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de l’Angola C ourrier N°18–Nov. / Déc. 2014 Ambassade de la République d’Angola en France 19, avenue Foch 75116 Paris FRANCE COURRIER DE L’ANGOLA Service de presse de l’Ambassade d’Angola [email protected] ANGOLA AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE D’ANGOLA FRANCE LE MPLA, UN GUIDE DEPUIS SA FONDATION Le président du MPLA, José Eduardo dos Santos, a ouvert le V e Congrès extraor- dinaire de son parti (4-6 décembre 2014) par un rappel historique, soulignant que sa formation politique a vu le jour dans un climat difficile mais a su jouer le rôle de guide pour le peuple angolais dans la lutte pour la libération de l’Angola. Dans un discours d’environ 30 minutes, José Eduardo dos Santos a déclaré que le MPLA a, depuis lors, ouvert un large front de lutte contre les forces oppressives de l’époque, et adopté un régime républicain, démocratique et laïc. Le 10 décembre marque les 58 ans d’existence du mouvement. Plus de 2 000 délégués, parmi lequels une représentation du comité du MPLA en France constituée de quatre camarades, participent à ce congrès extraordinaire qui se tient à Luanda, la capitale angolaise . Parmi les travaux, figurent des ajustements spécifiques aux statuts du parti, la réflexion sur l’organisation interne et la réaffirmation des principes généraux de l’orientation politique et idéologique. En vue de consolider la paix et la règle de droit démocratique, les participants se sont penchés sur des thèmes comme « Amélioration de la vie interne du MPLA et plus grande intégration du parti dans la société » et « MPLA et défis électoraux ». BUDGET 2015 VOTÉ L’Assemblée nationale a adopté en novembre à Luanda les grandes lignes du budget 2015, par 152 voix pour, 5 contre et 26 abstentions. Doté d’une enveloppe globale de 72 milliards USD, le budget a été calculé sur une prévision de crois- sance de 9,7 % et un déficit de 7,6 %, en raison de la chute des cours du pétrole depuis le début de l’année. Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile en 2002, les dépenses sociales sont supérieures à celles accordées à la sécurité et à la défense : 14,7 % pour l’éducation et la santé (soit une hausse de 39,3 % sur un an), contre 14,1 % pour la sécurité et la défense. P olitique José Eduardo dos Santos, président du MPLA

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de l’Angola Courrier N°18–Nov. / Déc. 2014

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Service de presse de l’Ambassade d’Angola [email protected]

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RépubLique d’ANGOLA

FRANce

LE MPLA, UN GUIDE DEPUIS SA FONDATION

Le président du MPLA, José Eduardo dos Santos, a ouvert le Ve Congrès extraor-dinaire de son parti (4-6 décembre 2014) par un rappel historique, soulignant que sa formation politique a vu le jour dans un climat difficile mais a su jouer le rôle de guide pour le peuple angolais dans la lutte pour la libération de l’Angola.

Dans un discours d’environ 30 minutes, José Eduardo dos Santos a déclaré que le MPLA a, depuis lors, ouvert un large front de lutte contre les forces oppressives de l’époque, et adopté un régime républicain, démocratique et laïc.

Le 10 décembre marque les 58 ans d’existence du mouvement.

Plus de 2 000 délégués, parmi lequels une représentation du comité du MPLA en France constituée de quatre camarades, participent à ce congrès extraordinaire qui se tient à Luanda, la capitale angolaise .

Parmi les travaux, figurent des ajustements spécifiques aux statuts du parti, la réflexion sur l’organisation interne et la réaffirmation des principes généraux de l’orientation politique et idéologique. En vue de consolider la paix et la règle de droit démocratique, les participants se sont penchés sur des thèmes comme « Amélioration de la vie interne du MPLA et plus grande intégration du parti dans la société » et « MPLA et défis électoraux ».

BUDGET 2015 VOTÉ

L’Assemblée nationale a adopté en novembre à Luanda les grandes lignes du budget 2015, par 152 voix pour, 5 contre et 26 abstentions. Doté d’une enveloppe globale de 72 milliards USD, le budget a été calculé sur une prévision de crois-sance de 9,7 % et un déficit de 7,6 %, en raison de la chute des cours du pétrole depuis le début de l’année. Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile en 2002, les dépenses sociales sont supérieures à celles accordées à la sécurité et à la défense : 14,7 % pour l’éducation et la santé (soit une hausse de 39,3 % sur un an), contre 14,1 % pour la sécurité et la défense.

Politique

José Eduardo dos Santos, président du MPLA

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Démographie L’ANGOLA COMPTE 24,3 MILLIONS D’HABITANTS

Du 16 au 31 mai 2014, l’Angola a réalisé une campagne de recensement général de la population et de l’habitat. Le dernier recensement remontait à 1970.

Recensement nationalTotal de la population

Nombre Pourcentage

Angola 24 383 301 100

Populationurbaine 15 182 898 62,3

rurale 9 200 403 37,7

Provinces

Cabinda 688 285 2,8

Zaire 567 225 2,1

Uige 1 426 354 5,9

Luanda 6 542 944 26,9

Cuanza Norte 427 971 1,8

Cuanza Sul 1 793 787 7,4

Malange 968 135 4,0

Lunda Norte 799 950 3,3

Benguela 2 036 662 8,4

Huambo 1 896 147 7,8

Bié 1 338 923 5,5

Moxico 727 594 3,0

Cuando Cubango 510 369 2,1

Namibe 471 613 1,9

Huila 2 354 398 9,7

Cunene 965 288 4,0

Lunda Sul 516 077 2,1

Bengo 351 579 1,4

Les résultats préliminaires ont été publiés par l’Institut national des statistiques et montrent qu’au 16 mai 2014, l’Angola comptait 24,3 millions d’habitants dont 11,8 millions d’hommes (48 % de la population totale) et 12,5 millions des femmes. Avec une superficie totale de 1 252 145 km2, la densité de la population est de 20 habitants au km2.

La capitale Luanda concentre plus d’un quart de la population avec 6,5 millions d’habitants. Près de 72 % de la population vit dans sept provinces du pays, à savoir Luanda (26,9 %), Huila (9,7 %), Huambo (7,8 %), Uige (5,9 %), Bié (5,5 %), Benguela (8,4 %), Cuanza Sud (7,4 %).

L’Angola compte 24,3 millions d’habitants en mai 2014

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L’UNION EUROPÉENNE SOUTIENT DES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT EN ANGOLA

L’Union européenne (UE) soutiendra l’Angola dans la diversification de l’écono-mie et contribuera au développement durable en finançant des projets dans le domaine agricole et la formation professionnelle dans le cadre du plan national de développement (PND).

Cette déclaration a été faite le 17 octobre à Bruxelles à l’issue de la première réunion bilatérale tenue dans le cadre du programme intitulé « feuille de route conjointe Union européenne-Angola ». Cette feuille de route est destinée à être la base d’un processus permanent de dialogue et de coopération à différents niveaux et dans divers domaines. L’objectif est d’étendre progressivement les domaines de coopération pour rendre le processus le plus inclusif possible. Le principe est fondé sur l’identification des intérêts communs et la recherche des moyens les plus efficaces pour atteindre les meilleurs résultats avec des avantages réciproques pour les parties.

La réunion ministérielle entre l’Angola et l’UE a été coprésidée par les deux parties, du côté de l’Angola par le ministre des Relations extérieures, George Chikoti et le ministre de la Planification et du Développement, Job Graça et, du côté de l’Union européenne, par le vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Italie, Lapo Pistelli, représentant le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et Andris Piebalgs, alors vice-président de la Commission européenne, commissaire chargé du développement.

Au cours de cette réunion, l’Angola a présenté les grandes lignes du plan national du développement (PND) et les mesures récentes pour promouvoir la croissance économique, la diversification des activités et l’investissement étranger.

L’Angola et l’UE ont réaffirmé leur engagement commun à intensifier le dialogue politique et la coopération conformément à « la feuille de route conjointe Angola-UE ». Ils ont également réitéré leur soutien à la stratégie conjointe Afrique-UE qui constitue l’accord cadre des relations entre les deux continents, et se sont félicités de l’issue positive du sommet UE-Afrique (Bruxelles, 2 et 3 avril 2014).

Paix et sécuritéLes deux parties ont salué la présence angolaise au conseil de sécurité de l’ONU en 2015-2016 et ont estimé que la présence de l’Angola est de nature à contribuer à la résolution des conflits. À cet égard, l’UE soutient la présidence angolaise à la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs et la vice-présidence et la présidence future du processus de Kimberly.

Coopération internationale

Gordon Krick, chef de la délégation de l’Union européenne, a été reçu par

le vice-président Manuel Vicente.

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Sur la RDC, les deux parties ont exprimé leur soutien à la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de l’accord pour la paix, la sécurité et la coo-pération et sont convenues de la nécessité urgente de mettre fin aux activités des groupes armés en RDC, notamment les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). Il a été jugé nécessaire de stimuler le développement du secteur privé dans la région et une plus grande intégration économique régionale.

Les deux parties ont discuté de la situation en République centrafricaine et ont réaffirmé l’importance et le rôle de la communauté internationale, notamment l’UE et l’ONU, en collaboration avec les pays voisins et les organisations régio-nales, pour rétablir un climat pacifique et de sécurité politique dans le pays. Ils réaffirment aux parties belligérantes que seul le dialogue, et non la violence, peut apporter une solution aux problèmes politiques du pays.

Bonne gouvernanceL’Angola et l’UE ont abordé les questions relatives à la bonne gouvernance, la démocratie et les droits humains et ont réaffirmé leur engagement envers le processus d’examen périodique universel. Le prochain examen est prévu pour l’Angola en fin d’année et évaluera les progrès accomplis au regard des recom-mandations spécifiques.

L’UE a salué l’Angola pour la réalisation du premier recensement de la popula-tion, dont les résultats permettent d’orienter les politiques de développement durable, et a encouragé le gouvernement à poursuivre les réformes du système judiciaire en vue de consolider l’État de droit et la bonne gouvernance.

Les parties sont convenues d’échanger des informations sur la bonne gouver-nance et les droits de l’homme dans le dialogue politique conformément à l’article 8 de l’accord de Cotonou au moins une fois par an.

Rappelant la Déclaration du Sommet UE-Afrique sur la migration et recon-naissant affronter des défis similaires dans ce domaine, les deux parties sont convenues de la nécessité de maintenir une coopération étroite.

Une croissance soutenueL’Angola et l’UE ont souligné l’importance d’élargir les relations économiques et les opportunités pour l’augmentation réciproque des échanges commerciaux et des investissements. La diversification économique est un élément important pour assurer la croissance soutenue de l’économie angolaise.

L’UE a marqué son soutien au PND angolais à travers le Fonds européen de déve-loppement (FED), en particulier la mise au point de la 11e FED à l’Angola dans les domaines clés du PND, tels que l’agriculture durable, l’eau, l’assainissement

Manuel Vicente, vice-president de la République d’Angola et José Manuel Durão Barroso, ancien président de la Commission

de l’UE à Bruxelles

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et la formation professionnelle. Ils ont également mis en évidence la disponibi-lité de la Banque européenne d’investissement (BEI) concernant l’examen des possibilités de financement des projets de développement des infrastructures.

ÉnergieReconnaissant l’importance du secteur de l’énergie, notamment les énergies renouvelables, l’UE et l’Angola ont exprimé leur engagement à travailler en-semble pour améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales, en aidant à assurer que les avantages des ressources énergétiques profitent aux citoyens et aux communautés.

Les parties ont reconnu la nécessité de renforcer le dialogue entre le ministère de l’Énergie et de l’Eau (MINEA) et la Banque européenne d’investissement (BEI), et d’examiner les moyens supplémentaires de financement adaptés aux besoins du programme d’investissement du secteur.

LA PROVINCE DE CUANDO CUBANGO SUR LA ROUTE DU PROGRÈS

Le gouverneur de la province de Cuando Cubango, Higino Carneiro, a informé que le gouvernorat mettra en vente plus de 500 résidences (T3) dans les pro-chains jours, dans le cadre du programme de 200 logements par municipalité.

Plus de 700 résidences sont en cours de construction dans le cadre du même programme, et très prochainement commencera la construction de 4 000 loge-ments dans le cadre du projet de construction des nouvelles centralités.

Le gouverneur Higino Carneiro a souligné l’amélioration significative des condi-tions de vie des gens, et salué les efforts du gouvernement local, qui fournit de plus en plus des services sociaux tels que les écoles, des postes et des centres de santé dans les banlieues de la ville, dans les municipalités et les communes ainsi que dans certains villages. Il a ajouté : « Plusieurs projets importants sont en cours de réalisation, notamment la construction de l’hôpital général de Menongue, la capitale de la province, et des hôpitaux municipaux à Mavinga, Dirico, Calai, Cuchi, Cuito Cuanavale et Rivungo ». Dans les prochains jours sera posée la première pierre pour la construction de l’hôpital municipal de Cuangar, qui comprendra une unité de pédiatrie et de maternité.

La région s’est vu attribuer le projet d’université appelée Cuito Cuanavale, qui aura son siège à Menongue, avec différentes facultés à Cuito Cuanavale et à Calai. Elle couvre également les besoins de la province de Cunene.

Le gouverneur, Higino Carneiro, a annoncé l’inauguration prochaine de l’aéro-port Commandant Kwenha, réhabilité et disposant d’équipements modernes,

Higino Carneiro, gouverneur de la province de Cuando Cubango

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ainsi que la construction des aérodromes de Rivungo, de Cuangar et de Calai, ce dernier étant déjà opérationnel.

Il a annoncé la construction d’un canal fluvial dans la municipalité de Rivungo qui sera doté d’un port et d’un pont flottant pour relier la municipalité de Calai à la ville namibienne de Rundu, et le début des travaux pour la construction et la réhabilitation des routes nationales, secondaires et tertiaires pour améliorer l’accès à certaines municipalités et communes.

Higino Carneiro a souligné l’amélioration quantitative et qualitative de l’appro-visionnement en eau potable dans le cadre du plan l’Eau pour tous. Le nouveau réseau de distribution d’eau de la ville de Menongue permettra de toucher 12 000 foyers dès la fin de l’année. Des systèmes spécifiques ont été décidés pour l’approvisionnement en eau potable des chefs-lieux municipaux, communaux et certains villages.

Le gouverneur a annoncé l’achèvement des travaux d’extension du réseau de basse et de moyenne tension de la ville de Menongue, qui reliera 12 millions de foyers. En ce moment, des travaux d’installation d’un système d’éclairage public sont en cours dans les municipalités de Cuito Cuanavale, Cuchi et dans la commune de Longa.

Higino Carneiro a rappelé que la signature, le 10 août dernier, d’un protocole d’accord entre la Société nationale de l’énergie (ENE) et la société namibienne NamPower (Namibie), permettra d’augmenter la fourniture d’électricité aux municipalités de Cuangar, Calai, Dirico et la commune de Mucusso, et d’étendre l’offre aux localités de Bondo-Caila, Buabuata, Jamba et Bico de l’Angola.

SELON L’ONU, LE BARRAGE DE GOVE RÉPOND AUX CRITÈRES DU PROTOCOLE DE KYOTO

Le barrage hydroélectrique de Gove, situé dans la province angolaise de Huambo (Plateau central), est considéré par les Nations unies comme le premier projet de mécanisme de développement propre du pays.

C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de l’Environnement, souli-gnant que le constat onusien rapproche l’Angola des autres pays qui développent des actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le barrage hydroélectrique de Gove prévoit une réduction de 126 tonnes de carbone par an sur une période de dix ans.

Environnement

Vue partielle du barrage de Gove

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L’Angola est désormais admissible à des crédits de carbone et à d’autres initia-tives similaires, qui faciliteront le financement de projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les crédits de compensation carbone.

Le barrage de Gove est le résultat des efforts conjoints du ministère de l’Envi-ronnement, du Bureau de l’administration du Bassin hydrographique de la rivière Cunene et la société Angola Carbone SA.

Économie L’ANGOLA COMMANDE UN NAVIRE DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Le ministère de la Pêche a commandé à un chantier naval hollandais un navire de recherche scientifique d’une valeur de 60 millions d’euros.

Selon le décret de la présidence de la République, cette acquisition vise à « per-mettre la recherche, l’identification, la conservation, l’utilisation durable et le suivi des ressources biologiques et des écosystèmes marins ».

L’accord porte sur la construction et la fourniture d’un navire de recherche scientifique, « Farta », par les chantiers navals néerlandais Damen Shipyards Gorichem, d’une valeur 75,9 millions USD, soit 60 millions €.

POUR UNE ASSURANCE DANS LE SECTEUR AGRICOLE

Plusieurs administrateurs de sociétés d’assurance, dont le président du conseil d’administration de la compagnie d’assurances ENSA, Manuel Gonçalves, plaident en faveur de la création d’une assurance agricole pour couvrir les risques climatiques sur les récoltes.

« Le pays a un plan de développement économique et social jusqu’en 2017, et l’une des lignes fondamentales de ce plan de développement est la diversification de l’économie, et l’agriculture, l’élevage et les forêts occupent un espace incontournable », a souligné Manuel Gonçalves.

La création d’une assurance agricole devra s’effectuer dans un cadre législatif. « Heureusement, aujourd’hui, nous avons une entité régulatrice qui est l’Arseg (Agence angolaise de régulation et de supervision d’assurances), très attentive à cette problé-matique et avec qui nous sommes en train de travailler pour introduire les innovations nécessaires », a-t-il précisé.

Un navire angolais de contrôle de pêche maritime

Manuel Gonçalves, président du conseil d’administration

de la compagnie d’assurances ENSA

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SONANGOL ET ENI SIGNENT UN ACCORD DE COOPÉRATION STRATÉGIQUE DANS LE GAZ

La Société nationale angolaise des hydrocarbures (SONANGOL EP) et la compa-gnie pétrolière italienne ENI ont signé le 17 novembre 2014 à Rome un accord stratégique de coopération pour les futurs projets dans le secteur du gaz.

L’accord prévoit la création d’une équipe conjointe pour évaluer le potentiel de gaz existant dans le bassin sédimentaire du Bas-Congo, une région de la côte angolaise très prometteuse en termes de production d’hydrocarbures au large des côtes de l’Angola. Objectifs : analyser les différentes options pour l’évalua-tion des gaz, la priorité de son utilisation sur le marché intérieur, où le produit jouera un rôle crucial dans le développement économique.

Les deux entreprises se sont également engagées à coopérer dans d’autres projets de développement liés au secteur pétrolier en Angola.

UNE MISSION D’ENTREPRISES FRANÇAISES EN VISITE EN ANGOLA

Une délégation d’hommes d’affaires français s’est rendue en Angola du 4 au 6 novembre, à l’initiative du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), avec le soutien des missions diplomatiques des deux pays.

À Luanda, les hommes d’affaires français ont eu un programme très intense. Ils ont rencontré les représentants des ministères des Transports, de la Construc-tion, de l’Énergie, de l’Eau, et ceux du Fonds souverain pour le développement de l’Angola et de la commission administrative de Luanda.

Plusieurs rencontres avec des sociétés locales ont été organisées notamment avec Sonangol, Edel, ainsi qu’avec l’Agence nationale des investissements privés (ANIP). Le programme comprenait également un forum pour favoriser des partenariats entre les entreprises de deux pays et un voyage dans la province de Bengo.

Recevant, à Luanda, la délégation d’hommes d’affaires français, le chef de la diplomatie angolaise a affirmé que la France était le 3e grand investisseur en Angola, et que la compagnie pétrolière Total était un bon exemple d’investisse-ment étranger. « L’investissement direct de la France en Angola dépasse 10 milliards d’euros », a affirmé le ministre des Relations extérieures.

Francisco de Lemos Maria, président du conseil d’administration de la société

Sonangol et son homologue italien, Claudio Descalz, président exécutif de la société ENI

Dominique Lafont, président de Bolloré

Africa Logistics

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« Les objectifs du gouvernement, dans le cadre d’investissements pour le développe-ment national, donnent la priorité à la diversification de l’économie, notamment dans les secteurs de la construction d’infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires. L’agriculture, l’énergie, l’eau, la santé, l’éducation, le transfert de tech-nologies et des connaissances, la formation de cadres, la géologie et les mines, le pétrole et ses dérivés sont d’autres secteurs prioritaires pour le développement national », a souligné le ministre.

Une autre priorité du gouvernement : la relance de l’industrie nationale, dans son ensemble, qui a déjà donné lieu à la création de la zone économique spéciale Luanda-Bengo, et d’autres qui seront mises en place dans d’autres provinces du pays.

La réunion entre George Chikoti et les hommes d’affaires français a eu lieu en présence de la secrétaire d’État à la Coopération, Angela Bragança, et de l’ambassadeur français à Luanda, Jean-Claude Moyret.

Selon l’ambassadeur de l’Angola en France, Miguel da Costa, ce voyage a pour objectif de donner la priorité aux entreprises désireuses d’investir dans des secteurs d’activité économique hors secteur pétrolier.

« Les hommes d’affaires venus de France doivent profiter des opportunités qui s’offrent à eux dans le cadre de la diversification de notre économie. Ils disposent du savoir-faire et de la technologie adaptés à nos besoins dans des domaines comme les transports, l’agriculture, l’industrie agroalimentaire et dans le secteur des services comme le tou-risme », soutient le diplomate.

Le MEDEF a réuni pour cette mission près de 52 sociétés, parmi lesquelles se distinguent des entreprises comme Alstom, Crédit Agricole, EDF, RATP, SNCF, Vinci, Société Générale, Bouygues.

La mission était conduite par Dominique Lafont, président des conseils de chefs d’entreprise France-Afrique de l’Est et France-Afrique australe de MEDEF International, et du président de Bolloré Africa Logistics, pour qui ce voyage de prospection constitue le prolongement de l’ouverture annoncée par le pré-sident de la République d’Angola, José Eduardo dos Santos. Lors de son discours au Forum des affaires devant les représentants des entreprises françaises, en avril dernier, le président avait exprimé son souhait d’étendre la coopération économique entre l’Angola et la France.

Quelques membres de la délégation du MEDEF à Luanda avec des hommes

d’affaires angolais

George Chikoti, ministre angolais des Relations extérieures

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LE CONSORTIUM CHINOIS CITIC INVESTIT DANS L’AGRICULTURE EN ANGOLA

CITIC Construction Co. va investir 5 milliards de dollars en 2015 dans la pro-duction de maïs, de soja et de blé.

Présent en Angola depuis 2008, le consortium chinois a déjà deux fermes de 10 000 hectares mais il est surtout connu pour la construction du projet de Kilamba Kiaxi, la nouvelle centralité située à 30 km du centre de la capitale angolaise. Considérée comme l’un des plus grands projets immobiliers du pays, voire de l’Afrique, cette ville toute neuve, qui aura coûté 10 milliards de dollars, propose 20 000 maisons, 200 boutiques, 24 écoles maternelles et 17 écoles. Plus de 40 autres entreprises chinoises ont participé à la construction des systèmes d’épuration d’eau, des réseaux électriques, etc.

En investissant dans le secteur agricole, CITIC Construction Co. entend soute-nir le plan de relance du secteur impulsé par le gouvernement, conformément aux prévisions du budget 2015.

Pour la période 2013-2014, la production agricole a progressé de 12 % par rapport à la période précédente.

La production de céréales s’élève à plus de 1 820 millions de tonnes. Le ministre de l’Agriculture, Pedro Canga, a souligné que les projets, les initiatives publiques ou privées, ainsi que le dynamisme de l’agriculture familiale, continuent à augmenter la production agricole, notamment celles du maïs, du manioc, des pommes de terre, des œufs, des légumes, des fruits et de la viande.

BANQUE MONDIALE : UN MILLIARD USD POUR DES PROJETS AGRICOLES

Le directeur de la Banque mondiale (BM) pour l’Angola, Gregor Binkert, a déclaré le 2 décembre, à Luanda, que son institution réservait une aide d’un milliard de dollars pour soutenir des projets angolais liés aux secteurs de l’eau et de l’agriculture.

Le président Jose Eduardo dos Santos reçoit le directeur général du groupe Citic

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CRÉATION DE PETITES ENTREPRISES

Le ministre de l’Economie, Abrahão Gourgel, a affirmé le 2 décembre, à Luanda, que l’Angola avait fait des progrès importants avec la création et le dévelop-pement des petites et moyennes entreprises, ce qui implique l’existence d’une base solide et un environnement favorable aux affaires.

Culture WALDEMAR BASTOS INVITÉ AU 25e ANNIVERSAIRE DE LA CHUTE DU MUR DE BERLIN

Le chanteur angolais Waldemar Bastos a participé à la Conférence annuelle sur la diplomatie culturelle sur le thème « Le monde sans murs » qui s’est tenue à Berlin du 7 au 10 novembre, à l’occasion du 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin.La Conférence annuelle de la diplomatie culturelle a réuni plus de trois cents dirigeants issus des milieux politiques, religieux, universitaires et artistiques. Elle a évoqué les relations internationales, la réglementation de la paix, les droits de l’homme, l’art et la culture.L’invitation du musicien angolais Waldemar Bastos à cette conférence est une marque de reconnaissance de son talent : il est non seulement une référence incontournable de la world music mais aussi un ambassadeur émérite de la musique angolaise et de l’ensemble des pays lusophones.

Parcours et œuvreWaldemar Bastos est né en 1954 à Mbanza Kongo, dans le nord de l’Angola. Influencé par son père, compositeur, il joue de l’accordéon à l’âge de 7 ans, puis suit des cours de guitare et une formation en musique. Fondateur du groupe Jovial avec lequel il fait le tour du pays, Waldemar Bastos monte également des spectacles de ballet dont celui de 1990 à Luanda qui attire 200 000 personnes.Dans les années 1980, il séjourne au Brésil où il enregistre, avec le musicien Chico Buarque, son premier album « Estamos Juntos » (1983). C’est à Paris puis à Lisbonne qu’il enregistre les albums « Angola Minha Namorada » (1990) et « Pitanga Madura » (1992), avant New York où il réalise « Pretaluz » (1997), suivi, en 2002, de l’album « 20 Anos de Carreira ».Tirés de l’album « Pretaluz », les morceaux « Muxima », « Sofrimento » et « Que-rida Angola » composent la bande originale du film « Sweepers » du réalisateur américain Keoni Waxman, dans lequel joue l’acteur et réalisateur suédois Dolph Lundgren.Son album de 2005 est sorti sous le label néerlandais World Connection. À l’invitation de David Byrne, Waldemar Bastos a également participé à la com-pilation « Afropea 3 : Telling Stories to the Sea » sur laquelle on trouve aussi la voix de la chanteuse cap-verdienne Cesaria Evora.

Le chanteur et guitariste angolais Waldemar Bastos

de l’Angola Courrier N°18–Nov. / Déc. 2014

Ambassade de la République d’Angola en France19, avenue Foch 75116 ParisFRANCE

COURRIER DE L’ANGOLA

Service de presse de l’Ambassade d’Angola [email protected]

ANGOLAAmbAssAde de LA

RépubLique d’ANGOLA

FRANce

UN COLLECTIONNEUR SINDIKA DOKOLO ENVISAGE D’OUVRIR UN MUSÉE À LUANDA

Le collectionneur d’art congolais Sindika Dokolo a réaffirmé à Londres son intention d’ouvrir à Luanda un musée de « célébration de l’Africanité » et de trouver un moyen original d’exposer les œuvres. « Je pense que les musées sont globalement anachroniques, un peu comme l’Église catholique. Ils ne sont pas adaptés à la façon dont le monde a changé. (…) Il est indispensable de trouver un moyen pour exposer les œuvres d’art en mettant de côté les notions de temps, de géographie ou de catégorie d’art comme la sculpture ou la peinture. Nous devons trouver un fil qui est intellectuellement pertinent pour fusionner toutes les œuvres de manière cohérente, de beauté et de force. J’aimerais avoir un tel musée, la célébration de l’Africanité », a-t-il précisé.Marié à Isabel dos Santos, riche femme d’affaires et fille du président angolais, Sindika Dokolo est l’héritier d’Augustin Dokolo, banquier millionnaire. Busi-nessman à succès (ciment, mines, pétrole, télécoms…), sa collection africaine d’art contemporain rassemble environ 500 pièces signées par 140 artistes venus de 28 pays africains. Sa fondation est à l’origine du lancement de la première triennale de Luanda en 2006 – la troisième édition est prévue en 2015 – et elle est le principal sponsor d’une foire dédiée à l’art contemporain africain.La deuxième édition de l’événement se tient à Londres (Grande-Bretagne) en présence de 27 galeries, avec des œuvres de plus d’une centaine d’artistes afri-cains, dont l’Angolais Edson Chagas et les Mozambicains Gonçalo Mabunda et Mauro Pinto.

REMISE DU PRIX NATIONAL DE LA CULTURE ET DES ARTS 2014

Les lauréats du Prix national de la culture et des arts ont reçu, le 10 novembre à Luanda, leur récompense, en présence du chef de la Maison civile de la pré-sidence de la République, Edeltrudes Costa.Les gagnants sont : Albino Carlos (littérature), João Mabuaka « Mayembe » (arts plastiques), Gabriel Tchiema (musique), de la compagnie Enigma (théâtre), Asbrúbal Rebelo da Silva (cinéma et audiovisuel), ainsi que le groupe de danse traditionnelle, « Katyavala do Bailundo ».Le prix, dont la première édition a eu lieu en 2000, est un hommage rendu aux créateurs angolais, avec l’objectif de perpétuer des idées, visant, entre autres, la compréhension des multiples formes de la création artistique et l’unité de l’État angolais. Chaque gagnant a reçu une statuette, un diplôme du mérite et 3 500 000 kwanzas.S’adressant à la presse à l’issue de la remise des prix aux lauréats, Rosa Cruz e Silva, ministre de la Culture, a félicité les jeunes artistes en soulignant que cette récompense était la reconnaissance ultime de leurs efforts en faveur de la culture et de leur pays.

Sindika Dokolo, collectionneur et homme d’affaires angolais

Les lauréats du Prix national de la Culture et des Arts 2014