coup de chaud sur le climat, il faut sauver la terre · coup de chaud sur le climat, il faut sauver...

4
(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840 1 . La Terre se réchauffe grâce au soleil. Une partie des rayons que le soleil envoie vers notre planète s’échappe vers l’es- pace. Elle rebondit sur l’at- mosphère ou est réfléchie (renvoyée) par les glaciers, les déserts… La couche d’ozone (un gaz) arrête les dangereux rayons ultravio- lets du Soleil. 2 . Une autre partie des rayons solaires traverse l’atmos- phère et est absorbée (cap- turée) par la Terre qui se ré- chauffe. 3 . La Terre ainsi chauffée émet (rejette) la chaleur sous forme de rayons in- frarouges. 4 . Certains gaz présents dans l’atmosphère, ap- pelés gaz à effet de serre (GES), agissent comme les vi- tres d’une serre. Ils bloquent les rayons infrarouges et les empêchent de s’échapper vers l’espace. Ces gaz à effet de serre sont naturellement pré- sents depuis des milliards d’an- nées. Sans leur présence, notre Terre ne serait qu’un monde glacé la température moyenne serait de - 18 ˚C. L’ef- fet de serre naturel maintient une température moyenne de 15 ˚C. 5 . Les activités humaines (agriculture, transports, industries…) rejettent dans l’air des gaz qui épaissis- sent la couche naturelle des gaz à effet de serre. Ainsi ren- forcée, la couche de GES blo- que plus d’infrarouges dans l’air. Résultat : la chaleur aug- mente et la température de la Terre s’élève. D’ici l’an 2100, les spécialistes du climat pensent que la tem- pérature moyenne de la pla- nète pourrait augmenter de 1,8 à 4 ˚C par rapport à la fin du 20 e siècle (années 1900). L’augmen- tation pourrait même s’élever à 6,4˚ C. Cela dépend de l’atti- tude des hommes et de la quan- tité de GES qu’ils vont rejeter dans l’air. Ces degrés en plus vont déré- gler le climat et avoir des conséquences sur l’environne- ment et les êtres vivants. Des changements dus au réchauffe- ment climatique sont déjà visi- bles dans la nature. L a température de la planète augmente et les responsables de ce réchauffement qui me- nace l’avenir de la Terre, ce sont les hommes. Leurs ac- tivités (agriculture, trans- ports, usines…) rejettent trop de gaz polluants dans l’air. Ce n’est pas la première fois que notre bonne vieille planète a un coup de chaud. Depuis toujours, le climat de la Terre varie (change) naturellement au cours du temps. Ainsi, de- puis sa formation voici 4,5 milliards d’années, notre planète a connu des pério- des glaciaires (de grand froid) suivies de forts ré- chauffements. Ces chan- gements naturels du cli- mat s’effectuent lente- ment, sur des milliers d’années. Les plantes, les animaux ont le temps de s’adapter. Le réchauffement actuel de la Terre est très rapide. En l’espace de 150 ans, à cause des hommes, la température du globe s’est élevée de près de 1 ˚C. Cette hausse est beaucoup trop brusque pour l’envi- ronnement (la nature). Malheureusement, il est déjà trop tard pour stopper le réchauffement climati- que. La Terre est déjà trop polluée. On peut quand même encore éviter que la température de la planète grimpe trop en diminuant fortement la quantité de gaz polluants que l’on en- voie dans l’air. Du 7 au 18 décembre, 190 pays se réunissent à Copenhague pour discuter des moyens à mettre en œuvre pour frei- ner le réchauffement de la planète. On croise les doigts pour qu’ils trouvent un accord. CLIMAT : ÇA CHAUFFE L’atmosphère (couche de gaz qui entoure la Terre) agit comme les vitres d’une serre. Pourquoi la planète chauffe-t-elle ? DOSSIER DU MOIS Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre BOULEVERSEMENTS Changements actuels et futurs p. 2 Le réchauffement climati- que a déjà des effets sur la nature. Si la pollution ne di- minue pas, les effets seront de plus en plus importants. SOLUTIONS Que faire pour éviter le pire ? p. 4 On ne peut plus arrêter le réchauffement climati- que mais on peut en- core le freiner en pol- luant moins. COPENHAGUE Discussions pour le climat p. 3 Les pays réunis à Copen- hague (Danemark) trou- veront-ils un accord pour polluer moins et sauver la planète ? Du 7 au 18 décembre, 190 pays sont réunis à Copenhague (Danemark) pour prendre des décisions en faveur du climat. Il y a urgence. Photo Reuters Les hommes tiennent l’avenir de la Terre entre leurs mains. Comment vont-ils agir pour la sauver ? C o u c h e d ' o z o n e C o u c h e d e g a z à e f f e t d e s e r r e TERRE 1 2 3 4 5 1 Supplément au Journal des Enfants du 4 décembre 2009

Upload: others

Post on 31-May-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre · Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre ... Partout sur le globe, la glace fond.Lesglaciersrétrécissent

(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840

1 . La Terre se réchauffegrâce au soleil. Unepartie des rayons que

le soleil envoie vers notreplanète s’échappe vers l’es-pace. Elle rebondit sur l’at-mosphère ou est réfléchie(renvoyée) par les glaciers,les déserts… La couched’ozone (un gaz) arrête lesdangereux rayons ultravio-lets du Soleil.

2 . Une autre partiedes rayons solairestraverse l’atmos-

phère et est absorbée (cap-turée) par la Terre qui se ré-chauffe.

3 . La Terre ainsi chaufféeémet (rejette) la chaleursous forme de rayons in-

frarouges.

4 . Certains gaz présentsdans l’atmosphère, ap-pelés gaz à effet de serre

(GES), agissent comme les vi-tres d’une serre. Ils bloquentles rayons infrarouges et lesempêchent de s’échapper versl’espace. Ces gaz à effet deserre sont naturellement pré-sents depuis des milliards d’an-nées. Sans leur présence, notreTerre ne serait qu’un mondeglacé où la températuremoyenne serait de - 18 ˚C. L’ef-fet de serre naturel maintientune température moyenne de15 ˚C.

5 . Les activités humaines(agriculture, transports,industries…) rejettent

dans l’air des gaz qui épaissis-

sent la couche naturelle desgaz à effet de serre. Ainsi ren-forcée, la couche de GES blo-que plus d’infrarouges dansl’air. Résultat : la chaleur aug-mente et la température de laTerre s’élève.D’ici l’an 2100, les spécialistesdu climat pensent que la tem-pérature moyenne de la pla-nète pourrait augmenter de 1,8à 4 ˚C par rapport à la fin du 20e

siècle (années 1900). L’augmen-tation pourrait même s’éleverà 6,4˚ C. Cela dépend de l’atti-tude des hommes et de la quan-tité de GES qu’ils vont rejeterdans l’air.Ces degrés en plus vont déré-gler le climat et avoir desconséquences sur l’environne-ment et les êtres vivants. Deschangements dus au réchauffe-ment climatique sont déjà visi-bles dans la nature.

La température de laplanète augmente etles responsables de

ce réchauffement qui me-nace l’avenir de la Terre, cesont les hommes. Leurs ac-tivités (agriculture, trans-ports, usines…) rejettenttrop de gaz polluants dansl’air.Ce n’est pas la premièrefois que notre bonne vieilleplanète a un coup dechaud. Depuis toujours, leclimat de la Terre varie(change) naturellement aucours du temps. Ainsi, de-puis sa formation voici 4,5milliards d’années, notreplanète a connu des pério-des glaciaires (de grandfroid) suivies de forts ré-

chauffements. Ces chan-gements naturels du cli-mat s’effectuent lente-ment, sur des milliersd’années. Les plantes, lesanimaux ont le temps des’adapter.Le réchauffement actuelde la Terre est très rapide.En l’espace de 150 ans, àcause des hommes, latempérature du globes’est élevée de près de 1 ˚C.

Cette hausse est beaucouptrop brusque pour l’envi-ronnement (la nature).Malheureusement, il estdéjà trop tard pour stopperle réchauffement climati-que. La Terre est déjà troppolluée. On peut quandmême encore éviter que latempérature de la planètegrimpe trop en diminuantfortement la quantité degaz polluants que l’on en-voie dans l’air. Du 7 au18 décembre, 190 pays seréunissent à Copenhaguepour discuter des moyens àmettre en œuvre pour frei-ner le réchauffement de laplanète. On croise lesdoigts pour qu’ils trouventun accord.

CLIMAT : ÇA CHAUFFE

L’atmosphère (couche

de gaz qui entoure

la Terre) agit comme

les vitres d’une serre.

Pourquoi la planète chauffe-t-elle?

DOSSIER DU MOIS

Coup de chaud sur le climat,il faut sauver la Terre

� BOULEVERSEMENTSChangements actuelset futurs p. 2Le réchauffement climati-que a déjà des effets sur lanature. Si la pollution ne di-minue pas, les effets serontde plus en plus importants.

� SOLUTIONSQue faire pouréviter le pire ? p. 4On ne peut plus arrêterle réchauffement climati-que mais on peut en-core le freiner en pol-luant moins.

� COPENHAGUEDiscussions pour leclimat p. 3Les pays réunis à Copen-hague (Danemark) trou-veront-ils un accordpour polluer moins etsauver la planète ?

Du 7 au 18 décembre,

190 pays sont réunis

à Copenhague

(Danemark) pour

prendre des

décisions en faveur

du climat. Il y a

urgence.

Phot

oRe

uter

s

Les hommes tiennentl’avenir de la Terre entreleurs mains. Commentvont-ils agir pour la sauver ?

Couche d'ozone

Couche de gaz à effet de serre

TERRE

1

2

3

4

5

1 Supplément au Journal des Enfants du 4 décembre 2009

Page 2: Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre · Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre ... Partout sur le globe, la glace fond.Lesglaciersrétrécissent

(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840

Le réchauffement climati-que, ce n’est pas un pro-blème que l’humanité

va découvrir dans 10, 20 ou 30ans. Non, le réchauffement esten cours. Les signes se multi-plient dans la nature. Entre1906 et 2005, la températuremoyenne de la Terre s’est éle-vée de 0,74 ˚ C.Partout sur le globe, la glacefond. Les glaciers rétrécissent.La calotte de glace (glace d’eaudouce) du Groenland (île si-tuée au pôle Nord) perd cha-que année plus de glacequ’elle n’en fabrique. Au pôleNord toujours, la banquise(étendue de glace de mer quiflotte sur l’océan Arctique) seréduit d’année en année. Ellese compose d’une partie geléetoute l’année et d’une partiequi gèle en hiver et fond enété. Ces dernières années, onconstate que la fonte des gla-ces démarre de plus en plus

tôt dans l’année. La surface dela banquise gelée en perma-nence (tout le temps) ne cessede diminuer aussi : elle est pas-sée d’environ 7 millions dekm2 en 1980 à moins de 5 mil-lions de km2 en 2007. Si laglace du pôle Nord continue àfondre à ce rythme, des scienti-fiques pensent qu’il n’y auraplus de banquise en été dès2030.

� Les océans chauffentDepuis le début du 20e siècle(les années 1900), la tempéra-ture des océans a augmenté de0,6 ˚ C. La hausse de la tempéra-ture dilate l’eau (l’eau « gon-fle » et augmente son volume).Résultat : les océans occupentplus de place et leur niveaumonte. Depuis 1961, le niveaumoyen des océans s’est élevéd’environ 11 cm. La montéedes eaux s’est accélérée durantles 15 dernières années.

Déjà des changements

La plupart des gaz à effet deserre (GES) sont naturelle-ment présents dans l’air.

Ils sont indispensables à la vie surTerre. Ces gaz maintiennent unetempérature moyenne de 15 ˚C àla surface du globe.Le premier des GES est la vapeurd’eau. Ce gaz est produit naturel-lement (évaporation de l’eau desrivières, lacs...). Ce n’est pas luiqui est responsable de la hausseactuelle de la température duglobe.

� Quand l’hommes’en mêle

Cinq autres gaz composent la cou-che de GES : le gaz carbonique,le méthane, les oxydes nitreux,l’ozone et les CFC. Certains deces gaz sont produits à la fois parla nature et par les activités hu-maines.Depuis les années 1800 et la révo-lution industrielle (époque oùl’on a commencé à utiliser des ma-chines et à produire dans des in-dustries), les hommes envoientdans l’atmosphère certains gaz àeffet de serre en trop grande quan-tité. La nature ne parvient pas àabsorber (piéger) la totalité de cesgaz additionnels (supplémentai-res). Du coup, ils s’accumulent(restent) dans l’air, épaississent la

couche de GES naturellement pré-sents dans l’air et font grimper latempérature.

� Le gaz carboniqueDu gaz carbonique (CO2) est re-jeté dans l’air chaque fois que l’onbrûle du pétrole, du charbon, dugaz naturel... pour faire tournerles usines, se déplacer, se chauf-fer, transporter des marchandises,produire de l’électricité. La défo-restation (le fait de couper des ar-bres) libère aussi du gaz carboni-que dans l’air. Normalement, unegrande partie du CO2 est piégéepar les océans et les forêts quisont appelés puits de carbone.Mais ces puits ne parviennent pasà avaler tout le CO2 rejeté par les

hommes. Ce gaz s’accumule dansl’air où il reste de 50 à 200 ans. Laquantité de CO2 présent dans l’airétait de 500 milliards de tonnesavant la révolution industrielle(avant 1750). Ce chiffre est passé à800 milliards de tonnesaujourd’hui (ce qui correspond àune augmentation de plus de60 %). Le gaz carbonique estconsidéré comme le principal res-ponsable du réchauffement clima-tique actuel.

� Le méthaneMoins abondant dans l’air que leCO2, le méthane présente luiaussi un grand danger. Ce gaz estformé partout où de la matière or-ganique (venant des êtres vivants)

pourrit à l’abri de l’air. C’est le casdans les marécages, les rizières(champs de riz), les décharges (oùl’on met les déchets). Les rumi-nants (vaches, moutons...) sontaussi de grands producteurs deméthane. Une vache produit plusde 200 litres de méthane par jour(pets, rots, bouses). Le nombre deruminants ne cesse d’augmenterà travers le monde. Or, le mé-thane piège 20 à 30 fois mieux lachaleur que le gaz carbonique.Les oxydes nitreux, l’ozone et lesCFC sont des gaz à effet de serremoins présents, en plus petitequantité dans l’air que le CO2 etle méthane. Ils participent moinsau réchauffement climatique ac-tuel.

La température moyenne dela Terre augmente mais lasituation actuelle n’est

qu’un début. Comme les gaz reje-tés dans l’atmosphère mettent desdizaines d’années à disparaître, leGIEC (groupe d’experts du mondeentier qui étudient l’évolution duclimat) prévoit que la tempéra-ture moyenne de la Terre va conti-nuer à augmenter au cours du 21e

siècle. Et cela, même si on arrêtaitbrusquement de rejeter trop deGES dans l’air. Les spécialistes pré-voient une élévation de la tempé-rature de la planète de 2 à environ7 ˚˚C d’ici 2100. L’importance de lahausse dépendra du niveau de pol-lution.

� Quel futur?Ces degrés supplémentaires vontdérégler le climat et bouleverserle monde. Il est impossible de pré-voir tous les changements dansles détails car le climat dépend debeaucoup de phénomènes quiagissent les uns sur les autres.Toutefois, les scientifiques déga-gent de grandes tendances.Le réchauffement sera différentd’un endroit à l’autre du globe.Les mers et les océans vont conti-nuer à monter. Des régions côtiè-res (Bangladesh, Japon, Pays-Bas…) et certaines îles (dansl’océan Pacifique notamment) ris-

quent d’être noyées sous la mer.Le fait que la mer envahisse les cô-tes va rendre salées certaines ter-res agricoles et une partie de l’eaudouce du sous-sol. Plus rien nepoussera sur les terres et l’eau nesera plus bonne à boire. Les événe-ments climatiques extrêmescomme les sécheresses, les inonda-tions, les tempêtes… seront plusfréquents. Ces catastrophes cause-ront des morts supplémentaires.Toutes les régions du monde vontvoir leur climat se modifier. Ceschangements auront des effetssur tous les êtres vivants : plantes,animaux et êtres humains. Com-ment la faune (animaux) et laflore (plantes) vont-elles s’adapteraux changements de climat quivont modifier l’endroit où elles vi-vent ? Selon le GIEC, 20 à 30 %des espèces végétales et animalessont menacées de disparition si latempérature augmente de 1,5 à2,5 ˚C par rapport à celle des an-nées 1980 à 1999.

Quels effets plus tard?

Des gaz qui font de l’effet

La hausse duthermomètre de la Terreva causer de grandsbouleversements.

Phot

oBe

lga

Phot

oBe

lga

Phot

oBe

lga

� Les 3 gaz à effet de serreci-dessous participentmoins au réchauffement cli-matique que le CO2 et le mé-thane :� Les oxydes nitreux sontproduits par les micro-orga-nismes (minuscules êtres vi-vants) dans les sols agrico-les, les forêts tropicales, leseaux. Leur augmentationdans l’air est causée parl’utilisation d’engrais (pro-duits qui enrichissent lessols dans l’agriculture).� L’ozone se forme dans lesvilles polluées par tempschaud.� Les CFC étaient utilisésdans les bombes aérosol etles frigos. Ils ont créé untrou dans la couche d’ozone(couche supérieure de l’at-mosphère) qui nous pro-tège des rayons dangereuxdu soleil. Ils sont interditsdepuis 1987 mais ils conti-nuent à agir aujourd’hui.

� En 2050, près de 200 mil-lions de personnes pour-raient être obligées de quit-ter leur région à cause duréchauffement climatique.Et ce pour plusieurs rai-sons : parce que leur lieude vie serait noyé par lamontée du niveau desmers, que plus rien ne pous-serait sur leurs terres, quel’eau ne serait plus potable(bonne à boire).� 16 sur les 20 plus gran-des villes du monde (dontNew York aux États-Unis) sesituent près des côtes. Ellesseront menacées si le ni-veau des mers monte d’unmètre. Si la température duglobe augmente encore de5,8 ˚C d’ici 2100, le niveaudes mers grimpera de 1,4 m.

La famille des gaz à effetde serre (GES) compte 6membres.

Au niveau mondial, la produc-tion d’électricité est responsa-ble d’un peu plus du quart(25,9 %) des rejets de gaz àeffet de serre dans l’air. Envi-ron 66 % de l’électricité mon-diale est produite dans descentrales électriques qui fonc-tionnent au pétrole, au char-bon et au gaz naturel. Cesénergies dégagent des GESen brûlant. L’agriculture émet13,5 % des GES, l’industrie19,4 %, le transport 13,1 %,la déforestation 17,4 %.

REPÈRES

REPÈRES

25,9 %LE CHIFFRE

Du gaz carbonique estrejeté chaque fois quel’on brûle du pétrole.

Le réchauffement climatiquequi fait fondre la banquisemenace les ours polaires.

Le climatLe climat

2Supplément au Journal des Enfants du 4 décembre 2009

Page 3: Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre · Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre ... Partout sur le globe, la glace fond.Lesglaciersrétrécissent

(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840

les 190 pays présents à Co-penhague arriveront-ils àun accord qui permettra de

limiter la hausse de la tempéra-ture de la Terre à 2 ˚C ? Ce nesera pas facile. Il y a de gran-des différences entre les payset chacun essaiera de défendreses intérêts. Quand on parle cli-mat, on distingue 3 groupes depays : les pays industrialisés (ri-ches), les pays en développe-ment (pauvres) et les paysémergents (des pays autrefoispauvres qui s’enrichissent deplus en plus).

� Les richesLes pays riches (Union euro-

péenne, Japon, Australie,États-Unis…) sont les prin-cipaux responsables du ré-chauffement actuel et cesont les plus gros pol-lueurs. Ce sont eux quidoivent réduire le plus

leurs émissions de gaz à effetde serre. Tous les pays riches, àpart les États-Unis, appliquentdéjà le protocole de Kyoto. Àl’avenir, ils devront faire des ef-forts de réduction de pollutionbien plus importantsqu’aujourd’hui. Accepteront-ils de le faire ? Autrement dit,vont-ils changer en profon-deur leur manière de vivre, decultiver, de se chauffer, de pro-duire dans les usines, de se dé-placer… pour brûler moins depétrole, de charbon et de gaznaturel ?On sait déjà que les Améri-cains, qui sont les plus grospollueurs parmi les pays ri-

ches, ne feront sans doute pasautant d’efforts que d’autres(pays d’Europe, Japon…). Or,sans une forte réduction des re-jets de gaz à effet de serre desÉtats-Unis, les pays richesdans leur ensemble ne parvien-dront pas à diminuer suffisam-ment leurs émissions de GESpour limiter la hausse de tem-pérature à 2 ˚C.

� Les pauvresPar rapport aux pays industria-lisés, les pays en développe-ment sont de moins grandspollueurs. Ils ne sont quasi-ment pas responsables du ré-chauffement actuel (ils n’ontpas beaucoup d’usines, de voi-tures…). Par contre, ce sonteux qui subiront le plus les ef-fets du changement climati-que. On ne peut pas demanderà ces pays qui n’ont déjà pas as-sez d’argent pour améliorer lavie de leur population deconsacrer de l’argent à la luttecontre la pollution. On nepeut pas non plus les empê-cher de se développer (de pro-duire de la richesse) sous pré-texte qu’ils vont émettre plusde gaz à effet de serre.Les pays industrialisés, quisont responsables en grandepartie du réchauffement de laplanète, doivent aider financiè-rement (en donnant de l’ar-gent) les pays pauvres à se pro-téger des effets du change-ment climatique. Ils doiventaussi les aider à se développersans trop polluer (payer l’ins-tallation de centrales électri-ques moins polluantes parexemple). Les pays riches aide-ront-ils suffisamment les pays

pauvres ? Ce n’est pas sûr carles sommes nécessaires sonténormes.

� Les pays émergentsQuand on parle des pays émer-gents, on pense surtout àl’Inde, au Brésil et à la Chinequi deviennent de plus en plusriches. Autrefois, ces Étatsétaient pauvres. Ils ne sont pasles grands responsables du ré-chauffement actuel. Mais ils re-jettent de plus en plus de GESpour produire de la richesse(ils construisent des usines,utilisent beaucoup de pétrole,de charbon…).Si ces pays continuent à se dé-velopper en polluant commeils le font actuellement, on neparviendra pas non plus à limi-ter la hausse de la températurede la Terre à 2 ˚C. Ils doiventeux aussi limiter leur pollu-tion. Accepteront-ils de fairedes efforts ?

À Copenhague, les 190pays auront du mal àtrouver un accord efficacesur le climat.

Le seul moyen de limiterle réchauffement climati-que et d’éviter les catas-

trophes liées au climat, c’est dechanger la manière de pro-duire dans les usines, de culti-ver, de se déplacer… afin de di-minuer les rejets de gaz à effetde serre. Les spécialistes le di-sent depuis les années 1980.L’humanité a démarré son com-bat contre le réchauffement cli-matique en 1992. Cette an-née-là, 189 pays signent un ac-cord international où ils s’enga-gent à ce que la quantité deGES présente dans l’air n’aug-mente plus.

� Accords à KyotoEn 1997, les pays vont plusloin. Ils signent un nouvel ac-cord (appelé protocole) àKyoto. Cet accord dit qu’il fautdiminuer la quantité de gaz à

effet de serre présents dans l’at-mosphère et que ce sont lespays industrialisés (riches) quidoivent faire cet effort. C’estnormal, ce sont eux avec leursusines, leurs voitures… qui ontémis la quasi-totalité des GESdepuis les années 1800. Le pro-tocole de Kyoto prévoit quepour la période 2008 à 2012, lespays industrialisés devront di-minuer leurs émissions de gazà effet de serre de 5 % par rap-

port à ce qu’ils rejetaient en1990.

� CopenhagueLe protocole de Kyoto engageles pays jusque 2012. Du 7 au18 décembre, les 190 pays réu-nis à Copenhague (Danemark)vont discuter de la suite à don-ner aux accords de Kyoto. Lebut de ce nouvel accord sera deparvenir à ne pas dépasser unehausse de la température de la

Terre de 2 ˚C par rapport à latempérature d’avant la révolu-tion industrielle (les années1800). Beaucoup de scientifi-ques pensent que 2 ˚C, c’est déjàtrop pour la Terre.Depuis la révolution indus-trielle, la température du globea déjà augmenté de presque1 ˚C. Si on ne fait rien pour ré-duire la pollution, d’ici 2100,ce chiffre pourrait atteindre7 ˚C. Il est grand temps d’agir.

Discussions pour le climat

Au secours de la Terre

Phot

oBe

lga

Phot

oBe

lga

Phot

oBe

lga

À partir du 7 décembre,190 pays se réunissent àCopenhague (Danemark)pour sauver le climat.D’autres conférences ont

eu lieu par le passé.

� Les 20 % les plus richesde la population mondialeconsomment 59 % del’énergie mondiale. Ils pos-sèdent aussi 87 % des voi-tures. Les 20 % les pluspauvres du monde consom-ment moins de 5 % del’énergie et ils possèdentaussi moins de 5 % desautomobiles.� Selon les spécialistes duGIEC (groupe intergouverne-mental d’experts du climat),pour parvenir à rester endessous d’une hausse detempérature de la Terre de2 ˚C en 2100, il faudrait qued’ici 2020 les pays industria-lisés diminuent leurs émis-sions de gaz à effet de serrede 25 à 40 % par rapport à1990. Ce chiffre devrait at-teindre 50 % d’ici 2050. En-fin, en 2015, les rejets de GESne devraient plus augmen-ter au niveau mondial. Pourl’instant, ce n’est pas le cas.� D’ici 2020, l’Union euro-péenne (union de 27 paysd’Europe) promet une dimi-nution de 20 % de l’ensem-ble de ses rejets par rapportà 1990. Certains pays euro-péens font de plus gros ef-forts que d’autres. La Nor-vège annonce une réduc-tion de 40 % de ses rejets.� Les États-Unis n’ont ja-mais accepté d’appliquer leprotocole de Kyoto. Ils an-noncent cependant une ré-duction de leurs émissionsde GES de 20 % par rapportà celles de 2005 (et pas parrapport à 1990 !). Comparéeà 1990, la diminution nesera que de 7 %.� La Chine et les États-Unisémettent ensemble 40 %de tout le CO2 rejeté dans lemonde entier.

Chaque année, les rejets degaz carbonique (CO2) dansl’air augmentent enmoyenne de 3 %. Mais en2009, les émissions de CO2ont baissé de 3 %. Et ce, àcause de la crise économique(quand il y a moins de riches-ses et d'emplois). Quandl’économie va mal, les usinesvendent moins. Du coup, el-les produisent moins et utili-sent moins de pétrole, decharbon, de gaz. Les gensaussi font des économies. Ilsachètent moins de choses,voyagent moins. Quand l’éco-nomie ira mieux, les rejetsde CO2 risquent d’augmenterà nouveau.

REPÈRES

3 %

Les pays pauvressouffriront le plus deschangements climatiques.

LE CHIFFRE

Des accords internationauxsont signés pour réduireles rejets de CO2 dans l’air.

Les pays industrialisésdevront faire le plus d’effortspour réduire leur pollution.

Le climatLe climat

3 Supplément au Journal des Enfants du 4 décembre 2009

Page 4: Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre · Coup de chaud sur le climat, il faut sauver la Terre ... Partout sur le globe, la glace fond.Lesglaciersrétrécissent

(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840

Quand on entre dans laclasse zéro émission dela Fondation polaire in-

ternationale à Bruxelles, on al’impression de se trouver auxpôles... avec le froid en moinsbien sûr. La classe est décoréed’immenses icebergs fabriquésen carton recyclé. « C’est beau ! »s’exclament les élèves de 5e et 6e

primaires de l’école Saint-Martinde Cortil-Wodon (province deNamur) avec qui le JDE a assistéà l’animation zéro émission.

� Quatre ateliersL’immense classe est divisée en 4ateliers ou espaces que les élèvesdécouvrent tour à tour avec uneanimatrice. Il y a l’atelier effet deserre, l’atelier pôles, le labo, l’ate-lier consacré aux actions que cha-

cun peut faire en faveur duclimat.Dans chaque atelier, des acti-vités différentes sont propo-sées : des films, des jeux, desobservations, des expériencesscientifiques. L’animationdure en tout 3 heures. Impos-sible de décrire ici toutes les

activités proposées aux enfants.En voici quelques-unes.

� Dans la peaud’un scientifique

Les activités de l’atelier pôles per-mettent de faire la différence en-tre l’Arctique (pôle Nord) et l’An-tarctique (pôle Sud). Dans lelabo, les enfants observent unmodèle réduit de la base scientifi-que belge Princess Elisabeth si-tuée en Antarctique. Elle a étéconçue de façon à polluer lemoins possible.Les élèves se mettent égalementdans la peau d’un scientifique enréalisant une expérience avecdes verres d’eau et des glaçons.Un des verres est rempli d’eauavec des glaçons dedans. L’autreverre ne contient que de l’eau.

Des glaçons sont posés sur uneplaque en plastique percée detrous placée sur le verre. Les en-fants discutent : « Je parie que leverre qui contient les glaçons va dé-border ». « Mais non, c’est l’autrequi va déborder ». Qui a raison ?Il faut attendre que les glaçonsfondent ! Cette manipulationpermet de comprendre que lafonte de la banquise (glace demer) ne fait pas monter le ni-veau des mers tandis que la

fonte des calottes glaciaires(glace qui se forme sur la Terre)entraîne l’élévation du niveaudes océans. Place ensuite à l’ac-tion anti-pollution. À travers unjeu de rôle et un questionnairevidéo, les enfants découvrentque chacun peut faire quelquechose pour la nature. Et si on de-venait tous zéro émission ?➜ Infos et réservations: par téléphone

au 02/543 06 98 ou surwww.educapoles.org

Les forêts et les océans dumonde n’absorbent (cap-tent) que la moitié des gaz

émis par les activités humaines.Donc, pour que la nature puissecapter la totalité des gaz pro-duits par l’homme (ce qui évite-rait à ces gaz de renforcer la cou-che naturelle des gaz à effet deserre), il faut en rejeter aumoins deux fois moins au ni-veau mondial qu’à l’heure ac-tuelle. Ce sont les pays richescomme la Belgique, la France,les États-Unis qui doivent ré-duire le plus leur pollution.Cela signifie qu’il faut changernos habitudes de vie pourconsommer moins de pétrole,de charbon et de gaz naturel.C’est plus facile à dire qu’à faire !

� Moins de gaspillageVoici quelques idées pour pol-luer moins. Évitons d’abord legaspillage d’énergie. Il faut iso-ler les bâtiments pour que lachaleur ne s’échappe pas, ne passurchauffer les maisons, étein-dre les lumières quand on quitteune pièce...Puis, au lieu de produire del’électricité dans les centrales àpartir du charbon, du gaz natu-rel ou du pétrole, on pourrait lafabriquer à partir d’énergies« propres » (qui ne polluentpas) : la force du vent (éolien-nes), la lumière du soleil (pan-neaux solaires)... Chaque heurequi passe, la Terre reçoit du so-leil une quantité d’énergie équi-valente (qui correspond) à laquantité totale d’énergie que

l’humanité consomme en 1 an .Ça fait rêver !

� Repenser le transportIl y a aussi des solutions du côtédu transport : fabriquer des voi-tures moins polluantes, laisserle plus souvent l’auto au garageet se déplacer à pied, à vélo, entransports en commun (bus,train, métro).Pour transporter les marchandi-ses, pourquoi ne pas utiliser letrain et le bateau quand c’estpossible, au lieu des camions etdes avions ? Une tonne de mar-chandises transportée par trainproduit 7 fois moins de gaz à ef-fet de serre que par camion et350 fois moins que par avion.

� Acheter localOn devrait aussi acheter des ali-ments qui sont produits près dechez nous : manger des pom-mes belges au lieu de fruits quiviennent d’Afrique. Cela dimi-nuerait les transports et doncles rejets de gaz polluants.

À la Fondation polaire

internationale, des

classes peuvent participer

à des formations zéro

émission (zéro pollution).

Une classe zéro émission

Agir pour le climat

Phot

oÉd

ition

sde

l’Ave

nir

Phot

oBe

lga

Phot

oBe

lga

Tout le monde peut agir

pour diminuer les rejets

de gaz à effet de serre.

Voici quelques pistes.

Voici un projet visant à réduire lapollution. Il consiste à produirede l’électricité verte (produite àpartir d’une source d’énergie nonpolluante).Une dizaine d’entreprises, princi-palement allemandes, veulentconstruire un grand nombre decentrales électriques solairesdans le désert du Sahara (aunord de l’Afrique). Dans une cen-trale solaire, l’électricité est fabri-quée à partir des rayons du so-leil. De gigantesques lignes (câ-bles) électriques partant de cescentrales pourraient ensuitetransporter l’électricité versd’autres régions du monde. Ceprojet est appelé Desertec.Les entreprises à l’origine du pro-jet Desertec pensent qu’à partirde 2025, les centrales solaires duSahara pourraient fournir del’électricté aux pays d’Afrique duNord (Algérie, Maroc...), maisaussi à l’Union europénne

(union de 27 pays d’Europe) et auMoyen-Orient (en Asie). Elles se-raient capables de produire 15 %de l’électricité dont ces pays ontbesoin. Le coût du projet est es-timé à 400 milliards d’euros.Pour l’instant, le projet Desertecest encore à l’étude et l’argent né-cessaire n’a pas encore ététrouvé. Mais si un jour cela mar-che, ce type de projet pourraitêtre reproduit dans d’autres dé-serts du monde. Vous vous éclai-rerez peut-être un jour grâce ausoleil du désert !

� Ce livre de lacollection « Mini-pommes » expli-que le réchauffe-ment climatiques i m p l e m e n t .Papy Louis estun chercheur àla retraite. Il expli-

que le problème climatique à sespetits-enfants.

➜ «Atmosphère : quel effet de serre !» éditions Le Pommier.

� Le 7 décembre, « Les Niouzz »présentent une émission spé-ciale sur le problème climati-que tournée lors du Sommetmondial des enfants pour le cli-mat qui s’est déroulé à Copen-hague du 30/11 au 2/12. 180 en-fants venus de 44 pays ont ré-fléchi à de nombreuses ques-tions liées aux changementsclimatiques.➜ Le 7 décembre à 17h35 sur La Deux

www.classesniouzz.be

Utiliser le vent commesource d’énergie permetde limiter la pollution.

Le GIEC (Groupe intergouver-nemental d’experts sur l’évo-lution du climat) a été crééen 1988. Le GIEC rassembledes centaines de spécialistesdu climat du monde entier.Mais ce n’est pas un labora-toire de recherche.Les spécialistes du GIEC étu-dient les travaux des cher-cheurs du monde entier pourfaire le point sur le climat : leréchauffement climatiqueest-il déjà en cours ? Com-ment va évoluer la quantitéde GES présente dans l’air ?Comment sera le climat dansles années à venir ? Quels ef-fets auront les changementsclimatiques sur la Terre etses habitants ? Que fairepour éviter la catastrophe ?Le GIEC comprend 3 groupesde travail. Chacun examineun aspect du problème clima-tique.Régulièrement, le GIEC publiedes rapports qui résumentles connaissances scientifi-ques sur le climat et l’avenirde la Terre. Ces rapports per-mettent aux dirigeants dumonde entier d’être informéssur l’évolution du climat. Ilspeuvent ainsi prendre des dé-cisions pour freiner le ré-chauffement climatique.

Textes : Rita WardenierJournal des Enfants

38, route de Hannut – 5004 BougeTél. : 081/24 88 93

E-mail : [email protected] : www.lejournaldesenfants.be

S’ÉCLAIRER AU SOLEIL DU DÉSERT

GIEC

PLUS D’INFOS

LE SIGLE

Dans le labo, les élèvesont fait des expériencesavec de la glace.

Le climatLe climat

4Supplément au Journal des Enfants du 4 décembre 2009