de francearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · d'incertitudes...

4
91 me Année - 7 ABONNEMENTS Trois Mo>s. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr. El dihori du départimint: 16 fr. ETRANGER 2E FRANOS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. c *irs locaux 2.50 JcsiFuai Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI <Sc LE SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACË^DU MARCHÉ-NOIR Télophon» 1-95 C/C/ Nantes 154-28 Directeur: A. OIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHIMOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2 8 ) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Mercredi 23 Janvier 1935 LE NUMÉRO 15 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une miée. La quittance est présentée à l'aboant sans dérangement pour lui. de France L'année 1934 nous a fait vivre des heures graves, terribles et tragiques, puisque le sang a même coulé à Paris ; cependant, en ce début 1935, le malaise n'est pas dissipé, l'avenir semble lourd d'incertitudes et de menaces. C'est que 1 immoralité est par- tout régnante en maîtresse en ce beau pays de France ; la justice bafouée, par ceux-là même qui ont charge de l'appliquer, l'ar- gent plus difficile à gagner de jour en jour, pendant que les escrocs que l'on inquiète à peine font perdre des millions à l'é- pargne publique; on tue d'hon- nêtes citoyens et les assassins sont à peine recherchés, les ruines s'accumulent, la confiance se perd devant tant d'impunité ; la canaille surtout est maîtresse des destinées du pays. Voilà ce qu'en trente ans de dictature occulte, la Franc-Ma- çonnerie a fait de notre pays. Après avoir saboté la victoire de 1918, elle a déchaîné à Paris la guerre civile. Avec ses 350.003 adhérents ou sympathisants, elle a jeté en effet sur la France toute une horde d'esprits s ms conscience ni mo- ralité à l'appétit insatiable et féroce ; elle a placé partout des hommes à elle et ceux-là se sont trouvés mïlés à tous les scan- dales. Il faut que cet état de choses cesse au plus vite. Il faut que le pays revienne aux saines traditions de son passé. Beaucoup le comprennent, trop ferment encore les yeux à la réalité. Français dont l'honnêteté est une. des vertus même de votre raee,| Français qui aspirez au calme, à la tranquillité, au bon- heur d'une paix si durement achetée, Français qui êtes épris d'ordre et de discipline si néces- saires à la vie des peuples, Fran- çais qui aimez passionnément la justice totale et complète, Fran- çais qui travaillez avec tant de courage pour améliorer le sort de votre famille, tandis que l'État Vous saigne aux quatres veines, Français qui ne comprendrez jamais qu'il puisse y avoir des hommes au-dessus de la loi, l'heure est venue pour vous de vous unir, de constituer une or- ganisation puissante qui en im- posera à l'adversaire. * L'heure est donc venue de faire appel à toutes ces énergies capables d'exiger la dissolution de la Franc-Maçonnerie et des Loges d'où sont sortis tous ces mauvais bergers de haute enver- gure, les protecteurs des Stavisky, des Lévy, des Bonny, les fusil- leurs du 6 Février, les assassins de Prince, Uarthou , du Roi . Alexan dre l er de Serbie. C'est à cette œuvre que l'Union anti-maçon- nique vous convie, nul doute que son appel sera entendu par toutes les forces vives et saines du pays qui savpnt répondre, pré- sent, chaque fois qu'un nouveau danger menace la France et la France est bien au bord de l'abîme puisqu'un torrent de boue risque de la submerger. Docteur COUSIN, député de Paris, délégué général de l'Union anti-maçonnique de France. Dissolution Doit-on pouvoir dissoudre la Chambre ? Qui aura, le droit de le faire P Sur le premier point je crois qu'il n'y a pas de divergences d'opinion. La répon- se est : oui. Sur le second, diverses solutions sont proposées. Je ne crois pas que l'on ait) proposé la plus logique. Qui nomme la Chambre ? Le Pays. Qui doit avoir action sur elle ? Mais le pays, ce me semble. Et comment? D'une manière assez simple. Tout ministère mis eh minorité aurait le droit de référendum. Les séances se- raient suspendues pour environ trois se- maines.' Le ministère adresserait un appel au pays, expliquant la situation. Le vote aurait lieu immédiatement (i5 jours, au moins, trois semaines au plus). Les votants recevraient des bulletins ain- si conçus : J'approuve le ministère. Je blâme le ministère. Si les blâmes étaient en majorité, le mi- nistèrè démissionnerait, ses membres ne pourraient faire partie d'aucun cabinet pen- dant toute la législature. Si les approba- tions l'emportaient, il serait procédé à de nouvelles élections dans toutes les circons- criptions dont l'avis ne concorderait pas avec le vote du député ; mais dons celles- seulement, et le député ne serait pas ad- mis à se représenter. Ainsi la volonté na- tionale 'serait vraiment respectée. Si le sys- tème était en vigueur il y aurait lieu de prendre des mesures de détail assez faciles à précise?. NOUVELLES EXPRESS Le Gouvernement a déposé sur le bureau de la Chambre le projet de loi tendant à porter de 10 à i5 milliards de francs les émissions de bons du Trésdr. Le Ministre des P. T. T. désire organiser l'aviation postale intérieure et installer à la campagne le téléphone automatique. La Chanïbre a voté le projet de modifi- cation de son règlement. . Pour la 6" tranche de la Loterie Natio- nale le i er . lot de 2.5oo.ooo fr. est gagné par le numéro 722.464 et pour ta 7 e tran- c}ie par le numéro o65.884. Le prétendant au trône d'Autriche,, Otto de Habsbourg a adressé un manifeste aux ouvriers catholiques du Tyrol. Les escroqueries de Stavisky ont coûté près de 5o. 000.000 à l'épargne française. Le départ du général Weygand Atteint par la limite d'âge, ;e général Weygand quitte la vice-présidence du Con- seil supérieur de la Guerre. Le décret qui nomme à ce poste éminent le général Ga- melin, réorganise en même temps fie Coi seil supérieur de la Guerre et l'état-major général de l'armée, en augmentant les pré- rogatives du vice-président du Conseil Su- périeur, futur généralissime, de nos forces mobilisées, tout en diminuant d'autant les attributions détenues, depuis 1920, par le chef l'état-major de l'armée. Désormais, le vice-président du Conseil supérieur de la Guerre portera le titre de chef d'état-major général de l'armée, tra vaillera directement avec le ministre de la Guerre et sera assisté d'un membre du Conseil supérieur de la Guerre, major gé- néral désigné du temps de guerre et ad- joint permanent du généralissime. Tout rentrera ainsi dans un ordre logi- que. Le Conseil supérieur de la Guerre rede- viendra le cerveau de l'armée, et l'état-ma- jor de l'armée reprendra son véritable rôle d'organe d'études, de renseignements et d'exécution. Quant à l'illustre général Weygand, qui a été, aux côtés du maréchal Fôch, l'un des meilleurs artisans de la victoire, et qui se retire, parce que tel est le vœu de la loi, en pleine possession de ses forces phy- siques et de sa vigueur intellectuelle, le bâton de maréchal de France couronnerait '. prochainement, assure-t-on, son admirable carrière toute de dévouement à l'armée et à la Patrie. SOUS LA CAGOULE Dans sa Telation des obsèques du maire de ""Saint-Nicolas-du-Port, docteur Hanus, l'£st Républicain du 27 décembre dernier a apporté une involontaire note comique. Dans l'énumératiôn des personnes pré- sentes, le nom. précède la qualité de l'assis- tant, sauf pour un seul : « Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de- Jérusalem ». On retrouve à plusieurs endroits le mys- térieux personnage. En tôte de l'article : « Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de- Jérusalem »,. Aux; cordons du poêle : « Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de- Jérusalem ». Dans l'annonce des discours : (( Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de- Jérusalem ». Dans la série des discours prononcés, cha- cun est précédé d'un titre indiquant le nom de l'orateur. Un seul encore fait ex- ception ; au milieu des textes des discours on lit seulement : « C'est ensuite à M. le Vénérable de la Loge Saint-Jean-de-Jérusalem ». Puis, suit le discours dont la conclusion çféjjfebre dénouement du défunt à V 1 cause des Loges qui se confond avec celle de l'humanité » ! Le vénérable **« auteur de cette forte pensée a préféré rester caché sous la ca- goule de l'anonymat. On remarquera les précautions prises par le rédacteur du compte-rendu pour respecter sa volonté. La bonne adresse Nous ne saurions trop recommander aux socialistes et communistes, réfugiés de la Sarre, en quête d'un asilê, d'écrire au ca- •marade Paul Faure, dit « Paulou », secré- taire du parti S\. F. I. O. 11 vient d'arriver dans son château de Ghaulnes, commune de Grignols, canton de Saint-Astier, près de Périgueux. Le magnifique domaine com. prend plusieurs bâtiments et son étendue dépasse 200 hectares. Nul doute que les rescapés du Front Commun d'outre-Rhin ne trouvent bon ac- cueil et bon gîte chez l'internationalisle- capitaliste au grand coeur qui, avec son ami Muni, plaide leur cause en France avec tant de chaleur... Grignols (Dordogne), canton Siant-Aslier, (>(;.'> habitantes, descendre gare Neuvic, neuf kms, ligne de Périgueux à Coutras. INFORMATIONS LE RELÈVEMENT DU PLAFOND DES BONS DU TRÉSOR Le Gouvernement a examiné, hier, en Conseil des Ministres, le projet de loi ten- dant à relever de 10 à i5 milliards de francs le plafond d'émission des bons du Trésor, projet dont M: Germain-Martin avait annoncé, au début du mais,, le prochain dépôt sur le bureau de la Chambre. Cette mesure, qui marque la première phase de la nouvelle politique financière du Gouvernement, permettra le remplace- ment d'une partie de la dette à long ter- me, dont les taux sont très onéreux pour la trésorerie, par une masse flottante de bons du Trésor dont les conditions sont beaucoup plus avantageuses pour l'Etat. Le vote du projet aura donc pour effet immédiat l'allégement des charges budgé- taires. 855 REMISE DE COMMANDEMENT LE TAUX D'ESCOMPTE C'est lundi que le général Gamelin, le nouveau généralissime, successeur du gé- néral Weygai}d, a pris son commandement. Dans la matinée, une cérémonie sobre mais émouvante, s'est déroulée dans tou- tes les casernes de France. Devant les trou- pes assemblées et en armes, les chefs de corps ont lu l'ordre du jour dans lequel le général Weygand salue, une dernière fois, l'armée qu'il a servie pendant près de cin- quante arçs. Le général Weygand s'est embarqué lun- di soir pour le Maroc. Certains milieux financiers avaient entre* vu t à la suite de la récente nomination de M. Tannety à la Banque de France, l'éven- tualité d'une baisse imminente du taux d'escompte. Cette éventualité, suivant te Capital, semble s'éloigner. LA LIAISON POSTALE AÉRIENNE ALGER-CONGO Le voyage aller de la 8 e liaison postale d'expérience Alger-Congo s'est terminé lun- di sur l'aérodrome de Brazzaville. Parti d'Alger, le 17 janvier, le pilote Avignon, pilotant un tri-moteur commercial, ayant à bord i5o kg. 4go de poste, qui avait quit- le matin, à 8 h. 3o, l'aérodrome de Ban- gui, a atterri sur l'aérodrome de Brazzaville à i5 heures i5, après avoir fait escale à Qoquîlhatville, à 10 heures 55, MILITAIRE ESCROC Depuis plusieurs mois, les autorités mi- litaires recherchaient un soi-disant lieute- nant Marion, qui, se disant membre du Comité du Monument Poinearé, escroquait les officiers en leur demandant, par lettre du Comité du Monument Poincarê t des sommes d'argent pour l'érection d'un mo- nument. Les officiers ou les personnes à qui il s'adressait lui envoyaient des som- mes allant jusqu'à 5oo francs. Le montant des escroqueries s'élèverait à 10.000 francs environ, La police judiciaire], également saisie de l'affaire, vient de mettre fin aux exploits de cet escroc. C'est un caporal-chef du 46 e régiment d'infanterie casèrné à Reuilly, ve- nu depuis un an environ du 3 a régiment de tirailleurs de Bône, Xavier Giocanti, 3i ans. Amené à ta police judiciaire, Giocanti re- connut les faits et fut mis par M. Badin à ta disposition du petit. Parquet. S55- LES INSTITUTEURS COMMUNISTES On signale que le directeur de l'école de la Plaine, à Taverny (Seine-et-Oise), arbore, même en classe à sa boutonnière, l'insi- gne de la faucille et du marteau. Tout récemment, cet instituteur moscou- taire, assistant dans un patronage à une pièce révolutionnaire ; La Colère de Jac- ques, est monté sur une chaise et a chan- L'Internationale! On peut se douter de l'enseignement pa- triotique donné par ce disciple de Staline t milliiliiiiiiiiiiiiiimimimiiimiiii' I ! mpssions àe par M. A. GIROUARD, VICE-PRÉSIDENT DE L'AMICALE DES P. O DU SAUMUROIS (SUITE) LE DÉFILÉ DANS, BELGRADE Après un déjeuner accéléré, nous som- mes concentrés dès les premières heures de l'après-midi au Parc de Kalémegdan également s'assemblent les anciens com- battants yougoslaves qui nous escorteront jusqu'à l'ancien Palais Royal. : Le défilé s'organise donc aux abords du splendide monument de la reconnaissance serbe à la France, les drapeaux se dé- ploient, les rangs se forment et les diver- ses personnalités arrivent. dont le docteur Péchin, député de Paris, M. Lioubomir Stefanowitoh, président de la F.I.D.A.C. ; le Père Laurent, M. Marc Héraut, président des P. O. français, etc. Vers 15 heures, le cortège s'ébranle len- tement, les drapeaux espacés par quatre, ainsi que tous les Poilus d'Orient, vêtu§

Upload: vonhan

Post on 16-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

91me Année - N° 7 ABONNEMENTS

Trois Mo>s. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

El dihori du départimint: 16 fr. ETRANGER 2E FRANOS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. c*irs locaux — 2.50

JcsiFuai Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires êc d'Avis

— FONDE EN 1841 —

PARAISSANT LE MERCREDI <Sc LE SAMEDI

REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACË^DU MARCHÉ-NOIR Télophon» 1-95

C/C/ Nantes 154-28 Directeur: A. OIROUARD

Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHIMOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(28) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Mercredi 23 Janvier 1935

LE NUMÉRO

15 C Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une miée.

La quittance est présentée à l'aboant sans dérangement pour lui.

de France L'année 1934 nous a fait vivre

des heures graves, terribles et tragiques, puisque le sang a même coulé à Paris ; cependant, en ce début 1935, le malaise n'est pas dissipé, l'avenir semble lourd d'incertitudes et de menaces.

C'est que 1 immoralité est par-tout régnante en maîtresse en ce beau pays de France ; la justice bafouée, par ceux-là même qui ont charge de l'appliquer, l'ar-gent plus difficile à gagner de jour en jour, pendant que les escrocs que l'on inquiète à peine font perdre des millions à l'é-pargne publique; on tue d'hon-nêtes citoyens et les assassins sont à peine recherchés, les ruines s'accumulent, la confiance se perd devant tant d'impunité ; la canaille surtout est maîtresse des destinées du pays.

Voilà ce qu'en trente ans de dictature occulte, la Franc-Ma-çonnerie a fait de notre pays. Après avoir saboté la victoire de 1918, elle a déchaîné à Paris la guerre civile.

Avec ses 350.003 adhérents ou sympathisants, elle a jeté en effet sur la France toute une horde d'esprits s ms conscience ni mo-ralité à l'appétit insatiable et féroce ; elle a placé partout des hommes à elle et ceux-là se sont trouvés mïlés à tous les scan-dales.

Il faut que cet état de choses cesse au plus vite.

Il faut que le pays revienne aux saines traditions de son passé.

Beaucoup le comprennent, trop ferment encore les yeux à la réalité.

Français dont l'honnêteté est une. des vertus même de votre raee,| Français qui aspirez au calme, à la tranquillité, au bon-heur d'une paix si durement achetée, Français qui êtes épris d'ordre et de discipline si néces-saires à la vie des peuples, Fran-çais qui aimez passionnément la justice totale et complète, Fran-çais qui travaillez avec tant de courage pour améliorer le sort de votre famille, tandis que l'État Vous saigne aux quatres veines,

Français qui ne comprendrez jamais qu'il puisse y avoir des hommes au-dessus de la loi, l'heure est venue pour vous de vous unir, de constituer une or-ganisation puissante qui en im-posera à l'adversaire.

• *

L'heure est donc venue de faire appel à toutes ces énergies capables d'exiger la dissolution de la Franc-Maçonnerie et des Loges d'où sont sortis tous ces mauvais bergers de haute enver-gure, les protecteurs des Stavisky, des Lévy, des Bonny, les fusil-leurs du 6 Février, les assassins de Prince, Uarthou , du Roi

. Alexan dre lerde Serbie. C'est à cette œuvre que l'Union anti-maçon-nique vous convie, nul doute que son appel sera entendu par toutes les forces vives et saines du pays qui savpnt répondre, pré-sent, chaque fois qu'un nouveau danger menace la France et la France est bien au bord de l'abîme puisqu'un torrent de boue risque de la submerger.

Docteur COUSIN, député de Paris, délégué général

de l'Union anti-maçonnique de France.

Dissolution Doit-on pouvoir dissoudre la Chambre ?

Qui aura, le droit de le faire P Sur le premier point je crois qu'il n'y

a pas de divergences d'opinion. La répon-se est : oui.

Sur le second, diverses solutions sont proposées.

Je ne crois pas que l'on ait) proposé la plus logique.

Qui nomme la Chambre ? Le Pays. Qui doit avoir action sur elle ? Mais le pays, ce me semble. Et comment? D'une manière assez simple. Tout ministère mis eh minorité aurait

le droit de référendum. Les séances se-raient suspendues pour environ trois se-maines.' Le ministère adresserait un appel au pays, expliquant la situation. Le vote aurait lieu immédiatement (i5 jours, au moins, trois semaines au plus).

Les votants recevraient des bulletins ain-si conçus :

J'approuve le ministère. Je blâme le ministère. Si les blâmes étaient en majorité, le mi-

nistèrè démissionnerait, ses membres ne pourraient faire partie d'aucun cabinet pen-dant toute la législature. Si les approba-tions l'emportaient, il serait procédé à de nouvelles élections dans toutes les circons-criptions dont l'avis ne concorderait pas avec le vote du député ; mais dons celles-là seulement, et le député ne serait pas ad-mis à se représenter. Ainsi la volonté na-tionale 'serait vraiment respectée. Si le sys-tème était en vigueur il y aurait lieu de prendre des mesures de détail assez faciles à précise?.

NOUVELLES EXPRESS

Le Gouvernement a déposé sur le bureau de la Chambre le projet de loi tendant à porter de 10 à i5 milliards de francs les émissions de bons du Trésdr.

Le Ministre des P. T. T. désire organiser l'aviation postale intérieure et installer à la campagne le téléphone automatique.

La Chanïbre a voté le projet de modifi-cation de son règlement. .

Pour la 6" tranche de la Loterie Natio-nale le ier. lot de 2.5oo.ooo fr. est gagné par le numéro 722.464 et pour ta 7e tran-c}ie par le numéro o65.884.

Le prétendant au trône d'Autriche,, Otto de Habsbourg a adressé un manifeste aux ouvriers catholiques du Tyrol.

Les escroqueries de Stavisky ont coûté près de 5o. 000.000 à l'épargne française.

Le départ du général Weygand

Atteint par la limite d'âge, ;e général Weygand quitte la vice-présidence du Con-seil supérieur de la Guerre. Le décret qui nomme à ce poste éminent le général Ga-melin, réorganise en même temps fie Coi seil supérieur de la Guerre et l'état-major général de l'armée, en augmentant les pré-rogatives du vice-président du Conseil Su-périeur, futur généralissime, de nos forces mobilisées, tout en diminuant d'autant les attributions détenues, depuis 1920, par le chef dè l'état-major de l'armée.

Désormais, le vice-président du Conseil supérieur de la Guerre portera le titre de chef d'état-major général de l'armée, tra vaillera directement avec le ministre de la Guerre et sera assisté d'un membre du Conseil supérieur de la Guerre, major gé-néral désigné du temps de guerre et ad-joint permanent du généralissime.

Tout rentrera ainsi dans un ordre logi-que.

Le Conseil supérieur de la Guerre rede-viendra le cerveau de l'armée, et l'état-ma-jor de l'armée reprendra son véritable rôle d'organe d'études, de renseignements et d'exécution.

Quant à l'illustre général Weygand, qui a été, aux côtés du maréchal Fôch, l'un des meilleurs artisans de la victoire, et qui se retire, parce que tel est le vœu de la loi, en pleine possession de ses forces phy-siques et de sa vigueur intellectuelle, le bâton de maréchal de France couronnerait

'. prochainement, assure-t-on, son admirable carrière toute de dévouement à l'armée et à la Patrie.

SOUS LA CAGOULE

Dans sa Telation des obsèques du maire de ""Saint-Nicolas-du-Port, docteur Hanus, l'£st Républicain du 27 décembre dernier a apporté une involontaire note comique.

Dans l'énumératiôn des personnes pré-sentes, le nom. précède la qualité de l'assis-tant, sauf pour un seul :

« Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de-Jérusalem ».

On retrouve à plusieurs endroits le mys-

térieux personnage. En tôte de l'article : « Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de-

Jérusalem »,. Aux; cordons du poêle : « Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de-

Jérusalem ». Dans l'annonce des discours : (( Le vénérable de la Loge Saint-Jean-de-

Jérusalem ». Dans la série des discours prononcés, cha-

cun est précédé d'un titre indiquant le nom de l'orateur. Un seul encore fait ex-ception ; au milieu des textes des discours on lit seulement :

« C'est ensuite à M. le Vénérable de la Loge Saint-Jean-de-Jérusalem ».

Puis, suit le discours dont la conclusion çféjjfebre :« dénouement du défunt à V1

cause des Loges qui se confond avec celle de l'humanité » !

Le vénérable **« auteur de cette forte pensée a préféré rester caché sous la ca-goule de l'anonymat. On remarquera les précautions prises par le rédacteur du compte-rendu pour respecter sa volonté.

La bonne adresse

Nous ne saurions trop recommander aux socialistes et communistes, réfugiés de la Sarre, en quête d'un asilê, d'écrire au ca-•marade Paul Faure, dit « Paulou », secré-taire du parti S\. F. I. O. 11 vient d'arriver dans son château de Ghaulnes, commune de Grignols, canton de Saint-Astier, près de Périgueux. Le magnifique domaine com. prend plusieurs bâtiments et son étendue dépasse 200 hectares.

Nul doute que les rescapés du Front Commun d'outre-Rhin ne trouvent bon ac-cueil et bon gîte chez l'internationalisle-capitaliste au grand coeur qui, avec son ami Muni, plaide leur cause en France avec tant de chaleur...

Grignols (Dordogne), canton Siant-Aslier, (>(;.'> habitantes, descendre gare Neuvic, neuf kms, ligne de Périgueux à Coutras.

INFORMATIONS

LE RELÈVEMENT DU PLAFOND DES BONS DU TRÉSOR

Le Gouvernement a examiné, hier, en Conseil des Ministres, le projet de loi ten-dant à relever de 10 à i5 milliards de francs le plafond d'émission des bons du Trésor, projet dont M: Germain-Martin avait annoncé, au début du mais,, le prochain dépôt sur le bureau de la Chambre.

Cette mesure, qui marque la première phase de la nouvelle politique financière du Gouvernement, permettra le remplace-ment d'une partie de la dette à long ter-me, dont les taux sont très onéreux pour la trésorerie, par une masse flottante de bons du Trésor dont les conditions sont beaucoup plus avantageuses pour l'Etat.

Le vote du projet aura donc pour effet immédiat l'allégement des charges budgé-taires.

855 REMISE DE COMMANDEMENT ■

LE TAUX D'ESCOMPTE

C'est lundi que le général Gamelin, le nouveau généralissime, successeur du gé-néral Weygai}d, a pris son commandement.

Dans la matinée, une cérémonie sobre mais émouvante, s'est déroulée dans tou-tes les casernes de France. Devant les trou-pes assemblées et en armes, les chefs de corps ont lu l'ordre du jour dans lequel le général Weygand salue, une dernière fois, l'armée qu'il a servie pendant près de cin-quante arçs.

Le général Weygand s'est embarqué lun-di soir pour le Maroc.

Certains milieux financiers avaient entre* vut à la suite de la récente nomination de M. Tannety à la Banque de France, l'éven-tualité d'une baisse imminente du taux d'escompte. Cette éventualité, suivant te Capital, semble s'éloigner.

LA LIAISON POSTALE AÉRIENNE ALGER-CONGO

Le voyage aller de la 8e liaison postale d'expérience Alger-Congo s'est terminé lun-di sur l'aérodrome de Brazzaville. Parti d'Alger, le 17 janvier, le pilote Avignon, pilotant un tri-moteur commercial, ayant à bord i5o kg. 4go de poste, qui avait quit-té le matin, à 8 h. 3o, l'aérodrome de Ban-gui, a atterri sur l'aérodrome de Brazzaville à i5 heures i5, après avoir fait escale à Qoquîlhatville, à 10 heures 55,

MILITAIRE ESCROC Depuis plusieurs mois, les autorités mi-

litaires recherchaient un soi-disant lieute-nant Marion, qui, se disant membre du Comité du Monument Poinearé, escroquait les officiers en leur demandant, par lettre du Comité du Monument Poincarêt des sommes d'argent pour l'érection d'un mo-nument. Les officiers ou les personnes à qui il s'adressait lui envoyaient des som-mes allant jusqu'à 5oo francs. Le montant des escroqueries s'élèverait à 10.000 francs environ,

La police judiciaire], également saisie de l'affaire, vient de mettre fin aux exploits de cet escroc. C'est un caporal-chef du 46e

régiment d'infanterie casèrné à Reuilly, ve-nu depuis un an environ du 3a régiment de tirailleurs de Bône, Xavier Giocanti, 3i ans.

Amené à ta police judiciaire, Giocanti re-connut les faits et fut mis par M. Badin à ta disposition du petit. Parquet.

— ■ S55-LES INSTITUTEURS COMMUNISTES

On signale que le directeur de l'école de la Plaine, à Taverny (Seine-et-Oise), arbore, même en classe à sa boutonnière, l'insi-gne de la faucille et du marteau.

Tout récemment, cet instituteur moscou-taire, assistant dans un patronage à une pièce révolutionnaire ; La Colère de Jac-ques, est monté sur une chaise et a chan-té L'Internationale!

On peut se douter de l'enseignement pa-triotique donné par ce disciple de Staline t

milliiliiiiiiiiiiiiiimimimiiimiiii'

I ! mpssions àe par M. A. GIROUARD,

VICE-PRÉSIDENT DE L'AMICALE DES P. O DU SAUMUROIS

(SUITE)

LE DÉFILÉ DANS, BELGRADE Après un déjeuner accéléré, nous som-

mes concentrés dès les premières heures de l'après-midi au Parc de Kalémegdan où également s'assemblent les anciens com-battants yougoslaves qui nous escorteront jusqu'à l'ancien Palais Royal. :

Le défilé s'organise donc aux abords du splendide monument de la reconnaissance serbe à la France, les drapeaux se dé-ploient, les rangs se forment et les diver-ses personnalités arrivent. dont le docteur Péchin, député de Paris, M. Lioubomir Stefanowitoh, président de la F.I.D.A.C. ; le Père Laurent, M. Marc Héraut, président des P. O. français, etc.

Vers 15 heures, le cortège s'ébranle len-tement, les drapeaux espacés par quatre, ainsi que tous les Poilus d'Orient, vêtu§

de noir, le brassard de deuil au bras gau-che, les décorations étalées sur la poitrine.

Le long défilé monte lentement les dif-férentes artères, dans un silence impres-sionnant, chacun de nous observe le re-cueillement le plus complet, conscient du devoir sacré qu'il accomplit et mesurant toute l'étendue du geste du prince Paul qui veut recevoir la délégation et lui prou-ver toute son amitié, tout comme l'aurait fait le grand mort dont la, noble figure domine ce bel acte. Et, en effet, dans tous les magasins, l'image du Souverain regret-té trône à la place d'honneur entourée des voiles du deuil. Et à chaque demeure un drapeau noir flotte soit à la fenêtre ou au balcon indiquant que là on porte le deuil en conservant au cœur le souvenir du sou-verain disparu.

Si nous observons le plus impressionnant silence et la dignité réservée en pareille céérmonie, il n'en est pas de même de la foule qui, nous entourant au départ, mon-te, monte, grossissant jusqu'au Palais. Les glorieux étendards sont salués et les poilus acclamés par d'incessants « Jivela Fran-cuska ». C'est du délire au fur et à mesure que les passants augmentent et, de toutes parts, on nous jette ou des fleurs ou on nous remet des souvenirs, les mouchoirs s'agitent, les chapeaux s'élèvent, les en-

t fants crient, les hommes acclament et nom-bre de femmes pleurent.

Sur tout le passage on estime à plus de dix mille personnes le flot qui nous en-cadre et nous ovationne.

* *— AU PALAIS ROYAL

Seule la délégation des Poilus d'Orient française est admise en audience dans la grande salle de parade de l'ancien palais royal encore tout imprégnée du souvenir douloureux de l'exposition du catafalque du roi Alexandre à la vénération de son peuple ii n'y a pas trois mois. Les drapeaux se déploient autour et les combattants der-rière leurs ehiblèmes.

Le prince régent est salué à son arrivée par les cris de « Vive le roi Pierre ! Vive le prince Paul I ». Aussitôt il va aux diver-ses personnalités puis successivement serre la main de chaque poilu en lui demandant où il a combattu sur les fronts d'Orient La bonne grâce, l'amabilité, la distinction la condescendance du prince produit une forte émotion parmi nous et certes nous ne saurions oublier cette minute poignante où le régent nous remerciait de notre geste spontané en souvenir du roi-Preux.

Avant de nous quitter, d'une voix calme il ne put que prononcer ces quelques mots « J'aurais voulu vous exprimer toute ma reconnaissance et l'émotion avec laquelle j'ai revu vos drapeaux. Merci d'être venus apporter un dernier hommage à votre an cien camarade de guerre et à votre grand ami ».

La réception est terminée par les nou veaux vivats en l'honneur du roi et du prince.

A 18 heures, une très brillante réception avait lieu dans les salons de la Légation de France et. un buffet fut servi en l'hon neur de la délégation française, les plus hautes personnalités y assistaient de mê-me que l'aristocratie de la ville de Bel-grade.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 16 — 23 Janvier

llâl Mlf 1 par Gilbert JERIANNE

A ao heures, un banquet de 4oo couverts nous était oflert au Casino des Officiers dans la grande et merveilleuse salle d'hon-neur. H était présidé par le ministre des Communications, assisté d'un de ses col-lègues du Cabinet, représentant le Gouver-nement.

Je dois ajouter ici que M. Jevitch, chef dudit Gouvernement, avait reçu, vers 17 heures, une délégation de nos camarades, et que le lendemain à la Stouptchina, M. Jevitch faisait allusion à notre courage et à la réception que nous reçûmes en terri-toire yougoslave.

Le menu fut délicieux et servi très à la française agrémenté de vins qui ne le cè-dent en rien à nos crus répulés. Des toasts radiodiffusés furent échangés entre le mi-nistre des Communications, M. Siefano-witch et Marc Héraut relatant combien l'amitié des deux peuples était plus que jamais étroite, scellée derechef par la dou-leur et le sang. EL c'est aux cris de « Vi-vent la France et la Yougoslavie » que npus quittions cette délicieuse ambiance pour gagner la gare d'où le train partait .'1 23 h. 25.

Ce sont alors de nouvelles et formidables ovations ce pendant qu'on nous rend les honneurs et que' la Musique militaire sa-lue majestueusement les deux nations al-liées. Le train s'ébranle et les clameurs couvrent les bruits du convoi qui s'estom-pe dans ■ la nuit.

Trop d'émotions nous empêchent de dor-mir, nous ne pouvons que les commenter entre nous et le temps passe ; le jour ap-paraît vers 7 h. 3o le jeudi matin 3 janvier et notre lourd et rapide convoi entre en gare.

1 (A suivre)

MHS OilODEL ET RÉGIONALE

Prise d'armes A L'ECOLE DE CAVALERIE

(SUITE)

La jeune fille attendit que le domestique qui les servait ait disparu pour aller u. cher le petit déjeuner qu'elle venait de commander.

— Inutile,, papa, dit-elle alors, je préfé-rerais une promenade à pied comme étant plus favorable à la conversation sérieuse que jé désire avoir avec vous.

Le domestique réapparut avec le thé de-mandé par Ghislaine. Elle s'empressa de le boire pour rejoindre son père qui, très intrigué, prenait son chapeau au porte-manteau de la galerie où il avait l'habitu-de de l'accrocher.

— Où dirigeons-nous nos pas P demanda-Hh

— Dans le fond du parc, si vous le vou-lez bien, car c'est là que nous serons le plus à l'abri des oreilles indiscrètes.

— Que de mystères I constata le marquis en riant. Et tous les deux s'enfoncèrent sous l'ombre épaisse des arbres séculaires en marchant du même rythme cadencé.

Le j&ajguis regardait sa fille à la déro-

Lundi, à 10 h. 3o, s'est déroulée, dans la cour d'honneur de l'Ecole une impor-tante et imposante prise d'armes à l'occa-sion de la remise dès décorations du ier jan-vier attribuées aux divers officiers d'activé et de réserve dont nous avons déjà donné les noms.

Toutes les diverses unités de l'Ecole étaient rangées autour du quadrilatère et les personnalités civiles aux côtés du Sous-Préfet et des corps constitués de notre ville occupaient le péristyle.

La Musique Municipale quoique tardive-ment prévenue, était au grand complet sous les ordres de son chef éminent, M. Bienvenu, et nous devons louer tous les exécutants de ce beau geste bénévole qui a été particulièrement remarqué : la phalan-ge a droit à tous les éloges.

Quelques minutes avant l'heure, le dra-. peau pénètre dans la cour escorté de sa (garde. «La Marseillaise» retentit, puis le

i' salut à l'étendard ; le général de la Lau-rencie arrive bientôt, après avoir salué le glorieux emblème, puis les personnalités présentes et passé sur le front des troupes,

(( Que peut-elle bien avoir de si grave à me dire, et à moi seul ? » pensait-il

Leur silence, voulu, rendait plus vive leur démarche. Le marquis diminuait la longueur habituelle de ses pas pour se mettre à l'unisson de ceux de sa fille qui, dans le même but, allongeait les siens.

Pas un instant la pensée de Christian Nojon n'effleura le cerveau du marquis. L'arrivée au pays du docteur et de sa fa-mille n'était pas pour lui une chose agréa-ble parce qu'il remplaçait à Kerloviau un bon ami qu'il aimait aller y voir. Jamais il n'avait accepté les invitations renouve-lées du docteur et trouvait heureusement le prétexte de sa récente maladie suffisant pour expliquer solidement ses refus. La vérité est qu'il lui aurait été bien doulou-reux de constater le changement de maî-tre de la vieille demeure.

Du reste, c'était surtout Ghislaine que priaient les nouveaux venus à leurs réu-nions : la jeunesse et le plaisir l'y appe-laient, ce qui paraissait au marquis tout à fait naturel.

La jeune fille en cheminant auprès de son père attendait impatiemment l'heure qu'elle jugerait propice à sa confidence.

Trouvant enfin le moment favorable, elle se décida à parler.

Son intimidation était grande malgré la confiance absolue qui régnait entre le père et la fille, faits pour se comprendre et mê-me souvent se deviner. Ghislaine éprouvait comme une sorte de remords de n'avoir

il procède avec le cérémonial ordinaire, de-vant, tous les légionnaires et médaillés mi-litaires à la remise dest décorations sui-vantes :

Officiers de la Légion d'honneur : lieute-nant-colonel Delest, chef d'escadrons de Laissardière, chef d'escadrons Courteaux, capitaine Blanchard, commandant de ré-serve Hubert.

Chevaliers de la Légion d'honneur ; Ca-pitaine Boucaud, capitaine de Boysson, ad-judant-chef Garreau, lieutenant, de réserve Gazeau.

Médaille militaire : Adjudant-chef Lacas-sagne, adjudant Mohamed ben Ali, cava-lier de manège Hay.

Puis tout aussitôt les nouveaux promus ou nommés sont entourés et chaudement félicités par leurs nombreux amis.

La Musique Municipale exécute alors un brillant morceau et la cérémonie est termi-née.

A nouveau nous présentons aux Brillants officiers décorés nos vives félicitations et tout particulièrement, à nos distingués con-citoyens : M. le commandant de réserve Hubert, directeur de la B. N. C. L, officier de la Légion d'honneur, et M. le lieutenant de réserve d'E.-M. Gazeau, chevalier.

DANS LA LEC1U1N D'HONNEUR

C'était également lundi, que M. Barbier, le sympathique administrateur-délégué de l'Agence Havas, remettait publiquement à notre distingué confrère, M. Paul Cardi, au cours d'un vin d'honneur, dansi les salons du Welcome, les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur.

Une imposante assistance s'était massée autour des autorités civiles et militaires afin d'apporter au vénérable récipiendaire les témoignages de sympathie dont il est l'objet en maintes circonstances.

Après les diverses congratulations d'usa-ge, M. Barbier, au milieu des applaudisse-ments unanimes, attacha à M. Paul Cardi la cravate de commandeur de la Légion d'honneur et lui donna l'accolade.

Très ému M. Cardi remercia en une chau-de allocution, à laquelle s'associa M. le Préfet et autres personnalités.

Puis, M. Robert de Grandmaison, en une de ces élégantes et chaleureuses improvisa-tions dont il a le secret et qui ont le don de soulever les auditoires, exalta la magni-fique carrière de journaliste et de mutua-liste de notçe Directeur. Très ému, il con-clut en donnant lui aussi à M. Paul Cardi, une accolade qui fut saluée par un ton-nerre d'applaudissements.

Mais en terminant et suivant le vœu de M. Paul Cardi, un toast imposant fut porté à la santé de tous les assistants.

Et cette aimable et sympathique fête prit fin dans une joyeuse atmosphère de cor-dialité.

HIPPISME . CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

DE BERLIN

Le détachement de l'Ecole Militaire et d'Application de la Cavalerie et du Train prenant part au concours hippique inter-national de Berlin du 25 janvier au 3 fé-vrier 1935, sera composé ainsi qu'il suit :

Officiers. — Commandant de Laissardiè-re, chef d'équitation ; capitaine Durand, lieutenant Bizard, lieutenant Busnel, lieu-tenant d'HurielrBartillat.

Cavaliers de manège. — Brigadier Guyot, Le Ruyet Louis, Le Ruyet Julien, Le Berre, Allain.

Chevaux. — Avion, d'Artagnan, Cartila-ge, Castagnette, Rollot, Saïda, Spergule, Trévoux, Ultor, Wicome.

m * * Nous apprenons que le général de la

LaurencSe, commandant l'Ecole de Cava-lerie de Saumur, a été désigné comme chef de mission de l'équipe française qui doit participer au concours hippique de Berlin.

Nous avons foi dans la grande diploma-tie du brillant chef qui saura présenter à Berlin les sentiments de paix qui animent le peuple français.

Tous nos meilleurs vœux aux officiers qui vont disputer ces prochaines compéti-tions et qui voudront, en même temps qu'ils glaneront des succès, être nos meil-leurs ambassadeurs.

.A1SSE D'EPARGNE DE SALMoi

Séances des 17, 19, 20 Janvier 1935

Sous la Présidence de MM. R. Baudry, Partant, Griffon

Versements de 174 déposants. 27 nouveaux: 273.982 francs.

Remboursements : 228.400 francs.

pas ressenti le besoin de faire du marquis son premier confident, car son entretien d'aujourd'hui lui avait été conseillé la veil-le par Joël.

Elle ralentit sa marche et son père l'imi-ta immédiatement.

Bien que sa curiosité fût vivement exci-tée, ce dernier ne posa pas une question à Ghislaine, préférant attendre le récit qu'elle lui avait annoncé.

— Papa, commença-t-elle, Christian NI* jon est parti ce matin ; mais il reviendra.

Le marquis fut étonné d'un tel début. Sans doute Ghislaine préférait-elle parler d'abord de choses indifférentes et, pour la mettre à son aise, il répondit sur un ton enjoué ;

— Et vous recommencerez avec plaisir vos bonnes parties de tennis.

— Oui, papa, reprit la jeune fille. Puis prenant une sorte d'élan moral elle ajou-ta ;

— Avant de partir, il m'a demandé de devenir sa femme-

Le marquis s'arrêta net, regardant Ghis-laine, comme pour lui demander de répé

: ter cette phrase qu'il redoutait de n'avoir pas comprise.

Obéissant au désir inexprimé de son î père, la jeune fille affirma :

—» Oui, papa, Christian Nojon. Le marquis n'attendit pas la fin de la

phrase, il était sûr maintenant que son oreille ne l'avait pas trompé.

— Christian Nojon, répéta-t-il, les yeux

UNION NOËLISTE

Dimanche dernier une matinée artistique était offerte au Patronage du Fort, par les jeunes Noëlistes de toute la ville.

On sait combien est vivante cette société locale à l'instar de toutes celles qui rayon-nent dans toute la France sous les plis de la bannière de Noël. Le programme en est toujours judicieusement choisi et cette fois encore les actrices n'ont pas failli à la tra-dition instaurée par leurs aînées. L œuvré en elle-même permet d'ailleurs de donner une variété et une gamme d'œuvics très intéressantes et d'une certaine envergure.

Outre les divers intermèdes, la plupart vrai déploiement grandiose, troc scènes différentes eurent l'heur de plaire infini-ment et de recueillir chacune dans leur genre de flatteurs applaudissements.

La grandeur des sentiment exprimés dans l'incomparable pièce de Th. I.otiel « La Paimpolaise » permirent au x réelles artistes de donner leur pleine et émotive activité : elles ont excellé et atteint un pathétique poignant que mettaient encore en relief une mise en scène judicieuse et un décor très joli.

Dans <( Tic à Tic » les deux interprètes se sont taillées un succès digne de leur cons-ciencieuse mimique. Quant « Aux Sal-ots du Diable » où les scènes les plus diverses s'entrecroisent d'événements tantôt pathé tiques ou hilarants, les toutes jeunes n'ont pas craint les feux de la rampe et évoluent avec une aisance caractérisée autour de leur aînée amplement drapée dans toute sa di-gnité de grande dame appuyée d'une mc-phstophélique et excellente comparse. Là encore, la mise en scène très soignée et cir-

dans le vague. Puis se ressaisissant, il de-manda :

— Et qu'as-tu répondu P — Rien encore, papa, il m'a dit vouloir

être assuré de mon assentiment personnel avant d'en parler à quiconque.

— Il a raison, approuva le marquis. — Quant à moi je lui ai demandé une

semaine de réflexion me réservant de lui donner ma réponse définitive lors de : son prochain voyage.

— Et ton impression sur lui n'est pas défavorable P interrogea le marquis. ,

— Je ne sais pas. Je ne l'avais jamais considéré que comme un agréable parte-naire de tennis et un bon professeur pour apprendre à conduire une voiture, car je suis en mesure de passer mon permis de conduire, termina Ghislaine en souriant, rappelant ainsi à son père la demande qu'elle lui avait déjà formulée : une toute petite voiture !

A ces mots, le marquis redevint soucieux. Il ne répondit pas à cette question si adroi-tement rappelée, et reprit) le cours de la conversation momentanément délaissée.

— Christian Nojon a eu-raison de te par-ler d'abord, Ghislaine, mais dis-moi, que comptes-tu faire ?

— Je ne sais pas encore, papa. Je ne voudrais pas coiffer Sainte-Catherine et les maris sont rares dans les environs de Cor-brian.

Le marquis entrevit soudain. la solution élégante qui les tirerait tous d'un mauvais

constanciée rehaussa l'œuvre de Ch. Le Roy-Villars.

En réalité, ce fut une fort belle matinée artistique tout à l'honneur du Noël qui, nous l'espérons, a moissonné et récolté am. plement pour ses œuvres sociales : que toutes, dirigeantes et actrices, soient féli-citées et remerciées.

SYNDICAT D'INITIATIVES

Vendredi dernier 18 janvier, avait lieu, à la Chambre de Commerce, l'assemblée statutaire annuelle du Syndicat d'Initiati-ve sous la présidence de M. de Luze, assisté de MM. Baudry et INoël-Tessier, vice-prési-dents ; Girouard, secrétaire ; Bouvet, tré-sorier.

La lecture des divers rapports fit ressor-tir l'activité de notre groupement, touris-tique et les exposés recueillirent ■ l'assenti-ment unanime de l'Assemblée.

Voici le rapport moral du secrétaire qui est en somme une rétrospective de l'acti-vité du Syndicat pendant l'année 1934 :

Messieurs, Je suis certain que vous êtes tout aussi

perplexes que moi à l'annonce d'un comp-te-rendu moral que je le fus moi-même au moment de le charpenter pour vous- le communiquer.

Le Tourisme, industrie nouvelle mais normale, subit lui aussi les étreintes de la crise par un ricochet tout naturel qui n'est autre que le luxe.

C'est pourquoi je n'aurai pas un bilan merveilleux à vous produire mais seule-ment une rétrospective de ce que votre Essi a tenté ou essayé pour vivre, s'éten-dre, prospérer et faire rayonner la gran-deur, la beauté et l'attrait de votre cité dont l'orient est si pur, si limpide et ful-gurant.

Activité de l'Essi. — En avril dernier, le 8, notre ville a été le siège de l'Assemblée générale de la Fédération des Essi de la Vallée de la Loire : une très sérieuse or-ganisation y a été décidée et nous ayons reçu nos collègues avec toute la sollicitude et l'amabilité qu'eux-mêmes déploient dans nos déplacements sur le territoire de, la Fédération. M. de Luze présida cette jour-née entouré des membres de votre bureau.

Au Mans, le 3 juin, , une Assemblée ex-traordinaire décida entre autre, la nomi-nation d'un nouveau bureau de la Fédéra-tion. Je dois vous avouer très franchement que je fus choisi comme Secrétaire gêné-ral : c'est plus pour moi une charge qu'un honneur que je n'ai pu refuser. Je repré-sentais là-bas, avec mon collègue Bouvet, trésorier, votre Essi de Saumur.

A Nantes, où j'allai le 9 août, eut lieu la transmission des pouvoirs des fonctions de la Fédération.

A la Baule, le 23 septembre, avait lieu une autre réunion générale de la Fédéra-tion : à notre grand regret, votre Essi ne fut pas représenté ; cette journée étant fort prise pour nous par l'inauguration de la statue de Benjamin Delessert.

A propos de cette grande solennité sau-murodse, je dois mentionner que l'Essi fit partie du Comité d'organisation et que votre serviteur fut le cicérone de l'excur-sion touristique du Lundi dans la Vallée.

pas. Christian Nojon n'était pas le mari qu'il eut souhaité peu de temps' aupara-vant pour la fille) unique du marquis de Corbrian, mais aujourd'hui, avait-il le droit de se montrer si difficile ? Evidemment il n'aurait jamais osé imposer une union quelconque à sa fille dans le seul but de son intérêt propre, mais puisque Ghislai-ne elle-même parlait de son mariage avec Christian Nojon c'est qu'il ne lui était pas antipathique. Alors tout allait pour le mieux et la Providence arrangeait oppor-tunément les choses en s'occupant de l'ave-nir de cette enfant I

— Alors, je répondrai oui à la demande officielle qui me sera adressée P demanda le marquis.

Ce fut au tour de Ghislaine d'être éton-née. Elle avait espéré trouver en son père une hostilité pour ce mariage qu'elle .ne désirait pas voir aboutir et voilà que le marquis de Corbrian semblait trouver tout naturel de donner sa fille à Christian Nojon.

Dans un sursaut elle répondit ; — Mais, je ne l'aime pasl Le marquis fut atterré. La fatalité n'a-

vait pas encore terminé de frapper sur sa tête à grands coups redoublés ! Ghislaine n'aimait pas Christian Nojon! Qu'allaient-ils tous devenir?... L'heure douloureuse de l'aveu venait de sonner 1 Le marquis, de Corbrian allait exposer sa cause devant sa propre fille qui aurait le droit de se mon-trer pour lui un juge implacable.

. (A suivre)^

Une très sérieuse propagande publicitaire fut faite près de nos aimables visiteurs.

Lors des grands galas à l'occasion de Joachim du Bellay, %le Syndicat apporta lui aussi son appui tïès apprécié puisque le Comité départemental d'organisation nous adressa une lettre très élogieuse

Le fonctionnement de notre Bureau est normal, très régulier et très apprécié ; il est de plus en plus fréquenté malgré les allées et venues un peu plus restreintes des visiteurs.

Mais ce qui est fort encourageant pour nous, c'est que les Saumurois connaissent enfin le chemin du hall, les services que rend l'Essi et son incontestable utilité. Cela c'est un progrès croyez-moi et, qui mieux est; on devient propagandiste : ja-mais nous n'avions tant distribué de tim-bres-vignettes. Nos efforts n'ont donc pas été vains cette année encore : songez) que nous devenons prophètes dans notre pays : la voilà bien la victoire sur nous-mêmes.

Et pour que l'œuvre de notro Bureau • soit réellement efficiente, je me suis per-mis de créer deux registres : un de Récla-mations et un de Suggestions. Je puis vous certifier qu'ils ne sont pas vierges ; et si nous avons des compliments flatteurs éma-nant de hautes personnalités, j'ai pu ré-gler certains litiges et éviter de la casse... pour quelques concitoyens et aussi pouf la réputation de notre perle angevine.

— Avant de vous parler de la publicité, puisque nous sommes dans les questions d'ordre intérieur, voulez-vous me permet-tre de saluer la mémoire de notre collègue disparu lé 20 août dernier, prématurément, car sa disparition a causé non seulement un vide mais engendré aussi beaucoup de regrets : j'ai jiommé M. Maurice Chapin, Président du Syndicat des Vins Mousseux dont tous nous avons apprécié la valeur et le dévouement. L'Essi conserve pieusement son souvenir et transmet de nouveau à la famille ses sentiments de respectueuse sym-pathie.

Publicité. — L'Essi toujours adhérent au Consortium interdépartemental de pu-blicité a bénéficié de ses heureux résultats. Pour notre part nous avons édité des dé-pliants artistiques où sont concentrés des renseignements succincte sur notre ville et sur ses environs avec cartes et schémas à l'appui sans oublier les clichés.

—■ Notre diorama fonctionne à Paris à là,' 'Gare St-Lazare et à Montparnasse.

— H nous faut cette année envisager Ca réédition de notre guide : ce n'est pas une petite besogne et un non moins gros souci. J'ai essayé avec des firmes parisiennes d'ob-tenir de la publicité, mais en vain. Il sera donc' nécessaire de simplifier la brochure pour la réaliser et de se contenter du strict nécessaire : nous serons reconnaissants à tous ceux qui pourront nous faciliter la tâche de quelque manière que ce soit, nous les en remercions par avance. Nous essaie-rons de faire au mieux

Hall de tourisme. — Nous avons égale-ment parachevé l'aménagement de notre bureau et l'avons doté de tout le néces-saire voulu pour satisfaire nos visiteurs. La trésorerie nous a permis ces heureuses transformations dont nous avons reçu maints éloges. Le service d'information fonctionne à notre plus grande satisfaction et nous devons en féliciter notre secrétaire appointée pour son dévouement et sa com-pétence indiscutables.

Grâce à notre trésorier, les adhérents augmentent sensiblement et plus particu-lièrement les subsides : nous lui en expri-mons notre gratitude.

Et malgré la crise, notre Essi poursuit •sa, tâche en besognant pour le bon renom de la cité : demain il continuera son œu-vre bienfaisante grâce à ses membres actifs et aussi à la Municipalité que nous devons remercier de leur appui et de leur soutien.

Nous ne pouvons en terminant souhaiter qu'une chose c'est que l'Essi soit de plus en plus compris, soutenu et encouragé et alors il donnera le plein effet qu'on est en droit d'attendre de sa parfaite organisa-lion. A. G.

,— 585 CERCLE SAINT-PIERRE

Montée du Fort Un grand nombre de sociétaires du Cer-

cle Saint-Pierre étaient réunis dimanche dernier dans la coquette salle des fêtes pour y tenir leur assemblée générale an-nuelle et y fêter ensuite la traditionnelle réjouissance des Rois.

Le compte-rendu financier est lu à l'as-semblée qui le ratifie et félicite le tréso-rier pour l'excellente gestion qui a permis d'équilibrer les recettes et les dépenses tout en réalisant les améliorations néces-saires au Cercle.

L'ordrê dù jour comportait ensuite le renouvellement partiel du bureau pour l'année igS5. Ont été élu? pour trois: ans :

jj MM. Chaillou, Gaugain, Girouard, Landais » et Lefébure. ï Le Directeur, M. l'abbé Manceau informe

l'Assemblée qu'un nouveau concours de manille est ouvert dès maintenant. Les so-ciétaires désirant participer à ces jeux sont priés de se faire inscrire par le secrétaire et ce, jusqu'au dimanche 27 janvier, à i4 heures, afin de permettre le début des éli-minatoires ce jour même.

C'est ensuite l'heure consacrée à la dé-gustation de l'excellente frangipane qui fait son apparition sur les tables, escortée de l'indispensable « Saumur » tout à fait qualifié pour en faire apprécier la saveur.

Mais auparavant, le sympathique prési-dent du Cercle, M. Coutard, prend la pa-role pour exprimer les vœux de tous à M. l'archiprêtre Moreau, qui vient de faire son entrée parmi nous.

<( Monsieur l'Archiprêtre, » Permettez-moi de profiter de notre réu-

nion et de la petite fête des Rois. Au nom de tous les membres du Cercle Catholique de Saint-Pierre et au mien : je vous pré-sente nos souhaits et vœux de bonne an-née.

» Donc, M. l'Archiprêtre, bonne et heu-reuse année, pour toute la paroisse qui est votre grande famille afin que le Bon Dieu vous conserve pendant de très longues an-nées à la tête de notre bonne et belle pa-roisse.

» Bonne et heureuse année pour votre propre famille.

» Permettez-moi d'y joindre des vœux de bonne santé pour M. l'abbé Manceau, no-tre bien sympathique Directeur, car je sais que, par tradition, les abbés de St-Pierre sont compris dans la famille de M. l'Ar-chiprêtre.

» J'adresse les mêmes vœux à M. l'Abbé Louis, votre très aimé frère, et à MM. les abbés Leroy et Blond, qui ont bien voulu nous assister en nous honorant de leur présence.

» Et comme derniers vœux, je souhaite que tous vos paroissiens comprennent qu'ils devront se montrer très généreux pour vous faciliter la tâche dans l'accom-plissement de vos œuvres si nombreuses et si lourdes, et surtout pour le développe-ment des OEuvres de Jeunesse qui sont l'espoir de la France dont elle a si grand besoin. »

Ces paroles sont accueillies par les ap-plaudissements de tous les sociétaires qui s'associent ainsi pleinement aux souhaits que vient de formuler notre Président.

M. l'Archiprêtre Moreau remercie bien sincèrement et félicite M. Coutard de l'ac-tivité qu'il déploie toujours à la présidence du Cercle Saint-Pierre et lui souhaite de continuer longtemps encore à exercer ces délicates fonctions.

_ §§S AMICALE DES ANCIENS POILUS

D'ORIENT

Vita in motu, disaient les anciens : la vie est dans le mouvement. L'active section des Poilus d'Orient du Saumurois en est une preuve indéniable et concluante : di-manche encore cet important groupement, qui va atteindre 'bientôt 25o rescapés des terres lointaines, nous a fourni un lumi-neux exemple de son incessante activité.

C'était l'assemblée générale annuelle sta-tutaire qui se tint d'ailleurs à 10 heures au siège social, premier acte d'une jour-née fort remplie, acte primordial qui dé-cela l'heureuse ascendance de l'Amicale par les édifiants exposés qu'en fit le prési-dent et la création des florissantes sous-sections. Aussi le bureau fut-il réélu dans son entier avec les charges différentes à chacun et dans lesquelles ils ont si bien besogné.

Furent donc réinvestis dans leurs fonc-tions

MM. Bourge, président ; Girouard et Josse, vice-présidents ; Geniller, secrétai-re ; Bellanger, trésorier, ainsi que les pré-sidents et membres des diverses sous-com-missions.

M. Bourge fit un récit du voyage en Yougoslavie.

A la fin de la réunion de l'assemblée, le Président de La Flèche et la délégation, ayant fait part de leur pieux désir de dé-poser une gerbe au monument aux morts de Saumur, le président Bourge invite tous les membres à se rendre en cortège au square du Théâtre.

Tous les P. O. se ranger donc derrière le drapeau de La Flèche et gagnent le Mo-nument où M. Bourges demande une mi-nute de silence en hommage aux morts de la guerre et particulièrement ceux des fronts de Macédoine. Puis M. Salmon-Mar-tel dépose une palmé de bronze offerte par l'Amicale de La Flèche ; geste auquel tous leurs frères de Saumur sont profondément reconnaissants,.

LE BANQUET Dans la grande salle du « Raisin de Bour-

gogne » élégamment agencée et que traver-sait de part en part une longue table de 75 rutilants couverts, prenaient place, à midi et demi, tous les membres présents de l'Amicale et leurs invités.

Autour de M. Bourge, président, nous remarquons : M. Sa'batier, sous-préfet ; Gé-néral de la Laurencie ; R. de Grandmai-som, député ; M. Ravault, adjoint au Mai-re ; MM. Girouard et Josse, vice-présidents; colonel Savette, de Varennes ; Fouquet, receveur des Finances ; Bellanger, tréso-rier ; capitaine de la Fuye ; Priet, des Ro-siers ; Verdon et Vergnaud ; Salmond-Mar-tel, président de La Flèche ; Rémy-Pannier; Baronnet, Géniller, secrétaire, Coutard et plusieurs dames, etc...

Les deux drpaeaux de Saumur et La Flè-che occupaient la place d'honneur.

Le menu, très copieux et excellent, eut l'heur de plaire à tous les convives qui, d'ailleurs, s'en délectèrent : il était arrosé de vins généreux offerts par les camarades et amis : René Josse et Rémy-Pannier, membres très actifs de l'Amicale des P. O.

Au dessert, ce fut le traditionnel quart d'heure des discours de circonstance qu'ins-taura le président de table ; discours qui fut maintes fois souligné d'applaudisse-ments.

Le général de la Laurencie lui succéda en une splendide. page rétrospective sur la rupture du front d'Orient, la libération de la Serbie et l'Armistice.

Les paroles du brillant officier général furent hachées d'applaudissements.

Puis successivement ont également pris la parole, M, le Sous-Préfet, M. l'adjoint Raveau, et M. Robert de Grandmaison, dé-puté.

Ce fut alors la partie récréative, après que les applaudissements eurent couverts les orateurs, et tous, chanteurs et diseurs, ne laissèrent pas que d'intéresser vivement l'auditoire.

Belle et féconde journée pour l'Amicale des Poilus d'Orient du Saumurois qui sous peu va donner une nouvelle preuve de sa junévile activité dans une soirée au profit de sa caisse fédérale et secours.

A. G.

SB FOOT-RALL-ASSOCIATION

COUPE NATIONALE DES, PATRONAGES

Jeanne d'Are de Saumur et Stella-Maris de Douarnen&z font match nul : 2 à 2 (du-rant temps réglementaire).

A la fin du temps réglementaire l'équipe de Douarnenez déclarant forfait pour les prolongations la Jeanne d'Arc de Saumur gagne le match.

Avant cette partie mémorable qui, de bout en bout, a tenu en haleine une foule enthousiaste, il est bon de dire que l'équi-pe de Stella-Maris avait été reçue le ma-tin en un brillant vin d'honneur servi à l'Hôtel de Londres.

Cette manifestation permit aux éléments de nos deux excellents groupements de lier une camaraderie très étroite pour le meil-leur renom du football.

Au cours de cette réunion mise au point avec délicatesse par le Comité directeur de la Jeanne d'Arc de Saumur, M. Mayaud, président, souhaita la bienvenue à ce « on-ze » de jeunes gens d'un vaillant club bre-ton.

Après avoir eu quelques mots délicats vis à vis des deux équipes, l'un des. diri-geants douarnenistes remercia du, bon ac-cueil dont ses camarades et lui-même avaient été l'objet dans notre souriante cité.

Le terrain du Stade Millochcau avait, de, son côTé, pour la circonstance, obtenu de la part des organisateurs un embellisse-ment, complet et les couleurs de Bretagne et celle de l'Anjou unies au pavillon na-tional battaient à l'unisson fortement se-

▼ couées par une brise sévère au sommet du mât d'honneur.

A i4 heures précises, cependant que la clique de la Jeanne d'Arc a déjà fait preu-ve de toute sa valeur, M. Bain siffle le coup d'envoi de cette partie qui restera au livre d'or de l'équipe saumuroise comme, l'un

| des joyaux de son glorieux palmarès. Cette manifestation, dont l'ampleur inat-

tendue est tout à l'honneur de la Fédéra-tion des Patronages de France, a enthou-siasmé joueurs et spectateurs. Elle était présidée par M. Bouet, président de l'U-nion d'Anjou, et membre du Comité Cen-tral de la Fédération Gymnastique et Spor-tive des Patronages de France. G. S.

Etat civil de Saumur du 19 au a3 janvier 1935

NAISSANCES Henri Signogneau, hôpital.

MARIAGES Georges Couineau, horticulteur, à St-

Lambert, a épousé Suzanne Boche, fileuse à Saumur.

René David, monteur électricien, a épou-sé Andrée També, journalière, tous deux à Saumur.

DÉCÈS René Conan, 3o ans, journalier, hôpital.

IIIIIIIII1IIIIIIIIIII1I1IIII1IIIIIIIIIIUI1I

§§§ CONSEIL MUNICIPAL

LES RAPPORTS

COMMISSION DE LA VOIRIE (SUITE A FIN)

Abattoir. — Le-Syndicat de la Bouche-rie a remercié le Maire des améliorations apportées dans les bergeries, bouveries et écuries.

Ses membres demandent diverses amé-liorations en 1935.

Le Conseil étudiera, dans la limite du crédit, d'ailleurs important, alloué pour cet édifice, les travaux pouvant être exé-cutés sur le prochain exercice.

Passeront en premier lieu, les travaux urgents de couverture et la mise en état des bureaux et des menuiseries extérieu-res. En outre la fenêtre du bureau des vé-térinaires-inspecteurs sera remplacée.

Cimetière. —■ A la suite de la réunion de la Sous-Commission du Cimetière, il ,est décidé :

i° — d'exécuter au moyen de la main-d'œuvre municipale et l'emploi des maté-riaux provenant, de la démolition, une mu-rette de 0.60 de hauteur environ, autour du terrain Daniel, acquis récemment.

Les limites ont été déterminées avec les propriétaires riverains. M. Durckel et Mme Foussard.

Le Conseil accepte et vote une somme de 100 francs pour acquisition d'une bande de terrain de cinquante centimètres à Mme Foussard.

20 — Approuve le devis de construction de W. G. dans le garage d'automobile pré-vu, s'élevant à 16.750 frs. L'Architecte-Voyer fournira un projet définitif.

3° — Approuve en principe, le devis de construction d'un abri, pour les familles, s'élevant, à 7.889 frs, mais décide d'étudier le projet à une prochaine séance, afin d'y apporter toutes modifications utiles.

H. — VOIRIE Chemin commun de Saint-Vincent. —

Par lettre du 7 octobre dernier, le Mlaire de Dampierre a confirmé l'entente inter-venue, avec la Ville de Saumur, au sujet de la réparation de ce chemin commun.

Toutefois, il lui sera demandé de don-ner des ordres pour l'enlèvement de la boue qui obstrue le caniveau et d'activer la remise en état du dit chemin.

Trottoirs. — Le Maire a écrit, à nouveau, au Directeur régional des P. T. T. pour lui signaler la réparation défectueuse des trot-toirs, défoncés pour le passage des cables souterrains du téléphone.

Terrain angle rues de la ChOuetterie et Bury. — M. Korthals prétendant que ce terrain lui appartient a été mis en demeu-re de faire la preuve de cette propriété avant le i5 décembre 1,934.

Immeubles Broisier. — La démolition en sera effectuée par M. Bérard et la ville en compensation, ne paiera pas le terrain in-corporé à la voie publique.

Immeubles Desmants. — Les proposi-tions, faites par ce propriétaire, au sujet de la mise à l'alignement de son immeu-ble, situé rue du Pressoir, ne peuvent re-cevoir un avis favorable, car elles occasion-neraient à la Ville une dépense élevée. •

Le Conseil lui paiera, purement et sim-plement, la valeur du terrain, réuni à la voie publique, suivant le barème en cours.

Rua BoisseMer. — Les habitants de cette rue,, classée depuis ig32, réclament des ré-parations à la chaussée : le service de voi-rie bouchera les trous au moyen d'emplois partiels.

Rue Duplessis-Mornay. — Une ornière sera comblée par le service de voirie.

Ces travaux seront effectués dans les-premiers mois de ig35.

Pont de Nantilly. — Le Conseil propose de confier ce travail au Service vicinal et insiste au sujet de la visibilité qui devra être améliorée.

Rue Aristide-Briand. — Le Conseil ren-voie à la Commission de la Voirie qui était urbaine, dès que les travaux de viabilité prévus à l'arrêté préfectoral,, auraient été entièrement exécutés et dès que les pro-priétaires se seraient conformés à l'article 112 du règlement municipal de voirie.

Stationnement des voitures hippotnabU les. — Après étude de la question par M. Richard, adjoint à la Voirie, et discussion de certaines considérations juridiques, le Conseil annule sa précédente délibération (8 novembre 1934) et laisse appliquer pu-rement et simplement l'arrêté en vigueur, qui prévoit un lieu de stationnement sup plémentaire, pour les voitures automobiles de place, dans le haut de la place Bilange et pour les voitures hippomobiles, l'endroit habituel, au rond-point de la place de la Bilange contigu à la rue Saint-Nicolas,

ni. — ÉLECTRICITÉ Candélabre place Maupassant. — A la

suite de l'accident survenu à ce candéla-bre, l'auteur s'est fait connaître et a trans-mis la réclamation de la Ville à la Com-pagnie qui l'assure.

Le Conseil décide de le remplacer par un candélabre tout acier, de la Maison Sau-nier, Duval et Frisquet, qui comprendra un dispositif « sens gïratorie » et quatre cataphotes morts plus quatre éclairés élec-triquement, et s'il est possible l'établisse-ment de cataphotes avec le soubassement en ciment.

Eclairage public. —1 Des modifications demandées par l'Administration des P.T.T. ont fait l'objet d'un devis de 2.012 fr. 70 qui lui a été transmis pour approbation avant exécution.

Voltage. — Pendant les foires, les habi-tants du quartier de la place Verdun, se sont plaint des variations du voltage qui oscille entre 95 et i35 volts, cette réclama-tion a été transmise à la Compagnie con-cessionnaire.

Le Conseil municipal proteste à l'unani-mité contre les sautes de courant.

Interruptions du dimanche. -r- Comme suite à la réclamation qui lui avait adres-sée, le Directeur de la C.I.G.E. s'efforcera de les réduire au strict minimum.

Lampe Coteau Charrier. — Le devis d'é-tablissement de .cette nouvelle lampe est ramenée à 4oo francs.

Place Bilange. — Les travaux de modifi-cation d'éclairage demandés seront vu la dépense, reportés à une date ultérieure.

Péristyle du Théâtre. — La même déci-sion est prise au sujet de la modification de l'alimentation des lampes de cet édifice.

Place de VArche-Dorée. — Ultérieure-ment, le Conseil va étudier l'amélioration de >son éclairage.

Index haute-tension. — La circulaire du septembre dernier fait apparaître une très légère baisse sur le prix du courant 3o.ooo volts, fourni à la station de pompage des eaux.

Prix du courant. — La sous-commission, désignée à cet effet s'est réunie, avant la fin de l'année, pour modification du con-trat en cours.

SUIVANT ACTE sous signa-tures privées^ en date du 3i décembre ig34, enregistré à Saumur le i5 janvier 1935, fo-lio x.4, case 9.

M. et Mme REBONDY-GAR-NIER, demeurant ensemble à Saumur, 21, rue Nationale,

Ont, par l'intermédiaire du Cabinet « Immobilier et Com-mercial » office 22, rue Cam-barires à Paris, vendu à M. Lu-cien GARNIER, demeurant à Fontenay-sous-Bois, rue des Moulins, 139.

Le fonds de commerce d'Epi-cerie, Légumes, Fruits, Pois-sons et Vins à emporter, qu'ils exploitaient à Saumur, 21, rue Nationale, comprenant le nom commercial, la clientèle et l'a-chalandage y attacher, le ma-tériel et les marchandises en dépendant, et le droit au bail.

Jouissance du 3i décembre 1934.

Domicile est élu au lieu où s'exploite le fonds cédé, où les oppositions seront reçues dans les dix jours de la seconde in-sertion.

Pour première insertion, GARNIER.

Chambre de Commerce de Saumur DÉCLARATIONS FISCALES ET AUTRES

La Chambre de Commerce de Saumur' rappelle à ses ressortissants les déclarations, qui leur "incombent au cours du mois de janvier 1935, conformément aux lois, dé-crets et Instructions en vigueur.

Contributions, jtlrçctes

Du ier au i5 : Autos, voitures, chevaux",, garde-chasses (déclaration de suppression

pu de nouveaux emplois). Avant le 3i : Traitements, salaires, pen-

pioiis, ebaM

i° Déclarer îe personnel; occupé dont la rétribution a dépassé 10.000 francs au cours de l'année précédente (assurances sociales excluses).

a0 Les sommes versées à toutes person-nes exerçants leurs fonctions dans plu-sieurs entreprises (administrateur, comp-tables, commissaires aux comptes, etc.).

3° Commissions, courtages et autres. N.-B. — Les déclarations de l'article 3 ne

sont exigibles que pour les paiements su-périeurs à-i.ooo francs pour un même bé-néficiaire.

4° Pensions et rentes viagères supérieu-res i.25o francs versées au cours de l'an-née précédente.

5° Instruments de musique à davier. 6° Distributeurs automatiques, phono-

graphes, etc... des hôtels, débits, établis-sements publics.

7° Sociétés, cercles, lieux de réunion..

Enregistrement Du Ier au 10 janvier : i° Enseignes lu-

mineuses. Du ier au 20 janvier : 2° Sociétés par ac-

tions, anonymes et commandites par ac-tions.

Dépôt de la déclaration trimestrielle re-lative aux taxes suivantes :

Timbres, Transmission — Revenu des va-leurs mobilières — Droits de transfert et de conversion — Jetons de présence et tan-tième des administrateurs. ,

3° Sociétés en commandite simple. Im-pôt sur le revenu des valeurs mobilières 16 % (Revenus de la commandite).

4° Sociétés à responsabilité limitée : Im-pôt sur le revenu des valeurs mobilières (16 %) exigible sur le revenu des parts ap-partenant aux Associés non Gérants.

Du ier au 3o janvier : Versement des ti-tres, coupons, intérêts, dividendes, etc.. prescrits pendant le 4e trimestre de l'an-née précédente.

Du 10 au i5 et du 25 au 3o : Droits sur les opérations1 de Bourse.

Contributions Indirectes i° Chiffres d'affaires. a) Forfait (du ier au 3i, demande d'ad-

mission),; b) Forfait (paiement trimestriel du quart

de la taxe)» c) Déclaration mensuelle et paiement du

chiffre d'affaires. 2° Bicyclettes (renouvellement de la pla-

pue), 3° Taxe sur les billards. 4° Droits de licence (débitants de bois

sons, cafés, hôtels, etc.).

Préfecture de Maine-et-Loire (Emploi obligatoire des mutlés)

Avant le i5 janvier : Liste des pension-nés de guerre occupés, au cours de l'année précédente, par les entreprises assujetties à la Loi du 26 Avril 1924, c'est-à-dire oc-cupant plus de dix salariés des deux sexes.

Taxe d'Apprentissage La Chambre de Commerce rappelle éga

lement à ses ressortissants leur déclara-tion relative à la taxe d'apprentissage (mon-tant total des appointements, salaires et rétributions diverses du personnel).

Sont soumis à la taxe : tous Industriels ou Commerçants ayant payé plus de 10.000 francs de salaires au cours de l'année pré-cédant celle de la déclaration, à l'exception des artisans, façonniers et autres, non as-sujettis aux bénéfices industriels et com-merciaux.;

La déclaration doit être désormais remise à M. le Contrôleur des Contributions Direc-tes dans le délai prévu en matière d'im-pôt sur les bénéfices industriels et com-merciaux.

La Chambre de Commerce rappelle d'au-tre part qu'elle est autorisée à recevoir 5o % du produit de la taxe en faveur de ses œuvres d'apprentissage et qu'elle re-cueillera, de la part de ses ressortissants tons versements sur cette base.

Les sommes versées à la Chambre de Commerce seront déduites par l'adminis-tration du montant de la taxe-

Avis Important Les déclarations ayant trait : i° Aux bénéfices industriels et commerr

ciaux : 20 A la "taxe* spéciale sur le chiffre d'af-

faires ; 3° A la taxe d'apprentissage ;

sont établies sur un imprimé unique à adresser à M. le Directeur des Contribu-tions Directes, avant le iOT mars de cha-que année. Le délai est étendu jusqu'au 81 mars pour les personnes ou Sociétés qui, au cours de l'année antérieure à celle de l'Imposition, ont clos leur exercice comp-

table pendant le mois de décembre et qui sont tenues ou q.ui prennent l'engagement de communiquer leur comptabilité à l'ap-pui de leur déclaration.

i s nnmiiimiamnsmniiiinnniim.N

PRÉFECTURE DE MAINE-&-LOIRE

CONTROLE DES ASSURANCES SOCIALES

La Préfecture nous communique :

Le Service Départemental des Assurances Sociales procède actuellement au contrôle réglementaire de l'immatriculation des sa-lariés et du versement des cotisations ar-riérées.

Il est rappelé à cette occasion que la loi sur les Assurances Sociales est obligatoire pour les salariés de l'Agriculture comme pour ceux du Commerce et de l'Industrie.

Cependant, les cotisations des employeurs et des salariés agricoles, sont inférieures à celles des deux autres catégories, alors que les prestations servies sont sensiblement équivalentes grâce aux majorations accor-dées par l'Etat.

On sait qué les risques couverts sont : -i° la maladie pour l'assuré, son conjoint

et ses enfants à charge, c'est-à-dire ses en-fants non salariés, âgés de moins de 16 ans, après trois mois complets de verse-ments.

20 la maternité pour l'assurée ou la fem-me de l'assuré après un an de versements.

3° le décès au bénéifice du conjoint ou des enfants à charge, ou des ascendants à charge, après un an de versements. .

4° les soins aux invalides pour l'assuré lui-même, après deux ans de, versements.

5° l'invalidité pour l'assuré lui-môme (pension après deux ans de versements-.

6° la vieillesse pour l'assuré lui-même (pension à 60 ans).

Bien entendu, les versements doivent

être réguliers et avoir été opérés depuis l'immatriculation jusqu'à la naissance, du risque, sous réserve des dispositions spé-ciales applicables en cas de chômage.

L'employeur du Commerce, de l'Indus-trie ou de l'Agriculturei, doit :

a) faire immatriculer son personnel sa-larié ;

b) prélever les retenues légales sur son salaire ;

o) verser lq double contribution sur les cartes et feuillets remis aux salariés ;

Il convient de noter qu'en dehors' des sanctions toujours possibles instituées par la loi sur les Assurances Sociales, il en est une autre établie aujourd'hui par la juris-prudence à peu près constante des tribu-naux.

De cette jurisprudence, il résulte que la responsabilité civile des employeurs peut se trouver engagée par application des ar-ticles i382 et suivants dù Code civi^ toutes les fois que leur négligence aura privé le salarié des prestations prévues par la loi sur les Assurances Sociales.

Cette responsabilité civile peut être in-voquée par le salarié lésé ou par ses ayants droit, ou encore par la collectivité de se-cours obligée de supporter la charge des frais de maladie, de maternité, d'invalidi-té, etc... ; et sans préjudice du paiement des cotisations arriérées et des intérêts de retard. L'employeur défaillant s'expose ain-si à des dommages-intérêts..

Pour tous ces motifs, le plus sérieux in-térêt s'attache à ce que tous les intéressés du Commerce, de l'Industrie et de l'Agri-culture se conforment aux dispositions de la loi sur les Assurances Sociales.

Le Préfet de. Maine-et-Loire STIRN.

Le Gérant : P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richou.

'Almanach de Saumur et de Maine - et - Loire

Edité par F Imprimerie GIROUARD &R1CH0V

En vente dans tous les dépôts du Journal.

Vous trouverez toutes les explications pour exécuter les plus jolis modèles dans

TRICOT JOURNAL

TRICOT JOURNAL

Jolis ModèlesdeTricotetde Crochet

Explications détaillées Toutes sortes de Travaux

Conseils pratiques Idées nouvelles - Concours

1 TL, 50 - En vente partout

et à TAdon : 14, Rue Duphot - PARIS

Publication paraissant le 1er et le 15 de chaque mois

iiTTQPour tous taire-parts de mariage,naissance ai lu décès, etc. et pour menus, adressez-vous à l'Imprimerie GIROUARD Se RICHOU, 4, Place du Marché-Noir, Saumur, qui, sur demande, vous adressera spécimens et prix. Téléphone 1-95

HORAIRE DES CHEMINS DE FER L I G iM E D E L'ETAT

PARIS (Montparnasse) — SAUMUR - BORDEAUX

STATIONS I 785

Paris,..... Chartres . . Courtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noyant-M. Linières-B Vernantes. Blou Vivy SAUMUR (O)

— dép. Nantilly ar. SAUMUR (E)

— dép. Nantillyar.

— dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuil. Thouars a.

— dép. Àirvault... Parthenay. Niort Saintes Bordeaux.

6 08 B 40 7 07 7 15 7 25 7 34 7 41 7 49 7 54 8 01 8 55 7 30 7 45 8 02 8 07 8 13 8 31 8 5 9 12 9 47

10 17 11 25 12 33 U 35

747 737

6 20 7 48

10 0J 10 29 10 53 11 01 11 U 11 19 11 25 11 3i 11 50 11 57

Il 38 11 48 11 5 < 12 04 12 11 12 25 12 48 15 00 15 36 10 14 17 09

713

8 00 9 32

10 4i 13 32 14 04 14 31 14 39 14 50 14 59 là 07 15 15 1.7 13 17 <i0 18 10 17 00 17 15 17 21 17 27 f 34 17 5J 18 15

799 ,705 (i) SAP I R\P.

9 15;

10 28 .. .i 12 20

13 17 13 18

14 45

16 41 17 33

18 37 18 38

13 39 18 58 13 5r 19 14 14 02| 19 20

14 4i 15 4 0 17 14 13 5}

19 58 20 35

511 757

12 55 15 U8 16 ,6 U 01 U io 19 37 19 kl 19 49 d9 55 21 » 20 08 iu 45 2J 50

783 EXP_R.

20 50 22 19 23 26

0 50

2 01 2 05

2D 51 îfj 55 20 M 21 03 21 lS 21 30 2, 54 2: 17 23 »

2 30 2 51

781 EXPR.

21 50 23 16

"l 21

2 31 2 36

3 13 3 24

4 14 5 40 7 44 9 52-

BORDEAUX - SAUMUR PARIS (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault... fhouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Cliacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dep. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivv ...... Bloû Vernantes. Linières-B. Noyant- M. CUat.-la-V Chàt.-du-L Courtalain

( Chartres. . . 1! Paris arr.

784 704'2) 506 j RAp.

7 42 8 28

.. . . ! 9 02 5 21 g 09 5 50 9 23 6 01 6 07 " 6 11 "

9 40 9 42

6 14 6 20 6 40 6 51 6 58 7 03 7 17 7 26 7 52 8 30, 10 37

10 40! 11 42 12 07, 12 30 13 23 13 40

702

6 » 7 04 7 25 7 53 8 01 8 21 8 31 8 35 8 38 8 45 8 55

8 39 8 45

728 I 798 I 722 | 2776 j 788 540 RAP. 724

10 32 11 01 11 12 11 18 11 22 11 28 11 33

8 25 10 26 11 55 12 45

13 22 13 29 13 47

11 26 11 32 11 49 11 57 12 04 12 13 12 2! 12,30 12 54 14 03 16 52 18 35 20 >

13 38 14 29 14 49 15 16 15 18 15 36 15 44 15 49 15 5

14 05 14 07

15 07

17 11 18 26

15 52 15 57 17 30 17 37 17 a 17 50 17 57 18 04 18 23 18 43

Q kl

5

18 51 19 04 19 11 19 23 19 3! 19 47 20 22 20 48

9 38 14 18 16 52 17 53 18 15 18 44 19 02 19 21 19 31 19 37 19 40 19 53 20 03

19 41 19 48'

770 EXPH.

20 44 22 05

23 02 23 30 23 48

0 09 0 13

1 30

3 50 5 20

780 EXPR.

19 » 21 30 23 04

0 11

'O 50 1 00

i 35 1 38

2 59 4 16 5 16 6 40

LIGNE D'ORLÉANS PARIS - TOURS - SAUMUR ANGERS — NANTES

STATIONS

Paris (Orsay), Tours... dep, Langeais Port-Boulet Varennes — Saumur. .arr,

— dép, St-Martin.... St-Clément .. Les Rosiers.. La Ménitré... Angers.. .arr. Nantes., .arr. St-Nazaire... Le Croisic ...

41 197

23 54 5 18 5 44 6 05

é 21 6 26

7 07 9 04

10 27 11 29

3307 OMN.

23 54 26 01 30 39 48 57 07

8 13 8 2i 8 2S 9 02

181 RAP.

8.25 10 50

11 44 11 46

12 16 13 16 14 27 15 22

179 EXPR.

7 03 11 14 11 39 12 »

12 16 12 18

12 39 13 02 14 26

3319 OMN.

8 40 13 05 13 43 14 13 14 23 14 34 14 44 14 55 15 01 15 08 15 16 15 51

11-187 RAP.

12 • 15 04

16 04 16 05

16 36 17 46 19 00 19 55

3325 15-191 RAP.

16 26 17 03 17 35 17 44 17 54 18 06 18 16 18 22 18 30 18 40 19 16

17 25 19 M

20 40 20 41

21 '10 22 05 23 19

3331 OMN.

17 25 20 09 20 47 21 18 21 28 21 39 21 47 21 58 22 04 22 11 22 19 22 51

195

21 50 1 2«

2 31 2 37

3 21 4 52

1 53 2 18 2 39

2 55 2 59

3 20 3 43 5 19 6 50 8 04

NANTES - ANGERS - SAUMUR TOURS PAKiS

STATIONS

Le Croisic... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers.. dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément .. St- Martin ... Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 25 5 59 6 07 6 14 6 20 6 30 6 34 6 45 6 57 7 30 8 06

12 30

178 EXPR.

6 22 7 23 8 21

8 50 8 51

9 44 12 30

3316

10 30 11 05 11 14 11 21 11 27 11 37 11 45 11 56 12 08 12 41 13 17 17 55

3320 OMN.

14 12 14 47 14 57 15 13 15 20 15 30 15 40 15 52 16 08 16 46 17 24 21 14

1S2 EXPR.

9 23 10 32 12 » 13 14

13 49 13 51

14 54 17 55

188 EXPR,

13 05 15 09 16 29 16 48

17 06 17 08

17 24 17 44 18 08 21 14

3334 OMN.

16 45 19 51 20 24 20 32 20 39 20 45 20 55 21 10 21 21 21 44 22 17 22 50

5 20

192 RAP.

16 27 17 33 18 50 19 46

20 14 20 15

21 09 23 45

O.L.

20 10 21 16 22 54 0 02

0 34 0 37

1 26 7 10

190

23 32 U 58 1 21

i 41 1 44

2 01 2 23 2 49 7 10

SAUMUR PORT-BOULET CHINON

j STATIONS

ÎSaumurOrl. iPort-Boulet ! Avoine IGhinon

1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836(314836(4

6 34 15 40 7 02 13 » 15 20 7 07 ïï 28 16 35 7 18 13 33 15 45 7 23 11 37 16 58 Port-Boulet 7 30 14 13 17 35 7 37 11 50 17 14 Saumur Orl. : 49 14 34 17 54

1810 20 35 20 48 21 18 21 39

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS I

SaumurOrl. 6 341 11 45 Port-Boulet 7 50 12 15 Bourgueil..] 7 58 12 2o

17 PS 17 55 18 04

STATIONS

Bourgueil... Port-Boulet SaumurOrl.

6 42 7 30 7 49

11 45 12 » 12 16

17 00 17 35 17 54

I

21 00 21 18 21 39

Angers St-L. Martigné. Doué-la-F"«. lesVerchers leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers

185b

6 10 7 33 7 53 7 59 8 05 8 15

8 40 9 45

10 10 11 25

1857

11 30 12 44 13 1)3 13 10 13 18 13 28

13 51 14 32 14 56 16 07

1863

16 54 18 08 18 28 18 34 18 40 1852 OMN. 19 08 19 -52 20 19 21 42

1865 EXPR

20 50 21 49 22 04

22 19

I

STATIONS

Poitiers., Moncontour Loudun.... Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-Fns. Martigné... Angers St-L.

1854 M.V..

6 20 6 33 6 43 6 53 7 10 8 35

1852

6 39 8 01 8 39 9 15

EXPR. 9 28 9 38

9 49 10 06 11 0?;

1856

11 15 12 29 13 13 29

13 52 14 03 14 11 14 19 14 35 15 46

1868

16 34 18 » 18 37 19 07

19 22 19 33 19 41 19 4g 20 01 21 01

1~n Direction du journal décline toutes responsabilités ! pour les erreurs matérielles qui pourraient s'Un gtissees

^Ammn^Tindœatwn contraire. Les htures indiauéis sont ! toujours les heures de départ.

(i) Les samedis, (s) Les lundis, sauf 24 ei 31 décembre et

(3) (4)

Sauf le jeudi. Jeudis ssulement.

SAUMUR A .LA FLÈCHE

Saumur dép ViVy Longue . ..., Les Hàyes. firion Jum'« Chartrené Baugé Clefs La Flèche.

9 » 9 12 9 25 9 33 9 39 9 46 9 59

10 16 10 3.3

14 39 14 50 15 01 1? 08 15.13 15 18 15 28 15*3 15 5S

LA FLÈCHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs........ Baugé Chartrené... Brion-Jum1»» Les Hayes... Longue" Vivv Saumur arr.

6 24 6 38 6 53

17 48 18 03 18 24 18 31 18 40 18 44 18 56 19 07 19 17

il

yu par nou^ Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, ïïùtâJd& Vïiy. de Saumur t U

Certifié par l'imprimeur ïouiiigné,