courrier de l’oise - le patrimoine numérisé de la...

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6i* Année. — JV« 7A. Ô.IS le N”. Paraitiant le Dimanche et te Jeudi. Le N° O.IS o. Jeudi t i Septembre 1895. Prix de rAbonnement t reUM SBNLlSi Un an............................................ Ufr. Six mois .............................. 7 »» Tlwii mois ........................... i»» COURRIER DE L’OISE Prix de l’Abonneitteiif $ POUR LE DÉPARTSnniT • IJn an- • . . . ....................... 16 fr. Six mois.................................. g Trois mois............................. 4 50 i.e, Héclame. et insertion, eonoemant P nri, et te, DipnrtemenU sont reçues nu Uureau du Journal, i, rue /S..inl.P!e.-re, d Sentis. PRIX DES INSERTIONS Aanonces : La ligne, 0,20 c. — L'annence au-dessous de 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne, 0,40 c. ^ En faits divers, 0,50 c. I AVIS AUX ABONNÉS I L’abonnement est payable avance. Il n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé I si a iexpiration on ne donne pas d’avis contraire ON S'ABONNE A SENf.TS. au Bureau du Journal, 1, rue Saint-Pierre 1 et chez tous les Libraires du département. Senlt's, le 13 Septembre 1893. Un douil public nous frappe : une des plus hautes, des plus respectables person nalités de uotre armée, vient de dispa raître : le général de Miribel est mort. 11 a été frappé par l’apoplexie, qui sans doute le guettait depuis qu’il se livrait à un travail acharné pour l’organisation de nos forces. C’est au cours d’un congé qu’il prenait dans le château de sa fa mille, dans la Drôme, qu’il a succombé. C’est une grande perte pour lar- mée ; une haute figure morale, faisant hon neur à la nation entière, qui s’évanouit. Il était de cette nouvelle école d’offi ciers, mûris par nos malheurs de 1870, qui prennent la vie militaire non comme des d’Artagnan, amis de la gloire et du plaisir, mais en travailleurs obstinés et patients. Lo général de Miribel a puissamment contribué à édifier pièce par pièce cette œuvre énorme qui est notre plan de mo bilisation et de concentration, où tout est prévu, l’heure de chaque train militaire, le mouvement de chaque régiment. Depuis longtemps, le général était par tout où il y avait quelque organisation difficile à meneràbien;mnisc’estsurtout Gambetta qui le devina et le plaça là où ses remarquables qualités pouvaient se rendre le plus utiles; il én fit le chef de notre état-major général. Gambetta disait de lui : c Miribel, c’est notre Moltke >. Le grand tribun eut même à le défendre contre des politiciens qui l’accusaient d’être un réactionnaire, sans doute parce qu’ils n’avaient pas les allures bruyantes et déclamatoires d’un général à panache, et se renfermait silencieusement dans ses . graves devoirs. Et pourtant, ce général, patriote ar dent, bien que taciturne, arriva à la popularité. Le sentiment qu’il inspiraà la nation fut même un heureux symptôme du changement de son idéal : ce n’était plus € le beau sabreur » qu’elle recher chait dans un de ses grands chefs mili taires, mais l’organisateur tenace et savant que la guerre moderne requiert Sans avoir l’occasion de l’acclamer cara colant dans les revues, on le savait for geant dans le silence des armes pour la patrie, et cette idée donnait confiance. Est-ce à dire qu’il faille désespérer, maintenant que nous l’avons perdu ; certes non. Résistons à notre vieille faiblesse de ne voir qu’un homme, et de ne compter que sur lui. Si l’artisan est parti, l’œuvre reste debout et les disciples sont formés. Pendant que d’autres soutiennent et continuent le long labeur de Miribel, sa luons-le au moment où il disparaît. Il était de la famille des Camot et des Faidherbe, de tous ces hommes dévoués à une idée et à une tâche organisatrice, qui à la bravoure brillante dans l’ardeur du combat, ont joint le mérite infiniment plus rare d’avoir l’énergie morale de tra vailler sans relâche, et sans se laisser distraire, à un avenir lointain et qui peut-être ne devait pas arriver de leur vivant. Tel a été le cas de Miribel : il a eu les peines de son œuvre etnon ses profits et ses gloires ; c’est la France qui peut être appelée d’un jour à l’autre à les récolter. U CONTEBSIOn DU 4 l/a r»OUR GENX Le terme est échu après lequel l'Etat a le droit de procéder à la conversion des 7 milliards de sa dette qui rapportent 4 fr. 50 pour cent d’intérêt. Il va pouvoir dire à ses créanciers : < Je vous offre de vous rembourser pour cent francs, cha cun de vos titres de 4 fr. 50 de rente, ou bien de conserver votre capital, qui ne vous donnera plus désormais qu’un intérêt moindre, fixé par moi >. Dés la rentrée, le Parlement peut voter une loi dans ce sens. Les rentiers trouveront certainement cette opération peu agréable. Mais, ne sont-ils pas prévenus depuis longtemps? Ils pouvaient vendre à plus de cent francs à la Bourse des titres qui ne leur seront remboursés que pour ce prix; s’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils ont voulu jouir jusqu’au dernier moment du coupon do 4 fr. 50, quitte à voir leur créance sur l’Etat convertie et rapportant un moindre intérêt. Du reste, pénible ou non, la conversion est nécessaire. Le taux de 4 fr. 50 pour cent est absolument exagéré à notre époque, surtout en ce qui concerne un fonds d’Etat. En France, les emprunts réussissent parfaitement à 3 pour cent; • il n’y a donc aucune raison pour en con- ! server un à 4 1 /2 : il faut le rembourser à ceux qui en feront la demande, ou le renouveler pour un nouveau bail, en le transformant en 3 fr. 50 pour cent ou 3 pour cent avec -ceux dos créanciers qui accepteront cette réduction. Si on transforme le 4 1/2 en 3 1/2, diminuant ainsi l’intérêt de 1 fr., l’éco nomie annuelle réalisée par l’Etat sera de 68 millions ; si pn va jusqu’à abaisser le coupon à 3 fr.,l’économie sera de 102 mil lions. C’est donc une affaire très impor tante ; la conversion est de droit, elle est réalisable, elle s’impose. Reste à savoir comment cette grosse affaire sera menée, avec quel esprit la nouvelle Chambre l’abordera. Ce sera peut-être la première épreuve qui nous permettra de juger du sens politique de nos nouveaux élus. 11 va s'agir, pour eux, de résister à la tentation de faire un emprunt déguisé. On pourrait, en effet, offrir aux porteurs des titres de 4 1 /2 pour cent, de leur laisser leur coupon de 4 fr. 50, à la condition qu’ils paient une soulte, augmentant leur'' " capital, et en abaissant, par là m l’intérêt à 3 1/2 ou même 3 pour cent. Ce serait assez tentant ; ce procédé ferait entrer, dans les caisses de l'Etat, de un milliard et demi à deux milliards et demi. Avec cet argent, on pourrait peut-être essayer quelques grandes réformes qui seraient avant tout d’excellentes réclames en vue des élections de l’avenir. Mais, une combinaison de ce genre doit être impitoyablement écartée. Il ne faut sous aucun prétexte augmenter encore notre formidable dette de 30 milliards. Quant à la proportion de ia réduction du taux de l’intérêt résultant de la con version, les meilleurs esprits prétendent que la combinaison lapins favorable serait de déclarer que les titres à 4 1 /2 pour cent actuels, une fois renouvelés, rappor teront 3,50 pendant lOans, puis, après ce délai, simplement 3 francs. Ce serait un procédé pour donner aux rentiers le temps de parer à la réduction de leurs revenus, tout en ramenant dans un délai peu éloigné le taux de l’intérêt qui leur serait servi à celui qui est de règle dans la plus grande partie de notre dette. Le taux de 3 pour cent n’est d’ailleurs pas trop bas pour notre époque : beaucoup d’économistes expriment l’idée que les futurs emprunts, si nous devons encore en faire, ce qu’il ne faut pas espérer, seront émis à 2 1/2 pour cent. II ne faut pas craindre de voir les por teurs du 4 1/2 réclamer, en grand nom bre, lors de la conversion, le rembourse ment de leur dette. Leur tempérament ne les porte pas aux placements aventureux, et ils savent fort bien qu’en valeurs de tout repos, le taux de 3 pour cent, auquel on les ramènerait à bref délai, est très convenable. Ils n’auront pas à craindre de voir leur capital diminuer dangereu sement après la conversion, puisque le 3 pour cent français a pendant assez long temps et récemment atteint et dépassé le pair-.-t, ■ Il n’y a donc pas à redouter que l’Etat ait à rembourser une grande partie des 7 milliards placés à 4 1/2. Les rentiers accepteront là conversion, et, si nos hommes politiques sont prévoyants, ils appliqueront uno grande partie de l’éco nomie actuelle ainsi réalisée à amortir l’énorme dette sous laquelle le pays fini rait par succomber. R, C. INFORMATIONS INTÉRIEUR Election sénatoriale. Une élection aônatorUle a eu lien, dimanche, dans les Côtea-dn-Nord, en remplacement de M. do Trévenene, de la Droite, décédé. Voici le réiultat du ecrutin : InicriU, 1.257. — Votanti, 1.249. MM. Haugouroar des Portei, Droite 751 toîx, E L U Lneu, répnblicain 493 Bulletins blancs .................... 6 Au rononTellement partiel de 1885, M. de Tréveneoe avait été élu le troisième de la liste de Droite, par 624 voix contre 500 i M. Armez, le candidat républicain le pins favorisé. Xi’rixposition de 1 9 0 0 . Le Journal officiel a publié le texte d'uo décret portant organisation des services de l’expo sition universelle de 1900. Ce décret est précédé d'un rapport du ministre du commerce au président de la République dans lequel M. Terrier expose lesraisons ponriesqnelles il lui parait utile de Axer dès aujourd'hui une organisation des services do l’exposition. Les dispositions soumises par le ministre sont dictées par l’expérience du passé. Elles reproduisent celles de 1889, sauf quelques changements qui portent en eux-mômo.<i leur justification. Comme en 1889, les services seraient placés sous l’autorité du ministre du commerce, de 1 indurtrio et dos colonies. Mais ils auraient à leur telo un commissaire général doté de pouvoirs étendus et d'une large initiative. Sans porter atteinte à l’action essentielle du ministre; respon sable devant le Parlement, l’institution du commis sariat général assurerait plus complément l’unité de direction et l’esprit de suite indispensablo au snccès. I a» crédit pour les fourrages. Le Journal officiel publie un dccret portant ouverture au ministre de la guerre, sur le budget de 1894, d’un crédit supplémentaire do 15.7lX).000 francs. Celte somme est destinée à l'achat des fourrages, dont le prix, par suite de la sécheresse excessive do cotte année, a augmenté dans des proportions telles que les prévisions du budget ont été de beaucoup dépassées. Les dépenses en fourrages pour l’année 1893 trouvent ainsi portées à 85.831.880 fr., soit uno augmentation de 22 0/ 0 . I.C successeur du général de Miribel. Le bruit court que le successeur du général do Miribel, qui .vient de mourir, à la tête do l'état- major général, sera attribuée à M. le général do Boisdeffro, ancien sous-chef de l'état-major géné ral, actuellement commandant du 5* corps â Orléans. M. le général do BoisdelTre, comme son émi nent prédécesseur, remplirait aussi les fonctioDS de major-général des armées françaises auprès du généralissime. l>a Réception de Toulon. L'autorité maritime vient do donner Tordre d'enlever du parc d’artillerie de l'Arsenal de Toulon, où ils so trouvaient exposés à la vue des visiteurs, les canons et obuaiers russes pris â Sé- bastopol. Lo clou de la réception sera uno grande revue navale, peur laquelle la préfecture maritime prend déjà ses dispositions. Les eroiseors et les cuirassés russes mouille ront près de la darse, ot seront entourés par les cuirassés amiraux français.! L’escadre active, rangée en ligno de bataille, so tiendra du côté de Balaguier, ot Tescadro de ré serve vers la jetée du Mourillon; 42 navires se ront présenta sur la rade. Le maire do Toulon et les députés du Var par tiront lundi pour Paris. /Vancs. La diminution des droits a déterminé, en efiet, un accroissement de consommation qui s’est traduit par un accroissement do revenu pour TEtat. 11 est à remarquer toutefois que co sont les pétroles des Etats-Unis qui ont surtout profité du nouveau régime. Les huiles russes, que l’on avait eu spécialement en vue de favoriser, n'ont pris part jusqu'ici que dans une faible mesure au mou vement des importations. Mais il n'est pas dou teux quo, dans ia auito, les pétroles ruBses n'en trent pour une largo part dans la consommation française. I jCs Droits d’Auteur. h'Officiel d’avant-hicr contenait la proposition de loi, déposée on s'on souvient par M. Gaillard, ayant pour objet d'exempter du payement dos droits d'au*eur et compositeur, dans tous les. cas d’exécution ou auditions gratuites, les sociétés musicales populaires. Voici quelques extraits : « On compte, en France, plus do 7.000 sociétés orphéoniquea. dont 1.500 sont chorales, 5.500 instrumentales. Le nombre des exécutants est de 267.000 environ ; celui des membres honoraires do 330.009, ce qui donne approximativement un eficclif total de 600.000 membres. « Ces sociétés populaires, si nombreuses, si actives, si dévouées à leur tâche, vous les con naissez tous : chacun de nous tes a vues à l'œuvre dans son arrondissomont et s'y intéresao à juste titre. « Le mouvement commercial qu’elles provo quent annuellement s’élève à uno somme de 35 millions, b Il y a donc là des intcrôls importants à ménager. Uiio Inatig^uuatioii. L’inauguration du monument destiné à perpé tuer le souvenir de la réunion do la principauté de Salm à la Franco, a ou Jieu dimanche, à une heure, à Senonea (Vosges). Lo monument, en granit des Vosges, a une hauteur totale de sept mètres. Après un discours du maire et Texecution de la Marseillaise, un banquet a réuni les organisa teurs do la fête. Des toasts ont été portés par MM. Mirando, secrétaire général, remplaçant le préfet absent, ot M. Ch. Ferry, député. Le soir, a eu lieu une fôto populaire très brillante. La perspective de no pas rester en ronto et de mettre on poche une somme assez rondelette pour un soldat, déterminera les réservistes et les terii- toriaux â so munir do chaussures chez le cordon nier de leur village. L’administration do la guerre estime que les approvisionnements do mobilisation vont pouvoir êtro diminués de 500.000 paires do chaussures. consommation dn pétpole. On tait que, avant de so séparer définitivement, la Chambre ancienne a voté, sur l'initiative du gouvernement, un projet de loi abaissant les droits sur lot pétroles étrangers, bruts ou raffinés, et a autorisé l’application de ces droits réduits à la Russie et aux Etats-Unis. Les droits réduits ont commencé à être appli qués au début du mois de juillet, et Ton peut con naître aujourd'hui les premiers résultats de cette application. Du fait de cette réduction, le rendement dos droits de douane sur les pétroles a augmenté, durant le mois de joillet dernier, d'un million do 1.0 solde des marins. Les familles des maries do TEtat vont recevoir bientôt la satisfaction qu’elles attendent depuis nombre d’années au sujet do la délégation perçue seulement tous les trimestres sur la solde des hommes d'équipage. Cotte délégation, aux termes d'uo projet de réforme aujourd’hui arrêté, sera payable mensuel, lemont, dans une proportion qui pourra être fixée pour chaque marin en station ou en campagne lointaine, au lieu d’être fixée par l’administration. Eu outre, les caisses d'épargne navales vont être reconstituées, les traitements des officiera mari niers seront légèrement augmentés ot, pour rete nir au service les meilleurs seconds-maîtros et quarliora-maîtres, un quatrième chevron sera créé avec supplément de solde journalière. oliaussurc des péscpvistcs. Los réaerviates et les territoriaux apprendront avec satisfaction que la question de la chaussure vient d'otro résoluo dans des conditions qui sup priment la plupart des aléas do l'entrée en cam pagne. Tous les hommes rappelés par la mobilisation auront le droit, i leur arrivée au corps, do so pré. senter avec leurs chaussures usuelles; du moment où elles seront du modèle réglementaire et recon nues susceptibles de faire un bon service de guerre, elles seront immédiatement payées 11 fr. 25 c. par les trésoriers dos régiments. Accident aux manœuvres* On écrit d'Evreux au Journal de Rouen : Pendant uno charge à la baïonnette qn'exécu- tait hier, le 228* de ligno, un réserviste, nommé Jules Crevin, laitier à Vagel, a’eat enferré sur la baïonnette d'un autre soldat; le malheuroux est tombé devaut lui et a eu Tabdomen traversé de part en part; il a été transporté à Thôpital dans un état très grave. Incendie de tourbières* Un curieux phénomène préoccupe en ce m o ment les habitants de la commune de Barbotan- les-üains, dans lo Gers. Il y a une quarantaine d’années, existaient là des vastes marais occasionnanldes fièvres, et dont le dcssècbecnont fut entrepris ot même mené à bonno fin. Ces terriins sont actuellement bien cultivés. Depuis quelques mois, on apercevait le fumée sortir de terre et on l'attribuait à Téchauffement du sol produit par la chalour torride quo noua subissons depuis le mois de mars. On vient d'acquérir Tassuranco que cette fumée est occasionnée par du fou ; les anciens maraia composés d’nne couche de tourbe de plusieura mètres d'épaisseur so sont tellement échaufféa qu’ils forment un immense brasier souterrain de près do soixante hectares. Le feu gagne toujours du terrain et s’approche dos maisons d’habitation ot des forêts de pins. , Lostiavaux sont déjà comuicacéa pour combattre le lléau, ot on creuse des fossés très profonds pour circonscrire lo loyer. COLOIVIES Uehnnzin c I ice les Anglais. Dans une lettre adressée aux missions afri caines de Clormont-Ferrand, Mgr Chausse an nonce Tarrivôe prochaine de Uehanzin à Lagos, où le roi du Dahomey résidera sons Tœil bienveillant des Anglais. EXTÉRIEUR liTialIc et scs alliés. On lit dans la Correspondance de Rome : a On peut êt:o adiés, mais l’alliance n’ei pas les petites afifaires. « On a vu, toute la saison dernière, les inter prétations léonines des traités, les embarras, lea oppositions créées par l’Autriche à Tîntroductioa des vins italiens, et cette opposition pr&tiquée, malgré l'infériorité de la récolte, en Autriche et en Hongrie. « Pour la saison nouvelle, TAlIemagne adopta une mesure non moins radicale : usant d’un droit inscrit anx traités, ollo élève de 20 à 23 marks, eest-à-diro à 32 fr. 50, le droit sur l'importa tion des vins italiens à 17 degrés. Ce nouveaa droit, égal à la valeur brute du produit, frappe cruellement à l’entrée les Marsala et, en générai, tons les vins de Sicile riches en degrés. V Pas un journal italien n’élève une observa tion. On est trop satisfait des parades do Metz et de Strasbourg, a ' 1*0 Conponacmcnt «le i’Empepcur Guillaume. On prête à l’empereur allemand l'intq^nUon de FEUILLETON L’AFFAIRE ^ A U l i l O T PAR Paul EABARRIËRE Eo face de rexplicaiioD imminente, Ueclor redevint calme, d'un calme effrayant. Sous les plaisanteries de Trescou, Il croyait devi ner une hosiliilé, une inquiétude ma! dissi- tnuKes, la géne d’une posiiioa fausse ; fi eut alors le courage de paraître indifférent. Le seul moyen d’arriver à la vérité, c'était de ne sembler y attacher aucune importance. 0 ailleurs, une fuis tancé sur la voie, Jean ne a arrêta pas. Après quelques minutes d'uae Çonversatlon banale, il reprit brusquement, la voix un peu cbaugée : — Dis-moi, n’as-tu jamais, depuis, re- eongé... à cette personne? N’as-iu jamais éprouvé, sinon des remords, du moins des regrets ? ~ Jamais. Lessentimeotsmortssunimoris pour toujours. — Euh I euh I Là franchement... tu n’y penses jamais? — Jamais, te dis-je 1 — Tant mieux I ^prodaeUoB autorisée aux Journaux ayant an •roité aveo M. OaUnan Lévy, éditeur à Parie. — Pourquoi tant mieux ? — Je ne sais trop comment te conter cela. Parceque... Il y eut un moment de silence, une sorte de trêve haletante, comme dans un duel après un premier engagement trop vif. Mal heureusement; Jean, qui était resté debout, appuyé sur le guéridon, fit, d’un mouvement mal combiné, rouler à terre ia périrait de la comtesse. Cet incideut amena la crise. Hector s’avança d’un pas, emporté dans un élan de fureur sauvage. — Je vais te dire pourquoi, moi. — Dis. Maintenant les répliques se croisaient, brèves, avec des slridements d’épées. — Parce que, reprit Hector affolé, parce que tu es... son... La phrase avait été prononcéed’unevoix si basse, si étranglée, que Jean la devina plutôt qu’il ne l’entendit. — Non, répondit-il très froidement, parce que je i’ëpouse. — Ah I tu ne feras pas cela... — Pourquoi non ? te demanderaiSqe à mon tour. J’aime madame de Vidione t je l'aimais avant toi. Elle est libre, je l'épouse. Permets-moi de m’étonner, mob cher Hector, de cette colère que je lis dans tes yeux. A moins que, au lieu d'étre deux amis cherchant à s’expliquer, nous ne soyons deux... rivaux prêts à en venir aux mains. — Soit. — Une rivalité; mais à quel propos? Encore une fois, je ne comprendrais ta con duite... étrange... folle., absurde, que si— et toi-même lu viens de m’assurer du contraire — a ue si... tu aimais toitjours madame de Vi- ione. S’approchant encore de Jean, qu’il saisit par les deux poignets, Hector eut un cri désespéré où s’exhalaient toutes ses angoisses refoulées, tous les déchirements de son agonie. Oui, je l'aime I je l’aime I entends-tu f Je l’aime !... et toi... je te hais, toi, le faux ami, toi... Il n’acheva pas. Déjà Jean Trescou s’était dégagé.avaitcouru vers une alcôve qui occn- paii le toad de ia pièce et en avait écarté les rideaux. — Que vous avais je dit? cria-t-il à une personne encore voilée dans la pénombre de l’alcôve. Il avoue, il avoue I Ça n’a pas ôté sans peine, sapristi ! Surpris par ie brnique mouvement de son adversaire, Hector s’était arrêté ; puis lenlo- ment, pas à pas, les yeux hagards, les mains battant l’air, Il recula jusqu'à la muraille. Madame de Vidione était devant lui. Elle aussi tremblait de tous ses membres, pàle et défaite. Ses paupières gonfiées disaient les larmes lentes s’échappant d’un cœur déchiré; ses lèvres sèches, les ardeurs dévorantes de la fièvre; uno lueur de pitié brillait daus ia tristesse résignée de ses regards, de pitié pour le malheureux ou pour le coupable. — Hector, dit-elle à demi-tournée vers iui, dans une attitude suppliante, pardonnez-moi de m’être prêtée à la comédie imaginée par mon cousin ; je n’y ai consenti que dans les- pérahco de vous être utile. Maintenant, êcoutez-mol. Jamais, malgré votre lettre, à cause même de votre lettre, je n'ai douté de votre cœur, pas plus que vous ne devez douter du mien. Un obstacle, plus fort que votre volonté nous séparait, je l'ai bien compris... Pourquoi ne pas l’avoir dit franchemeut, comme il convient entre gens qui s’estiment... et qui s’aiment, au lieu d’aller chercher ce misérable prétexte d’une lassitude d’amour. Ce mauque de confiance surtout m’a fait proloiidément souffnr. L’explication loyale qui eût été ma consolation, vous me la devez à présent. La fuir ne serait digne ni de vous ni de moi ; et si l'obstacle, qui nous désunit, estde ceux que rien ne peut aplanir, nous t^ous quitterons, du moins n’ayaut rien à noua rèprocher l’un et l’autre, avec l'amère satisfaction du devoir accompli. Hector écoutait mi» un geste, sans un tressaillement. La voik de la co»iesse lui parvenait dans un bourdonnement vague, comme à travers une cloison, et cependant il percevait chaque mot net, distinct ; mais, quand madame de Vidione vint à lui, la main tendue ; il tomba à genoux. — Marthe! Jean!... pardonnez-moi... SI... SI vous saviez .. si vous saviez... Ah ! je ne peux pas ! je ne peux pas I Le comtesse et Jean se regardaient épou vantés ; il se releva d'un suprême effort, avec la sombre résolution d’en finir à jamais, et, dans un sauglet,!! leurjeta sa confession tout entière. Avant qu’il eût achevé, madame de Vidione 8 était précipitée sur lui et lui couvrait le front de baisers brûlants. — Tu te trompes, mon Hector adoré I tu n'es pas coupable... je to le jure... Tiens, je vais te montrer... Tu verras... ohl je savais bien, moi I Je t’aime... je t'aime I... Elle avait pris sur la table une pile de jour naux qu’elle étalait fièvreusement, dans une bâte folle, pleine de larmes et de sourires. — Tiens, lis plutôt... tu verras, Hector I Hector ! Lui la repoussait sans pouvoir s’arracher à son étreinte. — ^isse-m èl ! taisse-moi ! Ne me touche pas... je te souillerais... Je suis un misérable. Mais Trescou se plaça devant lui, lui mit de force un journal devant les yeux. ~ Lis donc, grand fou ! L'exaltation d'Ilector était tombée tout dun coup. Sans résistance, il se laissa conduire jus- quà un fauteuil où il s’assit. On eût dit un enfant tous la férule d’un magister. H prit docilement le journal et le parcourut, tandis que la comtesse, accoudée au dossier, rete nait SOIS souffle, pour ne pas troubler la lec ture silencieuse. Pois il baissa la tête d’un air accablé et soucieux, cemme si le sens de I article iui échappait. — Compreuds. donc bien, lui cria Jean Trescou en appuyant sur chaque parole, tu nos pas coupable, entends-tu? pas coupable. D intention, cela va Mnsdlre, tune les ja mais été ; mais pas mémo de fait. Voyons, mon ami I puisque ce Framln, dont il est question là dedans, ce forçat qu’on a tant recherché et qui a eu la bonne idée de se faire pincer, rcconnati avoir, de complicité avec Gauiiot, ass.issiné et volé le comte de Vidione, au château des Brosselles. 11 faut être logique, que diable I Si tu avais tué le comte, toi, ces deux honorables chenapans, venant après toi, n’auraient nullement eu besoin de le tuer... une seconde fois. C’est donc que tu ne l’a pas tué. Cela l’étonne. L explication est bien simple. Dans la lutte tu auras froissé... étourdi M. de Vidione ; et comme lu n'as pas beaucoup l’expérience de ces choses-là, tu t'es enfui, croyant avoir commis un crime. Tes successeurs, plus pra tiques, y ont mis moins de ménagement. Voilà. Quant au reste, chimère, Imaeination. folie I » Tout en parlant, il suivait sur le visage d Hector reffei de ses paroles. A la stupeur du premier moment succédait une expression de doute haletant, d’espérance anxieuse; puis, soudain, un grand frisson agita les lèvres et les doigts du jeune avocat, qui se renversa sur le fauteuil entre les bras de madime de Vidione. — Ah I mon Dieu, sanglota la comtesse. Il est mort I il est mon ! — Que non pas, répondit gaiement le peintre. On ne meurt pas de bonheur; c’est connu. Tenez, il rouvre les yeux. Le reste vous regarde. Moi, je vous quitte pour courir au télégraphe, — ma dernière course, par exemple ; je me repose après. Il y a là-bas une pauvre mère qui a besoin, elle aussi, d’être rassurée et consolée. Au milieu du jardin, il se heurta contre madame Daupin, qui accourait, toute harna chée, malgré l'heure matinale ; il se jeta sur elle et Temhrassa à plusieura reprises. Elit se recula, très digne : — Comment I dit-elle d'an air nn peu fen* frogué, vous étiez Ici depuis hier soir, et je lapprends seulement... Une pareille con- dniie... un jel mnnqnn d'dgirda... j« m'en plnindrtUanrtlie, r - Bah ! laissez voire nièce (ranqnille^.et venez avec moi... je vous expliquerai... lW cogniio m’était absolument nécessaire, — El vous plairait-il de me dire ïe pour quoi de vos étrangetés ? — Volontiers. Vous souviens-t-il qu’un jour,, dans les ruines du château del TétiB,-» vous m avez dit, parlant à ma personne, en me montrant Hector Lauzière au bras de , madame de Vidione: t Voilà le gendre ûu’il m’aurait fallu > ? — Moi ! j’ai dit cela ? jamais ! — En propres termes : tVoiIà...le... gen dre... qu il... m’aurait... fallu... a — Eh bien ? Eh bien, ce gendre, vous l’avez. Et, comme madame Daupin ouvrait une Douche énorme, il continua : — Voyez-vous, ma cousine, il faut se gar der de fonii^er à haute voix des souhaits imprudents. Totqoura il se ii^uve quelqu’un pour les ramasser, ne serait-ce que le vent qui passe. Une fols eu bon terrain, ces mau- vaises graines germent ; elles poussent en dépit des obstacles, des insectes rongeurs, de la pluie et de la tempête. Et, un beail i*?****’ j** d oubliées, on est tout étonné de les voir s'épanouir au soleil, noiw tam fleurs et fruiu, vivaces et splendides. Madame Daupin, ahurie de stupéfaction, ausst, d ailleurs, essoufflée par une marche trop r^ide, ne songeait pas à répondre. — Et puis, ma chère cousine, lui dit mali cieusement Trescou en se penchant à soi oreille vou. ne dérogez pi,... L „ Uuilèro, bonne famille de robe ? FIN

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i . e , H é c l a m e . e t i n s e r t i o n , e o n o e m a n t P n r i , e t t e , D i p n r t e m e n U s o n t r e ç u e s n u U u r e a u d u J o u r n a l , i , r u e / S . . i n l . P ! e . - r e , d S e n t i s .

P R IX D ES IN S E R T IO N SA a n o n c e s : L a l ig n e , 0,20 c. — L 'a n n e n c e a u - d e s s o u s d e 5 lig n e s , 1 fr.

R é c la m e s : L a l ig n e , 0 ,40 c. ^ E n f a i t s d iv e r s , 0 ,50 c.

I A V IS AU X ABONNÉSI L’abonnement est payable avance. I l n’est jamais interrompu et est c o n s id é ré c o m m e renouvelé I si a iexpiration on ne donne pas d’avis c o n tra ir e

O N S 'A B O N N EA SE N f.T S . a u B u re a u d u J o u r n a l , 1 , r u e S a in t - P ie r r e 1

e t c h e z to u s le s L ib r a i r e s d u d é p a r te m e n t . ’

Senlt's, le 13 Septem bre 1893.

Un douil public nous frappe : une des plus hautes, des plus respectables person­nalités de uotre arm ée, v ien t de dispa­ra ître : le général de M iribel est mort.

11 a été frappé p a r l’apoplexie, qui sans doute le guetta it depuis qu’il se livrait à un travail acharné pour l’organisation de nos forces. C’est au cours d’un congé qu’il prenait dans le château de sa fa­m ille, dans la Drôme, qu’il a succombé.

C’est une grande perte pour lar- mée ; une haute figure morale, faisant hon­n eu r à la nation en tière , qui s’évanouit.

I l é ta it de cette nouvelle école d’offi­ciers, mûris par nos malheurs de 1870, qui prennent la vie militaire non comme des d’A rtagnan, amis de la gloire e t du plaisir, mais en travailleurs obstinés et patients.

Lo général de M iribel a puissamment contribué à édifier pièce par pièce cette œuvre énorme qui est notre plan de mo­bilisation et de concentration, où tou t est prévu, l’heure de chaque train m ilitaire, le mouvement de chaque régim ent.

Depuis longtemps, le général é ta it par­tout où il y avait quelque organisation difficile à m en eràb ien ;m n isc ’es tsu rto u t Gambetta qui le devina et le plaça là où ses remarquables qualités pouvaient se rendre le plus u tiles; il én fit le chef de notre état-m ajor général. Gambetta disait de lui : c M iribel, c’est notre Moltke >. Le grand tribun eut même à le défendre contre des politiciens qui l’accusaient d’être un réactionnaire, sans doute parce qu’ils n’avaient pas les allures bruyantes e t déclamatoires d’un général à panache, e t se renferm ait silencieusement dans ses

. graves devoirs.E t pourtant, ce général, patriote a r­

dent, bien que tacitu rne, arriva à la popularité. Le sentim ent qu’il insp iraà la nation fu t même un heureux symptôme du changement de son idéal : ce n’éta it plus € le beau sabreur » qu’elle recher­chait dans un de ses grands chefs mili­taires, mais l’organisateur tenace et savant que la guerre moderne requiert Sans avoir l’occasion de l’acclamer cara­colant dans les revues, on le savait for­geant dans le silence des armes pour la patrie, et cette idée donnait confiance.

Est-ce à dire qu’il faille désespérer, m aintenant que nous l’avons perdu ; certes non. Résistons à no tre vieille faiblesse de ne voir qu’un homme, et de ne compter que su r lui. Si l’artisan est p arti, l’œuvre reste debout et les disciples sont formés.

Pendant que d’autres soutiennent et continuent le long labeur de M iribel, sa­luons-le au moment où il disparaît. Il était de la famille des Cam ot et des Faidherbe, de tous ces hommes dévoués à une idée et à une tâche organisatrice, qui à la bravoure brillante dans l’ardeur du combat, ont jo in t le mérite infiniment

plus rare d’avoir l’énergie morale de t ra ­vailler sans relâche, e t sans se laisser distraire, à un avenir lointain e t qui peut-être ne devait pas a rr iv er de leu r vivant. Tel a été le cas de M iribel : il a eu les peines de son œuvre etnon ses profits et ses gloires ; c’est la F rance qui peut ê tre appelée d’un jo u r à l’au tre à les récolter.

U C O N T E B S I O nDU 4 l/a r»OUR GENX

Le term e est échu après lequel l 'E ta t a le droit de procéder à la conversion des 7 milliards de sa dette qui rapportent 4 fr. 50 pour cent d’in térêt. I l va pouvoir d ire à ses créanciers : < Je vous offre de vous rem bourser pour cent francs, cha­cun de vos t itre s de 4 fr. 50 de ren te , ou bien de conserver votre capital, qui ne vous donnera plus désormais qu’un in té rêt m oindre, fixé par moi >. Dés la ren trée , le Parlem ent peut voter une loi dans ce sens.

Les ren tiers trouveront certainem ent cette opération peu agréable. Mais, ne sont-ils pas prévenus depuis longtemps? Ils pouvaient vendre à plus de cent francs à la Bourse des titre s qui ne leu r seront remboursés que pour ce p rix ; s’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils ont voulu jou ir jusqu’au dern ier moment du coupon do 4 fr. 50, quitte à voir leu r créance sur l’E ta t convertie e t rapportant un moindre in térêt.

Du reste , pénible ou non, la conversion est nécessaire. Le taux de 4 fr. 50 pour cent est absolum ent exagéré à notre époque, su rtou t en ce qui concerne un fonds d’E ta t. E n France, les emprunts réussissent parfaitem ent à 3 pour cen t; • il n’y a donc aucune raison pour en con- ! server un à 4 1 /2 : il faut le rem bourser à ceux qui en feront la demande, ou le renouveler pour un nouveau bail, en le transform ant en 3 fr. 50 pour cent ou 3 pour cent avec -ceux dos créanciers qui accepteront cette réduction.

Si on transform e le 4 1 /2 en 3 1 /2 , dim inuant ainsi l’in térêt de 1 f r ., l’éco­nomie annuelle réalisée par l’E ta t sera de 6 8 millions ; si pn va jusqu’à abaisser le coupon à 3 f r . , l ’économie sera de 1 0 2 m il­lions. C’est donc une affaire trè s impor­tan te ; la conversion est de dro it, elle est réalisable, elle s’impose.

Reste à savoir comment cette grosse affaire sera menée, avec quel esprit la nouvelle Chambre l’abordera. Ce sera p eu t-ê tre la prem ière épreuve qui nous perm ettra de ju g e r du sens politique de nos nouveaux élus.

11 va s 'ag ir, pour eux, de résister à la tentation de faire un em prunt déguisé. On p ourrait, en effet, offrir aux porteurs des titre s de 4 1 /2 pour cent, de leu r laisser leu r coupon de 4 fr. 50, à la condition qu’ils paient une soulte, augm entant leur'' " capital, e t en abaissant, par là m l’in térêt à 3 1 /2 ou même 3 pour cent.

Ce serait assez tentant ; ce procédé ferait en trer, dans les caisses de l'E ta t, de un milliard et demi à deux m illiards et demi. Avec cet a rgen t, on pourrait peut-être essayer quelques grandes réformes qui seraient avant tout d’excellentes réclames en vue des élections de l’avenir.

Mais, une combinaison de ce genre doit être impitoyablement écartée. I l ne faut sous aucun prétexte augm enter encore notre formidable dette de 30 milliards.

Quant à la proportion de ia réduction du taux de l’in térêt résu ltan t de la con­version, les meilleurs esprits prétendent que la combinaison lap ins favorable serait de déclarer que les titre s à 4 1 /2 pour cent actuels, une fois renouvelés, rappor­tero n t 3,50 pendant lO ans, puis, après ce délai, simplement 3 francs. Ce serait un procédé pour donner aux rentiers le temps de parer à la réduction de leurs revenus, to u t en ram enant dans un délai peu éloigné le taux de l’in térêt qui leu r serait servi à celui qui est de règle dans la plus grande partie de notre dette.

Le taux de 3 pour cent n’est d’ailleurs pas trop bas pour notre époque : beaucoup d’économistes exprim ent l’idée que les fu turs em prunts, si nous devons encore en faire, ce qu’il ne faut pas espérer, seront émis à 2 1 / 2 pour cent.

II ne faut pas craindre de voir les por­teurs du 4 1 /2 réclam er, en grand nom­bre, lors de la conversion, le rem bourse­ment de leu r dette. Leur tem péram ent ne les porte pas aux placements aventureux, e t ils savent fort bien qu’en valeurs de tout repos, le taux de 3 pour cent, auquel on les ram ènerait à bref délai, est très convenable. Ils n’auront pas à craindre de voir leu r capital dim inuer dangereu­sement après la conversion, puisque le 3 pour cent français a pendant assez long­temps et récem ment atte in t e t dépassé le pair-.-t, ■

Il n’y a donc pas à redouter que l ’E ta t a it à rem bourser une grande partie des 7 milliards placés à 4 1 /2 . Les ren tiers accepteront là conversion, e t, si nos hommes politiques sont prévoyants, ils appliqueront uno grande partie de l’éco­nomie actuelle ainsi réalisée à am ortir l’énorme dette sous laquelle le pays fini­ra it par succomber. R , C.

INFORM ATIONSI N T É R I E U R

E l e c t i o n s é n a t o r i a l e .U n e é lec tio n a ô n a to rU le a e u lie n , d im an ch e ,

d a n s le s C ô te a -d n -N o rd , e n re m p la c e m e n t de M . do T ré v e n e n e , d e la D ro i te , décédé .

V oic i le r é iu l t a t d u e c ru tin :

In ic r iU , 1 .2 5 7 . — V o ta n ti , 1 .249 .

M M . H a u g o u ro a r des P o r t e i ,D ro i te 751 to îx , E L U

L n e u , r é p n b lic a in 4 9 3 —B u lle t in s b la n c s .................... 6

A u ro n o n T e lle m e n t p a r tie l d e 1885 , M . d e T ré v e n e o e a v a it é té é lu le tro is iè m e d e la lis te d e D ro ite , p a r 6 2 4 v o ix c o n tre 500 i M . A rm ez , le c a n d id a t ré p u b lic a in le p in s fav o r isé .

Xi’r i x p o s i t i o n d e 1 9 0 0 .L e J o u r n a l o ffic ie l a p u b lié le te x te d 'uo

d é c re t p o r ta n t o rg a n is a tio n d e s se rv ices d e l’e x p o ­s it io n u n iv e rse lle d e 1900.• C e d é c r e t e s t p réc éd é d 'u n ra p p o r t d u m in is tre du c o m m erce a u p ré s id e n t d e la R é p u b liq u e d a n s le q u e l M . T e r r ie r ex p o se le s ra iso n s p o n r ie s q n e lle s il lu i p a ra i t u tile d e A xer d è s a u jo u rd 'h u i u n e o rg a n is a tio n d e s se rv ices do l’e x p o s itio n .

L e s d ispositions so u m ises p a r le m in is tre so n t d ic tée s p a r l’ex p érien c e du passé . E lle s r e p ro d u ise n t c e lle s d e 1889, s a u f q u e lq u e s c h a n g e m e n ts qu i p o r te n t e n eux-mômo.<i le u r ju s t if ic a tio n .

C om m e e n 1 889 , le s s e rv ice s s e ra ie n t p lacés so u s l’a u to r i té d u m in is tre d u c o m m erc e , de 1 in d u r tr io e t dos co lo n ies . M ais ils a u ra ie n t à le u r te lo u n com m issa ire g é n é ra l d o té d e pouvo irs é te n d u s e t d 'u n e la rg e in it ia t iv e . S a n s p o r te r a t te in te à l’a c tio n e ssen tie lle d u m in is tr e ; r e sp o n ­sa b le d e v a n t le P a r le m e n t, l’in s t itu tio n du co m m is­s a r ia t g é n é ra l a s su re ra it p lu s c o m p lém en t l’un ité d e d irec tio n e t l’e s p r i t d e su ite ind ispensab lo au snccès.

I a» c r é d i t p o u r l e s f o u r r a g e s .L e J o u r n a l o ffic ie l p u b lie u n d c c r e t p o r ta n t

o u v e r tu re au m in is tr e d e la g u e rre , s u r le b u d g e t d e 1894, d ’un c ré d it su p p lé m e n ta ire do 15.7lX).000 francs. C e lte som m e e s t d e s tin é e à l 'a c h a t des f o u rra g e s , d o n t le p r ix , p a r su ite d e la sé ch e resse e xcessive do c o tte a n n é e , a a u g m e n té d a n s des p ro p o rt io n s te lle s q u e le s p rév is io n s d u b u d g e t o n t é té d e beau c o u p d é p assé es .

L e s d é p en se s e n f o u rra g e s p o u r l’a n n ée 1893 t r o u v e n t a in si p o r té e s à 85 .8 3 1 .8 8 0 f r . , so it uno

a u g m e n ta tio n d e 22 0/ 0 .

I.C s u c c e s s e u r d u g é n é r a l d e M i r i b e l .

L e b ru it c o u r t q u e le su c c e s se u r d u g é n é ra l do M ir ib e l, q u i .v ien t d e m o u r ir , à la tê te do l 'é ta t- m a jo r g é n é ra l, s e ra a t t r ib u é e à M . le g é n é ra l do B o isdeffro , a n c ie n so u s -c h e f d e l 'é ta t - m a jo r g é n é ­r a l , a c tu e lle m e n t co m m an d a n t du 5* c o rp s â O rléa n s.

M . le g é n é ra l do B oisdelT re, c om m e son ém i­n e n t p réd é ce sseu r , r e m p l ira it a u ss i le s fonctioDS d e m a jo r -g é n é ra l des a rm é e s f rança ises a u p rè s du g é n éra liss im e .

l> a R é c e p t i o n d e T o u l o n .L 'a u to r i té m a ri tim e v ie n t do d o n n e r T o rd re

d 'e n le v e r du p a rc d ’a r t i l le r ie d e l 'A rse n a l de T o u lo n , o ù ils so t ro u v a ie n t ex p o sés à la v u e d es v is i te u r s , le s can o n s e t o bua iers ru sse s p r is â S é - b a s to p o l.

L o c lo u d e la ré c e p tio n s e ra u n o g ra n d e rev u e n a v a le , p e u r la q u e lle la p ré fe c tu re m a ri tim e p ren d d é jà se s d isp o sitio n s.

L e s e ro is e o rs e t le s c u ira ssé s ru sses m ou ille ­r o n t p r è s d e la d a rs e , o t s e ro n t e n to u ré s p a r les c u ira ssé s a m ira u x français.!

L ’e sc a d re a c tiv e , r a n g é e e n ligno d e b a ta il le , so t ie n d ra d u c ô té d e B a la g u ie r , o t T escadro d e r é ­s e rv e v e rs la j e té e du M o u rillo n ; 42 n a v ire s se ­r o n t p ré se n ta s u r la ra d e .

L e m a ire do T o u lo n e t le s d é p u tés du V ar p a r ­t i r o n t lu n d i p o u r P a r is .

/V ancs. L a d im in u tio n des d ro its a d é te rm in é , e n e f ie t, u n a cc ro is sem e n t de c o n so m m a tio n q u i s ’e s t t r a d u i t p a r u n a c c ro is sem e n t do re v e n u p o u r T E ta t .

11 e s t à r e m a rq u e r to u te fo is q u e co s o n t les p é tro le s d es E ta ts - U n i s qu i o n t s u r to u t p ro fité du no u v e au ré g im e . L es h u ile s ru sses , q u e l’on a v a it e u sp é c ia le m en t e n v u e d e fav o rise r, n 'o n t p ris p a r t ju sq u 'ic i q u e d a n s u n e faible m e su re a u m o u ­v e m e n t des im p o r ta tio n s . M ais il n 'e s t pas d o u ­te u x q u o , d a n s ia a u ito , le s p é tro le s ruBses n 'e n ­t r e n t p o u r u n e la rg o p a r t d a n s la consom m ation f ran ça ise .

I jCs D r o i t s d ’A u t e u r .h 'O ffic ie l d ’a v a n t- h ic r c o n te n a it la p ro p o s itio n

de lo i, d ép o sée on s 'o n so u v ie n t p a r M . G aillard , a y a n t p o u r o b je t d 'e x e m p te r du p a y e m e n t dos d ro its d 'a u * eu r e t c o m p o s ite u r, d a n s to u s les. ca s d ’e x éc u tio n o u a u d itio n s g ra tu i te s , le s soc ié tés m usica les p o p u la ire s .

V oici q u e lq u es e x tra i ts :

« O n c o m p te , e n F ra n c e , p lu s do 7 .0 0 0 soc ié tés o rp h éo n iq u e a . d o n t 1 .500 so n t c h o ra le s , 5 .500 in s tru m e n ta le s . L e n o m b re d e s e x é c u ta n ts e s t de2 67 .000 e n v iro n ; c e lu i des m e m b res h o n o ra ire s do 3 3 0 .0 0 9 , ce q u i d o n n e a p p ro x im a tiv e m e n t un e fic c l if to ta l d e 6 0 0 .00 0 m em bres.

« C es so c ié tés p o p u la ire s , s i n o m b re u s e s , si a c tiv e s , s i dé v o u ée s à le u r tâ c h e , v o u s le s c o n ­n a issez to u s : chacun d e n o u s te s a v u e s à l 'œ u v re d a n s so n a rro n d isso m o n t e t s 'y in té resa o à ju s te t i t r e .

« L e m o u v e m en t c o m m erc ia l q u ’e lle s p ro v o ­q u e n t a n n u e lle m e n t s ’é lève à u n o so m m e de 3 5 m illions, b

I l y a do n c là d es in tc rô ls im p o r ta n ts à m é n ag e r.

U iio In a tig ^ u u a tio i i .L ’in a u g u ra tio n d u m o n u m e n t d e s tin é à p e rp é ­

tu e r le so u v e n ir d e la réu n io n do la p r in c ip au té de S a lm à la F ra n co , a ou J ieu d im a n ch e , à une h e u re , à S e n o n e a (V osges).

L o m o n u m e n t, e n g r a n i t des V osges , a u n e h a u te u r to ta le d e s e p t m è tre s .

A p rè s u n d iscou rs du m a ire e t T ex e cu tio n de la M a rse illa ise , u n b a n q u e t a r é u n i le s o rg an is a ­te u rs do la fê te . D es to a s ts o n t é té p o r té s pa r M M . M iran d o , se c ré ta ir e g é n é ra l, r e m p la ç a n t le p ré fe t a b se n t, o t M . C h . F e r ry , d é p u té . L e s o ir , a e u lie u u n e fô to p o p u la ire t r è s b r illa n te .

L a p e rsp e c t iv e d e no p a s r e s t e r e n r o n to e t d e m e ttr e on p o c h e u n e som m e assez ro n d e le t te p o u r u n so ld a t , d é te rm in e ra les r é se rv is te s e t le s t e r i i - to r ia u x â so m u n ir do c h a u ssu re s chez le c o rd o n ­n ie r d e le u r v illag e .

L ’a d m in is tra tio n do la g u e r r e e s tim e q u e le s ap p ro v is io n n em e n ts do m o b ilisa tio n v o n t p o u v o ir ê tro d im in u és d e 5 00 .000 p a ire s do c h au ssu res .

c o n s o m m a t i o n d n p é tp o le .O n t a i t q u e , a v a n t d e so s é p a re r dé fin itivem en t,

la C h a m b re a n c ie n n e a v o té , s u r l 'in itia tiv e du g o u v e rn e m e n t , u n p ro je t d e lo i ab a issan t le s d ro its s u r l o t p é tro le s é tra n g e rs , b ru ts o u raffinés, e t a a u to ris é l’a p p lica tio n d e ces d ro its réd u its à la R uss ie e t a u x E ta ts - U n is .

L e s d ro i ts ré d u it s o n t com m encé à ê tr e a p p li­q u é s a u d é b u t d u m o is d e ju i l le t , e t Ton p e u t con ­n a îtr e a u jo u rd 'h u i le s p re m ie r s r é su l ta ts d e ce tte app lica tion .

D u fa it d e c e tte ré d u c t io n , le r e n d e m e n t dos d ro its d e d o u a n e su r le s p é tro le s a a u g m e n té , d u r a n t le m o is d e jo i l le t d e rn ie r , d 'u n m illion do

1 . 0 s o l d e d e s m a r i n s .L es fam illes des m a r ie s do T E ta t v o n t rec ev o ir

b ie n tô t la sa tis fac tio n q u ’e lle s a t te n d e n t dep u is no m b re d ’a n n ée s a u s u je t do la d é lé g a tio n p e rç u e se u le m e n t to u s le s tr im e s tre s s u r la so ld e des h o m m e s d 'é q u ip a g e .

C o tte d é lég a tio n , a u x te rm e s d 'u o p r o je t de ré fo rm e a u jo u rd ’hu i a r r ê t é , s e ra p a y ab le m e n su e l , le m o n t, dans u n e p ro p o rt io n q u i p o u r ra ê t r e fixée p o u r ch aq u e m a rin e n s ta tio n ou e n cam p a g n e lo in ta in e , a u lieu d ’ê tre f ixée p a r l ’a d m in is tra tio n . E u o u tr e , le s ca isses d 'é p a rg n e n a v a le s v o n t ê tre r ec o n s titu é es , le s t r a i te m e n ts d e s officiera m a ri­n ie rs s e ro n t lé g è re m e n t a u g m e n té s o t, p o u r r e te ­n ir a u se rv ice le s m e ille u rs se c o n d s-m a îtro s e t q u a rlio ra -m a ître s , u n q u a triè m e c h ev ro n s e ra c ré é a v ec su p p lé m e n t d e so ld e jo u rn a l iè re .

o l i a u s s u r c d e s p é s c p v is t c s .L o s réa e rv ia te s e t le s te r r i to r ia u x a p p re n d ro n t

av ec sa tis fac tio n q u e la q u e s tio n de la ch au ssu re v ie n t d 'o tro ré so lu o d a n s des c o n d itio n s q u i su p ­p r im e n t la p lu p a r t d e s a léa s do l 'e n tr é e e n cam ­p a g n e .

T o u s le s h o m m e s rap p e lés p a r la m ob ilisa tion a u ro n t le d ro it, i l e u r a rr iv é e a u c o rp s , do so p r é . s e n te r av ec le u rs c h au ssu res u su e lle s ; du m o m e n t o ù e l le s s e ro n t d u m o d è le ré g le m e n ta ire e t r e c o n ­n u e s su sc ep tib le s d e fa ire u n b o n se rv ice d e g u e rre , e lle s s e ro n t im m é d ia te m e n t p a y ée s 11 f r . 2 5 c . p a r le s tr é s o r ie r s dos rég im en ts .

A c c i d e n t a u x m a n œ u v r e s *O n é c r i t d 'E v re u x au J o u r n a l d e R o u e n :

P e n d a n t u n o c h a rg e à la b a ïo n n e tte q n 'e x é c u - ta i t h ie r , le 228* d e lig n o , u n r é se rv is te , n o m m é Ju le s C rev in , la itie r à V age l, a’e a t e n fe rré s u r la b a ïo n n e tte d 'u n a u tre so ld a t ; le m a lh eu ro u x e s t tom bé d e v au t lu i e t a eu T ab d o m en tr a v e r s é d e p a r t en p a r t ; il a é té t r a n s p o r té à T hôp ita l d a n s u n é ta t tr è s g rav e .

I n c e n d i e d e t o u r b i è r e s *U n c u rie u x p h é n o m èn e p réo c cu p e e n ce m o ­

m e n t les h a b ita n ts d e la c o m m u n e d e B a r b o ta n - le s - ü a in s , d a n s lo G ers.

I l y a u n e q u a ra n ta in e d ’a n n é e s , e x is ta ie n t là des vastes m a ra is o c c a s io n n a n ld e s fièv res , e t d o n t le dcssècbecn on t fu t e n tre p r is o t m êm e m e n é à bon no fin . C e s t e r r i i n s s o n t a c tu e lle m e n t b ie n cu ltiv é s.

D epu is q u e lq u e s m o is , o n a p e rc e v a it l e fu m ée s o r t i r d e te r re e t on l 'a t t r ib u a i t à T éc h au ffem e n t d u so l p ro d u it p a r la c h a lo u r to r r id e q u o n o u a su b isso n s d e p u is le m o is d e m a rs .

O n v ie n t d 'a c q u é r ir T assuranco q u e c e tte fu m ée e s t occasionnée p a r du fou ; le s an cien s m ara ia com po sés d ’n n e co u ch e d e to u rb e d e p lu sieu ra m è tre s d 'é p a is s e u r so s o n t te lle m e n t échaufféa q u ’ils fo rm e n t u n im m en se b ra s ie r so u te r ra in d e p rè s do s o ix a n te h e c ta re s .

L e feu g a g n e to u jo u rs du te r r a in e t s ’a p p ro c h e dos m a isons d ’h a b ita t io n o t d e s fo rê ts d e p in s. ,

L o s tia v a u x so n t dé jà c om u icacéa p o u r c o m b a ttre le llé a u , o t on c re u se d es fo s sé s tr è s p ro fo n d s p o u r c irc o n sc rire lo lo y e r.

C O L O I V I E S

U e h n n z in c I ic e l e s A n g l a i s .D an s u n e l e t t r e a d re ssée a u x m issions a fr i­

ca in e s d e C lo rm o n t-F e r ra n d , M g r C hausse a n ­no n c e T arrivôe p ro ch a in e de U ehanzin à L a g o s , o ù le ro i du D ah o m ey ré s id e ra so n s T œ il b ie n v e il la n t des A ng la is .

E X T É R I E U R

l i T i a l I c e t s c s a l l i é s .O n lit d a n s la C o rr e sp o n d a n c e d e R o m e :

a O n p e u t ê t :o a d ié s , m a is l ’a llia n ce n ’e i pas le s p e tite s afifaires.

« O n a v u , to u te la sa ison d e rn iè re , le s in te r ­p ré ta tio n s lé o n in es d e s t r a i té s , le s e m b a r ra s , le a op p o s itio n s c ré é e s p a r l’A u tr ic h e à T în tro d u c tio a des v in s i ta lie n s , e t c e t te o p p o s it io n pr& tiquée, m a lg ré l'in fé r io r ité d e la r é c o lte , e n A u tr ic h e e t e n H o n g rie .

« P o u r la sa iso n n o u v e lle , T A lIem a g n e a d o p ta u n e m e su re n o n m o in s rad ic a le : u s a n t d ’u n d r o i t in s c r it a n x t r a i té s , o llo é lèv e d e 2 0 à 2 3 m a rk s , e e s t - à -d i r o à 3 2 f r . 5 0 , le d r o i t s u r l 'im p o r ta ­t io n d e s v in s ita lie n s à 17 d e g ré s . C e n o u v e a a d ro i t , é g a l à la v a le u r b ru te d u p r o d u it , f ra p p e c ru e lle m e n t à l ’e n tré e le s M a rsa la e t , e n g é n éra i, to n s le s v in s d e S ic ile r ic h e s e n d e g ré s .

V P a s u n jo u r n a l ita lie n n ’é lè v e u n e o b se rv a ­t io n . O n e s t t r o p s a tis fa i t d es p a ra d e s do M e tz e t d e S tra sb o u rg , a '

1*0 C o n p o n a c m c n t «le i ’E m p e p c u r G u i l l a u m e .

O n p rê te à l ’e m p e re u r a lle m a n d l'intq^nUon d e

FEUILLETON

L’AFFAIRE

^ A U l i l O TPAR

P a u l E A B A R R I Ë R E

Eo face de rexplicaiioD im minente, Ueclor redevint calme, d'un calme effrayant. Sous les plaisanteries de Trescou, Il croyait devi­ner une hosiliilé, une inquiétude ma! dissi- tnuKes, la géne d ’une posiiioa fausse ; fi eut alors le courage de paraître indifférent. Le seul moyen d’arriver à la vérité, c 'é tait de ne sem bler y attacher aucune importance. 0 ailleurs, une fuis tancé su r la voie, Jean ne a arrêta pas. Après quelques m inutes d 'uae Çonversatlon banale, il rep rit brusquem ent, la voix un peu cbaugée :

— Dis-moi, n’as-tu jam ais, depuis, re - eongé... à cette personne? N’as-iu jamais éprouvé, sinon des rem ords, du moins des regrets ?

~ Jam ais. L essentim eotsm ortssunim oris pour toujours.

— Euh I euh I Là franchem ent... tu n’y penses jam ais?

— Jam ais, te d is-je 1— T ant mieux I

^prodaeUoB autorisée aux Journaux ayant an •roité aveo M. OaUnan Lévy, éditeur à Parie.

— Pourquoi tan t mieux ?— Je ne sais trop comment te conter cela.

P arc eq u e ...Il y eu t un m om ent de silence, une sorte

de trêve haletante, comme dans un duel après un prem ier engagem ent trop vif. Mal­heureusem ent; Jean , qui é ta it re s té debout, appuyé sur le guéridon, fit, d’un mouvement mal com biné, ro u ler à te rre ia périrait de la com tesse. Cet incideut amena la crise. Hector s’avança d’un pas, em porté dans un élan de fu reu r sauvage.

— J e vais te d ire pourquoi, moi.— Dis.M aintenant les répliques se croisaient,

brèves, avec des slridem ents d’épées.— Parce que, re p rit H ector affolé, parce

que tu es ... son ...L a phrase avait été prononcéed’unevoix si

basse, si é tranglée, que Jean la devina plutôt qu’il ne l’entendit.

— Non, répondit-il très froidem ent, parce que je i’ëpouse.

— Ah I tu ne feras pas cela...— Pourquoi non ? te dem anderaiSqe à

mon tour. J ’aime m adame de Vidione t je l'aimais avant toi. E lle est libre, j e l'épouse. Permets-moi de m’étonner, mob ch e r Hector, de ce tte colère que je lis dans tes yeux. A moins que, au lieu d 'étre deux am is cherchant à s’expliquer, nous ne soyons deux ... rivaux p rê ts à en venir aux mains.

— Soit.— Une rivalité; m ais à quel propos?

E ncore une fois, je ne com prendrais ta con­d u ite ... é trange... folle., absurde, que s i— et toi-même lu viens de m’assurer du contraire —

aue s i... tu aim ais toitjours m adame de Vi- ione.S’approchant encore de Jean , qu’il saisit

p a r les deux poignets, H ector eu t un cri désespéré où s’exhalaient toutes ses angoisses refoulées, tous les déchirem ents de son agonie.

Oui, je l'aime I je l’aime I en tends-tu f J e l’aime ! ... e t to i... je te hais, toi, le faux am i, to i...

Il n’acheva pas. Déjà Jean Trescou s’était dégagé.avaitcouru vers une alcôve qui occn- paii le toad de ia pièce e t en avait écarté les rideaux.

— Que vous avais je d it? cria-t-il à une personne encore voilée dans la pénom bre de l’alcôve. Il avoue, il avoue I Ça n’a pas ôté sans peine, sapristi !

Surpris p a r ie b rn ique m ouvement de son adversaire, H ector s’était a rrê té ; puis lenlo- m ent, pas à pas, les yeux hagards, les mains battan t l’air, Il recula jusqu'à la m uraille.

Madame de Vidione était devant lui.Elle aussi trem blait de tous ses m em bres,

pàle et défaite.Ses paupières gonfiées disaient les larmes

lentes s’échappant d’un cœ ur déch iré; ses lèvres sèches, les ardeurs dévorantes de la fièvre; uno lueur de pitié brillait daus ia tristesse résignée de ses regards, de pitié pour le m alheureux ou pour le coupable.

— H ector, dit-elle à dem i-tournée vers iui, dans une attitude suppliante, pardonnez-moi de m’être prê tée à la comédie im aginée p a r mon cousin ; je n’y ai consenti que dans le s - pérahco de vous ê tre utile. Maintenant, êcoutez-mol. Jam ais, m algré votre lettre, à cause même de votre lettre, je n'ai douté de votre cœ ur, pas plus que vous ne devez douter du mien. Un obstacle, plus fort que votre volonté nous séparait, je l'ai bien com pris... Pourquoi ne pas l’avoir d it franchem eut, comme il convient en tre gens qui s’estim ent... e t qui s’aim ent, au lieu d’aller chercher ce m isérable pré tex te d’une lassitude d ’am our. Ce m auque de confiance surtout m’a fait proloiidém ent souffnr. L’explication loyale qui eû t été ma consolation, vous m e la devez à présent. La fuir ne serait digne ni de vous ni de moi ; et si l'obstacle, qui nous désunit, e s td e ceux que rien ne peut aplanir, nous t^ous quitterons, du moins n’ayaut rien à noua rèprocher l’un e t l’au tre , avec l'am ère satisfaction du devoir accompli.

Hector écoutait m i » u n geste, sans un tressaillem ent. La voik de la c o » ie sse lui parvenait dans u n bourdonnem ent vague,

comme à travers une cloison, e t cependant il percevait chaque m ot net, distinct ; mais, quand madame de Vidione vint à lui, la main tendue ; il tomba à genoux.

— M arthe! Jea n !... pardonnez-m oi... SI... SI vous saviez . . si vous saviez... Ah ! je ne peux pas ! je ne peux pas I

Le comtesse e t Jean se regardaient épou­vantés ; il se releva d 'un suprêm e effort, avec la som bre résolution d’en finir à jam ais, et, dans un sauglet,!! leu rje ta sa confession tout en tière.

Avant qu’il eû t achevé, madame de Vidione 8 éta it précipitée su r lui e t lui couvrait le front de baisers brûlants.

— T u te trom pes, mon H ector adoré I tu n'es pas coupable... je to le ju re ... Tiens, je vais te m on trer... Tu verras... o h l je savais b ien , moi I Je t’aim e... je t'aime I...

E lle avait pris sur la table une pile de jo u r­naux qu’elle étalait fièvreusement, dans une bâte folle, pleine de larm es e t de sourires.

— Tiens, lis p lu tô t... tu verras, H ector I Hector !

Lui la repoussait sans pouvoir s’arracher à son étre in te .

— ^ is s e -m è l ! taisse-moi ! Ne me touche pas... j e te souillerais... Je suis un m isérable.

Mais Trescou se plaça devant lui, lui mit de force un journal devant les yeux.

~ Lis donc, grand fou !L 'exaltation d 'Ilec to r é ta it tombée tout

d u n coup.Sans résistance, il se laissa conduire ju s-

q u à un fauteuil où il s’assit. On eû t d it un enfant to u s la férule d ’un magister. H prit docilement le journal e t le parcourut, tandis que la com tesse, accoudée au dossier, re te­nait SOIS souffle, pour ne pas troubler la lec­tu re silencieuse. Pois il baissa la tête d’un a ir accablé e t soucieux, cem me si le sens de I article iui échappait.

— C om preuds. donc b ien , lui cria Jean Trescou en appuyant su r chaque parole, tu n o s pas coupable, en tends-tu? pas coupable. D intention, cela va M n sd lre , tu n e le s ja ­mais été ; m ais pas mémo de fait. Voyons,

mon ami I puisque ce Fram ln, dont il est question là dedans, ce forçat qu’on a tant recherché et qui a eu la bonne idée de se faire pincer, rcconnati avoir, de complicité avec Gauiiot, ass.issiné et volé le com te de Vidione, au château des Brosselles. 11 faut ê tre logique, que diable I Si tu avais tué le comte, toi, ces deux honorables chenapans, venant après toi, n ’auraient nullem ent eu besoin de le tu e r... une seconde fois. C’est donc que tu ne l’a pas tué. Cela l’étonne. L explication est bien simple. Dans la lutte tu auras froissé... étourdi M. de Vidione ; et comme lu n 'as pas beaucoup l’expérience de ces choses-là, tu t'es enfui, croyant avoir commis un crim e. Tes successeurs, plus pra­tiques, y ont mis moins de ménagement. Voilà. Quant au reste , chim ère, Imaeination. folie I »

Tout en parlant, il suivait su r le visage d H ector reffei de ses paroles. A la stupeur du prem ier moment succédait une expression de doute haletant, d’espérance anxieuse; puis, soudain, un grand frisson agita les lèvres et les doigts du jeune avocat, qui se renversa su r le fauteuil en tre les bras de m adim e de Vidione.

— Ah I mon Dieu, sanglota la comtesse.Il est m ort I il est m on !

— Que non pas, répondit gaiem ent le peintre. On ne m eurt pas de b o n h eu r; c’est connu. Tenez, il rouvre les yeux. Le reste vous regarde. Moi, je vous quitte pour courir au télégraphe, — ma dernière course, p a r exem ple ; je me repose après. Il y a là-bas une pauvre mère qui a besoin, elle aussi, d’ê tre rassurée e t consolée.

Au milieu du ja rd in , il se heu rta contre madame Daupin, qui accourait, toute harna­chée, m algré l'heure m atinale ; il se je ta sur elle e t Temhrassa à plusieura reprises. E lit se recula, très digne :

— Comment I dit-elle d 'an a ir nn peu fen*frogué, vous étiez Ici depuis h ie r so ir, e t je lapprends seulem ent... Une pareille con- dn iie ... un je l mnnqnn d 'd g ird a ... j« m 'en p ln in d r tU a n r tl ie ,

r - Bah ! laissez voire nièce (ranqnille^.et venez avec m oi... je vous expliquerai... lW cogniio m’était absolum ent nécessaire,

— El vous plairait-il de m e d ire ïe pour­quoi de vos étrangetés ?

— Volontiers. Vous souviens-t-il qu’un jour,, dans les ru ines du château d e l TétiB,-» vous m avez dit, parlant à ma personne, en m e m ontrant H ector Lauzière au bras de , madame de Vidione: t Voilà le gendre ûu’il m’aurait fallu > ?

— Moi ! j ’ai d it cela ? jam ais !— En propres term es : tV o iIà ...le ... gen­

d re ... qu il... m’au ra it... fa llu ... a— Eh bien ?“ Eh bien, ce gendre, vous l’avez.E t, comme m adame Daupin ouvrait une

Douche énorm e, il continua :— Voyez-vous, m a cousine, il faut se gar­

d e r de fo n ii^ e r à haute voix des souhaits imprudents. Totqoura il se ii^uve quelqu’un pour les ram asser, ne serait-ce que le vent qui passe. Une fols eu bon terra in , ces m au- vaises graines germ ent ; elles poussent en dépit des obstacles, des insectes rongeurs, de la pluie e t de la tem pête. E t, un beail i*?****’ j** d oubliées, on est to u tétonné de les voir s 'épanouir au soleil, noiw tam fleurs e t fru iu , vivaces e t splendides.

Madame Daupin, ahurie d e stupéfaction, ausst, d ailleurs, essoufflée p a r une m arche trop r ^ i d e , ne songeait pas à répondre.

— Et puis, m a chère cousine, lui d it mali­cieusem ent Trescou en se penchant à s o i oreille vou. ne dérogez p i , . . . L „ U u i lè ro , bonne famille de robe ?

FIN

Page 2: COURRIER DE L’OISE - Le patrimoine numérisé de la ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_09_14_MRC.pdfrendre le plus utiles; il én fit le chef de notre état-major

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■« fkiN cooronnef à B«rlln M œoli d« décembre prochûo.

11 D'y a paa e a de couroonement au momeot ou Guillaume II eat monté eur le trfine, e t cette cérémonie amàuerût autour du jeune empereur loue lei princea de l'Empire ou les alliée de l'AUemagae.

Cette nouvelle e it auez vraiiemblable; on aalt ai Guillaume II aime lea pompea I

M a n i f e s t a t i o n o r i g i n a l e .M. Gratt, bourgmeitre de Neuatadt, grand

duché de Bade, négociant en tabacs, a profité de ranniveraalre de la journée de Sedan pour protes­ter contre le projet du gouvernement d'impoaer lea tabacs. Au lieu de drapeani, il a garni sea fenêtrea de fouillea de tabac, recouvertes de largea bandes de crêpe.

Le gouvernement a ordonné des poursuites contre ce bourgmestre quicomparsilraprochaino* ment devant lea tribunaux.

U n t r a i n a r r d t é p a r d e s b r i g a n d s e u A m é r i q u e .

Hier matin, & (rois heures, un mécanicien de la Lake-Sbore Company, constatant une erreur d’aiguillage, près de Kessler, dans l'indiana,140 milles de Chicago, serra les freina et arrêta le train pour prévenir un malheur.

Aussitôt, vingt hommes masqués sortirent des accoteraeuta do la voie et atta'juàreut le train.

Le mécanicien so défendit è coups de barre de fer, terrassa un dos assaillants, mais reçut coup de revolver qui le blessa grièvement.

Les voleurs essayèrent de faire sauter avec une cartouche de dynamite le wagon coffre-fort de la Compagnie des Messageries des Elata*I ois, qui renfermait une somme d'or en 1 rros de250.000 dollars envoyée par une banque Chicago.

L’explosion éventra la wagon.Le gardien de ce wagon fit .eu i plusieurs

reprises par l’ouverture béan:<?, mais il désarmé, terrassé, et il perdit finalement connais­sance.

Les voleurs s i sont emparés de 15.000 dollars. Ils disparurent dans les bois après avoir tiré de nombreux coups de feu pour intimider les voya­geurs.

Cet attentat jette un jour singulier sur la eécurité aux Etats-Unis.

L'n Congrèsc o n t r e i a l i t t é r a t u r e im m o r a le .

11 Tient de s’ouvrir à Lausanne un congrès contre la llllé ralure im morale.

Ce congrès se fondesur celle idée très juste, qu'avec l’esp rit d ’im ilalion qui anim e l ’homme, lout type créé par l’im aginalion d ’un poète ou d ’un rom ancier lend à se re ­p roduire dans la réalité .

Assurém ent il n ’est pas reproduit in tégra­lem en t: iDitis les sentim ents et les aclions des lecteurs qui s’in téressent aux héros d 'un liv re tenden t falalem ent à se rapprocher de ceux du type qui a frappé leu r imaginalion. C’est là une influence aussi irrésistible qu’inconscienle et qui peut se tou rner aussi bien dans le bon sens que dans le mauvais.

Le congrès de Lausanne désire que la ' législation des dÜTérenls pays devienne d ra ­

conienne pour ia pornographie et apporte quelques restriction à la publication de dé tails abondants et sensalionnels su r les crim es e t les suicides. Il croil que tous ces récils sanglant, traversant des cerveaux fai­bles, créent de véiitah les épidémies de sui cides ou d ’assassinats.

Le but des congressistes est fort louable ils veulent faire d ispara ître un véritable danger public.

Un vif incident s’est produit dans leur prem ière réunion. Les délégués allem ands on t déclaré que la l'i-ance était la grande usine de pornographie donl les produits d boi-ilenl l’Eurupe. A ssurém ent, tout n 'est pas parfait dans notre lilté ralure , trop de nos livres ont pour fond îles intrigues pro fondem ent immorales ; m ais les Allemands sont allés bien loin. Les FrançiUs on t vive­m en t répliqué ; le président a dû in tervenir avec énergie.

Il faut espérer que celte petite scène, où le pharisaïsm e allem and s’est désagréable­m en t m anifesié une fois de plus, n ’cmpé- ch'era pas le Congrès de trouver quelques rem èdes à apporter à un état de choses qui devient de plus en plus un péi il pour tous.

C M O H IQ U ^ LOCALE

LE CHEMm DE FERd e S u p v l l l l e r s à S e n l ls ,

P o n t - S a in t e * M a x e n e e e t V e rb e r ie , a i l C o n s e il g é n é r a l d e l’O ise .

N ous cro y o n s in té re s se r nos le c te u rs e n d o n n an t le co m p te -ren d u officiel de la séance du C onseil g é n é ra l , dans laque lle a é té vo tée la su b v en tio n p o u r le chem in de fe r q u i in té re sse si v iv em en t n o tre ré g io n .

O u v e r r a que nos rep ré .sen tan ts o n t é n e rg iq u em o n td éfe n d u la c a u se d e l’a r ro n ­d issem en t co n tre les a tta q u e s assez s u r ­p re n a n te s e t m a lh eu reu ses , du re s te , du P ré s id e n t du C onseil g én é ra l.

M . C u v in o t a u r a i t dû co m p re n d re q u ’ap rès av o ir vo lé des ch a rg es in fin im en t p lu s co n sid é rab les p o u r les chem ins de f e r dos a u tre s a r ro n d isse m e n ts , il n ’é ta it pas ju s te 'd e re fu éc r à l ’arro n d issem en t de S en iia , qu i pa ie la rg e m e n t sa p a r t de ces c h a rg e s , l a m odeste su b v en tio n qu i d o it n o u s a s s u r e r u n e voie nouvelle e t a u g ­m e n te r l’a c tiv ité e t la v ie de to u te une p a r tie du d ép a rtem en t.

lionA doM M .Bridim us,propriétaire:F lavien,ingénieur civil e t Dervieu, dem eurant à P aris, tendan t ù ob ten ir la concessiop d 'un réseau de tram ways à vapeur & é ta b lir en tre Surv illlers, S enlis, Morlefonlaine, Pont- Sainle-M axence e t Verberie.

« Le prem ier dem ande ia subvention qui pourra ê tre accordée ; les dern iers réclam ent un subside de 40.000 francs payable annue l­lem ent pendant 10 ans.

f Les communes intéressées à l ’établisse­m ent de la ligne dont il s 'agil ont voté le quart de lad ite subvention.

< Le surp lus, soit une somme de 30.000 francs, resiei’ait é la charge du Déparlem enl |)our 10 000 francs, e l do l'E ia l pour 20.000 lancs.

« L e Conseil général au ra d ’abord à exam iner, sans apprécier le mériledosdilTé- renles dem andes de concession, s’il y a lieu d'adopter pour le D épartem ent le principe d’une subvention annuelle maxim a de10.000 francs pendant 10 ans. Si un vole in terv ien t dans ce sens, des pourparlers pourront ê tre ropiis avec les divers pétition­naires, en s 'en tourant de toutes les garanlies néce:saires, el je poui rai soutneitro l'affait e à l'inslriiciion piescrilc par la loi d u U ju in 1880 e l le décret du 1881.

« Alin de ne point re ta rde r la solution de toutes les questions auxquelles celle alîaire donnera lieu, vous voudrez bien apprécier s’il est nécessaire : 1® de déléguer, confor­m ém ent au 1*'§ de l’article 77 de la loi du 10 aoùl 1871, à votre Commission départe­m entale, le pouvoir de prendre les décisions urgentes que l'instruction de l'alîaire récla­m era it; el 2° si besoin est, de désigner les Membres ijui, avec ceux de l’Assemblée dépar­tem entale de Seine-et-O ise, devront com­poser la Commission interdépartem entale prévue p ar l'article 00 de la loi précitée. »

Le rapporteu r do la 2® Commission vous dem ande la permission de rappeler en queU ques mots les précédents de la question qui n ’est pas nouvelle pour vous.

Dans la session d ’avril 1892, une étude des tramways dont il s'agil, faite avec soin par M. Ilienvauxj ingénieur de l'arrondisse- m enl de Senlis, vous avait été préseiilée, el le rapport (jue j'avais l’honneur de vous faire à celle époque, constaiail que ce projet pa­raissait susceptible d ’a ttire r les capiialisies ou les Sociétés qui en lrep renneo t la cons- iruciion e l l'exploitation de chem ins de fer su r roule. Mais qu 'il appartenait aux inté­ressés de faire les dém arches nécessaires pour trouver un concessionnaire.

La Compagnie du Nord, auquel le projet avait été soumis, reconnut qu’il y avait un cerlain in térê t à desserv ir les communes situées su r le parcours du tracé, e l sans accepter l ’ensemble se déclara disposée à prê ter son concours financier à ré tab lisse­m ent d 'u n réseau de tramways res tre in t et déterm iné par elle.

Celte solution ne pouvant donner satisfac­tion aux besoins qui se m anifeslaienl, e t no tenant pas compte des relations des com­munes des cantons de P o n te t de Senlis avec leu r chef-lieu d 'arrondissem ent, des dé­m arches furent faites pour rechercher des concessionnaires disposés à exécuter le réseau complet étudié par M. llienvaux.

Les pourparlers aboutiren t e t l’un des de­m andeurs des concessions consentit à l’exô cution complète du projet m oyennant une subvention fixe de 20.000 francs pendant 10 ans, pi ovenant des communes et du dé­partem ent, e t une garantie d ’inléréls de là part de l’Etat pendant le même temps, celte garantie étant lim itée à 20.000 francs.

Les représentants des communes, pour bien m arquer l’in térê t que les populalions atlachaienl à la création des nouvelles voies de com m unication, décidèrent qu’il y avait lieu pour les communes de p rendre à leur charge lasiibvention dem andée, l’au tre moitié devant être fournie par le départem ent.

I.es conseils municipaux ralitlérent celle déci-sion el volèrent respectivem ent les sub- venlions suivanies, pour une période de dix années à partir de l'exploilalion du réseau

S e n lis ................................... 5 .000 fr.Ponl-Sainle-.M axenoe.. . . 1.100F le u rin e s ............................. 1.000P la illy ................................... 500Morlefonlaine...................... 300P o n ta rm é ............................. 300La C hapelle-en -S erval.. . 300V erberie............................... 300T h iers ................................... 200L liam an l. ......... 200IJras.seuse............................. 200V illeneuve-sur-V erberie.. 200V illers-Saint-Fram bourg. 150S t-V aasl-de-Longm üU l.. . 100O gnon................................... 60H aray..................................... 50AumÔnt................................. 40

Sw traU de la séance du Conseil tjénéral X aoû tM .'ihspH it (do Pontarm é), rapporteur :

Messieurs,H . le P réfet nous adresse le rapport su i-

t a n t , re la tif i ré tab lissem ent d 'un réseau d e tram w ays A vapeur dans l'arrondissem ent d e S entis.

c J 'a i rh o n n c iir do vous soum ettre, avec le rapport de U.U. les Ingén ieu rs, des p é li-

Le principe de la subvention fixe adopté par les communes el ipii est en somme peu cievé, puisqu’il s’agit d 'un réseau de 51 ki lom èlres, limite à 200 fr. park ilom ôlre pen danl «me pêi-ioJe de dix années, le .sacrifice qu 'elles s'im posent. Si le Conseil général adoptait le mémo principe, c’est à ces condi­tions relativem ent peu onéreuse.s que le dé­partem ent a.-surcrailii one partie im portante de l'arrondis-semenl de .Senlis les bienfaits de nouvelles voies de communication. Il est in téressant de signaler le fait ipie-Survilliers pourra devenir le point de départ d 'autres lignes qui m ettront en com m uniralion des contrées voisine.s e l donl les relations ne sont actuellem ent possibles que par los che­m ins el roules. It.ippelons (|ue le déparle­menl de S eine-et-O ise a décidé la construc­tion do 300 kilom ètres de chem ins de fe r i voie étroite parmi losiuclles est comprise une ligne de .Survillier.s i Reaumont par Luzarches. Dans le départem ent île .Seine- et-M arne, une réunion des représentants des communes du canton de Dammarlin a e lieu récem m ent el une denian le doit éli adres.séo pour l'é lude, depuis longtemps ré clamée, d ’une voie de S iirv id ie rsà .Mcaux par D am m arlin. La nécessité de moyens de communication plus rapides et plus écono­miques est la m ême dans toute ceito contrée, el leu r établissem ent assurera it dans des directions nouvelles un trafic qui ne demande qu 'à se développer.

Il n ’y a pas lieu. Messieurs, de s'occuper en ce mom ent de la concession dem andée des tramways à vapeur de l’arrondissem ent de .Senlis. l.a seule question sur hir|iielle nous avons l’honneur de vous demander' de vous prononcer èsl celle de la subvention que le départem ent peut accorder.

Ce n 'est que lors(|ue votre décision sera prise que les pourparlers po u rro n té trcp o u r­suivis avec les dem andeurs en concession en s'en tou ran t de toutes les garanties néces­saires.

Nous TOUS proposons de consentir un sa­crifice égal à éclul que les com m unes ont déjà fait i>l de décider en principe qu 'une somme de 10.000 francs sera accordée nu concessionnaire de ces lignes pendant dix années, à partir do la m ise on exploita­tion .

D ans le cas où, comme nous avons (oui lieu do l ’espérer, vous accepteriez les p ro ­positions de votre Commission, nous vous

Îrierions, conform ém ent à l'avis de M. le ’r é fe t : 1® de déléguer, conform ém ent au

1*' de l'arlicle 77 de la loi du 10 août 1871, la Commission départem enta le le pouvoir

do p rendre les décisions urgentes que l ’in s­truction do l ’aiTaire réc lam erait; 2® (une fraction de la ligne se trouvant su r le dépar­tem ent de Soine-el-O ise) de désigner les m em bres qui avec ceux (le l ’assem blée dé­partem entale de Seine-et-O ise, devraien t composer la Commission in terdépartem en­tale prévue p a r l’artic le 90 de la môme loi.

tf. le Président. — Vous avez onlendu. Messieurs, les conclasions du rapport do l'honurabloM . Dupuis.

La question qui se pose est de savoir si le Conseil général e s t disposé à adop te r le irincipe d 'u n e subvention ferm e de 10.000 runes par an , pendant dix ans, poiir a ider à

la construction e l à l’exploitation d 'u n ré­seau Je tramway dans I arrondissem ent do Senlis. Les conclusions du rapport dem an­dent en outre que la (Commission départe­m entale soit autorisée à p rendre, d ’accord avec l'A dm inistration, toutes décisions re ja - lives i l’instruction de l’atraire, c 'est-à-d ire à la préparation du dossier qui sera ulté­rieurem ent soumis au Conseil général en ce qui touche la déclaration d ’u tilité publiipie e t la concession; enfin , que trois membres du Conseil géiiéi al soient désignés pour faire )artie de la Commission interdépurtem en- a le .

Il, de l’A igle. — Où p rendra-t-on les10.000 fr. .

tf. le llapporteur. — Nous ne demandons pn.s l’ouveriure d ’un créd it, m ais le vote, en principe, de la subvention.

tf. le Président. — Il est bien ce rlain que si .M. le Préfet se trouvait en présence d ’une fin de non recevoir absolue opposée par le Conseil général aux propositions de sa Com­m ission, il ne p réparerait pas d 'étude e t de dossier; m ais le jo u r où nous serons saisis par lui d 'une proposition de concession im ­pliquant le vote, p ar le Conseil général, d 'u n e subvention annuelle pendant une pé­riode de dix ans, nous devrons nous préoc­cuper des ressources à créer e t du chapitre su r lequel elles devront ê tre im putées. Si ces ressoui'ces nous font défaut, nous ajour- neronslaso lu tiondélin ilive . Pour le moment, nous prenons seulem ent l'engagem ent de faire, si les ressources ne nous m anquent pas, le sacrifice nécessaire dans les limites indiquées p ar le rapport.

tf. Noël. — P onrra -t-on , dans ces condi­tions, trouver un concessionnaire?

tf . le P résident. — 11 s’en est déjà pré­senté un.

M. le R apporteur. — Et môme deux! tf . de l ’A ig le. — La question reste en­

tière.t f G aillard. — Ce que nous dem andons

au Conseil général, c’est de voter d ’une m a­n ière ferme au jourd 'hu i la question de prin­cipe; autrem ent, nous éprouverions de; dilficuités extrêm es à trouver un concession nuire.

M. Noël. — Ce que d isait lout à l'heure M. le P résident est beaucoup plus restrictif que ce que vous dites vous-m ém e. La Com­m ission dem ande au Conseil général do s’engager à donner 10.000 fratjcs si l'on trouve un concessionnaire. .M. le P résident disait, lui, que si l’on trouvait un conces­sionnaire, on exam inerait alors si l’on avait les ressources suffisantes'' pour voter ia sub­vention de 10.000 francs.

t f . le R apporteur. — Les com m unes se sont engagées d 'u n e façon ferm e; nous de­m andons tjue le départem ent se place, vis-à- vis du concessionnaire éventuel, dans la m ême situation.

.tf. (e Président. — Voici quelle est ma pensée. Le Conseil général pourrait inv ite r M. le Préfet à prépare r un dossier et à ouvrir des négociations avec un concessionnaire en lui faisant connrdtre que le Conseil général est disposé à voter une somme de 10.000 fr.

tf . le R tifporteur. — Le mol « disposé « ne sullirait pus.

M. le Président. — Il n ’est pas pos.'ible d 'ouvrir un crédit pour une (iépense qui n'est pas décidée !

tf . le Préfet. — Ce que la Commission de­m ande au Conseil général, c’est, sans préju­ger le résultat de l'enqiiéte, sans préjuger le m érite des dem andes de tel ou tel conces­sionnaire, sans s'engager actuellem ent vis- à-vis d 'une personne déterm inée, de s'enga­ger vis-à-vis do lui-m éine à accordoi' une subvention fixe et annuelle de 10.000 francs pendant dix an.«, s 'il résu lte de l'instruction (pi'on se trouve en présence d 'une demande (le concession sérieu.se e l digne d 'ê tre ac­ceptée. A côté de cette réserve, il y a lieu de m anifester {dus q u 'une intention' bteuveil- lanle, car, outre les négociations à suivre avec le concessionnaire évenlnel, il y a des négociations à engager avec l'E tat, qui ne ferait rien s’il ne se trouvait pas en présence d 'un vole ferme de principe.

tf . G aillard. — Si vous n ’émettiez pas, en elfei, un vote ferme de principe, nous ne trouverions pas de dem undeuren concession dispo.^é à tra iter avec nous.

II. Chocet. — Nos traditions dém ontrent le contraire. Voici com m ent nous avons tou­jours jirocédé Nous dem andons un conces­sionnaire et, lorsqu’il s 'en présente un, le Conseil général décide.

tf. G aillurd. — Ce que nous dem andons, .Messieurs, au Conseil général, ce n 'est pas l'inscription immédiate de telle on telle somme au budget de telle ou telle année c 'e> tdepi'cndre aiijourü'lini l'engagomenl - et l'engagfinenl très net et très formel — d ’accorder une subvention de 10.000 fi-ancs pendant dix ans, aussitôt (|iie rem iuète à la(|iielle il va être procédé vous aura mis en présence d 'un concessionnaire sérieux et olTrant les garanties désirables. C'est là ce que j'appelle le vole ferme de principe, et c'e.st püiir(|iioi je vous prie instam m ent, afin que dans une discùssi\iii aussi im portante, il ne puisse sut).si.sier aqcune é(|uivoque, do vouloir bien volcé sans modification les con- ciu.sions de la Commission dans les term es mêmes qui vous sont par elle proposés.

tf . Rerdin . — Cette m anière de procéder est conforme à celle (jii’a suivie le Conseil général dans sa délibération du 27 avril 1892, où il est (lit :

« L 'alîaire se présente sous un jou r favo- f rab le c l sem bla susceptible d’a ttire r les « capitalistes on les Sociétés qui eu treprcn- c nont la construction e t l'exploilalion des 0 chem ins de fer su r routes; mais il n’appar- « tien t [las à l'A dm inistration de se m ettre c à la recherche d uo concessionnaire. >

II. le P résident. — Le rapport de M. Du- pni.s qu'invo(|ite .M. Rerdin, concluait ainsi:

f II no peut ê tre question du concourt « financier (|iie pourrait accorder le Dépar- < lem ent alors qu’aucune proposition ne lui « est présentée. >

Nous ne sommes en présence d'aucune proposition ferm e. M. le Rréfet ne nous apporte ni dem ande en concession, ni propo sition de crédit.

.1/. le Préfet. — La dem ande n ’est pas encore instruite .

.V. D upuis. — J 'en ten d a is d ire tout l 'heure que nous procédions aujourd 'hui d 'une façon conlra ireànosusnges. Je réponds que si nous nous étions trouvés dans le pa.ssé dans les mômes conditions qu’aujour­d 'h u i, la situa tion du départem ent ne serait pas plus m auvaise. J e souhaite que vous trouviez toujours des concessionnaires m oyennanl 200 /ran c s p a r kilom ètre.

tf. le Président. — V otre proposition préjuge l'exécution in tégra le des petits ré ­seaux. Qui prouve que les populations in té­ressées accepteront cotte conclusion ?

tf. Préoôt. — A lors, tes fonds ne seront pas engagés!

il . G aillard. Le vote d es ' com m unes, de môme que le Conseil g énéra l, ne vaudha qu’au tan t qu ’on au ra trouvé déllnitivem enl, après l'enquête, un concessionnaire décidé à faire la totalité du réseau. I l y en a plusieurs qui se présen ten t. J 'in s is te de nouveau pour que le Conseil vote les conclusions de la Commission.

II. Chovet. — Au poin t do vue do l ’in térê t général, l’em pressem ent des communes m e parait significatif. D’a u tre p art, nous con­naissons assez cetto partie do l’arrondisse­m ent de Senlis pour com prendre la néces­sité de la do ter des voies de com m unication qu’elle réclam e.

tf. le P résident. — Je n ’ai jam ais entendu m ’opposer au vole do p rincipe; il s’ag il u n i­quem ent d ’une question do lormo.

tf. Noël. — Nous prenons l'engagem ent moral de voler le crédit.

U. le Président. — Nous prenons le même engagem ent que l'E tat a pris dans lu loi de 1880 su r les chem ins de fer d ’in térê t local, lorsqu'il indique les condiiionsdnns lesquelles il les subventionnera. Mais, à côté de l’enga­gement m oral écrit dans ia loi. chaque con­cession fait l ’objet d 'u n vole de créd it u ltéiieur.

P ersonne n e dem ande plus la p aro le ? Je mets aux voix les conclusions de la Commis­sion. (Ces conclusions sont adoptées.)

MM. Dupuis (de Pontarm é), Gaillard el Rerdin, sont désignés comme m em bres de la Commission in terdépartem enta le.

Dans la soirée du 9 couran t, un individu inconnu fu t su rp ris dans l'écurie de l'hôtel­lerie Ileu rteux , en tra in de g a rn ir , avec l’in ­tention évidente de le voler, un cheval appar­tenant à M. Giengor, boucher. Pendan t que le garçon boucher P orron , qui avait vu et interpellé lé m alfaiteur, courait p révenir son patron, ce t individu s’est précipitam m ent esquivé, e l il a été impossible de le retrouver.

Vols. — Ackerman (Léopold), 14 ans, el W allon (Louis), 15 ans , palefren iers à C)ian- tilly, chez le sieur C arter (Thom as), 63 ans, e n tra în eu r & Chantilly, sont deux pauvres enfants jetés en France p a r le so rt e t par leurs parents qui les abandonnent voloutui- rem enl, sans aucun souci d e leu r avenir.

11 ne faut pas s’étonnér que ces enfants, n ’ayant plus aucun guide, houspillés p a r l’u n , battus par l’au tre , n e se laissen t en ­tra îne r au mal.

C’est ainsi que ces m alheureux se sont livrés à des vols de pommes e t au tres fruits, au préjudice de M. Soyer c l du chef de gare de Chantilly.

Ackerman est (iondamné en un mois d ’em ­prisonnem ent, e t W allon acquitté comme ayant agi sans discernem ent.

Vol de n um éra ire . — Bouchez (D ésirô- Augusle), 18 ans, sans domicile fixe, deux mois d ’em prisonnem ent.

Vol. — Schlim (Jean -P ierre), 39 ans, m anouvrier à C hantilly, a soustrait des ob­jets m obiliers au préjudice de K ohlos(Isaac).

Oser s’attaquer à un KohiosICoùl : Deux'mois d 'em prisonnem ent.Vagabondage. — B ecker (C hrétien), 29

ans, et Beckef (F rédéric), 18 ans, sans do­micile, chacun un mois d ’em prisonnem ent.

In fra c tio n à expu lsion , rébellion. — Brad (A lphonse), 24 ans, sans domicile, quatre

Le 19 septem bre courant, à quatre heu res du soir, deux chevaux réform és, provenant de la gendarm erie , seron t vendus à Senlis, su r la place de la Halle.

Transla tion d ’u n débit de boissons sans au to risa tio n . — Deraine (Jean-O apliste), 34 ans, can tln ior A lléez-Fosse-M arlin, a transporté sa can tine d 'u n lieu A u n au tre sans faire la déclaration prescrite p a r la loi.

Coût : 16 fr . d ’am ende.

M . P I Q U O I S ) o o m m ts 8 a tr e * p r l* ■ e u p à S e n l i s , d e m a n d e n u C r l e u p p o Q P i a e a l l e d e s v e n t e s .

S’adresser, 14, rue de Beauvais, à Seuils.

; K ar.U é de S e a lie du 1 2 S ep t. 1 8 9 3 .DD8 IONATIOM

DIB OBXJNBP t l ldsi

lOOkll.

i'Oillsdè

l'hMt.

807876744442

Prixds

l'baet.Obiervatioii.

1 l '* q n a l. F ro m e n t.! 2 * —

U ‘ -S e in l e . . . . . . .

A v o iio . j j " ’ ™ '-

2 9 502 0 >»i19 50 12 5021 0»2 0 B»

16 40 15 60 14 8 0 9 2 5 9 2 5 B 40

S a o a v e r . lit . l à .Id .IH.Id .

Piix -tu Pain da (BlaD>;.., 0,33 le k. Saos ver. 1*'au 16 aept(tbib.liiiB-blBQe 0 ,2 8 — i Id.

Farine : les 157 kilog., 47 fr. — Sans yerintion.

P o lic e c o r r e c t io n n e l l e d e S e n l i s .Audience d u 9 septembre.

Présidence do M. F aisant, président.M. Delicne, substitut, occupe le siège du

m inistère public.Coups volontaires. — P aris (V ictorine),

29 ans, femme D ainbreville, couturière à Nanteuil, 25 fr. d 'am ende.

Le 7 aoùl, la femme B ahu sortait de chez elle, vers sept heures du soir, lo rsqu 'elle fut interpelh^e p a r la foraine D ainbreville, qui lui adressa lout le vocabulaire des plus grossières in ju res; puis, non contente do cela, elle s'em para d 'u n e om brelle qui vola bientôt en éclats su r les épaules de la femme Bahu.

— Sablond (A ntoine), 35 ans, m anouvrier à Vez, s'est porté à des violences et des voies de fait su r le sieu r Longuet, cultivateur, qui le renvoyait de chez lui, n ’é tan t pas content de son travail. Ainsi d it le procès-verbal ou plutôt les dépositions des témoins.

En ou tre, Sablond s 'est présenté devant M. Longuet arm é d 'u n revolver.

Ce fait constituant le dé lit de port d 'a rm e prohibée, seul délit re tenu , Sablond est condamné en 25 fr. d 'am ende.

— Vervaoke (A uguste), 69 ans, m anou- vricr à Creil, p ré tendant que Berhique, tra­vaillant avec lui. lui av a it soustrait de l 'a r ­gent cactié d ins le chan tier.

De là, dispute cl coups, e t finalement une cond.imnaliuQ en 16 fr. d 'am ende pour Ver- vaeke.

il fera bien do choisir, à l’avenir, une cachette plus sûre.

— Ti'iboulel (Eugène), 20 ans, raanou- vrier à Pont, a, sans rim e ni raison, porté un coup de poing su r l'ieit d roit du sieur Giilet, du môme lieu, au lisque do lui crever l'œ il, tan t son agression a été brutale.

L’art. 311 réprim ant celle m anière d ’agir, Triboiitet est condam né en six jo u rs d 'em ­prisonnem ent.

-V C ontinuons: Rousselle (P au l), 33 ans, m anouvrier à Cires-Ies-Mcllo, ne parait pas d 'une hum eur bien douce, surtout quand il est ivre.

Cclio fois, une pauvre femme, âgée de 70 ans, .M“ « lléaum et, a été la victime des brutalités de Rousselle, lequel no voulait rien moins qu ’étr.m gler la bonne femme.

Savait-il pourijuoi? Assurém ent non.Coût : Quinze jours d 'em prisonnem ent.— Iluot (H en ri),-22 ans , m anouvrier à

B o ra n .a a g i à peu prés de même envers le sieur Guillaume, m archand de vins au môme lieu, faits pour lesquels le Tribunal le con­dam ne en un mois d ’em prisonnem ent.

Outrages d la pudeur. — Ilarp illa rd (Al­phonse), 17 ans, e t Ilarp illa rd (Léonie), 15 ans, m anoiivriers à noiiillancy, se sont rendus coupables de faits d 'outrages à la pudeur que nous n'avons pas à com m enter.

Ilarp illa rd (Alphonse) est condam né en un an d ’em piisonnem enl.

Ilarp illa rd (l.éonie) est envoyée dans une m aison do correction ju sq u 'à vingt ans ac ­complis.

Pêche. — Pour nous d is tra ire des coups sus-relatés, passons à la pèche :

Rodwick (Ernest), 27 ans, m anouvrier à Greil, pêche dans un endroit réservé, cou- tum ier du fait. — 100 fr. d ’am ende.

Brehamcl (Jule.s), 46 ans, ouvrier faïen­cier à Veriicuil, a éié su rp ris péchant avec quatre lignes, il ne pouvait assurém ent exé­cuter les prescriptions de la loi dans ces conditions. — 5 fr. d 'am ende.

Loviny (Em ile), 28 ans , m anouvrier à Verneuil, a péché avec denx lignes non tenues à la main. — 5 fr. d ’am ende.

Grison (Eugène), 25 ans , ouvrier faïencier à Creil, a péché avec deux lignes non tenues à la m ain. — 5 fr. d 'am ende.

Devatlois (Auguste), 17 ans, m anouvrier A Nogont-les-V'iergesi a péché avec deux lignes non tenues à la main. — 5 fr. d'amende»

Bettancourt(Gam ilto), 19 ans, m anouvrier à Croit, n ’a pas vu le poteau qui indique l’endroit roaervé. — 10 fr. d ’am ende.

Dupuis (Joseph), 20 ans, chaudronnier à Creil, a été tout aussi aveugle que Rctlan- court. — 16 fr. d ’am ende.

Mirland (Toussaint), 19 uns, m anouvrier à Creil, a péché avec deux lignes, dont une seule tenue à la muln. - 5 fr. d ’am ende.

Willlon (Jean-B apllste), 29 ans, ouvrier d ’usine A Creil, a péché après le coucher du soleil. Il au ra it dû attendre aussi le coucher des gendarm es, cola lui au ra it évité 25 fr. d ’am ende.

Vormoulon OJecrges), 16 ans, ouvrier faïencier à Creil, a péché a te c deux lignes, dont une tenue A la m ain e t l 'au tre flchco en terre . & fr . d 'am ende.

Election d’un Conseiller d’Arrondissement.C A IV X O X D E C R E I L .

E l é s i o l t a - l i s p a x * O o i x i m u x i e s .

NOMS DES COMMUNES ios

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A prem ont.......................... ............................ 186 132 36 89 7B la incourt..................................................... 102 73 24 48 1C h an tilly ....................................................... 756 413 139 241 33Coye................................................................ 348 178 73 .87 18

, Crainoisy..................................................... 136 93 31 62 »Creil................................................................ 1.613 1.092 64 1.004 24G ouvieux....................................................... 440 255 73 169 13L am orlaye..................................................... 161 83 48 33 2M avsel............................................................ 44 36 14 22 >

Meho................................................................ 111 87 46 40 1• M ontalaire .................................................... 1.049 704 252 416 36I Xogenl-les-Vierges...................................... 575 321 89 225 7

F rècy-sur-O ise............................................ 269 161 26 124 11S ain l-L eu-d’E sserent...............................: 450 275 58 208 9Suint-M axim in............................................ 294 216 179 32 5Sain l-Y aasl-les-M ello ............................... 229 167 32 129 6

’T h iv ern y ....................................................... 73 63 24 36 3V illers-S ain t-P au l...................................... 188 134 16 113 5Yillers-sous-Sainl-Leu............................... 78 50 6 44 » .

T otaux........................... 7 .102 4.533 1.230 3 .122 181

AT. D A U Q U E T e s t é lu .

Arrondissement de Sentis.A u l i l l y .

La prem ière p ierre de la gare d'A ntilly ôsl posée.

Four perpétuer le souvenir de cette solen­n ité , un parchem in renferm é dans une bou­teille placée sous te seuil de la porte d ’en trée dés voyageurs, porté tes noms des ouvriers occupés aux travaux e l des fonctionnaires existant dans la com m une, depuis l'ingé­n ieur en chef des travaux ju sq u a u modeste garde cham pêtre.

Une des [leisonnes présentes, dans une petite allocution de circonstance, a remercié M. de M aindreville, m aire d 'A ntilly, ainsi que sa famille, d 'avo ir bien voulu honorer de leu r présence la petite cérém onie du jour.

A v i l l y * S a i n t « L . é o D a r d .Liste des num éros gagnants de la Tombola

de l'année 1893.13 635 1221 2015 2535 3312 3679 -1181 458843 ÜtO 1293 2455 2511 3325 36B1 1191 461862 613 1326 2061 2561 33:18 :î685 4224 4649

107 715 1328 2076 2610 3407 3755 4241 4654118 741 1354 2080 266:1 3409 3769 4245 4667137 78-1 138:1 2102 2680 3'114 3808 4248 4683146 827 1439 2112 2737 3121 3809 4259 4710161 810 1450 2130 2740 3126 3819 4286 4714204 876 1460 2138 2814 .3428 3832 4359 47.30211 879 1493 2172 2831 3148 3314 4360 4828251 899 1535 2189 2853 3468 3317 4362 4819286 902 1.5 >9 2201 2867 3470 3860 4383 4867293 930 1580 2206 2839 3504 3833 4384 4868310 931 1589 2218 2887 3524 3886 4424 4893313 939 1596 2238 2922 3526 3893 4431 4906378 932 1628 2250 2925 3537 3918 4433 4910417 964 1649 2254 3018 3543 3982 4137 4927434 975 1670 2259 3010 3563 3990 4456 4754440 HK)6 1692 2329 3084 356-1 3991 4459 49634W 1020 1713 2350 3105 3577 3996 4486 4981514 1024 1745 2360 3119 3589 4 )07 4488520 1053 1746 2.387 3121 3600 4068 449253-1 ri51 1868 2389 3162 3606 4079 4547537 1157 1879 2427 3176 3616 4087 4549575 1162 1919 2496 3180 3632 4100 4553600 1183 1954 2508 3235 3635 4124 4555621 1205 2011 2511 3251 3660 4153 4563624 1219 2016 2521 3260 3668 4172 4577

B a l a g n ^ ' - R u r - T l i é p a i n .Une jeu n e lllle, Mathildo Cocu, s'est pré^

senlée, comme étant dom estique de M"® Dé- sesquelle el envoyée par elle, chez M, Nicolle, m archand d 'ép icerie e t nouveautés, A Bala- gny. E lle dem anda à em porter, pour les essayer, plusieurs caracos e t un tab lier. On lui laissa em porter ces eiTets d ’une valeur d 'environ 10 fr.

Feu après, a rriv a la v ra ie domeslLque de M®>* Désesquclle, acheter de l’épicerie. C'est alors que M*"® Nicolle s’aperçut qu’e lle avait été victime d ’escroquerie.

Elle fil rechercher inu tilem ent la voleuse, dont le signalem ent a été adressé aux briga­des de l'arrondissem ent.

B a r b c p y .F a r arrê té préfectoral du 11 septem bre,

tes électeurs de B arbery sont convoqués pour te dim anche octobre, à l'effet d ’élire un conseiller m unicipal, en rem placem ent de M. Thifaine, dém issionnaire.

B l o i n c o u r l .Tombola d u 4 i septembre.

Désignation des Lots.gkgaanU. ^ ____ __

4;{ Une dem i-douzaine de servlelles.45 U ne cravate dentelle , offerte p ar

M. Favart.84 Un barom ètre.86 Un écritoire.92 UtiO pendule.

103 Articles do fum eur.126 Un gigot.134 Uno m arm ite ém aillée.141 U ne surprise.149 Articles do fum eur.164 tf ne tab le de toilelle.173 Un sac de voyage.StO U ne lampe.

221 Un therm om ètre.279 Une table ronde.389 Un bougeoir.305 Un seau à charbon.313 Une glace à m ain.330 Un porte-m ontre.374 Deux tableaux (paysages).44a Un réveil.457 Un fourneau vitesse.473 Un litre de rim m .478 Un sac d ’écolier.526 Un fauteuil.541 Une boite de parfum eilû.560 Un porte bijoux.571 Un titre de cassis.576 Une brosse.589 Un litre grog am éricain.617 Une lampe.621 Une s tatuette (terrÀ cuile).690 Une lampe.720 Une glace.722 Une cuiller à ragoût (m étal blanc). 746 Un litre de punch au k irsch .748 Un litre de kirsch.784 Un album.838 Une louche métal blanc.851 Un liti'o chartreuse (offerte par

M. Lainboit).871 Une paire do cache-pols.872 Un couvert m étal blanc.873 Uno surprise (olferte par M. Lagie). 904 Une douzaine d ’assiettes à dessert.941 Uno suspension.961 U noarioso ir.968 Un litre de liqueur.980 Un litre do ratafia.989 Une descente de lit.

1019 Uno m arm ite ém aillée.1053 Deux tableaux de famille.1060 Un (apis brosse.1076 Une statuette (te rre cuile).1118 Un parapluie.11.01 Un panier.1325 Un panier.1345 Une table à ouvrage.1346 Une petite toilette.1413 Un couvert métal blanc.1459 Un cabaret à liqueurs.1482 Une boite de couteaux.1487 Une carpette.1498 Une m ontre en or.1526 .Service à découper.1532 U ne paire de vases.1548 Une longue vue.1581 Une paire de rideaux.

B o r a o .

Le 10 courant, en tre neuf et dix neuves du soir, le sieur Bourlet, terrassier à l'écluse de Horan, fut, pendant son prem ier sommeil, dévalisé de sa bourse contenant 110 fr. dans la poche de son pantalon,déposé à' la tête de son lit. S 'é tan t éveillé vers onze heures, e t ayant eu besoin de se lever il constata que son pantalon é ta it changé de place, ce qui lui donna des soupçons ; aussi fut-il consterné on trouvant sa poche vide. Le pauvre hommo s’ost tout de suite im aginé que c’était sa belle-fille qui av it fait le coup, m ais les re n ­seignem ents pris n ’on t pas confirmé ses suppositions. On ignore encore quel est le coupable.

C h a m u n t .M< Eugène Moquet vien t d 'ê tre élu adjoint

au m aire de Gham ant, en rem placem ent de M. H ubert, décédé.

C o y e .On nous écrit :

* La fête do Coye, favorisée p a r un temps splendide, a com plètement réussi celte année. Boaiicoup de personnes des pays voisins, voire m ême des P arisiens en g rand nom bre, éta ien t accourus p rendre leu r part des nom breuses distractions qui leu r éta ien t offertes e l dont lo program m e su it :

La veille au so ir, re tra ite Auk flambeaux conduite p a r la F anfare m unicipale.

Le jo u r de la fête, le concert donné rap rès-m id i par la Musique réun issa it, sous launteadm irablem eD tdécoréedeM .L apchiD t

Page 3: COURRIER DE L’OISE - Le patrimoine numérisé de la ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_09_14_MRC.pdfrendre le plus utiles; il én fit le chef de notre état-major

dsIMt.

1 401 6tl IJ., KO H.1 2t) Id.1 2.5 IH.8 40 Id.

\ là.

un nom breux public qui a salué de ses applaudissem enls nourris nos excellents m usiciens, leu r habile d irec teu r M. Koliler, e t les artistes qu i, pendant plusieurs heures, nous o n t tenus sous le cnarm e de leurs

' chansonnettes e t de leu rs monologues comiques.

Le soir, la ten te du b a l, avec ses oriflammes e t ses flots de lum ière, offrait un coup irm il v ra im ent féerique, e t la jeunesse en tra înée p a r un b rillan t orchestre s'y es t franchem ent divertie.

Le lundi, d istribution des p rix aux enfants des écoles com m unales, sous la présidence de no tre sym pathique député, M. Gaillard, assisté de M. le M aire de Coye, du Conseil m unicipal au com plet, e t de M. le Curé.

Celte solennité, qui obtient chaque année u n succès g rand issan t, avait a ttiré de nou­veau sous la ten te la plus grande partie de la population.

A près l’exécution d e la Marseillai$e par la fanfare, no tre honorable m aire , M. Les- cuyer de Savignies, p r i t la paro le en ces term es ;

D iscours de i f . le Maire.M e s d a m u , M e u ie u r s ,

E n v o u s v o y a n t r é u n i t e n anaai g ra n d n o m b re p o u r a s s is le r à c e t te f ê te d e la jo u a e a a e , loa p e r Bonnea q u i o n t e u l’id é e d 'io a l i tu e r d an a c e tte c o m m u n e u u e d ia tr ib u tio n a o len n e lie doa p r ix d o iv e n t é p ro u v e r u n e v iv e a a tis fa c tio n . V o tre p réa en c e , v o tr e e m p re a ie m é n t a o n t le p lua a g ré a b le h o m m a g e q u i pu iaae ê t r e r e n d u a u x fo n d a te u rs d e c e t te in a titu tio D . G om m e v o u s , ils o n t c o m p ris l’im )io r ta n c e q u e n o u a dévoua a t ta c h e r à l’in a tru c tio n d e noa e n fa n ts ; to u a , du re s te , a o n t a u jo u rd ’h u i p é n é tr é s d e c e t te v é rité que l ’é co le e a t p a r oxoe lleuee l 'a g e n t e p lu s p a issa n t d e p a ix e t d e b o n h e u r ; q u e a av o ir e a t su e néceaa ité c h a q u e jo u r p lua in d isp en sa b le . C e besoin d e lu m iè re d é c o u le t o u t n a tu re l le m e n t d e la m a rc h e e n a v a n t d e l 'h u m a n i té , et ai les lo is seoiairea o n t t r o u v é u n e e x é c u tio n ai f ac ile , c 'e s t qu 'e lle s r é p o n d e n t à Ja a o if d e s a v o ir q u i e a t le algne c e r ta in d 'u n e so c ié té e n p ro g rè s .

C e u x q u i o n t e u le b o n h e u r d e re c e v o ir u n certa in d e g ré d ’in s t ru c tio n s a v e n t q u ’o n n e sa it jam ais a ssez , q u e l q u e s o it l e m ilieu d a n s le q u e l on e a t d e s tin é à s e m o u v o ir . C e n x , p lu s figés, d o n t l’en fa n ce a é té p in s n é g lig é e a u p o in t d e vue de l 'é c o le , o n t é p ro u v é c o m b ien il l e u r a fallu d’e ffo rts p o u r c o m b le r la la cu n e la iu é e p a r la fa ib lesse d e l ’in s t ru c tio n p r im a ire . A u ss i, toua nous a v o n s v o u lu , n o u s v o n lo n s d o n n e r à n os en fa n ts le p lu s d ’in s t ru c t io n po ss ib le , c o n s id é ra n t coite tficho c o m m e u n d e v o ir im p é r ie u x . D evo ir non s e u le m e n t r e s t r e in t a u x lim ite s d u fo y e r d o m estique , m a is d e v o ir e n v e rs la p a tr ie , e n v e rs la so c ié té . I l f a u t, e t p e rso n n e d e n o u s n e l’ig n o re plus, q u e la lu m iè re in o n d e le s c ito y en s d 'u n p a y s libre, c 'e s t le g a g e d e la p a ix so c ia le c om m e n o tre Tsilianto a rm é e e s t le g s g e d e la p a ix avec l’é tra n g er, e t c’e s t p a r l ’in s l ru c tio n p a r to u t répandue q u e l 'h u m a n i té p o u r ra p e u t -ê t r e un jour jo u ir d e la p a ix u n iv e rs c l 'e e t c e r ta in e .

L’in s lru c tio n à l ’é co le d o n n e to u t c e q u ’e lle peut d o n n e r, g rfice a u z è le , à la sc ience d 'u n c o rp s enseignant d o n t l ’d o g o n ’e s t p lu s à f a ir e . N o tre commune a d e p u is tr è s lo n g te m p s é té sp é c ia le m en t fsvorisi e , e t j e Buis c e r ta in d 'ê t r e . 'in te r p r è te du Conseil m u n ic ip a l e t d e v o u s to u a ic i r é u n is , en a dressan t a u x in s t itu tr ic e a e t a u x in s t ilu te u rs , aux anciona c o m m e a u x n o u v e au x , p r é se n ts ou ab ien ls , u n s in c è re té m o ig n a g e d e rec o n n ais san c e pou r le d é '’o u e m o n t 'in fa t ig a b le q u ’ils n e c esse n t de m e ttre a u se rv ice do le u r tfiche s o u v e n t a rd u e , b ia is ce n 'e s t p a s to u t d ’e n v o y e r s e s en fan ta l ’ècolo, e t i i n e ae b o rn e pas le d e v o ir , il fa u t que l 'e n fa n t t r o u v e a u fo y e r p a te rn e l la su ite des leçons q u 'i l a r e ç u e s ; l a t&che du p è re , e t s u r to u t de la m è re , q u i e lle e a t p lu a à la m a iso n , e s t de pa rfaire p a r l’é d u ca tio n l 'in s tru c t io n d o n n é e p a r te m a itro . L a b o n té n e d o it pa« se c o n fo n d re avec la fa ib lesse . L ’e n fa n t e s t on e ffe t s e n s ib le fi la bonté d e s e s p a re n ts , m a is n e le u r s a i t a u c u n g ré de le u r faib lesse . N o u s d e v o n s d o n c in c u lq u e r fi l 'en fan t , d è s q u e so n e s p r i t c o m p re n d , d e s s e n t i ­m ents >le r e s p e c t e t d e h ié ra rc h ie a u ss i im p o r ta n ts dsns la v ie d e fam iilo q u e d u o s la v ie sociale. Dsna u n p a y s d é m o c ra t iq u e o ù c h ac u n e a t a p p e lé fi o ccuper la p la c e q u e o n in te llig e n c e , q u e capacités lu i d é s ig n e n t , n o u s so m m es to u s d a n s la nécessité d ’o b é ir e t d e c o m m a n d e r , e t l’e xerc ice de la d é m o cra t ie n ’e s t p o ss ib le q u ’av ec le re sp e c t de to u te a u to r i té lé g itim e . L e s p a re n ts , p a r l ’cduca lion fi la m a iso n , d o iv e n t a id e r e t co m p lé te r l 'œ uvre d u m a ître ao u a p e in e d e la c o m p ro m e ttre g ravem ent. J e n e v e u x p a s a b u se r J e vos in s ta n te , e t m’c te n d re d a v a n ta g e s u r u n s u je t in é p u isa b le , du re s te v o u s savez to u a a u ss i b ie n q u e m o i to u te la va leur do l’in s t ru c tio n e t d e l 'é J u c a t io n .

J e rem e rcie n o tr e d é p u té d 'a v o ir h o n o ré do sa présence c e t te f ê te d e l’e n fa n c e , c e t te f ê te d e famille ; j e su is c e r ta in d’e x p r im e r le s s e n tim e n ts , non sou le m e n t d e m e s c o n c ito y e n s d e C o y e , m a is aoisi des c o m m u n es v o is in e s ,^ e a l 'a ïa u ra n td e n o tre gratitude p o u r l 'h o n o ra b il i té , la d ig n ité e t le dévouem ent a v e c le sq u e ls il n o u s r e p r é s e n te au P a rlem en t.

J e rem e rc ia le s g o n é re n x d o n a te u rs q u i o n t coatribué fi l’a c h a t dos m a g n ifiq u es v o lum es placés so u s v o s y e u x .

Jo re m e rc ie é g a le m e n t la F a n fa re m un ic ip a le qni a b ie n v o u lu r e h a u s se r p a r sa p ré se n c e l'c c la t de cette fê te , e t c e t te b e lle C o m p ag n ie d 'a rc h e rs toQjours p rê te fi a p p o r te r s o n c o n co u rs a u pre> mier appel.

h t vous, m e s c h e r s e n fa n ts , v o u s a lle z rec ev o ir la récom pense d e v o s tr a v a u x p e n d a n t l ’a n n é e écoulée. V oua d e vez ê t r e f iera e t re c o n n a is sa n ts : fiers d e v o ir l a p la c e q u e v o u s p re n e z d é jà , K connaiisan ts d e s so in s c o n s ta n ts d o n t v o u s ê te s •ntourés. Q uo iq u e b ie n je u n e s , u n e lo u rd e re sp o n - ub ilité pèse déjfi s u r v u s tê te s lé g è re s , c a r vous êtes l'avon ir , l ’e sp o ir d e la p a tr ie f rança ise . Souvenez-vous q u e le p a y s s e ra ce q u e v oua s e re z : tpsud si v o u s d e v en e z d e s c ito y e n s h o n n ê te s e t éclairés. J e n e v e u x p a s c ro ire q u ’il p u isse e n ô tro an trem ent. P a r v o tr e a s s id u i té , v o tre c o u ra g e ,^dez vos m a îtr e s , p ie n e z m o d è le s u r le u r zèle 4UI ne ae la sse ja m a is . P a r v o tre d é fé re n ce e t votre te n d re sse , re n d e z fi v o s p a re b ts le p r ix des soins de to u te s s o r te s d o n t ils e n to u re n t v o tre •ofance, e t , s o r t is do l’é co le , tâ ch e z a n la n l q u e vos occupations v o u s le p e rm e ttr o n t d e c o n tin u e r ■ vous é c la ire r to u jo u r s , fi a p p re n d re e n c o re .• est ainsi q u e v o u s d e v ie n d rà z , vo u s, je n n e s filles,

^ o e n t d ig n e s d e c e d o u b le e t b e a u t i t r e ^épon te e t d e m è re ; v o u s , je u n e s g e n s , d es

'OS aussi h e u re u x q u ’il s o it po ss ib le d e l’ê tr e ,IB au g m en ta n t v o s a rm e s a fin d e lu t t e r p o u r la

tous, d e s c i to y e n s lib re s d ’u n g ra n d p a y s , le pins g rand d e to u s , d e n o t r e c h è re F r a n c e .

Voici les nom s des élèves les plus souvent

GarçonS' : Lucien L esur, Gustave Bode- loche, H enri Neuville, Henri Lesur, Georges Camus, Ju lien Leconte, Ju les Neuville, Eugène François, M aurice P révôt, Paul Massy, Lucien D ebrébant, Léon Bonval, Léon Gogibus, P au l Oécap, F ornand Casse.

F ille t : Jeanne B rébam et, Madeleine N avin, H erm ance Leroux, Ju lie tte Oaudefroy, Jeanne Cancés, M arie G ogibus, B iancue Bodeloche, Mariette W Ittehouse, Germ aine fiisson, Jeanne Lesur, Estelle Bodeloche.

On s 'est séparé en em portant de cette belle jou rnée le m eilleur souvenir.

Lo m ardi, é dix heures, o n t eu lieu des courses e t le jou tonkinois pour les garçons, e t le jeu d 'anneaux pour les jeunes fliles; succès su r toute la ligne.

A trois heures, tirage d e la tom bola qui com prenait un grand nom bre de lots im por­tants. Voici l e s ^----------------- -

5 416 832 1343 1847 2381 2625*7 436 887 1402 1849 2385 263594 471 917 1414 1960 2396 2641

133 494 946 1442 1966 2399 2693135 495 1008 1454 2006 2416 2711154 516 1085 1597 2055 2436 2748170 526 1092 1654 .3066 2460 2776176 573 1114 1670 2126 2469 2783183 576 1129 168) 2130 2472 2897190 600 1148 1689 2144 2481 2940194 621 1247 1692 2160 2535325 672 1271 1702 2184 2580379 688 1274 1766 2186 2590393 746 1303 1777 2210 2592402 760 1308 1822 2228 2599

. M. Gaillard a répondu à cet éloquent pai* une allocution chaleureuse et

“^Hiôre. Après avoir d it qu’il se retrouvait oujours avec bonheur au m ilieu de la ^PuiationdoCoye, it a rem ercié M. le Maire Ij Biçiable inv ita tion ; il a fait ressortir ""poriance de l'instruction dans la démo- iftn °’-î ^ l’éloge d une bonne éduca- II “ engagé les enfunls à se m ontrer Æ * bienfaits qu’on leu r prodigue à Bnni • en tln il a rem ercié la Fanfare iimnr.'P"*®' concours dévoué qu ’elle

l'o S circonstance, es deux discours, e t les choeurs exécutés

classes pendant la ▼ itement charm é

^*»ÆSîu ^ * •’ poodu p a r ses applau-

La population de Coye g ardera longtemps souvenir de la fôte de 1893, ca r elle a

excité l ’en lra in e t la gaité de tous au plus h au t degré.

C r e i l»En faisant, le 10 courant, une patrouille à

la place du Faubourg, à l ’occasion d 'une fôte en cet endro it, les gendarm es furen t requis >nr lep a iro n du bal pour faire so rtir trois ndividus en trés sous la ten te sans payer et

causant du scandale. Jjes' trois individus furent expulsés, non sans résistance. Q uel- quo.s m inutes après, l’un d'eux revenant, apostropha brutalem ent les agents, les tra i­tan t fort grossièrem ent. A ppréhendé aussl- lôl pour être conduit au poste, il se débattit furieusem ent, arracha le s aiguillettes du. gendarm e Gilles e t ne put ê tre m aîtrisé qu’avec la plus grande difilcullé. C 'est un nommé D enanl, m anouvrier à Creil, déjà condamné e t m al considéré sous tous rap ­ports.

C r é p y - e n - V a l o i a *Lo Conseil m unicipal de Crépy s’est réuni

le m ardi 5 septem bre, en assemblée extraor­d inaire .

M .le Maire a donné lecture d 'une lettre de M. le Sous-Préfet, en date du 2 courant, faisant appel, de la p a rt de M. le Préfet, aux m unicipalités des com m unes im por­tantes, à l'effet d ’obtenir de leu r p a rt des sacrifices qui v iendra ien t s’ajouter à ceux de l 'E tat pour ven ir en aide aux cultivaieurs éprouvés p ar la sécheresse, a ttendu que les cinq millions votés par les Chambres ne pourraien t ven ir en aide aux perdants, vu leu r nom bre, que d 'une m anière insuflisante.

Le Conseil, ou ï la lettre de M. le Sous- Préfet, considérant que les ressources bud- g rtaires de la Ville ne perm ettent pas de faire des sacrifices appréciables, regrette de ne pouvoir s’associer aux Chambre.s dans leu r œ uvre réparatrice.

MM. Trognon frères, en trep reneurs am bu­lants de sciage à la mécanique, sont en ce mom ent employés à l ’usine Clair-Leproust, de Crépy. Un de leurs ouvriers, qui travail­lait jeudi à une scie circulaire, eu t, en y en ­gageant un arb re, le bras gauche pris en écharpe. Le pauvre homme a une blessure d environ3 centim étresd’étendue qui le met, pour un certain temps, dans une impossibilité absolue de travaille r.

V e r b e p i e ,Nous apprenons le prochain m ariage

M. A ndré Roboüam, de Ruily, ûls de M. Ro- boûam, vétérinaire, chevalier du Mérite agricole, dont la réputation comme praticien ém én te est si bien établie dans la contrée,

« M arguerite Corbon, de Verberle, itlle de 1 honorable m aire e t conseiller d 'a r­rondissem ent, dont l’activité bienfaisante est SI appréciée._ La bénédiction nuptiale sera donnée aux jeunes époux le 21 septembre, é onze heures, en I église do Verbene.

Nous adressons aux deux familles plus sincères félicitations.

V e p n e u i l *Le sieu r K arlé, bûcheron à Verneuil,

constatait avec peine que, depuis quelque temps, on lui enlevait du bois, qu’il façon­n ait pour son compte, dans un bois apparte­n an t A M. Mast, institu teur A Pontpoint.

Ces jo u rs dern ie rs, après s’ôtre m is en em buscade, il su rp rit M“ » D . . . , rentière, en train d ’en em plir des sacs.

Karjé se fit verser 10 fr. pour lui e t 2 fr. pour son ami ; avec cela, on fil une petite noce. La gaielô revenan t dans les cœurs, grâce au bon vin, on fil la rencontre du garde cham pêtre, A qui l ’on raconta l'affaire. Les deux compères conseillèren t mémo A ce d ern ie r de rendre visite A la délinquante, qui ne pouvait m anquer de lui verser cent" '‘US.

Mais le garde cham pêtre, n ’écoutant que son devoir, rend it visite A... la gendarm erie, qui, ap rès enquête, s’em pressa de dresser procès-verbal.

La 1 Compagnie d ’arc e t la Compagnie (I arc de Sainle-Agathe inform ent leurs confrères que c'est par e r re u r que la clôture de leurs prix a été indiquée pour le 14 sep- lem bre. C’est le lundi 18 cour.int, à sept heures du soir, qu 'a lieu la ferm eture.

F r e s n o y - l a - R i v i è r e .Un sieur Blondeau, ouvrier de culture

s est jeté en éta t d ’ivresse su r M. Gatté, sou patron, ainsi que su r le nommé Romain, m anouvrier; ce d ern ie r a reçu particu lière­m ent dans l’estomac un coup de coude qui lui a causé une vive douleur.

B londeau, pour ces actes de b ru talité que la boisson ne peut excuser, a été l ’objet d ’un procès-verbal.

G o u v i e u x *Un sieu r B ernard , rém ouleur am bulant

d origine luxembourgeoise, a été surpris par l3 garde cham pêtre de Gouvieux, en tra in de ram asserdes poires appartenant A veuve Féret. En explorant sa petite voiture A bras, on découvrit dans le coffre environ 2 kilog. de poires et au tan t de pommes de terre , très probablem ent aussi dérobées. Ce m araudeur a été arrêté .

M. Briquet, m archand de bois à Gouvieux, possède sur le port do Boran environ 400 stères de bois. Le 7 de ce m ois son ouvrier N antet lui déclara que les charre tie rs d ’un sieu r A laurent, de Gouvieux, avaient, à plu­sieurs reprises, enlevé du bois dans leurs voilures. En m ême temps, il apprit que le cantonnier Breton avait trouvé 6 bûches dans sa cabane e t 34 autres, prés d ’un taillis qui longe la roule de Boran, A 3 kilomètres du port oû ces bûches avaien t été prises. Sans doule les charre tiers, craignant d ’é lre découverts, s’éta ien t débarrassés du produit de leu r vol.

Les constatations on t perm is d ’évaluer A u n e dizaine de stères, estim és 100 fr ., la quantité de bois soustraite de M. Briquet.

En outre, l'ouv rier N antet rem arqua égale­m ent que deux tas de bois, appartenant A M. Leclerc, de Luzarches, avaien t aussi été dim inués d ’environ 6 stères chacun.

L’enquête se poursuit activem ent, au sujetI ces soustractions, dont les au teurs ne pa­

raissent pas ôtro seulem ent les deux ch arre­tiers de M. A laurent. H y a certainem ent aussi dos recéleurs, e t A l'approche de i’h lver le m étier a dû para ître lucratif.

T l i u p y - o n - V a I o i s «Les électeurs de Thury éta ien t convoqués

pour le dim anche 10 septem bre, à l’effet d 'é lire deux conseillera m unicipaux, en rem ­placem ent de MM. H eurlior père e t fils, dé­clarés dém issionnaires d ’olBce.

Le scrutin a donné les résu ltats su ivants : Electeurs inscrits : 128. — Votants : 103.

O nt obtenu :HM . H e u rlie rflls ...........

l leu rlie r père.........Camus ^ a u l ) .........DétrM (Alfred)...

71 voix. Elu. «6 » Elu. 30 >10 >

LES MANŒUVRESO m p l o i d u t c m p a .

Rappelons quel est l'em ploi du temps pour les m anœ uvres des 2* e t 3" corps d arm ée ;

Le t é Septembre. — Concentration des 2' e t 3 ' corps d 'arm ée. Le g rand quartier géné­ra l du général Billoi, qui dirige les m a­nœ uvres, sera établi a Mouy, chef-lieu de canton, à 10 kilom. de Clerm ont, sur la ligne de Creil.

Le 45 Septembre. — Marche do corps d arm ée. Le grand q u artie r général du gé­néral B illot est encore A Mouy.

Le 46 Septembre. — Marche de.s corps d arm ée. Le général B illot se rend à Beau- vais pour recevoir les officiers étrangers qui arriveron t dans celle ville, le lendemain 17 septembre.

Le 47 Septembre. — Repos. Réceplion des officiers étrangers à Beauvais. Le quartie r général est fixé à Magny-eii-Voxin, chef-lieu de canton (S eine-el-O ise), su r la ligne de chemin de fer do Magny à Chars, se re lian t a la ligne de Pontoise. '

Le 4S Septembre. — Marche on avan t- postes au contact de l ’ennem i. Le quartie r général du général B illot reste fixé A Magny.

Le 49 Septembre. — Combat de corps d arm ée contre corps d 'arm ée. Le quartie r général re s te fixé à Magny.

Le SO Septembre. — Combat de corps d armée contre corps d 'arm ée. Le quartie r général reste fixé à Magny,

Le 24 Septembre. — Le quartie r général est fixé A Chaumont-en-Vexin (Oise), A 28 kilom. de Beauvais, chef-lieu de canton, su r la ligne de Paris à Dieppe.

Le 22 Septembre. — M anœ uvre d ’arm ée contre un ennem i figuré. Q uartier général du général Billot au M esnil-Théribus (Oise), su r le p lateau du V exin-Français, commune de 420 habitants du canton d ’Auneuil, A 20 kilom. de Beauvais, S tation de Chaum ont, su r la ligne de P aris A Dieppe, à 2 kilom.

Le 23 Septembre. — Conlinuation de la m anœ uvre d ’.irmée contre un ennem i flgnré aux environ de Villotran (O ise), su r le pla­teau du Vexin-Français, commune de 187 habitants (canton d ’A uneuih , à 12 kilom. de Beauvais. Q uartier général du général Billot A Beauvais. Réception du P résident de la République et du m inistre de la guerre.

Le 24 Septembre. — R evue d 'honneur près Tillé, commune du canton de Nivillors, 606 habitan ts, A 4 k il. de Beauvais. Grand déjeuner offert aux généraux e t aux officiers étrangers p a r le P résid en t de la R épu­blique.

Le25 Seotem bre.-^ Dislocation des troupes e t re tour des réservistes aux centres de mo­bilisation.

L e s g é n é r a u x d a n s l ’O i s e .

Le général B illot a qu itté P aris h ie r m a­tin , par le train de neuf heures quarante- cinq à la g are Saint-Lazare, se ren d an t aux grandes m anœ uvres des 2* et 3" corps d ’a r ­mée. Le général éta it accompagné du com­m andant Thévenet et du com m andant P re s - lin. Il ne portait su r son uniform e, pour toutes décorations, que la plaque de grand- officier de la Légion d 'ho n n eu r e t la médaille m ilitaire.

Lo générai B illot a couché h ier à Rouen ;11 a quitté cette ville ce m atin p ar train spé­cial pour se re n d re A Clermont.

Celle charge p artira de la roule de Beati- vals A Niviilers.

200 hommes du génie doivent procéder sous quelques jo u rs A des travaux de nivel­lem ent sur le te rra in de la revue.

L e s T r i b u n e s *L a tribune présidentie lle bo rdera exac­

tem ent le chem in de Tilloy. Ellle aura 7 m ètres de façade.

Ce m alin on t commencé tes charrois de bols de charpente en vue de la construction des tribunes qui s’élèveront mi su r le te rri­toire de Tillé, mi su r le territo ire de Maris- sel, exactem ent le long du chem in de T il­loy, que bordera la tribune présidentielle , laquelle aura 7 m ètres de façade.

Les deux tribunes officielles qui la flan­queront seront d istanste de 10 mètres du chem in de Tilloy. Elles au ron t 50 m ètres de façade e t pourront recevoir m ille personnes chacune,

Lesdeuxtribunes payantes seront disposées A 10 m ètres en arriére , côté Tilloy e t côté Beauvais. Elles au ron t une superficie dé 200 m ètres su r 6 et seront surélevées A 1 mètre 20 du sol en avant, A 1 m ètre 80 en arriére.

Chacune d ’elles contiendra 2.500 places assises; les prem iers bancs num érotés et les tickets pris dès A présent sans plus tarder porten t des num éros -correspondant aux places. On sera donc assuré de ses places et un personnel spécial veillera A ce quelles no soient occupées que par les ayant-dro it.

E n tre ces tribunes et les tribunes .. . . cielles seront les parcs à voitures des p er­sonnes m unies de curies.

Tout le monde verra très bien les m ouve­m ents des troupes.

Le prix des places sera do 5, de 10 e t de 20 fr.

Les plus chères seront les plus rapprochées des tribunes oflicietles.

L e s S o c i é t é s d e g y m n a s t i q u e d o l ’O is e »

D ans sa réunion du 23 ju ille t d ern ie r, le Comité-Directeur de l'Association départe­m entale des Sociétés de gym nastique de l’Oise a décidé que toutes les Sociétés de l’Oise participeraient A la réception de M. le P résident de la République, lors de son voyage A Beauvais, le 24 septem bre courant.

ê tre contam inés. — Désinfections suc-

Coqueluche. — Evictions successives (durée ; 3 sem aines).

Teigne et Pelade. — Evictions successives. — R etour après traitem ent e t avec panse­m ent m éthodique.

L e C id p o a v e c T o a u d e m a p e .On s’est bien récrié avec raison su r i’em -

p.oi des eaux putrides dans la fabrication du cidre de ménage. Le fait suivant, signalé par le Cidre et le Poiré, prouve une fois de plus qi. il ne faut pas em ployer les eaux de m are pour faire le cidre :

L h iver 1891-92, dans une com m une nor­mande voisine do Form erie, l 'eau, par suite de la grande gelée persistante, faisaitcom - pléteinent défaut; seule la plus grande, où venaient s’abreuver les anim aux du pays possédait encore un peu do liquide, m ais une tem pérature de 10* avait détru it le nombreux personnel ùafrac tcu , hôte habituel du réser­voir communal, e t les m alheureux cadavres apparaissaient immobiles sous la glaco trans­parente. Néanmoins les habitants du village,

- - ------------------ ----------------- venu, n 'hésiteront pas A p rendre de Nous croyons savoir que les gymnastes do eau, qu i deoail être d po in t, pour faire Oise sollicitent l ’honneur de faire la haie du cidre. Mais, ô désappoiiiiemont ! le nrin-

sui-le passage de M. Carnol. ' ”Très probablem ent, le Comité-Directeur

do l’Association, accompagné de deux délé-

Le général Loizillon, m in istre do la guerre, recevra sam edi prochain 16 septem bre, A trois heures, A l'hôtel de la ru e Sainl-D oroi- niquo, les attachés m ilitaires e t les officiers en mission ex traord inaire inv ités A suivre nos grandes m anœ uvres.

Le départ pour Béauvais an ra lieu le môme soir, A neuf heures quarante minutes.

Un train spécial est m is A leu r disposition A la gare du Nord.

Le générai Billot, com m andant en chefis m anœ uvres, recevra dim anche m atin les

représentants des armées étrangères, qui, le jo u r suivant, partiron t pour suivre les opé­ra tions m ilitaires avec l’étal-m ajor du gé­néral.

N o u v e a u x e x e r c i c « s d o c a v a l e r i e .

La prem ière division d e cavalerie va se liv rer, pendant ce tem ps, à des m anœ uvres d ’un ordre tout spécial.

Elle sera affectée, les prem iers jo u rs , k des combats de tirailleurs A pied.

Le com m andem ent va expérim enter, au cours de ces m anœ uvres, un nouveau sys­tèm e de reconnaissance, au cours duquel les cavaliers ne com battront qu ’après avoir mis pied A terre e t après avoir placé leurs che­vaux en sûre té , A une certaine distance de la ligne d ’opération.

C'est la prem ière fols que les cuirassiers, tout récem m ent armés d e carabines, se livreront A ce genre de combat.

L a c h a r g e d e c a v a l e r i e à l a r e v u e .

La revue sera term inée p a r une grande charge A fond su r les tribunes, p a r tous les escadrons d e caValerle, cuirassiers, dragons, chasseur^, auxquels sera peu t-ê tre adjointe toute l ’arU llerle.

gués de chacune des Sociétés, sera présenté au P résiden t de la République.

L o s t r a i n s d e p l a i s i r .A l’occasion de la revue de Beauvais, la

Compagnie du Nord organisera des trains de p laisir, en nom bre illim ité, qui arriveront presque tous A Beauvais A hu it heures du m atin, afin de perm ettre aux curieux de se rendre au lieu de la revue avan t neuf heures.

Les mémos trains quitte ront Beauvais avant cinq heures du soir, la gare devant être , dès six heures, occupée par les autorités m ilitaires pour le transport des troupes. Les trains réguliers seuls seront m aintenus.

HRONIOIIE DËPARTËMENTALlirniiPECTÜRE DK L'OISK

Nous, Préfet du départem ent de l'Oise, officier do la Légion d ’honneur.

Vu la loi du 14 août 1883, su r la surveil­lance des étalons ;

Vu l'arrôtô de M. le M inistre de i’Agricul- ture, en date du 12 septem bre 1886, portant règlemonl pour l’exécuiion de cette loi ;

Vu les propositions de M. le D irecteur du dépôt d 'étalons do Compiègne,

Agréions :Art. 1*L — Tout p roprié taire ayant l ’in­

tention de consacrer un étalon A la monte de jum ents appartenant à d ’autres qu'A lui- même, e s t tenu d ’en faire la déclaration A la préfecture ou A la sous-préfecture de son arrondissem ent.

P our la monte de 1894, les déclarations seront reçues ju squ 'au 1*' octobre 1893, date extrêm e.

Des formules spéciales seront tenues A la disposition des propriétaires qui on feront la demande. Le modèle de ces déclarations se trouve on outre inséré au Recueil des acles adm iiiislratlfs de 1886, page 230.

Fait A Beauvais, le 8 septem bre 1893.S igné : P . Grisiaxelli.

Pour copie conforme ;Le Secrétaire généra l,

D r Novalès.

F o u v n l t u ^ p e d e F o u p p a g e s .L’adjudication de la fourn iture des four­

rages A la ration A fa ire du 1« novem bre 1893 au 30 ju in 1894, pour le 2* corps d'armée, aura lieu :

A Amiens, pour le départem ent de la Somme, effectif 1.270 chevaux, lo 5 octobre.

A Beauvais, pour les arrondissem ents po­litiques de Beauvais, Sentis e t Clermont. effectif 920 chevaux, le 7 octobre.

A Compiègne, pour l'arrondissem ent poli­tique de Compiègne, effectif 920 chevaux, le 9 octobre.

A la Fére, pour les arrondissem ent poli­tiques de Siiint-Qiientin et do Vervlns, plus le canton do La Fére, moins la place d ’H tr- .‘•on, effectif 1.335 chevaux, l e s octobre.

A Lüon, pour les arrondissem ents politi­ques (le Laon, de Soissons e t do Château- T hierry, moins lo canton do La F ére , plus la flace d ’Hirson, 725 chevaux, le 7 octobre.

temps suivant, A l ’ouverture des tonneaux \ im oiieüT su igeneris d'acide b u ti/r iq u e et (I autres produits secondaires de la ferm en­tation non moins odoriférants, se répandit dans la cave e t dans les apparteiiioats. Le cidre n était pas buvable, il fallut le je te r Les habitants de ce pays soutiendront-ils toujours que l'eau de m are est la m eilleure pour la fabrication du cidre ? .

appel de la m usique value toutes les ré sis­tances ; tout le m onde est em poigné, les convoitises sont de nouveau excitées, e t chacun veut proflter de celte occasion un ique de se procurer tan t d ’avantages p o u r sa santé. En quelques m inutes, plusieurs don* zaines de paquets sont distribuées, les petites pièces blanches afOuent dans la cassette du soi-disant philanthrope, pendant qu'A côté baisse, baisse le tas des petits papiers ren« ferm ant la m iraculeuse poudre.

Trois ou quatre fois, le même bonim ent recommence devant la m ultitude renouvelée , av6(î un succès décroissant peu A peu , e t, finalement, les dem andes se ra réfien t e t cessent tout A fait. Alors, su r un d ern ie r a ir triom phant des pistons, la belle vo ilure se referme e t la foule s’écoule lentem ent.

Les bonnea femmes se rren t préciense- m enl, en s’en a llan t, la m erveilleuse pana­cée qu'elles se sont procurée ; ce sont toutes de modestes ouvrières, de pauvres m éna­gères ignorantes, qui v iennen t de sacrifier le produit d 'une p a rt de le u r trav a il; elles

•n ont pas hésité, cependant, A em porter dans leur ménage celte poudre, qui va pour long­temps soulager tous les m aux de la fam ille, e t économiser des frais de m édecin e t de pharmacien cent fois plus g rands que le p rix do lu poudre merveilleuse.

Pauvres ignorants crédules e t confian ts! No les plaignons pas trop pourtant ; ils on t au moins laii achat d 'espoir et d ’illu s io n ; cola vaut bien la modeste pièce de v ing t sous sacrifiée.

Quand rev iendra , dans quelques sem aines, un nouveau charlatan , m algré le peu d 'effet produit p ar les remèdes de son prédécesseur, il fera encore une bonne recette. Telle est i'étorneile bêtise hum aine.

Combien de candidats désireux de décro­cher la timbale ressem blent A ces ch a rla­tans. Combien d 'électeurs se laissent prendre comme do naïfs badauds 1 L

P o i u m o s j \ c i d r e .Envermeii, 9 septembre.Pommes à cidre : 1 fr. 10 à I fr. 20 l'Jiec-

h tro.N eubourg(E iire), 7 septembre.Pommes A cidre, 146 hectolitres à 1 fr. 30

hectolitre.Le prix des pommes à cidre tend A s’éta­

blir. P lusieurs m archés ont été passés de fr. 60 A 0 fr. 95, livrables de suite .Des « dem i-hourribles » e t les tardives

ont été vendues, su r le prix de 1 fr. 10 la raziére ou demi hectolitre, mais la tendance est plutôt à la baisse. Il est juste de recon- naitio (juo rarem ent on a vu partout une aussi grande abondance de pommes A cidre. Si l’on ajoute A cela la provision du cidre (|ui a été faite, par beaucoup do personnes l’année dern ière , il est facile de voir que les iicheteurs ont la partie belle, cette année, et qu 'ils ne doivent pas se presser d 'acheter A moins de tomber su r de bonnes occasions.

VARIETES

P o s t e s e t T é l é g r a p h e s .Dirccfioii de l'Oise.

AVISUn grand nom bre do correspondances

adressées à des m ilitaires participant dans diverses régions A des m anœ uvres de divi­sion de brigade ou de régim ent, parviennent dans le service sans po rter de lieu de desti­nation e t sont, en conséquence, dérigées sur Paris, ce qui leu r fa it éprouver un retartl considérable.

11 est rappelé au public que les correspon­dances su r lesquelles ne doit pas figurer le lieu de destination sont seulem ent celles adressées :

1® Aux troupes participant aux grandes manœuvres des 2* et 3« corps ;

2® Aux troupes de la 1 * division de cava- le riep iqnan tégalem en tpartaux manœ uvres.

3< Aux olBciors ou m ilitaires du quartier général de la direction des m anœ uvres.

Le D irecteur de l ’Oise, Tuiroux .

L ’h y g i è n e d a n s l e s é c o l e s .Le m inistre de l ’instruction publique a

décidé que, su r l'avis du m édecin inspecteur, les mesures suivantes doivent ê tre prises, lorsque les maladies ci-desious désignées sévissent dans une école :

Variole. — Eviction des enfants malades (d u rée : 4 0 jou rs). — Destruction de leurs livres et cahiers. — D ésinfection^énérale. — Revaccinalion do tous les m aîtres et élèves.

Scarlatine. — Eviction des enfants m a­lades (durée : 40 jou rs). — Destruction de leurs livres e t cah iers. — Désinfection géné­rale. — Licenciem ent si plusieurs cas se produisent en quelques jours m algré toutes précautions.

liougfole. — Eviction des enfants malades (d u ré e : 16 jours). — Destruction do leurs livres et cah iers. — Au besoin, licenciement des enfants au-dessous do six ans.

Varicelle. — Evictions successives des malades.

Oreïjfoni, — Eviction successive de chacun des m alades (du rée : 10 jours).

Diphtérie. — Eviction des m alades (d u ­rée : 40 jou rs). — D estruction des livres, des cahiers, des jouets e t objets qui o n t pu

L e C h a r l a t a n .Une superbe voiture vient d ’a r riv e r e t de

a rrê te r A la m eilleure place du m arché de la ville. Dorée su r toutes les tranclies, agré­mentée de dessins à coiilem s vives e t frap-

antes, elle parait apparten ir à un riche personnage exotique. Deux beaux chevaux à riche harnacliure piaffent à l'avaiU du véhi­cule, et vous ont un a ir allie r et do dédain A l’égard des maigres rosses des camelots voisins.

Quel est donc cet équipage, qu’entourent déjà des groupes curieux e t interrogateurs ?

C'est un simple charlatan . La belle voi­ture e t les chevaux magnifiques sont des produits de la crédulité publique, toujours exploitable et toujours exploitée.

Mais voici la m usique. Perchés su r la plaie-form e du carrosse, d ’où ils dom inent toute la place, quelques solides gaillards, arm és do trom bones e t do pistons, qu'ils m anœ uvrent avec frénésie, font du b ru it comme quarante, assourdissant tout le voi­sinage des m archands, qui regarden t do travers ces Incommodes tapageurs faisant d éserter leurs étalages.

Du fond de l’éiiuipage émerge bientôt le personnage le plus décoratif qu’il soit pos­sible d ’im aginer; bien souvent, c 'est une femme on brillante toilette enrich ie de clin­quants. L’air grave e t digne de l’étranger, sa prestance, sa flére attitude provoquent aussitôt l'adm iration des badauds. Il fait un signe, et la m usique cesse instantaném ent. Alors, d 'une voix maje.stuoiise, clairo et pre­nante, il débile, avec une aisance de parfait o ra teur, un de ces boniments irrésistibles qui ne tarde pas A impres.sionner les am li- tours et A insp irer toute leur confiance.

Ecoutez-le : il a des recettes m erveil­leuses, qui lui ont coûté tren te années de travail et de recherches, et qui on t une vertu véritablem ent ex traord inaire . Voici des poudres d ’une efficacité souveraine pour une quantité Incroyable de m au x ; tous doivent ê tre guéris en un to u r de main : maux de dents et cors aux pieds, lumbagos e t m igraines, vents, glaires, bile, vers intes­tinaux, hém orrhagle, etc ., n ’ont pas d ’en­nemi plus redoutable que ce don providen­tiel qu’il va faire A la foule, dans le seul but de soulager la pauvre hum anité souffrante. Car ce généreux g rand homme est com plète­m ent désintéressé ; il ne voyage plus que pour répandre dos bienfaits et faire profiler ses concitoyens de sa m erveilleuse décou­verte.

Un nouveau signe de sa m ain, e t c en avant la musique »!

P endant ce temps, lo personnage exhibe ses précieux paquets, soigneusement enve­loppés; une notice explicaiive est jo in te A chacun d'eux. Aussitôt, des m ains avilies se tendent, nombreuses, et la voiture est pressée par la foule charm ée et pour ainsi d ire hypnotisée. Les inslruhienls se taisen t tout A coup, et l’homme reprend son discours en tenan t religieusement d’une m ain la po» nacée. Il d it enfin qu ’on donnant tro is do ces paquets pour un fi anc, c’est pour rien certainem ent, tan t les ! ervices qu’ils re n d en t sont hors de proportion avec cette Insigni- flante dépense. L’enthousiasm e se refroidit nn pen, dans les groupes, A celle p e tite ones- tion d ’argent, m ais u n irrésistib le e t d e ra ie r

Recettes utiles.C o u s c r v a l i o n d e s p a i s i n s .

Ce qu 'il est bon do savoir conserver, ce sont les raisins, si précieux l'h iver e t qu i lonl tant de plaisir aux m alades.

_ Choisissez donc, pendant que nous sommes p lié s p ar tan t de bons fiu its , des ra isin s bien mûrs et bien frais, vous coupez le sa r­m ent qui porte la grappo en lui donnant une hmgiieur (le 12 a 15 centim élies, mettez de suite cette tige dans des flacons, presque complètement rempli d ’eau additionnée de charbon do bois en poudre e t d ’un peu de sel. \o u s placez ces flacons su r des tablettes dans une chainbrtj aérée, cla ire mais sans soleil et surtout pas hum ide, du reste, pour parer A riium idiié vous placez quelques pierres de chaux dans un coin. Il est bien entendu que ce fru itier A ra isin doit ê tre A 1 abri de la gelée, aussi bien que de l'hum i­dité. Il faut aussi avoir soin do faire la cueillette de.s raisins p ar un temps sec e t exempt de bi-ouillard.

Toutes les maisons bien tenues, ne l'ou­bliez pas, doivent avoir une pièce spéciale, SI petite soit-elle, destinée A conserver les fruits, poire.s, pommes, ra is in s ; rien n ’est plus commode.

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RE V A L E SC IË R Egwcru depuis 47 ans les constipations, dyspep­sies, gaslrUes, Indigestions, pituites, calarrhc. nausées, anémie, chlor.se, insomnie, lièvre, toux, asthme, phlegnies, coliques, diarrhée, né­vralgies, rhumatisme, faiblesse, épuisement. — Parmi les milliers de cures et lettres de remcr- ciemeuts, )1 y a Al. le curé Comparct, disant : « Dieu soit bciii! la Revalcsclère a mis fin à dix-hmt ans de souffrances de l’estomac et des nerls »; M. le curé Boilici, de trente-six auv d’un asthme étouffant: M. le duc de PInskow; Mme la marquise Bréban; S. 8 . feu le Pape Pie IX; S. M. feu l'Empereur Nicolas; M. le major F. de

s Dole (Jura), écrit lo 1» décembre \ m : - Àprès six mois du régime de la Revalcsclère Du Barry, je dois avouer nue je n resseds des effets tellement satisfaisants et prodigieux que je suis absolument décidé A ne plus Jamais renoncer A son emploi, ■ etc.

En boites de 2 tr. 60,4 !r. 60 ,7 fr. 76 ,17 fr. 60; 6 k ., 4 0 f . ; soit environ 10 o. le repas. Anssi la RïfAJ'^scikRBLHiMku.ATéicn boites de2 #i».«0 . 4 f r . 8 0 e l 7 |p . 75. *

Envoi franco contre mandat-poste. Du B a m t BT (>iB (limilcd), K, r u e Castlglione, A Paris, ei partout chci les bons pharmaeiens et épiciers.. Dépôt à 8eulis, chei H. Uoufretier. épicier,

place de la Halle. ’

U G érant : L ab a n o i.

i l

Senlis, imprlmeri. PAttn. TkéopUl. NouTun, i

Page 4: COURRIER DE L’OISE - Le patrimoine numérisé de la ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_09_14_MRC.pdfrendre le plus utiles; il én fit le chef de notre état-major

Ë

Tableau synoptique des Marehés du Département.

LOCALITÉS

l** q . 2 * q .

Lundi.Ansauvillers.. . .GnndviUlers. . . 18 (17Noallles.............. 25 lt> 24 03

Mardi.Gournay............ 18 61)SeJust-en-Ub... 7 6 . . 23 . .

Mercredi.Breteuil.............. 19 71)Formerie........... Û U7 20 83

lhanm oat. . . . . . ^.4 6(Crèvecœur . . . . . 21 75 20 2:1Songeons............

Vendredi.18 7b 1 / 31

Marseille............Méru.................. 26 41Nanteuil............ 20 M 21- 5llPoni-St-M ax... 20 t h 19 87

Samedi.Beauvais............ 19 75 18 bi\C le rn o n t.......... 20 . . IH 5ilGempiègne........ 19 . . 19 51Mouy.................. 21 . .Crépy................. •JO . . 19 5tNovon................ 19 51) 19 . .

l '^ q . î*q .

13 50 15 .. 15 50 n 83 15 2U 17 .

riiâAYOÏRBS

| 3

u

3 i

S i - 1 P les 100 kll. l’hectolitre. S «■ s “ 81" q. * 'q . !*• q. 1* q.

f i s2

n i i i i 40 19 68 22 tÔ i i i! 3Î2212 18 40 19 84 19 18 18 39 8 70 38

n .. 13 .. 16 . . 15 .. 7 75 3316 . . 18 !! 18 . . 17 . . 37

13 50 ■8 ,. 20 85 31 .. 3012 79 20 .. 18 . . 16 !. . • . . . • ,1 29

37

9 50 12 75 18 50 9 25 .. 34’3 ,. 13 r.() 16 8i> 15 2512 04 19 37 21 86 32 !! 32

17 il) iè ii 17 4113 SU 16 50 -9 .. 2Û !! 32

! ! ! ! 12 25 16 èO 21 . . 20 SU 9 6b 8 81 H ! ! 31

M 6U 16 50 '9 40 20 25 10 U 9 70 31 . . 31i i 72 12 . . 15 . . 17 75 18 50 9 17 8 .. 33 . . 32

. . . 12 SI 18 . . 21 . . 20 . . ■ * .. ,30 .. 3113 1: 18 . . 15 2U : 31

!! 12 âO IG 50 19 50 i« SÔ 8 77 7 95 30 . . ! 3013 . . 14 . . 21 . . 22 .. 1 . . . I:i2 . . ! 28

Itrokéi Parti AiVABXHBS B S €O M tO IO tA «10«

Marque de CorbelL Marque de c h o it. . Premières marques Bonnes m arques.. Marques ordinaires

ISSkU.49 à . . 49 M 47 4940 4745 46

Courant...................................P rochain ..................... ..Novembre-Décembre. . . . . . .4 )ircmi<rs.............................

b U I

I N U l.31 i l & . . .31 i l 31 43i9 93 31 SIS9 19 i9 93S8 66 S9 29

S B Q i m IH kU .

41 25 è . . . .44 75 45 . .45 75 45 5046 2 > 46 . .

Courant...........Prochain..........N ov.-D éc........4 l i r e m .c r s ..........

U I B U100 k a 100 kU.

20 75420 50 13 5 0 à l3 7521 . . 20 75 13 76 14 . .

11 Septimbre 1893.i i r c m x a

Courant.................... ..................... 41 . . 4 40 75Prochain...................... .......... .. 40 75 41 ••4 d'octobre..................................... 41 . . . . . ■Septembre..................................... 41 50 41 75Koui 86 degrés........................... 3 9 .................Hél. de raffiner. .............. 1 6 .................

V BW VS A %A O B IÉ B B B « T X A m X 0 I l Septembre.

MOVTOII1/4 derrière. .S O àl 60 1/4 devant. . . 40 110

.7 0 2 20 " 2 40

Courant............Prochain ..........Nov -D ec........4 p r e m ie r s ..........

Disponible....C o u ra n t.. . . . .P ro ch a in .....

I Nov.-Déc. . . . 4 P rem iers. ■

21 50 21 2522 . . i l 75

f t T o i m i100 kU.

20 5U 4 20 75 1» 50 19 75

1414 50

14 25 14 25

l’haot. aOO d*|t.41 30 4 41 75

COLZA IW k)l.

56 d. 4 . . . .36 ; .......57 25 38 ..

57 .

Aloyau. . • . ■ .7 » déhanché .9

VBAOE l t r a 1 9042 . .! '• qualité... 170 186 2* q u a lité ... 1 50 166 3* qualité.. • 1 30 1 46 4* q u a lité ... 1 10 126 Pan, cuissot. 1 10 2 26

1>* q u alité .. 1 4041 80 2* qualité. .< 110 136 3* qualité.* I . 70 1 66Gigots 1 60 2 . .Carrésparés. 120 2 60 Agneaustète .8 0 1 56

POKCL'*qualité... 1 3041 40 i* q u a lité ... 1 16 126 3* qualité ... l . . 1 10 . Poitrines sal. 1 . . 1 40

Booru de Paris dn 12 septembre 1893.

B U T t A V X

4 1 ....................4(1 50 41 . . •V41 25 . . . . ISP hC E g S

iLIN100 kil. Boeuls... .3156

51 . . 4 5 1 60 Vaches.. .1396ÛO 50 5I> 75 Taureaux ..2195(1 25 49 75 Veaux... .131949 2> 48 75 Moutons. I8l7;i48 50 -19 . * Porcs sr. .4284

1 44 1 28 1 38,1 18 1 14 . 90

» 7< I 60 i 31 1 4K 1 44 1 42

Prixextrêmes.

. 764148

.7 4 4 1 4 2

.7 4 a l 20 1 . . a i l l O 124 184 110 1 50

FOAHS

SO/OJon.l*'].. s 0/0 am ort..41/2 0/01883. Det. tun.3 0/0 Paris, 1855-60

1865...1869...1871...

Î8 T .“1876...1886... -quarts

V. H arsrille .. V. d'Amiens.. V. Bordeaux.. V. de L ille .. . Ob.V.deLyon Banq. de P r.. B. d’escompte. B .d eP aris .... C*fone. deFr. Compt.d’ese.. CrédT. Algérien Crédit foncier. Crédit indust. Crédit lyonn.. Crédit mobil. Soc. générale. Banque paris. Rente fonc. p. S oe.lm .deFr. Banq.d'Algér- R 6 n e 4 ( e u e im .

D’At ATS. — ACTIONS.

99 60 Est algérien. • 6< 0 ..99 25 Est.................. 970 . .

104 60 Lyon.............. 1537 . .■ Midi............... 1339 . .

N ord.............. 1878 . .Orléans 1623O rl.-Chàlons. 572O uest 1116Sud de la F r . . 277 Ouest algér... Docksdellars.

486 50 570 . . 642 25 429 . . 419 60 149 . 647 . . 847 . . 422 50 1U9 . . 413 . . 118 . . I l s . . 112 50 1412

4090 . .

Gomp. Trans.

60.1 . . 515 ..555 . .

________ 479 ..GaiComp.par. 1410 . .

— act. jouis. 1103 .. Hess, m arit.. 630 . . Omn.deParis. 1035 .. Voit. 4 Paris. 607 50 Can. Corinthe .80 . .

. . Can. Panama. 15 . .64-5 . . Sues Actions. 2717 . .202 50 — Déiégat. 617 EO72 60 — Partsdef 1138 ..

— Bons tr . 139 . .— Soc. civ. 1938 50

Tél.Par.4N-Y 1»8 . .777 50 C .g én .d E a u i 1700 . .

85 Gaz central.. . lv95 .. 408 . . Eiablis.Diival. 2330 . . 412 . . P eü tjo u rn al. 1191 .. 130 . . I Lits luililiiires 107.5 . 497 5 0 1 LePriniemps. 565 .

1060 ..iC o m p . Uicher 1600 . 706 . . Tour FifTel ■.. 185 .

r o N M » ’ATAT i r s i A i i a i i s . - O B L iO A T .n iT xasksAutricb. 40/0. Egypl.Dalra..— Detteun.— Dette pr,— O b . io m .

I t a U e n . H ^ - -

98 . .103 76 102 85 97 61

104 10 84 2.1

290 50 100 .68 75 100105 50 tOÜ 60 .99 15 22 57

581 50

Russe40/067.— 5 O'O 79.— 4 0/0 80.— 6 0/0 83.— 4 0/0 89.— 4 0/0 90.

Dette tnr. 40/0B. Ottomane.C. fonc. d'Ant. 1165

— Egyp. 452— Hong. . . .

C.mob.Espag. A ndaluus. . . . Auir.-liongr.. S.-Aut.'Lorob. M énd.d'iulie.Nord Espagne. Portugais. . . . Saragosse.. . .Gaz de Madrid Can. Pauama.

— 30/ü84tp— 40/084 tp

— oouv.lOOOf Suez 5 0 /0 ... .— 3 0 /0 ...— K . d e r.o iip

72294 622 50 226 . . 585 139

ü8163 50 220 . .

2.1 75 18 25 18 2S 28 7,.

636 . . 476 9 j 25

500r.40«0. 760 . . — 1 0 - » ' 121 . ,

500 r. 3 0/0. 660 . ,— 1 0 -* * .1 4 6 ..

500r.4»/.63 526 . . r. 3 0/0 77. 389 . .

3 c. 3 0/0 79. 476 25 f. 3 0/0 79. 474 50

- c. 3 0/0 80. 472 . . r. 3 0/0 83. 414 . . r. 3 0/0 85. 473 . . C '3 0/0 91. 394 . . - 1 9 0 f r .p 372 . . e.3ÏOü/09i 490 . . Bons 100 f. .52 . .

Ba'nq. hypoth. bl9 25 Est 6 0/0........— 3 0 /0 . . . . .-> 3 0 /0 n . . .

Lyon 5 0 /0 ...— 3 0/0 55.

Méditer. 50/0.- 30/0.

Fusion a iic ...— nouv..

Midi 3 0 /0 ... .

667 , 456 50 450 . .

1292 . .

Nord 3 0 /0 .. Orléans 30/0.

657 50460 . . 459 . .464 . .461 . . 466 50 470 . . 402 .50465 7ü— 30/0 n.

Grand-Central 458 50 Ouest 3 0 /0 . . . 160 73 OiiegtSO/Onou 46-1 . . O m nihiis..-.. 6l8 . .

A n a o n c w Jadicsialres.A r t ic l e l " .

E tu d o do M* E m ü e D E H E U N , lic en c ié e n d ro i t , a v o u é à S e a lis ,

r u e d e V ille v c r t, n ' 7 ,S u c ' d e M“ Dklo ove c l T iie u r t .

p u h g e : LiÉ g a l e

S u iv a n t e x p lo it d u m in is iè re do L lio m m e , h u is s ie r à C re il .e u d a te du n e u f S e p te m b re m il h u i t c e n t qua tre - v in g t- tre iz e , e n re g is tr é ;

N û lilica tion a é té faite , à la req u ê te d o la v ille d e C re il-s tir-O ise» a g issa n t p o u rs u i te s e t d ilig en c es d e M. Ilo iiri P a u q u e t , so u m a ire , n é g o c ia n t, d c - m c u ra u t e n la d ite v ille ;

P o u r la q u e lle dom ic ile e s t é lu à S e n lis , ru e d e V illev erl, u iim o ro 7 . eu l ’E tu d e d e M* E m ile D éiiieliii, avoué p r è s le T r ib u n a l c iv il d e p re m iè re in s ­ta n c e d e S e n lis ;

A M. le P ro c iiro n r d e la R é pub lique p r è s le T r ib u n a l c iv il d e p re m iè io ius- la n c ü d e S e n lis ;

D e l’ex p éd itio n d ’u n a c te d re s sé a ti GreiTe d u tr ib u n a l c iv il d e p re m iè re in s ta n c e d e S e n lis , le v in g t-h u it A oilt m il h u i t c e n t ( lu a lre -v i iig t- trc ize , e n ­re g is tr é , r o u s ta ta m le dé p ô t effec tué a u d it G reffe le m ê m e jo u r , p a r M’ D é- m e lin , a v o u é , d e la co p ie d tlin en t c s lla tio u n é e e t e n re g is tr é e ;

D’u n a c te p a s sé d e v a n t M' D esabio, n o ta ir e a C re il, le v in g t-c in q Ju il le t m il h u i t c e n t q u a tre -v in g t- tre iz e , e n ­r e g is tr e , c o n te n a n t ve n te p a r M. L ou is- P r o s p e r K e rc h n e r , d ir e c te u r do la S o c ié té a n o n y m e d e s F a ïe n ce rie s de C re il e t M on lê reau , d o n t le s iège e s t à P a r i s , n i e B leue, n u m é ro 11, d e ­m e u r a n t a u s iège so c ia l, a y a n t agi en v e r tu d e s i)O uvoirs q u e lu i a c m ilé ré s le C onse il d ’a d n iiiiis ira lio u d e la d ite S o c ié té , p a r u n e d é lib é ra tio n en d a te d u d ix - h u i t D écem bre m il h u it cen t q u a ire -v iu g l-d o u z e , à la re q u é ra n te ;

D 'u n e P r o p r ié té , s ilu ée à C re il, C o u r d u C h â te au , s u r la i|u e l lc e lle p o r te le n u m é ro 15, e n sem b le le s c o n s tm c lio n s é lev é es s u r c e lte p r o -

Fr ié té , q u i c o m p re n n e n t n o ta n u n e u i : a n c ie n n e c h a p e lle d e S a in t-E v re -

m o u d , a c tu e lle m e n t h u sa g e d e m a ­g a s in s , m a g a s in à la su ite avec e n tré e d e n o r le c h a r re t iè re , a u tre bâ tim e n t d a n s lequel se trouv.Hit u n fou r, b n ti- in e u t eu re to u r à d ro ite , b â tim e n t le lo n g d e la r iv iè re d 'O ise à u sage de m a g a s in s , d a n s le q u e l se tro u v e une p o m p e , p o iil p o u r y a c c é d e r, c o u r au m il ie u d e s b â tim e n ts d a n s laq u elle sc t ro u v e u n p u its ;

l,e to ii i. d ’u n e su p e rfic ie d e onze c e n t ( |u a lro -v in g t-u n m è tre s q u a tre - v in g t- d ix - n e u f d é c im è tre s , tiiuit p a r d e v a n t la C o u r d u C lià ica ii, au fond le p e ü t b ra s d e l’O ise, à d ro ite la v ille d e C reil e t M. G allé, m u r m i­to y e n e n tre , m a is s e n lcm o n l .i p a r t i r d o l'a n g le d e la c h ap e lle jiis iiu ’à la r iv iè re , les m u r s d e la c h ap e lle a p p a r ­t ie n n e n t à la p ro p r ié té v e n d u e , â l ’e x ce p tio n d e la p a rtie d u m u r c o n tre la q u e lle e s t a p p u y é n u b à lin ie iii ,i u s a g e d e c u is in e d o n t la tn itoyeiiiie lé .1 c lé v e n d u e p a r la d ite Socié té à M. J c a n -P ic r re -A iip u s t in Itiillo ;

E t ce in o v e n n iu it le p r is iiriiicipal d e ( r e n te m il le fr a n c s , eu .-us dus c h a r g e s ;

A v ec d é c la ra tio n à M. le P ro c u re u r d e la Réqubli(]tic :

1* Q ue la d ite tio lilication lu i é ta it a in s i faiie, c o n l'u rm ém en t à l 'a il ic le 2 191 d u code c iv il p o u r q u 'i l a it â p r e n d r e a it p ro lit d e iju i d e r lro it. d a tts lu dé lai d e d e u x m o is â p a r t i r de c e j o u r s u r l 'im m e u h le su s-d es ig n é , te lle s in sc r ip tio n s d ’hypo tliï-ques lé g a le s (ju’il a v ise ra it e t ip ie fau te p a r lu t d e c e fa ire d a n s ce d é la i, l'iin - m e u h le d o n t s 'a g it s e ra it e t detiieii- s e ra i t d id itiitiveiiieiit p u rg é e t libé ré e n tre le.s iiia in s d e la r e i |u é ia n te de to u te s liypotliè< |ues d e ce lle n a tu re ;

2 ’ E t q u e les .in c ien s p ro p r ié ta ir e s o u tr e les v e tid e iirs (daie iil :

M. C h a r le s -G as |ia rd -A lu x a tid re de S a in t-C ricq -C azaux ;

L e D istric t d e S e n lis ;M. l'h ilip p e -A la iti S c ic h cp in e De-

v e rz e n a y ;L a C o m pagn ie d e s A c tio n n a ire s de

la M atm facture, du C re il, c om |io sr 'e do M.M. E t ie n n e - F r a n ç o is M a rc h a n d , H e n ry S iiiio ti, Josep li-G iiilla iim e Ctit- I r a i i , P ie r re - I .a itr e r it l la tlh e le in y , F r a n ç o is -C lia r le s d e S a i i i t - C r ic q , iV ilh e lm - llc u r ic h -D a iiie l K eidel, S é b a s tie n -A iii lré C a rb é :

La .Société Lebouf-M illict e t C om ­p a g n ie ;

L a Socié té L eh e n f e t C om pagn ie ;L a Soc ié té R iirluct e t C oinpag tiie ; 5f. A d rien L u b c u fd ü M nnigortnoni; M . Jc a n -P ie rre -A u g u s t iti Bullo et

M a d am e M arle-C aro linc llc tb e m o n t, so n c |)o u sc ;

3 ’ E l q u e in iis c eu x d tt c h e f d e s - nnel.s il p o u rrn i l ê tre p r is d e s itisc r ip - l io n s d ’liy p o th è t|i ie légale n 'é la rit pas c o n n u s d e la r e q n é ra tiln , e lle fe ra i t p u b lie r la p ré.sen tu n o lillea lio ti d a n s u n d e s jo u r n a u x d é s ig n é s p o u r les flitnonccs ju d ic ia ir e s cn n fo r tn é m en t j 'n v is d u C onseil d ’E la l d u n e u f Moi m il h u i t c e n t sep t.

P o u r in se r tio n : S igné ; E . ÜEMELLN.

V IV J A R n i I VS itu és te r r o i r do MUNTAT.VIRE,

E n h u i t L o ts .

L ’a d ju d ic a tio n a u ra lie u l e D i m a n c h e 1 7 S e p t e m b r e

1 8 0 3 , h e u r e d e m id i .

E n la H a l r io d e H o n ta ta lr e ,P a r le m in is tè re d e M’ De s a d ie ,

n o ta ire à C reil.

S ’o d r m c r p o u r les re n se ig n e m e n ts : V A M” SA IN T E-B E U V E e t L E -

V IEU X , a v o u é - à S e n lis ;2 ' E l à M* D E S A llIE , n o ta ir e 5

C r e i l , d é p o s ita ire d u c a h ie r d es c h a rg e s .

E tude d e M 'A u g u s te SAINTE-BEUVE,a v o u é à Seu ils .

VENTE SUIl LICITATIONE n tr e M a je u re s ,

DE 1* U.N

CORPS DR FFRMES itu é :i MONTATAIRE,

r u e d ’E n H au t, u ’ 5 8 ; 2* USB

3V E A . I S O P V TS itu é e à MONTATAIRE,

r u e do la R é p u b liq u e , u* 8 0 ;3* USE

I V E A I S O I S TS ilu ée à MONTATAIRE,

r u e d ’E n H au t , n* 85 ;

P a r lo m iu U lè ro do M* Ba l é z e a u x , n o ta ir e à C h a n tilly ,

d’u s e

P R O P R IÉ T ÉS ise à G O U V IE L ’ X ,

r u e do C h.autilly ,A u s a g e ( l e F e r m e ,

A V E C S E S D É P E N D A N C E SET DE

117 Pièces de TerreP r é & B o is ,

S itu ée s te r r o ir s d e G O üV IE üX 01 PR É C Y -SL 'R -Ü ISE .

L ’a d ju d ic a tio n a u ra lie u le D i m a u e h e 1 7 S e p t e m b r e

1 8 0 3 , à u n e h e u re d e re lerée .

S ’a d re s se r p o u r le s r e n se ig n e m e n ts 1’ A M - L E V IE L X e t SA IN TE-

BEU V E, a v o u é s .à S e u lis ;2 ’ A M’ BA LÉZEAU X , n o ta ire

C h a n til ly , d é p o s ita ire d u c a h ie r d e s c h a rg e s ;

3* A M* LOMBOIS, n o ta ir e à P rc c y s tir-O ise ;

-i* A M. G A VIGNEAUX, M aire d e la c o m m u u e d e G o u v ic u x ;

E l h M. L o u is -H ex r i MOMMELÉ, p ro p r ié ta ir e à C liau m o n t, c o m m u n e d e G ü u v io u x .

S itu é à MONTATAIRE ;

113 Pièces de Terre1 2 P i è c e s d e B o i s ,

5 P i è c e s d è P r é ,2 P i è c e s d e T e r r e e t B o ls ,

E t u n e P i è c e d e P r é e t B o is ,S i tu ée s m é m o te r r o ir ;

G’F N E P I E C E D E B O I S

S itu ée te r r o i r d e SA IN T -V A A ST - L E S-M E L L O ;

E X E P I È C E D E P R ÉS itu ée te r r o i r du T H IV LRN Y ;

H-One Pièce de T erre S u ne Pièce de Bois

S itu é e s te r r o ir d e C R E IL ,‘I*

Deux Pièces de TerreS itu ée s

to iT oir du n o g i ;n i - l i :s - \ if .r g e s , m*

E t la liu r -P r c ip r iê tr d e : E X E P I È C E D E B D I S

Une IHèce de Terre Et RQ6 Pièce de Pré e t Sois

S itu é e s te r r o ir d e N O GEN T-I.F-S-V IERG ES,

E u 144 L o ts , d r o f fa e u i lê d e r é u n io n p a r t ie l le ou

to ta le .

L’ndjndic.T lion a u ra lie n , l e D im a n c h e d iz - s c p l S e p te m b re

1893 ,(1 u n e /iC i/rc p rO is f <le re lerée ,F.X I.A MAinlE l)K MONTAT,MUE

E t p a r l u lu in h lè r u rlu .M' D e s a i u e , n n l.ii re â C re il,

c o m m is à cl-I e ffet.

S 'a d re s se r p o u r le s e n s e ig n e m e n ts : r A M* SA IN T E-BE U V E , avoué

il S e n lis , p o u rsu iv a n t l a vuu ie ;2’ A .\r D ESA U IE, n o ta ire à Creil

dé iio sita ire d u c iiliie r d es c h a rg e s .: r E t à M’ M E R C IE R , av oué

BcaiiViiis.

E tu d e doM ’ H . PIQ U O IS, c o u im issa ire - p r is e u r

d e s villo e t a ro n d is sc m c u t d e S e n lis , S u c c e s se u r d e M' Da llé d k x t .

VENTE MOBILIÈREA S F . N L I S

r u e V iu ilIc -d u -P a r ls , n’ 39,.A la r e q u ê te du M. A rth u r D.vvkxxe,

L e M A I W I 19 S E P T E E lt lŒ 1893. à u n e h e u r e de l 'a p r è s - m id i .

D é s ig n a t io n so m m a ire ;

V aisse lle , V e r re r ie e t B a tte rie de C u isine à u sa g e d e r e s ta u r a n t , un b o n F o u rn c a u -C u is in iè ru , d e u x p e tits B uffets, u n C o m p lo ir en bo is .

U n tr è s b e a u C om pto ir çeco tivert en é ta in , u n e s é r ie d e A lesnres en é ta in , .32 T a b o u r e ts , h u i t th a is u s , h u i t T ab les , u n e G lace , u n Ü iil-do - B œ ii f , u n e F u u ta iu o - F i ltr e , u n e L am pe.

V in ro u g e e n fd is e t en bontu illus.V erm o n ih , C o g n a c , K irsch , C assis ,

M alaga, C u ra ça o , A Ü sin tliu , F a ii-d e - *'io b lancliu c l L iq u e u rs d iv e rs e s .

Q uau lilé d ’a u tre s O bje ts.

E x p r e s s é m e n t a u C o m p ta n t .

M Ê M E É T U D E

BIENSS i s t e r r o i r s d e C h a m b ly , R o n q u e -

ro I ie s .B e lle - E g U s e , P e r s a n , C h a m ­p a g n e e t H e s n i l- S a in t- H o n o r in e ,A p p a r tc n a o l 5 l’i iû p i ia l d e S e n lis ,

A Affermer par A djsdicationP a r le m in is tè re d e M’ D niA un, n o ta ire

i S e n lis ,E n l ’u n e d e s s a l le s d e l ’H ô p ita l,

Le S la r d i 10 O ctobre , d 1 h e u r e 1 /S .

E tu d e d e H ' G e o rg e s LEVIEUA,licencié e n d ro it, a v o u e .i S e u lis ,

m u S a in t- l l i la ir e , n ’ 10,S u c ’ d e M " A llcaud e t C n A L a is .

At;x ESCIlÊnES p u b liq u es F a r su ite de conversion de sa isie

im m obilière,

IVUXK MAISOiXS ise à F R E S N O Y -L A -R IV IÈ R E ,

lie u d it la P ie r re B avoiiv .^

L ’a d ju d ica lin u a u ra lie u le D i m a u e h e S e i » t e u i b r e

1 8 D 3 , d «leux h eu rc .s d e re /ecéc ,

E n l a M a rrie d e F r e s n o y - l a - R iv i è r e , E l p a r le n iiiiis tè ro du M' F e u ry ,"

u o la irc à B u lliisy -S a iii t-P io rru .

.S 'a d resser p o u r les r e n se ig n e m e n ts : r A M" LEV IEU X c l SA IN T E -

BEU V E, a v o u és à S e n lis ;2 ’wV M’ FER RY , n o ta ir e i i B é lh isy -

S a in t-P iu iT c, d é p o s i ta irc d u c a h ie r des c h a rg e s .

E tudo d e M* IlK xny PIQUOIS, c o m m is s a ir c - P r is e u r

d e la v ille e t d e l ’a rro n d is . 'o m c n t d e S e n lis ,

su c c e s se u r d e M* Uallk d en t .

VENTE MOBILIÈREP a r s u i t e d e

cessa tio n d 'e .rp l(> ita lion a g r ic o le , A V II.L E V E R T -S E N L IS

chez M. JuLKS COCHET, ;pèro.

Le D im a n ch e 17 S e p te m b re tsù 3 , ù H » f h e u r e d e r e le té c .

E x p re s s é m e n t a u C o m p ta n t .

E tu d e d e M’ P E T IT , n o ta ir e à Seulis ,

A '\^eiiclx‘c » l’A in ia b lcPropriété de Cam pagne

A LA CHAPELLE-EN-SERVALC o m jiren a n t ; g ra n d e t po lit S a lo n s ,

.Salle a M a n g e r , C iiis inu , B u r e a u , ( ro is C h a m iire s d e M ailro, C ab in id do T o ile tle , tro is aiU i'os C h a m b re s m au- s ti rd é o s . E c u r ie c l R em ise , .la rd in .

Le to u t ou p a rfa i t é ta t.

S ’a d re s s e r , p o u r v is i i i - r e l t r a i te r , i M’ P E T IT , n o ta ire .

M E M E E T U D E

Pièces de TerreS ise s te r r o ir d e N l'R Y ,

k V en dre par Adj udica lionE n l a M a ir ie d e N é ry ,

Le D im a n c h e 13 O ctobre 1893 ,(i d e u x h e u r e s p ré c is es ,

P a r le m in is iè ro d e M’ D uia u d , n o ta ire .

E tu d e d e M’ FÉTIZO N, n o ta ire à S e n lis .

Coupe de BoisA R l l K F S & T A I I . l i I S

A V endre par Adj udicationLe D im a n c h e 17 S e p te m b re 1893,

à d e u x h e u r e s p ré c is es .S u r u n e p iè c e d e b o is d e 72 a . 35 é.

S ise te r r o i r d e PL A iL L Y , lie u d it le V iv ie r,

d é p e n d a n t d e la su c ce ss io n d e .M. B n u iK T , d e S e n lis .

G H A I ^ I L L Y

E tu d e do H ’ BALÉZEAUX, n o ta ire à Ch a n ti l ly .

 vendre par adjudicationL e V e n d r e d i 13 O ctobre 1893 , ,

d 1 h e u r e s d e re lccèe ,

E n l’E tu d e e t p a r le m in is tè re d o M’ Ba l é z e .aüx , n o ia ir c à C h a u til ly ,

1* USR

MAISON D’HABITATIONA ve c C o m m u n s e t D ép e n d a n ce s ,

S ise à CH A N TILLY , G ra u d e r u e , 108 , N on lo u é e ,

2* UNE

Propriété tic rapportS ise é g a le m e n t .à CH A N TILLY ,

G ra n d e R u e , n ’ 81, C o m p re n a n t :

p l u t l e u r e c o r p s d e b â t im e n ts , COUP e t ja r d i n ,

D ’u n r e c c n n b r u l a n n u e l d e 3 ,7 3 0 f r .

O n t r a i t e r a li f ’aim 'rtW e s ’i l e s t f a i t d e s o f fr e s s u f f is a n te s .

E n tr é e e u jo u is s a n c e d e su iie p o u r la m a iso n G ra n d e R u e , n ’ 108. qu i n ’e s t p a s lo u é e , e t à c o m iile r d u 15 o c to b re p o tir la m a iso n . G ra n d e R u e , n ‘ 81.

S ’a d re s s e r p o u r to u s r e n g n è m c n ts c l p o u r t r a i t e r , à .M* B a l é z e a u x . n o ia ir c C h a iililly .

E tu d e H ' FE R T É , n o ta iro a S e n lis , r u e Bellon , n* 18.

A Vendre par Adjudication3 Pièces de Terre

S ises te r r o i r d e RU LLY ,Le D im a n c h e 17 S e p te m b re 1893,

d t/cH ,t h e u re s ,A R u l ly , e n l a s a l lo d e l a M airie ,

P a r le m in is lù re d e M' I 'e iit é , n iila irc à S e n lis .

L a lo c a tio n c o m m e n c e ra le 11 N o - c e in b re 1893.

S 'a d r e s s e r p o u r les r e n s e ig n e m e n ts : r A la M a ir ie d e C h a m b ly ;2 ’ E t à M'CAniM.ON, n o ta ire .

M E M E E T U D E

HOSPICE D^CHAM BLY

T'i 24“ IC" de TerresS iln é s te r r o i r s do CHAMBLY,

R O N O H H H O L L E S , P E R S A N , l ’RE S N O Y -E N -T H EL L E

A Louer par Adjudication ro u i t 9 A S N É K S

E n q u a t r e L o t s »P a r lo m in is iè ro d e M’ C A nii,i.ox,

n o ta ir e à C h a m b ly ,Le D im a n c h e 24 S e p te m b r e 1893,

d t r o i s h e u re s .E n la s a l le d e l a M airie d e C h a m b ly .

C es b ie n s a p p a r i ie n n c u t à l’H osp ice d e C h a m b ly .

L a /o c a //o » t a u r a l ic u p o u r O a n n é e s q u i c o m m e n c e r o n t lu réco lte d e 1893.

S'adresser p o u r tes renseignem ents r A M. le .Maire d e C h a m b ly , P r é ­

s id e n t d e la C om m ission a th n ïn is l r a - livo d e l’H o sp ic e ;

2’ E l a u d it .M’ Ca iui.l o s , n o ta ire ji C h a m b ly , d é p o s ita ire d u c a l i ic r des c h a rg e s .

E tu d e d o M* Ai.BF.nT JO L Y , h u iss ie r - . p i i s c u r à C h a n til ly .

V enio a u x iSacliérosi>E

M a r c h a n d i s e s N e u v e s

Nouveautés et GonfeotlonsA CH ANTILLY (Oiso),

G ra n ile R uo , n " 1 09 -111 ,E n la d e m e u r e do

M'* VCUVO MOIUX-LEFÈVItE,Le L u n d i 18 .S e p tem b re , d 10 h e u r e s .

P a r le m in is tè re d u d it M’ J o ly .

ClIiVXTlLLYM Ê M E É T U D E

Dom aine d e C hantilly.

COUPES DE BOISde l’o rd in a ire 1 8 9 4 .

A . V E I V O n B

P a r lo m in is tè re d e M* Ba l é z e a u x , n o ta ire à C h a n til ly ,

A CHANTILLY D ans la sa lle d u J e u d e P a u m e ,

Le L u n d i 23 O ctobre 1893, à 1 h e u re .

E lu d e d e H ' J . VÉNUAT, n o la ir e au P less is -B c llçv i lle çOise).

C o m m u n e d u P l e s s i s - B e l l e v i l i e .

v o n ilre à rA iiilaR IrIIF.I.LK

MAISON BOURGEOISEA UN ÉTAGE

E tu d e d e ■ ' A n g o a te SAINTE-BEUTE, a v o u é k S e n lis .

VENTE SUR LICITATIONSNTRR HAJBUnS RT MtREUtlS

E tu d e d e M 'A u g u s te SAINTE-BEUTE,a v o u é ;i S en lis .

Vr.NTK SUii LICITATIONl i n t r o M .-ijo iir« e t M m o i i r e s ,

liR

Neuf Pièces de TerreS ises te r r o ir s d e RARAY,

v e r b e r h : e t BK TIIISV -St -M A RTIN ,

ü i H E Æ I A I .S 01YSise à S L N t.lS ,

r o u le d e C nm piègne , n ’ d ,AVKC TOITKS SES

C irco n sta n ces e t D ép en d an ces, F n 11> I..ofs.

L ’ad ju d iu a tin n a u ra lieu P a r lo m in is tè re d e M’ D iuA nn,

n o ta ire â S e n lis , c o m m is h ci-t effet.

P o u r le s n e u f iire in ie rs Lots, le D im a n c h e f ' O c to b re 1893,

d d e u x h e u r e s d e l ’a p r é s -m id i ,F.N LA MAIIIIK DE XÉRY

E t p o u r le d ix iè m e L ot, le H a rd i 3 O c to b re 1833, m êm e h e u r t .

E n l’E tu d e d n d il M' D iiia rd .

S 'a d r e s s e r p o u r le s r e n s e ig n e m e n ts :

1- A M ’S.M NTE-niCUVK IIIÎMEMN Cl SA V A RV , avouiN a S e n lis ;

2 ’ A M’ D RIARD, n o ta ire â S e n lis , d é p o s ita ire d u c a h ie r d e s c h a rg e s .

E lu d e dn M’ G e o rg e s LEVIEUX, lic en c ié e n d m lt , a v o u é è S e n lis ,

n tf i S n in t-H lln iro , n* 10.S u c ’ d e M " A llua br e t C iia l u in .

E lu d e d e M’ Gb or oes LEVIEUX^ licenc ié en d r o i t , a v o u e à S e n lis ,

r u e S a in t- ll i la ire , n ’ 10,S u ce ’ d e M” ALi.cAiiD e t Cu a l m ix .

V E N I K S U R L l C l T V r i O i NAI.A KNCliKKKS l’UUI.IQUKS E n la H a l r io d e G ilo c o u rt ,

P a r le m in is tè re d e M' Feiiuv , n o ta ire à B é th is y - S a i i u - P ie r r e ,

D ’ U N E MAI S ONA u sa g e ilc c o m m e rce ,

S ise il GILOCOURT, ru o du l 'E g lise , i i ' l .nk ai tr e

S ise a u h a m e a u d e B ELLIV A L, cu iiiiu iu ie d e G ilo co u rt,

l 'o u c a n l c o n r e n i r a u co m m e rce ,ET IJK

O X Z E P IÏ:C K SÜB

Terre, Pré etS ises te r r o ir s do GILOCOURT

M B É T IlA M ’.m RT.Avec faculté de réunion to ta le ou pa rtie lle

L 'a d ju d ic a tio n a u ra lion lo I k i i n n i i e h n 1 " 4 > c l o b p «

1 8 9 3 , à d e u x h e u r e s d e r c /e r /< .

.S’f ld re M e r p d u r le s r e n se ig n e m e n ts :

1’ A M ” LEV IEU X e t SA IN TE- BE U V E , a v o u és :'i S e n lis ;

2 ’ El il M’ FER RY , n o ta iro ;i B é- I l i is y -S a in t -P ie r re , d é p o s i ta ire .d u c a ­h ie r d e s c h a rg e s .

E n d ’e x c e l le n t e s c o n d it io n s .

Bon Fonds de CharronnageS’a d re s s e r à M. BER GER ON ,

à M onlépilloy (Oise).

Bois

c s a s S s i ü c s i c aAI'RKS FORTUNE.

A vec OU r a n s M aison ,

Epicerie cl LiquidesGROS & DÉTAIL

lién i'fiees a n n u e ls ju s t i f ié s : 10 ,000 f . P r ix d e m a n d é : 2 0 ,0 0 0 f r .

S’a d re s s e r à M’ RAUDREZ, n o la ire S a iu t-G obain .

MÊME. ÉTUÜB

A Vendre par Adj udicalion

1 Pièces de Terre et BoisS ise s te r r o i r d 'All.MONT,

Le D im a n c h e I " O ctobre, à 2 h e u re s ,

E n l a U a i r ie d ’A u m o n t,P a r le m in is tè re d e M’ F b r t é , n u ta ire

à S e u lis .

E tu d o d e H ’ H É ZIÈRB , n o ta ire a O clz.

Matériel de CullureF o u rra g e s & Pailles,

2 3 V a c h e so u G è n is se s ,2 T a u r e a u x

A . V K Î V D r t t CLe D im a n c h e 17 S e p te m b r e 1893,

d u n e h e u r e p ré c is e ,A RETZ,

on la ferm e oxploilét* |ia rM . I.AC.xiEn, P a r lo m in is tè re d e M’ Mé z ié h e ,

n o ta ir e à Belz.E lu d e d e d e H ' G . F E R R Y , n o ta ire

à B c lh isy -S a in l-P ie r re .

DEUX MAISONSS i s c s à CR É PY -E N -V A L O IS,

r u e d e la B o n e lie rie , n ” 1-1 e t IG,

A Vendre par AdjudicationA C ré p y -e n -V a lo is ,

en l’u n e d e s sa lle s d e l'H ôtel-de-V ilIc , /.c D im a n c h e 17 .Sep tem bre ,

« d e u x h e u r e s .P a r le m in i s fè r e d e M’ Feu r y .

n o ta ire à B é tb isy -S l-P io rre .

E tu d o do U ’ H ORTREUX, n o ta ire à C ré p y -on-V alu is.

DEUX MAISONSGONTIGUES

S ise s .-I O R M O Y -V lf.l.E R S, l u è s la P lac e P u b liq u e ,

ET

7 P ièces de T erreSise.s le r i 'o ir d'O R M OY -V lLI.ER S,

A Vendre par AdjudicationA O rm o y -V il le rs , e n l a s a l l e d ’E cole,

P a r le m in is tè re d e M* Mü r t iie u x , n o la h v .

Le D im a n c h e 24 S e p te m b r e , à 1 h .

ESGSEfCïïlECÛSiMraiCATnE'ta ««II/.- d-.iiticnt les Copie» p ï-e-"-

méae plusieurs laots aprùi l'<c

EECRE mm FSEtoujours UmpidO

D Ë P O T IA Sen-LIS, ch ez M.VIGNON-SULAUX,

p a p e tie r .

Veiulîinges de 1893.A v e n d re Ra isin s dk l’H ér a u l t ,

1 " ’ c i ô s g a ra n t is . S ’a d re s s e r à l’A d- u iin i s tr a ti iin d e s Ucii/es p td d iq u e s . C o m m e r c ia le s e t A g r ic o le s , t lo u r se d u C o m m erce , Pa r is , ou â M. L a i.i.ë- M.Axn, '7, ru e M o n tm a rtre , P a r is .

r s m s i i i B Ç

A 2 BOUESA

CABe n b o n é t a t .

P a r G E It lE L , de t> aris.

.S 'ad re sser à M. BA RB IER , c a r ro s s ie r Il C han tilly .

E lu d e d e H ’ G e o rg e s L E tflE U X , lic en c ié en d ro i t , a v o u é à S e n lis ,

n ie S a iB t-I li la iro , n ’ 10,S q c c ' d e .M" A llu a rd e t C i ia l u i .v .

- m r BY-C3 r e r * *5-^SUR f l d l ic a t io s s iiiiicTAinR;;

DB

DEUX MAI SONSS ises II nORAN (D ise),

n i e du l ' i lu ii e t ru e d u .Moulin,K f l>K

a ü a r e s l ic c i i l . île TerreEN ONZE PIÈCES

S i? e s \a u x l e r r o i i s d e BDRAN (Oiso) c l d e BR UY ÈRES,

c a n to n d e l’Is le -A ilau i (S e in e -c l-O ise ).

L 'o iljiid ica lio n a u ra l ie u le D i m n i i c h t * l i i i i t 4 )4 > tu l» r< >

1 8 U 3 ,d d e u x h e u r e s d e re 'c ré c .

E n l a s a l ie d e la M a ir ie d o B o ra n , P a r In m in is iè ro d e .M’ C iir s a i.y,

n o ta ire h U linm hly , c o m m is h c e t e ffet.

^ a d r e s s e r p o u r le s r e n s e ig n e m e n ts : 1 ' A M* L E V IE U X . a v o u é è S e n lis ,

p o u rs u iv a n t la vo iilo ;A M* rilE iN A IN , n o la ir e è

r .n n m b ly , d é p o s lln ire d u c a h ie r d e t c h a rg e s .

E tude d e M 'D R IA R D , n o ta ire ù S en lis S u c c e s se u r d e M ’ B r n o is t .

BIENSS is te r r o i r s d e S e n l i s , C o a r te n ll ,

V iH e m ô trie , B a l a g n y , B a r b e r y , B o re s t, H o n té p iilo y , C h a în a n t e t H o n tlô v ô q u o ,

A p p arle iia n l :i l'H ôp ita l d e Senlis ,

1 Affurmor par AdjudicationP a r lo ln in i^ tè^c d e M’ Dr ia r d , n o ta ire

il Sen lis ,

E n l’u n o d e s s a l le s d e l ’H ô p ita l,

Le .M ardi 10 O ctobre, à 1 h e u r e 1/2 .

M Ê M E É T U D E

19 Parcelles de TerreT e r ro ir s do FR E SN O Y -L A -R IV IÈ RE

c i M ORIENVAL,

A Vendrepar AdjudicationLe D im a n ch e 24 .S ep tem b re 1893,

d d e u x h e u r e s ,E n l a H a i r ie do F r e s n o y - la - B iv lè r e ,

P a r le in in is ic rc d e M’ FenRY, n o ta ire .

M E M E E T U D E

A d jx ic lic n lio u V o lo n t n lp eE n l a H a i r ie d e T h u ry -e n -V a lo is ,

Le D im a n c h e 24 .Sep tem bre 1893, tt u n e h e u r e p ré c is e .

P a r lo m in is tè re d e M’ Mé z iè r e , n o la ir e à Bctz,

I)B

TROIS MAISONSCuup» «Tardins v t l'erjçers»

S is à T H Ü R Y -E N -V A L O IS ,

T e rn e , B ois, A unaie & P ré ss ise s te r r o i r s d e

T iiu r y - e s -V a l o is , C uv erox ox e t Bu u l l a iu if ,

D’uno contenanco totale de G** 16’ 84’

E lu d e d e M’ RICHARD, n o ta ire n P on t-S a in te-M a x e n c c .

I V E A ï s O I N TN o u r t l le m e n l r e s ta u r é e ,

S ise II SA RRO N , r u o Pelléé,- il cô té d e la M airie,

A vendue par AdjudicationEn l’E tu d e e t p a r lo m in is tè re

d e M’ R iciiA iu), n o ta ire à P o n t, Le D im a n ch e 24 .S e p tem b re , 3 h,

R evenu annuel i 9 7 6 fr.

M lh l E É T U D E

BIENSS is te r r o i r s d e C ire s -Ie s -M e llo , F o n -

t a n g u e s , V i l I e r s - s e u s -S a in t -L e u , S a in t-L e u , P r é c y e t G o n v ie n x ,

A p p a r te n a n t â l’H ùjiilal d e S e n tis ,

A Affermer par A djadicationP a r le m in is iè ro durlit M’ nniA Ri), E n l ’u n e d e s tia lle s do l ’H ô p ita l,

Le A /a rd i 10 O ctobre. â 1 h e u r e 1 /2 .

M Ê M E É T U D E

Miiison (le RapportA v < s(> l b > u t i f | i i 4 S

S ise à PO N T-SAINTE-M AXENCE, (ihicu d u M arché a u Blé,

A Vendre par Adjudication E n l’E tu d e e t p a r lo m in is tè re do

M’ IticiiARO, n o ta ire à P o n t,Le D im a n ch e P ’ O ctobre 1893,

d d e u x h e u r e s .

MÉMR ÉTIIDK

BIENSS is t e r r o i r s d e V H Ie rs -S a in t -F ra m -

b o u r g , O g n o n , V ille n e u v e , R o b e r- v a l . M o n ceau x , C in q u eu x e t B re - n o n il le .

A p p a r te n a n t è r ir i‘>|>iial d e S e n tis ,

A Affermer par AdjadicatioaP a r le m in is tè re d e M’ Driatu) .

E n l ’u n e d e s s a l le s d e l 'H ô p i ta l , L e U a r d i 10 O ctobre, rt 1 h e u r e / /* .

E tu d e d e M' P a u l T H IR O IIIN , n o ta ire il A cy-cn-M nIlicn (Oise).

ATTIRAILd e M ' d o Boia e t d a C u ltu re ,

À Vendre par AdjudicationLe D im a n c h e i " O ctobre 1893,

à fin e h e u re ,

A A C Y .en ln d o m e u ie d o M ’” V L u n o Y ,

E t p n r le m in is tè re d e M’ îi i rn o i iN , n o ta ire è A cy -cn-M ultien ,

E tm lc d e H ’ LEV AIRE, h u is s ic r â P récy -s iir -O ise .

12 b o n s T h e v a u xE n t ie r s e t H o n g re s ,

De l im o n s e t d e t r a i t s ,DE 5 ,\XS ET .\L-nKSSUS

E T L E U R S H A R N A IS/ i V o i k I i *» J k t ix i ' ^ n e h è r e sP a r s u i t e d e c e ssa t io n d e t r a n s p o r t s ,

A S A IN M -L E U -D 'E SS E R E N T d a n s \cf. E c u r ie s d e MM. BORDE,

PÉ R IE R e t B O U F F I.E T .p ro p iié la irc s .ex p lo ila n l.s d e c a r r i è r e s ,

Le D im a n c h e 1" O ctobre , à 2 h e u r e s ,

P a r lo m in is tè re d u d it M’ Lb v a ir e .

E tu d e d e M ’ L i c n i c q u c ; n o la ire à N a n lc iii l- le - lln u d o m n .

A Vendre par Adjudication4 Kect. 68 A res 95 C en t

DE

T E R R EE n 1 9 P i è c e s ,

S is te r r o ir s d e BO ISSY -FRESN O Y , V IL L E R S -S A tN T -G E N E S T , R E T Z ,

e t BüU ILLA N CY , L e D im a n c h e 17 S e p te m b r e , à 2 h e u r e s

p ré c is e s ,

A B o is s y -F re s n o y , on in m a iso n d ’Ecolc»

P a r lo m iu is tù ru d u d it lU’ L e x ic q u e .

E tu d o d e M’ CA RILLO N, n o ta ire à C h a m b ly (O ise),

A Louer par Adjudication P o u r !) o u 18 a n n é e s .

E n 1 lo t o u en 32 lo ts .P a r le m in is tè re d e M’ Ca r il l o n ,

n o la ire à C bam iily ,De D u n n u e /ic 24 S e p te m b re 1893,

à d e u x h e u r e s .E n l a s a l le d e l a M a irie d e C h a m b ly ,

Le Marais CommunalDE CHAMBLY

.s i lu c s u r lc l c r r i iü i r o d o ln d l lc c o m m im e C o n s i s ta D le U lb b .D S a , S ê c o n t .

T e r re L a b o u ra b le .

P o u r le c a s d e Incn llnn on d é ta i l , les lo ts r e s te r o n t co m im sé s c o m m e ils le so n t d ’a p rè s le iia il c o i ir a n l .

P o u r le c a s do lo c a tio n e n b lo c , l’nd- ju d ic q ln iro {lOurra c o n v e r t i r on jira ir io .

E lu d e d e M’ C iiahlks POTRNCIER, h u is s i e r à P iu it-S ” -.M axouce.

A V E N D R EAUX KNCIIKRKS

P o u r c a u s e d e D é p a r t ,

A R U L L Y .a u d o m ic ile d e M .C uottkau d d c tc ii r m ü d éciii,

Le D im anch e . 24 .S ep tem bre 1893, d tiHC h e u r e d e re lerée ,

P a r le m in is tè re d e M* POTK,NmER, h u is s ie r .

DEMANDES_ET OFFRESA l . C o n l i c p - D i i p a s »

q u iiic ii ill ie r â C ré jiy , d e m a n d e i i u u i q » i ‘O i i t i

1 J e u n e l l o i n i u o » m a iié , 29 a n s , m u n i d ’exce lleiite .s ré fé re n c e s , d o m n n d u | » l n v c d u K e r g c p .

S ’.T drcsscr a u B u re a u d u J o u rn a l .

« 9 - H o m m e n i n r i é » c o n n a is - s a u t b ien la c u l tu r e , d e m a n d e p l a o e d a n s u n e f e r m e co iu iiie c o m m is , s a fem m e p e u t s ’o c c u p e r do la b a s s e -c o u r .

D o n n es ré fe ren c es .

S ’a d re s s e r nu b u r e a u d u J o u r n a l ,

.A f. P i d l i o i s , c h a r c u t i e r è S e n lis , d e m n i i d e u n a p p r e n t i *

J e u n e l i o i n m c , 2 8 a n s , co im n issn i it le se rv ic e do m a iso n b o u rg e o is e , so ig n e r u n c h ev a l e t fairo le ja rd in , d e m a n d e p l a c e *

E .rcellen te s ré fé ren c es .

S ’.a d rc ssc r a u b u r e a u d u J o u r n a l .

■. O n d e m a n d e » p o u r le d é p a r te m e n t d e l 'A isn e , u n c h e f d e c u l t u r e , 1 ,8 0 0 f r . e t n o u r r i , e t u n m é n a j ç e p o u r g ; n r d e - e o n - c i e r j ^ e , 2 ,(XX) t r . logé e t chau ffé . B o n n e s ré fé re n c e s .

E c r ir e LE P IQ U E IIR , 151 , r u e do B e liev ille , P a r is . — T im b , p . r é p .

« 9 ^ F ] . \ - o r d o n n a n e n , so r la n t d u se rv ic e , d e m a n d e p l a c e d e j ^ a r d e p a r t i c u l i e r o u g ; a i 'd e c h a s s e *

D o n n es ré féren ces.S ’a d re s s e r a u b u r e a u d u J o u rn a l ,

HofalHo:LE CÉLÈBRE

R E O E N É R A T K U R D E S C H E V E U X

A vez-vous des Cheveux g r i s ?A vez-vous dos P e llic u le s?Vos C heveux so n t- ils fa ib le s on to m b o n t-t ls î

s r o t ' i ,Em ployez lo ItOYAI. W INDSOR, ijol rond flux C ïicveiix g r is lo couleur e t In bcnutè

. y, , n itu ro ir s de lo |euiic8-;o. I l on-tte In rhute. w— - t fntt dlsparaltro Ich P clllculos. I l est lo SEUL R6g&n6raleur

I d es Cbovoux inMaUte. Reoultnto Incsperéo. V ente touiou rs oroiesanto. —I Rtuo-r sur les liocons tes mots Rtjil «lal(*r. So trouve chez le s CoBTeurs-Parru-

I m eurs en (laçons o( dcml-nacons.' I ENTREPO t ! s a , I » u o a o r i 5 o l i l q n I o r . P A R I S ' I E nvol fra n co s u r d e m an d e d u P ro sp e c ta s c o n te n a n t d é ta il s A a tte s ta t io n s .D épôt é S E r w r j S , I l I V n R K ’ l . G o iffü u r-P a rlu m o u r,

c h e z I v v F I I C j I J j z i , ÈacM d o la l la llo , î7 ,A C p E IL , M * R R S T A Y N T » C o iffo u r -P a r fu m o u r .lS .a v o m io d o la G a re . A C R É PY -E N -V A L O IS , M* G R E N I E R , 1. me do la B m ichorio .

HMttiCl» nr idhii n 'n E S C H R R ftlS C O H T R O lfS i V Us nuUIoii Ft'

E . B B H T H I E n & , 0 "PABflICANIS d'ACIDES, 4'ENCRAIS GHIMIOUE*. EXPlOlTtHTS éêPHuSfHATlS

Knirals cblulqaM d'igrot le i (uroiulet de 3kÆ. C to o x 'S C » *ENGRAIS POUR LA BBTTERAVE

4 7 , rU9 dB fù a übü ttge , P A R IS , i u y q i p i C A T * n a v n i T r i i t . M W f f i ---------------------------------------

U N E M A I S O I VSIsô h MONTATAIRE,

n ie d’En Ilaul, numéro 37,

Six Pièces de Terre

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RNCIIÉRISSRUR En la Mairie de Oonvieox,

Enregistré a Senlis Reçu

Yq par nous. Maire de la Ville do Scnils, pour légaUsation do la signature de M* Ta. Nouyiam, apposée à l’article U

Imprimerie Adminlslratlvoct Commerciale PAYEN. — T h . N O U V IA I M , g tf . 9 et 11, Place de ruôtol-de«ViUe» & Seuils.