courir n°44

35
Mag n° 44 Novembre 2012 6 Sep- N° 44 Novembre 2012 Corrida d’Albertville, 24 novembre 2012 (Photo Céline Regerat)

Upload: nico-laclusaz

Post on 21-Mar-2016

232 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Dans le village olympique avec Florian Carvalho, rencontre avec Gilles Farina et Virginie Burdet, le monde de la montagne par laurent Vicente, le cross d’Annecy le vieux, les conférences de l’Avoc, les détaillants chaussures par Blaise Dubois…

TRANSCRIPT

Page 1: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

N° 6

Sep-

N° 44 Novembre 2012

Corrida d’Albertville, 24 novembre 2012

(Photo Céline Regerat)

Page 2: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Des bosses et des bulles

Photogone

Détaillants de chaussures par Blaise Dubois

Les nouveautés Salomon

Le Mag Le calendrier

Refuge Margot et Leon

Technicien du sport

A noter

Le monde de la mon-tagne … par Laurent

Vicente

Florian Carvalho aux JO

Gilles Farina Conférences de l’Avoc

Virginie Burdet

Steve Prefontaine par Romain et Guillaume

Adam

Le cross de Noel d’Annecy le

Vieux

Sport 2000

Page 3: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

A Noter

Stany Paumier ouvre

un magasin Endurance Shop

à Tours

Et voila Stany Paumier a quitté la Région pour aller à Tours ou-

vrir un magasin Endurance Shop, voici les premières photos du magasin avant une présenta-

tion plus complète.

Aline Camboulives

Championne de France de Marathon

Nice Cannes

2h38’47

Page 4: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 5: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

France de Relais 2012 à Parilly

L’ASJ74 monte sur la troisième marche du podium sur le 4 X 1500m avec en prime le record départemental en 15'45''35

Les filles d’Annecy terminent sur la 3ème marche du podium avec un temps de 50"15 sur le

4x100

Sur 4x100 victoire d’Aix les Bains chez les hommes.

Anne Catherine Bernard troisième sur le 4 x 1500 avec l’équipe de Grenoble !!!

Page 6: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 7: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Ma préparation

Je n’apprendrai rien à personne en disant qu’une préparation olympique est longue est diffi-cile et certainement plus dure mentalement que physique-ment. Le plus important c’est de se sentir soutenu et canalisé par ses proches et son coach. Savoir gérer les moments diffi-ciles comme satisfaisants avec ces mêmes personnes. J’ai eu la chance de pouvoir bénéficier de conditions de préparation exceptionnelles et ainsi obtenir une certaine séré-nité, grâce aux soutiens de nombreux partenaires : les villes de Nemours, Saint-Pierre-les-Nemours, Bagneaux-sur-Loing, Avon et les entreprises Picard, Crédit Mutuel, Areas et Trophée Avon Diffusion. Grâce à eux et à mon entraî-neur Gérard SAUTRET qui est présent et passe énormément de temps à mes côtés depuis 17 années, j’ai pu vivre et décou-

vrir cette compétition à la-quelle chaque athlète rêve de participer.

Vie au village Olympique

et rencontres L’arrivée au Village Olym-pique est un moment assez fort, car après avoir passé un arsenal de sécurité digne d’un aéroport, nous arrivons au cœur du village où chaque pays tente de marquer les esprits et de montrer leur présence en mettant un maximum de dra-peaux de leur couleur aux fe-nêtres, balcons, portes, etc. Chaque délégation se fait sa place et s’apprête à vivre 15 jours de compétition au fil des performances de chacun d’entre eux.

Mais je pense que le moment le plus fort, où l’on se rend compte de l’importance des Jeux Olympique c’est aux lieux de restaurations dans un immense hall (plus de 2000 places). On ne peut plus tourner la tête sans voir tel ou tel athlète, sans voir tel ou tel survêtement de tel pays etc... Le village nous rappelle par plein de petites choses qu’on y est, et que maintenant, il ne faut pas se louper. C’est pour cela que l’attente avant la com-pétition peut être longue et dif-ficile à gérer. Mais bon je pense qu’après 4 ans de prépa-ration et autant d’investisse-ment, on sait ce que l’on doit faire, après tout c’est notre mé-tier.

...

Vie au village Olympique avec Florian Carvalho

Page 8: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Les rencontres s’effectuent la plupart du temps à la cantine, car les athlètes qui ne sont pas encore entrés en compétition res-tent le plus souvent tranquilles dans leur chambre ou sur la terrasse, et le seul mo-ment où ils prennent le temps de sortir, c’est pour aller manger. Ce qui est vraiment sympa c’est que tout le monde se mélange et parle avec tout le monde. Ainsi manger avec des personnes comme Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas Batum, Tony Estanguet, Teddy Rinner, les footballeuses françaises et j’en passe, reste des moments très agréable et je pense que pour les athlètes c’est ça la magie des J.O. car on est tellement coupés de tout qu’on ne se rend plus compte de rien (ampleur médiatique). Les moments passés à manger avec ces différents athlètes, que l’on ne voit qu’à la télé et qu’on n’a pas l’occasion de côtoyer habituellement nous permettent de nous découvrir, et au final on rencontre presque tous les mêmes soucis.

Meilleur souvenir

Difficile comme question, mais malgré tous les moments fort que j’ai vécu lors de ces Jeux Olympiques, n’ayant pas été pré-sent pour la cérémonie d’ouverture je ne sais pas l’impact que ça a sur l’athlète de l’intérieur, mais en revanche la cérémonie de clôture est un moment très émouvant et qui nous rappelle la grande fête du sport et aux rassemblements de tous les pays au-tour de cet évènement que l’on ne revivra que dans 4 ans. Le moment où la flamme s’éteint et que l’on voit écrit « à dans 4 ans », nous rappelle instantanément la grandeur des Jeux Olympiques. Et bien sûr je ne rentre pas dans l’énorme moment de fraternité qui suit.

Vie au village Olympique avec Florian Carvalho

Page 9: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Technicien du Sport

Seynod

Le site

code promo

"9135292C4 "

15% de remise sur le site

http://www.cardiofrequencemetre.net/

www.chaussurederunning.com

http://www.electrostimulateur.com/

Page 10: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes?

Virginie BURDET, 27 ans, animatrice qualité dans une agence de télémarketing.

Comment es tu venue à la course à pied ?

Je pratique la course à pied depuis 3 ans en loisirs, et depuis 1 an en compétition.

Ma venue dans le monde du running s’est faite un peu par ha-sard… et – dans le monde de la compétition – un peu par amour…

Qu’est ce que cela t'apporte ?

Au début, je recherchais surtout un équilibre et un bien-être général… et puis aussi à garder la ligne, en toute sincérité !

Avec la compétition, et le suivi de plans d’entraînement, mes attentes ont changé : c’est aussi désormais la recherche de la performance qui me motive. Il est évident que la progression est un des leviers de ma motivation et de cette nouvelle dyna-mique.

J’ajouterai que la course à pied est une appartenance, parfois une échappatoire, parfois un exutoire. Sans parler d’addiction, elle tient une grande place dans mon quotidien, elle est le pendant de ma vie professionnelle qui me génère beaucoup de stress…

Peux-tu nous parler de ta préparation? Un petit mot sur ton entraineur ?

Mon entraîneur pour la saison 2011/2012 : Samuel CAILLET, licencié à l’ASA depuis 1996 et coach sportif de profession.

Samuel est un coach très présent, en séance comme en com-pétition. Il m’a prouvé son savoir-faire cette année. Il s’ap-puie à la fois sur son expérience et sur ses connaissances théoriques pour nous proposer un programme complet (running, renforcement musculaire et activités annexes), ce qui permet également de ne jamais se lasser.

Il propose un travail sur-mesure avec un groupe réduit de 3-4 personnes.

En une année, il a su me faire découvrir les différentes fa-cettes de l’athlétisme : hors-stade, cross, piste, Interclubs…

Il fait parfois preuve de beaucoup de rigueur mais toujours dans l’idée de nous faire progresser.

Cette année, pas d’entraîneur « officiel » du fait de mes ho-raires de travail. J’espère pouvoir rapidement trouver un équi-libre dans mon emploi du temps afin de pouvoir planifier des séances selon un rythme régulier et en fonction d’objectifs précis.

...

Rencontre avec Virginie Burdet d’Aix les Bains

Page 11: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Au niveau de l’entrainement quels autres sports pratiques-tu ?

Étant assez sensible au niveau tendineux, il m’arrive régulièrement de remplacer un footing de récup par une sortie en vélo ou une séance de natation. J’ai fait beaucoup de fitness au début de ma pratique de la course à pied mais je me suis vite rendue compte que ces deux activités n’étaient pas compatibles. En re-vanche, je pense que l’aquagym (aquabike, aquarun-ning) peut-être tout à fait complémentaire avec la course à pied.

Enfin, au printemps dernier, j’ai découvert le CrossFit® avec Samuel CAILLET, avec des séances très ludiques et originales.

Ton meilleur et ton pire souvenir?

Mon pire souvenir, c’est « la compétition de trop », à Bron, pour un 800m. Fin de saison, couplée à une pé-riode très chargée et génératrice de stress au travail, je me suis endormie dans la voiture pendant le trajet, j’étais pétrie de points de côté pendant l’échauffement, et donc sans surprise de très mauvaises sensations pendant la course. Ce genre d’expérience nous ap-prend à écouter et à avoir plus confiance en nos sensa-tions.

Mon plus beau souvenir, c’était à Nice, l’hiver dernier, pour le 10 kms de la Prom’ Classic. Nous en avions profité pour coupler compétition et week-end entre amis sur la côte d’Azur, j’en garde un excellent souve-nir d’autant plus que le record était au rendez-vous : je passe d’un temps de 47’30 à 44’10 (43’42 au réel) ! Ce jour-là j’ai pris conscience de mes possibilités, j’ai

compris ce que « progresser » signifie et surtout j’ai récolté les fruits de mon investissement dans l’entraî-nement depuis le début de la saison précédente.

Quels sont tes objectifs pour cette année?

Faire « tomber » des barrières psychologiques : les 40’ au 10 kms, les 5’ sur 1500m !

Et puis aussi une meilleure gestion du calendrier, avec moins de compétitions. Un travail de qualité, plus ci-blé et plus concentré. Je compte bien entendu partici-per de nouveau à la saison de cross-country et me rendre disponible pour les Interclubs.

Le CrossFit® est une méthode d’entraînement in-ventée il y a plus de 15 ans par un californien, Greg Glassman, dont le principe repose sur l’enchaîne-ment successifs d’exercices fonctionnels différents, avec une intensité élevée et sans temps de repos préalablement défini.

Ces enchaînements comprennent différents exer-cices, provenant de plusieurs disciplines (gymnastique, haltérophilie, athlétisme…), mêlant travail au poids du corps et charges additionnelles (tractions, pompes, sprint, saut, exercices avec kettlebells, medecine ball, soulevé de terre, …).

Rencontre avec Virginie Burdet d’Aix les Bains

Page 12: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Hello Gilles, peux-tu te présenter en quelques lignes s'il te plait? Je m'appelle Gilles Farina , je suis né le 4 mars 1959 à la Roche sur Foron , j'habite à Thyez Tu appartiens à un club , lequel ? je suis licencié au Faucigny Athlétic Club à Cluses depuis 2008, club qui compte aujourd'hui environ 160 licenciés Tu peux nous parler de ton passé sportif ? j'ai commencé par le foot quand j'étais tout gamin, j'ai pratiqué jusqu'en junior , mais je dois l'avouer je n'étais pas trop doué je courais assez vite mais quand j'avais le ballon dans les pieds ça devenait un peu compliqué.... Pendant 25 ans je n'ai pas fait de sport , j’ai surtout beaucoup travaillé. En 1997 avec des copains on décide de gravir le Mont Blanc donc deux footing de trente minutes par semaine et une sortie mon-tagne le dimanche. J'ai découvert la moyenne et la haute montagne, on a entre autre réalisé l'ascension des trois plus hauts sommets d'Europe. Tout va changer pour moi un jour de novembre 2006 car lors d'un rendez vous professionnel on me propose de courir le marathon de Paris. J'ai accepté sans aucune hésitation je ter-mine ma première course et mon premier mara-thon en 4 heures. L'année suivante , je décide de m'entrainer davantage , des footings trois fois par semaine, j'ignore complètement ce qu'est la VMA le fractionné ou un plan d'entrainement mais je boucle le même marathon en 3h15, une expérience très motivante et encourageante. Toujours attiré par la montagne , je m'inscris au marathon du Mont Blanc à Chamonix (à l'époque on pouvait s'inscrire quinze jours avant le départ) avec ses 2250 mètres de dénivelé positif , juste pour voir... et je termine à une très encourageante 59ème place. Poussé par mes proches, je prends ma première licence en 2008 au FAC pour essayer de progresser. Daniel Vanel l'entraineur du club me prépare un plan d'entrainement pour le marathon de Monaco. Je termine 26ème au scratch et 1er Vétéran 2 en 2h58mn. Puis tout s'enchaine et je

remporte en vétéran le semi d'Annecy puis le ma-rathon du Mont Blanc. C'est le déclic !!! Depuis j'ai participé à 93 courses pour 77 podiums dont 43 victoires en V2 (j'ai consulté mes ar-chives !!!!) et deux victoires au scratch. J'ai décro-ché au passage un titre de vice champion de France sur marathon en 2010 et cette année une 3ème place au France de montagne sans oublier une 13ème place au championnat du monde vété-ran de course en montagne à Buhlertal en Alle-magne. Tu suis un plan d' entrainement ou tu t'en-traines au " feeling " ? Au feeling... non j'en suis incapable !!! je ferais n'importe quoi donc je suis à la lettre les plans d'entrainements établis par Daniel Vanel (j'ai des fois tendances à un faire un peu plus, chut il ne faut pas le lui dire...) Daniel m'établit les plans en fonction des objectifs que je me suis fixés, environ quatre par saison. En général c’est 5 séances par semaines voire parfois 6 ou 7 en fonction de l’ob-jectif.

...

Rencontre avec Gilles Farina du FAC

Page 13: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Tu es dans le comité de ton club , quelles sont tes motivations pour ce bénévolat ? je suis dans le comité du FAC pour le troisième saison (je suis vice président) c’est tout naturelle-ment que je suis entré au comité, on y tra-vaille très sérieusement mais l’ambiance est sym-pa. C’est très enrichissant d’essayer de faire évo-luer notre club qui en terme de licenciés augmente toutes les années. Et puis il y a bien sur l’organisa-tion du 10kil , un gros travail la saison dernière avec un changement de parcours avec un départ et une arrivée au stade , on a la chance d’avoir une grosse équipe de bénévoles tous licenciés au club. J' ai remarqué que tu faisais toujours les mêmes courses chaque année (challenge oxygène , ma-rathon du mont , marathon Nice -Cannes ) , tu n' as pas envie de changer ? Pourquoi ? Oui, c'est vrai mes gros objectifs restent identiques le chalenge oxygène c'est les courses de mon-tagnes de mai a octobre en Haute Savoie. Ce sont des courses courtes je peux donc facile-ment les enchainer ça équivaut à de bonnes séances d’entrainement. Le marathon du Mont Blanc , là je me suis pris au jeu, je l'ai gagné en 2009 donc l'année suivante je me suis dit deux fois de suite ce serai super !!!! Voilà et ca fait quatre fois de suite !!! donc en 2013 je viserai la cinquième.... Le marathon Nice-Cannes c’est l’occasion de parti-ciper au championnat de France pour la quatrième année consécutive (avant il a eu lieu à Reims) un marathon en automne c’est parfait pour moi c'est la meilleure période de l'année pour le préparer. Je démarre la préparation en Août et je récupère tranquillement sur novembre une période où il y a peu d'épreuves. Et puis c'est aussi l'occasion de partir une semaine en famille sur la Côte d'Azur. En plus cette année nous sommes quatre coureurs du FAC à participer. L'année prochaine j'aurai encore les mêmes objec-tifs , les cross sur janvier et février ensuite des 10 kilomètres , un ou deux semsi , le marathon du Mont Blanc, Marvejols/Mende , l’Ancilevienne et un marathon en novembre sans doute du côté d'Athènes.... Et le trail , ca te tente pas ? si bien sûr!! par exemple sur le marathon du Mont Blanc c'est une course où vraiment je me fais plai-sir , la distance et le dénivelé me conviennent par-

faitement. Passer sur des formats de course beau-coup plus long me tente mais ce qui me freine un peu ce sont les périodes de récupération après ce genre d'épreuve, mon souci c'est que j'aime bien mettre un dossard le plus souvent possible je ver-rai dans les années à venir. Toujours autant de plaisir à courir, tu cours aussi pour les podiums ? Oui, effectivement toujours autant de plaisir à cou-rir, j'ai aussi la chance d'être à l'aise dans tous les types de courses route ou montagne les difficultés sont toujours différentes et donc très variées Les podiums oui bien sûr , quand je prends le dé-part d’une course c’est pour être le meilleur pos-sible et là je ne lâche rien. Mais c’est surtout la ré-compense du travail fourni à l’entraiment, c’est l’occasion de mettre en valeur mon club et mes en-traineurs. Tu continues à travailler la VMA ? Il parait qu'en vétéran tu n'as plus besoin de vi-tesse mais de travailler juste en dessous, tu con-firmes ? Oui, je travaille toujours ma VMA. Je pense que je dois encore travailler ma vitesse et que je peux en-core améliorer mes résultats... c’est peut être parce que j’ai commencé a courir as-sez tard.

Rencontre avec Gilles Farina du FAC

Page 14: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Les 2èmes conférences AVOC 05 octobre 2012

Ce vendredi soir à 18H30, AVOC a organisé ses 2èmes conférences. Il s'agit de mini-conférences dont les thèmes varient selon les journées.

Les premières conférences, qui s'étaient déroulées le 24 mars 2012, avaient 7 thèmes. Cette fois, un seul thème a été abordé : celui de la descente en trail. Le programme complet de ces 2èmes conférences en cliquant ICI.

Ceci s'est déroulé à l'Espace Sports des Glaisins à Annecy-le-Vieux. C'est évidemment gratuit et ouvert à tous.

Plus de 80 personnes ont assisté à cette conférence. Beaucoup d'Avociens présents, mais également denombreuses personnes ne faisant pas partie du club, désireuses de connaitre les différentes approchesde la descente en trail.

Plusieurs intervenants ont abordé le sujet sous différentes approches : - Sébastien CHAIGNEAUX, ultra-traileur professionnel, nous a fait part de son expérience professionnelle sur les méthodes d'entrainement et de tech-niques de courses pour arriver à courir (et à gagner) des courses de 200 km.

- Le préparateur mental Loïc GOU-ZERH a abordé le coté "anticipation et préparation mentale de la compétition" pour s'affranchir des peurs engen-drées par les difficultés techniques d'une descente.

- L'apnéiste, vice-champion du monde

par équipe, Stéphane TOURREAU a fait un parallèle avec son sport et celui de toute autre activité sportive (dont le trail).

La marche Afgahne est le plus bel exemple d'utilisation de synchronisation de la respiration avec celui du rythme imposé par l'effort

- L'osthéopathe Pascal BERTHEAU a terminé par l'approche biomécanique du placement du bassin. Après ces différents exposés, le public a pu poser de nombreuses questions aux différents intervenants.

La troisième journée AVOC est attendue avec impatience ...

Les conférences de l’AVOC

Page 15: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Dimanche 25 novembre se tiendra la 13

ème édition du traditionnel Cross du

Laudon, qui, comme chaque année, verra s’élancer des centaines de cou-

reurs à partir de 9h15 au centre UCPA.

Alors venez vous mettre en jambe

avant les corridas par une course se

déroulant dans une ambiance festive

et sympathique !

Le Cross du Laudon à Saint Jorioz

Page 16: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 17: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Un nouveau programme à l’éveil de Noël !!! L’édition 2012 du cross de Noël aura lieu le dimanche 9 décembre au Parc des Glaisins d’Annecy-Le-Vieux. Toujours organisée par notre club d’Annecy-Le-Vieux Of Course, cette épreuve voit son programme ra-jeuni.

Ouverture de l’épreuve aux « Eveils Athlétiques »

Le constat a été fait que les catégories poussins et benjamins partici-

paient en masse aux épreuves précédentes (environ la moitié des partici-

pants sur le total des courses). Certains enfants plus jeunes et leurs pa-

rents regrettaient qu’aucune course ne soit organisée pour la catégorie

« éveil athlétique ». Afin de répondre à cette demande, l’enchaînement

des courses a été revu pour que cette catégorie puisse courir la première à

11h00. Cette année, les enfants nés de 2003 à 2005 pourront donc s’adon-

ner aux joies de la course à pied sur une distance de 1150 mètres.

1 Eveil Athlétique 2003 à 2005 11h00 1150m 1 BOUCLE JAUNE

2 Poussines 2001/2002 11h25

3 Poussins 2001/2002 11h50

Benjamines 1999/2000

Benjamins 1999/2000

Minimes Filles 1997/1998

Minimes Garçons 1997/1998

Cadettes 1995/1996

Cadets 1995/1996

Juniors Hommes 1993/1994

Juniors Femmes 1993/1994

Espoirs Femmes 1990 à 1992

Séniors Femmes 1973 à 1989

Vétérans Femmes 1972 et avant

Espoirs Hommes 1990 à 1992

Séniors Hommes 1973 à 1989

Vétérans Hommes 1972 et avant

7 14h20 10350m1 BOUCLE JAUNE

4 BOUCLES ROUGES

5 12h45 3450m1 BOUCLE JAUNE

1 BOUCLE ROUGE

6 13h30 4750m 2 BOUCLES ROUGES

1550m1/2 BOUCLE JAUNE

1 BOUCLE JAUNE

4 12h15 2150m 2 BOUCLES JAUNE

CROSS DE NOEL 2012

Distances et horaires

N° Catégories Années de naissance Horaires DistancesBoucles

(+ ligne droite ARRIVEE)

L’objectif est ainsi de permettre à un plus grand nombre de jeunes de s’initier ou de participer à un cross, une

discipline de la course à pied qui présente de moins en moins d’épreuves au calendrier. On peut d’ailleurs à ce

titre féliciter le club d’Evian qui organisera une nouvelle épreuve de cross une semaine après la nôtre.

Cross de noël 2012 d’Annecy le Vieux

Page 18: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Afin de favoriser la participation des jeunes coureurs, l’inscription reste gratuite pour les jeunes de 18 ans et moins. Pour la catégorie « éveil athlétique » (uniquement), nous précisons qu’il ne sera pas nécessaire de fournir un certificat médical étant donné qu’aucun classement ne sera établi. Cependant, afin de les récompen-ser de leurs efforts et pour qu’ils gardent un souvenir de leur course, tous ces jeunes coureurs se verront re-mettre une médaille et un diplôme à leur arrivée.

Le challenge scolaire pour les écoles primaires, les collèges et les lycées sera une nouvelle fois remis en jeu, avec à la clé l’objectif de remporter le trophée de l’école la plus représentée.

Le parcours

De nouveaux aménagements paysagers dans une zone de l’ancien parcours nous ont obligés à retravailler le

circuit. Dans la même optique que l’année dernière, il sera typé cross. Il passera principalement dans des

champs et des zones herbeuses afin de conserver l’esprit cross qui avait plu en 2011.

Un nouvel emplacement pour l’arrivée

Pour que l’ambiance au niveau de la zone « podium et buvette » soit plus chaleureuse et dynamique, la zone d’arrivée sera repositionnée à proximité. Les coureurs et les spectateurs pourront ainsi vivre plus aisément les arrivées au sprint et les remises des récompenses autour d’un vin chaud et d’une bonne crêpe !!!

Plus d’infos sur le site de l’AVOC : http://www.avoc.eu/CrossNoel/CrossNoel.php

Cross de noël 2012 d’Annecy le Vieux

Page 19: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Depuis les années 1980, le monde de la montagne s'est progressivement développé. En effet, les dernières statis-tiques estiment en France à 15 millions le nombre d’adeptes de sports nature soit l’équivalent du total de li-cenciés des 90 fédérations sportives françaises parmi les-quelles la fédération française de football qui compte à elle seule 2 millions d’adhérents.

En lien avec ce mouvement « outdoor », des portes se sont ouvertes pour le développement de nouvelles disciplines physiques de plein air comme le sont ses variantes les plus sportives : la course de montagne et le trail. Comme dans tous les domaines, il existe deux types d'adeptes au sein de ses deux disciplines : les passionnés et les occasionnels. Les passionnés épousent les qualités de la nature qu’ils parcourent dans ses moindres recoins en une exploration périlleuse. Les intéressés quant à eux, exploitent son po-tentiel de peurs, de sensations fortes et de notoriété.

Toujours est-il que la course en montagne vous offrira l’espace d’expression nécessaire à votre désir de vivre in-tensément et d'aller au bout des choses qui vous habitent. Désir fait de liberté, de plaisir, d'autonomie, mais aussi de perpétuelle ascension… en vue d’une libération ; une libé-ration de l’esprit, et ce suivant ces trois étapes :

La course de montagne, c’est plus qu’une liberté, c’est une libération :

Pour le coureur de montagne, chaque course ou entraîne-ment l'aventure dans un concentré de vie en mode accélé-

ré. Tel un rêve qu'il traverse, pas besoin de s’efforcer à l’effort. L’effort se fait tout seul. L’environnement le crée rigoureusement de lui-même. Ainsi, le franchissement de tous les obstacles et autres imprévisibilités de d’effort en montagne transmettent au coureur l'expérience renforçant sa capacité à sortir du laisser-aller, du laisser-faire, pour s’adonner au lâcher-prise. Si cher à la haute-performance, ce lâcher-prise en montagne a pour voie de conséquence de le former à ce qui ne peut être appris ailleurs :

- trouver au cœur des grands dénivelés les ressources en soi et non à l’extérieur,

- s’alléger du futile et ne pas pouvoir placer d’obstacles matériels (dont les deux principaux sont l’argent et le temps) comme moyens d’arrêter en chemin,

- cultiver un esprit positif. En effet, aucune mise en situa-tion ne peut être plus évocatrice : « dans la pente comme dans le quotidien, si tu n’avances pas, tu recules »,

- prendre de la distance, de la hauteur, de l’altitude face au rythme effréné des emplois du temps hebdomadaires, pour devenir disponible, déployer son potentiel inexploité d’écoute, de compréhension, et de présence,

- ne contempler les étoiles qu’une fois parvenu au som-met.

Le monde de la montagne … par Laurent Vicente

Psychologue de formation, Entraîneur de profession, Coureur par passion www.coachapied.com

Vainqueur de 3 manches de Coupe de France de course de montagne 2011 Vainqueur de l’Alpes d’huez 2011 en 1h01’21

Vainqueur des 4000 marches Vainqueur et Recordman de l’ascension du Mont Ventoux

1er français au Cross du Mont-Blanc, 2ème au scratch derrière Jonathan Wyatt 7 fois champion du monde de course de monde de montagne

3ème

du Marathon de Montpellier

Page 20: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

La course de montagne, c’est plus qu’une libéra-tion, c’est une libération de l’esprit :

Plein air, pleine aération, énergisation font vibrer le coureur de montagne au rythme des courbes et hori-zons de mère nature. Le coureur fonce délibérément vers l’inconnu au gré de la prise de conscience de ses limites, qui si elles sont respectées sont toujours évolu-tives. Sans usure, mais avec renforcement.

C’est la dose réfléchie de confrontation au mystère qui fait trans-respirer le coureur aux arrêtes des cimes de ses appréhensions.

Cette liberté et libération qu’offre les grands espaces ouvre également le coureur de montagne à partager une conscience autre : une prise en main qui se con-jugue au pluriel avec une prise de conscience de la réa-lisation d’une destinée sur cette bonne chère vieille planète. Nous si petit et pourtant si dangereux pour elle.

C’est notamment grâce à la démocratisation de la montagne et des courses en montagne que le mouve-ment écologique a pu faire des vagues auprès de con-vertis. En nombre toujours plus grand, les amoureux de la montagne ont gagné droit de « citer » l’impact de l’industrialisation et de la technologisation d’un mode de vie humain en constant affolement sur l’équilibre

naturel planétaire…

Petits pas dans les grands : aux arrêtes de l’incons-cient.

Cette libération de l’esprit ouvre à la prise de cons-cience de la complexité pleine de finesse et de beauté de la nature. Dans l’humilité qu’elle impose à nous, la nature force au respect notre petitesse. Courir en son sein nous permet de nous affranchir toujours un peu plus des appréhensions de mystère, de crainte et de danger qui découle de son exploration de nouveaux horizons.

La prise de risque dans le milieu sportif et notamment dans la course de montagne peut être entendue comme une mise en risque de type ordalique socialement valo-risée, contribuant à construire les nouveaux héros de la modernité.

...

Le monde de la montagne … par Laurent Vicente

Page 21: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Le monde de la montagne … par Laurent Vicente

L’ordalie représente au moyen âge comme à l’antiqui-té un rite judiciaire par lequel le destin de l'accusé était remis aux mains du divin, le terme d’ordalie peut nous permettre de qualifier le comportement de cer-tains aventuriers qui remettent régulièrement leur vie entre les mains du hasard.

Des recherches menées auprès d'adeptes de sensations fortes ont démontré que le goût du risque procède de la même façon que la recherche de sensations de plai-sir. Devant un comportement plaisant (ou à risque!), – un bon repas par exemple (ou un saut en parachute!) – le cerveau sécrète de la dopamine. Cette molécule nous donne alors un signal associé au plaisir que l'on cherche ensuite à reproduire.

Le choix du risque répond à un besoin d'engagement, à un désir profond d'aller au bout des choses et aussi à une grande curiosité. L'aventure constitue « un hymne à la vie » : une occasion inégalée de remettre en cause ses connaissances et une chance inouïe de se sentir vraiment vivant. L'aventure serait dorénavant une nouvelle façon de se définir et de donner une mesure à sa vie.

Mais courir en montagne ne donne pas l'impression de remettre son destin entre les mains du hasard. Au con-traire, c’est avancer. De ne cesser de s’aventurer, dans le goût de l’effort, en homme fort, le coureur laisse sciemment s'opérer alors une transformation en soi qui lui permet de voir la vie sous un nouveau jour. Plus qu'un rite de passage, l'aventure de la course de mon-

tagne est un moment de recueillement qu'il est pos-sible de s'accorder pour toucher au monde du sacré. Le risque devient alors une voie de salut qui permet à celui qui se risque à l’aventure de la course de mon-tagne de reformuler son rapport à la vie et à la mort…

En somme, le coureur de montagne fait le plein d’air,

d’aération et d’énergie, essence même de tout ressour-

cement et de revitalisation lui permettant le dépasse-

ment des arrêtes et des cimes de son inconscient. Dans

une prise de confiance, en écho à prise de conscience,

l’engagement dans sa quête des sommets peut être to-

tal, sans délimitations. Le coureur peut ainsi s’ouvrir

la voie au dé-assujettissement aux contraintes quoti-

diennes et normatives pour marcher au-delà des lignes

de crêtes, au dessus des plaines, et entrer de plein pied

en terres nouvelles et inconnues propices à la créativi-

té de ses petits le menant qu’à devenir grand.

Page 22: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Steve Prefontaine par Romain Adam

S'il y a bien une légende du running aux Etats-Unis, il s'agit bien de Steve Prefon-taine. Parfois méconnu en Europe, il a suscité et suscite toujours un immense en-gouement outre-Atlantique, et ce même trente ans après sa disparition tragique. Le « Pre » comme on le surnomme se voulait être un artiste de la course à pied. Retour sur le parcours de cette légende américaine.

Steve Prefontaine voit le jour le 25 janvier 1951 à Coos Bay dans l'Oregon. Coureur prédisposé pour les longues distances mais surtout très travailleur, son his-toire prend un tournant lorsqu'il entre à l'université de l'Oregon. Il rencontre alors son entraîneur Bill Bower-man, qui a co-fondé en 1964 la Blue Ribbon Sport, connue plus tard comme la fameuse marque à la vir-gule, Nike. Bill Bowerman est aussi un de ceux qui a importé de Nouvelle-Zélande le concept du jogging aux Etats-Unis pour lutter contre la sédentarité et le sur-poids.

La carrière universitaire de Steve Prefontaine sera ponctuée par 3 titres de champion NCAA (championnats universitaires américains très réputés) de cross country et de 4 titres NCAA sur 3miles/5000mètres.

Une seule tactique : faire le spectacle Dès ses débuts universitaires, sa façon de courir ne laisse personne indifférent. Steve Prefontaine avait pour habitude de partir seul devant pour n'être pratique-ment jamais rejoint. Son style agressif, toujours à fond et avec une détermination sans faille provoque l'admi-ration du public américain. Pour lui, « ne pas aller au fond de soi, c'est un peu renier son talent ». Ses suppor-ters reprenaient en cœur des « Pre! Pre! Pre! » en por-tant des T-shirts floqués de « LEGEND » alors que les supporters des universités adverses affichaient des « STOP PRE ». Il fait alors à 19 ans la Une du célebris-sime « Sports Illustrated » avec pour titre : « Le pro-dige américain de la course à pied ». La légende est en marche...

En 1972, Steve Prefontaine remporte le 5000m des Trials américain en 13'22''8, établissant pas la même occasion un nouveau record des Etats-Unis, ce qui lui permet de participer aux Jeux Olympiques de Munich alors qu'il n'a que 21 ans. Steve a alors de belles chances de médailles... En finale du 5000 mètres olym-pique, après 3 kilomètres à allure peu soutenue (8'20''2), Steve Prefontaine prend ses responsabilités et emballe le rythme de la course. L'allure passe brusque-ment de 68''-69'' au tour à 62''5, 61''2, puis 60''3.

A deux tours de l'arrivée le finlandais Lasse Viren (recordman du monde du 10 000m) prend la tête de la course, mais Steve ne se laisse pas faire et repasse en tête deux cents mètres plus loin. Le suspense est à son comble ! Lasse Viren reprend la tête à la cloche... Steve est encore à la lutte au 150m avec Lasse Viren et Mo-hammed Gammoudi pour le titre ! Mais Steve Prefon-taine commence à payer ses efforts en début de ligne droite et se fait malheureusement sortir du podium dans les 15 derniers mètres par le britannique Ian Stewart. Il paye sans doute là sa fougue et son inexpérience inter-nationale, mais pour lui la victoire n'est belle que si elle est obtenue avec la manière. Lasse Viren récidivera en remportant le 10 000 mètres de Munich (il rééditera ce doublé 5000m-10 000m, 4 ans plus tard à Montréal).

5000m des JO de Munich 1972 : 1er Lasse Virén, 2e

Mohammed Gammoudi, 3e Ian Stewart, 4e Steve Prefontaine

...

Page 23: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Steve Prefontaine par Romain Adam

La fin tragique de Steve Prefontaine Steve promet alors de prendre sa revanche aux JO de Mon-tréal en 1976, malgré quelques soucis avec l'Amateur Athle-tic Union (la fédération américaine), qui interdit encore les primes d'engagement. Il dénoncera ce système, mais restera malgré tout concentré sur son objectif. En 1975, alors qu'il est au sommet de sa forme, son destin bascule tragique-ment.

Le 30 mai 1975, Steve Prefontaine perd la vie dans un acci-dent de voiture, au volant de sa décapotable (MGB), sur le Skyline Boulevard non loin du campus de l'université de l'Oregon. Le Eugene Register-Guard titrait, au lendemain de sa mort, « The end of an era » (la fin d'une ère). A 24 ans, le « Pre » avait déjà laissé son emprunte dans l'histoire de l'athlétisme américain, par son style, son courage, sa dé-termination, sa rage de vaincre, son côté rebelle et sa foulée majestueuse. C'est d'ailleurs grâce à lui que beaucoup de gens se sont mis à courir, après que Bowerman ait importé le jogging en Amérique.

Steve Prefontaine a détenu tous les records des Etats-Unis du 2000m au 10 000m. De toute sa carrière il a gagné 128 des 153 auxquelles il a participé, soit un pourcentage de victoire de 78%. Il courrait pour le Oregon Track Club, de-venu en partie grâce à lui un des clubs mythiques des Etats-Unis et il n'est pas rare de trouver ce maillot sur les épaules d'athlètes sur des grands meetings internationaux. Un mee-ting international porte d'ailleurs son nom à Eugene. Chaque année, en mai ou en juin la Prefontaine Track Clas-sic attire les tous meilleurs athlètes du monde entier mais aussi un public nombreux.

De nombreux fans participent début septembre à la Prefon-taine Memorial Run qui parcourt ses chemins d'entraine-ment à Coos Bay et se termine sur la piste de son lycée où il disputa ses premières compétitions. De même, un mémorial (The Pre's Rock) se trouve là où il trouva la mort et de nom-breux coureurs continuent à lui rendre hommage en laissant médailles, dossards ou paires de chaussures.

Une vraie âme d’artiste

Plus qu'un coureur, Steve Prefontaine se considérait comme un artiste. « Certaines personnes créent avec des mots, de la musique ou avec un pinceau et de la peinture. Moi quand je cours, j'aime que cela ressemble à quelque chose de beau. J'aime interpeller les gens et qu'il disent ensuite : « Tiens je

n'ai jamais vu quelqu'un courir ainsi ». Chez moi, la course à pied c'est plus que de la course, c'est un style. C'est faire quelque chose de mieux qu'un autre. C'est être créatif ». « Une course c'est une œuvre d'art qui peut toucher les gens en fonction de leur sensibilité ».

Steve Prefontaine a également été une source d'inspiration pour la littérature et le cinéma. On peut citer les films « Pre-fontaine » (1997) et « Without limits » (1998, plus porté sur le rôle d'entraîneur de Bowerman, que vous pouvez vision-ner ici).Prefontaine s'est aussi exprimé sur le côté maso-chiste de la course à pied : « Beaucoup de gens courent pour voir qui est le plus rapide. Moi, je cours d'abord pour voir qui a le plus de tripes, qui peut se punir en menant un train d'enfer et se punir encore plus en allant jusqu'au bout ».

Malgré l'absence de titre majeur à son palmarès, c'est pour toutes ces raisons, que le « Pre » est devenu un mythe de la course à pied !

Ses principaux records personnels : 1500m : 3'38''1 Mile : 3'54''6

3000m : 7'42''6 5000m : 13'21''87 10 000m : 27'43''6

S’il fallait ne retenir que cinq choses sur Steve Prefon-taine :

- Un engouement populaire incroyable autour du « Pre ». - Un destin tragique qui l’a stoppé en pleine ascension, à seulement 24 ans.

- Une 4ème place sur 5000m aux JO de Munich 1976, rem-porté par Lasse Viren.

- Un athlète généreux dans l’effort et n’hésitant pas à mener des courses de bout en bout. Une vraie personnalité. - Il a été coaché par Bill Bowerman, un des fondateurs de Nike.

Par Culture Athlé

Page 24: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Le Refuge de Margot et Léon, chambres d'hôtes, table d'hôte et gîte de groupe, a pour vocation, quelque soit la formule choisie, d'être un lieu authentique, simple, où il fait bon vivre. Megève, petit vil-lage de montagne, et aussi un vaste site de sports d'hiver au profil familial qui, l'été, laisse place à une nature préservée.

Vacances à Megève

Nathalie et Guillaume FONTAINE

32 route du tour

74120 MEGEVE

Téléphone : 04 50 18 52 02

E-mail : [email protected] http://refuge-margot-leon.com

Page 25: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

http://desbossesetdesbulles.blogspot.fr/

Page 26: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Blaise Dubois

Nouveautés dans la prévention des blessures en course à pied

www.lacliniqueducoureur.com

Avant même de débuter, j’aimerais vous préciser mon ad-miration envers les détaillants de chaussures. J’ai un énorme respect pour leur travail. Je pense que leur rôle est déterminant auprès des coureurs. Un rôle qui dépasse de loin la vente de chaussures. Les vendeurs/conseillers sont très souvent des athlètes aguerris, des entraîneurs de club, des organisateurs d’événements sportifs… bref des per-sonnes qui ont non seulement des compétences élaborées dans les sphères entourant la course à pied, mais aussi une compréhension de la réalité des coureurs récréatifs comme compétitifs. J’irais jusqu’à dire que leur influence sur les coureurs dépasse, et de loin, celui des entraîneurs et des professionnels de la santé réunis. Les détaillants sont en contact direct avec les milliers de coureurs indépendants qui ne font pas partie d’un club. Ils ont donc la position de choix pour éduquer le grand public.

Après les fleurs, le pot

Une majorité de détaillants spécialisés continuent d’avoir des pratiques aberrantes en recommandant des chaussures maximalistes pour la majorité des débutants. Pire, plu-sieurs vendent et font la promotion de ce type de chaus-sures pour les enfants.

Autre point, les magazines de course à pied et les détail-lants de chaussures continuent de promouvoir, pour la sé-lection des chaussures, des concepts totalement dépassés et parfois invalidés scientifiquement. On voit presque partout des recommandations basées sur :

1. le type d’arche / pied (motion control ou stabilité pour les pieds plats, neutres absorbants pour les pieds creux)

2. le kilométrage du coureur (ceux qui courent plus peu-vent courir en chaussure plus minces… les autres ont be-soin de maximalisme)

3. le poids de l’individu (grosses chaussures pour grosses personnes)

J’ai longtemps pensé que ces recommandations étaient une

incompréhension de la science. J’ai aussi pensé que la ré-sistance aux nouvelles théories était philosophique et tein-tée des années de prescription de chaussures maximalistes. Je m’inquiète plus maintenant, pour plusieurs, que ce soit une question de business.

Malgré nos efforts à transmettre de l’information neutre et scientifique et à construire des outils d’information pour le grand public, plusieurs détaillants peinent à les utiliser… l’approche marketing primerait-elle sur l’approche scienti-fique ?

En conclusion

Relisez l’introduction…

… et sachez que nous avons tous la même finalité qui est de promouvoir la course à pied. Je pense que le nouveau débat qui entoure le sujet de la chaussures de course à pied est : « Combien sommes-nous contaminés par les in-fluences commerciales ? » et « Comment intégrer la science qui bouleverse nos recommandations actuelles dans une pratique parfois artistique et bien installée ? »

Le Blog

Détaillants de chaussures

Page 27: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 28: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Sport 2000 Pays Rochois

Le Magasin SPORT 2000 AMANCY vous propose un rayon Running Trail très technique avec un vaste choix de marques Textiles, Ac-cessoires, Produits énergétiques et surtout une gamme complète de chaussures de route et de trail pour hommes et femmes, du débutant au confirmé. Venez nous voir, discuter, essayer ... Cette année de nouvelles marques sont présentes dans notre rayon comme X-BIONIC, COMPRESSPORT, MX3 CRAZY. Roland , un coureur à votre écoute pour un maximum de conseils Le magasin , c'est des animations, des présentations de produits, des tests.... mais aussi des échanges, des impressions entre cou-reurs.

LE TEAM SPORT 2000 PAYS ROCHOIS C'est une équipe conviviale qui a le goût de l'effort, du dépassement et la volonté de valo-riser notre rayon. Ils sont très disponibles sur les courses avec plus de 50 podiums cette année.

Sport 2000 Amancy 15, Impasse des Champs

ZAC de la Vulpillère 74800 AMANCY

Tél. : 04.50.03.22.59

Roland , votre conseiller

Le Mag

Page 29: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Sport 2000 Pays Rochois

Page 30: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 31: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Page 32: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

www.photogone.net

Page 33: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

XT Wings 3 Salomon, la marque Réputée pour son innovation au service des sports de montagne, lance une version to-talement Repensée de la chaussure de trail xt Wings 3. destinée aux véritables passionnés de trail Running qui recherchent une agilité, une précision et un amor-ti irréprochables, la xt Wings 3 Bénéficie des innova-tions technologiques éprouvées s-lab et offre un fit de très haut niveau.

Cela fait maintenant 3 ans que la xt Wings est adulée par les coureurs de trail running pour son fit précis, son agilité, son amorti et sa protection. Bénéficiant des multiples tests et innovations de l’équipe de développe-ment s-lab de salomon et de ses athlètes internationaux, la xt Wings 3 place la barre encore plus haut avec un fit amélioré, un poids inférieur, une meilleure traction et un amorti encore plus performant. la xt Wings 3 constitue la nouvelle référence parmi les athlètes et les coureurs aguerris qui évoluent sur des terrains modé-rés à accidentés. La première modification que l’on remarque sur la toute nouvelle xt Wings 3, c’est sa tige. sans coutures, lé-gère et dotée d’une construction sensifit™ soudée, cette nouvelle tige permet de réduire les irritations. elle al-lège en outre considérablement la chaussure tout en conservant le remarquable enveloppement du pied et la précision qui ont fait la renommée de la technologie sensifit. au final, le fit est légèrement plus étroit, offrant ainsi encore plus de précision.

Autre amélioration par rapport aux modèles précédents : la semelle. la semelle extérieure contagrip

de salomon a été optimisée grâce à un motif de pavés plus agressif et à un caoutchouc plus uniforme qui offre une meilleure adhérence sur un plus grand nombre de surfaces. de plus, l’utilisation de pavés plus rigides au niveau des zones d’usure accroî t la longévité de la semelle. mais la plus grande différence entre l’ancienne et la nouvelle xt Wings 3 pourrait bien se trouver dans les par-ties qu’on ne voit pas. son tout nouveau châssis, inspiré par les modèles s-lab pour assurer une plus grande stabilité et une meilleure propulsion de l’avant-pied, reçoit une semelle avec plus d’eva ainsi qu’un nouveau « muscle » procurant un meilleur amorti vertical. et pour couronner le tout, elle est encore plus légère que le modèle précédent.

La xt Wings 3 est désormais la référence absolue en termes d’agilité, de fit et d’amorti.

Page 34: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Tous les Mag disponible sur le site http://www.nicolaclusaz.com

Page 35: Courir n°44

Mag n° 44 Novembre 2012

Minimas 10 km

Catégories Hommes Femmes

Juniors 37' 46'

Espoirs 35' 44'

Séniors 34' 43'

Vétérans 1 37' 48'

Vétérans 2 40' 51'

Vétérans 3 46' 55'

Vétérans 4 51' 55'

Voici le tableau des "minimas" pour se qualifier

dans les différents championnats de France Minimas semi marathon

Catégories Hommes Femmes

Juniors 1h21 1h55

*Espoirs 1h17 1h50

Seniors 1h15 1h45

Vétérans 1 1h21 1h50

Vétérans 2 1h30 1h55

Vétérans 3 1h40 2h00

Vétérans 4 1h55 --

Minimas marathon

Catégories Hommes Femmes

Espoirs / Séniors 2h45 3h30

Vétérans 1 3h05 3h45

Vétérans 2 3h20 3h52

Vétérans 3 3h45 4h00

Vétérans 4 4h30 ---

Aout

Cliquer sur le calendrier pour le lire en ligne