cours biodiversite s6

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  • Biodiversit: tendances et processus

    Pr. OUADIA TAZI

    Semestre 6

    Anne Universitaire: 2014/1015

  • PLAN DU COURS DE BIODIVERSITE SPECIFIQUE ET ECOSYSTEMIQUE

    I/HISTORIQUE DU CONCEPT1/Convention sur la Diversit Biologique2/ Services cologiques ou services cosystmiquesII/ HISTOIRE DE LA BIODIVERSITE 1/Dfinitions de la biodiversit2/Les niveaux de biodiversit 3/ valuer la biodiversitIII/ LES INDICATEURS DE BIODIVERSITE 1- La richesse spcifique2- Les espces bio-indicatrices3- Indice de Shannon et Weaver (H)4- Indice dquitabilit de Pielou (J) IV/L'INVENTAIRE DU PATRIMOINE NATUREL V/TAT DE LA BIODIVERSITE DANS LE MONDE VI/VALEUR DE LA BIODIVERSITE

    - Espces prioritaires- Quelques exemples: Cas de la SUISSE

  • - Cas de LAMAZONIEVII /DIMENSION DE LA BIODIVERSITE

    1- Composition, Structure, Fonction2- Quelques problmes de la biodiversit (Espces, Ecosystmes)3- Endmisme et Zone Critiques

    VIII/ LA BIODIVERSITE SOUS PRESSION 1- Biodiversit terrestre 2- Biodiversit marine3- Menace la biodiversit 4- Le Droit de la mer

    IX/ CHANGEMENT CLIMATIQUE ET BIODIVERSITE 1- Le changement climatique transformera la biodiversit 2- Sadapter au changement climatique

    X/BIODIVERSITE ET ALIMENTATION XI/ BIODIVERSITE ET SANTE

    - Trois grandes phases pidmiologiques- Les vecteurs des maladies infectieuses (animaux, plantes)- Synthse de mdicaments et cotoxicit- Biodiversit : source de mdicaments- Biodiversit : mdecine traditionnelle et pharmacope

  • I/HISTORIQUE DU CONCEPT:

    La biodiversit, nologisme compos partir des motsbio (du grec / bios, vie ) et diversit , est la diversit naturelle des organismes vivants.

    Elle s'apprcie en considrant la diversit des cosystmes, des espces, et des gnes dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions (interdpendance) au sein de ces niveaux d'organisation et entre eux.

    Ecosystme: Systme form par un environnement (biotope) et par l'ensemble des espces (biocnose) qui y vivent, s'y nourrissent et sy reproduisent.

  • Le papillon, un indicateur de la biodiversit d'un cosystme

  • fort amazonienne, l'un des plus vastes rservoirs de biodiversit sur Terre.

  • Une banque de gnes en Colombie

  • Selon la Convention sur la Diversit Biologique:

    La diversit biologique est la variabilit des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les cosystmes terrestres, marins et autres cosystmes aquatiques et les complexes cologiques dont ils fontpartie; cela comprend la diversit au sein des espces et entre espces ainsi que celle des cosystmes

    1/Convention sur la Diversit Biologique

  • La diversit lintrieur des espcesChaque espce est constitue dindividus tous diffrents, pensez notre propre espce: chacun dentre nous est diffrent des autres. Cette diversit lintrieur mme des espces est appele diversit intra-spcifique.

    La diversit entre les espces diversit inter-spcifique

    La diversit des cosystmesDans chaque environnement de nombreuses espces vivent ensemble. Ces espces crent des relations entre-elles mais aussi avec leur environnement par exemple pour salimenter. Cest lensemble des ces lments (espces, environnements et relations) qui forment un cosystme.

  • Les relations entre les tres vivants sont une composante clef de la biodiversit. Les diffrents cosystmes (fort, prairie, .) sont aussi des lments de la biodiversit : cest la biodiversit cologique ou cosystmique.

    Les individus, les espces et les cosystmesinteragissent entre eux, toutes les chelles (de la bactrie la baleine, de la flaque deau la fort tropicale) pour former le tissu vivant de la plante.

    La biodiversit, cest donc ce tissu vivant.

  • Do vient le mot Biodiversit ?

  • L'invention du terme diversit biologique (biological diversity) est crdite Thomas Lovejoy qui l'utilise pour la premire fois dans deux publications en 1980.

    L'expression est ensuite contracte en biodiversit (biodiversity) par Walter G. Rosen l'occasion d'un congrs tenu Washington en 1986 et intitul :The National Forum on BioDiversity .

    Le compte-rendu du colloque, est ensuite publi en 1988sous le titre BioDiversity. partir de l, le concept et l'expression vont connatre un intrt croissant.

  • L'mergence du concept de biodiversit est troitement li l'histoire mondiale de la protection de la nature et l'volution des ides concernant ce qu'on appelait auparavant plus volontiers la nature .

  • Ds l'Antiquit, la diversit du monde vivant a fascin les esprits mais il fallait attendre le XVIIIe sicle et le XIXe sicle pour que l'ide de protger la nature n'apparaisse vritablement dans le monde occidental avec les progrs des sciences naturelles et les prmices de l'cologie qui modifient la perception et la conception de l'Homme du monde vivant.

  • Parmi toutes ces dcouvertes, la publication de L'origine des espces de Charles Darwin en 1859 marque une avance majeure en fournissant la premire thorie scientifique convaincante sur l'origine de la diversit du vivant. Fondatrice de la biologie moderne, la thorie de l'volution bouleverse la vision de l'Homme sur la nature et sur lui-mme en repoussant l'ide d'une nature fige et inaltrable diffuse jusque l par la culture judo-chrtienne

  • Selon Robert Barbault, le concept de biodiversit renvoie galement la prsence de l'Homme : lhomme qui la menace, l'homme qui la convoite, l'homme qui en dpend pour un dveloppement durable de ses socits .

    La biodiversit existe diffrents niveaux d'organisation interdpendants qui s'embotent.

    Les scientifiques considrent gnralement ces niveaux au nombre de trois : la diversit des gnes, la diversit des espces et la diversit des cosystmes.

  • cela s'ajoute la diversit des interactions l'intrieur des trois autres niveaux et entre eux.

    La biodiversit ne se limite donc pas la somme des espces, mais reprsente l'ensemble des interactions entre les tres vivants, ainsi qu'avec leur environnement physico-chimique, sur plusieurs niveaux.

  • Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la prservation de la biodiversit est considre comme un des enjeux essentiels du dveloppement durable.

    Au cours de ce sommet, l'adoption de la Convention sur la diversit biologique (CDB) engage les pays signataires protger et restaurer la diversit du vivant.

    Au-del des raisons thiques, la biodiversit est essentielle aux socits humaines qui en sont entirement dpendantes travers les services cosystmiques.

  • Les cosystmes et plus gnralement la biodiversitsoutiennent et procurent de nombreux services dits services cologiques ou services cosystmiques qu'on classe parfois comme bien commun et/ou bien public, souvent vitaux ou utiles pour l'tre humain, les autres espces et les activits conomiques.

    Exemples:Services d'approvisionnement: (ex. : air respirable, eau douce, sol, nourriture, fibres, molcules utiles, etc).

    Services de rgulation: lis aux processus des cosystmes (ex. : effet tampon sur les inondations , inertie climatique).

    2/ Services cologiques ou services cosystmiques

  • Services culturels:(ex. : bnfices rcratifs, culturels, esthtiques, scientifiques,pdagogiques).

    Services de soutien aux conditions favorables la vie sur Terre :* cycle des lments nutritifs, * cycle du carbone,* Oligolments,* production de dioxygne atmosphrique* production de biomasse et recyclage de la ncromasse, * formation et rtention des sols et des humus, *offre en habitats naturels, etc.

  • La protection des espces reste une tche difficile, par exemple la moule

    Lithophaga est un bivalve trs apprcie dans les cuisines mais sa collection implique denlever une partie du

    substrat et par consquent toute la vie marine qui y adhre qui rsulte la

    dsertification des roches

    LHomme a une double attitude lgard de la protection des habitats et des espcesNcessit davoir des cosystmes sains principalement pour la baignade le tourisme ou le plaisir esthtique. Et destruction des habitats???

  • Le mot biodiversit a t introduit dans le Dictionnaire Petit Larousse en 1994.

    2010 a t l'anne internationale de la biodiversit, conclue par la Confrence de Nagoya sur la biodiversit qui a reconnu l'chec de l'objectif international qui tait de stopper la rgression de la biodiversit avant 2010, et propos de nouveaux objectifs (protocole de Nagoya).

  • Logo de la Confrence mondiale sur la biodiversit de Nagoya (2010), associ la phrase Life in harmony, into the future, traduite dans la langue du pays o le logo est utilis. La biodiversit y est reprsent par des origami, qui au Japon sont aussi symboles d'espoir en l'avenir, et le moyen de faire se raliser un vux.

  • Depuis son apparition dans les annes 1980, le mot biodiversit a connu une trs forte popularit jusqu' se retrouver dans le langage courant, voire devenir un mot fourre-tout. En effet, le terme est souvent source de confusion et damalgames car, sous une apparente vidence, la biodiversit est en ralit un concept complexe. Or, chacun a tendance lutiliser suivant sa propre reprsentation.Au sens large, la biodiversit, ou diversit biologique, dsigne la varit et la variabilit du monde vivant sous toutes ses formes.

  • Au cours de la seconde moiti du XIXe sicle, la conqute de l'Ouest et la colonisation des territoires sauvages aux tats-Unis, suscitent une inquitude et un mouvement de pense qui conduit notamment l'mergence du concept de parc national.

    Ainsi, dans un premier temps, la cration d'espaces naturels protgs apparait comme une solution pour prserver la nature.

  • Yellowstone, premier parc national du monde

  • Les fluctuations de la biodiversit en fonction du temps ont passionn les scientifiques (palontologues et gologues) qui ont dfini les grandes crises biologiques .Quest-ce quune crise ?Les critres dfinissant une crise biologique, un phnomne d'extinction doit :

    -toucher des taxons nombreux et varis ;

    -avoir un impact sur une large chelle gographique ;

    -se produire dans un laps de temps court au regard des temps gologiques.

    II/ HISTOIRE DE LA BIODIVERSITE

    ACERMettre en vidence

  • Par exemple, la crise Crtac Tertiaire Crise majeure

    les grands reptiles et nombreux autres groupes /ammonites

    (mollusques cphalopodes).

    Cest bien la somme de toutes les espces touches qui donne son importance la crise.

    Ainsi, une crise biologique est presque toujours suivie du phnomne radiation.

    Une radiation volutive est une volution rapide, d'un ensemble d'espces caractrises par une grande diversit cologique et morphologique. Dans le cas le plus frquent o chaque nouvelle espce est adapte une niche particulire, on parle aussi de radiation adaptative.

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  • Une radiation volutive =Evolution rapide

    Anctre communEnsemble despcesGrande diversit cologique et morphologique

    Dans le cas le plus frquent o chaque nouvelle espce est adapte une niche particulire, on parle aussi de radiation adaptative.

  • Priode de crise biologique

    Vide laiss par les espces teintes

    lapparition dinnovations volutives dans les groupes survivants

    La biodiversit senrichit

    (ex : la diversification des mammifres avec lapparition de formes volantes comme les chauves-souris, ou de formes aquatiques comme les ctacs aprs la crise Crtac-Tertiaire).

  • 1/Dfinitions de la biodiversit

    Cest une contraction de diversit biologique. Elle fait donc rfrence la varit du monde vivant.

    Cest synonyme de la vie sur terre.

    La biodiversit est la varit de la vie sur la Terre. Elle se mesure par la varit au sein des espces (diversit gntique), entre les espces et au sein des cosystmes.

    Cest la somme de toute la variation biotique du niveau des gnes au niveau des cosystmes.

    Cest la richesse de la variation biologique (Freedman).

    Cest la diversit de toutes les formes vivantes (Wilson).

    ACERSoulign

    ACERSoulign

    ACERDform

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    ACERSoulign

    ACERMettre en vidence

  • La hirarchie de l'organisation du vivant, par niveaux, de la plus petite la plus grande chelle. Chaque niveau s'embote dans les niveaux suprieurs.

  • 2/Les niveaux de biodiversit

    Trois niveaux de Biodiversit

    diversit gntique

    diversit spcifique

    diversit cosystmique

  • *La diversit gntique (ou diversit intraspcifique) se dfinit par la variabilit des gnes au sein d'une mme espce, que ce soit entre les individus ou les populations.

    N.B: La diversit gntique au sein d'une mme espce est essentielle pour lui permettre de s'adapter aux modifications de son environnement par le biais de l'volution.

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  • *La diversit spcifique (ou diversit interspcifique) est la plus connue car la plus visible. Elle correspond la diversit des espces vivantes, unit de base de la systmatique, par leur nombre, leur nature et leur abondance.

    *La diversit cosystmique correspond la diversit des cosystmes prsents sur Terre qui forment la biosphre. C'est au niveau des cosystmes que se situe la diversit des interactions des populations naturelles entre elles et avec leur environnement.

  • III/Les indicateurs de biodiversit

    * tant donn son extrme complexit, il n'existe aucune mesure universelle de la biodiversit et les diffrentes manires de l'estimer sont sujettes dbat.

    * Mesurer l'ensemble de la biodiversit d'un cosystme donn tant une tche quasiment irralisable, des indicateurs de biodiversit sont utiliss afin d'en obtenir une estimation.

  • Indicateurs de biodiversit

    Outils de suivi et daide la dcision

    Mise en uvre de mesures de protection adaptes

    connatre l'efficacit des actions menes

    Ils reprsentent galement un puissant outil de communication en permettant d'exposer la ralit des faits de manire concise et claire, facilement interprtable pour tous les acteurs mme en dehors du champ scientifique.

  • Nanmoins, l'absence d'un indicateur unique qui synthtiserait l'tat de la biodiversit et la profusion (abondance) des indicateurs proposs tendent semer une certaine confusion. En 2001, le PNUE (Programme des Nations Unis pour lEnvironnement) dnombrait 236 indicateurs de biodiversit, classs selon le niveau de perception (gnes, espces, cosystme) et le type de milieux (forestier, agricole, aquatique).

    cette confusion s'ajoutent de nombreuses complications, comme le caractre dynamique de la biodiversit qui varie en fonction du temps et de l'espace ou les difficults poser des limites claires entre les espces ou entre les cosystmes.

  • 1- La richesse spcifique, c'est--dire le nombre d'espces prsentes dans un milieu, est l'unit de mesure la plus courante, au point que l'on rsume parfois tort la biodiversit ce simple facteur.

    Des variations spatiales : des secteurs faunistiquement riches et des secteurs plus pauvres ;

    Des variations temporelles : des minima et maxima en fonction des saisons et des stations.

    La Richesse spcifique S est reprsente par le nombre

    total ou moyen despces recenses par unit de surface.

  • N.B: Cette notion despces indicatrices est importante, mais il faut retenir que la caractrisation dune espce indicatrice doit se faire avec beaucoup de prcaution, aprs des tudes cologiques dtailles. Pour pouvoir tre effectivement utilises, les espces indicatrices devront tre facilement reconnaissables.

    2- Les espces bio-indicatrices : certaines espces, appeles espces bio-indicatrices , sont particulirement sensibles aux modifications de certaines caractristiques biotiques ou abiotiques de leur habitat.

    Le suivi de ces espces est une faon de connatre l'tat global de l'cosystme et d'identifier prcocement les variations de leur environnement.

  • 3- Indice de Shannon et Weaver (H):

    Lindice de diversit spcifique de Shannon et Weaver est une mesure de composition spcifique en relation avec la dominance des diffrentes espces de lchantillon.

    Lindice de Shannon permet dexprimer la diversit en prenant en compte le nombre despces et labondance des individus au sein de chacune de ces espces.

    Les valeurs de lindice de Shannon sont nulles lorsque

    lchantillon ne contient quune seule espce.

    Les valeurs les plus leves de H correspondent un

    prlvement quilibr et diversifi

  • 4- Indice dquitabilit de Pielou (J):

    L'indice dquitabilit de Pielou traduit le degr de diversit atteint par rapport au maximum thorique.

    Lindice dEquitabilit permet de mesurer la

    rpartition des individus au sein des espces,

    indpendamment de la richesse spcifique.

    Sa valeur varie de 0 (dominance dune des espces) 1

    (quirpartition des individus dans les espces).

  • IV/L'inventaire du patrimoine naturel

    L'un des principaux outils pour valuer la biodiversit est de raliser un inventaire du patrimoine naturel, dans la tradition des naturalistes des sicles prcdents.

    Linventaire permet dapprofondir les connaissances sur cette biodiversit afin d'en raliser un suivi et identifier si celle-ci est menace.

    La systmatique et la taxonomie explorent la biodiversit en dnombrant et en classifiant par taxon les tres vivants.

  • Au sein de cet immense champ d'exploration se cache notamment la biodiversit nglige , trs mal connue car difficilement accessible.

    Il s'agit essentiellement des organismes unicellulaireseucaryotes et surtout des bactries.

    Aussi, la biodiversit marine reste trs majoritairement inconnue.

    la biodiversit marine a reu seulement une fraction de lattention accorde aux milieux terrestres alors quelle prsente une grande diversit phyltique, fonctionnelle et trophique .

  • La modification des habitats et/ou lintroduction despces exotiques entranent une perte de la biodiversit par homognisation biotiques

    Les espces sont introduite par encrassement des bateaux, les eaux ballast, aquaculture, emballage des fruits de mer avec des algues vivantes

    Plusieurs types daltrations de lcosystme aquatique est lie linfluence de lactivit de lhomme sur le milieu

    Exemple de la Mditerrane:

  • Avec plusieurs centaines de nouvelles espces dcouvertes chaque anne, l'inventaire des espces est donc loin d'tre achev.

    Face l'rosion croissante de la biodiversit et l'extinction de nombreuses espces, il est fort probable que certaines espces disparaissent avant mme qu'on en connaisse l'existence.

  • Le Programme sur les espces l'UICN qui travaille avec la Commission de la survie des espces avalu pendant plus de quatre dcennies le statut de conservations des espces, sous-espces et varits et a mme slectionn des sous-populations l'chelle mondiale en vue de mettre l'accent sur des taxa menacs d'extinction, et a pour cette raison, soutenu leur conservation.

    En 2013, la liste rouge de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) dnombrait 20 934 espces menaces sur les 70 294 tudies.

  • La liste rouge de l'UICN des espces menaces fournit le statut taxonomique et l'information sur la distribution des plantes et des animaux qui ont t mondialement valus en utilisant les Critres et catgories de la liste rouge de l'UICN.

    Ce systme est conu pour dterminer le risque relatif d'extinction et le but principal de la Liste rouge d'UICN est de cataloguer et de mettre l'accent sur les plantes et animaux les plus en danger d'extinction mondiale (c.--d. ceux rpertoris comme En danger critique d'extinction, En danger et Vulnrables).

  • V/tat de la biodiversit dans le monde

    Remise aux Nations unies en 2005, lvaluation des cosystmes pour le millnaire (EM, Millenium Ecosystem Assessment) est un rapport de synthse d'envergure mondiale visant valuer, sur des bases scientifiques, l'ampleur et les consquences des modifications subies par les cosystmes sur la condition humaine. Mobilisant plus de 1 300 experts du monde entier issus de toutes les disciplines scientifiques, il s'agit de la premire estimation complte de l'tat des cosystmes dans le monde.

  • Reflet de l'opinion gnrale de l'un des plus grands groupes de spcialistes des sciences naturelles et humaines jamais runis,

    la principale conclusion du rapport est que l'humanit a plus profondment et plus rapidement modifi les cosystmes depuis ces cinquante dernires annes que depuis toute l'histoire de l'humanit.

    L'impact des cinq grands facteurs anthropiques a entran une grave perte de la biodiversit, largement irrversible:a/destruction et contamination des milieux naturels (pollution), b/prdation en excs et surexploitation des ressources naturelles,

    ACERMettre en vidence

  • c/ introductions anarchiques des espces d'un milieu l'autre ou espces invasives (entrent en concurrence avec les espces locales et conduisent leur disparition).

    d/ Conversion des habitats, la conversion des habitats a t la principale cause de l'rosion de la biodiversit ces cinquante dernires annes, principalement en raison de la conversion de milieux naturels et semi-naturels en terres agricoles.L'une des principales consquences de cette utilisation du sol est la fragmentation des habitats qui a des rpercussions graves sur de nombreuses espces.e/ rchauffement climatique.

  • Il existe de nombreux termes et mthodes relatifs la sauvegarde de la biodiversit. Pour simplifier, on peut distinguer trois grandes approches :

    la conservation la protection et la restauration.

    *La conservation: repose sur l'ide de garder en l'tat un milieu naturel.

    - La conservation in situ: c'est--dire directement dans le milieu naturel, travers la cration d'aires protges.

    Cette mthode est souvent vue comme la stratgie idale mais est rarement possible.

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  • - la conservation ex situ: consiste sortir une espce menace de son milieu naturel afin de la placer dans un lieu l'abri, sous la surveillance de l'Homme (parc animalier, banque de graines).

    *La protection: admet l'exploitation des ressources naturelles par les activits humaines mais vise en fixer des limites raisonnables pour en permettre le renouvellement.

    * la restauration: a pour objectif de rintroduire la biodiversit et rtablir la sant des cosystmes, soit en procdant la rhabilitation de milieux dgrads, soit en rintroduisant des espces en voie d'extinction dans leur milieu naturel.

  • Convention sur la diversit biologique

    La Convention sur la Diversit Biologique (CDB) a t adopte la suite du Sommet de la Terre qui s'est droul Rio de Janeiro en 1992.

    Pour la premire fois, en droit international, la CDB reconnat la prservation de la biodiversit comme proccupation commune lhumanit et fournit un cadre lgal universel.

  • ce jour, 168 des 193 tats membres de l'ONU ont sign ce trait et les tats-Unis sont le seul grand pays ne pas l'avoir ratifi.

    La convention tablit trois objectifs principaux :

    *la conservation de la biodiversit;

    *l'utilisation durable de ses lments;

    *le partage juste et quitable des avantages dcoulant de l'exploitation des ressources gntiques.

    ACERMettre en vidence

  • La biodiversit permet la nature de dployer tout son

    potentiel et de fournir la socit des denres

    alimentaires et des matires premires.

    Elle assure le fonctionnement des cosystmes qui

    rgulent le cycle de leau et le climat, et qui nous protgent contre les dangers naturels. Surtout, elle donne

    la nature sa beaut et sa valeur rcrative et exprime

    toute la richesse du vivant.

    La diversit des milieux naturels et des espces

    enrichit notre contact avec la nature et augmente la

    qualit de vie.

    VI/Valeur de la biodiversit

  • Outre lalimentation et la production de matire premire, la biodiversit fournit des services qui vont au-del de la

    productivit despces donnes.

    Ces services sont souvent difficilement mesurables et

    leur gratuit semble le plus souvent aller de soi.

    Les cosystmes intacts, par exemple, rgulent le rgime hydrologique en stockant leau des prcipitations, rsorbant ainsi les pics de crue, ou neutralisent la

    pollution prsente dans leau dinfiltration, contribuant ainsi la production deau potable.

  • Les forts et les marais stockent le CO2 sous forme de biomasse et attnuent le rchauffement climatique.

    Enfin, la vgtation protge en bien des endroits contre lrosion du sol, les chutes de pierre, les avalanches et dautres

    Le contact avec la nature augmente la qualit de vie au quotidien. Il a t montr par exemple que les patients

    hospitaliss se rtablissent mieux lorsquils peuvent voir de leur fentre des arbres ou de la verdure plutt quun mur. Les espaces verts varis et riches en espces sont

    plus apprcis par la population que les surfaces pauvres

    en diversit.

  • Longtemps durant, la protection de la nature sest attache uniquement aux espces rares et menaces,

    sinquitant des voies et moyens propres restaurer les paysages de nagure afin de conserver ces espces.

    Cette conception de la protection nest plus dactualit. Pour Pro Natura (organisation phare en matire de protection de la nature en Suisse), la protection des espces doit lavenir envisager des paysages diversifis et riches en espces.

    Les espces colonisant les espaces naturels doivent

    disposer des habitats ncessaires. Les paysages

    cultivs doivent poursuivre leur volution, sans

    prjudice de la diversit des espces.

    Espces prioritaires

  • Mthode gnrale:

    Lobjectif de la mthode est danalyser lensemble des espces prsentes dans un lieu donn et pour lesquelles on dispose dinformations suffisantes pour les qualifier de prioritaires ou non.La slection rsultant de ce tri , permet dune part de garantir le bon choix despces prioritaires et dautre part de prendre en compte lensemble des enjeux faunistiques.

    Le premier niveau de slection des espces prioritaires sappuie sur une classification en 4 catgories:

  • -Espces enjeux de conservation: espces dont la

    conservation mrite une attention particulire, au vu

    des menaces et priorits dactions aux niveaux national et international.

    -Espces perceptions diffrencies: espces

    occasionnant la population humaine ou ses activits

    des nuisances mais peuvent galement rendre service

    la socit ou aux cosystmes: participation la

    rgulation, par prdation dautres populations animales, par exemple.

    - Espces enjeux de prlvement: espces qui font

    objet de la part du monde cyngtique (chasse).

  • - Espces ou groupe despces bio-indicatrices: espces ou groupe despces dont le suivi permet de caractriser lvolution dans le temps de ltat cologique des cosystmes.

  • Assurer la conservation des espces dbute par la conservation des habitats et constitue la premire tape de la protection des espces.

    Cependant, ces dernires annes, il sest toutefois avr que nombreuses taient celles pour lesquelles la seule protection des biotopes ne suffisait pas

    .

    Focalisation des mesures de conservation sur certaines dentre elles

    En complment les efforts dploys en faveur des habitats

    ACERMettre en vidence

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  • Malheureusement, ces mesures lies des programmes de conservation ncessitent des ressources importantes

    Conservation dun petit nombre despces.

    Il convient donc de choisir les espces sur la base de critres judicieux. La menace qui pse sur chacune delles ne saurait constituer le seul paramtre retenir.

    De plus, il est essentiel de connatre suffisamment bien leur cologie pour pouvoir dfinir des mesures de conservation adquates.

  • Dans certains cas, il peut mme tre justifi de prendre des mesures pour des espces considres comme teintes notamment si les chances de favoriser ainsi leur retour sont suffisamment importantes.

  • Quest-ce que la protection des espces?

    Pour Pro Natura, la protection des espces englobe toutes les mesures mme dassurer la prennit des espces vgtales, animales et des champignons dans leur aire de distribution naturelle.

    La protection des espces concerne donc toute la diversit des espces et ne traite pas seulement des espces menaces.

    Quelques exemples: Cas de la SUISSE

    Pro Nature: organisation phare en matire de protection de la nature en Suisse.

    ACERMettre en vidence

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  • Les pronostics quant la diversit des espces sont sombres, selon le bilan du Forum Biodiversit Suisse qui a dit en 2004 un ouvrage intitulLa biodiversit en Suisse. Etat, sauvegarde, perspectives.

    Parmi les principales raisons expliquant le recul de la biodiversit, il faut citer: lvolution des pratiques agricoles; la rgulation des cours deau; le btonnage et le morcellement du paysage; les changements survenus dans lexploitation forestire; la pollution de lair, des eaux et du sol.Pour la quasi-totalit des milieux naturels, la situation continuera de se dgrader si des contre-mesures ne sont pas prises.

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  • La protection des espces tend conserver des situations tablies:

    La protection des espces dfend souvent une conception statique de la nature, souhaitant conserver un tat donn de la biodiversit dun biotope ou dune rgion.

    Les disparitions despces sont considres comme despertes, mais les nouvelles espces ne sont pas comptabilises comme un gain?La nature est dynamique, les habitats et leur biodiversit se modifient.

    Exp: En Europe centrale tout particulirement, o se succdent des phases climatiques plus froides et plus chaudes, laire de distribution des espces ne cesse de se modifier.

  • Le succs ou lchec de la protection des espces dpend des paramtres ci-dessous.

    Lvolution de la protection des espces est positive:

    si le nombre despces saccrot (hormis les espces exotiques envahissantes);

    si aucune espce animale ou vgtale infode un habitat caractristique des espaces naturels ou cultivs ne disparat;

    si, dans les habitats caractristiques, les populations despces frugales (peu abondantes) naugmentent pas au dtriment despces ayant des exigences cologiques spcifiques.

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  • Lvolution de la protection des espces est ngative:

    si le nombre despces rgresse; si une ou plusieurs espces animales ou vgtales infodes un habitat caractristique des espaces naturels ou cultivs disparaissent; si des espces infodes un habitat caractristique des espaces naturels ou cultivs sont menaces ou risquent de disparatre et que la tendance est au dclin; si, dans des habitats caractristiques, les populations despces ayant des exigences cologiques spcifiques diminuent; si des espces exotiques envahissantes se propagent.

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  • CAS DE LAMAZONIE: LE PLUS VASTE RSERVOIR DE BIODIVERSIT

    Un dixime des espces connues sur Terre vivent en Amazonie.

    Elle reprsente un tiers des forts tropicales du monde. Elle couvre un vaste territoire (7 fois la France) partag principalement entre le Brsil, le Prou mais aussi la Colombie, lEquateur, la Bolivie, le Venezuela, etc.

    LAmazonie est menace par la dforestation et le changement climatique

  • Couple au changement climatique, la dforestation aggrave la situation des forts amazoniennes. Les forts disparaissent pour tre progressivement remplaces par des savanes facilement inflammables et les prcipitations diminuent certains endroits cause du changement climatique.

    Le WWF (World Wide Fund ou Fonds mondial pour la nature) est actif en Amazonie depuis plus de 40 ans, dont lobjectif est de:*Mettre en place, renforcer et agrandir des rseaux daires protges.*Diriger des tudes scientifiques, par exemple, sur des plantes mdicinales de l'Amazonie.*Promouvoir lexploitation durable des ressources.

  • Le but est de prserver long terme les fonctions vitales de lAmazonie :maintenir la biodiversit des cosystmes terrestres et aquatiquesconserver les flux naturels des fleuves, rguler le climat car

    Ce territoire forme un cosystme riche en diversit biologique, prcieux mais fragile.

    Depuis quelques annes, le territoire est menac dforestation massive, invasion de lagriculture moderne et de ses engrais; pesticides et autres toxines ; urbanisation croissante.

  • LAmazonie est le berceau despces rares qui nexistent bien souvent que l-bas.

    Il reste difficile dvaluer pleinement le poids de la richesse de lAmazonie dans la biodiversit mondiale.

    Pour tenter de prserver cette fort millnaire, la France a cr en 2007, le parc amazonien de Guyane. Avec les rserves brsiliennes, elle forme laire protge de fort tropicale la plus vaste au monde.

    Mais beaucoup sont sceptiques quant la capacit de cette initiative freiner le pillage des milles et unes ressources de la fort amazonienne.

  • Le Piraricu: un des plus grands poissons de lAmazone. Il peut mesurer de 3 5 mtres de long et peser entre 200 et 400 kilos.

    Le Dauphin rose: cette espce de dauphin vit exclusivement en rivire. Il mesure environ 2,80 mtres et peut peser jusqu 150 kilos.

  • Capybara: un des plus gros rongeurs au monde.

    LIguane dAmazonie:Il peut atteindre les 1,80 mtres et pse jusqu 13 kilos.

  • VII/Dimensions de la biodiversit

    La biodiversit a 3 dimensions:

    Composition (ce qui est prsent)

    Structure (comment les lments prsents sont organiss les uns par rapport aux autres)

    Fonction (les processus qui gnrent la biodiversit et qui affectent la structure et la composition

    Structure Function

    Composition

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  • Indicateurs compositionnels de biodiversit

    Frquences gniques

    Richesse spcifique

    Nombre dhabitats (une accumulation despces par habitat entraine une grande spcialisation des espces (chaque espce utilise peu dhabitat) packing

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  • Indicateurs structurels de biodiversit

    Distribution en taille ou en ge dune population

    Abondance relative des espces dune communaut

    Indices de fragmentation de lhabitat

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  • Indicateurs fonctionnels de biodiversit

    Taux dchanges gntiques entre les populations

    Taux de croissance des populations

    Taux de recyclage des lments nutritifs

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  • Problmes au niveau des espces Le loup rouge (Canis rufus) est-il une espce?Une ou sous-espce du loup gris?Ou un hybride loup gris-coyote?

    Le problme commence parla dfinition dune espce

    Quelques problmes de la biodiversit

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  • Ligrons (=tigresse+lion)

    Mle Femelle

  • Tipin (=tigresse+lapin)

  • Callicebus stephennashi,38me espce de primate dcouverte depuis 1990

  • Redcouverte despces quon pensait disparues

    Allocbe de Madagascar

    Retrouv en 1989

  • Problmes au niveau des cosystmes

    *Perte de structure et/ou de fonctionnement

    - Quelques exemples sur les cosystmes les plus importants:

    Les milieux Arides et Semi-Arides sont trs fragiles et menacs par la conversion dhabitat, surpaturage, over-harvesting (surexploitation), lintroduction des espces exotiques, changement dans les apports en eau, les feux et les changements climatiques.

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  • Les rcifs coralliens:La sdimentation, comme consquence de lamnagement des zones ctires, des activits agricoles et de la dforestation est devenue lchelle mondiale lune des principales menaces aux rcifs coralliens, en particulierdans les Carabes, locan Indien et lAsie du Sud et du Sud-Est. Selon les estimations, environ un tiers des systmes de rcifs coralliens du monde est fonctionnellement dtruit ou gravement dgrad.

  • Ecosystmes des Eaux Intrieures:

    Environ la moiti des cours deau du monde sont gravement pollus ou en tat de srieux puisement.

  • Ordures mnagres

    Enfouissement Incinration Recyclage

    Contamination de la nappe phratique

    Gaz toxique vapor dans lair

    Dgradation MO par les bactries

    Poudre noire hautement inflammable utilise dans matriaux de construction

    Production du mthane

    Destruction des habitats naturels, mitage et morcellement.

  • Ecosystmes ctiers et marins

    Au niveau mondial, les eaux dgout constituent la source la plus importante de contamination du point de vue volume, avec des rejets en augmentation dans les pays en dveloppement cause de lurbanisation rapide, de laccroissement de la population et du manque de capacits, de planification et de financement pour les systmes dgout et des stations dpuration des eaux.

  • Les incidences conomiques de la contamination des mers au niveau mondial, en termes de maladies humaines et dtat de mauvaise sant, sont de lordre de plusieurs milliards de dollars.

    Autres menaces aux ocans et aux grandes

    masses deau intrieures

    Changements climatiques

    dversements dhydrocarbures

    Mtaux lourds

    Polluants organiques

    Dtritus

  • Endmisme et zone critiques

    endmique: une espce retrouve dans une rgionparticulire, et pas ailleurs

    niveaux dendmisme lev dans zones isoles pour de longues priodes, particulirement les les

    Zones critiques (Hotspots): zones gographiquesrelativement petites ayant une grande proportion despcesendmiques.

    La plupart des zones endmisme lev ont des reliefs trs prononcs qui favorisent (sur une chelle de temps volutionnaire) la diffrentiation des populations.

  • Le dragon de Komodo, le lzard le plus gros

    du monde,

    est endmique lle de Komodo dansle sud du Pacifique

  • World scientists warning to humanity

    Plus de 1700 scientifiques de renom, dont la majorit des Prix Nobel de Science, lancent un appel solennel lHumanit, Mettant en garde contre le stress important que la pression de notre population fait subir aux cosystmes de la plante: atmosphre, ressources en eau, sol, forts, ocans, espces vivantes

  • La biodiversit est soumise une forte pression occasionne non seulement par la perte de surface des milieux naturels mais encore par la dgradation de leur qualit.

    La responsabilit en incombe aux exploitants du sol, mais aussi tous les autres secteurs dont les activits ont des effets sur les territoires naturels.

    VIII/ La biodiversit sous pression

    1/ Biodiversit terrestre

  • Mitage du territoire et morcellement du paysage

    Le mitage du paysage et la construction dinfrastructures urbaines crent des barrires souvent infranchissables et provoquent un fractionnement des effectifs faunistiques et floristiques en petites populations isoles.

    Le morcellement du paysage a fortement augment au cours des 30 dernires annes, en particulier sur le territoire, o la densit des lments lorigine de ce fractionnement a doubl.

  • Lorsque 20% dune population sentasse sur 2% dun territoire, il y a forcment des impacts sur la biodiversit(analyse Grgoire Los, naturaliste pour Natureparif).

    Solution! Pour peu quon lui en donne la possibilit, le vivant a une capacit de reconqute trs forte. Les scientifiques nomment cette capacit de retour ltat initial, aprs une priode de perturbation, la

    rsilience.

    Les indicateurs de rsilience permettent donc desprer long terme un inversement de tendance.

    Encore faut-il en crer les conditions.

    Car la plasticit de la biodiversit est norme .

  • Exemple 1: les jardins privsPlus un jardin est trait avec des pesticides, plus il est hostile la vie sauvage dans son ensemble. A linverse, certaines pratiques de jardinage favorisent trs fortement la vie sauvage et mme contrebalancent leffet de lurbanisation. Consquence, plus lindice de naturalit augmente, plus les espces reviennent. Cest le cas des papillons, des escargots, etc.

    Exemple 2: parcs publics et frichesLa comparaison entre parcs publics et friches confirme cette ralit : les parcs, jardins dans la trs grande majorit des cas, se montrent moins accueillants pour les espces sauvages que les friches, espaces dlaisss et sans activit.

  • 2/ Biodiversit marineLa biodiversit marine qui, tout comme la biodiversit terrestre , traverse une longue phase drosion intensive et acclre.

    Chacune des trois dimensions de la biodiversit est touche :

    plusieurs espces de poissons se retrouvent sur la liste rouge des espces menaces dextinction ;

    de nombreux stocks sont surexploits, voire teints et diminuent ainsi le pool gntique de leur espce ;

    plusieurs cosystmes marins sont dgrads par les engins de pche et la pollution.

  • Alors mme que lon dcouvre de nouveaux cosystmes dans les grands fonds marins, les trois dimensions de la biodiversit marine subissent de nombreuses pressions anthropiques et la production de biens et services cologiques quelle assure sont de plus en plus menacs.

    La perte de diversit biologique marine a de graves impacts sociaux, ingalement rpartis entre cosystmes et socits

  • En effet, le dernier rapport sur lAvenir de lenvironnement mondial (UNEP, united nations environment programme, 2010) indique quencore une fois les pauvres sont gnralement plus directement affects par la dtrioration des cosystmes marins car ils dpendent davantage des cosystmes locaux et vivent souvent dans des lieux plus vulnrables aux changements climatiques.

  • Seulement 200 000 espces marines sont actuellement dcrites et on ne sait pratiquement rien des virus, des bactries, des protozoaires et des champignons marins.

    Dans le monde marin profond, particulirement mconnu, il y a dautant plus de dcouvertes maintenant que les sous-marins scientifiques tlguids permettent lexploration de ces zones isoles.

  • Une belle illustration du fait que la biodiversit permet toutes sortes dadaptations : par la chimiosynthse, production de matire vivante grce lnergie chimique, plusieurs espces ocaniques peuvent vivre en des sites hors datteinte des rayons du soleil, et donc o la photosynthse savrait impossible

  • Les sources hydrothermales dtiennent le statut de hotspots quil faut protger parce quelles reprsentent des cosystmes uniques, que leur faune prsente un taux lev dendmicit, que plusieurs espces qui sy retrouvent sont uniques et parce que leurs habitats sont susceptibles dtre dtruits.

  • Les hommes dpendent de la biodiversit, marine et terrestre, au quotidien, par lintermdiaire des biens et services produits par les cosystmes.

    Le plus vident de ces services rendus par les cosystmes marins est, bien sr, la fourniture de protines alimentaires par le biais de la pche.

    La biodiversit marine assure par ailleurs un grand nombre dautres services cologiques tels que: Le recyclage de la matire organique, lutilisation de CO2atmosphrique et la production doxygne par les algues marines (environ 50 % de la production primaire photosynthtique est marine), pigeage du mthane (provenant de la dcomposition de la matire organique) dans les sdiments.

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  • Le rle rgulateur de la biodiversit marine: des cosystmes quilibrs peuvent mieux rpondre des conditions changeantes quelles soient dues des perturbations diverses ou un changement climatique.

    La biodiversit sert galement diminuer la vulnrabilit des cosystmes aux dsastres naturels, ce qui se rpercute sur les populations humaines, leur milieu de vie et leur conomie.

    Exemple: les forts de mangroves (terres basses de faible pente soumises au balancement des mares) et les rcifs coralliens, trs riches en biodiversit, sont de trs bons tampons contre les temptes et inondations.

  • La biodiversit joue galement un rle culturel important, spirituel et touristique.

    La bioprospection

    La bioprospection est la recherche dorganismes ou de gnes pour crer un nouveau produit dorigine biologique, comme un mdicament ou un produit cosmtique.

    Ayant t beaucoup moins explor que le continent, lenvironnement marin pourrait devenir source de nouveaux produits.

  • La bioprospection en haute mer est une activit chre et risque, dans laquelle ne sont engages que quelques entreprises de pays dvelopps.

    Cest pourquoi une question dquit centre le dbat.

    La haute mer nappartient personne, mais au contraire est une ressource commune et Patrimoine de lHumanit : devrait-il donc y avoir un mcanisme de partage des bnfices gnrs partir dorganismes qui y sont extraits ?

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  • Le rgime juridique international pour lexploitation minire des fonds marins, par exemple, intgre cet aspect. Mais en se demandant sil faudrait faire de mme pour les ressources biologiques, la communaut internationale reste actuellement divise.

    Cette question touche aussi un aspect li la prservation. Beaucoup dorganismes marins nont pas encore t scientifiquement dcrits. Sans mcanisme de prservation en place, la diversit gntique et les produits potentiels drivs de ressources gntiques marines sont menacs.

  • 3/Menace la biodiversit :

    La biodiversit est aussi menace par les espces envahissantes. Les principales sources inocules involontairement sont les eaux de ballast qui sont transportes travers les mers dans les rservoirs des navires et sont revides sans que soient respectes les procdures de vidange, qui sont coteuses et que lon cherche trop souvent viter.

    Cependant, la premire cause de dissmination despces envahissantes est lie laquaculture.

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  • La croissance dmographique et la densification de la population ctire ajoutes aux habitudes de surconsommation font crotre la demande pour les services et lnergie des cosystmes, ce qui affecte la biodiversit (UNEP, 2007).

    Diffrentes formes de pollutions (chimique, thermique, par les eaux uses et par les dchets dangereux) prennent source dans lintensification du trafic maritime.

    Les extractions ptrolire et minire.Ces facteurs touchent chaque composante de la biodiversit : les espces, la variabilit gntique, celle des cosystmes ainsi que les liens entre chacune de ces formes. Il nexiste aujourdhui aucune rgion marine non affecte par lHomme

  • Une synergie entre toutes ces pressions, fait en sorte que certains phnomnes saccentuent.

    Ainsi, la surpche associe au fait quil ne reste plus de zone inexploite fait que les populations de poissons seffondrent plus vite encore.

    La perte dhabitats essentiels, comme les zones de ponte ou les nurseries, empche aussi certaines espces de complter leur cycle de vie.

  • Malgr lampleur des problmes mentionns, la conservation marine nest devenue un enjeu

    global que trs rcemment

    POURQUOI?

    MERS ET OCEANS INFINIS ET INEPUISABLES

    La pollution ny est pas aussi

    immdiatement visible que sur terre

    Les modes de gouvernance labors pour les continents (aires protges, etc) nont que depuis peu leur quivalent en milieu marin

  • 4/ Le droit de la merLa Convention des Nations unies sur le droit de la mer, adopte en 1982, a permis aux tats de proclamer leurs Zones Economiques Exclusives (ZEE) de 200 milles (environ 370 km) . Cela a amen le plateau continental o se trouvent pratiquement 90 % des stocks de poisson sous le contrle des tats. Cependant lespoir suscit par les nombreuses subventions verses par les tats pour favoriser la croissance de leur propre flottille de pche nont fait que remplacer par une flotte locale leffort de pche tranger qui venait dtre exclu.

  • Une zone conomique exclusive (ZEE) est, d'aprs le droit de la mer, un espace maritime sur lequel un tat ctier exerce des droits souverains en matire d'exploration et d'usage des ressources.

    Elle s'tend partir de la ligne de base de l'tat jusqu' 200 milles marins (environ 370 km) de ses ctes au maximum, au-del il s'agit des eaux internationales ou Patrimoine de lHumanit.

  • Le changement climatique menace les cosystmes naturels et les tres humains. Des tempratures en hausse et des changements dans la configuration des prcipitations peuvent occasionner des hivers plus doux, des temptes, des inondations ou des scheresses.

    Quelle est la relation entre la biodiversit et le changement climatique?

    Les activits humaines font en sorte que notre climat change plus rapidement que jamais. La biodiversit peut jouer un rle dans la rduction des effets et de la gravit du changement climatique.

    IX/ Changement climatique et Biodiversit

  • Les forts, les pturages et les milieux humides absorbent et stockent tout le monoxyde de carbone. Ils prviennent aussi lrosion, les scheresses et les inondations qui accompagneront des conditions atmosphriques extrmes.

  • 1/Le changement climatique transformera la biodiversit

    Le changement climatique aura de graves consquences sur la composition, la structure et les fonctions des cosystmes. Dans certaines rgions, de nouveaux cosystmes se dvelopperont, transformant les cosystmes terrestres et aquatiques existants. On estime que les risques dextinction denviron 10 % des espces connues dans le monde augmenteront de beaucoup avec chaque hausse de 1C de la temprature.

  • De nombreuses espces sajusteront ou sadapteront la modification de leurs conditions de vie; dautres ne le pourront pas.

    Les cosystmes comprenant une gamme varie despces vgtales et animales parviennent mieux rsister aux effets du stress environnemental et rduire le risque dun impact catastrophique sur la vie sur terre.

    Simultanment, le changement climatique peut tragiquement modifier la biodiversit: Il altre la rpartition et labondance des plantes et des animaux et les interactions entre espces.

  • 2/ Sadapter au changement climatique

    Une des choses les plus importantes que nous pouvons faire pour maintenir la diversit des espces consiste conserver leur habitat et le restaurer autant que possible.

    Augmenter les liens entre les habitats aidera, dune part, les espces se dplacer et, dautre part, les cosystmes sadapter en raction au changement des conditions climatiques.

    Ces changements nous obligent aussi grer diffremment les ressources naturelles pour rduire les risques dextinction et limiter les dommages causs aux fonctions des cosystmes.

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  • sont quelques-uns des principaux dfis que doit relever la FAO dans le cadre de ses travaux sur la biodiversit pour lalimentation et lagriculture.

    X/Biodiversit et Alimentation

    sous-alimentation et malnutritiondans le monde

    laggravation des ingalits

    difficults daccs aux denres alimentaires

    (populations vulnrables)

    Le nombre important et toujours croissant de personnes souffrant de:

    disponibilit moindre des ressources

    naturelles incertitudes lies au

    changement climatique

  • La conservation et lutilisation durable de la biodiversit pour lalimentation et lagriculture jouent un rle prpondrant dans la lutte contre la famine, en garantissant la durabilit environnementale tout en permettant laccroissement de la production alimentaire et agricole.

    En effet, il est impratif dexploiter les ressources sans compromettre le capital naturel, y compris la biodiversit et les services cosystmiques.

  • Pour relever tous ces dfis et balayer toutes ces incertitudes, il est ncessaire de prserver et dutiliser de faon durable un important rservoir de diversit spcifique et gntique.

    Cette diversit permettra ainsi de prserver et de rhabiliter les cosystmes productifs afin de fournir aux gnrations futures des produits alimentaires et agricoles en quantit suffisante.

  • XI/ Biodiversit et Sant

    Nous sommes conscients que nous traversons une crise sans prcdent dans l'histoire du monde. La disparition continuelle d'espces vgtales et animales a toujours exist mais, en dehors des grandes catastrophes climatiques ou cosmiques qui ont frapp notre plante, c'est la premire fois qu'une espce (lHomme) est capable de dtruire son environnement et terme de disparatre elle-mme????

  • l'Organisation mondiale de la sant (OMS) et la Convention pour la diversit biologique a montr les liens entre la sant et la biodiversit et affirm la ncessit de politiques plus intgres.

    Ces initiatives s'inscrivent dans le concept une seule sant qui vise une approche intgre de tous les aspects de sant humaine, de sant animale et de gestion des cosystmes

  • L'humanit a connu 3 grandes phases pidmiologiques de dure ingale :

    de la priode du nolithique l're industrielle : rcurrence de grandes pidmies (cholra, peste, variole.) lourdes pertes dans les populations touches.

    depuis Pasteur jusqu' la fin du vingtime sicle, priode au cours de laquelle les progrs de la mdecine, avec en particulier la dcouverte de la vaccination et des antibiotiques, ont permis de faire rgresser de manire radicale la mortalit.

  • depuis les trois dernires dcennies, on assiste l'apparition de nouvelles maladies infectieuses (SIDA, SRAS, lgionellose...) et la rsurgence de maladies qui semblaient en voie d'radication.

    SRAS: Syndrome Respiratoire Aigu Svre Lgionellose: Maladie infectieuse due une bactrie (sources thermales, climatiseurs.)

    La biodiversit freine la propagation des maladies.Les fonctions de protection que peut jouer la biodiversit l'gard des maladies infectieuses sont lies lquilibre dynamique des espces.

  • La pollution a des consquences gravissimes sur notre sant de faon directe et indirecte par le rchauffement climatique avec la prolifration des micro-organismes pathognes (virus, bactries), les problmes lis l'eau, aux sols, l'air.Des espces disparaissent dfinitivement de la surface de la Terre chaque jour. L'homme est en sursis et l'avenir de notre espce est entre nos mains.

  • Pour ce qui concerne les maladies infectieuses qui sont en augmentation, une majorit d'entre elles est due des agents pathognes transmis l'homme par des animaux.

    Si on s'intresse l'origine des principaux agents pathognes ayant merg ces trente dernires annes, on constate que entre 70 et 75 % d'entre eux sont d'origine animale.

  • Pourquoi?

    La faune sauvage est un rservoir naturel et un moyen de dispersion pour une grande diversit de pathognes dont certains sont transmis aux espces domestiques et/ou aux populations humaines.

    Cependant, dans les territoires riches en biodiversit, les quilibres entre htes et pathognes ne favorisent pas la propagation de maladies animales dvastatrices.

  • Toute liaison nouvelle entre les espces sensibles et le rservoir sauvage peut conduire l'mergence de maladies infectieuses parfois trs lourdes de consquences (SIDA, peste...).

    Le plus important n'est donc pas l'existence de pathognes au sein de la faune sauvage, mais plutt les comportements humains qui perturbent les interactions entre espces et favorisent ainsi des liaisons entre une source lointaine et notre propre espce qui s'avrent parfois dangereuses.

  • Certains vgtaux peuvent aussi avoir des effets nfastes sur la sant. Des champignons mais galement des plantes produisent des substances qui provoquent des intoxications parfois mortelles. Certaines plantes mettent des pollens responsables d'allergies respiratoires dont l'incidence pour la socit devrait tre mieux value.

  • A l'inverse les cosystmes rendent des services qui sont bnfiques la sant.

    Ils sont la source d'une majorit de mdicaments et face ce potentiel, la prservation de la biodiversit est aussi un enjeu de sant.

    Si certaines activits humaines ont des consquences sur la diffusion de maladies, certaines pratiques destines lutter contre les maladies ont des effets sur les cosystmes.

  • Exemple:

    les rsidus de certains mdicaments ont des effets cotoxicologiques avrs, do la ncessit d'une surveillance adapte des rsidus de mdicaments dans les cosystmes et une valuation renforce des risques lis ces molcules.

  • Pour les maladies transmises par un seul vecteur, les cosystmes peu perturbs tendent accumuler des espces rservoirs cul de sac qui limitent la propagation des pathologies et jouent un rle de dilution.

    A l'inverse, dans les cosystmes perturbs, on constate le dveloppement dhtes gnralistes ubiquistes, par exemple les rats et les souris, les insectes, etc qui sont des rservoirs actifs pour les pathognes facilitant ainsi la diffusion des maladies par labsence deffet de dilution.

  • Si la biodiversit assure une protection contre les maladies, son appauvrissement peut l'inverse favoriser une augmentation de leur transmission comme c'est le cas par exemple de la grippe aviaire dans les levages industriels constitus partir de populations de volailles trs faible variabilit gntique et trs sensibles la maladiecontrairement aux races rustiques utilises en levages fermiers.

    De manire gnrale, l'origine des maladies infectieuses mergentes est corrle des facteurs environnementaux influencs par les activits humaines.

  • L'histoire de la sant rappelle l'importance des plantes et des animaux dans le traitement de maladies de l'homme et des animaux domestiques.

    Actuellement, la mdecine traditionnelle joue encore un rle essentiel dans le cadre des soins, notamment des soins de sant primaires.

    On estime qu'au moins 60% de la population mondiale recourt des mdicaments traditionnels. Dans certains pays, ces mdicaments font partie intgrante du systme de sant publique.

  • La pharmacope chinoise dont les origines remontent plus de cinq millnaires compte aujourd'hui prs de 6000 substances mdicinales dorigine animal et vgtal.

    Une majorit des mdicaments utiliss actuellement est d'origine naturelle, ventuellement synthtiss partir d'une molcule-base issue de la flore ou de la faune, souvent exotique.

    Par exemple, dans le domaine des antitumoraux et antiviraux, trs peu de molcules sont issues d'une synthse originale chimique. Pour l'essentiel, la structure de base repose sur un modle dcouvert dans la nature.

  • Les dcouvertes majeures de mdicaments partir de plantes, d'animaux ou de microorganismes sont plus nombreuses dans les milieux terrestres mais sont sans doute trs prometteuses dans le milieu ocanique qui est encore en cours d'exploration quant sa biodiversit.

  • Quelques exemples: Rgne vgtal

    La feuille de saule extrait l'acide salicylique principe actif de l'aspirine universellement utilise comme antalgique.

    La morphine extraite du pavot un antalgique majeur.

    La vincamine ( Vasodilatateur) extraite de la pervenche de Madagascar traite les leucocytes cancreux. La calanolide extraite d'un arbre de Borno est utilise contre le virus du SIDA.

  • Un exemple emblmatique de l'utilisation d'une substance vgtale fins mdicinales et de la manire dont la surexploitation du milieu naturel a finalement pu tre vite, est celui d'un mdicament anticancreux dvelopp aux Etats-Unis, le Taxol Extrait de lcorce de lif du Pacifique. Traitement du cancer des ovaires, sur lesquelles les autres formes de chimio-thrapies taient dpourvues deffet.

    Peut tre extrait aussi partir de champignons endophytiquesvivant dans l'corce du taxus possibilit de produire le Taxol grce la culture des champignons, ce qui a permis de ne plus porter atteinte la survie des populations de Taxus.

  • Pavot Feuille de Saule Pervenche de Madagascar

    Arbre de Borno:est une le du sud-est asiatique

    Ecorce de l'if du Pacifique

  • Quelques exemples: Rgne animal

    la salive de sangsue a fourni l'hirudine un anticoagulant notamment utilis en microchirurgie.

    Nb/ Ce qui a pu justifier l'inscription de la sangsue sur la liste des espces protges par la Convention sur le commerce international des espces menaces d'extinction (CITES) afin de prvenir des prlvements dommageables l'espce.

    le venin d'une vipre du Brsil molcules utilises pour traiter l'hypertension artrielle.

    micro-organismes (bactries ou champignons) ont pour leur part, mais pas uniquement, t l'origine de la dcouverte de nombreux antibiotiques. Dcouverte en 1928, par Fleming, la pnicilline sera le premier antibiotique de la famille des -lactamines fourni par une bactrie