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Création 2011-2012 Ombres portées texte Arlette Namiand, mise en scène Jean-Paul Wenzel, chorégraphie Thierry Thieû Niang Le spectacle est coproduit à ce jour par Dorénavant-cie, La Coupole, Scène Nationale de Sénart, Le Fanal, Scène Nationale de Saint-Nazaire, et L’Aire Libre, St Jacques de La Lande. Ernest Pignon-Ernest (sérigraphie imprimée à une centaine d’exemplaires collés à Naples, en 1990).

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Création 2011-2012

Ombres portéestexte Arlette Namiand, mise en scène Jean-Paul Wenzel, chorégraphie Thierry Thieû Niang

Le spectacle est coproduit à ce jour par Dorénavant-cie, La Coupole, Scène Nationale de Sénart, Le Fanal, Scène Nationale de Saint-Nazaire, et L’Aire Libre, St Jacques de La Lande.

Ernest Pignon-Ernest (sérigraphie imprimée à une centaine d’exemplaires collés à Naples, en 1990).

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Amants, père, fille, frère, soldat, ennemis, amis, portent ici le corps de l’autre…

…ou la trace, l’ombre qu’il a laissée dans leurs bras.Aux prises avec les forces de vie et de mort qui les habitent, ils forment des petits blocs d’humanité qui marchent, tracent, titubent, errent à la surface de la terre, et font, qu’ils le veuillent ou non, l’expérience de l’amour, même paradoxal, mystérieux, ou violent… cet infini mouvement entre lumière et ténèbres…

Le titre fait bien sûr référence aux «portés» en danse, puisque les 14 séquences de la pièce mettent en situations, en mouvement, en parole, en silence, des duos où l’on voit un homme ou une femme, porter dans les bras, autour du cou, à l’épaule, ou sur le dos, un autre homme ou une autre femme, ou leur ombre seulement, pour d’étranges épopées...

Soit un couple de mariés cherchant un lieu sacré pour leurs noces, une jeune fille portant le cadavre d’un homme ou d’une bête ou d’un sphinx autour du cou... un homme portant une femme en déshabillé sur un pont au milieu de la nuit et en plein vent, une fille portant son père à travers une forêt, un soldat portant son ennemi sur les épaules,

tous avec les rêves, les violences, les désirs qui les habitent, les font trembler, les rapprochent et les séparent, leur font prendre des chemins obliques...

Arlette Namiand

Au départ, il y a les corps dans la lumière et dans un espace.

Enfant, on joue à reconnaître son ombre posée là, devant, à côté ou derrière soi. Puis, il y a d’autres corps que l’on porte et que l’on emporte - un enfant, un parent, un ami, un amour.Partout dans le monde, à chaque instant de la vie, on porte avec soi l’un, l’autre.On est aussi porté.Dans ce projet, il va s’agir de chercher à travers les situations écrites par Arlette Namiand et mises en scène par Jean-Paul Wenzel comment on porte l’autre et comment on est porté. Comment les corps se portent, s’emportent, sont portés dans la lumière et l’obscurité, en éveil ou en sommeil, dans la légèreté ou le poids de l’être – dans le théâtre et la vie qui va avec.En qualité de danseur et chorégraphe, je tenterai ainsi une écriture de ces portés, de ces étreintes – des enlacements comme des empêchements – au plus proche des corps des comédiens, du texte et de la mise en scène.

Thierry Thieû Niang

Thierry Thieû Niang est danseur et chorégraphe. Il collabore auprès de différents metteurs en scène, comme auprès de musiciens, écrivains et plasticiens. www.thierry-niang.fr

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Construction dramaturgique

A l’origine du projet

Ce projet est né d’une question qui s’est imposée à moi après l’écriture de mes deux précédentes pièces : Une fille s’en va, et Oma, où il était question de la transmission ou de l’absence de transmission des histoires familiales lorsqu’elles ont été étroitement mêlées aux guerres du XXème siècle, à l’Histoire en somme, «avec une grande hache».

«Qu’est-ce qu’on fait des corps?», c’est comme ça que ça s’est posé. Comme une petite rengaine entêtante, parfois murmure, parfois gueulante. Et pas de réponse. Et puis un jour: «On les porte pardi!» Vivants, morts, pères, sœurs, frangins, amis, ennemis, ceux qu’on tue, qui nous tuent, qui se tuent, ceux avec qui on noue des pactes de sang, ceux avec qui on fait l’amour, ceux avec qui ont rit, ceux avec qui on cherche quelque chose de… secret. Alors les figures des portés se sont imposées.

Mais c’est une gravure qui a déclenché l’écriture: On y voyait dans une ambiance crépusculaire, un homme portant un corps dans ses bras. Le contraste entre l’âpreté du tableau et le lien secret, silencieux entre le corps portant et le corps porté m’a saisie, troublée… une émotion qui tenait à ce paradoxe entre le sentiment tragique qui se dégageait de la figure et une sensualité, une douceur… Arlette Namiand

Monotype, Isbell, 2001.

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Projet de création

L’équipe

- Six comédiens

- Le chorégraphe Thierry Thieû Niang.

- Un ou une vidéaste pour les séquences de l’épopée des mariés, une fois qu’ils ont abandonné le plateau au début du spectacle lorsque le théâtre a échoué à leur donner cette part de «sacré» qu’ils cherchent pour leurs noces. Il ne s’agit pas de «faire de belles images» de leur errance, en habits de mariés, sur les routes, les montagnes, dans les rivières, au bord des océans ou… ailleurs. Le point de vue serait plutôt comme si l’auteur, surpris de leur fuite du plateau, les avait suivis avec une caméra et les filmait sans avoir jamais fait ça, sans savoir «bien faire».

Et bien sûr mon équipe de compagnons habituels sur les créations.

L’espace

La sensation que j’ai eue très vite, en lisant la pièce, c’est que ces humains portant/portés passaient par le théâtre, comme un lieu inévitable, nécessaire, mais que le plateau n’était qu’une étape au cours de leur épopée, un espace provisoire où ils se tenaient un moment avant d’en repartir et d’y revenir autrement, plus tard, ayant traversé, vécu autre chose…

J’ai pensé que le plateau seul, dans son dispositif frontal habituel, ne donnerait pas suffisamment cette sensation de «traversée», de lieu de passage.

J’ai donc expérimenté -à l’occasion du chantier professionnel que j’ai mené sur la pièce avec six acteurs-, un dispositif bi-frontal (gradins sur le plateau, face à face cour/jardin), laissant les gradins habituels du théâtre libres pour le jeu, un espace qui décentre et prolonge le plateau, donnant ainsi à l’imaginaire des séquences, un champ plus ouvert.

Jean-Paul Wenzel

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Chantier Ombres portées, David Geselson, 2008.

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Arlette Namiand

Auteur d’une douzaine de pièces

- Abonnés absents, 1981. - Surtout quand la nuit tombe , Edition Tapuscrit Théatre Ouvert.Création: 1984, Jardin d’Hiver Paris, mes Robert Gironès.Création: 1986, langue anglaise, Traverse Theater Festival d’Edimbourg, mes Pierre Audi.Création: 2000, langue allemande, Théâtre de Wurzbourg, mes Simone Sterr.- Passions, Edition Autrement, coll. 5 auteurs.Création: 1985, Fédérés/Montluçon, 1986 mes Jean-Paul Wenzel.- Le Regard des Voleurs, Edition Comp’act.Création: 1988, Fédérés/Montluçon, mes Patrice Bornand.Réalisation France Culture: Claude Guerre, 1989.- Les Yeux d’Encre, Ed. l’Avant-Scène, Coll. Quatre vents (bourse de création du CNL).Création: 1990, Fédérés/Montluçon, CDC/Calais, Théâtre Ouvert/Paris 1991, mes Jean-Paul Wenzel. Réalisation France Culture: A. Lemaître, 1990.Création: 2000, en Argentine (Buenos Aires), traduction Pablo Rey, mes Kado Kostzer.Création: 2004, en langue allemande au Theater der Bundesstadt à Bonn, traduction Birgit Paulmes, mes Ingo Berk. - Rêves flambés, lecture publique au Jardin d’Hiver par Jean-Paul Wenzel, 1991.- Sang blanc, texte inédit.Création: 1992, Festival de Martigues, mes Jean-Paul Wenzel.- Une Fille brusque, récit inédit, l992/93.- Les Fiancés d’Otoka.Création: 1994, Les Inachevés/Grenoble/Cargo, mes Moise Touré.- Une Fille s’en va, Ed. Les Solitaires Intempestifs (2000), écriture théâtrale à partir du récit Une fille brusque.Mise en espace: Mousson d’Eté 2000, réalisation Gildas Milin.Création: 2002, Fédérés/Montluçon, mes Jean-Paul Wenzel. - Oma, pièce radiophonique.

Réalisation France Culture : Michel Sidoroff, 2000, avec Andrée Tainsy.- Oma (seconde version), Ed. l’Avant-Scène, Coll. Quatre Vents, 2002. Lecture publique: 2001, Fédérés/Montluçon. Création: 2003, Théâtre de la Passerelle, mes Jean-Michel Coulon.- Ombres portées. Chantier pro: mes Jean-Paul Wenzel, Théâtre des Arts, Cergy, mars 2008.Réalisation France Culture: C. Bernard Sugy.- Mordoré. (in Quelle partie de moi-même trompe l’autre 3 pièces de Pierre-Yves Chapalain, Jean-Paul Wenzel et Arlette Namiand) Création: TNS, juin 2009, dans le cadre de l’Ecole Nationale du TNS, mes Jean-Paul Wenzel.

Adaptatrice d’une dizaine de romans

- Mémoires d’un visage pâle, Thomas Berger.Création: Rencontres d’Hérisson, 1984, mes Jean-Paul Wenzel.- La Maison Tellier, Guy de Maupassant.Création: Rencontres d’Hérisson, 1985, mes Jean-Paul Wenzel.- Les Rebelles (co-adaptation avec Yves Reynaud à partir de Carson McCullers, Jim Thompson, John Fante…)Création: Fédérés/Montluçon, 1988, mes Yves Reynaud/Arlette Namiand.- Le Mandat de Sembène Ousmane.Création: Rencontres d’Hérisson, 1994, mes Jean-Paul Wenzel.- Zpardakos! d’après Spartacus d’Arthur Koestler.Création: 20ème anniversaire des Rencontres d’Hérisson, 1995, mes Jean-Paul Wenzel.- Les Coups, de Jean Meckert.Création: Fédérés/Montluçon, 1995, Théâtre Malakoff, 1997, mes Philippe Goyard et Jean-Paul Wenzel.-Tout de suite pour toujours, adapté du roman de Primo Lévi, Maintenant ou Jamais. Création: Hérisson, 1996, mes Jean-Paul Wenzel.- Croisade sans croix, d’Arthur Koestler.Création: Fédérés/Montluçon, TNB/Rennes, 1998, Théâtre National de la Colline, 1999, mes Jean-Paul Wenzel.

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Chantier Ombres portées, David Geselson, 2008.

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Jean-Paul Wenzel

Auteur, acteur, metteur en scène Dirige avec Arlette Namiand Dorénavant-cie depuis Février 2003.

Co-directeur avec Olivier Perrier du CDN Les Fédérés à Montluçon de 1985 à 2002.

Comédien

Formé de 1966 à 1969 à l’Ecole Nationale du TNS. Il a joué avec les metteurs en scène Robert Gironès, Peter Brook, Philippe Goyard, Michel Raskine, Michel Didym et au cinéma avec René Allio, Gisèle Cavali, Aki Kaurismaki, Gérard Blain, Patricia Plattner.

Auteur d’une quinzaine de pièces, éditées et créées en France et à l’étranger.

- Loin d’Hagondange (1974) -pièce traduite et représentée dans une vingtaine de pays-.- Marianne attend le mariage (1976) -co-écriture avec Claudine Fiévet, Prix de la SACD «Talent Nouveau 77», Ed. Stock-.- Dorénavant (1977).- Les Incertains (1978), Ed. Théâtre Ouvert.- Simple Retour (1980).- Doublages (1981), Ed. Albin Michel.- Vaterland (1982), Ed. Théâtre Ouvert/coll. Enjeux -co-écriture avec Bernard Bloch-.- Boucherie de Nuit (1984), Ed. Autrement/coll.5 Auteurs.- Mado (1984).- L’Homme de mains (1988).- La Fin des Monstres (1993), Ed. L’Avant-Scène.- Faire Bleu (1999), Ed. Solitaires Intempestifs.- Six tragédies miniatures (2004), Ed. Solitaires Intempestifs.- Margot (2005).- 5 clés (2006), Ed. Lansman.- La Jeune fille de Cranach (2007), Ed. Solitaires Intempestifs.- Frangins (2008).- L’apparition du kyste (2009), in Quelle partie de moi-même trompe l’autre, 3 pièces de Pierre-Yves Chapalain, Arlette Namiand et Jean-Paul Wenzel.- Tout un homme (2009).

Metteur en scène d’une quarantaine de spectacles, dont ses propres pièces.

Il reçoit le Prix de la Critique en 1976 pour Loin d’Hagondange, en 1984 pour Vaterland (Meilleure création française), et en 1993 pour Théâtre Ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovic (Meilleur spectacle de province).

Il met en scène des pièces de Bertolt Brecht, Werner Fassbinder, Ödon von Horvath, Jean Genet, Michel Deutsch, Yves Reynaud, Arlette Namiand, Enzo Cormann, Serge Valletti, Howard Barker, José-Sanchis Sinisterra et des œuvres littéraires de Guy de Maupassant, Thomas Berger, Primo Lévi, Sembène Ousmane, Arthur Koestler, Jean Meckert, toutes adaptées au théâtre par Arlette Namiand. En 2005, il met en scène sous chapiteau, La Strada, de Fellini, adapté au théâtre par Tullio Pinelli, avec comédiens et circassiens. Début 2008, il a mis en scène Les Figurants de José Sanchis Sinisterra à Genève. En octobre 2008, il met en scène sa dernière pièce La Jeune Fille de Cranach à La Maison des Métallos (Paris). En décembre 2009, il crée une première ébauche de Tout un homme dans une quinzaine de structures du Bassin mosellan.

Directeur pédagogique de l’Ecole du TNB à Rennes de 1995 à 2000, il est intervenant à la Comédie de Saint-Etienne (1989 et 2006) au Conservatoire de Genève (2001), à l’Université d’Addis Abeba (Ethiopie, 1996), à Récife (Brésil, 2002), au CNSAD (en 2003 sur 13 Objets d’Howard Barker, en 2004, avec Arlette Namiand pour un atelier d’écriture et en 2006 sur Les Bas Fonds de Maxime Gorki), à l’EPSAD de Lille (en 2005 sur Six tragédies miniatures, et avril 2007 sur Les Bas Fonds d’Akira Kurosawa), au département théâtre de l’Université de Vancouver, dans le cadre du Push Festival (en 2006, sur Six tragédies miniatures), à l’Ecole Nationale du TNS (2009, sur Quelle partie de moi-même trompe l’autre de Pierre-Yves Chapalain, Arlette Namiand et Jean-Paul Wenzel).

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Dorénavant-Compagnie est conventionnée par la DRAC - Ministère de la Culture et de la Communication - et par la Région Ile de France.

Contacts Dorénavant

Jean-Paul Wenzel Direction [email protected] 06 80 44 74 44

Arlette [email protected] 06 23 04 30 84

Vincent Larmet Direction des productions [email protected] 06 22 24 04 33

Isabelle Patain Communication Diffusion [email protected] 06 83 61 09 56

siège 15, passage de la Main d’Or 75 011 Paris

correspondancec/o Vincent Larmet

8, square des bouleaux 75 019 Paris

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