Découvrez les chefs-d’œuvre de la Maison

d’Érasme

Pour les enfants à partir de 8 ans

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Mode d’emploi

Tout d’abord, installe-toi confortablement, par exemple, dans le cabinet de travail d’Érasme (il s’agit de la salle avec le crâne), et plonge-toi dans l’histoire de la maison (Un musée pas comme les autres). Tu peux demander à quelqu’un de te la lire, ou la lire toi-même. Ensuite, à l’action  ! Décrypte un à un les indices présents dans ton sac, retrouve les œuvres dont ils ont été tirés et complète la feuille de route.Lorsque tu auras fini, montre-la à la personne qui se trouve à l’accueil, elle te laissera accéder à notre coffre aux trésors. Ainsi, tu recevras un petit souvenir à reprendre avec toi...

Un musée pas comme les autres

Bienvenue à la Maison d’Érasme  ! Ici, ce n’est pas un musée comme les autres. En franchissant le seuil, tu entres dans une vraie maison, où de grands personnages, il y a très longtemps, ont vécu, dormi, étudié, ri, pleuré et aimé. Depuis, c’est comme si le temps s’était arrêté.

Regarde autour de toi : les meubles, les tableaux, les statues, tout – ou presque – témoigne de l’état de la maison il y a cinq cents ans. Cinq cents ans  ! Imagine  : c’était en l’an 1521, l’arrière-grand-père de ton arrière-grand-père n’était pas encore né.

1 SUR LA PISTE D’ÉRASME

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À cette époque-là, la maison était toute neuve. C’est un chanoine qui y habitait : Pieter, un religieux employé au service de la Collégiale des saints Pierre et Guidon, la grande église dont tu aperçois le clocher si tu sors dans la cour. Anderlecht était alors un petit village aux abords de Bruxelles. C’était la campagne !

Mais pourquoi dit-on que c’est la maison d’Érasme ? En réalité, ce n’était pas vraiment sa maison, mais il est venu habiter ici quelque temps. Érasme n’avait pas de maison à lui, car il était toujours en voyage. Il logeait chez des amis qu’il avait partout en Europe.Il disait : « Là où sont les amis, là est la richesse » et aussi  : «  La patrie est là où on se sent bien  ». Il était prêtre, il ne s’est jamais marié et n’a pas eu de famille. Tout son amour est allé aux livres et à l’écriture. Il était si passionné par la lecture des livres grecs et romains qu’il parcourait l’Europe à la recherche des plus anciennes versions des textes. À l’époque, les livres étaient rares et précieux. Son ami Pieter possédait un manuscrit unique du Nouveau Testament, un texte fondamental qui fait partie de la Bible des Chrétiens : voilà ce qui a attiré Érasme dans cette maison.

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INDICES

Le cabinet de travail d’ Érasme

Ici, Érasme a passé de longues heures à lire, à méditer, à écrire. Regarde les plumes d’oies sur le bureau  : à quoi servaient-elles à ton avis ?Bien vu : c’est l’ancêtre du stylo et du bic ! Trempées dans de l’encre, elles servaient à écrire.

Prends l’INDICE N°1. Reconnais-tu ces mains qui serrent précieusement la plume et l’encrier ? C’est celles du fameux Érasme ! L’hiver, il travaillait souvent dans le froid et devait réchauffer l’encrier dans sa main pour ne pas que l’encre gèle. Cette gravure est l’œuvre d’un peintre et graveur célèbre, qui a vécu en Allemagne et a bien connu Érasme : Albrecht Dürer. Érasme n’était pas très content du portrait. Il s’est écrié en le voyant : « Ressemblance : néant ! » Dürer, pourtant, était assez fier de son œuvre. Il l’a même signée. Peux-tu identifier sa signature? Recopie-la sur ta feuille de route.

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Indice 1

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La plupart des textes présentés dans le musée sont des livres imprimés... mais à l’époque, beaucoup plus qu’aujourd’hui, on écrivait à la main des lettres à ses amis. On a conservé environ 1600 lettres d’Érasme : certaines semaines, il en écrivait plus de 6 par jour ! Et pourtant, ceci ne représente qu’une partie de sa correspondance : beaucoup de lettres ont été perdues au fil des siècles. Grâce à ces documents, on peut se faire une idée de ce qu’était la vie quotidienne de ce grand écrivain : ses réactions par rapport aux faits de l’actualité, ses petits soucis de santé...

L’INDICE N°2 montre un extrait d’un document rare  : une lettre autographe, écrite de sa main. Retrouve-la dans le cabinet de travail. Arrives-tu à imiter sa signature sur ta feuille de route ?

Ce document est très précieux, car la plupart des lettres originales ont été détruites ou se sont perdues, on n’en conserve que des copies imprimées. Erasme lui-même a rassemblé ses lettres et les a fait imprimer dans un grand livre. Pour voir ce recueil, dirige-toi vers la grande salle Renaissance ! (vitrine du fond).

Indice 2

6.

Indice 4

Indice 3

φ ε ρ π λ β ψ

La salle Renaissance

Regarde attentivement L’INDICE N°3. Peux-tu lire ces signes compliqués  ? C’est du grec  ! Il s’agit d’une page d’un livre très important. Érasme a passé sa vie à reconstituer et annoter ce livre. En t’aidant du signet posé à côté du volume, identifie de quel texte il s’agit et note son titre sur ta feuille de route. Un indice ? rappelle-toi  : c’est la raison pour laquelle Erasme est venu vivre un temps dans cette maison !

Érasme a consacré de longues soirées à interpréter et expliquer des textes religieux. Mais il n’était pas toujours un écrivain très sérieux. Connais-tu le titre de son œuvre devenue la plus célèbre  ? Pour t’aider, prends L’INDICE N°4. C’est la Folie en personne, elle est en grand discours ! Retrouves-tu dans les vitrines le livre dont l’image est tirée  ? Dans ce drôle de livre, Érasme fait parler la Folie, il se cache derrière elle pour éviter les représailles. Madame Folie rit et se moque de l’hypocrisie qui se glisse dans les rapports entre les humains  : fausseté, mensonge, faux-semblants... Alors, ce titre  ? Note-le sur ta feuille de route !

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Mais que représente L’INDICE N°5  ? Décidément, Érasme n’était pas le seul à imaginer des créatures bizarres ! Tente d’identifier de quel tableau ce détail est tiré... Trouvé ? Regarde bien  : il y a plein d’autres détails étranges  ! Les peintres de l’époque débordaient de fantaisie. Aujourd’hui, les plus grands chercheurs s’interrogent sur le sens de ces représentations. On pense que certaines de ces petites scènes illustraient des dictons, des phrases de sagesse populaire. Ce tableau est du peintre Pieter Huys. Son style s’inspire d’un autre peintre flamand très connu, Jérôme Bosch, dont un tableau figure dans la pièce. Un indice : le tableau représente l’enfant Jésus dans la crèche, lors de la visite des rois mages. Reconnu  ? Réalise un petit croquis du tableau sur ta feuille de route !

Érasme aussi était fou de dictons. Il en a recueilli des milliers dans des volumes qu’on appelle Les Adages. Plusieurs sont exposés dans les vitrines de la Salle Renaissance. Regarde : sur la page de titre de l’un d’eux, sont représentés toute une série de philosophes antiques.

Pour retrouver les deux derniersindices, monte à l’étage !

Indice 5

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La salle des fresques

Cette salle présente les livres dans lesquels Érasme a écrit ses idées sur la manière de vivre en société et ses conseils pour être un bon dirigeant. On dit d’Érasme qu’il est un humaniste, car il a toujours placé le bonheur de l’homme et de la femme au centre de ses préoccupations. Pour gagner sa vie, il exerçait le métier de précepteur, c’est-à-dire qu’il donnait des cours particuliers. Il était si réputé qu’il est devenu, à la fin de sa vie, le précepteur de Charles, le futur empereur Charles-Quint.

Si on parle toujours d’Érasme aujourd’hui, c’est parce qu’il n’a pas eu peur de critiquer les puissants et les hommes politiques de son temps. Ses idées ont influencé beaucoup de penseurs jusqu’à aujourd’hui. Il était tout-à-fait pour la paix entre les pays : selon lui, la guère est douce... uniquement pour ceux qui ne la font pas  ! Regarde la vitrine haute contre le mur de droite  : ses écrits n’ont pas plu à tout le monde, plusieurs de ses œuvres ont été interdites après sa mort. Tu vois ces lignes raturées ? Il s’agit de censure !

Il avait également une vision révolutionnaire de l’école et de l’éducation. À l’époque, les maîtres d’école étaient très rigides. Érasme est l’un des premiers à dire que les enfants doivent beaucoup apprendre, mais tout en s’amusant  ! Il voulait que les filles aussi aient le droit d’aller à l’école. Pour ses élèves, il a écrit un livre où il explique les bonnes manières : ne pas parler la bouche pleine, ne pas cracher par terre...

9.

L’INDICE n°6 te guidera vers les secrets de la fabrication du livre. Deux mains tiennent un bâton autour duquel s’entrelacent deux serpents couronnés. De quoi s’agit-il ? C’est la marque de l’imprimeur Johann Froben, qui fabriquait des livres à Bâle, en Suisse. Il s’agit, en quelque sorte, de son logo, qu’il apposait sur tous les livres qui sortaient des presses de son imprimerie. C’était un grand ami d’Érasme. Grâce à lui, les livres d’Érasme ont été diffusés dans toute l’Europe. Deux livres exposés dans la salle portent cette marque. Peux-tu les identifier ? La vitrine du fond présente les différentes marques des principaux imprimeurs d’Érasme. Ceux-ci étaient établis à Venise, à Strasbourg... et même à Anvers et à Louvain, en Belgique.Inspire-toi de ces graphismes pour créer ta propre marque d’imprimeur sur ta feuille de route.

Indice 6

Indice 7

Enfin, le dernier indice t’aidera à réaliser un petit livre, tout comme Johann Froben ! Tu as reçu des petites feuilles de papier. Superpose-les, avec la ligne pointillée sur le dessus. Couds-les ensemble, le long de la ligne pointillée, comme indiqué sur l’INDICE  n°7. Demande au besoin à un adulte de t’aider. Attache les deux bouts du fil avec un joli nœud. Plie les feuilles selon les pointillés, en gardant ceux-ci visibles à l’intérieur de la pliure. Et Voilà, tu as réalisé ta propre reliure  ! Il te reste à l’imprimer. Sors avec précaution le petit cachet de ton sac – on ne veut pas de tache d’encre ! – et tamponne dans ton livre. C’est de cette manière que les livres étaient réalisés. Autrefois, l’imprimeur assemblait ensemble les lettres dans un grand cadre, pour imprimer toute une page à la fois, et le livre n’était relié que par après.

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LE TRÉSOR3

ColophonMise en page : Floriane Belleflamme© Conseil bruxellois des Musées – 2016

Tu es arrivé au bout de ta visite !

Remets avec précaution les indices sur leur ruban, dans le bon ordre (en commençant par le dernier) et rapporte ton sac à la personne qui se trouve en bas, à l’accueil. Tu peux garder ton livret relié et ta feuille de route, mais n’oublie pas de les montrer pour accéder au coffre aux trésors !

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www.museesdebruxelles.be

www.museavanbrussel.be

www.brusselsmuseums.be

Jeux-parcours et carnets ludiques dans les musées Bruxellois

Zoektochten en spelboekjes in de Brusselse musea

Treasure hunts and other activities for

children in the Brussels’ museums

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