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Corrige du TD 2 :
Fonctions simples
1 Exercice 1 : Fonctions elementaires
1.1 Cas f(x) = 2
Il est clair qu’il n’y a aucun probleme de definition et que cette fonction est definiepour tout x reel. De plus, la fonction etant constante le domaine d’arrivee est le single-ton {2} ⊂ R.On a egalement immediatement que pour tout x reel, f(−x) = 2 = f(x) donc la fonctionf est paire.Il s’agit d’une fonction constante, ce qui permet immediatement de tracer le graphe sui-vant :
1
2
3
1 2 3 4−1−2−3−4−5
Cf
1.2 Cas f(x) = 3x− 1
La encore, pas de probleme de definition, la fonction f est definie pour tout x reel. Ledomaine d’arrivee est R tout entier. En effet, si on se fixe y0 un reel, alors l’equation
y0 = f(x) = 3x− 1
a une solution qui est x = y0+13
et donc toute valeur reelle est atteinte par la fonction f
(voir le trace). On a meme obtenu mieux, toute valeur reelle est atteinte une et une seulefois.Pour tout x ∈ R
∗, on af(−x) = −3x− 1 6= f(x)
et pour tout x reelf(−x) = −3x− 1 6= −f(x).
1
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Par consequent, la fonction f n’est ni paire ni impaire. On peut meme deduire de cescalculs qu’une fontion affine x 7→ ax + b est paire uniquement dans le cas ou a = 0 etimpaire dans le cas ou b = 0.Il s’agit d’une fonction affine de pente 3 qui est positif donc la fonction est croissante. Ellecoupe l’axe des abscisses en 3x = 1 (cela correspond a y = 0) soit x = 1
3et d’ordonnee a
l’origine y = −1 (cela correspond a x = 0). On en deduit le trace suivant :
1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
1−1−2
Cf
b
b
1.3 Cas f(x) = −x− 1
Il s’agit a nouveau d’une fonction affine, on reprend donc l’etude precedente. Les domainesde definition et d’arrivee sont a nouveau R tout entier et la fonction n’est ni paire niimpaire.La courbe representative de f coupe l’axe des abscisses en x = 1 et l’ordonnee a l’originevaut ici y = 1. La pente vaut −1 et en particulier, la fonction f est decroissante.
2
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1
2
3
−1
−2
1 2−1−2−3
Cf
b
b
1.4 Cas f(x) = x2
Il s’agit de la fonction carree. Il n’y a pas de probleme de definition, le domaine dedefinition est R et le domaine d’arrivee est R+ puisqu’un carre est toujours positif !On remarque que pour tout x reel,
f(−x) = (−x)2 = x2 = f(x)
et ainsi on en deduit que f est paire.C’est une fonction du cours. On sait que f(0) = 0, f(1) = 1, f ′(0) = 0 et que f estcroissante sur R+ et decroissante sur R−.
1
2
3
1−1−2
Cf
b
bb
3
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1.5 Cas f(x) = −2x2 + 3
Le domaine de definition est une fois encore clairement R tout entier. La fonction arriveegalement dans R et on va voir plus precisement qu’elle arrive dans ]−∞, 3].On a a nouveau pour tout x reel
f(−x) = −2x2 + 3 = f(x)
et f est donc paire.Pour le trace, on sait que multplier la fonction carree par -1 revient a effectuer unesymetrie par rapport a l’axe des abscisses. Ensuite, ajouter 3 a une fonction a pour effetde la decaler de 3 vers le haut. On en deduit que la fonction est decroissante sur R+. Deplus, f ′(0) = 0, f(0) = 3 et f(1) = 1. On en deduit le trace partiel suivant :
0
1
2
3
−1
−2
−3
−4
−5
1
b
b
4
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Puis le trace total apres symetrie par rapport a l’axe des ordonnees :
1
2
3
−1
−2
−3
−4
−5
1−1−2
b
bb
Cf
1.6 Cas f(x) =√x− 1
Cette fois-ci, il faut etre prudent sur le domaine de definition. La racine carree n’est biendefinie que sur R
+ et donc pour que f soit definie, il est necessaire que x − 1 > 0, soitx > 1. On a donc I = [1,+∞[ comme domaine de definition et le domaine d’arrivee estR
+ car la fonction racine carree est toujours positive.
La question de la parite ou de l’imparite ne se pose pas ici puisqu’elle n’a pas de sens. Eneffet, si x ∈ I, alors −x ∈]−∞,−1] et donc −x 6∈ I et f n’est pas definie en −x.
Pour le trace, on invoque le fait que, si g(x) =√x, on a f(x) = g(x − 1) et que par
consequent le graphe de f est celui de g translate du vecteur (1, 0) (soit de 1 vers ladroite). La fonction f est donc strictement croissante sur I et comme g, elle admet unetangente verticale en 1. De plus, f(1) = 0, f(2) = 1. D’ou,
0
1
2
3
1 2 3 4 5 6 7 8 9
b
b
Cf
5
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1.7 Cas f(x) = e2x − 1
La fonction exponentielle est une fonction du cours, elle est definie sur R tout entierdonc f egalement et le domaine d’arrivee de l’exponentielle est R
+∗ donc celui de f est
]− 1,+∞[.
On sait que la fonction exponentielle n’est ni paire ni impaire donc la fonction f n’est nipaire ni impaire non plus.
Ajouter -1 va decaler la courbe de 1 vers le bas et on en deduit le trace suivant :
1
2
3
4
5
6
−1
1−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
b
Cf
1.8 Cas f(x) = ln(2x− 1)
On sait que la fonction logarithme neperien, qui est la reciproque de l’exponentielle, n’estdefinie que sur R+
∗ et donc f n’est definie qu’en les valeurs de x reel telles que 2x− 1 > 0soit x > 1
2et ainsi f est definie sur J =
]
12,+∞
[
. La fonction ln arrive dans R et parconsequent f egalement.
On a comme pour l’exemple 1.6 que la question de la parite ou de l’imparite n’a pasde sens ici.
Si on pose g(x) = ln(2x), on a f(x) = g(
x− 12
)
donc la courbe cherchee est la translationde la courbe de g de 1
2vers la droite et on en deduit le trace suivant :
6
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0
1
2
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4 5 6 7 8 9
b
Cf
2 Exercice 2 : Fonctions elementaires parametriques
2.1 Cas fa(x) = 3x+ a
Ce premier cas est une fonction affine, les domaines de definitions sont donc R. Il n’y apas de valeur critique du parametre a dans ce cas. Le coefficient directeur vaut toujours 3et la fonction est en particulier croissante et toutes les droites vont etre paralleles. Seulel’ordonnee a l’origine depend du parametre a. Elle vaut y = a (faire x = 0). On en deduitdonc les traces suivants (on pourra noter que le cas 1.2 de l’exercice precedent est le casa = −1) :
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1
2
3
4
5
6
7
−1
−2
−3
−4
−5
−6
−7
−8
1−1−2
Cf−2
Cf0
Cf2
b
b
b
b b
2.2 Cas fa(x) = x2 + ax− 1
Il n’y a pas de probleme de definition et la fonction fa est definie sur R tout entier, avaleurs dans R a priori. On deduit les traces suivants du cours sur les trinomes du se-cond degre. En effet, le coefficient de x2 est positif donc la courbe est decroissante sur]
−∞, −a2
]
et croissante sur[
−a2,+∞
[
. On a fa(0) = −1 et le minimum de la fonction
vaut f(
−a2
)
= −a2
4− 1 < 0. On peut voir que la fonction fa change toujours de signe et
qu’il n’y a pas de valeur critique de a et on peut observer que f0 est paire tandis que lescourbes de fa et f−a sont symetriques par rapport a l’axe des ordonnees :
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1
2
3
4
5
6
−1
−2
1 2−1−2−3
Cf−2
Cf2
Cf0
2.3 Cas fa(x) =√3x− a
La fonction n’est bien definie que lorsque
3x− a > 0
soit si x ∈[
a3,+∞
[
. On en deduit comme precedemment la courbe par translation de 3
vers la droite a partir de la courbe de g(x) =√3x et donc fa est strictement croissante
et on a les traces suivants :
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1
2
3
4
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1
Cf−2
Cf2Cf0
2.4 Cas fa(x) = ln(ax+ 1)
La fonction logarithme etant definie sur R+∗ , la fonction fa est definie pour les reels x tels
queax+ 1 > 0.
On voit qu’il y a alors trois cas, soit a = 0 et la fonction est definie sur R tout entier etf0(x) = ln(1) = 0 est la fonction constante egale a 0, soit a > 0 et la condition ci-dessusse reecrit
x > −1
a
et fa est definie sur I =]
− 1a,+∞
[
a valeurs dans R. Enfin, le dernier cas correspond aa < 0 et dans ce cas la condition ax + 1 > 0 se reecrit (diviser par a renverse le sens del’inegalite)
x < −1
a
et la fonction est definie sur I =]
−∞,− 1a
[
.
On n’etudiera pas le cas a = 0 qui est facile et similaire au cas 1.1 de l’exercice precedent.Traitons alors les cas a 6= 0. Dans le cas a > 0, la fonction est la composee de deuxfonctions x 7→ ax + 1 et ln qui sont croissantes, elle est donc croissante et la courbe estune translatee de 1
avers la gauche de la courbe de la fonction x 7→ ln(ax).
Dans le cas a < 0, la fonction est la composee de deux fonctions x 7→ ax + 1 et lnqui sont respectivement decroissante et croissante, elle est donc decroissante et la courbeest une translatee de 1
avers la gauche de la courbe de la fonction x 7→ ln(ax). Pour tracer
la derniere courbe, on pourra remarquer que la courbe de ln(−x) est la symetrique de cellede ln(x) par rapport a l’axe des ordonnees. On peut donc en deduire les traces suivants
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(ou on peut remarquer la symetrie entre les courbes de fa et de f−a) :
1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf−1
Cf1
Cf0
2.5 Cas fa(x) =2x
x2−a
Une telle fraction n’est bien definie que lorsque son denominateur ne s’annule pas. Il y adonc a nouveau trois cas. Soit a < 0 et alors x2 − a > 0 pour tout x reel et donc dans cecas fa est definie sur I = R tout entier et a valeurs dans [−1, 1] comme on le verra. Ledeuxieme cas correspond a a = 0 et dans ce cas,
fa(x) =2
x
est definie sur I = R∗ et fa est alors deux fois la fonction inverse definie dans le cours. On
n’effectuera donc pas ici l’etude de ce cas particulier. Enfin, il reste le cas a > 0 et alorsx2 − a = 0 si, et seulement si, x = ±√
a et par consequent la fonction fa est definie surI = R \ {−√
a,√a}.
On peut remarquer dans tous les cas que le domaine de definition est symetrique parrapport a l’origine et que pour tout x dans I, on a
fa(−x) =−2x
(−x)2 − a= − 2x
x2 − a= −fa(x).
La fonction fa est donc impaire et il suffit de l’etudier sur I+ = R+ si a < 0, I+ = R
+∗
si a = 0 et I+ = R+ \ {√a} lorsque a > 0. Les fonctions polynomiales et inverse etant
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derivable sur leurs domaines de definition, on deduit par composition que fa est derivabledans tous les cas et que pour tout x dans I+, on a en utilisant la formule de derivationd’un quotient,
f ′a(x) =
2(x2 − a)− 2x× 2x
(x2 − a)2= −2
x2 + a
(x2 − a)2.
Le signe de f ′a ne depend donc que de celui de x2+ a. Dans le cas ou a > 0, on a toujours
x2 + a > 0 et donc f ′a(x) < 0 pour x dans I+ et donc fa decroıt strictement sur [0,
√a[ de
fa(0) = 0 verslim
x→√a−
fa(x) = −∞
et decroıt strictement sur ]√a,+∞[ de
limx→
√a+fa(x) = +∞
verslim
x→+∞fa(x) = 0.
Enfin, dans le cas ou a < 0, on a x2 + a < 0 (et donc f ′a(x) > 0) si, et seulement si,
x2 < −a soit si, et seulement si, x ∈ [0,√−a[ tandis que sur [
√−a,+∞[, on a x2 + a > 0
et donc f ′a(x) < 0. On en deduit que fa croıt strictement sur [0,
√−a[ de fa(0) = 0 vers
fa(√−a) = − 1√
−aet decroıt strictement sur [
√−a,+∞[ de fa(
√−a) vers
limx→+∞
fa(x) = 0.
On a en particulier des asymptotes horizontales et verticales d’equations y = 0 et x = 0pour a = 0, y = 0 et x = ±√
a pour a > 0 et y = 0 pour a < 0. On a alors les tableux devariations suivants si a > 0 :
x 0√a +∞
f ′(x) − −
f(x)0&
+∞
−∞& 0
et si a < 0 :
x 0√−a +∞
f ′(x) + 0 −
f(x) 0%− 1√
−a
& 0
On en deduit donc les traces suivants sur I+ :
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0
1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Cf−1
Cf1
Cf0
b
Puis par symetrie, on obtient les traces complets :
1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf−1
Cf1
Cf0
b
13
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2.6 Cas fa(x) = eax + 1
Le domaine de definition est clairement I = R tout entier tandis que le domaine d’arriveeest ]1,+∞[, pour tout reel a. Deux cas se presentent alors, le cas a = 0 etant trivialpuisque dans ce cas la fonction est constante egale a 2 et on retrouve le cas 1.1 de l’exer-cice precedent. Soit a > 0 et on a une fonction exponentielle classique translatee de 1 versle haut. En revanche, si a < 0, on a une fonction du type x 7→ e−x translatee de 1 vers lehaut. On en deduit les traces suivants :
1
2
3
4
5
6
7
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf−1
Cf1
Cf0
3 Fonctions trigonometriques
3.1 Cas f(x) = sin(x− π)
On peut utiliser ici une formule de trigonometrie classique sin(x − π) = − sin(x) qui seretrouve grace au dessin suivant et permettrait de ramener l’etude de f a celle de la fonc-tion bien connue x 7→ sin(x) :
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x
cos(x)
sin(x)
x− π
cos(x− π)
sin(x − π)
M
N
O
I
J
Si on ne connaıt pas cette formule, on peut toujours proceder a l’etude selon la methodehabituelle. On a que la fonction f est definie sur R tout entier, 2π-periodique puisquepour tout x reel,
f(x+ 2π) = sin(x− π + 2π) = sin(x− π) = f(x)
car la foncion sinus l’est et f est d’amplitude 1 puisque la fonction sinus l’est. De pluspar periodicite, il suffit d’etudier la fonction sur une periode [−π, π] et on remarque quef est impaire puisque pour tout reel x,
f(−x) = sin(−x− π) = − sin(x+ π) = − sin(x+ π − 2π) = − sin(x− π) = −f(x)
en utilisant successivement l’imparite et la 2π-periodicite de la fonction sinus. Il suffitdonc d’etudier la fonction sur [0, π] et on obtiendra toute la courbe par symetrie parrapport a l’axe des ordonnees puis translation. Il s’agit d’un sinus dephase de π (la courbeest translatee de π vers la droite), ce qui permet d’obtenir le tableau de variations et lestraces suivants sur [0, π] :
x 0 π2
π
f ′(x) − 0 +
f(x)0&−1%
0
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−1
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b b
b
Puis on effectue la symetrie :
−1
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b b
b
16
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Et enfin, les translations :
−1
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b b
b
3.2 Cas f(x) = cos(
2x+ π
4
)
La fonction f est clairement definie sur R et a valeurs dans [−1, 1]. De plus, la fonctioncosinus etant 2π-periodique, on en deduit que f est π-periodique car pour tout x reel,
f(x+ π) = cos(
2x+ 2π +π
4
)
= cos(
2x+π
4
)
= f(x).
On etudiera donc la fonction sur une periode [0, π]. La fonction n’est ici ni paire niimpaire (mais on verra sur la graphe et on pourrait montrer que sa courbe est symetriquepar rapport a la droite d’equation x = −π
8). L’amplitude de la fonction est ici de 1 car
c’est le cas pour la fonction cosinus. On utilise le fait que la courbe est une translatee decelle de la fonction x 7→ cos(2x) de π
8vers la gauche. On en deduit le tableau de variations
et le trace suivant :
x 0 3π8
7π8
π
f ′(x) − 0 + 0 −
f(x)
√22
&−1%1&
√22
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−1
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b
b
b
b
3.3 Cas f(x) = 3 cos(
x
2 +π
3
)
L’etude est tres similaire au cas precedent. La periode vaut ici 4π et l’amplitude 3. Onpeut donc etudier la fonction sur
[
−2π3,−2π
3+ 4π
]
. La courbe est obtenue par translationde 2π
3vers la gauche a partir de celle de x 7→ 3 cos
(
x2
)
, ce qui permet d’obtenir le tableaude variations et le trace :
x −2π3
4π3
4π − 2π3
f ′(x) − 0 +
f(x)1
&−1%1
18
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1
2
−1
−2
−3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b b
b
b
3.4 Cas f(x) = 12 sin(2x)
Ici, on a clairement que la fonction est definie sur R tout entier, que la periode vaut π,l’amplitude 1
2et que la fonction est impaire. On peut donc directement en deduire le trace
de la fonction sinus. On aboutit au tableau de variations et au trace suivant :
x 0 π4
π2
f ′(x) + 0 −
f(x) 0%1& 0
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−1
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cf
b
b
b
3.5 Cas f(x) = tan(
2x− π
4
)
La fonction tangente est definie sur R \{
±kπ2| k ∈ N
}
donc la fonction f est definie surI = R \
{
−kπ8, 3kπ
8| k ∈ N
}
, a valeurs dans R. La fonction tangente est π-periodique doncla fonction f est π
2-periodique et l’amplitude n’est pas definie pour la fonction tangente ou
alors par convention elle est infinie. On peut alors comme souvent exploiter les symetriesOn a que la courbe est obtenu par translation de π
4vers la droite de celle de x 7→ tan(2x)
qui s’obtient facilement a partir de celle de la tangente. Il peut alors etre bon de noterque f
(
π8
)
= tan(0) = 0. On en deduit le trace suivant :
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1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4−1−2−3−4−5
Cf
b
4 Resolution graphique d’equations
4.1 Cas 3x2 − 2x+ 1 = −2x+ 3
Il s’agit pour le membre de droite d : x 7→ −2x + 3 d’une fonction affine de coefficientdirecteur -2 et d’ordonnee a l’origine 3 tandis que le membre de gauche est un trinomedu second degre que l’on peut etudier de maniere similaire a l’exercice 2. La fonctiong : x 7→ 3x2 − 2x + 1 decroıt sur
]
−∞, 13
]
de +∞ vers 23et croıt sur
]
13,+∞
]
de 23vers
+∞. On obtient alors les traces suivants :
1
2
3
4
5
−1
Cg Cd
0.82−0.82
b
b
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On obtient alors qu’il y a deux solutions : −0.8164965809 et 0.8164965809. Dans ce cas,on aurait pu resoudre explicitement uisque l’equation est equivalente a x2 = 2
3et les deux
solutions sont donc ±√
23.
4.2 Cas e2x+1 = x− 2
Il s’agit pour le membre de droite d : x 7→ x − 2 d’une fonction affine de coefficientdirecteur 1 et d’ordonnee a l’origine -2 tandis que le membre de gauche est une fonctionexponentielle que l’on peut etudier de maniere similaire a l’exercice 1 ou 2. La fonctiong : x 7→ e2x+1 croıt sur R de 0 vers +∞ et vaut e en 0. On obtient alors les traces suivants :
5
10
15
1−1
Cg
Cd
Il n’y a donc pas de solution reelle !
4.3 Cas ln(2x− 1) = x− 1
Il s’agit pour le membre de droite d : x 7→ x − 1 d’une fonction affine de coefficientdirecteur 1 et d’ordonnee a l’origine -1 tandis que le membre de gauche g : x 7→ ln(2x−1)est une fonction logarithme qui se traite comme dans l’exercice 2. Elle est definie pourx > 1
2et croıt strictement de −∞ vers +∞. On obtient alors les traces suivants :
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1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4
Cg
Cd
b
b
2.26
Il n’y a donc pas deux solutions : 1 et 2.256431209.
4.4 Cas ln(3x+ 1) = ln(2x+ 3)
La fonction g : x 7→ ln(3x + 1) est un cas particulier de fonction etudiee dans le cas 2.4de l’exercice 2 et la fonction d : x 7→ ln(2x+ 3) s’etudie de la meme facon. Ces fonctionssont respectivement definies pour x > −1
3et x > −3
2et sont strictement croissantes de
−∞ vers +∞. On obtient les traces :
23
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1
2
3
4
−1
−2
−3
−4
−5
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2
Cd
Cg
b
Il y a donc une unique solution qui vaut 2. La encore il est facile de demontrer ce resultatpuisqu’en prenant l’exponentielle, on obtient que l’equation devient 3x+ 1 = 2x + 3 quidonne bien x = 2.
4.5 Cas sin(2x− π) = x− 1
La fonction d : x 7→ x−1 est la meme que celle du cas 4.3 et la fonction g : x 7→ sin(2x−π)s’etudie de maniere tout a fait analogue au cas 3.1 de l’exercice 3. On en deduit les tracessuivants :
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2013-2014 L1 SNV - Mathematiques
1
−1
−2
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cd
Cg
b
0.35
Il y a donc une unique solution qui vaut 0.35228...
5 Fonctions composees
5.1 Cas f(x) = 2x+ 1 et g(x) = e−x
La fonction g est definie sur R a valeurs dans R+∗ tandis que la fonction f est definie et a
valeurs dans R. La composee f ◦ g est donc bien definie sur R et pour tout x reel,
f ◦ g(x) = f (g(x)) = 2g(x) + 1 = 2e−x + 1
qui est donc a valeurs dans ]1,+∞[. L’etude est tres similaire au cas 1.7 de l’exercice 1.On obtient le trace suivant :
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1
2
3
4
5
6
−1
−2
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1
Cf◦g
De meme, la composee g ◦ f est definie sur R a valeurs dans R+∗ et est donnee pour tout
x reel par(g ◦ f)(x) = g(f(x)) = e−f(x) = e−2x−1.
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On obtient le trace suivant :
1
2
3
4
5
6
−1
−2
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2
Cg◦f
5.2 Cas f(x) = sin(x) et g(x) = x− π
La fonction f est definie sur R a valeurs dans [−1, 1] et la fonction g est definie et avaleurs dans R. Les deux composees ont donc bien un sens et pour tout reel x, on a
(f ◦ g)(x) = f(g(x)) = sin(x− π)
qui est exactement le cas 3.1 de l’exercice 3 dont on ne refait pas l’etude ici.On a d’autre part pour tout reel x
(g ◦ f)(x) = sin(x)− π.
Cette fonction s’etudie exactement comme la fonction sinus, sa courbe representative estsimplement obtenue grace a une translation de vecteur (0,−π).
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−2
−4
1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5−6−7−8−9−10
Cg◦f
5.3 Cas f(x) = ln(2x) et g(x) = e−x + 1
La fonction f est definie sur R+∗ a valeurs dans R tandis que la fonction g est definie sur
R a valeurs dans R+∗ donc les deux composees ont la encore bien un sens. La composee
f ◦ g est definie sur R et pour tout x reel, on a
(f ◦ g)(x) = ln(2e−x + 2).
La fonction x 7→ 2e−x + 2 decroıt strictement tandis que la fonction ln croıt donc parcomposition, on en deduit que la fonction f ◦ g est decroissante. De plus, on pourra utili-ser le fait que (f ◦ g)(0) = ln(4) = 2 ln(2). On en deduit le trace suivant :
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2
4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9−1−2−3−4−5
Cf◦g
b
Il reste alors a traiter g ◦ f qui est definie sur R+∗ et pour tout x > 0,
(g ◦ f)(x) = e− ln(2x) + 1 =1
2x+ 1.
Cette fonction s’obtient par translation de la courbe de x 7→ 12x
de 1 vers le haut. On endeduit le trace suivant :
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2
4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Cg◦f
6 Probleme
Lorsque A = 1 mmol, on aura
q(A) = q(1) = 2 ln(3× 1 + 3) = 2 ln(6) ≈ 3.58mmol.
Si on souhaite doubler la quantite produite, on cherche donc a obtenir 4 ln(6) mmol de E.On cherche donc pour quelle valeur de A on a
4 ln(6) = q(A) = 2 ln(3A+ 3).
On en deduit en prenant l’exponentielle que le A cherche est donne par
e2 ln(6) = 3A+ 3
soit36 = 3A+ 3
qui se resout en A = 11 mmol. Il faut donc produire 11 fois plus de A ! Si on veutetre plus general, si on note a la quantite initiale de A et r la quantite produite de E
correspondante. On cherche une valeur x telle que
2r = q(x) = 2 ln(3x+ 3)
et donc on obtient en prenant l’exponentielle
3(x+ 1) = er
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qui fournit x = er
3− 1.
On a donc que la quantite de E produite depend de B selon la loi :
r(B) =1
2B
qui donne immediatement le trace suivant :
1
2
3
4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Si on souhaite doubler la quantite r de E produite a partir d’une quantite b de B, oncherche a en produire 2r. On cherche donc la valeur de B telle que
2r = r(B).
Or, on a r = 12b et donc en remplacant dans l’expression ci-dessus, on obtient
b = r(B) =1
2B
soit B = 2b. Il faut donc fournir deux fois plus de B, ce qui est tout a fait normal puisquela relation entre les deux est lineaire !
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