dans le sillage de sri aurobindo_ jean herbert et sri aurobindo

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Page 1: Dans Le Sillage de Sri Aurobindo_ Jean Herbert Et Sri Aurobindo

ACCUEIL--------------------------*ÉVOLUMIÈRE--------------------------*Présence de Sri Aurobindo--------------------------*YOGA INTÉGRAL--------------------------*DANS LE SILLAGE DE SRI AUROBINDO

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La relation entre

Gourou

et disciple

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SOMMAIRE

MÈRE, MIRRAALFASSA

SRI ANANDA

LA NAISSANCE DUYOGA

SAMEDI 5 DÉCEMBRE 2009

LA VIE DIVINE -Préface-

La Vie divine est l'œuvre essentielle de ShrîAurobindo sur la métaphysique. Celle-ci repose chezlui sur son interprétation de ce qu'il appelle « l'ancien Vedanta », c'est-à-dire essentiellement leRig-Véda et les plus anciennes des Upanishads, àquoi il ajoute la Bhagavad-Gitâ (1). Mais elle nes'appuie pas sur une simple analyse des textes ;c'est grâce aux expériences spirituelles par lesquellesil est lui-même passé qu'il redécouvre « la Lumièrede l'antique et éternelle vérité conservée pour nousdans les Écritures védantiques », ces «artères deconnaissance suprême, indicatrices d'une suprêmediscipline», et l'explicite au point de la compléter.Shrî Aurobindo ne rejette cependant aucun systèmereligieux, philosophique ou scientifique, spiritualisteou matérialiste, ancien ou nouveau, hindou ouoccidental. En eux tous il reconnaît des descriptionsauthentiques, mais partielles et «complémentairescomme le sont tous les opposés » de la vérité vuesur différents plans de conscience et sous différentsjours.

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Le Divin ne s'offre qu'à ceux qui s'offrent eux-mêmes à la Divinité.Sri Aurobindo

Toutes choses sont des déploiements de la connaissance divine.Vishnou Pourâna, 2.12.39

.Toute la vie est un yoga.

Sri Aurobindo, La Synthèse des yogas - I.

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RENCONTRE AVECSRI AUROBINDO

PAVITRA

GUIDANCE DE SRIAUROBINDO

LE YOGA DE LABHAGAVAD-GÎTÂ

MA SURYANANDALAKSHMI

LES SENTIERS DEL'ÂME

ASPECTS D'UNESADHANA

LE TÉMOIGNAGED'UN FRÈRED'OCCIDENT

LA VOIE TELLE QUEJE LA VIS

LE YOGA INTÉGRALAVEC MÈRE

JEAN HERBERT

L'ORIENT DE L'ÂME

JEAN HERBERT ETSRI AUROBINDO

JACQUES LA MAYA

ENTRETIENS AVECJACQUES LA MAYA

ŒUVRES DEJACQUES LA MAYA

SATPREM

LA RÉVOLTE DE LATERRE

«Toutes les vérités, même celles qui semblent êtreen conflit, ont leur validité, mais il faut qu'ellessoient conciliées en quelque Vérité plus vaste qui lesintègre en soi; toutes les philosophies ont leurvaleur... toutes les expériences spirituelles sontvraies ».Il ne nie pas, comme le font les bouddhistes et lesadvaïtistes, la réalité du monde dont nous avonsl'expérience. «Le phénomène n'est point phantasme, lephénomène est la forme substantielle d'une vérité». « Le monde n'est pas irréel au sens d'être dépourvude toute existence ; car si même il n'était qu'un rêvedu Moi, il existerait encore en lui comme rêve». Il est«une réalité dérivée et conditionnelle ».Il ne rejette même pas l'explication matérialiste de lagenèse de ce monde, genèse dans laquelle la matièreest apparue la première, pour être suivie ensuite parla vie, puis par le mental. «La matière, dans notremonde, est la base et le commencement apparents ;dans les termes de l' Upanishad, Prithivî, le principeTerre, est notre base. L'univers matériel part del'atome formel surchargé d'énergie... De cetteMatière se manifeste la Vie apparente et, par lemoyen du corps vivant, elle libère le Mental.»Mais Shrî Aurobindo ne nie pas non plus, comme lefont les matérialistes, la vision spiritualiste de lanature, du monde et de sa genèse. Pour lui, les deuxthéories peuvent être considérées «comme leséléments complémentaires formant une seulevérité».Entre la nature matérielle et le Divin sous ses diversaspects — y compris l'Absolu — l'âme individuelle, lapensée, entre les lois qui nous apparaissent commerégissant le monde et ce qui nous parait leuréchapper, entre notre logique humaine et ce que l'onpourrait appeler une logique divine, entre l'unité et lamultiplicité, il perçoit une continuité dans uneparfaite harmonie.C'est un corollaire de cette attitude que lesoppositions jugées irréconciliables entre des couples

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SRI AUROBINDO ETL'AVENIR DE LATERRE

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de termes tels que l'Absolu et le Relatif, l'Esprit et laMatière, la Vie et la Mort, la Connaissance etl'Ignorance, correspondent en fait à des visions d'unemême réalité sur (les plans différents et sous leséclairages différents ou à des stades différents demanifestation.Pour Shrî Aurobindo selon la conceptiontraditionnelle hindoue, il y a « l’origine »non-temporelle du monde, l’Absolu non-différencié(nirguna Brahman) et Sa Puissance de manifestation,Mâyâ, Shakti, qui, pour lui, n'est autre que Sonaspect dynamique, Sa « force d'être qui manifesteson propre pouvoir en action ». C'est pourquoi,comme la Bhagavad-Gitâ, il admet, coiffant celledualité première, au-dessus de l'Absolu et de lamanifestation « à la fois au-delà de l'unité et de lamultiplicité », une entité primordiale, lePurushottama à la fois un et multiple, actif etnon-actif, à la fois Être et Devenir.Il n'envisage pas la création comme le font leschrétiens. « Nous pouvons parler de création en cesens seulement que l’Etre devient en forme et enmouvement ce qu'il est déjà en substance et en état.» On peut comparer la création à partir de l'Unique àun acte de courage émanant d'un homme courageuxou à une guérison provoquée par l’utilisation d'uneplante médicinale.Le mobile de la création est la Félicité suprême,l'Ananda.Le premier stade, qui n'est qu'une projection de l'Undans le multiple, en est le triple-en-un Existence-Conscience-Béatitudes suprêmes (Sachchidânanda),« en qui n'est nulle distinction séparatrice » et quiconstitue les trois registres supérieurs : Sat (existence), Chit (conscience) et Ananda(béatitude).Dans le monde tel que nous le connaissons, ontrouve aussi trois registres que l'on peut considérercomme des manifestations ou descentes à un niveauinférieur des trois registres supérieurs. Ce sont leplan matériel, le plan vital et le plan mental, qui

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d'ailleurs s'interpénètrent sur une grande partie deleurs étendues respectives.Le passage des trois plans supérieurs aux trois plansinférieurs ne peut toutefois pas s'effectuer sans un «chaînon intermédiaire ». C'est un septième plan, leplan supramental ou « Gnose divine ». Et mêmeentre ce dernier et les plans inférieurs il faut encoreun intermédiaire. C’est le Surmental, qui «procèdepar une illimitable faculté de séparation et decombinaison entre les pouvoirs et aspects de l’Unitéintégrale indivisible »; ce Surmental est le domainedes dieux que connaissent les diverses religions etqui « ne sont que des représentations limitées, desnoms des personnalités divines de l'unique Ishvara».Du fait que les plans supérieurs sont descendus dansles plans inférieurs et les ont constitués, il résultequ'ils s'y sont « involués », qu'ils y existentpotentiellement en une « latence ineffable ». Et parconséquent ils peuvent, en sens inverse, en « évoluer ». « L'être, la conscience, la force, lasubstance descendent et montent le long d'uneéchelle aux nombreux échelons ». Le but de lacréation est précisément la remontée de ces plansinférieurs vers les plans supérieurs ou plutôtl'émergence en eux de ces derniers. En commençantpar l'accès au plan supramental.A côté de ces divers plans qui s'échelonnent les unspar rapport aux autres, nous avons aussi l'âme,«entité psychique subliminale », « flamme du Divintoujours allumée en nous », « impérissable en nousde naissance en naissance », et dont la « floraison »sur les trois plans inférieurs joue un rôle capital dansle yoga, car c'est elle qui donne « le saint, le sage, levoyant » — même si le stade atteint par eux n'estpas celui que Shrî Aurobindo considère comme lestade final.C'est cette «âme» qui, comme l'admet la traditionhindoue multimillénaire, s'incarne successivementdans des corps différents.« Nos corps périssent, mais les âmes avancent de

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naissance en naissance au long des âges, notre«personnalité superficielle construite» n'étant qu'«une expression temporaire de notre être en soi, uneforme changeante de lui ».Pour compléter ce tableau déjà si complexe, il fautencore ajouter ce que Shrî Aurobindo appelle en nousd'un terme général, le « subliminal », dans lequelnous avons « un mental intérieur, un vital intérieur,un être physique subtil ou intérieur plus vastes quenotre être et notre nature extérieurs ». Il est «enrapports directs avec la conscience universelle...derrière le voile de la personnalité de veille limitée ».Il est à l'origine d'inspirations d'intuitions,d'impulsions, et l'on y accède dans la concentrationintérieure, l'extase et parfois même le rêve.Le fait que ces divers plans ne sont pas isolés les unsdes autres, que chacun d'eux est imprégné de ceuxqui le précèdent ou l'accompagnent et à son tourimprègne ceux qui l'accompagnent ou le suivent, lefait aussi que l'ascension depuis la matière jusqu'auSupramental est conditionnée et rendue possible —et même inévitable — par la descente depuis leSupramental jusqu'en la matière font que chaqueplan ne peut pas être considéré autrement que dansses rapports avec les autres. Par ailleurs, chacuncomporte une multitude d'aspects ou de niveauxentre lesquels il n'est pas possible de tracer une lignede démarcation aussi nette que notre intelligencehumaine le souhaiterait. Si l'on se heurte déjà à cegenre de difficultés lorsqu'on veut décrire un élémentet un événement de la nature dont nous avonsl'expérience, il ne faut pas s'étonner que cesdifficultés soient infiniment plus graves lorsqu'onveut décrire l'ensemble du monde visible et invisible,son origine et son fonctionnement.Puisque l'homme est l'être le plus développé sur leplus haut des trois plans inférieurs, le plan mental,c'est lui qui semble le mieux qualifié pour manifesterle Supramental, pour réaliser « la suite encore celéede ce chapitre inachevé de l'évolution ». Dans l'ordrenaturel des choses, le Supramental devra en effet

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émerger du mental comme le mental a émergé de lavie, la vie de la matière. Et l'étape suivante dansl'évolution doit être celle où le Mental, l'élémentsupérieur de la trinité inférieure, « libérera leSupramental qu'il recèle en son fonctionnement »,c'est-à-dire où nous accéderons à la conscience desplans supérieurs, tout en restant dans notre mondeactuel.C’est le but du yoga de Shrî Aurobindo, et si l'hommen’y parvient pas, il faudra qu'apparaisse dans notremonde un autre être qui dépassera l'homme commel'homme a dépassé l'animal, l'animal la plante et laplante le minéral. Car « nous ne pouvons pasordonner à la nature de s'arrêter à tel stade de sonévolution », et « si l'homme n'est pas l'instrumentdivin... de même qu'il a détrôné toutes les autresexistences terrestres... un autre devra le remplaceret assumer sa succession ».Mais cela est possible à l'homme, car si leSupramental « nous semble situé sur des sommetsbien au-dessus de nous, ce sont néanmoins lessommets de notre être propre et accessibles à nospas ». Et tel est en réalité notre secret désir, car « le Divin intérieur ne saurait en fin de compte secontenter de rien moins que d'une harmoniecombinant en elle le développement intégral de nosmultiples potentialités». « L'idéal de la vie humainene peut être seulement de répéter l'animal à un plushaut échelon de mentalité ». Il y a d'ailleurs dessages qui sont parvenus au delà même duSupramental, jusque sur le plan de Sachchidânanda,et Shrî Aurobindo le disait par exemple de Ma AnandaMoyî.Celui qui pratique le yoga de Shrî Aurobindo ne peutdonc pas se contenter de rechercher la «libération» àl’indienne, cet « idéal médiocre d'une évasion horsdu tourment de la souffrance de la naissancephysique ». Il travail moins pour lui-même que pourl'humanité — ou, plus exactement, pour le Divin,reprenant ainsi la tradition de « la révélation védiquepremière où le salut individuel est considéré comme

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un moyen vers une grande victoire cosmique ».Dans ce yoga, le yogin ne doit d'ailleurs pas seréfugier dans la méditation, si authentiques quesoient les états sublimes auxquels elle fait accéder.Elle est certes indispensable pour découvrir et libérerprogressivement de se apparences le véritable Moi,base statique de notre vie dynamique. Mais «l'homme... ne devient parfait que lorsqu'il a trouvéen lui-même ce calme, cette passivité absolue duBrahman et qu'il en soutient, avec la même tolérancedivine et la même divine béatitude, une libre etinépuisable activité », l'action n'ayant «nul effet[limitatif] sur l'entité psychique au-dedans de nous».Celle allusion à «l'entité psychique » nous ramène àl'équation classique hindoue Atman = Brahman, «le microcosme est un avec le macrocosme ». « Brahman la Réalité apparaît dans l'existencephénoménale comme le Moi de l'individu vivant ».Par conséquent les mêmes plans existent et agissentdans l'univers comme chez l'homme individuel. Cetteidentité de base dans le domaine de l'unité n'exclutévidemment pas le domaine de là multiplicité — quiest réel — où « chaque chose et chaque être ont leurforme d'être essentiel et leur forme de naturedynamique, svarûpa, svadharma». Il y a donc en faitdes rapports entre les individus, entre l'individu et laNature, entre l'individu et le Divin.En fait, ces distinctions, aussi complexes quesubtiles, ne sont pas seulement théoriques. Dans leyoga de Shrî Aurobindo, elles revêtent une utilitépratique considérable, car les disciples arrivent àpercevoir, presque visuellement, chaque plan et sesmultiples subdivisions et savent ainsi exactement surquoi ils doivent agir pour corriger, harmoniser oudévelopper.Si notre logique habituelle, cartésienne, bouddhiqueou autre, convient pour l'étude du monde matériel,elle est déjà beaucoup moins appropriée à l'étude dumonde mental et elle doit être considérablementprolongée, élargie et assouplie pour se mettre à

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l'échelle des problèmes métaphysiques qui relèventessentiellement de perceptions spirituelles. Cela estd'autant plus nécessaire dans l'étude des exposés deShrî Aurobindo que celui-ci s'attache constamment àdémontrer la complémentarité essentielle etindissoluble d'éléments ou de rapports que nousconsidérons habituellement comme contraires ouincompatibles — alors que la tradition védântique,notamment lorsqu'elle s'exprime en termes demythologie, admet des relations qui n'ont rien delinéaire. Agni, disent les Écritures, est le fils desdieux, et il en est aussi le père. C'est pourquoi ShriAurobindo a volontiers recours à une terminologiesanskrite, donnant d'ailleurs à chaque terme unesignification à la fois plus vaste et plus précise, etaussi beaucoup plus profonde, que celle qu'y ont vuenos orientalistes.De plus, l'utilisation que fait Shri Aurobindo destermes de base : Brahman, Ishvara, Purusha etPrakriti, Mâyâ, Shakti, Atman, est à la fois souple etdifférenciée. Souple parce que, tout en attribuant àce que représente chacun d'eux une place et un rôleextrêmement précis, il insiste sur le fait qu'à certainspoints chaque entité se fond dans une ou plusieursautres. Différenciée parce qu'il distingue nonseulement, comme il est de tradition, entre leBrahman sans attributs (nirguna) et le Brahman,avec attributs (saguna) mais aussi entre la Prakritiinférieure et la Prakriti supérieure, entre Mâyâ forcede connaissance et la Mâyâ force d'ignorance, etc.,selon les divers rôles complémentaires et simultanésque joue inévitablement chacune de ces entités.Une fois surmontés ces obstacles inhérents à laprésentation de tout système métaphysique qui neveut pas fais entrer de force toute la Réalité dans lescadres rigides de notre logique formelle, on serendra compte que la vision de Shrî Aurobindo est àla foi complète, cohérente et convaincante et qu'elleécarte les dilemmes auxquels nous avons coutumede nous heurter dans notre pensée et dans notre vie.Mais pour Shrî Aurobindo, la métaphysique, quelque

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importance qu'il y attache, a toutefois pour principalintérêt qu'elle fournit une base sûre à son yoga. Vuedans l'expérience vécue, elle indique à la fois lespossibilités d'évolution de l'individu, de la race et del'univers, le cheminement de cette évolution et lestechniques à appliquer pour s'y associer.Shrî Aurobindo attend de ses disciples connus ouinconnus, présents et à venir, qu'ils apportent leurcontribution à cette évolution, c'est-à-dire, pourpréciser sa pensée et employer sa terminologie, à ladescente du Supramental dans notre monde. A cettefin, il a pendant de longues années entretenu avecses disciples une correspondance volumineuse(2)dans laquelle il donne des instructions. Celles-ci sonttantôt générales, tantôt destinées à un discipledonné à un moment donné ; comme il est de règlechez tout grand maître, ces instructions varient eneffet selon le circonstances, de même que lesordonnances d'un médecin varient selon ses patientset leurs maladies. Cependant le but reste le même etla ligne générale comporte des élémentspermanents, essentiellement de s'ouvrir à la MèreDivine pour qu'elle descende en nous et nouspermette ainsi d'orienter et d'accélérer notreévolution. Mais aussi de combiner la vie active et lavie contemplative : « Le fait de rechercher, etéventuellement d'atteindre une vision de moi dumonde différente de celle dans laquelle nousagissons actuellement n'est ni une raison, ni uneexcuse pour nous abstenir d'agir. »

La Luciole, novembre 1972JEAN HERBERT.

(1) Voir les deux ouvrages suivants de ShrîAurobindo : La Bhagavad- Gîtâ (Paris, Albin Michel,édition de poche, 1970) et Trois Upanishads, Ishâ,Kena, Mundaka (Paris, Albin Michel, édition de poche,1972).(2) Les recueils suivants ont été publiés en français:Le Guide du Yoga (Paris, Albin Michel, édition de

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poche, 1970) et Lettres, 3 vol. (Paris, Adyar, 1950,1952 et 1958).

LE GUIDE DU YOGA –Préface-

Du fond de sa retraite, dans son Ashram de Pondi-chéry, Shrî Aurobindo, l'homme en qui RomainRolland a salué « le plus grand penseur de l'Inded'aujourd'hui », dirigeait un grand nombre dedisciples de toutes races, de toutes religions, de tousâges, se consacrant entièrement au développementspirituel tel que le concevait le Maître. Aux questionsnombreuses et infiniment variées poséesconstamment par tous ces disciples, Shrî Aurobindorépondait toujours par des explications et desinstructions précises, envoyées dans des lettrespersonnelles. Bien que toutes ces indications fussentdonnées spécifiquement pour le disciple qui lesdemandait à titre individuel, beaucoup d'entre ellesont cependant une portée suffisamment généralepour qu'on ait jugé utile de les publier. C'est ainsique quatre récents volumes de Shrî Aurobindo: « TheRiddle of the World » (1933), « Lights on Yoga »(1935), « Bases of Yoga » (1936) et « More Lights onYoga » (1948) sont des recueils d'extraits de ceslettres aux disciples. Dans chaque cas, les extraitsont été choisis et groupés par l'auteur de manière àformer un ensemble.Dans « The Bases of Yoga », dont nous donnons unetraduction complète faite par La Mère et approuvéepar l'auteur, sont traités plus particulièrementcertains problèmes immédiats devant lesquels setrouvent un jour ou l'autre tous ceux qui veulentpratiquer un vrai yoga.Dans « Lights on Yoga », dont nous donnons ci-aprèsune traduction complète par Lizelle Reymond et JeanHerbert (revue et approuvée par l'auteur lui-même),Shrî Aurobindo expose les principes fondamentaux,métaphysiques et psychologiques, du but que l'onpropose et du chemin que l'on suit dans son Yoga.

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« More Lights on Yoga », dont la traduction a étéfaite par Jean Herbert, vient compléter « Lights onYoga ».Il faut rapprocher du présent recueil les troisvolumes de « Lettres » de Shrî Aurobindo récemmentpubliés (1).Nous avons mis en tête de ce volume l'étude de Sj.Nolini Kanta Gupta qui servait d’introduction aux pre-mières éditions françaises de « Les Bases du Yoga ».Celle étude, revue et approuvée par Shrî Aurobindo,a été traduite en français par Suryakumari.Comme dans l'original anglais, nous avons étéobligés de conserver dans le texte un certain nombrede termes sanskrits parce qu'ils n'ont pasd'équivalents dans les langues européennes. Lelecteur se familiarisera sans doute facilement avecceux qui reviennent le plus souvent, sâdhanâ etsâdhak, ânanda, prakriti et purusha, gunas.Les deux glossaires de « Lights on Yoga » et de «The Bases of Yoga » ont été fondus en un seul. Lestermes figurant dans « More Lights on Yoga » y ontété ajoutés.

Jean Herbert.

(1) Traduction par Jean Herbert. Paris, Adyar.

Avant propos du volume "La pratique du yogaintégral" de JEAN HERBERT

Lorsque Shrî Aurobindo posa sa main sur ma tête, ilme donna ce que tout vrai grand Maître donne lors del'initiation : montrer la voie précise à suivre, inspirerun désir intense de le faire et transmettre la forcenécessaire. Sans doute fit-il aussi ce qui est plusexceptionnel, assurer que pendant le reste de ma vieje sois placé dans les conditions, matérielles etautres, les plus favorables pour m'acquitter de latâche qu'il m'avait assignée.

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Dans les pages qui suivent, comme dans ma préfaceà Métaphysique et Psychologie, j'ai essayé derésumer, dans ses propres paroles, ce que j'ai puassimiler de cet enseignement qu'il m'a donné,directement ou indirectement, par écrit, ou le plussouvent par des moyens plus subtils.Si d'autres disciples apportent leur témoignagecomme je l'ai fait, sans doute ne mettront-ils pastoujours l'accent sur les mêmes points, mais surl'essentiel il ne saurait guère y avoir de divergence.Je dois une profonde reconnaissance aux vieuxdisciples de notre Maître qui m'ont chaleureusementaccueilli parmi eux et aidé, et ont souvent étéautorisés à me faire lire leur correspondancepersonnelle avec Shrî Aurobindo, correspondancedont une partie seulement a été publiée.Je ne peux les citer tous, mais je ne peuxm'empêcher de nommer les sannyâsins Govindbhai,Yogânanda, Vijoyânanda, Shankara Ram, etSuddhânanda Bharati ; le philosophe sanskritisteAnilbaran Roy ; A.B. Purani, spécialiste de « La Viedivine » ; l'écrivain bengali Nolini Kanta Gupta,longtemps secrétaire particulier de Shrî Aurobindo ;les anciens compagnons de combat de Gandhi,Girdharlal, Tulsi, Venkataraman ; les anciens élèvesde Tagore, la musicienne Sahana et le poète NishiKanto ; les ingénieurs Pavitra (Français qui futlongtemps secrétaire général de l'âshram), Chandulalet Sailen ; les médecins Nirod et Rajangam; l'avocatKodanda Ram ; la poétesse Jyotirmoyi ; les peintresAnil Kumar et Champaklal ; la douce Mridu, à qui ShrîAurobindo avait assigné le yoga de la cuisine ; lesFrançais Benjamin, Mouttayen et Sarala ; la jeuneveuve tamoule Padmasini ; le sikh Jauhar, le parsiAmal, les jaïns Nahar et Rishabhchand, la musulmaneTajdar, et surtout l'écrivain, poète et musicienbengali, adorateur de Krishna, Dilip Kumar Roy, avecqui Shrî Aurobindo échangeait jusqu'à trois lettres parjour. Quelle étonnante pléiade, si variée, dechercheurs ardents de spiritualité !Enfin, je dois beaucoup à la Mère de l'âshram

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(Madame Mirra Alfassa), avec qui j'ai eu de nombreuxet longs entretiens et aussi une abondantecorrespondance pendant les périodes où je n'étaispas à l'âshram. Je lui suis reconnaissant de m'avoirencouragé à publier ces deux volumes.

Jean HERBERTVandœuvres, Aout 1976

Shri Aurobindo – RÉPONSES- Textes groupés,traduits et préfacés par Jean HERBERTPendant les vingt-quatre dernières années de sa vie,Shrî Aurobindo vécut dans une solitude presquecomplète. Il en sortait trois fois par an (les jours dedarshan) pour recevoir solennellement ses disciples— ceux qui vivaient dans l'âshram et ceux du dehorsqui venaient pour cette occasion —mais ne leurparlait pratiquement jamais ; il les regardait, lesbénissait et, dans de très rares cas, posait la mainsur leur tête. A part cela, il ne voyait guèrerégulièrement que trois ou quatre disciples, surtoutMme Mira Alfassa (la « Mère » de l'âshram) et NoliniKanta Gupta, avec qui il s'entretenait longuement.A ces exceptions près, les rapports intenses etcontinus que Shrî Aurobindo entretenait avec ses trèsnombreux disciples directs — ils étaient certainementplus de mille quand il mourut — s'effectuaient dedeux façons.La plus tangible était une correspondanceinvraisemblablement volumineuse ; avec le seul DilipKumar Roy, je le vis échanger trois lettres dans unemême journée. Ces lettres, rédigées en anglais,étaient pratiquement toujours des réponses à desquestions que lui posaient ses disciples, soit de leurpropre chef, soit à propos d'amis qui les employaientcomme intermédiaires. Elles étaient toujourspersonnelles et il était implicitement convenu que,sauf autorisation expresse, elles ne seraient nicopiées ni communiquées à des tiers. La longueur en

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variait entre quelques lignes et une vingtaine depages.Au début, elles étaient transmises en manuscrit(J'ai publié en fac-similé un passage de l'une de ceslettres manuscrites dans La Pratique du Yogaintégral), et naturellement ceux qui les recevaient lesconservaient comme de véritables reliques ; ellesétaient d'ailleurs chargées d'un pouvoir qui allait bienplus loin que le texte écrit. La plupart d'entre ellesn'ont évidemment pas été récupérées par lesdisciples qui ont pieusement préparé l'édition desŒuvres complètes ; quelques-unes, très raresjusqu'ici, ont paru dans les ouvrages écrits par ceuxqui les avaient reçues. C'est seulement au bout desept ou huit ans que l'on s'avisa de la perteirréparable que cela constituerait pour ceux quidorénavant voudraient s'inspirer de l'enseignementde Shrî Aurobindo. On prit alors l'habitude den'envoyer au destinataire — sauf pour les messages« de routine » — qu'une copie dactylographiée,généralement faite par Nolini ou sous sa direction,l'original restant dans les archives de l'ashram.Probablement les plus importantes des lettres ainsiconservées qui n'avaient pas un caractère strictementpersonnel furent groupées par sujets et publiées,généralement in extenso, dans divers volumes. A lademande de Shrî Aurobindo, j'ai traduit et publié enfrançais (Voir : Le Guide du Yoga (1970),Métaphysique et Psychologie (1976), La Pratique duYoga intégral (1976), Expériences psychiques dans leYoga (1977), tous parus dans la présente collection.Dans ces ouvrages ont été réunis les textes publiésauparavant sous d'autres titres) celles de ces lettresqui traitent de formation spirituelle et de quelquessujets connexes qui intéressaient ou intriguaientcertains disciples. Je n'ai pas repris la volumineusecorrespondance qui a porté sur des questions depolitique nationale ou internationale, d'éducation, decritique littéraire (surtout d'ouvrages anglais ousanskrits), de technique poétique, ou qui ne pouvaitintéresser que des hindous.

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Dans les quelque 680 lettres ou extraits de lettresréunis dans le présent volume, on trouvera desréponses de Shrî Aurobindo sur la nature del'homme, les diverses voies utilisées pour chercherun développement spirituel, les techniques du yoga etles obstacles auxquels on s'y heurte, et aussi sur leDivin, l'évolution de l'humanité, les grands hommes,le rôle de la raison et celui de la volonté, lanon-violence, le système des castes, et aussi desindications précises sur le yoga que Shri Aurobindo alui-même suivi.Les autres communications du Maître, sans douteplus importantes encore, n'ont malheureusement paspu laisser de traces tangibles disponibles pour lapostérité ; c'étaient la messages que Shri Aurobindoenvoyait constamment à ses divers disciples par unevoie plus subtile — que nous appellerions peut-êtretélépathie — pour les guider individuellement de jouren jour ; ils restent à jamais gravés dans le cœur deceux qui les ont reçus.JEAN HERBERTVandœuvres, août 1977.

Le présent volume fait suite à Métaphysique etPsychologie et La Pratique du Yoga intégral, parus en1976 dans la même série. Il consiste en des extraitsdes trois volumes de Lettres parus en 1950, 1952 et1958 aux Éditions Adyar et depuis longtempsépuisés. Nous y avons ajouté des extraits d'autresouvrages de Shrî Aurobindo qui n'ont pas encore étépubliés en français : Shrî Aurobindo on himself, TheYoga and its object et On Yoga.La plupart des disciples de Shrî Aurobindo, dansl'âshram ou au-dehors, ont eu au cours de leursâdhanâ des expériences que nous appellerions «psychiques » ou simplement supraphysiques. ShrîAurobindo n'ayant pas depuis longtemps de

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conversations orales avec ses disciples, ceux-ci lesdécrivaient dans des lettres adressées à leur Maître,qui, en réponse, les analysait à la lumière de sa vasteexpérience personnelle, les expliquait, en précisait lanature, l'importance et le rôle et indiquait les consé-quences pratiques à en tirer pour la suite.Bien qu'il s'agisse toujours de cas individuels précis,ces textes présentent un intérêt considérable pourceux qui ont eu — ou croient avoir eu — desexpériences analogues ou qui désirent en avoir, etaussi pour tous ceux qui étudient les problèmes duparapsychisme.Pour Shrî Aurobindo, parmi celles de ces expérience;qui étaient authentiques, il y en avait « qui aident ouqui conduisent vers la réalisation de chosesspirituelles ou divines, qui amènent dans la sâdhanâdes ouvertures ou de progressions ou qui sont dessoutiens sur la voie ». Mais il ne faut pas penser, sehâtait-il d'ajouter, que même « l'abondance desexpériences... suffit à faire un grand sâdhak ».Shrî Aurobindo fait dans ses lettres deux très gravesmises en garde, qui naturellement prennent encorebeaucoup plus d'importance pour ceux d'entre nousqui n'ont pas le privilège d'être guidés et surveillés dejour in jour par un maître compétent.D'abord que dans les visions, auditions, sensations,etc. que l'on peut avoir, certaines peuvent fort bienprovenir de forces hostiles et qu'il faut donc toujoursexercer à leur égard une sévère discrimination avantde les admettre. En effet, elles peuvent « nouségarer, parfois tragiquement ».Ensuite que même les expériences les plusauthentiques et normalement les plus bénéfiquespeuvent avoir des résultats néfastes si elles arrivent àquelqu'un qui n'est pas suffisamment préparé —c'est-à-dire purifié — sur les plans où elles seproduisent. Il se réfère à « de nombreux cas où lesexpériences se sont montrées dangereuses avant quele coeur ou le vital ne soit prêt pour l'expérience ».Avec cette conséquence qu'il est fort imprudent dechercher à provoquer ces expériences. Si l'on en

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Message plus récent Message plus ancien

cherche, « le yoga peut amener un tourbillon... ets'interposer entre l'âme et le Divin ». Nous avonsconnu en Occident de très nombreux cas danslesquels une montée provoquée de la kundalini avantque les centres aient été purifiés a eu desconséquences tragiques.Une troisième chose importante à relever, c'est quepour Shrî Aurobindo aucune expérience ne doit êtreconsidérée comme un point final dans l'évolution decelui qui l'a reçue. En particulier, il insiste à maintesreprises sur le fait que l'expérience du Brahmanstatique, c'est-à-dire du plan de conscience de lanon-dualité, n'est jamais qu'une étape, si importanteou même nécessaire soit-elle, dans la sâdhanâ —contrairement à ce que s'imaginent avec com-plaisance la plupart des Occidentaux qui ont eu cetteexpérience, ou qui croient l'avoir eue ou qui se laproposent comme but. Pour lui, elle doit êtrecomplétée par celle de ce qu'il appelle le Brahmandynamique, car le but de son yoga n'est pas des'évader de la vie terrestre, mais d'y faire descendrele Divin.

JEAN HERBERT

L'ORIENT DE L'ÂME

JEAN HERBERT ET SRI AUROBINDO

Publié par ÉVOLUMIÈRE à l'adresse 02:33

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