “Picsoumagazine”. Balthazar Picsou vientd’avoir 70 ans. Tu croyais qu’il étaitmort. Et bien non. Il a toujours sa re-dingote pourrie, son chapeau ridicule,et vit toujours sur son tas de fric. Maisil est devenu reine et sort de son palaisà Londres pour saluer ses sujets dansun carrosse doré. L’or, par contre, il leconserve ailleurs. Enfin, c’est compli-qué. Je t’expliquerai. Mais tout est lé-gal. C’est surtout ça qui est drôle. Parceque, pendant ce temps, tous ceschamps que tu connaissais dans le Ri-béral, tous ces paysans qui riaient enjouant aux cartes au bistrot à Millas,tous ces artisans locaux, ont presque

disparu. Et iln’y a presqueplus de méde-cins. Je t’enparle à toi quien a fabriqué plusieurs. Ne t’inquiètepas, je ne suis pas devenu commu-niste ! D’ailleurs il n’y en a plus nonplus. C’est-à-dire que les mines ontfermé. Ça polluait un peu trop. Là,maintenant, c’est le nucléaire. Certainsdisent que c’est dangereux. Maiscomme tout le monde se fout de savoircomment sera la planète dans centans… Au fait, tu te souviens peut-être que tu disais que c’était un bonheur d’entendre chanter le coq tousles matins et sonner la cloche del’église du village… Et bien certainsveulent les rendre muets tous lesdeux… J’aimerais que tu me rendesun service, puisque tu me disais queje pouvais tout te demander. Si tu voisDieu, puisque je sais qu’il ne doit rienpouvoir te refuser, dis-lui qu’il sebouge le cul. Parce-que franchement,ici, comme tu peux le constater, c’estl’enfer ! S’il existe, qu’il se montre !Fins ara, Yaya.

Conférence sur les terroirs et la qualité des vinsUne conférence tout public au profit du Téléthon, organisée par l’ACPV et

animée par Marcel Rouillé, œnologue, aura lieu le samedi 2 décembre à 16 h 30 à la salle des fêtes de Villelongue de la Salanque. Son thème : “Comprendre les terroirs et la qualité des vins… de la Préhistoire à nos jours”.La qualité d’un vin est difficile à définir. Elle est dépendante du terroir, descépages et du savoir-faire de l’homme. Au cours de son exposé, Marcel Rouilléexplique la formation des terroirs depuis la création de la terre, les influencesdu climat et de l’homme. Il démontre comment, au fil du temps, l’interactionentre ces trois éléments autorise une approche de la qualité du vin et soulignel’importance du “savoir d’où on vient pour mieux cibler l’avenir”.

Entrée 5 €. Contacts : 06 82 58 93 50 - 06 42 73 38 20

Projet de prévision du programme d’actionsrégional “Directive nitrate” en région Occitanie

Dans le cadre de la révision du programme d’actions régional Occitaniepour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agri-cole, François Tutiau a été nommé garant de la concertation préalable par laCommission nationale du débat public, avec l’appui de madame Isabelle Jarry.Cette concertation se déroule du 3 novembre au 13 décembre 2017.

Le lundi 20 novembre 2017, une permanence est ouverte à la dispositiondu public de 10 h à 12 h, et de 14 h à 17 h, au siège du Syndicat mixte desnappes de la plaine du Roussillon à Perpignan, Mas Mauran, 380 rue Foulon.

Une permanence qui permettra d’avoir des informations sur les mesuresprévues dans ce programme en cours de révision et de présenter toutes ob-servations et toutes propositions ; le public pourra présenter des questionsque monsieur Tutiau soumettra à l’autorité décisionnelle afin que celle-ci ap-porte des réponses.

Concours des vins des Vignerons Independants :un concours pas comme les autres

La 29e édition du concours des Vignerons Indépendants se tiendra les 16 et17 mars 2018. Vous avez dû recevoir votre dossier, sinon vous pouvez d’ores etdéjà télécharger votre dossier sur le site vignerons-independant.com/concourssachant que la clôture des inscriptions est arrêtée au 8 décembre 2017(le cachet de la poste faisant foi).

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jeudi 16 novembre 20176 Artisanat

Une assemblée générale, desateliers, un protocole. Maisaussi un discours musclé etsans détours, celui de RobertMassuet, président de l’Unionprofessionnelle artisanale(UPA) et, pour son derniermandat, de la Confédérationartisanale des petitesentreprises du bâtiment(CAPEB). Extraits.

VOUS êtes artisan ou agriculteuret vous avez peut-être déjà euce prospectus dans votre boite

aux lettres (voir ci-contre). Cettefeuille de papier distribuée par uneagence intérimaire franco-polonaisequi propose “Un service de qualité autarif du discount”. Comprenez de maind’œuvre à prix réduit, donc de salariésexploités sur le sol européen grâceaux subtilités d’une législation à géo-métrie variable. Des travailleurs déta-chés qui perçoivent le salaire en vi-gueur dans le pays qui les emploie

avec des charges, verséesdans leur pays d’origine,bien souvent insigni-fiantes, des heures sup-plémentaires payées aulance pierre, des condi-tions d’hébergement et detravail plus que discuta-bles. Un phénomène ré-current qui suscite, de-puis des années, desdistorsions entre paysproducteurs et qui évoluedésormais vers des distor-sions entre entreprises ausein même des territoires.Car comment lutter quandson concurrent, acculépar les charges, a fait lechoix de faire appel à destravailleurs détachés ? Cequi lui permet bien évi-demment de remportercertains appels d’offressur la base du moins disant social.Comment lutter si ce n’est, même àson corps défendant, en relisant 10fois le prospectus avant de se déciderà appeler la dite agence intérimairepour succomber à cette tentation quipourra peut-être sauver l’entreprise.

“On a eu une idée, il en va de notre survie…”

C’est d’une certaine façon par l’ab-surde que Robert Massuet a voulu dé-montrer cette situation vendredi der-nier devant ses ressortissants, les éluspolitiques dont le député Romain Grau

et le préfet des P.-O. Philippe Vignes :“Nous ne pouvons pas lutter à armeségales, nous serons toujours trop cherspar rapport à ces entreprises véreusescar nos clients particuliers, collectivitéset autres administrations ne regardentque la dernière ligne du devis, en basà droite. Alors, avant de mourir et definir empaillés dans des musées, la CA-PEB du Pays Catalan a eu une idée,saugrenue je vous l’accorde, mais il enva de notre survie. La voici…” Et lemenuisier de Thuir de lancer sur unton empreint d’une certaine solen-

nité : “Chers collègues, nous allonscréer notre propre plateforme CAPEBde recrutement par laquelle nous em-ploierons des travailleurs détachés quenous mettrons à disposition de nos adhérents, à la demande. D’un sim-ple coup de fil on trouverait notre bonheur ! Ou pas !”

Une proposition qui en dit long surl’épaisseur du trait séparant les indécisdes convaincus dans un contexte oùl’artisanat du bâtiment compte, dansles P.-O., 6 000 artisans et plus de8 500 salariés, comme le rappelait Ro-bert Massuet avant de rajouter : “Ils’agit de familles qui peuplent nos vil-lages, les animent, consomment surplace, envoient leurs enfants à l’école,aident les associations et les clubs spor-tifs. Nous, nous ne pratiquons pas ladélocalisation ! Ce qu’on gagne, on ledépense sur place. On n’a pas de quoile placer dans les paradis fiscaux…L’argument avancé par notre gouverne-ment comme quoi des Français travail-lent aussi à l’étranger nous fait bienrigoler. Comment comparer des Françaisbossant à l’étranger avec des contratsde travail normaux et souvent bien ré-munérés avec des pauvres gars exploitéset traités comme des esclaves par desemployeurs véreux ? De qui se moque-t-on ? Avons-nous l’air aussi cons quecela ?”

La suite dans notre prochain numéroavec “La fausse rupture convention-nelle”

Jean-Paul Pelras

Travailleurs détachés : la CAPEB met les pieds dans le plat !

Employeurs recherchent apprentis

Vous avez entre 16 et 30 ans etvous cherchez un emploi dans le sec-teur de l’alimentation (boucherie,charcuterie, boulangerie, pâtisserie),de l’automobile (mécanique automo-bile, carrosserie, réparation), ou desservices (coiffure, hygiène et pro-preté) ? Contactez dès aujourd’hui nosservices pour vous mettre en relationavec des employeurs : 23 offres sontà pourvoir. L’apprentissage, c’estl’orientation gagnante qui permet depréparer un diplôme en alternance,tout en étant payé. L’Institut régionaldes métiers de l’artisanat vous pro-pose un parcours personnalisé pou-vant aller du CAP au Brevet de maî-trise. À la sortie, c’est l’embaucheassurée en CDI pour 70 % des diplô-

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2 jours proposée par la Chambre deMétiers et de l’Artisanat, vous pouvezbénéficier de cette aide à la forma-tion. Bon à savoir, la formation estgratuite pour les chefs d’entreprise etpour les salariés, elle est prise encharge par votre Organisme paritairecollecteur agréé (OPCA). Autre infoutile, l’âge d’entrée en apprentissagea été relevé de 26 à 30 ans pour la si-gnature d’un contrat d’apprentissage.

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Les brèves de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

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FDSEA 66 - Contentieux prud’homal : définirl’indemnisation en cas de rupture abusiveLa rupture abusive du contratde travail est désormais définiepar le code du travail à la suitede la publication del’ordonnance du 22 septembre(J.O. du 23) sur la prévisibilitéet la sécurisation des relationsde travail. Employeurs etsalariés savent désormais quel’indemnité maximale estcomprise entre 1 et 20 mois desalaire pour un licenciementsans cause réelle et sérieuse.

LE licenciement peut être décidépar l’employeur pour un motifinhérent à la personne du salarié

(motif dit personnel) ou pour un motifqui lui est étranger, lié à des considé-rations d’ordre économique (que laprocédure propre à ce motif s’imposeou non). La motivation et la procédurede licenciement sont strictement en-cadrées. Tout manquement exposel’entreprise à une contestation de lavalidité et du caractère réel et sérieuxdu licenciement. L’ordonnance du 22septembre a entendu assurer la prévi-sibilité et la sécurité des relations detravail particulièrement en définissantles indemnisations auxquelles s’exposel’employeur qui ne respecterait pas lecadre légal du licenciement. Cette or-donnance a également redéfini les dé-lais pour contester un licenciement,nous y reviendrons prochainement.

Les contentieux relatifs à des licenciements prononcésavant le 23 septembre

• Le non-respect de la procédure :outre la régularisation du manquementdes procédures constatées par le juge,l’employeur encoure une indemnité quine peut être supérieure à un mois desalarié.

• Le défaut de cause réelle et sé-rieuse : le juge peut proposer la réin-tégration du salarié dans l’entreprise.En cas de refus de l’une ou l’autre desparties :

- une indemnité à la charge de l’em-ployeur qui ne peut être inférieure aux6 derniers mois de salaires ;

- pour les salariés qui ont moins de2 ans d’ancienneté et dans les entre-prises de moins de 11 salariés, l’in-demnité est déterminée en fonctiondu préjudice.

• Le licenciement abusif par non-respect du principe de non-discri-minatoire, dans le cadre de faits deharcèlement sexuel ou en mécon-

naissance des règles protégeant lesfemmes enceintes, le salarié peutbénéficier d’une indemnité qui ne peutêtre inférieure aux 6 derniers mois desalaires.

• Le juge dispose d’un référentielindicatif pour définir le montant desindemnités de rupture abusive. Ce ré-férentiel définit des indemnités enfonction de l’âge, de l’ancienneté dudemandeur. Ainsi, le référentiel rete-nait, par exemple, une indemnité derupture abusive :

- d’un mois de salaire pour un sala-rié ayant une ancienneté inférieure à12 mois ;

- 13,5 mois de salaire pour une an-cienneté de 20 ans ;

- et 21,5 mois de salaire pour 43 anset plus d’ancienneté.

Les montants du barème indicatifétaient majorés d’un mois de salairenotamment pour les demandeurs d’aumoins 50 ans à la date de la ruptureou en cas de difficultés particulièresde retour à l’emploi du demandeur te-nant à sa situation personnelle et àson niveau de qualification au regardde la situation du marché du travailau niveau local ou dans le secteurd’activité considéré.

Ce qui change depuis le 23 septembre

• L’ordonnance du 22 septembresupprime le référentiel indicatif quivenait à l’appui de la décision d’in-demnisation du juge pour lui substi-

tuer des montants mini-maux et maximaux d’in-demnités en fonction del’ancienneté du salarié de-mandeur :

- le montant minimal est fixé à 3 mois de salaires au-delà d’un and’ancienneté.

- Les montants maximaux évoluenten fonction de l’ancienneté du salariépour aller d’un mois de salaire en-deçà d’un an d’ancienneté à 20 moisde salaire à compter de 30 ans d’an-cienneté et plus.

Comme auparavant, l’indemnité pourrupture abusive est cumulable avec lesindemnités de licenciement. L’ordon-nance prévoit en revanche que le jugetient compte des indemnités déjà ver-sées pour déterminer le montant del’indemnité de rupture abusive dans lesfourchettes minimales et maximales.

• Au lieu des 3 mois de salaires demontant minimal, des planchers d’in-demnisation spécifiques sont fixéspour les entreprises de moins de 11 salariés. Le montant minimal d’in-demnités varie alors d’un ½ mois desalaire au-delà d’un an d’anciennetépour atteindre 2,5 mois de salairejusqu’à 10 ans d’ancienneté. Au-delà,le montant minimal s’établit à 3 moisde salaires.

• Ces montants minima et maximane sont toutefois pas applicables auxlicenciements dont la nullité est pro-noncée en violation d’une liberté fon-damentale, en raison de faits de har-cèlement moral ou sexuel, en cas de

licenciement discriminatoire ou consé-cutif à une action en justice, en ma-tière d’égalité professionnelle entrehommes et femmes et en cas de dé-nonciation de crimes et délits, ou àl’exercice d’un mandat par un salariéprotégé. Dans ces cas, l’indemnité nepeut être inférieure aux 6 derniersmois de salaires.

Ces montants minima et maximas’appliquent aussi bien au licencie-ment abusif qu’aux ruptures decontrats de travail prononcées judi-ciairement aux torts de l’employeur, àl’initiative du salarié rompant lecontrat en raison de faits qu’il re-proche à son employeur.

Enfin, on retiendra les spécificitéspropres au licenciement économiqued’au moins 10 salariés dans les entre-prises d’au moins 50 salariés, les irré-gularités rendant les licenciementsnuls sont sanctionnées par une in-demnité ramenée à 6 mois de salairescontre 12 auparavant et le non-respectde la priorité de réembauche est sanc-tionnée par une indemnité d’un moisde salaire au lieu de 2 jusque-là.

FDSEA 66

Les brèves de la FDSEA 66Tournées cantonales suite

La tournée cantonale entamée par les élus de laFDSEA ne vont pas tarder à se terminer. Ces tour-nées permettront de faire un point sur les diffé-rentes actions syndicales écoulées et à venir. À cette occasion, nous procéderons au renouvèle-ment des délégués cantonaux qui nous permet-tent de faire le lien avec les problématiques deterrain.

Jeudi 16 novembre 2017 : Maury, salle del’Antenne inter consulaire à 18 heure

Ansignan, Caramany, Caudiès-de-Fenouillèdes,Felluns, Fenouillet, Fosse, Lansac,  Latour-de-France, Le Vivier, Lesquerde, Maury, Pézilla-de-Conflent, Planèzes, Prats-de-Sournia, Prugnanes,Rabouillet, Rasiguères, Saint-Arnac, Saint-Mar-tin-de-Fenouillet, Saint-Paul-de-Fenouillet, Trillaet Vira.

Mardi 21 novembre 2017 : Thuir, Maison desjeunes, salle du 3e âge à 18 heures

Banyuls-dels Aspres, Brouilla, Caixas, Calmeilles,Camélas, Castelnou, Fourques, Llauro, Montauriol,Oms, Passa, Saint-Jean-Lasseille, Sainte-Colombe-

de-la-Commanderie, Terrats, Thuir, Tordères, Tresserre, Trouillas et Villemolaque.

Mercredi 22 novembre 2017 : Ille Sur Têt,salle Pons ( à côté de la poste) à 18 heures

Bélesta,  Boule-d’Amont, Bouleternère, Casefa-bre, Corbère,  Corbère-les-Cabanes,  Corneilla-la-Rivière, Glorianes,  Ille-sur-Têt,  Millas, Montalba-le-Château,  Néfiach,  Prunet-et-Belpuig, Rodès, Saint-Féliu-d’Amont et Saint-Mi-chel-de-Llotes.

Info à l’attention des agriculteurs

employeurs de main d’œuvre

Versement des cotisations : quelques semaines encore pour le choix du paiementtrimestriel

Le 1er janvier 2018, le paiement des cotisationssera par principe mensuel. Les entreprises demoins de 11 salariés gardent toutefois la possibi-lité jusqu’au 31 décembre prochain d’opter pourconserver le paiement trimestriel.

1. Opter par écrit pour le versement trimestrielLes entreprises qui comptent un effectif de

moins de 11 salariés peuvent, jusqu’au 31 décem-

bre 2017, opter pour un versement trimestriel des cotisations. À défaut d’option, le versementmensuel s’applique.

L’option est à formuler par écrit adressé à lacaisse de MSA avec cette date. Un modèle est dis-ponible auprès des services (demande par mail).

Cette option est aussi ouverte aux entreprisesde 9 à moins de 11 salariés qui en 2017 étaient enversement mensuel des cotisations.

Pour l’entreprise qui emploiera un 1er salarié àcompter de 2018, elle informe la MSA au momentde l’embauche de son option pour le versement tri-mestriel. Une fois le versement trimestriel choisi,l’option se prolonge d’une année sur l’autre, saufsi l’entreprise y renonce avant le 31 décembre.

2. Les dates de versement trimestriel à compterde 2018

Pour les périodes de travail d’un trimestre civil,les cotisations seront à payer, par les employeursayant exercé l’option, dans les 15 premiers joursdu trimestre civil suivant. Les dates de versementsont alors pour chacun des 4 trimestres civils, res-pectivement les 15 avril, 15 juillet, 15 octobre et15 janvier.

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Équation “protectionniste”

CERTES le blocage suscité par lagrève du mouvement indépen-dantiste Sud Catalan n’aura duré

qu’une journée. Mais il aura permis deprendre la mesure du poids que repré-sentent les importations de ce côté-ci des Pyrénées avec un trafic forte-ment impacté sur Saint Charles oùenviron 3 000 camions transitentchaque jour. Des répercutions en fruitset légumes, mais aussi dans le secteurviticole où, chez certains vignerons,des retiraisons en attente se sont su-bitement accélérées dans la journéede mercredi dernier.

Un épiphénomène qui ne dura quequelques heures mais qui en dit longsur le poids des importations et surtous ces marchés perdus par la pro-duction française. Imaginons en effetqu’un tel blocage dure plusieurs jours,voire plusieurs semaines. Et prenonsl’exemple de la tomate. Ce sont plusde 300 000 tonnes en provenance duMaroc et presque 130 000 en prove-nance d’Espagne, dont une grande par-tie transite par la frontière franco es-pagnole, qui ne pourrait plus êtreimportées. Soit environ 40 % des to-mates consommées en France sachant

que notre production nationale étaitestimée en 2016 à un peu plus de600 000 tonnes sur le marché du frais.Dans la foulée évoquons les importa-tions de vin en provenance d’Espagnequi avoisinaient, en 2016, 5,6 millionsd’hectolitres. Et citons pour terminerles 152 000 tonnes de pêches impor-tées toujours depuis la péninsule ibé-rique sur le sol français où la produc-tion est tombée en 15 ans de 400 000

à environ 200 000 tonnes. Des chiffres

qui donnent à réfléchir sur la crois-

sance exponentielle de certaines pro-

ductions bénéficiant de coûts salariaux

dérisoirement bas. Avec, à l’opposé,

ceci expliquant en grande partie cela,

une dégringolade des volumes et des

surfaces cultivées dans l’hexagone.

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EN BREF

Les agriculteurs bio d’Occitanie

se fédèrent

Le 13 novembre, les associations d’agricul-

ture biologique ont constitué la nouvelle

Fédération régionale des agriculteurs bio

d’Occitanie. 7 000 producteurs sont concernés.

La nouvelle FRAB mettra en place, avec sesmembres, des programmes de formation, desgroupes d’échanges techniques et des pro-grammes d’expérimentation. Elle sera un mem-bre actif de l’association interprofessionnelle biod’Occitanie. La FRAB accompagnera aussi les col-lectivités qui souhaitent introduire du bio dansleur restauration collective. Elle mettra en avantla consommation des produits bio d’Occitanie autravers d’outils de promotion. Elle portera des re-vendications politiques, dont elle se saisit déjà :“en refusant aux régions les 400 millions d’euros defonds européens nécessaires au paiement des aidesbio sur les 3 prochaines années et en supprimantle financement national des aides dites « au main-tien » le ministère de l’Agriculture installe une nou-velle situation d’insécurité financière pour lesproductrices.eurs bio. Alors que pour le budget na-tional, cette aide représentait à peine 10 millionsd’euros par an et était la seule rémunération desservices environnementaux rendus par l’agriculturebiologique. Un mois après la conférence de pressedu président de la République à Rungis, la FRAB n’aencore aucune information sur les 200 millionsd’euros annoncés pour rémunérer les services envi-ronnementaux rendus par l’agriculture, la décisionde suppression de l’aide au maintien étant, elle, effective au 1er janvier 2018” dénonce-t-elle.

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UVV : la “pensée magique” autour du vin décryptéeComment définir la valeur duvin ? Les notions financièresmais aussi de transmission oude travail étaient au cœur desréflexions, lors de la douzièmeUniversité de la vigne au vin, le10 novembre à Ferrals lesCorbières.... Où il a notammentété question de la “penséemagique” inspirée par le vin.

QUELLE est la valeur d’un vin ?C’est là, selon Gil Morrot, cher-cheur au CNRS et vigneron, une

question de neurosciences. Le scien-tifique a résumé en quelques minutes,devant une salle comble, ce qu’ilnomme la “pensée magique”… Citantun exemple, celui d’un même vin dansdeux bouteilles différentes, l’une éti-quetée “vin de table”, l’autre “Bor-deaux 1er cru classé” lors d’une dé-gustation. Sur une cinquantaine depersonnes “cobayes”, seules cinq n’ontpas été dupes. Les autres ont émisdes écarts de notes considérables, se-lon l’étiquette. Non pas que ces dé-gustateurs n’y entendaient rien envin… Mais leur cerveau a fait des

siennes, comme le confirme une autreexpérience réalisée aux USA : deuxvins, là encore les mêmes, sont pro-posés à la dégustation. L’un est an-noncé à 10 $, l’autre à 90 $.

Un vin plus cher procure plusde plaisir au dégustateur

L’imagerie moderne révèle que leszones du plaisir, dans le cerveau, s’ac-tivent davantage lorsque la personnedéguste un vin qu’elle sait plus oné-reux. “Conclusion, vendez du vin pluscher, vous procurerez plus de plaisir auconsommateur !” sourit Gil Morrot. Laneurophysiologie a même montré que

“notre cerveau ala capacité decréer mentalementles odeurs”…Odeurs que noussentons réelle-ment, en toutebonne foi. Et GilMorrot de citer lepère de l’œnologiemoderne, EmilePeynaud : “il di-sait : « la dégusta-tion des grandscrus à l’aveugle est

décevante».” De quoi mettre à mal lescertitudes du dégustateur.

“On a de l’or dans les mainsdès qu’on parle de vin”

Autre intervention lors de cette uni-versité, une interview enregistrée duprofesseur en sciences de l’informationet de la communication de l’universitéde Bourgogne Jean-Jacques Boutaud.Pour lui, “on a de l’or dans les mainsdès qu’on parle de vin. Il n’existe pasd’équivalent dans le monde alimen-taire. On parle de terre, de terroir, declimat, de toute la transformation chi-

mique qui s’opère à la cave, de l’éle-vage...”. Mais pour promouvoir le vin,“on est beaucoup parti sur la valeurd’expérience, usant de superlatifs et dediscours emphatiques. On s’est emballéen faisant du story telling.”

Cultiver de l’authentique...La dégustation d’un vin vendue

comme une expérience unique, irrem-plaçable, fantastique… ? Le consom-mateur en aurait soupé. Ce qu’il vou-drait aujourd’hui, c’est un discoursplus simple de la part du vigneron.“Il ne s’agit plus de dire « ce vin est lemeilleur», mais «voilà l’univers que jevous propose de partager». Il est ques-tion d’incarnation. Si vous voulez uneappropriation de la part du dégusta-teur, il faut que lui-même s’y retrouve.L’esbroufe, les gens ne s’en laissentplus compter aujourd’hui. Il faut del’authenticité.” Une tendance queconfirme notamment l’engouement ac-tuel pour les vins “nature”.

Fanny LinaresCes interventions mais aussi toutes les

autres de cette journée seront bientôtconsultables sur http://universitevignevin.fr.Les actes des éditions précédentes sont déjàtéléchargeables.

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EN BREF

Parution de la 47e édition du guide

“Coût des fournitures en viticultureet œnologie”

Fidèle à sa vocation, la nouvelle édition du Coûtdes fournitures en viticulture et œnologie va pa-raître pour le SITEVI à Montpellier, la dernière se-maine de novembre. Ce guide pour les vigneronset les techniciens a pour objectif de donner desinformations et des références techniques, régle-mentaires sur le volet production au vignoble etsur les matériels en viticulture et œnologie.

Le guide accompagne le lecteur à chaque étapede la culture de la vigne, jusqu’à la commerciali-sation du vin. Les différents chapitres, depuis l’installation du vignoble, sa protection phytosa-nitaire, l’entretien des sols, permettent de com-parer les coûts poste par poste. Un chapitre estconsacré à la sécurité des pratiquants au vignobleet en cave de vinification. En 2018, le chapitreprotection du vignoble intègre deux nouvellesmentions que sont le nombre d’application maxiet le classement dans la liste biocontrôle. Uneplace plus large est laissée aux solutions alterna-tives avec l’introduction de nouvelles solutions debiocontrôle. Les données sur les restrictions d’uti-lisation y figurent également.

Ainsi, le Coût des fournitures constitue un ex-cellent guide pour faire le choix technique desproduits avec une bonne prise en compte descontraintes réglementaires (DAR, ZNT, DRE,conditions de mélanges…), environnementales(phrases de risques, ZNT…) et sanitaires(phrases de risques, DRE, DAR…). Un nouveauchapitre sur l’utilisation des adjuvants a été in-tégré au document.

Dans la partie “matériel viticole” figurent l’en-semble des chapitres, qui étaient auparavant dif-fusés une année sur deux. Ainsi à partir de cetteédition vous pourrez trouver en même tempstracteurs et pulvérisateurs !

Dans le volet “matériel œnologique”, cetteannée, l’ensemble des chapitres est présenté. Iln’y a plus d’alternance un an sur deux.

Le document comprend un cahier d’actualitéet une chronique verte avec comme thèmes en2018 : la Chronique verte traite de la probléma-tique des résidus de produits phytosanitaire etl’impact sur les pratiques œnologiques ; dans lecahier d’actualités vous pourrez lire des articlessur la réglementation abeilles, la limitation despollutions diffuses, les levures indigènes, etl’aide financière simplifiée de la MSA pour l’ac-quisition d’équipement pour la santé et la sécu-rité au travail.

Ce guide à découvrir, donne d’autres informa-tions, produits utilisables en AB, liste biocon-trôle… Son audience nationale et internationalefait référence. Il est édité par la Chambre d’agri-culture des Pyrénées-Orientales et coproduit avecla collaboration de l’Institut français de la Vigneet du Vin avec la collaboration de techniciens etréférents de la MSA, des Chambres d’agriculture,de la DRAAF-SRAL, du CIVC dans le cadre d’unecommission technique nationale.

L’édition 2018 sera disponible dès le 29 novem-bre 2017 au tarif de 25,32 € TTC par exemplaire(frais de port en sus).

[email protected]• Nouveauté : à compter du 1er décembre

2017 vous pourrez commander en ligne sur lesite www.coutsdesfournitures.fr.

Viticulture : le millésime 2017Deuxième année de suite depetite récolte pour lesPyrénées-Orientales. Lesévénements climatiques sonttoujours en cause (sécheresse,gel, grêle). Cependant, laqualité est au rendez-vous avecdes cuvées de haut de gammedans chaque cave !

Climatologie

Après un automne 2016 doux et sec,la fin de l’hiver 2017 a été pluvieuse(+ 102 mm par rapport à la moyenne).Le printemps a été très chaud, parti-culièrement les nuits ou on note + 3°Csur le mois de juin (par rapport auxmoyennes) et très ensoleillé (insolation+ 15 % par rapport aux moyennes)(station de Perpignan).

La fin de l’été 2017 a été marquéepar un été sec et des températuresfraîches, avec beaucoup de vent hu-mide (vent marin) et peu de tramon-tane. Les mois d’août et septembre ontbénéficié d’un bon ensoleillement etde nuits fraîches favorisant une excel-lente maturité des raisins. Les épisodesde gel (20-24 avril) et de grêle (10juillet) auront également marqué lemillésime 2017 dans notre vignoble.

Phénologie : une année précoce

Le débourrement 2017 a été précoce(en moyenne 9 jours d’avance sur2016). On observe une floraison 2017parmi les plus précoces des dix der-nières années, en moyenne 13 joursd’avance sur 2016 et 8 jours d’avancesur la moyenne des 10 dernières an-nées, mais aussi une floraison très ra-pide. Les vendanges ont débuté avec15 jours d’avance sur 2016 (fin juillet2017). Le millésime 2017 est caracté-risé par la récolte la plus précoce deces 20 dernières années. On remarqueune précocité plus grande sur les cé-pages tardifs (carignan, cabernet,mourvèdre…).

L’équilibre charge/feuilles

La mise en réserve de la vigne a puêtre difficile (déficit hydrique de 2016)ce qui explique en partie une petitesortie (nombre de grappes) et la petiterécolte 2017. Au printemps les bonnespluies hivernales et les fortes chaleursde début de saison ont accéléré lapousse végétative pour obtenir en gé-néral un très bel espace foliaire 2017.On note une forte hétérogénéité enfonction des cépages et des terroirs.On a pu constater un peu de couluresur certains grenache et carignan plustardifs.

La situation par cépagePrécocité, hétérogénéité, petite ré-

colte et qualité des raisins, caractéri-sent le millésime 2017 !

Muscat d’Alexandrie. Sortie (nombrede grappes) du muscat d’Alexandrienormale, avec le poids des 200 baiesbeaucoup plus important que lamoyenne. La précocité du millésime2017 a permis à ce cépage d’obtenirune très belle maturité avec des degrésintéressants. L’état sanitaire est trèsbon, la vendange 2017 est très précoceavec 17 jours d’avance (par rapportaux moyennes).

Macabeu. Petite sortie, mais le poidsdes 200 baies est plus important quela moyenne, l’état sanitaire est bon.Le macabeu 2017 a en moyenne 14jours d’avance.

Chardonnay. Petite sortie du char-donnay avec un poids des 200 baieslégèrement supérieur à la moyenne.L’état sanitaire était fragile sur cer-taines parcelles, on note quelquestraces de pourritures, notamment surles parcelles proches du littoral. Plu-sieurs parcelles ont été transforméesen taille rase avec réussite. L’année estprécoce avec 9 jours d’avance.

Carignan. Sortie 2017 moyenne avecun poids des 200 baies supérieur à lamoyenne. L’année est très précoce avec16 jours d’avance, le carignan 2017présente un bon état sanitaire et unetrès belle maturité.

Mourvèdre. Bonne sortie pour ce cé-page avec un poids des 200 baies su-périeur à la moyenne et avec un étatsanitaire très bon. La précocité du mil-lésime 2017 a permis au cépage mour-vèdre d’être cueilli à bonne maturitéavec des degrés intéressants. 2017 estsûrement l’année du mourvèdre ! Lavendange est précoce avec 16 joursd’avance (par rapport aux moyennes)

Syrah. Ce cépage a particulièrementsouffert de la sécheresse 2016. Dès ledébut de la campagne 2017 on a puremarquer une petite sortie. On aconstaté une forte hétérogénéité avecun bon espace foliaire. Un bon équili-bre et une belle maturité 2017 dansl’ensemble pour ce cépage. L’état sani-taire 2017 est correct pour ce cépagefragile. L’année est précoce avec15 jours d’avance.

Grenache. Une grosse hétérogénéité,une petite coulure sur ce cépage etune faible récolte. Il a un peu moinssouffert de la sécheresse 2016 qued’autres cépages. Le grenache a pu bé-néficier d’un bon équilibre foliaire parrapport à la charge. Les parcelles lesmieux équilibrées ont obtenu un po-tentiel intéressant en rouge. Vendangéavec 12 jours d’avance le grenache bé-néficie d’un bon état sanitaire et d’unetrès belle maturité.

Merlot. On note sur ce cépage depetites baies très concentrées avec desforts degrés et un potentiel qualitatifintéressant. Précocité de vendangeavec 11 jours d’avance en moyenne.

Cabernet Sauvignon. Petites baiesconcentrées avec des forts degrés etun potentiel qualitatif intéressant. Plu-sieurs parcelles ont été transforméesen taille rase. L’année est très précoceavec 17 jours d’avance en moyenne.

Caladoc. Ce cépage a un fort poten-tiel de production, un excellent étatsanitaire et très bon potentiel qualita-tif en rosé. Précocité avec 12 joursd’avance sur la moyenne.

Marselan. Le potentiel de productionest proche de 2016. Ce cépage, commeun de ses géniteurs le cabernet sauvi-gnon, valorise bien l’azote. On observeune très belle maturité avec une bellevégétation. Une très belle année pourle marselan en terme de qualité, ce cé-page s’adapte très bien à notre dépar-tement. La vendange est précoce avec12 jours d’avance.

Une précocité historique

Le millésime 2017 sera une annéemarquante pour plusieurs raisons : uneprécocité historique, une deuxième pe-tite récolte (2016 et 2017) et une fortehétérogénéité en fonction des terroirs,des cépages et des parcelles. Les épi-sodes de gel et de grêle auront égale-ment marqué le millésime 2017 de no-tre département.

On n’oubliera pas les conditions cli-matiques : automne extrêmement doux,hiver pluvieux et ensoleillé, et un étésec. Sur le plan technique, on retiendraun bon état sanitaire, une très bellematurité et un potentiel qualitatif quidevraient présager un excellent millé-sime 2017.

jeudi 16 novembre 2017

Récolte 2017

Deuxième année consécutive de petite récoltepour les Pyrénées-Orientales. Les chiffres serontdéfinitifs après les déclarations de récolte maisles estimations dégagent encore pour 2017 unvolume inférieur à la moyenne avec des rende-ments moyens qui restent faibles. On devrait at-teindre 700 000 à 720 000 hl en augmentationsur 2016 (670 000 hl).

L’hétérogénéité est forte et certains secteurssont plus largement au-dessus de 2016.

Ailleurs on s’attend à une récolte historique-ment faible en Languedoc : 10,35 millions d’hlpour le bassin L.-R. soit 16 % de moins qu’en2016. Pour l’ensemble de la France la baisse estde 19 % avec des prévisions de 36,9 millions d’hl.

C’est aussi le cas en Europe avec moins 14 %.Les aléas climatiques de plus en plus nombreux

et violents sont les principaux responsables.

Olivier BarberousseService viticole

[email protected] 73 69 64 72

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jeudi 16 novembre 2017 11

Chambre d’agriculture de l’Aude : compte-rendu de la réunion du secteur de TuchanLe vendredi 10 novembre,Philippe Vergnes, président de laChambre d’agriculture de l’Aude,entouré de son équipe, arencontré les agriculteurs et lesélus locaux du secteur de Tuchan.

LA situation de ce secteur essen-tiellement viticole a été abordée.Comme une bonne partie du dé-

partement, le secteur de Limoux a étéfortement impacté par le gel d’avrilauquel se sont ajoutés des épisodesde grêle. Comme à chaque réunion,Philippe Vergnes a insisté sur le travaileffectué par la Chambre et ses parte-naires afin d’obtenir, au-delà des me-sures classiques, de nouvelles mesuresinnovantes telles que l’assurance chif-fre d’affaires, la défiscalisation desstocks… Philippe Vergnes annonceque le CAF (Conseil de l’agriculturefrançaise, présidé par Serge Vialette et lui-même) a demandé lamise en place d’un comité de coordi-nation départemental concernanttoutes les filières afin d’accompagnerles agriculteurs fragilisés actuellement

ou dont la situation pourrait se dé-grader très rapidement. Le préfet a ré-pondu positivement à cette demande.Participeront à ce comité : la DDTM,la Direction des finances publiques,la Banque de France, le Conseil dé-partemental, la MSA, les banques, leCER, les organisations syndicales etéconomiques, les assurances et laChambre d’agriculture.

Eudémis : 10 000 ha confusésdans l’Aude

Cette rencontre a été égalementl’opportunité de présenter un premierbilan de la confusion sexuelle, cetteméthode de bio-contrôle permettantde diminuer les traitements phyto-

pharmaceutiques des vignes contrel’eudémis. À ce jour, dans l’Aude, en-viron 10 000 hectares ont été confuséssur les 70 000 du département. Phi-lippe Vergnes précise que la Chambred’agriculture accompagnera tous lesvignerons et les caves coopérativesqui souhaiteront s’engager dans cettedémarche. Enfin, pas de vigne sanseau, c’est le constat fait par tous. Phi-lippe Vergnes a indiqué la forte impli-cation de la Chambre d’agriculturedans de nombreux projets d’irrigationdes vignobles dans le secteur des Corbières. Plus de neuf projets sontactuellement à l’étude mais le plusavancé est celui qui touche les com-munes de Tuchan et de Paziols.

Études sur la ressource en eauCe projet se déroulera en deux

temps : tout d’abord une étude sur leséconomies d’eau sera faite sur le pré-lèvement et les canaux de l’ASA afinde pouvoir mieux mobiliser la ressourceet étendre le réseau, puis, dans un se-cond temps, une extension du réseauà partir de forages sera étudiée. 2018

sera l’année des études sur la ressourceen eau sur le périmètre de l’ASA, puis2019 pour le dépôt des dossiers desubvention pour une réalisation destravaux en 2020. Ce calendrier prévi-sionnel peut encore changer mais l’en-semble des acteurs est motivé pour lemener à bien dans les meilleurs délais.En parallèle à ce projet, PhilippeVergnes insiste sur la nécessité de met-tre en place des études en vue de l’ins-tallation de retenues collinaires outoute forme de stockage d’eau comptetenu du contexte favorable actuel au-tour de ces équipements destinés à ré-cupérer l’eau des épisodes pluvieuxdans des périodes où l’irrigation n’estpas nécessaire afin de la réutiliser dèsque besoin.

Stéphane Cailmail, Chambre d’agriculture 11

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jeudi 16 novembre 2017

AVISAGRICLAUDE

Exploitation agricole à responsabilité limitée au capital de 7 500 euros

Siège social : 43 Bd des Corbières,66410 VILLELONGUE DE LA SALANOUE

520 850 231 RCS PERPIGNANAux termes de l’Assemblée Générale Mixte du 30 septembre 2017, les associés ontpris acte de la démission de Monsieur Jean PALLURE de ses fonctions de gérant dela société à compter de la même date et ont nommé en remplacement aux ditesfonctions à compter du 1er octobre 2017 Madame Marie-Dominique AUTIE épousePALLURE, demeurant 43 boulevard des Corbières à VILLELONGUE DE LASALANQUE (66410) pour une durée illimitée.

La gérance, Marie-Dominique PALLURE

Étude de Maître Jean-Philippe AMIGUES et Maître Jean-Philippe CALDERON,

Notaires associés à ELNE (66200), 3, boulevard Voltaire

AMÉNAGEMENT DE RÉGIME MATRIMONIAL

Suivant acte reçu par Maître Jean-Philippe AMIGUES, Notaire Associé de la SociétéCivile Professionnelle “Maître Jean-Philippe AMIGUES et Maître Jean-PhilippeCALDERON”, titulaire d’un Office Notarial à ELNE, 3 Boulevard Voltaire, le 6 novembre 2017, a été reçu le changement de régime matrimonial portant adoptionde la communauté universelle avec clause d’attribution au dernier vivant par :

Monsieur Armand François MONTOYA, retraité, et Madame Josiane Lucie QUERO,sans profession, son épouse, demeurant ensemble à MONTESCOT (66200) 13 Carrer del Pardal Mas de Lafabrégue.

Monsieur est né à AIN-FEKAN (ALGERIE) le 4 juillet 1940,

Madame est née à PORT AUX POULES (ALGERIE) le 20 août 1943.

Mariés à la mairie de SAINT-GENIS-DES-FONTAINES (66700) le 8 décembre 1962sous le régime de la communauté de biens meubles et acquêts à défaut de contratde mariage préalable.

Ce régime matrimonial n’a pas fait l’objet de modification.

Monsieur est de nationalité française.

Madame est de nationalité française.

Résidents au sens de la réglementation fiscale.

Ont changé de régime matrimonial pour l’avenir, et ont opté pour le régime de lacommunauté universelle avec clause d’attribution intégrale au profit du conjointsurvivant.

Les créanciers pourront former opposition par lettre recommandée avec demanded’avis de réception ou par exploit d’huissier auprès de Maître Jean-PhilippeAMIGUES, Notaire à ELNE (66200) 3, Boulevard Voltaire, où domicile est élu à ceteffet, dans un délai de trois mois à compter de la présente publication.

En cas d’opposition les époux pourront demander l’homologation dudit changementde régime, par le Tribunal de Grande Instance de PERPIGNAN.

Pour unique insertion, le Notaire

CONSTITUTIONAvis est donné de la constitution de la Société à Responsabilité Limitée dénommée“L’Atelier 66”, d’une durée de 99 ans, immatriculée au RCS de PERPIGNAN, aucapital de 3 000 euros, ayant pour objet Carrosserie et Mécanique, dont le siège est52 avenue du Canigou 66380 PIA, et dont les co-gérants sont JABRI Robindemeurant 1bis, avenue de l'Aspre 66300 Ste Colombe de la Commanderie etSOUCHET Sébastien demeurant 27 bis, avenue de las Canals 66680 Canohès.

CONSTITUTION S.A.SAux termes d’un acte sous seing privé en date du 29/09/2017, il a été constitué, pourune durée de 99 ans, une Société Par Actions Simplifiée dénommée : “ANRCHILLON”.

Capital : 2 000 euros entièrement souscrit et libéré pour 1 500 euros en numéraire et500 euros de valeur en matériel, divisé en 200 actions de dix euros.

Objet social : Création, conception, vente et pose de cheminées et tout moyen dechauffe, spécialiste du chauffage à bois. Tous travaux de gros œuvres et secondœuvre, ainsi que la vente et la pose de carrelages. Accessoirement etponctuellement : Coordinateur de travaux et maître d’ouvrage. L’intégralité de cesprestations s’effectuera tant auprès des professionnels que des particuliers.

Le siège social est fixé à l’adresse du Président, Monsieur CHILLON Stéphane, soitau 17 Chemin de Perpignan, 66690 PALAU DEL VIDRE.

La société sera immatriculée au RCS de Perpignan.Pour avis, la présidence

EARL DOMAINE DE LA PERDRIXExploitation agricole à responsabilité limitée

Au capital de 1 100 500 euros ramené à 841 208 eurosSiège social : Traverse de Thuir, Lieudit Pougerault,

66300 TROUILLAS432 829 323 ReS PERPIGNAN

L’Assemblée Générale Extraordinaire du 29 septembre 2017 a décidé de réduire lecapital social de 259 292 euros pour le ramener de 1 100 500 euros à 841 208 euros,à la suite de pertes, par voie de réduction de la valeur nominale des parts.

L’article 6 des statuts a été modifié en conséquence.Pour avis, la gérance

A.B.T.SSociété par actions simplifiée unipersonnelle

Capital : 5 000 eurosSiège Social : Mas Del Sol - Lieudit Ruisseau du Soler

66170 SAINT FELIU D’AVALL791 725 740 RCS PERPIGNAN

DISSOLUTION ANTICIPÉEAux termes d’une décision de l’AGE du 30/06/2017 à 10 h 00, l’associé a décidé ladissolution anticipée de la société à compter du 30/06/2017 et sa mise en liquidationamiable sous le régime conventionnel. M. MANSAT Jérôme, ancien président,exercera les fonctions de liquidateur pour réaliser les opérations de liquidation etparvenir à la clôture de celle-ci. Le siège de la liquidation est fixé chez le liquidateurdemeurant Mas Del Sol, Lieudit Ruisseau du Soler, 66170 SAINT FELIU D’AVALL.Le dépôt des actes et pièces relatives à la dissolution sera effectué au Greffe duTribunal de Commerce de Perpignan.

Pour avis, le liquidateur

A.B.T.SSociété par actions simplifiée unipersonnelle

Capital : 5 000 eurosSiège Social : Mas Del Sol - Lieudit Ruisseau du Soler

66170 SAINT FELIU D’AVALL791 725 740 RCS PERPIGNAN

LIQUIDATION DÉFINITIVE - RADIATIONSuivant la décision de l’AGO du 30/06/2017 à 14h, M. MANSAT Jérôme, en saqualité de liquidateur, a établi les comptes de liquidation. L’assemblée a donnéquitus au liquidateur et a prononcé la clôture de la liquidation.Le dépôt des actes et pièces relatives à la liquidation sera effectué au Greffe duTribunal de Commerce de Perpignan.

Pour avis, le liquidateur

IN MEMORIAM

José Puig :

l’hommage d’Alain Esclopé

Au nom des amis du ‘’vieuxClaira” en y associant tousceux que José a accueillis,j’ai souhaité brièvement rendre hommage à celui quia fait passer Claira de petitvillage à petite ville avectoutes les stratégies misesen place pour poursuivrecette évolution.

Nous nous retrouvions avecJosé dans la pratique cyné-gétique, lui qui, par atavismefamilial se passionnait dansla quête du petit gibier avecrespect et détermination.

José m’a appelé, il y aquelques jours pour, dansl’émotion du décès de monfils, apporter un réconfortapprécié. Dans le ton de savoix il m’avait persuadé deson dynamisme pour le com-bat face à la maladie.

Hélas la raison du plus fortn’a pas été la meilleure etnous perdons aujourd’hui ungrand homme de la terre, ungrand visionnaire, un grandbâtisseur, reconnu par l’en-semble de ses pairs.

Qu’il me soit donc permisd’adresser à sa famille, nostrès tristes et sincères condo-léances en ce moment de fortedouleur où la perte d’un papa,d’un papi, ajoutée à celle demaman et mami restera gravéeà jamais dans la mémoire fa-miliale et bien au-delà.

Un ami s’en va.Adiu l’amic.Merci et bravo pour tout

ce que tu as réalisé.

77, av. Victor Dalbiez -66027 PERPIGNAN cedex

Tél. : 04 68 85 02 02 - Fax : 04 68 85 24 25CCP 557-62G Montpellier

e-mail : [email protected]

Hebdomadaire édité par la S. A. L’AGRI77, av. Victor Dalbiez - 66027 PERPIGNAN cedex

au capital de 38 200 €

PDG, directeur de la publication : Manuel Ruperez

Rédacteur en chef : Jean-Paul [email protected]

Journaliste : Fanny LinaresPublicité - Abonnement : Julie Xatart

Maquette : Éric Marotte

CPPAP : no 0419 T 87896, ISSN 0761.3768

Imprimerie SALVADOR (66200 ELNE)

Le journal est habilité à recevoirdes annonces légales et

judiciaires pour le départementPyrénées-Orientales

12 Annonces légales

DES HOMMES, DES TERRES, DES PROJETS

Articles L 143.3 et R 142.3 du Code RuralService des P.-O. :Tél : 04 68 51 91 91

La SAFER Occitanie se propose de rétrocéder ou d’échanger les biens fonciers ci-dessous désignés, la désignation cadastrale et la classification de ces biens dansun document d’urbanisme s’il existe peuvent être obtenues soit à l’adresseindiquée ci-après, soit sur l’avis affiché à la Mairie de la commune où se situent lesbiens en question. Les personnes intéressées pourront obtenir toutes informationsutiles auprès de la SAFER, elles sont invitées à déposer leur candidature par écrit auplus tard le 04/12/2017. Passée cette date, les demandes ne seront plus prises enconsidération. SAFER Occitanie - Département des Pyrénées Orientales Maisonde l’Agriculture 19, avenue de Grande Bretagne, 66025 PERPIGNAN. Cet avis nesaurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égarddes candidats.Propriété sur PUYVALADOR : 10 ha 84 a 90 ca.Commune de PUYVALADOR (66) - Surface sur la commune : 10 ha 84 a 90 ca - AlSirerol : A-633-634-641 - Als Bagatous : A-868-878-1010[920]-1365[860]-1367[861]-1369[869] - Bach Astrame Est : A-726 - Caussate : A-961-967 - La Deveze : A-10-18-56-57-58-65 - La Mouillere de Bourraill : B-49 - La Serre : A-117-162-981[139] - Las Bousigues : B-318 - Las Couzettes : B- 4- 10 - LasFourques : C-40 - Las Llauzes : A-438-457 - Prats del Bosch : A-947-949(C)-950- Riu blanc : A-933 - Serrat de las Crabes : A-836-837-838 - Soula de Rieutord : A-192-194-214-221-230-254Urbanisme : Commune de PUYVALADOR : ND sauf parcelles A1010, A0438, B0004, B0010,C0040 en NCCommentaires Batiment : aucun bâtimentPropriété sur SAINTE-MARIE : 37 a 12 ca.Commune de SAINTE-MARIE (66) - Surface sur la commune : 37 a 12 ca - DesGrabateils : AO-43 - Esl Gravatells : AP- 25- 27Urbanisme : Commune de SAINTE-MARIE : AO 43 : Np - AP 25 - 27 : ACommentaires Batiment : aucun bâtimentPropriété sur TAUTAVEL : 16 ha 95 a 20 ca.Commune de TAUTAVEL (66) - Surface sur la commune : 16 ha 95 a 20 ca - Collde Lagueyt Est : BD-140-141-142-143-148-149-150-176(B)- 177(B) - La Brouste :AC-35-36-37-46[34] - Sarrat del Mas : BE- 30- 31Urbanisme : Commune de TAUTAVEL : zone N et A du PLUCommentaires Batiment : aucun bâtiment

RETROUVEZ TOUS NOS APPELS A CANDIDATURES SUR LE SITE INTERNETDE LA SAFER Occitanie : http://www.safer-occitanie.com/

APPEL À CANDIDATURES DE LA SAFER OCCITANIE

Pour la publication de vos annonces judiciaires et légales,

L’AGRI est habilité pour le département des Pyrénées-Orientales.

Pour une parution le jeudi, vos textes seront reçus jusqu’au mardi, 10 h 00.

Attention pour vos convocations d’assemblées,

l’avis doit paraître 14 jours avant la date de la réunion

Contact : [email protected] - Fax : 04 68 85 24 25

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jeudi 16 novembre 2017 Annonces 13

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BILLET CHAMPÊTRE

Il y avait...Il y avait le hameau après la ferme, avec la grande maison

de maître appartenant à ceux qui habitaient Paris. Ceux-làoffraient chaque été un petit feu d’artifice à la populationsur un chemin qui traversait les près. Il y avait le lavoir oùnous attrapions les sangsues, avec Marie-Laure. Il y avait cevieux garçon, veste en velours, chemise boutonnée jusqu’aucou, qui mourut sur la route d’Aumont renversé par uneconductrice qui n’avait pas vu sa mobylette. Il y avait unevieille étable très sombre où pendaient des rubans à mouches.Il y avait ce retraité de la gare revenu au pays pour y soignerquelques vaches. Enfin, il y avait l’abbé qui disait la messetous les dimanches au village, entre le passage à la boulan-gerie et le tour des 12 bistrots. Oui, l’abbé qui faisait sonmiel dans une maison basse. Je me souviens du pré qui l’en-tourait, de la clôture, de la croix en granit qui la précédaitdécoupant le soir dans ce ciel rouge où, à l’heure de la traite,nos ombres d’enfants filaient entre les frênes et les barbelés.Depuis, chaque fois que je vois un pot de miel, je me souviensde cet homme un peu costaud qui allait, la démarche assurée,lever ses cadres dans un écrin de fumée, équipé d’un voilemoustiquaire fixé à son chapeau de paille. L’abbé est partidepuis longtemps. Reste le crible des frondaisons, un peu demousse sur les pierres, le raidillon, le tombereau, la routequi s’arrête entre deux poules et un abreuvoir, l’odeur desfoins, celle du fumier. Et ce ciel interminable qui est bien leseul à ne pas avoir changé.

Jean-Paul Pelras

Propriétés viticoles22464 - RECHERCHE parcelle syrah,grenache, carignan, minimum 4 hapour fermage avec possibilité d’achat, secteur Ribéral et Elne. Tél. : 06 83 10 94 7722471 - ESPIRA de l’Agly vends vignessyrah, grenaches noir, muscat petitgrain, “Terra Negre” “Balmettes Basses”1 ha 65 + terre 1 ha 20 - Calce “PedreNegre” terre avec casot 1 ha 75. Tél. : 06 24 36 10 4222472 - CHERCHE vignes en fermagesur St Jean Lasseille ou villages desalentours. Tél. : 06 14 67 88 30

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jeudi 16 novembre 201714

La Chambre d’AgricultureRoussillon est certifiée pour

ses activités de conseil.Nos engagements qualité sur

notre site Internet

Édition Chambre d’Agriculture Roussillon.Établissement agréé par le ministère de l’Agriculture pour son activité de conseilindépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques N° agrémentIF01762. Conseil collectif.

Conseil à l’irrigationValeurs d’ETP mesurées du 1er au 10 novembre 2017

Valeurs d’ETP prévisionnelles du 16 au 22 novembre à Perpignan

Nota bene : dans la bande littorale et en moyenne vallée de la Têt, les valeurs journalièressont inférieures de 10 % à celles de Perpignan et de 20 % en Conflent et en bas Vallespir

Les cœfficients culturaux :Artichaut : 0,8 - Salade : 0,8

1mm = 10 m3/ha PLUVIOMÉTRIE EN MM ETP EN MM

Alénya 5 13,6Perpignan 1,2 19,4

ETP journalière moyenne en mm 2,5

Écart

Tramontane + 1

Dominante Est - 1

Tx > 20 + 1

Tx < 15 - 1

Conseils en agriculture raisonnée et biologiqueÉlaborés par les techniciens des services viticulture, arboriculture et maraîchage de laChambre d’Agriculture Roussillon avec la collaboration de la Sica CENTREX et deSUDVINBIO et avec les observations des partenaires locaux des OP et de la distribution.

Informations issues du BSV Languedoc-Roussillon Maraîchage n°15 du 24 octobre 2017.Le BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation régionale,

celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Le réseau d’épidémiosurveillance est basé surdes parcelles de référence observées chaque semaine. La synthèse des observations constitue le bulletinde santé du végétal.

Le BSV actualisé est consultable en permanence sur le site de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales : http://www.pyrenees-orientales.chambagri.frUtilisation et choix des produits phytosanitaires

Veiller à la qualité de la pulvérisation en maintenant un matériel bien réglé etadapté. Pour une efficacité optimum, respecter les doses, les stades, les cadences,les mouillages. Les produits mentionnés dans cette fiche ont été choisis parmi lesspécialités commerciales ayant une AMM (Autorisation de mise sur le marché) etdans un souci d’efficacité maximum dans la limite des risques résidus. Les traite-ments sur des plantes en état de stress ou réalisés en conditions climatiques ex-trêmes (chaleur ou froid) peuvent provoquer des phytotoxicités. Les mélanges deproduits sont réglementés (Arrêté du 7 avril 2010) en fonction de la toxicité desproduits. Repérer les phrases de risque sur l’étiquette. Les D.A.R. (délais avant ré-colte) doivent être respectés.

Rappel : Les conseils phytosanitaires font notamment référence au Bulletin desanté du végétal (BSV) le plus récent. Respecter la réglementation en vigueur(voir arrêté du 12 septembre 2006) concernant l’utilisation des produitsphytopharmaceutiques (voir les guides de protection disponibles, ils détaillentégalement les substances actives des produits cités), à savoir : les conditions demélange, les ZNT, les DAR, les délais de rentrée dans les parcelles, les conditionsclimatiques. Respecter les consignes de sécurité et utiliser les protections individuellesadaptées (voir étiquettes, fiches de sécurité de chaque spécialité commerciale) lestockage des produits, règles d’hygiène, de protection et de sécurité (utiliser lesprotections individuelles adaptées), les conditions de mélange, les phrases derisque, la protection des pollinisateurs, les précautions lors du traitement (lesZNT, les DAR, les délais de rentrée dans les parcelles, les conditions météorologiques),conditions de remplissage, rinçage et lavage du pulvérisateur…

MARAICHAGE

GénéralIl est très important de

contrôler la culture au moinsune fois par semaine en re-gardant au moins 50 plantesen diagonale sur la parcelle(de moins d’un hectare) pourévaluer l’état phytosanitaire.

ArtichautMildiou - OîdiumQuelques taches sporulentes

observées sur vieilles feuilles.Pas d’évolution, la tramon-

tane sèche les attaques. Pos-sibilité de faire un phospha-nate de potassium (parexemple Etonan à 3,5 l/ha)en préventif, 3 applicationsmax par an, DAR 21 jours, ZNT5 mètres.

VentBeaucoup de casse des

feuilles due à la tramontane.Possibilité de prévoir un cui-vre dès que le vent baisse afind’éviter les pourritures bacté-riennes et autres maladies.

MineusesPrésence de diverses mi-

neuses et dégâts : par exem-ple Agromyza sur feuille.

Pas de solutions alterna-tives.

Puceron vertPopulations stagnantes

mais sans diminution, auxi-liaires en baisse.

Si présence importante pos-sibilité d’intervenir avec parexemple Supreme 20 SG (ace-tamiprid) à 0,25 kg/ha(10 jours entre application,2 applications max par an),DAR 7 jours ou Plenum 50 WG(Pymethrozine) à 0,4 kg/ha(DAR 14 jours, ZNT 5 mètres,

2 applications/an). Ce dernierest relativement inoffensifpour les auxiliaires. Pas deméthode alternative connue.

ChicoréesEn plein champ, le vent dur-

cit les feuilles => réductiondu risque de maladies crypto-gamiques.

Bio-contrôleLa liste complète et à jour

des produits bio-contrôle(note de service DGALSDQPV)est consultable/téléchargea-ble sur le site “Portail Eco-phyto” : http://www.ecophy-topic.fr/tr/réglementation/mise-sur-le-marché-des-pro-duits/liste-des-produits-de-b i o c o n t r ô l e - n o t e - d e -service.

Cette rubrique évoque les principaux sujets. La liste n’est pas exhaustive. Pour plus de détail, demandez à recevoir les notes phytosanitairesde la Chambre d’Agriculture Roussillon en viticulture (Terroirs), arboriculture (Horta del Rossello) et maraîchage (Flash info serres et pleinchamp). Gratuit par mail pour les agriculteurs : [email protected]

LA question du renouvellement, ounon, de l’homologation du gly-phosate hystérise littéralement

les médias et l’opinion publique. Au ni-veau européen, la France a pris la têtede la fronde anti-glyphosate, pour em-pêcher un renouvellement d’homologa-tion pour dix ans. Dans une tribune duMonde du 22 octobre, 54 députés la Ré-publique en Marche, dont plusieurs Fi-nistériens, ont exhorté l’Europe àinterdire le glyphosate le plus rapide-ment possible. À la question de savoirquelles pourraient être les alternatives,Sandrine Le Feur, députée de la majoritésur la circonscription de Morlaix, a ré-

pondu... “Des fermes plus petites” ! Voilàqui ne risque pas d’objectiver le débat,et encore moins de l’élever.

Le glyphosate est le triste symbole desdébats passionnels et irrationnels quientourent l’agriculture française, quali-fiée tantôt d’agro-industrielle, tantôtd’aux bottes des multinationales agro-chimiques et semencières. Le glypho-sate pourrait aussi être, sans jeu demots, le laboratoire d’un zéro phyto pu-rement dogmatique, dépourvu de toutsens agronomique et environnemental.Certains députés seraient bien inspirésde visiter le Potager du roi, à Versailles.Celui-ci est en totale décrépitude depuis

que son “éminent responsable” a décidéd’y bannir tout traitement. Que lesadeptes de l’agroécologie extrême gar-dent pour eux leurs expériences, et pré-servent la société française de touteexpérimentation grandeur nature !

Les agriculteurs ne sont jamais restéspassifs face à l’évolution de la demandesociétale, bien au contraire. Mais entrela réalité de la demande sociétale et lesrevendications de groupes extrémistesen tout genre, ce n’est plus un fossé,mais une faille sismique ! Zéro glypho,zéro phyto, zéro OGM, zéro médica-ment, zéro vaccin... Et demain ? Zéroscience ? Zéro recherche ?

Le président de la République, dansson discours de Rungis, a exhorté à“construire les conditions d’une expertisescientifique indépendante en France”. Auvu de cette déclaration, il est incompré-hensible que la France s’assoie sur l’avisde l’ANSES, agence française d’expertiseindépendante. Cette dernière avait étémissionnée pour départager les diver-gences sur le glyphosate et a considéréqu’il n’y avait pas de preuves sur la can-cérogénicité de la molécule du glypho-sate. L’expertise scientifique existe ;encore faut-il avoir le courage de la res-pecter et de ne pas céder aux influen-ceurs médiatiques.

Réfléchir à l’avenir de notre agricul-ture est essentiel. Mais les pouvoirs pu-blics et l’opinion publique ne sauraientignorer les distorsions de concurrencesupplémentaires qu’ils pourraient infli-ger à l’agriculture française en prenantdes décisions purement franco-fran-çaises... Tout en laissant entrer sur notreterritoire des produits qui ne respectentpas les normes auxquelles nous sonunessoumis. Le président de la Républiquedemande aux acteurs des filières deprendre leurs responsabilités. Nous leferons ! Que les pouvoirs publics et l’opi-nion en fassent de même.

Glyphosate : le point de vue du Breton Thierry Merret (président FDSEA Finistère)

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jeudi 16 novembre 2017 15

Région : trois nouveaux plans pour l’agriculture

Vers un permis … tronçonneuse ?

Les élus régionaux ont adopté,le 3 novembre, trois nouveauxplans pour l’alimentation etl’agriculture en Occitanie.Objectifs : développer le bio, la consommation des produitsrégionaux dans les lycées etaccompagner l’installation desagriculteurs.

“NOUS allons faire de l’ali-mentation une grandecause régionale avec le

lancement, en 2018, d’une concerta-tion citoyenne sans précédent enFrance” a annoncé la présidente d’Oc-citanie Carole Delga. Les citoyens, pro-fessionnels et acteurs des filières agricoles seront invités à bâtir collec-tivement la démarche “alimentationOccitanie”, de la production à laconsommation en passant par la trans-formation, la question de l’identité etde la qualité des produits ou encoreles modes de consommation.

Un plan transversal pour accom-pagner les filières bio du territoire

Un plan Bi’O sera aussi lancé.“Construit autour de six axes straté-giques mobilisant l’ensemble des com-pétences de la Région (de la formationà l’accompagnement des entreprises enpassant par la restauration scolaire oula recherche), ce plan pluriannuel seradécliné sur la période 2018-2020. Desactions spécifiques seront mises en œu-vre dès 2018 comme le lancement d’unappel à projets pour l’aide à l’expéri-mentation spécifique à l’agriculturebio, le développement d’un « Pass Ex-pertise bio » à l’échelle de l’Occitanie,pour mieux accompagner la production,

ou encore la création d’une associationinterprofessionnelle bio régionaleunique regroupant tous les opérateursde la filière” précise la Région.

40 % de produits locaux dansles cantines d’ici 2021

En Occitanie, 25 millions de repassont servis chaque année dans les 193 restaurants scolaires des lycéesde la Région, soit 157 000 repas quo-tidiens. Au total, 56 M € sont consa-crés à l’achat de denrées alimentairespour assurer ces repas. La Région adécidé de s’appuyer sur ce potentielde débouchés pour les agriculteurs

LE décret en question devrait entrer en vigueur le 5 décembre 2017. Ilaurait pour objet d’inciter fortement les professionnels de la forêt àpasser une “formation tronçonneuse”. De là à imaginer un permis obli-

gatoire, comme c’est déjà le cas au Luxembourg et en Belgique, donnant droità utiliser cet engin, il n’y a qu’un pas. Le but étant de répondre à une volontéd’harmonisation des conditions de travail sur le sol européen. Ce qui, vous enconviendrez, a de quoi faire sourire quand on connait le quotidien de celles etceux qui travaillent en Andalousie, pour ne citer que cette région d’Europe.Une préconisation qui pourrait donc évoluer vers une obligation avec des formations déjà prévues sur une journée dont le montant est compris entre230 et 250 euros pour le premier niveau d’un cursus qui en compte quatre. Uncérame pour l’instant non obligatoire, mais qui sera vivement recommandéaux professionnels dans un premier temps. Et, ce qui n’est pas exclu, aux par-ticuliers dans les prochaines années. Précisons enfin qu’il ne s’agit pas d’unpoisson d’avril. Nous sommes bien le 16 novembre.

J-PP

d’Occitanie en lançant un nouveau dispositif qui favorise l’utilisation deproduits locaux de qualité, tout ensensibilisant les jeunes à une alimen-tation variée et de saison. L’objectif ?Porter à 40 % la part de produits lo-caux de qualité - dont la moitié enproduits bio - dans les cantines deslycées d’ici 2021. Ce “Plan de valori-sation des produits de proximité et de qualité dans les restaurants sco-laires des lycées d’Occitanie” comprendun ensemble de mesures : des aidesfinancières de la Région permettantde compenser le surcoût que peut re-présenter parfois l’achat local, la for-mation des personnels de restauration,l’accompagnement des lycées dans ledomaine de la commande publique.Par ailleurs, la Région précise qu’ellesoutiendra “la structuration des filièreslocales afin qu’elles soient en capacitéde répondre à la commande publique.”Près de 2 M € seront mobilisés pourréaliser ce plan. Un appel à candida-tures sera lancé prochainement en di-rection des lycées pour une mise en œuvre du dispositif à la rentrée 2018.

Des aides à l’installationEn 2015, près de 3 000 chefs d’ex-

ploitation ont cessé leur activité agri-cole, pour un peu plus de 1 700 nou-veaux installés, soit un taux deremplacement de seulement 60 %. LaRégion va donc poursuivre et ampli-fier, dès 2018, son soutien à traversune politique globale d’accompagne-ment de l’installation et de la trans-mission, en complément des aides Do-tation jeunes agriculteurs (DJA). Lescandidats à l’installation pourront êtreaccompagnés via des aides indivi-

duelles et/ou collectives, à tous lesstades du parcours d’installation, etquel que soit leur profil. Principalesmesures de ce nouveau plan : le lan-cement d’un appel à projets à desti-nation des organismes d’appui à l’installation-transmission ; la géné-ralisation du Contrat emploi formationinstallation qui permet à un candidatqui souhaite s’installer hors cadre fa-milial (HCF) de tester son projet dereprise ou d’association à travers unepériode d’immersion auprès d’une ex-ploitation ; un suivi individuel post-

installation (pendant les trois ans sui-vant l’installation) pour tous lesinstallés (DJA et hors DJA) réalisé parles organismes d’appui agréés par laRégion, avec un financement différen-cié pour l’installation HCF. La Régionrenforcera également ses aides directesau démarrage et pour les premiers in-vestissements via notamment un“Contrat d’installation”. Autre nou-veauté : la création en 2018 d’un Fondsrégional du foncier qui aura vocationà faciliter l’accès aux terres agricoleset de favoriser ainsi l’installation.

La puce à l’oreille

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Muscat de Noël

Où le trouver : muscatdenoel.com

Ce premier Muscat de Rivesaltes de l’année offre toute la fraîcheur et le croquant du raisin juste cueilli. De l’apéritif au dessert, il sera le complice de vos tables de fêtes jusqu’à la galette des Rois. Servir frais.

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