david andré, déjà quinze ans de stylisme

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Page 1: David André, déjà quinze ans de stylisme
Page 2: David André, déjà quinze ans de stylisme

2 10 août 2013No 917

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

20 183FANS

BIC : créole magnifique, créole magnifiéSi Roosevelt Saillant alias BIC pouvait compter sur les moyens dont disposent majoritairement les

professionnels du circuit international, il deviendrait une star de la chanson créole. Et ce, bien au-delà d’Haïti et de sa diaspora où il est d’ores et déjà reconnu. Sa tâche imminente consiste à déborder le cadre communautaire, ce qui n’est pas une mince affaire lorsqu’on réside à Port-au-Prince et qu’on décide d’y rester pour de bon, d’y participer à sa reconstruction et au raffinement de sa culture.

Toujours est-il que, dimanche soir aux Nuits d’Afrique, le Cabaret du Mile-End était rempli aux deux-tiers. Pourquoi donc ? Fidèles à leurs habitudes, les Haïtiens de Montréal préfèrent acclamer entre eux les artistes issus de leur peuple, dans des salles réservées par leur communauté. Quelques douzaines de fans étaient néanmoins venus aux Nuits d’Afrique, auditoire modeste renforcé par un petit public de curieux qui a eu vent de la rumeur.

La formation de BIC était composée de musiciens de Port-au-Prince et de Montréal. Bon batteur, bon bassiste, guitares et claviers de seconde division, bardes honnêtes que chapeautaient deux chanteurs magné... bics ! Rutshelle Guillaume possède une voix puissante et les inflexions typiques de la créolité. Elle donnait des répliques sensuelles et bien dosées à son employeur, dont l’autorité sur scène ne faisait aucun doute.

Belle plume, belle voix, belle gueule créole.La force de ses mots et celle de son organe vocal bellement ensablé sont des atouts majeurs pour BIC. Il puise non seulement

dans la culture de la chanson haïtienne, mais aussi dans la jamaïcaine, dans le hip-hop et le slam. Ces mots créoles sont prononcés avec une telle clarté que les non créolophones peuvent en goûter les prouesses phonétiques et même en saisir très souvent le sens et la diversité du propos. Politique, amour, désir, assomption de la dualité bien-mal, adversité, justice, injustice, réprobation de l’anti-intellectualisme, promotion de l’éducation, espoir, ironie, mort, dévastation...

Bien au-delà de cette nomenclature, Roosevelt Saillant sait écrire des chansons qui restent en tête et qui burinent l’imaginaire de ceux qui en sont immergés. Si les plus âgées de son répertoire tiennent davantage de l’exercice de style et de formes parfois su-rannées, les plus récentes relèvent de la maîtrise. On retient des titres Alèkile, Mèsi Ti Cheri Doudou, Kè Klete, Nou Byen Mal, Pwen Final...

Beaucoup à réfléchir, beaucoup à ressentir chez BIC.Source

http://www.lapresse.ca

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310 août 2013No 917

Véhiculer un max d’informations dans un temps record est le principal objectif fixé par Nadia Pressage, une responsable de la RTNH qui tient les rênes de l’émis-sion. « Les segments de l’émission durent entre 5 à 10 minutes, ce qui nous permet à présent de traiter plus d’informations. Parce que le show est à la fois informatif et éducatif », souligne Nadia, PDG du concours officiel Miss Haïti et Miss Carib-bean International.

D’entrée de jeu, soit entre 8 h et 8 h 15, Mat Mag commence avec La Des-salinienne, suivie de rubriques comme Horoscope, Météo et Taux du jour. Des nouvelles primordiales dont les abonnés de l’émission doivent être informés avant de vaquer à leurs occupations, a fait com-prendre Nadia Pressage qui a repensé le format du show. D’où la première tranche d’heure de l’émission sera diffusée sous peu sur les ondes de Radio Nationale, question d’atteindre un plus large public.

Toutefois, le seul bémol dans l’émis-sion, c’est qu’il n’y a pas de micro ouvert comme l’aurait souhaité plus d’un, informe Nadia. « Nous avons créé une page Facebook (www.facebook.com/matmag) et une adresse électronique ([email protected]) pour rester connectés et interagir 24/24 avec nos fans », précise-t-elle.

Esmeralda Milcé, la plus ancienne pré-sentatrice de Mat Mag, a pris congé de l’émission. Elle est actuellement affectée à la fonction de Relations publiques du Bureau Haïtien du Droit d’Auteur (BHDA). Entretemps, de jeunes talents assurent la relève.

Côté innovation, plusieurs change-ments redéfinissent l’image de Matin Magazine, l’une des plus anciennes émissions culturelles sur la chaîne 8. Mise à part l’inauguration du studio Rodri-gue Milien à sa disposition, le magazine compte dans son répertoire plus d’une trentaine de rubriques présentées en alternance avec une nouvelle plateforme. En voilà quelques unes des plus prisées.

Trafic. Comme son nom l’indique, «Trafic» est une rubrique qui permet aux téléspectateurs de connaître l’état de la circulation routière. Ainsi, s’il y a embou-teillage dans une zone déterminée, soit la route est bloquée à la suite d’un acci-dent ou d’une manifestation quelcon-que, les fidèles branchés de l’émission pourront facilement être avisés.

Ganmèl. Présentée par Dorcas Simon, cette page agricole invite le public à reconsidérer les fruits que nous consommons. Connaître leur origine et les vitamines qu’ils contiennent afin de mieux les apprécier et surtout de bien les déguster.

Zen Pèsonèl. Pour se familiariser davantage avec l’équipe présentatrice, après chaque pause publicitaire, c’est le tour de « Zen Pèsonèl ». Une rubrique qui révèle les expériences vécues des présen-tateurs de Mat Mag.

Moso Lalwa. En matière de droits, la plateforme Mat Mag estime que nous ne savons pas grand-chose. Donc, elle trouve nécessaire de nous informer sur les droits et devoirs de chaque citoyen. Et surtout comment les appliquer.

Profil des présentateurs de Mat Mag

Cassandra Cindy Destiné

Diplômée de Ku Production en 2009, Casseedee, de son nom d’artiste, fait partie des centaines de jeunes qui ont postulé à l’appel d’offre de la TNH en septembre 2012. Elle se décrit comme une jeune fille pleine d’énergie et prête à se surpasser pour se valoriser. Ancienne présentatrice de «Week-end des jeunes» sur Radio Commerciale, Cindy tient à faire la différence dans la présentation de cette nouvelle formule de Mat Mag.

« Avant même d’être présentatrice, j’étais admiratrice de ce show. Après être sélectionnée à la télé, j’ai suivi une formation d’un mois avec Nadia Pressage qui m’a inculqué une nouvelle approche de la communication », explique Cassan-dra.

À en croire Cindy, la nouvelle version de Mat Mag est une bonne tasse de café chaud recommandée à tout un chacun pour commencer une bonne journée. Elle considère l’émission comme une lan-terne pour éclairer la population. « Mon passage à la TNH ne sera pas inaperçue, je veux que son nom reste gravé dans les annales de la chaîne du service public », martèle la présentatrice.

Loudia Mérant

Elle est à sa deuxième expérience en tant que présentatrice. Bien qu’elle ait travaillé au sein de la Croix-Rouge com-me assistante du responsable de com-munication, ce n’est en rien comparable à faire du direct. Tout comme Cassandra, Loudia est l’une des heureuses élues de la sélection de la télévision. Elle avoue que tout ce qu’elle est dans ce domaine, elle le doit à Nadia Pressage, responsable de Haïti Top Model.

«Franchement, je me suis sentie un peu stressée lors du lancement de l’émis-sion. Mais aujourd’hui, je me sens plus à l’aise sur le plateau. Ce qui me soulage et qui fait notre force dans tout ça, c’est qu’entre nous il n’y a pas de compéti-tion», confie Loudia.

Auparavant, la jeune présentatrice était responsable de « Se la pou w la ». Une émission, suspendue pour le mo-ment, qu’elle présentait pour le ministère de la Culture sur la TNH. Présentement, à Mat Mag, la jeune femme s’occupe de la rubrique « Sur mesure ». Elle consi-dère ses expériences à la télé comme la concrétisation de ses rêves les plus chers.

fait peau neuve

Mat MagNouveau format, nou-

veaux présentateurs et nouveau studio. Après en-

viron un an de suspension, Mat Mag, autrement dit la ponctuation de votre jour-née, reprend ses droits sur la TNH. Avec un program-me plus riche et diversifié,

une nouvelle équipe pour-suit l’aventure. Du lundi au

vendredi, entre 8 h et 11 h am, Cassandra Cindy Des-tiné, Jérôme Pierre et Lou-

dia Mérant vous apportent l’essentiel pour démarrer votre journée en beauté.

Jérôme Pierre

Il est le vétéran de l’émission. Le plus mature d’entre les présentateurs. Recruté à la télé en 2003 à titre de chroniqueur sportif, il a prêté ses services à Horizon 2000 durant la même année, et à Signal FM en 2007. Selon Jérôme, Mat Mag apporte un nouveau souffle à sa carrière. De chronique sportive à présentateur-animateur, le journaliste se dit fier de montrer cette nouvelle facette de ses compétences.

Entouré de Loudia et Cassandra, deux nouvelles roses de ce jardin culturel, Jé-rôme est bien scotché pour apporter aux fans de Mat Mag tout le divertissement qu’ils recherchent à travers l’émission.

« Autrefois, je présentais la rubrique sportive de Mat Mag. Lorsqu’on a décidé de changer le format, Nadia m’a contacté pour continuer le travail. Je n’ai jamais imaginé que j’allais être présentateur de base de l’émission. Mais de l’avis Nadia, j’ai une très bonne expérience et je peux faire plus qu’une simple présentation de sport », raconte Jérôme.

Élisée Décembreet Dimitry Nader Orisma

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4 10 août 2013No 917

Article 49

Les bonnes manières sont une jauge qui élève un être à une dimension supérieure. Cet ensemble de règles appelé aussi étiquette ou bienséance gouverne et restreint en vertu des normes sociales l’interaction des gens par l’égard dû à autrui. Le respect de l’étiquette implique par exemple :

La ponctualitéLa ponctualité

est un acte essentiel du savoir-vivre. Un retard est toujours considéré comme impoli ; il est impé-ratif de s’excuser auprès de ceux qui ont consenti l’effort d’être à l’heure.

Chez nous en Haïti, sur ce sujet, il faut un changement de mentalité, vu que la ponc-tualité est une notion si élastique qu’elle frise même l’absurde.

Les nuisances sonoresLes sources de

nuisance sonore sont variées : cir-culation routière, travaux privés ou d’infrastructures, le voisinage, la musique, les lieux de culte, les clubs mondains, l’aboie-ment des chiens, etc.

On évite de déranger autrui avec des bruits, quelle que soit leur provenance. Pour cela, il est important de savoir que la techno-logie permet l’isolation acoustique. On peut toujours régler à l’amiable un différend avec celui qui cause le dégât. Mais dans l’impos-sibilité, il est important de savoir que la loi prévoit une régulation à cet effet, et dans le cas du non respect des normes, le seul conci-liateur est la justice. Malheureusement, dans les cas de nuisances sonores, « cette justice » chez nous ne donne pas les résultats attendus par la société civile.

Les salutationsLorsqu’on entre dans une pièce où il y a

des gens, il est d’usage de dire bonjour en arrivant. La poignée de main n’est pas obliga-toire. Cependant dans un groupe restreint, si on décide de ce mode de salut, on ne saurait omettre certaines personnes.

Serrer la main est un rituel d’ouverture et de fermeture d’une rencontre. L’acte de se saluer et de se quitter est fortement marqué par ce geste. Une rencontre de moins de cinq minutes – dans la rue par exemple – peut être introduite par une poignée de main et terminée par une autre.

Tendre la mainSi l’on est présenté à quelqu’un, il est

préférable d’attendre que ce soit ce dernier qui vous tende la main le premier. Ainsi, si on présente un homme à une femme, il revient à cette dernière de tendre la main la première.

Les rencontres sociales sont marquées en supériorité par l’âge, le sexe et la hiérarchie sociale et les rencontres professionnelles seulement par la hiérarchie.

Enchanté et raviCes mots ne s’utilisent jamais seul mais

plutôt dans un phrase : « Ravi de vous rencontrer… »« Enchanté de vous connaître… »

La bise Lors des présentations, on se donne une

poignée de main. On ne s’embrasse pas car ce geste est réservé aux gens que l’on connaît. On se salue en superposant les joues. On ne pose pas ses lèvres sur l’épiderme des person-nes, hygiène oblige.

Salut discret Si deux personnes se rencontrent à une

certaine distance (de chaque côté de la rue par exemple), si la relation n’est pas étroite, un petit signe discret de la main est d’usage.

En revanche, si l’on croise une personne avec laquelle on entretient une relation formelle (professeur, supérieur hiérarchi-que, etc.) ou qu’on connaît assez peu, il est préférable de marquer cette rencontre par un hochement de la tête seulement.

RemarqueSi l’on connaît bien une personne, et elle

est accompagnée, il est recommandé de s’abstenir de salut et attendre plutôt que ce soit elle qui se manifeste.

Si la personne ne vous a pas vu ou fait semblant de ne pas vous remarquer, il est préférable de ne faire aucun signe.

‘‘Tu’’ ou ‘‘vous’’ ?Un simple pronom et une forme verbale

font un monde de différence dans les rela-tions interpersonnelles. Le passage du “vous” (formel) au “tu” (informel) est un rituel fré-quent, qui marque l’évolution d’une relation. Utiliser le pronom ‘‘tu’’ signifie en effet plus de proximité, plus d’intimité, moins de formalité dans les contacts, la communication et même les sujets de conversation. Ce changement est immédiatement perceptible pour chaque individu, une sorte de relâchement mental et physique se produit, qui transforme la façon d’agir et de se comporter.

En général, on vouvoie les personnes que l’on rencontre pour la première fois, le supérieur hiérarchique, une personne plus âgée que soi. Il existe certains cas où une personne est autorisée à tutoyer, tandis que son interlocuteur emploie le vous : un profes-seur parlant à un jeune élève, un adulte à un jeune enfant, une personne âgée s’adressant à une personne beaucoup plus jeune. Cette situation n’autorise pas la personne qui est tutoyée à tutoyer son interlocuteur à son tour, ce qui montre que le vouvoiement n’est pas seulement une marque de formalité, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer son respect.

Dans une première rencontre, le choix en-tre le ‘‘vous’’ et le ‘‘tu’’ n’est pas toujours facile, il existe des circonstances où l’on hésite et où une solution doit être trouvée verbalement. Même si le premier contact est chaleureux, il est plus prudent d’utiliser le ‘‘vous’’ jusqu’au moment où les interlocuteurs trouvent un protocole. En général, c’est la personne la plus âgée, ou celle qui se trouve dans une position hiérarchique supérieure, ou encore celle qui reçoit (lors d’un dîner par exemple) qui va décider du tutoiement.

Le passage du ‘‘vous’’ au ‘‘tu’’ dans cer-tains cas peut se formaliser par une simple question : « Cela vous dérangerait si on se tutoyait? »

Il y a des tutoiements spontanés : les jeunes enfants, par exemple, s’adressent aux adultes en utilisant le pronom ‘‘tu’’ jusqu’à ce qu’ils apprennent – vers 7 ou 8 ans – à distinguer les circonstances où il faut faire un choix. Par ailleurs, les jeunes du même âge, les adolescents, se tutoient de manière spon-tanée, sans distinction de sexe. Les membres

d’une même famille se tutoient, sauf dans des cas aujourd’hui exceptionnels. Les enfants ne disent jamais ‘‘vous’’ à leurs parents.

L’usage du ‘‘vous’’ a longtemps prédominé dans la société française, jusqu’à la fin du 18e siècle. Le philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau, auteur de «Emile, ou de l’éducation » (1762), juste avant la Révolution, recommande ainsi le tutoiement systéma-tique dans la famille. Aujourd’hui, l’usage du tutoiement est de plus en plus répandu, notamment parmi les jeunes générations.

La galanterieLes origines de la galanterie remontent

aux usages courtois du Moyen Age, où les chevaliers devaient honorer, servir et proté-ger les dames. La galanterie révèle ainsi un certain paradoxe dans une société dominée par les hommes : les femmes méritent pro-tection.

Un homme galant ouvrira la porte à une femme pour la laisser passer devant lui. Cependant, s’il s’agit d’un endroit public, comme un bar ou un casino par exemple, l’homme généralement précédera la femme qui l’accompagne, peut-être pour s’assurer que l’endroit est sûr ou convenable.

Sur le trottoir, l’homme réserve à une femme le côté interne afin de la protéger des risques possibles pouvant venir du côté de la rue.

À la gare, à l’aéroport, c’est l’homme qui se charge des bagages lourds ; il aidera à monter les valises d’une femme, à les placer dans le compartiment d’un train.

Dans un escalier, un homme précède une femme en descendant, pour la retenir au cas où elle tomberait. Il doit aussi la précéder en montant. Il ne pourra pas lui venir en aide si elle trébuche, mais pour des raisons éviden-tes, il ne veut pas embarrasser une femme en la suivant.

Au restaurant, un homme tirera légè-rement le siège pour inviter une femme à s’asseoir. Les hommes doivent attendre que les femmes soient installées avant de s’asseoir à leur tour.

Un homme complimente sans affectation une femme sur sa manière de s’habiller, sur son élégance : « Vous êtes ravissante, ce soir », « Cette couleur vous va parfaitement ». Celle-ci le remerciera avec un sourire, en acceptant le compliment.

L’homme sert à boire à la femme qui l’ac-compagne, lui offre les plats en premier, paie l’addition avec discrétion au restaurant.

Un homme aidera une femme à enlever son manteau, où à le remettre. Il la raccom-pagnera jusqu’à la porte, ou mieux, jusqu’à chez elle. S’il la raccompagne en voiture, il lui ouvrira la portière avant de monter lui-même. À l’arrivée, il descend de la voiture en premier pour ouvrir la portière.

Autres comportementsCracher dans la rue est absolument inter-

dit. Roter en public est très impoli. Bailler sans mettre sa main devant la bouche, se moucher ou éternuer bruyamment sont également des comportements très mal considérés.

Céder son siègeDans les transports publics (bus, train,

métro), il est d’usage d’offrir son siège à une personne âgée, à une femme enceinte, à une personne accompagnant un enfant.

Fixer du regardDans un ascenseur, dans les transports

en commun, dans la rue, on ne fixe pas les gens du regard. Dévisager une personne est considéré comme très impoli.

Parler fortParler bruyamment à une personne ou

faire idem au téléphone est également mal considéré.

Faire la queueDans une file d’attente, il faut faire la

queue comme tout le monde et attendre pa-tiemment son tour. Il est extrêmement impoli de dépasser quelqu’un. Ceux qui se permet-tent ce comportement seront sanctionnés du regard, ou verbalement sermonnés. Il est permis d’aller directement au guichet pour s’enquérir d’un renseignement bref, mais pour cela, il faut s’excuser et prévenir la per-sonne en ligne, puis retourner faire la queue une fois l’information requise.

Un bouquet de fleurs Que peut-on apporter à ses hôtes

lorsqu’on est invité à un repas simple ? Une bouteille de bon vin ou une boîte de choco-lats sont probablement un meilleur choix. Il faut éviter d’apporter des fleurs soi-même. En effet, l’hôtesse, si elle reçoit beaucoup d’invi-tés, ne sera peut-être pas très disponible pour s’occuper de les mettre en vase. L’élégance su-prême consiste à envoyer des fleurs avant, la veille ou le jour de l’invitation, avec une carte de visite et quelques mots de remerciement.

Sujets polémiquesOn évite des sujets de conversation trop

polémiques, comme la politique, la religion, la morale, les impôts, afin de ne pas révéler trop ouvertement ses opinions. Il faut également éviter de critiquer certaines professions (avo-cats, enseignants, médecins, etc.), car il est toujours possible que l’un des invités exerce l’une de ces professions.

L’égocentrisme La conversation en général doit être de

“bon ton” , selon l’usage. Ne rien dire est considéré de mauvais goût, mais vouloir trop briller en parlant trop de soi-même et monopoliser l’attention sur soi est également mal considéré.

Il faut attendre que son interlocuteur ait fini sa phrase pour parler à son tour ; il faut éviter aussi de contredire ouvertement une personne, même si l’on ne partage pas ses opinions. Il est important d’écouter ce qu’on nous dit, en particulier les réponses aux questions que l’on a posées. Il est impoli de “retenir” quelqu’un pendant trop longtemps, même si cette personne paraît vous écou-ter avec intérêt. Si un autre invité salue et s’adresse à la personne à qui l’on parle, il est préférable de les laisser pour se joindre à un autre groupe.

SalutationsLorsque l’on quitte ses hôtes lors d’une

rencontre, il est bien sûr essentiel de les saluer et de les remercier personnellement. En général, il n’est pas nécessaire de saluer les autres invités un peu éloignés avant de partir, mais les circonstances peuvent varier grandement. Dans le cas d’un petit groupe, il est évident que votre départ sera remarqué, il sera alors poli de saluer tout le monde, soit in-dividuellement, soit en s’adressant au groupe.

Au lendemain d’une invitationIl est poli d’envoyer un message de

remerciement ou de téléphoner à ses hôtes au lendemain d’une rencontre. Si vous avez fait des promesses à vos hôtes ou à l’un des invités, tenez ces promesses. À cet effet, il est recommandé d’avoir les esprits clairs et de ne pas se laisser dominer le vin mais plutôt par la raison.

Les cure-dents L’usage du cure-dents est rigoureusement

interdit à table, on ne devrait pas en trouver à table mais plutôt à la toilette, puisque c’est le lieu requis pour cette opération.

LE SAVIEZ-VOUS ? EN LIBRAIRIE Le tome V (Le savoir-faire du monde profes-

sionnel) Pour contacter l’auteur :[email protected] Twitter : dismoicommentrecevoir

LES MANIÈRES

Page 5: David André, déjà quinze ans de stylisme

510 août 2013No 917

David est du genre à mettre les points sur les i. « Je ne suis pas un designer, je suis un professionnel du stylisme », corrige-t-il. On comprend sa méticu-losité, puisqu’il a été élève de Magalie Racine à l’Académie de Perfection où il a bouclé des études en stylisme. De plus, il a grandi dans le giron de la mode. Ses parents et bon nombre de ses proches possédaient des magasins d’habits. Le jeune homme d’alors a eu véritablement le déclic pour ce métier en 1998. Au cours d’une soirée donnée chez lui, il a organisé un défilé. Porté par une averse de compliments, il venait de trouver sa voie.

Dès ses débuts en l’an 2000, le succès est au rendez-vous et depuis, le cyclone David prend de la force de jour en jour. Il multiplie les défilés dans tout ce qu’il y a comme événement. Cela va des soirées au pool parties, sans oublier les bals.

Côté collection, le designer démarre avec Glamour, des robes de soirée très colorées. Les 150 pièces, se rappelle-t-il, sont parties illico, comme des petits pains. Ensuite, tel un animal étonnant, il passe à Métamorphosis. Aux antipodes de la précédente, c’était très décontracté. Le lancement, en 2001, a fait la une de la section Culture du Nouvelliste. David se rappelle que la photo d’une des modèles qui posait topless avec une rose encas-trée dans ses bras croisés a fait un vrai buzz à l’époque. Le modéliste précise qu’il n’avait point l’intention de choquer ; c’est le destin qui l’a voulu ainsi. Sa version des faits : le jour du défilé, il a par mégarde oublié les blouses pour les modèles. Et comme il était à court de temps, il s’est dit pourquoi pas lui, qui quelques jours auparavant s’était extasié devant une couverture du Rolling Stones mettant en vedette Janet Jackson en tenue d’Eve, ne ferait pas de même.

En 2001, avec le maquilleur Maïka-dou, un autre maître de la provocation, David André présente Mystery. Pour la grande première, les modèles imbibés de peinture sur tout le corps exhibent des sous-vêtements. C’est à ce stade de sa carrière que le professionnel s’est résolu à ouvrir son atelier chez lui. Lui qui constamment a besoin de se retrouver.

En 2004, les crises politiques n’af-fectent pas la carrière du designer, il présente alors sa ligne Sea, Sex et Sun. Essentiellement des vêtements de plage, comme des maillots de bains, des biki-nis… Le succès est flagrant.

A partir de 2007, David met entre parenthèses les défilés en Haïti, il prend le large pour faire connaître son travail ailleurs tout en continuant à honorer des contrats chez nous. Il est de tous les fashion weeks. Paris, Berlin, Santo Do-mingo, Miami, pour ne citer que ceux-là.

Le 5 novembre 2011, il ouvre son ma-gasin à Pétion-Ville. Par la suite, il prend part à la première édition du Runway Haïti. En tant que membre de HANDS (Réseau des designers haïtiens), il avait évidemment pris part au fashion week de l’an dernier.

Quand on a quinze ans dans le métier, il faut en faire un sacerdoce, tel que le té-moigne son ardeur. Sa journée débute à 6 heures du matin pour se boucler à 23 heures ou plus. Ce croyant sans attache à aucune religion s’accorde quinze minu-tes au réveil pour faire le vide, communi-quer avec le divin, pour ensuite faire du jogging dans son quartier. Après c’est la vérification des mails, le clavardage avec des amis, des posts sur Instagram ou

Twitter… Le petit déjeuner n’est jamais loin et il est en permanence léger, car David tient à sa ligne. Après consultation de son agenda, il descend à Pétion-ville pour vérifier comment cela se passe à son magasin. A 14 heures, il rentre dans son atelier pour effectuer le gros de son travail : coupe de vêtements, croquis, supervision du travail des couturiers, lui, le méticuleux. A partir de 18 heures, il se remet au réseautage, ce juqu’aux douze coups de minuit parfois.

Il faut à David trois mois pour monter une collection. Cela part du choix d’un thème pour aboutir au photoshoot des pièces finies, en passant par la création de croquis…

Puisqu’on n’a pas de saisons en Haïti, il se fait alors le devoir de présenter deux collections dont une pour les fêtes de fin d’années et une autre pour le printemps-été, les grandes vacances.

David n’a d’autre passe-temps que la lecture de magasines de mode, l’écoute de la musique et bien sûr le réseautage. Il adore aussi voyager et passer de bons moments, lui qui n’est toujours pas marié.

Jean-Paul Gauthier, Versace et Karl Lagerfield constituent la trinité qui domine son panthéon de modèles. Parmi ses concitoyens, sa préférence va vers Stéphane Doura, l’une des plus ancien-nes couturières de Port-au-Prince.

Pour David, quinze ans riment avec passion, rêve, créativité et dur labeur. « J’ai choisi, dit-il, de rester en Haïti, car j’es-time qu’on a besoin de moi ici. J’ai voulu prouver qu’on peut réussir dans la mode au pays. » L’homme dit avoir beaucoup appris de la clientèle, de lui-même. Il affirme avoir atteint ses objectifs. « Sans mes clients, précise-t-il, il n’y a pas de Da-vid André. » Le designer n’oublie pas non plus ces jours de détresse où les difficul-tés parfois le font transpirer, mais comme le personnage biblique du même nom, il est un fonceur.

Le gaillard déborde d’actvités ces jours-ci. Pour les Jeux de la francopho-nie à Nice en septembre, il est chargé d’habiller la soixantaine de sportifs de

disciplines différentes qui composera la délégation haïtienne. Son expertise est sollicitée pour le bal des 25 ans de Sweet Micky. Il a également habillé des hôtes-ses de la Digicel et de la loterie nationale au cours de l’année.

Dans le cadre de ses quinze ans, David André nous réserve le meilleur pour la fin.

Il promet de reprendre avec les défilés en 2014. L’autre bonne nouvelle, il organisera le premier concours de beauté dédié aux hommes. Il a obtenu pour Haïti la franchise des concours Man Hunt et Mister Inter-national auxquels prendra part celui qui remportera le concours de Mister Haïti.

Chancy [email protected]

David Andrédéjà quinze ans de stylismeDavid André, un nom qui fait écho dans l’univers de la mode haïtienne. Cet homme qui a bousculé bien des tabous via ses créations et par son sens aigu de la liberté célèbre tout au cours de l’année sa « quinceanera » d’activités, avec une vigueur digne d’un ado.

Cette activité socioculturelle offre la possibilité de vivre en toute intimité un moment agréable avec un artiste haïtien vivant en Haïti ou à l’étranger dans un endroit ouvert, frais et enchanteur. Elle réu-nira les fans et artistes autour du rire, des jeux (courses à sac, courses à l’œuf, chasses au trésor, marelles, tirage et Karaoké) dans une ambiance conviviale. Le fan pourra s’entretenir en posant des questions inédi-tes (pendant cinq minutes), jouer, manger et danser avec un artiste de son choix

Lancement officiel

« Banbile » nous rapproche des stars haïtiennes

(Mikaben, Olivier Duret et Olivier Martelly, Carimi, K-zino…)

C’est tout le côté humain de la star (sa vie, son intimité et sa carrière) qui sera mis à nu. Le club Café Organic (Berthé, Pétion-Ville) accueillera la première soirée « Banbile » qui se terminera par une jam ses-sion où les fans, accompagnés des artistes, seront invités à produire sur scène.

L’actrice Sandra Rabrun, directrice asso-ciée de Something Else Agency et coorga-nisatrice de l’activité avec Valencia Pétion

(aussi directrice associée) et Vanessa Sou-kar (responsable de Vendu Haïti), croit que la musique revêt d’un caractère universel et est un instrument de solidarité qui peut nous rapprocher et nous unir. Nicole Saint-Victor et le père David César reconnaissent que la musique, tous styles confondus, doit répondre à des exigences professionnelles et techniques. « Il faut habituer l’oreille des jeunes à l’écoute d’une musique de qualité et de goût, et c’est la responsabilité des médias », lâche la professeure de musique classique qui accueille favorablement le projet Banbile.

Une partie des recettes de l’activité sera destinée à l’école de musique Sainte-Trinité. Le père David César est heureux que Sainte-Trinité s’associe aux auteurs, organisateurs et partenaires pour réaliser l’événement qui cible un public de 5 ans (500 gds) et plus (750 gds). Rappelons que Banbile, qui sera organisé les 11, 18 et 25 août, se tiendra au restaurant La Réserve de midi à 6 h pm.

Par Rosny Ladouceur

Something Else Agency et Vendu Haïti lancent officiellement ‘‘Banbile’’. Les tenants de cette initiative ont rencontré la presse vendredi 9 août pour une présentation du projet qui sera mis à exécution le dimanche 11 août 2013.

Page 6: David André, déjà quinze ans de stylisme

6 Samedi 10 et dimanche 11 août 2013

football /ligue des champions de la concacaf

Le Racing Club Haïtien effectuera dimanche un déplacement com-pliqué sur la pelouse du cham-pion en titre avec l’ambition de

repartir du parc Hendrich toujours leader dans le groupe jouant le titre. Dans le groupe des relégables, le Tem-pête accueille le FICA avec lui aussi, la volonté de conserver son fauteuil de leader lors de la 2e journée qui se jouera samedi et dimanche.

Ils sont les champions en titre, ils jouent la Ligue des Champions de la Concacaf et sont des prétendants sérieux à leur propre succession. Ils, ce sont les

joueurs du Valencia et ils peuvent se tar-guer de détenir aussi le titre de champion de la première partie du championnat. De quoi leur donner la légitime prétention de battre quel que soit l’adversaire.

Pour le Racing Club Haïtien habi-tué à jouer aux premières loges, c’est une anomalie à laquelle il faut mettre fin. Une ambition qui passe logique-ment par des victoires sur le terrain. Si le Valencia a en effet remporté la première phase de la compétition, cela ne compte plus maintenant. C’est du passé presque simple dans la mesure où les compteurs sont remis à 0 et ce

sont les points grapillés au cours de cette phase qui vont compter. Sur les 30 disponibles, le Racing Club Haïtien en a déjà pris 3 et contre le Valencia dimanche, seuls les points comptent. Alors, il faudra les prendre.

Cependant, le Valencia se pré-sente depuis deux saisons comme un club révolté. Révolté du fait d’avoir été trop longtemps dominé par le Cavaly dans les duels de la ville; révolté d’avoir trop longtemps joué les bouche-trous pour finalement passer son existence entre la montée en première division et la relégation

Déculottée pour le ValenciaHerediano 6 Valencia 1, pour son premier match de l’histoire en Ligue des Champions de la Concacaf, le club champion d’Haïti a vécu un

véritable cauchemar au stade Sylvio Cator. Et pourtant...

Watson Augustin (Valencia) à gauche (Photo : Yonel Louis)

A entendre le Président du Co-mité Olympique Haïtien, jeudi 8 août au local de cette dite ins-tance, et ce, à l’occasion d’une

rencontre avec les représentants des différentes fédérations et associations nationales affiliées au COH, le Secré-taire général de l’instance suprême du sport en Haïti, serait un escroc et qu’il aurait participé à pas mal d’actes de malversation visant à salir l’image de la grande famille du sport olympique. « Il a été condamné à 12 mois de prison pour avoir émis un chèque sans provi-sion à une agence de la place », a fait

savoir en substance le patron du COH, Jean Edouard Baker qui en a profité pour dresser un bilan catastrophique d’Alain Jean-Pierre dans la gestion du secrétariat du COH.

Il y a tout juste une semaine, de-puis que le Secrétaire général du COH, Alain Jean-Pierre qui fait également office de président de la Fédération haïtienne d’Athlétisme amateur, a envoyé une lettre aux différentes fédérations et associations nationales affiliées au COH pour dénoncer ce qu’il appelle : “la mauvaise gestion et les malversations de l’homme à tout

faire du COH, Jean Edouard Baker”, “accusé entre autres de détournement de fonds.”

Devant ces dénonciations, l’image du COH est salie. Ainsi, le comité exé-cutif, composé de Jean Edouard Baker, Hans Larsen, Léo Cartright, Carline Choute, Guy Dumesle, Variolah Saint-Louis Julmis, Monique André, Galy Amazan, Nadeige Pamphile et Fritz Gérald Fong, était réuni en assemblée générale extraordinaire.

Ils étaient au nombre de vingt-un (21) sur un total de vingt-trois (23), les représentants des différentes fé-

dérations et associations nationales affiliées au COH pour participer à cette assemblée. Les représentants des fédérations du Sport universitaire et paralympique, ont été les grands absents de cette rencontre.

Après appel nominal, le Président du COH sans mâcher ses mots pointe du doigt Alain Jean-Pierre. Il a fait savoir d’abord : « Pour préparer les quatre (4) athlètes devant participer aux Jeux de Londres, le COH avait donné le 13 juin 2012 à Alain Jean-Pierre, un chèque de 15,000.00 dollars US. Il avait alors acheté à

Le COH, entre doute, division, confusion et malversation

en seconde division; révolté d’être considéré comme pas grand-chose et gueulant pour réclamer un peu plus de considération et de respect.

Sur le terrain, ses joueurs com-mencent en effet à être craints; les verts et blancs ne se présentent plus comme une victime expiatoire venue limiter les dégâts, le Valencia se pré-sente désormais en vainqueur et on l’accueille en conséquence comme un adversaire à respecter sinon à crain-dre. Aussi aller chercher une victoire sur la pelouse d’un tel club ne sera pas chose facile, mais la route du titre passe par là et c’est ce défi que va essayer de relever le Racing Club Haïtien. Dimanche aux environs de 16 heures, il y aura donc à voir sur la pelouse du Valencia.

Le Tempête pour confirmer

Dans le groupe des relégables, c’est au parc Levelt que se joue le match de cette 2e journée avec la rencontre qui mettra aux prises le Tempête et le FICA. Si le Tempête ne compte pas autant de titres de champion national que le FICA, il reste que la formation “Bèl Kolonn” n’a pas un palmarès vierge. Aussi, jouer cette 2e phase de la compétition dans le groupe des relégables est perçu comme une anomalie qu’il faudra vite faire oublier en battant tous les concurrents du groupe, à commencer par le FICA.

Mais, là aussi, le FICA toujours fier d’être le détenteur du record de titres de champion national n’entend pas recevoir des leçons de la part d’adversaire à qui il a tant conté ans le temps. L’objectif sera donc de sortir le grand jeu afin de repartir du parc Levelt avec des points.

Enock Néré

Page 7: David André, déjà quinze ans de stylisme

7Samedi 10 et dimanche 11 août 2013

Le Racing Club Haïtien effectuera dimanche un déplacement com-pliqué sur la pelouse du cham-pion en titre avec l'ambition de

repartir du parc Hendrich toujours leader dans le groupe jouant le titre. Dans le groupe des relégables, le Tempête accueille le FICA avec lui aussi de conserver son fauteuil de leader lors de la 2e journée qui se jouera samedi et dimanche.

Ils sont les champions en titre, ils jouent la Ligue des Champions de la Concacaf et sont de prétendant sérieux à leur propre succession. Ils, ce sont les joueurs du Valencia et ils peuvent se targuer de détenir aussi le titre de champion de la première partie du championnat. De quoi leur donner la légitime prétention de bat-tre quelquesoit l'adversaire.

Pour le Racing Club Haïtien habi-tué à jouer aux premières loges, c'est une anomalie à laquelle il faut mettre fin. Une ambition qui passe logique-ment par des victoires sur le terrain. Si le Valencia a en effet remporté la première phase de la compétition, cela ne compte plus maintenant. C'est du passé presque simple dans la mesure où les compteurs sont remis

championnat national “digicel” de d1: phase 2/J2

Le Racing Club Haïtiensous la menace du Valencia

pas chose facile, mais la route du titre passe par là et c'est ce défi que va essayer de relever le Racing Club Haïtien. Dimanche aux environs de 16 heures il y aura donc à voir sur la pelouse du Valencia.

Le Tempête pour confirmer Dans le groupe des relégables,

c'est au parc Levelt que se joue le match de cette 2e journée avec la rencontre qui mettra aux prises le Tempête et le FICA. Si le Tempête ne compte pas autant de titres de champion national que le FICA, il reste que la formation "Bèl Kolonn" n'a pas un palmarès vierge. Aussi, jouer

crédit les billets. Un mois après, il avait émis un chèque de $ 10,000.00 à une agence de

voyage. Cependant, ce chèque a été retourné pour manque de fonds. Le 24 juillet 2012, Alain Jean-Pierre avait alors reçu une facture de l’agence de voyage pour 6,459.00 US. Cette facture a été contestée par Mr Jean-Pierre. Frustrée, l’agence va en justice et gagne un procès contre le secrétaire général qui est condamné à 12 mois d’emprisonnement, car il est coupable du délit d’escroquerie et de paiement intégral de la facture en octobre 2012 ».

Autre fait reproché à Jean-Pierre : « Le 26 février 2013, Alain a intenté une action en justice contre le COH dont il est le Secrétaire général afin de lui payer 5,036.00 US sous prétexte qu’il aurait acheté des billets d’avion pour la délégation haïtienne. Quand on lui présente cette sommation, ici à son bureau, il sourit et il dit qu’il s’agit tout simplement d’une plaisanterie et il va prévenir son avocat de laisser tomber. Selon ses dires, il voulait régler une cause avec la Trésorière, Galy Amazan pour lui avoir refusé 800

dollars US »Puis, Jean Edouard Baker qualifie

de grave cet acte posé par Jean-Pierre qui a provoqué la fermeture des comptes du COH : « Mais plus grave et plus important, le fait de dire que le COH lui doit de l’argent, c’est pour-quoi, lui en retour, n’est pas en mesure de payer ses dettes. Ceci a poussé l’agence à retourner au tribunal, et à poser une saisie, pas seulement sur les comptes de la Fédération haïtienne d’Athlétisme amateur, mais aussi sur ceux du COH. Ainsi, présentement tous nos comptes se retrouvent blo-qués », a-t-il raconté.

Cependant, il a reconnu qu’il a erré, en disant : « J’avoue que ce fut une négligence de notre part, de ma part, car il aurait fallu prendre des me-sures légales immédiatement. Quand on vous somme au tribunal, en justice. Il ne faudra pas plaisanter avec ».

Ensuite, à en croire Jean Edouard Baker, à maintes reprises, le Comité exécutif s’était réuni pour voir com-ment gérer cette crise. « Ainsi, le 22 juillet 2013, nous avons rencontré Alain Jean-Pierre pour lui présenter les conclusions du comité exécutif et

lui donner l’opportunité de répondre. Il n’a pas été très bavard. Si je peux résumer, il eut à dire : j’assume mes responsabilités et j’ai toujours travaillé dans l’intérêt du COH. Après ces mots, il est sorti de la table. Ce fai-sant, nous avons tous discuté et voté à l’unanimité sa radiation ».

Enfin, le comité a entrepris des dé-marches pour le rencontrer aux dires de Baker : « En guise de réponse, il a fait savoir qu’il donnera sa démission fin août, car il devait voyager le 24 juillet pour Mexique. Ainsi, on s’était fixé le 31 comme délai pour le ra-dier. Drôle de coïncidence, le même jour, il nous a envoyé une note dans laquelle s’inscrivent ces mots : Vu mes obligations personnelles et un différend avec certains membres du COH, je vous prie pour le mo-ment d’accepter ma démission », a conclu Baker qui qualifie de honte ces paroles.

En lieu et place de voter pour la radiation d’Alain Jean-Pierre, certains membres de l’Assemblée dont Lesly Gervais, supporté par les représen-tants du football, du basket-ball et de l’athlétisme et autres…ont proposé

de reporter cette assemblée. « Il est impératif d’attendre la version des faits de la part d’Alain, car rien n’est dit qui a raison. Pourquoi, le comité exécutif avait-il accepté sa candida-ture aux élections de mai 2012 alors qu’il serait impliqué dans des dossiers louches ? ».

Devant ces questions pertinentes, l’Assemble a décidé de passer au vote cette requête. Au final, 15 ont voté pour que cette assemblée soit repor-tée pour le samedi 31 août à compter de 10 heures AM, contre 6 qui ont voté non. Passé ce délai, l’Assemblée décidera en cas d’absence d’Alain Jean-Pierre,

Signalons que les membres des 21 fédérations et associations nationales affiliées au COH n’avaient pas eu accès à ces pièces, car selon Jean Edouard Baker, elles sont dans les archives du Comité exécutif. Ce dernier avait pris la décision de ne pas les publier, mais cependant, ils peuvent les consulter à tout moment, et ce, les mains nues, sans disposer d’un appareil capable de reproduire l’image.

Légupeterson Alexandre / [email protected]

cette 2e phase de la compétition dans le groupe des relégables est perçu comme une anomalie qu'il faudra vite faire oublier en battant tous les concurrents du groupe, à commencer par le FICA.

Mais, là aussi, le FICA toujours fier d'être le détenteur du record de titres de champion national n'entend pas recevoir des leçons de la part d'adversaire à qui il a tant conter dans le temps. L'objectif sera donc de sortir le grand jeu afin de repartir du parc Levelt avec des points.

Enock Néré

GROUPE DES CHAMPIONSNo Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 Racing C H 3 1 1 0 0 1 0 +12 Aigle Noir AC 1 1 0 1 0 2 2 03 AS Mirebalais 1 1 0 1 0 2 2 04 Baltimore SC 0 1 0 0 1 0 1 05 Valencia FC - - - - - - - -6 AS Petit-Goave - - - - - - - -GROUPE DES RELEGABLESNo Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 Tempête FC 3 1 1 0 0 3 1 +22 America FC 3 1 1 0 0 1 0 +13 FICA 3 1 1 0 0 1 0 +14 Don Bosco 0 1 0 0 1 0 1 -15 Cavaly AS 0 1 0 0 1 0 1 -16 Victory SC 0 1 0 0 1 1 3 -2

Le COH, entre doute, division, confusion et malversation

à 0 et ce sont les points grapillés au cours de cette phase qui vont compter. Sur les 30 disponibles, le Racing Club Haïtien en a déjà pris 3 et contre le Valencia dimanche, seuls les points comptent. Alors, il faudra les prendre.

Cependant, le Valencia se pré-sente depuis deux saisons comme un club révolté. Révolté du fait d'avoir été trop longtemps dominé par le Cavaly dans les duels de la ville, révolté d'avoir trop long-temps joué les bouche-trous pour finalement passer son existence entre la montée en première division et la relégation en seconde division, révolté d'être considéré comme pas grand-chose et gueulant pour récla-mer un peu plus de considération et de respect.

Sur le terrain, ses joueurs com-mencent en effet à être craints, les verts et blancs ne se présentent plus comme une victime expiatoire venue limiter les dégâts, le Valencia se pré-sente désormais en vainqueur et on l'accueille en conséquence comme un adversaire à respecter sinon à crain-dre. Aussi aller chercher une victoire sur la pelouse d'un tel club ne sera

Page 8: David André, déjà quinze ans de stylisme

8 10 août 2013No 917

Toxic & Zenglen au Backyard

Gabèl & Klass à Café Trio

Toxic a encore une fois dévoilé son histoire cachée pour le bonheur des fans

Un groupe d’amis pose pour Ticket

Ces dames ont sûrement bien profité de la soirée !

Le député-chanteur Gracia Delva a apporté son support à la Klass de Richie

Les musiciens du groupe Gabèl posent pour Ticket

Klass it is baby... Yes it is baby!!Medam yo renmen Pipo !

Men Zenglen wi cheri !

Le 8-8-2013

Le 8-8-2013