Dans le contexte actuel complexe,le monde agricole évolue. Lesexploitations s’agrandissent. Lamain d’œuvre suit, mais souventdans une moindre mesure. Latendance est donc de se recentrersur son exploitation au risque devoir l’individualisme gagner duterrain et se généraliser. Dans ce paysage, les groupesagricoles persistent et apportentun accompagnement dans laréflexion en ouvrant des portesvers des techniques etproductions nouvelles. A l’instarde l’aromathérapie, des grandstroupeaux en Angleterre et del’huile de colza du Valjoie. Savoir revenir sur lesfondamentaux est aussi important.Vous trouverez dans ces pagesdes éléments probants surl’impact de l’âge au vêlage ainsique les derniers résultats d’essaisde couverts hivernaux dans laManche.Vous donner les éléments pournourrir votre analyse, construirevotre propre projet, c’est une desambitions des GVA et CRDA.Pour continuer à répondre aumieux à vos attentes,problématiques et questions, laparole vous est donnée en cettepériode pour construire leprogramme des activités à venir,sur 2012/2013. Participez auxConseils d'Administration de votre

GVA ou de votre CRDA etexprimez-vous sur le site Internetwww.crda-manche.fr. C’est unmoment clé de la vie des groupes.

A bientôt et bonne lecture.

Xavier PICOTMembre de la commission

CRDA Contacts,Administrateur

du CRDA de la Baie.

Les missions d’animation et les actions des GVA et CRDAsont mises en oeuvre avec l’appui des conseillers de la Chambre d’agriculture de la Manche.

L’esprit des groupes■ EDITO

Association

Cotentin Réseau Rural Page 2

Votre agenda Page 3

Paroles de régions Pages 4 et 5

C’est la saison... des programmes Page 6

Cap sur l’Angleterre Page 7

Développement

Des animaux en meilleure santéavec moins de concentrés Page 8

S’offrir le temps de se former régulièrement Page 9

On en parle

Ferme du Val Joie :une entreprise bien huilée Page 11

Technique

Phyto-aromathérapie : des alternativespour les animaux Page 10

Trucs et astuces

Les parcs mobiles légers Page 12

Fiches techniques

“Oser innover : la force des groupes”

CRDA Contacts

Juin 2012 - N°38

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LA VIE DES GROUPES

COTENTIN RESEAU RURAL : retour d'expérience sur une structure innovanteA

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HistoriquePendant 3 ans, les responsables du CRDA du Cotentin ont travaillé avec les différents acteurs du mondeagricole et rural du territoire sur des projets communs, dont Agri’Futur. Forts de cette expérience réus-sie, ce collectif a souhaité maintenir cette dynamique et ainsi répondre à la perte d'activité du CRDA.Fin 2006, l'association Cotentin Réseau Rural est donc créée.

Les "forces" qui font vivre Cotentin Réseau Rural

Le mot du président, Jean-Yves DESQUESNES

La Commission des Groupes qui regroupe les GVA,les groupes culture, les groupes coût de productionen élevage laitier, les groupes protéagineux, lacommission féminine… proposent des actions col-lectives de nature technique et/ou stratégique. Ilssont accompagnés par les conseillers animateurs dela Chambre d'agriculture de la région du Cotentin.Le Conseil d'administration (CA), composé par 6membres fondateurs : Manche Conseil Elevage, lesMaîtres laitiers du Cotentin, la FDCUMA, la Cham-bre d'agriculture, le Service de Remplacement dela Manche et l'Abbaye de Montebourg. Y sont éga-lement représentés la Commission des groupes, les

structures agricoles adhérentes (les CUMA et Asso-ciations de remplacement cantonales, le GAB..) etdes élus issus du Syndicat Mixte et Pays du Cotentinet de l'Association des maires ruraux. Lors des CAles décisions prises sont portées par toutes lesstructures et dans un objectif commun qui est ledéveloppement agricole et rural du Cotentin.L' équipe technique" constituée de techniciens etprofessionnels des membres fondateurs se réunit 2fois par an pour déterminer les thématiques desactions techniques et les messages communs à por-ter notamment lors de la conférence de fin d'annéeet du voyage d'études annuel.

"Cinq ans déjà que nous avons mis en œuvre cette expérience. Je peuxaffirmer aujourd'hui, avec le recul, qu'elle est particulièrement positivepour le développement agricole et rural du Cotentin. Cotentin RéseauRural en réunissant différents acteurs, est un très bon support d'échangesd'idées, de collectes des attentes de chacun. C’est aussi "construire en-semble" grâce à des actions partagées. Nous l'avons constaté, en matièrede développement rural, c'est un lieu de concertation particulièrementprivilégié avec les élus pour affirmer l'importance de l'agriculture surnotre territoire. C'est enfin le moyen de « porter ensemble pour de-main »… et les projets sont nombreux !"

L’avenir des groupes, une réflexion à l’échelle départementaleGlobalement, le réseau GVA est composé des groupes locaux, des structures Cotentin, Bocage ou Baiequi les animent et de la structure départementale CRDA Manche. Pour faire face à la baisse de dyna-mique, à la diminution du nombre d'adhérents des GVA ainsi qu'à l’évolution du public agricole, le CRDAdu Cotentin a fait le choix d'évoluer vers une structure différente. C'est à ces mêmes difficultés que sont aujourd’hui confrontés les autres groupes de la Manche.

Virginie HERVIEUX, Cotentin Réseau Ruralet Magalie CORRE, Région de la Baie

Le CRDA Manche a donc décidé demener sur 2012/2013 une réflexionsur l'avenir des groupes de dévelop-pement. La première phase de cettedémarche est une prospectiveconduite par une trentaine d’ac-teurs du développement agricole etrural de la Manche et des membresdu réseau GVA.

Le CRDA Manche devrait ensuite aboutir à un plan d’action concret à mettre en œuvre dèsle début du prochain mandat en 2013.

Production laitière Elevage

Utiliser les huiles essentielles en élevage 2ème journée de découverte en septembre avec le GVA de St James et le CRDABaie.

Cultures . Agronomie

Démonstration désherbage alternatif maïs à Urville le 21 juin.Formation Agriculture Ecologiquement Intensive avec leCRDA du Bocage (2 j) - 1ère journée le 5 juillet.Binage maïs rendez-vous bout de champ en juin à Jullouvilleavec les GVA de Sartilly, Villedieu, la Haye-Pesnel et Bréhal-Gran-ville. En partenariat avec le SMBCG.Autonomie en protéines en juin au Grand Celland avec le GVAAvranches-Brécey.Réunion d’information Evolutions de la Directive nitrates enseptembre avec le GVA de Pontorson.

Agriculture, territoire et EnvironnementForum "Agriculture et territoire" en septembre avec Cotentin Réseau Rural.Journée valorisation du bâti en agro-tourisme avec la Commission féminine du Cotentin en septembre.

Commercialisation des produits

Inauguration du Point de Vente Collectif de la Ferme Coutançaise le 14 septembre et ouverture du magasin début octobre. Marchés à la ferme de la Guérie à partir du 25 maitout l’été un vendredi soir sur 2.Quelle alimentation des Européens demain ?Visite du pôle agro-alimentaire de Saint-Lô en septembre avec leCRDA du Bocage.

Divers

Voyage découverte de la Commission féminine du Cotentin enAoût.Assemblée générale de Cotentin Réseau Rural en juin avec la projection du film du voyage en Angleterre. Repas convivial. Rando-cyclo cool le 1er juillet avec le GVA de Percy.Visite de l’usine de recyclage plastique dans le Maine et Loirele 27 juin 2012 avec les GVA de Torigni et de Tessy.Randonnée sous les pommiers en juin 2012 avec le GVAd’Avranches-Brécey.Voyage d’étude en Andalousie avec les GVA de Lessay et Percydu 18 au 25 juin et avec le CRDA de la Baie à la Toussaint.Randonnée vélo le 1er juillet avec le GVA de Sauveur le Vicomte.

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IONVOTRE AGENDA DE LA MI-JUIN À SEPTEMBRE 2012

✔ Vos Emballages Vides de Produits Phytosanitaires✔ Vos Emballages Vides de Produits d’Hygiène d’Elevage Laitier✔ Vos big-bag et sacs d’engrais

JEUDI 8 NOVEMBRE 2012Cinéma de Valognes - 20 h30

CONFERENCE"L'Agriculture Ecologiquement Intensive"

avec BRUNO PARMENTIER

Ingénieur civil de l’Ecole des Mines de Paris et diplômé d’économie. Membre fondateur de l'association AEI.

Gratuit, ouvert à tousContact : Karine Burnel – Tél : 02.33.95.46.00 - E-mail : cotentin@manche.chambagri.fr

Du lundi 11 au vendredi 15 juin 2012

RAPPORTEZ A VOTRE DISTRIBUTEUR HABITUEL

A noter :27 et 28 novembre 2012 : Collecte des Produits Phyto Non Utilisables (PPNU)14 au 18 janvier 2013 : Collecte des bâches d’ensilage et d’enrubannage

OPERATION COCCINELLE

COLLECTE DES EVPP et des EVPHEL

CES PLASTIQUES SERONT RECYCLÉS

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ION PAROLES DE RÉGIONS

BaieGroupe marchés :

se réassurer dans sa prisede décision

En février-mars 2012, 12 agriculteursdu Sud Manche se sont formés durant3 journées au fonctionnement des marchés des matières premières agri-coles : les fondamentaux, les outils poursécuriser ses achats d’aliments ouventes de céréales (marchés à terme,options PUT et CALL).Pour être acteur sur ses prix, les membres du groupe envisagent de seréunir à des périodes clés des prochaines campagnes.Autre projet : aller visiter le port deRouen ainsi qu’une usine de triturationde colza dans le but de mieux compren-dre les circuits de commercialisation desmatières premières. Avis aux intéressés !

Contact : Benoit PILLAUDCRDA de la Baie au 02.33.79.41.71

L’agriculture au fémininDeuxième journée :

«Mieux se connaître pourmieux communiquer»

Le groupe «Agriculture au féminin»,composé d’une dizaine d’agricultricess’est réuni le 6 avril 2012 pour travail-ler sur la communication, l’une desthématiques retenue en première journée. Les participantes ont réalisédifférents exercices dans le but demieux se connaître (mes projets etmes motivations) et mieux cerner saplace sur l’exploitation. Des axes detravail sont ressortis, ils ont servi desupport lors de la 3ème journée dugroupe, le 25 mai, à l’intervention surla communication de Catherine BOITEUX, consultante-formatrice. Unequatrième journée, le 19 juin 2012,était axée sur l’organisation du travail.

Contact : Magalie CORRECRDA de la Baie au 02.33.79.43.83

Initiations crda-manche.fr

Pour découvrir ou re-découvrir le siteInternet www.crda-manche.fr et sonréseau social, 3 sessions informa-tiques ont été proposées en mars2012, à l’initiative de CRDA Baie. Autour d’échanges et d’exercices, lesparticipants ont navigué sur les sites,utilisé les forums de discussion et découvert les nouveautés 2012 :PrixAgriManche 2.0, l’observatoire desprix agricoles de la Manche ainsi quela lettre d’info ODA sur les cours etmarchés. Les participants y ont trouvéastuces et conseils pour une meilleureutilisation de l’outil. Si vous souhaitezêtre accompagné dans la découvertedu site, contactez-nous.

Contacts : Magalie CORREet Aymeric GAUTIER CRDA de la Baie au 02.33.79.41.70

Journée huiles essentielles

Le 13 mars dernier, plus de 30 personnes se sont déplacées à Carnetlors de la journée "Découvrir leshuiles essentielles pour soigner sesanimaux". Mme HARDY, agricultrice, aprésenté les méthodes d'utilisationdes huiles et a répondu aux questionsdes éleveurs. Après un repas autour d'un couscous,les éleveurs sont allés sur l'exploita-tion de Mr et Mme GASNIER où ils ontpu échanger sur des exemples desoins alternatifs aux antibiotiquespour soigner leur élevage : mammites,diarrhée des veaux,... Face à l'intérêt des éleveurs d'autresjournées seront proposées par le GVA.Pour toute personne intéressée,contactez-nous.

Contact : Aymeric GAUTIERCRDA de la Baie au 02.33.79.43.84

La commission féminineau jardin !

Le 28 février, un petit groupe a passé lajournée à la Ferme musée du Cotentinà Ste Mère Eglise : visite guidée lematin et cours de greffage l'après-midipar l'association Les croqueurs depommes. Le 17 avril, la commission féminine organisait sa bourse auxplantes annuelle à Auxais. De bonnesoccasions de se retrouver et d'acquérirtechniques et plantes pour embellir lesabords de fermes.

Contact : Virginie HERVIEUXCotentin Réseau Rural au 02.33.95.46.00

La filière bois énergiedans le Val de Saire

Le 28 mars, Cotentin Réseau Rural participait à l'organisation d'une matinée "bois énergie” à destinationprincipale des élus pour initier des projets de chaufferies collectives aubois. Après une première partie informationen salle, les participants ont visité unechaudière au bois déchiqueté puis ontpu découvrir la déchiqueteuse à grappinde la Cuma Ecovaloris en action sur unchantier.

Contact : Virginie HERVIEUXCotentin Réseau Rural au 02.33.95.46.00

Insémination par l'éleveur :formation réussie

En mars dernier une dizaine d'éleveurs motivés se sont retrouvéspour apprendre à inséminer. Au coursde cette formation pratique, les stagiaires ont pu visualiser et toucherdes matrices, repérer et manipuler lecol de l'utérus par fouille rectale et

Cotentin

PAROLES DE RÉGIONS

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manier les pistolets pour simuler l'insémination. Les aspects matérielset administratifs ont également étéétudiés. Un grand merci aux éleveursdu GAEC DROUET qui ont mis leursanimaux à disposition.La demande est telle que des formations vous sont proposées àpartir des 30 et 31 octobre 2012.Contactez votre animateur de région.

Contact : Fabien OLIVIERCotentin Réseau Rural au 02.33.95.46.05

Randonnéeagri-cyclo-coolprès de Percy

Le GVA de Percy organise le dimanche1er juillet une randonnée vélo de 22 kmsdestinée aux agriculteurs du GVA maisaussi à tous ceux qui souhaitent décou-vrir la campagne autour de Percy. Auprogramme : un rallye par équipe avecdes questions tout au long du parcours,deux visites (une pépinière et une entreprise de travaux agricoles) et unrepas champêtre. Une promenade à faire

en famille dans une bonne ambiance assurée !!Inscriptions au 02 33 61 00 06 ou au 0607 74 66 24.

Contacts : Marie-Christine Godin et Célia LecoqCRDA du BOCAGE au 02.33.19.02.60

Le CRDA du Bocageà l’heure Européenne

Le CRDA du BOCAGE propose à sesadhérents un déplacement àBruxelles les 13 et 14 novembre2012. Objectifs : comprendre le fonctionnement des institutions Européennes pour mieux anticiper surson exploitation les futures évolutions.Vaste programme ! Découverte du rôleet des circuits de décisions des différentes instances (commission,parlement, conseil), le fonctionnementdu lobbying, les principaux dossierstraités….ces sujets sérieux serontbien entendu entrecoupés de séancesplus légères à Bruxelles et à Bruges.Dès à présent, réservez ces dates survos agendas !

Contact : Catherine BRUNEL CRDA du Bocage au 02.33.19.02.61

Semis simplifié du maïs,comment faire ?

Gagner du temps, consommer moinsde carburant pour semer son maïs,tous les agriculteurs sont a priori d’accord sur ces objectifs. Mais comment procéder ? Quelles sont les techniques, les matériels disponiblesà proximité ? Quels sont les points de vigilance en matière de structure etqualité du sol, de désherbage ? Pours’informer, une quarantaine d’agricul-teurs ont assisté aux démonstrationsde matériel organisées par le GVA dela Haye du puits et le GVA de Taute etmarais, le 13 avril à Saint-Martin d’Aubigny. Strip-till, semoir combiné, T errasem étaient au programme.Merci aux entrepreneurs (Eric TREFEUet Bernard DOGUET), et aux agricul-teurs (Michel COUILLARD, Vincent DELAUNEY et Bernard LESEIGNEUR)d’être venus témoigner et partageravec le public sur leur savoir-fairedans ce domaine.

Contact : Catherine BRUNEL CRDA du Bocage au 02.33.19.02.61

Bocage

Collecte de pneus, enfin !…Un projet de récupération de pneus agricoles usagés est en cours avec les Chambres d’agriculturede l’Orne et du Calvados en partenariat avec le Conseil Régional de Basse-Normandie. Une enquête concernant le gisement et la qualité des pneus sera réalisée courant 2012.Si votre GVA est intéressé pour organiser une collecte en 2013, merci de vous faire connaître auprès de votre animateur GVA.

Collecte des filetsGardez vos filets plastiques, ils seront collectés probablement en 2013 car la filière de recyclages’organise peu à peu avec ADIVALOR.

Contact : Catherine BRUNEL,CRDA du Bocage au 02.33.19.02.61.

BRÈVES DÉPARTEMENTALES

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ION LA VIE DES GROUPES

C’est la saison… des programmes

Une nouvelle fois en 2012, vous allez être invité(e) à vous exprimer. En juin et juillet, c’est la«saison» des programmes GVA et CRDA, un moment fort pour définir les actions à mener sur laprochaine campagne.

Un moment fort pour l’ensemble des adhérents du départementLe programme d’activités des GVA et CRDA est à l’image de ses adhérents. Vous avez des idées d’actions ? Desthématiques vous tiennent à cœur ? C'est le moment pour vous de vous faire connaître et partager vos idées. Le programme est le plus souvent élaboré au sein de chaque GVA, au cours d’une réunion avec les adhérentset avec l'appui des animateurs. Des suggestions peuvent aussi émaner des conseils d’administration des CRDAet Cotentin Réseau Rural. En participant aux réunions « programme », vous pourrez donner votre avis, apporterdes compléments, rebondir sur les idées des autres…Pour ceux qui n’ont pas l'occasion d'assister à ces réunions, nous vous proposons de vous exprimer via un sondage en ligne sur le site des groupes www.crda-manche.fr

Cotentin : L'équipe technique (les 6 membres fondateurs) de Cotentin Réseau Rural s'est réunie le 22 mars dernier pourcommencer à échanger sur les programmes. Fabien Olivier, au contact des GVA, collecte également les demandes desadhérents. A l'assemblée générale de Cotentin Réseau Rural en juin, un panneau "expression libre" est mis à la dispositiondes adhérents présents.

Bocage : Au mois de juin, tous les GVA de la région Bocage organisent un conseild’administration pour élaborer leur programme d’activités de l’année. Marie-Christine Godin et Catherine Brunel, les animatrices de la région participent àces réunions. Pour préparer ces rencontres et connaître les tendances du moment, l’équipe de conseillers du Bocage est sollicitée en avril. Début juillet,lors du conseil d’administration du CRDA, les GVA exposeront et échangeront leursidées de programmes et « s’allieront » pour mener ensemble des actions. En parallèle, le CRDA du Bocage propose aussi des thématiques qui concernent l’ensemble des adhérents.

Baie : Comme l’an passé, tous les GVA sont invités à se réunir pour définir lesprochaines actions qu’ils souhaitent porter. Le programme est défini à l’échelled’un ou plusieurs GVA. Le CRDA Baie fait également des propositions lors de sonAG/CA de mai. Pour définir le programme d’activités 2012/2013 de la Baie, les

animateurs rassembleront en début d’été l’ensemble des propositions, dont les réponses des adhérents Baie au sondageen ligne.

Le programme - Zoom sur le Cotentin, le Bocage et la Baie

Connectez-vous sur le site et répondezau sondage avant le 6 juillet 2012 pour faire part de vos idées et commentaires.

Vos réponses viendront compléter les propo-sitions des GVA et CRDA pour construire leprogramme d’activités départemental2012/2013. Celui-ci sera diffusé sous formede catalogue, dont la présentation serarevue cette année.

Magalie CORRE, CRDA de la Baie, Virginie HERVIEUX, Cotentin Réseau Rural.Catherine BRUNEL, CRDA du Bocage.

Une grande table de ferme convivialesuffit pour organiser un joli programme de GVA(ici le GVA du Coutançais)

Quelque soit votre façon d'apporter des idées, le prochain programme d'activités,c'est vous qui le bâtissez ! Mobilisez-vous !

LA VIE DES GROUPES

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Cap vers l'Angleterre

Les 23 et 24 mai dernier Cotentin Réseau Rural emmenait une trentaine d'éleveurs Outre Manche. Au programme, grands troupeaux, pâturage, vêlages groupés mais aussi gestion agro-environne-mentale du littoral.Les éleveurs et techniciens des organismes partenaires ont donc traversé la Manche de nuit direction le Dorset. Cette région, où la production laitière prédomine, est située à une centainede kilomètres à l'ouest de Portsmouth.

Des exploitations low costPremière visite : 580 vaches laitières frisonnes et croisées frisonnes x jersiaisessur près de 300 ha pour une production de3.5 millions de litres par an. Sur cette exploitation il y a deux sites deproduction : le premier où le troupeau vêleen hiver et l'autre au début du printemps.Les vêlages sur chaque site sont groupés sur6 semaines. Cela reste possible grâce à unebonne maîtrise de la reproduction. Ici unevache non fécondée au bout d'un mois etdemi quitte le troupeau. Le pâturage restela base du système fourrager. Les animauxvêlant au printemps sont nourris à 100 % parle pâturage et hivernent à l'extérieur, ils pâturent jusqu'à 2 kilomètres de la salle detraite. Cette dernière est fermée en période de tarissement.

Deuxième visite : 350 vaches sur 220 ha en bio avec une traitepar jour pour une production de 1 130 000 litres par an. Les vêlages s'étalent de mi-février à fin mars et 90 % du troupeau hiverne à l'extérieur. L'éleveur a ainsi abandonné la distributionde concentré grâce à une bonne gestion du pâturage. Les équipements de traite rencontrés sont adaptés aux troupeaux mais restent très classiques : 2 x 20 à 2 x 24 en simple équipement dans un modeste bâtiment. La première journée s'est achevée au Kingston Maurward Collegeoù le directeur adjoint nous a chaleureusement accueilli pourune visite rapide de l'exploitation du lycée. Les éleveurs onttrouvé dans cette ferme davantage de similitudes avec les leurs,à savoir un troupeau de 100 vaches Prim'holstein avec distribu-tion de maïs et vêlages toute l'année…

Un environnement préservéLa deuxième journée avait comme thème la gestion du littoral avec la rencontre d'un représentant de DorsetArea of Oustanding Natural Beauty, organisation semblable à nos parcs naturels régionaux. Nous avons ainsipu mesurer l'engagement environnemental du pays sur ces zones naturelles. Cependant, beaucoup d'éleveursont été surpris du décalage entre la réglementation et l’application sur le terrain, notamment concernant lamise aux normes des installations d'élevage.

Tamarisk farm clôturait cette matinée. Cette exploitation bio reflète bien l'engagement du pays dans la préservation des paysages et de la biodiversité, et est en totale adéquation avec ces enjeux agro-environne-mentaux. De plus, elle valorise sa production par de la vente directe à la ferme : farine de blé, viande bovineet ovine, laine et peaux, légumes. Néanmoins, le soutien financier de l’état pour la préservation des milieuxnaturels constitue une part importante des revenus de cette exploitation.

Le groupe a pu enfin se détendre dans les jardins du manoir du XVème siècle d'Athelampton avant de repartirpour une nouvelle traversée.

Fabien OLIVIER Cotentin Réseau Rural

Le Dorset

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ENT ÉLEVAGE

Des animaux en meilleure santéavec moins de concentrés

Bernard HOUSSINChambre d'agriculture de la Manche

La reproduction et la santé des vaches laitières sont un soucimajeur dans les élevages laitiers.L'état sanitaire est la clé de voûte de la reproduction.Une vache qui n'a aucune pathologie en début de lactation a unpourcentage de réussite en 1ère insémination de 64 %, alorsque celle qui en a plus d'une a un taux de réussite de 42 % (Trévarez 29). L'état de santé serait plus lié au niveau de production laitière qu'au système fourrager.

De bons états sanitaires avec peu de concentrésA Trévarez, les résultats d’essais montrent que la fréquence des interventionssanitaires est plus faible dans les systèmes avec peu de concentrés même avec seulement 300 kg de concentrés paran et par vache. La réduction du concentré a un effet bénéfique sur la santé des vaches avec, en corollaire, moinsde frais vétérinaires et moins de travail. La ration doit cependant rester équilibrée en azote, minéraux et vitamineset accompagnée d'un flushing avec 2 kg de blé supplémentaires pendant 10 jours à partir de l'insémination. Une autre idée est de raccourcir le tarissement de 8 à 6 semaines selon l'état corporel et le potentiel des vachespour écrêter le pic de la lactation suivante. La quantité de lait élevée augmente le risque de mammites, de boiterieset d'échec à l'insémination. Les notes d'état corporel extrêmes au vêlage (vaches trop grasses ou trop maigres) augmentent les risques de troubles utérins et métaboliques.

Pour préserver la reproduction, il faut limiter les pertes d'état en début de lactation à un point maximum sans dépasser un seuil minimum de 2.5 points. Le taux protéique minimum exprimé par une vache laitière, reflète parfaitement les pertes d'état. En Prim'Holstein, un taux protéique inférieur à 38 g/kg à 7 semaines de lactationsigne une perte d'état trop importante pour espérer avoir une bonne fertilité.

Des techniquespour préserver la reproductionL'objectif est de maximiser l'ingestion et la valorisation de fourrages équili-brés en azote, minéraux et vitamines. Il faut respecter les transitions d'environ 3 à 4 semaines et limiter les augmentations de concentrés à 2 kgpar semaine. Par ailleurs, il faut s'assurer d'une bonne fibrosité des rationset limiter les taux d'amidon à 28 % de la MS de la ration. Limiter le pic de lactation, en ne dépassant pas une concentration de 90 gde PDI/kg MS de la ration totale, est un autre moyen efficace. Au-delà de 37kg de lait au pic, pour les multipares, une dégradation de la fertilité est engénéral observée.Une alimentation équilibrée est le moyen efficace pour avoir des vaches enbonne santé et, en règle générale, il y a plus d'écarts entre élevages qu'entresystèmes.

Peu d'effet du système fourragerOn n'a pas observé d'effet évident du système fourrager (herbe ou maïs) surla santé des animaux dans les essais pluriannuels des fermes expérimentalesde Trévarez (29) et de la Blanche Maison (50). Par contre, un effet bénéfiquedu régime herbe avait été observé sur celle de Crécom (22).Dans cet essai, le risque relatif de fièvres de lait, mammites et problèmesde pieds était supérieur avec le système avec 50 % de maïs par rapport ausystème à 25 % de maïs. Il est difficile de dire si cet écart était dû au systèmefourrager ou au niveau de production laitière qui était inférieur d'environ500 kg de lait pour le système avec 25 % de maïs. Par contre, les perfor-mances de reproduction ont été similaires entre les 2 lots.Le système fourrager semble avoir peu d'effet sur l'état de santé des vacheset la reproduction. Par contre, le niveau du concentré et l'expression du potentiel laitier semblent avoir plus d'impact. Un écrêtement du pic de lactation avec un contrôle de la perte d'état semble fondamental pour limiter les problèmes de santé et de reproduction.

COMMUNICATION ET RELATIONNEL

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S’offrir le tempsde se formerrégulièrement

Juliane ADAMChambre d'agriculture de la Manche

«On a décidé, tous ensemble, de s’offrir une formationpar an consacrée au relationnel entre nous». Marie-Laure, Franck et Edouard sont associés depuis 2 ans.Avant même de travailler ensemble, ils savaient combienl’entente et la communication entre eux allaient êtredes facteurs déterminants dans la pérennité de leur association professionnelle. «On est très satisfait de pouvoir se donner ce tempsde formation. On voit des changements considérablesen peu de temps. Ça fait vraiment plaisir. C’est encou-rageant. On a vraiment beaucoup à apprendre, maisrien n’est figé. C’est avec les autres qu’on avance.»Pour la deuxième année consécutive, Marie-Laure,Franck et Edouard ont retrouvé les autres participants àla formation sur la communication et le relationnel entreassociés d’une exploitation agricole. Basée sur la gestiondes tensions et conflits en 2011, la formation était consa-crée cette année à la gestion de l’agressivité : apprendreà gérer sa propre agressivité et savoir réagir à celle desautres. «On a beaucoup appris sur l’écoute, de soi et desautres, et les réactions à adopter pour désamorcer unesituation qui pourrait dégénérer en conflit. Le partageest très riche d’enseignements. On s’attache aux progrèsde chacun, et non aux difficultés, pour tirer profit de nosexpériences. Retrouver les mêmes personnes d’uneannée sur l’autre est très stimulant. On peut observerles avancées de chacun. Il y a une vraie dynamique dechangement qui s’installe au sein du groupe.»

Tous expliquent que «plus ça va, plus on a du plaisir àdévelopper ses compétences relationnelles. On serend compte que l’on a des marges de progrès. Mais ilfaut se donner du temps.»Jean-Pierre MICHEL, formateur spécialisé sur ces thématiques, souligne que le développement personnelrequiert un véritable investissement de la personne, notamment dans le temps qu’elle s’accorde : «C’estavec du temps que l’on progresse. Il faut se donner dutemps. Et y revenir régulièrement.»Convaincu, le groupe souhaite vivement continuer à seformer et à échanger ses expériences sur le relationnelet la communication. De nouvelles journées sont d’oreset déjà prévues au mois de février 2013.

A noter que ce groupe n’est pas unique sur le département. Un groupe «Agriculture au féminin» récemment constitué sur la Baie vient de suivre une formation intitulée «La communication, clé de voûted’une meilleure organisation du travail».

Si vous êtes intéressé(e) par ces thématiques de formation,n’hésitez pas à contacter Juliane ADAM : 02 33 06 46 61 ou jadam@manche.chambagri.frou Magalie CORRE : 02 33 79 43 83 ou mcorre@manche.chambagri.frqui pourront vous renseigner.

40 € du m3 à gagner sur le GNR, des coûts de production plus faiblesavec PrixAgriManche 2.0 !

7 saisies en mars 2012 pour le GNR qualité supérieure : le prix moyen était de819 € H.T./m3 avec un écart entre le prix mini et le prix maxi de 42 € H.T/ m3.30 contributeurs saisissent leurs prix sur PrixAgriManche 2.0100 prix saisis en février et mars 2012, ¼ pour le GNR et ¾ pour les Aliments.

Vous aussi, vous pouvez contribuer, contactez-nous ! Pour + d’infos et découvrir les prix des aliments du bétail, connectez-vous surwww.crda-manche.fr (lien dans votre espace personnel).

Nouveauté ! En juin 2012, 4 nouvelles catégories de produits viennent compléter PAM 2.0 : les engrais, les frais vétérinaires, les vaches en lait et la paille.

Contact : Magalie CORRE, CRDA de la Baie au 02.33.79.43.83

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E SANTÉ ANIMALE

Phyto-aromathérapiedes alternatives pour le soin des animaux

Fabien OLIVIER, Chambre d'agriculture de la Manche et Séverine LOISEL (Manche Conseil Elevage)d'après Gilles GROSMOND, Docteur vétérinaire spécialisé en Phyto-aromathérapie.

En approche alternativeon accorde une place plus importante

aux techniques d'élevagequ'aux traitements systématiques

Les frais vétérinaires constituant une part importante des coûts de production, il est opportunde s'intéresser aux alternatives de la médecine conventionnelle. La phyto-aromathérapie estune solution préventive permettant de limiter les pathologies : focus sur cette technique na-turelle ancienne.

Renforcer l'immunité naturelle…La solution pour réduire ses coûts vétérinaires est deréduire les pathologies. Aussi, pour ce faire il est indispensable d'optimiser l'immunité naturelle de sontroupeau. Suivant cette démarche l'utilisation des antibiotiques doit être raisonnée et ces derniers doi-vent rester curatifs et limités.

L’environnement dans lequel vivent les animaux est essentiel : système de ventilation, qualité de la paillesont primordiaux. L'alimentation joue également unrôle majeur dans l'augmentation de l'immunité et plusparticulièrement la complémentation en oligoélémentssouvent mise de côté. Ces oligoéléments contribuentau bon fonctionnement des globules blancs et leurs permettent de venir à bout des attaques virales, bactérienne ou parasitaire. Pour acquérir une immunitéparfaite de son troupeau, il faut apporter 20 % de plusque les apports journaliers recommandés par l’INRA !Il est possible de vérifier les déficits en minéraux etoligo-éléments de ses animaux en procédant à des analyses de poils.

…par des soins alternatifsL'aromathérapie fait partie des médecines dites«douces». C'est une approche qui utilise des essencesde plantes. Si l'aromathérapie désigne exclusivementla thérapie par les huiles essentielles, la phytothérapiequant à elle fait appel aux plantes, mousses et champignons. C’est à dire l’utilisation de principes actifs plus ou moins concentrés. Ce sont ces mêmesplantes qui par leurs bienfaits constituent des compléments alimentaires en oligo-éléments. Pourexemple, l'ortie et la prêle sont des plantes reconnuesreminéralisantes. La phytothérapie joue un rôle important sur la stimulation et le soutien des fonctionsbiologiques des animaux.

Pour orienter son élevage vers ces techniques naturelles, des formations existent. Contactez l'animateur de votre région pour en savoir plus.

INITIATIVES

ON

ENPA

RLE

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Ferme du VAL JOIE :Une entreprise bien huilée

L’aventure de la production d’huile avait commencé avec 5autres agriculteurs de la région BOCAGE en 2006. A l’époque,le prix du fuel s’envolait et l’objectif était surtout de produiredu carburant à la ferme pour gagner en autonomie. Le petitgroupe avait alors décidé d’investir dans une presse à huile enCUMA. Depuis, entre l’éloignement des 5 sites de pressage, lalourdeur du déplacement de la machine montée sur une remorque, le temps de travail important pour presser par rapport à la rentabilité, 4 agriculteurs ont peu à peu abandonné l’utilisation de la presse. «Le prix du fuel est denouveau en augmentation. Mais le problème, c’est que leprix élevé de la graine n’incite pas les agriculteurs à latransformer à la ferme.

Ils préfèrent la vendre directement», précise Thierry Deguelle qui cultive 4 ha depuis 2006.

Du coup, la presse est restée sur la ferme du Val-Joie. Thierry fabrique environ 4 000 litres d’huile brute et 8tonnes de tourteau. Il incorpore 20 à 30 % de sa production dans son Gazole Non Routier «J’utilise encore desvieux tracteurs …» précise t’il. Le tourteau à 15-18 % de matière grasse est quant à lui, incorporé dans la rationdes vaches laitières.

Cela ne suffit cependant pas à écouler l’ensemble de sa production d’huile. L’agriculteur a pensé alors à une autrevalorisation de sa production : la consommation humaine. L’huile de colza est en effet la 2ème huile alimentairela plus consommée en France, après le tournesol !

Depuis 3 ans, il produit autour de 250 à 300 bouteilles par an. «J’ai été contacté par l’association de producteurs«Mer & Terre» du centre E. Leclerc de Granville. Une fois par mois, je me rends sur place pour vendre et parlerde mon produit. Dans ce magasin, la fréquentation est de 4 000 personnes par jour. Pourtant, je n’y vendsqu’un carton de 16 bouteilles par mois ! J’ai comptabilisé qu’il faut un passage de 8 000 personnes pour vendre1 bouteille !» Pas facile donc, de se faire une place au soleil dans le rayon d’huile d’une grande surface qui comptedes dizaines de référence…

Pour élargir ses débouchés, Thierry a créé un site Internet. Depuis, il est contacté quotidiennement, notamment del’étranger, pour fournir des quantités importantes… qu’il n’apas !!!

Thierry manque de temps pour commercialiser son produit.Marchés fermiers, restaurants, cantines, maisons de retraites,de nombreux débouchés potentiels existent. «Je pense démarcher les propriétaires de gîtes et chambres d’hôte etleur proposer un pack de 3 bouteilles d’huile pour leurs vacanciers. Je propose également de commander en ligne».Une demande qui se développe puisque Thierry envisage d’im-planter 1 ha supplémentaire en 2012.

L’huile de colza présente de nombreuses qualités. Elle contientpeu d’acides gras saturés et a une bonne teneur en Oméga 3et en vitamine E. Son seul inconvénient est que l’on ne peut pas la chauffer pour cuisiner. «L’huile de colza a ungoût prononcé et peut être utilisé avec les légumes et crudités sur des salades froides ou tièdes. Avec du jusde citron, c’est encore meilleur !» ajoute Thierry. Votre rédactrice le confirme, l’huile du Val Joie est excellente avec un léger goût de noisette. A bon entendeur…

Thierry Deguelle, agriculteur et oléïculteur à Cérences près de Granville se lancedans la production d’huile de colza alimentaire.

Catherine BRUNEL,CRDA du Bocage

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La presse à huile de Thierry Deguelle

Champ de colza

l’huile du Val Joie

Pour en savoir plus : www.huile-de-colza-valjoie.com

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Les parcs mobiles légersTrucs et Astuces

Erratum : page trucs & astuces N°37

Page réalisée par Jean LAURENT, Chambre d'agriculture de la Mancheavec l'appui du Groupement de Défense Sanitaire (GDS) de la Manche.

Contact GDS : 02 33 06 48 00

Pourquoi un parc de contention mobile ?Face à l'augmentation des élevages dans un contexte de parcelles éloignées des bâtiments. Manipuler les animaux avec des risques limités en gagnant du temps.

Utiliser du matériel sécurisé pour l'homme et l'animal• Attraper et isoler facilement un animal.• Gagner du temps.• Dispenser dans les meilleures conditions les soins et les traitements.• Assurer la sécurité de l'éleveur et ses intervenants extérieurs (inséminateur, vétérinaire, pareur…etc).

Exemple de composition du système de contention mobile

Le Parc d'attente mobile : • Rapide à monter avec un jeu de barrières courtes.• La taille doit être adaptée à la taille du lot manipulé.• Ensemble de 8 à 10 barrières de 2,00 à 2,50 m de large.• Lot de 10 à 15 bêtes environ.• Manipulable par une seule personne.

Attention : il faut prévoir 2 passages opposés pour traverser le parc en cas d'urgence.

Le couloir de contention mobile :

02 3

3 72

64

64 -

101

131-

2542

5-05

-12

CRDA Manche

M naMAA

RDRRDCCCR

chcchn

• D'une longueur compriseentre 5,50 m et 6,00 mpour contenirau moins 3 bovins adultes.

• D'une largeur adaptéeaux types d'animauxpour préserverle calme et la tranquillité,c'est-à-dire réglablede 45 cm à 75 cm.

• De préférence,choisir une entrée latéraleavec des barrières pleinespour favoriser l'entrée de l'animal.

source GDS Manche

source GDS Manche

source GDS Manche

Chemin principal

Chemin secondaire

40 VL

3 m

2 m

100 VL et plus

5 m

3 mDes chemins bien dimensionnés suivant la taille du troupeau

• Prévoir 2 entrées et limiter les virages.

• Prévoir la largeur des éventuels engins…

• Réaliser des travaux par temps sec.