Mercredi 25 juillet 2018 - 1,10 ۃdition Beaune 21B

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En vente chez votre marchand de journauxEn vente chez votre marchand de journaux

NUMÉRO SPÉCIAL - 48 PAGES

UN NUMÉRO UNIQUEPOUR UN MOMENT UNIQUE !

PAGES 2 ET 3

CÔTE-D’OR

■ Venir au travail avec son chien ? Une pratique acceptée par certains patrons. Photo Marie MORLOT

Ils travaillent… comme des chiens

PAGE 14

NUITS-SAINT-GEORGESDes logements sociaux inondés

PAGE 4

NUITS-SAINT-GEORGESUne bouteille de gaz explose en centre-ville

PAGE 15

FOOTBALL

Les ambitions intactes de l’AS Beaune

■ Photo archives Vincent POYER

PAGE 5

MÉTÉOCanicule : la Côte-d’Or en vigilance jaune

■ Photo d’illustration Jérémie BLANCFÉNÉ

PAGE 4DIJONBoutique de cannabis légal :une nouvelle garde à vue

0800 202 648

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RÉGI

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MERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

Agence de LyonRédaction de Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir 21000 Dijon

TéléphoneTéléphoneRédaction : 04.78.14.76.00Rédaction : 03.80.42.42.42

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Quand la rédaction du Bien public alancé son appel à témoins, la semai-

ne dernière, personne ne se serait doutéde son succès : une trentaine de lec-teurs nous ont assuré prendre leur chien au travail. Soyons honnêtes, il s’agit surtout de chefs d’entreprise ou detravailleurs indépendants qui s’oc-troient la liberté de le faire. Mais il y a aussi quelques salariés, à l’image de Lucie.

« Il fait partie de l’équipe »Arboriste grimpeur chez Vertical paysa-ge, à Dijon, elle s’encorde et met son casque, puis monte aux arbres pour les tailler pendant que Charly, un docile jack russel de 5 ans, l’attend en bas. « Jel’amène sur les chantiers depuis un an. Ayant vu mon boss emmener le sien plusieurs fois, j’ai fini par lui demander si je pouvais faire pareil », explique Lu-cie. Depuis, soit Charly roupille dans lecamion, soit il se promène « tout seul » dans la zone de chantier sécurisée. Et cela ne pose de problème à personne. Ni aux clients ni aux collègues.« Avoir un chien, c’est avoir des respon-sabilités. Et s’il reste tout seul huit heu-res d’affilée à la maison, il ne fera rien du tout. Ici, les gars lui filent une caressede temps en temps. Il fait partie de l’équipe », confie notre interlocutrice,

pendant que son chien « mène l’enquê-te » autour d’un gros rocher.Lima, une captivante braque de Wei-mar de 3 ans au pelage doré, est moins « nature ». Son quotidien à elle, c’est une agence de design climatisée, rue dela Brot, à Dijon. Sa maîtresse, Maeva, ne la prend pas « tous les jours, à causedes déplacements professionnels ». Mais quand elle reste au bureau, l’impo-sant toutou se couche à ses pieds, sur son gros coussin, « avec son doudou ». À la place d’une « pause clope », ici, c’est une « pause pipi » qu’on s’impose.« On retrouve les chiens des salariés des entreprises voisines. On est nom-breux à venir avec ! », s’amuse Maeva.

« Chiper le sandwichdu patron »

Elle confie que « si Lima ne fait pas un bruit », elle s’est fait remarquer deux outrois fois « en chipant le sandwich du patron dans son sac » ou en « bouf-fant » le coin d’un objet collector. « Mais on ne l’engueule pas. Ce chien apporte une bienveillance à l’entrepri-se. C’est un outil managérial qui casse les codes du bureau », témoigne Sébas-tien Brissé, cofondateur de l’agenceMK Nexus.Des bêtises, Loustic, lui, n’en a jamais fait. Ou presque. « Il est déjà tombé unefois dans la fosse et il est passé sous unevoiture qui était au contrôle techni-que… Tout ça sans se blesser ! », pro-met Vincent, qui travaille au centre Sé-curitest de la rue Général-Fauconnet, à Dijon. Son chien de 14 ans est la star duquartier. Il accueille les clients d’un coup de truffe amical et se promène

tout seul, à son rythme, dans les rues adjacentes. « On me l’a kidnappé une fois : un passant croyait qu’il était aban-donné. J’ai fait une alerte sur Facebooket on me l’a ramené trois heures plus tard. Un autre coup, ils ont refait le goudron du trottoir et Loustic a marchédedans : l’empreinte de ses pattes est restée », se souvient le mécanicien.Les chiens, c’est peut-être ça qu’ils lais-sent le plus : des marques indélébiles dans la vie des salariés.

Marie MORLOT

+WEB Retrouvez plus de photossur notre site Internet, bienpublic.com

C Ô T E - D ’ O R S O CI É T É

Aller au travail avec son chien, c’est un truc de “wouf” !

Pour la première fois en France, une entreprise lyonnaise autorise clairement ses salariés à venir au bureau accompagnés de leur chien. L’occasion de partir sur les traces des Côte-d’Oriens qui travaillent aux côtés de leur fidèle compagnon.

■ Loustic a toujours du flair pour les contrôles techniques. Photo M. MO.

ZOOM

L’entreprise lyonnaise SantéVet, dédiée à l’assurance santé anima-lière, vient d’élaborer la charte “Mon chien avec moi au travail” qui autorise clairement les sala-riés à venir avec leur chien. Mais, en réalité, le Code du travail n’interdit rien sur le sujet.C’est au règlement intérieur de chaque société de préciser les conditions qui s’appliquent à l’employé souhaitant venir au travail accompagné de son ani-mal. Attention toutefois, le salarié devra être couvert par une assu-rance spéciale : il sera tenu res-ponsable de tout dégât causé par l’animal comme le fait de mordre le mollet du chef ou de déchirer un contrat important.

Ce que dit la loi

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CDO - 1

ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION

C Ô T E - D ’ O R S O CI É T É

Aller au travail avec son chien, c’est un truc de “wouf” !

■ Après avoir volé le sandwich du patron, Lima est sur un autre coup ! Photo M. MO.

■ Lucie grimpe aux arbres sous l’œil protecteur de son chien Charly. Photo M. MO.

Pierre Desmon est le directeur général dela société spécialisée dans le recyclage Recyclic, basée à Saint-Apollinaire. Il tra-vaille aux côtés de Merlin, un berger aus-tralien de 18 mois. Et il a très vite comprisque la « bête » pouvait devenir un atout de poids – 25 kilos tout de même – dans lemonde des affaires. « Lorsque l’on reçoit des clients ou des fournisseurs, le chien permet de briser la glace tout de suite. Ledialogue part très vite et cela facilite l’ap-proche », confie-t-il.Pierre Desmon l’assure : il autoriserait « sans aucun problème » un de ses em-ployés à venir travailler avec son fidèle compagnon. « À une condition : bien connaître le caractère de son animal. Qu’il n’aboie pas, qu’il s’entende bien avec les autres chiens et qu’il devienne transparent pour les autres collabora-teurs », détaille-t-il.Son secret : le promener longtemps le matin avant d’arriver au travail. Couché sous son bureau, Merlin se fait effective-ment oublier. Sauf à l’heure de la sortie, « vers 19 heures, lorsqu’il est temps de rentrer à la maison, il commence à s’agi-ter. Et quand il entend le câble de l’ordi-nateur qui se débranche, il lève une oreille et m’attend pour partir ».

L’avis du patron : « J’autoriserais sans aucun problème mes salariés à venir avec leur chien »

■ La posture du patron cela ne s’apprend pas. Pour Merlin, c’est inné. Photo M. MO.

LA QUESTION WEB

Comprenez-vous que l’on puisse allerau travail avec son chien ?

Votants : 1 579.35 % OUI 65 % NON

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CDO - 1

ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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Un incendie s’est déclaré dans lecabanon d’une propriété située dans la rue du Docteur-Louis-Legrand, à Nuits-Saint-Georges, vers minuit, au cours de la nuit de lundi à mardi. Une forte ex-plosion, en raison de la présenced’au moins une bonbonne de gaz, a retenti, suivie d’une secon-de, peu de temps après.« La population a entendu deux explosions, mais, pour l’instant, les sapeurs-pompiers n’ont re-trouvé qu’une seule bouteille de gaz. Lorsque nous sommes arri-vés, tout était déjà entièrement embrasé et les explosions avaient déjà eu lieu », a fait sa-voir le lieutenant Étienne Des-prez. Rapidement maîtrisé, le feu a mobilisé seize pompiers ve-nus de Nuits-Saint-Georges, des Deux-Côtes et de Beaune, avec deux engins pompe-tonne et une grande échelle. Aucune vic-time n’est à déplorer et le feu est resté concentré sur le cabanon.« Il nous servait de remise », ex-plique Agnès Legrand, la pro-priétaire. « Il y avait une dizaine de stères de bois bien sec de-

dans », précise Alain Brune, qui réside également là-bas. Plu-sieurs Nuitons étaient présents aux abords de l’incendie. « Je re-gardais la télévision quand j’ai entendu les deux grosses explo-sions et vu leurs reflets sur les murs en face de chez moi », ra-conte Claude Mortureux, venu depuis la rue Jean-Mermoz. « J’ai été réveillé à la première détonation », relève pour sa partJean-Claude Alexandre, premieradjoint au maire Alain Cartron. Ce dernier, quant à lui, indique : « La première explosion, la plus forte des deux, m’a réveillé. J’ai d’abord pensé à un cambriolage,puis je suis sorti pour voir. C’est alors que la seconde explosion s’est fait entendre. Ce n’est que dans la rue que j’ai vu les flam-mes », explique le premier édile. Étaient aussi sur les lieux Enedis, GrDF et la gendarmerie de Nuits-Saint-Georges, qui a ouvert une enquête pour déter-miner l’origine et les causes de l’incendie.

Alexandre RAIMUNDO-SUCHET (CLP)

NUITS -S AINT-GEORGE S FAITS DIVERS

Une bonbonne de gaz explose dans un incendie

■ L’explosion d’une bonbonne de gaz à la suite d’un incendie a réveillé les Nuitons. Photo A. R.-S.

Agissant en qualité de conseil de lasociété civile immobilière Prima-bis, Me Arnaud Jeaugey, avocat ducabinet BJT à Dijon, a souhaitéfaire usage d’un droit de réponse àla suite de l’article paru dans LeBien public le 12 juillet, intitulé« Le squat de la rue des Ateliersévacué », dans lequel la sociétéPrimabis était directement citée.« Ledit article », écrit Me Jeaugey,« fait apparaître une déclarationémanant de “Benjamin”, membredu collectif de soutien aux mi-grants, selon lequel “cette évacua-tion est d’autant plus scandaleuseque des négociations étaient encours avec le propriétaire pourtrouver une solution à l’amiable

pour l’acquisition du lieu”.La SCI Primabis conteste avec stu-péfaction ces allégations dans lamesure où aucune négociation n’aété entreprise pour trouver unequelconque solution à l’amiablepour l’acquisition du lieu. […] LaSCI Primabis a donc légitimementfait appliquer l’ordonnance du27 novembre 2017 de la juridic-tion des référés du tribunal d’ins-tance de Dijon (et non du tribunalde grande instance comme men-tionné dans l’article par erreur)qui ordonne la libération deslieux. […] Précision doit être ap-portée que les propriétaires del’immeuble n’ont pas été contac-tés ».

DI JON FAITS DIVERS

Le squat de la rue des Ateliers évacué (suite)

Ouverte samedi quai Nicolas-Rolin, dans le quartier du

Port-du-Canal à Dijon, la bouti-que Bionokopia, qui proposait àla vente des produits à base deCBD (le cannabidiol ou “canna-bis légal”), était fermée hier : lespoliciers y ont mené une opéra-tion, et le gérant, un Dijonnaisâgé de 21 ans, est en garde à vue.Les forces de l’ordre ont parailleurs saisi les produits propo-sés à la vente (Bionokopia an-nonçait 400 références).Cette nouvelle intervention sur-vient une semaine après la ferme-ture de la première boutique dece genre à Dijon, Bestown, instal-lée rue Montchapet, perquisition-née le jour de son ouverture (lirenos éditions du 19 juillet). Le gé-rant, placé en garde à vue, est,depuis, sous contrôle judiciaire etle magasin fermé pour six mois.

La mère du patron réagit

La mère du jeune patron placé engarde à vue hier a vivement réa-gi : « Mon fils n’a rien d’un voyou,il n’a aucun antécédent judiciai-re. Ce qui s’est exactement passé,c’est qu’il est allé acheter des sa-chets d’herbe de cannabidioldans un bureau de tabac, juste enface du commissariat de Dijon, etpour savoir s’il pouvait les vendre

dans sa boutique, il est allé, lundi,voir les policiers de la brigade desstupéfiants. Personne ne pouvaitle recevoir. Il y est donc retournémardi matin avec son sachet. Etc’est là qu’il a été placé en garde àvue. C’est tout de même un com-ble ! Les bureaux de tabac ont ledroit de vendre ces sachets d’her-be et là, il n’y a ni intervention depolice, ni perquisitions, ni sai-sies… Je ne comprends pas ».« Nous sommes spécialisés dansles produits bien-être et paramé-dicaux, pas dans le côté récréatif.Nous souhaitons redorer l’imagedu chanvre et ses vertus thérapeu-tiques », expliquait dans nos co-lonnes, en juin, Karolina Willo-queaux, créatrice de la marque.Le magasin devait proposer destisanes à base de cette plante, desshampoings ou encore des huiles.Hier soir, le jeune homme étaittoujours entendu, et le procureurde la République n’avait pas com-muniqué sur les suites du dossier.

D I J O N FA I T S DI V E R S

Cannabis légal : nouvelle boutique, nouvelle garde à vue

■ Photo d’illustration Nicolas BOFFO

Une nouvelle boutique de vente de produits à base de “cannabis légal” avait ouvert samedi à Di-jon. Son gérant est en garde à vue, ses produits ont été saisis.

Lorsque l’équipage de police-secours a été dépêché dans lequartier Branly, à Chenôve,lundi, vers 16 heures, il s’agis-sait d’intervenir pour un vio-lent différend familial.À leur arrivée sur les lieux, lespoliciers ont trouvé un hom-me de 25 ans, complètementivre, et son épouse affirmantqu’elle avait été victime decoups de sa part et qu’il avaitcassé son téléphone porta-ble.L’homme, dont l’alcoolémieatteignait 1,66 g/l, a été con-duit dans les geôles de dégri-

sement du commissariat cen-tral, puis placé en garde àvue.Mais les auditions et l’enquê-te ont donné une autre ver-sion des faits : la jeune fem-me aurait, en fait, eu undifférend avec sa belle-sœur,et elles en seraient venuesaux mains. À l’arrivée de lapolice, elle a désigné, pourune raison inconnue, son ma-ri comme étant l’auteur descoups, alors qu’en fait celui-ciles séparait. Aucune plainten’a été déposée et l’homme aété remis en liberté.

CHENÔVE FAITS DIVERS

Elle se bat avec sa belle-sœur et désigne son mari

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ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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Course pédestre - Dijon

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SAMEDI 8SEPTEMBRE 2018SEPTEMBRE 2018

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CADEAUX À TOUSLES PARTICIPANTS

COURSES

ENFANTS

SUR LESPAS DU

CHANOINE10,6 km

AU FIL DEL’OUCHE20,4 km

COURIR

AU

FÉMININ

4,7 km

avec le soutientechnique de

La voiture avait violemment percuté trois véhicules en sta-tionnement boulevard de Troyes, à Talant, lundi vers 22 h 30, et son conducteur ne s’était pas arrêté.Mais des témoins avaient vu la scène et fourni des éléments de description du véhicule en fuite. Ils avaient même vu le conduc-teur consommer de l’alcool au volant ! Moins d’une demi-heu-re plus tard, un équipage de la

brigade canine repérait la voitu-re en fuite et l’interceptait rue des Génois, à Dijon.Le conducteur et sa passagère étaient en parfait état d’ivresse, mais l’homme, un Talantais âgé de 23 ans, a refusé de se soumet-tre à un contrôle d’alcoolémie.Il a été conduit dans les geôles dedégrisement du commissariat central, puis placé en garde à vue. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel.

TAL ANT FAITS DIVERS

Il percute trois voitureset prend la fuite

Lorsque lundi, vers 6 heures,boulevard Pascal, à Dijon, lespoliciers de la sécurité publi-que ont contrôlé une moto,dont l’antivol avait été habi-lement disposé pour mas-quer la plaque d’immatricu-lation, ils se sont renducompte que le numéro cor-respondait à celui… d’unevoiture Citroën, grâce à la

transformation d’une lettre.Le motard, un jeune hommede 26 ans, domicilié à Dijon,n’a pas pu présenter son per-mis ni les papiers nécessairesà la circulation de son engin.La moto a été placée à lafourrière et son pilote seraconvoqué par les enquêteursde la brigade des accidents etdélits routiers.

DI JON FAITS DIVERS

Les plaques de sa moto étaient celles… d’une Citroën

Zineb Telebou, une habitante deQuetigny âgée de 28 ans, a trouvé la

mort dans la nuit de samedi à diman-che, au cours d’un accident survenusur l’autoroute A 9, dans le Gard, àhauteur de la commune de Tavel (lirenos éditions du 24 juillet). La jeunefemme était passagère d’une voiture,prise dans un carambolage impliquantsix véhicules. La voiture dans laquelleZineb Telebou se trouvait était condui-te par sa sœur Khadija, âgée de 30 ans,demeurant à Beaune, laquelle a étégrièvement blessée, ainsi que ses en-fants de 4 et 9 ans, l’un se trouvantdans un état critique. Le conducteursoupçonné d’être à l’origine de l’acci-dent a été placé en garde à vue.Zineb Telebou venait de finir son con-trat d’insertion au sein de l’associationEthicofil, située dans le quartier desGrésilles, à Dijon, et avait le projet decréer sa propre société. Elle avait undon pour la création artisanale, en par-

ticulier en ce qui concernait la couture.Elle était sortie première de sa promo-tion lors d’une formation qu’elle avaitsuivie dans le secteur de la mode. Zi-neb Telebou voulait s’inspirer de l’arti-sanat marocain pour créer ses propresmodèles. Elle avait été formée à lachambre de commerce et d’artisanatde la Côte-d’Or.

Ses amis sous le chocde la nouvelle

La jeune femme avait de nombreuxprojets, dont celui d’une sortie dans unparc de loisirs la semaine prochaineavec ses amis d’Ethicofil… Tous sontsous le choc de la terrible nouvelle.Toujours au service des autres, pas-sionnée par la vie associative, ZinebTelebou avait un grand cœur et aimaitse rendre utile aux autres : c’est unecause qui l’a toujours habitée.Une cagnotte en ligne a été lancée pouraider sa famille, originaire de Saône-et-Loire, à financer ses obsèques.

A.-F. B.

INFO Pour aider la famille : https://www.leetchi.com/c/soutien-a-la-famille-de-notre-soeur-zineb

Q U E T I GN Y FA I T S DI V E R S

Jeune femme tuée sur l’A9 : une cagnotte pour aider la familleLa Quetignoise Zineb Telebou, 28 ans, jeune femme au grand cœur et passionnée par la vie as-sociative, est morte tragiquement dans la nuit de samedi à dimanche.

Cela ne vous aura pas échap-pé : le département, commele reste de la France, traverseun épisode de fortes cha-leurs. Ce mercredi, les tempé-ratures pourront atteindre32 °C en Côte-d’Or, d’aprèsles prévisionnistes de Meteo-News. L’épisode caniculaireest attendu à partir de jeudi,avec une forte hausse destempératures aux alentoursde 34 °C qui devrait toujoursêtre d’actualité pour la jour-née de vendredi. Il faut égale-ment s’attendre à des nuitsau-dessus de 20 °C.Conséquence : Météo Francea décidé, mardi après-midi,de placer neuf départementsfrançais en vigilance orangeet une dizaine d’autres en vi-gilance jaune canicule, dontla Côte-d’Or. Une vigilancevalide depuis 16 heures mar-di et, pour l’heure, jusqu’à cemercredi, 16 heures. Maiscelle-ci devrait être active du-rant plusieurs jours au regarddes prévisions.Néanmoins, une bonne nou-velle attend ceux qui ne sup-portent pas la chaleur : une

dégradation orageuse devraittraverser le flanc est, samedi.Des pluies orageuses rafraî-chiront l’atmosphère à partirde la mi-journée.

+WEB Vous pouvez retrouver sur notre site Internet les bons gestes à adopter en période de fortes chaleurs ainsi que les consignes concernant les restrictions d’eau dans le département.

CÔTE-D ’OR MÉTÉO

La Côte-d’Or placée en vigilance jaune canicule

■ Photo d’illustrationJérémie BLANCFÉNÉ

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CDO - 1

ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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En décembre, le président du Dépar-tement, François Sauvadet, avait

assuré vouloir « aller vite sur ce dos-sier ». Il aura fallu six mois aux diffé-rents partenaires locaux pour écrireles fondements de la “Stratégie dépar-tementale d’adaptation”. Ce docu-

ment assez technique de 59 pages,présenté et adopté le 25 juin en séanceplénière, esquisse un mode d’emploipour « atténuer » mais surtout« s’adapter » au changement climati-que. Il s’agit d’une déclinaison localedu Plan d’adaptation conçu au niveaunational il y a sept ans. Cette feuille deroute propose des actions dans quatregrands domaines : l’eau, la biodiversi-té, les forêts et l’agriculture.

nEau : éviter le gaspillageIl s’agira, notamment, pour les parte-naires, de « développer la connaissan-ce des ressources et le suivi des milieux

aquatiques », de « travailler sur les économies et le gaspillage de l’eau »,ou encore de « rendre l’agriculture moins dépendante en eau ». Le Dé-partement veut également « réduireles pollutions à la source » et « limiterl’introduction et l’expansion de diver-ses espèces exotiques envahissantes ».

nBiodiversité : assurer la bonne circulation des espècesAfin de préserver la flore et la faune,les « experts » veulent développer des« continuums écologiques » et créerdes « trames vertes et bleues » (TVB).Pour mémoire, ces dernières, vertespour le milieu terrestre et bleues pourl’aquatique, visent à enrayer la pertedes espèces en préservant des corri-dors écologiques qui leur permettentde circuler et d’interagir. Le documentpropose aussi de « redéfinir les mi-lieux et les espèces » qui seront à pro-téger demain.

n Il faut sauver les frênes de nos forêtsConcernant le domaine forestier, l’ac-cent sera mis sur la « régénérationartificielle » de certaines essences da-vantage adaptées à nos territoires, comme le chêne sessile, le tilleul, lecèdre ou d’autres résineux, tels que lepin, en remplacement du chêne pé-donculé et du hêtre. Les porteurs dudossier se veulent aussi « vigilants »quant à l’évolution de la maladie dufrêne, l’objectif étant la reconstitution,si possible, du potentiel forestier en-dommagé. Pour mémoire, depuis2009, une grande majorité de ces ar-

bres sont victimes d’une maladie, lachalarose (chalara fraxinea), due à unchampignon, qui s’étend très rapide-ment à travers le département.

n Trouver des culturesmoins gourmandes en eauDans le secteur agricole, il faudra « adapter » les pratiques, « innover »et « investir ». S’adapter en dévelop-pant, par exemple, des pratiques rele-vant de « l’agro-écologie », innover enfavorisant les recherches génétiques eten expérimentant des cultures et des« variétés plus adaptées localement »,et investir en « adaptant » les bâti-ments d’élevage au réchauffement cli-matique.

Marie MORLOT

C Ô T E - D ’ O R ENVIRONNEMENT

Changement climatique :bientôt des actions « concrètes » ?

La France s’est dotée, en 2011, d’un Plan national d’adaptation pour l’aider à faire face aux chan-gements climatiques. Le conseil départemental vient d’accoucher de sa petite sœur, qui donne la marche à suivre localement.

« Ce rapport est une belle déclaration d’amour à l’éco-logie, mais, en amour, on préfère les actes », ironise Sandrine Hily conseillère départementale EE-LV du canton Dijon 3. En séance du conseil départemental, elle n’a pas hésité à partager son point de vue avec le président, François Sauvadet. « Dans cette étude, il n’ya pas de moyens financiers fléchés ni de calendriersprécis, et encore moins de moyens de suivis et d’évalua-tions », regrette-t-elle encore aujourd’hui. « Ce sont desidées du Grenelle I, mis en place par Nicolas Sarkozy. Mais depuis, en 2015, il y a eu la loi énergétique et pourla croissance verte, portée par Ségolène Royal, qui propose de “verdir l’économie”. Or, ici, la question des emplois qui pourraientêtre créés n’est pas non plus abordée. » Sandrine Hily déplore également que ledocument ne soit pas « assez vulgarisé » ni assez « engageant ». « Pour convaincre les personnes, il faut leur expliquer ce qu’elles ont à y gagner. Resterdans la communication persuasive, en expliquant qu’il faut faire “ci ou ça”, nefonctionne pas », assure la conseillère. Elle espère que la majorité départemen-tale « poursuive » son travail et propose « bientôt » un acte 2 de cette stratégiedépartementale, qui contienne des actions « concrètes » à mettre en œuvre.

S. Hily : « Une belle déclaration, mais… »

■ Sandrine Hily. Photo Philippe BRUCHOT

REPÈRE

nLa Côte-d’Or pionnière ?Le Département de la Côte-d’Or serait le premier, en Fran-ce, à avoir écrit un plan « dé-partemental » d’adaptation. La Région Bretagne a bien déjà rédigé le sien, mais il s’agissait d’un plan interrégional. Locale-ment, Météo France et la cham-bre d’agriculture de Côte-d’Or ont aidé à sa rédaction. Les agences de l’eau Seine-Norman-die, Rhône-Méditerranée-Corse et Loire-Bretagne, la Fédération de pêche, l’Agence française de la biodiversité et Alterre Bour-gogne-Franche-Comté ont éga-lement mis la main à la pâte.

■ La Stratégie départementale d’adaptation table sur une augmentation linéaire de l’ordre de 0,3 °C tous les dix ans dans le département. Photo d’illustration LBP

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CDO - 1

ACTU FORUMMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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GRAINE DE MOUTARDE

Par Frank MAUERHAN

La boboïsation de la société prend parfois des allures franche-ment agaçantes. Dernière manifestation en date, cette tendan-ce qui consiste à ne plus partir en vacances. On appelle ça, évidemment en franglais, la “staycation”, contraction de deux termes anglais, stay (rester) et vacation (vacances). Selon les adeptes de cette nouvelle mode, il est de bon ton de snober les plaisirs vulgaires, coûteux et non respectueux de l’environne-ment que procurent les vacances traditionnelles, pour se pâ-mer en restant chez soi pour (re)découvrir sa ville ou sa région.Comme les gens de la haute s’encanaillaient autrefois dans les bals populaires, le dernier chic est de se payer des “vacances depauvre”. C’est bien beau de vanter les mérites de la simplicité, de la frugalité, de la retenue. Mais dauber sur les vacances de Monsieur Tout-le-Monde, c’est aussi faire un pied-de-nez peu sympathique aux 22 millions de Français qui ne partent pas, tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Eux voudraient bien pouvoir étaler leur serviette de plage sur un coin de sable, manger tous les soirs dans les restaurants sur le port, prendre l’avion pour une destination ensoleillée qui leur laissera des souvenirs pour toute une année et, surtout, se dépayser pour oublier l’horizon de leur barre HLM…

Quand les bobos jouent aux prolos

CARNETRetrouvez les avis de décès en pages 4 et 5de votre cahier Services.

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EN IMAGE

Comme vous en avez l’habitude pour chaque saison, faites-nous parvenir vos plus beaux clichés de la Côte-d’Oren été à l’adresse lbpredacweb@lebienpublic.fr. Ils serontpubliés sur notre site Internet, bienpublic.com.

■ Un papillon au réservoir de Cercey. Photo Laurence SACONNET

La Côte-d’Or en été

C’est officiel. Le joueur de footballYoann Gourcuff, 32 ans, évolueraau poste de milieu offensif auDFCO (l ire nos édit ions du21 juillet). Le meneur de jeu etjoueur international français doitainsi quitter sa région natale, la Bre-tagne, où il évoluait depuis 2015 auStade Rennais pour s’installer dansla cité des ducs. Une arrivée quidevrait déplacer une autre star. CarYoann Gourcuff n’est autre que lecompagnon de Karine Ferri, la célè-bre animatrice de télévision et man-nequin, avec laquelle il est en cou-ple depuis 2011.Déjà parent d’un petit Maël, né le6 avril 2016, le couple, qui s’estpacsé l’année dernière, a eu la joied’accueillir son deuxième enfant le16 juillet : une petite fille prénom-mée Claudia.

Un emploi du tempsentre Paris et Dijon

Si Karine Ferri partageait récem-ment son emploi du temps entreParis et Rennes, elle devra désor-mais le planifier entre Paris et Di-jon. La prochaine saison de la jeune

femme (qui fut la compagne de Gré-gory Lemarchal, le gagnant de qua-trième saison de La Star Academy,décédé de la mucoviscidose en

2007) s’annonce déjà très remplie :Karine Ferri va, en effet, animer lacélèbre émission Danse avec lesstars aux côtés de Camille Combal.

Reste à savoir où ce couple trèsmédiatique choisira de s’installer : àDijon ou en périphérie ?

Anne-Françoise BAILLY

CÔTE-D ’OR CÉLÉBRITÉS

Yoann Gourcuff et Karine Ferri : un coupletrès people attendu dans la cité des ducs

■ Yoann Gourcuff. Photo DFCO ■ Karine Ferri. Photo Valéry HACHE/AFP

■ Un flambé, à Mâlain. Photo Christian LACOMBE

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Agence de LyonRédaction Loisirs de Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir 21000 Dijon

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que année, à la fin du mois de juillet,à se déplacer dans la commune deSaint-Honoré-les-Bains, dans la Niè-vre, au cœur du parc naturel du Mor-van. Pendant deux jours, sur 6 hecta-res, à deux pas des thermes, l’endroitdevient le paradis des amoureux de lachasse, de la pêche et de la nature.Cette édition du salon Chasse et natu-re en Bourgogne ne déroge pas auxprincipes de ses devancières. Il y aura150 exposants sur les différentsstands, installés par la centaine debénévoles. Des exposants qui se répar-tissent en deux catégories. D’une part,les exposants professionnels. En pro-

venance de toute la France, mais ausside Belgique et de Suisse, ils sont aunombre de 100. D’autre part, les expo-sants particuliers spécialisés dansl’élevage de chiens, qui sont donc aunombre de 50.

« Les journées portes ouvertesde la chasse »« Le but de [ce week-end] est un peude faire les journées portes ouvertes dela chasse. L’idée est […] de montrerque nous n’avons rien à cacher. Nousfaisons énormément d’actions pour lanature et l’environnement en étant surle terrain 365 jours par an », commen-te Yannis Lemaître, organisateur del’événement avec l’Association des loi-sirs cynégétiques, dont il est le prési-dent. « La chasse est le deuxième loisirde plein air, avec plus d’un milliond’adhérents. »On comprend ainsi beaucoup mieuxl’engouement pour ce salon, qui seveut convivial et familial. Comme le

confie encore Yannis Lemaître, « lesgens n’auront pas le temps de s’en-nuyer ». D’abord, en déambulant dansle parc où les exposants sont regrou-pés. Ensuite, en assistant et en partici-pant aux différentes animations pro-p o s é e s : d é m o n s t r a t i o n s d efauconnerie, espace de tir à l’arc, ball-trap ou encore initiation au tir ausanglier mécanique. Les enfants nesont pas oubliés avec un univers quileur sera entièrement dédié, avec desstructures gonflables, des toboggans,ou encore des balades à poney.Tout est prévu pour se distraire, maisaussi mieux connaître et apprécierl’univers de la chasse.

Jean-Yves ROUILLÉ

PRATIQUE Samedi 28 juillet,de 10 à 23 heures, et dimanche 29 juillet,de 9 à 19 heures, dans le parc thermalde Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre.Tarif : 7 €. Pass 10 € pour les deux jours. Gratuit pour les moins de 12 ans. Restauration sur place. Le programme complet est à retrouver sur www.salonchasseetnature.fr.INFO Cette année, l’organisation a prévu unevaste zone de parking avec des navettes pour se rendre sur les lieux du salon.

■ Le salon Chasse et nature en Bourgogne, qui a lieu à Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre,est un grand rendez-vous populaire. Photo Gérard CHANGEUX

Deux jours au royaume de la chasse et de la nature

S A I N T- H O N O R É - L E S - B A I N S ( 5 8 ) É V É N E M E N T

La ville de Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre, accueille, same-di et dimanche, la 17e édition du salon Chasse et nature en Bour-gogne. Un rendez-vous incontour-nable pour les amateurs du genre.

} La chasse est une culture et son image est en train de changer. ~

Yannis Lemaître, présidentde l’Association des loisirs

cynégétiques et organisateurde l’événement

➤ Samedi soir, le public pourra admirer, à partir de 20 h 30, lesarabesques de la troupe Caval production, lors d’un grand show éques-tre, avec voltige ou encore cracheurs de feu à cheval.➤ Ensuite, aura lieu le feu d’artifice, avec la participation de Jean-Jac-ques Delaunay. Le chanteur se produira avant et pendant le tir du feud’artifice.➤ Dimanche, à 11 heures, on retrouvera cet artiste aux multiples talentsinterpréter l’Ave Maria lors de la messe de la Saint-Hubert, un événe-ment qui devrait drainer près de 600 personnes. Deux cents sonneurs detrompe de chasse seront également présents lors de la cérémonie. Cesderniers participeront, durant ces deux jours, au championnat detrompe : par groupe, samedi, et en trio, duo et solo, dimanche.

Feu d’artifice et messe de la Saint-Hubert

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Joël Abbey a fixé ce défi comme l’undes enjeux majeurs du CAUE de la

Côte-d’Or, qu’il préside : « la dynamisa-tion des centres-bourgs ». S’il existe bienune réalisation emblématique dans ce domaine essentiel pour les communes rurales, c’est bien celle-ci : l’aménage-ment de la place de la Fontaine d’Avot, dans la vallée de la Tille.La statue de la Diane chasseresse du XIXe siècle, surplombant cette fontaine en pierre, dispose dorénavant d’un véri-table écrin, où le patrimoine et l’environ-nement durable se conjuguent au singu-lier. Une place ouverte, devenue un véritable espace partagé pour les habi-tants.Les bordures des trottoirs ont disparu. Les limites sont dorénavant marquées par des arbres remarquables, à l’instar des chênes des marais, des poiriers palis-sés, du cerisier en cépée. Dessinée par uncalepinage de pavés en grès intégrés au

béton calcaire, la trame du sol indique lechemin pour rejoindre les gradines en-herbées jusqu’aux berges de la Tille.Contemporaine, une treille tortueuse en acier valorise, sur sa façade, le restaurant– donnant sur la place –, dont la terrasseest désormais accessible aux personnes àmobilité réduite. Synonyme d’attractivi-té pour la commune, cette enseigne, Les Feuillus (qui porte bien son nom), per-met ainsi aux randonneurs parcourant leGR7 de se restaurer avec, désormais, une vue des plus agréables. Autant de réalisations signées par l’agence JDM Paysagistes, qui vient de fêter ses 40 ans, dirigée par Benoît Martineau (lire ci-contre). Avec son équipe, il « met toute son énergie afin d’accompagner au mieux les collectivités publiques qui sou-haitent faire évoluer durablement leurs territoires ».La place de la Fontaine et, de facto, l’ensemble du village d’Avot, en forme originale d’archipel avec ses différents quartiers (l’on s’en aperçoit en prenant de la hauteur), ont bénéficié de son ex-pertise. Tout comme la déesse de la chas-se, Diane, qui fut, rappelons-le, selon la mythologie, armée d’un arc et de flèches par son père Jupiter qui lui donna aussi pour cortège soixante nymphes appeléesOcéane. Comme quoi, Diane aura per-pétuellement sa place au cœur de la nouvelle place de la Fontaine d’Avot, quis’apparente, pour elle, à un superbe tem-ple à ciel ouvert.

INFO CAUE, 1, rue de Soissons, à Dijon.Tél. 03.80.30.02.38, www.caue21.fr

AV OT [ L’ E A U E T LE S RI C H E S S E S DE C Ô T E- D ’ OR ]

Dans notre département, l’eau est omniprésente. Elle est au centre des richesses que Le Bien public et le Conseil d’architecture, d’urbanis-me et de l’environnement (CAUE) de la Côte-d’Or vous proposent de dé-couvrir cet été. Aujourd’hui, la place de la Fontaine d’Avot, qui a bénéficié d’un aménagement durable.

■ La fontaine d’Avot, surplombée par la statue de Diane chasseresse, bénéficie d’un nouvel écrin conjuguant patrimoine et environnement durable. Photo DR

UN PARTENARIAT L’EXPERT

« La fontaine d’Avot représente un symbole patrimonial fort »Benoît Martineau, architecte paysagiste à la tête del’agence JDM Paysagistes« Nous sommes très attentifs à l’évolu-tion de nos territoires et soucieux de la qualité de leur développement et du cadre de vie, notamment dans le respect de l’identité locale, des paysa-ges et des usages. Nous basons notre démarche de projet sur une approche transversale et pluridisciplinaire, située à la croisée de l’architecture, du paysa-ge, de l’urbanisme, de la technique et de la société. La fontaine d’Avot repré-sente un symbole patrimonial fort, que nous avons souhaité remettre en scène au cœur du projet. Adieu les bordures de trottoirs, l’espace est ouvert et continu de façade à façade ! Il arrive que la Tille monte de gradin en gradin. Pour cela, des matériaux filtrants ont été privilégiés aux abords de cette zone humide. Notre approche durable s’est traduite tant dans le choix de maté-riaux pérennes que dans la simplicité de gestion des espaces paysagers. Les

structures organiques des bancs émer-gent du sol tels des pneumatophores. La terrasse du restaurant Les Feuillus a fait peau neuve, tout comme les menuiseries, qui se sont parées d’ocre rouge locale. À la tombée de la nuit, quelques projecteurs mettent en scène le paysage et le patrimoine pour per-mettre aux habitants de profiter de la place. Les espaces publics sont simples et réversibles. Ils permettent ponctuel-lement le stationnement, qui laisse place aux tentes de réception lors de manifestations ».

■ Photo DR

BIENPUBLIC.COMRetrouvez plus de photos sur notre site Internet.

Un superbe temple pour Diane

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nDébuts remarquablesFerdinand Sarrien naît à Bourbon-Lancy, en Saône-et-Loire, en 1840. Ilexerce en qualité d’avocat au barreaude Dijon. Il se comporte avec bravou-re, lors de la bataille de Dijon, en1870. Il y est fait prisonnier. Emmenéen Prusse, il est interné en Silésie. Àson retour de captivité, il est élu mairede Bourbon-Lancy. En 1876, il est éluconseiller de Charolles. Il le resterajusqu’à sa mort, qui surviendra en1915.

nCarrière nationaleFerdinand Sarrien est nommé minis-tre de l’Intérieur en 1886. Il sait que latâche sera rude. 1906 : la Républiquevit une période des plus agitées. Leclimat est tendu : il y a notammentl’affaire Dreyfus qui divise les Fran-çais. Ferdinand Sarrien est d’un natu-rel discret, voire timide. Intelligent,intègre et animé par un profond sensdu devoir, il accepte finalement lalourde charge de président du Con-seil. Il forme un gouvernement quiréunit de remarquables compétences.À l’intérieur : Clemenceau ; aux fi-nances : Poincaré ; aux cultes :Briand ; au commerce : Doumergue ;aux travaux publics : Barthou.L’avocat dijonnais se retrouve entou-ré de personnalités de la vie politiqueéminentes et qui vont laisser tracedans l’histoire : parmi ses proches col-laborateurs, on compte, en effet, deuxfuturs présidents de la République etdeux futurs présidents du Conseil.Ferdinand Sarrien est-il pour autantun homme heureux dans sa brillante

nouvelle fonction ? En coulisses, mais également dans la presse, Geor-ges Clemenceau ne cesse de le brocar-der régulièrement. Il distille des peti-tes phrases, dans le genre de celle-ci(qui amuse grâce à un jeu de motssimple et efficace) : « Sarrien ? Toutun programme ! ». À la longue, le Di-jonnais va-t-il avoir suffisamment deforce morale pour supporter tous les“bons mots” de Clemenceau ?

nLe temps se gâteSi l’équipe qui entoure le président du

Conseil est composée de brillantespersonnalités, l’entente entre sesmembres est loin d’être parfaite. À lasuite de la séparation de l’Église et del’État, on procède à 65 000 inventai-res de biens ecclésiastiques. Des inci-dents éclatent, y compris sur les terresde Sarrien, notamment à Autun, enSaône-et-Loire, et à Dijon. Dans leNord, les incidents sont dramati-ques : on compte un mort. Clemen-ceau ordonne de mettre fin aux inven-taires. Certes, on reconnaît auprésident du Conseil le mérite d’avoir

fait procéder à la réhabilitation deDreyfus, d’avoir porté la durée légaledu travail à huit heures et d’avoir évitéune guerre avec l’Allemagne. Mais unvent de méfiance commence à souf-fler et le natif de Bourbon-Lancy nefait plus l’unanimité.

nPourquoi Sarrien va-t-il démissionner ?En 1906, au terme de sept mois etdemi à la tête de la présidence duConseil, Sarrien donne sa démission.Officiellement, pour « raisons de san-té ». En réalité, il est complètementdétruit par les critiques de Clemen-ceau qui, dès son élection, avait frap-pé fort en clamant : « Il est bon detrouver une bonne borne pour atta-cher le char de l’État ». Et qui rempla-cera le Bourguignon au poste de pré-sident du Conseil ? Un certainGeorges Clemenceau !

C H A R O L A I S - B R I O N N A I S [ HIS TOIR E S M Y S T É RIEUS E S ]

Pour quelle véritable raisonFerdinand Sarrien

a-t-il donné sa démission ?Parce qu’il fut aussi à la tête des Postes et Télégraphes en 1885, Ferdinand Sarrien fut perfidement appelé « le ministre des facteurs » par Clemenceau. Mais pour quelle raison ce brillant Saô-ne-et-Loirien mit-il fin mystérieu-sement à sa brillante carrière ?

■ Ferdinand Sarrien démissionnera officiellement de la présidence du Conseil pour « raisons de santé ». En réalité, il est complètement détruit par les critiques de Clemenceau. Illustration Sébastien LACOMBRE

Georges Clemenceau est né en 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée)et est mort en 1929, à Paris. Il a été président du Conseil de 1906 à 1909,puis de 1917 à 1920. Fils de médecin et médecin lui-même, nomméministre de l’Intérieur en mars 1906, il se désigne lui-même comme le« premier flic de France ». Surnommé “le Tigre”, il fonde en 1913 lejournal L’Homme libre. Il est passé à la postérité, entre autres, pour sonhumour caustique : « Les fonctionnaires sont les meilleurs maris :quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjàlu le journal » ; « Un escalier de ministère est un endroit où des gens quiarrivent en retard croisent des gens qui partent en avance » ; « Laguerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires ».

Les bons mots de Georges Clemenceau

DEMAINQui est la femme sans nom du cimetière bourguignon ?

L’AUTEUR

L’auteur publie Un siècle de faits divers en Saône-et-Loire, aux édi-tions De Borée Centre France Livres.CONTACT www.albinenovarino-pothier.fr

Albine Novarino-Pothier

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Nous avons sélectionné, pour vous, des sorties et des activités à travers le département.

C Ô T E - D ’ O R [ S É LEC T ION ]

Que faire aujourd’hui ?

VISITE Entouré des bâtiments d’exploita-tion agricole, le château de Rosiè-

res, à Saint-Seine-sur-Vingeanne, présente un imposantdonjon du XIVe siècle, fortifié, couronné d’une ceinturede mâchicoulis à consoles, constituant un chemin deronde au sommet de l’édifice très bien conservé.La visite libre du château comprend des éléments desXIVe et XVe siècles (cheminées, chemin de ronde, char-pente) et des aménagements du XVIIe siècle (galerie defresques, plafonds peints et boiseries). Il est égalementpossible de découvrir librement les extérieurs, notam-ment le labyrinthe.

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, de 9 à 19 heures, au château de Rosières, à Saint-Seine-sur-Vingeanne. Tarifs : 3 et 4 €.Gratuit pour les moins de 18 ans. Tél. 03.80.75.96.24.

À la découverte du château de Rosières

■ Le château de Rosières présente un imposant donjon du XIVe siècle. Photo archives Rémy MONGET

MOYEN ÂGE Les enfants âgés de plus de 6 ans sont invités, au château de Châteauneuf, à découvrir l’art de la chevalerie avec une initiation au tir à l’arcou aux contes. Un après-midi ludique et ins-tructif au temps du Moyen Âge. Goûter offert.

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, à 13 h 45, au château de Châteauneuf. Gratuit. Tél. 03.80.49.21.89.

Le mercredi, on découvre l’art de la chevalerie

■ Pendant une journée, les enfants vont vivre à l’heure du Moyen Âge. Photo archives Cédric BARBE

LUTINS En compagnie de Samuel Stolarz, de l’atelier Les Sabots de Vénus, ve-nez créer des lutins chevauchant des oiseaux fantastiques entière-ment constitués d’éléments natu-rels.

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, de 10 heures à midi, et de 14 h 30 à 16 h 30, au musée du Pays châtillonnais – Trésor de Vix, à Châtillon-sur-Seine. Tarifs : 3,50 et 7 €. Tél. 03.80.91.24.67.

S’amuser en créant

■ Au musée du Pays châtillonnais – Trésor de Vix, avec Samuel Stolarz, les enfants sont invités à créer un univers autour des lutins. Photo archives Julie GARNIER

SPECTACLEWally propose un spectacle drôle autour dechansons avec lesquelles on se pose des ques-tions plus ou moins “existentielles”. Pour ceux qui n’auraient pas saisi, nous sommesdans l’humour et l’absurde « intelligemmentpopulaire ».

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, à 20 h 30, à l’Aire de Loisirs, à Santenay. Tarif : 15 €. Tél. 03.80.20.60.32.

Wally, humour chantant

■ Wally attend le public à Santenay.Photo archives Chantal BLANCHER

CONCERT Le festival “Garçon, lanote !” fait escale au

bar Le Mayence, rue des Forges, à Dijon, pour un concertdu duo Les Yeux d’Olga et ses sonorités pop.

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, de 19 h 30 à 22 heures,au bar Le Mayence, rue des Forges, à Dijon. Gratuit.

Les Yeux d’Olga au Mayence pour “Garçon, la note !”

■ Le duo pop Les Yeux d’Olga. Photo ©YouTube

SCÈNELes six musiciens de Ba-bioles seront sur la scènedu Saint-Valentin pourune soirée pleine d’hu-mour, de poésie et de mu-sique.

PRATIQUE Mercredi 25 juillet, à 21 h 30, au bar Le Saint-Valentin, à Toutry. Gratuit (repas à 10 € sur réservation). Tél. 03.80.96.41.41.

Poésie et musique avec les Babioles

■ Le Saint-Valentin,à Toutry. Photo archives LBP

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Liernais était une châtellenie du comté de Nevers dès 1212. Quatre hameaux seulement étaient en Bourgogne ; le chef-lieu, Liernais, était en Nivernais. On a retenu ici comme meuble principal un bœuf d’argent, car Liernais s’adonne essentiellement à l’agriculture et tout spécialement à l’élevage du bœuf blanc de race charolaise. Cette figure rappelle aussi que les Bouhier, qui portaient un bœuf dans leurs armes, étaient, au XVIIIe siècle, seigneurs du fief de Villars-en-Nivernais, l’une des deux seigneuries de la paroisse. Le chef évoque l’autre seigneurie, celle des ducs de Nevers, que le cardinal Mazarin acheta en 1660.

C Ô T E - D ’ O R [ ARMORIAL ]

Liernais : agriculture et élevage

■ L’église Saint-Laurent, à Liernais.Photo archives Humberto OLIVEIRA

Cet été, Le Bien public vous entraîne dans l’histoire des armoiries de Côte-d’Or.

L’ŒIL DE LA NATURE

La perdrix rouge n’a guère plus de rouge sur son plu-mage que la perdrix grise. Alors, pourquoi ce qualifi-catif ? Pour les zones de peau nue ! En effet, ses pattes, son bec et le tour de son œil sont d’un rouge bien vif. Le dessus de l’oiseau est brun uni, les flancs sont élégamment barrés de motifs blancs, roux et noirs. Avec un sourcil blanc et un collier noir partant des yeux et s’estompant sur la poitrine en un chapelet de points, la tête ne manque pas d’atti-rer l’œil.Le chant de la perdrix rouge est caractéristique. La confusion est possible avec d’autres espèces voisi-nes, introduites également, comme la perdrix choukar.Naturellement inféodée aux milieux relativement secs, ensoleillés et diversi-fiés (friches, vignes, landes, bocages, etc.), l’espèce est fréquemment introduite pour la chasse, ce qui expli-que la présence d’individus peu farouches, même dans les grandes cultures. Sou-vent observés en couple, les individus manifestent les

premiers signes d’activité de reproduction dès le moisde mars. Les familles res-tent composées durant tout l’été. Les jeunes sont nour-ris avec des insectes, tandis que les adultes sont plutôt herbivores et granivores.Les populations sauvages de perdrix rouges sont très localisées au niveau du Portugal, de l’Espagne, de l’Angleterre, dans le nord de l’Italie et les deux tiers sud de la France. En Saône-et-Loire, l’espèce est pré-sente dans le nord. Dans le cas de la Côte-d’Or, l’espè-ce se retrouve dans l’Auxois, sur la côte dijon-naise et parfois aussi en plaine. Il est difficile de distinguer les individus sauvages de ceux “ensauva-gés” (issus de lâchers).

SOURCES La Faune sauvage de Côte-d’Or, Bourgogne-Nature HS 14 (2016). Oiseaux nicheurs de Bourgogne, Bourgogne-Nature HS 15 (2017). Extrait du site www.bourgogne-nature.fr – l’encyclopédie de la nature – partie “oiseaux” réalisée en partenariat avec la LPO 21 (Ligue pour la protection des oiseaux de Côte-d’Or).

■ Avec un sourcil blanc et un collier noir partantdes yeux et s’estompant sur la poitrine en un chapelet de points, la tête de la perdrix rouge ne manque pas d’attirer l’œil. Photo Pierre DALOUS

La perdrix rouge est visible dans l’Auxois et sur la côte dijonnaise

ENCYCLOPÉDIEDE LA NATUREDE BOURGOGNERetrouvez toute la nature de Bourgogne dans le hors-série n°15 “Atlas des oiseaux nicheursde Bourgogne” de la revue scientifique Bourgogne-Nature.

LEXIQUE

nMeubleUn symbole apparaissant sur l’écu. Il peut représenter un ani-mal, un objet, un végétal…nChef

Une pièce placée au sommet du blason. Elle ne doit pas occuper plus d’un tiers de l’écu.SOURCE Au blason des armoiries, www.blason-armoiries.org.

ILS FONT L’ÉTÉ

Léa Dromard, 21 ans, est étudiante en droit à Dijon. Mais, depuis le 28 juin etjusqu’au 26 août, elle travaille en tant que surveillante de baignade àBeaune Côté Plage, à Montagny-lès-Beaune, et ce pour la troisième annéeconsécutive. Chaque saison, elle doit effectuer une formation de recyclage dite PSE1 (formation continue premiers secours). Dans la zone de baignadenaturelle, son rôle consiste à vérifier, chaque matin, que la caisse emmenéeaux bassins contient bien une bouteille d’oxygène, un défibrillateur, unmégaphone et le nécessaire de secours. Puis, de 11 à 20 heures, ou 21 heures les vendredis et samedis de juillet, Léa surveille et intervient encas de problème avec le soutien du maître-nageur.

■ Léa est titulaire du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) depuis 2015. Photo Mylène LEDUC

Léa, surveillante de baignade à Beaune Côté Plage

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C'EST L'ÉTÉ FRANCE MONDEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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✪ ✪ ✪ ✪Donna l’aventurière, Donna la fan-

taisiste hors pair… Ce second voletmusical de Mamma mia !, qui avaitfait un carton il y a dix ans, retrace lavie ou plutôt l’épopée de ce char-mant bout de femme, interprété parMeryl Streep ou la jeune Lily Jamesselon l’époque. Tout prend un sens :on comprend enfin pourquoi sa filleSophie (Amanda Seyfried) a les troispères potentiels qu’on connaît.Son diplôme en poche, la jeune Donna quitte Oxford et parcourtl’Europe. À Paris, elle rencontre Harry (Colin Firth ou le jeune HughSkinner), l’inexpérimenté. Sur un bateau, en Grèce, c’est Bill (StellanSkarsgard/Josh Dylan) qui l’aide àse rendre sur l’île qu’elle rêve devisiter. Enfin, alors qu’elle pose sesvalises sur Kalokairi, elle vit unehistoire d’amour avec le beau Sam(Pierce Brosnan/Jeremy Irvine), ré-

sident temporaire… Déjà fiancé, cedernier lui brisera le cœur…Retour à nos jours. Sophie, mariée àSky, reprend la direction de la villaaprès le décès de sa mère. En sonhonneur, ce sera l’hôtel Bella Don-na. Pour la grande fête d’ouverture,tout le monde revient : les deux vo-lubiles amies d’enfance de Donnaavec qui elle formait les “Dynamos”,

reines des pattes d’eph, et bien sûrles trois pères.Surprise de ce second volet : Cherest de la partie. La chanteuse améri-caine interprète Ruby, l’éblouissante(!) grand-mère de Sophie. Son entréeest aussi imprévue que fracassante.Dans Mamma Mia ! Here we goagain, deux époques s’entremêlentavec tendresse sur les titres d’Abba.

Donna n’a laissé que de l’amourderrière elle. Sophie n’a plus de ma-man, mais les meilleures amies de samère le sont tout autant.Donna, avec sa légendaire salopette,aurait sûrement apprécié ces mo-ments musicaux perchés sur Kalo-kairi. Et aurait fait une merveilleusegrand-mère…

Coralie MORELLE

C I N É M A M A M M A M I A 2 : H E R E W E G O A G A I N

Mamma, papa(s) et AbbaDix ans qu’on attendait leur retour. Alors que Sophie s’apprête à inau-gurer son hôtel sur l’île Kalokairi, la vérité sur les trois amours de sa maman Donna (Meryl Streep ou la jeune Lily James) refait surface au son des tubes d’Abba.

■ Julie Walters, Pierce Brosnan, Amanda Seyfried, Christina Baranski. Photo UNIVERSAL

✪ ✪ ✪ ✪Il n’y a que dans les dessins ani-més que Dracula est un gérant d’hôtel pour monstres en tous genres. Mais le buveur de sang, veuf au long cours, est au bord del’épuisement : c’est l’heure pour le pro des vacances de prendre des congés, et d’embarquer sur un bateau de croisière pour le triangle des Bermudes. Et qui s a i t , pour ra - t - i l t rouver l’amour…Hôtel Transylvanie 3 : des va-cances monstrueuses ne révolu-tionne en rien la formule de deuxpremiers films : oui, le scénario

est gentillet et plein de bons senti-ments autour de cette famille plus recomposée qu’une créatu-re de Frankenstein. Et non, il n’a pas l’implication émotionnelle d’un film Pixar (pour rester dans la 3D).Mais Hôtel Transylvanie s’en fi-che à vrai dire. Car la force du film est ailleurs : ses gags, ses très nombreux gags. De l’avion com-mandé par des gremlins à la plongée sous-marine aux mou-vements grotesques, du monstre sous-marin chanteur au blob qui devient papa : chaque séquence est méticuleusement réalisée

dans un seul but, faire rire. Son inspiration : les cartoons améri-cains du siècle dernier, les pour-suites de Tom et Jerry entre loups-garous, la famille Pierrafeuhorrifique…Méconnu du grand public, le réa-lisateur Genndy Tartakovsky est pourtant un grand nom de l’ani-mation américaine avec des sé-ries en 2D comme Le Laboratoi-re de Dexter, ou le premier Star Wars : La guerre des clones. Il permet de sortir Hôtel Transyl-vanie de la masse des films 3D familiaux.

Thibault LIESSI

ANIMATION HÔTEL TRANSYLVANIE 3

La monstrueuse croisière s’amuse

■ Le vampire prend des vacances. Photo SONY

COMÉDIE

✪ ✪ ✪ ✪Il ne va pas bien, Éric Judor, au volant de ladépanneuse du premier film de Julien Guetta, Roulez jeunesse. Il trimballe un air désabusé façon Bacri. Et puis, sa vie prendun tournant : il croise la route d’une fille paumée, la suit chez elle, et tandis qu’elle file en douce, il se retrouve avec troisgosses sur les bras, qui vont se débrouillercomme ils peuvent et faire l’expérience del’abandon, de la souffrance et du deuil.Arrivé au bout de ce conte social optimiste,à l’itinéraire sans surprise, on ne saittoujours pas à quoi raccrocher son titre,Roulez jeunesse. Au moins, on aura fait leplein de super-bons sentiments : elle est touchante la famille reconstituée par Éric Judor, qui nous met de bonne humeur.Même quand il joue le papa de substitu-tion, il ne se perd pas en chemin.

N. C.

■ Éric Judor. Photo Le Pacte

Roulez Jeunesse : Éric Judor fait le plein de gosses

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ACTU BEAUNE ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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Les locataires des Chanterelles,rue Jean-Mermoz, ne décolèrent

pas. Lors d’un violent orage, vendre-di soir, la pluie a envahi les quatreétages de l’immeuble géré par lebailleur social Orvitis. En quelquesminutes, cinq à six centimètres d’eauont jonché le sol des deux apparte-ments du quatrième étage avantd’inonder une partie des étages infé-rieurs. « L’eau du toit s’est infiltréedans notre bâtiment. Elle est entréedans les logements après avoir inon-dé une partie des communs. Desfuites ont été repérées sur les pla-fonds et les balcons. Tout a été inon-dé », rapporte Michèle Faivre, habi-tante du quatrième et dernier étagedes Chanterelles depuis 2011.

Cinq centimètres d’eau au quatrième et dernier étage

« Depuis plusieurs années, nousavons vu l’état de l’immeuble se dé-tériorer. Il y a quatre ans, nous avi-ons déjà alerté Orvitis en réalisantun dossier concernant des infiltra-tions et fissures sur des balcons »,poursuit Michèle Faivre, approuvéepar ses voisins. À ses côtés, AuroreRougetet, locataire du deuxièmeétage depuis dix ans, renchérit :« Cela fait quelque temps que nousconstatons de plus en plus de tracesd’infiltrations dans nos logements,mais aussi au niveau du dôme dutoit. Nous étions vigilants et avonsprévenu le bailleur social. Jeudi, unréférent Orvitis du secteur de Nuits-Saint-Georges est enfin venu pourconstater les dégradations et les fai-re remonter au siège. Mais, manquede chance, un gros orage s’est abattusur nous. Vendredi soir, tout a étéinondé ». Pascal Corderot, qui rési-de au quatrième étage de l’immeu-ble depuis vingt-huit ans, estime quela coupe est pleine : « Nous ne pou-vons plus vivre dans des conditionspareilles. Vendredi, les sapeurs-

pompiers ont dû venir éponger l’im-meuble en pleine nuit. Ce n’est pasnormal. Des gros travaux de fonddoivent être réalisés. Il faut rénoverles bâtiments ».

Des travaux dès ce mercredi

Soudés, sept habitants des Chante-relles se sont rendus, lundi matin, àl’antenne beaunoise d’Orvitis afinde faire valoir leurs droits et consta-ter les dégâts des eaux. « L’orage aété très violent. Il a touché des bâti-ments qui possèdent une toiture in-versée. Le problème est complexe »,répond Catherine Dersel-Alazar, di-rectrice générale adjointe d’Orvitis.« Avant ces dernières intempéries,des travaux avaient déjà été diagnos-tiqués. Ils devraient démarrer dès cemercredi et concerner les quatre bâ-timents touchés rue Jean-Mermoz.Un couvreur va venir colmater lesfuites et dresser un diagnostic ap-profondi en vue de travaux plus im-portants », ajoute la responsable.L’équipe d’Orvitis assure « avoir dé-jà fait le tour des appartements tou-

chés par un dégât des eaux et laissédes courriers aux locataires en va-cances au moment des faits ». Ca-therine Dersel-Alazar précise que« douze déclarations ont été identi-fiées. Les locataires ont été contac-tés et des photos des dégâts ont étéprises. Dès le vendredi soir, lors del’orage, une personne d’astreintechez Orvitis s’est rendue sur leslieux », avec les pompiers, les gen-darmes et le maire Alain Cartron.

Charlotte DELEY

N U I TS - S A I N T- GE O R GE S FA I T S DI V E R S

Les locataires de la rue Jean-Mermoz inondés

■ L’un des locataires des Chanterelles, un immeuble situé rue Jean-Mermoz, présente une infiltration apparue à la suite de l’orage de vendredi soir. Photo Ch. D.

Plusieurs locataires de l’immeu-ble Les Chanterelles, géré par le bailleur social Orvitis, pointent du doigt des fuites et des infiltra-tions d’eau dans leur logement.

} Nous ne pouvons plus vivre dans des conditions pareilles. Vendredi, les sapeurs-pompiers ont dû venir éponger l’immeuble en pleine nuit. ~

Pascal Corderot, l’un des locataires

La Ville de Nuits-Saint-Georges possède environ cinq cents loge-ments aidés. Des bâtiments de la rueJean-Mermoz – dont celui des Chan-terelles – sont gérés par le bailleur social Orvitis. « Ils ont été mis en service en 1968 ou en 1970 », confieCatherine Dersel-Alazar, directrice générale adjointe d’Orvitis.

Des bâtiments des années 1970

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ACTU BEAUNEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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Le 31 juillet, ce sera la repri-se de l’entraînement pour

l’équipe A de l’AS Beaune,pensionnaire de Régional 2.Un échelon que le club alongtemps été proche de quit-ter (vers le haut) pendant unegrande partie de la saisondernière, avant de lâcher pri-se lors des derniers matchs.

Sept jeunes recrues pour l’équipe A

« Il nous a manqué de la pro-fondeur de banc et de la fraî-cheur physique pour termi-ner premiers de not repoule », explique le présidentdu club, Daniel Simonnot,élu en juin (lire par ailleurs),qui a renouvelé sa confianceà l’entraîneur Anthony Mor-lot. « Le recrutement del’équipe A est bouclé. Cela aété fait très vite », confie ledirigeant.Sept joueurs âgés de 18 à 24ans ont grossi les rangs del’équipe, avec une ambitionclaire : « La montée est obli-gatoire. En l’état, ce groupe ale niveau pour évoluer en Ré-gional 1 », appuie Daniel Si-monnot, qui souhaite que

toutes les équipes du club évoluent à l’échelon régional« dans trois ans ». Pour l’équipe B, qui sera coachéepar Donatien Carpentier, ce-la serait synonyme d’une montée de division chaqueannée, pour passer de la troi-sième division de district auRégional 3.

École de foot : un responsableet quatre éducateurs

Pour les équipes de jeunes,l’objectif est le même. Mat-

thieu Bordet a été recruté pour devenir responsable del’école de foot, en plus dequatre responsables diplô-més qui s’occuperont des ca-tégories U7, U8-U9, U10-U11et U12-U13. « Je voudraisque les bons jeunes restentchez nous. Aujourd’hui, lesmeilleurs U13 partent no-tamment à Chalon-sur-Saô-ne », regrette le président duclub, qui peut compter sur lesoutien de Nicolas Fremont,son vice-président, qui estresponsable de la promotionet du relationnel avec les par-

tenaires. « Le club a de bellesinstallations et les choses seremettent en place progressi-vement », sourit le directeurde Transgourmet, de plus enplus impliqué dans la viebeaunoise.

Manuel DESBOIS

B E A U N E FOOTBALL

Un nouveau président et des objectifs ambitieux pour l’AS BeauneÀ l’orée d’une nouvelle saison, l’AS Beaune veut confirmer la montée en puissance de l’équipe pre-mière en accédant au Ré-gional 1. Le développement de l’école de football, après avoir été « délaissé », est également en bonne voie.

■ Fabien Coupelon (à gauche) à la lutte avec Adrien D’Angelo lors d’un match de Régional 2 contre Selongey, la saison dernière. Photo archives Rémi CHEVROT

ZOOM

Alors que l’ancien prési-dent Jean-Philippe Vau-delin était absent lors de la dernière assemblée générale, le 21 juin, Da-niel Simonnot a été élu à la tête du club. Le retrai-té, qui a déjà occupé cette position au club de Ladoix pendant plusieurs décennies, a fixé des objectifs ambitieux et clairs pour toutes les équipes de l’AS Beaune.nLe comité directeurPrésident : Daniel Si-monnot. Vice-président : Nicolas Fremont. Tréso-rière : Élisabeth Coupe-lon. Trésorier adjoint : Cyriaque Bochard. Secré-taire : Messaoud Boutef-fas. Secrétaire adjointe : Nathalie Urbaniak. Her-vé Bader, Patrick Trous-sard, Abdessamad Bouh-saine et Philippe Dehay.

■ Photo M. D.

Un président déterminé

196 000C’est, en euros, le budget du club pour la saison 2018-2019.

BEAUNE

Mardi dernier, Bas-tien Moron, pâtissier au restaurant L’Ar-doise à Beaune, a pêché un impres-sionnant silure.C’est au cours d’une journée avec l’entre-p r i s e R o a d Tr i pFishing que Bastien a eu l’occasion depêcher, dans le sec-teur de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, son silure longde 233 cm. Le pois-son pesait entre 60 et 70 kilos. ■ Photo Road Trip Fishing

Un pâtissier beaunois a pêché un énorme silure

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ACTU BEAUNE ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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En 2016, dans le but de diversifierses productions, la société civile

d’exploitation agricole (SCEA) Charry-Benoît se lançait dans la cul-ture du cassis avec les deux plants lesplus utilisés localement : le noir deBourgogne et le blackdown. Com-me, en principe, un plant de cassis

est productif au bout de trois ans, lapremière récolte était prévue en2019. Mais la coopérative So-cofruits, basée à Merceuil et qui com-mercialise les cassis auprès des liquo-ristes, était en demande en raison dela faiblesse des stocks, après plu-sieurs années de productivité insuffi-sante.

6,5 hectares “avalés”Cette année a été favorable aux baiesde cassis et les blackdowwn plantésle long de la forêt de la Mailleroy

étaient superbes. La décision a doncété prise de les récolter. 6,5 hectaresont été “avalés” par la machine, avecune productivité moyenne d’un peuplus d’une tonne par hectare. Pas simal pour de jeunes plants puisqu’àmaturité, ils atteignent les trois ton-nes. D’ailleurs, cette année, des re-cords ont été enregistrés, avec sixtonnes par hectare. En revanche, lesnoirs de Bourgogne devront attendre2019, la quantité de grains ne méri-tant pas un passage de la machine.

Brigitte PRUDHON (JSL - CLP)

La Scea Charry-Benoît s’est lan-cée dans la production de cassis en 2016. Les fruits ont été récol-tés avec un an d’avance.

■ Laurent Charry et Célestin Chaumatte, qui pilote la machine à cassis, dans le champ de blackdown. Photo B. P.

ZOOM

S’il avait disparu jusqu’en 2016, le cassis était bien présent à Saint-Loup-Géanges dans les années 1960. La récolte se fai-sait alors à la main. Aujourd’hui, la mécanisation rend les choses plus aisées. Une machine – proche de celles à vendanger – “avale” le rang de cassis. Des batteurs réglables en hauteur, en fonction de la taille des pieds de cassis, détachent les grains qui sont aspirés et déversés dans descaisses. Les grains non abîmés sont débarrassés des feuilles qui, elles, sont éjectées latéralement.Sur une plate-forme fixée à l’arrière de la machine, deux personnes évacuent les caisses pleines, stockées avant leur dépose en bout de rang, et les remplacent par des caisses vides.

■ À l’arrière, sur la plate-forme, Émile Benoit et Laurent Charry font confiance à leur pilote, Célestin Chaumatte. Photo B. P.

La machine à cassis, comment ça marche ?

S A I N T- LO U P - G É A N GE S ( 71 ) A GRI C U LT U R E

Une récolte précoce du cassis

Lundi soir, à l’invitation du collectifcitoyen nolaytois de soutien à lafamille kosovare composée d’AgimKrasniqi, de Blerta Bytyqi et de leurs deux enfants Olta et Olti, pasmoins de 250 habitants de la ville etdes environs, ainsi que de nom-breux élus se sont de nouveau ras-semblés place Cattin, à Nolay. Pourrappel, une première manifestationpour soutenir la famille avait eu lieule 16 juillet.

« Une histoire d’amour devenue une histoire d’injustice »

Cette nouvelle mobilisation a étél’occasion pour le collectif de don-ner des informations sur l’évolutionde la situation et les actions à venirpour aider cette famille qui, aprèsavoir été interpellée par la gendar-merie, a été conduite au centre derétention administrative de Metz(Moselle) puis reconduite par avionspécial au Kosovo.Pour les manifestants nolaytois,Agim Krasniqi, Blerta Bytyqi et

leurs enfants étaient très bien inté-grés, depuis plus d’un an, dans lacommune (école, vie associative, entraide). « C’est juste une histoired’amour qui maintenant est deve-nue une terrible histoire d’injusti-ce ! », a clamé, lundi, Rachid, au

côté, notamment, de Florence etBérengère, membres du collectifSauvons Agim et Blerta. « Nous al-lons tout faire pour permettre leurretour dans notre pays des Droits del’Homme. Actuellement, environ 28 000 personnes dans le monde se

mobilisent pour notre famille amiede Nolay. »

Thierry MANUEL (CLP)

INFO Le collectif a créé une page Facebook et est sur Twitter sous le nom sauvonsAgimetBlerta

NOL AY SOLIDARITÉ

Le soutien à la famille kosovare expulsée ne faiblit pas

■ Un second grand rassemblement a eu lieu lundi, place Cattin. Photo T. M.

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ACTU MORVAN - AUXOIS - OUCHEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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Soulevant de la fonte à l’envie oupédalant sans forcer, Anne-

Marie et Henry, une pétillantetrentenaire et un sémillant septua-génaire, font partie des premiersabonnés à la salle de sport deDavid Graillot.Trente-et-une machines dédiées aufitness, au cardio-training ou

autres exercices de musculation,toutes aussi impressionnantes lesunes que les autres, se partagentl’espace de 580 m² dont une partieest réservée aux cours collectifs,sans oublier les vestiaires et lesdouches. « Les séances collectivesde stretch, full-body, step, Zumba,cross training ou travail des cuisseset des fessiers commencent ce mois-ci », précise David Graillot,heureux de l’engouement déjà sus-cité par son défi professionnel.

INFO La salle est située voie communale n° 4, à Créancey. Renseignements et tarifs, tél. 06.62.71.21.55.

C R É A N C E Y [ V IE DU COM M E R C E ]

My Fitness Traininga ouvert ses portes

■ Titulaire d’un brevet professionnel des activités de la forme, David Graillot apporte un oeil expert sur le travail des premiers abonnés de sa nouvelle salle de sport. Photo Xavier DUMESNIL

Le projet de David Graillot, professionnel des métiers de la forme (lire notre édition du 5 juin), s’est concrétisé : il vient d’ouvrir les portes de sa salle de sport, installée à la périphérie de Créancey.

Depuis le 15 juillet, troisartistes ont investi les hallesde Châteauneuf pour pré-senter ensemble leursœuvres sous un même lethème : “Beautés de l’art médiéval”.

L’exposition se termine dimanche

Françoise Carpentier expo-se ses aquarelles de la ré-gion qui seront vendues aubénéfice de l’église deMeilly.Mireille Ballivet présentede remarquables enluminu-

res. Elle a d’ailleurs proposéd’enseigner son art aux visi-teurs à l’occasion d’un stagede deux jours.Enfin, Jacques Monestierest un sculpteur d’automa-tes. Durant cette exposi-tion, il présente une pièceexceptionnelle, une mainarticulée. De plus, à traversune vidéo, le public pourradécouvrir une autre de sescréations, un cheval qui re-produit les mouvements dutrot.L’exposition, qui se termi-nera dimanche, et estouverte tous les jours, de10 à 19 heures.

CHÂTE AUNEUF CULTURE

Ils exposent sur le thème des beautés de l’art médiéval

■ Françoise Carpentier, Mireille Ballivet et Jacques Monestier. Photo Geoffrey SPARKES

VIÉVY

Naturel 21, l’entreprise de matériaux écologiques pour l’habitat créée en2007 par Pierre Chevalier, organisera des portes ouvertes vendredi, de 10 à19 heures, et samedi, de 10 à 16 heures. Démonstrations de peinture àl’ocre, de découpe d’isolants, fabrication de béton de chanvre et de nombreux autres ateliers seront au programme pour les personnes à larecherche de produits de construction et de bricolage respectueux del’environnement. Tombola et kermesse avec jeux en bois pour les enfants viendront agrémenter les deux journées.

■ Plusieurs ateliers seront organisés à cette occasion. Photo Naturel 21

Des portes ouvertes pour découvrir les matériaux écologiques pour l’habitat Toute l’info en 2018 !

Partout, tout le temps,tout de suite.

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ACTU MORVANLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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Dimanche matin, grâce àRide the Morvan, orga-

nisé par le Cyclisme-Clubde Saulieu, marcheurs etvététistes ont découvert, sous le soleil, le Morvan àl’aide de cinq parcours :12 km pour les marcheurs,de 20 à 65 pour les VTT.« 80 % des parcours ont étérenouvelés avec un balisa-ge spécifique, explique lep r é s i den t A l ex and reDoyen, pour découvrir leMorvan dans toute sasplendeur. »

Le camping pleinpour l’occasion

La majorité des partici-

pants venait de Bourgogne,mais certains se sont dépla-cés de bien plus loin com-me de la région parisienne.

En témoigne la fréquenta-tion d’hébergements pro-ches, tel le camping, com-plet pour ce week-end

sportif. Au total, ils étaientprès de 900 à participer àcette épreuve.Une soixantaine de béné-voles ont été sur le pied deguerre durant toute une se-maine pour préparer cettemanifestation. « L’organi-sation de la journée néces-site beaucoup de travail »,s o u l i g n e A l e x a n d r eDoyen. « Il faut reconnaî-tre les parcours, débrous-sailler, baliser et même re-f a i r e l e ba l i s age ca rcertains s’amusent à l’enle-ver. Et puis le jour J, il y a lasécurité aux carrefours ettous les postes sur le sta-de. »Notons que, cette année,les départs ne se sont pasfaits groupés pour des rai-sons de sécurité . Parailleurs, le club proposaitaussi un stand pour réparergratuitement les VTT.

S A U LI E U LOISIRS

Grâce à une soixantaine de bénévoles, Ride the Morvan a tenu ses promessesLa huitième édition de Ride the Morvan, organisée par le Cyclisme-Club Saulieu, a remporté, dimanche, le succès escompté en bat-tant ses records de fré-quentation, avec près de 900 participants selon les organisateurs.

■ Les bénévoles qui ont pris les inscriptions le matin avant le départ. Photo Élisabeth BERTHIER-BIZOUARD

RÉACTIONS

« L’occasion de découvrirdes chemins »

Martine et Jean-Noël,de Marigny-l’Église (Nièvre)« C’est la première fois que nous parti-cipons. On a eu connaissance de cette randonnée aux Sapinières, cette an-née, à Saulieu. Nous aimons la ran-donnée et la région que nous avons choisie pour passer notre retraite. C’est l’occasion de découvrir des che-mins que nous ne connaissons pas. »

■ Photo É. B.-B.

« Nous sommes au clubet fermons la randonnée »

Julien, Maxime, Valentin, Anthonyet Antoine, de Saulieu etSaint-Didier« Nous sommes au club et nous fermons la randonnée. Nous fai-sons du VTT tous les week-ends et la journée s’annonce plutôt sympa. On aime parce que c’est chez nous. Les chemins sont bons, secs et techniques. »

■ Photo É. B.-B.

« Nous participonsdepuis trois ans »

Daniel et Arlette, de Saulieu« Nous participons à Ride the Mor-van depuis trois ans. Pour le plaisir, d’abord, parce que cela a lieu à Saulieu, ensuite, mais aussi pour nous balader dans la nature, enfin. C’est beau, l’ambiance est sympa et, comme nous sommes partis l’hiver, on redécouvre la région l’été. »

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PAGE 2■ Michel Sardou a traversé les époques sans prendre une ride. Photo Universal MUSIC

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SPECTACLELes Musiciens du Louvre et Nelson Monfort

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THÉÂTREM.A.D. une farce complètement folle

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CÔTE-D’OR

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PAGES 2 ET 3DISPARITION

Maxime Berger, l’ancien pilote dijonnais, « est parti en paix »

■ Jean-Bernard Jacques, dans son établissement Les Enfants du rock. Photo Inès DE LA GRANGE PAGE 12

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REPÈRE

Alexandre Doyen quittera la présidence du Cyclisme-Club de Saulieu à la fin de l’année pour des raisons professionnelles. Actuelle-ment en école de commer-ce, il passe son temps entre Lyon et Grenoble et manque de temps pour le club. « J’espère que quel-qu’un reprendra le flam-beau. Cette expérience m’a apporté beaucoup »

■ Photo É. B.-B.

Alexandre Doyen s’en va

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ACTU LA CÔTEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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Réunis au grand complet,les élus de Brochon ont

tenu leur dernier conseil mu-nicipal, sous la présidence dumaire Claude Rémy. À cetteoccasion, ils ont abordé lestravaux en cours dans la com-mune et statué sur des ques-tions d’affaires courantes.Le maire a rappelé au conseil« que cette année, Brochon connaît d’importants travauxde voirie, comme cela avaitété le cas l’an dernier ». Il aensuite expliqué que « la voi-rie entre la rue Charles-de-Gaulle et la mairie, compre-nant le sens giratoire de la ruede la Maladière, est presqueterminée ».

Davantage de places de stationnement devant la mairie

Ces travaux devant la mairieavaient notamment pour butde créer des places de station-nement supplémentaires. « Lechantier a été confié à l’entre-prise Noirot, pour un coût glo-bal de 35 000 €. La municipa-lité a sollicité pour ce projet lesoutien de la Mission conseilet assistance aux collectivités(MiCA) pour apporter son aide technique à l’aménage-

ment du carrefour, des trot-toirs et des nouvelles places deparking. Le financement de ceprojet est supporté à 50 % parla commune, le restant a étéfinancé à hauteur de 30 % parle Département dans le cadredu Programme de soutien à lavoirie communale (PSV) et 20 % par l’État au titre desamendes de police » expliqueDominique Dupont, premieradjoint en charge des travaux.Par ailleurs, Claude Rémy asignalé que la communauté decommunes de Gevrey-Cham-bertin et de Nuits-Saint-Geor-ges est en train de procéder àdes travaux sur la route desGrands-Crus.

François BAILLY (CLP)

B R O C H O N P OLI T IQU E LO C A LE

La municipalité a fait le point sur les travaux avant sa trêve estivalePlusieurs chantiers sont en cours à Brochon. Lors du dernier conseil municipal, qui s’est tenu la semaine dernière, les élus ont no-tamment abordé l’aména-gement réalisé devant la mairie.

■ Lors de la remise des travaux par l’entreprise Noirot. De nouvelles places de parking sont désormais accessibles devant la mairie. Photo F. B.

AUTRES DOSSIERS

nConcertation publiquesur le patrimoine architecturalLa maire Claude Rémy rappelle que, dans le cadre de la mise en place d’une aire de mise en valeur de l’architecture et patrimoi-ne (Avap), une concerta-tion publique est en cours jusqu’au 31 juillet afin que la population puisse être informée et demander des précisions.nProtection des donnéesDans le cadre des affaires courantes. Claude Rémy a déclaré aux élus qu’il

estime nécessaire de dési-gner un Délégué à la pro-tection des données (DPD), conformément aux dispositions du Règle-ment général européen surla protection des données (RGPD). Compte tenu des contraintes techniques de cette mise en conformité, le conseil municipal auto-rise, à l’unanimité, le mai-re à signer une convention de mutualisation avec le centre de gestion de Meur-the-et-Moselle, en accord avec le conseil d’adminis-tration du Centre de ges-

tion de la fonction publi-que territoriale de la Côte-d’Or (CDG21).nDe nouveaux horairespour la mairieLes élus ont validé de nouveaux horaires d’ouverture de la mairie, applicables à partir du 3 septembre. La mairie sera désormais ouverte le lundi de 10 heures à midi, le mardi de 16 à 18 heu-res, le mercredi de 14 à 18 heures et le vendredi de 14 à 16 heures. Elle sera, en revanche, fermée le jeudi.

Directeur du Syndicat du bassin dela Vouge, basé à Gevrey-Chamber-tin, et spécialisé dans le conseil auxcommunes en matière de gestion del’eau, Nicolas Boillin estime qu’ilreste encore beaucoup de travailavant d’atteindre les objectifs pourpréserver les ressources et notam-ment l’eau.

« Interdisons-nous les piscines privées »

Selon lui, il faut changer les mentali-tés : « Arrêtons d’avoir des jardiniè-res de fleurs, grandes consommatri-

ces d’eau, et de vouloir des pelousesvertes toute l’année… Préférons desmassifs de fleurs ou de la rocaille et,surtout, interdisons-nous les pisci-nes privées, qui risquent de nousmettre dans des situations critiquespour l’environnement ».Nicolas Boillin explique que « de-puis environ quinze ans, la pluvio-métrie annuelle dans le territoire(750 litres d’eau par mètre cube) estla même, mais l’évapotranspirationest beaucoup plus importante cesdernières années, à cause des forteschaleurs des mois de juin, juillet etaoût ». Le spécialiste souligne qu’en

juin, « on attendait des températu-res maximales de l’ordre de 23 °C.On a eu, en moyenne, 29 °C ».Face à ce constat, un premier arrêtéde limitation de l’usage de l’eau aété signé par le préfet (arrêté 634 du19 juillet, mis en vigueur le 23) inter-disant l’arrosage des pelouses, lelavage des trottoirs et des véhicules,et le remplissage des piscines. « Desprévisions de fortes chaleurs ac-compagnées d’extrême sécheressesont attendues jusqu’à la mi-août.Nous aurons donc sûrement un nouvel arrêté en conséquence », af-firme Nicolas Boillin.

GE VRE Y-CHAMBER TIN ENVIRONNEMENT

Sécheresse : un spécialiste local tire la sonnette d’alarme

■ Photo d’illustration F. B.

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ACTU PLAINE DE SAÔNELE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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À l’accueil du Camping de la pla-ge, un couple de vacanciers

vient se renseigner : « C’est possi-ble de louer les pédalos qu’on voitprès de l’eau ? Nous aimerions enfaire ». Arrivée fin mai pour gérerle camping cet été avec son con-joint, Marion Angibert leur fournittoutes les informations. Du matinau soir, le couple n’arrête pas pourque le séjour de chacun se dérouleau mieux.

Beaucoup de cyclistes

« Aujourd’hui, c’est calme, maishier, on a battu notre record avec70 emplacements occupés. » Autotal, le camping en compte 110.Derrière son bureau, la gérantecompare les chiffres par rapport àl’an passé : « En juin 2017, il y avaiteu 500 campeurs. Cette année, surla même période, nous en avonsaccueilli 800 ».Ce succès, le camping de Seurre ledoit à plusieurs éléments : « Nousavons la route EuroVelo 6 qui pas-se juste à côté et notre camping a lelabel “Accueil vélo”, donc beau-coup de cyclistes viennent passerla nuit ici ». À leur arrivée, les va-canciers peuvent déposer leur cy-

cle dans un local réservé à cet effet.Ils y trouvent aussi tout le matérielde réparation nécessaire ainsi quedes prises pour recharger leur GPS.

Des activités nautiquesqui attirent les vacanciersOn leur offre, par ailleurs, des bou-teilles d’eau et des croquets, lescélèbres pâtisseries bourguignon-nes. « En général, ils viennent unenuit puis reprennent la route le

lendemain », indique Marion An-gibert.Mais selon la jeune femme,d’autres atouts plaident en faveurdu camping : « Nous proposonsdeux roulottes meublées à la loca-tion. Elles attirent ceux qui veulentdormir ailleurs que dans leur tenteou leur camping-car. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné, ça apas mal de succès ».L’établissement propose aussi di-verses activités nautiques depuis

l’an passé : au-delà des deux péda-los que les vacanciers peuvent louer, plusieurs kayaks sont égale-ment disponibles et permettent dedécouvrir la Saône, qui passe encontrebas des emplacements.« Il y a aussi une association de skinautique pas loin, qui attire uncertain nombre de gens. Et vousavez également la piscine. » Cetété, les vacanciers devraient y défi-ler.

Laetitia DIVE

S E U R R E LOISIRS

Les cyclistes plébiscitent le campingL’établissement municipal enre-gistre une bonne fréquentation depuis le début de la saison.Les voyageurs à vélo sontparticulièrement nombreux.

■ Le camping de Seurre loue notamment des roulottes meublées. Photo L. D.

Le numéro de téléphone pourla réservation de l’omelette géante de la fête de la Mois-son est le 06.88.36.79.85 et non le 06.88.36.76.85 com-me indiqué par erreur.

E S B A R R E SFête de la Moisson : erreur de numéro

SEURRE

Dimanche 15 juillet, le concours de pêche pour adultes organisé par La Loutre a rassemblé vingt pêcheurs sur lesquais à gradins. Après la pesée des poissons, le président Mickael Vuillemin a donné les résultats. La premièreplace revient à Thierry Carlot avec 3,15 kg. Suivent Emmanuel Borne (1,15 kg) et Vivien Girard (540 g).

■ Les trois premiers du concours. Photo Pierre TURC

Vingt participants au concours de pêche de La Loutre

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ACTU DIJON ET AGGLOMÉRATIONMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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BALS

nPourquoi un centre de méthanisation à Dijon ?

« Aujourd’hui, il y a un gisementinutilisé : tout ce qui est fermen-

tescible, c’est-à-dire les déchets végétaux,industriels, ménagers, de la production agricole, mais aussi les graisses de restau-ration ou encore les boues et graisses d’épuration », explique Jean-Patrick Masson. « L’objectif est d’utiliser toutes les ressources du territoire pour créer de l’énergie. » Pour la métropole dijonnaise,l’enjeu est de disposer d’énergies locales en substitution aux non renouvelables.

nÀ quoi servira-t-il ?« Grâce à la fermentation des déchets, l’équipement produira du biogaz, qui se-ra ensuite injecté dans le réseau de gaz deville. » Le gisement total des différents éléments susceptibles d’entrer dans la production du biogaz est estimé à 40 000 tonnes par an.

nOù sera-t-il implanté ?Deux sites potentiels ont été définis pouraccueillir le futur centre de méthanisa-tion : la zone où est située la station d’épuration (quartier des Poussots), ou celle où est implantée l’usine d’incinéra-tion des ordures ménagères (Valmy). « Il devrait être installé sur moins d’un hecta-re. »

nQuel rôle pour Dijon Métropole ?Une société d’économie mixte à opéra-tion unique (Semop) va être constituée entre l’Agglomération, des industriels maîtrisant la technologie de la méthani-

sation et, éventuellement, des produc-teurs de déchets. « Dijon Métropole seraactionnaire minoritaire de cette Semop, pour ne pas supporter l’intégralité du risque financier », précise l’élu. Inverse-ment, si des bénéfices sont dégagés, elle touchera des dividendes. Si l’investisse-ment de la métropole dans ce projet resteà préciser, celle-ci aura « un pouvoir d’in-formation et de contrôle renforcé et pourra participer à la gestion du con-trat ».Selon Jean-Patrick Masson, Dijon Mé-tropole est la « première collectivité à se lancer dans ce genre de réalisation par l’intermédiaire d’une Semop ».

nQuel calendrier ?Les différentes sociétés ont jusqu’à l’automne pour répondre à l’appel d’of-fres de Dijon Métropole. Une fois le co-contractant choisi, le projet sera affiné. Puis, une enquête publique sera lancée. « Il faudra attendre au moins trois ans avant que le premier mètre cube de gaz soit injecté », indique Jean-Patrick Mas-son.

Rémy DISSOUBRAY

(1) 61 voix pour, 8 abstentions (les élus du groupe “Dijon Métropole - droite et centre”).

D I J O N M É T R O P O L E ENVIRONNEMENT

Dijon Métropole aura son centre de méthanisation

■ Le centre de méthanisation sera installé à proximité de la station d’épuration de Dijon-Longvic (photo ci-dessus) ou à côté de l’usine d’incinération, au nord de la ville. Photo Rémy DISSOUBRAY

Lors du dernier conseil métropoli-tain, les élus communautaires ont approuvé (1) la création d’un centre de méthanisation des déchets. Le point avec Jean-Pa-trick Masson, conseiller de Dijon Métropole, délégué à l’environne-ment et aux déchets ménagers.

Le groupe d’opposition “Dijon Métropole – droite et centre” avait choisi des’abstenir lors du vote concernant ce projet, lors du conseil métropolitain, le28 juin. « On le sait, ces installations créent de nombreuses nuisances pourles quartiers qui les entourent […]. Il y a des risques non-nuls d’émanationd’odeurs pour l’entourage », avait justifié Laurent Bourguignat (LR). « Effec-tivement, il peut y avoir des odeurs, mais j’ai eu l’occasion de visiter quelquessites de méthanisation pour lesquels on maîtrise parfaitement cette techno-logie. Celle-ci est aujourd’hui mature », avait répondu Jean-Patrick Masson.Selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) deBourgogne Franche-Comté, il existe une cinquantaine d’installations deméthanisation opérationnelles dans la région et 514 sur le territoire national(chiffres arrêtés à fin 2016).

Quid des odeurs dégagées ?

40 000C’est l’estimation, en tonnes et par an, du gisement total des différents éléments susceptibles d’entrer dans la production du biogaz.

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nPourquoi un centre de méthanisation à Dijon ?

« Aujourd’hui, il y a un gisementinutilisé : tout ce qui est fermen-

tescible, c’est-à-dire les déchets végétaux,industriels, ménagers, de la production agricole, mais aussi les graisses de restau-ration ou encore les boues et graisses d’épuration », explique Jean-Patrick Masson. « L’objectif est d’utiliser toutes les ressources du territoire pour créer de l’énergie. » Pour la métropole dijonnaise,l’enjeu est de disposer d’énergies locales en substitution aux non renouvelables.

FRAN

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Il aura fallu près d’une semaine pour quele président de la République sorte de

son silence. Hier soir, coup de théâtre, Emmanuel Macron a fait le choix de s’exprimer sur l’affaire Benalla qui ébran-le le pays depuis mercredi dernier. Et il assume : le responsable, c’est lui. « Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peu-ple français », a déclaré le chef de l’État devant des élus et plusieurs membres du gouvernement, réunis dans les jardins de la maison de l’Amérique latine à Paris.Une déclaration précipitée par la série d’auditions conduites par les commis-sions d’enquête au Sénat et à l’Assembléenationale depuis lundi matin. Hier, les deux camps se sont affrontés et ont affûtéleurs arguments avec véhémence, à l’As-semblée nationale lors d’une séance de questions au gouvernement dont le ni-veau sonore a atteint des records. Il y a d’abord le camp de la majorité pour qui l’affaire Benalla est la conséquence d’unedérive individuelle.

Dérive individuelle ?Les soutiens du président de la Républi-que ne nient pas qu’Alexandre Benalla, conseiller à l’Élysée a eu un comporte-ment inqualifiable lors de la manifesta-tion du 1er mai. Pour être sorti de son rôled’observateur et avoir frappé des manifes-tants, il a été mis en examen pour violen-ce en réunion et une sanction administra-tive a été prise à son encontre avant son

licenciement. « Ces comportements inacceptables ont été sanctionnés dans les trois jours. Je conçois que l’on puisse se poser des questions sur la proportion-nalité de la sanction mais pas sur la céléri-té », estime Édouard Philippe. Devant unhémicycle en surchauffe, quasiment bon-dé, il détaille : « En moins d’une semaine,un rapport a été demandé à l’IGPN, une enquête préliminaire puis une informa-tion judiciaire ont été ouvertes, il y a eu des mises en examen et deux commis-sions d’enquêtes parlementaires ont com-mencé leurs auditions ».

Ou crise politique ?Dans le camp de l’opposition, réunie de l’extrême droite à l’extrême gauche, il n’y a pas de mots assez durs pour dénoncer ce qui est considéré non pas comme une dérive individuelle mais comme une crisepolitique. Le plus gros groupe d’opposi-tion, les Républicains (LR), a annoncé qu’il déposerait dans les prochains jours une motion de censure contre le gouver-nement. Car dans cette affaire tous les contre-pouvoirs ont fonctionné : la pres-se, le parlement et la justice. « Sans les contre-pouvoirs, il n’y avait pas d’affaire Benalla. Et il ne faut pas transformer uneaffaire d’État en dérive personnelle », pré-vient Damien Abad, député LR de l’Ain.Les députés de l’opposition, qui savent que cette motion de censure n’a aucune chance d’être votée et de faire tomber le gouvernement, veulent contraindre l’exé-cutif à s’expliquer. Pour eux, la question n’est pas tant la faute commise par Alexandre Benalla mais surtout les rai-sons pour lesquelles cet homme semblaitbénéficier d’avantages et de protection à un très haut niveau.

Macron au-dessus du videLes auditions des commissions d’enquêtede l’Assemblée et du Sénat tentent de faire la lumière à ce sujet. Hier Patrick Strzoda, son directeur de cabinet, a indi-qué qu’il avait pris seul la décision de

sanctionner Alexandre Benalla en le sus-pendant quinze jours et en le rétrogra-dant.Le Canard Enchaîné épingle Gérard Col-lomb et indique que le ministère de l’Inté-rieur semblait très bien connaître Alexan-dre Benalla, contrairement à ce qu’il a indiqué dans son audition face aux dépu-tés. Mais tout cela c’était avant l’interven-tion surprise du président Macron. Reste à voir si cette sortie suffira à rassurer son camp et contenir les oppositions.

P O LI T I Q U E A F FA IR E BE N A LL A

Le Premier ministre qui défend le président de la République, l’opposi-tion qui brandit une motion de censu-re contre le gouvernement, des en-quêtes parlementaires au Sénat et à l’Assemblée… il était temps qu’Em-manuel Macron sorte de son silence. Il l’a fait hier soir. Pour assumer.

■ Hier soir, le président de la République (ici sur une photo d’archives avec Alexandre Benalla, l’homme par lequel le scandale est arrivé) a assumé ses choix. Photo Charly TRIBALLEAU/AFP

Emmanuel Macron a été élu en partie sur la promesse denouvelles pratiques en politique et cela a été illustré par l’arrivée à l’Assemblée nationale de plus de 300 députés, pour la plupart néophytes. Ces derniers ne sont pas les moins déçus de constater que l’ancien monde a quelquesréminiscences. « On nous avait promis probité, transpa-rence et exemplarité et on en est un peu loin », tance Sonia Krimi, députée LREM (Manche). Le nouveau monde vacille donc sur ses fondations, pas assez solides pour supporter le poids du pouvoir. Logique-ment, les réflexes de l’ancien monde reviennent rapide-ment : fabrication d’éléments de langage répétés dans les médias. Les personnalités de l’ancien monde aussi revien-nent. Comme Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur, devenu simple député apparenté au groupe LREM. Il nie toute affaire d’État, demande uneréorganisation de la protection d’Emmanuel Macronsous l’égide du ministère de l’Intérieur. Dans l’ancien monde, cela pourrait ressembler à un acte de candidaturepour remplacer Gérard Collomb, ministre affaibli…

Le vieux monde n’est pas très loinAUDITIONS À VENIR

n Aujourd’hui à l’AssembléeÀ 9 h 30 : audition d’Éric Bio-Farina, général, com-mandant militaire de la Présidence de la République.À 11 heures : audition Lionel Lavergne, colonel, chef du Groupe de sécurité de la Présidence de la Républi-que (GSPR).À 16 h 30 : auditions de personnalités encore non déterminées.n Aujourd’hui au SénatÀ 8 h 30 : général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale.À 9 h 30 : Éric Morvan, directeur général de la police.À 10 h 30 : Marie-France Monéger-Guyomarc’h, directrice, cheffe de l’inspection générale de la police nationale.À 11 h 30 : Michel Delpuech, préfet de police de Paris.À 14 h 30 : Patrick Strzoda, directeur de cabinet du Président de la République.À 16 heures : Frédéric Auréal, chef du service de la protection.À 17 h 30 : Jacques Toubon, défenseur des droits

nPompidou et l’affaire Markovic

Le 1er octobre 1968, Stefan Markovic, ancien garde du corps d’Alain Delon, estretrouvé mort. Une lettre met en cause Claude Pompidou, la femme George Pompidou, alors Premier ministre du gé-néral de Gaulle, dont on dit qu’elle auraitparticipé à des « soirées chaudes » orga-nisées par le Yougoslave. Le général de Gaulle exprime ses doutes. Pompidou lui en voudra et déclarera peu après sa candidature à la présidentielle. Les ru-meurs se révéleront fausses et il sera élu.

nGiscard d’Estaing et les diamants de BokassaEn 1979, Le Canard Enchaîné révèle que des plaquettes de diamants de 30 carats d’une valeur de 1 million de francsauraient été remises, en 1973, à Valéry Giscard d’Estaing, qui était alors minis-tre des Finances, par l’ex-dictateur de la République centrafricaine, Jean Bédel Bokassa. Après un silence méprisant, le président Giscard d’Estaing décide de sedéfendre (maladroitement) face aux journalistes et dément la valeur du pré-sent reçu. Mais l’affaire entachera sa se-conde campagne présidentielle et il ne sera pas réélu.

nMitterrand, les écoutes de l’Élysée et le Rainbow Warrior

En 1983, Libération révèle qu’une cellu-le de coordination de la lutte contre le terrorisme, créée par le président Mit-terrand, a écouté près de 3 000 conversa-tions d’avocats, journalistes et personna-lités — il craignait que ceux-ci révèlent l’existence de sa fille cachée, Mazarine Pingeot.En 1985, le Rainbow Warrior, chalutier de Greenpeace, explose dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, et le

photographe de l’ONG meurt à son bord. Deux bombes avaient été posées par les services secrets français, afin d’empêcher Greenpeace de gêner les es-sais nucléaires français en Polynésie française. En 1985, on apprend que l’opération a été commanditée par le ministre de la Défense Charles Hernu, etl’ancien patron de la DGSE assure que Mitterrand était au courant.Les successeurs de ces présidents ver-ront aussi leurs mandats éclaboussés pardiverses affaires, mais avec un moindre retentissement.

Ces affaires qui ont empoisonné la Ve République

■ Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, deux présidents fragilisés par les affaires. Photo AFP/STF

15 jours : c’est le temps qu’est censée avoir duré la sus-pension d’Alexandre Benalla, en-tre le 4 et le 19 mai, selon l’Ély-sée. Le directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin a rétropédalé hier après avoir affir-mé lundi soir que Benalla avait assisté à des réunions sécuritai-res sur cette période.

} Un comportement exemplaire n’est pas un comportement infaillible[...] C’est, lorsqu’un comportement n’est pas jugé acceptable, d’en tirer les conséquences, respecter les procédures et faire en sorte qu’elles se passent dans la transparence. C’est bien ce qui s’est passé. ~

Édouard Philippe, Premier ministre, s’exprimant hier sur l’affaire Benalla

devant les députés

Après Édouard Philippe hier, Emmanuel Macron pourrait-il être entendu par la commission d’enquête parlementaire ? La question fait débat : l’article 67 de la Constitution « interdit que l’on convoque le président devant un juge ou devant une autorité administrative », cependant, le Parlement n’est ni l’un ni l’autre, estime le constitutionnaliste Dominique Rousseau. Sicertains s’y opposent au nom de la séparation des pouvoirs, Dominique Rousseau considère que cette audition est possibledans la mesure où l’enquête « ne met pas en cause la responsabi-lité politique du président ». Un refus de répondre à une telle convocation est « passible de deux ans d’emprisonnement et de7 500 euros d’amende », mais jamais un président de commis-sion n’a jusqu’ici engagé des poursuites, souligne-t-il auprès du Monde. Dans l’affaire des avions renifleurs en 1984, l’ex-prési-dent François Mitterrand avait ainsi encouragé son prédéces-seur Valéry Giscard d’Estaing à user de son immunité : ce dernier ne s’est jamais présenté. En revanche, selon Didier Maus et Anne Levade, de l’Association française de droit constitutionnel, le président « pourrait accepter d’être entendu de sa propre initiative », même si cela a peu de chances d’arriver.Il pourrait aussi rédiger une note et l’envoyer à la commission.Quant à savoir si l’affaire Benalla peut mener à la destitution deMacron, rien n’est moins sûr. La commission d’enquête n’a pasce pouvoir, et l’article 68 de la Constitution prévoit qu’il ne peutêtre destitué « qu’en cas de manquement à ses devoirs manifes-tement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Dans ce cas, il faudrait alors qu’au moins deux tiers des députés ou sénateurs, estimant qu’il y a manquement, dépose une motion de destitution « et qu’elle soit déclarée recevable par le bureau de l’assemblée en cause », explique Didier Maus aux Inrocks. Ce qui est quasi inimaginable à l’Assemblée, où la majorité est LREM.

Le président peut-il être entendu ?

Emmanuel Macron : « Le seul responsable c’est moi »

23ACTU LE FAIT DU JOUR

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Il aura fallu près d’une semaine pour quele président de la République sorte de

son silence. Hier soir, coup de théâtre, Emmanuel Macron a fait le choix de s’exprimer sur l’affaire Benalla qui ébran-le le pays depuis mercredi dernier. Et il assume : le responsable, c’est lui. « Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peu-ple français », a déclaré le chef de l’État devant des élus et plusieurs membres du gouvernement, réunis dans les jardins de la maison de l’Amérique latine à Paris.Une déclaration précipitée par la série d’auditions conduites par les commis-sions d’enquête au Sénat et à l’Assembléenationale depuis lundi matin. Hier, les deux camps se sont affrontés et ont affûtéleurs arguments avec véhémence, à l’As-semblée nationale lors d’une séance de questions au gouvernement dont le ni-veau sonore a atteint des records. Il y a d’abord le camp de la majorité pour qui l’affaire Benalla est la conséquence d’unedérive individuelle.

Dérive individuelle ?Les soutiens du président de la Républi-que ne nient pas qu’Alexandre Benalla, conseiller à l’Élysée a eu un comporte-ment inqualifiable lors de la manifesta-tion du 1er mai. Pour être sorti de son rôled’observateur et avoir frappé des manifes-tants, il a été mis en examen pour violen-ce en réunion et une sanction administra-tive a été prise à son encontre avant son

licenciement. « Ces comportements inacceptables ont été sanctionnés dans les trois jours. Je conçois que l’on puisse se poser des questions sur la proportion-nalité de la sanction mais pas sur la céléri-té », estime Édouard Philippe. Devant unhémicycle en surchauffe, quasiment bon-dé, il détaille : « En moins d’une semaine,un rapport a été demandé à l’IGPN, une enquête préliminaire puis une informa-tion judiciaire ont été ouvertes, il y a eu des mises en examen et deux commis-sions d’enquêtes parlementaires ont com-mencé leurs auditions ».

Ou crise politique ?Dans le camp de l’opposition, réunie de l’extrême droite à l’extrême gauche, il n’y a pas de mots assez durs pour dénoncer ce qui est considéré non pas comme une dérive individuelle mais comme une crisepolitique. Le plus gros groupe d’opposi-tion, les Républicains (LR), a annoncé qu’il déposerait dans les prochains jours une motion de censure contre le gouver-nement. Car dans cette affaire tous les contre-pouvoirs ont fonctionné : la pres-se, le parlement et la justice. « Sans les contre-pouvoirs, il n’y avait pas d’affaire Benalla. Et il ne faut pas transformer uneaffaire d’État en dérive personnelle », pré-vient Damien Abad, député LR de l’Ain.Les députés de l’opposition, qui savent que cette motion de censure n’a aucune chance d’être votée et de faire tomber le gouvernement, veulent contraindre l’exé-cutif à s’expliquer. Pour eux, la question n’est pas tant la faute commise par Alexandre Benalla mais surtout les rai-sons pour lesquelles cet homme semblaitbénéficier d’avantages et de protection à un très haut niveau.

Macron au-dessus du videLes auditions des commissions d’enquêtede l’Assemblée et du Sénat tentent de faire la lumière à ce sujet. Hier Patrick Strzoda, son directeur de cabinet, a indi-qué qu’il avait pris seul la décision de

sanctionner Alexandre Benalla en le sus-pendant quinze jours et en le rétrogra-dant.Le Canard Enchaîné épingle Gérard Col-lomb et indique que le ministère de l’Inté-rieur semblait très bien connaître Alexan-dre Benalla, contrairement à ce qu’il a indiqué dans son audition face aux dépu-tés. Mais tout cela c’était avant l’interven-tion surprise du président Macron. Reste à voir si cette sortie suffira à rassurer son camp et contenir les oppositions.

P O LI T I Q U E A F FA IR E BE N A LL A

Le Premier ministre qui défend le président de la République, l’opposi-tion qui brandit une motion de censu-re contre le gouvernement, des en-quêtes parlementaires au Sénat et à l’Assemblée… il était temps qu’Em-manuel Macron sorte de son silence. Il l’a fait hier soir. Pour assumer.

■ Hier soir, le président de la République (ici sur une photo d’archives avec Alexandre Benalla, l’homme par lequel le scandale est arrivé) a assumé ses choix. Photo Charly TRIBALLEAU/AFP

Emmanuel Macron a été élu en partie sur la promesse denouvelles pratiques en politique et cela a été illustré par l’arrivée à l’Assemblée nationale de plus de 300 députés, pour la plupart néophytes. Ces derniers ne sont pas les moins déçus de constater que l’ancien monde a quelquesréminiscences. « On nous avait promis probité, transpa-rence et exemplarité et on en est un peu loin », tance Sonia Krimi, députée LREM (Manche). Le nouveau monde vacille donc sur ses fondations, pas assez solides pour supporter le poids du pouvoir. Logique-ment, les réflexes de l’ancien monde reviennent rapide-ment : fabrication d’éléments de langage répétés dans les médias. Les personnalités de l’ancien monde aussi revien-nent. Comme Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur, devenu simple député apparenté au groupe LREM. Il nie toute affaire d’État, demande uneréorganisation de la protection d’Emmanuel Macronsous l’égide du ministère de l’Intérieur. Dans l’ancien monde, cela pourrait ressembler à un acte de candidaturepour remplacer Gérard Collomb, ministre affaibli…

Le vieux monde n’est pas très loinAUDITIONS À VENIR

n Aujourd’hui à l’AssembléeÀ 9 h 30 : audition d’Éric Bio-Farina, général, com-mandant militaire de la Présidence de la République.À 11 heures : audition Lionel Lavergne, colonel, chef du Groupe de sécurité de la Présidence de la Républi-que (GSPR).À 16 h 30 : auditions de personnalités encore non déterminées.n Aujourd’hui au SénatÀ 8 h 30 : général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale.À 9 h 30 : Éric Morvan, directeur général de la police.À 10 h 30 : Marie-France Monéger-Guyomarc’h, directrice, cheffe de l’inspection générale de la police nationale.À 11 h 30 : Michel Delpuech, préfet de police de Paris.À 14 h 30 : Patrick Strzoda, directeur de cabinet du Président de la République.À 16 heures : Frédéric Auréal, chef du service de la protection.À 17 h 30 : Jacques Toubon, défenseur des droits

nPompidou et l’affaire Markovic

Le 1er octobre 1968, Stefan Markovic, ancien garde du corps d’Alain Delon, estretrouvé mort. Une lettre met en cause Claude Pompidou, la femme George Pompidou, alors Premier ministre du gé-néral de Gaulle, dont on dit qu’elle auraitparticipé à des « soirées chaudes » orga-nisées par le Yougoslave. Le général de Gaulle exprime ses doutes. Pompidou lui en voudra et déclarera peu après sa candidature à la présidentielle. Les ru-meurs se révéleront fausses et il sera élu.

nGiscard d’Estaing et les diamants de BokassaEn 1979, Le Canard Enchaîné révèle que des plaquettes de diamants de 30 carats d’une valeur de 1 million de francsauraient été remises, en 1973, à Valéry Giscard d’Estaing, qui était alors minis-tre des Finances, par l’ex-dictateur de la République centrafricaine, Jean Bédel Bokassa. Après un silence méprisant, le président Giscard d’Estaing décide de sedéfendre (maladroitement) face aux journalistes et dément la valeur du pré-sent reçu. Mais l’affaire entachera sa se-conde campagne présidentielle et il ne sera pas réélu.

nMitterrand, les écoutes de l’Élysée et le Rainbow Warrior

En 1983, Libération révèle qu’une cellu-le de coordination de la lutte contre le terrorisme, créée par le président Mit-terrand, a écouté près de 3 000 conversa-tions d’avocats, journalistes et personna-lités — il craignait que ceux-ci révèlent l’existence de sa fille cachée, Mazarine Pingeot.En 1985, le Rainbow Warrior, chalutier de Greenpeace, explose dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, et le

photographe de l’ONG meurt à son bord. Deux bombes avaient été posées par les services secrets français, afin d’empêcher Greenpeace de gêner les es-sais nucléaires français en Polynésie française. En 1985, on apprend que l’opération a été commanditée par le ministre de la Défense Charles Hernu, etl’ancien patron de la DGSE assure que Mitterrand était au courant.Les successeurs de ces présidents ver-ront aussi leurs mandats éclaboussés pardiverses affaires, mais avec un moindre retentissement.

Ces affaires qui ont empoisonné la Ve République

■ Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand, deux présidents fragilisés par les affaires. Photo AFP/STF

15 jours : c’est le temps qu’est censée avoir duré la sus-pension d’Alexandre Benalla, en-tre le 4 et le 19 mai, selon l’Ély-sée. Le directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin a rétropédalé hier après avoir affir-mé lundi soir que Benalla avait assisté à des réunions sécuritai-res sur cette période.

} Un comportement exemplaire n’est pas un comportement infaillible[...] C’est, lorsqu’un comportement n’est pas jugé acceptable, d’en tirer les conséquences, respecter les procédures et faire en sorte qu’elles se passent dans la transparence. C’est bien ce qui s’est passé. ~

Édouard Philippe, Premier ministre, s’exprimant hier sur l’affaire Benalla

devant les députés

Après Édouard Philippe hier, Emmanuel Macron pourrait-il être entendu par la commission d’enquête parlementaire ? La question fait débat : l’article 67 de la Constitution « interdit que l’on convoque le président devant un juge ou devant une autorité administrative », cependant, le Parlement n’est ni l’un ni l’autre, estime le constitutionnaliste Dominique Rousseau. Sicertains s’y opposent au nom de la séparation des pouvoirs, Dominique Rousseau considère que cette audition est possibledans la mesure où l’enquête « ne met pas en cause la responsabi-lité politique du président ». Un refus de répondre à une telle convocation est « passible de deux ans d’emprisonnement et de7 500 euros d’amende », mais jamais un président de commis-sion n’a jusqu’ici engagé des poursuites, souligne-t-il auprès du Monde. Dans l’affaire des avions renifleurs en 1984, l’ex-prési-dent François Mitterrand avait ainsi encouragé son prédéces-seur Valéry Giscard d’Estaing à user de son immunité : ce dernier ne s’est jamais présenté. En revanche, selon Didier Maus et Anne Levade, de l’Association française de droit constitutionnel, le président « pourrait accepter d’être entendu de sa propre initiative », même si cela a peu de chances d’arriver.Il pourrait aussi rédiger une note et l’envoyer à la commission.Quant à savoir si l’affaire Benalla peut mener à la destitution deMacron, rien n’est moins sûr. La commission d’enquête n’a pasce pouvoir, et l’article 68 de la Constitution prévoit qu’il ne peutêtre destitué « qu’en cas de manquement à ses devoirs manifes-tement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Dans ce cas, il faudrait alors qu’au moins deux tiers des députés ou sénateurs, estimant qu’il y a manquement, dépose une motion de destitution « et qu’elle soit déclarée recevable par le bureau de l’assemblée en cause », explique Didier Maus aux Inrocks. Ce qui est quasi inimaginable à l’Assemblée, où la majorité est LREM.

Le président peut-il être entendu ?

Emmanuel Macron : « Le seul responsable c’est moi »

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ACTU MONDELE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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Des feux de forêt ravagent ence moment les environs

d’Athènes en Grèce, tuant au mois 74 personnes, a annoncé hier la municipalité de Rafina, chef-lieu de la zone balnéaire ravagée sur la côte est de l’Atti-que. Ces incendies sont ainsi lesplus meurtriers depuis ceux ayant tué 77 personnes en 2007.Les responsables et résidents décrivent un déluge de flammesqui s’est abattu lundi après-midi,piégeant les victimes chez elles, dans leurs voitures ou à quel-ques mètres des plages qu’elles tentaient de rejoindre.

Des corps enlacés« Aujourd’hui, la Grèce est en deuil », a déclaré le Premier mi-nistre Alexis Tsipras, annon-çant, dans une adresse télévisée à la nation, trois jours de deuil national. La présidence de la République a aussi annulé la ré-ception annuelle prévue hier pour commémorer le rétablisse-ment de la démocratie en Grèceen juillet 1974. Le pays est sous le choc, alors que dans la stationbalnéaire de Mati, à une qua-rantaine de kilomètres à l’est d’Athènes, 26 personnes carbo-nisées ont été retrouvées enla-cées par groupes, « dans une dernière tentative pour se proté-ger », a raconté un sauveteur.Alors qu’une vague de chaleur

s’abattait sur le pays, la violencedes vents, avec des pointes à plus de 100 km/h à Mati, a pro-voqué une progression fou-droyante du feu dans le tissu urbain. « Mati n’existe plus », a lancé le maire de Rafina, Evan-gélos Bournous, recensant « plus de mille bâtiments et 300 voitures » endommagées, dont les carcasses fumaient tou-jours dans une âcre odeur de brûlé. Au moins cinq personnesont également péri en mer, où des recherches se poursuivent. L’identification des victimes s’annonçait longue, dans cette zone également fréquentée par des touristes étrangers.

Aide européenneLe pays, qui a activé le mécanis-me européen de protection civi-le, s’est vu offrir de l’aide – no-tamment en moyens aériens – par neuf pays dont l’Espagne, laFrance ou Israël. « La Commis-sion européenne n’épargnera pas ses efforts pour aider la Grè-

ce », a tweeté son président Jean-Claude Juncker.Le parquet de la Cour suprême a ouvert une enquête sur les causes du sinistre. Avant qu’unepolémique ne s’engage sur la réponse de l’appareil d’État, le gouvernement a souligné avoir dû faire face à un phénomène « extrême », « asymétrique », selon Tsipras.Le porte-parole du gouverne-ment Dimitris Tzanakopoulos arelevé qu’il y avait eu « 15 dé-parts de feu simultanés sur trois fronts différents » en Atti-que. Les États-Unis ont prêté undrone pour survoler l’Attique et « observer et détecter toute acti-vité suspecte », a-t-il ajouté. L’in-cendie dans le secteur a recom-mencé « à évoluer » après une accalmie le matin, selon la cellu-le des pompiers. Un front restaitaussi actif à Kineta, à une cin-quantaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, où un pre-mier incendie avait éclaté lundi matin.

GR È C E INCENDIES

Un déluge de flammes meurtrier

■ « Mati n’existe plus », a lancé le maire de cette commune située près d’Athènes. Depuis lundi, le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Photo ministère de la Défense/AFP

Au moins 74 personnes ont été tuées en Grèce dans desincendies particulièrement meurtriers, alors qu’une vague de chaleur s’abat sur le pays. Tsipras a annoncé trois jours de deuil national.

Un barrage hydroélectrique en construction s’est effondré hier au Laos : l’eau qu’il retenait a submergé au moins six villages de ce petit pays pauvre d’Asie du sud-est. Le bilan, encore provi-soire, est terrible : on compte de nombreux morts, mais aussi des centaines de disparus, selon les autorités.

1,5 fois le lac du BourgetLe barrage est situé sur un af-fluent du Mékong dans la pro-vince d’Attapeu, dans le sud-est du Laos. Son effondrement a li-béré cinq milliards de mètres cu-bes d’eau – soit deux millions de piscines olympiques, ou une fois et demie le lac du Bourget, le plusgrand de France.

Outre les disparus, quelque 6 600 personnes étaient égale-ment sans abri hier soir.L e p r i n c i p a l o p é r a t e u r thaïlandais du projet, Ratchabu-ri Electricity Generating Hol-ding, a déclaré avoir reçu un rap-port de l’exploitant du barrage, laXe-Pian-Xe Namnoy Power Company (PNPC), confirmant qu’un barrage auxiliaire de 770 mètres de long « s’est effon-dré. L’accident a été causé par des pluies continues qui ont fait s’accumuler d’importantes quantités d’eau » du barrage, précise PNPC. Des dizaines d’habitations sont totalement submergées. Des dizaines de per-sonnes, dont des enfants, étaient entassées dans des barques.

L AOS CATASTROPHE

La Première ministre britannique Theresa May a annoncé hier qu’elle prenait désormais la direc-tion des négociations sur la sortie de l’UE, jusqu’icidévolue au ministre du Brexit, qui l’assistera sur cedossier. « Il est essentiel que le gouvernement s’organise de la manière la plus efficace pour permettre au Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne », a expliqué dans une déclaration écrite au Parlement la dirigeante conservatrice, « À cette fin, j’apporte quelques modifications dans la répartition des fonctions » au sein du gouvernement, a-t-elle ajouté.Le ministère du Brexit « continuera de diriger tousles préparatifs du gouvernement » sur la sortie de l’UE et « je dirigerai les négociations avec l’Union européenne », a souligné Theresa May. Elle ne discutera toutefois pas directement avec le négo-ciateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Bar-nier, a précisé au cours d’une audition devant le Parlement son conseiller pour l’UE, Olly Robbins.

ROYAUME-UNI BREXIT

Theresa May dirigera elle-même les négociations

NICARAGUAOrtega reste au pouvoirDes milliers de Nicaraguayens, opposants etpartisans du président Daniel Ortega, ont ma-nifesté sans s’affronter lundi. Ils ont marchéalors qu’Ortega écartait toute démission etrejetait la demande d’élections anticipées, malgré près de 300 morts en trois mois.

INTERNATIONAL

Au moins 207 défenseurs de l’environnement tuésAu moins 207 personnes ont été tuées dans le monde en 2017 pour s’être opposées à des projets miniers, forestiers ou encore agro-industriels, selon un rapport publié hier par Global Witness. Ces victimes, leaders autochtones, rangers chargés de protéger la faune sauvage ou personnes ordinaires défendant leur terre ou leur rivière, ont été recensées dans 22 pays, à 60 % en Amérique latine, souligne l’ONG britannique, qui relève que ce bilan record est sans doute bien en deçà de la réalité.

DIPLOMATIEPour Netanyahu, la Turquie est une « sombre dictature »Le Premier ministre israélien Benjamin Neta-nyahu a affirmé hier que la Turquie sous RecepTayyip Erdogan devenait une « sombre dicta-ture », en réponse au président turc qui a qualifié Israël d’État « le plus fasciste et racisteau monde ». « Erdogan massacre des Syrienset des Kurdes et emprisonne des dizaines de milliers de Turcs », a ajouté Netanyahu.

TURQUIE-ALLEMAGNEErdogan soutient ÖzilLe président turc Recep Tayyip Erdogan aapporté hier son soutien au footballeur Mesut Özil, dont la décision de claquer la porte del’équipe d’Allemagne continue de provoquer des ondes de choc. Özil, joueur d’Arsenal et quia notamment remporté la Coupe du monde avec la Mannschaft en 2014, a provoqué unséisme en annonçant dimanche qu’il quittaitson équipe nationale pour protester contre le « racisme » dont il a, selon lui, été victime.

■ Cinq milliards de mètres cubes d’eau se sont abattus sur les villages en contrebasdu barrage. Photo AFP

Un barrage cède : six villages engloutis

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L’été est là et les moustiques vonts’en donner, comme d’habitude,

à cœur joie. Le mieux est donc de seprémunir des piqûres (seules les fe-melles attaquent) mais selon une re-cherche menée par l’institut améri-cain Smithsonian en 2013, elles sontplus avides de certaines peaux. Ex-plications.

nLe souffleEn respirant, l’être humain rejette dudioxyde de carbone (CO2) que lemoustique détecte sur des distancestrès importantes. Les enfants, qui enexpirent de moins grandes quantités,seraient de ce fait moins piqués. Àl’inverse, les femmes enceintes, quidégagent 21 % de plus de dioxyde decarbone, sont une cible de choix.

nL’odeurL’odorat très puissant du moustiquereste le moyen principal utilisé pouridentifier sa proie. Ils sont extrême-ment sensibles aux odeurs et peuventen détecter près de 150 différentesissues du corps humain. Rien à voiravec le taux de sucre dans le sang,contrairement aux idées reçues.

nLa chaleurLes moustiques adorent l’odeur de

l’acide lactique, l’acide urique, l’am-moniac et les autres substances chi-miques dégagées par la sueur. Ilssont donc attirés par les personnesayant une température corporelleélevée : ceux qui transpirent beau-coup (sport, bronzage, etc.). Boireune canette de bière par exempleattire en effet les moustiques car,quand l’éthanol pénètre le systèmecirculatoire, il dilate les petits vais-seaux situés à la surface de la peau etentraîne un afflux de sang : la tempé-rature de la peau augmente.

nLes bactéries cutanéesUne grande quantité de bactéries quivivent à la surface de la peau sontplus propices à attirer les mousti-ques. Ils piquent les chevilles ou lespieds en priorité, là où les bactériesles plus résistantes se nichent davan-tage.

nLe groupe sanguinLes moustiques ont besoin des molé-cules de protéines qui se trouventdans le sang pour pondre leurs œufs.Une étude a constaté que les person-

nes de type O et A étaient plus sus-ceptibles d’attirer les moustiques queceux de type B. 85 % des gens sécrè-tent un signal chimique à travers leurpeau qui indique leur type de groupesanguin.

S O C I É T É C ’ E S T L’ É T É

Pourquoi les moustiques choisissent votre peau plutôt qu’une autre ?Souvent, on a l’impression d’être la proie favorite des moustiques. Il est vrai que certaines peaux les attirent plus que d’autres. En faites-vous partie ? Et pourquoi ?

■ Seules les femelles moustiques se nourrissent de sang. Les mâles, moins féroces, se contentent du nectar des fleurs. Photo d’illustration Philippe HUGUEN/AFP

REPÈRES

nAnti-moustiques : ces trucs qui ne fonctionnent pasLa citronnelle : d’après Frédéric Darriet, entomologiste médical à l’Institut de recherche pour le déve-loppement, la citronnelle ne marche pas : « Aucune étude n’a montré que la citronnelle avait un quelcon-que effet sur les moustiques. »Les huiles essentielles : les huiles essentielles comme la citronnelle, mais aussi le géranium, l’anis vert, le basilic, la cannelle, l’eucalyptus citronné ou la lavande ne fonction-neraient pas contre les moustiques, selon l’UFC que Choisir.Les bracelets : même chose pour les bracelets anti-moustiques, selon l’association de consommateurs : « Quel que soit leur principe actif, chimique ou à base de plantes, les bracelets anti-moustiques sont d’une efficacité nulle. »Les ultrasons : les vidéos d’ultra-sons promettant de vous protéger contre ces nuisibles trouvées sur YouTube ? Elles ne fonctionnent pas, tout simplement parce que les haut-parleurs ne peuvent pas diffu-ser des réels ultrasons.

C’est l’une des inquiétudes desautomobilistes sur la route deleurs vacances : la fatigue. Et àl’heure de boucler les valises etde définir l’itinéraire, certainsont du mal à fermer l’œil à la veille du départ. Ainsi, selonune étude en ligne réalisée parl’Ifop pour la société d’assu-rance MMA, 81 % des conduc-teurs avouent réduire leur temps de sommeil avant departir en vacances.Par conséquent, les risques des’endormir augmentent, sur-tout sur les longs trajets. 63 %

d’entre eux ont déjà somnolé au volant. Des moments de fatigue qui interviennent sou-vent sur l’autoroute (66 %) etsur les routes nationales (31 %). La fatigue est d’ailleursla première cause de mortalité sur le réseau autoroutier et est responsable d’un tiers des acci-dents. Le picotement des yeux,des difficultés à se concentrer, des bâillements ou encore desraideurs dans la nuque et le dos sont quelques signes desomnolence au volant.

Des technologies pour rester éveilléPour éviter les risques pendantson trajet, la meilleure solutionreste une bonne nuit de som-meil (dormir 5 heures avant unlong voyage multiplie le risque

d’accident par 3) et faire des petites pauses de 15 minutes.Malgré ces recommandations,73 % des conducteurs ont déjàroulé plus de deux heures sanss’arrêter, 30 % ayant hâte d’être sur leur lieu de vacances

et 23 % souhaitant arriver à une heure précise. Pourtant,quand la fatigue se fait sentir,plus de six conducteurs surdix prennent la décision des’arrêter pour faire une pause(66 %), alors que d’autres lais-

sent leur place à un passager(41 %) ou stationnent pour dormir (27 %).Des technologies existent pourrester éveillé ou signaler les prémices d’un endormisse-ment. Plusieurs marques pro-posent des capteurs détectantles comportements anormauxdu conducteur. Optic 2000, par exemple, a reçu le prix de l’innovation de la sécurité rou-tière pour ses lunettes connec-tées ‘‘Prudensee’’. Équipée de capteurs de clignements de paupières, de bâillements et demicro-chutes de tête, la montu-re prévient les risques grâce àses LEDs dans les branches etun signal sonore. Son prix pourrait toutefois en repous-ser plus d’un : 289 euros.

F. L.

S ANTÉ ÉTUDE

On ne dort pas assez avant le départ en vacances

■ Sur l’autoroute, la fatigue est la première cause de mortalité. Photo d’illustration Julio PELAEZ

Huit conducteurs sur dix dorment moins à la veille d’un départ en vacances, ce qui augmente le risque d’accidents sur les routes.

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AUTOMOBILEProfits records chez PSALe constructeur français PSA a publié hier un bénéfice net « record », enhausse de 18 % à 1,48 milliard d’eurosau premier semestre, grâce à l’amélio-ration de la rentabilité de ses activitésautomobiles, y compris chez Opel quicontribue déjà aux bénéfices. Grâce au rachat d’Opel/Vauxhall à l’américainGeneral Motors à l’été 2017, le chiffre d’affaires a bondi de 40,1 % à 38,6 milliards d’euros sur les six pre-miers mois de 2018.TRANSPORTPlainte de compagnies aériennes contre la FranceLes compagnies aériennes britanni-ques IAG et EasyJet, irlandaise Rya-nair et hongroise Wizz Air ont annoncéhier avoir déposé une plainte contre laFrance auprès de l’Union européenne (UE), afin de protester contre les ré-percussions des grèves des contrô-leurs aériens. Sans contester le droit de grève, elles jugent que la France, enne permettant à aucun vol de traverserson territoire durant ces mouvements sociaux, restreint le principe de libertéde mouvement à l’intérieur de l’UE.SANTÉLe nombre de kinés va continuer d’augmenterLe nombre de masseurs-kinésithéra-peutes, déjà en forte hausse depuis ledébut du siècle, devrait bondir de 57 %d’ici à 2040, « soit bien plus que lesbesoins de soins », prévoit la Drees dans une étude publiée hier. Pour le

conseil national de l’Ordre des mas-seurs-kinésithérapeutes, ces prévi-sions ne signifient cependant pas for-cément que le système français desanté souffre, ou souffrira, d’un excé-dent de kinés. La France comptait 85 000 kinés début 2016, c’est-à-dire61 % de plus qu’en 2000, selon le service statistique des ministères so-ciaux.JUSTICEAide aux migrants : Martine Landry relaxéeLe 13 juillet, une bénévole d’Amnesty international, Martine Landry, poursui-vie pour aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière, a été relaxée à Nice. Elle assure avoir attendu lesdeux mineurs côté français. Une se-maine après la décision du Conseilconstitutionnel supprimant le « délitde solidarité », le tribunal avait recon-nu « une action fraternelle dans unbut humanitaire ». Et estimé que rien ne prouvait un franchissement de

frontière. Hier, le parquet a fait appel de cette relaxe.VENDÉEPrès d’une forêt, un hommemeurt piqué par un frelonUn homme de 69 ans est mort vendre-di, après avoir été piqué par un frelon àLa Chaize-le-Vicomte (Vendée). Son ami, piqué trois fois, a été hospitalisé.Les deux hommes « s’étaient rendus en bordure d’une forêt pour aller cher-cher du bois à couper », a indiqué unproche.ALPESUn ado se tue lors d’une randonnée familialeUn adolescent de 13 ans s’est tuélundi après-midi au retour d’une ran-donnée familiale en Haute-Savoie enchutant d’une barre rocheuse. L’acci-dent s’est produit dans la descente d’un itinéraire simple, sur le plateau deBeauregard, emprunté ce jour-là pardeux familles de vacanciers, quand le

jeune garçon a voulu rejoindre le grou-pe de tête. Deux équipes de pompiers-maîtres-chien, trois pompiers spécia-listes montagne et un hélicoptère ont alors été appelés en renfort. « C’est untémoin qui l’a retrouvé » en bas d’unepetite barre rocheuse, non loin du parking, « en arrêt cardio-respiratoi-re », ont ajouté les pompiers.DUNKERQUEPrès de dix tonnes de tabac saisies au portLes douaniers ont saisi près de dix tonnes de cigarettes de contreban-de lundi à Dunkerque (Nord) lors ducontrôle d’un conteneur déchargé d’unnavire transportant officiellement des articles de cuisine en plastique, en provenance de Dakar, a annoncé hier le ministère de l’Action et des comptespublics. Près de 50 000 cartouches decigarettes, sans « justificatif » régula-risant leur importation, ont été décou-vertes par la brigade des douanes, surla base de renseignements obtenusen lien avec leurs homologues étran-gers, a précisé Bercy.SEINE-ET-MARNEUne femme accouche dans un trainUne femme a accouché hier d’un petitgarçon dans un train reliant Provins (Seine-et-Marne). Après la naissance du petit garçon prénommé Loïc, à 12 h 48, le train de la ligne P a fait un arrêt improvisé en gare de Gretz-Ar-mainvilliers où le nourrisson et sa mère ont été pris en charge par les pompiers et le Samu.

L’ESSENTIEL

SOMME

Une maman priée d’allaiter ailleurs qu’à la CAFUn couple s’est rendu la semaine dernière à la CAF d’Amiens afin d’effectuer un changement de situation. Sur place, la mère a voulu allaiter son bébé de quatre mois. « J’étais debout. J’ai pris un bavoir pour que l’allaitement puisse être discret, mais je n’ai même pas eu le temps de mettre correctement ma fille au sein », a-t-elle indiqué au Courrier Picard. La jeune maman a expliqué à nos confrères que l’agent de sécurité et le conseiller de la CAF chargé de l’accueil se sont immédiatement manifestés auprès d’elle. « Vous devriez avoir honte de faire ça devant tout le monde. Il y a des enfants, ça ne se fait pas ! », lui auraient-ils dit. Elle a été priée de sortir. La CAF s’est défendue évoquant un « malentendu ».

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BOLIVIE

Aveugle, ce Français traverse le désert de sel bolivien en sept joursUn enseignant français non-voyant a parcouru 140 kilomètres en sept jours dans le Salar de Uyunin, le désert salin le plus grand au monde, en Bolivie, en s’aidant d’un GPS à assistance auditive. Alban Tessier, 41 ans, originaire de Nantes, a achevé sa performance lundi et a ainsi démontré que les limitations physiques ne sont pas des obstacles pour accomplir des exploits. Il a reçu le soutien médiatique des autorités boliviennes qui entendaient faire connaître le désert du Salar de Uyuni, une merveille naturelle et l’une des principales attractions touristiques du pays. Lors de son périple, le professeur tirait derrière lui un chariot sur roulettes dans lequel il avait emporté le strict minimum. Il était suivi par une équipe de soutien à distance. Au cours de son parcours, il a dû affronter les rigueurs du vent et du froid, y compris une averse de neige vendredi dernier, qui a affecté ses équipements électroniques. Photo Projet Uyuni/Facebook

INSOLITEDécouverte d’une dent de lait vieille de 560 000 ansUne équipe d’archéologues bénévoles franco-espagnoles adécouvert, lundi soir à la Caune de l’Arago, une dent de lait datant de 560 000 ans, un « fossile exceptionnel », a indiqué hier le centre de recherche de Tautavel (Pyrénées-Orientales). Après des analyses hier matin, le laboratoire du site a bien identifié la dent comme appartenant à un membre de l’espècehumaine, sans doute un Homo heidelbergensis. « La dentserait celle d’un enfant entre 5 et 6 ans », a expliqué TonyChevalier, paléo-anthropologue, « parce qu’il avait encore ses dents de lait mais qu’elle était déjà bien usée ».

PEOPLEElton John dénonce les discriminations homophobes en Europe de l’EstLe chanteur britannique Elton John s’est livré hier à Amsterdamà une violente tirade contre les gouvernements de Russie et d’Europe de l’Est, accusés de « discriminations importantes »contre les gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres (LGBT), etde faire obstacle à la lutte contre le sida. Le chanteur de 71 ansa fait ces déclarations après avoir présenté, au côté du prince Harry, le lancement d’un nouveau financement international de1,2 milliard de dollars afin de « briser le cycle » de la transmission du VIH.

SOCIÉTÉLe policier se fait voler son arme… qu’il avait oubliée chez DécathlonUn policier de Paris qui n’était pas en service samedi et qui se trouvait au magasin Décathlon de Brétigny-sur-Orge (Essonne)a oublié son sac dans une cabine d’essayage. Dans celui-ci setrouvaient son arme de service avec le chargeur approvisionnéet divers papiers d’identité. Mais lorsque le policier est retournédans la cabine pour récupérer ses affaires, tout avait disparu.Du côté de la direction de la police, une source interne indiqueque le « policier va devoir s’expliquer ».

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SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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À partir de quand les premierscontacts ont-ils été noués avec la

JDA Dijon ?« Ça a commencé fin mars-débutavril. Christophe (Maréchal) m’a contactée pour savoir ce que je comptais faire, il m’a exposé sonprojet. Il avait suivi mon parcours àLille et à Octeville. Au vu de mesprestations de 2017-2018, il était in-téressé pour que je revienne formerune doublette avec Dyenaba Sylla auposte d’ailière gauche. »

Avez-vous hésité ?« Oui car j’étais bien à Octeville,dans l’équipe et le club. Mais, pren-dre la décision de revenir me permet-tait aussi de retrouver ma famille,mes amis et des coéquipières. Monhésitation a toutefois été légère etcourte. »

Quel était votre temps de jeu à Octeville ?« Je jouais entre 50 et 60 minutes parmatch. »

À Dijon, savez-vous quel sera-t-il ?« Dyenaba sera la numéro une sur leposte. Pour le moment, Christophe(Maréchal) n’a pas défini les tempsde jeu des joueuses. Ce sera à moi defaire mes preuves pour obtenir saconfiance. »

Votre intégration à la JDA a dû être facilitée par ce statut d’an-cienne joueuse…« Il a quand même fallu que jem’adapte à quelques joueuses que jene connaissais pas. J’ai dû me remet-tre dans le bain. Ça a quand mêmeété très facile et rapide. »

Vous considérez-vous comme une ancienne ou une nouvelle ?« C’est un peu bizarre (rires), c’estentre les deux. Parfois comme uneancienne, parfois comme une nou-velle. »

Aviez-vous établi ce plan de partir pendant quelque temps de Dijon avant de revenir ?

« Non, je n’y avais jamais pensé, jefaisais mon petit bonhomme de che-min pour arriver à mon niveau. L’op-portunité s’est présentée et je l’aisaisie. »

Dans quels domaines avez-vous progressé ces deux dernières sai-sons ?« Dans ma vision du jeu notamment,car on m’a fait confiance je pense. Jedois encore progresser dans ma fini-tion et dans mon tir. »

Deux ans auparavant, avez-vous douté au moment de partir jouer en N1 ?« J’ai longuement hésité à partir,mais j’ai vite compris que c’était lameilleure des solutions. Je n’avaispas forcément de temps de jeu àDijon et j’avais besoin d’évoluer. Il afallu que je me construise une nou-velle vie, à deux endroits diffé-rents en deux ans. Ça a étécompliqué mais, si je de-vais le refaire, je fon-cerais. Ça m’a faitgrandir, évoluer.J’ai mûri. »

En quoi le club a-t-il changé de-puis 2016 ?« Le groupe me semble beaucoupplus soudé, il a grandi, des filles sontlà depuis des années. Les soucis del’année dernière ont entraîné de lasolidarité. On est prêtes à aller aucombat. »

S’appeler JDA doit vous faire bi-zarre…« Oui, j’ai tendance à encore direCDB, mais je me reprends. On al’impression de faire du basket (ri-res). »

Propos recueillispar Louis QUESNOT

« Ça m’a fait grandir »H A N D B A LL DI V ISION 1 F É MININ E

La Montbardoise Mégane Ribeiro est de retour à la JDA Dijon, son club formateur, après deux an-nées passées du côté de Lille (N1) et d’Octeville (D2). Des expériences enrichissantes pour la jeune femme de 23 ans.

} J’ai dû me remettre dans le bain. Ça a quand même été très facile et rapide. ~

Mégane Ribeiro,ailière gauche de la JDA Dijon

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SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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Le 21 juillet 1969, l’hommemarchait sur la Lune. De-

vant leurs postes de télévision,en noir et blanc, des millionsd’êtres humains ont assisté àcette prouesse technologique.La même année naissait le Di-jon HC. Certes, la comparaisonentre ces deux événements estplus qu’osée, mais elle reflètebel et bien le côté historique,“vintage” pour certains. 49 ansplus tard, le Club des Patineurset Hockeyeurs Dijonnais - quiavait la gestion du DHC depuis1983 - a expiré pour la dernièrefois. La fin d’une ère.Sous le coup d’un lourd passiffinancier, le CPHD, via son bu-reau directeur, a, au printemps,décidé d’engager une démarchede déclaration de cessation depaiement avant fin juin 2018auprès du Tribunal de GrandeInstance de Dijon. Celui-ci, le13 juillet, a prononcé la liquida-tion de la structure, son prési-dent Olivier Ritz ayant aussidécidé de définitivement s’écar-ter.

Stephen Dugas à la direction sportive

Le hockey n’est toutefois pasmort à Dijon. Au début de l’an-née 2018, un groupe issu du feuDijon HC s’est lancé dans une

nouvelle aventure. Avec l’appuide la municipalité et de la fédé-ration, celui-ci a décidé de re-partir d’une copie blanche. L’as-sociation Dijon MétropoleHockey Club (DMHC) a étécréée, le club allant plus simple-ment se dénommer HC Dijon. Ilsera co-présidé par Stève LeGrall et par Samuel Keller. « Ona mis en place une structure quel’on souhaitait différente », ex-plique le premier des deux. L’ob-jectif de ces nouveaux diri-geants est d’aligner une équipedans chaque catégorie, hormisen U20. En U17, les jeunes

pousses devraient évoluer au ni-veau Excellence. Chez les se-niors, l’équipe pourrait repartiren Division 3, le tout dans l’at-tente de la validation définitivede la FFHG. « On est axé sur lesportif, c’est un vœu pieux »,explique Stève Le Grall.La direction sportive du clubsera ainsi confiée à Stephen Du-gas, joueur des Ducs de 2002 à2014. L’encadrement techniquede l’équipe première échoue en-tre les mains de Michal Divisek,ancien défenseur de 42 ans, no-tamment passé par Briançon,Tours et Évry, ainsi que par les

États-Unis. Antoine Alexandrasera son adjoint. « On auraquelques départs, mais on pour-ra aligner une équipe. Notrepremier objectif sera d’atteindreles playoffs. Dans trois ans, onespère la Division 1 », annonceStève Le Grall.« Nos couleurs resteront sensi-blement les mêmes, on sera tou-jours les Ducs. On repart à zérodans tous les domaines, notam-ment au niveau du matériel »,poursuit le dirigeant. L’aventureest certes nouvelle, mais ellen’est pas dénuée d’ambitions.

Louis QUESNOT

H O C K E Y

Avec la disparition du CPHD, une page se tourne dans le paysage du hockey dijonnais. La semaine dernière, une nouvelle entité a ainsi vu le jour. Elle repart d’une feuille blanche.

■ Avec probablement des nouveaux maillots, le HC Dijon débute une nouvelle aventure. Photo archives Eric BONTEMPS

} Notre premier objectifsera d’atteindre les playoffs. Dans trois ans, on espère la Division 1. ~

Stève Le Grall,co président du Dijon HC

ESCRIMEBolade Apithy décisif en sabre par équipesL’équipe de France de sabre disputait,hier, les premiers tours du champion-nat du monde par équipes, du côté deWuxi (Chine). Après un premier tourfacile contre le pays hôte (45-18), les Français ont ensuite disposé de la Roumanie (45-43), grâce notammentà une rotation décisive de Bolade Apithy. Le Dijonnais a pris le relaisalors que son équipe était menée 30-27, et a inscrit 8 touches, permet-tant aux siens de mener 35-34. Quali-fiés en quart de finale, les Bleus retrouveront les favoris, la Corée du Sud, à partir de 13h10 heure locale.

FOOTBALLDivision 1 féminine : le DFCO en stageAlors que la saison de Division 1 féminine reprend dans un mois, le DFCO part en stage ce mercredi - jusqu’à samedi - dans le Doubs, ducôté de Rochejean. Le premier matchde préparation des Dijonnaises et pré-vu le samedi 4 août à Paray contre l’ASSaint-Etienne (17 heures).

NATATIONCinq nageurs de l’ADN à LavalLe Critérium National 16/17 ans sedéroule d’aujourd’hui à dimanche, à

Laval (Mayenne). L’Alliance Dijon Na-tation a cinq nageurs en compétition :Thibault Bastien (50 nage libre et dos,100 et 200 dos), Romain Roux (100 et200 papillon), Mélanie Bigot (100 et200 brasse), Perrine Courbet (100 et 200 papillon) et Eva Sirlonge (100 et200 dos).

RUGBYL’US Genlis de retour à l’entraînementLes joueurs de l’US Genlis, qui évolue-ront en Fédérale 3 cette année encore,ont repris l’entraînement hier, au stadePierre-Sabaté. Retrouvez, dans nos éditions payantes du 26 juillet, un

retour sur leur reprise et en images surnotre site internet (www.bienpu-blic.com).

TENNISLe trophée de la Coupe Davis à DijonÀ l’occasion de la Coupe d’Europe U12organisée par la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté, le trophée de la CoupeDavis sera présenté à Dijon, sur le sitedu lac Kir. Celui-ci sera dans la cité desDucs le samedi 28 juillet de 9 à 18 heures et le mardi 28 août de 9 à 18heures. Pour rappel, l’équipe de Franceavait décroché le premier sésame ennovembre dernier contre la Belgiquedu côté de Lille (3-2).

EXPRESS

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SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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LE TOUR DE…

Julien BERNARD (SCO Dijon/Trek-Segafredo)

« C’était une bagarre incroyable ! Tout le monde voulaitsortir. J’ai réussi à y être, c’est déjà un motif de satisfac-tion. J’ai décroché dans le Col de Menté, j’ai fait ladescente à fond pour essayer de revenir sur la tête. Mais lavallée après, c’était difficile avec vent de face. Donc aprèsj’ai fini tranquillement. Concernant la neutralisation, toutle monde s’est demandé ce qu’il se passait. On ne nous arien dit à la radio. Par contre, je l’ai très mal vécu. J’étaisen tête du peloton, j’ai pris une grande dose de lacrymogè-nes. Je pleurais, j’en ai perdu une lentille et faire l’étapeavec une seule, ça a été compliqué. Certains ont presquevomi, il y avait des visages gonflés… On était obligé des’arrêter. Je suis ravi de voir Julian (Alaphilippe) gagnerfinalement, c’est un très bon copain, apprécié de tous. »

« Je pleurais, certains ont presque vomi » ■

Phot

o A.

M.

La forme physique n’était pasforcément optimum au mo-

ment d’aborder sa saison. Lancépar une gêne en bas du dos, An-toine Smerilli a dû passer par lescentres de rééducation. Une foisles difficultés passées, reprise surla glace, en short-track, la disci-pline phare de l’athlète. « J’ai ter-miné 3e des championnats deFrance dans ma catégorie, doncça s’est plutôt bien passé. » Etpuis la transition avec le roller,avec un objectif en tête : retour-ner au Mans disputer les 24 heu-res.La course, qui s’est déroulée leweek-end du 1er juillet, a souri auDijonnais. Les athlètes s’élancenten peloton, mais un autre concur-rent décide de mettre le feu auxpoudres. « On est parti à deuxpour mettre un tour à tout lemonde. On a mis plus d’une heu-re, mais c’était déjà une bonnechose de faite », se souvient “An-

tonius”, pseudo choisi par le Cô-te-d’Orien.Et puis la cheville défaillante deson concurrent a permis à Antoi-ne Smerilli de créer l’écart. « Il alâché, mais après 14 heures, mondauphin, Igor Solo, m’a attaqué.J’ai galéré, mais finalement j’ai purépondre et lui reprendre destours. » Et ce jusqu’à la fin, poursigner la plus belle victoire de sacarrière.

Début sur glace à 4 ans

C’est bien avec des patins auxpieds qu’Antoine Smerilli s’estlancé dans le sport. « Mes pa-rents m’ont inscrit à l’âge de 4ans. Puis je me suis orienté vers lavitesse, parce que j’étais un gaminet que je voulais faire la course(rires) ». Il n’arrive au rollerqu’en 2014, pour compenser lespauses estivales. Une double cas-quette qu’il a ensuite souhaitéconserver.« Il y a forcément des similitudes.Sur glace, les erreurs ne pardon-nent pas, alors qu’en roller, on ales roues qui peuvent gommerdes imperfections ». Et depuis, ila eu l’occasion de recevoir desconseils précieux de Thibaut Fau-connet, athlète olympique et mé-daillé mondial, lorsque celui-cirevient dans son club formateurdu Speedy on Ice, à Dijon.Place désormais au repos jus-qu’en septembre. Pour la suite,on verra plus tard. Pourquoi pasun 24 heures à Vannes ou enEspagne, si la motivation et laforme sont là.

Nicolas BERRIEGTS

R O LL E R 24 H EU R E S DU M A NS

Antoine Smerilli, entre roues et patins

■ Antoine Smerilli (casque rose) est attentif en début de course, dans les roues de ses adversaires. Photo Vincent LECOURT

Vainqueur en endurance des 24 heures du Mans à roller, le Dijonnais Antoine Smerilli, alias “Antonius”, a signé la plus belle victoire de sa carriè-re.

} Je me suis orienté vers la vitesse, parce que j’étais gamin, je voulais faire la course. ~

Antoine Smerilli,vainqueur des 24 heures du Mans

Moins d’une semaine après lafin du Tour de France, les cou-reurs professionnels sont at-tendus à Dijon pour le tradi-t i o n n e l c r i t é r i u mprofessionnel organisé par leSCOD. Chouchou du public,l’actuel maillot à pois et dou-ble vainqueur d’étape, JulianAlaphilippe (Quick-StepFloors), devrait attirer les fou-les.Il sera présent le 2 août pro-chain, au côté de Lilian Cal-mejane (Direct-Energie), durécent champion de FranceAnthony Roux (Groupama-

FDJ) ou encore du local JulienBernard (Trek-Segafredo).Les anciens Dijonnais JérémyCabot (Roubaix Lille Métro-pole) et Pierre-Luc Périchon(Fortuneo-Samsic) sont égale-ment engagés, tout comme lechampion de France de cyclo-cross et consultant sur Euros-port, Steve Chainel (TeamChazal-Canyon). Une vingtai-ne de coureurs amateurs vien-dront gonfler le peloton. Etcomme d’habitude, la soiréesera animée par le célèbre speaker Daniel Mangeas.

Aurélien MEAZZA

C YCLISME CRITÉRIUM D’APRÈS TOUR

Le plateau dijonnais dévoilé

■ Le champion de France Anthony Roux (au centre) sera de la partie le 2 août prochain. Photo FFC

➤ Professionnels : Julian Alaphilippe (Quick-Step Floors), Anthony Roux (Groupama-FDJ), Lilian Calmejane (Direct-Energie), Julien Bernard(Trek-Segafredo), Maxime Bouet, Jérémy Maison, Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Samsic), Jérémy Cabot, Julien Antomarchi (Roubaix LM), Jimmy Turgis (Cofidis), Quentin Jauregui (AG2R-La Mondiale), Fabien Doubey (Wanty Groupe Gobert), Yannick Martinez (Delko Marseille),Tanguy Turgis (Vital Concept), Julien Amadori (Projet Nice Côte d’Azur),Jean-Denis Thibault, Jayson Valade (CAN/H & R Block Pro Cycling Team),Steve Chainel (Team Chazal-Canyon).➤ Amateurs : Boyer, Bouvier, Campioni, Endeler, Fattier, Javouhey, Jusselin, Leroy, Pacot, Pascual, Richardot, Spohr (SCO Dijon), Fogel (VCDolois), G. Cabot, Philibert (VC Toucy), Garnier, Sauvage (CC Étupes), Dauriannes, Ross, Français (AC Bisontine), Girardon (VC Morteau Mont-benoit), Degueurce (JD Racing Cycling), Combes (VCU Schwenheim).

LES ENGAGÉS

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SPORTS TOUR DE FRANCEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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113. Poljanski P. (POL/BOR)...........30'47"114. J.V. Rensburg R. (RSA/DDT)..30'47"115. Degenkolb J. (ALL/TRE).........30'47"116. Phinney T. (USA/EFD)............30'47"117. Colbrelli S. (ITA/BAH)...............30'47"118. Vachon F. (FRA/FST).............30'47"119. Skujins T. (LAT/TRE)...............30'47"120. Kristoff A. (NOR/EAU).............30'47"121. Roosen T. (NED/LNL).............30'47"122. Guarnieri J. (ITA/FDJ).............30'47"123. Richeze M. (ARG/QST)..........30'47"124. Koren K. (SLO/BAH)...............30'47"125. Durbridge L. (AUS/MIT)..........30'47"126. Bauer J. (NZL/MIT).................30'47"127. Oss D. (ITA/BOR).....................30'47"128. Smith D. (NZL/WGG)..............30'47"129. Thomson J. (RSA/DDT).........30'47"130. Scully T. (NZL/EFD)................30'47"131. Le Gac O. (FRA/FDJ).............30'47"132. Sicard R. (FRA/DEN).............30'47"137. Cousin J. (FRA/DEN).............30'47"138. Sagan P. (SVK/BOR)..............30'47"141. Gaudin D. (FRA/DEN)............30'47"142. Gilbert P. (BEL/QST)...............31'11"144. Craddock L. (USA/EFD).........31'13"145. Perez A. (FRA/COF)..............31'26"146. Simon J. (FRA/COF).............31'26"147. Démare A. (FRA/FDJ)............41'20"

85. Gesbert E. (FRA/FST).............19'05"86. Politt N. (ALL/KAT)....................20'39"87. Impey D. (RSA/MIT)...................20'55"88. Hayman M. (AUS/MIT).............20'55"89. Burghardt M. (ALL/BOR)..........22'17"90. Erviti I. (ESP/MOV)...................22'17"91. Bennati D. (ITA/MOV)................22'17"92. Vichot A. (FRA/FDJ)...............23'29"93. Boudat T. (FRA/DEN)..............23'29"94. Gaudu D. (FRA/FDJ)...............23'29"95. Kung S. (SUI/BMC)...................23'29"96. Laporte C. (FRA/COF)............23'32"97. Jansen A. (NOR/LNL)...............25'34"98. Pasqualon A. (ITA/WGG).........30'47"99. Hepburn M. (AUS/MIT).............30'47"100. Arndt N. (ALL/SUN)................30'47"101. Dupont T. (BEL/WGG).............30'47"102. V. Keirsbulck G. (BEL/WGG)..30'47"103. Sinkeldam R. (NED/FDJ)........30'47"104. Terpstra N. (NED/QST)...........30'47"105. Offredo Y. (FRA/WGG)..........30'47"106. De Buyst J. (BEL/LOT)............30'47"107. Marcato M. (ITA/EAU)..............30'47"108. Marczynski T. (POL/LOT).......30'47"109. Turgis A. (FRA/COF).............30'47"110. Grellier F. (FRA/DEN)............30'47"111. Pöstlberger L. (AUT/BOR).......30'47"112. Troia O. (ITA/EAU)...................30'47"

57. Ten Dam L. (NED/SUN).............14'05"58. Hansen J. (DEN/AST)...............14'05"59. Atapuma D. (COL/EAU)............14'05"60. Minnaard M. (NED/WGG)........14'05"61. Fraile O. (ESP/AST)...................16'35"62. Castroviejo J. (ESP/SKY).........17'17"63. Dillier S. (SUI/ALM)...................17'17"64. Kochetkov P. (RUS/KAT)...........18'47"65. Theuns E. (BEL/SUN)..............19'05"66. Hardy R. (FRA/FST).................19'05"67. De Kort K. (NED/TRE)...............19'05"68. Stuyven J. (BEL/TRE)...............19'05"69. Naesen O. (BEL/ALM)..............19'05"70. Clarke S. (AUS/EFD)................19'05"71. Martínez D. (COL/EFD).............19'05"72. Pellizotti F. (ITA/BAH).................19'05"73. Bouet M. (FRA/FST)................19'05"74. Pichon L. (FRA/FST)...............19'05"75. Majka R. (POL/BOR)................19'05"76. Gerrans S. (AUS/BMC).............19'05"77. Schär M. (SUI/BMC)..................19'05"78. Haga C. (USA/SUN).................19'05"79. Martens P. (ALL/LNL)................19'05"80. Nielsen M. (DEN/AST)..............19'05"81. Ledanois K. (FRA/FST)...........19'05"82. Lampaert Y. (BEL/QST)............19'05"83. Hagen E. B. (NOR/DDT)...........19'05"84. Sutherland R. (AUS/EAU)........19'05"

29. Kruijswijk S. (NED/LNL)..............8'52"30. Quintana N. (COL/MOV)............8'52"31. Roglic P. (SLO/LNL).....................8'52"32. Fuglsang J. (DEN/AST)..............8'52"33. Martin D. (IRL/EAU)....................8'52"34. Valverde A. (ESP/MOV)..............8'52"35. Jungels B. (LUX/QST)................8'52"36. Frank M. (SUI/ALM)....................9'01"37. Zakarin I. (RUS/KAT)...................9'04"38. Geschke S. (ALL/SUN)...............9'04"39. Nieve M. (ESP/MIT)....................9'04"40. Moinard A. (FRA/FST)..............9'04"41. Tolhoek A. (NED/LNL).................9'25"42. Kangert T. (EST/AST).................9'56"43. Navarro D. (ESP/COF)..............10'13"44. Van Garderen T. (USA/BMC)....11'26"45. Poels W. (NED/SKY).................11'48"46. De Gendt T. (BEL/LOT).............12'10"47. Rolland P. (FRA/EFD)...............12'10"48. Herrada J. (ESP/COF)..............12'10"49. Boswell I. (USA/KAT)................13'27"50. Vermote J. (BEL/DDT)..............13'51"51. Slagter T.-J. (NED/DDT)............13'51"52. Ludvigsson T. (SWE/FDJ)........14'05"53. Calmejane L. (FRA/DEN)........14'05"54. Degand T. (BEL/WGG).............14'05"55. Edet N. (FRA/COF)..................14'05"56. Chavanel S. (FRA/DEN)..........14'05"

1. Alaphilippe J. (FRA/QST).....5h13'22"2. Izagirre G. (ESP/BAH).....................15"3. Yates A. (GBR/MIT)..........................15"4. Mollema B. (NED/TRE)...................15"5. Pozzovivo D. (ITA/BAH)....................18"6. Gesink R. (NED/LNL)......................37"7. Valgren M. (DEN/AST).....................56"8. Mühlberger G. (AUT/BOR)..............56"9. Soler M. (ESP/MOV).....................1'10"10. Latour P. (FRA/ALM).................1'18"11. Caruso D. (ITA/BMC)...................1'18"12. Martin G. (FRA/WGG)...............1'20"13. Vanendert J. (BEL/LOT)..............2'09"14. Molard R. (FRA/FDJ).................2'31"15. Amador A. (CRC/MOV)..............2'31"16. Izagirre I. (ESP/BAH)..................3'42"17. Van Avermaet G. (BEL/BMC)......5'23"18. Bernard J. (FRA/TRE)...............6'27"19. Barguil W. (FRA/FST)................6'29"20. Durasek K. (CRO/EAU)..............6'29"21. Kwiatkowski M. (POL/SKY).........8'52"22. Bernal E. (COL/SKY)..................8'52"23. Froome C. (GBR/SKY)...............8'52"24. Thomas G. (GBR/SKY)..............8'52"25. Dumoulin T. (NED/SUN).............8'52"26. Kragh Andersen S. (DEN/SUN).8'52"27. Bardet R. (FRA/ALM).................8'52"28. Landa M. (ESP/MOV).................8'52"

CLASSEMENTS DE L’ÉTAPE

Une bénédiction, ce gars-là.Avec son bouc à la d’Arta-

gnan et son indéfectible sourire, Julian Alaphilippe enchante les routes du Tour de France avec un sens aigu du spectacle. Mou-lé dans ce maillot à pois rouges taillé pour les grandes conquêtesqu’il dispute fièrement à WarrenBarguil, le coureur de la Quick-Step est devenu l’un des person-nages centraux de l’épreuve et l’enfant-chéri du public, séduit par son état d’esprit et son goût pour l’offensive.

Alaphilippe, le virtuose dela descente

Hier, avant même qu’une mani-festation d’agriculteurs en colèrene bloque temps la course (voir par ailleurs), le Montluçonnais (26 ans) avait déjà annoncé la couleur. Cette longue étape en-tre l’Aude et l’Ariège avec ses dif-ficultés concentrées en fin de parcours, était dans son viseur etil a encore magnifiquement tenuparole, virevoltant dans la der-nière descente où son ultime ad-versaire, le Britannique Adam Yates, allait partir à la faute.La première étape des Pyrénées,comme celle qui lançait la trilo-gie alpestre, n’aura pas résisté à sa détermination, symbole d’une saison déjà très aboutie (7 victoires). Couronnée de succès,cette nouvelle fugue qui concer-nait 47 coureurs (!) et aura per-mis d’écarter le Colombien Ber-

nal de la lutte pour le maillot blanc, n’a pas perturbé le pelo-ton des favoris, focalisés sur l’étape suivante. Celle qui avait fait rugir la salle de surprise lors de la présentation du tracé en octobre dernier.

Thomas : « Cette étape vase courir comme un contre-la-montre »

« L’idée, c’était de faire quelque chose de complètement diffé-rent », assume Thierry Gouve-nou, le directeur de course, quand d’autres comme Patrick Lefévère, manager de l’équipe Quick-Step, dénonce « une mas-carade. » Sur le papier, le projet

séduit. Un total de 65 kilomètresdont 38 réparties sur trois ascen-sions majeures, c’est rare. « On espère une course dynamique mais je pense que les faiblesses des uns et des autres vont ressor-tir », sourit Gouvenou qui a ima-giné un lancement original. Au km 0, les coureurs seront répar-tis dans cinq sas dont le premier abritera les 20 premiers du géné-ral, alignés comme pour le dé-part des 24 heures du Mans. « Peut-être que cette nouveauté fera un flop mais le reste de l’éta-pe, ça m’étonnerait, insiste enco-re l’organisateur, séduit par le final sur le col du Portet, en sur-plomb de Saint-Lary-Soulan. « Dans notre manière de classer

les difficultés, il vient juste der-rière le Ventoux, indique encore Gouvenou. Ça peut devenir la grosse arrivée des Pyrénées. » Le décor est planté et aucun des favoris ne s’est dispensé d’une reconnaissance précise au prin-temps. « Cette étape va se courircomme un contre-la-montre, lâ-che le maillot jaune, Geraint Thomas. Et il y aura de gros écarts. » Si son camarade Froo-me espère encore gagner le Tour, c’est l’occasion ou jamais de se dévoiler. Et Romain Bar-det ne peut pas rallier Paris sans avoir tout tenté. Ce serait dom-mage d’avoir des regrets.

De Bagnères-de-Bigorre, Philippe COURT

C Y C LI S M E 16 E É TA P E : C A R C A S S ON N E - B A GN È R E S - DE- LUC HON ( 218 K M )

Les pois rouges avant le poids lourd2e succès d’étape ce mardi à Bagnères-de-Luchon pour le Français Julian Alaphilippe qui a conforté son maillot à pois rouge de meilleur grim-peur. En attendant l’étape au format explosif (65 km) ce jour qui s’achève au sommet d‘un géant : le col du Portet.

■ À l’applaudimètre, Julian Alaphilippe est sans doute avec Peter Sagan le coureur le plus populaire de ce Tour de France car il sait marier panache et spectacle commeil l’a montré hier dans la première étape pyrénéenne.

8,7 8,7 % c’est le pourcentage moyen des 16 km d’ascension qui vont mener les coureurs ce mer-credi au sommet de l’inédit Col du Portet à 2215 m d’alti-tude. Une difficulté impres-sionnante ! Par comparaisonla montée de l’Alpe d’Huez (1860 m) ne fait, si l’on peut dire, que 13,8 km à 8,1 %.

} Je peux comprendre qu’il soit agacé de voir que le public n’a pas d’engouement pour son équipe et qu’il y a des sifflets, mais ce n’est pas une raison pour s’en prendre au public français qui n’est pas le seul au bord de la route. Il ne rend pas service à ses coureurs. ~

David Lappartient, président français de l’UCI, au sujet des

récents propos polémiques du manager anglais de l’équipe

Sky Dave Brailsford

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SPORTS TOUR DE FRANCELE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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82. Erviti I. (ESP/MOV)...............1h53'57"83. Hagen E. B. (NOR/DDT)......1h54'12"84. Dillier S. (SUI/ALM)...............1h56'06"85. Martens P. (ALL/LNL)...........1h56'15"86. Gesbert E. (FRA/FST).........1h57'42"87. Castroviejo J. (ESP/SKY)......2h00'08"88. Politt N. (ALL/KAT)................2h00'17"89. Perez A. (FRA/COF)............2h00'30"90. Boudat T. (FRA/DEN)..........2h00'47"91. Theuns E. (BEL/SUN)..........2h00'48"92. Pasqualon A. (ITA/WGG)......2h01'44"93. Poljanski P. (POL/BOR)........2h01'54"97. Cousin J. (FRA/DEN)...........2h09'13"98. Offredo Y. (FRA/WGG)........2h10'56"100. Vachon F. (FRA/FST)........2h12'32"103. Pichon L. (FRA/FST).........2h14'11"104. Simon J. (FRA/COF)..........2h14'11"106. Ledanois K. (FRA/FST)....2h15'34"108. Hardy R. (FRA/FST)..........2h16'47"122. Grellier F. (FRA/DEN)........2h32'11"126. Laporte C. (FRA/COF)......2h37'03"127. Le Gac O. (FRA/FDJ).........2h37'57"128. Turgis A. (FRA/COF).........2h38'39"138. Gaudin D. (FRA/DEN).......2h46'49"141. Démare A. (FRA/FDJ).......2h53'50"147. Craddock L. (USA/EFD)......3h16'35"

55. Fraile O. (ESP/AST)..............1h21'54"56. Ten Dam L. (NED/SUN)........1h22'07"57. Degand T. (BEL/WGG).........1h22'42"58. De Gendt T. (BEL/LOT)........1h23'04"59. Kwiatkowski M. (POL/SKY)..1h24'30"60. Sagan P. (SVK/BOR)............1h27'15"61. Navarro D. (ESP/COF)..........1h27'19"62. Kochetkov P. (RUS/KAT)......1h28'29"63. Minnaard M. (NED/WGG)....1h28'36"64. Nielsen M. (DEN/AST).........1h31'00"65. Poels W. (NED/SKY)............1h31'31"66. Pellizotti F. (ITA/BAH)............1h32'34"67. Soler M. (ESP/MOV).............1h33'18"68. Naesen O. (BEL/ALM).........1h33'49"69. Atapuma D. (COL/EAU).......1h41'36"70. Hansen J. (DEN/AST)..........1h42'48"71. Arndt N. (ALL/SUN)..............1h44'09"72. Vanendert J. (BEL/LOT).......1h45'08"73. Haga C. (USA/SUN).............1h45'54"74. De Kort K. (NED/TRE)..........1h47'49"75. Ludvigsson T. (SWE/FDJ)....1h48'02"76. Lampaert Y. (BEL/QST)........1h49'47"77. Boswell I. (USA/KAT).............1h50'34"78. Sicard R. (FRA/DEN)...........1h51'01"79. Skujins T. (LAT/TRE)............1h51'07"80. Vermote J. (BEL/DDT)..........1h51'35"81. Mühlberger G. (AUT/BOR)...1h52'07"

28. Majka R. (POL/BOR)................33'31"29. Izagirre G. (ESP/BAH)..............33'58"30. Rolland P. (FRA/EFD).............35'40"31. Alaphilippe J. (FRA/QST).......49'27"32. Gesink R. (NED/LNL)...............49'39"33. Bernard J. (FRA/TRE).............54'12"34. Martínez D. (COL/EFD)............54'26"35. Molard R. (FRA/FDJ)...............56'43"36. Moinard A. (FRA/FST)............58'57"37. Chavanel S. (FRA/DEN)..........59'21"38. Van Garderen T. (USA/BMC)1h00'14"39. Valgren M. (DEN/AST).........1h02'07"40. Impey D. (RSA/MIT)..............1h02'53"41. Amador A. (CRC/MOV)........1h03'35"42. Vichot A. (FRA/FDJ)...........1h05'30"43. K.Andersen S. (DEN/SUN)...1h10'11"44. Gaudu D. (FRA/FDJ)...........1h11'28"45. Herrada J. (ESP/COF)..........1h12'09"46. Frank M. (SUI/ALM)..............1h12'48"47. Edet N. (FRA/COF)...............1h13'57"48. Kung S. (SUI/BMC)...............1h15'26"49. Durasek K. (CRO/EAU)........1h17'17"50. Bouet M. (FRA/FST)............1h17'49"51. Gilbert P. (BEL/QST).............1h18'42"52. Slagter T.-J. (NED/DDT).......1h20'20"53. Tolhoek A. (NED/LNL)..........1h20'45"54. Stuyven J. (BEL/TRE)..........1h21'22"

1. Thomas G. (GBR/SKY).........68h12'01"2. Froome C. (GBR/SKY)..................1'39"3. Dumoulin T. (NED/SUN)...............1'50"4. Roglic P. (SLO/LNL)......................2'38"5. Bardet R. (FRA/ALM)..................3'21"6. Landa M. (ESP/MOV)...................3'42"7. Kruijswijk S. (NED/LNL).................3'57"8. Quintana N. (COL/MOV)..............4'23"9. Fuglsang J. (DEN/AST).................6'14"10. Martin D. (IRL/EAU)....................6'54"11. Valverde A. (ESP/MOV)...............9'36"12. Jungels B. (LUX/QST)................9'53"13. Latour P. (FRA/ALM).................9'54"14. Zakarin I. (RUS/KAT).................10'13"15. Martin G. (FRA/WGG).............12'23"16. Caruso D. (ITA/BMC).................14'02"17. Van Avermaet G. (BEL/BMC)....14'53"18. Mollema B. (NED/TRE).............17'15"19. Nieve M. (ESP/MIT)..................19'03"20. Pozzovivo D. (ITA/BAH)............20'29"21. Kangert T. (EST/AST)...............22'40"22. Barguil W. (FRA/FST)..............23'22"23. Bernal E. (COL/SKY)................23'44"24. Izagirre I. (ESP/BAH)................24'34"25. Calmejane L. (FRA/DEN)........27'30"26. Geschke S. (ALL/SUN)............30'08"27. Yates A. (GBR/MIT)...................31'15"

CLASSEMENT GÉNÉRAL CLASSEMENTS GÉNÉRAUX ANNEXES

Points.- 1. Peter Sagan (SVK/BOR) 452 pts ; 2. Alexander Kristoff (NOR/EAU) 170 ; 3. Arnaud Démare (FRA/FDJ) 133.Montagne.- 1. Julian Alaphi-lippe (FRA/QST) 122 pts ; 2. Warren Barguil (FRA/FST) 73 ; 3. Geraint Tho-mas (GBR/SKY) 30.Equipes.- 1. Bahrain ; 2. Movistar à 1’08 ; 3. Astana à 56’02 ; 4. Sky à 57’33.Jeunes.- 1. P. Latour (FRA/ALM) ; 2. G. Martin (FRA/WGG) à 2’29 ; 3. E. Bernal (COL/SKY) à 13’50.

1. Comme un gosse. « Il m’a fait plaisir depuis le jour où il est arrivé dans l’équipe et il me fait toujours plaisir. J’apprécie vraiment son tempérament. Il a la façon d’être d’un petit gamin, il a 12 ans dans sa tête. Mais quand il faut être sérieux, il sait l’être. C’est une chance de l’avoir dans l’équipe, c’est le coureur le plus aimé en France en ce moment. Il est un peu fou, mais ça fait aussi sa popularité ».

2. L’intégration accélérée. « Un de nos soigneurs l’a vu quand il a fait 2e du championnat du monde de cyclo-cross juniors. Dès lors, on a suivi Julian. Il parlait de gagner sa vie, car il est issu d’une famille pas riche et il s’est engagé avec l’Armée de terre. Dans un deuxième temps, on lui a fait signer un contrat de deux ans dans notre réserve. Mais avec le talent qu’il a, on a avancé nos plans pour l’intégrer dans notre grande équipe dès la deuxième année. »

3. Dans le moule Quick-Step. « Le but n’était pas le maillot à pois, mais la victoire d’étape aujourd’hui (hier) à Bagnères-de-Luchon, comme à Mende. On va maintenant

voir comment il récupère, parce que contrôler la course, marquer des points pour la montagne et gagner, ce n’est pas si évident. Ça fait déjà six ans qu’on a l’équipe qui gagne le plus et il y contribue. Mais ce qui me plaît le plus chez Julian, c’est

la manière dont il le fait, comme tout le monde dans l’équipe. N’oublions pas qu’il a gagné aujourd’hui (hier) devant Adam Yates, venu pour remporter le Tour, qu’il a gagné sa course dans la course pour le maillot à pois face à Warren Barguil et

encore la petite compétition entre Français avec Pierre Latour… Mais Julian ne m’étonne déjà plus. À 26 ans, il va pourtant entrer dans les années, où il va devenir plus fort avec l’expérience ».

4. La comparaison avec Virenque. « Ils sont quand même différents, Richard était moins explosif et il se lançait plus dans des échappées de longue durée dans la deuxième partie de sa carrière, quand il était chez nous. Mais ils ont le même charisme. Richard, avec qui j’ai gardé contact, est un aussi énorme fan de Julian ».

5. Taillé pour les courses d’un jour. « J’espère qu’on ne va pas lui demander de gagner le maillot jaune en France. Il a gagné la Flèche Wallonne, mais il peut aussi remporter Liège-Bastogne-Liège, qu’il a fini 2e en 2015 et 4e cette saison. Il a aussi fait 2e du Tour de Lombardie l’an dernier, alors qu’il était off. S’il avait été plus intelligent à Bergen, il aurait été champion du monde (10e). Il court de février à octobre, on doit le remercier d’avoir cette façon de courir pour le cyclisme ».

À Bagnères-de-Luchon, Gilles LEGEARD

C Y C LI S M E CINQ C HOS E S À S AV OIR S U R A L A P HILIP P E VA INQU EU R DE L A 16 E É TA P E

« Julian ne m’étonne déjà plus »Manager de la formation Quick-Step, le Belge Patrick Lefévère parle avec affec-tion de son coureur Julian Alaphilippe, qui a assuré son deuxième succès d’éta-pe sur le Tour de France, hier à Bagnères-de-Luchon, et consolidé son maillot à pois.

■ Et de deux pour Julian Alaphilippe! PHOTO Jeff PACHOUD/AFP

● Après le départ de Carcassonne, la course a été interrompuehier pendant plusieurs minutes à cause d’une manifestation d’agriculteurs. Quelle est votre réaction ?« Je voudrais surtout dire à quel point le métier de coureur cyclisteest dangereux, on l’a vu avec la chute, qui aurait pu être terrible etdramatique de Philippe Gilbert. Heureusement, il s’en tire très bien. Il ne faut pas rajouter du danger au danger, il faut laisser le terrain d’expression des coureurs cyclistes aux coureurs. Nous n’avons pas notre stade, nos enceintes fermées, où on peut tran-quillement disputer sa compétition. Il faut respecter les coureurs,du premier au dernier. Les coureurs du Tour font un métier très dur, souvent vilipendé, et ils méritent pourtant le respect. Il faut les laisser s’exprimer sur la route. Il peut y avoir des revendica-tions, légitimes ou pas, ce n’est pas à moi de juger, mais on ne bloque pas une route du Tour de France.● Aviez-vous déjà vécu pareille expérience ?« Heureusement, c’est quelque chose de rarissime, ce n’était pas arrivé depuis 2004 en Isère. En 2008, on était passé dans le chat d’une aiguille, mais on était passé. Depuis dix ans, il n’y avait jamais eu ce genre de souci. Laissons les coureurs s’exprimer, respectons-les tous. »

À Bagnères-de-Luchon, M. R.

« Ne pas rajouter du danger au danger »Christian Prudhomme directeur du Tour ■ Photo AFP

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SPORTS TOUR DE FRANCEMERCREDI 25 JUILLET 2018 LE BIEN PUBLIC

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BAGNER

ES-DE-LU

CHON

SAINT-LA

RY-SO

ULA

NProfil de la 17e étape : BAGNERES-DE-LUCHON/SAINT-LARY-SOULAN

(643

m)

(221

5m)

Distances en km

65

km

1

HC

1

0 4,5 7,5 13,5 15 24 27,5 37 43 46,5 56 65km

872m

1 104m1 569m

1 645m

1 018m945m

1 580m

1 031m

880m

1 489m

S

Estensan

Saint-Aventin

Garin

ColdePeyresour

Estarvielle

Loudenvielle

Saint-Lary-Soulan

Espiaube

ColdeValLouron-Azet

Montéede

Peyragudes

C’est Egan Bernal qui ledit : « Le mail lot

blanc sera pour Latour ouMartin. » Fin du suspense.Le Colombien, troisièmedu classement du meilleurjeune, a mieux à faire. « Lemaillot blanc est un enjeuimportant, mais ce n’estpas mon objectif : nous voulons faire gagner (Ge-raint) Thomas ou (Chris)Froome », a affirmé levainqueur du Tour de l’Avenir 2017, ce mardi audépart de Carcassonne. Lecoureur de 21 ans est con-centré sur son rôle d’équi-pier au sein de la Sky, quien t end conse r ve r l emaillot jaune jusqu’à Pa-ris.Le talentueux Sud-Améri-cain ne se mêlera donc pasau duel franco-français quioppose Pierre Latour àGuil laume Martin. Àl’aube d’une 17e étape auformat inédit (65 km), lepremier, 13e du classe-ment général, devance lesecond (15e) de 2’29’’ dansla catégorie des moins de26 ans. Ils ne se lâchentpas d’une semelle. Hier en-core, ils ont passé la majeu-re partie de la journée en-semble aux avant-postes, en se glissant dans la bon-ne échappée. Mais ils n’ontpas été en mesure de lutterpour la victoire d’étape fa-ce à l’intouchable JulianAlaphilippe. « J’aurais

aimé arriver pour jouer lagagne. Mais à la fin, c’étaitun peu stratégique : desfois ça se suivait, des foisnon, c’est comme ça », re-grette Latour (24 ans). « Ilme manque vraiment dupunch, 1 ou 2 % en plus,pour vraiment jouer jus-qu’au bout la victoire », es-time Martin (25 ans).

« On n’est pas à l’abri d’une journée sans »Respectivement 5e et 6e duclassement du meilleur jeune du Tour de France2017, dominé par le Bri-

tannique Simon Yates, cesdeux amis dans la vie lor-gnent le même objectif.Leur concurrence paraîtsaine. « Avec Pierre, ça sechamaille en toute amitiépour le maillot blanc. On aà peu près le même niveausur ce Tour », remarqueGuillaume Martin. « Onne le fait pas exprès d’êtretoujours ensemble, mêmesi, quand j’ai attaqué, il estvenu me chercher parce que j’étais dangereux pourle maillot blanc. Mais c’estde bonne guerre. Dans lefinal, on était encore tousles deux au même niveau.Il n’y en a pas un pourlâcher l’autre, c’est ce quifait qu’on arrive à peu prèstous les jours ensemble,que l’écart ne bouge pastrop. »Depuis sa prise pouvoir au

sommet de l’Alpe d’Huez,jeudi dernier, Pierre La-tour a parfaitement épou-sé le statut lié au maillotblanc tout en restant auservice de Romain Bardet,son leader. Mais le cham-pion de France du contre-la-montre sait sa positionfragile. « Guillaume esttoujours à deux minutes,mais on a un peu éloignéBernal. Après, on n’est pasà l’abri d’une journée sans,que ce soit Guillaume oumoi », prévient l’espoird’AG2R La Mondiale.« Ça va se jouer, je pense,au fait que l’un va avoir unjour sans et que l’autre vapouvoir assurer. J’imagineun dénouement commeça », confie le leader deWanty-Groupe Gobert.

À Bagnères-de-Luchon,Maxime RODHAIN

C Y C LI S M E 17 E É TA P E : B A GN È R E S - DE- LUC HON - S A IN T- L A RY- S OU L A N ( 218 K M )

Cousu de fil blancLe classement du meilleur jeune ne devrait pas échapper à un coureur français : Pierre Latour (AG2R La Mondiale), l’actuel leader, ou Guillaume Martin (Waty-Groupe Gobert), son dauphin ?

■ Pierre-Roger Latour va tenter de conserver son maillot blanc jusqu’à la fin du Tour, sauf si son homologue tricolore - Guillaume Martin - en décide autrement...Photo AFP/Jeff PACHOUD

} Avec Pierre, ça se chamaille en toute amitié ~

Guillaume Martin (WANTY)

La 17e étape du Tour de France est réduite à 65 kilomètresentre Bagnères-de-Luchon et le col du Portet mais compor-te mercredi trois ascensions.Dès le premier kilomètre commence la montée de Peyre-sourde qui se prolonge jusqu’à la station de Peyragudes(14,9 km à 6,7 %). Avant la descente vers Loudenvielle etl’enchaînement avec un autre col de première catégorie,Azet-Val Louron (7,4 km à 8,3 %). Sans portion de plat à lafin de la descente, la course attaque ensuite le plus dur, lecol du Portet, une ascension inédite classée hors catégorieque les prédécesseurs des organisateurs avaient envisagéde gravir voici une quarantaine d’années.Les 16 kilomètres à 8,7 % mènent à l’altitude de 2215mètres, 100 mètres plus haute que le Tourmalet auquel ledirecteur du Tour Christian Prudhomme compare le Portet.

17e étape : un concentré de montagne inédit

TOUR DE FRANCE EXPRESS

nOuverture d’une enquête après la neutralisation de la courseUne enquête judiciaire a été ouverte après les incidents qui ont abouti mardi à une neutralisation pendant une quinzaine de mi-nutes de la 16e étape du Tour de France, dans la région agricole de La Piège (Aude), a annoncé la préfecture.Selon la préfecture de l’Aude, une vingtaine d’exploitants agricoles ont cherché à interdire le passage de la course en déversant notam-ment une dizaine de grands ballots de paille au milieu de la route.

nPhilippe Gilbert doit abandonnerLe Belge, filmé par la TV, a fait une specta-culaire cabriole dans la descente du Portet d’Aspet. L’ex-cham-pion du monde (2012) a basculé dans le ra-vin, par-dessus un muret, à la sortie d’un virage. Mais, après quelques instants, il est remonté sur la route avant de faire un signe rassurant de la main et reprendre le vélo.Après la course, Gil-bert (36 ans) est allé passer des examens. Il a annoncé à des jour-nalistes que son Tour était terminé.

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SPORTS FRANCE MONDELE BIEN PUBLIC MERCREDI 25 JUILLET 2018

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Les hurdleurs Aurel Manga et Garfield Darien sont présents aux Championnats d’Europe (6-12 août à Berlin) dévoilée mardi par la Fédéra-tion française d’athlétisme. Hormis Christophe Lemaitre et Yohann Diniz, forfaits sur blessure,toutes les stars bleues seront là pour le plusimportant rendez-vous de la saison. En tout,83 Français participeront aux « Europe » où ilstenteront de faire aussi bien qu’en 2016 (10médailles dont 2 d’or), le record datant de 2014 à Zurich (23 médailles dont 9 titres).

■ Garfield Darien (au centre). Photo AFP/Antonin THUILLIER

AT H L É T I S M EManga et Darien à l’Euro

BASKET : NBA

Le quadruple champion NBA français Tony Parker est officiellement devenu lundi membre des Charlotte Hornets, rejoignantla franchise de la conférence Est après 17saisons avec San Antonio à l’Ouest.Les termes de son nouveau contrat n’ont pas été révélés, mais selon les médias américains, TP aurait signé pour deux sai-sons et 10 millions de dollars.« Nous sommes ravis d’ajouter un joueurdu calibre et de l’expérience de Tony à notre effectif », a déclaré le manager géné-ral de Hornets Mitch Kupchak.Quadruple champion NBA, le meneur de jeu français a joué 1198 matchs de saisonrégulière et 226 de play-offs avec SanAntonio. Six fois All-Star, le meneur del’équipe de France (181 sélections) est également devenu, en 2007, le premierjoueur européen de l’histoire à remporter letrophée de meilleur joueur des Finales.

■ À 36 ans, Parker vient certainement de signer son dernier gros contrat pro. Photo DR

Tony Parker est officiellement un Hornet

BASKETDijon engage Gavin WareDijon (Elite) a annoncé ce mardi l’arrivée du pivot américain Gavin Ware, qui s’est engagépour la saison prochaine. Âgé de 24 ans, Ware(2,06 m), qui a évolué en ligue universitaireNCAA avec l’équipe des Bulldogs de Mississipi State de 2012 à 2016 avant de jouer à Anvers,était en fin de contrat avec Levallois.ESCRIMEBerder et Lefort calent en quartsLa dernière journée d’épreuves individuelles des Mondiaux-2018 d’escrime n’a pas permis aux Bleus de briller mardi : les derniers Fran-çais en lice, Cécilia Berder et Enzo Lefort, ont chuté en quarts de finale à Wuxi (Chine). TROPHÉES FIFA 2018

Griezmann, Mbappé et Varane nommés pour le « meilleur joueur »Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Raphaël Varane,sacrés champions du monde avec l’équipe de France, font partie des 10 nommés pour letitre de « meilleur joueur de l’année ». Didier Deschamps et Zinédine Zidane font partiedes dix nommés pour le titre de « meilleur entraîneur » quisera décerné lors des Tro-phées Fifa le 24 septembre à Londres.MERCATOMoutinho de Monaco à WolverhamptonL’international portugais JoaoMoutinho (31 ans), championde France 2017 avec l’AS Mo-naco, va désormais porter lescouleurs des Wolves en An-gleterre. En cinq saisons, lemilieu a disputé 221 matchessous le maillot monégasquepour 33 passes décisives et 12 buts.

FOOT EXPRESS

« Le FC Barcelone et lesGirondins de Bor-

deaux ont conclu le transfert du joueur Malcom Filipe Silva de Oliveira. Le coût de l’opération sera de 41 millions d’euros plus un million de bonus », annonce le Barça dans un communiqué.

Le montant de ce transfert est leplus important jamais réalisé par les Girondins.

Le Barça plutôt que la Louve…Alors que tout était ficelé pour un départ vers Rome où l’attendaient également un contrat de cinq ans et un salaire de 2,5 millions d’euros annuel, une offre des Blaugrana arrivée lundi soir a tout fait capoter et surtout fait réfléchir le clan du petit Brésilien de 21 ans.Les dirigeants girondins, qui avaient fixé un prix plancher à 40 millions d’euros pour laisser

partir leur pépite, ont reçu deux offres supérieures à ce montant.Et c’est le club de Lionel Messi qui a fini par convaincre le Bor-delais, dont le salaire en Catalo-gne pourrait atteindre les 5 mil-lions d’euros.Malcom, champion du Brésil en2015 avec les Corinthians, avait rejoint les Girondins en jan-vier 2016 pour 5 millions d’euros.En deux saisons et demie avec Bordeaux, il a disputé 86 mat-ches toutes compétitions con-fondues, inscrivant 23 buts et délivrant 16 passes décisives.

FO OT B A LL MERCATO

Bordeaux : le Barça arrache Malcom à Rome pour 41 ME

■ Le talentueux gaucher (balle aux pieds sur la photo) qui s’était imposé comme un roi à Bordeaux, aura certainement moins de temps de jeu avec les Blaugrana. Sauf si le principal intéressé en décide autrement… Photo AFP/Mehdi FEDOUACH

L’ailier brésilien de Bordeaux Malcom, annoncé à Rome lundi, a finalement été recru-té par Barcelone, entré dans les négociations tardivement, où il s’est engagé pour cinq ans.

Le milieu de terrain deGuingamp Clément Gre-nier, 27 ans, a signé uncontrat de trois ans au Sta-de Rennais, a annoncé leclub breton mardi sur sonsite internet.Né en Ardèche, formé àLyon et passé par l’AS Ro-ma, Clément Grenier s’était relancé l’hiver der-nier en s’engageant àGuingamp, où il a marqué5 buts et délivré 4 passesdécisives sous les ordres d’Antoine Kombouaré.

Il retrouvera l’Europe À l’Olympique lyonnais, ila joué 154 matchs, dont 11rencontres d’Europa Lea-gue et 8 de Ligue des champions, et marqué 18buts.« Avec Lyon, à la fin, ça aété compliqué. En allant à

Guingamp, je savais quej’allais pouvoir m’expri-mer. Ça a bien fonctionné.Aujourd’hui, ça me permetde retrouver un club com-me le Stade Rennais. LaCoupe d’Europe a fait pen-cher la balance », a déclaréGrenier lors de la confé-rence de presse de présen-tation mardi.L’ex-Lyonnais a été trans-féré pour un montant n’ex-cédant pas les 4 millions,selon une source prochedu club.International français à cinq reprises, Grenier amultiplié les ennuis physi-ques depuis la fin de saison2013-2014 et une blessureaux adducteurs qui l’avaitd’ailleurs privé du Mon-dial 2014 au Brésil pourlequel il avait été sélection-né.

Grenier a signé à Rennes pour trois saisons

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6 verres à vin personnalisablesMonogramme, texte, date• 3 gravures au choix : message, anniversaire,monogramme• Gravure réalisée au laser, gravure identique

sur les 6 verres• Dimension du verre : 200 x 80 mm• Contenance : 350 ml

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Verdun 1.04Chalon 1.90Mâcon 1.57

Il y a un an

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