cybermobbing jeux vidéo réseaux sociaux - … · internet envahit les salles de classe et les...

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perigueux.fr Le magazine des Périgourdins N°19 / mai - juin 2017 BUDGET 2017 > SOUS LES PROJECTEURS Forum objectif emploi > CULTURE 3 e Fête de l'Histoire > GROS PLAN SUR Un restaurant flottant bientôt amarré sur les quais

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JABCH-2001 NeuchâtelPP/Journal

Le magazine des employés de commerce

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CybermobbingUn fléau toujours plus intrusif

Réseaux sociauxA quoi ça sert et lesquels utiliser?

Jeux vidéoUne passion qui peut devenir dévorante

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MANAGEMENT, GESTION ET ADMINISTRATION

Brevet fédéral de cadre (Formation en Management et Leadership) ✔ ✔

ESeco – Ecole supérieure d’économie ✔ ✔

Brevet fédéral d’assistant-e de direction ✔ ✔

Diplôme SECSuisse de secrétaire juridique ✔ ✔ ✔

Gestion de projet ✔ ✔ ✔

RESSOURCES HUMAINES

Brevet fédéral de spécialiste en ressources humaines ✔ ✔ ✔

Certificat d’assistant-e en gestion du personnel ✔ ✔ ✔

Recrutement et sélection du personnel ✔ ✔

Brevet fédéral de spécialiste en assurances sociales ✔

Généraliste en assurances sociales ✔

Gestion des ressources humaines pour manager ✔ ✔

Notions générales en ressources humaines ✔ ✔

FINANCE ET COMPTABILITÉ

Brevet fédéral de spécialiste en finance et comptabilité ✔ ✔ ✔ ✔

Certificat SECSuisse Edupool.ch Veb.ch-Swisco.ch de comptable spécialisé ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔

Cours de fiscalité pour généraliste ✔

Comptabilité et finance pour manager ✔ ✔

Notions générales de TQG ✔ ✔ ✔ ✔

VENTE ET MARKETING

Brevet fédéral de technicien de vente ✔

Diplôme professionnel de force de vente ✔

Le marketing pour manager ✔ ✔

Généraliste en marketing et communication - MARKOM ✔ ✔

Les spécialistes romands de la formationprofessionnelle commerciale supérieure

SEC LausanneRue Centrale 6Case postle 74761002 LausanneTél. 021 312 93 [email protected]

SEC Chaux-de-Fonds • NeuchâtelRue Neuve 162300 La Chaux-de-FondsTél. 032 968 56 [email protected]

SEC FribourgCase postale 14161701 FribourgTél. 026 321 29 [email protected]

SEC JuraRue du 23 Juin2900 PorrentruyTél. 032 465 81 [email protected]

SEC GenèveCase postale 3301211 Genève 4Tél. 022 328 06 [email protected]

SEC SionPlace de la Gare 2case postale 12501951 SionTél. - FAX : 027 203 55 65 [email protected]

Plus d’infos sur:www.secformation.ch

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Editorial

De coup de cœur en coup de cœur

Le Caire, juillet 1982. Il est midi, la chaleur est étouffante. L’appel du Muezzin me sort de ma torpeur. Je me réfugie dans le dor-toir de l’auberge de jeunesse. Je rencontre Maggy, une Américaine de 44 ans. Nous sympathisons et je me confie à elle. A 25 ans, licence de droit en poche, je fais avec mon mari un tour du monde. J’avoue à Maggy que je suis contente de retarder mon entrée dans la vie dite «active», d’évi-ter les plans de carrière et les voies toutes tracées. J’ai soif de connaissances et d’ex-périences nouvelles.A l’époque, un parcours professionnel se devait d’être linéaire, lisse. La moindre originalité était taxée d’incartade et le postulant qualifié d’instable. Maggy sou-riait de son plus beau sourire… Elle avait été tour à tour enseignante, propriétaire terrienne, responsable RH, publiciste, journaliste… Son parcours professionnel avait été fait de coups de cœur.Les connaissances évoluent sans cesse et les jeunes savent aujourd’hui qu’ils de-vront changer plusieurs fois de domaine d’activité. Encore en gestation, une loi fé-dérale sur la formation continue vise à im-planter celle-ci au cœur même du par-cours de vie. Tant il est vrai qu’une bonne formation, régulièrement mise à jour, sera essentielle pour répondre aux exigences toujours plus élevées et variées du marché du travail.Couvrant un champ très large, la forma-tion commerciale constitue une base so-lide et sûre pour l’acquisition de futurs sa-voirs. Avec le CFC et les conseils avisés de la SEC Suisse, les jeunes adultes seront bien armés pour réussir.

Marie-Line VUILLEUMIERSecrétaire romande de la SEC Suisse

Sommaire

En bref 4Justice en marche: Gratification: les règles fluctuent 12Nouvelles de la centrale 13Nouvelles des sections 14

Un fléau toujours plus intrusif Internet envahit les salles de classe et les cours d’école. Mais ce n’est pas toujours pour le bien des élèves.

Cybermobbing 5

Une passion qui peut devenir dévorante Surfer sur Internet, jouer en ligne et chatter ne sont pas des activités malsaines si on ne se laisse pas envahir par la passion.

Jeux vidéo 6

A quoi ça sert et lesquels utiliser? S’inscrire à un réseau social permet de se relier à un groupe de personnes pour communiquer, échanger des idées, des photos et des vidéos.

Réseaux sociaux 8

Les adolescents évoluent dans un autre monde En dehors des rencontres personnelles, la majorité des adolescents américains ne renonceraient pas volontiers aux messages par sms.

Communication 10

Un destin multiculturel étonnant Ty Kim est entré dans le monde du travail en commençant un apprentissage d’employé de commerce avant de se lancer dans l’informatique.

Interview 11

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Act

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és qUoI dE NEUf?Soutien aux apprentisdans le canton de VaudLe service de l’emploi du canton de Vaud s’est vu alloué un montant de 5 millions de francs par la commission des finances du canton pour le fonds cantonal de lutte contre le chô-mage. Celui-ci sera utilisé pour encourager fi-nancièrement les entreprises qui embauchent des apprentis, ce qui permettra de soutenir l’entrée des jeunes dans la formation profes-sionnelle.

Baisser les salaires des frontaliersest illiciteLe tribunal de district d’Arlesheim, dans le canton de Bâle campagne, a condamné l’en-treprise Stöcklin Logistik à verser six mois de salaires à six de ses employés frontaliers. Elle les avait licenciés parce qu’ils avaient refusé de voir leur salaire réduit en raison de la baisse du taux de change de l’euro. Une pra-tique illicite du fait qu’elle est proscrite par l’accord sur la libre circulation des personnes avec l’Union européenne.

Hausse dans le commerce de détailEn décembre 2011, le chiffre d’affaires réalisé dans le commerce de détail a augmenté de 0,6% en termes réels par rapport à décembre 2010, révèle l’Office fédéral des statistiques. Ajusté des variations saisonnières, il a reculé de 2,95 en termes réels par rapport à la fin du mois précédent. Sans les carburants, le com-merce de détail a progressé de 0,4% en termes réels. Par contre, durant la même pé-riode, le chiffre d’affaires du commerce de dé-tail des denrées alimentaires, boissons et ta-bac a reculé de 0,2% en termes réels.

Incertitudes sur le marché de l’emploiEn Suisse, les opportunités en matière d’em-ploi sont mitigées pour le premier trimestre 2012, indique l’étude de Manpower sur les perspectives dans ce domaine. Sur les 754 employeurs interrogés dans le cadre de cette enquête, 5% prévoient une augmentation de leurs effectifs et 5% un recul, alors que 89% d’entre eux n’envisagent aucun changement. Plus mitigé qu’au trimestre 2011, ce résultat semble démontrer que les employeurs suisses ressentent l’essoufflement de la dynamique de la croissance.

Nouveau directeur pour Management TrainingJean-Marc Miauton vient de reprendre le poste de directeur de l’entreprise de pra-tique commerciale Management trai-ning, qui a son siège à Lausanne.Economiste d’entreprise, il possède une longue expérience professionnelle dans les PME et les télécommunications. Fi-nancée par le Secrétariat d’Etat à l’écono-mie, et créée en 1995, cette structure a comme objectif de permettre à ses sta-giaires d’acquérir des compétences réelles de la gestion administrative et des res-sources humaines, de l’organisation, du marketing et de la vente ainsi que du se-crétariat. Grâce aux stages effectués dans cette entreprise, quelque 40% des per-

sonnes en recherche d’emploi qui y tra-vaillent retrouvent un emploi durant les trois mois d’activité effectués au sein de celle-ci.

L’argent n’est pas primordialLes jeunes nés après 1980 attachent beau-coup plus importance à un bon équilibre entre la vie professionnelle et leur vie pri-vée, ainsi qu’à l’égalité des chances sur leur lieu de travail que leurs aînés, révèle une enquête réalisée en Suisse par le ca-binet de conseil d’entreprise Pricewater-house Cooper. Affublée du terme «Mille-nials», cette génération déplore que l’égalité des chances ne soit qu’un vœu pieux chez leur employeur. Ils préfèrent la

communication par voie électronique au contact direct ou téléphonique. Trois quarts d’entre eux pensent que ce genre de technologie leur permet de travailler de manière plus efficiente, tout en admet-tant qu’elle entraîne souvent des conflits intergénérationnels sur leur lieu de tra-vail. Ils sont plus attirés par les possibili-tés de développement personnel que leur offre leur emploi que par l’appât du gain.

Une formation obligatoire jusqu’à 18 ansLe mouvement citoyen genevois (MCG) dirigé par Eric Stauffer a demandé que la loi genevoise sur l’instruction publique soit modifiée en vue de prolonger la durée de la formation obligatoire jusqu’à l’âge de 18 ans. L’objectif de cette initiative est d’assurer une formation scolaire (collège ou HES) ou professionnelle (apprentis-sage) de qualité pour réduire le taux de chômage des jeunes habitants du canton et leur assurer un bagage professionnel de qualité. Selon le MCG, cela freinerait l’af-

flux d’étrangers toujours plus important que l’on constate depuis l’instauration des accords de libre circulation et réduirait la pression sur les salaires et le dumping sa-larial. Les milieux concernés de la forma-tion saluent cette initiative, mais relèvent quelques obstacles à cette mesure, car il serait difficile d’obliger les jeunes à rester scolarisés contre leur gré. Mieux vaut, se-lon eux, renforcer l’appui scolaire en amont pour les aider à entrer dans une fi-lière de formation.

Neuchâtel soutient l’apprentissageLes milieux économiques et le canton de Neuchâtel se sont alliés pour concrétiser un plan d’action visant à promouvoir l’ap-prentissage en entreprise. L’objectif de cette initiative basée sur un partenariat public-privé consiste à créer 400 places d’apprentissages supplémentaires en l’es-pace de deux législatives. Concrètement, ce projet entend promouvoir la création

de réseaux d’entreprises qui permettront de professionnaliser la fonction de forma-teur en ayant un responsable pédago-gique qui suit les apprentis dans le cadre d’ateliers didactiques ou de postes d’ap-prentissage en entreprise, en complément des employés accompagnant les appren-tis dans leur travail quotidien.

Jean-Marc Miauton, nouveau directeur de la société Manage-ment Training.

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Un fléau toujours plus intrusifInternet envahit les salles de classe et les cours d’école. Mais ce n’est pastoujours pour le bien des élèves. Certains d’entre eux peuvent devenir de

véritables bourreaux. D’autres des victimes expiatoires.Pierre-Henri Badel

Les téléphones portables sont souvent utilisés pour exprimer, au vu et au su de tous, des sentiments plus ou moins louables sur les réseaux sociaux.

Le phénomène du harcèlement par Internet prend actuellement une telle

ampleur qu’il devient préoccupant pour les jeunes et leurs parents. Les cas de cyber-mobbing sont toujours plus préoccupants et se multiplient. Plaisanteries de mauvais goût, commentaires désobligeants sur l’ha-billement d’une personne, qu’il s’agisse

d’un élève ou d’un professeur, font désor-mais partie du quotidien des cours d’école.

Un phénomène qui fait tache d’huileL’irruption du cybermobbing chez les jeunes prend une dimension inquiétante. Les conflits naissant dans les salles de classe trouvent leur prolongation sur les ré-seaux sociaux. Les différents antagonismes qui apparaissent immanquablement entre les jeunes en raison de leurs origines, classes sociales, cultures et habitudes fami-liales ne manquent pas d’avoir des réper-cussions dans le cadre scolaire ou dans leur environnement de vie.

Les clans de quartier sont aussi forte-ment influencés par ce phénomène. L’es-sor des réseaux sociaux exacerbe l’impact des conflits qui naissent dans la vie réelle. Ceux-ci ne peuvent plus être qualifiés de broutilles, car même si leur expression ne s’affiche que sur les réseaux sociaux, ils

peuvent largement dépasser le seuil de l’acceptable et provoquer des réactions inattendues de la part des personnes tou-chées par ces attaques de cybermobbing. Leurs conséquences sont multiples et on a même recensé des suicides de la part d’élèves qui en étaient la cible. Quand on est victime de ce genre d’attaque, il ne faut pas hésiter à en parler à ses parents, à ses professeurs ou à des tiers en qui on a pleine confiance.

Ce phénomène touche aussi la SuisseLes jeunes victimes de ces agressions vir-tuelles risquent de se renfermer sur elles-même, de tomber en dépression et de se cou-per de tout lien social. «Les élèves deviennent paranoïaques, et c’est justifié», confiait ré-cemment Sébastien Gognat, enseignant et

collaborateur pédagogique du canton de Vaud à un journaliste de 24 Heures. Lors d’un camp, il a par exemple constaté avec ef-farement que les élèves conservaient leurs caleçons quand ils se douchaient, de crainte de retrouver leur photo prise dans leur simple appareil sur les réseaux sociaux.

Selon un sondage réalisé par l’univer-sité de Zurich, un écolier sur cinq a déjà été victime de cybermobbing au cours des quatre derniers mois. Cela peut même pousser la famille à déménager. Les pho-tos de victimes de ces comportements ir-révérencieux sont parfois retouchées pour accentuer encore leur humiliation. «Le plus effrayant est de constater que cer-tains jeunes créent de faux comptes face-book» relève Nadia Garcia, du portail de conseil au parent elternet.ch.

Mais facebook est aussi utilisé par les jeunes pour exprimer leur mécontente-ment. Par exemple quand un garçon se

fait larguer par sa petite amie. Et dans de tels cas, certains n’hésitent pas à afficher la lâcheuse en petite tenue sur le réseau social pour l’humilier aux yeux des autres.

Il ne faut pas hésiter à en parlerLes actes de harcèlement sur les réseaux so-ciaux sont répréhensibles et on peut dépo-ser une plainte pour faire cesser ce phéno-mène. L’association Telme – qui regroupe une quarantaine de répondants spécialisés dans l’enfance (psychologues, éducateurs et assistants sociaux) – est mandatée par Pro Juventute pour gérer les appels sur la ligne 147. Cette dernière fonctionne 24 h sur 24. Les appels sont gratuits. Ce numéro est aussi opérationnel par SMS. Tous les moins de 18 ans peuvent en faire usage pour être écoutés et conseillés, quelle que soit la na-ture de leur problème. Telme propose des consultations personnelles, pour les pa-rents, les enfants ou en famille. De nom-breux conseils et informations sont égale-ment disponibles sur le site Ciao, destiné aux jeunes Romands de 13 à 20 ans.

Pour en savoir plus:www.telme.ch www.ciao.ch

LES INSULTES SUR fACE-Book SoNT PUNISSABLESUne jeune Saint-Galloise a été condamnée à une amende en décembre 2010 pour avoir traité un homme de «couillon» sur facebook. L’affaire avait débuté au prin-temps 2010, rapportait à cette époque le journal 20 minutes. En raison du bruit oc-casionné par les concerts qui étaient don-nés dans un local culturel jusqu’à 5 heures du matin en fin de semaine, un citoyen avait obtenu de limiter ses heures d’ou-verture. Ce qui déplut à la jeune femme de 19 ans qui dut s’acquitter d’une peine de 7 jours-amende de 30 francs ainsi que d’un montant 100 francs.

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Une passion qui peut devenir dévorante

Surfer sur Internet, jouer en ligne et chatter ne sont pas des activités malsainessi on ne se laisse pas envahir par la passion. Mais elles peuvent malgré touts’avérer dévorantes.Pierre-Henri Badel

L ’engouement des jeunes pour les jeux vidéo est bien compréhensible et

n’est pas fondamentalement nuisible car ils stimulent l’interactivité, l’éveil, la capa-cité de réflexion et l’habileté manuelle des joueurs. Sans compter qu’il leur apprend à travailler en équipe et à élaborer des stratégies de groupe. Toutes ces qualités leur seront incontestablement utiles dans leur future orientation professionnelle et leur carrière. Le tout est de ne pas tomber dans une tendance compulsive.

Ne pas dépasser les bornesLa frontière entre la dépendance et l’ad-diction est parfois difficile à déceler chez les personnes qui s’adonnent aux jeux vi-déo. «La dépendance est une habitude qui procure du plaisir, alors que l’addiction implique un besoin dont on ne peut se soustraire» rappelle Eric Jeunet, psy-chiatre et psychothérapeute FMH à Nyon. Il faut pourtant savoir que tous les jeux ne présentent pas le même attrait. Ceux qui s’exercent à plusieurs dans le cadre de groupes et rassemblent des personnes se

trouvant aux quatre coins du globe at-tirent actuellement une très large frange d’accrocs de ce passe-temps. Et c’est en-core plus vrai quand il s’agit de jeux de rôle qui se déroulent en temps réel.

Dans le jargon, ces jeux sont désignés sous le vocable de MMORPG, abréviation de «massively multiplayer online role-playing games». Il s’agit de jeux dans les-quels les joueurs sont représentés par des avatars et au cours desquels ils doivent exercer des tâches sans fin au fur et à me-sure de leur déroulement. Cet attrait pro-vient surtout du fait que les jeunes consti-tuent des groupes au sein desquels chaque personnage doit effectuer des missions au sein d’un monde virtuel.

difficile de lâcher la main«Les jeux de rôle en ligne attirent surtout les jeunes parce qu’ils sont particulière-ment attractifs sur le plan graphique. Ils permettent d’explorer un monde différent à un âge où l’on se construit son propre monde» reconnaît Ségolène Samouiller de l’entité Addiction Info à Lausanne. «Ce

phénomène et généralement le fait de per-sonnes introverties et/ou qui n’ont que peu de gratification dans la vie réelle» poursuit-elle. «On le décèle à partir d’un faisceau d’indices, en particulier parce que les jeunes se renferment dans la soli-tude, l’isolement, deviennent irritables et commencent à ressentir des problèmes physiques, tels que maux de dos, irritation des yeux, etc.».

Une fois embarqué dans un jeu de rôle, il est dès lors très difficile de se déso-lidariser de ses coéquipiers, de crainte d’être déconsidéré par ceux-ci. Surtout que l’avatar que l’on a créé poursuivra son périple sans qu’on puisse le contrôler dès que l’on quittera la partie. Le joueur est donc pris au piège, car seuls les plus assi-dus vont pouvoir progresser vers les ni-veaux supérieurs, ce qui leur attirera les éloges et la reconnaissance des autres joueurs.

«L’addiction aux jeux touche surtout les jeunes, car il faut bien constater qu’un autre aspect de ce phénomène est l’enfer-mement» note à ce sujet Eric Jeunet. «Les joueurs addictifs se projettent dans un autre monde qui leur permet de s’échap-per de la réalité, de se replier sur eux-mêmes. Ils expriment ainsi leur désinté-rêt par rapport au monde extérieur.»

Les facteurs déclencheursdu comportement compulsif«Certains facteurs à risque sont liés à l’in-dividu. D’autres aux caractéristiques d’un jeu particulier ou des jeux de ce type en général», admet Simon Frey, porte-parole de l’entité Addiction Suisse à Lausanne. «Les caractéristiques inhérentes aux jeux qui sont susceptible de conduire à une utilisation excessive sont l’accès 24 h sur 24, la satisfaction immédiate du besoin, l’offre pratiquement illimitée, l’anonymat, la possibilité de tester de nouvelles iden-tités, l’expérience de reconnaissance, de succès, de contrôle et d’appartenance.

Les jeux vidéo permettent d’explorer des mondes différents à un âge où l’on construit son propre monde.

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Ainsi que le fait que les limites spatiales disparaissent et la perception du temps se modifie» poursuit-il, comparant ce senti-ment à celui de l’ivresse.

«Les facteurs individuels liés à une personne qui peuvent mener à une utilisa-

tion excessive d’un jeu en ligne peuvent provenir, par exemple, d’un développe-ment déficient des compétences psycho-sociales, telles que manque d’estime de soi, une dépression, attentes irréalistes concernant Internet, angoisse sociale ou stratégies d’évitement des conflits ou du stress» précise encore Simon Frey. Il relève également que l’environnement social peut évidemment lui aussi influencer le risque de cette dépendance, par exemple en raison de tensions familiales ou des problèmes rencontrés dans le cadre sco-laire. Par contre, il avoue qu’à sa connais-sance, les facteurs déclencheurs ne sont pas spécifiquement connus. «Un problème d’addiction est d’ailleurs en général dû à une variété de facteurs» admet-il.

«Les jeunes s’y enferment parce qu’ils sont certainement moins solides et qu’ils ont peur d’entrer dans le monde des adultes» note encore Eric Jeunet. «Les jeux n’ont pas de conséquence sur la vie réelle. Le monde des adultes est un univers de compromis, de renoncements, d’efforts et d’embêtements. Les jeunes ne veulent pas en payer le prix et ils se persuadent que la vraie vie se passe dans les jeux vidéo.»

Les signaux de la dépendanceLes critères classiques de toutes sortes sont souvent utilisés pour déterminer si une personne est victime d’une addiction aux jeux vidéo. Les caractéristiques sont, notamment, un usage compulsif d’Inter-net, une partie de contrôle de son utilisa-

tion, une augmentation du temps passé sur l’ordinateur, des intérêts qui se li-mitent à Internet, des symptômes tels que la nervosité lorsque Internet n’est pas uti-lisé et le fait de l’utiliser malgré les consé-quences négatives, souligne Simon Frey.

«Mais tous ces signes ne doivent pas être forcément présents pour que l’on parle de cyberaddiction» tempère-il. «Le temps d’utilisation n’est pas en soi une indica-tion suffisamment claire pour déterminer si l’on a affaire à une consommation pro-blématique ou à une cyberaddiction.»

Il n’existe pas de limite bien définie permettant d’affirmer que quelqu’un se trouve en situation addictive. «La fron-tière se situe quand on s’aperçoit que cela a des répercussions directes sur la vie réelle et que cela met en péril, par exemple, la famille, le travail ou que la personne peut provoquer des accidents de circulation» enchaîne Eric Jeunet.

Souvent, l’addiction aux jeux vidéo peut cacher d’autres problèmes présents au sein de la famille.

LES JEUx VIdéoLES PLUS PoPULAIRESWorld of WarcraftGuild WarsStar Wars The Old RepublicAionFlyffRappelzRiftAge of WulinDragon Ball Online

Source: jeuxonline.fr/jeuxvideo.com

CoMMENT RéAgIR? Dès que les parents ou d’autres per-sonnes de contact décèlent des phéno-mènes de dépendance ou des signes avant-coureurs, il est important de par-ler aux adolescents concernés. Il s’agit d’éliminer les facteurs à risque liés à la personne et de développer les compé-tences personnelles permettant de gé-rer les médias de manière générale dans le cadre de l’éducation du jeune concerné. La lutte contre cette dépen-dance passe également par des efforts visant à élargir l’éventail des activités de loisirs de manière diversifiée. L’es-sentiel étant d’établir des règles pré-cises sur la manière d’utiliser les jeux vidéo.Une abstinence temporaire ou persis-tante de l’utilisation d’un jeu spécifique ou de tout jeu en ligne peut parfois s’avérer salutaire et même indispen-sable pour s’affranchir de cette dépen-dance. Il est pourtant nécessaire pour cela de faire appel à un centre de consultation en addiction et/ou en édu-cation.«Les sujets à l’addiction sont générale-ment dans un état de dénégation de leur situation. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils se trouvent dans cet état. Ils essayent de contrôler la situation, mais aussi se perdent dans les méandres de ce phénomène» souligne Eric Jeunet. Quant aux proches de la personne concernée, ils doivent tenter de poser des limites, par exemple éteindre l’ordi-nateur à une heure déterminée ou limi-ter la durée des jeux.

Pour en savoir plus:www.stop-jeu.ch www.cybersmart.chwww.suchtschweiz.chwww.infoset.ch

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A quoi ça sert et lesquels utiliser?S’inscrire à un réseau social permet, comme son nom le laisse supposer, de se relier à un groupe de personnes pour communiquer, échanger des idéesou des services. Ils ont fleuri ces dernières années et deviennent des moyensde communications incontournables.Claude Duval

L ’utilisation des réseaux sociaux attire chaque année une plus large frange

de la population, surtout parmi les jeunes. Mais avant de s’y lancer tête baissée, mieux vaut en analyser les risques et éviter de se retrouver embarqué dans une aventure dont on ne sortira pas sans quelques égra-tignures. En Suisse, quelque 70 000 per-sonnes sont en effet cyberdépendantes et 11 000 considérées comme étant des per-sonnes à risque. Les internautes sont fas-cinés par les réseaux sociaux en raison de leur capacité de constituer des vastes cercles d’amis et surtout de se targuer, dans la vie réelle, de leur nombre.

Un succès planétaireLes réseaux sociaux n’offrent pourtant pas que la possibilité de converser avec ses amis proches ou lointains, mais aussi d’échanger des messages, des photos, des vidéos et ses propres impressions sur un événement qui est en train de se dérouler. Et surtout de le faire de manière instanta-née depuis un téléphone portable, c’est-à-dire partout et à n’importe quelle heure

du jour et de la nuit. Ils permettent surtout de déposer (ou «poster» dans le langage des internautes) des messages de manière presque instantanée avec une facilité dé-concertante. Et cela que l’on soit chez soi, dans le train ou à la terrasse d’un café, à la plage ou même en classe ou pendant la ré-création.

L’attrait des réseaux sociaux est de pouvoir partager et commenter à tout mo-ments que l’on est en train de vivre, que ce soit lors d’une soirée entre amis, d’un match de football, en vacances sous les palmiers, sur une piste de danse, etc. Une sorte de mise en valeur de ses propres ex-périences, comme s’il s’agissait d’un re-portage en direct à la télévision. Et surtout de savoir que les destinataires de ces mes-sages vont les voir de manière instanta-née.

Cette banalisation de la communica-tion planétaire peut naturellement aussi être utilisée dans le cadre de son travail et nombreuses sont les entreprises qui y ont recours pour faire connaître leurs pro-duits ou leurs services par ce biais. Leur

intérêt est surtout d’attirer de jeunes clients dans leurs filets pour leur vendre leurs produits ou leurs prestations.

Assurer la confidentialitéde ses données personnellesTous les réseaux sociaux exigent de créer un compte pour permettre d’accéder à leurs fonctions. Quand on s’y inscrit, il faut dévoiler un certain nombre d’infor-mations personnelles, telles que son an-née de naissance, sa formation, son mé-tier et même les entreprises ou organismes pour lesquels on travaille et, surtout, son adresse de messagerie. On est aussi incité à joindre une photo de soi-même. Toutes ces informations ne sont pas anodines et sont souvent utilisées à des fins commer-ciales, à savoir envoyer de la publicité ci-blée en fonction de son «profil».

Comme les autres membres de ces ré-seaux peuvent aussi accéder à tout ou par-tie de ces informations, si l’on veut rester à l’abri de leur curiosité, il vaut mieux se limiter à n’indiquer que les informations absolument indispensables dans les for-mulaires d’inscription. Il faut surtout évi-ter de dévoiler toute son intimité, car elle risque de tomber devant les yeux de per-sonnes inconnues ou qui ne nous veulent pas forcément du bien.

Cela peut par contre être très utile de préciser sa formation et ses expériences quand on cherche un emploi et que l’on peut ainsi faire part de ses compétences à toutes les entreprises qui sont actives dans un secteur donné. Tout en sachant que ces informations, ainsi que les photos et vidéos, peuvent être reprises par d’autres et nous suivre plus loin et plus longtemps qu’on ne le désire réellement.

On aura donc bien soin de n’indiquer les informations sensibles qu’à ses véri-tables amis. En ne perdant pas de vue que le piratage des réseaux sociaux est un phénomène toujours plus en vogue et que même les données intimes

C’est l’essor des téléphones dits intelligents («smartphone») qui a fait le succèsdes réseaux sociaux de nouvelle génération et des systèmes de micro-bloggingtels que twitter.

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peuvent être subtilisées par des per-sonnes mal intentionnées.

Le phénomène va-t-il être durable? Les réseaux sociaux permettent aussi de créer des groupes spécialisés dans un do-maine particulier, c’est-à-dire d’attirer des internautes partageant certains centres d’intérêts ou issus de certaines régions. Ces derniers permettent de déboucher sur des rencontres dans la vie réelle et de mobiliser toute une frange de la population pour cer-taines causes, par exemple la lutte contre la pollution, la défense des opprimés et des prisonniers politiques, la lutte contre cer-tains régimes, etc.

Il faut pourtant être conscient que chaque médaille a son revers. L’éclipse ra-pide du premier réseau social apparu dans le monde, à savoir MySpace, incite pour-tant à se demander quelle sera la pérennité des différentes sociétés qui ont lancé ces réseaux. MySpace a par exemple fermé les bureaux qu’elle avait en France. L’entrée en bourse – récente – de Facebook n’a, pour sa part, pas été saluée à la hauteur de l’événe-ment, car les investisseurs sont assez scep-tiques quant à son réel avenir.

Peut-être que de nouvelles formes de communication encore plus novatrices vont voir le jour d’ici quelques mois ou quelques années, rendant caducs les ré-seaux sociaux tels que nous les connais-sons aujourd’hui. D’autres étoiles filantes se sont déjà éclipsées de la planète Internet: ce fut le cas en son temps d’Alta-vista, Netscape, etc. Il s’agit donc de gar-der un minimum de recul face aux nou-velles technologies qui tentent de nous accaparer chaque jour un peu plus.

LES dIfféRENTS RéSEAUx SoCIAUx

facebookAvec plus de 850 millions d’utilisateurs à travers le monde, ce réseau social est de loin le plus populaire de la planète. Tout internaute peut créer gratuitement un compte (pro-fil) sur ce réseau et partager ainsi des photos, des messages personnels et des ren-dez-vous avec le cercle d’amis qu’il invite à le rejoindre dans son groupe.www.facebook.com

TwitterDeuxième réseau social le plus populaire, il s’agit d’un système de communication per-mettant d’envoyer des messages cours (140 caractères, appelés «tweets»), qui permet de suivre l’actualité en temps réel et a été à l’origine des mouvements révolutionnaires dans les pays arabes en 2011.www.twitter.com

flickRCe réseau social et spécialisé dans le partage (gratuit ou payant) de photos. On peut y stocker des photos pendant ses vacances pour les mettre immédiatement à disposi-tion de ses amis et de les revoir chez soi. Il compte près de 400 millions d’utilisateurs.www.flickr.com

LinkedinIl s’agit d’un réseau social à vocation professionnelle qui permet de diffuser des infor-mations de nature professionnelle et d’abriter son curriculum vitae, de faire part de ses compétences et d’annoncer, par exemple, un changement d’emploi.www.linkedin.com

MySpaceCe réseau social a été le pionner de ce mouvement. Il a entre-temps perdu de son audience et de son aura du mode de communication qui a été à l’origine de la révolution du Web 2.0.www.myspace.com

xingRéseau social professionnel surtout en vogue dans les pays du centre et du Nord de l’Europe.www.xing.com

ViadeoRéseau social à vocation essentiellement professionnelle surtout répandu dans la com-munauté francophone.www.viadeo.com

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Témoignage de Jean Troillet, alpiniste, guide et marinLe concept «Force Mentale» apporte les outils nécessaires à évoluer vers la réussite. Je ne peux qu’encourager celles et ceux qui veulent révéler leur plein potentiel à expérimenter ce séminaire

Le jeudi 26 avril 2012 de 8h30 à 17h30

Un séminaire exclusif développé et animé par :

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Les adolescents évoluentdans un autre monde

En dehors des rencontres personnelles, la majorité des adolescents américainsne renonceraient pas volontiers aux messages par SMS. Ils plébiscitent ce modede communication pour se donner rendez-vous.Michel Héritier

Dans leurs relations à autrui, les ado-lescents se distinguent par un com-

portement très différent de ce que l’on peut constater chez leurs aînés et s’adaptent plus facilement aux nouveaux moyens de communication. Ils continuent à utiliser couramment les SMS, facebook et du chat vidéo, mais ils ont aussi réalisé que l’envoi de courriel et les discussions de vive voix et face à face sont aussi importantes s’ils veulent rester dans le coup.

Le romantisme n’est pas mortLes jeunes ont compris quelles étaient les limites des nouveaux moyens de commu-nication. Ils se rendent compte que s’ils veulent conserver des relations suivies et approfondies avec leurs amis, rien ne remplace les conversations en tête-à-tête et les activités en groupe. C’est ce que ré-vèle une étude réalisée aux Etats-Unis par la société Ericsson. Cette prise de conscience de l’importance qu’il y a chez les jeunes à se rencontrer dans la vraie vie est assurément aussi transposable en de-hors des Etats-Unis.

Les jeunes utilisent surtout les SMS et facebook pour organiser des rencontres avec leurs amis. Cela leur permet de fixer des rendez-vous intimistes et des mo-ments privilégiés dans des environne-ments propices à la drague. Il ressort de cette étude que c’est encore lors de clas-siques moments d’intimité que s’initient les rencontres amoureuses. Mais c’est par contre sur la toile mondiale que s’officia-lisent ces relations de manière durable entre les jeunes. Cela se traduit concrète-ment par un changement de statut sur fa-

cebook. C’est là que toutes les connais-sances du groupe découvrent qu’ils ont passé du stade d’ami à petit ami ou fiancé. Tous les amis des jeunes concernés sont ainsi informés officiellement de la rela-tion privilégiée qui les unit.

Les habitudes évoluentLa plate-forme de communication face-book est extrêmement prisée par les ado-lescents pour servir de miroir à leur ego. Ils l’utilisent aussi pour transmettre des mes-sages reflétant leurs émotions. Le nombre d’amis qu’ils ont collecté sur facebook at-teint en moyenne 265 individus, soit cinq fois plus que le nombre de contacts qu’ils ont enregistrés dans la mémoire de leur té-léphone portable. Le nombre maximum d’amis enregistrés par les jeunes sur leur compte facebook ne dépasse pourtant gé-néralement pas la limite des 350.

Ce n’est que lorsque les rencontres en tête en tête s’avèrent trop difficiles que les jeunes se rabattent sur les échanges d’idées, d’expérience ou d’opinion par SMS. Ces petits messages courts leur per-mettent de communiquer sans pour au-tant interrompre le déroulement de leurs occupations quotidiennes.

Aussi étonnant que cela paraisse, les ap-pels téléphoniques sont en revanche perçus par les adolescents comme appartenant déjà à la catégorie des anciens modes de communication et, à ce titre, plus conformes aux habitudes de la population adulte. Par contre, l’engouement pour le chat vidéo est en plein essor. Son utilisation a progressé de 23% par rapport à l’année précédente. Il n’en reste pas moins que la possession d’un smartphone est ressentie comme un désir beaucoup plus intense chez les adolescents de 13 ans qui n’en ont pas déjà un, que chez

les jeunes qui ont atteint l’âge de 17 ans. Pourtant, si on demande aux jeunes quel est le vecteur de communication dont ils se passeraient le plus facilement, on constate que tant facebook que les téléphones por-tables sont ceux dont ils pourraient le moins se séparer (5%). C’est beaucoup moins que les échanges personnels (58%) et les SMS (26%).

Le chat vidéo gagne en popularitéUn tiers des jeunes interrogés dans le cadre de cette enquête avouent aussi uti-liser le chat vidéo pour s’aider dans leurs devoirs scolaires. Ce mode de communi-cation est surtout très apprécié des jeunes filles de 13 à 15 ans afin de se retrouver en même temps avec plusieurs amies sur le net. D’où le succès du service ooVoo constaté aux Etats-Unis.

Bien que les habitudes évoluent en matière de communication au fil des an-nées, les jeunes continuent à faire usage des services qui leurs sont familiers et utiles une fois arrivé à l’âge adulte. C’est pour cette raison que les moyens de com-munication tirant parti de la vidéo vont encore gagner en popularité au cours de ces prochaines années.

Consulter son profil facebook sur son télé-phone portable permet aux jeunes de flat-ter leur ego.

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C’est grâce à facebook que les jeunes découvrent que leurs amis sont tombés amoureux.

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Un destin multiculturelétonnant

Chinois d’origine, mais vivant en Suisse depuis 1982, Ty Kim est entrédans le monde du travail en commençant un apprentissage d’employé decommerce. Il est actuellement en train d’achever une formation en cours

d’emploi en informatique. Propos recueillis par Pierre-Henri Badel

Ty Kim, qu’est ce qui vous a amené en Suisse?C’est un peu par hasard que je me suis re-trouvé à Bienne où j’habite avec une partie de ma famille depuis 1982. Mes grands-pa-rents avaient dû fuir la Chine pour des rai-sons politiques et s’étaient réfugiés au Viet-nam. Toujours en raison de la situation politique, ma famille a ensuite fui vers le Cambodge. Je suis né à la frontière avec la Thaïlande voici 30 ans avant d’être pris en charge par la Croix Rouge. J’ai suivi toutes mes études à Bienne dans les écoles ger-manophones depuis le niveau primaire.

Comment se fait-il que vous parliez si bien le français?Comme nous étions dans une ville bi-lingue, ma famille a décidé que la moitié des enfants apprendrait le français et l’autre moitié l’allemand, ce qui nous don-nerait de meilleures chances à tous. Cela ne s’est pas passé exactement ainsi. J’ai fi-nalement été le seul à suivre les écoles en allemand, ce qui fait que notre famille est plus francophone que germanophone.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans un apprentissage de commerce?J’ai toujours eu une affection particulière pour l’informatique. Il m’a semblé qu’un

apprentissage d’employé de commerce pourrait constituer une bonne base pour s’orienter sur cette voie, tout en apprenant aussi les rudiments du commerce et de la gestion. Je suis ensuite parti une année à Taiwan suivre des cours de mandarin par intérêt personnel. De retour en Suisse, j’ai poursuivi mes études pour décrocher une maturité professionnelle avant de m’en-gager dans des études d’informatique à la HES de Bienne et Berne que je vais termi-ner cette année.

Qu’est-ce qui vous a motivé à poursuivre vos études après l’apprentissage?L’informatique m’a passionné dès mon plus jeune âge et je voulais en faire mon métier.

C’est toujours difficile de combiner son travail et de poursuivre des études en pa-rallèle. Comment vivez-vous cette situa-tion?C’est vrai que la vie sociale est un peu lais-sée de côté.

Est-ce que les employeurs montrent de la compréhension pour ceux qui suivent une formation en parallèle avec leur emploi?Dans mon cas, oui. Ils m’ont laissé un peu de temps pris sur mon horaire de travail pour étudier.

Vous semblez aimer particulièrement les langues. D’où vous vient cette passion?C’est probablement une prédisposition naturelle. J’aime bien les cultures quelles qu’elles soient, les gens. Dès lors que l’on maîtrise quelques langues, on commence à se poser des questions. On se demande pourquoi, dans un pays on s’exprime dans une langue ou une autre, d’où proviennent les accents, etc.

Est-ce que quand on parle déjà plusieurs langues, c’est plus facile d’en apprendre une nouvelle?

S’il s’agit de langues de la même famille, je pense que oui. En étant en contact avec des gens qui parlent une autre langue quand on est jeune, cela s’avère beaucoup plus facile.

Est-ce que vos connaissances linguis-tiques vous aident dans votre travail ou est-ce qu’elles vous sont utiles dans votre vie privée?Cela m’aide surtout dans la vie privée, mais également dans la vie profession-nelle. Mais cela m’est surtout très utile sur le plan de la communication. Quand on maîtrise plusieurs langues, on a plus confiance en soi.

Comment faites-vous pour allier vie pro-fessionnelle et vie privée?J’essaye de bien séparer ces deux aspects dans ma vie, mais ce n’est pas toujours fa-cile. On a parfois l’impression de ne plus avoir un seul moment pour soi et sa famille.

Que faudrait-il améliorer dans l’ensei-gnement?Dans certaines branches, il faudrait que l’acquisition des connaissances soit un peu plus axée sur l’aspect pratique des choses. Il faudrait surtout que ça nous laisse plus de liberté d’organisation.

Quels sont vos loisirs?Je prends le temps d’en avoir, même s’ils se passent souvent devant un ordinateur.

Faites-vous du sport?J’ai fait du football, mais j’ai arrêté parce que je n’avais plus le temps.

Quels sont actuellement vos projets et ambitions personnelles?J’aimerais beaucoup travailler dans le dé-veloppement d’applications pour les dis-positifs mobiles. Il y a encore un énorme potentiel d’évolution dans ce domaine et il s’agit d’un champ d’investigation qui est très largement inexploité.

Agé de 30 ans, Ty kim est arrivé en Suisse juste après sa naissance sur la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande.

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Un bonus n’est pas forcément alloué dans sa totalité à un travailleur si ses prestations sont inférieures à celles que l’on pourrait raison-nablement attendre de sa part.

Baptiste a été engagé par une entreprise d’horlogerie le 1er janvier 2007 en qualité de directeur général. Le salaire annuel était fixé à 330 000 francs, y compris une indem-nité de 12 000 francs pour frais de représen-tation. Un bonus de 60 000 francs lui fut versé au mois d’avril 2008. En août 2008, la société a résilié le contrat de travail. Bap-tiste a alors intenté une action contre son employeur, estimant qu’il avait droit à un solde de gratification.

La rémunération peut être constituée du salaire…Il n’est pas contesté que le contrat de travail prévoyait un salaire annuel de 330 000 francs. Par contre, la gratification de 60 000 francs versée de manière discrétionnaire n’est pas soumise au même régime. Le sa-laire est une prestation en argent versée en contrepartie du travail. Il se calcule en fonc-tion du travail effectivement fourni, dans le cas du travail aux pièces ou à la tâche, ou en fonction du temps que le travailleur consacre à l’employeur. En l’espèce, le sa-laire expressément convenu était dû pour chaque année de travail et réparti en treize mensualités.

… et de la gratificationUne gratification est une rétribution spé-ciale que l’employeur verse en sus du sa-laire, par exemple une fois par année. Elle se distingue du salaire, en ceci qu’elle dé-pend au moins partiellement du bon vou-loir de l’employeur. Si le versement d’une gratification n’est pas convenu expressé-ment ou par actes concluants, cette presta-tion est entièrement facultative. Par contre, si un versement de ce genre est expressé-ment prévu, l’employeur est tenu d’y procé-der, mais jouit d’une certaine liberté dans la fixation du montant à allouer.La gratification est accessoire par rapport au salaire et elle ne peut avoir qu’une im-portance secondaire dans la rétribution du travailleur. Un montant très élevé en com-paraison du salaire annuel, équivalent ou même supérieur à ce dernier et versé régu-lièrement, doit être considéré comme un sa-laire variable même si l’employeur en réser-vait le caractère facultatif.

La gratification était soumiseà des conditionsLe versement du bonus, pour l’employeur de Baptiste et pour l’année 2007 dépendait des résultats financiers du groupe et de la société. La seconde condition du paiement consistait en une appréciation positive de la performance du travailleur.

des exigences insatisfaitesLa condition liée à la personne avait pour but de stimuler les travailleurs et de les mo-tiver à fournir un travail abondant et effi-cace. Dans ce cadre, l’employeur se réser-vait la faculté d’évaluer la performance de chaque travailleur et de décider individuel-lement, sur la base de sa propre évaluation, si le bonus serait versé ou non. Il s’agissait pour l’employeur d’un moyen de récompen-ser les travailleurs méritants et de signifier à ceux qui l’étaient moins, qu’ils ne don-naient pas entièrement satisfaction.Le tribunal a constaté, sur la base d’un rap-port d’évaluation établit par l’employeur et qui n’avait pas été contesté par Baptiste, que l’appréciation de son travail n’était pas favo-rable. Cette constatation justifie dès lors que le bonus maximum ait été refusé.

Justice en marche

Gratification: les règles fluctuent

Nicole de Cerjat,juriste, responsabledu service juridiqueau secrétariat romandde la SEC Suisse,Neuchâtel

SEC Suisseservice juridiqueCase postale 30722001 NeuchâtelTél. 0848 810 910 (membres)Tél. 0901 555 717(non-membres Fr. 2.50/min)

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Patricia Jordan a commencé sa carrière professionnelle par une formation d’assistante en pharmacie, puis de prépara-trice en pharmacie à Genève tout en continuant à travailler en parallèle dans l’officine de son village. Après quelques an-nées, la loi sanitaire valaisanne changea, enlevant à la profes-sion de préparateur la préroga-tive de remplacer le pharma-cien en cas d’absences de celui-ci. A l’époque, elle avait déjà un pied dans l’entreprise familiale, un grossiste en maté-riel de chauffage. Elle y donnait des cours d’appui à l’apprentie et effectuait la facturation du SAV. Elle décida de se reconver-tir pour aider son père, qui l’en-gagea comme employée de

PortraitPatricia Jordan, coordinatrice de SEC-Formation en Valais

commerce non qualifiée. Elle se rendit compte de la nécessité de valider ses compétences profes-sionnelles et suivit des cours pour y parvenir en profitant des clauses de l’article 41 de l’an-cienne loi sur la formation pro-fessionnelle. C’est durant cette période qu’elle découvrit ses qualités de formatrice, en don-nant divers coups de main aux élèves de sa volée. Ses prédispo-sitions furent unanimement sa-luées aussi bien par les profes-seurs que les élèves. Elle rejoignit donc l’équipe des for-mateurs des cours interentre-prises de la CIFC Valais et en parallèle, suivit une filière agréée de formateur pour adultes dans le cadre d’un ins-titut de formation à distance,

puis une autre en tant qu’ex-perte aux examens de fin d’ap-prentissage.L’année 2008 fut pour elle une période charnière. Dans le cadre de cours interentre-prises, quelques apprentis confrontés à des difficultés scolaires lui demandèrent de leur donner des cours d’appui en économie et société, à savoir comptabilité, droit, civisme et économie.Devant le succès rencontré par cette initiative, Patricia appro-cha la SEC Valais pour organi-ser de tels cours de manière plus formelle. Cette formation prit de l’ampleur et nécessita d’engager d’autres ensei-gnants. Elle fut désignée coor-dinatrice de la SEC Formation en Valais. Le président de la section lui confia en septembre dernier la mission d’étoffer l’éventail des formations. Son premier projet fut de mettre en place une filière débouchant sur le certificat de comptable spécialisé SEC Suisse – Edu-pool.En plus de cette activité, elle ef-fectue des travaux de compta-bilité et de bouclement pour des tiers, ce qui lui permet de faire le lien entre la réalité des

«dans la vie, il faut toujoursrester positive si l’on veut aller de l’avant» pourrait être la de-vise de Patricia Jordan.

entreprises et la théorie. Elle possède le titre de spécialiste Winbiz, un logiciel de compta-bilité et de gestion d’entreprise. Elle peut ainsi apporter son ap-pui aux entreprises qui uti-lisent ce logiciel.Parallèlement, elle travaille comme bénévole à la SEC Suisse, à l’Harmonie Munici-pale de Sion, dans sa paroisse et elle est membre de HR Va-lais. Toute cette palette d’acti-vités ne lui laisse pas beaucoup de temps pour les loisirs. «Je profite de mes moments libres pour faire de longues balades dans la nature avec mon mari et mon chien» nous confie Pa-tricia Jordan.

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Début des cours : 15 mars 2012

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Née en 1968 à Lausanne, Patricia Jordan a ses origines bien enracinées dans le Vieux-Pays. Elle y a effectué toute sa scolarité et sa carrière, tout comme son père et ses frères. Ses grands-parents paternels ont longtemps vécu en Valais.

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Editeur

SEC SuisseSociété suissedes employés de commerceHans Huber-Strasse 4case postale8027 ZurichTél. 044 283 45 45

Secrétariat romand

SEC SuisseSociété suissedes employés de commerce3, rue Saint-Honorécase postale 30722001 NeuchâtelTél. 032 721 21 37Fax 032 721 21 [email protected]

directrice de la publication

Marie-Line Vuilleumier

Rédaction

Les Editions du Couchant SA44, rte de Divonne, 1260 NyonTél. 022 361 90 25Fax 022 362 05 13Pierre-Henri Badel, rédacteur en [email protected] BieriFlorence Déruaz

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JMB PublicitéJean-Maurice Bloch8, ch. de Crève-Cœur1290 VersoixTél. 022 755 39 [email protected]

Parution

Mensuelle (9 numéros par an)6 500 exemplairesTirage vendu selon REMP:4140 exemplaires

Conception graphique

Partner & Partner AGwww.partner-partner.com

Réalisation et impression

Imprimerie Saint-Paul, FribourgISDN 026 429 06 26ISSN 1424 – 5353

Abonnements

Suisse: 12 mois Fr. 46.–

Site Internet

www.context.ch/fr

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Brevet fédéral d’assistante de direction

La session 2011 des examens fédé-raux du brevet fédéral d’assistante de direction s’est terminée le 27 janvier 2012 à Berne par la procla-mation des résultats et la remise des brevets. Le pourcentage de réussite de la SEC Fribourg est de 90% et la note moyenne pour Fri-bourg est de 4,7.

Les nouveaux brevetés de la SEC Formation Fribourg sont: Virginie Baechler, Marie-Pierre Genoud, Emilie Jeandupeux, Nadine Koenigs-mark, Françoise Lachat, Malika Mar-chon, Catarina Moreira Da Cruz, Béatrice Scherwey, Véronique Schnabel.

 Certificats en comptabilité

Laetitia Braillard, Samuel Chatton, Silvia Isabel De Oliveira Grosso, Marie-Françoise Dubosson, Méla-nie Gilot, Florian Jaquier, Jasmine Moulin, Alina Stefania Muller, Sa-rah Pasquier, Rodolphe Rimaz, Oli-vier Rouvenaz, Marie Serrao ont ob-tenu le certificat en comptabilité financière.

Stéfanie Pereira Castillo, Audrey Sa-pin ont obtenu le certificat en comp-tabilité de gestion.

Séverine Berger, Vanessa Bovet, Noémie Brodard, Delphine Char-rière, Sandra Chevalley, Fabrice Cor-minbœuf, Stéphane Dugué, Mu-rielle Guillet, Sandrine Isufi, Tiémoko Konaté, Claire Marchello, Sonia Meeres, Nadine Messerli, Shérine Noorjan, Maude Pilet, Xin Qi Zosso, Amélie Raboud, Grégory Savary, Vincent Sommer, Irena Steinmann, Delphine Tinguely ont obtenu le certificat de comptable spécialisé en comptabilité finan-cière et de gestion.

Prochaines formations : consultez le site Internet ou contactez-nous.

Ergonomie au poste de travail informatisé

Deux soirées d’information sur le thème «ergonomie au poste de tra-vail informatisé» ont été organisées en ce début d’année. Elles ont ren-contré un bon succès et nous remer-cions SWICA qui a mis à notre dis-position deux spécialistes physiothérapeutes d’entreprise pour dispenser ces cours.

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Tél. 021 312 93 [email protected]

généraliste en assurances sociales

Les prochains cours qui débuteront le 22 mars 2012 seront axés sur une approche du système des assu-rances sociales suisses. Ils per-mettent de maîtriser le système des trois piliers et de conseiller des per-sonnes à ce sujet.

Séminaire de force mentale

Notre nouveau séminaire débute le jeudi 26 avril à Lausanne. Au pro-gramme: découverte du fonctionne-ment de l’être humain, fixer et at-teindre les objectifs, se surpasser en repoussant ses limites.

Lauréats

Les personnes suivantes ont décro-ché un diplôme de spécialiste en re-crutement et sélection du person-nel, secrétaire juridique et comptable spécialisé:

Antonio Anaya, Jessica Argese, Pa-tricia Claude, Mélanie Henry, Jelena Jovanovic, Anne Menétrey, Simplice Tsempzang, Elisabeth Al Wandi, Gi-nette Demont, Christophe Ecknauer, Nathalie Guillermo, Catherine Oc-cioni, Sébastien Penon, Franziska Sahin, Valérie Franco, Karine Kern, Joanna Freindorf, Gordana Ceh, An-toinette Bagnoud, Vanessa Cataldo, Aïcha Dridah, Gonçalves da Silva Quelia, Yann Monnier, Scarlett Mon-nin, Marina Petracca, Fanny Rodel, Tania Santos, Murielle Verdon, An-drée Chevalley, Myriam Collet, Kelly Gallo, Carlo Malgioglio, Dianick Masson, Sophia Roquier, Isabelle

Roux, Carole Désir, Carina Bento, Caroline Cugnasse, Patricia Kadiri, Magda Rozga, Hanane Salhi, Tania Soares Nussbaum, Fanny Spezia, Nicolas Strub, Alice Texeira-Santos, Béatrice Winkler, Diana Teixeira

Prochains cours

_ Notions générales en comptabili-té: 14 mars 2012

_ Assistant-e en gestion du person-nel: 14 mars 2012

_ Généraliste en assurances so-ciales: 15 mars 2012

_ Comptabilité de gestion pour ma-nager: 17 mars 2012

_ Spécialiste en ressources hu-maines - Conseil en personnel: 28 mars 2012

_ Gestion de projet pour manager: 15 mai 2012

SIoN VALAIS/WALLIS

Tél. 027 203 55 [email protected]

Secrétariat

Notre secrétariat est ouvert les mar-dis et jeudis après-midi de 14h à 17h30.

formation

Une classe a démarré sa formation de comptable spécialisé le 13 fé-vrier dernier, nous lui souhaitons plein succès!

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La formation initiale de deux ans, couronnée par une attestation fédérale de formationprofessionnelle (AFP), permet à des jeunes ayant de bonnes capacités pratiques d’obtenir un diplôme reconnu et de pouvoir accéder ensuite à des apprentissagesdébouchant sur un certificat fédéral de capacités (CFC). Dans le cadre de leur formation,ces jeunes acquièrent une première expérience professionnelle. Ainsi, lorsqu’ilsintègrent leur premier emploi, ils sont immédiatement opérationnels. Nous nousengageons aux côtés de ces jeunes diplômés. Ainsi, chacun y trouve son compte.

Teea (17 ans), assistante de bureau AFP en formation et Maria Andres, formatrice en entreprise au Secrétariat de Direction du Canton de Zoug

Attestation fédérale deformation professionnelle AFP:+ compétences pratiques+ productivité+ fiabilité= force de travail sur le terrain

Délai d’inscription: 31 mars 2012sur www.examen.chTaxe d’examen CHF 2 100. –

Règlement d’examen du 20 juin 2011 Examens écrits: 8, 9 octobre 2012Examens oraux: 10, 11, 12 octobre 2012

Règlement d’examen du 10 avril 2001 (pour répétante et répétant)Examens écrits: 8, 9, 10 octobre 2012Examens oraux: 11, 12 octobre 2012

La Société Suisse des employés decommerce organise en 2012, lesexamens suivants:

Examen professionnel d’assistante/assistant de direction

Envoi des documents:

Société Suisse des employés decommerce, Département formationCase postale 30132001 Neuchâtel

Le Président de la commission d’examenKurt Graf

Publication des examens 2012

Ne manquez pas notre numéro consacré à la formationParution: 3 mai 2012Délai de remise de vos annonces:2 avril 2012

Pour en savoir plus:www.context.ch/fr

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