ddeess pplluummeess eett ddeess aaiilleess · 2014. 5. 29. · bulletin aasaa n° 37 - printemps...

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Bulletin AASAA n° 37 - Printemps Eté 2011 Page 1 de 20 Auteurs Associés de la Savoie et de l'Arc Alpin D D E E S S P P L L U U M M E E S S E E T T D D E E S S A A I I L L E E S S N° 37 Printemps Eté 2011 « Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade » Julien Green _________________________________________________________________________________________________________________ Revue semestrielle proposée par les Auteurs Associés de la Savoie et de l’Arc Alpin. Association régie par la loi de 1901 Siège : Mairie de Lanslebourg 73480 Lanslebourg-Mont-Cenis (F) Numéro de Siret : 479 506 131 00016 Rédacteur en chef : Francis Buffille Ont participé à ce numéro : Pierre Allio - Francis Buffille Federico Narbona - Domenica Bianco Ghiringhello Vilma Stroppiana - Paola Tirone - Lodovico Marchisio - Renée Constantin Reproduction intégrale ou partielle interdite sans le consentement des auteurs ou de leurs ayants droits ou ayants cause (Article L. 122- 4 du Code de la Propriété Intellectuelle) __________________________________________________________________________________________________________________ Editorial 2010 était placé sous le signe de l‟Union de la Savoie à la France. 2011 a pour thème le 150 ème anniversaire de la Naissance du Royaume d‟Italie qui a duré jusqu‟en 1946 et qui a marqué de son Sceau l‟Unité Italienne. Notre Rencontre, qui en est cette année à sa 13 ème édition, se devait de fêter cet événement, d‟autant plus qu‟elle se situe au Mont-Cenis, entre Savoie et Piémont, sur un col dont nous tenons à rappeler qu‟il est à la fois mythique et symbolique. Il a vu passer tant de personnages célèbres et de pèlerins anonymes depuis Hannibal jusqu‟à Napoléon, tant de Rois, de Princes et de Princesses, tant d‟Hommes d‟Eglise et de Papes, que rassembler des auteurs aldiquà e aldilà delle Alpi nous semblait important pour une littérature sans frontières que nous défendons depuis treize ans déjà. Aussi cette année encore Auteurs Savoyards, Piémontais, Français et Italiens se donneront la main pour faire connaître leurs œuvres et pour partager des instants de convivialité et d‟amitié que nous jugeons très importants dans une société qui malheureusement tend à perdre ses valeurs morales fondamentales. A travers ce rassemblement annuel, les auteurs affichent leur responsabilité aussi bien dans leurs écrits que par leur présence à cette manifestation. Je souhaite qu‟une fois encore nous soyons porteurs d‟un message de paix et de fraternité. Votre Président 13ème RENCONTRE EUROPEENNE DU LIVRE AU MONT-CENIS SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 JUILLET 2011 A LA MAISON FRANCO-ITALIENNE, AU PLAN DES FONTAINETTES Mont- Cenis, 1861 - 2011… …De la Savoie française… à l’unité italienne… AVEC UNE SOIREE INAUGURALE A NOVALESA LE VENDREDI 22 JUILLET

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Page 1: DDEESS PPLLUUMMEESS EETT DDEESS AAIILLEESS · 2014. 5. 29. · Bulletin AASAA n° 37 - Printemps – Eté 2011 Page 2 de 20 13ème RENCONTRE EUROPEENNE DU LIVRE AU MONT-CENIS VENDREDI

Bulletin AASAA n° 37 - Printemps – Eté 2011 Page 1 de 20

Auteurs Associés de la Savoie et de l'Arc Alpin

DDEESS PPLLUUMMEESS EETT DDEESS AAIILLEESS

N° 37 – Printemps – Eté 2011

« Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade » Julien Green

_________________________________________________________________________________________________________________

Revue semestrielle proposée par les Auteurs Associés de la Savoie et de l’Arc Alpin. Association régie par la loi de 1901 Siège : Mairie de Lanslebourg – 73480 Lanslebourg-Mont-Cenis (F)

Numéro de Siret : 479 506 131 00016 Rédacteur en chef : Francis Buffille

Ont participé à ce numéro : Pierre Allio - Francis Buffille – Federico Narbona - Domenica Bianco Ghiringhello Vilma Stroppiana - Paola Tirone - Lodovico Marchisio - Renée Constantin

Reproduction intégrale ou partielle interdite sans le consentement des auteurs ou de leurs ayants droits ou ayants cause (Article L. 122- 4 du Code de la Propriété Intellectuelle)

__________________________________________________________________________________________________________________

Editorial 2010 était placé sous le signe de l‟Union de la Savoie à la France. 2011 a pour thème le 150

ème anniversaire de la

Naissance du Royaume d‟Italie qui a duré jusqu‟en 1946 et qui a marqué de son Sceau l‟Unité Italienne. Notre

Rencontre, qui en est cette année à sa 13ème

édition, se devait de fêter cet événement, d‟autant plus qu‟elle se situe au

Mont-Cenis, entre Savoie et Piémont, sur un col dont nous tenons à rappeler qu‟il est à la fois mythique et

symbolique. Il a vu passer tant de personnages célèbres et de pèlerins anonymes depuis Hannibal jusqu‟à Napoléon,

tant de Rois, de Princes et de Princesses, tant d‟Hommes d‟Eglise et de Papes, que rassembler des auteurs aldiquà e

aldilà delle Alpi nous semblait important pour une littérature sans frontières que nous défendons depuis treize ans

déjà. Aussi cette année encore Auteurs Savoyards, Piémontais, Français et Italiens se donneront la main pour faire

connaître leurs œuvres et pour partager des instants de convivialité et d‟amitié que nous jugeons très importants dans

une société qui malheureusement tend à perdre ses valeurs morales fondamentales. A travers ce rassemblement

annuel, les auteurs affichent leur responsabilité aussi bien dans leurs écrits que par leur présence à cette

manifestation. Je souhaite qu‟une fois encore nous soyons porteurs d‟un message de paix et de fraternité.

Votre Président

13ème RENCONTRE EUROPEENNE DU LIVRE AU MONT-CENIS

SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24 JUILLET 2011

A LA MAISON FRANCO-ITALIENNE, AU PLAN DES FONTAINETTES

Mont- Cenis, 1861 - 2011… …De la Savoie française…

à l’unité italienne…

AVEC UNE SOIREE INAUGURALE A NOVALESA LE VENDREDI 22 JUILLET

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13ème RENCONTRE EUROPEENNE DU LIVRE AU MONT-CENIS

VENDREDI 22 JUILLET 2011 A NOVALESA

17h 00 : RENDEZ-VOUS A L’ABBAYE DE NOVALESA POUR UNE VISITE

18h 00 : VISITE DU MUSEE ETHNOGRAPHIQUE

21h 00 : SALLE PAROISSIALE DE NOVALESA PROJECTION DU FILM :

« Piccolo Mondo Antico » Proposé par la Città del Cinema de Turin

SAMEDI 23 JUILLET 2011

14h 00: OUVERTURE DU SALON DU LIVRE MAISON FRANCO-ITALIENNE AU MONT-CENIS

14h 15 : Atelier d’écriture franco-italien sous la Présidence de Renée CONSTANTIN

15h 00 : « Le Mont-Cenis et ses énigmes » Par Pierangelo CHIOLERO

15h 30 : « Le Mont-Cenis en guerre, de 1940 à 1945 » avec Yves BOURRON

16h 00 : « Cuore di Cometa » dernier livre de Lodovico MARCHISIO

présenté par MariaTeresa VIVINO

16h 15 : « Le Saisonnier, paysages fugaces de Haute-Maurienne » avec Annie

CHAZAL

16h 30 : Table ronde sur les émigrés italiens en Savoie avec Patrick LIAUDET

17h 00 : « Le Rune del Tempo » avec Jamila BERTERO

17h 30: « La danza delle Marionette » par Luca BUGGIO

20h 00 : REPAS DE LA NUIT DES ECRIVAINS AU RESTAURANT DE LA POSTA A NOVALESA

Remise du Prix de l’Atelier d’écriture - Intermèdes littéraires et musicaux

Projection du Film « Au-delà des cimes » par la Cinémathèque des Pays de Savoie

Ouvert au public sur réservation au 0039 0122 65 32 45 (Menu à 25 € tout compris)

DIMANCHE 24 JUILLET MAISON FRANCO-ITALIENNE AU MONT-CENIS

SALON DU LIVRE DE 10H A 18H

14h 15 : « Réflexion sur l’écriture et la Mémoire » par Bernard TISOT

15h 00 : « Un Mauriennais formé à Turin : le Professeur Fodéré (1764-1835) »

par Michel JAILLARD

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POURQUOI PORTER LE COSTUME TRADITIONNEL?

Un texte de Renée Constantin

Lorsque la mère de mon mari m'a remis le grand carton dans lequel elle avait placé tous les éléments de

son costume de fête, je me suis sentie dépositaire d'un très précieux patrimoine destiné à sa petite fille, ma

fille.

Très souvent, depuis le jour de mon mariage où elle portait ce même

costume qui fit sensation à Grenoble, j'avais observé mémé Aline se

préparant pour aller à la messe ou participer à une sépulture. Je m'efforçais

de fixer dans ma mémoire ses gestes précis pour ajuster « la béguine »,

pour lisser le tablier et en épingler soigneusement les rubans, pour former

les plis du châle à l'intérieur de la ceinture. C'est très nettement que je la

revois replier, d'un mouvement preste et gracieux, les plis de sa jupe

lorsqu'elle descendait l'escalier.

Maintes fois, l'été, je me suis inquiétée de la lourdeur de la « robe des

jours » qu'elle portait pour faire les foins et, invariablement, elle me

répondait: « j'ai l'habitude ».Et elle prenait aussi grand soin de ce costume

de travail, protégeant les plis du dos par un second tablier lorsqu'elle

vaquait aux travaux de l'écurie.

Si l'on reconnaît volontiers que la vie était rude pour tous dans nos

montagnes, il faut bien dire qu'elle l'était encore plus pour les femmes qui

devaient ajouter aux travaux des champs et aux soins du bétail toutes le tâches de l'intérieur: les enfants, la

cuisine, l'entretien du linge. Et nous imaginons difficilement aujourd'hui les conditions dans lesquelles elles

accomplissaient ces travaux: je pense plus particulièrement à la lessive dans les grandes « seilles » de bois.

Malgré tout, elles savaient observer le monde environnant ,cueillir du regard les beautés de la nature et son

foisonnement de couleurs. Ce sens du beau c'est sur les costumes de fête -leur unique occasion de

« paraître » qu'elles l'ont projeté. Il suffit pour s 'en persuader de regarder un châle: on y retrouve toutes les

fleurs qui émaillent les prairies au printemps, artistiquement disposées et patiemment brodées durant les

longues soirées d'hiver, à la chiche lumière de la lampe à huile.. C'est aussi dans l'observation de la nature

qu'elles ont puisé le sens de l'harmonie des couleurs pour disposer les rubans et les galons.

En me donnant son costume Aline m'a implicitement fait entrer dans la longue lignée des femmes de la

famille. Il me restait pourtant un pas à franchir: porter le costume. Cela advint de façon fortuite lors d'une

fête de « Albiez d'hier à aujourd'hui ». Ma fille, qui avait endossé la robe les années précédentes, était

malade ce jour-là et m'invitait à la remplacer. « Je ne sais pas si ta mère aurait

aimé que je porte son costume? » dis-je alors à mon mari. « Elle en serait fière. »

me répondit-il. Et c'est ainsi qu‟a commencé ma quête de tout ce qui concerne ce

costume dont le port n'est pour moi ni anodin ni folklorique, au sens frelaté du

terme.

Ce témoignage de l'identité de notre village doit être sauvegardé, respecté,

préservé des déviations de la facilité et de la vulgarisation. Il s'est fixé dans son

aspect actuel à la fin du XIXème siècle, selon un code très précis régissant

formes et couleurs. Aux tissus et dentelles faits au pays viennent s'ajouter, sous

l'influence de la société industrielle et par le truchement des colporteurs, des

produits plus élaborés comme le coton, la mousseline, le tulle brodé, la soie, les

rubans, la passementerie. Dans l'extrême diversité des costumes mauriennais,

ceux de la vallée de l'Arvan présentent à la fois une grande originalité et un désir

évident de différenciation. Longtemps éloignés des grands axes de

communication, les villages des Arves (Jarrier, Saint Pncrace, Fontcouverte,

Villarembert, Saint Sorlin et Saint Jean d'Arves, les Albiez) ont subi moins

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qu'ailleurs les influences citadines et conservé intacts les schémas anciens. Cependant, leur appartenance à

une zone d'échanges préférentiels, tant économiques que sociaux, les a poussés à affirmer leur identité en

imprimant à chacune des trois parties essentielles du costume que sont la jupe en « bec de canard », la large

ceinture et la coiffe, des modifications bien précises et très codifiées pour chaque commune. Un seul coup

d'oeil au nombre de plis de la robe, par exemple, permettait de localiser la personne qui la portait.

Mon propos n'est pas de décrire ici en

détail le costume d'Albiez tel qu'il est

défini dans la Charte des costumes de

Maurienne. J'ai seulement désiré porter

un témoignage car ce costume fait

partie de nos racines, il nous a été légué

par des générations de femmes pour

lesquelles le travail bien fait était une

religion. Nous devons le conserver,

l'étudier et le mettre en valeur en

rassemblant nos connaissances et nos

découvertes pour le transmettre aux

générations futures le plus fidèlement

possible.

Il ne sera pas ainsi un simple objet de curiosité pour touristes au détour d'un musée, ni une relique dormant

enfouie au fond d'un coffre avant de tomber en poussière, mais un témoignage vivant de la civilisation

rurale de nos aînés et des valeurs qui les ont guidés.

______________________________________________________

POURQUOI L’ANCHOIS FAIT-IL PARTIE DE LA GASTRONOMIE PIEMONTAISE ?

Pierre ALLIO

"Anciué, anciué !"(en patois : anchois, anchois) Ce cri

retentissait avec force autrefois à tous les coins de rue et

pendant les marchés… C‟était le cri que les marchands

ambulants d‟anchois au sel, appelés acciugai, poussaient à

intervalles réguliers afin d‟attirer l‟attention de leurs clients

potentiels : voix, odeurs et images d‟un passé désormais révolu,

bien que les Piémontais d‟un certain âge en gardent encore le

souvenir, teinté d‟une légère nostalgie. Cette diffusion capillaire

du commerce des anchois, toutefois, ne peut qu‟éveiller une

certaine surprise dans une région qui n‟est pas baignée par la

mer : elle n‟est pas loin, c'est vrai, mais rappelons qu‟elle se

cache derrière la barrière naturelle des montagnes qui séparent

le Piémont de la Ligurie… Un obstacle qui ne dut pas

décourager les acciugai : tous les ans, et cela pendant des

siècles, ils empruntaient la route du sel pour franchir les Alpes

et partir s‟approvisionner sur la côte, et ils arpentaient ensuite

toute la région en long et en large afin de revendre leur

marchandise.

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Mais quelle est l‟origine de ce commerce si particulier pour le Piémont ? Il s‟agirait en fait d‟une astuce

utilisée par les contrebandiers du sel qui camouflaient leur précieuse marchandise sous une couche

d‟anchois afin d‟échapper au paiement de la gabelle (l‟impôt sur le sel). Avec le temps, le poisson devint

l‟objet même du trafic : les acciugai, presque toujours originaires de la Vallée Maira (une vallée occitane à

côté de Cuneo, particulièrement pauvre et isolée) s'adonnaient en alternance aux travaux des champs et à ce

commerce qu‟ils exerçaient dans des conditions particulièrement rudes… C‟est ainsi qu‟au fil des ans, cet

ingrédient bon marché et au goût très prononcé a su se forger une place d‟honneur dans la préparation des

plats incontournables de la gastronomie piémontaise, en se mariant savamment avec d‟autres produits du

terroir. Un exemple parmi tant d‟autres, la bagna cauda, une sauce à base d‟anchois, d‟ail et d‟huile qui se

déguste tiède avec des légumes crus ou cuits, célébrant ainsi une heureuse union entre la terre et la mer.

QUESTA NOTTE …..

Domenica Bianco Ghiringhello

Questa notte

Un angelo e‟ sceso sulla Terra.

In punta di piedi, leggiadro

e‟ entrato in camera mia

e con un tocco leggero delle ali

ha sfiorato la mia fronte.

Pur dormendo

ho sentito una grande gioia

nel mio cuore.

Buona notte angelo mio

che vegli su di me,

ti ringrazio

e col pensiero rivolto

al tuo volto radioso

mi abbandono sorridendo

nelle braccia di Morfeo……

I CICIU DI VILLAR SAN COSTANZO

Federico Narbona

Villar San Costanzo è un delizioso paesetto all‟imbocco della Val Maira nei pressi di Dronero, conta circa

1500 abitanti ma racchiude nel proprio territorio preziose gemme artistiche e bellezze naturali.

Fra le sue preziosità artistiche annoveriamo le numerose chiese, molto antiche, fedeli testimoni di un forte

legame fra il territorio, la popolazione, le proprie tradizioni religiose e la comunità dei monaci Benedettini

che a lungo ha operato nella zona.

Da ricordarsi quindi, la chiesa di S.Maria Delibera, il cui nucleo originale è costituito da una cappella

risalente al 1100 successivamente ampliato a formare una chiesa nel 1200/1400 per giungere infine

all‟attuale configurazione nel 1662; il titolo le è stato conferito nell‟ottocento e si trova nel territorio

comunale quasi vicino a Dronero.

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L‟edificio religioso più importante è sicuramente l‟Abazia di

Villar San Costanzo, che fu per lungo tempo la presenza

principale dei Benedettini nella zona, è un complesso curioso

che è costituito da un edificio in stile romanico, il campanile

invece è gotico, mentre la facciata della chiesa è barocca.

Il pregio dell‟edificio va ben oltre il suo stile eclettico, poiché al

suo interno nella cripta di S.Giorgio è conservata la lastra intrisa

di sangue di Costanzo, il martire ucciso nel Territorio.

Costui, assieme a Vittore e Magno, faceva parte della Legione

Tebea, una legione romana molto famosa nel Piemonte: infatti

tra i suoi componenti annoveriamo anche Avventore, Solutore

ed Ottavio, venerati a Torino.

Una legione con una presenza massiccia di convertiti al Cristianesimo, impegnati attivamente nella

evangelizzazione delle popolazioni locali, fu oggetto di crudeli repressioni e persecuzioni da parte del

governo imperiale generando una schiera di martiri molto conosciuti e venerati nel territorio piemontese.

Legata al martirio di Costanzo è la terza chiesa della quale mi

occupo, denominata Chiesa di San Costanzo al monte: infatti sorge

nel luogo ove fu ucciso Costanzo, in un bosco presso le pendici del

monte Bernardo, prima della chiesa, risalente al 1190, vi erano una

semplice croce e poi un tempietto votivo.

La maggior attrattiva di Villar San Costanzo è sicuramente costituita

da formazioni naturali presenti sul suo territorio, i famosi “Ciciu”.

Il nome deriva dal piemontese “pupazzo” anche se in realtà la loro

forma ricorda quella di un grande fungo.

Dal punto di vista geofisico la loro origine è dovuta al millenario

scorrere dell‟acqua su un territorio alluvionale già creato dall‟acqua

medesima: in pratica prima l‟acqua trascinando con sé i detriti e la

terra, proveniente dai vicini monti, ha creato il territorio alluvionale e

successivamente ha incominciato a solcarlo lasciando sopravvivere

massi di pietra gneiss, costituenti il cappello del Ciciu, poggianti sul

gambo di terra friabile, soggetto quindi ad erosione delle acque, ma

utile per la datazione e la storia di ogni singolo fungo poiché

costituito da successivi e sovrapposti strati di terreno.

Questo processo erosivo dura tuttora e ciò, unitamente a scosse telluriche, non intense ma capaci di

destabilizzare l‟area, rende ancora più precaria la vita

dei Ciciu poiché capita che i cappelli possano cadere

lasciando il gambo ancor più esposto all‟azione

modificatrice dell‟acqua.

Da ricordare una leggenda circa l‟origine dei Ciciu,

non ha ovviamente valore scientifico ma è

significativa del legame che unisce il territorio alla

propria cultura e religione; si narra infatti che

l‟origine dei Ciciu sia da ricercarsi nella maledizione

lanciata da Costanzo ai suoi inseguitori, onde fossero

trasformati dall‟ira divina in funghi immobili per

evitare il martirio.

Dei Ciciu è stato fatto anche un censimento, seppure

come abbiam già detto, il loro numero possa variare,

e ne sono stati contati circa 500, alcuni dei quali

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veramente monumentali poiché misurano quasi dieci metri di altezza.

Per meglio preservare i Ciciu ed il loro ambiente così delicato, la Regione Piemonte ha, con la legge n° 54

del 1989, istituito la Riserva Speciale dei Ciciu del Villar, che ha una superficie di circa 60 ettari percorsa

da vari tipi di sentieri adatti a tutte le capacità dei gitanti, da i più piccini agli escursionisti.

L‟azione disgregatrice dell‟acqua è per fortuna rallentata dalla presenza di varie specie di piante che, come

è noto, con le loro radici mantengono compatto il terreno sottostante; fra le varie tipologie possiamo

ricordare il frassino, l‟acero, la robinia, il sambuco ed il nocciolo, inoltre là dove aumenta l‟altitudine

percorrendo il sentiero escursionistico fino ai margini estremi della riserva possiamo incontrare le betulle, i

larici ed il pino silvestre.

Villar San Costanzo costituisce quindi un‟ottima meta per una gita, racchiudendo in sé pregevoli gemme

architettoniche e naturali davvero meritevoli d‟essere mirate, rimirate ed ammirate.

_____________________________________________________________________________________________

QUESTO NON È PIÙ IL MIO MONDO! Lodovico Marchisio

Forse nell‟era di un falso benessere che ha perso di vista tutti i sacri valori della vita, non ci si rende

neppure più conto delle notizie che si emanano attraverso i telegiornali, la stampa e i “media” in genere.

Il Giappone è in ginocchio per una catastrofe che si ripete ormai troppo frequentemente in questi ultimi

decenni, per una natura impazzita, in parte proprio causata dallo sconvolgimento termico che l‟essere

umano, non pensando al futuro dei suoi stessi figli, ha provocato per donarsi un benessere immediato senza

valutarne le conseguenze future. E invece di preoccuparsi delle vittime, dei sensa tetto, suona stonata

mettere sempre in primo piano la notizia del possibile crollo della borsa, o la necessità di far tornare in

patria gli stranieri che per motivi vari vivono in Giappone. Ma ci rendiamo conto della gravità di queste

affermazioni o siamo diventati tutti dei robot senza cuore? Nei paesi colpiti dal disastro si lotta per la vita e

nella centrale nucleare per cercare di evitare il disastro atomico e i nostri diplomatici ci martellano su

quanti italiani dei diecimila dispersi, che ogni giorno crescono in maniera esponenziale, non sono ancora

stati ritrovati. Per me non esistono cittadini di serie A o B. Sono tutti esseri umani come noi; però loro a

differenza nostra, han perso tutto! Come si può dare priorità alla preoccupazione del crollo in borsa che può

stravolgere l‟economia mondiale, sulla vita stessa, di chi lì è rimasto senza casa, assistendo impotente i

familiari travolti e dispersi da un‟ondata anomala? Ma siamo davvero impazziti? Eppure emerge la dura

verità. Nei paesi asiatici e africani muoiono ogni giorno centinaia di bambini di fame e di malattie, aiutati

da volontari che hanno ancora un cuore e partono per missioni di un grandissimo valore umano, e invece

facendo fede al detto che fa più rumore un albero che cade che una foresta che cresce, fa più notizia lo

sceicco miliardario che viene in Italia con mille “schiavi moderni” e una super nave in visita al nostro

paese. La nostra cosiddetta era del benessere ha creato per es. una capitale del vizio e dello spreco nel

deserto di Dubai, per accontentare ricchi annoiati, mentre a pochi Km fuori da questa fortezza dello

sperpero, muoiono donne e bambini senza una casa. Se questa è l‟importanza che oggi si dà alla vita

umana, davvero questo non è più il mio mondo e comprendo in pieno la parabola leggendaria di Sodoma e

Gomorra!

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Ne perdez pas le contact avec l’AASAA

Faites-nous connaître vos changements d‟adresse, de téléphone ou d‟E-mail.

J‟adhère à l‟AASAA Je renouvelle mon adhésion pour 2011 2012

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Pour toute nouvelle adhésion, compléter ces informations par un CV succinct concernant votre activité

littéraire accompagné d‟une photo.

Toute nouvelle adhésion doit être entérinée par une décision du bureau.

MONTANT DE LA COTISATION ANNUELLE: 25 Euros. (Inscription facultative au site Internet de l'AASAA: 45

euros)

Envoyez votre demande avec votre chèque bancaire ou postal à l'ordre des: "Auteurs Associés de la Savoie et de l'Arc Alpin", à l‟adresse suivante:

Francis BUFFILLE - Président de l'A.A.S.A.A

Strada dell‟abbazia, 1bis

10050 Novalesa (To)

Tél.: 0033 (0)660545415 Tel.: 0039 3206347337

E-mail: [email protected]

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Des Plumes et des Ailes

Envoyez-nous un article. Nous le publierons*

Chers amis auteurs, ceci est votre bulletin. Nous vous invitons à participer à sa rédaction en nous transmettant

un petit article d'une trentaine de lignes environ (faits historiques, récits, poèmes, anecdotes, dates de manifestations

culturelles, ou encore des informations sur vos activités littéraires ou sur votre dernier ouvrage)

Nous vous remercions d'avance pour votre participation. Un texte manuscrit, ou mieux une diskette informatique ou un

e-mail.

(* avec accord de notre comité de lecture)

__ _______________________________________________________________ WWW.AUTEURS-ARCALPIN.COM

Notre site est la fenêtre de notre association. Il fait le lien avec le monde extérieur, avec vos lecteurs. Certains auteurs

de l‟AASAA y figurent. Ils ont une page personnalisée où ils peuvent décliner leurs activités littéraires, donner la liste

de leurs ouvrages, annoncer la parution de leur dernier livre.

Si vous n‟y êtes pas encore inscrit, vous pouvez en faire la demande auprès de votre président en proposant une page

que vous aurez vous-même conçue. Il vous en coûtera 45 euros.

Notre site est très bien référencé et il est souvent visité. Profitez-en !

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UNA BELLA STORIA PASQUALE Lodovico Marchisio

É quasi Pasqua. Lazzaro (così è stato chiamato questo caprone

nato con una malformazione ad una gamba, costretto a zoppicare

sin dalla nascita) viene curato ed amato da due bambini. Per loro

rimasti orfani, Lazzaro era tutto. Il caprone ha insegnato loro il

dono dell'amore.

Un animale accanto ci rende più buoni. Ecco perché un

bimbo ha bisogno di un animale e viceversa, ma non è un

giocattolo. Quando il nonno dei due bimbi muore, una di quelle

persone che prima citavo, che si ergono a grandi conoscitori

dell'esistenza umana, mentre non hanno neanche capito forse che

ci sono venuti a fare in questo mondo, va in quella casa mentre i

bambini sono soli e prende la capra per ucciderla e farne carne da macello. Questa persona stava

per squartare con delle forbici arrugginite l'animale in questione, salvato in extremis dalle grida dei bimbi che

fanno accorrere Michela, una signora che si trovava in vacanza in un agriturismo limitrofo. Questa persona

grazie a Dio ha capito in tempo il male che avrebbe fatto una scena del genere alle due ignare creature già

tanto provate dalla morte del nonno che li aveva allevati. Ecco come senza attendere l'arrivo di un adulto, una

persona può rovinare l'esistenza di un bambino. La magnanima animalista allora acquista l'animale quando

torna a casa chi accudiva i bambini rimasti orfani da tempo ed ora anche senza il nonno. Lo compra perché

loro si sarebbero trasferiti in un'altra abitazione che non avrebbe potuto ospitare l'animale. Questo viene

condotto invece in un agriturismo, i cui gestori lo accolgono a braccia aperte e dove i due bimbi lo potranno

sempre andare a trovare. Ma la cosa più bella è che il caprone riconoscente ha capito di essere stato salvato e

segue tutti gli “umani” perché cerca chi lo coccola, come un cane fa con il suo custode; mi piace più del

termine padrone.... Non si citano i luoghi per la delicatezza della vicenda e perché non si ha comunque alcuna

intenzione di puntare il dito contro qualcuno. Questa storia v‟insegna che a Pasqua si può festeggiare anche

senza l‟agnello o capre in genere. Rileggetevi la parabola di Gesù e capirete che non ha mai detto (se non in

forma interpretativa) di cibarsi di agnelli a Pasqua!!! L‟agnello di Dio che toglie i peccati del mondo è un

eufemismo. Certe barbarie lasciamole fare a religioni primitive in cui esistevano davvero i sacrifici degli

animali! Banchettarli è più o meno la stessa usanza!

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PRIMO PREMIO ASSOLUTO DI POESIA A LODOVICO MARCHISIO

Vilma Stroppiana

Il 26 Marzo al Teatro Isabella di Via Verolengo a Torino vi è stata la selezione del

concorso nazionale “Papaveri e Papere” per accedere alla finale del 30 aprile. Nella

finalissima più di 70 concorrenti si sono esibiti in una sala gremitissima. Artisti,

cabarettisti, cantanti lirici e moderni, poeti e ballerini hanno lottato fino all‟ultimo

per l‟ambito premio finale consistente in una preziosa scultura in argento. La giuria

di Radio Italia 1 e lo staff radiofonico erano presenti al gran completo. Giorgio

Milanese e Laura Scaramozzino hanno premiato il vincitore del premio poesia che

è andato al nostro Valsusino e apprezzato accompagnatore del CAI Lodovico

Marchisio con la sua poesia: “Poesia che puoi cambiare il mondo”. Sensibilmente

commosso, da me intervistato ha dichiarato: “ Visto le esibizioni in costume di chi

mi ha preceduto e di poeti che ritengo molto bravi, davvero questo premio non me l‟aspettavo e mi giunge

oltremodo gradito, proprio nel momento in cui le Edizioni NEOS di Rivoli con la responsabile Silvia

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Ramasso, hanno creduto e fatto uscire il mio romanzo che sarà presentato al salone del libro: Cuore di

Cometa. I due conferimenti mi fanno ritornare davvero la voglia di vivere e lottare!”

Oltre tutto i vincitori dei vari premi di letteratura, canto, ballo, imitazione, etc. saranno ospiti della

trasmissione televisiva “W la festa” condotta da Carlotta Iossetti e Gianni Meneghello e intervistati a Radio

Italia Uno nelle prossime puntate.

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“CUORE DI COMETA” PROSEGUE IL SUO TOUR

Vilma Stroppiana

Il giorno 30 giugno 2011 presso la Biblioteca dell‟Unicredit di Torino alle ore 18.00 si è tenuta la

presentazione dell‟ultimo romanzo di Lodovico Marchisio (socio accademico GISM ed AASAA): “Cuore di

cometa” Edizioni NEOS di Rivoli. L‟opera è già stata proposta nel mese di maggio al Salone internazionale

del libro, dove ha riscosso notevole successo soprattutto tra i giovani. Lodovico dice: “E‟ stata un‟enorme

emozione ritrovarmi dopo anni che sono in pensione all‟Unicredit in veste di autore a presentare ad amici ed

ex colleghi la mia ultima opera concepita in un periodo molto particolare della mia vita”. Aggiunge l‟autore

“Cuore di cometa è stato per me un viaggio interiore verso la conoscenza delle cose veramente importanti

nella vita, l‟amore e gli affetti familiari”. Presenti in sala la responsabile della biblioteca del Circolo

Unicredit, Denise Thiebat, che dopo aver portato i saluti del Presidente del Circolo Uliano Sergio, ha con

maestria, introdotto la presentazione. Come presentatori erano presenti Barbara Boaglio della casa editrice

Neos che ha pubblicato l‟opera di Marchisio e Gian Luigi Barberis che con un‟intensità che solo un attore

d‟esperienza poteva trasmettere, ha letto il primo e l‟ultimo capitolo dell‟opera per metterne in risalto

peculiarità e differenze, essendo un‟opera atipica, forse per percorso argomentativi simile a “La città delle

bestie” di Isabelle Allende. È inoltre, intervenuta Maria Teresa Vivino, in quanto fiduciaria di zona del

“Circolo Dino Ariasetto” a cui anche Lodovico è iscritto ed essendo inoltre la scrittrice della prefazione del

suddetto libro. La serata si è conclusa con un rinfresco durante il quale il pubblico ha potuto interloquire con

l‟autore.

LA REGINA ELENA

Elena del Montenegro nasce a Cettigne (Cetinje), capitale del Montenegro,

l‟8 gennaio 1873. È la sesta figlia di re Nicola I del Montenegro e di Milena

Vukotić. Fu educata ai valori forti dell‟unione familiare. Crebbe schiva e

riservata, ma ferma nel carattere e molto determinata. Attaccata alle

tradizioni, di animo sensibile e con una mente brillante e curiosa, aveva un

grande amore per la natura (il suo fiore preferito era il ciclamino). Studiò nel

collegio Smol'nyj di Pietroburgo e frequentò la corte degli Zar.

Il 24 ottobre 1896, sposa Vittorio Emanuele III, Principe di Napoli. Nota

come Elena di Savoia dopo il matrimonio, diventa seconda regina d'Italia,e

madre di Umberto II.

Si tenne sempre lontana dalle questioni politiche e profuse il suo impegno in

numerose iniziative caritative e assistenziali, che le assicurarono vasta

simpatia e popolarità. Elena assecondò il marito in tutto. Andò ben al di là

della semplice beneficenza: il suo spirito evangelico la portava a praticare

ogni giorno la carità più genuina e più carica di amore per il prossimo.

Per tutta la durata dell‟inverno venivano aperte le cucine a Sant‟Anna di

Valdieri e a Trinità nella Vallegesso, in provincia di Cuneo. A tutti gli

abitanti erano distribuiti minestra, pane, carne, formaggio, marmellata e medicinali. Un‟infinità di giocattoli

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uscivano da Casa Savoia e venivano indirizzati a tutti i bambini. Per non parlare degli indumenti. Metri e

metri di armadi rivestivano i sotterranei della Villa: si trattava del «deposito dei poveri». Qui erano riposti

vestiti per adulti, biancheria per la casa, tessuti, corredini per neonati, culle, scarpe, cappelli, sciarpe,

ombrelli, coperte... tutto perfettamente nuovo.

i soggiorni estivi a Sant‟Anna di Valdieri, Elena apriva un ambulatorio per i malati.

Durante il 28 dicembre 1908 Messina fu colpita da un disastroso terremoto e maremoto. La regina Elena si

dedicò subito ai soccorsi, come mostrano fotografie dell'epoca; ciò contribuì ad aumentare la sua popolarità.

Durante la prima guerra mondiale Elena fece l'infermiera a tempo pieno e con l‟aiuto della Regina Madre,

trasformò in ospedali sia il Quirinale che Villa Margherita; per reperire fondi, lei stessa inventò la "fotografia

autografata" che veniva venduta nei banchi di beneficenza, mentre alla fine del conflitto propose la vendita

dei tesori della corona per estinguere i debiti di guerra.

Fu la prima Ispettrice delle Infermiere Volontarie della Croce Rossa Italiana dal 1911 al 1921. Studiò

medicina e ne ebbe la laurea honoris causa; finanziò opere benefiche a favore degli encefalitici, per madri

povere, per i tubercolotici, per gli ex combattenti ecc..

Il Sommo Pontefice Pio XI il 15 aprile 1937 le conferì la Rosa d’oro della Cristianità, la più importante

onorificenza possibile a quei tempi per una donna da parte della Chiesa cattolica. Elena rimase col marito

fino alla morte di quest'ultimo, avvenuta il 28 dicembre 1947. Tre anni dopo si scoprì malata di cancro e si

trasferì in Francia a Montpellier, anche qui la popolazione ebbe modo di conoscere la «bonne Dame noire»

(«La buona signora in nero») che, nonostante le ormai residue possibilità economiche, continuava ad aiutare i

poveri. Nel novembre 1952 si sottopose ad un difficile intervento chirurgico. Vedova, bruciata dal dolore

della tragica perdita dell‟amatissima figlia Mafalda (morta nel lager di Buchenwald il 28 agosto 1944),

esiliata e rinnegata dalla terra a cui aveva dato tutta se stessa, Elena morì il 28 novembre 1952. Fu sepolta,

come suo desiderio, in una comune tomba del cimitero cittadino a Montpellier.

Nel 2001 è stata proclamata Serva di Dio in occasione dell'apertura del processo di canonizzazione.

Per la sua vicinanza ai malati e per la sua grandissima umanità, è tra le personalità di Casa Savoia ricordate in

modo positivo dall'opinione pubblica, anche dopo l'avvento della Repubblica.

ASSOCIAZIONE INTERNAZIONALE REGINA ELENA

L'Associazione Internazionale Regina Elena, creata nel 1985, ha preso per obbietivo di proseguire l‟opera

caritativa della Regina Elena. È un‟associazione apolitica e apartitica con scopi di aiuti umanitari e di

Protezione civile. Oggi, presente in 56 paesi, riunisce migliaia di persone per attività caritatevoli, spirituali e

culturali sull'esempio della Regina Elena, Rosa d'Oro della Cristianità, e definita "Regina della Carità" da

Papa Pio XII. La Delegazione Italiana ha sede a Modena, ed è presieduta dal Comm. Gen. Ennio Reggiani. Il

Presidente Internazionale è S.A.R. il Principe Sergio di Jugoslavia, pronipote della Regina Elena.

Ogni anno, una delegazione dell‟AIRH, con il suo Presidente, va a raccogliersi sulla tomba della Regina a

Montpellier per l‟anniversario della sua scomparsa.

MUSEO ETNOGRAFICO DI NOVALESA. Un testo di Paola TIRONE

Nell‟estate del 1972 il professor Giuseppe Ferrero, presidente della Pro Loco

di Novalesa propose agli abitanti del paese di prestare utensili del lavoro

contadino e oggetti di uso quotidiano ormai in disuso per allestire una mostra

etnografica, allo scopo di far conoscere alle giovani generazioni il duro lavoro

e la vita dei loro nonni. La gente raccolse da solai e cantine moltissime cose,

la mostra fu allestita nei locali dell‟Abbazia della Novalesa, successivamente

fu spostata nel salone a piano terra dell‟ ex palazzo comunale, situato nella

Via Maestra, al centro del paese.

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Nel 1974 il comune rese disponibili anche i locali del primo piano dell‟edificio e venne istituito il museo. Lo

stabile, risalente al 1600, fu ristrutturato nel 1783; era la casa della Comunità, che oltre alla sala delle

Congreghe ospitava il corpo di guardia, la scuola e l‟alloggio per il maestro; a fianco vi erano le prigioni,

utilizzate come cantine dal „900, e successivamente come ufficio postale, sala musica e ufficio di

collocamento; di fronte erano ubicati i due alberghi più importanti della zona, l‟Epée Royale e L‟ Ecu de

France, frequentati dai viaggiatori che varcavano il Colle del Moncenisio

Il Museo di Vita Montana è costituito da cinque

stanze, nelle quali sono stati ricostruiti i vari ambienti

della casa. Ogni oggetto esposto ha un cartellino con

la sua denominazione dialettale (patois

francoprovenzale di Novalesa) e la traduzione

italiana.

Al piano terreno vi è una sala dove sono raccolti gli

attrezzi agricoli, utilizzati per la fienagione (falci,

falcetti, rastrelli), per il trasporto del fieno e della

legna (gerle, slitte), per la vendemmia e la

produzione del vino, per il taglio e la lavorazione

della legna, la coltivazione dei cereali e la

produzione di farina e pane, la lavorazione della terra

(zappe, aratri), l‟allevamento degli animali, e inoltre

gli utensili di alcuni artigiani del luogo (fabbro,

calzolaio, ecc.)

Al primo piano vi sono tre stanze che rappresentano i vari ambienti della casa: la cucina, la camera da letto e

un locale da lavoro o ripostiglio.

La cucina è la stanza più grande della casa, perché in essa si svolgeva

la maggior parte della vita della famiglia. Al centro vi è un tavolo sul

quale vi sono piatti, bicchieri, scodelle e posate utilizzate per i pasti;

ad una parete vi sono una grossa piattaia, nella quale sono esposti i

piatti del “servizio bello”, da utilizzarsi durante le feste, e le stoviglie

di uso comune, alcune pentole e casseruole smaltate di blu; una

madia, utilizzata per conservare la farina e per preparare la pasta per

il pane da far cuocere al forno comunale, in base a turni prefissati;

sulla trave e sulla pietra del camino si trovano dei tostacaffè (in realtà

si utilizzavano l‟orzo e altri cereali, molto più economici), macinini,

mortai per sminuzzare il sale grosso, ferri da stiro, vari utensili da

cucina, molle, attizzatoio; appesi ai muri vi sono pentolini di piccole dimensioni, coperchi ecc.; in una

bacheca vi sono vecchie lampade, a petrolio o a carburo, e candele, utilizzate per l‟illuminazione della casa;

vicino ad una finestra vi sono dei secchi che venivano utilizzati per l‟approvvigionamento dell‟acqua potabile

per uso alimentare e casalingo, al pozzo o alla fontana pubblica;

alcune sedie, panche, piccoli mobili, un seggiolone e un

“girello” per bambini completano l‟arredamento.

Nella camera da letto - che è abbastanza piccola - vi è un letto di

una piazza e mezza, contro il muro, con un materasso imbottito

con foglie (di solito di faggio per l‟inverno e di granoturco per

l‟estate), lenzuola di canapa tessute a mano, uno scaldaletto, una

culla grande e una piccola, per bambini di età differenti, il catino

con la brocca dell‟acqua per lavarsi e il vaso da notte (un tempo

non c‟era il bagno!), un armadio per la biancheria e per gli abiti,

lo specchio, le fotografie di famiglia, lo scaldaletto. Appesi alle

pareti e agli armadi vi sono il costume maschile e femminile per

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la festa, e alcuni abiti da lavoro; in una bacheca vi sono delle cuffie in cotone (bianca per la festa, colorata

per i giorni feriali), pizzi e gioielli.

Nella stanzetta a fianco, con un camino, si trovano gli oggetti per la lavorazione del latte (paioli, forme per

formaggi, zangole, stampi per burro) e della lana e canapa (fusi, filatoi, arcolai, scardassi), secchi e tinozze

per il bucato.

Sempre al primo piano, nell‟altra ala dell‟edificio, oltre il cortile interno, vi è una grande stanza in cui è

ricostruito un angolo di scuola, con dei banchi con libri, quaderni, calamai, una lavagna, una stufa e alcuni

giocattoli di un tempo.

Da qualche mese è stata aggiunta una cospicua collezione di bambole, dagli

anni ‟50.

Un ricordo e un ringraziamento a Rosanna Silvestro, deceduta nel settembre

2010, che ha sempre lavorato come volontaria nell‟allestimento del museo

etnografico e nelle visite guidate.

MUSEO DI VITA MONTANA

Via Maestra, 46 10050-Novalesa (TO)

Aperto luglio e agosto domenica ore 10,00 - 12,00 e 15,00 -17,30

Si può visitare su appuntamento durante la settimana

telefonando al Comune di Novalesa 0122/653.333

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LA VISITA DI S.A.R IL PRINCIPE SERGIO DI JUGOSLAVIA A SUSA E NOVALESA

Il Principe Sergio di Jugoslavia, Presidente dell‟Associazione

Internazionale Regina Elena (A.I.R.H), è stato invitato il sabato

7 maggio 2011 dalle autorità a Susa e Novalesa all‟iniziativa di

Francis Buffille, Presidente degli Autori Associati della Savoia

e dell‟Arco Alpino, e Pierre Allio, segretario dell‟Associazione.

Alla mattina, Gemma Amprino, Sindaco di Susa, e Francis

Buffille hanno accolto il Principe davanti al Monumento ai

Caduti in Piazza d‟Armi. Oltre un pubblico numeroso, erano

presenti numerose Associazioni tra le quali i Marinai d‟Italia, i

Granatieri di Sardegna, il “Souvenir Français”, l‟Aeronautica

Militare e gli Alpini. Il Principe ha depositato una corona di

fiori mentre la Brigata della Militaria Sabaudiae dell‟Alta

Savoia rendeva gli onori militari, sparando con i fucili e con il cannone, in presenza anche del Gruppo

Storico Granatieri.

Dopo la commovente cerimonia, le delegazioni sono andate in

Comune attraversando la Città in corteo. Nel cortile del Municipio,

il Principe ha potuto ammirare le diverse lapidi dedicate a Re

Vittorio Emanuele II e Re Umberto I. Al Castello della Contessa

Adelaide è stata inaugurata la mostra “Una dinastia europea

millenaria: Casa Savoia” realizzata dall‟A.I.R.H e dall‟Ecomusée

de la Combe de Savoie. Il Principe ha consegnato al Sindaco un

attestato dedicato al Comune di Susa ed un altro alla Presidente

Gisella Bruno per l‟Associazione degli Amici del Castello della

Contessa Adelaide. Quest‟Associazione si impegna a mantenere

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presente la storia ed a conservare il patrimonio storico che fa la fierezza della città di Susa e della sua Valle.

Nel pomeriggio, Il Principe è stato accolto con grande cortesia dal Priore Paolo Maria Gionta per una visita

privata dell‟Abbazia di Novalesa. Durante un grande raccoglimento in chiesa, il Priore ha letto una preghiera

dedicata alla Regina Elena. Nel Chiostro, in presenza dei monaci, il Principe ha consegnato un attestato

all‟Abbazia, ringraziando il Priore per le loro opere pie.

Dopo una visita al museo etnografico del paese, il Principe e Francis Buffille hanno salutato una persona

anziana, inchiodata a letto, che ha pianto di gioia, ricordando

la Regina Elena.

Il Sindaco di Novalesa, Ezio Rivetti, ha ricevuto il Principe in

Municipio. In seguito, in corteo, tutti si sono ritrovati davanti

al Monumento ai caduti dove il Principe ha depositato una

corona di fiori con gli onori militari della Militaria Sabaudiae

in presenza delle stesse delegazioni della mattina.

Risalendo la via Maestra, Il Principe ha potuto vedere gli

antichi affreschi che si trovano sulle pareti delle case e ha

visitato la chiesa con i celebri dipinti attribuiti alla Scuola del

Caravaggio.

La passeggiata culturale si è conclusa all‟albergo della Posta dove il

Principe ha consegnato attestati da parte del Comitato 1858 – 2011 per

il 150° anniversario della nascita del Regno d‟Italia al Comune di

Novalesa e a diverse Associazioni tra le quali:

La Città del Cinema e la sua Presidente Paola Mottura.

Les Amis du Mont-Cenis e il suo Presidente Gilbert Pilloud.

Le Associazioni Culturali Gruppo GIL e Art Promo Art CMA

rappresentati da Maria Antonietta Claretto.

Il Museo etnografico di Novalesa e la sua Presidente Angela Vanara.

La Militaria Sabaudiae e il suo Presidente Michel Lacroix.

L‟Ecomusée de Grésy-sur Isère e il suo Presidente Secondo Chabod.

Les Auteurs Associés de la Savoie et de l‟Arc Alpin e il suo

Presidente Francis Buffille.

L‟Istituto della Reale Casa di Savoia.

L‟Associazione Culturale Tricolore.

La Delegazione di Ancona dell‟Associazione Internazionale Regina

Elena Onlus.

Al Coro Primavera costituito da una dozzina di ragazzi e da

alcuni adulti che hanno cantato diversi brani piemontesi con il loro Maestro Don Walter Mori.

Francis Buffille e Pierre Allio hanno tenuto a ringraziare i Comuni di Susa e di Novalesa e i loro Sindaci per

aver partecipato alla riuscita di questa giornata. Tutti si sono rallegrati per la splendida giornata culturale e

patriottica nel 150° anniversario della proclamazione del Regno d‟Italia e dell‟Unità d‟Italia.

Molti degli intervenuti hanno raggiunto a Genova lunedì 9 maggio S.A.R il Principe Sergio di Jugoslavia

venuto a commemorare, in presenza delle più alte autorità liguri dell‟Armata e della Marina, l‟80°

anniversario dell‟inaugurazione dello stupendo Arco di Trionfo dedicato ai Caduti del 1915 – 1918

inaugurato nel maggio del 1931 dal Principe di Piemonte Umberto di Savoia, Nonno del Principe Sergio di

Jugoslavia. In quest‟occasione, Francis Buffille e Pierre Allio hanno ricevuto un attestato a nome degli

Autori Associati della Savoia e dell‟Arco Alpino per la loro partecipazione.

Novalesa, protetta dalla Madonna del Rocciamelone, con la sua Abbazia millenaria, si trova sulla strada della

Terra Santa e di quella della Sacra Sindone. Ha sempre avuto vocazione d‟ospitalità e di accoglienza per i

viaggiatori.

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Città romana, porta del Piemonte e dell‟Italia, oltreché un tesoro di Arte e di Cultura Alpina, nel 1047, con il

matrimonio della Marchesa Adelaide e di Oddone, Conte della Moriana, Susa è diventata la culla di Casa

Savoia in Italia, legata alle storie della Dinastia Sabauda.

Così, la venuta del Principe Sergio di Jugoslavia è stata un evento eccezionale per i comuni di Susa e

Novalesa, e ha preso un significato particolare nell‟ambito del 150° anniversario della Nascita del Regno

d‟Italia e della fase decisiva dell‟Unità d‟Italia. Questa giornata del 7 maggio si iscrive nella continuità e

nella collaborazione di perpetuare i valori della storia e del patrimonio della nostra valle.

UN MARIAGE ET DEUX MILLENAIRES D’HISTOIRE

LA DYNASTIE DE SAVOIE

Nous sommes en 1045. Adélaïde de Suse, seule héritière d‟Olderico Manfredi, seigneur de la Marche de

Turin, se marie avec Odon, fils de Humbert aux Blanches Mains et comte de Maurienne. Ce sont les

troisièmes noces d‟Adélaïde. Ce ne sont pas seulement deux personnalités politiques du XIème siècle qui se

marient mais c‟est surtout l‟union de deux territoires frontaliers. En effet, ce mariage donne naissance à la

dynastie de Savoie et à leur domination sur un grand territoire alpin. Les propriétés d‟Adélaïde s‟ajoutent à la

Savoie et à la Maurienne d‟Odon. Elles comprennent le marquisat de Suse, le comté de Turin, la Vallée

d‟Aoste et beaucoup de territoires et de châteaux ligures. Chambéry tout d‟abord (1232) et Turin ensuite

(1562) deviennent, au cours des siècles les résidences et les points de référence de la Maison de Savoie, une

dynastie capable de consolider le territoire qu‟Adélaïde et son époux ont réuni par leur mariage. Cependant il

s‟agit d‟un territoire instable, sujet à de fréquentes modifications de la ligne de frontière, jusqu‟à ce que, en

1860, la Savoie et donc aussi la Vallée de la Maurienne passent définitivement à la France. Toutefois les

deux villes et les deux vallées - même séparées par des frontières politiques - restent solidement unies. En

effet, elles partagent une culture riche avec des spécificités locales, une foi commune bien que tourmentée

par des guerres de religion et des voies de communication qui, au cours du temps, deviennent de plus en plus

efficaces. L‟oeuvre du tunnel du Fréjus (1871), qui a permis un passage plus rapide d‟une vallée à l‟autre, est

à cet égard emblématique. L‟ouverture du tunnel et plus tard son élargissement au trafic autoroutier viennent,

dans un certain sens, couronner l‟œuvre commencée par Adélaïde et Odon. Deux vallées et deux millénaires

d‟histoire sont traversés aujourd‟hui par les autoroutes A32 et A43. Un mariage et une route unissent ainsi

Turin et Chambéry et définissent les frontières d‟un territoire qui, à juste titre, peut être appelé par une

expression bilingue « Terre d‟Adelaide&Odon ». Sur ces territoires l‟histoire a laissé des traces profondes et

significatives dans l‟art, la culture et même dans le paysage naturel (fortifications, digues, mines…)

constituant ainsi un grand « Parc culturel » qui mérite une halte attentive pour voir, écouter et déguster. Dans

cet itinéraire de découverte, Adélaïde et Odon sont les guides rêvés pour aider le voyageur à entreprendre un

voyage dans l‟espace et le temps qui peut réserver bien des surprises.

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UN MATRIMONIO E DUE MILLENNI DI STORIA

LA DINASTIA DEI SAVOIA

L‟anno è il 1045. Adelaide di Susa, unica erede di Olderico Manfredi, signore della marca di Torino, si

unisce in matrimonio ad Oddone, figlio di Umberto Biancamano e conte di Maurienne. Per Adelaide sono

queste le terze nozze che uniscono non solo due personalità politiche del XI secolo ma soprattutto due

territori di frontiera. Con questa unione ha origine, infatti, la dinastia sabauda ed il suo dominio su un grande

territorio alpino. Alla Savoia e alla Maurienne di Ottone si uniscono i possedimenti di Adelaide che

comprendono il marchesato di Susa, la contea di Torino, la Valle d‟Aosta e molti territori e castelli liguri.

Prima Chambery (1232) e poi Torino (1562) diventano, nei secoli successivi, le residenze e i punti di

riferimento di Casa Savoia, una dinastia in grado di consolidare il territorio che Adelaide e il suo sposo hanno

riunito con il loro matrimonio. Si tratta però di un territorio instabile, soggetto a numerosi cambiamenti di

confine, fino a che la Savoia e quindi la Valle della Maurienne, nel 1860, passano definitivamente alla

Francia. Tuttavia le due città e le due valli - anche quando separate da confini politici - restano sempre

saldamente unite, grazie ad una cultura condivisa eppure ricca di specificità locali, ad una fede comune anche

se travagliata dalle guerre di religione e alle vie di comunicazione che, con il passare degli anni, diventano

sempre più efficienti. Emblematica, in questo senso, è l‟opera del traforo del Frejus (1871) che ha permesso

un più rapido passaggio da una valle all‟altra. L‟apertura del traforo e il suo successivo ampliamento al

traffico autostradale, in un certo qual modo, vengono a coronare l‟opera iniziata con Adelaide e Oddone. Due

valli e due millenni di storia sono attraversati oggi dalle autostrade A32 e A43. Così un matrimonio e una

strada uniscono Torino a Chambery e definiscono i confini di un territorio che, a pieno titolo, può essere

chiamato con un‟espressione bilingue “Terre d‟Adelaide&Odon”. Su queste terre la storia ha lasciato segni

profondi e significativi nell‟arte, nella cultura e nello stesso paesaggio naturale (fortificazioni, dighe,

miniere…) andando così a costituire un grande “Parco culturale” che merita una sosta attenta per vedere,

ascoltare e gustare. In questo itinerario di scoperta, Adelaide e Oddone si offrono come guide ideali per

aiutare il viaggiatore ad intraprendere un viaggio nello spazio e nel tempo che può riservare non poche

sorprese.

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LES METIERS CACHES DE QUELQUES ECRIVAINS

Vivre de sa plume est une entreprise bien difficile. Nos écrivains qui se sont fait un nom dans le milieu

littéraire, n’ont pas pu consacrer leur vie à la seule écriture. Chacun a exercé une autre activité qu’il est

quelquefois surprenant de découvrir.

Antoine de Saint-Exupéry, aviateur

L'auteur du "Petit Prince" était autant un amoureux du ciel que de la littérature. A

21 ans, à l'armée, il prend des cours d'aviation à ses frais avant d'être affecté au 37e

régiment de Casablanca.

Il travaille ensuite pour la société Latécoère, qui deviendra l'Aéropostale. Il assure

la liaison entre Toulouse et Dakar avant de rejoindre Mermoz et Guillaumet en

Patagonie.

Pendant la guerre, il est mobilisé dans l'armée de l'air, s'exile aux USA après la

débâcle. Son avion est abattu lors d'une mission de reconnaissance en Provence, en

1944.

Ses périples ont largement inspiré ses plus grands romans, "Vol de nuit" et "Terre

des hommes".

Colette, danseuse de music-hall Sidonie-Gabrielle Colette démontre dès l'adolescence un véritable don pour l'écriture.

Elle rencontre Henry Gauthier-Villars, qui devient son mari. Celui-ci, en plus d'être

infidèle, profite des talents de sa femme et publie ses oeuvres sous son nom.

Colette quitte alors son mari et embrasse une vie de liberté et d'excès. Pendant plus

de six ans, elle dansera dans divers spectacles en tenue suggestive dans de grandes

salles parisiennes, notamment au Moulin-Rouge et au Bataclan.

Ces quelques années lui inspireront plusieurs livres, dont "La vagabonde" ou "En

tournée". C'est surtout le goût de la liberté et de l'hédonisme qui transparaîtra dans

chacun de ses ouvrages.

Stendhal, officier de cavalerie L'auteur de "Le Rouge et le noir" et de "La Chartreuse de Parme" était un homme

d'action et d'engagement.

Il est très vite intéressé par une carrière militaire. A 16 ans, il participe à la campagne

d'Italie dans l'armée napoléonienne où il sera nommé sous-lieutenant au sein du 6e

régiment de dragons. Il intègre par la suite la haute administration militaire et fait

preuve d'un immense talent pour l'organisation des troupes.

La chute de Napoléon en 1814 met fin à sa carrière. Il va alors se consacrer à une vie

d'écriture (journaux, puis romans).

Grâce à son parcours dans la Grande armée, Stendhal voyage beaucoup et tombe amoureux de l'Italie. A son

retour à Paris, il s'est fait un nom et peut fréquenter les salons littéraires.

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Romain Gary, diplomate

Romain Kacew naît en Lituanie en 1914, il est naturalisé Français en 1935. Mobilisé

pendant la guerre dans l'armée de l'air, il s'évade lors de la défaite et s'engage aussitôt

dans les Forces aériennes françaises libres.

Après le conflit, il devient un homme important du quai d'Orsay. Après plusieurs

missions qui l'emmènent aux quatre coins du monde, il devient consul général de

France à Los Angeles.

Son expérience de la guerre et de la diplomatie l'a sans doute aidé à être aussi précis

dans la description des rapports humains. Mais sa carrière de gaulliste lui a valu de

nombreuses critiques du monde littéraire.

Franz Kafka, inspecteur d'assurances

Après des études de droit à l'université de Prague, Franz Kafka travaille presque

toute sa vie au service de plusieurs compagnies d'assurance.

Il évaluait pour sa société les risques encourus par les ouvriers qui manipulaient de

lourdes et dangereuses machines. Contraint à plusieurs reprises de ne pas accorder

d'indemnités aux travailleurs, il avait pour son activité un certain mépris.

Nul doute que pénétrer les arcanes du monde des assurances a forgé chez Kafka un

certain sentiment de l'absurde. Un sentiment qui transparaît dans ses œuvres qui

dépeignent des personnages perdus, dépassés et apeurés par des systèmes imposants

et complexes.

Jack London, marin, ouvrier et chercheur d'or

L'auteur de "Croc blanc" et de "L'appel de la forêt" a connu une enfance misérable.

Il quitte la maison parentale dès 15 ans pour prendre sa vie en main. Il enchaîne les

petits boulots (balayeur, menuisier, éleveur de poules, pilleur d'huîtres...) avant de

prendre le large sur un navire pour chasser le phoque dans la mer du Japon.

A son retour, il travaille dans des usines de charbon, devient vagabond. Par la suite,

il participera à la ruée vers l'or dans le Klondike.

De sa vie agitée, Jack London retient la souffrance que l'homme inflige à ses

semblables et l'exploitation au nom du profit et du progrès. Ses nombreux écrits sont

de bouleversants manifestes pour une vie plus simple, plus humaine, plus en accord

avec la nature.

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Guillaume Apollinaire, employé de banque

Wilhelm Albert Wlodzimierz Apolinary, plus connu sous le nom de Guillaume

Apollinaire, est un grand poète du début du XXe siècle. Mais pour subvenir à ses

besoins, il vit chez sa mère et devient employé de banque.

Rien ne pouvait plus l'éloigner de sa vocation d'homme de lettres. Pourtant, il fera

vite la rencontre de Picasso, Vlamink, Derain, Matisse, Braque... et décidera de

s'installer seul à Paris et de vivre de sa passion.

Apollinaire avait un sacré sens de l'humour et considérait ses activités dans la

finance avec beaucoup de recul. Il se pourrait bien que la rigueur de la banque l'ait

poussé à ses excentricités poétiques, lui qui a inventé l'Esprit nouveau et pensé le

Surréalisme avant l'heure...

Guy de Maupassant, fonctionnaire au ministère de l'Instruction publique

Après avoir passé sa jeunesse en Normandie, et s'être enrôlé comme volontaire

pendant la guerre franco-prussienne de 1870, Guy de Maupassant s'installe à Paris.

Il devient fonctionnaire, d'abord au ministère de de la Marine, puis au ministère de

l'Instruction publique. Ce travail ne lui plait guère, il se compare à "une chose

obéissant à une sonnette électrique" et s'ennuie profondément.

Ce n'est que 10 ans plus tard qu'il deviendra journaliste, puis écrivain à plein

temps, notamment grâce au soutien de Gustave Flaubert.

Lui qui excellait dans l'art d'"écrire sur du rien" a sans doute mis à profit dans sa

littérature l'ennui de sa vie d'employé de bureau. L'homme était malade de la

syphilis, paranoïaque, très amer envers la société. Il est probable que son passage

dans l'administration ait renforcé son goût de la solitude.

Jules Verne, agent de change

Après des études de droit, Jules Verne décide qu'il sera écrivain, au grand dam de son

père. Il écrit plusieurs nouvelles et des pièces de théâtre qui sont jouées à Paris mais

sans connaître le succès.

Lorsqu'il épouse Honorine Morel, jeune veuve et mère de 2 enfants, il est obligé de

trouver un emploi pour faire vivre sa famille. Il achète alors un quart de part dans une

charge d'agent de change. Il devient placier en Bourse, activité qui l'occupera pendant

10 ans. Quelques temps après, sa rencontre avec l'éditeur Hetzel sera déterminante. Il le

convainc d'écrire "Les Voyages extraordinaires", et Jules Verne devient l'auteur

formidable que l'on sait.

Ses activités financières lui ont permis de consacrer plus de temps à l'écriture. Et si ses

romans sont si puissants, c'est que, comme dans sa propre vie, l'aventure vient bousculer l'existence bien

ordonnée de ses protagonistes...

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Herman Melville, chasseur de baleines puis douanier

Jeune homme, l'auteur de "Moby Dick" est d'abord employé de banque, ouvrier

agricole, puis instituteur.

A 20 ans, il s'engage comme mousse à bord d'un navire marchand, puis parcourt le

Pacifique à bord d'un baleinier.

Lorsque sa carrière littéraire connaît le déclin, il se résout à devenir douanier pour la

ville de New York.

Comment ne pas songer à la vie de marin de Melville lorsqu'on lit les aventures du

capitaine Achab? Sa vie atypique et plutôt mouvementée a enrichi sa littérature d'une dimension

philosophique et de réflexions historiques encore très actuelles.

Boris Vian, ingénieur et musicien Pendant et après ses études, Boris Vian fréquente les cafés de Saint-Germain des prés.

Il y développe sa passion pour le jazz et devient joueur de trompette dans un club du

quartier, le "Tabou".

Ingénieur, il est aussi employé chez Philips en tant que directeur artistique.

Malgré son talent, il a du mal à vivre de sa plume et loge misérablement, pendant les

années 1950, dans une chambre de bonne, boulevard de Clichy. Il enchaîne de petits

boulots de traducteur ou de modestes rôles au théâtre.

Son œuvre connaîtra un grand succès posthume dans les années 1960 et 1970.

Fréquenter les quartiers chics de la rive gauche lui a permis de rencontrer Miles Davis mais aussi Jean-Paul

Sartre et Raymond Queneau, qui influenceront sa musique et ses romans.

Alphonse de Lamartine, garde du corps de Louis XVIII Alphonse de Lamartine a eu une vie bien remplie. Le poète est un homme politique qui

marque son époque : il sera député durant près de vingt ans, de 1833 à 1851.

Progressiste et libéral, il prend parti pour la révolution de 1848 et sera même nommé

Ministre des affaires étrangères du gouvernement provisoire. Il sera candidat malheureux

aux élections présidentielles de 1848, obtenant un score insignifiant face à Louis-Napoléon

Bonaparte.

Mais son début de carrière est bien plus atypique : ses accointances avec la monarchie

l'amèneront quelques mois, à 24 ans, à devenir... garde du corps du Roi.

Son engagement politique et social influence considérablement sa poésie, notamment "La

chute d'un ange" ou "Les visions".

En fait, la plupart des écrivains n’ont pas vécu uniquement de leur plume, et cela se vérifie encore

aujourd’hui. Il convient cependant de remarquer que nombre d’entre eux ont une activité professionnelle qui

les ramène à l’écriture, comme l’enseignement ou le journalisme. Les métiers les plus éloignés de l’écriture

ont par contre forgé chez ces auteurs une création littéraire atypique.