d i s r i m a s s p 4 7 0 i n s i a e Éducation : reprise

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DIMANCHE 16 OCTOBRE 2011 18 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6385 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 AÉROPORT HOUARI-BOUMEDIÈNE Importation frauduleuse de 1 000 téléphones mobiles Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 K ARIM YOUNÈS AU SOIR D’ALGÉRIE : «Si le gouvernement mène des réformes politiques, c’est que la situation n’est pas reluisante» «Si le gouvernement mène des réformes politiques, c’est que la situation n’est pas reluisante» ÉDUCATION : reprise des cours aujourd’hui Les enseignants des cycles primaire et moyen reprendront aujourd’hui le chemin de l’école. Ceux du secondaire, affiliés au Snapest , sont cependant appelés par leur syndicat à poursuivre la grève. PAGE 3 PAGE 7 HENRI POUILL OT : «Nous allons interpeller tous les candidats à la présidence française» PAGE 9 PAGE 5 Photos : Samir Sid

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Page 1: d i S r i m a S s P 4 7 0 I N S I A E ÉDUCATION : reprise

DIMANCHE 16 OCTOBRE 2011 18 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6385 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

AÉROPORTHOUARI-BOUMEDIÈNE

Importationfrauduleuse de

1 000 téléphonesmobiles

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IIII

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4

KARIM YOUNÈS AU SOIR D’ALGÉRIE :«Si le gouvernement mène desréformes politiques, c’est que

la situation n’est pas reluisante»

«Si le gouvernement mène desréformes politiques, c’est que

la situation n’est pas reluisante»

ÉDUCATION :reprise des cours

aujourd’huiLes enseignants des cycles primaire et moyenreprendront aujourd’hui le chemin de l’école. Ceux dusecondaire, affiliés au Snapest, sont cependantappelés par leur syndicat à poursuivre la grève. PAGE 3

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HENRI POUILLOT :«Nous allons

interpeller tousles candidats

à la présidencefrançaise» PAGE 9

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S ’il y a un ministre qui semble béné-ficier des feux de la rampe, c’estbien celui du Travail et de la Sécurité

sociale, Tayeb Louh. Faut-il rappeler qu’aulendemain de la tripartite, c’est lui qui est pas-sé au JT de l’ENTV pour nous expliquer lesrésultats du conclave. C’est encore lui quiannoncera la fin de l’article 87 bis. Si certains deses collègues de l’exécutif accordent peu d’in-térêt à cela, il y a ceux qui voient là unevolonté d’une main tapie dans l’ombrepour le propulser.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que les enseignants doiventmettre fin à leur grève et reprendre les cours

demain dimanche ?OUI : 48,7 %NON : 46,57%SANS OPINION : 4,72 %

Pensez-vous que Belkhadema déjà perdu «la bataille du FLN» ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Quel destinpour Louh ?

Le plafondrevisité

Le seuil de 2 000 DA fixépar la Cnas pour l’utilisa-tion de la carte Chifarisque de ne pas résisterlongtemps à l’épreuve duterrain.

Des voix s’élèvent del’intérieur même de laCnas pour dire que le sys-tème n’a pas eu l’effetescompté puisque lescentres de paiement conti-nuent de recevoir un fluximportant d’assurés, obli-gés de passer par l’anciensystème de rembourse-ment pour cause d’ordon-nances dépassant allégre-ment le plafond fixé.

Dimanche 16 octobre 2011 - Page 2

[email protected]

Ould Abbès tacle Belkhadem«Les médecins au moins respectent les réformes politiques du

président», ironisait hier le ministre de la Santé, qui inaugurait un

congrès des chirurgiens buccodentaires.Ould Abbès parlait de la présence massive de la gent féminine, y

compris dans la composante du bureau.Tout le monde aura compris qu’il faisait allusion là au

FLN qui fait tout pour bloquer l’article obligeant

les partis à réserver 30% aux femmes sur les

listes électorales.

Les Andalousesfermé l’étéprochain ?

Le complexe touris-tique les Andalouses(Oran) compte lancerune opération de réhabi-litation des bungalowset des villas. Un appeld’offres national et inter-national vient d’être lan-cé dans ce sens. Reste àsavoir si le cahier descharges prévoit la findes travaux avant ledébut de la prochainesaison estivale.

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 3

ÉDUCATION

Reprise des cours aujourd’huiNawal Imès - Alger (Le

Soir) - Après quatre jours dedébrayage, les enseignantsmettent fin à leur mouvement.L’Unpef, le SNTE et le Cnapest,après des réunions marathontenues avec le ministère del’Education, ont fini par appelerà l’arrêt du débrayage.

Les syndicats ont visiblementarraché l’essentiel : l’engage-ment de la tutelle à répondreaux problèmes en suspensdans des délais consignés dansdes procès-verbaux paraphéspar le ministre de l’Education.

Les instances des trois syn-dicats autonomes ont décidé del’arrêt du mouvement aprèsavoir évalué les P-V sanction-nant les réunions tenues avec leministère de l’Education. Seul leSNTE fait exception.

Dans une déclaration renduepublique hier, le syndicat faisaitsavoir que son conseil national,réuni en session extraordinairevendredi pour justement étudierle contenu du procès-verbalparaphé par les autres syndi-cats et que le SNTE a refusé designer, a «constaté avec amer-tume que les primes des ensei-gnants du Sud sont toujours cal-culées au titre de l’ancien salai-re de base, les rappels de cor-rections apportées aux primesseront versés après 18 mois, lerevirement dans les décisionsconcernant les œuvressociales».

Pour ces raisons, explique leSnapest, le conseil national adécidé de la continuité de lagrève pour la journée d’aujour-d’hui avec la tenue d’assem-

blées générales en attendant ladécision du bureau national. LeSNTE rappelle qu’il continue de

revendiquer «un salaire digne,une retraite à 25 ans, un statutpour le corps de l’éducation et

l’amélioration de la médecine dutravail».

N. I.

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Sid.

Les écoliers reprennent enfin le chemin de l’école.

Les enseignants des cycles primaire et moyen repren-dront aujourd’hui le chemin de l’école. Ceux du secondai-re, affiliés au Snapest, sont cependant appelés par leursyndicat à poursuivre la grève.

Tarek Hafid - Alger (LeSoir) - Abdelaziz Belkhadem atenté de présenter l’image d’undirigeant calme et impassible,suite au camouflet que lui ontfait subir, jeudi, les membres duMouvement de redressement etde l’authenticité. «Je ne lesreconnais pas», a-t-il lâché ausortir d’une rencontre de

l’Alliance présidentielle consa-crée à la commémoration desmassacres du 17 Octobre 1961tenue au siège de l’UGTA.

Le secrétaire général duFront de libération nationale atout juste froncé les sourcilslorsqu’un journaliste lui ademandé si son fils faisait partiedes individus qui avaient tenté

de perturber la réunion deDraria. En refusant de contre-attaquer, Abdelaziz Belkhadema voulu discréditer ses détrac-teurs. Pour lui, la conférencenationale du Mouvement deredressement et de l’authentici-té est donc un non-événement.

D’ailleurs, durant le discoursqu’il a prononcé devant uneassistance clairsemée, à aucunmoment il n’a fait référence à lacrise interne qui secoue son

parti. Il a préféré s’en prendredirectement à ceux qui, de l’ex-térieur, attaquent le Front delibération nationale.

«En France, d’importantsmoyens ont été mis en œuvrepour porter préjudice à l’Algérieà l’occasion de la célébration du50e anniversaire del’Indépendance. Mais il est mal-heureux de constater, qu’icimême, certains cercles pren-nent part à cette stratégie», a-t-

il lancé avant d’affirmer : «Celuiqui mettra le FLN au muséen’est pas encore né !»

Belkhadem a indiqué que le17 Octobre 1961 reste une dateimportante dans l’histoire natio-nale car «les Algériens ontdémontré à l’occupant françaisqu’ils étaient unis sous la ban-nière du Front de libérationnationale et de l’Armée de libé-ration nationale».

T. H.

BELKHADEM À PROPOS DES REDRESSEURS :

«Je ne les reconnais pas!»Le secrétaire général du Front de libération nationale a

affirmé, hier, qu’il ne reconnaissait pas le Mouvement deredressement et de l’authenticité.

MEETING DE LOUISA HANOUNE À DRAÂ BEN KHEDDA

«Les députés du FLN militent pour le statu quo»

Une revendication qui donnedu grain à moudre à LouisaHanoune qui dit être venue àDraâ Ben Khedda pour expri-mer sa solidarité aux grévisteset son soutien à leur «justerevendication» et qui n’a pasmanqué de faire de ce conflitsyndical un exutoire pour sondiscours antilibéral.

Louisa Hanoune a longue-ment disserté sur l’urgence dela renationalisation des entre-prises publiques, appelant à laconstitution de comités popu-laires locaux pour soutenir lestravailleurs dans la revendica-tion de renationalisation desentreprises publiques privati-sées.

Les critiques qu’elle a adres-sées à l’actuel propriétaire de lalaiterie de Draâ Ben Khedda

qu’elle qualifie de «tricheur quivend la poudre de lait et qui n’apas respecté le cahier descharges en matière d’investis-sement dans l’outil de produc-tion» et qui, au même titre que«tous les patrons tricheurs, doitpartir», est aussi une manièrede sonner la charge contre leprocessus de privation desentreprises publiques et la pas-sation des contrats de partena-riat avec les entreprises étran-gères qui est une démarchedont elle dresse un bilan néga-tif. «L’Etat doit renationalisertoutes les entreprises publiquesdont les patrons ne respectentpas le cahier des charges. Lesaccords de partenariat avec lesinvestisseurs étrangers avecprise de participation de 52%doivent être récupérés par

l’Etat», lancera la secrétairegénérale du PT qui demandera,dans la foulée, l’arrêt descontrats de partenariat enga-gés avec les entreprises étran-gères avec prise de participa-tion de 52% au profit de ces der-nières, qualifiant de «honteux»,l’accord conclu avec une entre-

prise australienne pour l’exploi-tation de l’or algérien.

«Nous demandons le juge-ment de Chakib Khelil qui adonné l’autorisation d’exploita-tion à une entreprise fictive»,dira Louisa Hanoune pour qui latension que connaît actuelle-ment le front social s’inscrit

dans la dynamique socialeenclenchée depuis janvier der-nier. «Une révolution tranquille»qui se caractérise, selon l’oratri-ce, par son contenu social.

Une manière de réfuter laportée politique de ces événe-ments mais se disant, quandmême, favorable à desréformes politiques qui doiventmarquer une rupture avec lesystème du parti unique ettoutes les institutions baséessur le clientélisme, le népotismeet la corruption.

Qualifiant de «biaisé» le pro-cessus actuel des réformes poli-tiques confié à une «APN illégi-time et dénuée de crédibilité»,Louisa Hanoune ouvre le feusur les députés du FLN qui«tirent vers le bas et travaillentpour le statu quo».

La patronne des trotskistesalgériens exigera des électionslégislatives anticipées. Unemanière, avertira-t-elle, d’antici-per les événements et d’éviter lechaos et la menace d’une inter-vention étrangère qui planentsur notre pays.

S. A. M.

Renationalisation des entreprises publiques privati-sées, réformes politiques et risques d’intervention étran-gère en Algérie ont été les principaux thèmes développéspar Louisa Hanoune, lors de son meeting d’hier à Draâ BenKhedda, à 10 km à l’ouest de Tizi Ouzou, devant un audi-toire composé essentiellement des travailleurs de la laite-rie ex-Orlac, en grève depuis près d’une semaine pourdemander la reprise par l’Etat de l’entreprise.

Hanoune plaide pour une renationalisation des entreprises publiques.

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Sid.

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 4IL A ÉTÉ L’INVITÉ DE L’ÉMISSION 100 % POLITIQUE DE LA RADIO INTERNATIONALE

Karim Tabou parle des réformes de Bouteflika

«Les Algériens savent queHocine Aït Ahmed est à Lausanne(Suisse) mais ne savent pas où setrouve le président Bouteflika, sic’est à l’hôpital, en France, ou onne sait où !», s’emporte-t-il pourdire qu’un leader politique peutdiriger son parti à partir de l’étran-ger.

De même qu’il n’a pas manquéde faire remarquer à la journalisteque diriger le parti depuis 48 ansne peut être assimilé au règne deMouammar Kadhafi (42 ans). «Jerefuse cette comparaison. Je n’aipas accepté de participer à l’émis-sion pour assister au manque derespect à la personne d’AïtAhmed. Aït Ahmed a libéré unpeuple, Kadhafi, lui, a écrasé sonpeuple.» En tout cas, la journalis-te n’a pas tenté la comparaison,elle lui a demandé de faire briève-ment le bilan d’action du FFSdepuis sa création.

Il justifiant son absence sur leterrain il dira : «Nous subissonsl’interdit et la censure. Moi, je suischoqué du motif que la télévisionm’a avancé pour me refuser undirect. Pour des raisons tech-niques, dites-vous ! C’est uneinsulte à l’égard de l’opinionpublique.» Mais il se propose defaire seulement un diagnostic : «Ilfaut qu’on fasse le diagnosticd’abord. Le régime a peur duchangement.

Il empêche ainsi l’évolution dela société. Le pouvoir s’organisecontre la société. Il renforce lapolice. Les pharmaciens, lesenseignants, les chômeurs et lesétudiants qui ont manifesté ont étéconfrontés à une répression sau-vage. C’est un pouvoir qui défie lacommunauté nationale et ment àl’opinion publique internationale.

Oui, les réformes annoncées sontun mensonge.» Karim Tabou nes’est pas arrêté-là. Pour lui, le sys-tème a cassé les partis politiques,la société civile et même les partisau pouvoir. C’est que, ajoute-t-il, iln’a même pas été capable de serestructurer lui-même. Quedevons-nous faire pour sortir decette crise ? «C’est simple, arrê-ter ce mensonge et écouter lesAlgériens, c’est ça le changement.Le FFS est un parti qui a un ancra-ge dans la société et qui évolue aurythme de cette société. Notre fier-té est de voir des citoyens parta-ger nos idées», réplique-t-il.

Par ailleurs, à en croire KarimTabou, le FFS ne participera peut-être pas aux prochaines joutesélectorales. «La participation aux

élections n’est pas une décision àprendre comme ça. Ce n’est pas

un problème de calendrier. Il nesert à rien de changer le décor si

les pratiques ne changent pas.Tous les Algériens savent que lesélections sont organisées en deuxtours. Les décideurs votent lors dupremier tour avant le carnavalpopulaire.»

Et sur le plan économique etsocial ? «Nous avons toujours ditqu’il n’y aura pas de décollageéconomique avant l’installationd’institutions politiques démocrati-quement élues», avance-t-il.

Qu’en est-il du programmeéconomique du FFS ? «Ce n’estpas notre sujet aujourd’hui»,rétorque-t-il. «Venez demain,nous parlerons de votre program-me économique», suggère l’ani-matrice. Tabou s’engage publi-quement à venir avant de serétracter, sur-le-champ.

«Je suis d’accord pour le prin-cipe, nous discuterons des moda-lités après.» L’émission s’est ter-minée en queue de poisson.

L. H.

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Sid.

Karim Tabou égal à lui-même.

Hier sur les ondes de la Radio Internationale, Karim Tabou ajustifié sa longue absence par la «fermeture» de l’espace publicaux partis de l’opposition. Le premier secrétaire du FFS a mêmemenacé à plusieurs reprises de quitter le studio si la journaliste«manque encore de respect» à Da El Hocine.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Hier au forum d’El Moudjahid, laprésidente du Mouvement fémininalgérien de solidarité avec la famil-le rurale est revenue sur le projetde loi organique sur la représenta-tivité de la femme dans les assem-blées élues. Dénonçant les amen-dements introduits par les dépu-tés, notamment celui de ramenerla proportion de femmes exigéedans une liste de 30% à 20%, elleaffirmera que «les us et coutumesn’ont jamais été un obstacle pourla présence de la femme dans les

assemblées élues». Un argumentqu’elle qualifie d’«infondé». Ellerappellera, ainsi, la présence enforce de la femme et son rôledurant la révolution nationale etles années de terrorisme. «Qu’est-ce qui est difficile à affronter, lamort ou le politique ?», s’interroge-t-elle. «Il ne s’agit pas d’une lutteentre les femmes et les hommes.Je ne suis pas féministe», ne ces-sait-elle de répéter, avant de pour-suivre : «C’est une lutte pour undroit, une justice et une vision réel-le de la démocratie.»

Elle estime que «nos parle-mentaires ne sont pas imprégnésdes notions de la démocratie.Même les fondements et les com-posantes humaines des partispolitiques sont à revoir».

Plaidant pour une importantereprésentativité de la femme,Benhabylès a toutefois soulignéqu’«il ne faut pas tomber dans lepiège de la représentation qui sertde décor pour les assembléesélues». Pour elle, le système dequota n’est qu’«un moyen provi-soire qui permet d’approfondir leprocessus démocratique».

L’intervenante a également faitpart d’une une lettre ouverteadressée par une délégation defemmes intellectuelles et d’asso-

ciations de femmes à l’Assembléepopulaire nationale. «Nous exi-geons le dialogue avec leParlement sinon nous saisirons leprésident de la République. S’il lefaut, nous passerons à la démons-tration de force», dit-elle.

Par ailleurs, Benhabylès a affir-mé que la santé de la femme et del’enfant constitue le problème pri-mordial dans les zones rurales.

Elle tire ainsi la sonnette d’alar-me sur la priorité de la prise encharge des maladies lourdes, telle cancer.

Déplorant les commentaires duministre de la Santé, elle ajoutera :«Comment laisser les maladessans traitement

R. N.

PROJET DE LOI ORGANIQUE SUR LA REPRÉSENTATIVITÉDE LA FEMME DANS LES ASSEMBLÉES ÉLUES

Benhabylès dénonce les amendements introduitsSaïda Benhabylès dénonce les amendements introduits par la

commission des affaires juridiques, administratives et des liber-tés de l’APN dans le projet de loi organique fixant les modalitésd’élargissement de la représentativité de la femme dans lesassembles élues.

MILOUD CHORFI À PROPOS DE LA LOI SUR LA REPRÉSENTATIVITÉDES FEMMES DANS LES ASSEMBLÉES ÉLUES :

«Ceux qui sont contre cette loiétaient les premiers à la revendiquer»

Yazid Yahiaoui - Bouira (LeSoir) - Ainsi, ce texte, qui a étélonguement débattu à l’APN et quia fait couler beaucoup d’encre,notamment du côté des isla-mistes, mais également desdéputés FLN et du PT, qui se sonttous montrés contre le systèmedes quotas, a fait réagir le respon-sable du RND qui était très à l’ai-se en indiquant que le projet de loiest soutenu par le RND «globale-ment et dans le détail».

Selon le conférencier, le projetde loi proposé par le président dela République «est venu réparerune injustice existante au sein denotre société vis-à-vis d’une fran-ge qui représente 49,5 % de la

population mais dont la représen-tativité ne dépasse pas les 10 %au sein de l’APN, du Sénat et lesAssemblées locales».

Revenant sur les péripéties quiont caractérisé les débats au seinde l’APN sur ce projet de loi,M. Chorfi s’est dit très déçu par ladésaffection des partis del’Alliance présidentielle de sontexte, mais a néanmoins rappeléque «l’Alliance telle que conçueau sein du RND, s’est toujoursfaite autour du président de laRépublique et son programme, etnon autour des partis».

En outre, et au sujet des isla-mistes qui se sont montrés hos-tiles à toute idée de quotas de

femmes dans les Assembléesélues, le porte-parole du RND aindiqué que dans un passérécent, ce sont ces partis quidemandaient des quotas, maisaprès avoir remarqué que lesfemmes qui s’impliquaient dans lapolitique et la vie active n’étaientpas celles qu’ils espéraient, ils sesont ravisés.

Pour sa part, Me NouaraSaâdia Djaâfar, ministre déléguéechargée de la Famille et de laCondition féminine, présente éga-lement à cette rencontre régiona-le tenue au niveau du théâtrecommunal Salah-Saâdaoui deBouira, qui a regroupé quelque300 femmes représentant dixwilayas du centre, dont Alger, adénoncé les propos tenus par undéputé islamiste qui accuse leprojet d’asservir la femme et de larenvoyer à l’époque de l’esclava-gisme.

«Ce sont ces mentalités rétro-grades qui vont mettre la femmedans l’asservissement et l’escla-vagisme et non le projet qui estvenu pour la libérer et lui offrir la

chance de décider d’elle-même etd’être la maîtresse de son destin,de démontrer ce dont elle estcapable». dira-t-elle.

Y. Y.

Lors d’une rencontre régionale sur «les réformes et la partici-pation politique de la femme», à Bouira, qu’il a présidée, MiloudChorfi, porte-parole du RND, n’a pas ménagé les partis del’Alliance présidentielle qui s’étaient montrés réticents vis-à-visdu projet de loi organique fixant les modalités d’élargissement dela représentativité des femmes dans les assemblées élues.

Miloud Chorfi.

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Le Soird’Algérie Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 5

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Selon des sources sûres,l’interpellation de cet individu amis à nu un véritable réseau detrafic, dont les ramificationss’étendent à l’intérieur de cer-taines structures douanières,opérant au niveau de l’aéroportinternational d’Alger.

L’affaire en elle-même remon-te au 9 octobre dernier, lorsqueles services des douanes (visi-

teurs) ont déjoué une tentativede faire rentrer frauduleusementplus de 1 000 portables. Cestéléphones mobiles en provenan-ce de Frankfurt (Allemagne) ontété introduits frauduleusementpar un voyageur, qui a voulu tes-ter la vigilance des services desdouanes. Or, le contrôle assuréau moyen de scanner a permisaux services des douanes dedéjouer cette tentative.

Saisis, les téléphones por-tables ont été admis en conten-tieux et leur propriétaire a étéinvité à s’expliquer sur sa «tenta-tive» de fraude et de s’acquitterd’une importante redevanceincluant les droits et taxes doua-nières.

Dans certains cas, notam-ment lorsque les services desdouanes attestent que la tentati-ve de fraude est avérée et quetoutes les voies de recours s’avè-rent infructueuses, la saisie duproduit concerné devient dès lorsinéluctable.

Dans le cas relaté, les ser-vices des douanes ont procédé,conformément à la démarchefixée à cet effet, en invitant lapersonne concernée à se rappro-cher de la structure douanièreconcernée pour s’expliquer surson acte.

Or, trois jours après, soit lemercredi 12 octobre, une person-ne, autre que celle concernéepar cette affaire, se rapproche duservice contentieux et réussit àrécupérer plus de 80% du maté-riel saisi.

Selon nos sources, la person-ne interpellée par les élémentsdu SERD s’est fait passer, grâce

à des complicités au sein desservices des douanes au niveaude l’aéroport internationald’Alger, pour une autre personne.

Se présentant sous une faus-se identité, le mis en cause, sur-nommé le «faux voyageur», arri-ve à effectuer avec succès la pre-mière étape de sa stratégie.

Or, à sa grande surprise, il futinterpellé par les éléments duSERD au niveau du parc de l’aé-roport, et ce, au moment où il

s’apprêtait à quitter les lieux àbord de son véhicule. Pour rap-pel, ce n’est pas la première foisque des tentatives de rentréefrauduleuse de téléphones por-tables à partir de l’aéroport inter-national d’Alger ont été déjouées.

La dernière en date est celleconcernant l’importation et lacommercialisation frauduleusesde téléphones mobiles de lamarque finlandaise Nokia.

A. B.

AÉROPORT HOUARI-BOUMEDIÈNE

Importation frauduleuse de 1 000 téléphones mobiles

La détresse des familles desmarins est à son comble. Le dramevécu par Toudji Azzedine, évacuédu vraquier en urgence après unecrise cardiaque, fait craindre lepire. Ceci d’autant que les otagesont lancé ce vendredi un appel dedétresse appelant les autoritésalgériennes à intervenir pour éviterque le pire ne se produise.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Unegrande émotion a gagné vendredi lesfamilles des 17 marins otages des piratessomaliens suite aux appels téléphoniquesreçus en milieu d’après-midi.

L’un après l’autre, les marins ont pus’adresser à leurs familles avec l’autorisa-

tion des pirates. Au fil des appels, lesproches ont compris que les otages sontarrivés au bout de leurs capacités psycho-logiques et physiques après dix mois pas-sés à bord du vraquier. «Sauvez-nous,passez ce message aux autorités algé-riennes, c’est notre dernière chance. C’estce que m’a dit mon père, vendredi. Il étaitfatigué, affaibli. Il ne voulait même pasnous appeler si ce n’était ses compagnonsqui ont insisté pour qu’il passe l’appel»,nous a confié, hier, le fils du marin AïtRamdane.

Le jeune homme, inquiet, précise avoirdifficilement retenu son père une dizainede minutes au téléphone : «La sœur dumarin Kahil m’a appelé après avoir parléavec son frère pour m’annoncer que monpère ne voulait pas appeler sa famille et

que ses compagnons étaient en train d’in-sister pour qu’il le fasse. Il a été d’ailleursle dernier à appeler», raconte Faouzi AïtRamdane. Ce dernier, et après avoir dis-cuté avec les autres familles, dira que lesotages «manquent d’eau, de nourriture etaussi de médicaments, ceci sans compterla fatigue et l’importante pression psycho-logique», s’inquiète le jeune homme.Selon ce dernier, la situation a empiréavec le malaise cardiaque de AzzedineToudji. «Mon père m’a confié que Toudjiest tombé juste devant lui, ce qui a choquétout le monde. Ils nous ont précisé que leprochain qui tombera ne se relèvera cer-tainement pas, vu la dégradation de l’étatde santé de l’équipage du Blida», confieFaouzi Aït Ramdane, inquiet. Du côté del’armateur du navire, International Built

Carriers, aucune nouvelle information n’afiltré concernant les négociations enta-mées entre l’affréteur Leadarrow et lespirates.

Pour ce qui est du marin Toudji, évacuédu vraquier en urgence, il sera rapatriédans les prochaines heures selon lesfamilles des marins.

F.-Z. B.

Actualité

Coup de filet du Service des enquêtes et de larecherche douanière (SERD) intervenant au niveau de l’aé-roport international d’Alger. Cela s’est passé mercredidernier, à l’extérieur de l’enceinte aéroportuaire, lorsqueles éléments du SERD ont interpellé un citoyen ayantréussi à «récupérer» un lot important de téléphones admisen contentieux.

APRÈS UN CONCLAVE DE DEUX JOURS À BÉJAÏA

Les avocats en grève générale le 25 octobre Les robes noires observeront une grève générale de trois jours

à compter du 25 octobre prochain, ont décidé, hier, les participantsà l’assemblée générale de l’Union des barreaux d’Algérie qui s’esttenue durant deux jours à Béjaïa.

Les avocats, qui revendiquent notamment le retrait du projet deloi portant exercice de la fonction d’avocat, se sont déclarés mobi-lisés jusqu’à «satisfaction de leurs revendications».

A. B.

LES MARINS OTAGES À BORD DU BLIDA LANCENT UN APPEL DE DÉTRESSE :

«Nous sommes en train de mourir à petit feu»

ORANDécès du policier blessé

lors de l’immolationde la femme expulsée

de son logement Une semaine après le fait tragique

survenu dans le quartier del’Hippodrome à Oran, lorsqu’unefemme, G. Mama, la trentaine, s’étaitimmolée par le feu, volontairement oupas car des doutes subsistent, et qui asuccombé à ses blessures, on appren-dra que le policier Belhadj DjellouAhmed, présent lors de la procédured’expulsion de la défunte de son loge-ment acquis par désistement, et quiavait été brûlé lui aussi, semble-t-il ententant de la dissuader de commettreson acte, et de sauver son fils de 3 ansbrûlé également lors de ce tragique évè-nement, présentait des brûlures qui nesemblaient pas si graves, du moins pasfatales est décédé ce vendredi à 18heures.

Le défunt Belhadj Djellou Ahmedétait âgé de 54 ans, et père de 5enfants. Un policier qui était, nous dit-on, très apprécié de ses collègues quivoient en son décès une grande perte.

Amel Bentolba

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LE PRÉSIDENT DE VIMPELCOM AUJOURD’HUI À ALGER

Le dossier Djezzy au menu de la visite

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Lors de cette visite,au demeurant inédite, le prési-dent de Vimpelcom devraitrencontrer le ministre desFinances. L’occasion certainede discuter du dossier Djezzy,nom commercial de la compa-gnie de téléphonie mobileOrascom Telecom Algérie(OTA), devenue depuis la fin2010 une filiale de Vimpelcomaprès le rachat par celle-ci dela holding égyptienne OrascomTelecom qui était propriétaired’OTA. Un dossier en suspens,

dans la mesure où les deuxparties ne sont pas encoreentendues sur la cession ounon de Djezzy à l’Etat algérien.Déterminé depuis 2009 à récu-pérer la propriété de Djezzy, envertu du droit de préemption, legouvernement algérien avaitopté pour le recours à un cabi-net d’affaires international pourl’accompagner dans le proces-sus d’acquisition et évaluer sesactifs. Sélectionné l’année der-nière, le cabinet Sherman &Sterling LLP aurait valorisél’actif Djezzy à 7 milliards de

dollars, soit le double de lavaleur qu’agréerait la partiealgérienne. Et cela même si lesrésultats de l’évaluation n’ontpas été officiellement annon-cés, en retard de plusieursmois sur l’échéancier initial.

Quant à Vimpelcom, lavolonté de maintenir Djezzydans son patrimoine a toujoursété exprimée même si l’opéra-teur russe n’a pas écarté lapossibilité d’une prise de parti-cipation algérienne majoritaire.Cette option sera-t-elle discu-tée entre les deux parties ?Les deux parties parviendront-elles à un accord ?

Des réponses s’imposentdans la mesure où un non-

règlement du litige impacteraitcertainement sur l’avenird’OTA, leader de la téléphoniemobile mais dont le développe-ment, malgré l’apurement desa situation fiscale, restecependant freiné par les inter-dictions imposées par laBanque d’Algérie en matièrede commerce extérieur.

Et d’autant que le proces-sus d’attribution de licences detéléphonie mobile de 3e géné-ration ait été suspendu, en rai-son notable de l’incapacité desopérateurs mobiles à être tousau rendez-vous et de l’incerti-tude qui pèse sur l’avenir deDjezzy.

C. B.

Les portables ont été introduits frauduleusement par un voyageur.

Le responsable exécutif du groupe russe de télé-communication Vimpelcom, Jo Lunder, est attenduaujourd’hui à Alger.

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C’est le cas de l’Associationd e l ’ e n v i r o n n e m e n td’Iboudrarène dont les membres,sans se décourager devant l’am-pleur des dégâts, sont constam-ment sur le terrain pour «sensibi-liser les citoyens à ne pas dégra-der les lieux naturels communset leur environnement ou tout aumoins ne pas jeter leurs déchetsà tout-va dans la nature, nousfera savoir Ould HamoudaMouloud, le président de cetteassociation très dynamique, quenous avons rencontré vendredidernier sur la RN 30, entre leslieuxdits la Carrière et Thirkabinsur les hauteurs de la communed’Iboudrarène.

Avec quelques membres deson association et le vice-prési-dent de l’APC, ils étaient affairésà la collecte des déchets solidesqui s’amoncellent à vue d’œil surce tronçon de route, comme par-tout ailleurs, et qui ternissent etdégradent ces lieux magnifiquesqui constituent la réserve de bio-sphère du Parc national duDjurdjura.

Munis de gants et portant desgilets orange aux insignes del’APC d’Iboudrarène et de l’asso-ciation de l’environnement, lesécologistes bénévoles ont inves-ti les fossés et les bas-côtés dela route pour ramasser toutessortes de déchets solides jetés

par les automobilistes et les soi-disant «pique-niqueurs» qui écu-ment ces lieux de détente fré-quentés par les familles, les tou-ristes et les commerçants pourse rendre jusqu’à la wilaya deBouira.

Des quantités inimaginableset «inépuisables» de détritusvous agressent la vue de tousles côtés et presque aucunmètre carré d’espace n’est épar-gné. Des canettes, des bouteillesen plastique et en verre, des car-tons, des boîtes de conserve,des produits périmés et desrestes de nourriture sont ainsi«récupérés» de la nature par les«collecteurs» bénévoles qui lesont mis dans des sacs en plas-tique et déposés tout au long dela chaussée «pour que les gensvoient le résultat de leursméfaits, leur incivisme et leurinconscience», en attendant queles services de la municipalitéenvoient un camion pour éva-cuer toutes ces horreurs, nous a-t-on expliqué sur place.

«Vous constatez par vous-même que ces lieux, vierges etnaturels, sont devenus un dépo-toir à ciel ouvert et malgré nosefforts et nos campagnes desensibilisation et de collecte deces déchets que nous menonsrégulièrement, la situation nes’améliore pas ou peut-être

même qu’elle empire. Nousallons sévir à l’avenir et qui-conque sera surpris devrarépondre de ses actes devant lajustice.

Nous avons le devoir de pro-téger notre environnement etl’avenir de nos enfants, c’est uneaffaire de salubrité publique etchacun doit se sentir concerné»,a déclaré, sur un ton menaçant,le vice-président de l’APCd’Iboudrarène.

Parallèlement à ces cam-pagnes de collecte des déchetssolides à travers les sites et lesespaces naturels du Parc natio-nal du Djurdjura, les écologistesd’Iboudrarène organisent des

sorties en plein air et des ran-données pédestres au profit«des amoureux de la nature etmilitants de la cause environne-mentale et qui nous aident dansnotre travail et dans les activitésque nous menons», nous ont faitsavoir nos interlocuteurs,contents que le cercle de leursamis soit élargi à des gens quiviennent aussi de Tizi-Ouzou,Ouaguenoune et Boudjima,comme ce fut le cas samedi der-nier où une expédition en pleinemontagne du Djurdjura a étémenée par tous ces volontairesau service de l’environnement etde la nature.

Sadek Aït-Salem

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE6

TIZI-OUZOU : GUERRE CONTRE LES POLLUTIONS À IBOUDRARÈNE

L’association de l’environnementsur tous les fronts

EL TARF :L’HABITAT

RURAL AIGUISELA COLÈRECITOYENNE

À BERRIHANELes habitants

ferment le siège de la

communeet coupent la RN 84 A

C’est pour la deuxièmefois consécutive durant cettepremière décade du moisd’octobre que les habitants deBerrihane expriment leurdésaccord de la liste desbénéficiaires de l’aide à l’ha-biat rural, concotée par lesresponsables locaux.

En effet, ils ont procédé,hier, à la fermeture du siègede la commune et de la RN84A à la circulation. Un axeroutier de première importan-ce qui relie la ville d’Annaba àcelle d’El Kala. L’axe routieren question a été barricadépar des troncs d’arbres, despneus brûlés et autres objetshétéroclites. Un citoyen estmonté sur le toit du siège dela commune et s’est aspergéd’essence, menaçant de s’im-moler par le feu pour exprimersa colère et son indignation àl’encontre de la liste desbénéficiaires de l’aide à l’ha-bitat rural. Au moment oùnous rédigeons cet article, lasituation n’a pas changé d’uniota et demeure tendue.

Par ailleurs, nos tentativesde contacter le maire n’ontpas abouti.

Daoud Allam

Malgré les efforts consentispar les pouvoirs publics pourcontrer le développementanarchique dans les quartierspériphériques de la ville, lesGuelmis sont encore confron-tés à de multiples problèmes,et l’environnement en est for-tement touché.

Guelma, cette ville-musée,réputée pour ses sites archéolo-giques fascinants et pour larichesse de son histoire, a ététouchée de plein fouet par unexode rural fort et persistant. Cequi nous laisse penser qu’elle estaujourd’hui composée en grande

partie d’une population ruraleayant adopté un mode de vieurbain. Les chambardementssociaux contemporains queGuelma a subis ces dernièresannées commencent à constituerune sérieuse menace pour sesus et coutumes, qui ont toujoursété considérés comme une forcesymbolique de Calama, cetteville antique.

Ceci nous permet aussi decomprendre l’histoire du phéno-mène de l’aménagement anar-chique dans cette ville, non sou-mis aux règles urbanistiques, etqui prend une tournure hasar-

deuse, en exposant sans cesseles riverains à toutes les nui-sances possibles.

Ces dernières années, la lisiè-re des agglomérations urbainesde Guelma a été profondémentenlaidie par la prolifération verti-gineuse de l’habitat spontané.Ce phénomène a entraîné uneprécarité à plusieurs dimensions(logements, sécurité, santé…).

Les opérations de relogementengagées par la daïra deGuelma ces derniers jours, dansle cadre de la lutte contre l’habi-tat précaire, ne peuvent suffirepour freiner cette déferlante,

puisque des citoyens utilisentdes moyens douteux, immorauxou indélicats pour tromper la vigi-lance de l’administration dans lebut de décrocher un logementsocial sans pour autant y avoir ledroit.

Plusieurs cas de faussesdéclarations et de tromperies(sous différentes formes dechantage) ont été mis au jourgrâce à des enquêtes approfon-dies de la commission d’attribu-tion des logements sociaux.

A cette fin, les pouvoirspublics doivent mettre en œuvreune politique de rigueur permet-tant la mise en place d’un pro-gramme d’action englobantnotamment l'intensification descampagnes de sensibilisation enmatière de lutte contre la spécu-lation et les pratiques fraudu-leuses dans le domaine du loge-ment social, où il sera possiblede garantir une attribution trans-parente et impartiale et maîtriserégalement le fléau de l’urbanisa-tion anarchique, véritable problè-me socio-environnemental dansla région de Guelma.

Noureddine Guergour

URBANISATION ANARCHIQUE À GUELMA

Peut-on freiner sa propagation ?

Au moment où nous constatons, malheureusement, deplus en plus de pollution et d’atteinte à l’environnement,sur nos routes, dans nos cités et partout autour de nous,il y a des hommes de bonne volonté qui, malgré le désin-térêt et l’indifférence quasi généralisés des pouvoirspublics et de la société civile, continuent de «résister» etde poursuivre leur œuvre de salubrité publique.

MOSTAGANEMOuverture d’un bureau de recrutement

du service nationalLes jeunes concernés par le service national ne se présenteront plus au bureau de recrutement de

la 2e Région militaire d’Oran. Une antenne sera ouverte dès ce début de semaine à Mostaganem pourse charger des opérations de régularisation de la situation des jeunes envers le service national, durecensement, de l’incorporation, et de l’obtention de la dispense ou du sursis.

Cette initiative a été fortement appréciée par les nombreux jeunes de la wilaya de Mostaganem quise rendaient très tôt ou la veille à Oran pour accomplir ces formalités.

A. B.

Phot

o:D

R.

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Le Soird’Algérie Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 7

L’ancien président del’Assemblée populaire natio-nale a entamé, jeudi à partir deBéjaïa, une série de ventes-dédicaces de son livre De laNumidie à l’Algérie, grandeurset ruptures. Karim Younèsétait hier à Sétif avant de pré-senter son essai à Alger lesamedi 22 octobre, puis àBoussaâda le 29 et biend’autres villes encore. Il seconfie au Soir d’Algérie poursa première déclarationpublique depuis juin 2004.Pour parler de son livre, maispas seulement…

Le Soir d’Algérie : Il n’est pas courantque les hommes politiques en Algérie,ceux ayant exercé des responsabilitésnotamment, écrivent des livres...

Karim Younès : Dans le cas de notregénération, celle qui a eu la chance d’accé-der au deuxième palier de l’enseignementgrâce à l’indépendance du pays, écrire par-ticipe de l’acte fondateur du passage quali-tatif, de la mue qu’opère depuis quelquesannées la société algérienne qui passepour des raisons historiques données dustade de l’oralité à l’écriture, de l’analpha-bétisme généralisé d’hier à la société del’information du «clic de souris» d’aujour-d’hui. Nous pouvons, à ce titre, proclamerpubliquement la nécessité suivante : nousdevons toutes et tous écrire ! Mais un livreou le thème d’un livre ne s’improvise pas :il se mûrit, se réfléchit, se programme.

J’ai ressenti pour ma part le besoind’écrire pour l’histoire de mon pays, pour lalibération de nos consciences vis-à-vis desgénérations dont nous sommes comp-tables.

En réalité, ce type de livre je l’avais àcœur depuis longtemps, il m’habitait, j’ajou-terai, pour être tout à fait honnête, depuistoujours !

Dans De la Numidie à l’Algérie, gran-deurs et ruptures, vous faites régulière-ment des lectures au présent d’événe-ments historiques. Le destin nationalserait presque une fatalité selon votreraisonnement...

Je me suis beaucoup référé au passéavec l’arrière-pensée d’apporter un éclaira-ge sur le présent et oser un regard vers denouveaux horizons, sans pour autant résu-mer l’adéquation à une simple extrapola-tion mécanique de notre histoire commune,composante non négligeable de l’histoireuniverselle, même si cette extrapolationdevait être corroborée par les faits et lesévénements. Quand vous lisez l’histoire del’Algérie et c’est important de la lire et sur-tout de la relire, depuis l’antiquité à nosjours, vous verrez qu’elle ne se prête nulle-ment à une lecture uniforme, plate et sansrelief. Il vous faut la voir à travers diffé-rentes facettes, différentes perspectivespour recomposer son large spectre afind’en réaliser un continuum de manière clai-re, concise compréhensive et surtout lisiblepour les générations d’aujourd’hui et dedemain. C’est un peu ce que j’ai fait à mamodeste mesure. Je n’ai pas voulu appré-hender l’histoire de l’Algérie à travers sonaspect exclusivement narratif, qui est fort

intéressant certes, mais à travers sesaspects politiques et économiques et au furet à mesure de cette lecture, je me suisremis en question ou du moins, je pensepouvoir tirer la haute satisfaction moraled’avoir tenté de le faire, au moment oùj’avais le recul le moins subjectif.

Est-ce une autobiographie ? Desmémoires d’un retraité de la poli-tique ?

Ce livre ne peut être rangé ni dans legenre «autobiographique» ni dans celui de«mémoires». Il faut rappeler que les fron-tières entre ces différents genres littérairesne sont pas hermétiques et que des passe-relles permettent le passage de l’un àl’autre. J’inscris par contre ce livre dans legenre de l’essai, même si et je le redis, lesbarrières entre les genres sont souventélastiques, parfois artificielles. C’est cetespace de permissivité des genres, si l’onpeut dire que j’ai tenté d’investir. Ai-je réus-si ? Au lecteur de trancher ! C’est donc unouvrage qui propose au lecteur uneréflexion sur un seul et unique sujet :l’Algérie où l’auteur donne son opinion surles problématiques traitées, histoire, poli-tique, économie.

Ce livre égrène une part de tout cela. Ildéveloppe aussi les différentes péripétiesdes inaccomplissements de l’histoire algé-rienne faite de Grandeurs en majuscules etau pluriel et de Ruptures au présent com-posé, si je puis dire, parfois de durs et inac-ceptables reniements.

Au terme de ces développements, je mepose publiquement deux questions essen-tielles qui me préoccupent et qui préoccu-pent au plus haut point les citoyens algé-riens aujourd’hui. Sans détour : a-t-on tiréles leçons du passé à chaque étape denotre histoire ? Que nous réserve l’avenir ?Quel bilan de nos actions passées etactuelles lèguerons-nous à nos descen-dants ? Sur la première interrogation, onpeut dire que l’Algérie n’a pas encore finide tirer les leçons de son passé. Qu’il soitlointain ou contemporain. L’histoire n’estpas un long fleuve tranquille pour lespeuples, et les pouvoirs ne doivent pas selaisser emporter, «s’encanailler» au sensboulimique de la jouissance, sous toutesses formes. En un mot, une nation qui vade l’avant ne se construit que si le peuplese nourrit en permanence des sèves renou-velées,revivifiées du patriotisme.

Sur la seconde il suffit seulement des’interroger : sur le rôle géopolitique de

notre pays aujourd’hui quand on sait queles initiatives internationales prises dansles pays qui comptent le sont au nom de lacrédibilité acquise de leurs institutions res-pectives auprès de leurs peuples, sur lafuite à rythmes continus de notre élitecontrainte à l’exode depuis des lustresfaute de pouvoir s’épanouir dans son pays? Sur la nature de notre économie quisemble être vouée irréversiblement à unmarché de troc (pétrole contre «tout») ?

Malheureusement, et il n’est pas exagé-ré de le penser, nos martyrs et ceux qui ontvoué leur vie pour l’Algérie doivent être per-turbés dans leur repos éternel devant lespectacle navrant des offenses au passé,des errements au présent, qui hypothè-quent de manière de plus en plus irrémé-diable l’ouverture vers des horizons plussereins.

Le bilan que vous faites des diffé-rents régimes algériens de l’indépen-dance à nos jours est sans état d’âme! N’est-ce pas paradoxal pour vous quiétiez militant et même dirigeant dansl’ex-parti unique ?

Tout bilan est par essence paradoxal,sujet à questionnements multiples surtoutquand il s’agit d’un pays aussi complexeque l’Algérie. Il fut un temps où on se suffi-sait de célébrer à coups de manchettes les«bilans globalement positifs». A l’épreuvedu temps qui passe, de la Grande Histoire,ils se sont avérés globalement négatifs. J’aiessayé pour ma part de m’extraire de ladémarche manichéenne du tout clair ou dutout obscur en tentant de combiner lesarmes du militant que sont la critique etautocritique, pour dresser le bilan qui estdans le livre, qui doit à son tour être soumisà la critique extérieure.

En page 343, j’écris : «Toute œuvrecomporte du positif et du négatif.» Et dem’interroger : «Est-il possible d’établir unsemblant de l’action d’un responsable poli-tique ayant de surcroît accédé à la magis-trature suprême en faisant abstraction de ladémarche manichéenne qui consiste à nevoir en lui que du blanc ou du noir ?»

Le fait d’appartenir à une formation poli-tique, en qualité de simple militant ou dedirigeant, non décisif, si ce n’est l’intermè-de gouvernemental, ne me dispense pasde recourir à mon droit citoyen d’exprimerma pensée sur les succès comme sur leséchecs de 50 ans de gestion des affairesdu pays sous divers gouvernements sousl’autorité de chefs d’Etat à qui revient la

responsabilité majeure de la bonne ou de lamauvaise gouvernance. La critique sou-ligne une avancée de la liberté d’expres-sion garantie en principe par les différentesconstitutions successives du pays. Elle estl’une des composantes de la démocratietout comme le pluralisme des opinions poli-tiques.

Bouteflika aura complètement raté sapolitique économique. Qu’en est-il duvolet politique ?

Pour ce qui me concerne, j’éviterai toutraccourci pouvant mener à des excès inélé-gants. Vous savez bien que tout ce qui estexcessif est insignifiant comme le rappelleTalleyrand. Et il faut à l’honnêteté rendrejustice : il n’y a jamais que du blanc ou dunoir dans un bilan. Dans l’une des grandesréalisations de ce que les historiens appel-leront à l’avenir «l’ère Bouteflika», nouspouvons citer l’autoroute Est-Ouest faitefondamentalement pour rapprocher lesAlgériens entre eux, voire les Maghrébins.Si on devait dresser le bilan vrai de cetteréalisation qui est celle de l’Algérie, nousverrons qu’il y a des centaines de kilo-mètres de lignes blanches et autant de kilo-mètres de points noirs (bouchons) et quecette autoroute rapproche certains et enéloigne d’autres…

On peut cependant estimer que l’Algériea bénéficié de beaucoup d’atouts pouratteindre de meilleurs résultats.

Ce n’est pas le cas. Les capitaines del’économie n’ont pas mené leur tâche à bonport. C’est d’ailleurs le président Bouteflikaqui l’a reconnu lui-même à la fin de sondeuxième mandat

Quant au volet politique, le constat àfaire est simple. Si le gouvernement s’attel-le aujourd’hui à mettre en place desréformes, c’est que la situation dans cedomaine n’est pas reluisante et qu’ellenécessite un réexamen à la suite du ventde fronde des peuples qui fait l’actualitédepuis le début d’année en cours. Pourtant,rappelons- nous le discours prononcé en2001 lors de l’installation du Comité deréforme des missions et structures de l’Etat«l’un des plus grands, sinon le plus grandchantier national que je me suis engagédevant le peuple à réaliser... est celui desréformes politiques». Une réforme globale,selon ses propres mots.

Desservi par les vents dominants dont iln’a pas anticipé les tendances libératrices,il vient dix ans plus tard ouvrir le chantierboudé par plusieurs tendances politiqueslourdes.

La sagesse est désormais, et tant qu’ilest encore temps, d’accompagner leslignes de forces qui traversent nos sociétéspar des moyens pacifiques, de nous pré-munir contre des dérapages fâcheux,d’abandonner l’enfermement dans un egosurdimensionné, préjudiciable, improductifet vain.

Après ce livre que prévoit d’entre-prendre Karim Younès ?

Pourquoi pas un autre livre. D’autreslivres ? Je n’ai jamais opposé Nature etCulture. Pour moi les deux concepts secomplètent et s’auto-pénètrent. Je meconfie sans calcul à ce couple qui vit enparfaite osmose, comme les deux facesd’une même pièce. Il me mènera à traversle dédale de la vie jusqu’à ma destinéefinale. Je n’ai aucun amarrage, mon che-min est guidé par le seul phare de maconscience, au cœur de laquelle l’Algérieplurielle décrite dans mon essai occupeune large place.

K. A.

KARIM YOUNÈS SE CONFIE AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Si le gouvernement mène des réformes politiques,c’est que la situation n’est pas reluisante»

Entretien

Entretien réalisépar Kamel Amarni

M. Karim Younès.

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 8

50e ANNIVERSAIRE DU 17 OCTOBRE 1961

Une dimension toute particulièreCette ampleur s’explique,

sans doute, par deux raisonsessentielles : d’abord lenombre considérable d’ac-tions et de manifestations àtravers tout le pays et pas seu-lement sur Paris et, partant, lamobilisation d’associationsmultiples, celles dont l’objetest précisément la reconnais-sance des crimes commis parl’Etat français ou d’autres dontle terrain d’action est beau-coup plus large.

Ainsi et sans pouvoir les citertoutes (cet espace ne suffiraitpas) : le collectif du 17 Octobre1961 qui regroupe des dizainesd’associations : Au nom de lamémoire ; Les Oranges, Associa-tion de Nanterre, l’Associationpour la mémoire algérienne Amal,Sortir du colonialisme, La liguedes droits de l’homme, Le Mrap,l’Association 93 au cœur de laRépublique, l’Association descombattants de la cause anticolo-niale ou encore l’Association desanciens appelés en Algérie etleurs amis contre la guerre.

La deuxième raison, quiconstitue d’ailleurs le corollairede la première est le contextedans lequel se déroule ce cin-quantième anniversaire : uneFrance qui, depuis le début desannées 2000, tente, en toutesoccasions, de réhabiliter le colo-

nialisme : loi du 23 février 2005,occultation permanente de l’his-toire de la colonisation française,nombreuses stèles érigées à lagloire des criminels de l’OAS, dis-cours xénophobes et pour lemoins paternalistes et de déni detoute intelligence à l’autre, àl’étranger : les Arabes auvergnatsd’Hortefeux, discours de Dakarde Sarkozy en juillet 2007, loissuccessives musclant les dispo-sitions sur l’immigration… Dansce contexte, la commémoration

cette année du 50e anniversairedu 17 Octobre 1961 prend unedimension toute particulière et entout cas les manifestations ins-crites au programme et dont cer-taines ont déjà commencé depuisune semaine utiliseront de nom-breux outils (films, expos, prisesde parole de témoins des mas-sacres…) pour informer ceuxencore nombreux de ce qui s’estpassé : à l’appel de la Fédérationde France du FLN, des milliersd’Algériens défilent pacifique-

ment à Paris contre le couvre-feuqui leur a été imposé et à euxseuls. La répression fut sanspareille : des corps jetés à laSeine, des centaines bastonnéspuis amenés dans des camps,dans des prisons et certainsexpulsés directement vers l’Algé-rie, sans bagages et laissantfemmes et enfants sur le territoirefrançais… C’est ce que dironttous ceux qui manifesteront le 17et qui, pour la première fois, nese contenteront pas de se regrou-per sur le pont Saint-Michel, maisse donneront rendez-vous à 18hau métro Bonne-Nouvelle devantle cinéma le Grand Rex et mar-cheront (pour être plus visibles)jusqu’au pont Saint-Michel où dif-férentes prises de parole sontenvisagées.

Dans leur appel, les organisa-teurs soulignent que «l’on neconstruit pas la démocratie surdes mensonges et des occulta-tions». 50 ans après, il est temps,disent-ils, «que les plus hautesautorités de la République recon-naissent les massacres com-mis… comme un crime d’Etat,que la fondation pour la mémoirede la guerre d’Algérie soit suppri-mée, que la liberté d’accès auxarchives soit effective pour tous,historiens et citoyens et que larecherche historique sur cesquestions soit encouragée, dansun cadre franco- algérien, inter-national et indépendant».

K. B.-A.

Colloque international : le17 octobre 1961 : 50 ansaprès, la nécessaire recon-naissance à l’initiative de «Aunom de la mémoire» et de laLigue des droits de l’homme. Ilse tiendra le samedi 15octobre de 13h à 17h et seraouvert par Mehdi Lallaoui, pré-sident de l’association «Aunom de la mémoire». Après laprojection du film de YasminaAdi Ici on noie les Algériens,Emmanuel Blanchard évoque-ra «La police des Algériens enrégion parisienne» ; l’historienGilles Manceron traitera de lamémoire de l’événement en seservant d’extraits de films deDaniel Kupferstein (17octobre, dissimulation d’unmassacre et Mourir à Charon-ne).

Une table ronde animéepar notre consœur SamiaMessaoudi : «Quoi de neufdans la reconnaissance desévénements ? Que faut-ilaujourd’hui ?» C’est autour deces questionnements quedébattront Jean-Luc Einaudi,Mohamed Harbi, Jim House,Neil MacMaster, HassenRemaoun et Alain Ruscio. Undébat avec la salle sera orga-nisé. La conclusion du col-loque sera assurée par PierreTartakowsky.

Au Centre culturel algé-rien : Vendredi 14 octobre, sedonnait La pomme et le cou-teau, une lecture spectacle deAziz Chouaki, mise en scènede Adel Hakim, un spectaclequi évoque le 17 Octobre, jouépar Michaêl Dusautoy, MalikFaraoun, Raymond Hosni,M’hamed Kaki, Michel Quidu,Lara Suyeux.

Des rassemblementsdivers en banlieue : le 17octobre à 17h au pont deNeuilly, organisé par l’associa-tion Amal en présence desmaires, des élus, des repré-sentants algériens, des asso-ciations et organisations poli-tiques ; dévoilement d’uneplaque à Colombes, au pontde Bezons, le 16 octobre ;pose d’une plaque le 17octobre à Asnières, à Bezons,et cérémonie à Argenteuil et àClichy la Garenne. A Gennevil-liers, sera inaugurée la «Placedu 17 Octobre 1961».

A Colombe, un spectaclethéâtral intitulé Lamento pourParis sera donné les 20 et 21octobre à la Cave Théâtre.

Il s’agit d’une pièce deHamma Meliani, mise enscène par Myriam Allel.

A Aubervilliers : l’associa-tion le 93 au cœur de la Répu-blique a projeté en avant-avant première le 9 octobre lefilm Yasmina Adi Ici on noie lesAlgériens et organisé une ren-contre débat avec les jeuneset la population d’Aubervilliersautour de Gilles Manceron,Hassen Rémaoun et MouloudAounit.

Après avoir consacré son premierdocumentaire aux massacres du 8 Mai1945, la cinéaste-documentariste YasminaAdi récidive avec, cette fois-ci, le traite-ment des massacres du 17 Octobre. Sonfilm s’intitule Ici on noie les Algériens.Nous avons eu le privilège de le voir enavant-première, avant sa sortie nationaleen salles le 19 octobre à Paris.

A Alger, le film sera projeté en avant-pre-mière le 22 octobre à la salle El-Mouggar.Durant 90 minutes, la réalisatrice, qui mêlephotos d’archives souvent inédites et témoi-gnages, a mis en relief les atrocités com-mises et toutes les «manipulations» pour ten-ter de les occulter. Tout au long du film, elles’efface totalement y compris lorsque lestémoins s’expriment, pour laisser parler ceuxqui ont vécu ces événements dans leur chairet ceux qui y ont perdu des êtres chers, etmettre à l’écran les images d’archives suffi-samment parlantes.

Le fil conducteur du documentaire est letémoignage de Mme Khalfi, dont le mari a dis-paru au cours de ces massacres ; sa douleur,sa recherche désespérée pour le retrouver, lemur du silence bâti par les autorités sur saquête de vérité. Elle n’est pas le seul témoin,il y en a beaucoup d’autres qui se sont expri-més pour la première fois, dit Yasmina Adi,sur les événements qu’ils ont subis et qui ontété longtemps tus. Les photos et documentsfilmés d’archives sont particulièrement saisis-santes. Pour la première fois, à notreconnaissance, le centre de commandementde la police est présenté.

C’est de cette immense salle que lesordres sont donnés à la police pour charger eten même temps camoufler les actionsrépressives. La froideur du lieu et des opéra-teurs du centre n’a d’égale que celle que cesflics vont réserver aux «musulmans algé-riens» c’est ainsi que la population algérienne

était désignée dans la terminologie del’époque et qui ressurgit d’ailleurs dans lecontexte actuel. La réalisatrice ne s’arrêtecependant pas à cette salle opérationnelle.Elle intègre des images du Conseil desministres en présence de de Gaulle, et où l’onvoit et entend Roger Frey, le ministre de l’In-térieur de l’époque, donner ses instructionsen faisant monter en puissance la répres-sion et décider de l’expulsion en Algérie desmanifestants. Ainsi, Yasmina tente par cesimages réelles, prises dans le feu des événe-ments, de montrer que Papon n’était pas leseul responsable et qu’il avait au-dessus delui des chefs qui lui indiquaient ce qu’il y avaità faire et que ces responsables directementimpliqués justifie que l’on parle aujourd’hui de«crime d’Etat qu’il faut reconnaître».

Les autres documents insoutenables sontceux du tarmac de l’aéroport d’Orly verslequel sont dirigés des centaines d’Algériens,entassés dans des bus, dans un sale état etqui étaient ignorants de leur destin, jusqu’à cequ’ils soient parqués comme des animauxdans des avions pour être expulsés en Algé-rie, laissant femmes, enfants et bagages der-rière eux. Le documentaire est assez excep-tionnel. Il pêche cependant par un manque :celui de ne l’avoir pas situé dans le contextede l’époque ; celui qui a engendré ces mani-festations. A l’issue de la projection, uneenseignante reprochera très justement à laréalisatrice d’avoir trop joué sur l’affect, ladouleur des témoins, et le risque lui dit-elle,c’est de passer à côté de l’histoire. A cela,Yasmina Adi répond que son but (comme ellel’explique dans le dossier de presse) n’étaitpas de faire «un documentaire historiqueclassique mais de souligner la dimensionhumaine de cet épisode trop longtemps tu».«J’ai voulu, dit-elle encore, que le spectateurse fasse sa propre analyse et j’ai voulu mettreles femmes en avant dans ce film parce qu’ona peu parlé de leur rôle pendant la guerre deLibération.» Son souhait aussi était qu’envoyant ce film, les jeunes pourraient se dire :«Ça aurait pu être ma mère.»

Enfin, une femme française qui a témoi-gné dans le film, et qui est membre du Particommuniste, a reproché à Yasmina Adid’avoir présenté intensément des images dela SFIO, ce qui peut indiquer que seule cetteorganisation aurait réagi contre la répression,alors que l’action du PCF a été complètementoccultée dans le film. Yamina Adi s’est défen-due d’avoir eu à aucun moment ce parti-prisdans son travail. Les spectateurs algérienspourront se faire leurs propres idées en allantvoir ce film le 22 octobre prochain.

K. B.-A.

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

LE FILM DE YASMINA ADI ICI ON NOIE LES ALGÉRIENS

Des documents insoutenables

QUELQUES COMMÉMORATIONS

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 9HENRI POUILLOT, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION «SORTIR DU COLONIALISME»

«Nous allons interpeller tous les candidats à la présidence française»

Militant anticolonialiste, HenriPouillot est de tous les combats contrel’oubli des affres du système colonial etcontribue depuis quelques annéesauprès de nombreux autres Français etAlgériens au travail de mémoire néces-saire, dit-il, «sur une triste période denotre histoire et ses conséquencesencore aujourd’hui». Il vient, avec l’his-torien Gilles Manceron, de publier Le 17octobre 1961 par les textes de l’époque,reproduisant des documents inédits. Cetouvrage, coordonné par l’associationSortir du colonialisme dont il assure laprésidence n’est pas son premier écrit.A son actif déjà, deux ouvrages, La villaSusini, tortures en Algérie : un appeléparle aux éditions Tiresias. Un témoi-gnage de ce qu’il a vécu, en tant qu’ap-pelé, dans cette villa algéroise, lieu detortures et où il fut affecté de juin 1961 àmars 1962. Son autre ouvrage Mon com-bat contre la torture a été édité par leséditions Bouchène. Ce militant infati-gable répond à toutes nos questions etnous explique pourquoi Sarkozy, maispas seulement lui, n’est pas prêt àreconnaître le crime d’Etat que fut le 17Octobre 1961.

Le Soir d’Algérie : Un ouvrage collec-tif intitulé Le 17 octobre 1961 par lestextes de l’époque vient d’être publié enFrance. Il réunit, et pour la première fois,des documents de l’époque, notammentdes notes et directives des autoritéscoloniales françaises, comme lesappels et autres tracts du FLN en direc-tion de l’immigration. Alors que l’histo-rien Gilles Manceron en écrit la préface,vous en signez la post-face. Vous y rap-pelez, entre autres, que cinquante ansaprès ces massacres, ce crime n’esttoujours pas reconnu comme tel nicondamné par les plus hautes autoritésde la France. Vous y exprimez, parailleurs, votre crainte que malgré cedemi-siècle qui nous sépare de cecrime, le gouvernement de Sarkozy neréponde toujours pas à l’exigence devérité. Qu’est-ce qui fait, selon vous,cette occultation d’un pan de l’histoirede la France ?

Henri Pouillot : D’abord, il faut rappelerqu’à l’époque, la préfecture de policedépendait directement du ministère de l’In-térieur, contrairement aux autres institu-tions policières des autres départements.De ce fait, toute l’activité du préfet de poli-ce de Paris (en l’occurrence Papon) étaitdirectement rattachée et sous la responsa-bilité du ministère de l’Intérieur. C’est doncpourquoi nous considérons ces massacrescomme crime d’Etat et demandons quel’Etat le reconnaisse en tant que tel.

Pourquoi pensons-nous que Sarkozy neva pas répondre à nos exigences ? Parceque l’on constate que depuis son élection, ila répondu aux nostalgiques de l’Algériefrançaise à maintes reprises. Pourexemple, il a fait mettre sur le mémorial duQuai Branly à Paris les victimes OAS dela manifestation du 26 mars 1962 à Algerorganisée par cette triste association, et cefaisant, il leur rend hommage et les consi-dère comme «morts pour la France».

Or, ce sont des manifestants qui contes-taient le cessez-le-feu en tentant deremettre en cause l’accord qui venait d’êtresigné une semaine avant. Qu’ils soienthonorés et considérés comme des victimesest tout à fait incongru et n’a aucune raisond’être. Il a, en outre, envoyé d’autres signes: il a laissé faire à Pau, le 22 octobre 2010,l’inauguration d’une stèle à la mémoire ducolonel Château-Jobert qui a été un put-

schiste, un déserteur qui a rejoint le maquisOAS de l'Ouarsenis ; alors qu’il a étécondamné par contumace en 1965, l’on aérigé une stèle à la caserne de Pau pourl’honorer. C’est là une sacrée leçon pourles militaires qui sont en formation : vouspouvez mettre en cause la république,déserter, être condamné à mort mais êtrehonoré après ! Pas plus tard que le 5 maidernier, Jean-François Collin, qui est le pré-sident de l’association Adimad (Associationde défense des intérêts moraux et maté-riels des anciens détenus et exilés poli-tiques de l’Algérie française, créé par Salanet qui revendique 1 200 adhérents dont 750ont été condamnés pour leurs activitésOAS), a été élevé dans l’ordre de la légiond’honneur. Il faut savoir que ce monsieurest un ancien conseiller municipal du Frontnational de Hyères pendant une quinzained’années. Ce président d’association étaitlieutenant et a participé au putsch d’avril1961, déserté et participé à deux attentatscontre Yves Le Tac au Val de Grâce où cedernier était soigné suite à un attentat OASqui l’a visé à Alger. C’est ce monsieur queSarkozy a décoré à titre militaire toutrécemment. Beaucoup d’autres exemplespeuvent être cités et démontrent que Sar-kozy favorise le retour et toute l’expressiondes tenants de l’Algérie française et n’estpas prêt à une quelconque reconnaissancedu crime commis.

Pourtant, contrairement à Chirac, parexemple, Sarkozy n’a pas été directe-ment impliqué dans la guerre d’Algérie...

Il n’a pas participé à la guerre mais ilétait dans la mouvance des groupes d’ex-trême droite de l’après-guerre d’Algérie,mouvance de Tixier- Vignancourt. Il a prispart à une série de manifestations avecDevedjian et Madelin dans les groupesd’extrême droite Occident, Ordre nouveauet celui d’Assas. Un fait bien significatif,Patrick Buisson, un des conseillers les plusproches de Sarkozy, a été directeur desjournaux d’extrême droite Minute et Riva-rol. L’on a constaté que c’est à partir de sarefondation de l’UMP qu’a été préparéependant 3 ans la loi de février 2005, annon-cée comme une loi de régularisation desharkis mais qui en fait voulait «régulariserles bienfaits de la colonisation».

Un ensemble de matériels histo-riques : témoignages d’acteurs et prota-gonistes de l’époque ; archivesdiverses ; recoupements de textes etouvrages nombreux sont traités par leshistoriens et associations et publiéssans que cela fasse remuer outre mesu-re les pouvoirs qui se sont succédé enFrance. Dans la perspective des prési-

dentielles, et d’une éventuelle arrivée dela gauche au pouvoir, pensez-vous qu’ily aura reconnaissance de ces mas-sacres sachant, par exemple, que leParti socialiste notamment ne s’est pas,jusque-là, particulièrement distinguépar une position claire et tranchée sur lesujet ?

Nous sommes des militants et nousavons envie de voir notre demande aboutirsurtout qu’en 2012 ce sera le 50e anniver-saire de la fin de la guerre d’Algérie.Comme c’est aussi et dès maintenant lacampagne pour la présidentielle de 2012, ilva y avoir vraisemblablement un grandnombre de débats autour de ces questions.Nous allons interpeller tous les candidats àla présidence de la République.

Il faudra une poussée suffisante pourfaire bouger les choses. Quant au Partisocialiste, pour l’exemple, nous citerons lecas de Marseille. Le responsable PS char-gé du recrutement dans cette ville s’appel-le Théo Balalas, ancien de l’OAS, qui acréé Ordre Nouveau et le Front Nationaldans les Bouches-du-Rhône. Il continueencore aujourd’hui à rencontrer régulière-ment Le Pen et déjeune avec lui, lorsque cedernier va à Marseille. Je suis intervenupersonnellement, il y a 3 ans, auprès deFrançois Hollande mais celui-ci ne m’ajamais répondu. Les dernières déclarationsde Hollande lors de son déplacement àAlger ne me font pas penser que c’est versune reconnaissance des crimes qui ont étécommis par le colonialisme qu’on irait puis-qu’il ne parle que de repentance. Moi qui aiété témoin de ce qui s’est passé pendantcette guerre, je considère qu’il faut que l’onreconnaisse très clairement et sans aucuneambiguïté ces crimes et non pas simple-ment demander pardon, comme s’il s’agis-sait d’une simple faute. La démarche deHollande à Alger n’est pas celle-là et jecrains fort que s’il arrivait au pouvoir, celane va pas aller de soi et en tout cas ne sefera pas spontanément.

Et si Martine Aubry arrivait au pouvoir ? On l’a rarement entendue s’exprimer sur

cet aspect. On ne sait pas trop.

En fait, il n’y a actuellement en Fran-ce que le Parti Communiste qui a despositions claires sur ce sujet...

Non, il n’y a pas que le PCF même si cedernier a eu effectivement et depuis long-temps une attitude de condamnation sanséquivoque. Il y a aussi une frange du Partisocialiste, celle du groupe de Melenchon etcelle de Montebourg qui sont sur la mêmeposition, tout comme les Verts, trèsproches de cette approche.

Votre engagement dans plusieursassociations — président de Sortir ducolonialisme, membre du bureau exécu-tif du Mrap et membre du comité direc-teur national de l’Association républicai-ne des anciens combattants Arac —vous met au cœur d’un combat trèslarge qui soulève le traitement fait auxAlgériens pendant la guerre de Libéra-tion, mais aussi qui intègre tous lespeuples qui ont subi le régime colonial...

Ma démarche personnelle vient de laguerre d’Algérie où je me suis trouvéconfronté à la question de la torture etdécouvert le colonialisme et ses consé-quences. Cela a été pour moi tellementinsupportable qu’au fur et à mesure, je mesuis mis à militer pour toutes les questionsdes droits de l’homme. Plus jeune, j’étaisplus dans la lutte syndicale et à partir de2001 de tous les débats qu’il y a eu enFrance sur la guerre d’Algérie, la torture…ce contexte a permis à notre parole de s’ex-primer sur ces aspects alors qu’avantc’était pratiquement le black-out sur cepassé.

Justement, certains vous ont repro-ché de ne pas vous être exprimé pendantque les tortures s’exerçaient et de nel’avoir pas fait plus tôt, après la guerre...

J’ai expliqué dans mes témoignagesécrits la difficulté et la complexité que jerencontrais pour pouvoir m’extraire de ça.J’étais dans une prison à ciel ouvert, c’estce que j’expliquais.Le problème estqu’après ce que j’ai vu, j’ai tenté d’en parlermais il n’y avait aucune écoute sur cessujets. Quant Massu a publié sesmémoires, j’avais tenté d’intervenir, il y a euun petit feu de paille, mais ce n’est qu’en2001 que ces problèmes ont pu s’incrusterdans le débat.

Vous qui luttez pour la reconnaissan-ce par l’Etat français des crimes commispar le pouvoir colonial, comment quali-fierez-vous les relations qu’entretientaujourd’hui l’Etat français avec sonhomologue algérien sur cet aspect dereconnaissance particulièrement ?

Les relations me paraissent un peuambiguës. La visite de Juppé en juin der-nier en Algérie me semble avoir été organi-sée aussi pour préparer le 50e anniversaireen essayant d’étouffer les explosions devérité sur ce qui s’est passé. (Ndlr : lors desa visite en juin dernier, Juppé a, entreautres, dit textuellement, selon l’AFP : «Sion pouvait sortir un petit peu de ce ressas-sement éternel du passé pour voir ce que laFrance et l'Algérie peuvent faire dans unmonde qui est en plein changement autourde nous, avec des possibilités de dévelop-pement considérables dans notre intérêtmutuel, je pense que cela serait bien mieuxque de s'interroger à nouveau sur ce quis'est passé il y a un siècle, il y a 40 oumême 50 ans.»)

Cette ambiguïté dont vous parlezs’exprime comment, selon vous ?

On a l’impression qu’il y a un marchan-dage dont on va bientôt peut-être avoir deséchos. Ce pourrait être que le régime algé-rien abandonne sa démarche de demanded’indemnisation par rapport au colonialismecontre une certaine compensation. C’estnaturellement une appréciation qui n’estpas forcément fondée sur des preuvesmais tout ce qui est entrepris aujourd’huime semble aller dans ce sens : ne pas allerplus loin dans la revendication algérienne.

Entretien réalisé par K. B.-A.

Henry Pouillot.

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 10

LES MASSACRES D’OCTOBRE À PARIS

Parce que le passé est un chantier d’avenir

Il est vrai que le passé rattrapeun présent lourd d’incertitudes etla question des clés de l’avenirpeut formellement apparaître plusurgente que celle des arcanesd’une histoire dont, à l’examen,institutions et acteurs sociaux ontpu, des décennies durant, fairel’économie sinon un usage abusifsans que cela posât problèmeoutre mesure.

1- Une créativité française, un silence algérien

La presse nationale qui rappor-te la diversité des manifestationsconsacrées en France à ce cin-quantenaire – en particulier l’appelsigné par des personnalités fran-çaises à reconnaître officiellement«une tragédie» qui est «l’une despages les plus sombres de notrehistoire» — est bien en peine designaler la manière dont l’événe-ment sera commémoré dans lepays et cela, en soi, est déjà unindicateur suffisant de la prégnan-ce de l’opacité qui entoure les arbi-trages dans la gestion des enjeuxde mémoire forcément politiques.

Il ne fait pas de doute qu’au-delà des circonlocutions patrio-t iques de conjoncture — duregistre de la pseudo loi de crimi-nalisation de la colonisation —, laligne constante du régime algérienaura été de savoir jusqu’où nejamais aller trop loin dans la miseen cause de l’ancienne puissancecoloniale et ce sont les tenants del’imprévisible «du passé faisonstable rase» qui avaient pu imagi-ner et même commencé à mettreen scène un improbable «traité del’amitié» entre l ’Algérie et laFrance vite rattrapé, en Francemême, par les tenants de la légiti-mité et la grandeur de l’œuvrecoloniale.

Pour ne rester que sur le seulévénement du cinquantenaire desmassacres d’Octobre 1961, il estd’autant moins naïf de poser laquestion de savoir par quellesœuvres, créations, témoignagesl’Algérie en a consigné la mémoireque la réponse – sous réserved’inventaire — frappe par soncaractère tranché : rien.

Celui qui veut savoir/voir —n’en déplaise aux censeurs pseu-do-patriotes de l’écriture de l’histoi-re du nationalisme et de la guerred’Indépendance — est dans l’obli-gation de recourir à des sourcesessentiellement françaises. C’estJacques Panigel qui le premier –au prix insensé d’une durable cen-sure française — a fixé les imagesd’Octobre à Paris qui sera relayé,des années plus tard, par leFranco-Algérien Mehdi Lalaouisignataire du Silence du fleuve. Oncomptabilise pas moins de dix

documentaires – dont le prochainIci on noie les Algériens deYasmina Adi sortira ce 19 octobre— et quelques films de fictiondont Nuit Noire et le remarquableLes sacrifiés de Okacha Touita.

Jean-Luc Einaudi aura aussilivré la première enquête journalis-tique documentée sur les mas-sacres d’Octobre 1961 et sur lesresponsabilités directes du préfetde police Papon qui donnera lieu àla fois à des procédures judiciaireset aux premières manifestationsd’un courant révisionniste dans larecherche historique françaiseminorant le nombre des victimesalgériennes.

Porté aussi au cinéma, leroman noir de Didier DaeninckxMeurtres pour mémoire mesure,sur le registre fictionnel, l’impactdes massacres d’Octobre sur lesimaginaires français, impact quel’œuvre magistrale des chercheursanglo-saxons James House et NeilMac Master sur les filiations idéo-logiques de long cours des mas-sacres – celle notamment deMaurice Papon — rend plus intelli-gible.

C’est parce qu’il est légitime-ment insupportable d’opposer àcette créativité française sur uneséquence qui procède aussi et tra-giquement de notre mémoire col-lective les discours stéréotypés etoubliés de ministres des Anciensmoudjahidine dont plus personnene conserve le souvenir, qu’il y aurgence à rappeler qu’il ne peut yavoir de réponse à la lancinantequestion «de quoi sera faitdemain» tant que ne sera pasabordée de front celle de savoir etde savoir de manière éthique,documentée «de quoi était faithier». Les signes ne manquentpas qui indiquent déjà que lenécessaire retour critique sur lepassé encourt les risques de nou-velles modalités de dévoiement.

2- De la question de la légitimité Le maintien – délibéré ? — de

la confusion sur les énoncés por-tant sur les sources de légitimationdu régime algérien peut en êtreexemplaire. Dans le discours pro-noncé à l’occasion de la commé-moration du cinquantième anniver-saire de l ’ insurrection deNovembre 1954, l’actuel chef del’Etat avait pu surprendre – etostensiblement irrité les rentiers dela mémoire de la guerred’Indépendance» — en procla-mant «la fin de la légitimité révolu-tionnaire».

Le fait est que si celle-ci se rap-porte aux acteurs ayant initié l’in-surrection, conduit politiquement etmilitairement la guerre, elle n’aurainflué que de manière marginale

sur le cours des évènements aulendemain de l’indépendance.

Au-delà de tout débat formalis-te sur les questions de légalité etde légitimité au sein du FLN/ALN,celles-ci étaient clairement du côtédu GPRA et ce sont elles quiavaient été mises au ban de lasociété et de la mémoire collectivepar le recours à la violence de l’al-liance Etat-major général (EMG) –Ben Bella/Khider. «Nous pren-drons le pouvoir quel qu’en soit leprix», avaient répondu ces deuxdirigeants aux exhortations duColonel Hassen venu à Rabat lesprévenir des risques d’une guerrecivile.

Autrement dit, le régime algé-rien, depuis l’indépendance, quandbien même s’était-il revendiqué dela guerre d’Indépendance, procèded’abord et avant tout de l’usage dela violence politique et il faudrabien, un jour, revenir aux combatsd’août 1962, à leurs nombreusesvictimes et à leurs conséquencesdurables sur les fondements del’Etat de l’indépendance. Ainsidonc, est-ce bien plus cette violen-ce politique qu’il s’agit de récuser– aujourd’hui encore plus qu’hier– qu’une légitimité historique quin’en peut. Mais...

3- Une normalisation populisteLe populisme aura été le vec-

teur porteur de la normalisation dela société algérienne par la violen-ce politique qui repose sur deuxénoncés à l’efficacité longtempsredoutable : d’une part l’imaginaireguerrier qui, occultant la dimensionfondamentalement politique durecours aux armes – explicitementporté par la proclamation du 1er

Novembre —, fait de la violence leprincipe décisif de la victoire surl’Etat colonial français, d’autre partl’érection d’un «peuple héroïque»,et rassemblé autour et à l’intérieurd’un FLN/ALN homogène, asepti-sé, sans contradictions ni vie poli-tique active.

A l’enseigne gratifiante pourceux qui s’étaient accaparés desrênes du pouvoir mais aussi etsurtout pour de larges secteurs dela société symboliquement absousde leurs hésitations – sinon plusencore — d’«un seul héros, lepeuple» s’établissait ainsi un récithistorique institutionnel relayé parles instances du pouvoir, lesmédias et notamment par l’histoirescolaire qui outre la censureoutrancière – celle des figures dumouvement national commeMessali, Abbas, Bendjelloul ou desdirigeants de l’insurrection commeBoudiaf ou Aït Ahmed —, met enplace les instruments d’une rentemémorielle encore d’actualité.

Les résurgences mémoriellesenregistrées sous l’ère du prési-dent Chadli Bendjedid, de l’inscrip-tion de la journée du 19 mars 1962dans le calendrier des fêteslégales au retour dans l’espacepublic d’acteurs longtemps occul-tés et stigmatisés – KrimBelkacem, Ferhat Abbas, AbaneRamdane — relativiseront pro-gressivement le mythe du peupleacteur collectif de la libérationnationale et ouvriront peu à peu

droit à des récits de vie, biogra-phies et témoignages qui remet-tront en jeu la part des engage-ments personnels dans lesprocessus politico-militaires dunationalisme.

4- Une patrimonialisation du passé

Au plan éditorial, il est loisiblede constater que la recension opé-rée, i l y a de cela quelquesannées, à ce sujet par les histo-riens Ouarda Siari-Tengour etFouad Soufi portant sur plus dedeux cents titres, devra être revueà la hausse et il est notable que lecours (auto) biographique suppor-te déjà les dérives d’une forme depatrimonialisation du passé etnourrit les tentations de réécrirel’Histoire.

Le lecteur ou l ’observateurattentifs n’auront pas manqué derelever ici une agressive stratégiecommerciale et de communicationautour de tel homme politique oula proximité familiale et territorialedans le retour en grâce relatif detelle autre figure historique miseau ban de la société.

Ces évolutions marquent,quant au fond, les difficultés quicontinuent de contraindre la fabri-cation d’un récit historique nationalsans lequel la question vitale duvivre-ensemble ne peut avoir desupport légitime.

Cette question est, à touségards, bien plus décisive quel’appel récurrent à «mettre le FLNau musée» alors même quel’Algérie indépendante, ses institu-tions, ses intellectuels et ses cher-cheurs ont, toutes raisons égalespar ail leurs, dans l ’ensembleéchoué à placer dans l’espacepublic national les données docu-mentant ce qu’a été le Front delibration nationale.

L’accueil réservé en son tempsaux ouvrages de référence – Auxorigines du FLN, Le FLN, mytheset réalités, longtemps censurés enAlgérie, les polémiques ayantentouré le plus récent texte portantDocuments sur L’histoire intérieuredu FLN signé par Gilbert Meynier,indiquent qu’il y a des marges d’in-térêt pour le FLN et sa place sin-gulière dans l’histoire moderne del’Algérie.

Pour le reste, la filiation entre leFLN des fondateurs, celui deBoudiaf et des compagnons, etl ’appendice d’aujourd’hui deBelkhadem est suff isammentimprobable pour requérir plus d’at-tention que cela.

5- Les enjeux d’Octobre 1961En tout cas, moins d’attention

que ce qu’appelle cette Fédérationde France du FLN initiatrice desmanifestations pacifiques du 17Octobre 1961 à Paris et dont l’im-portance politique fut tôt pressen-tie pour faire l’objet d’une querellede parrainage entre Boudiaf etAbane.

Ali Haroun, Omar Boudaoud —membres de la dernière directionde la Fédération —, «Daniel»Benyounès ont consigné destémoignages uti les pour laconnaissance de la «septième

wilaya» — pour reprendre AliHaroun — et les spécialistes del’histoire de l’Algérie attendentavec grand intérêt la thèse deLinda Amiri sur le sujet.

Il faudra sans doute revenir unjour sur la place tout à fait singuliè-re de cette instance du Front quiportait la guerre sur le territoiremême de l’ennemi, sur les violentsdéchirements d’une émigrationalgérienne de longue date acquiseà l’idée nationale qui ne peuventsupporter indéfiniment – quoi quepuisse en penser et dire le secré-taire général de l’Organisation desanciens moudjahidine – une stig-matisation de courte vue.

«Journée de l’émigration» étaitdans le registre des reconnais-sances et des gratifications tout ceque le régime pouvait concéder àune Fédération de France du FLNostracisée en raison de ses choixlégalistes lors de la crise de l’été1962.

L’appel qu’elle lance – à partirde Cologne, siège officiel de l’or-ganisation – à la manifestationpacifique le 17 octobre 1961 enréponse à une demande lancinan-te des responsables — notammentparisiens — soumis à une répres-sion de plus en pus dure et massi-ve des services de police dePapon et des groupes de harkisrequis par des officines de l’armée,s’inscrit-il encore dans les choixstratégiques d’un GPRA largementrequis par l’évolution des négocia-tions avec le gouvernement fran-çais ou procède-t-il – précisémenten raison de ces mêmes négocia-tions — des rapports internes auFront ?

Officiellement en tout cas, l’ob-jectif est moins d’infléchir les choixde la direction du FLN que derépondre à la décision du 6octobre du préfet de policeMaurice Papon instituant uncouvre-feu pour les travailleursalgériens.

Ils furent plus de trente mille,hommes, femmes, enfants à don-ner des capacités de mobilisationdu FLN une image décisive et às’être exposés au pire déchaîne-ment de violence en plein cœur dela capitale française et du fait desservices de police et de sécuritéde l’Etat français

Depuis des années, militantspolitiques, historiens, acteurs de lasociété civile française ont engagéun combat méritoire pour la recon-naissance des massacresd’Octobre 1961 par l’Etat français etla multiplication des manifestationsà l’occasion de ce cinquantenaire –notamment avec l’alignement offi-ciel du parti socialiste sur cettedemande — sanctionnent déjà laqualité de leur détermination.

Le quasi-silence officiel algérienest aussi vieux d’un demi-siècle.Faudra-t-il alors des manifestationspubliques pour que l’Etat algérieninscrive clairement ces massacresdans un contentieux historiqueencore inépuisable ?

A. M.*Professeur à l’Université

Mentouri, Constantine.Mail : [email protected]

L’Algérie marquera sans doute le cinquantième anni-versaire des massacres du 17 Octobre 1961 à Parisconsacré depuis 1968, comme on le sait, «Journée natio-nale de l’émigration» par le calendrier officiel et l’occa-sion sera, de nouveau, saisie pour une passe d’armessymbolique de plus contre la colonisation française etses méfaits et les observateurs – comme les chancelle-ries — s’attacheront à décrypter l’intensité relative del’exigence récurrente de repentance à l’aune des cris etdes chuchotements des palais et de salons d’Alger.

Par le Pr Abdelmadjid Merdaci*

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Parmi les procès fortattendus, figure l’affairede parricide et fratricideperpétrés par S. Samyen décembre 2009 etqui avait jeté l’émoi et la

consternation parmi lesSétifiens. Cette affaireremonte au lundi14 décembre 2009 à lacité résidentielle du1er-Novembre 1954 (cité

Dallas) sise à Sétif oùles cadavres de troispersonnes d’une mêmefamille, les Serti en l’oc-currence, ont été décou-verts.

Selon les premièresconstations de l’enquêteet des témoignages devoisinage, le crimeserait l’œuvre du benja-min de la famille (S. S.),un adolescent de dix-

sept ans au moment desfaits qui aurait massacréà l’aide d’un couteau etd’une barre de fer sonpère, sa mère et sasœur et blessé griève-ment ses deux frères,de 28 et 25 ans.L’assassin sera appré-hendé par les servicesde sécurité quelquesheures seulement aprèsla tuerie.

D’après des amisproches, le jeunehomme ne souffre d’au-cun trouble mental. Seulle procès aux assisespourra déterminer avecexactitude les raisonset le mobile de cetassassinat.

I. S.

Le Soird’Algérie Société Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE11

SÉTIF

127 affaires au menu de la prochaine

session criminelle

BLIDA : ELLE A FAIT 5 BLESSÉS GRAVESBataille rangée entre bandes de

deux quartiers voisinsC’est à couteaux tirés et à épées croisées qu’une sanglante bataille entre deux

groupes, de quartiers voisins, a eu lieu, jeudi dernier, au marché Mohamed-Guessab,près de la gare routière, à Blida. Bilan : cinq blessés graves qui ont été évacués à l’hô-pital. A l’origine de cette bagarre, une altercation verbale entre deux jeunes commerçantsqui a vite dégénéré quand l’un deux sortit un couteau. Son antagoniste a dû prendre lafuite mais il revint juste après avec une armada de personnes armées jusqu’aux dents.Le commerçant voisin fera de même et les échauffourées éclatèrent à l’intérieur du mar-ché. Les cris et les pleurs des femmes et des enfants ont été entendus à des kilomètresà la ronde, ce qui a fait intervenir les policiers. A leur arrivée sur les lieux, les bagarreursavaient déjà pris la fuite. Une enquête a été ouverte. Il faut dire que le phénomène duport d’épée par des dévoyés a pris de l’ampleur à Blida, occasionnant une situation decrainte et d’appréhension chez les citoyens.

Un père de famille se suicide en se jetantdu 9e étage

Un homme, père de trois enfants, s’est jeté, dans la nuit de mercredi à jeudi derniers,du 9e étage de son immeuble situé à la cité AADL d’Ouled Yaïch dans la wilaya de Blida.Le défunt, âgé de 37 ans, commerçant de son état, a laissé une lettre avant de monterà la terrasse et de se jeter dans le vide sous le regard ahurissant de ses voisins qui l’ontvu s’écraser sur le sol. Si les raisons de cet acte restent pour le moment inconnues, d’au-tant qu’il ne souffrait d’aucun trouble psychique, une enquête a été ouverte pour éluciderles circonstances de ce suicide.

M. B.

Suicide d’une femme de 56 ans à El-TarfLe centre-ville de la commune d’El Tarf est sous le choc. Une femme de 56 ans, mère

de 4 enfants, s’est donné la mort par pendaison dans l’après-midi de mercredi. Selon destémoins rencontrés sur place, c’est sa fille aînée qui a découvert le corps inerte de samère qui s’est pendue dans sa chambre dans son domicile. Par ailleurs, selon desproches, cette dernière souffrait de troubles psychologiques en raison de son divorce etdes conditions déplorables et pénibles dans lesquelles elle vivait. Son corps a été trans-féré à la morgue de l’hôpital d’El Tarf. Les services de sécurité ont ouvert une enquêtepour connaître les circonstances exactes de ce drame.

D. A.

La brigade écono-mique relevant de la poli-ce judiciaire de Mila a mishors d’état de nuire unhomme de 48 ans,demeurant à BeniGuecha, accusé d’escro-querie et d’usurpationd’identité.

La genèse de cette affai-re remonte à près de cinqmois, lorsque le dénomméK. S. a commencé à sefaire passer pour le direc-teur de wilaya de l’ANEM,ciblant, en utilisant uneligne téléphonique qui n’estpas enregistrée en sonnom, des jeunes filles à larecherche d’un emploi,moyennant une sommed’argent qu’elles devaientremettre en même tempsque le dossier administratif.

Sa première victime estune jeune fille demeurantdans la commune deGrarem, qui lui a remis unesomme de 16 000 DA.Deux autres victimes ont eul’idée de se rapprocher del’ANEM pour demander

plus de détails concernantcette transaction, et c’est àpartir de là et suite à uneplainte qu’une enquête aété déclenchée par les ser-vices de la P.J.

Celle-ci a reçu deuxautres plaintes émanant dedeux jeunes filles qui ontdéclaré avoir été escro-quées par quelqu’un quis’est fait passer pour ledirecteur de l’éducation.Après une enquête dequelques mois et l’utilisa-tion de moyens sophisti-qués de télécommunica-tion, la brigade économiquede la police judiciaire a puneutraliser cet escroc, dontdeux de ses six victimes(les seules à l’avoir rencon-tré) l’on reconnu. Arrêté, lemis en cause a été présen-té dans l’après-midi demardi dernier, devant leprocureur près le tribunalde Mila, qui a décidé de leplacer sous mandat dedépôt pour escroquerie etusurpation d’identité.

A. M’haimoud

Un crime crapuleux a été commisjeudi dernier, près d’un jardin public enplein centre-ville de Mécheria, sur lejeune N. Othmane, âgé d’une vingtained’années, qui aurait reçu des coups decouteau fatidiques par son antagonis-te.La victime qui a succombé à sa blessu-re sanglante, a été évacuée par les élé-ments de la Protection civile peu après ledrame à la morgue de l’hôpital deMécheria. L’enquête préliminaire a per-

mis, dans un premier temps, d’arrêter l’au-teur du crime, un jeune homme répondantaux initiales K.M. ; néanmoins beaucoupde questions persistent sur les circons-tances de ce triste forfait. Le mobile de cecrime odieux serait, sans doute, connudans les prochains jours, puisque la poli-ce judiciaire aurait déjà auditionné unedizaine de personnes dont deux femmes,indique notre source.

B. Henine

MILAUn homme arrêté pour escroquerie

et usurpation d’identité

CRIME CRAPULEUX À MÉCHERIA :

Un jeune mortellement poignardé

La prochaine session criminelle de la cour deSétif débutera ce dimanche 16 octobre et sepoursuivra jusqu’au 28 décembre prochain,avec un rôle puissant des 127 affaires liées auxatteintes aux biens et à l’intégrité physique despersonnes, de crimes de sang, d’association demalfaiteurs, viol et d’atteinte à la pudeur.

KHENCHELADu kif saisi et 6 personnes arrêtées

Dans leur bilan mensuel, les services de police de la wilaya de Khenchela font part del’arrestation de six personnes pour consommation et vente de stupéfiants et la saisied’une quantité de kif lors d’opérations menées par la brigade des stupéfiants à travers leterritoire de la wilaya pour éradiquer ce phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernièresannées. Les six personnes écrouées ont été placées sous mandat de dépôt par le juged’instruction en attendant leur jugement. Selon leur cellule de communication, les ser-vices de police sont intervenus à maintes reprises pour arrêter des voleurs à la tire etmettre un terme aux agressions récurrentes dans la région. Les mêmes services fontétat également de 50 accidents de la circulation qui ont fait un mort et cinq blessés.

Benzaïm Abdelouahab

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsDimanche 16 octobre 2011 - PAGE12 Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE13

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 2 (6e JOURNÉE)FOOTBALL / VAHID HALILHODZIC À LA RADIO ALGÉRIE INTERNATIONALE : KOWEÏT

Hadj Aïssa offre le nulà Al-Qadissiya

L’ancien meneur de l’ESS a signé son quatrième but de la sai-son sous les couleurs de sa nouvelle équipe, Al-Qadissiya (Koweït).Cela s’est passé vendredi soir à l’occasion du choc face à Al-KoweitAl-Koweiti, en 3e journée de la Coupe de la fédération.

Mal engagée suite à une réalisation du Brésilien Ruggiero, laformation d’Al-Qadissiya a réussi l’égalisation juste après l’heure dejeu. Hadj Aïssa a ponctué un service de Badr Al-Motawaâ, l’inter-national koweïtien (1-1). Lors de la précédente journée, l’ex-stratè-ge de l’Entente de Sétif avait signé son premier doublé de la saisoncontre Al-Chabab (3-3). A rappeler que Hadj Aïssa a inscrit son pre-mier but contre Al-Qaitan (4-0).

ARABIE SAOUDITE

Triplé pour Bouguèche,Ziaya retrouve le chemin

des filetsRéveil tonitruant de nos buteurs évoluant en championnat

d’Arabie saoudite qui disputait ce vendredi sa cinquième journée.D’abord, un Hadj Bouguèche qui signe un hat-trick contre Al-Fath(6-1), adversaire qui avait surpris l’équipe de Antar Yahia (An-Nasr),lors du précédent round, ensuite un but en deux temps (penalty surle poteau puis conclusion dans les bois vides) pour Ziaya. L’ancienMouloudéen occupe, désormais, la place de leader des buteurs duchampionnat saoudien avec 5 réalisations devant l’internationalsaoudien Nasser Al-Shemrani (Al-Shabab), auteur d’un but face àl’Ittihad Djeddah de Ziaya et l’attaquant brésilien d’Al-Ahly, VictorSimoes qui avait une chance d’augmenter son capital hier contreAl-Taâwoune.

L’ancien goléador du championnat algérien et de l’ESS, Ziaya,qui a disputé l’intégralité de la partie a inscrit son second but dansce challenge Zain. Al-Qadissiya et Al-Ittihad (avec 4 matches jouéssur 5) occupent ensemble la 7e place du championnat avec 5points.

FRANCE

Ghiles, Akrour et YahiaChérif dans le top des

buteurs en L2Trois joueurs algériens occu-

pent les premières places dans leclassement des buteurs du cham-pionnat de Ligue 2 française defootball, à l'issue de la 11e journée,disputée vendredi soir. KamelGhiles (Reims), qui a effectué sonretour en équipe nationale algé-rienne lors de son précédent matchcontre la R. centrafricaine (élimina-toires CAN-2012), occupe ladeuxième place au classement enquestion avec 5 réalisations, der-rière Charbonnier (Angers) etRivière (Clermont) qui en comptent6 chacun. Le vétéran, NassimAkrour (37 ans) ainsi que son nou-vel coéquipier à Istres, Yahia Chérif, pointent tous deux, juste der-rière leur compatriote Ghiles avec 4 buts chacun.

Les trois joueurs algériens sont restés muets lors de la 11e jour-née du championnat de Ligue 2. Leurs équipes respectives ontconnu des fortunes diverses. Reims (1er au classement général),est revenu avec un nul de Tours (1-1), alors qu'Istres (13e) a étébattu à Nantes (3-1). La plus mauvaise affaire des joueurs algériensévoluant dans le championnat de Ligue 2, lors de cette journée, està mettre à l'actif de l'international olympique, Brahim Boudebouda,qui a essuyé, avec son équipe, Le Mans, une défaite à domicileface à Clermont (0-2), l'obligeant à rester scotché à la dernièreplace au classement avec 9 points.

Rafik Saïfi revient aprèsdeux mois d'absence

L'ex-capitaine de la sélection algérienne de football, Rafik Saïfi,a effectué, vendredi soir, son retour à la compétition officielle avecson club, Amiens SC (Ligue deux, France), et ce, après deux moisd'absence, en raison d'une blessure. Saïfi (36 ans) a fait son appa-rition sur le terrain à la 60e minute du match qui a opposé son équi-pe à Arles-Avignon soldé par un nul (1-1). La presse locale a faitétat «d'un sentiment de satisfaction» dans tout le club d'Amiens,après le retour de l'attaquant algérien à la compétition, vu sa gran-de expérience qui devrait aider ses coéquipiers à éviter la reléga-tion. A l'issue de la 11e journée du championnat de Ligue deux fran-çaise, Amiens SC occupe la 18e place avec 10 points. Le club n'aenregistré qu'un seule victoire depuis le début de cet exercice.

«J'alignerai deux équipesdifférentes lors de ces deuxrencontres amicales, afin devoir le maximum de joueurs quiseront retenus en vue des pro-chaines échéances», a indiquéle coach national, hier, à RadioAlgérie Internationale.

Le sélectionneur national,désigné le 2 juillet dernier à latête des Verts, en remplace-ment d'Abdelhak Benchikha,démissionnaire, envisage deconvoquer trente joueurs enprévision des deux prochainstests amicaux.

«Ce sera quatre gardiens debut et 25 à 26 joueurs. Les plusméritants seront appelés. Noussommes en train de supervisercertains d'entre eux, je n'ai pasencore pris de décision. Une

chose est sûre, les plus perfor-mants seront retenus, que cesoit un élément qui évolue àl'étranger ou un joueur local,car une place en équipe natio-nale ça s'arrache», a-t-il ajouté.

L'ancien sélectionneur de laCôte d'Ivoire (2008-2010) arévélé que de nouveaux élé-ments intègreront les rangs dela sélection pour les deux ren-dez-vous du mois denovembre.

«Il y aura bien évidemmentde nouveaux joueurs, car c'estl'occasion ou jamais de faireune évaluation sur leur qualité.Tout le monde aura sa chance,les joueurs devront ainsi enprofiter et montrer ce dont ilssont capables», a affirméHalilhodzic.

Une fois les deux ren-contres face à la Tunisie et auCameroun disputées, le coachdes Verts compte arrêter une

liste définitive de joueurs aveclesquels il entamera les pro-chaines échéances.

«A partir du mois de janvier,l'équipe ne va pas connaîtretrop de changements dans lamesure où je vais arrêter laliste des joueurs qui vont pré-parer notamment les élimina-toires de la Coupe du monde2014.»

Revenant sur le derniermatch des éliminatoires duCAN-2012, disputé dimanchedernier face à la Républiquecentrafricaine (2-0), VahidHalilhodzic estime que l'équipea changé d'attitude.

«Les joueurs ont réalisé unbon match, leur attitude achangé par rapport aux der-

nières sorties, je pense qu'ilsont en pleine progression,même si beaucoup de travailreste à accomplir», a-t-ilconclu.

L'Algérie a terminé la phaseéliminatoire à la 3e place dugroupe D derrière le Maroc,qualifié pour la CAN-2012, et laRépublique centrafricaine.

La sélection nationale devrareprendre la compétition offi-cielle, début juin prochain, àl'occasion du match face auvainqueur de la doubleconfrontation entre l'Erythrée etle Rwanda, pour le compte dela 1re journée du 1er tour des éli-minatoires du Mondial 2014,prévu au Brésil.

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«J'alignerai deux équipes différentesface à la Tunisie et le Cameroun»

Le sélectionneur de l'équipe algérienne de foot-ball, le Bosnien Vahid Halilhodzic, compte alignerdeux composantes différentes lors des matches ami-caux face à la Tunisie et le Cameroun, prévus res-pectivement les 12 et 15 novembre au stade du 5-Juillet 1962 (Alger) et à Mustapha-Tchaker de Blida.

ANGLETERRE

ManchesterUnited tenuen échec àLiverpool

Manchester United a été tenu enéchec 1 à 1 à Liverpool, hier, lors de la8e journée du Championnatd'Angleterre. Le Mexicain Hernandez asauvé le leader de la défaite en égali-sant de la tête à neuf minutes de la fin.Steven Gerrard avait ouvert la marquesur un coup franc à la 68e. ManchesterCity a l'occasion de prendre seul la pre-mière place du classement en s'impo-sant dans l'après-midi à domicile contreAston Villa.

ALLEMAGNE

Le TchèqueMartin Fénin

victime d'unehémorragie

cérébrale

L'international tchèque Martin Fenina été hospitalisé en raison d'unehémorragie cérébrale hier matin àCottbus, a annoncé son club d'EnergieCottbus qui évolue en 2e division alle-mande. Fenin, un attaquant âgé de 24ans qui compte 14 sélections internatio-nales, a été placé sous observationmédicale pour déterminer l'origine del'hémorragie. «La santé du joueur est lapriorité», a déclaré Claus-Dieter Wollitz,l'entraîneur de Cottbus qui se déplaceaujourd’hui au FSV Francfort. Feninavait quitté l'Eintracht Francfort, où ilévoluait depuis 2008, pour signer uncontrat de trois ans à Cottbus au dernierjour de la période de transferts estivale.

FRANCEGhoulam justifie

son choixLe défenseur franco-algérien de

l'AS Saint-Etienne (Ligue 1 française defootball), Faouzi Ghoulam, a justifié sonchoix d'opter au profit de la sélectionfrançaise, et ne pas donner suite auxsollicitations du sélectionneur del'Equipe nationale olympique, AzzedineAït Djoudi, qui le voulait sous sa coupe.

«Beaucoup de choses ont été ditessur moi en Algérie, comme quoi j'auraisopté pour l'équipe nationale algérienne.Le sélectionneur des Olympiques m'aeffectivement appelé en juin, mais j'airefusé la sélection. Mon objectif est d'in-tégrer l'équipe de France éspoirs», a-t-ilindiqué hier sur les colonnes du quoti-dien régional le Progrès.

Faouzi Ghoulam (20 ans), étaitannoncé pour rejoindre les rangs de lasélection olympiques (U23), en vue dutournoi qualificatif aux Jeux olympiquesJO-2012 de Londres.

«Mon choix est fait, mais cela neveut pas dire que je renie mon paysd'origine. L'Algérie est le pays de mesparents. J'y vais assez souvent. J'aimel'Algérie. Je veux jouer en équipe deFrance. Après, l'opportunité se présen-tera ou pas. Mais mon père m'a toujoursdit que je devais faire un choix sportif,pas affectif», a-t-il ajouté.

Le CABBA irrésistible, l’ASMOet la JSS beaux dauphins

Le CABBA semblebien engagé pourjouer l’accession. Aubout des six pre-miers rounds, lesgars des Bibans ontaccompli un par-cours presque par-fait. Avec cinq vic-toires et un nul àMostaganem, le Ahlymène la danse enchampion.

Après le MOC, le MSPB,la JSS et le MOB, c’est leRCK qui subit les coups deboutoir de Belkheir (doublé cevendredi) et des Criquets.

Le CABBA, intraitable àdomicile, devra toutefoisconfirmer ses ambitions dereprendre sa place en Ligue 1en s’offrant des points hors deses bases.

Comme ils l’ont fait lasemaine dernière à Béjaïa,face à l’ex-leader, Bentayeb etcompagnie auront à conquérirle week-end prochain la for-mation de la Coquette quirelève petit à petit la tête, enramenant ce vendredi le nulde Hydra face au PAC.

En évitant de tels faux pas,les Jaune et Noir se prémuni-ront d’un retour en force de lajeune vague asémiste deMédina Djedida qui vient deterrasser le voisin du SAM,replongé au bas du tableau,lanterne rouge avec l’USB. Unensemble biskri qui a été

contraint au nul par une for-mation de Blida qui renaît deses cendres.

A l’instar du MOC qui, dansl’autre choc du jour, a freiné leMSPB, l’ESM a, elle, donnéune nouvelle leçon d’humilitéaux Crabes du MOB qui

croyaient, en quelques jour-nées, que la L1 leur était pro-mise.

La surprise de ce débutd’exercice est sans contestela JS Saoura qui, à Béchar, nelâche rien même si l’adversai-re s’appelle le PAC, le MOC,

l’ESM ou l’USMBA, dernièrevictime des Sudistes qui trô-nent en beaux dauphins auxcôtés de l’ASMO. L’ABM aprofité de la grave crise del’OM pour signer sa secondevictoire de la saison.

M. B.

RésultatsJS Saoura-USM Bel-Abbès 1-0 Paradou AC-USM Annaba 1-1 ASM Oran-SA Mohammadia 5-3 US Biskra-USM Blida 0-0 AB Merouana-O Médéa 2-0 MO Constantine -MSP Batna 2-1 CA Bordj Bou-Arréridj-RC Kouba 2-0 ES Mostaganem-MO Béjaïa 1-0

ClassementPts J

1- CABB Arréridj 16 6 2- ASM Oran 12 6 -- JS Saoura 12 6 4- MO Béjaïa 10 6 -- USM Bel-Abbès 10 6 --MO Constantine 10 6 7 - O. Médéa 8 6-- MSP Batna 8 6-- ES Mostaganem 8 610- RC Kouba 7 6--. USM Annaba 7 6 12. Paradou AC 6 6 --. AB Merouana 6 6 14. USM Blida 5 6 15. SA Mohammadia 4 6

--. US Biskra 4 6

Prochaine journée (7e)Vendredi 21 octobre

USM Annaba-CA Bordj Bou-Arréridj USM Blida-ES Mostaganem SA Mohammadia-US Biskra MO Béjaïa-JS Saoura MSP Batna-Paradou AC RC Kouba-ASM Oran USM Bel Abbès-AB Merouana O Médéa-MO Constantine.

Vahid Halilhodzic.L’ASMO reste toujours collée aux basques du CABBA.

TOURNOI DE L’UNAF

La liste d’Aït Djoudi annoncéemardi ou mercredi

Le sélectionneur de l'équipeolympique de football, Azzedine-Aït Djoudi, a indiqué hier qu'ilarrêtera mardi ou mercredi laliste des joueurs devant prendrepart au tournoi de l'Union nord-africaine de football (UNAF),prévu au Maroc du 1er au 12novembre.

«J'annoncerai mardi ou mer-credi la liste des joueurs quiseront retenus pour participer autournoi de l'UNAF, un rendez-vous préparatoire important envue du tournoi qualificatif auxJeux olympiques», a indiqué lesélectionneur des Olympiques.

«90% des joueurs qui vontprendre part au tournoi del'UNAF seront présentsquelques jours après lors desqualifications aux Jeux olym-piques», a-t-il ajouté à RadioAlgérie Internationale.

Pour ce qui est de son pro-gramme de travail lors du stagebloqué, qui verra la participationde 24 joueurs, tous issus duchampionnat national, AzzedineAït-Djoudi estime qu'il comptepeaufiner deux aspects. «Cesera l’occasion pour améliorer lacondition physique des joueurs,

en plus, bien évidem-ment, d'un travail tech-nico-tactique, d'autantque nous nous appro-chons de deux ren-dez-vous importants»,a-t-il affirmé, précisantau passage qu'il com-mence à avoir uneidée claire sur songroupe.

Pour ce qui est dela problématique desjoueurs profession-nels, pas sûrs d'êtrelibérés par leurs clubsrespectifs, Aït-Djoudiespère «un dénoue-ment lors des pro-chains jours».

«La fédération esten train de tout faire pourconvaincre les clubs concernésde libérer leurs joueurs pour letournoi final. Nous comptons surcertaines personnes qui vontnous aider pour avoir les élé-ments que nous désirons êtreavec nous au Maroc. On espèrequ'ils seront tous au rendez-vous», a-t-il souhaité.

Aberdeen refuse de libérerMohamed Chalali

Le capitaine de la sélectionolympique algérienne,Mohamed Chalali(Aberdeen/Ecosse), ne sera paslibéré par son club pour prendrepart au tournoi de l'Union nord-africaine de football (UNAF) quiaura lieu entre le 1er et le 12novembre prochain au Maroc,selon le joueur.

«Mon club n'envisage pas dem'autoriser à disputer le tournoide l'UNAF avec la sélectionolympique algérienne. Enrevanche, je ferai tout pour êtreprésent lors du championnatd'Afrique des U23 au Maroc,d'autant que ce rendez-voussera qualificatif pour les Jeux

olympiques de Londres 2012», adéclaré l'attaquant des Verts àun site footballistique algérienspécialisé.

«Comme le championnatd'Afrique ne coïncide pas avecles dates Fifa, je crains énormé-ment que mon club refuse de melibérer. Mais je garde toujoursespoir d'accompagner mescoéquipiers au Maroc», a-t-ilajouté.

Le buteur de l'équipe olym-pique algérienne avait rejoint laformation d'Aberdeen (DUne/Ecosse) cet été en prove-nance de Panionios (DUne/Grèce), rappelle-t-on.

L'Algérie, engagée dans lechampionnat d'Afrique des U23,est versée dans le groupe dupays hôte, le Maroc, qui vient deremplacer l'Egypte dans l'organi-sation du tournoi.

Chalali, même s'il reconnaîtla difficulté de la tâche, demeureoptimiste : «J'ai eu l'occasion devoir à l’œuvre les Marocains lorsde l'une de leurs dernières sor-ties amicales, et j'ai constatéqu'ils ont une belle équipe, maiscela ne nous empêchera pas dejouer nos chances à fond.»

Huit nations prendront partau tournoi préolympique africain(du 26 novembre au 10décembre), au terme duquel lestrois premiers au classementfinal se qualifieront directementaux JO de Londres, tandis que lequatrième disputera un matchbarrage, dans la capitale anglai-se (avril 2012), face à une nationde la zone Asie.

La sélection algérienne enta-mera aujourd’hui un nouveaustage bloqué au centre tech-nique de Sidi Moussa (Alger)pour une durée de trois jours.L'entraîneur national AzzedineAït-Djoudi s'est contenté, cettefois-ci, de faire appel unique-ment à des joueurs du cru.

OULED EL-HOUMA

Une belle réussite

Le tournoi de football orga-nisé par l’association OuledEl-Houma en collaborationavec la direction générale del’administration des établisse-ments pénitentiaires et laDirection générale de laSûreté nationale, devantopposer les corps constituéset aux jeunes détenus, qui aeu lieu au complexe sportif dela police de Soumaâ, s’est

déroulé dans de parfaitesconditions. Au-delà des résul-tats des quatre matches dis-putés à l’occasion de cettemanifestation, ce tournoi a misen valeur l’esprit sportif et deconvivialité entre les corpsd’Etat et les détenus.

En marge du tournoi defootball, a eu lieu un concoursde ping-pong et une course de1 500 m entre des détenus.

Mohamed Chalali.

Photo souvenir des finalistes du tournoi.

Résultats du tournoi de football-Equipe de la Police-établissement Serkadji 4-1 -Equipe de la GN-établissement El-Harrach 2-1

-Equipe de la DGEP-établissement Berrouaghia 2-2-Equipe de la PC-établissement de Blida 3-1

ASM ORAN 5-SA MOHAMMADIA 3

Médina Djedida doucementmais sûrement

Poursuivant leur bonneentame de championnat, lesAsémistes se sont donnés àcœur joie face à un adversairetrès prenable. On rappelleraque la saison dernière, lesgars de Mohammadia avaientréussi un parfait hold-up englanant les trois points sur unscore 3-4 à Bouakeul. Ce quiavait poussé le coach françaisde l’ASMO, Stéphane Durin, àjeter l’éponge. Cette fois, lesOranais, bien dirigés par

Benchadli, ont été métho-diques et ont remporté haut lamain les trois points, à lagrande satisfaction de leurnombreux public (8 à 10 000spectateurs). Une galerie qui acertainement apprécié la forcede frappe des Asémistes etapplaudi les trois dernièresréalisations de Boukerche,Balegh et Ameur Yahia.

En fin de match, le coachdes visiteurs, Biba, dira queles débats étaient déséquili-

brés tandis que Benchadli feraremarquer que «l’essentielétait de maîtriser le ballon ets’étaler sur la surface du ter-rain». «Les consignes don-nées ont été globalement res-pectées», a-t-il souligné.

Le coach asémiste ajoute-ra que «l’équipe peut encoreprogresser. On doit coller auxbasques du leader (CABBA).Je crois que le chemin estencore long».

C. K.

ES MOSTAGANEM 1-MO BÉJAÏA 0

PéniblementLes Mostaganémois ont peiné pour obtenir la victoire, plutôt tirée par les cheveux, contre

Béjaïa. Et il s’en est fallu de peu pour que le Mouloudia de Béjaïa réussisse dans son entreprised’empocher les trois points sans que personne ait à redire. Les capés de Rahmouni dominèrentles débats de bout en bout mais, malchanceux, ils n’ont pu transformer les essais entrepris parNemdir (9’) et Henider (16’ et 27’). Ceux d’Osmane ne se manifesteront qu’au retour des vestiaireset Barbara profitera d’une monumentale bourde du portier béjaoui, Belaïd, pour mettre le cuir aufond des filets (49’). Dès lors, le match sera plié en dépit d’une terrible pression des Crabes, malrécompensés pour leurs efforts.

A. B.

CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ 2-RC KOUBA 0

Réglé en un quart d’heureA peine dix minutes ont

suffi aux joueurs d’Ifticènepour avoir une idée sur lesforces et les faiblesses deleurs hôtes koubéens.

Ce qui se traduita par lesrushs incessants desBordjiens devant la zone deBouikni. D’abord un excellentservice de Abed, depuis leflanc droit, que Belkheïrtransformera en but (12’) puissuite à un autre contre

emmené par le même Abedqui sert Belkheïr dont la repri-se fait mouche (13’).

Le Raed ripostera parquelques timides alertes,œuvres d’Iloul, l’ex-meneurdu CABBA, mal négociéespar Banouh (21’) et Tchikou(25’).

Satisfaits de leur avance,les Bordjiens se contenterontde gérer l’acquis et opérerontpar des contres sans grand

danger pour le keeper visi-teur. Au retour des vestiaires,Mohamed Rabah tentera unlob des 30 mètres dévié inextremis par Bouikni (47’).D’autres tentatives serontorchestrées par les joueursdes Bibans, en vain. Belguerfi(61’ et 70’) et Belkheïr (74’)gâcheront des occasions quine demandaient qu’à aller aufond des filets koubéens.

A. Saâdène

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE14

HANDBALL : LA CRISE A FINI PAR EXACERBER LE MJS GOLF

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Une trêve et despromesses…

Alors que le G3 s’oppo-se à toute modification de laformule antérieure duchampionnat, la fédérationferme la porte à tout débatpour espérer dénouer lacrise. L’intervention (tardi-ve) de la tutelle qui a invitéles parties en confl i t àmettre sur la table qui sesrevendications qui sesconvictions à propos del’impérieuse reformulationdu système des compéti-tions, et, à terme, trouverune solution a débouchésur un report de la journéedu championnat prévu ven-dredi et le décalage dudébut du challenge féminin.Un report qui n’est pas sansposer des dégâts sur lecalendrier annuel aussi biendes clubs que des sélec-tions. Le GSP est appelé àse rendre dans une semai-ne au Nigeria pour disputer,sans volume compétitif, le33e Championnat d’Afriquedes clubs tandis que l’EN«A» semble déjà pas inté-ressée par les Jeux arabesde Doha, en décembre pro-chain.

Ceci n’est qu’une pre-mière conséquence.D’autres désagréments vontsurgir dans le cas où lamédiation du ministèreachoppe sur un échec. Eton n’en est pas à souhaiterpareil le issue pour les«négociations» prévues àpartir d’aujourd’hui auniveau du ministère de laJeunesse et des Sports.Les deux camps (FAHB et

clubs) vont d’abord avoir unnouvel interlocuteur (M.Saïd Bouamra) au lieu desdeux fonctionnaires(Kennouche et Djellab) quiavaient engagé les pourpar-lers aussitôt le boycott duHCBEB consommé. Cesdeux intermédiaires ont étéchargés d’une mission àl’étranger. Est-ce unemanière de les déchargerd’un dossier aussi lourdqu’i ls n’avaient pas sugérer. Possible. Et la dési-gnation d’un ancien prési-dent de la FAHB (celui dontle règne a coïncidé avectous les titres continentauxdu handball algérien) leconforte. M. Bouamra, éga-lement expert à l’IHF, est lemieux pour juger et trouverune issue honorable decette crise. Lui qui sait par-faitement que le boycott desclubs de l ’envergure duGSP, le MCS et le HCBEBn’est pas pour servir lacause du handball national,en net recul depuis que lui,Djaâfar Yefsah, AzizDerouaz et d’autres artisansdes heures de gloire desBenmeghsoula, Azzeb,Bendjemil, Belhocine,Doballah et autreHammiche qui ont brillé surla scène planétaire.

À quoi sert une tutelle ?

Pas spécialement à seréunir autour d’une tablegarnie. Le ministère de laJeunesse et des Sports enAlgérie a eu à gérer cesdernières années nombrede dossiers relatifs à la ges-tion, à la légalité et au finan-cement du sport. Raresétaient les fois où les diffé-rents départements de ceministère avaient trouvé dessolutions justes et durablesaux différends ayant misaux prises des bureauxfédéraux en place à leur«opposition». Chaque dos-sier déposé au BO (bureaud’ordre) du MJS s’est avéré

une lettre morte, tant lesrequêtes finissent dans lapoubelle. Un exemple pourmieux illustrer ce phénomè-ne que les «dinosaures» dela place de la Concorde (ex-1er-Mai) n’ont de cesseréservé à l’actualité brûlantedu sport : il y a quelquessemaines, des membres del’AG et du BF de la FAHBavaient sollicité l’arbitragede la tutelle pour dénoncerles agissements du SG dela fédération. L’affaire qui afait les choux gras de lapresse spécialisée n’adonné lieu à aucune mesu-re concrète pouvant dépar-tager les deux «bell igé-rants». Juste des réunionsde concil iation sans fin.Beaucoup de café, de thé etde sucre consommé pourrien. A l’ouverture de la sai-son handball ist ique, unclub, le HCBEB, appuyé pard’autres puissants de lapetite balle (GSP et MCS),mis en congé forcé lors dupremier round, a déclaréforfait. La fédération décided’appliquer la réglementa-tion, à savoir match perdupar pénalité plus desamendes financières. Lamenace ne s’est pas pourautant estompée puisque,avant la 2e journée pro-grammée initialement ven-dredi dernier, le GSP et leMCS ont juré de ne pas

accueillir le CABBA et le…HBCEB. Ils n’entendaientpas cautionner la mascara-de décrétée par le BF de laFAHB d’organiser un chal-lenge de 20 clubs au lieudes 14 initialement prévus.Le MJS est finalement inter-venu en invitant (séparé-ment) les deux parties àdiscuter de la questionautour d’une table.Mercredi, les clubs avaientmis en avant leurs revendi-cations et, le lendemain,jeudi, les responsables dela fédération expliquaientleur thèse.

Avec au bout une trêvesportive décrétée unilatéra-lement. Le ministère qui aété prompt à interdire ledémarrage du championnatde basket-ball tant le direc-toire n’avait pas retrouvé lalégalité, préfère jouer lemoney-time dans le dossierFAHB. A la veille du dérou-lement de la seconde jour-née, le DG des sports de latutelle était sorti de sonmutisme pour annoncer latenue d’une série deréunions avec les respon-sables des deux parties enconflit. Aujourd’hui, la pre-mière manche se jouera enson absence. Bouamra, unhomme de handball, tenteraune solution négociée auconflit. Sera-t-il écouté ?

M. B.

La décision prisejeudi de suspendre ledéroulement du cham-pionnat national de ladivision 1 de handball(messieurs) ne semblepas éclairer les lan-ternes des spécialisteset observateurs surl’issue du bras de ferclubs-FAHB.

Said Bouamra.

PRÉPARATION DES JEUXARABES DE DOHA

Stage de l'équipenationale seniors

Dans le cadre de la préparation des Jeux arabes qui sedérouleront à Doha (Qatar) en décembre prochain, notreéquipe nationale de golf a effectué un stage de préparationdu 02.10.2011 au 06.10.2011 au niveau de l’unité «golf» ducomplexe Mohamed-Boudiaf de Dély Ibrahim.

Ce stage s'est déroulé sous la direction de M. LahoubiNabil (DEN) et M. Zibouche Bachir (entraîneur national). Cestage a permis d'évaluer techniquement ces athlètes aunombre de 10 dont 4 juniors.

Reprise des activités de l'école fédérale

Dans le cadre du développement et de formation, l’écolefédérale de la Fédération algérienne de golf a repris sesactivités hier.

Cette école fédérale créée en 2010 est composée dejeunes golfeurs issus des écoles de Hydra, El-Biar,Bouzaréah et de Dely Ibrahim. Elle constitue l'antichambrede la sélection nationale «juniors».

Pour l'année 2011, cette école fédérale sera dirigée parun ancien athlète international en l'occurrence, M. GuedraFayçal qui a déjà été installé au poste de d'encadreur enremplacement de M. Rabah Mazari Djamel nommé récem-ment entraîneur national «juniors».

La FAG au secours des clubsDans sa dernière réunion, le bureau fédéral de la FAG,

sous la présidence de M. Noureddine Djoudi a pris un cer-tain nombre de mesures en faveur de ses clubs affiliés.Entre autre, la dotation en matériel (sacs de golf, balle depractice, serviettes, gants, trainings, survêtements etc.).Mieux, la fédération s’est prononcée favorablement à laprise en charge des indemnités des formateurs (02) desclubs qui lui sont affiliés.

De leur côté, les arbitres bénéficieront de leur dotation(trainings, survêtements, parapluie). Les arbitres aurontégalement à percevoir les indemnités pour chaque compéti-tion organisée.

A signaler que le lot de matériels (sacs de golf) distribuésur les clubs est une aide fournie par la fédération interna-tionale qui s’est réunie récemment en Ecosse, pays où M.Djoudi s’est rendu dernièrement. Le sponsor de la FAG, laSociété Générale, a également remis un matériel d’unevaleur de 35 000 euros.

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Culture Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

Pouchkine, d’origine algérienne ?Aujourd’hui sera projeté à Alger le film Pouchkine, le der-

nier duel de Natalia Bondartchouk. Ce film, sorti en 2006,porte ce titre parce que le poète, dramaturge et romancierrusse est mort en 1837 à Saint-Pétersbourg après un duelavec un Français.

Alexandre Pouchkine est né à Moscou en 1799.Son arrière grand-père Abraham Hanibal est d'origine afri-caine (il était filleul, ami, ingénieur et général au service dePierre le Grand). Pouchkine était fier de cet aïeul, dont il avaithérité certains traits qui le distinguaient de ses concitoyens :teint olivâtre, lèvres épaisses, cheveux noirs et crépus. Deshistoriens disent que Alexandre Pouchkine est d’origineéthiopienne. Selon d’autres, il serait d’origine nord-africaine,plus précisément de l’ouest de cette partie de notre conti-nent. En 1999, lors de la célébration du bicentenaire de lanaissance d’Alexandre Pouchkine, un diplomate russe adéclaré à la salle Ibn-Khaldoun à Alger que le poète seraitd’origine algérienne. Il a donné comme preuve le nom de sonaïeul, Abraham Hanibal, très répandu à l’époque dans lespays de l’actuel Maghreb.

Hiver de l’année 1837 : apprenant qu’un Français, lebaron Georges-Charles de Heeckeren d’Anthès, courtisait safemme, Pouchkine le provoque en duel. Le 27 janvier 1837,dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, près de la rivièrenoire, le poète reçoit une balle de pistolet dans le ventre etmeurt, deux jours plus tard, des suites de cette blessure.

Très affecté par cette tragique disparition, Lermontov vaécrire son fameux poème La mort du poète. La célèbre sta-tue de Pouchkine à Moscou, œuvre d'Alexandre Opékouchi-ne, a été inaugurée en 1880 par Dostoïevski et Tourgueniev.

On connaissait déjà les Afro-Américains, mais pas lesAfro-Russes comme Alexandre Sergueïevitch Pouchkine !

K. B. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

VENTE-DÉDICACEKarim Younès, ancien présidentde l’APN, signera son livre Dela Numidie à l’Algérie : gran-deurs et décadence, paru chezCasbah Editions.• Le jeudi 20 octobre (à 14h) àla librairie Hassissen de Béjaïa.• Le samedi 22 octobre (à 14h)à la librairie du Tiers-Monde àAlger.• Le samedi 29 octobre (à 14h)à l’ex-librairie Sned deBoussaâda.

SALLE EL-MOUGGAR(ALGER-CENTRE)• Dimanche 16 octobre :A 19h, concert du groupe deJazz Dixieland Sibérien, dansle cadre des journées cultu-relles de la Fédération de Russie.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)• Dimanche 16 octobre :A 18h, spectacle de l’ensembleKabardinka, dans le cadre desjournées culturelle de la Fédé-ration de Russie.

CINÉMATHÈQUE D’ALGER(26N RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER)• Dimanche 16 octobre :A 18h, projection du film Pou-chkine, le dernier duel, dans lecadre des journées culturellesde la Fédération de Russie.

THÉÂTRE RÉGIONALKATEB-ACINE DE TIZIOUZOU :• Dimanche 16 octobre :A 15h, pièce Yemma de l’asso-ciation Tarwa n krim.

CAFÉ LITTÉRAIRE (SIÈGEDE L’UEA, 88 BD DIDOUCHE-MOURAD, AGLER)• Dimanche 16 octobre :A 14h, conférence à l’occasionde la sortie de livre Haraket elilame takhafi fi eldjazaïr del’écivain Mohamed Baghdade.

CENTRE DES LOISIRSSCIENTIFIQUES (RUEDIDOUCHE-MOURAD,ALGER-CENTRE)• Lundi 17 octobre :A 15h, conférence portant surle témoignage vivant d’unacteur de la tragédie du17 octobre 1961 et membre dela Fédération du FLN deFrance.

SALLE DES FÊTES DU BOISDES CARS (DELY IBRAHIM,ALGER) • Dimanche 16 octobre :A 20h, soirée de variétés ani-mée par le chanteur OmarMamache accompagné de songroupe musical (à l’occasion dela journée de l’immigration).

CENTRE CULTURELFRANÇAIS D’ALGER• Dimanche 16 octobre :A 17h, conférence «Les foot-balleurs professionnels algé-riens entre deux rives (1954-2002)» par Stanislas Frenkiel,historien.• Mercredi 19 octobre :A 18h30, projection du film Et si de Serge Lalou (France,Fiction, 110 min, 2010). En pré-sence du réalisateur. Avec :Jean-Claude Lalou, SabrinaPerret, Bruno Putzulu.

INSTITUT CULTURELITALIEN D’ALGER (4 BIS,RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR)Hommage à Stefania Sandrelli,actrice italienne qui a marquél’histoire du cinéma italien etinternational à partir desannées 60.• Jeudi 20 octobre :A 18h, film La Famiglia deEttore Scola, avec StefaniaSandrelli, Vittorio Gassman etFanny Ardant (VO, 1987,drame, 140 mn).• Jeudi 27 octobre :A 18h, film La Prima CosaBella de Paolo Virzì, avecValerio Mastandrea, StefaniaSandrelli, Claudia Pandolfi etMicaela Ramazzotti (VOSTF,2010, comédie dramatique,118 mn).

GALERIE DAR-EL-KENZ(16, LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)• Jusqu’au 20 octobre :11e Salon d’automne du petitformat, avec les artistes BettinaHeinen-Ayach, H’ssicen,Belbahar, Guita, Hioun, etc.La galerie est ouverte de 10h à18h et fermée le vendredi et ledimanche.

BIBLIOTHÈQUE DAR-EL-ANIS (AÏN-BENIAN, ALGER)• Mardi 18 octobre :A 14h30, conférence à l’occa-sion de la commémoration desévènements du 17 octobre1961.

L e choix de la capitaledes Hammadites pour

abriter cette nouvelle édi-tion du festival, après lafermeture du Théâtrenational algérien Mahieddi-ne-Bachtarzi pour causede travaux de restauration,est motivé, explique lecommissaire du festivalBrahim Noual, par son sta-tut de cité artistique etthéâtrale offrant toutes lescommodités d'accueil etles infrastructures pour cegenre de manifestation.

Pour le dramaturgebéjaoui et directeur duTRB, Omar Fetmouche, lefestival constitue «une pré-cieuse opportunité pourfaire connaître la richessehistorique et culturelle denotre pays à travers l'his-toire millénaire de l’ex-capitale des Hamma-dites». Cette troisième ren-contre internationale duthéâtre professionnel estdédiée aux artistes et dra-maturges algériens etarabes à l’image de MalekBouguermouh, Kateb Yaci-ne et Réda Houhou,Kacem Mohamed et le por-tugais José Saramagoentre autres. Quelque250 comédiens et unequinzaine de pays ont

confirmé leur participationà cette manifestation inter-nationale. Il s'agit duMaroc, Tunisie, Egypte,Japon Allemagne, Koweït,Irak, France, Palestine,Cameroun, Bénin, ArabieSaoudite, Liban, Soudan.La cinémathèque, la mai-son de la culture Taos-Amrouche et le Théâtrerégional de Béjaïa (TRB)Malek-Bouguermouh rece-vront l’essentiel des activi-tés du festival.

On enregistre la pro-grammation 20 piècesthéâtrales avec deuxreprésentations par jour, etla formation avec 5 ateliersaxés sur l’écriture, la cri-tique et les techniques demise en scène. «Les artsde la parole» est un autremoment du festival avecune série de spectaclesprogrammés notamment àla place Guydon et sur laterrasse du TRB.

Des ateliers de travail etdes conférences seront àl’occasion animées par desspécialistes autour des

arts de la parole. La littéra-ture et la poésie sont aussiau menu de la manifesta-tion. 19 pièces théâtralesseront en compétition àl’occasion de ce 3e rendez-vous international duthéâtre professionnel.

On citera, entre autres,Akin Ilebher (au-delà de lamer) du Théâtre régionalde Béjaïa, Tente une autrefois de l'Association de l'artthéâtral de Tunisie, KanaSadikane, (ils étaient deuxamis) de la troupe associa-tion culturelle de l'ArabieSaoudite, Ahdab Nouter-dame de la troupe Ettaleâtde l'Egypte, Herb el-maïzde la troupe Khartoum Eni-line du Soudan, Ardh no del'association No du Japon,Afdhel aachik (l'amoureuxparfait) de la troupe duthéâtre Delir d'Allemagneet Tant que l'homme existedu Cameroun.

Le colloque scientifiquesous le thème «Expé-riences théâtrales :empreintes et parcours»programmé sur trois jours,

du 25 au 27 octobre à lamaison de la culture TaosAmrouche, enregistrera laparticipation de 13 confé-renciers, chercheurs etspécialistes du 4e art pourdiscuter des différentsgenres théâtraux. Lescommunes de Bordj Mira,Barbacha, Amizour, Ouzel-laguen où la culture théâ-trale est largement ancréeseront aussi concernéespar les activités du festival.

Par ailleurs, une biblio-thèque comportant descentaines d’ouvrages trai-tant du théâtre, et despièces théâtrales écrites etmises en scène par le dra-maturge béjaoui MalekBouguermouh a été offertepar la veuve du défunt auTRB baptisé du nom de cegrand homme du 4e artalgérien. La bibliothèquesera inaugurée à l’ouvertu-re de cette manifestationinternationale du théâtreprofessionnel en homma-ge au dramaturge MalekBouguermouh.

A. Kersani

BÉJAÏA ACCUEILLE LE 3e FESTIVAL INTERNATIONALDU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Une quinzaine de payset 250 comédiens attendus

Le Théâtre régio-nal Malek-Bouguermouh deBéjaïa accueille-ra, du 20 au30 octobre, la3e édition duFestival interna-tional du théâtreprofessionnel.

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RESTAU’ EXPO ALGÉROISNourriture plurielle…

Q uand on rentre pour la premiè-re fois dans ce restaurant de la

rue El-Khettabi, près de la Grande-Poste à Alger, on est tout de suiteattiré par les jolis tableaux accrochésaux murs. El-Radjah est une sorte depetit musée où l’on peut savourerdes mets en admirant de bellesœuvres picturales.

Ainsi, une magnifique photo ennoir et blanc de deux mètres de lar-geur nous plonge au milieu de laplace des Martyrs (ex-place du Gou-vernement) de la fin du XVIIIe siècle.La statue équestre du duc d’Orléans(blast el-oud) érigée en octobre 1845y est visible.

Aussi, plusieurs anciennes repro-ductions en noir et blanc d’œuvresde l’artiste peintre Etienne Dinetornent les murs de cet établisse-ment. On peut y apprécier entre

autres «Esclave d’amour et lumièredes yeux», peinte en 1895, dont l’ori-ginal se trouve au musée d’Orsay à

Paris. Samir Hamidi, le maître deslieux, n’est pas peu fier de s’entourerde ces compositions artistiques etd’en faire bénéficier sa clientèle.«Elles ont appartenu à mon père etj’y suis très attaché ! confie-t-il.Les touristes de passage les immor-talisent toujours sur leur pellicule.

Un jour, une antiquaire établie enFrance m’a même proposé de me lesracheter en m’offrant une sommemirobolante. Mais ces pièces sontpartie intégrante de ce lieu et de moi-même et font tellement plaisir à lesadmirer en attendant d’être servi !»Autre petite merveille qui meuble cerestau’ expo, un comptoir en boissculpté, apostillé «Le portique Bal-zakis Nicolas». Une belle manièred’offrir la nourriture spirituelle avantcelle de la table.

Sabrinal

Esclave d’amour et lumière des yeuxde Dinet.

Le théâtre Nô du Japon.

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La grenade est unfruit qui contient degrandes quantitésd’antioxydants auxmultiples effets béné-fiques sur la santé.

Une série d’étudespubliées au cours des der-nières années indiquent queces molécules, en plusd’être un apport important àla prévention des maladiescardiovasculaires, pour-raient jouer un rôle capitaldans la prévention du can-cer.

Ses graines pulpeuses(arilles) et son jus ont uneforte teneur en antioxydants.Ils auraient des effets béné-fiques sur la santé cardio-vasculaire, les cellules can-céreuses et certainstroubles neurologiques.

Le terme «grenade» afait son apparition dans lalangue française en 1314. Ilvient du latin malum grana-tum qui signifie «fruit à petitsgrains». Il s’agit en fait d’unegrosse baie comprenant despépins entourés individuelle-ment d’une pulpe rouge (lesarilles). L’actuel nom latinpunica vient de ce que lesRomains appelaient égale-ment le fruit Punicummalum, l i t téralement«pomme punique», par allu-sion à l’ancienne Phénicie,où l’on entretenait de grandsvergers de grenadiers.

Les bienfaitsde la grenade

- Maladies cardiovas-culaires : Plusieurs étudesont révélé que la consom-mation régulière de jus degrenade pourrait prévenircertains facteurs de risquede maladies cardiovascu-laires. Une étude clinique adémontré une diminutiondes lésions d’athéroscléro-se, consécutive à laconsommation de jus degrenade. Chez des per-sonnes ayant déjà étéatteintes d’une maladie

coronarienne, la consomma-tion de jus de grenade aamélioré la circulation san-guine dans les artères.Chez des patients diabé-tiques ayant un taux élevéde lipides sanguins, le jusde grenade a engendré unediminution des taux de cho-lestérol total et de «mau-vais» cholestérol (LDL). Ceteffet bénéfique a cependantété observé seulement chezles gens ayant un taux decholestérol élevé, non paschez des sujets en santé.

La consommation de jusde grenade pourrait égale-ment diminuer la pressionsanguine chez des sujetssouffrant d’hypertension. Lejus de grenade pourraitmême améliorer la fonctionendothéliale (c’est-à-dire lasanté ou l ’élasticité desvaisseaux sanguins) chezles adolescents souffrant dusyndrome métabolique.Cependant, une alimenta-tion riche en antioxydants,obtenue par d’autres typesde jus ou des fruits etlégumes frais, pourrait avoirle même effet.

- Cancer : D’après lesrésultats d’études in vitro, lejus de grenade ou desextraits de jus de grenadepourraient retarder la pro-gression de certains can-cers, tels le cancer de laprostate, le cancer du côlonet le cancer du sein. Desétudes cliniques seront tou-tefois nécessaires pour éva-luer les effets du jus de gre-nade chez l’humain.

Chez des patientsatteints de cancer de laprostate, la consommationquotidienne de jus de grena-de diminuerait la croissancedes cellules cancéreuses etaugmenterait la résistancedes lipides à l’oxydation.

- Troubles neurolo-giques : Des études réali-sées chez l’animal révèlentque le jus de grenade pour-rait avoir un effet neuropro-tecteur. Il protégerait le cer-veau en cas de lésionsreliées à des problèmes denaissance et aurait deseffets bénéfiques sur lessignes neurologiques liés àla maladie d’Alzheimer. Cesrésultats devront être vali-dés chez l’humain et per-mettront de préciser lesmécanismes d’actionconcernés.

- Bienfaits divers : Desrecherches préliminairesindiquent que la grenadeaurait possiblement des pro-priétés anti-inflammatoires,antibactériennes et antivi-rales.

- Plus d’antioxydantsdans le jus que dans lesgraines :

Même si les graines degrenade renferment unequantité élevée d’antioxy-dants, le jus en contientdavantage. En effet, le fruitentier est pressé quand onextrait le jus. Il se trouveainsi enrichi des antioxy-dants présents en très gran-de quantité dans les mem-

branes blanches qui entou-rent les graines.

- Cancer du sein etœstrogènes :

Plusieurs études effec-tuées sur des animaux etsur des cultures cellulairessuggèrent que le jus de gre-nade pourrait réduire lerisque de cancer du sein enagissant sur les récepteursd’œstrogènes et des récep-teurs non œstrogéniques.

- Bon à savoir :Le jus de la grenade est

intensément rouge. Jadis onen faisait même de l’encre.Mais aujourd’hui, on asélectionné une variété àarilles blancs, qui ne tacheni les doigts, ni le linge detable, ni la planche à décou-per…

TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales

E-mail : [email protected]

LA GRENADE

Dimanche 16 octobre 2011 - Page 16

Masque pour cheveuxPour apporter brillance et tonus aux boucles :Ingrédients :

• 3 bananes très mûres• 1 cuillère à café d’huile d’amande• 1/2 tasse de jus de carotte.

Mixer tous les ingrédients dans un mixer. Appliquer surcheveux mouillés et essorés. Envelopper dans une serviet-te humide et laisser poser 1/2 heure. Rincer à l’eau tiède.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Un fruit à redécouvrir

Le saviez-vous ?Le mot orange désigne cette couleur depuis 1553.L’orange est peu calorique et peut donc satisfaire

certains légumes diététiques.

Sachez queLe fenouil est un aliment ventre plat : il absorbe les gaz ! Le fenouil (besbes) est un légume sain, riche en vitamines et en sels minéraux ; vous le

consommerez cru ou cuit selon vos goûts, mais sachez que c’est cru qu’il vous livrera

le plus de vitamines.

La pré-éclampsie expliquéeDes chercheurs de l’Université de Yale, au

Connecticut, ont découvert que la pré-éclampsie, gravemaladie qui affecte les femmes enceintes, est le résultatd’une véritable bataille menée dans l’utérus.

De 3 à 7% des grossesses se compliquent d’une pré-éclampsie, une maladie qui peut s’avérer mortelle. Elleapparaît après la 20e semaine de grossesse et se caracté-rise par une forte hausse de la pression artérielle (hyper-tension) et un taux élevé de protéines dans les urines(protéinurie). Une récente étude, publiée dans le revuescientifique Reproductive Science, indique que la pré-éclampsie est le résultat d’objectifs biologiques antago-nistes. Les gènes du père travaillent en effet à ce que lebébé soit le plus gros possible, alors que ceux de la mèrefont en sorte que le bébé soit suffisamment petit pourqu’elle puisse donner naissance sans y laisser sa vie.

Le combat se joue entre l’utérus et le placenta, lequelest constitué de cellules nommées trophoblastes. Durantune grossesse normale, ces cellules envahissent les tis-sus de la mère, détruisant les parois des vaisseaux san-guins afin d’obtenir une meilleure irrigation du placenta,et donc de favoriser la croissance fœtale. De son côté, lamère possède des lymphocytes, qui vont traquer etdétruire les trophoblastes. Ces derniers peuvent toutefoisfaire diversion en sécrétant une protéine dans le sang dela mère. C’est lorsque cette stratégie de diversion échoueque survient une pré-éclampsie. «Maintenir l’équilibreentre ces deux mouvements antagonistes serait la cléd’une grossesse en santé et sans pré-éclampsie»,indique l’auteur principal de l’étude, Harvey Kliman.

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os :

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Le chou-fleurLe chou-fleur contient de l’acide citrique et de l’acide

malique. C’est le plus digestible de la famille des choux.Comme tous les membres de cette famille, il est antimicro-bien, antiscorbutique, dépuratif, diurétique et adoucissant etaurait des propriétés anticancérigènes.

Il est bon pour la peau, les os, les cheveux et les ongles,le foie et l’équilibre nerveux.

La vitamineD diminue

les risquesde diabèteUn bon niveau de

vitamine D dans l’orga-nisme diminue lesrisques de développer lediabète de type 2. Tellessont les conclusionsd’une étude réalisée auHelmholtz ZentrumMüche, un centre derecherche allemand. Larecherche publiée dansle journal scientifiqueDiabetes Care d’octobreattribue ces résultats àl’effet anti-inflammatoirede la vitamine D. Celapourrait avoir des consé-quences directes sur lafaçon de prévenir le dia-bète, affirment les scien-tifiques.

Pour eux, si lesrecherches subsé-quentes confirment cesrésultats, il faudra viser àaugmenter les cibles devitamine D dans le publicen général, afin de rédui-re les risques de déve-lopper le diabète.

Le corps humain pro-duit lui-même de la vita-mine D grâce à l’exposi-tion au soleil. En hiver,de nombreuses per-sonnes manquent devitamine D. Les résultatsde cette recherchedémontrent donc l’im-portance de pallier cemanque. La vitamine Dest aussi présente dansl’alimentation. On laretrouve dans de nom-breux poissons, tels lesaumon, la truite et lethon. On peut aussi enconsommer grâce à l’ab-sorption de supplémentsd’huile de poisson.

Se laver les mains rendheureux

Se laver les mains n’a pas que des effets sur la santéphysique. En ce temps de rhume et de grippe, on ne dirajamais assez de se laver les mains régulièrement pour éviterla propagation des microbes.

Ce simple geste n’a pas que des bienfaits sur la santéphysique, il a également un impact sur la santé psycholo-gique. En effet, le Daily Mail mentionne que des chercheursde l’Université du Michigan ont découvert que se laver lesmains pouvait également libérer le cœur et l’esprit de pen-sées négatives. Ce geste d’hygiène a aussi l’effet inverse. Sivous vous lavez les mains après une expérience positive,celle-ci sera vaine. Ce nettoyage limite les bons souvenirs etle sentiment de satisfaction en sera diminué.

Quoi qu’il en soit, selon l’expérience observée auprès devolontaires, se laver les mains permettrait notamment deréduire le sentiment de culpabilité.

Deux études, l’une portugaise etl’autre allemande, portant sur l’hui-le essentielle de coriandre ontrécemment été publiées.

Cette huile essentielle, obtenue à partir desgraines, est traditionnellement utilisée en casde troubles digestifs (digestion difficile, flatu-lences) ou pour soulager les douleurs rhuma-tismales. Les auteurs se sont intéressés à uneautre propriété potentielle de l’huile essentiellede coriandre, son action contre les bactéries.

Dans l’étude portugaise, l’huile essentiellede coriandre a été testée contre une douzained’espèces de bactéries responsables d’infec-tions chez l’homme, dont E.coli, salmonelles etstaphylocoques. Certaines espèces s’avéraientpar ailleurs résistantes à de nombreux antibio-tiques. Les résultats obtenus ont montré une

activité bactéricide (qui détruit les bactéries) del’huile essentielle de coriandre sur toutes lesbactéries, à l’exception de deux espèces.

Les auteurs d’outre-Rhin ont orienté leurrecherche vers les bactéries responsables d’in-fections cutanées, dont les streptocoques etles staphylocoques. En plus des essais réali-sés en laboratoire, ils ont étudié l’action del’huile de coriandre au sein de crèmes testéessur des volontaires. Là encore, les résultatssont positifs et démontrent d’une part une cer-taine efficacité des crèmes contenant cettehuile essentielle sur les infections cutanées,d'autre part une bonne tolérance.

A l’heure où les résistances bactériennesaux antibiotiques inquiètent de plus en plus lespraticiens, l’huile essentielle de coriandre pour-rait être à l’origine de la découverte de nou-velles substances antibactériennes.

Huile essentielle de coriandre, versde nouveaux antiseptiques

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 17

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Trucset

astuces Pour tout rattraper-Gâteau trop doré : alorsque la cuisson n'est pasterminée : couvrir votregâteau d'une feuilled'aluminium.-Chocolat fondu pas assezlisse : ajoutez un peud'eau tiède et remuezénergiquement.- Crème anglaise tournée :la solution «tradition» :versez, avec un entonnoir,la crème dans unebouteille en verre, lafermez et secouezénergiquement. - La solution «rapide» :utilisez un mixer.Fermeture éclair grippéeCertaines fermetures éclairsont dures à manoeuvrersurtout lorsqu'elles sontneuves ou au retour dechez le teinturier.Pour les rendre plusdociles, il suffit de lesfrotter avec une bougie etde les actionner plusieursfois.Faire briller les robinets On peut faire briller lesrobinets d’unemaison sans pourautantutiliser desdétergentsagressifs.Il suffit de récupérer unvieux collant, le mettre enboule et le passer sousl’eau. Nettoyer les robinetsavec et ces derniersbrilleront et seront commeneufs.Faire partir des tachesen machine à laver Quand il y a des tachesrécalcitrantes sur du lingeet que la lessive ne suffitpas, on peut essayer untruc naturel.Il faut mettre dans le lingeet dans le tambour de lamachine à laver deuxballes de tennis et fairetourner le tout le tempsd’un cycle normal et lelinge devrait avoir perduses taches.Faire partir du café surdu cotonQuand on se fait unetache de café sur du cotonblanc, on peut la fairepartir aisément etnaturellement.Il faut d’abord savonner,passer ensuite de l’eauoxygénée et bien rincer àl’eau claire.Nettoyer la baignoire Pour éviter la formation detartre sur la baignoire,entretenez-la une fois parsemaine en la nettoyantavec une éponge imbibéede vinaigre blanc chaud etd’eau en quantités égales.

375 g de farine, 285 g debeurre, 285 g de sucre, 100 g d’amandes, 1 œuf

Dans un bol, mélangez l’œufet le sucre. Ajoutez le beurreramolli, la farine, les amandeshachées grossièrement puismalaxez le tout avec vosdoigts afin de former uneboule. Formez 3 rouleaux etmettez au frigo pendant 15minutes. Sur une planche,coupez les rouleaux entranches assez fines. Disposezles tranches sur une plaqueallant au four. Préchauffez lefour à 200°C (th. 7). Lorsque lefour est chaud, enfournez laplaque. Laissez cuire 10minutes jusqu’à obtenir unecouleur dorée.

12 cannellonis, 350 g de fromage fondu,200 g de fromage râpé, 50 cl de coulis de tomate,

20 cl de crème fraîche liquide, 1 bouquet depersil plat, 1 bouquet de basilic, 2 gousses d'ail,

2 c. à s. d’huile d'olive, sel, poivre

Préchauffez le four th.6 (180°C). Lavez et ciselez lepersil et le basilic. Pelez et écrasez les gousses d’ail.Mettez le fromage fondu et la crème fraîche dans unsaladier. Ajoutez les herbes, l'ail, le sel, le poivre etmélangez le tout avec une fourchette. A l'aide d'unepetite cuillère, remplissez les cannellonis avec cettefarce. Huilez un plat à four et rangez-y lescannellonis. Couvrez avec la sauce tomate etsaupoudrez de fromage râpé. Enfournez pour30 min. Servez chaud.

Retrouvez le punch avec de l'ail !Ecrasez une poignée de gousses d'ail, faites-la sauterdans de l'huile d'olive, ajoutez 3 tasses de bouillon delégumes, laissez cuire 3 minutes. Ajoutez 2 blancsd'œufs en battant rapidement, mélangez les deuxjaunes avec la même quantité de vinaigre et ajoutez-lesà la soupe. Cette soupe, à consommer en cure pendantune semaine, purifie le sang et nettoie l'estomac.Pensez à l'eau ! L'Organisation mondiale de la santé recommande deboire au moins deux litres d'eau pure chaque jour, carplus vous êtes déshydratée, plus vous allez vous sentirfatiguée. Commencez votre journée avec deux grandsverres d'eau, puis buvez-en deux autres avant chaquerepas.Couchez-vous à l'heure ! Ce n'est pas une légende : le sommeil avant minuit estréparateur ! Un bon sommeil est la condition même del'énergie et du bien-être. Si vous avez du mal à dormir : - assurez-vous que votre chambre est aérée et passurchauffée (de 16 °C à 18 °C sont recommandés). - Ne dînez pas trop tard. - Ne vous couchez pas affamée, sinon vous allez vousréveiller fatiguée.

Nombreux sont les facteurs qui peuvent altérerla mémoire. Apprenez à faire face aux situations

à risques pour conserver toutes vos capacités.

Le stress S’il est dû, par exemple, à un rendez-vous de travail important, il entraîne uneaugmentation de la vigilance. Mais une mobilisation intense peut, à la longue, affecterla mémoire. Un stress violent (accident...) peut affecter l’hippocampe, une zone ducerveau impliquée dans la mémorisation. La solution : faire de la relaxation ou du sport.Le manque de sommeil Durant le sommeil paradoxal, les neurones stockent les informations engrangéesdans la journée. Des nuits trop courtes réduisent ce sommeil et peuvent donc troublerle bon fonctionnement de la mémoire. La solution : éviter absolument de se coucher tard plusieurs soirs d’affilée.La déprime Elle est associée au manque de motivation : tout semble sans intérêt et sansimportance. Dans ces conditions, il devient vite impossible de se concentrer pourexercer sa mémoire de façon efficace. La solution : retrouver dans un hobby un regain d’intérêt pour les choses.

CCaannnneelllloonniissaauu ffrroommaaggee

Quand la mémoire

fait des siennes

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ORME

Sablés

Cette année vous soignez les26 os, les 33 articulations, les107 ligaments qui formentvos pieds. Pour leur redonnertoute l'attention qu'ilsméritent, procédez une foispar mois à un soin complet :hydratation, exfoliation.Contre la fatigue, placez vospieds sous le jet d'unedouche froide et n'hésitezpas à marcher pieds nus dèsque vous pouvez : c'estbénéfique pour le massagede la voûte plantaire et celafavorise la circulationsanguine.

Prendre soinde ses pieds

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Golfe----------------

DuresMembres

----------------Pressai

----------------Entravée

Elit----------------

MonsieurDans l’œil

----------------Métal

précieux

Dans le sol----------------Dans le gîte----------------

Isolés

Compagniepétrolière----------------Actinium----------------Néon

Oiseau----------------

CargoGros titre

----------------Caricaturiste----------------

Avaler

Bouche----------------Convenable----------------

StoppaAluminium

----------------Doué

----------------Pagayer

Asséché(inv.)

----------------Amende

Enlevé(pho.)

----------------Précieux

Nation----------------

Préfixe

Mesure----------------

Jante

Champignon----------------

Particule----------------

NoteSport

----------------Conjonction----------------

ViaEcurie

----------------Femmes

Substance----------------

ObstinésSes fans

Son clubMétro

----------------Blêmira

----------------Ternit

Endroit----------------

Rompu

Induration----------------

Termes

Pure----------------

Ville----------------

Néant

Près deTlemcen

----------------Epaula

Saint----------------

Partie

Démonstratif----------------

Virils----------------

Prime

Bloc----------------Maladie----------------Religieux(pho.)Jeu

----------------Lisser

----------------Fleuve

Durées----------------

Tour----------------

Platine

Chef----------------

Refuge----------------

Crack

Sa villeAttacher

----------------Endurer

Hâta----------------

Note

Plantes----------------

Bidon

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de13 coachs de Ligue 1 (2011-2012).

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Stade à Blida»

1- IGHIL2- SOLINAS3- RENARD4- GEIGER5- BOUGHERARA

6- AMEURDJAMIL

7- SAADI8- AMRANI9- BOUALI

10- BENCHIKHA11- MEDJAHED12- TALEB

MOT RESTANT = BRAKNI

F E R A H C B E L A M AB A M E D J A H D T I JR H L A U O B E I N L DA K I A S RK I B R A UN H E M A EI C N A D MB O U G H E R A R A I AR E N A R D G E I G E RI G H I L S O L I N A S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

SAKINABOUTAMINE-OVAL-SOU-UN-DO-AUEC-FEUTRE-T-UNIAC-ON-IRA-SAUMOND-CT-ARE-HONNETEMAHATMA-CA-TEA-LAVARIE-CARGOS-DBSOSIE-COBALT-LUESITE-GODARD-DENIIRE-ARSENE-DE-ED-S-BLASEE-VENT-AP-EA-NUS-RENIER-OUTRAGE-MONTER-DPRI-ME-GONG-R-DEU-REE-TENDES-VITLUES-TARDER-TETAANE-TERMES-LAS-IRE-CARTES-MORTELI-DONNAS-MAGIE-L

TLEMCEN-LAIES-REEO-MES-MOINS-COR-UNIR-SOINS-ART-AVIS-COURT-VRAISNEE-ME-LE-RIEN-ONS-NULLE-MERS-MUA-BOLET-LEVE-NIDBELIER-RENE-RODAAVERTISSEUR-REIN

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-RONALDINHO-PSG-BATIR-ANIERS-I-MRIEL-VN-EU-VISAIEES-AISEE-REVEILSS-ENTEE-VOLAS-AI-IG-R----DTN-MNLIMACE----EE-VIA-DIRE-----O-SE-CROTE-TSARS-DUNE-OLE-GRUES-SORT-B

NE-PLAIT-DANS-LAN-RUAIT-SANS-TERINTACT-LAIT-AVECEVASE-FLAMENGO-A

LETTRESLETTRESCIS JORDANIECIS JORDANIE

----NAPLOUSE--------ARAFAT----BETHLEEM------HUSSEIN-----------SIXJOURS------TULKARM-JOURDAIN---------DJENIN-------HACHEMITE---------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Zanzibar

1

2

3

4

5

6

7

8

1- PAYS

2- SULTANAT

ANNEXIONNISTE

3- PROTECTORAT

4- VILLE

5- OCEAN

6- ÎLE

7- PRÉSIDENT

8- COLONISATEUR

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 18

ZANZIBAR

Page 18: d i S r i m a S s P 4 7 0 I N S I A E ÉDUCATION : reprise

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPrès deTébessa

----------------Boisson

Poisson----------------

Valléeengloutie

Enlevait----------------

Joua auMCA

Villed’Ecosse

----------------Consonne

doubleAstate

----------------Monnaie

----------------Tournent

Voyelledouble----------------Divinité----------------Désavantagé

Europe----------------

Partent----------------

CaléesHors

anglais----------------

Impôt

Parti----------------

Ravira----------------Défavorisées

Un anglais(inv.)----------------Fer----------------DrameRestrictif

----------------Dans le bois----------------

Flotte

Joua auBayern

----------------Clore

Titre----------------

ReversNations

----------------Ton

----------------Instruments

Sélénium----------------

Bout degâteau

Bateau----------------

Métal----------------

Effacer

Songer----------------Cité antique----------------

PronomPays

----------------Sale boulot

Signes----------------

CubeStrictement----------------

Asiatique----------------

Souffres

Note----------------

Suffoque

Berge----------------

Grecque

Fruits----------------

Soucis

Interjection----------------Fardeaux

Maladie----------------

Endroits

Mots----------------Condition

Note----------------

Colère

Agonisantes----------------Instrument

Note----------------

Capitale

Déshériter----------------

Ternie----------------Trou du nez

Carte----------------

Théâtre

Voler----------------Mis à terre

Stratagème----------------

Pays

Limitée----------------

Vient

Dinar----------------

Ruse

Défalquer----------------

Institut

Capitale----------------Convenable

Vaut----------------

Cobalt

Averses----------------

Arbres

Cuivre----------------

LithiumConsonnedouble----------------Coutumes----------------Pronom

Traîtres----------------

Mangel’herbe

Feinte----------------Couvaison

Impôt----------------

Fruit

Riche----------------Région de

FranceFaisceau

Démonstratif----------------

Tableau

La première----------------

Redoute

Pays----------------

Rincer

Décodé----------------

SodiumDans l’œil

----------------Radio(dés.)

Bout depain----------------Raton----------------RépèteTrafic

----------------Obstinées

Détruire Restitue

Pacte ----------------

Policiersaméricains

Idéale----------------

Leçons

Erbium----------------

Pouffé----------------

RestrictifRistourne

----------------Faire crédit

Plier----------------Possessif

Astate----------------

Privatif

Néon----------------

Confient

Lisser----------------

Détériore----------------

TotaleSoirée

----------------Quittes

Récolte----------------

Rase----------------

Cil

Ruse----------------

Brasier

Froid----------------

Ego

Altière----------------Assurances

Légumes----------------

Champ

Sans voix----------------Manganèse

Joint----------------

Adverbe

Fleuve----------------

Bâtiment

Préposition----------------

ReligieuxConnaît

Circonstan-ces

----------------Belle-fille

Désastre----------------

Prévenir

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 16 octobre 2011 - PAGE 19

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------C’est aujourd’hui16 octobre 2011 quenotre adorable petitange

Aminesoufflera sa premièrebougie.En cette heureuseoccasion, sa mamanSoulaf, son papa Faouziainsi que ses grands-parents,tantes et oncles des familles Nacer Cherifet Allouche lui souhaitent un heureuxanniversaire et une longue vie pleine dejoie et de bonheur.A tes 100 ans, inch’Allah ! F123710/B15

–––––----------------------En ce jour du 16 octobre, notre prince

Azzouz Ademsouffle sa deuxièmebougie.Son cousinMassinissa, sesgrands-parentsAzzouz Hocine etChebbi Fatima luisouhaitent un bonanniversaire et unelongue vie pleine debonheur et de succès. F123709/B15

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AVIS DERECHERCHE

La familleKennane de Beni-Yenni cherche len o m m éKENNANE MOH-AKLI, âgé de88 ans, disparudepuis le23/7/2011 et , depuis, n’a plus donnésigne de vie. Prière à toute personnel’ayant rencontré ou hébergé de prendreattache avec sa famille en appelant aux :0553 11 80 86 - 0561 83 01 98 -0795 43 46 70 ou en contactant labrigade de gendarmerie de Beni-Yenni.Nos remerciements !

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

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IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

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DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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à Sidi-Yahia, cité EPLF.Tél.: 0552 04 24 90

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021 23 63 21 F1040/B1

SOIR AUTO

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Khazem a la douleur de fairepart du décès de

Khazem Hocineà l’âge de 91 ans.

L’enterrement aura lieu ce dimanche16 octobre 2011 à Aït-Bouyahia (Beni-Douala). La levée du corps se fera à 11 h àpartir du domicile sis à : résidence Tilelli,Bd Krim-Belkacem (Tizi-Ouzou).

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste et douloureuse fut pour nous cette

journée du 16 octobre 2010, où nous a quit-tés à jamais notre cher et regretté

Guesmi HanafiEn ce douloureux souvenir, sa femme,

ses enfants, ses petits-enfants, sa belle-filleet ses gendres demandent à tous ceux quil’ont connu d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

Nous prions Dieu de t’accorder SaSainte Miséricorde et de t’accueillir en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenons età Lui nous retournons.

Repose en paix. «Akirzak RebbiEl Djennethe a Vava.»

––––––––––––––––––––Octobre 2005 - Octobre 2011. Il y a

6 ans, disparaissait physiquement notre trèschère mère et grand-mère

Kerrouche Melhanée Hassaïme,

très connue sous le nomde Melha N’hcen ph

du village Afernakou,Aït-Oumalou, LNI, Tizi-Ouzou.

Son fils, ses filles, ses petits-fils deman-dent à ceux qui l’ont connue d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire. Repose enpaix. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Ton Mustapha. F1066/B4

––––––––––––––––––––Quinze années se sont écoulées et la

douleur est toujours aussi intense que lorsde ce fatidique 16 octobre 1996.

Ce triste jour où desmains assassines ont misfin à la vie de notre trèscher

Bouhanik Abdennour Ni le temps ne pourra

effacer cette atroce dou-leur, ni personne ne pour-ra combler cet immense vide qu’il a laissé.

Son père, sa mère ses frères et sœursainsi que les proches demandent à tousceux qui l’ont connu et gardé un souvenirde l’être attachant qu’il était d’observer unmoment de piété à sa mémoire et de prier leTout-Puissant d’accueillir Abdennourparmi les Siens. GR/B13

NECROLOGIE

Page 21: d i S r i m a S s P 4 7 0 I N S I A E ÉDUCATION : reprise

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

C’est officiel ! Les Souk El Fellah seront de retour très bien-tôt. Youpi ! A quand le retour aussi des …

…bons Sonacome, de H’didwan, de l’interlude téléavec le bocal de poissons, de la casquette militaire sur

la plage arrière de la voitureet du Conseil de la Révolution ?

Ne me dites pas que le bruit n’est pas encore parve-nu à vos oreilles ? De toutes les façons, vous me lediriez que je ne vous croirais pas ! Car, au bout de 50ans de bruitages du système, je sais vos oreilles entraî-nées à déceler ce «bruit»-là. Celui des chaises que l’oninstalle. Ainsi que cet autre bruit. Celui de la fanfare quiprend elle aussi place autour des chaises. Bon, pour lesguignols, pas besoin d’ouïe fine, ils ont toujours été là,n’ont pas bougé. Du moins pas avant le signal du chefd’orchestre. Allez ! Le jeu des chaises musicales peutcommencer. Car c’est bien de cela dont il s’agit avec lecoup d’envoi donné ces dernières heures au redresse-ment du redresseur. Abdelaziz 2 est sur le point deperdre sa particule. Le 2 va tomber ! Je ne sais pas dequel nouveau numéro on va l’affubler dans la suite dujeu. Le 3 ? Le 4 ? Le 1, je pense qu’il a compris qu’il peutse brosser pour l’avoir dans le dos. Il peut tout avoirdans le dos, sauf le 1. De toutes les façons, cherche-t-ilvraiment ce numéro 1 ? J’en doute. Il fait partie du jeu.Donc, il en connaît parfaitement les règles. D’ailleurs,comme dans tout jeu du genre, il a signé avec son silen-ce le cahier des charges. Et la partition est déjà en bran-le. Je ne le vois pas finir assis sur la dernière chaise, à

la fin du morceau. Disqualifié dans ce délicieux passe-temps pour adultes attardés qu’est le jeu des chaisesmusicales. Le pays se meurt, les Algériens trempent leurquignon de pain rassis dans les poubelles pour se don-ner l’illusion de roter leur midi, la Garde républicaine etles parachutistes des forces spéciales seront bientôtchargés de protéger les simulateurs encore en fonctiondans les services pour cancéreux, et que fait le régimependant ce temps-là ? Le régime joue à dégommerBelkhadem ! Mon Dieu ! Quel sens aigu des responsabi-lités et de la charge de l’Etat ! Il serait indécent d’applau-dir au traquenard dont vient d’être «victime»l’Empastillé. Trop facile de lui dire Echah ! Parce qu’àtravers l’autorisation miraculeuse accordée aux «newredresseurs» de Draria, à travers la protection policièrespectaculaire dont ils ont pleinement joui ce week-end,c’est bien la République qui a été traquenardisée. Cen’est pas cela, la politique pour un pays qui aspire àquitter la sphère de la dictature afin d’intégrer la civilisa-tion de la vraie alternance. Non ! Cela, ce jeu des chaisesmusicales, c’est le viol du violeur, l’arrosage à l’arsenicde l’arroseur au curare, la défenestration du défenes-treur, le contrat contre le tueur, la liquidation du liquida-teur, la mise à mort du bourreau, l’enterrement du fos-soyeur. C’est tout cela, mais ce n’est sûrement pas laRépublique. Pour une raison toute simple. L’Algérie nepeut pas se construire au son de la fanfare et du jeu deschaises musicales. L’Algérie ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Les chaises sont prêtes, la musiqueaussi. Les guignols itou !

«Printemps arabe», dites-vous ?

Ceux qui, derrière le«Printemps arabe», craignaientla vague islamiste, ont malheu-reusement toutes les raisonsde conclure que leurs craintesétaient fondées. Du moins,pour le moment.

En Tunisie, l'actualité bruis-se des actes de violence com-mis par les islamistes. Commeà leur habitude, ils profitentdes acquis de la révolte de lajeunesse tunisienne de janvier2011 pour imposer leur modèlede société par la violence. Touta commencé après la diffusiondu film d'animation iranienPersépolis. Le domicile tuni-sois du P-dg de Nessma TV,Nabil Karoui, a été attaqué pardes salafistes. A la suite dequoi, environ 200 d'entre euxs'en sont pris aux locaux de lachaîne, contraignant le P-dg àprésenter ses excuses au…peuple tunisien. Quelquesjours plus tard, une grandemanifestation conduite par lesmêmes salafistes a mené desmilliers de personnes jusqu'ausiège du gouvernement. Toutesces pressions islamistes s'ins-crivent dans le cadre de la stra-tégie d'intimidation en vue desprochaines élections. On aconnu ça, en Algérie, aprèsOctobre 1988.

Le pire est que les pouvoirsoccidentaux laissent faire. Ilsencourageraient même la mou-ture islamiste du «Printempsarabe». C'est d'ailleurs ce dontils semblent s’accommoderconsciemment en Libye enaccordant un soutien exclusif àun CNT imbibé d'islamisme, endéfaveur de la diversité censéemettre en danger l'unanimisme

autour de l'islam. C'est aussi cequi se vérifie en Egypte où l'ar-mée a ni plus, ni moins tiré surune manifestation copte. Celas'est passé au Caire le 9octobre dernier. Des milliers deCoptes s'étaient rassembléspour manifester pacifiquementcontre la multiplication desagressions islamistes contreleurs églises. L'une des der-nières agressions en date avaiteu lieu dans le village deMerinab dans la provinced'Assouan, au sud du pays.

Ce n'est pas la première foisque des heurts entre musul-mans et Coptes sont signalés.La nouveauté, c'est le parti prisde l'armée, habituellementneutre, en faveur des isla-mistes.

Cette attaque a inspiré àl'écrivain égyptien Alaa Al-Aswani un article dans le quoti-dien Al-Masri Al-Youm. Il met àl'actif de la propagation enEgypte des idées wahhabites,la haine croissante contre lesCoptes. Il cite les propos duprédicateur salafiste SaïdAbdelazim, repris par le profes-seur Issam Abdeljawad dans lemagazine Rose Al-Youssef :«Pas d'amitié ni d'affectionpour les chrétiens. Il neconvient pas de se mettre sousleur autorité ni de leur souhai-ter de bonnes fêtes reli-gieuses.»

Alaa Al-Aswani rapporte lespropos d'autres prédicateurstout aussi haineux à l'égarddes Egyptiens coptes. Il meten cause la police et l'arméequi se contentent «de regarderen spectateurs quand les sala-fistes brûlent des églises, cou-pent l'oreille à un concitoyencopte ou bloquent les voies fer-

rées dans la Haute-Egypte pen-dant dix jours».

Mais avant tout, ce que leromancier démocrate dénonce,c'est le fait que des représen-tants de l'armée et de la policese réunissent avec des sala-fistes, négocient avec eux, sesoumettent à eux. Il craint fortque, en acceptant l'idée que leswahhabites contestent auxCoptes qui sont sur le sold'Egypte depuis bien pluslongtemps qu'eux, le droit depratiquer leur religion, les acti-vistes salafistes boostés par lachute de Moubarak ne fassentusage d'une intolérance abso-lue s'il advenait qu'ils prennentle pouvoir.

Si cela arrivait, il y aurait lieude s'inquiéter, non seulementpour les Coptes, mais, au-delà,pour tous les musulmans.

Chez nous aussi l'islamismeavance à pas feutrés. Chevilléau pouvoir, il n'a pas eu besoinde «Printemps arabe» pourinvestir le moindre interstice. Ilse manifeste de multiplesfaçons.

Les députés islamistes etassimilés, c'est-à-dire pas malde monde au total, ne semblentpas pressés d'adopter la loifixant à 30% le pourcentage defemmes dans les assembléesélues. Présenté pourtant par lepouvoir dirigé depuis plus dedix ans par AbdelazizBouteflika, ce projet de loidéclenche l'hostilité dans lamajorité présidentielle elle-même. Sur 389 députés, seules30 sont des femmes. Sur 1 541maires, on ne trouve que 3femmes.

Ces chiffres ne montrentpas uniquement une distorsionde la parité hommes-femmes,

ils attestent que le noyau isla-miste se cristallise sur la ques-tion de la femme. Tout le resteen découle.

Autre motif de réjouissancepour les islamistes algériens,selon le quotidien londonienThe Guardian, le chaos libyenprofiterait à ces derniers, les-quels mettraient main bassesur une partie de l’arsenal deKadhafi, ce qui n’est pas rien.L'article cite une étuded'Andrew Lebovitch publiéepar le Combatting TerrorismCenter de l'Académie militairede West Point, aux Etats-Unis,qui fait état d'une augmenta-tion spectaculaire des attentatssuicides en Algérie depuis ledébut des attaques de l'Otancontre la Libye : «En juillet-août, il y a eu au moins 23attentats dont 13 à l'enginexplosif improvisé (IED), 6attaques à l'arme à feu et 4 ten-tatives d'attentats suicides.»

Malheureusement, cetteavancée de l'islamisme qu'ellesoit rampante comme lemontre l'exemple de la loi sur lareprésentation des femmesdans les assemblées élues, oubrutale comme la tentative desoumettre le pays par la violen-ce terroriste, est habituellechez nous depuis plusieursannées. Pour la Tunisie etl'Egypte, elle découle du«Printemps arabe.»

Un autre écrivain d'envergu-re, lui aussi, Boualem Sansal,celui qui est parvenu à mettretous les courants d'accord...contre lui, sa lucidité et soncourage, s'exprime dans uneinterview accordée au NouvelObservateur. A propos des«Révolutions arabes», ilremarque : «On a chassé des

dictateurs, mais au fond, chas-ser un dictateur, c'est assezfacile. Le système reste là,avec la religion, les traditions...C'est très profondément ancré,et pas seulement dans unenomenklatura, mais dans toutela société. Elle traverse toute lasociété, à l'intérieur même desfamilles (...)

Nos pays sont-ils capablesd'aller au-delà ? De chasser cequi fait la dictature ? De sortirde la féodalité, de l'organisa-tion traditionnelle de la sociétéarabo-musulmane, du culte duchef, de l'omnipotence de lareligion qui dicte tout ? LesCoptes vont-ils être gouvernéspar l'islam ? Ce n'est pas pos-sible ! On ne peut pas leurdemander allégeance à l'islam.On va arriver devant la grandeforteresse, la vraie : maintenantest-ce que la femme est l'égalede l'homme?»

Tout cela se tient trop bienpour que ce soit le fait duhasard.

A. M.

Où était donc passé ce bon vieilislamisme ?

PPANORAMAANORAMALe Soir sur Internet :

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Par Arezki [email protected]