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Décembre 2012 Sommaire Les délibérations municipales ................ 2 Etat-civil et nouveaux habitants ............ 3 Courances, vu du clocher ............... 4 - 5 La vie du village ............................... 6 – 7 Le circuit des betteraves ................. 8 - 9 Cinéma au château ............................. 10 Culture bio à Courances ...................... 11 Nouvelles de l’école ...................... 12-13 Remonter le temps avec la famille Lambert ................. 14-15 Infos pratiques ..................................... 16 Quoi de neuf en 2013 à Courances ? Une succession à la boulangerie, le lancement d’un grand potager bio, une plus forte implication des habi- tants dans le bulletin municipal, des travaux aux abords de l’école et de la salle des fêtes. Voici les nouvelles de Courances en ce début d’année ! Delphine et Olivier, nos boulangers, nous quittent après presque 7 années parmi nous. A partir du 15 janvier 2013, Catherine et Franck Letorrel prendront leur suc- cession (lire page 6). Nous accueillerons aussi avec plaisir Antoine Berthe- lin, un chef-jardinier qui a travaillé en Suède, et qui va cultiver des légumes bio sur des terres appartenant à la famille de Ganay (lire page 11). Merci aussi à Julie, Pascal et Sabine… Ils ont rejoint l’équipe de rédaction de ce journal municipal, une acti- vité bénévole au service de la collectivité. Et puis, côté travaux : En 2013, nous prévoyons quelques aménagements autour de l’école et de la salle des fêtes : notamment la mise aux normes de sécurité du perron d’accès à la salle des fêtes. Derniers jours de décembre, période de retrouvailles familiales ; Le Conseil Municipal se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année. Espérance VIEIRA Maire de COURANCES COURANCES notre village Matin d’hiver, une belle lumière sur le clocher Betteraves sur la route d’Arbonne

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Décembre2012

SommaireLes délibérations municipales ................2

Etat-civil et nouveaux habitants ............3

Courances, vu du clocher ............... 4 - 5

La vie du village ............................... 6 – 7

Le circuit des betteraves ................. 8 - 9

Cinéma au château .............................10

Culture bio à Courances ......................11

Nouvelles de l’école ...................... 12-13

Remonter le temps avec la famille Lambert ................. 14-15

Infos pratiques .....................................16

Quoi de neuf en 2013 à Courances ? Une succession à la boulangerie, le lancement d’un grand potager bio, une plus forte implication des habi-tants dans le bulletin municipal, des travaux aux abords de l’école et de la salle des fêtes. Voici les nouvelles de Courances en ce début d’année !Delphine et Olivier, nos boulangers, nous quittent après presque 7 années parmi nous. A partir du 15 janvier 2013, Catherine et Franck Letorrel prendront leur suc-cession (lire page 6).Nous accueillerons aussi avec plaisir Antoine Berthe-lin, un chef-jardinier qui a travaillé en Suède, et qui va cultiver des légumes bio sur des terres appartenant à la famille de Ganay (lire page 11).Merci aussi à Julie, Pascal et Sabine… Ils ont rejoint l’équipe de rédaction de ce journal municipal, une acti-vité bénévole au service de la collectivité.Et puis, côté travaux : En 2013, nous prévoyons quelques aménagements autour de l’école et de la salle des fêtes : notamment la mise aux normes de sécurité du perron d’accès à la salle des fêtes.Derniers jours de décembre, période de retrouvailles familiales ; Le Conseil Municipal se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.

Espérance VIEIRAMaire de COURANCES

COURANCES notre vi l lage

Matin d’hiver, une belle lumière sur le clocher

Betteraves sur la route d’Arbonne

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2Les délibérations municipales

Conseil Municipal du 14 septembre

Chemins communaux Une convention est signée avec le Parc Naturel Régional pour la mise à dispo-sition de barrières.

FNPIC - Décision modificative n°1 Le Fonds National de Péréquation des Ressources Intercommunales et Com-munales (FNPIC) prélève une fraction des ressources fiscales des collectivi-tés « riches » pour les reverser à des collectivités moins favorisées.Pour la commune de Courances, ce prélèvement est de 1266 €, il sera ef-fectif en juillet 2013.

Aménagement numérique La Communauté de Communes de la Vallée de l’Ecole sera désormais com-pétente pour l’aménagement numé-rique, autrement dit le développement du haut débit sur internet.Cette nouvelle compétence englobe la conception, la construction, l’exploita-tion et la commercialisation d’infras-tructures, de réseaux et de services lo-caux de communications électroniques et activités connexes.

Plan de protection de l’atmosphère (PPA)Le PPA a pour objectif d’améliorer la qualité de l’air. La région Ile de France a adopté ce plan en 2006 pour réduire l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé et baisser les concentra-tions dans l’air d’oxyde d’azote, de composés organiques volatiles et de particules en suspension.Le Conseil municipal s’en remet à l’avis du Parc naturel régional du Gâtinais français pour l’élaboration de ce Plan dans la commune.

Schéma régional de climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) La Région Ile de France s’est engagée dans la mise en œuvre des orientations «Grenelle 2». Ce schéma concerne les villes de 50 000 habitants. Il vise la réduction des consommations d’éner-gie et des émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de la qualité de l’air et le développement des énergies renouvelables. Courances, village rural, n’est pas concerné et n’a donc pas de disposi-tion particulière à mettre en œuvre.

Schéma régional de l’éolien (SRE) Ce schéma est une annexe du Sché-ma Régional du Climat de l’Air et de L’Énergie (SRCAE). Or le PNR ayant son propre programme éolien, il sera intégré dans le SRE et dans le SRCAE, à minima sous la forme d’avertisse-ment soulignant la nécessaire prise en compte de celui-ci pour des projets concernant son territoire.

Gestion des animaux errants ou dangereuxLe centre départemental d’accueil ani-malier implanté à RIS ORANGIS fer-mera ses portes le 31 décembre 2012. Un syndicat intercommunal pourrait reprendre la gestion de ce centre d’ac-cueil animalier. Les communes sont sollicitées pour participer à sa création. Cette adhésion entrainerait une parti-cipation de 0,50 € par habitant, soit à Courances 176,50 €.NB : un chien errant (pit-bull) a été capturé sur le terri-toire de Cou-rances puis conduit à la fourrière en 2012.Le Conseil municipal émet un avis favorable quant à l’adhésion de la commune à ce syndicat.

Informations diverses

Défibrillateur: L’achat d’un défibrillateur à 1 831 € TTC est envisagé. Le lieu d’installation sera choisi selon des critères de facilité d’accès à l’appareil.

Location salle des fêtes Le Club des Abeilles, de Milly-la-Forêt souhaite louer la salle chaque mardi de 18h15 à 20h15. Le Conseil Municipal donnera sa réponse ultérieurement.

Élagage des arbres : Un devis a été établi pour le traitement de 59 arbres pour la période 2013- 2015.Ce devis s’élève à environ 2 200 € par an. La sècheresse a abîmé de nom-breux arbres récemment plantés à l’en-trée de la commune.

Collecte des déchets végétaux La commune envisage une collecte lo-cale, plus pratique que le déplacement à la déchetterie de Milly-la-Forêt.

Conseil municipal du 30 novembre

Demande de subvention Compte de tenu d’une proposition de financement au titre d’une « réserve parlementaire », la commune sollicite une subvention pour des travaux et équipements : En mairie : acquisition de mobilier de bureau, aménagement d’une salle pour le stockage des archives, fourniture et pose de 7 garde-corps sur les fenêtres à l’étage.Ecole et salle des fêtes : sécurisation des escaliers d’accès extérieur.Une demande est faite également pour l’acquisition d’un défibrillateur.Investissements Le montant du programme d’investis-sement mentionné ci-dessus s’élève à 21 522 € HT.Financement prévisionnel de cette opération :

Indemnisation de la comptable de la collectivité La comptable chargée de vérifier les comptes de la commune de Courances recevra pour l’année 2012 : 341,53 € brut.Durée hebdomadaire de travail de l’agent municipal Marie-Edith BRUNET souhaitait rempla-cer 2 heures de garderie à l’école par 2 heures de permanence en mairie. Son remplacement signifierait une dépense supplémentaire de 2078 € par an pour la commune. Le Conseil municipal émet un avis défavorable à cette proposition.Recensement de la populationIl se déroulera du 17 janvier au 16 fé-vrier 2013. C’est M. Vincent Raddas qui assurera cette mission. Il sera rémuné-ré par l’INSEE 798 € brut.Modification des statuts de la Com-munauté de Communes de la Vallée de l’Ecole (CCVE) - Nouvelle définition du nombre de

représentants des communes au Conseil communautaire (2 représen-tants pour Courances).

- La CCVE est compétente pour « la création, l’entretien et la gestion d’un centre de loisirs sans hébergement (CLSH) intercommunal pour les en-fants de 3 à 12 ans».

Montant Subvention Reste à DETR (20%) financer 21 522,52 HT= 2012 : 1151,40 TVA : 4 218,41

25 740,93 TTC 2013 : 2290,50 Part commune :

18 080,60

Rédaction du journal de Courances : Catherine Verger, Julie Saulet, Pascale et Sabine Serres, Gilles DementhonParticipez, vous aussi ! Vous avez des suggestions, une idée d’article ? Téléphonez à Gilles Dementhon au 01 64 98 51 03.

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Location de la salle des fêtes A compter du 1/1/2013, la location de la salle pour un week-end est fixée à 200 € et pour un vin d’honneur à 100 €.Informations diverses Circulation rue de l’Abreuvoir Des habitants évoquent des difficultés de circulation de véhicules dans cette rue. Ils demandent la mise en place d’un panneau : « Sens interdit sauf rive-rains », à l’entrée de la rue du château. Le Conseil examine cette demande. Un Plan d’Aménagement de la Voirie et des Espaces publics (P.A.V.E.) est actuelle-ment à l’étude à Courances. Projet de fresque dans la cour de l’école Les enseignantes suggèrent qu’une fresque soit peinte sur le mur de la salle des fêtes, côté extérieur donnant sur la cour de l’école ; pour sa réalisation, le concours de l’artiste pressentie repré-sente un budget de 960 €.Le Conseil ne valide pas encore cette proposition. La qualité de l’enduit du mur ne semble pas convenir à ce type de réalisation.Voirie Les îlots en pavés, aménagés rue Saint-Charles et rue du Château, sont en mauvais état, ils risquent de provo-quer un accident. Le service de la voirie propose de remplacer les pavés par un enrobé de couleur. Le Conseil munici-pal préfèrerait une réalisation en béton désactivé. Madame le Maire en deman-dera le surcoût.

Eclairage public Une lanterne est tombée dans la Grande rue, le tube de fixation ayant été dété-rioré par la rouille. La SICAE, venue sur place, a détecté un risque analogue sur une autre lanterne. Le conseil conclut à l’urgence d’un contrat de maintenance et de surveillance de ce réseau.

Ils viennent d’arriver à Courances

Sandra et Daniel VALLET : 4, rue Saint Charles Ils viennent de Magny-les-Ha-meaux, dans les Yvelines. Arrivés à Courances en avril 2012, ils appré-

cient la tranquillité du village et la proximité de la forêt de Fontaine-bleau, où ils pratiquent la marche. Sandra et Daniel travaillent tous les deux à la RATP, en horaires décalés. Elle à l’accueil en gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Lui, régulateur des trains du RER B, à la station Denfert-Rochereau, tra-vaille de nuit. Il peint en amateur, dans le style des aborigènes, car il a séjourné en Australie. Sandra est originaire du Berry et Daniel des Hauts-de-Seine (Anto-ny). Ils disent avoir été bien accueil-lis à Courances, notamment par leurs voisins.

Nicole et Jean KOWAL : 9 rue Saint-CharlesIls habitent Paris et ont choisi Cou-rances pour leur résidence secon-

daire. Les parents de Nicole avaient une maison à Moigny et ils ont gardé de la famille et des amis dans notre région. Retraités actifs, ils viennent pour des week-ends prolongés et pour les vacances. Courances est un lieu de réunion familiale, notam-ment avec leurs deux enfants : Jé-rémie, 29 ans et Vladimir, 23 ans, actuellement élève-ingénieur aux Arts-et-Métiers.

Isabelle et Hervé BELHAIRE-COSSON : 12, rue des TilleulsIls habitent la commune depuis le 23 juin 2012. Ils arrivent de Corbeil. Isabelle tient un salon de toilettage pour chiens au Coudray-Montceaux et Hervé est chauffeur de taxi. Leur petit garçon, prénommé Julien, 7 ans, est élève du CE1.

Etat civil

Mariage : Sébastien COSSON et Aurélie PORTE, le 1er septembre. Décès :Jocelyne BÉDU, née HERSANT, le 29 août.Jacques CAYREL, le 15 septembre

Le père Georges LEGOURD le 19 novembre ; curé de Courances de 1977 à 1983, il est décédé à l’âge de 100 ans à Moigny-sur-École. Il est enterré au cimetière de Courances.

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Au 1er étage,une salle haute, où l’on trouve l’envers de la coupole de la petite chapelle. On y distingue pa r f a i t emen t

les longues fenêtres ogivales qui ont été grossièrement bouchées, proba-blement pour en fermer l’accès aux pi-geons, en 1993, année où la charpente et la toiture ont également été refaites. La salle mène à la charpente de l’église.

Le second étage de la tour abrite les 3 cloches qui rythment la vie des Cou-rançois. Leur fonctionnement est auto-matisé et synchronisé avec l’horloge.

Depuis 2003, les changements d’heure au printemps et à l’automne sont auto-matiques.

Un impressionnant ouvrage de char-pente soutient les cloches et protège la structure des vibrations. Les pièces de bois où sont suspendues les cloches s’appellent des “moutons”, dont on peut voir d’anciens spécimens dans la chapelle en face du confessionnal.

La plus grosse cloche sonne les heures et l’angélus à 8h, midi et 19h. Clas-sée monument historique, elle date de 1703. Sa marraine et donatrice fut Madame veuve Gallard*.

La deuxième cloche, baptisée Ayman-dine, porte l’inscription : “Bénite le 13 décembre 1874 par Mgr. Louis Guillet, supérieur du petit Séminaire diocé-sain… Mgr Paul Marie Aymard Anne Joseph de Nicolay et Demoiselle Marie, Berthe de Béhague, mes parrains et marraine, l’Abbé Léon Boulay, étant curé de la paroisse”.

La dernière cloche, bénite le même jour, a pour parrain et marraine Charles de Nicolay et Martine de Béhague.

A l’occasion des mariages et des enter-rements, la volée est actionnée par un ta-bleau électrique accessible à l’entrée de l’église, le plus souvent par Mme le Maire.

Un étage difficile d’accès Le 3ème étage a été ajouté au XVIeᵉ siècle, parce que, dit-on, les Seigneurs du Ruisseau n’entendaient pas sonner les cloches. De l’extérieur, on observe que les pierres du 3ème étage sont moins usées par le temps.

Les abat-sons en bois protègent les cloches des intempéries et renvoient le son vers le village ; mais ils cachent la vue vers le village, et n’empêchent pas les courants d’air.

Le plancher du dernier étage a disparu, sans doute lors de la réfection de la toi-ture. On accède à l’ouverture qui mène au toit à l’aide d’une échelle. Une fois par an, un technicien de l’entreprise Mamias y grimpe pour nettoyer les cadrans des horloges et contrôler le paratonnerre.

La tour du clocher n’est pas vraiment entretenue. Depuis 1993, un grillage installé sur chaque ouverture empêche les pigeons d’y entrer. Il reste sur place un épais tapis de plumes, fientes et brindilles. On retrouve également de vieilles coquilles d’œufs cassés. Les pigeons représentent une véritable nui-sance pour le clocher. À contrario, cer-taines espèces animales protégées et en voie de disparition, pourraient bien en devenir les nouveaux locataires.

* Mère d’Anne-Catherine Gallard, alors âgée de 11 ans, héritière du domaine de Courances et future marquise de Novion.

Le village, vu du clocher

Le clocher de l’église de Courances domine le village du haut de ses 30 mètres.De type Beauceron, caractérisé par son toit à bâtières (2 pans peu inclinés), et construit en grès, les fondements du clocher remontent au XIIe siècle. De gros contreforts soutiennent la bâtisse et une tourelle latérale contient un escalier de pierre en colimaçon, étroit et aux marches irrégulières, qui monte jusqu’au 2ème étage.Excepté quelques techniciens pour des interventions ponctuelles, peu de personnes y viennent. Visite guidée avec Julie Saulet.

La grosse cloche date de 1703

Vue plongeante sur la rue de l’église

L’escalier en colimaçon

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Julie Saulet : Vous souhaitez faire revenir les chouettes dans les villages ? Vincent Van de Bor : Oui, nous instal-lons des nichoirs spéciaux afin de favo-riser la reproduction de l’espèce dans les clochers ou, si ce n’est pas pos-sible, dans des granges ou greniers an-ciens. Les 69 communes du parc sont concernées. Ce dispositif existe depuis 1993, grâce à l’aide de l’État. Le PNR a réactivé ce programme il y a 2 ans. Sur 34 nouveaux nichoirs, 9 ont été posés par des associations. Celui de Cou-rances a été installé à l’automne 2012. Pour réussir cette repopulation, il faut choisir des lieux éloignés de routes trop fréquentées : la chouette risque d’être tuée par des voitures. Il faut aussi que l’éclairage soit réduit la nuit, qu’une ou-verture de 15x15 cm permette l’accès au nichoir et que les autres espèces en soient chassées.

Parlez-nous de cette fameuse chouette, la « chouette effraie »On la voit peu mais on la reconnait à son cri, un sifflement rauque glaçant, qui lui donne son nom. Elle mesure en moyenne 35 cm de haut pour un mètre d’envergure, elle a une face blanche en forme de cœur et un dos roux et gris ; son territoire va de 1 à 10 km2. C’est un oiseau nocturne qui se nourrit de petites souris, mulots et autres musa-raignes et rejette, après la digestion,

une boule d’os et de poils appelée “pe-lote de réjection”. Elle est un allié natu-rel des agriculteurs puisqu’elle régule les populations de micro-mammifères. Elle est également capable de s’atta-quer aux petits des pigeons et donc, à terme, de préserver le clocher de leurs nuisances.

Il suffit d’un nichoir pour faire venir les couples de chouettes ? Les couples s’installent en général en quelques mois. En février, le mâle se met à chanter et dépose, un peu par-tout sur son territoire, des souris mortes pour attirer sa belle. Ne les enlevez pas, elle s’en chargera bien assez vite ! Une fois le couple installé, deux couvées peuvent se succéder. L’une vers avril-mai, l’autre en septembre-octobre. La femelle pond ses œufs un à un, les “choutteaux” même avec seulement quelques jours d’écart, ne se res-semblent pas. Ils restent en moyenne

un mois et demi dans le nid avant de s’envoler. Les parents doivent parfois chasser jusqu’à 7kg de viande par jour pour les nourrir. En voulant apprendre à voler, certains tombent du nid. Dans ce cas, il faut nous prévenir !

Au fait, comment les chouettes se protègent-elles du bruit des cloches ?Effectivement, elles ont une ouïe très fine qui leur permet de chasser la nuit. Elles ont également la faculté de “fer-mer leurs oreilles” en rétractant leur face, pour se protéger des cloches.

Quel suivi pour cette opération ?Le parc assure la pose des nichoirs et leur entretien, si le nichoir est inoccupé. Nous nous chargeons de déloger les espèces indésirables : pigeons, abeilles ou frelons. Nous nous occupons aussi du recensement des naissances. Le parc souhaite associer les bénévoles ou les écoles à l’entretien et à la sur-veillance des sites. Plus les habitants se sentent concernés et responsables, plus le projet a des chances de réus-site.

Téléphone de la maison du Parc : 01 64 98 73 93.L’association Chevêches 77 au 01 60 65 97 38 peut aussi prendre le relais.Site internet : http://cheveche77.free.fr Mail : [email protected]

Julie Saulet

Dans le clocher de Courances, un nichoir à chouette a éte installé cet automne.

Entretien avec Vincent Van de Bor, technicien des milieux naturels, du Parc Naturel Régional du Gâtinais.

Le nichoir installé dans le clocher

Chouette effraie adulte

Choutteau (bébé chouette)

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6La vie du village

9 septembre : Tournoi de pétanqueIl a eu lieu au stade en présence de 36 participants, dont 4 enfants en catégo-rie juniors. Compétition le matin, déjeu-ner le midi sous barnum - il faisait très chaud - et reprise des épreuves l’après-midi. Cette année, le vainqueur du tour-noi est Philippe DELIAS.

23 septembre : Vide-grenierLa concurrence était rude, pas moins de 3 vide-greniers dans un rayon de 10 kilomètres ce jour-là ! Le soleil a favori-sé les affaires. Les organisateurs étaient sur le pont dès 6 heures du matin !

31 octobre : HalloweenUne quarantaine d’enfants costumés ont envahi les rues de Courances en fin de journée. La collecte de bonbons a été un succès, les habitants ont ouvert

Les boulangers

Au revoir Delphine et Olivier !A partir du 15 janvier, changement à la boulangerie. Catherine et Franck Letor-rel vont succéder à Delphine et Olivier Amiot. Une nouvelle vie commence pour nos boulangers qui sont restés presque 7ans à Courances. Olivier pense re-trouver facilement du travail dans le secteur de la boulangerie tandis que Delphine cherchera dans la vente. En attendant, la famille a trouvé un loge-ment à Dannemois, pour permettre aux enfants, Jérémy et Lucas de finir leur année scolaire à Courances.

Delphine et Olivier vous invitent à un pot de départ, ce dimanche 13 jan-vier à partir de 16 heures, à la salle des fêtes.

Bienvenue à Catherine et Franck ! Les nouveaux boulangers connaissent la région, ils ont vendu leurs baguettes pendant six ans et demi à Fleury-en-Bière et apprécient « l’esprit village ».Franck Letorrel, boulanger-pâtissier, s’affirme « artisan dans l’âme ». Il s’ap-provisionne en farine Label Rouge, et fermente la pâte au levain.Ils commenceront à Courances le 17 janvier, les horaires d’ouverture restent les mêmes.

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leurs portes avec plaisir. Cette année, les enfants étaient répartis en deux groupes - les grands et les petits - pour « couvrir » tout le village.

À partir de 20 heures, la salle des fêtes a aussi accueilli les parents. Au menu de ce repas d’automne : soupe à la ci-trouille, plateau de fromages et crêpes à volonté ! On a compté 72 participants.

17 novembre : Beaujolais nouveau 3 crus de beaujolais nouveau, un buf-fet de charcuteries et de fromages, des corbeilles de fruits. Plus une soirée de danse animée par un disc-jockey pro-fessionnel. Le programme à la salle des fêtes a attiré 76 personnes.23 Novembre : Assemblée générale annuelle de CSL Une dizaine de manifestations en 2012, des comptes bénéficiaires, qui ont don-né à l’association la possibilité d’inves-tir dans du nouveau matériel, des pro-jets pour 2013 (voir l’agenda). Parmi les nouvelles activités, des cours d’infor-matique (traitement de texte et tableur). ‘’Courances Sports et Loisirs’’ confirme son rôle d’animation à Courances.

15 et 16 décembre : Marché de NoëlC’est une organisation bien rôdée désormais. Plus des 50 exposants, des ballades gratuites en calèche, un concert de trompes de chasse venues de Moigny… Et en amont, des se-maines de préparation de la part des bénévoles de l’association CSL, orga-nisatrice de l’événement.

Agenda 2013 de « Courances Sports et Loisirs »

27 janvier : Galette des rois et projec-tion d’un film à 15 heures16 février : Soirée autour d’un repas23 mars : Marche nocturne Avril : Sortie pêche Mai : Ballade à pied - La Grange aux Merciers 23 juin : repas en commun près du lavoir 15 septembre : vide-grenier 14 et 15 décembre : Marché de Noël

28 avril 2013 : Courances accueille les ran-donneurs de l’Essonne.Le comité départemental de randon-née pédestre de l’Essonne(*) a choisi Courances pour fêter son 30ème anni-versaire. Un choix justifié par l’environ-nement, le patrimoine et l’intérêt des randonnées balisées. Plusieurs circuits - 10, 15 et 25 km - seront proposés aux randonneurs ce jour-là. Départ du Château, traversée de Moigny, crochet par le Cyclope, vi-site de Milly et retour à Courances par la forêt, via le Coquibus et le Bois de Turelles. Des animations sont aussi prévues dans le village : exposition d’affiches, vente de produits régionaux et visite du Parc du Château. L’accueil et l’inscription des randon-neurs se feront de 9 à 14 heures.

(*) Le CDRP 91, ce sont 57 clubs et as-sociations, 4962 licenciés et 1790 km de sentiers.

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Tous les ans, entre octobre et dé-cembre, nous assistons au grand défilé des camions qui, à vide et pas toujours à faible vitesse, traversent notre village pour aller charger dans la campagne les betteraves amas-sées au bord des routes.

Cette campagne de betteraves an-nuelle à l’automne est soumise à des réglementations. Un arrêté municipal en date du 14 octobre 2011 réglemente à 30km/h la vitesse dans l’aggloméra-tion. Un décret de janvier 2011 autorise un poids total roulant de 44 tonnes pour les camions. Enfin, un avis municipal nous a été distribué dans les boîtes aux lettres en septembre. Il donne le calen-drier prévisionnel du passage des ca-mions desservant les deux sucreries du Loiret : Corbeilles en Gâtinais (groupe Cristal Union) et Pithiviers le Viel (Ver-mandoise Industries). Ces dates de passage restent indicatives. Elles peuvent être modifiées en fonction des arrachages de betteraves. Ainsi, les fré-quents passages de camions observés entre le 29 octobre et le 1er novembre n’étaient pas annoncés.

Dans leur traversée de Courances, les camions circulent à vide. Une fois chargés, ils repartent vers la sucrerie en passant par Moigny-sur-École. Ces sont donc les Mognacois qui subissent le défilé des camions au retour, les nui-sances sont donc réparties « équitable-ment » entre les 2 communes.Nous avons suivi un de ces camions de betteraves de passage à Courances. Il nous a emmenés tout près, à Soisy-sur-Ecole, près de la ferme de Châ-teauvert. Nous avons pu échanger avec chauffeurs et chargeur, des prestataires payés par la sucrerie de Corbeilles en Gâtinais. Le chargeur, originaire de Soissons dans l’Aisne, est indépendant, il fournit la pelleteuse. Rapide et très habile : il met moins de 7 minutes à charger 30 tonnes ! Il le fait au jugé, son poste de pilotage étant bien en dessous du

niveau du haut de la remorque. La masse de bette-raves est mesurée au fur et à mesure par l’énorme pince de la pelle méca-nique.Les chauffeurs, eux, effectuent jusqu’à 4 allers et retours par jour, entre l’usine du Loiret et la région de Courances. Une distance de 60 km qu’ils parcourent en une heure envi-ron. Le temps de

chargement et celui de déchargement s’ajoutent à celui passé sur les routes… Premier départ à 6 heures du matin, dernier déchargement à la sucrerie à 18 heures. Chaque camion est pesé au départ puis à l’arrivée de la sucrerie. Il doit badger au chargement (enregistrement électro-nique sur une carte à puce) pour que soit identifié l’agriculteur qui fournit les betteraves, le numéro du tas et le char-geur. La sucrerie paye chacune des par-ties à la tonne de betteraves produite, chargée ou transportée. Le poids total des camions est de 44 tonnes, ce qui permet une charge utile de 30 tonnes de betteraves. Les rues étroites, les chicanes et les voitures en stationnement rendent dif-ficile la traversée de nos villages. Nous avons pu nous rendre compte de la difficulté à circuler dans Moigny sur Ecole. Il en est de même à Courances, à Videlles ou à Boutigny, surtout le ma-tin quand les camions croisent un bus scolaire !

À la Saint Luc, la betterave devient sucre

La traversée de Courances

Près de la ferme de Châteauvert, dès le camion précédent parti, la pelleteuse charge le suivant.Pas plus de 7 minutes pour un chargement complet, le chauffeur doit repartir.

Le chargeur fait le point avec l’agriculteur, tout le tas est bien à charger pour Corbeilles, celui un peu plus loin est pour Pithiviers.

La traversée de Moigny-sur-École

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La campagne de betteraves dure trois mois. Les chauffeurs viennent d’un peu partout en France. Ceux qui viennent de loin, de Côte d’or et du Jura par exemple, ne rentrent chez eux que le week-end. Pour bénéficier pleinement du défraiement, ils ne dorment pas à l’hôtel mais dans la cabine de leur ca-mion. Ce 1er novembre, ils ont travaillé normalement. Pour la campagne 2013, la sucrerie de Corbeilles en Gâtinais au-rait l’intention d’assurer un ramassage 7 jours sur 7. La culture de la betterave à sucreElle est assez ancienne au nord de la Loire et plutôt bien implantée dans notre région. Les rendements français, en tonnes de sucre par hectare, sont les plus élevés d’Europe : 13,6 tonnes/ha pour la campagne 2009/2010.

En 2012, la récolte prévue est de 35 millions de tonnes de betteraves pour une extraction de 4,5 millions de tonnes de sucre.En France, au XIXème siècle, près de 600 usines transformaient la betterave en sucre, alcool ou colle. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une petite trentaine, ap-partenant à de grands groupes. Leur activité s’est diversifiée. Elles se sont orientées vers la production d’al-cool et de bioéthanol (biocarburant, industrie, parfumerie, cosmétiques, ali-mentaire, spiritueux) mais aussi vers les produits naturels à haute valeur ajoutée pour l’industrie pharmaceutique et les compléments alimentaires. Approvisionnement, lavage, décou-page, extraction, purification, évapora-tion, cristallisation, essorage, séchage

et conditionnement sont les principales étapes de transformation de la bette-rave qui devient tour à tour cossette (lamelle), pulpe, sirop puis sucre.Négocié aux alentours de 400 ᵉ la tonne, le sucre représente un marché très important.La consommation française de sucrePlus de 2 millions de tonnes, soit 36 kg par habitant et par an. Consommation directe : 25 %, mor-ceaux de sucre, sucre cristallisé ou en poudre. Consommation indirecte : 75%, cho-colat et confiseries, boissons rafraî-chissantes, crèmes dessert, pâtisseries industrielles.En septembre 2012, le Groupe Cris-tal Union auquel appartient aussi Ver-mandoise Industries affirme mettre l’accent sur la qualité et la sécurité des livraisons ainsi que sur l’optimisation des transports. Le partenariat avec les entreprises de transport de la région permet l’approvisionnement régulier des usines, avec une forte réduction des trafics grâce à la généralisation des camions de 44 Tonnes.Pascal Serres

Quand on a oublié d’acheter du sucre, on peut parfaitement sucrer son café avec une betterave, mais c’est plus long. » François Cavanna.

Schéma de l’exploitation de la betterave

1 kg de betteraves donne, en moyenne, 128 grammes de sucre

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10Cinéma au château

Tournage de films au château de Courances

Le château de Courances a accueilli cet été l’équipe du film : « Les garçons et Guillaume, à table ! » Un récit autobio-graphique de Guillaume Gallienne (voir encadré). Le réalisateur en est aussi l’acteur principal. Dans les autres rôles principaux : Diane Krugger et Fabienne Fabian. Une soixantaine de figurants ont participé au tournage, qui a duré 13 jours. Le film sortira au printemps 2013. Ce n’est pas la première fois que le châ-teau accueille un tournage. Voici une liste des films, non exhaustive, pour lesquelles des scènes ont été tournées soit en extérieur dans le parc, soit dans le château lui-même :2012 - Chinese Zodiac Trailer de et avec Jacky Chan 2007 – Molière de Laurent Tirard, avec Romain Duris1975 - Que la fête commence de Bertrand Tavernier avec Philippe Noiret 1962 - Le masque de fer de Henry Decoin avec Jean Marais,Le cinéma est finalement une autre source de revenus pour l’équilibre financier de la société qui exploite le Château.

Guillaume Gallienne a répondu par mail aux questions que nous lui avons po-sées, par l’intermédiaire de Valentine de Ganay. Connaissiez-vous Courances avant ce tournage? Guillaume Gallienne : J’en avais entendu parler bien-sûr, mais n’y étais jamais venu. Je connais certains membres de la famille de Ganay depuis longtemps, et ma tante est une amie proche d’Anne-Marie. Pour quelles raisons avez-vous choi-si le château de Courances comme lieu de tournage ? Parce que c’est un des rares châteaux proche de Paris qui soit non seulement habité, mais aussi chaleureux. Et que chaque endroit y est à la fois sublime et intime.C’est un film autobiographique ; dans votre enfance, avez-vous vécu dans un château ? Mes parents avaient un manoir en Dor-dogne. En revanche, ils avaient des amis qui possédaient un château. Pour moi, le plus beau reste celui de ma famille maternelle en Géorgie… et en France, le château de Beynac (NDLR : une forteresse médiévale situé en Dor-dogne et surplombant la vallée de la Vézère) .

Quelles parties du parc et du château apparaîtront dans le film? On ne verra pas le parc malheureu-sement. Le film évoque le manoir de mes parents. Je ne peux donc mon-trer aucune vue du château. A part les séquences qui se déroulent dans ma pension anglaise ou en Espagne, il n’y a pas de scènes d’extérieur dans mon film.Les acteurs ont-ils apprécié les lieux? Ils ont tous adoré ! Pas seulement les lieux, mais les gens qui y vivent et qui nous ont si merveilleusement accueillis.

Le film « Les garçons et Guillaume, à table ! » raconte les éléments fonda-teurs de la vie de Guillaume Gallienne. Une fratrie de 3 garçons, une mère em-blématique, un séjour linguistique en Espagne. Le livre autobiographique est paru en 2009, C’est ensuite devenu un one-man-show au théâtre. Guillaume Gallienne est un acteur fran-çais, sociétaire de la Comédie-Fran-çaise. Il joue aussi bien au théâtre qu’au cinéma. Un de ses derniers rôles à l’écran : il joue dans le film dans « Asté-rix au service de sa Majesté ».

Saison 2013 au Château de Courances

Une nouveauté : des dîners seront organisés le samedi soir à la foulerie, devant le Jardin japonais. Le site du château pour les détails pratiques : www.courances.net

Ludivine Sagnier et Romain Duris, dans le film Molière

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Culture bio : Un nouveau souffle pour l’agriculture à Courances

Acheter des salades ou des framboises labellisées bio… Ce sera bientôt pos-sible à Courances. Un potager d’une superficie de 2,8 ha va être mis en culture dans l’enclos qui s’étend entre le Petit Paris et la sortie du village, côté Milly. Il proposera des légumes et des petits fruits aux particuliers des envi-rons, mais aussi aux magasins bio et aux restaurateurs parisiens. A l’origine de cette initiative, Valentine Hansen de Ganay, conseillère munici-pale de Courances : « Dans quelques années, il se pourrait que Courances nourrisse les Parisiens en produits du terroir, cultivés sans engrais chimiques. En plus de la production maraîchère du potager, je prévois de convertir à la culture biologique 400 hectares de terres agricoles, sur la route de Fleury. » Valentine Hansen a déjà trouvé un nom pour sa future production : Les jardins de Courances. Les débouchés dans la capitale semblent assurés. Notamment auprès des restaurateurs. Ainsi Yannick Alleno, chef cuisinier parisien, qui ouvre

en mars 2013 le nouveau restaurant « Le terroir parisien », situé place de la Bourse, souhaite s’approvisionner dès que possible à Courances. Le projet de Valentine Hansen de Ganay est soutenu par les chambres d’agricul-ture de l’Essonne et de Seine et Marne - les terres qu’elle exploitera s’étendent sur les deux départements. « La culture bio est une activité éco-nomique pour laquelle la demande est forte. Cette évolution aura une incidence sur l’aménagement du ter-ritoire : le paysage de la plaine entre Courances et Fleury en sera modi-fié. Il faut 3 ans pour passer d’une agriculture classique au label bio. Nous devons nettoyer les champs des mauvaises herbes, replanter des haies et des arbres, nous envi-sageons d’élever des moutons… Les cultures continueront à coha-biter avec les zones réservées à la chasse. »Ce projet est mûrement réfléchi, il a mis 2 ans à aboutir. Pour le potager, Valen-tine a créé en novembre 2012 l’EARL Les Jardins de Courances (Exploita-tion agricole à responsabilité limitée), dont elle assure la gérance. Elle est en

train de suivre une forma-tion agricole, et s’est aussi adjoint les compétences d’un homme d’expérience : Antoine Berthelin*. Il re-vient de Suède, où il était

chef-jardinier des célèbres « jardins de Rosendal ». Une oasis de verdure à Stockholm, avec verger, plantations de légumes, herbes aromatiques et fleurs. Le tout fertilisé exclusivement avec du compost. Antoine Berthelin s’est instal-lé à Courances en décembre, on devrait pouvoir acheter sa production à partir de 2014.

* Pour plus d’information, vous pouvez joindre Antoine Berthelin par mail : [email protected]

Culture Bio à Courances

Antoine Berthelin avec sa fille Li

Les jardins de Rosendal à StockholmLe terrain du futur potager Les Jardins de Courances

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La rentrée du 4 septembre

Première rentrée des classes à Cou-rances pour Élisabeth Do Espirito, qui a enseigné auparavant à Évry et Villabé. Elle connaissait déjà notre école pour y avoir fait des remplacements. C’est elle qui a demandé à être nommée ici, parce qu’elle trouve le village sympa-thique et qu’elle n’habite pas trop loin. Élisabeth enseigne à 3 sections : CE2, CM1 et CM2. Elle est titulaire du poste, elle peut donc rester ici plusieurs an-nées.

Le premier jour, les élèves ont pu choi-sir leur place «Si tout se passe bien, vous pourrez la garder !». Rangement du contenu des cartables dans les ca-siers, avant de les placer dans le cou-loir « Alignés, pas en tas ! ». Consignes pendant la première heure de classe : parler à voix basse et interdiction de se moquer d’un camarade, Question à l’enseignante : «Vous savez que votre ministre a sa résidence se-condaire à 100 mètres de l’école ? « Oui, je l’ai appris ; mais pour l’instant, ça ne de change rien pour moi ».

Conseil de l’Ecole : 25 octobre 2012Prévenir de l’absence d’un élève Pour prévenir l’école en cas d’absence d’un élève, il est impératif d’appeler lors d’un de ces 3 créneaux horaires : 8h50 - 9h15, ou pendant les récréations entre 10h30 - 11h ou 15h - 15h30.Jeux de cour Des paniers de basket ont été installés dans la cour par un parent d’élève. Mais il reste encore à peindre les marques du terrain au sol. Les enfants jouent au basket à chaque récréation, ils ont formé des équipes. Systèmes de notationLes évaluations vont de 1 à 4 : 1 pour « acquis », 2 « à renforcer », 3 « en cours d’acquisition » et 4 « non acquis ». Les notes sont affinées par des + et des -, un système imposé aux enseignants par l’Inspection d’Académie.Les exercices de tous les jours sont notés « très bien », « assez bien » ou « à revoir ».Activités artistiques12 cours de danse avec Bettina au pre-mier trimestre et en juin. Chorale avec Jeanne à partir de mi-février. Avec l’objectif d’un concert « danses et chants populaires fran-çais », le 28 juin 2013

Cours de dessin et de peinture : l’artiste Clara Laurent pourrait intervenir dans les classes si le financement est assuré par la commune. Sorties Sont envisagées plusieurs découvertes de jardins : ceux du château de Cou-rances, du château de Versailles ou du château de Villandry (Indre-et-Loire). JardinageLes enfants pourraient planter à partir de mars 2013, un potager sous forme de carrés hors sol, limités par des pan-neaux de bois.Activités sportives Des tournois seront organisés avec les élèves de l’école de Dannemois à 4 re-prises pour la classe des grands et en fin d’année scolaire, pour les petits.CoopérativeLes fonds de la coopérative, soit 2050 €, serviront en priorité à financer les sorties, l’activité de jardinage, des livres et quelques jeux pédagogiques pour la maternelle.

Vie de l’école

Le premier jour, la maîtresse écrit la date au tableau. Les jours suivants, ce sera au tour des élèves

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Les textes des enfants

Comment vont nos lapins Fripon et Câlin ?Nos lapins ont maintenant 1 an et demi, ils ont grossi parce qu’on les nourrit bien. Ils aiment toujours les carottes et les pommes mais aussi la salade. Nous avons dû les séparer parce que Fripon mordait Câlin. Maintenant tout se passe bien, et Câlin va mieux mais leur clapier est beaucoup plus petit. Nous allons bientôt leur en refaire un plus grand. Les enfants de la petite classe.

NDLR: nous avons appris récemment la mort de Fripon

Les jeux dans la cour de l’école Dans la cour, nous avons un règlement de basket et de football, pour les élèves de Courances.Nous avons des nouveaux paniers de basket installés devant la salle des fêtes et derrière la cantine.

Pour le basket, nous jouons à 4, pour le football, nous jouons à 6.Dans la cour, nous jouons à chat, les plus petits jouent à la marelle sous le préau et les garçons aux cartes Poké-mon.

Aider le Niger Ilimi da bani est une association qui aide les Nigériens car ils sont très pauvres. Grâce à cette association, les écoles, les hôpitaux du Niger ont plus de matériel.

Comment les aider ? Pour les aider, il faut garder les bouchons en liège, en plastique, les stylos qui ne marchent plus, les feutres, les colles, les porte-mines. Mais ne déposez pas des choses en métal, des crayons, des crayons de couleurs et les gommes.

Où déposer les bouchons ? Vous pou-vez déposer vos bouchons à la mairie de Courances, rue de Moulin. Grâce à vos bouchons l’association peut en-voyer des grosses caisses de matériel dans le domaine de l’éducation et de la santé.Merci de votre aide !

Stand de l’école au marché de Noël

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14À Courances, remonter le temps avec la famille Lambert

XVIIIeᵉ siècle

Première génération : Pierre Cha-riat est fils de vigneron dans l’Yonne. Il quitte sa région natale pour venir tra-vailler au Château de Courances, où il devient fontainier. Il se marie à l’église de Courances en 1706 avec Marie Testu, native de Dannemois. Le couple aura 11 enfants dont 6 meurent en bas-âge (cette information est donnée par la consultation des registres paroissiaux conservés à la mairie).En 1734, il hérite de sa belle-mère d’une maison rue Chartier, nommée aussi route de Paris à Lyon - sans doute l’actuelle Grande Rue. Il s’agit d’un « lo-gement à demeurer, une cheminée, un grenier, couvert de tuiles, une grange en masure, puits et cour en commun ». Dans l’acte de succession, figurent les droits et contraintes auquel est soumis le propriétaire : « Droits seigneuriaux de cens et obligations : rouage, corvée, retenue, banalité de pressoir, bordage de rivière, étalonnage de mesures et poids... le tout sous peine d’amende. »Et « trois boisseaux de blé à la Fabrique de Courances... » [Contribution aux charges de l’église paroissiale].Deuxième génération : Son fils s’ap-pelle Pierre-Henry Chariat, et exerce le même métier : fontainier. Il épouse en 1744, Jeanne VALISSANT. Le couple s’installe en 1754 dans une maison rue de la Borde. L’acte d’acquisition pré-

cise qu’il s’agit d’une « rente foncière de baillage perpétuel et d’héritage », vraisemblablement ce qu’on appelle aujourd’hui un viager. Les vendeurs sont « Jean-Louis Rou-my, menuisier demeurant à Chailly-en-Bière, et Anne Blavet, sa femme, de lui autorisée » ; la maison est décrite : « deux chambres basses à feu, grenier au-dessus, une étable, une grange, une foulerie et cave au-dessous, tous les dits bâtiments couverts de chaume en mauvais état, cour close de murs entre la dite maison et la grange, toit à porcs et poulailler au-dessous, lui aus-si couvert de chaume, jardin derrière la dite grange et foulerie aussi enclos de murs, puits commun avec Georges Bourdelot ». L’acte notarié, reproduit ci-dessous, est établi sur parchemin. Il est signé de Jacques Philippe Veron, conseiller du Roi et comte de la Ferté Allais. Les témoins sont le tailleur d’ha-bits et le cordonnier. Pierre Chariat, lui, ne sait ni lire ni écrire. L’acte rappelle les obligations du nou-veau propriétaire : « cens droits sei-gneuriaux dont les biens sont chargés envers la Marquise de Novion, Dame de Courances », ainsi qu’une rede-vance due à la chapelle Saint-Charles : « Trente sols de rente, payables chacun le jour de la Saint Martin »...Cette maison acquise en 1754, c’est celle qu’habitent aujourd’hui Marcel-line et Michel Lambert.

Troisième génération : Son fils, Pierre-Nicolas Chariat, exerce le métier de vigneron puis celui de cultivateur. Ma-riage en 1776 avec Marie-Antoinette Desroches qui apporte en dot 300 livres soit « 132 livres en argent comp-tant, 100 livres en hardes et linge à son usage, 8 draps et 8 serviettes estimés la somme de 68 livres ».Le mari s’engage à apporter 200 livres la première année et 200 livres l’année suivante. Sur 12 enfants, 6 meurent en bas âge. Pierre-Nicolas devient maire de Cou-rances le 8 juillet 1792. Il signe pour la première fois le registre d’état civil qui était jusqu’ici confié au curé de la pa-roisse. Il exercera peu de temps, rem-placé par un officier public.

XIXeᵉ siècle

Quatrième génération : Pierre-Henri Chariat, cultivateur-vigneron, épouse Catherine-Elisabeth Coudert en 1812 ; ils ont 6 enfants. En 1850, Mme Veuve Chariat fait une donation à ses enfants : « … Si par la suite de la division des lots il se trou-vait des arbres qui ne fussent pas à la distance légale des limites, les copartageants voisins ne pourront se contraindre à les faire arracher, ni même ébrancher pendant leur existence, seu-lement et aussitôt qu’ils seront morts, ils ne pourront être remplacés qu’à la distance prescrite par la loi ou les règle-ments ». Cinquième génération : En 1842, Pascal-Isidore Chariat, charretier en labours puis cultivateur, épouse Ma-rie-Louise-Madeleine Hénault, née à Dannemois et fille de l’instituteur de la petite école. Dans l’acte de mariage, on parle « d’une somme de 300 francs, en la valeur d’une vache, une couchette et linge à l’usage du futur ménage ».Ils ont un seul enfant, Marie-Rose-Al-phonsine. Grégoire Mousseaux a épousé Gene-viève-Elisabeth Chariat, sœur de Pas-cal-Isidore. Malade, il rédige un testa-ment en 1843, pour éviter les contes-tations futures entre ses enfants et ses petits-enfants. Il écrit : « Convaincu de l’équité de ce partage, je suis certain de son exactitude depuis longtemps, je l’ai médité de manière à conserver l’équi-libre des affaires de tous... ».

Michel Lambert habite rue de la Borde, avec son épouse Marcelline, depuis 1995. Il représente la neu-vième génération d’une famille instal-lée à Courances depuis plus de trois siècles. Dans les archives familiales, Michel et Marcelline conservent de nombreux documents - actes d’acquisition, contrats de mariage, donations, par-tages, testaments, successions - qui remontent au début du XVIIIe siècle. Les ancêtres de Michel Lambert s’appelaient Chariat et Desroches ; ils furent fontainiers, paysans, militaire. À la Révolution, un aïeul fut même le premier maire de Courances. Une généalogie qui nous révèle trois siècles de vie quotidienne à Cou-rances.

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15À Courances, remonter le temps avec la famille Lambert

En 1862, Grégoire Mousseaux fait do-nation à ses neveux Chariat de « l’usu-fruit et la jouissance pendant sa vie des deux pommiers existants… » ; à titre de rente viagère, il reçoit : « 280 francs en numéraires métalliques, 4 stères et 1 décistère de bois de chêne, 200 bonnes bourrées [fagots] ou 50 francs en argent, 40 litres de châtaignes… »Sixième génération : En 1873, Marie-Rose-Alphonsine Chariat épouse à Courances Léon-Barthélémy Desroches ; après sept ans d’armée dont deux en 1870-1871 pour la guerre contre l’Alle-magne, celui-ci devient bedeau à l’église St Roch à Paris. Ils ont une fille unique également, Marguerite. Ils s’installent à Courances pour leur retraite. Marie-Rose-Alphonsine habitera rue de la Borde jusqu’en 1937.En 1898, suite à la construction de l’aqueduc, ils sont expropriés de 60 centiares « derrière les clos » c’est-à-dire entre l’ancien chemin des clos et le bois de Turelles.

XXeᵉ siècle

Septième génération : née en 1878, Marguerite Desroches épouse Fran-çois-Eugène Lambert à Vanves en 1903. Ils habitent Malakoff. François-Eugène est militaire au sixième régi-ment de Dragons, puis il se reconver-tit comme régisseur au domaine de Sainte-Assise à Seine-Port. Il est aide-infirmier au château de Courances pen-dant la guerre de 14-18. Marguerite Desroches devient conseillère munici-pale pendant quelques années, après la guerre de 39-45.Le couple a un fils unique, Jacques, né en 1905. Huitième génération : Jacques LAM-BERT, après des études au collège Saint-Aspais à Melun, devient frigoriste. En 1929, il épouse Lucienne NICOT, employée dans une société de pièces détachées pour l’automobile. Leur fils unique, Michel, naît en 1932.

Ils vivent à Paris dans le 15ᵉ arrondis-sement, puis à Courances à l’âge de la retraite.Neuvième génération : Michel Lam-bert épouse Marcelline Tassel en 1961. Diplômé en optique et lunette-rie, sa vie professionnelle se déroule à Reims, Berck, Paris, Suresnes, Cham-pigny-sur-Marne. Quant à Marcelline, elle fait sa carrière à la Caisse d’Allo-cations familiales, principalement en Seine-et-Marne.Michel hérite de la maison de la rue de la Borde au décès de son père, en 1977. Sa mère occupe la maison jusqu’en 1989. La résidence secon-daire est devenue l’habitation de Mar-celline et Michel depuis 1995.Article rédigé par Catherine et Gilles d’après les notes de Michel et Marcel-line Lambert

La première page de l’acte d’acquisition de la maison de la rue de la Borde, écrit sur parchemin le 24 mars 1754

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16Infos pratiques

Horaires de permanence de la mairieMardi et vendredi 15h - 18hSamedi matin 10h - 11hTéléphone : 01 64 98 41 09Mail : [email protected]

Recensement de la populationUn agent de l’INSEE interrogera les habitants à leur domicile du 17 janvier au 16 février 2013.

Commerces ambulants Mercredi et vendredi à 11h30 : Boucherie, vo-lailles, fromage, épicerieMardi de 18h à 21h : Pizza place de la Répu-blique. Commandes au 06 87 96 03 05

Transports en commun Liaison avec le RER D par la ligne 284-007 des Cars BleusCourances 6h13 vers Boutigny (train de 6h37) Courances 6h37 vers Boutigny (train de 7h02)Retour 18h42 Boutigny – Courances 18h58Retour 19h12 Boutigny – Courances 19h31Bus de Courances à Milly et de Courances à la gare routière d’EvryRenseignements au : 01 64 98 85 21 / 06 17 89 30 58

Navettes pour le centre commercial Possibilité d’aller faire ses courses au centre commercial de Villiers-en-Bière, moyennant 5 euros aller-retour. Le premier mercredi du mois, navette au départ de Courances à 14h25 (place de la République), retour à 17h45.

Taxi accrédité par la mairie Yannick Laguide 06 80 15 79 85 / 01 60 71 86 27

Poubelles Ordures ménagères (poubelle verte ou grenat) : tous les jeudis matin Emballages recyclables (poubelle jaune) : les mardis matin, tous les 15 jours, semaines impaires.Sortir les poubelles la veille au soir.

Déchèterie Du lundi au samedi : 9h - 12h et 13h - 18h.À partir du 15 octobre : 9h - 12h et 13h - 17h.Dimanche : 9h - 12hAdresse : Zone industrielle Le Chênet à Milly la Forêt (01 64 98 94 66) Le badge d’accès magnétique est remis aux habitants gratuitement en mairie. Les personnes qui quittent la commune sont priées de rendre ce badge également en mairie.EncombrantsProchains ramassages les 29 mars et 31 oc-tobre 2013. Sont autorisés : ferrailles, meubles bois, mobi-lier usager, portes non vitrées, planches, mate-las et sommiers, moquettes et tapis, jouets, vélos, douches et baignoires. Les encombrants doivent être déposés la veille au soir.

Recyclerie du Gâtinais : 1 samedi par mois Se meubler, s’habiller, faire de bonnes affaires. Tous les 3èmes samedis du mois, la recyclerie du Gâtinais est ouverte au public, de 9 heures à 17 heures. Cet atelier fait travailler 10 personnes en insertion. Adresse : 45 rue de l’Essonne, 91720 Prunay-sur-Essonne

Récupération de plastique La mairie et l’école collectent bouchons et cou-vercles en plastique, pour l’association « Illini Da Bani », qui œuvre pour les populations vulné-rables du Niger. Bouchons récupérés : bouteilles d’eau, soda, shampoing, crème, mousse à raser,

produits ménagers. Couvercles : pâte à tartiner, beurre, crème fraîche. Un petit geste pour l’envi-ronnement et un grand geste de solidarité !

Feux de jardin Ils doivent être occasionnels et ne pas nuire au voisinage. Interdits en période estivale, jusqu’en septembre.

Réduire les produits phytosanitaires dans les jardinsL’association « Le Geai » - mise en valeur du patrimoine - basée à Boutigny, encourage les particuliers à limiter l’utilisation des herbicides, fongicides et insecticides. Le site de natureparif.fr propose des alterna-tives pour traiter les plantes de manière moins agressive. http://www.natureparif.fr/fr/agir/acteurs-bio

Tondeuses à gazon : rappel des horaires En semaine : 8h - 20hSamedi : 9h - 12h et 14h30 - 20hDimanche : 9h - 12h (pas de machines bruyantes l’après-midi)

Entretien des trottoirsEn cas de neige, glace ou verglas, les riverains sont tenus de saler et de dégager le trottoir longeant leur habitation. Ceci afin de faciliter le passage des piétons. En cas d’accident, la res-ponsabilité des riverains est engagée. L’entretien concerne aussi tout ce qui dépasse la propriété : balayage et ramassage des feuilles, élagage des arbres, taille des haies et désherbage.

Monoxyde de carbone : prenez vos précautions Inodore, invisible et non irritant, le monoxyde de carbone se dégage d’appareils à combustion - bois, charbon, gaz- qui fonctionnent mal. Il peut provoquer maux de tète, nausées, malaises et vomissements. Il est donc conseillé de faire véri-fier ses installations au début de l’hiver, de venti-ler le logement pendant la période de chauffage et d’utiliser les appareils de manière appropriée.

SESAME : service à la personne « Sud Essonne Solidarité Aide Multi Emploi » est une structure locale d’aide à la personne. Elle propose du personnel pour des petits travaux de maison - ménage, repassage, brico-lage, pein-ture - du soutien informatique, de la distribution de prospectus dans les boites aux lettres. 50 % de ces dépenses peuvent être déduc-tibles des impôts.SESAME s’adresse aux particuliers, collectivi-tés et entreprises. Siège social : 11 rue de la gendarmerie, 91720 Maisse, tél 01 64 57 98 [email protected]

Aides au logement Le Parc naturel régional du Gâtinais participe jusqu’en septembre 2014 à une opération de financement de travaux d’amélioration de l’habi-tat. Ces travaux concernent la lutte contre le mal logement, le développement des logements à loyers maitrisés, l’adaptation de logements pour les personnes âgées et les handicapés, la réduc-tion des consommations énergétiques. Permanence téléphonique : 01 60 78 17 11. Nom du programme : Programme d’Intérêt Gé-néral (PIG). Détails sur le site du Parc : www.parc-gatinais-français.fr

Permanence du député Le député de la circonscription, Franck Marlin, assure une permanence à la mairie de Milly-la-Forêt le 3ème jeudi de chaque mois (en dehors des vacances scolaires). Il reçoit les habitants du canton sans rendez-vous, à partir de 14 heures.

SOS MédecinsEn l’absence de votre médecin traitant, vous pou-vez être soigné au centre médical MEDI’CENTRE à Chevannes, géré par l’association SOS MÉDE-CINS ; Ouvert de 10 heures à 22 heures, 7 jours sur 7. Consultation uniquement sur rendez-vous en téléphonant au 0825 56 91 91.En cas d’urgence, appelez le 15Réseau bronchioliteDe novembre à mars, pour les enfants souffrant de difficultés respiratoires, voici un numéro de téléphone pour joindre un médecin spécialisé : 0820 800 880

Gym douce pour les séniors à Milly Travail sur l’équilibre, renforcement musculaire doux, apprentissage de bonnes attitudes.Séances collectives animées par l’association Siel Bleu. Tous les vendredis, 11 heures au Centre de loi-sirs, 23 rue de la Chapelle Saint Blaise.Tarif : 35 à 45 euros pour 12 séances d’une heure. Renseignements 01 64 98 27 05

16 ans : recensement obligatoire Tous les jeunes âgés de 16 ans doivent s’ins-crire en mairie. C’est ce qu’on appelle le « recen-sement citoyen ». L’attestation délivrée est un document administratif officiel, indispensable pour s’inscrire aux examens et concours, ainsi que plus tard sur les listes électorales. Pièces à fournir : pièce d’identité et livret de famille.

6 nouvelles chaines sur la TNT Depuis le 12 décembre 2012, 6 nouveaux pro-grammes en haute définition sont accessibles sur votre téléviseur. Ces chaines, consacrées aux femmes, aux documentaires, au sport, à la famille ou à la diversité, sont diffusées aussi bien en hert-zien que sur le satellite, le câble, et l’ADSL.

Horaires des médiathèquesMoignyCarte de lecteur délivrée contre 1 € de caution. Emprunts gratuits pendant 3 semaines : 3 livres + 1 CD + 1 vidéocassette ou DVD. Horaires : mercredi 10h – 12h30 et 14h – 18h, ven-dredi 14h – 18h, samedi 10h – 12h30 et 14h – 17hLa Grange, 53ter Grand-Rue à Moigny (dans la cour derrière le relais Intermarché) Tél : 01 64 98 00 00MillyMardi et jeudi : 15h – 18h. Mercredi : 10h – 12h et 15h – 18h. Samedi : 10h – 15h43, rue Langlois. Tél : 01.64.98.66.14

Manifestations Milly-la-Forêt : janvier à juillet 2013Expositions à l’espace culturel Paul BéduJusqu’au 27 janvier : Tableaux de maîtres des XIXème et XXème siècles. Collection Paul Bédu. Et rétrospective sur les expositions temporaires de l’année1er février au 17 mars : Gérard Bost, artiste natif de la région, peinture à l’huile Médiathèque du Moustier2 mars au 20 avril : La forêt et ses mul-tiples ressources. Exposition conçue par le Conservatoire départemental des Espaces Naturels SensiblesManifestations 2013 A partir de mars : Programme autour du cinquantenaire de l’anniversaire de la mort de Jean Cocteau7 avril : Rallye de voitures anciennes 20 et 21 avril : Salon « Art et Tradition »