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L2 INFOCOM – Esthétique de la communication - Bruno PLANADE

Création de logo & chartes graphiques(extrait du cours Esthétique de la Communication)

1.Qu’est-ce qu’un logo ?


Création de logo & chartes graphiques

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Paul RAND, designer américain (logos d’UPS, IBM, Enron…) :

"Un logo est un drapeau, une signature, un écusson, une plaque de rue.

Un logo ne vend pas directement, il identifie.

Un logo est rarement une description d'une entreprise.

Un logo tire son sens de la qualité des choses qu'il symbolise, pas l'inverse.

Un logo est moins important que le produit qu'il signifie, ce qu‘il représente est plus important que ce que à quoi il ressemble.L'objet d'un logo peut être n'importe quoi."



1956 1961 1996

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L’objectif du logo :

Le logo est donc une synthèse visuelle d’une activité ou d’un bien.

C’est un porte-drapeau, le blason des temps modernes.

Le logo est constitué :1.Graphisme rassembleur :

Il véhicule un dynamisme, un professionnalisme, l'appartenance à un groupe d'hommes, à une classe sociale, à une entité ou à un pays.

2.Communiquer l'image de marque

- Son but est de communiquer.

- C'est un élément essentiel dans la construction d'une image forte, de l'idée que l'on se fait à la vue d'une entreprise (locaux, accueil, le logo...)

- Il doit livrer un message précis, simple visuellement, sans ambiguïté,

très rapide à lire, ancré dans son secteur d'application et facilement mémorisable.

Les secteurs d'activités d'une entreprise peuvent être variés : secteur industriel, loisirs, sport, culture, social, l'enseignement, biens de consommation ... autant de secteurs qui orienteront la création du logo.

- Les services et les valeurs morales d'une entreprise doivent également être soutenu par le logo.



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3.Un levier commercial indispensable

- En matière de création, le logo sera constitué d'éléments graphiques, numériques ou alphabétiques, voire une combinaison de deux ou trois de ces vecteurs de création.

- Un logo bien soutenu et relayé par les médias (écrits, radios, télévisés, cinéma et Internet) démultiplie les ventes des produits qu'il représente.

- Le logo doit donner naissance à une référence visuelle du produit.

Pouvoir reconnaître un produit par son logo, même fragmenté, c’est une bonne chose.

- Le logo standardise l'image d'une entreprise pour le regard extérieur.

4.Dépasser les effets de mode

Éviter les effets de mode assure la longévité d'un logo.

Le logo doit braver le temps, même si un lifting décennal est tolérable.

Il peut être créé pour un emploi spécifique :

une série limitée de produits, un emploi délimité dans le temps (un spectacle de théâtre).



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5.L’image visuelle globale

Le logo ne vit pas seul, et il est soumis aux déclinaisons.

Ces déclinaisons véhiculent le logo (et donc l'image) sous différentes formes. On parle d'image visuelle globale.

Elle est transmise via différents supports : cartes de visite, papier à lettres, emballage des produits, affiches, site Internet, panneaux publicitaires, enseignes, signalétique interne, cadeaux d'entreprise, vêtements du personnel, l'architecture du bâtiment, fléchage des lieux...



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La création d’un logo c’est :

à partir d'un cahier des charges établi avec le client, de trouver l'idée qui identifiera le client en donnant au logo un sens propre, sensible et efficace, différent des logos existants dans les secteurs d'activités définis.



Exemples roughs et recherche de logo

2.La famille des logos



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Classification des logos :

1. Le pictogramme

2. Le symbole universel

3. Le symbole particulier

4. Le lettrage

5. Le lettrage déformé

6. La combinaison



3.La création d’un logo



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Astuces :

Observez le symbole et dites ce qu'il représente pour vous.

Quels projets sélectionner ?

Quelle solution définitive adopter ?

Le choix définitif…



4.Logo et système d’identité visuelle



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Logo et système d’identité :

1. Identifier

2. Attribuer

3. Différencier



5.Un logo pour exister



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Les vertus d’un bon logo :

Cinq critères pour juger un logo :1. Perception2. Différenciation 3. Compréhension4. Mémorisation5. Attribution



Mac Donald et Nike : la simplicité

Evolutions d’un logo

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Les vertus d’un bon logo :



Exemples de logos avec figurines et animaux

6.Stimuler la création intuitive



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Sommaire

1. Les signes du passé

2. Les illusions d’optique

3. Les éléments de typographie

4. La gestion de la couleur

5. Les pistes visuelles de réflexions

6.Les pièges graphiques et les erreurs de goût



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Les signes du passé



Île de Pâques Graphisme celtique

Monnaie à l’effigie d’Alexandre Legrand Armoiries de la Tour d’Auvergne

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Les illusions d’optiques



L'effet de profondeur obtenu grâce à l'application multiple

d'un même dessin mis à l'échelle.

La lecture positive ou négative peut faire

apparaître des éléments différents.

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Ici toutes les lignes sont parfaitement droites et parallèles… notre

interprétation les déforme.

Les 3 arcs de cercle semblent différents ce sont pourtant desportions du même cercle

Plus difficile à appliquer à un logo car cela peut le rendre illisible,

mais ça reste impressionnant : le phénomène de vibration (moirage)

obtenu par la répétition de lignes ou de points légèrement décentrés.

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Les aspects trompeurs de certains éléments graphiques : (1)Les 2 lignes horizontales sont de la même longueur ; (2)Les lignes horizontales plus fines du centre sont également de le même longueur

Les aspects trompeurs de certains éléments graphiques : la distance entre A et B est la même que entre B et C

Les aspects trompeurs de certains éléments graphiques : le cercle central est de même diamètre

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Un logo en négatif change la perception des proportions.(1) L’écriture « logo » sur fond vert semble plus clair(2) Un dessin sur fond foncé semble plus grand que sur fond blanc.

La grille de carrés et la superposition du blanc sur du noir crée l'apparition de zones de gris.

En fixant bien les lignes, on peut hésiter : les lignes blanches sont-elles sur un fond noir ou est-ce l'inverse ?

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Le dessin en redondance (ou multiple) : travail de déformations symétriques de Escher et de déformation visuelle de Vasarely en sont des exemples.

Le travail de déformation : le morphing (formes qui se déforment), par exemple, évoque une aptitude à l'adaptation et à l'évolution du service de l'entreprise.

La pixellisation d'une image et sa numérisation via un scanner. On obtient des petits carrés de couleurs différentes (les pixels) et notre cerveau les rassemble pour créer l'illusion d'une image.

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Les éléments typographiques

L’informatique et les logiciels de PAO nous proposent une quantité

infinie de polices de caractères.

Quelques polices célèbres :

Se souvenir de quelques règles :

Les espaces inter-lettres permettent d'obtenir une disposition harmonieuse...

Pour un logo, une police grasse et sans empattement est préconisée (meilleure lecture).

Respectez les droits d’auteur, une police est une création artistique.



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Les éléments typographiques

Le caractère typographique

Le CorpsLes ApprochesLa ChasseLa GraisseLe StyleL'interlignage



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La gestion des couleurs

Une même couleur varie suivant le procédé utilisé pour la générer : imprimante personnelle, imprimante offset, écrans d’ordinateurs…

A. Couleur PantoneB. Les spectres colorimétriques RVB/ CMJN



RVB et CMJN

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Les pistes visuelles de réflexion

1. Un logo répond à un cahier des charges

2. Un logo est une synthèse graphique

3. Un logo est généralement composé de 1 ou 2 couleurs

4. Pensez également à l’impression, aux formes…

5. On oublie les mots, on retient les images !

6. Logo vertical ou horizontal

7. Les associations visuelles donnent du sens à une image.

8. Toujours tester son logo en noir et blanc.

9. Le logo comme référence visuelle

10. L'univers animal

11. Les couleurs ont leur code, sachez exploiter leurs valeurs

12. La forme du logo

13. La direction

14. Le test de réduction



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Les pièges graphiques et les erreurs de goûts

1. Les textes

2. Le graphisme



OUINON NON

7.Des logos malins



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Logos malins



Logo USA network dessiné par Peloton Design en 1995 :

Simplicité, jeu sur la police de caractère "étroitisée" et négatif-positif

Logo WWF dessiné par Peter Scott en 1961 : on joue sur le positif-négatif

Logo Carrefour dessiné par Miles Newlyn : on joue sur le positif-négatif

Logo Fedex de l’allemand Walter Landor (1913-1995) : on joue sur les espaces

…

FIN



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