de bonnes statistiques mieux agir rendre compte...

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D es pays aux organisations internationales, des entreprises à la société civile, tous reconnaissent le rôle fondamental de l’information statistique. De bonnes statistiques aident à : mettre en évidence les problèmes auxquels la population est confrontée ; concevoir des politiques basées sur les faits et mesurer leurs performances ; améliorer la gestion des ressources et la gouvernance des affaires publiques ; donner la possibilité au peuple de juger du succès des politiques de développement menées ; et prévoir l’avenir et opérer des choix stratégiques de politiques, etc. Aujourd’hui, le véritable enjeu consiste à définir comment le Système Statistique Africain (SSA) peut produire et diffuser des données pertinentes, fiables et en temps réel, pour répondre aux besoins spécifiques de l’ensemble des composantes de la société. De bonnes statistiques pour mieux agir, rendre compte et prévoir le développement de l’Afrique Des statistiques de qualité pour le développement national et une lutte efficace contre la pauvreté dans les pays africains Depuis la déclaration du millénaire (2000), les pays en développement élaborent des Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DRSP). Ils constituent un cadre décrivant les politiques et stratégies des pays afin de réduire significativement la pauvreté et amorcer le développement socioéconomique. Pour mettre en œuvre ces stratégies de Réduction de la Pauvreté, des statistiques de qualité sont nécessaires pour identifier les besoins et l’état de l’économie, afin de mieux planifier, suivre et rendre compte à la population. « Quoi que nous fassions, les chiffres occupent une place déterminante. » Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda « Les statistiques sont le miroir de la réalité ; sans statistiques, vous naviguez à vue. Si elles peuvent paraître abstraites, les statistiques restent indispensables pour connaître la réalité de la situation du [pays], et pour connaître la réalité du contexte international dans lequel [il] évolue.» Maître Abdoulaye Wade, Président du Sénégal. III Conférence conjointe UA-CEA des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique

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Des pays aux organisations internationales, des entreprises à la société civile, tous reconnaissent le rôle fondamental de l’information statistique. De bonnes statistiques

aident à :

• mettre en évidence les problèmes auxquels la population est confrontée ;• concevoir des politiques basées sur les faits et mesurer leurs performances ;• améliorer la gestion des ressources et la gouvernance des affaires publiques ;• donner la possibilité au peuple de juger du succès des politiques de développement

menées ; et• prévoir l’avenir et opérer des choix stratégiques de politiques, etc.

Aujourd’hui, le véritable enjeu consiste à définir comment le Système Statistique Africain (SSA) peut produire et diffuser des données pertinentes, fiables et en temps réel, pour répondre aux besoins spécifiques de l’ensemble des composantes de la société.

De bonnes statistiques pour mieux agir, rendre compte et prévoir le développement de l’Afrique

Des statistiques de qualité pour le développement national et une lutte efficace contre la pauvreté dans les pays africains

Depuis la déclaration du millénaire (2000), les pays en développement élaborent des Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DRSP). Ils constituent un cadre décrivant les politiques et stratégies des pays afin de réduire significativement la pauvreté et amorcer le développement socioéconomique. Pour mettre en œuvre ces stratégies de Réduction de la Pauvreté, des statistiques de qualité sont nécessaires pour identifier les besoins et l’état de l’économie, afin de mieux planifier, suivre et rendre compte à la population.

« Quoi que nous fassions, les chiffres occupent une place déterminante. »

Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda

« Les statistiques sont le miroir de la réalité ; sans statistiques, vous naviguez à vue. Si elles peuvent paraître abstraites, les statistiques restent indispensables pour connaître la réalité de la situation du [pays], et pour connaître la réalité du contexte international dans lequel [il] évolue.»

Maître Abdoulaye Wade, Président du Sénégal.

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Certains pays ont entrepris de nombreuses réformes qui ont permis de renforcer significativement leurs capacités statistiques :

• Adoption de lois statistiques modernes favorisant la mise en place d’organes autonomes de gouvernance statistique (Instituts Nationaux de la Statistique (INS) autonomes, commissions ou conseils indépendants, etc.) ;

• Développement et mise en œuvre des Stratégies Nationales pour le Développement de la Statistique (SNDS) respectant les priorités de chaque pays ;

• Allocation au système statistique de ressources financières propres, stables et adéquates, pour renforcer l’indépendance vis-à-vis de l’appui des partenaires extérieurs dans la conduite des activités statistiques (recensements, enquêtes, etc.).

A l’inverse dans les pays où la capacité du Système Statistique National (SSN) est faible, on note une coordina-tion inexistante, une absence de cadre législatif adapté et une faiblesse des ressources propres (dépendance aux appuis extérieurs).

Nécessité de disposer de statistiques harmonisées au service des politiques communautaires, régionale et continentale

Au-delà des besoins exprimés au niveau national, la mise en place d’ensembles régionaux et continentaux de plus en plus intégrés accroît la demande de statistiques cohé-rentes et comparables à ces échelles. La récente trans-

formation des secrétariats des Communautés économiques régionales (CER) en Commissions, l’avènement de l’Union africaine et le renforcement de son autorité montrent la volonté des pays d’accélérer la construction d’une Afrique intégrée et solidaire, prenant une place active dans la mondialisation tout en garantissant à ses filles et fils une vie décente. Suite au Traité d’Abuja (créations des CER), les dirigeants africains se sont engagés à développer solidairement un marché commun africain devant évoluer, à terme, vers une Communauté économique africaine dotée d’une monnaie unique. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le renforcement des capacités statistiques aux niveaux régional et continental doit, plus que jamais, faire partie de l’agenda du développement africain.

Pour y parvenir, plusieurs initiatives ont déjà été prises :

• Adoption de la Charte africaine de la statistique en 2009 par les chefs d’État et de Gouvernement ;

• Élaboration d’une Stratégie pour l’harmonisation progressive et totale des statistiques par la Commission de l’Union africaine (CUA), en étroite coopération avec la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et d’autres membres du SSA ;

• Création d’un Fonds statistique africain par la CUA, la CEA, la BAD et d’autres membres du SSA.

« Le processus d’intégration du continent entrepris depuis quelques années par les États africains recommande, pour le suivi de sa mise en œuvre en vue de l’atteinte de ses objectifs et la mesure des résultats acquis, l’usage de données statistiques harmonisées et fiables dans tous les domaines d’activités de la vie politique, socioéconomique et culturelle ».

Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine.

De bonnes statistiques pour mieux agir, rendre compte et prévoir le développement de l’Afrique

Le programme d’action d’Accra visant à accélérer la mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (2005) souligne l’importance des statistiques de qualité pour une aide efficace. De bonnes statistiques constituent une aide précieuse pour les partenaires au développement dans la mesure où elles permettent une meilleure attri-bution de l’aide, un meilleur suivi de l’utilisation des fonds et l’évaluation de l’impact de cette aide sur le développement.

Gouvernements et donateurs centrent plus que jamais leur attention sur l’obtention de résultats, dont certains facteurs essentiels sont la transparence et la reddition de comptes. Les pays et donateurs doivent devenir plus responsables vis-à-vis les uns des autres et vis-à-vis de leurs concitoyens. Ces enjeux sont au cœur de la Déclaration de Paris (Source : Évaluer la réduction de la pauvreté, PARIS21, 2007).

Des statistiques pour prévoir l’avenir

L’utilité des exercices de modélisation est largement influencée par le volume et la qualité des informations dis-ponibles. Par exemple, établir des prévisions est primordial lorsqu’une maladie grave fait son apparition dans un pays. Les autorités doivent savoir à quelle vitesse celle-ci risque de se répandre dans la population afin de mettre en place un dispositif de lutte approuvé. L’accès à des données exactes sur la prévalence de la maladie au début d’une épidémie est essentiel pour faire des prévisions fiables de son incidence future et prendre les bonnes décisions. (Source : Prendre la mesure du problème de la mesure, PARIS21, 2005).

Conclusion

La recherche de solutions aux problèmes de développement du continent africain est intimement liée à la possibi-lité de disposer de statistiques de qualité, comparables dans le temps et dans l’espace. L’Afrique ne peut évaluer correctement les progrès accomplis en termes de croissance et de développement sans institutions statistiques fortes, stables et dynamiques disposant de ressources humaines compétentes et de moyens matériels et finan-

Statistiques de qualité pour une aide extérieure orientée vers le développement

« Nous devons prouver que nos politiques marchent. Il est donc essentiel de pouvoir mesurer avec suffisamment de précision quelles politiques donnent de bons résultats. J’estime que nous n’investissons pas assez dans le renforcement des capacités statistiques. »

Donald Kaberuka, ancien ministre des Finances et de la Planification économique du Rwanda.

Charte africaine de la statistique

1. Instrument politique au service du développement de la statistique;

2. Somme de valeurs pour le métier du statisticien africain ;

3. Outil pour le renforcement des capacités statistiques et la renaissance statistique ;

4. Plaidoyer politique pour une culture statistique.

Charte africaine de la statistique

African Union Commission

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Rappel historique et ProcessusLa production des statistiques sur notre continent connaît des problèmes récurrents. En 2006, les ministres africains de l’Économie et des Finances réunis à Yaoundé (Cameroun) ont recommandé à l’Union africaine d’envisager des solu-tions durables pour y faire face. Par la décision No.EX.CL/Dec.330 (X) de janvier 2007, le Conseil exécutif de l’Union africaine a chargé la Commission de l’Union africaine d’éla-borer un nouveau cadre réglementaire performant pour le développement des statistiques sur le continent De ce travail est née la Charte africaine de la statistique. Elle a été rédigée par l’ensemble des membres du Système Statistique Africain et des partenaires au développement.

Les objectifs de la Charte

La Charte africaine de la statistique vise les objectifs sui-vants :

Servir de cadre d’orientation et d’outil de plaidoyer pour •

le développement de la statistique en Afrique ;Contribuer à l’amélioration de la qualité et la compa-

•rabilité des données statistiques ;Renforcer la coordination des activités statistiques

•et favoriser l’harmonisation des interventions des partenaires afin d’éviter les duplications dans la mise en œuvre des programmes statistiques ;Promouvoir le respect des principes fondamentaux de

•la statistique publique en Afrique ainsi que la prise de décisions politiques basées sur les faits ; Renforcer les capacités institutionnelles des structures

•statistiques africaines en assurant leur autonomie de fonctionnement et en veillant à ce qu’elles disposent des ressources humaines, matérielles et financières adéquates.

Les principes de la Charte

La Charte africaine de la statistique s’ar-ticule autour de six (6) grands principes qui doivent être appliqués par les mem-bres du Système Statistique Africain (SSA), les statisticiens africains et tous ceux qui travaillent dans le domaine de la statistique en Afrique. Ces principes sont les suivants :

Principe 1 : Indépendance profes-•sionnellePrincipe 2 : Qualité •Principe 3 : Mandat pour la collecte •des données et ressourcesPrincipe 4 : Diffusion •Principe 5 : Protection des données •individuelles, des sources d’infor-mation et des répondantsPrincipe 6 : Coordination et coo-•pération

Engagements des Etats parties

Les États parties s’engagent à accepter et à appliquer les objectifs et les prin-cipes de la Charte africaine de la statis-tique pour renforcer leurs politiques et développer leurs systèmes statistiques nationaux. Ces États s’engagent donc à adopter les mesures appropriées, notamment celles d’ordre législatif et administratif qui sont nécessaires pour mettre en conformité leurs lois et règle-ments respectifs avec la Charte.

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Charte africaine de la statistique

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Le 3 février 2009, la Charte a été adoptée au plus haut niveau politique par les Chefs d’États et de

Gouvernement africains lors de la 12ème session ordinaire tenue à Addis Abéba (Ethiopie). » Aujourd’hui, il importe à chaque État membre de signer et de ratifier

la Charte le plus rapidement possible afin de permettre à ce cadre ré-

glementaire du développement de la statistique d’être mis en œuvre

et de produire ses effets à l’échelle du continent.

Mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la Charte

Le mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la Charte s’articule autour des points suivants :

Auxniveauxnationaletrégional:Les États parties veillent à l’application de la Charte dans leur pays et à

la conformité des objectifs et principes régissant la statistique au niveau régional avec la Charte. Auniveaucontinental:En tant qu’organe central de coordination de la mise en œuvre de la Charte, la Com-

mission de l’Union africaine entreprend en collaboration avec les membres du Système Statistique Africain,

les actions suivantes :

assister les États parties dans la mise en œuvre de la Charte ;

i.

coordonner l’évaluation de la mise en œuvre de la Charte ;

ii. faire un plaidoyer fort pour le développement de la statistique ;

iii. veiller à ce que les Etats parties mettent sur pied des fonds nationaux pour le développement de la

iv. statistique ; et contribuer à la promotion de la culture statistique.

v.

RelationsentrelesmembresduSystèmeStatistiqueAfricain:Les membres du Système Statistique Afri-

cain veillent, dans le cadre de leur mandat propre, à la bonne coordination du système et à la mise en œuvre de

la Charte. Celle-ci doit permettre aux organisations statistiques de jouer pleinement leurs rôles dans le cadre

du développement de l’Afrique et dans le respect du principe de subsidiarité. Elle doit également permettre

la mise à disposition de données statistiques fiables aux Africains et aux partenaires au développement pour

un meilleur éclairage sur la situation du continent.

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De bonnes statistiques pour mieux agir, rendre compte et prévoir le développement de l’Afrique

ciers appropriés. Sans ces ressources, l’évalua-tion des engagements et décisions pris par les chefs d’état et gouvernement est impossible. Le développement de la statistique constitue donc un des défis majeurs de notre continent au cours de ce 21e siècle.

PaysCharte africaine de la statistique

Indicateurde capacité statistique

Stratégie Nationale pour le développement de la Statistique Recensement

Datede signature

Date de ratification

Datede dépôt Statut Période Statut Année

Afrique du Sud 78 Mise en œuvre 2005/06-09/10 Mené 2011Algérie 61 Mise en œuvre 2009-10 Mené 2008Angola 34 Stratégie expirée 2002-06 Prévu 2010-14Bénin 8/17/2009 48 Mise en œuvre 2007-12 Prévu 2012Botswana 47 Stratégie expirée 2003/4-04/05 Prévu 2011Burkina Faso 58 Mise en œuvre 2004-09 Mené 2006Burundi 56 Stratégie expirée 2004-07 Prévu 2008Cameroun 64 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Mené 2005Cap Vert 63 Mise en œuvre 2008-12 Prévu 2010Comores 2/2/2010 49 Mise en œuvre 2008-12 Prévu 2013Congo, Rep, Dem. 2/2/2010 29 En cours d’élaboration Prévu 2008Congo, Rep 6/28/2009 54 Mise en œuvre 2005-09 Mené 2007Côte d’Ivoire 6/11/2009 62 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Prévu 2008Djibouti 35 Achevée, en attente d’adoption 2008-13 Prévu 2008Égypte 83 Absence de stratégie Mené 2006Éritrée 29 Achevée, en attente d’adoption 2010-14 Prévu 2009Éthiopie 78 Achevée, en attente d’adoption 2009/10-2013/14 Mené 2007Gabon 1/29/2010 38 En cours d’élaboration 2010-14 Prévu 2013Gambie 6/30/2009 62 Mise en œuvre 2007-11 Prévu 2013Ghana 6/28/2009 59 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Prévu 2010Guinée 50 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Prévu 2009Guinée Bissau 39 En cours d’élaboration 2009-13 Mené 2009Guinée Equatoriale 29 Mise en œuvre 2003-08 Prévu 2005-14Kenya 1/25/2010 54 Achevée, en attente d’adoption 2008-13 Mené 2009Lesotho 60 Stratégie expirée 2002-05 Mené 2006Libéria 32 Mise en œuvre 2009-13 Mené 2008Libye 36 En cours d’élaboration Mené 2006Madagascar 61 Achevée, en attente d’adoption 2007-12 Prévu 2009Malawi 64 Mise en œuvre 2008-12 Mené 2008Mali 61 Mise en œuvre 2006-10 Prévu 2009Mauritanie 60 Mise en œuvre 2007-12 Prévu 2010Maurice 1/21/2010 1/27/2010 2/9/2010 74 Mise en œuvre 2007-10 Prévu 2010Mozambique 6/17/2009 62 Mise en œuvre 2008-12 Mené 2007Namibie 51 Mise en œuvre 2005-09 Prévu 2011Niger 5/12/2009 56 Mise en œuvre 2008-12 Prévu 2011Nigéria 57 Mise en œuvre 2007/8-11/12 Mené 2006Ouganda 61 Mise en œuvre 2007-11 Prévu 2012RCA 46 En cours d’élaboration Prévu 2013Rwanda 5/15/2009 66 Mise en œuvre 2007-11 Prévu 2012Sao Tomé-et-Principe 2/1/2010 55 En cours d’élaboration 2009-18 Prévu 2011Sénégal 68 Mise en œuvre 2008-13 Prévu 2011Seychelles 58 En cours d’élaboration Prévu 2010Sierra Leone 6/18/2009 49 Mise en œuvre 2008-12 Prévu 2014Somalie 23 Absence de stratégie Prévu 2005-14Soudan 43 Stratégie expirée 2003-08 Mené 2008Swaziland 64 Mise en œuvre 2004/5-08/09 Prévu 2007Tanzanie 59 Mise en œuvre 2008-18 Prévu 2012Tchad 49 Stratégie expirée 2002-07 Prévu 2008Togo 5/12/2009 53 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Prévu 2009Tunisie 71 Mise en œuvre 2007-11 Prévu 2014Zambie 59 Achevée, en attente d’adoption 2009-13 Prévu 2010Zimbabwe 1/31/2010 46 Mise en œuvre 2007 Prévu 2010

Tab. Afrique : Indicateur de capacité statistique, suivi de la Charte africaine et statut des SNDS

De bonnes statistiques pour mieux agir, rendre compte et prévoir le développement de l’Afrique

Indicateur statistique 0 = faible capacité 100 = forte capacité. Sources : Union Africaine, Banque Mondiale, Pays/PARIS21, UNSD.

Cette plaquette a été élaborée avec l’appui de PARIS21.

« Le soutien à la compilation, la publication et l’utilisation des statistiques relève d’une responsabilité collective pour que selon les termes de la Déclaration du Millénaire, « la mondialisation devienne une force positive pour l’humanité entière ».

Déclaration de Dakar sur le Développement de la Statistique (DDDS)