décision du cpac | rejet...

1 Source ACNielsen, ventes au détail au cours des 52 dernières semaines se terminant le 23 août 2014 comparativement à la mêmepériode de l’année précédente.

Décision du CPAC | Rejetdes plaintes du CCTOV, FPPAC et RCDans une décision rendue le 30 septembre dernier, le Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC) a re-jeté les plaintes déposées par le Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles (CCTOV), l’As-sociation des surtransformateurs de volailles du Canada (FPPAC) et Restaurants Canada (RC) à propos del’allocation de contingents de poulet des PPC pour la période A-127, qui a été établie à 4,25 % au-dessus dela base ajustée nationale. La période A-127 va du 2 novembre au 27 décembre 2014.

Dans leurs représentations, les plaignants ont soulevé que le niveau de l’allocation établie excédera les be-soins du marché et qu’il entraînera les prix de gros à la baisse en 2015. Ils ont fait valoir que cette périodeest normalement caractérisée par des pourcentages d’allocation beaucoup plus faibles et que l’allocationmettait à risque la stabilité du marché du poulet.

Les Producteurs de poulet du Canada, les Éleveurs de volailles du Québec et les Chicken Farmers of Ontarioont demandé à être entendus par le CPAC. Lors de leur présentation le 3 septembre dernier, les ÉVQ ont faitla démonstration que l’allocation avait été établie sur la base des besoins du marché et que des conditionsde marché exceptionnelles justi*aient une telle allocation. Or, les conditions de marché demeuraient excep-tionnelles au moment d’écrire ces lignes et les perspectives sont excellentes.

Le rapport *nal du comité d’examen de la plainte sera bientôt disponible sur le site Web du Conseil des pro-duits agricoles du Canada.

Des conditions de marché exceptionnelles2014 ne sera pas l’année du cheval, comme le prédit l’horoscope chinois, mais bien celle du poulet, avec deshausses des ventes au détail de 3,5 % en volume et de 5,7 % en valeur.1 Les perspectives de production auxÉtats-Unis à la baisse pour le bœuf et stables pour le porc pour le premier trimestre de 2015, comparative-ment au trimestre correspondant en 2014, feront en sorte de maintenir les prix élevés par rapport auxmoyennes historiques et ne devraient pas permettre aux viandes concurrentes de récupérer les parts demarchés cédées à court terme.

Le prix de gros et la marge des transformateurs sont en hausse de 5 % et 29 % respectivement par rapport àseptembre dernier, ce qui n’empêche pas que le poulet demeure très compétitif par rapport au porc et aubœuf sur le marché du détail.

Les inventaires en déclin, qui se situent actuellement en dessous de la fourchette cible des PPC, témoignentégalement de la robustesse de la demande de poulet.

Avec les excellentes perspectives de récolte aux États-Unis, il est prévisible qu’une baisse du coût des ali-ments pour bétail entraînera une baisse du prix vif du poulet vivant d’ici la *n de l’année, ce qui contribueraau maintien de la position concurrentielle du poulet sur le marché.

La seule ombre au tableau provient du retard de l’entrée des importations sous contingents tarifaires enraison, notamment, des prix élevés ayant cours sur le marché américain actuellement.

SommaireDécision du CPACRejet des plaintes 01

Mot du présidentUne mise au point 02

ContingentementDemandesd’approvisionnementsexceptionnels 03

Salubrité et bien-êtreTrois !ches techniques 04

MarketingLa Zeste Mobile :un franc succès 05

Salubrité et bien-êtreLe Canada investit 2 M $ 06

Provoqué économique 07 à 10

Campagne dindonAchetez-en un,donnez-en un 11

Portes ouvertes 201438 000 visiteursau Parc Jean-Drapeau 12

AQINAC9e édition duRendez-vous avicole 13

BabillardAgenda octobre 2014 14

Octobre 2014 | Vol. 25, No 7

PROP_2014-10-15_001-006.indd 1PROP_2014-10-15_001-006.indd 1 2014-10-07 13:272014-10-07 13:27

ProvoquéRevue publiée par Les Éleveurs de volailles du Québec555, boul. Roland-Therrien, bureau 250, Longueuil, QC J4H 4G1Téléphone : 450 679-0530 Télécopieur : 450 679-5375Courrier électronique : [email protected] Internet : www.volaillesduquebec.qc.caResponsables : Christian Dauth et Marylène JutrasDesign graphique : La Terre de chez nousImpression : TranscontinentalVente de publicités : La Terre de chez nous :450 679-8483 ou 1 800 528-3773Dépôt légal : Bibliothèque nationale de Québec, 1991ISBN 118-7500Dans la présente publication, le masculin est employé sansdiscrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Des commentaires? Des questions?Des réactions? N’hésitez pas à nous é[email protected]

Mot du président |

Pierre-Luc LeblancRèglement sur la production et la mise en marchédu poulet : une mise au pointJe crois qu’une mise au point s’impose au sujet de l’ensemble des travaux réalisés à ce jour sur le Règle-ment sur la production et la mise en marché du poulet. Dans un processus aussi long et complexe quela révision de notre Règlement, il se peut que rumeurs et perceptions émergent au %l des semaines surla direction que prennent les travaux. Voici donc où nous en sommes.Rappelons-nous que le 11 avril dernier, la Régie rendait une décision dans laquelle elle considéraitprématuré d’approuver le Règlement modi%é déposé par les ÉVQ. Depuis cette décision, les Éleveurs devolailles du Québec et les représentants de l’industrie se sont rencontrés à cinq reprises : 20 juin,22 août, 26 août, 12 septembre et 19 septembre. Nous avons soigneusement préparé chacune de cesrencontres et chacune de nos interventions a%n de nous assurer que toutes les parties saisissent par-faitement les enjeux soulevés par la décision de la Régie ainsi que la direction que celle-ci veut nousvoir donner à ce règlement et à son application future. Si une seule phrase peut résumer la décision dela Régie, c’est celle-ci : le producteur de poulet est celui qui doit être le titulaire du quota. C’est, danscette décision, ce qui doit guider notre travail.Nous maintenons le cap sur nos trois objectifs qui ont toujours été de stabiliser le prix du quota, de lerendre disponible à tous et de faire en sorte que le quota ne soit plus l’outil de commerce qu’il a repré-senté jusqu’à maintenant. Notre plan de match vise l’atteinte de ces objectifs à moyen terme. Nousvoulons, par ailleurs, respecter la condition que nous nous sommes %xée dès le départ : celle de ne passortir de poulets de nos poulaillers.Conformément à ce que demande la Régie, nous lui transmettrons pour le 1er novembre un rapport surl’avancement de nos travaux pour une reprise des transactions de quota. Au cours des derniers mois,nous avons aussi réévalué plusieurs autres éléments du Règlement, par exemple le maximum à la dé-tention, les clauses liées à l’exception familiale ou certaines considérations liées aux locations dequota. Ces éléments demandent que des décisions importantes soient prises. Compte tenu de l’impor-tance du sujet pour vous, pour vos familles et pour la conduite de vos fermes, le personnel de la fédé-ration, le comité de réglementation et le conseil d’administration ont investi une somme incalculable detravail a%n de prendre les meilleures décisions. Tous ces e/orts ont permis de développer un largeéventail de solutions et d’outils, et c’est très bien. Mais nous avons mis assez de temps sur ce dossieret nous devrons bientôt décider.À ce sujet, le directeur général et moi-même avons complété une tournée des conseils d’administrationdes syndicats. Le but de cette tournée était de bien expliquer la décision de la Régie et de présenter lesoptions qui s’o/rent à nous. Cette tournée précédait la tenue d’une réunion du conseil d’administrationélargi avec tous les délégués, au cours de laquelle nous avons discuté de la direction qu’il faudra don-ner aux aspects importants du Règlement. Cela nous amènera à la convocation d’une assemblée géné-rale extraordinaire en novembre, au cours de laquelle nous vous présenterons les résultats de nostravaux. Nous espérons que les éleveurs de volailles, poulet et dindon, y participeront en grand nombre.Cette décision de la Régie constitue une étape importante dans la vie des ÉVQ et notre objectif est dedévelopper, à partir de cette décision, les solutions qui nous permettront de bâtir le meilleur avenirpossible. Ceci étant dit, le temps est venu pour nous de prendre les mesures qui s’imposent, et c’est ceque nous ferons rapidement. Le co/re à outils est plein, alors décidons, procédons et rallions-noustous, éleveurs, syndicats et industrie, autour de nos objectifs et des moyens qui seront mis en placepour les atteindre.Au plaisir de vous rencontrer bientôt!

Pierre-Luc Leblanc, président

« Décidons,procédons etrallions-noustous, éleveurs,syndicats etindustrie, autourde nos objectifset des moyensqui seront misen place pourles atteindre. »

Provoqué | Octobre 201402


Poulet |Demandede transfertsde quotaDate limite pour la signaturedes formulaires

Période A-130 14 novembre 2014Période A-131 9 janvier 2015

Ces dates limites ne touchent que les transfertsde quota de poulet entre les membres de lafamille immédiate.

Rappelons que depuis le 19 janvier 2010, lestransferts de quotas de poulet sont suspendus,à l’exception de ceux e"ectués entre lesmembres de la famille immédiate.

Notez que la Déclaration assermentée dedétention de quotas doit être déposée aux ÉVQa&n que le transfert puisse être e"ectué.

Programme d’aide à la relève | Dépôt des candidatures :31 décembre 2014Nous vous rappelons que la date limite pour déposer votre candidature auProgramme d’aide à la relève avicole est le 31 décembre 2014. Après cettedate, toutes les candidatures seront automatiquement refusées.

Veuillez également noter que :• Tous les candidats qui ont reçu un prêt de quota depuis2011doivent dépo-

ser, au plus tard le 31 décembre de chaque année auprès du comité de larelève des Éleveurs de volailles du Québec, une attestation assermentéecon(rmant qu’ils respectent toujours les conditions d’admissibilité au

programme. Cette attestation a été fournie en même temps que la lettred’acceptation du prêt.

Pour plus d’information sur le programme, veuillez contacter Mme LinaPeterkin, responsable des transferts et des bilans, par téléphone au450 679-0540, poste 8251 ou par courriel à [email protected].

La documentation ainsi que le formulaire sont disponibles auprès des Éleveursde volailles du Québec, du syndicat de votre région ainsi que sur notre siteInternet www.volaillesduquebec.qc.ca/fr/elevage/programme-de-releve.

Bien-être animal | Les activistes frappent de nouveauUne organisation de défense des droits des animaux et la chaîne de télévi-sion CTV ont dévoilé des images prises par une caméra cachée et montrantdes mauvais traitements présumés subis par les porcs à l’une des installa-tions de la Western Hog Exchange (WHE), un organisme dont la mission estde faciliter la commercialisation des porcs en Alberta. C’est l’émission W5de la chaîne CTV qui a révélé l’existence de cette vidéo aux dirigeants deWHE en début septembre.

Après avoir été informée de l’existence de ces images, la Western Hog Ex-change a ouvert une enquête indépendante menée par des experts ex-ternes en bien-être animal et en transport des animaux. De plus, sonprésident, M. Brent Moen, a réagi promptement en accordant une entrevue

à l’émission W5. Il a demandé à ce que les séquences vidéo soient parta-gées avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments et la Sociétépour la prévention de la cruauté envers les animaux de l’Alberta. « La Wes-tern Hog Exchange assume l’entière responsabilité de ce qui est survenudans ses installations et entend coopérer pleinement avec les autoritéscompétentes et les experts indépendants qui ont été engagés pour corri-ger la situation », a précisé M. Moen.

Les Éleveurs de volailles du Québec dénoncent avec vigueur toute atteinteau bien-être des animaux de ferme. C’est pourquoi nous rappelons toutel’importance de bien respecter les normes de biosécurité et de bien-êtreanimal sur les fermes.

Approvisionnements exceptionnels |Rappel des dates limites pour déposerles demandesEn vertu de l’article 5.05 de la Convention de mise en marché du poulet, nous rappelons aux produc-teurs/acheteurs de plus de 200 m2 qui souhaitent déposer des demandes d’approvisionnementsexceptionnels de respecter les dates limites. Ces dates limites se trouvent à l’endos du Calendrierdes périodes 2015, dans le tableau du haut Activités des périodes 2014-2015, à la ligne 3.

Voici la ligne du tableau en question :

Nos Activités des périodes2014-2015

SemainesDates d’échéance

PériodeA-130

PériodeA-131

PériodeA-132

PériodeA-133

3

ÉVQ reçoivent les demandesd’approvisionnements excep-tionnels des abattoirs, les de-mandes de nouveaux abattoirs etles demandes des producteurs-acheteurs >200 m2.

-2028 nov.2014

23 janv.2015

20 mars2015

15 mai2015

Toute demande déposée après ces dates limites pourrait être refusée par le comité des approvi-sionnements exceptionnels.

Des questions?Pour toute question concernant les demandes d’approvisionnements exceptionnels, veuillezcontacter Mme Chantal Fortin, coordonnatrice au Contingentement, par téléphone au 450 679-0540, poste 8443 ou par courriel à [email protected].

Provoqué | Octobre 2014 03



Dépliant des ÉDC | Notre responsabilité,Notre engagement envers le PSAF / PSTConçu pour les éleveurs et le grand public, ce dépliantexplique les objectifs et les exigences de régie d’élevagecontenus dans le Programme de salubrité des aliments àla ferme (PSAF) et le Programme de soin des troupeaux(PST). Ce dépliant décrit également le processus desaudits annuels et le système de gestion des programmespar les Éleveurs de dindon du Canada (ÉDC), les ÉVQ etles éleveurs.

PSAF – SalubritéLes objectifs du PSAF sont, notamment, d’élever des oi-seaux en santé en minimisant le risque de maladie entreles fermes, de s’assurer que les dindons commercialiséssoient exempts de résidus de médicaments et de veiller àla formation continue des éleveurs et des employés.

Pour ce faire, les exigences du PSAF couvrent des élémentsde régie d’élevage qui ont un impact sur la biosécurité et lasalubrité des aliments tels le protocole de biosécurité pour

l’accès au site et au(x) poulailler(s), les procédures de net-toyage et désinfection des poulaillers et des équipements,la qualité de l’eau, la gestion des produits de santé, la for-mation du personnel, etc.

PST – Bien-êtreLe PST a pour objectifs de sensibiliser les éleveurs auxbonnes pratiques de soins et de manipulation des dindonsreconnues dans le Code de pratiques recommandées pourle soin et la manipulation des animaux de ferme – Poulets,dindons et reproducteurs du couvoir à l’abattage.

Les exigences du PST respectent les pratiques d’élevagequi assurent le bien-être des dindons : le maintien de laqualité de l’air (ex. : humidité, température) et de la litière,la densité d’élevage, l’éclairage, l’accès à volonté à l’eauet à un aliment respectant ses besoins nutritionnels, lessystèmes et les procédures d’urgence, les procédures dechargement, etc.

Salubrité et bien-être animal à la ferme

Bien-être des volailles | Trois +ches techniquesA+n de veiller à l’amélioration continue du bien-être et de la santé des vo-lailles de la ferme à l’abattoir, les membres du comité bien-être de la +lièreavicole* sont +ers de vous présenter trois +ches techniques que vous rece-vrez par la poste. Deux de ces +ches portent sur les conditions gagnantesen vue d’un chargement et d’un transport e1caces des volailles en toutessaisons et la troisième +che présente des recommandations pour laconstruction ou la rénovation d’un poulailler de poulets.

Veuillez lire attentivement ces +ches techniques et assurez-vous de lesrendre accessibles à vos employés. Pourquoi ne pas vous en servir pourformer vos nouveaux employés ou faire de la formation continue avec ceuxqui travaillent actuellement sur votre ferme ?

Fiche Prêt pour l’embarquement…Cette +che vous aidera à optimiser les conditions d’élevage dans le poulail-ler, à plani+er les étapes juste avant et pendant le chargement ainsi qu’àprévoir des passerelles, une zone de chargement et un chemin de fermesécuritaire pour les travailleurs.

Fiche Pour la santé et le bien-être des volaillesen toutes saisons !Cette +che résume l’importance de garder la litière et les oiseaux au sectout au long de l’élevage a+n d’optimiser la santé de leurs pattes et lesconditions de chargement et de transport. Vous y trouverez aussi desrecommandations pour deschargements par températuresextrêmes (chaude et froide).

Fiche Construire ou rénoverun poulailler de pouletsCette +che vous fournit des recommanda-tions pour bien plani+er vos projets en te-nant compte des améliorations qui ont unimpact sur l’e1cacité du chargement, ce qui

optimise le bien-être et les performances des poulets. Vous y trouverez desspéci+cations pour les portes et les passerelles de chargement et des re-commandations pour l’éclairage, la zone de chargement et les chemins deferme pour la circulation sécuritaire des camions.

À afficher ou conserverVeuillez a1cher les deux +ches techniques sur le chargement dans l’entréed’un de vos poulaillers ou conservez-les dans votre manuel PSA ou PST**.Ces +ches sont disponibles sur le site www.volaillesduquebec.qc.ca et surle site des programmes à la ferme.

Pour plus d’information, veuillez contacter Mme Nathalie Robin, agr. au450 679-0540, poste 8597 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Cette initiative a béné+cié du soutien +nancier du MAPAQ et du gouverne-ment fédéral via le programme Cultivons l’avenir 2.

Grâce au comité bien-être, la concertation de toute la +lière avicole permetde veiller à la santé et au bien-être des volailles en développant des outilsde formation pratiques qui répondent aux besoins clairement identi+ésdans les maillons de la +lière.

*Les membres du comité bien-être de la +lière avicole sont : l’AQINAC, lesCouvoiriers du Québec, l’Association des abattoirs avicoles du Québec, desreprésentants des transporteurs et des attrapeurs de volailles et les ÉVQ.

** Programme de soins aux animaux et Programme de soin des troupeaux

Suite à la page 6



La Zeste Mobile, un franc succèsLa Zeste Mobile, dont le menu était entièrementdédié au Dindon du Québec, a sillonné les routesdu Québec tout l’été participant au passage àplus d’une cinquantaine d’événements. Lesclients avaient l’embarras du choix : poutineZeste faite de patates grelots grillées, d’e%loché,de fromage, le tout arrosé de sauce au poivre; pi-lon de dindon « Pimpé »; sandwich Décadent àl’e%loché et Grilled cheese au dindon. Des platsspéciaux ont aussi été préparés à certaines occa-sions par des chefs de renom qui ont participé auprojet au cours de l’été. On doit le sandwich co-réen au dindon au chef Jonathan Garnier, les ta-pas de dindon à Antoine Sicotte et les sushis dedindon à Geneviève Everel. On estime que la ZesteMobile a rejoint plusieurs centaines de milliers depersonnes cet été. Dans le cadre de l’entente departenariat, le Dindon du Québec avait aussi droità une belle présence publicitaire sur toutes lesplates-formes de Zeste : télévision, magazine, siteWeb, infolettre (168 000 abonnés) et Facebook.

Ce projet est un bel exemple de collaborationréussie. Le Dindon du Québec a pro&té de la noto-riété et de la réputation gastronomique de Zeste

qui, de son côté, a su utiliser le dindon pour o+rirun menu unique, innovateur et savoureux à la dis-tinguée clientèle de la Zeste Mobile.

La Zeste Mobile y était :• Fête du Canada (Vieux-Montréal)• Premiers vendredis du mois

(Parc olympique)• Festival de Montebello• Tournée des chefs IGA• 24 heures de vélo de Tremblant• et plusieurs autres

Marketing

Fabriqué en dinde.Vraiment ?Le Canada exige un étiquetage bilingue. Les produitsdoivent donc communiquer un minimum d’informationdans les deux langues o%cielles. Cette obligation n’estsurtout pas une garantie de traduction adéquate. Lesexemples qui suivent sont tous rigoureusement authen-tiques. Tenez-vous bien !

Marque Texte anglais Texte français Aurait dû être

Windmill Sausage Polish Sausage Polissez la saucisse Saucisse polonaise

Clover Leaf Low Fat Faible en gros Faible en gras

Chick Peas Pois de poussin Pois chiches

Caledon Farms Beef liver bites Morsures de foiede bœuf

Bouchées de foiede bœuf

Made in Turkey Fabriqué en dinde Fabriqué en Turquie

Expression |Quand les poulesauront des dentsSigni cation : jamais

Origine : expression utilisée depuisle XVIIIe siècle

Équivalents dans d’autres langues :

• albanais : Quand il neigera au moisd’août.

• allemand : Quand les poissonsapprendront à voler.

• anglais : Quand il gèlera en enfer.Quand les cochons voleront.

• espagnol : Quand les grenouilles aurontdes poils.

Moins deviande, plusd’obésité ?Le Dispensaire diété-tique de Montréal,dont la mission estde promouvoir lasanté dans la com-munauté, s’in-quiète de la hausseprononcée du prix dubœuf. Il craint que le prixélevé de cette viande ne nuise de façon géné-rale à l’ensemble des viandes et à la santé desgens. Le Dispensaire espère que les consom-mateurs qui s’éloigneront du bœuf feront untransfert vers d’autres sources de protéinesanimales. Mais semble-t-il que ce ne soit pasce qui s’observe dans le marché. Le transfertdu bœuf au porc et au poulet serait en décrois-sance selon ce que rapporte l’organisme.Lorsque les prix augmentent, toutes lesviandes en subissent les conséquences. Auxdires de l’organisme, on observe alors untransfert non pas vers d’autres protéines ani-males, mais bien vers des produits transfor-més peu nutritifs, riches en calories vides,mais souvent perçus comme bon marché. D’oùla crainte d’un impact négatif sur les pro-blèmes d’obésité.

Source : Journal de Montréal

été-

x du


Salubrité et bien-êtreAudits annuelsDes audits du respect des exigences du PSAF et du PST sont e!ectués annuel-lement par des auditeurs formés et quali#és. Le cycle actuel des audits est surune période de six ans et comprend deux audits à la ferme, deux audits parévaluation des dossiers et deux auto-déclarations. De plus, 7 % des fermessont tirées au hasard chaque année a#n d’être auditées à la ferme.

L’audit des deux programmes se fait en même temps et la certi#cation estdélivrée annuellement lorsque l’éleveur fait la preuve qu’il applique toutesles exigences des deux programmes. L’éleveur reçoit un certi#cat pourchaque programme.

Les auditeurs reçoivent une formation qui doit satisfaire aux exigences desÉDC. Ils doivent suivre une formation sur le HACCP, une formation techniquesur les deux programmes donnée par les ÉDC et un encadrement théorique etpratique donné par un auditeur expérimenté de l’organisme de certi#cation.

Manuel de gestion des programmesLe manuel de gestion, reposant sur une norme ISO*, décrit les responsabili-tés des trois parties (ÉDC, ÉVQ et éleveurs) dans la mise à jour et l’applicationdes programmes à la ferme.

Les éleveurs ont la responsabilité d’appliquer quotidiennement les exi-gences de salubrité et de bien-être animal à la ferme et de conserver leurcerti#cation annuelle. Les ÉVQ sont chargés de la formation des éleveurs,de la mise en œuvre des programmes à la ferme et d’assurer un service decerti#cation des fermes. Les ÉDC assurent la mise à jour des exigences desprogrammes, o!rent la formation aux auditeurs et auditent les o1ces pro-vinciaux et l’organisme de certi#cation a#n de véri#er le respect du systèmede gestion et l’uniformité entre les provinces.

Pour plus d’information, veuillez consulter le dépliant inséré dans le jour-nal Plume des ÉDC. Il est également disponible pour tous sur le site Inter-net des ÉVQ à l’adresse suivante : www.volaillesduquebec.qc.ca.

*ISO : Organisation internationale de normalisation

Soins aux animaux |Le Canada investit 2 millions $Le gouvernement du Canada investira 2,2 millions de dollars dans la Coali-tion canadienne pour la santé des animaux (CCSA) et le Conseil nationalpour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE) pour le projet Codes perti-nents pour le marché et orchestration des communications. Ce projet inclutnotamment la mise à jour de notre Code de pratiques recommandées pourle soin et la manipulation des animaux de ferme Poulets, dindons et repro-ducteurs du couvoir à l’abattage dont l’ébauche devrait être prête en 2015pour une consultation auprès du public. La sortie est prévue en2016. NotreProgramme de soins aux animaux (PSA), qui est basé sur ce code de pra-tiques, sera mis à jour par la suite.

Ce projet, annoncé à la #n juillet, permettra au secteur canadien des pro-ductions animales de continuer à répondre à la préoccupation et à l’intérêtcroissants du public en vue de favoriser les pratiques exemplaires dans lesoin et la manipulation des animaux d’élevage.

Cet investissement est réalisé dans le cadre du programme Agri-marketingd’Agriculture et Agroalimentaire Canada, une initiative quinquennale de341 millions de dollars relevant de Cultivons l’avenir 2.

Pour plus d’information sur les codes de pratiques et sur le processusd’élaboration des codes du CNSAE, consultez le site www.nfacc.ca.


Suite de la page 4


Provoquééconomique

La performance globale du Québec corres-pondait à 99,9 % de l’allocation pour la pé-riode A-125 (7/8), alors qu’elle était de99,2 % pour le Canada et de 101,7 % pourl’Ontario. La performance globale cumula-tive pour les périodes A-121 à A-125 (7/8) estde 100,8 % pour le Québec, 99,9 % pourl’Ontario et 100,0 % pour le Canada.

A-121 A-122 A-123 A-124 A-125 A-126 A-12790

95

100

105

Répartition des volumes par strate de poids et prix moyendes livraisons du Québec | Période A-125 - 7/8 semaines

Strates de poids (kg) Prix ($/kg) Volume (kg) % du total Coûts ($)

0-1,64 1,636 166 374 0,3 % 272 188

1,65-1,84 1,676 5 250 526 10,3 % 8 799 882

1,85-2,14 1,636 9 623 097 18,9 % 15 743 387

2,15-2,45 1,656 23 474 103 46,2 % 38 873 115

2,46-3,00 1,626 7 498 416 14,7 % 12 192 424

3,01-3,49 1,686 178 760 0,4 % 301 389

3,50+ 1,696 4 665 478 9,2 % 7 912 651

50 856 754 84 095 035

Prix moyen des livraisons : 1,654 $

Les livraisons domestiques totales e$ectuées par les éleveurs du Québec pour la période A-125 (7/8) s’élevaient à 50 856 754 kg,dont 46,2 % comprises dans la catégorie de référence (2,15 à 2,45 kg). Le coût des livraisons pour les abattoirs a atteint 84 095 035 $,ce qui correspond à un prix moyen de 1,654 $ par kg vivant.

Performance domestique de la production | QuébecPériode Allocation Production Di#érence Performance

Du 1er déc. 2013 au 25 janvier 2014 A-121 39 975 933 40 532 605 556 672 101,4 %

Du 26 janvier 2014 au 22 mars 2014 A-122 41 837 135 41 951 610 114 475 100,3 %

Du 23 mars 2014 au 17 mai 2014 A-123 42 910 029 43 339 263 429 234 101,0 %

Du 18 mai 2014 au 12 juillet 2014 A-124 42 578 185 43 240 707 662 522 101,6 %

Du 13 juillet au 30 août 2014 A-125 (7/8) 37 388 772 37 461 085 72 313 100,2 %

Du 1er déc.2013 au 30 août 2014 A-121 à A-125 (7/8) 204 690 054 206 525 270 1 835 216 100,9 %

Pour la période A-125 (7/8), la performance domestique se situe à 100,2 %. La performance domestique cumulative réalisée par leQuébec de A-121 à A-125 (7/8) est de 100,9 %.

Sommairedu marchéLes inventaires canadiens au 1er septembre2014 étaient évalués à 31,2 Mkg, enbaisse de 11,5 % par rapport à leur niveaude l’an dernier à la même date. Toutes lescatégories d’inventaire sont en baisse.Selon les Producteurs de poulet duCanada, les stocks en entrepôt excluantles catégories Divers et Cuisses se situentactuellement à 1,7 million de kg sous lafourchette cible établie.

Au 1er septembre 2014, les inventaires ca-nadiens de dindon totalisaient 42,1 Mkg,en hausse de 2,7 % par rapport à l’an der-nier à la même date et de 0,4 % par rapportà la moyenne 2009-2013. Des haussessubstantielles sont observées pour les ca-tégories d’oiseaux de plus de 5 kg, alorsque les catégories Morceaux et Produitssurtransformés sont en baisse par rapportà l’an dernier.

En août 2014, le prix du maïs dans lescentres régionaux du Québec se situait à212 $/tonne, en baisse de 8 % par rapportau mois de juillet.

Le prix du tourteau de soya à Montréal esten légère baisse entre juillet et août 2014.Une hausse importante est toutefoisobservée au cours des premières semainesde septembre.

QUÉBEC (domestique) QUÉBEC (global) ONTARIO (global) CANADA (global)

Performance globale | Québec, Ontario et Canada (%)A-121 à A-125 (7/8 semaines)



Inventaires | Poulet1er septembre 2014 | Millions de kg

Québec Ontario Canada

Poulet 2013 2014 2013 2014 2013 2014

< 2 kg 0,1 0,2 125,4 % 0,0 0,0 -54,0 % 0,3 0,3 -0,3 %

>= 2 kg 0,1 0,0 -27,8 % 0,0 0,0 -55,6 % 0,2 0,1 -24,7 %

Morceaux 4,5 3,4 -23,0 % 5,4 4,9 -9,4 % 14,8 13,8 -6,8 %

Surtransf. 5,1 4,8 -4,8 % 10,1 7,7 -24,4 % 17,1 14,6 -14,5 %

Divers 0,3 0,8 226,5 % 1,1 0,5 -57,0 % 2,9 2,3 -18,3 %

Total 9,9 9,3 -6,2 % 16,7 13,1 -21,9 % 35,3 31,2 -11,5 %

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

QUÉBEC : En baisse de 6,2 % au 1er septembre2014 par rapport à la même période l’an dernier,les inventaires québécois de poulet totalisent9,3 Mkg, soit 29,8 % des inventaires canadiens.Cette baisse des inventaires est principalementassociée à une diminution des volumes dans lescatégories Produits surtransformés et Morceaux.

ONTARIO : Au 1er septembre 2014, les inven-taires de poulet en Ontario représentaient 41,2 %des inventaires canadiens. Les stocks ontariensse chi&raient à 13,1 Mkg en Ontario, en diminu-tion de 21,9 % par rapport à l’an dernier. Cettediminution des stocks provient en grande partiedes catégories Morceaux, Produits surtransfor-més et Divers.

CANADA : Les inventaires canadiens au 1er sep-tembre 2014 étaient évalués à 31,2 Mkg, enbaisse de 11,5 % par rapport à leur niveau de l’andernier à la même date. Toutes les catégoriesd’inventaire sont en baisse. Selon les Produc-teurs de poulet du Canada, les stocks en entrepôtexcluant les catégories Divers et Cuisses se si-tuent actuellement à 1,7 million de kg sous lafourchette cible établie.

Augmentation des partsde marché du poulet au détailLes ventes de poulet et de dindon au détail ont,entre le 24 août 2013 et le 23 août 2014 et le24 août 2012 et le 23 août 2013, augmenté entermes de volumes au niveau canadien, alors queles ventes de porc et de bœuf étaient en baisse. Lapart de marché des ventes de poulet au détail entermes de volume est passée de 33,1 à 34,7 % etde 7,7 à 8,0 % pour le dindon. Le porc et le bœufsont en perte de vitesse avec des réductions deleurs parts de marché respectives de 1,0 % et

0,5 %. Le poulet et le dindon ont donc réussi à setailler une place au cours des derniers mois parrapport aux autres viandes concurrentes sur lemarché du détail.

En termes de valeur, les ventes sont en haussepour le poulet passant de 32,7 à 33,4 %, mais enbaisse pour le dindon, passant de 4,1 à 3,9 %.La part de marché du bœuf en termes de valeurde ventes au détail est en hausse de 0,3 %,alors que le porc enregistre une baisse de 0,4 %.

25

27

29

31

33

35

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41

2014

2012

2013

2009-2013

Évolution des stocks canadiens | Millions de kg

janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc

09-13 35,2 34,1 34,5 35,3 36,0 34,4 35,3 35,3 34,4 35,1 35,1 35,6

2012 31,9 30,1 29,1 28,9 29,4 28,9 30,2 33,4 30,1 33,2 33,2 35,5

2013 34,9 35,6 36,2 36,8 37,1 35,0 37,1 35,2 35,3 38,4 38,4 39,8

2014 37,5 35,4 33,8 34,5 33,5 33,7 33,9 32,1 31,2


Évolution de la part des ventes au

7,69 %

9,83 %

19,29 %

33,14 %

30,04 %

2012-2013


Inventaires | DindonQUÉBEC : Au 1er septembre 2014, les inventairesde dindon au Québec étaient évalués à 13,4 Mkg,soit 16,1 % inférieurs à ceux du 1er septembre2013. Une diminution est observée pour lescatégories Oiseaux de moins de 9 kg, Morceaux etDivers. Les inventaires québécois représentent,au 1er septembre 2014, 31,9 % des inventairescanadiens.

ONTARIO : Les inventaires de dindon en Ontariose sont établis à 14,3 Mkg au 1er septembre 2014,en hausse de 14,5 % par rapport au 1er septembre2013. Cette augmentation provient principale-ment de la catégorie Oiseaux entiers de 5 à 9 kg.

CANADA : Au 1er septembre 2014, les inven-taires canadiens de dindon totalisaient 42,1 Mkg,en hausse de 2,7 % par rapport à l’an dernier à lamême date et de 0,4 % par rapport à la moyenne2009-2013. Des hausses substantielles sont ob-servées pour les catégories Oiseaux de plus de5 kg, alors que les catégories Oiseaux de moinsde 5 kg, Morceaux et Produits surtransforméssont en baisse par rapport à l’an dernier.

1er septembre 2014 | Millions de kg

Québec Ontario Canada

Dindon 2013 2014 2013 2014 2013 2014

< 5 kg 3,2 2,4 -25,9 % 2,6 1,6 -38,0 % 7,7 6,4 -16,6 %

5 à 9 kg 9,1 8,2 -9,6 % 4,2 7,6 80,2 % 20,2 23,6 17,0 %

> 9 kg 1,6 1,8 11,8 % 1,4 1,6 7,6 % 4,6 5,8 26,0 %

Morceaux 1,6 0,5 -68,2 % 2,9 2,7 -7,3 % 5,6 4,1 -26,7 %

Surtransf. 0,3 0,4 21,6 % 1,3 0,7 -47,2 % 2,2 1,3 -40,3 %

Divers 0,2 0,1 -19,7 % 0,1 0,2 120,7 % 0,6 0,8 28,4 %

Total 16,0 13,4 -16,1 % 12,5 14,3 14,5 % 41,0 42,1 2,7 %

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

0

9

18

27

36

45 2014

2013

2012

09-13

janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc

09-13 15,1 18,7 21,0 20,9 23,7 28,8 34,1 38,3 41,9 33,4 33,7 25,9

2012 10,1 14,9 17,6 17,2 21,1 26,6 31,0 34,9 38,2 30,3 32,5 23,7

2013 12,8 17,2 20,5 21,3 25,5 32,0 36,6 39,5 40,9 31,3 33,4 24,1

2014 13,7 19,5 21,8 20,9 25,3 28,3 33,6 43,1 42,1

Évolution des stocks canadiens | Millions de kg

09Provoqué | Octobre 2014

Source : ACNielsen

4,06 %

8,89 %

16,34 %

32,71 %

37,99 %

3,92 %

8,49 %

15,92 %33,40 %

38,27 %

Évolution de la part des ventes au détail en valeur, Canadas au détail en volume, Canada

8,04 %

9,40 %

18,26 %

34,73 %

29,57 %

2013-2014

Poulet

Bœuf

Porc

Autres

Dindon

2013-20142012-2013


Aperçu du marché des viandes américainLa production américaine de poulet demeurelimitée pour les troisième et quatrième trimestresde 2014. Celle-ci sera en hausse de 1,7 % par rap-port aux trimestres correspondants de l’annéedernière, en lien avec la faible augmentation desplacements de poussins entre le 2 août et le13 septembre2014, en hausse de1% par rapport àl’an dernier. On note toutefois une hausse des œufsmis en incubation de 2,4 % pour la même période.

Le USDA envisage une hausse de la croissance de laproduction américaine de poulet pour 2015, en lienavec la baisse des prix du soya et du maïs et l’amé-lioration de la situation économique. Une hausse de2,7 % de la production est prévue pour 2015,débutant au premier trimestre avec une augmenta-tion de 2,4 % par rapport au trimestre correspon-dant de l’an dernier et se consolidant avec uneaugmentation de 3,5 % au second trimestre.

Au 31 juillet 2014, les inventaires totaux de pouletcongelé aux États-Unis étaient en baisse de 13 %par rapport à l’an dernier, mais en hausse de 8 %par rapport au mois précédent. Au cours de la

dernière année, on observe des diminutions consi-dérables pour les catégories Poulet entier (-37 %),Quart-cuisses (-26 %) et Ailes (-34 %). Avec l’em-bargo russe sur les importations de poulet améri-cain, les inventaires de quart-cuisses devraientaugmenter au cours des prochains mois.

Malgré une baisse de 6% entre juillet et août, le prixde gros pour la poitrine désossée demeure élevéen août à 1,73 $US/lb. Pour les trimestres 3 et 4,les prix devraient, selon le USDA, se maintenirnettement au-dessus des prix observés l’annéedernière en raison de la diminution des stocks et dela pression à la hausse sur le prix des viandesconcurrentes.

Du côté du dindon, une diminution de la productionde 1,4 % est anticipée pour 2014 alors qu’unehausse de 3,5 %, associée à une augmentation desplacements de dindonneaux, est attendue pour2015. L’expansion de la production devrait débuterà partir du troisième trimestre 2014 avec 1,7 % decroissance prévue et se consolider avec un bond de5,6 % au dernier trimestre.

Au 31 juillet 2014, les stocks de dindons congelésétaient en baisse de 14 % par rapport à l’année der-nière. Toutes les catégories d’inventaire sont enbaisse par rapport à l’an dernier, sauf les femellesentières. Avec la réduction de la production prévueen 2014 et la baisse des inventaires, une augmenta-tion des prix de gros a été observée au cours desderniers mois. Le prix de gros des poitrines désos-sées a, par ailleurs, subi une forte hausse fracassantle record de prix à 4,05 $US/lb en juillet et août.

Les prévisions du USDA, quant à la production deporc, indiquent une baisse de 1,8 % entre 2014 et2013 en raison principalement de la diarrhée épidé-mique porcine qui sévit depuis plusieurs mois auxÉtats-Unis. Une reprise est envisagée pour 2015.Toutefois, celle-ci ne se concrétisera ni au premier niau second trimestre de 2015, périodes au coursdesquelles la production sera inférieure à l’annéedernière. Du côté du bœuf, un déclin de la produc-tion de 5,4 % est pressenti en 2014 et de 2,8 % en2015. Le USDA anticipe le maintien du prix de bœufélevé en 2014 et 2015.

Aperçu dumarchédes grainsEn août 2014, le prix du maïs dans les centresrégionaux du Québec se situait à 212 $/tonne,en baisse de 8 % par rapport au mois de juillet. Lemarché comptant est en baisse aux États-Unisentre juillet et août 2014, passant de 3,74 à3,59 $US/boisseau. Les perspectives de prixmoyen pour la récolte 2013-2014 se situentà 4,45 $US/boisseau et pour 2014-2015 à3,20-3,80 $US/boisseau.

Le prix du tourteau de soya à Montréal est enlégère baisse entre juillet et août 2014. Unehausse importante est observée au cours despremières semaines de septembre.

On observe une baisse des prix du soya au comp-tant aux États-Unis, qui est passé de 13,10 à12,20 $US/boisseau entre juillet et août 2014. Leprix du tourteau de soya est en hausse en août,passant de 450,79 à 490,32 $US/ t.c. Le USDA an-ticipe des prix plus bas pour 2014-2015 dans unefourchette se situant entre 330 et 370 $US/t.c.


200

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70012-13

13-1411-12

09-13

oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil août sept

09-13 471 468 475 438 428 427 436 453 481 513 508 511

11-12 409 375 349 362 402 439 476 497 516 609 655 604

12-13 554 542 532 503 517 529 509 525 571 652 570 628

13-14 578 572 617 627 662 656 674 672 656 570 625 621

Source : FPCCQ

Prix du tourteau de soya à Montréal ($/tonne)

170

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210

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370

12-13

11-12

13-14

09-13

oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil août sept

09-13 245 237 234 258 255 239 240 242 248 244 252 249

11-12 298 284 260 278 279 275 279 273 283 323 347 337

12-13 295 298 289 287 278 276 252 256 270 248 240 203

13-14 209 178 188 194 202 223 227 231 219 197 212

Source : FPCCQ

Prix de vente du maïs dans les centres régionaux du Québec ($/tonne)


Campagne dindon | Achetez-en un,donnez-en un à l’Action de grâceDepuis six ans, les Éleveurs de dindon du Canada(ÉDC) et leurs organisations membres, comme lesÉleveurs de volailles du Québec, aident des mil-liers de familles canadiennes au moment del’Action de grâce et tout au long del’année. En 2014, dans le cadrede la campagne Achetez-en un,donnez-en un, les ÉDC ont re-mis un don de 52 500 $ qui aété réparti entre les quelque90 banques alimentaires ru-rales des dix provinces etdes trois territoires, ce qui re-présente un don de près de8 350 $ pour le Québec.

Les éleveurs de dindon du Québec ontparticipé à la campagne en o+rant un don sup-plémentaire de 180 dindons à des banques ali-mentaires de partout à travers la province. « Noséleveurs ont la chance de pouvoir o+rir des din-dons aux personnes qui reçoivent l’aide des

banques alimentaire rurales du Québec. Noussommes 0ers d’avoir participé à cette campagnea0n d’aider le plus grand nombre de familles

possible à maintenir cette tradition fami-liale dans les moments di1ciles », a

déclaré Pierre-Luc Leblanc, pré-sident des Éleveurs de vo-

lailles du Québec.

La population a été invitéeà participer à la campagneen achetant un second din-don pour le donner à une

banque alimentaire.

Près de 850 000 Canadiens -dont des familles, des personnes

âgées et des étudiants - se tournent versles banques alimentaires chaque mois et plus de36 % d’entre eux sont des enfants. Les banquesalimentaires rurales représentent pratiquementla moitié de toutes les banques du pays.

Vous vendezvos produitsà la ferme ?Si tel est le cas, pro!tez de notre site In-ternet www.lepoulet.qc.ca pour vous faireconnaître, et ce, sans aucune obligationde votre part. Nous serons heureux d’a#-cher vos coordonnées.

Veuillez contacter Mme Marylène Jutras,agente de communication aux ÉVQ, pouren savoir davantage.

Marylène JutrasTél. : 450 679-0540, poste 8245Courriel : [email protected]

www.lepoulet.qc.ca



Portes ouvertes 2014 | 38 000 visiteursau Parc Jean-DrapeauLes Éleveurs de volailles du Québec sont $ersd’avoir collaboré pour une troisième année augrand succès de la fête agricole tenue au parcJean-Drapeau à Montréal et organisée dans lecadre de la douzième édition des Portes ou-vertes sur les fermes du Québec le 7 septembredernier.

Cette année, un grand kiosque abritait le Pouletet le Dindon du Québec. Deux boîtes transpa-rentes de type « aquarium » ont été utilisées a$nde permettre aux jeunes et aux moins jeunes demieux observer les poussins et les dindonneaux.De plus, les visiteurs ont pu tester leurs connais-sances sur l’élevage du poulet et du dindon enéchangeant avec des éleveurs présents auxkiosques et dans l’enclos de volailles adultes.

Soulignons également la présence du camion derue Alexis Le Gourmand dans l’aire de restaura-tion Goûtez les produits du Québec où des repasde dindon étaient o+erts aux consommateurs.

L’activité a connu un succès répété en attirant38 000 personnes au parc Jean-Drapeau. Au to-tal, ce sont plus de 208 000 visiteurs qui ont

participé à l’activité à Montréal et en régions. Cesuccès s’explique en raison de l’intérêt grandis-sant des citadins pour l’alimentation, l’achat lo-cal et la vie à la campagne.

Nous remercions Yves Bonin, Benoît Gélinas etAlain Lanoie pour leur grande disponibilité et

leur enthousiasme à partager leur passion dumétier d’éleveurs de volailles. Nous remercionségalement Pablo Godoy, étudiant au doctorat àl’Université McGill, pour l’aide qu’il a apportéedans l’animation de notre kiosque.



Le Rendez-vous avicole AQINAC 2014 |Un événement au cœur de votre champ d’action!

Le Rendez-vous avicole AQINAC sera de retourpour sa 9e édition le mercredi 19 novembre 2014au Best Western Plus Hôtel Universel à Drum-mondville. Il est possible de s’inscrire en ligne etde consulter le programme complet de la journéeau www.rv-aqinac.com. Des conférences conçuesspécialement pour les éleveurs sont prévues auprogramme. Encore cette année, la traduction si-multanée sera o&erte toute la journée.

Plénière• Comment ventiler votre poulailler en hiver?,

Bruno Marquis, ing., M. Sc., CFM Système inc.

• Les menaces à la santé des volailles : de quois’inquiéter?, Benoit Lanthier, DMV, La Coopfédérée

• Que faire si VOUS faites les manchettes?, Je&Ansell, Je& Ansell & Associates

• Le Moi inc., Sylvain Boudreau, Les Confé-rences Sylvain Boudreau

Atelier « poulet de chair »• La gestion des salmonelles dans l’industrie

des poulets au Québec; l’expérience desœufs : d’une problématique à une opportuni-té, Denis Frenette, agr., Fédération des pro-ducteurs d’œufs de consommation du Québec

• Transport de volailles : bien faire les choses!Comment la science peut améliorer les véhi-cules, les pratiques, la productivité et le bien-être?, Malcolm Mitchell, Ph. D., Départementde physiologie et de bien-être animal, Scot-land’s Rural College (SRUC)

Atelier « dindon »• Évaluation des macronutriments dans les

aliments pour dindons a2n de réduire lescoûts d’alimentation, Dave Laurin, HybridTurkeys

• Des pertes en 2n d’élevage qui font mal aucœur, Louise Mercier, DMV, Services vétéri-naires Louise Mercier inc.

En plus d’un tarif préférentiel, les éleveurs par-ticipants à l’événement courent la chance degagner un iPad2 (règlements du concours dis-ponibles sur demande). Inscrivez-vous avantle 7 novembre 23 h 59 pour être éligible.

Pour plus d’information, communiquez avecl’AQINAC par téléphone au 450 799-2440 oupar courriel à [email protected]



Provoqué et Petit Provoqué |Recevez-les par courriel!ProvoquéPosez un geste écologique qui aidera les Éleveurs de volailles du Québec à réduire la quantité de papiernécessaire à l’impression du Provoqué.

Pour recevoir le Provoqué par courriel, veuillez adresser votre demande en prenant soin de fournir vosnom, nom de votre entreprise, numéro de quota (s’il y a lieu) et adresse courriel à Mme Christiane Jetté.

Le Petit ProvoquéSi vous êtes détenteurs de quota et que vous désirez vous abonner au bulletin électronique Le PetitProvoqué, nous vous demandons de bien vouloir nous fournir votre adresse courriel ainsi que le nom devotre entreprise et le numéro de quota à Mme Christiane Jetté.

Christiane Jetté, adjointe administrative au marketing et aux communications, courriel : [email protected].

1 ÉVQ – Comité des éleveurs de dindon, Longueuil

1-3 OMC – Forum public, Genève

3 ÉVQ – Comité de promotion du dindon, Longueuil

6

ÉVQ – Comité exécutif, Longueuil

ÉVQ – Conseil d’administration, Longueuil

GO5 – Comité technique, Longueuil

7 ÉVQ – Comité de promotion du poulet, Drummondville

8 ÉVQ – Conseil d’administration élargi, Longueuil

13 Action de grâce : congé férié (bureaux fermés)

14 ÉVQ – Comité de promotion du dindon, Longueuil

15-16 PPC – Réunion des secrétaires gérants, Ottawa

15 ÉVQ – Comité technique sur la régie d’élevage de la volaille (conf. tél.)

16 PPC – Comité des politiques, Ottawa

17 ÉVQ – Comité sur les approvisionnements exceptionnels A-129 (conf. tél.)

21 UPA - Table des présidents et secrétaires des groupes spécialisés a+liés, Longueuil

21-22 RMAAQ –Séance publique sur le Règlement sur la production et la mise en marché dudindon, Montréal

22 PPC - Information sur le marché A-129 (conf. tél.)

23 ÉVQ - Conseil d’administration, Longueuil

27 ÉVQ – Comité des éleveurs de dindon, Longueuil

28 ÉQCMA – Conseil d’administration (conf. tél.)

29-30 PPC – Comité exécutif, Ottawa

Veuillez noter que l’agenda peut être sujet à changements.


Babillard

Convention de la Poste-publications no 40916058Retourner toute correspondancene pouvant être livrée au Canada auService du marketing et des communicationsLes Éleveurs de volailles du Québec555, boul. Roland-Therrien, bureau 250Longueuil, Québec, J4H 4G1Courriel : [email protected]

Marché de spécialité |Nouveau programmede races de pouletsspécialisées en OntarioLes Chicken Farmers of Ontario (CFO) ontapprouvé un nouveau programme visant àsoutenir la demande croissante des consom-mateurs ontariens pour des races de pouletdi/érentes. Deux races de poulet de spécia-lité répandues sont visées par le pro-gramme : la Frey’s Special Dual Purpose etla Silkie. Ces races sont transformées « avectête et pieds » et sont populaires auprès deplusieurs communautés ethniques crois-santes en Ontario.

Ce programme a été élaboré de manière à ceque les pratiques en Ontario soient harmo-nisées à la politique nationale des Produc-teurs de poulet du Canada sur les racesspécialisées.

Selon les CFO, ce programme créera des oc-casions stimulantes pour la chaîne de valeurdu poulet de spécialité – couvoirs, éleveurs,distributeurs et détaillants de races spéciali-sées – qui soutient l’approvisionnement desmarchés actuels et émergents.

Source : CFO

Agenda | Octobre 2014


décision du cpac | rejet...

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