côte landes nature

16
exte texte texte ROUTES : CÔTES LANDES NATURE INVESTIT 20 MARS 2013 Côte Landes nature COMMUNAUTÉ DE COMMUNES Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe St-Julien-en-Born St-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-St-Girons

Upload: alpi

Post on 15-Feb-2016

223 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Le bulletin d'information n°20 de la Communauté de COmmunes de Côte Landes Nature Landes - Aquitaine

TRANSCRIPT

Page 1: Côte Landes Nature

texte texte texte

Routes : côtes landes

natuRe investit

n° 20 MARS 2013

Côte Landes naturec o m m u n a u t é d e c o m m u n e s

Castets Léon Lévignacq Linxe

Lit-et-Mixe St-Julien-en-Born

St-Michel-Escalus

Taller

Uza

Vielle-St-Girons

Page 2: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe2

sommaiRe

4seRvices

l’évolution des seRvices techniques

9

10

spoRt natuRe

deux événements « spoRt natuRe »

patRimoine

castets

12

14

solidaRité

coopéRation sahel-maRensin (un projet de coopération entre un village mauritanien et Léon)

loisiRs

le pRintemps de cinélit :Renaissance d’un cinéma 15

16

enfance

espace paRents-enfants

Photo de couverture : route de naboude

cultuRe

pRix des lecteuRs

Côte Landes nature est édité par la Communauté de communes Côte Landes nature - Ce document a été réalisé sur du papier PeFCAprès l’avoir lu, si vous ne souhaitez pas conserver ce magazine, merci de le déposer dans le conteneur à papier d’un point tri ou d’une déchetterie. directeur de la publication : Gérard Subsol Photos : Communauté de communes Côte Landes nature, Raid Landais, Cécile Aubry, CSF tirage : 5 100 exemplaires - dépôt légal à parution : mars 2013 - ISSn 1760 4583 - Réalisation : agence CARACtÈReS 05 58 91 40 40PEFC/10-31-1744

communauté de communescôte landes nature272, avenue Jean-noël Serret - BP 25 - 40 260 Castetstél. 05 58 55 08 75 - Fax : 05 58 55 08 [email protected]

6

8

économie

une chaudièRe biomasse à vielle-st-GiRons

emploi

le RetouR du GemmaGe ?

Page 3: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 3

Depuis le 1er janvier 2013, vous êtes devenu Président du Centre Intercommunal d’Action Com-munale. Pouvez-vous nous en dire plus ?L’arrêté préfectoral du 3 août 2012 nous donne la compétence « action sociale d’intérêt communautaire » et donc la gestion du service public des aides à domicile sur les dix communes de notre territoire.

Cette compétence doit être gérée par un Centre Inter Communal d’Action Sociale créé par la Communauté de communes, le 1er janvier.

Auparavant, il existait un syndicat intercommunal d’action sociale « Lou Pignada » sur cinq communes.

Je tiens d’ailleurs à saluer le travail effectué par les élus et le personnel de ce syndicat.

Étant président de la Communauté de communes, je suis devenu de fait, comme le prévoit la loi, Président du CIAS Côte Landes Nature.

Mais je serai accompagné dans cette tâche par les vingt et un membres du Conseil d’administration et trois vice-présidents : Albert Tonneau, maire de Linxe et ancien Président de Lou Pignada ; Bertrand Puyo, maire de Lit-et-Mixe et Yves Saint-Martin, maire de Taller.

Dix personnes sur les vingt et une du Conseil d’administration représen-tent la société civile correspondant à quatre catégories d’associations dont la qualité est prédéfinie par la loi : associations de personnes âgées ; asso-ciations de personnes handicapées ; l’Union départementale des associa-tions familiales ; associations œuvrant dans le secteur de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion.

Pourquoi la Communauté de communes a-telle pris cette compétence ?Confier à l’intercommunalité des compétences en matière d’action so-ciale apporte la garantie d’une réponse équitable sur l’ensemble du territoire et permet d’exprimer la solidarité entre communes puisque l’ensemble des ha-bitants de Côte Landes Nature auront accès aux mêmes services, aux mêmes prestations dans le respect du principe d’égalité devant le service public. Ces services sont l’aide ménagère, l’auxi-liaire de vie, la garde de jour, garde de nuit, gestion de dossiers administra-tifs, aide aux courses.

Le CIAS sera-t-il appelé à gérer de nouveaux services ?Nous pensons à la banque alimentaire, à la création d’un magasin alimen-taire destiné aux personnes démunies, au portage des repas à domicile mais si cela doit se faire, il faudra d’abord y travailler. Des commissions réflé-chissent à la faisabilité de ces actions.

Est-ce vraiment utile sur notre territoire ?L’intercommunalité, notamment en matière d’action sociale, constitue un enjeu essentiel pour nos communes confrontées comme les grandes villes aux problèmes de populations de tous âges en situation de fragilité-physique ou morale- ou connaissant des difficul-tés d’ordre personnel, familial, écono-mique ou professionnel. Les problèmes d’exclusion, de distorsion des liens familiaux, de logement, de chômage ou encore de vieillissement se posent dans les mêmes termes, parfois même de façon plus prégnante en raison de l’éloignement, de l’ isolement, etc. Pa-rallèlement, les obligations légales des

communes en matière d’aide sociale sont identiques quelle que soit la taille de la commune. C’est aussi notre rôle de venir en aide aux plus fragiles.

4 questions au pRésident

Gérard Subsol président de la Communauté

le cias côte landes nature

mAIntIEn à DomICILELe CIAS avec une directrice, 38 agents sociaux, trois secrétaires assure :

• L’aide ménagère : ménage, repas-sage, entretien du linge, confection des repas…

• La présence d’un auxiliaire de vie : aide à la toilette, au change, aux re-pas, aux transferts (lever, coucher, al-ler aux toilettes), coiffure, habillage.

• La garde de jour : animation, jeux, promenade, conversation, goûter…

• La garde de nuit

• La gestion des dossiers des caisses de retraite, mutuelles et prestataires payants

• L’aide aux courses

ContACt Place des Muletiers – 40260 LinxeOuvert du lundi au jeudi de 8h à 17h et le vendredi de 8h à 16h.Tél. : 05 58 42 86 74.

Page 4: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe4

seRvices

l’évolution des services techniques communautaires Michaël El Mannaï est directeur des services techniques et directeur général adjoint de la Communauté de communes Côte Landes Nature. Il nous présente ses fonctions ainsi que l’évolution des services techniques.

michaël El mannaï qui êtes-vous ? J’ai 36 ans, je suis marié et j’ai deux enfants. Je suis issu du ministère de l’équipement et plus précisément du Laboratoire des Ponts et chaussées. J’ai rejoint la CCCLN en novembre 2009 séduit par la présentation du territoire et des projets à y mener que m’avait fait Florence Delaunay, qui était alors directrice de la structure avant de s’envoler vers de nouvelles responsabilités.

Sur quels champs interviennent les services techniques ?Depuis mon arrivée, un investissement massif a été réalisé afin de doter le ter-ritoire de Côte Landes Nature d’un réseau de voies vertes performant et en adéquation avec les exigences du tou-risme vecteur d’économie indéniable. Nous avons ainsi réalisé ou réhabilité 70km de voies réservées aux circula-tions douces. Les deux dernières sections qui seront ouvertes pour l’été en continuité de la voie Lit-Lévignacq, relieront la com-mune de Lévignacq à Lesperon à l’est, et le bourg de Lit-et-Mixe à la plage du Cap de l’Homy. Cette voie longue d’environ 20km re-joindra la Vélodyssée, inaugurée l’an-née dernière et longeant nos 27km de littoral. Ceci portera notre réseau à environ 100km en comptant certaines pistes rétrocédées par les communes. La rénovation du siège de Côte Landes

Nature a été un chantier long mais très intéressant car mêlant les tech-niques et technologies modernes de construction, aux méthodes anciennes telles que les colombages ou les murs en torchis remplacés si besoin par un mélange chaux-chanvre. « La Communauté de Communes investit également sur les voies Com-munales d’intérêt communautaire (voies communales hors aggloméra-tion ) avec un programme de travaux d’entretien annuel qui nous a permis de rénover la quasi-totalité de notre réseau sur les dix dernières années. »

Enfin Côte Landes Nature a créé deux zones d’activité sur les communes de Castets et Linxe. La première a vu s’implanter l’entreprise AAI, la zone de Linxe va permettre à des entre-prises plus petites de s’implanter sur des terrains d’une superficie minimale de 1500m² à un tarif très compétitif de 10 eurosHT/m². À ce jour 4ha sont retenus sur les 4,8ha que compte cette zone.

Quel est l’avenir de ces services ?Lors du conseil communautaire du 5 mars 2012, de nouvelles compétences ont été prises par les services de la CCCLN dans les domaines de la voi-rie, de l’environnement, du tourisme et de l’action sociale. Les services tech-niques sont donc directement impac-tés par ces nouvelles tâches à travers la voirie et l’environnement.Les nouveaux statuts de la Commu-nauté de communes lui donnent la compétence voirie dans son ensemble, en incluant les voiries en agglomération hors gestion des trottoirs et réseaux. Nous aurons donc la mission d’entre-tien de ces voies, ainsi que la gestion du domaine public communautaire à travers l’instruction des Déclarations préalables de travaux (déploiement de réseaux) et la délivrance des permis-sions de voiries réglementant l’occupa-tion du domaine public.Actuellement la CC gère environ 140km de voirie, un linéaire qui de-vrait avoir doublé au terme de ces ré-trocessions de voies.La compétence environnement concerne la gestion des cours d’eau avec la création prochainement d’un syndicat mixte des bassins versants du courant de Contis et du courant d’Hu-chet, en collaboration avec les commu-nautés voisines de Mimizan, du pays Morcenais et de MACS. Cet outil permettra d’appliquer une politique commune et cohérente d’en-tretien sur l’ensemble du territoire des deux bassins versants.Enfin, la Communauté des communes

Page 5: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 5

aura la lourde tâche d’assurer la maî-trise d’ouvrage pour la réhabilitation des digues de Contis avec l’aide tech-nique et financière du département des Landes et de l’État.

Quels sont les moyens mis à dis-position ?Au regard de l’importance du réseau à entretenir, tant dans le domaine routier que paysager, le Conseil com-munautaire a décidé de se doter d’une régie d’intervention. Celle-ci aura en charge l’entretien courant des voiries, ainsi que le nettoyage et le fauchage des voies vertes et zones d’activités communautaires et disposera à ces fins de matériel adapté.

Cette régie donnera à la Communauté une capacité d’intervention notam-ment afin de palier la réparation de dégradations non programmables comme les chutes de branches, forma-tions de nids de poules etc…

RétRoCESSIon DE gEStIon DES voIES

Michaël El Mannaï : « Les voies concernées sont les voies classées dans le domaine public communal et dont les communes ont émis le désir de transfert de gestion vers nos ser-vices. Pour cela, les conseils municipaux désireux de rétrocéder la gestion de ces voies devront faire un état des lieux de leur linéaire de voirie communale, en classant, si besoin, des voies supplémentaires dans le domaine public (voies de lotisse-ment notamment appartenant au domaine privé ou privé commu-nal) après enquête publique, et par délibération demander leur trans-fert à la Communauté de com-munes. Les permissions d’occu-pation du domaine public seront

instruites par les services de Côte Landes Nature. Le maire de chaque commune gardera son pouvoir de police sur l’ensemble de ces voies et restera donc en charge de la délivrance des arrêtés régissant la circulation ou les ouvertures de chantiers fo-restiers ».

Michaël El Mannaï, directeur des services techniques et directeur général adjoint

Page 6: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe6

économie

industrie verte L’entreprise DRT et des partenaires implanteront, sur le site de Vielle-Saint-Girons, une chaudière de cogénération biomasse, alimentée par la filière bois énergie afin de produire une énergie électrique et thermique en réduisant l’impact en CO2 sur l’environnement.

Sur le périmètre du site industriel DRT, à Saint-Girons, les travaux d’édification de la chaudière de cogé-nération biomasse débuteront en avril 2013. La mise en service est envisagée pour 2015. L’exploitation minimum prévue est de vingt ans. Cette unité de valorisation de la biomasse issue de la filière bois énergie produira de l’électricité qui sera revendue à EDF et de l’énergie thermique destinée à la DRT pour ses travaux de distillation de la résine. L’entreprise Sylvalor, spécialiste du biocombustible bois et filiale de Sola-rezo, a remporté, avec ses partenaires, l’appel d’offre concernant l’approvi-sionnement de la chaudière biomasse de DRT. Une société a été créée afin de finan-cer, construire et exploiter la centrale biomasse : elle porte le nom de « Bio-mass Energy Solutions VSG » ; elle réunit Cofely Services (groupe GDF-Suez), DRT et la Caisse des Dépôts et Consignations, groupe public de

financement du développement écono-mique.« Cette chaudière, explique Hu-gues Maubourguet, responsable bois énergie de l’entreprise Sylvalor, offrira une production de plus de 180 000 mégawatt/heures d’énergie thermique pour DRT et de l’ordre de 100.000 mwt/heures d’électricité. La biomasse alimentant l’unité de Saint-Girons est issue du broyage de billons délaissés, de souches et de bois énergie provenant de plantations dans le massif forestier landais. Ces éléments broyés se substitueront totalement aux combustibles fossiles. »La quantité de biomasse forestière fournie par Sylvalor sera de 140 000 tonnes/an. À ce combustible s’ajoutent 10 000 tonnes en écorces et 6000 tonnes issues des co-produits de fabrication de DRT. Sylvalor a aménagé, en 2010, à Ygos-Saint-Saturnin, une aire de stockage de 40 hectares capable d’accueillir et de transformer 250 000 tonnes de bois par an en plaquettes.

Un projet industriel au profit de l’économie locale« Avec Solarezo, entreprise française implantée à Pontonx et spécialiste des énergies renouvelables et sa filiale Sylvalor, le projet biomasse de DRT rassemble autour de lui des industriels ayant fait le choix du développement durable » plaide Hugues Maubour-guet. Ce dernier poursuit : « cette réa-lisation soutient la filière bois énergie qui nécessite une structuration autour de projets majeurs, en lui apportant un débouché à long terme ». Hugues Maubourguet souligne encore l’inté-rêt de mettre en place des plateformes de biomasse sur le lieu même de la consommation. Ainsi, Sylvalor réflé-chit à l’installation d’une plateforme plus proche de la centrale de cogéné-ration et ainsi optimiser la logistique d’approvisionnement. Hugues Mau-bourguet ajoute : « Notre projet a été pensé de manière à ne pas concurren-cer les industries du territoire Côte Landes Nature utilisant la filière bois ».

La future chaudière Biomasse

Page 7: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 7

LA CEntRALE bIomASSE En ChIffRES

• 50 millions d’euros d’in-vestissement

• Plus de 50 emplois directs et indirects

• 140 000 tonnes/an de bio-masse valorisée

• 9 millions d’euros/an injectés dans la filière bois

• 300 000 Mwh/an d’élec-tricité et d’énergie thermique produits

• Plus de 60% d’efficacité énergétique contre 55% pour une centrale classique

• 20 000 tonnes de CO2 d’origine fossile évitées par an

Pour répondre aux besoins des chau-dières locales de nouveaux itinéraires sylvicoles voient le jour. Ainsi ces jeunes plantations organisées selon une disposition particulière des plants. Julien Goullier, conseiller forestier à la Chambre d’Agriculture explique : « La plantation classique sur laquelle les pins sont espacés d’environ 4 m entre les lignes et d’environ 2 m sur la ligne (1250 tiges/ha), est remplacée sur cer-taines parcelles par des plantations à plus forte densité avec des maillages différents. Il est possible ainsi de voir des plantations avec certaines lignes

doublées à 1 m (2500 tiges/ha). L’ob-jectif est de produire d’une part du bois énergie et d’autre part du bois sur une même parcelle. En termes de fonctionnement : la sur-densité mise en place lors de la planta-tion sera exploitée à environ 8-10 ans ; ces petits arbres seront alors broyés et destinés aux chaudières. Les arbres restants poursuivront leur croissance afin de produire des pins plus gros, destinés à la production des autres produits en bois (panneaux en bois – caisse – palette – parquet – char-pente...).

Le Conseil général a lancé en février 2012, avec la Pré-fecture et les partenaires de la forêt, une opération per-mettant aux propriétaires qui ont moins de 4 ha sinis-trés, d’obtenir des subventions destinées au nettoyage et à la reconstitution des parcelles. Le Conseil général finance l’animation de regroupe-ment des petites propriétés. Les propriétaires de 1 à 10 hectares seront informés par courrier du déroulement de l’opération. Un technicien animera des réunions ainsi que les opé-rations de regroupement sur le canton de Castets. Il s’agit de Pierre Teyssier du Centre Régional de la Propriété Forestière. Tél. : 06 78 71 78 24

DES AIDES PoUR LES PEtItS PRoPRIétAIRES SInIStRéS

fournir du bois énergie Plateforme de stockage

Page 8: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe8

Quelques décennies après l’abandon de la pratique du gemmage dans les forêts landaises, la conjoncture internatio-nale du marché de la résine pourrait offrir une opportunité afin de relancer avec profit cette activité qui constitua une part importante de l’identité de nos territoires du Pinhadar.

Une demande en expansionL’industrie française consomme an-nuellement 30.000 tonnes de résine en grande partie importée essentiel-lement de Chine et du Brésil. Cepen-dant les observateurs constatent que la demande mondiale de résine ne ces-sant de croître, les producteurs actuels peinent à honorer leurs propres besoins en gemme. La ressource surexploitée, notamment en Chine, selon l’expert brésilien Ale-jandro Cunningham, commence à atteindre le stade de la raréfaction. La main-d’œuvre étant peu rémunérée, le métier de gemmeur n’attire plus les ci-toyens chinois et brésiliens. En raison de la demande forte les prix de la résine flambent. Dans ce contexte, la ressource forte-ment présente en Aquitaine, en Es-pagne et au Portugal, bénéficie d’un atout qualitatif qui manque à la pro-duction chinoise : nos forêts sont éco certifiées et gérées selon les normes du

développement durable. Les proprié-tés chimiques de la résine européenne assureraient une grande polyvalence d’utilisation de sa colophane, et sa té-rébenthine contrairement aux concur-rents des autres continents, ne contient pas de composants irritants pour les usages cosmétiques.

Des partenaires pour une relance en AquitaineL’institut Rescoll à Pessac mène une étude de relance de l’activité de gem-mage en Aquitaine et dans le sud de l’Europe, financée par l’Union euro-péenne et par l’Espagne. Afin de mener à bien ce projet nommé Sust-Forest, Rescoll s’est associé avec l’As-sociation pour le Développement et la Recherche en Aquitaine et le Pôle de compétitivité Xylofutur créé par la Fédération des industriels du bois d’Aquitaine. L’État, le Conseil régio-nal d’Aquitaine, soutiennent ces ini-tiatives. Outre l’étude des conditions favorables du marché, la réflexion de Rescoll porte sur le statut du futur gemmeur qui, outre l’accomplissement des campagnes saisonnières de gem-mage, pourrait, le restant de l’année, assurer des activités complémentaires d’entretien de la forêt. L’étude de nou-velles techniques de gemmage est éga-lement privilégiée par Rescoll.

emploi

vers le retour des yemiés 1 ? La relance du gemmage dans les Landes est-elle possible et rentable ? Oui répondent les organisateurs des colloques internationaux organisés à Gradignan à la fin de l’année 2012 et à Madrid en mars 2013.

LA méthoDE CoUREAU

Claude Coureau ancien gemmeur a mis au point, en 1996, un nouveau procédé de récolte de la résine : une seule entaille et l’application d’une pâte neutre permet en recueillant la gemme dans une poche plastique, de réduire le pourcentage d’impureté et la teneur en eau.

Plus de 85% de la gemme se décante naturellement dans la poche : la térébenthine en haut, la colophane en bas obtenue avant distillation serait de bien meilleure qualité que la production chinoise.

Le gemmage à l’ancienne 1 Gemmeurs en gascon

Page 9: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 9

spoRt natuRe

oxygène, chlorophylle et basket Côte Landes Nature soutient deux courses nature rassemblant des sportifs venus des quatre coins de France.

7e édition du trail du marensin du 23 au 24 mars 2013 à vielle-St-gironsCette course à pied nature a déjà sept ans : l’âge de raison. Dans la symbo-lique de diverses traditions le chiffre « sept » signifie la totalité en mouve-ment, le dynamisme absolu ! Venus de tout l’hexagone et même de Suisse, environ 400 compétiteurs, femmes et hommes, convergent sur Vielle-Saint-Girons. L’ambiance, l’originalité du site, ont enflammé le mundillo de la course nature. Un succès qui a bien sûr des retombées économiques intéressantes dans le cadre d’une saison printanière de plus en plus goûtée par les amateurs de paysages préservés.Gérard Roulet, grand arpenteur tout terrain, fringant marathonien, est l’ini-tiateur de cette aventure. Le Saint-Gi-ronnais désire faire découvrir une part du patrimoine naturel et culturel de son Marensin aux adeptes des courses de fond. Créateur de la section Sport

Nature du Foyer d’Éducation Perma-nente de Vielle-Saint-Girons, Gérard Roulet réussit à mobiliser 85 bénévoles pour organiser cet événement.La manifestation se déroule sur deux jours et se décline en trois proposi-tions : la « Marensinote » (15km), la « Marensine » (30km) et le « 40560 », code postal de Vielle-saint-Girons, permettant aux costauds de cumuler Marensinote et Marensine soit 45Km. Les amateurs de rando pédestre n’ont pas été oubliés : ils peuvent s’inscrire en marche nordique sur 10km ou en allure libre sur 8km.

LES LUCIoLES DU tRAIL

Le samedi 23 mars le départ est à 19h15 de la plage de Saint-Girons, en semi-nocturne pour un défilé de lucioles en bas-kets, la tête ceinte de frontales, à travers les sables, les tucs, les sentiers forestiers, durant 15km, avec dénivelés, sur les traces de l’ancien village enfoui sous les dunes. Les bandas sont au rendez-vous afin de donner des ailes aux coureurs et le ravi-taillement, prévu au quartier Gracian, est devenu une étape culte particulièrement appré-ciée des participants pour sa convivialité. Un repas revi-gorant conclut cette épreuve. Le dimanche à 9 heures départ pour 30km avec un challenge par équipe de trois coureurs.

Depuis que la confrérie castésienne des « Coud’agiles » a débuté la grande aventure du Raid landais, douze années se sont écoulées ! La joyeuse et intrépide bande présidée par Sébastien Camin organise toujours cet événement phare de l’automne avec amis et parents : en tout 120 bénévoles. L’édition 2013 du Raid landais a franchi un palier supplémentaire en pro-fessionnalisant la communication et en faisant appel à un VRP du sport, Jacques Lajuncomme, muni d’un solide dossier, afin de rechercher de nouveaux partenaires parmi les grandes marques de produits sportifs. Autre nouveauté : le Raid landais est une épreuve reconnue du champion-nat de France des raids nature, ce qui amènera encore de nouvelles équipes dans la compétition landaise. Cette fois, le Raid partira de Saint-Vincent-de- Tyrosse le 5 octobre 2013 pour rejoindre Castets le soir où, dans une ambiance

festive, les sportifs engouffrent une quantité phénoménale de pâtes ! Les athlètes seront acheminés sur Pontonx d’où ils partiront, dimanche 6 octobre, vers Saint-Paul-Lès-Dax ville-arrivée. Les équipes effectuent toujours le parcours en course pédestre, à VTT, sur des rollers, en canoës-kayacs et bien sûr dans la bonne humeur l’essentiel étant de par-ticiper.

à CAStEtS éPICEntRE DU RAID LAnDAIS

Une des épreuves du Raid : le kayak

Page 10: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe10

patRimoine

« c » comme castets Le territoire de Côte Landes Nature recèle un patrimoine historique peu connu. Notre bulletin débute une tournée de nos dix communes en suivant l’ordre alphabétique.

1 Cette première période historique est située environ entre 27 avant Jésus- Christ et 193 après Jésus-Christ2 « Histoire du Marensin » J.J Taillentou Ed. Princi Negue 2002 pages 20-23

Le latin « castrum » signifiant « camp provisoire », « enceinte fortifiée » et le gascon « Casteth », « château » en fran-çais, expliqueraient le sens du nom « Castets ». La configuration des lieux et l’archéologie attesteraient la pré-sence antique d’ouvrages de défense, sur notre chef-lieu de canton. Le site originel du village est constitué par un plateau aux flancs escarpés avec deux ruisseaux, l’Escourion et la Palue, creusant deux vallées profondes.À cent mètres du bourg, route de Lin-xe, le « Tuc dous Becuts » (promontoire des ogres) attira l’attention d’Eugène Dufourcet président de la Société de Borda de 1890 à 1900. Féru d’archéo-logie, il entreprit, en 1871, des fouilles en ce lieu. Il mit au jour des pans de mur et des briques semblables à celles des remparts de Dax, un fourneau

fait de pierres calcinées, des scories de fer, un amas de matières résineuses et de goudron vestiges d’un atelier de production de fer et de goudron daté approximativement du Ve siècle de notre ère. L’ancienneté de cette activité

ici a été récemment confirmée par le Centre de Recherche Archéologique des Landes, à l’occasion de la sur-veillance d’un labour forestier sur une parcelle située entre Castets et Taller. Les archéologues ont recueilli des tes-

sons de vases, d’amphores révélant un habitat du Ier siècle de notre ère et des résidus de coulées de métal, des frag-ments de terre cuite, des blocs ferreux, des tessons de céramiques évoquant la présence d’un atelier de production de fer daté du Haut-Empire romain1.

Lieu de passage ?Suite aux recherches effectuées par Michel Mazarico, Jean-Jacques Taillentou, Président de Mémoire en Marensin, s’appuyant sur « l’Itinéraire d’Antonin », texte daté du IIIe siècle après J.C., estime que la voie antique menant de Bordeaux aux Asturies tra-versait une partie du Marensin. De Saint-Julien-En-Born, la voie pou-vait obliquer à l’est de Mixe par Vigna-cot et Lugadet vers les quartiers de La-baste et Foydony, à Linxe, passant au

Castets : un village sur un site fortifié ?

Ruisseau des forges

Page 11: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 11

3 « Les forges de Castets » Bulletin de Mémoire en Marensin n°17 2006 page 115.

lieu dit Bios pour aborder le quartier de Houas, à Castets, et suivre le tracé de la route actuelle vers Dax2.Avec l’ère chrétienne, une chapelle est attestée à Houas. Une cloche du XVe

siècle, provenant de ce lieu de culte, orne, aujourd’hui, une façade de l’église de Castets. Une voie, au Moyen-Âge, passait par la rue du Lavoir, la rue de l’Église et la rue des Forges : un édit de Louis XI, daté de 1464, créa un relais de poste dont le bâtiment subsisterait rue du Lavoir.

Les forgesRue des Forges, des ruines et des mai-sons ouvrières témoignent de la pré-sence d’une industrie métallurgiste entre 1820 et 1905. D’après l’étude3

effectuée par Pierre Laforie, de Mé-moire en Marensin, le fondateur des forges de Castets, François Dubourg, né en 1774 en Gironde, fut, dès l’âge de douze ans, employé par le Marquis de Lur Saluce aux forges d’Uza. Il gravit les échelons au sein de l’en-treprise et achète, à Castets, avec un associé, un domaine, comprenant un moulin à scie et un moulin à farine actionnés par une chute d’eau. Le site semble idéal pour implanter un haut-fourneau et des forges. La proximité de Saint-Paul-Lès-Dax et de Soustons où abonde le minerai de fer, la forêt marensine favorable à la production de charbon, plaident en faveur du projet. Ce dernier, autorisé par décret de Napoléon 1er, est interrompu avec la chute de l’Empire. Le nouveau Préfet des Landes, le Ba-ron d’Haussez, partisan du progrès social par le développement de l’agri-culture et de l’industrie, soutient la requête de Dubourg auprès du Conseil du Roi. Le 17 juin 1819, l’installation d’un haut-fourneau et de deux feux d’affine-rie à Castets est autorisée. L’entreprise prospère et interrompt son activité en 1919.

AUtRES CURIoSItéS

Le monument aux morts de Cas-tets œuvre du sculpteur Edouard Cazaux représente une landaise te-nant une brassée de coquelicots, la tête appuyée contre une stèle ornée de croix. Dans la mythologie grecque, le coquelicot symbolise pour Démé-ter, déesse des moissons et mère éplorée, le retour sur terre de sa fille enlevée au séjour des morts. La partie ancienne du siège de Côte Landes Nature, outre ses

poutres apparentes, et ses murs de torchis (remplacé par de la chaux et du chanvre) présente une étran-geté : sur une poutre extérieure est sculptée une tête dont le crâne est surmonté de motifs floraux. Ce type d’ornementation sur les façades des maisons est essentiel-lement observé, en France, sur des demeures bâties entre l’époque médiévale et le XVIIe siècle.

Monument aux morts réalisé par Edouard Cazaux.

Page 12: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe12

solidaRité

une coopération sahel-marensin Parce que la sécurité et l’équilibre économico-politique du monde dépendent de la coopération entre les pays du nord et du sud, une association léonnaise organise des échanges entre un village du Sud-mauritanien et notre territoire.

1 Voir article sur le net de Cheikhany Ould Sidina expert mauritanien en développement

L’actualité de ces dernières semaines, avec l’intervention française au Mali visant à stopper la mainmise des groupes djihadistes sur le pays, a mis en lumière cette zone géographique du Sahel caractérisée par la transition entre le désert du Sahara au nord et la savane au sud. La Mauritanie au nord-ouest du continent africain est comprise dans cet espace avec le Mali, le Sénégal, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le Dar-four etc… La Mauritanie est peuplée au nord essentiellement par des blancs d’origine berbère et arabe appelés Maures blancs, métissés aujourd’hui de Maures noirs, anciens esclaves de leurs homonymes blancs. Au sud, le pays est peuplé d’ethnies noires. À la raréfaction des pluies entraînant la sécheresse, à la spécula-tion financière mondiale sur les den-rées agricoles, s’ajoute le phénomène dramatique d’accaparement de mil-liers d’hectares de terres fertiles en

bordure des fleuves Niger et Sénégal, notamment par des pays du Golfe pro-ducteurs de pétrole comme l’Arabie Saoudite mais aussi l’Inde ou la Chine, pour développer à leur profit la culture intensive, mécanique et chimique de riz. La population tente de s’opposer à ces projets mais c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer.

Immigration vers les pays richesFaute de véritables cadastres attestant de leur propriété, les paysans locaux sont spoliés, souvent avec l’aval de l’État et chassés de leurs lopins de terre sur lesquels ils produisent de la polycul-ture vivrière. Ils n’auront d’autres alter-natives que de rejoindre les bidonvilles des grandes cités et les jeunes gens de rechercher un hypothétique salut dans l’immigration vers les pays riches. La spéculation sur les céréales par l’agro-business international, l’accaparement de terres par des sociétés étrangères agroalimentaires générant famine,

destruction des rares arbres existants et exode des populations, indiquent bien que cette situation dramatique a des conséquences sur nos sociétés occidentales : la sécurité, l’équilibre économique et politique du monde dé-pendent aussi de la nature des rapports établis entre les pays du nord et du sud. L’agglomération de Boghé, concernée par les spoliations de terres, est située sur la rive mauritanienne du fleuve Sé-négal. Elle est constituée de plusieurs villages dont Dioullom qui entretient des relations privilégiées avec la com-mune de Léon grâce à l’association « Coopération sans frontière » présidée par Jean-Paul Babut.

Des projets de développement durableLe 26 novembre 2011 une convention de coopération entre les communes de Léon et de Boghé-Dioullom a été signée. Cette convention a permis notamment d’amorcer quelques projets concrets. En compagnie de trois autres membres de l’association léonnaise, Laurent Brassenx qui, à Léon dirige une en-treprise d’entretien et de création d’es-paces verts, a apporté à Boghé-Dioul-lom, auprès des responsables locaux de coopératives agricoles, des informa-tions et une expertise visant à mettre en place des techniques de culture rai-sonnées et durables limitant l’usage des engrais chimiques.Grâce au concours financier du Sydec des Landes, l’assainissement avec forage, construction d’un château d’eau pour l’école du village et pour le dis-pensaire sera réalisé, la commune de Boghé-Dioullom finançant 20 à 40 % du projet. Enfin, une coopérative de

Jean-Paul Babut et Adama Ba maire de Boghé

Page 13: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 13

confection de tissus teints ou brodés, de vêtements, constituée de femmes du village pourra, par l’intermédiaire des membres de l’association Coopération sans frontière vendre ses réalisations sur le marché de Léon. Par ailleurs, Coopération sans fron-tière finance le salaire d’une institutrice afin de scolariser les enfants de Dioul-lom de 6 à 8ans. Un jumelage entre les écoles de Léon et de Boghé-Dioullom est en cours, permettant ainsi aux en-fants de prendre conscience des diffé-rences culturelles et d’être en mesure de les comprendre et de les respecter.

Femmes de la coopérative de tissage

ConvEntIon Léon-DIoULLom

«L’enjeu de cette coopération décentralisée est d’associer les citoyens des deux villages dans une démarche commune de développe-ment économique, social, basée sur une véritable démocratie de partici-pation, d’éveiller l’opinion publique aux difficultés des pays en voie de développement et de favoriser le dialogue des cultures ». La Loi d’orientation du 6 février 1992 reconnaît aux collectivités territoriales l’autorité de mener des actions internationales après signa-ture d’un partenariat avec une col-lectivité locale étrangère et dans les limites de leurs compétences et le respect des engagements inter-

nationaux de la France ». Léon est parmi les premières collectivi-tés territoriales aquitaines réunies au sein des Cités Unies de France (http://www.cites-unies-france.org) qui ont signé de telles conven-tions.

Dioullom

Page 14: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe14

Durant une nuit estivale d’orage et de vent violent, des voleurs emportèrent les énormes baffles et le matériel de projection de Cinélit. Après cet été 2011, le petit cinéma as-sociatif, labellisé « Art et essai », cessa de fonctionner. Les rendez-vous heb-domadaires dans la salle au charme désuet constituaient une part de l’iden-tité litoise au même titre que le rugby, la pinasse, ou les Voix du Marensin.

Les charmes des cinés d’antanDes touristes évoquaient leur bonheur de visionner des films à peine sortis dans les grandes salles urbaines au milieu d’un décor invitant l’imaginaire des spectateurs à retrouver les charmes des cinés d’antan. Ici, les murs, les boi-series, les rideaux, témoignent d’une histoire de salle des fêtes centenaire, de bals, de théâtre amateur, de cinéma d’après-guerre, de pellicules, d’images en noir et blanc, des débuts du techni-color, d’interruption et de renaissance à l’aube des années quatre-vingt avec Cinélit. Le petit cinéma litois a connu d’énormes succès auprès des touristes et des affluences records qui provo-quèrent des sueurs froides aux béné-voles contraints de limiter l’assistance à

deux cents spectateurs pour des raisons de sécurité. Après la nuit des monte-en-l’air digne d’un film noir, des Litois ont refusé de voir leur village amputé de cette part de rêve si nécessaire. Une vingtaine de bénévoles se sont réunis autour de Nicole Faget qui, de-puis longtemps, porte à bout de bras l’aventure de Cinélit.

RenaissanceEn 2012, à l’approche de la manifes-tation « Le Printemps du cinéma », le réseau associatif de distribution Ci-né-Passion Landes, basé à Morcenx, décide de soutenir la renaissance de la toile à Lit-et-Mixe en prêtant du maté-riel. La municipalité envisage de rénover la salle tout en lui conservant son cachet d’antan. Très vite, les bénévoles se re-trouvent pour « toiletter » les locaux de Cinélit. La jolie balustrade de bois, les parquets inusables, les murs, respirent le désir de ne pas inscrire le mot « fin » sur une belle histoire mais plutôt la mention feuilletonnesque « à suivre » ouvrant sur l’espoir de retrouver des images sur le grand écran et puis com-mentées entre amis. La municipalité litoise, dirigée par Bertrand Puyo, a voté une subvention pour la rénovation et l’équipement en numérique. Cette aide précieuse s’ajoute à la subvention accordée par le Centre National du Cinéma qui, en prime, a ajouté un équipement de pro-jection en trois dimensions. Des fauteuils confortables, des rideaux occultant la lumière, des panneaux d’affichage, assureront bientôt un cer-tain confort dans la salle municipale.

loisiRs

le printemps de cinélit Le cinéma associatif de Lit-et-Mixe, grâce au concours de la Municipalité et du CNC, se prépare à vivre une nouvelle histoire de passion et d’aventures dans une salle rénovée, avec un équipement numérique et une vingtaine de bénévoles enthou-siastes.

Pierre Martin et Nicole Faget

Dans l’ancienne cabine de projection

ARt Et ESSAIL’ouverture au public est prévue aux environs des mois d’avril-mai. Cinélit conserve son label « art et essai ». Après des années de services, Nicole Faget a sou-haité quitter la présidence de l’association Cinélit et demeure bénévole. Le Conseil d’Admi-nistration a désigné Pierre Martin pour assumer cette tâche. Longue vie à Cinélit !

CInémA En CôtE LAnDES nAtURELe territoire de Côte Landes Nature n’est pas un désert ciné-matographique : outre le Festi-val de Contis et les films d’au-teurs projetés durant l’année en ce lieu, comme à Lit-et-Mixe, un cinéma associatif existe à Castets classé « Art et essai » avec huit séances hebdoma-daires, débats et films à thème et grands publics. À Léon le cinéma est municipal et intégré au Centre culturel.

Page 15: Côte Landes Nature

CoMMunAuté de CoMMuneS Côte LAndeS nAtuRe 15

enfance

un espace gratuit pour parents et enfants

Nombre d’enfants dans la famille : ............................. âge(s) : .....................................................

Etiez-vous informé(e) de l’existence de ce lieu ?

Si non, pourquoi ? • Je ne peux pas me déplacer

• Je ne suis pas disponible le mercredi matin

• Je n’en ressens pas le besoin

• Autre raison (précisez) ...................................................................................

Que souhaiteriez-vous y trouver ? .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Merci de bien vouloir découper ce questionnaire et le retourner sous enveloppe affranchie avant le 30 avril à l’adresse indiquée au verso.

QUEStIonnAIRE SUR L’ESPACE PAREntS-EnfAntS

OUI NON

Depuis mars 2008 les familles de jeunes enfants habitants sur le terri-toire de la communauté de communes « Côte Landes Nature » peuvent béné-ficier gratuitement de l’Espace Pa-rents-Enfants. Dans ce lieu, installé sur les communes de Vielle-St-Girons et de Lit et Mixe, deux profession-nelles de la petite enfance, Sonia et Marie, accueillent des parents accom-pagnés de leurs enfants âgés de 0 à 6 ans. C’est l’occasion pour les parents de prendre le temps de jouer ou de parti-ciper à un atelier avec leur enfant. Cet espace permet aussi des échanges entre parents, des partages d’expérience. Si vous avez besoin d’un soutien ponc-

tuel dans votre rôle de parent, Sonia et Marie pourront vous conforter dans votre rôle de parent et vous accompa-gner dans vos questionnements.La participation à cet Espace Parents-Enfants est simple : il suffit de pousser la porte… Aucune inscription n’est nécessaire et l’accès est gratuit.Pour connaître les dates et lieux d’ou-verture, rendez-vous sur www.peti-toun.com, rubrique « Espace Parents-Enfants » « Où et quand ».

Quels sont vos besoins ?L’ Espace Parents-Enfants sur les com-munes de Vielle-St Girons et de Lit et

Mixe est ouvert le mercredi matin de 9h30 à 12h.Dans un souci de répondre au mieux à vos besoins, nous vous remer-cions de bien vouloir répondre à ce questionnaire concernant l’Espace Parents-Enfants :

L’Espace Parents-Enfants à Vielle

La Communauté de Communes « Côte Landes Nature » propose un Espace Parents-Enfants sur les communes de Vielle-St-Girons et de Lit-et-Mixe le mercredi matin de 9h30 à 12h.

Page 16: Côte Landes Nature

cultuRe

les choix des lecteursLe « Prix des lecteurs 2012 » manifestation soutenue par Côte Landes Nature et organisée par les médiathèques du Canton a privilégié les grands espaces de l’Amérique du Nord.

Organisé depuis cinq ans par les six médiathèques du Canton et par Côte Landes Nature afin d’encourager la lecture, le prix des lecteurs mobilise les adhérents des bibliothèques muni-cipales de notre territoire pour élire un ouvrage paru en 2012 parmi une sélec-tion proposée par les bibliothécaires.

Plus de 120 inscritsCette année, les auteurs retenus étaient nord-américains et les intrigues des ro-mans sélectionnés se déroulaient dans les grands espaces du nouveau monde. Mercredi 13 février 2013 les anima-trices des six médiathèques ont pro-clamé les résultats du vote : sur les 122 personnes inscrites dans les différentes médiathèques, 91 ont participé au vote ; « Désolation », roman de Davis

Vann emporte l’adhésion des lecteurs avec 21 voix, tandis que Ron Rash avec « Serena » et Richard Russo avec « les

sortilèges de Cap Cod » se partagent la 2ème place avec 18 voix chacun.

Communauté de communes «Côte Landes Nature»Service petite enfance

272, avenue Jean-Noël Serret

40260 Castets

Gérard Subsol remet un prix à une lectrice