contrôle de surveillance de la qualité des masses d'eau souterraine

Contrôle de surveillance de la qualitédes masses d'eau souterraine de la

Guyane conformément à la DirectiveCadre Européenne sur l'Eau : saison

sèche 2007Rapport final

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Février 2008

Géosciences pour une Terre durable

brgm

**

Controle de surveillance de la qualitédes masses d'eau souterraine de la

Guyane conformément à la DirectiveCadre Européenne sur l'Eau : saison

sèche 2007Rapport final

BRGM/RP-56199-FRFévrier 2008

M . ParizotAvec la collaboration de

P. Laporte et B. Joseph

Nom :

Date :

Vérificateur

Signature :

Approbateur

Nom : Ph. W E N G

Date :

Signature :

Le système de management de la qualité du B R G M est certifié A F A Q ISO 9001:2000.


fraction Hégtond» d» ITmtwwnwn*GUYANE

brgm

Mots clés : Réseau de surveillance, DCE, Guyane, qualité, eau souterraine, physico-chimie,éléments majeurs, micropolluants minéraux, micropolluants organiques, produitsphytosanitaires.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Parizot. M., 2008 - Contrôle de surveillance de la qualité des masses d'eau souterraine de laGuyane conformément à la Directive Cadre Européenne sur l'Eau : saison sèche 2007.BRGM/RP-561 99-FR. 100 p., 16 fig., 10 tab., 4 ann.

© BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Mots clés : Réseau de surveillance, DCE, Guyane, qualité, eau souterraine, physico-chimie,éléments majeurs, micropolluants minéraux, micropolluants organiques, produitsphytosanitaires.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Parizot. M., 2008 - Contrôle de surveillance de la qualité des masses d'eau souterraine de laGuyane conformément à la Directive Cadre Européenne sur l'Eau : saison sèche 2007.BRGM/RP-561 99-FR. 100 p., 16 fig., 10 tab., 4 ann.

© BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Surveillance des masses d'eau souterraine de la Guyane : saison sèche 2007

Synthèse

La première campagne d'analyses pour le contrôle de surveillance des masses d'eausouterraine de la Guyane a été menée au mois d'octobre 2007, durant la saison sèche.Le réseau de surveillance qualitatif des eaux souterraines, dressé selon les exigencesde la Directive Cadre Européenne sur l'Eau 2000/60/CE, est constitué de 1 1 stations(1 source, 4 forages destinés à l'AEP et 6 piézomètres).

Afin de satisfaire à la « photographie » des masses d'eau souterraine imposée par laDCE, les analyses effectuées concernent un grand nombre de paramètres :

paramètres physico-chimiques, teneurs en éléments majeurs, matières organiques,matières en suspension, paramètres de minéralisation et de salinité, les composésazotés, les micropolluants minéraux et les molécules phytosanitaires.

Les résultats d'analyses, réalisées dans le cadre de cette étude, ont permis de dresserun état des lieux qualitatif des masses d'eau souterraines de la Guyane. Les valeursseuils permettant la définition du bon état conformément à la DCE ne sont, à l'heureactuelle, pas encore définies. Par conséquent, l'état de certaines masses d'eausouterraine dont il est fait état dans ce document n'est présenté qu'à titre indicatif. Pourcela, les valeurs seuils retenues sont celles, principalement, de l'Arrêté du 1 1 janvier2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinéesà la consommation humaine ainsi que les quelques valeurs de la Circulaire DCE2006/18 relative à la définition du bon état pour les eaux souterraines.

A l'issue de cette campagne d'analyses du réseau de contrôle de surveillance desmasses d'eau souterraine du district hydrographique de la Guyane, seuls 3paramètres, au titre de la DCE, sont susceptibles de déclasser certaines masses d'eausouterraine de la Guyane :

- l'Ammonium (NH4*) pour la masse d'eau Approuague-Kaw (9304) ;

- le Propiconazole (fongicide) pour la masse d'eau Mana-lracoubo (9306) ;

- l'AMPA (metabolite du Glyphosate) pour les masses d'eau Litani-Tampok(9301), Bas Oyapock (9303), Approuague-Kaw (9304), Ile de Cayenne-Comté(9308), Sinnamary-Kourou (9307) et Coswine Démérara II (9311).

Remarque :

Le district hydrographique de la Guyane compte 12 masses d'eau souterraine. Seules11 d'entrés elles sont concernées par cette première campagne du contrôle desurveillance. En effet, la réalisation d'un ouvrage de surveillance, satisfaisant lesexigences de la DCE, sur la masse d'eau de Montjoly (9312), n'a pu être achevéeavant le début de la campagne de prélèvement de 2007.

BRGM/RP-561 99-FR - Rapport final


Synthèse

La première campagne d'analyses pour le contrôle de surveillance des masses d'eausouterraine de la Guyane a été menée au mois d'octobre 2007, durant la saison sèche.Le réseau de surveillance qualitatif des eaux souterraines, dressé selon les exigencesde la Directive Cadre Européenne sur l'Eau 2000/60/CE, est constitué de 1 1 stations(1 source, 4 forages destinés à l'AEP et 6 piézomètres).

Afin de satisfaire à la « photographie » des masses d'eau souterraine imposée par laDCE, les analyses effectuées concernent un grand nombre de paramètres :

paramètres physico-chimiques, teneurs en éléments majeurs, matières organiques,matières en suspension, paramètres de minéralisation et de salinité, les composésazotés, les micropolluants minéraux et les molécules phytosanitaires.

Les résultats d'analyses, réalisées dans le cadre de cette étude, ont permis de dresserun état des lieux qualitatif des masses d'eau souterraines de la Guyane. Les valeursseuils permettant la définition du bon état conformément à la DCE ne sont, à l'heureactuelle, pas encore définies. Par conséquent, l'état de certaines masses d'eausouterraine dont il est fait état dans ce document n'est présenté qu'à titre indicatif. Pourcela, les valeurs seuils retenues sont celles, principalement, de l'Arrêté du 1 1 janvier2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinéesà la consommation humaine ainsi que les quelques valeurs de la Circulaire DCE2006/18 relative à la définition du bon état pour les eaux souterraines.

A l'issue de cette campagne d'analyses du réseau de contrôle de surveillance desmasses d'eau souterraine du district hydrographique de la Guyane, seuls 3paramètres, au titre de la DCE, sont susceptibles de déclasser certaines masses d'eausouterraine de la Guyane :

- l'Ammonium (NH4*) pour la masse d'eau Approuague-Kaw (9304) ;

- le Propiconazole (fongicide) pour la masse d'eau Mana-lracoubo (9306) ;

- l'AMPA (metabolite du Glyphosate) pour les masses d'eau Litani-Tampok(9301), Bas Oyapock (9303), Approuague-Kaw (9304), Ile de Cayenne-Comté(9308), Sinnamary-Kourou (9307) et Coswine Démérara II (9311).

Remarque :

Le district hydrographique de la Guyane compte 12 masses d'eau souterraine. Seules11 d'entrés elles sont concernées par cette première campagne du contrôle desurveillance. En effet, la réalisation d'un ouvrage de surveillance, satisfaisant lesexigences de la DCE, sur la masse d'eau de Montjoly (9312), n'a pu être achevéeavant le début de la campagne de prélèvement de 2007.



Sommaire

1. Introduction 9

2. Campagne de prélèvement de la saison sèche 2007 pour le contrôle desurveillance conformément à la DCE 11

2.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS 11

2.2. LES ANALYSES REALISEES IN SITU ET AU LABORATOIRE 12

2.3- CONDITIONS DE PRELEVEMENT ET DE CONDITIONNEMENT 14

2.4. LES METHODES D'ANALYSES 15

2.4.1. Analyses in situ 15

2.4.2. Modes opératoires au laboratoire 16

3. Résultats et interprétations 19

3.1. LES PARAMETRES NON CONSERVATIFS DE L'EAU. PHYSICO-CHIMIE INSITU 19

3. 1.1. La température 19

3.1.2.LepH 19

3. 1.3. La conductivité 20

3.1.4. L'Oxygène Dissous 21

3. 1.5. Le potentiel d'oxydoréduction 22

3.2. LES MICROPOLUANTS MINERAUX 22

3.2.1. L'Arsenic (As) 22

3.2.2. L'Antimoine (Sb) 23

3.2.3. Le Bore (B) 23

3.2.4. Le Cadmium (Cd) 24

3.2.5. Le Chrome (Cr) 24

3. 2. 6. Le Cuivre (Cu) 25

3.2.7. Les Cyanures (CN-) 25

3.2.8. Le Mercure (Hg) 25

3.2.9.Le Nickel (Ni) 25

3.2.10. Le Plomb (Pb) 26

3.2.11. Le Sélénium (Se) 26

3.2.12. Le Zinc (Zn) 26

3.3. LES COMPOSES AZOTES 26

3. 3.1. Les Nitrates (NO3) 27



Sommaire

1. Introduction 9

2. Campagne de prélèvement de la saison sèche 2007 pour le contrôle desurveillance conformément à la DCE 11

2.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS 11

2.2. LES ANALYSES REALISEES IN SITU ET AU LABORATOIRE 12

2.3- CONDITIONS DE PRELEVEMENT ET DE CONDITIONNEMENT 14

2.4. LES METHODES D'ANALYSES 15

2.4.1. Analyses in situ 15

2.4.2. Modes opératoires au laboratoire 16

3. Résultats et interprétations 19

3.1. LES PARAMETRES NON CONSERVATIFS DE L'EAU. PHYSICO-CHIMIE INSITU 19

3. 1.1. La température 19

3.1.2.LepH 19

3. 1.3. La conductivité 20

3.1.4. L'Oxygène Dissous 21

3. 1.5. Le potentiel d'oxydoréduction 22

3.2. LES MICROPOLUANTS MINERAUX 22

3.2.1. L'Arsenic (As) 22

3.2.2. L'Antimoine (Sb) 23

3.2.3. Le Bore (B) 23

3.2.4. Le Cadmium (Cd) 24

3.2.5. Le Chrome (Cr) 24

3. 2. 6. Le Cuivre (Cu) 25

3.2.7. Les Cyanures (CN-) 25

3.2.8. Le Mercure (Hg) 25

3.2.9.Le Nickel (Ni) 25

3.2.10. Le Plomb (Pb) 26

3.2.11. Le Sélénium (Se) 26

3.2.12. Le Zinc (Zn) 26

3.3. LES COMPOSES AZOTES 26

3. 3.1. Les Nitrates (NO3) 27



3.3.2. L'Ammonium (NH4) 27

3.4. MATIERES EN SUSPENSION ET MATIERES ORGANIQUES OXYDABLES 28

3.4.1.TurbiditéetMES 28

3.4.2. Le Fer (Fe) 29

3.4.3. Le Manganèse (Mn) 30

3.4.4. L'Oxydabilité 30

3.4.5.Le Carbone Organique Dissous (COD) 31

3.5. MINERALISATION ET SALINITE 31

3. 5.1. Silicates (SÍO2) 31

3.5.2. Fluorures (F") 31

3.6. LES ELEMENTS MAJEURS DE L'EAU 32

3.6.1. Balance ionique 32

3.6.2.Les Chlorures (CI-) 33

3-6.3.Les Bicarbonates (HCO3") 34

3.6.4. Les Sulfates (SO/-) 35

3.6.5. Le Calcium (Ca^*) 36

3-6.6. Le Magnésium (Mg^*) 37

3.6.7. Le Sodium (Na*) 38

3.6.8.Le Potassium (K*) 39

3.6-9.Les relations inter-éléments. Les interactions eau-roche 40

3.7. LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES 42

4. Conclusion 47

5. Bibliographie 51

Liste des illustrations

Figure 1 : Flaconnage nécessaire pour l'échantillonnage d'un point 14

Figure 2 : Températures relevées in situ. Saison sèche 2007 19

Figure 3 : pH relevés in situ. Saison sèctie 2007 20

Figure 4 : Conductivités électriques relevées in situ. Saison sèche 2007 21

Figure 5 : Potentiels Redox relevés in situ. Saison sèche 2007 22

Figure 6 : Concentrations en Bore. Saison sèche 2007 24

Figure 7 : Concentrations en Chlorures. Saison sèche 2007 34

Figure 8 : Concentrations en Bicarbonates. Saison sèche 2007 35

Figure 9 : Concentrations en Sulfates- Saison sèche 2007 36



3.3.2. L'Ammonium (NH4) 27

3.4. MATIERES EN SUSPENSION ET MATIERES ORGANIQUES OXYDABLES 28

3.4.1.TurbiditéetMES 28

3.4.2. Le Fer (Fe) 29

3.4.3. Le Manganèse (Mn) 30

3.4.4. L'Oxydabilité 30

3.4.5.Le Carbone Organique Dissous (COD) 31

3.5. MINERALISATION ET SALINITE 31

3. 5.1. Silicates (SÍO2) 31

3.5.2. Fluorures (F") 31

3.6. LES ELEMENTS MAJEURS DE L'EAU 32

3.6.1. Balance ionique 32

3.6.2.Les Chlorures (CI-) 33

3-6.3.Les Bicarbonates (HCO3") 34

3.6.4. Les Sulfates (SO/-) 35

3.6.5. Le Calcium (Ca^*) 36

3-6.6. Le Magnésium (Mg^*) 37

3.6.7. Le Sodium (Na*) 38

3.6.8.Le Potassium (K*) 39

3.6-9.Les relations inter-éléments. Les interactions eau-roche 40

3.7. LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES 42

4. Conclusion 47

5. Bibliographie 51

Liste des illustrations

Figure 1 : Flaconnage nécessaire pour l'échantillonnage d'un point 14

Figure 2 : Températures relevées in situ. Saison sèche 2007 19

Figure 3 : pH relevés in situ. Saison sèctie 2007 20

Figure 4 : Conductivités électriques relevées in situ. Saison sèche 2007 21

Figure 5 : Potentiels Redox relevés in situ. Saison sèche 2007 22

Figure 6 : Concentrations en Bore. Saison sèche 2007 24

Figure 7 : Concentrations en Chlorures. Saison sèche 2007 34

Figure 8 : Concentrations en Bicarbonates. Saison sèche 2007 35

Figure 9 : Concentrations en Sulfates- Saison sèche 2007 36



Figure 10 : Concentrations en Calcium. Saison sèche 2007 37

Figure 11 : Concentrations en Magnésium. Saison sèche 2007 38

Figure 12 : Concentrations en Sodium. Saison sèche 2007 39

Figure 13 : Concentrations en Potassium. Saison sèche 2007 40

Figure 14 : Diagramme Chlorure vs Sodium. Saison sèche 2007 41

Figure 15 : Diagramme Chlorure vs Calcium. Saison sèche 2007 42

Figure 16 : Concentrations en AMPA. Saison sèche 2007 44

Liste des tableaux

Tableau 1 : Réseau du contrôle de surveillance 2007 12

Tableau 2 : Liste des paramètres analysés 13

Tableau 3 : Flaconnage de la campagne de prélèvement pour le contrôle desun/eillance. Saison sèche 2007 15

Tableau 4 : Modes opératoires 17

Tableau 5 : concentrations en Nitrates. Saison sèche 2007 27

Tableau 6 : concentrations en Ammonium. Saison sèche 2007 28

Tableau 7 : concentrations en Fer. Saison sèche 2007 29

Tableau 8 : concentrations en Manganèse. Saison sèche 2007 30

Tableau 9 : balances ioniques. Saison sèche 2007 32

Tableau 10 : concentrations en Propiconazole et Tebuconazole. Saison sèche 2007 44

Liste des annexes

Annexe 1 Carte de localisation des points du réseau de sun/eillance de l'état chimiquedes masses d'eau souterraine de la Guyane 53

Annexe 2 Résultats d'analyses : Physico-chimie 57

Annexe 3 Modes opératoires pour l'analyse des molécules phytosanitaires 67

Annexe 4 Résultats d'analyses : Molécules phytosanitaires 75



Figure 10 : Concentrations en Calcium. Saison sèche 2007 37

Figure 11 : Concentrations en Magnésium. Saison sèche 2007 38

Figure 12 : Concentrations en Sodium. Saison sèche 2007 39

Figure 13 : Concentrations en Potassium. Saison sèche 2007 40

Figure 14 : Diagramme Chlorure vs Sodium. Saison sèche 2007 41

Figure 15 : Diagramme Chlorure vs Calcium. Saison sèche 2007 42

Figure 16 : Concentrations en AMPA. Saison sèche 2007 44

Liste des tableaux

Tableau 1 : Réseau du contrôle de surveillance 2007 12

Tableau 2 : Liste des paramètres analysés 13

Tableau 3 : Flaconnage de la campagne de prélèvement pour le contrôle desun/eillance. Saison sèche 2007 15

Tableau 4 : Modes opératoires 17

Tableau 5 : concentrations en Nitrates. Saison sèche 2007 27

Tableau 6 : concentrations en Ammonium. Saison sèche 2007 28

Tableau 7 : concentrations en Fer. Saison sèche 2007 29

Tableau 8 : concentrations en Manganèse. Saison sèche 2007 30

Tableau 9 : balances ioniques. Saison sèche 2007 32

Tableau 10 : concentrations en Propiconazole et Tebuconazole. Saison sèche 2007 44

Liste des annexes

Annexe 1 Carte de localisation des points du réseau de sun/eillance de l'état chimiquedes masses d'eau souterraine de la Guyane 53

Annexe 2 Résultats d'analyses : Physico-chimie 57

Annexe 3 Modes opératoires pour l'analyse des molécules phytosanitaires 67

Annexe 4 Résultats d'analyses : Molécules phytosanitaires 75



1. Introduction

L'article 8 de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE) du 23 octobre 2000(2000/60/CE) imposait aux Etats membres d'avoir établi, pour 2007, « desprogrammes de surveillance de l'état des eaux afin de dresser un tableau cohérent etcomplet de l'état des eaux au sein de chaque district hydrographique ». Dans ce cadre,un réseau de surveillance de l'état chimique des masses d'eau souterraine du districthydrographique de la Guyane a été dressé (Rapport BRGM/RP-55979-FR).

La présente étude s'inscrit dans le cadre du contrôle de surveillance. L'objectif de cettepremière campagne, ou « photographie », est de « fournir une image cohérente etglobale de l'état chimique des eaux souterraines ». A terme, cette démarche devra« permettre de détecter la présence de tendances à la hausse à long terme de lapollution induite par l'activité anthropogénique ».

La campagne de prélèvement a été effectuée au mois d'octobre 2007, soit à la fin de lasaison sèche.

Les analyses effectuées lors de cette campagne sont très exhaustives. Ce rapport metainsi en évidence les traits majeurs des analyses. II est à noter qu'à ce jour, les valeursseuil pour la définition de l'état des masses d'eau souterraine conformément à la DCEn'ont pas été définies. Elles devront l'être au courant de l'année 2008 à partir du fondgéochimique de chaque district hydrographique. Dès lors, un outil d'aide à la définitionde l'état des eaux souterraines, tel le SEQ-Eau (système d'Evaluation de la Qualité desEaux), devrait voir le jour au début de l'année 2009. D'ici là, seules quelques valeursseuils, exposées dans la Circulaire DCE 2006/18 relative à la définition du bon état desmasses d'eau souterraine, seront utilisées dans cette étude. A titre indicatif, lesrésultats sont comparés aux limites et références de qualité de l'Arrêté du Ministère dela Santé et des Solidarités du 1 1 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualitédes eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées auxarticles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique.



1. Introduction

L'article 8 de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE) du 23 octobre 2000(2000/60/CE) imposait aux Etats membres d'avoir établi, pour 2007, « desprogrammes de surveillance de l'état des eaux afin de dresser un tableau cohérent etcomplet de l'état des eaux au sein de chaque district hydrographique ». Dans ce cadre,un réseau de surveillance de l'état chimique des masses d'eau souterraine du districthydrographique de la Guyane a été dressé (Rapport BRGM/RP-55979-FR).

La présente étude s'inscrit dans le cadre du contrôle de surveillance. L'objectif de cettepremière campagne, ou « photographie », est de « fournir une image cohérente etglobale de l'état chimique des eaux souterraines ». A terme, cette démarche devra« permettre de détecter la présence de tendances à la hausse à long terme de lapollution induite par l'activité anthropogénique ».

La campagne de prélèvement a été effectuée au mois d'octobre 2007, soit à la fin de lasaison sèche.

Les analyses effectuées lors de cette campagne sont très exhaustives. Ce rapport metainsi en évidence les traits majeurs des analyses. II est à noter qu'à ce jour, les valeursseuil pour la définition de l'état des masses d'eau souterraine conformément à la DCEn'ont pas été définies. Elles devront l'être au courant de l'année 2008 à partir du fondgéochimique de chaque district hydrographique. Dès lors, un outil d'aide à la définitionde l'état des eaux souterraines, tel le SEQ-Eau (système d'Evaluation de la Qualité desEaux), devrait voir le jour au début de l'année 2009. D'ici là, seules quelques valeursseuils, exposées dans la Circulaire DCE 2006/18 relative à la définition du bon état desmasses d'eau souterraine, seront utilisées dans cette étude. A titre indicatif, lesrésultats sont comparés aux limites et références de qualité de l'Arrêté du Ministère dela Santé et des Solidarités du 1 1 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualitédes eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées auxarticles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique.



2. Campagne de prélèvement de la saison sèche2007 pour le contrôle de surveillance

conformément à la DCE

2.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS

Dans le cadre de cette campagne de prélèvement en saison sèche destinée àsatisfaire aux exigences de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau en matière dedéfinition de l'état des masses d'eau souterraine, 11 stations (piézomètres, foragesexploités et sources) ont été échantillonnées puis analysées.

Les points échantillonnés sont présentés dans le tableau ci-dessous (tab. 1), ainsi quesur la carte en annexe 1.

N° et nom dela Masse

d'eau

9301

Litani Tampok

9302

Haut Oyapock

9303

Bas Oyapock

9304

ApprouagueKaw

9305

Maroni

9306

Mana Iracoubo

Type massed'eau

Socle

Socle

Socle

Socle

Socle

Socle

Typeouvrage

Forage AEPen activité


Source AEP

Forageabandonné


Piézomètre

Prélèvement

17/10/2007

18/10/2007

18/10/2007

31/10/2007

17/10/2007

09/10/2007

Commune

Maripasoula

Camopi

Ouanary

Régina

Grand-Santi

Iracoubo

Lieu dit -Localisation

Terrain defootball

Dispensaire

Source

Corossony

Ecole

Organabo

BRGM/RP-561 99-FR - Rapport final 11


2. Campagne de prélèvement de la saison sèche2007 pour le contrôle de surveillance

conformément à la DCE

2.1. LOCALISATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS

Dans le cadre de cette campagne de prélèvement en saison sèche destinée àsatisfaire aux exigences de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau en matière dedéfinition de l'état des masses d'eau souterraine, 11 stations (piézomètres, foragesexploités et sources) ont été échantillonnées puis analysées.

Les points échantillonnés sont présentés dans le tableau ci-dessous (tab. 1), ainsi quesur la carte en annexe 1.

N° et nom dela Masse

d'eau

9301

Litani Tampok

9302

Haut Oyapock

9303

Bas Oyapock

9304

ApprouagueKaw

9305

Maroni

9306

Mana Iracoubo

Type massed'eau

Socle

Socle

Socle

Socle

Socle

Socle

Typeouvrage



Source AEP

Forageabandonné


Piézomètre

Prélèvement

17/10/2007

18/10/2007

18/10/2007

31/10/2007

17/10/2007

09/10/2007

Commune

Maripasoula

Camopi

Ouanary

Régina

Grand-Santi

Iracoubo

Lieu dit -Localisation

Terrain defootball

Dispensaire

Source

Corossony

Ecole

Organabo



9307

SinnamaryKourou

9308

Ile de CayenneComté

9309

Sables Blancs

9310

CoswineDémérara 1

9311

CoswineDémérara II

Socle

Socle

Sédimentaire

Sédimentaire

Sédimentaire

Piézomètre

Piézomètre

Piézomètre


Piézomètre

10/10/2007

11/10/2007

09/10/2007

16/10/2007

10/10/2007

Sinnamary

Matoury

Iracoubo

Mana

Macouria

CriqueToussaint

Lac desAméricains

RochesBlanchies

Javouhiey

Matiti

Tableau 1 : Réseau du contrôle de surveillance 2007.

2.2. LES ANALYSES REALISEES IN SITU ET AU LABORATOIRE

Pour tous les points suivis, des analyses physico-chimiques in situ, concernant lesparamètres non conservatifs, ont été effectués.

De plus pour chacun des points, des prélèvements ont été réalisés puis envoyés aulaboratoire. Les éléments majeurs, les traces et la liste des phytosanitaires ont étéanalysées sur les 1 1 points du réseau de surveillance. La liste complète des analysesfigure dans le tableau 2.

La liste des éléments majeurs et des traces correspond à celle imposée par la DCE. II

en est de même concernant la liste des molécules phytosanitaires. Cependant à cettedernière ont été rajoutées des molécules spécifiques à l'agriculture Guyanaise etidentifiées par la DIREN ainsi que d'autres molécules couramment utilisées dansl'agriculture en général et aux Antilles en particulier.

12 BRGM/RP-561 99-FR - Rapport final


9307

SinnamaryKourou

9308

Ile de CayenneComté

9309

Sables Blancs

9310

CoswineDémérara 1

9311

CoswineDémérara II

Socle

Socle

Sédimentaire

Sédimentaire

Sédimentaire

Piézomètre

Piézomètre

Piézomètre


Piézomètre

10/10/2007

11/10/2007

09/10/2007

16/10/2007

10/10/2007

Sinnamary

Matoury

Iracoubo

Mana

Macouria

CriqueToussaint

Lac desAméricains

RochesBlanchies

Javouhiey

Matiti

Tableau 1 : Réseau du contrôle de surveillance 2007.

2.2. LES ANALYSES REALISEES IN SITU ET AU LABORATOIRE

Pour tous les points suivis, des analyses physico-chimiques in situ, concernant lesparamètres non conservatifs, ont été effectués.

De plus pour chacun des points, des prélèvements ont été réalisés puis envoyés aulaboratoire. Les éléments majeurs, les traces et la liste des phytosanitaires ont étéanalysées sur les 1 1 points du réseau de surveillance. La liste complète des analysesfigure dans le tableau 2.

La liste des éléments majeurs et des traces correspond à celle imposée par la DCE. II

en est de même concernant la liste des molécules phytosanitaires. Cependant à cettedernière ont été rajoutées des molécules spécifiques à l'agriculture Guyanaise etidentifiées par la DIREN ainsi que d'autres molécules couramment utilisées dansl'agriculture en général et aux Antilles en particulier.



Physico-chimie in situ

Eléments majeurs

Matières organiquesoxydables

Matières en suspension

Minéralisation et salinité

Composés azotés

Micropolluants minéraux

Micropolluantsorganiques

Environnement rural

TempératureConductivité électriquepHPotentiel d'oxydo-réduction (Eh)Oxygène dissousHydrogène carbonates (HCOa" )

Carbonates (COa^" )

Chlorures (CI' )

Sulfates (So/)Calcium (Ca''* )

Magnésium (Mg^*)Sodium (Na*)Potassium (K* )

Oxydabilité au KMn04 à chaud enmilieu acideCarbone Organique Dissous (COD)TurbiditéFer totalManganèse totalDureté totaleSilicates (SiOz )

Fluorures (F" )

Nitrates (NOa" )

Ammonium (NH/ )

Antimoine (Sb)Arsenic (As)Bore (B)Cadmium (Cd)Chrome total (Cr tot)Cuivre (Cu)Cyanures (CN" )

Mercure (Hg)Nickel (Ni)Plomb (Pb)Sélénium (Se)Zinc (Zn)

La liste des moléculesphytosanitaires sera celleanalysable par le départementd'analyse du BRGM

Tableau 2 : Liste des paramètres analysés.



Physico-chimie in situ

Eléments majeurs

Matières organiquesoxydables

Matières en suspension

Minéralisation et salinité

Composés azotés

Micropolluants minéraux

Micropolluantsorganiques

Environnement rural

TempératureConductivité électriquepHPotentiel d'oxydo-réduction (Eh)Oxygène dissousHydrogène carbonates (HCOa" )

Carbonates (COa^" )

Chlorures (CI' )

Sulfates (So/)Calcium (Ca''* )

Magnésium (Mg^*)Sodium (Na*)Potassium (K* )

Oxydabilité au KMn04 à chaud enmilieu acideCarbone Organique Dissous (COD)TurbiditéFer totalManganèse totalDureté totaleSilicates (SiOz )

Fluorures (F" )

Nitrates (NOa" )

Ammonium (NH/ )

Antimoine (Sb)Arsenic (As)Bore (B)Cadmium (Cd)Chrome total (Cr tot)Cuivre (Cu)Cyanures (CN" )

Mercure (Hg)Nickel (Ni)Plomb (Pb)Sélénium (Se)Zinc (Zn)

La liste des moléculesphytosanitaires sera celleanalysable par le départementd'analyse du BRGM

Tableau 2 : Liste des paramètres analysés.



Figure 1 ; Ftaconnage nécessaire pour l'échantillonnage d'un point.

2.3. CONDITIONS DE PRELEVEMENT ET DE CONDITIONNEMENT

Selon les sites, les méthodes de prélèvement ont été différentes :

- source : prélèvement direct ;

- forage d'exploitation A E P : prélèvement au robinet ;

- piézomètre : pompage puis prélèvement à l'aide d'un échantillonneur enpolyethylene à usage unique.

Avant prélèvement, chaque piézomètre est pompé sur une durée comprise entre 30minutes et 2 heures afin de renouveler l'eau dans l'ouvrage et faire disparaître laturbidité. Pour cela, une p o m p e immergée de 2 pouces de diamètre est utilisée.

L'eau prélevée est ensuite répartie dans différents flaconnages (fig. 1) selon letableau 3 :

Analyse

Turbidité

T A - T A C - T H

Type flacon

Polyethylene

Polyethylene

N b flacons

1

1

Action

Eau brute

Filtration

14 BRGM/RP-56199-FR - Rapport final


Anions

AMPA

CN-T Libre

Cations

Fer Total

COQ

Hg

Oxydabilité

Phytosanitaires

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Verre

Verre

Verre

Verre ambré 1 1 6

Filtration

Eau brute

Eau Brute + NaOH pH>10

Filtration + HNO3 pH<2

Eau brute + HNO3 pH<2

Filtration + H2SO4 pH<2

Filtration HNO3 pH<2 + 25gouttes KzCrOr

Eau Brute + H2SO4 pH<2

Eau Brute

Tableau 3 : Flaconnage de la campagne de prélèvement pour le contrôle de surveillance.Saison sèche 2007.

Le pH des eaux acidifiées (pH< 2) est vérifié à l'aide de papier pH. L'ensemble desflacons est transporté dans des glacières maintenues à basse température parl'intermédiaire de carboglace achetée le jour même des prélèvements. Une fois laglacière pleine, elle est envoyée au laboratoire du BRGM agréé COFRAC viaChronopost et réceptionnée dans les 48 heures pour analyses.

Pour chaque échantillon, un flacon en verre ambré d'un litre a été conservé au BRGMGuyane pour palier à une éventuelle perte ou casse pendant le transport ou pour uneanalyse de contrôle.

2.4. LES METHODES D'ANALYSES

2.4.1. Analyses in situ

Les appareils utilisés sur le terrain lors des campagnes de prélèvements sont lessuivants :

- bandelettes pH 1 -12 ;

- pompe à vide Sartorius et filtres cellulose 0.45 pm ;

- Multiparamètres WTW Multiline P4 ;



Anions

AMPA

CN-T Libre

Cations

Fer Total

COQ

Hg

Oxydabilité

Phytosanitaires

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Polyethylene

Verre

Verre

Verre

Verre ambré 1 1 6

Filtration

Eau brute

Eau Brute + NaOH pH>10

Filtration + HNO3 pH<2

Eau brute + HNO3 pH<2

Filtration + H2SO4 pH<2

Filtration HNO3 pH<2 + 25gouttes KzCrOr

Eau Brute + H2SO4 pH<2

Eau Brute

Tableau 3 : Flaconnage de la campagne de prélèvement pour le contrôle de surveillance.Saison sèche 2007.

Le pH des eaux acidifiées (pH< 2) est vérifié à l'aide de papier pH. L'ensemble desflacons est transporté dans des glacières maintenues à basse température parl'intermédiaire de carboglace achetée le jour même des prélèvements. Une fois laglacière pleine, elle est envoyée au laboratoire du BRGM agréé COFRAC viaChronopost et réceptionnée dans les 48 heures pour analyses.

Pour chaque échantillon, un flacon en verre ambré d'un litre a été conservé au BRGMGuyane pour palier à une éventuelle perte ou casse pendant le transport ou pour uneanalyse de contrôle.

2.4. LES METHODES D'ANALYSES

2.4.1. Analyses in situ

Les appareils utilisés sur le terrain lors des campagnes de prélèvements sont lessuivants :

- bandelettes pH 1 -12 ;

- pompe à vide Sartorius et filtres cellulose 0.45 pm ;

- Multiparamètres WTW Multiline P4 ;



- électrode pH / Température / Redox : Ph Sen Tix 20 :

o domaine de mesure pH : -2.00 à 19.99 pH, 0.01 ± pH ;

o domaine de mesure Eh mes : +- 1250 mV, ± 0.1 mV ;

o domaine de température : -5.0 à +105.0 °C, ± 0.1 °C.

- électrode de Conductivité / Température / Salinité : Tetra Con 325 :

o domaine de mesure : IpS/cm à 500 mS/cm ;

o domaine de mesure température : -5.0 à +105.0 °C, ± 0.1 °C.

- électrode Oxygène dissous : CellOx 325 :

o domaine de mesure de : 0.0 à 90.0 mg/l et 0 à 600%.

2.4.2. Modes opératoires au laboratoire

Les modes opératoires utilisés par le laboratoire du BRGM sont présentés dans letableau 4 :

Eléments

Ar, Cd, Cu, Pb, Se, B,

Cr, Ni, Sb, Zn, MnTot,Minéralisation

CNTot

Cl, SO4, NO3

NH4

Mode Opératoire

MO108

MOI 92

NF EN ISO 10304

NF EN ISO 11732

Code SANDRE

266

611

Intitulé

Analyse d'élémentstraces par ICP/MS

Dosage desCyanures dans leseaux en flux continu

Méthode parchromatographieionique DIONEXselon NF EN ISO10304-1 pour leseaux faiblementcontaminées et NFEN ISO 10304-2 pourles eaux usées.Evaluation des airesdes pics

Détermination de



- électrode pH / Température / Redox : Ph Sen Tix 20 :

o domaine de mesure pH : -2.00 à 19.99 pH, 0.01 ± pH ;

o domaine de mesure Eh mes : +- 1250 mV, ± 0.1 mV ;

o domaine de température : -5.0 à +105.0 °C, ± 0.1 °C.

- électrode de Conductivité / Température / Salinité : Tetra Con 325 :

o domaine de mesure : IpS/cm à 500 mS/cm ;

o domaine de mesure température : -5.0 à +105.0 °C, ± 0.1 °C.

- électrode Oxygène dissous : CellOx 325 :

o domaine de mesure de : 0.0 à 90.0 mg/l et 0 à 600%.

2.4.2. Modes opératoires au laboratoire

Les modes opératoires utilisés par le laboratoire du BRGM sont présentés dans letableau 4 :

Eléments

Ar, Cd, Cu, Pb, Se, B,

Cr, Ni, Sb, Zn, MnTot,Minéralisation

CNTot

Cl, SO4, NO3

NH4

Mode Opératoire

MO108

MOI 92

NF EN ISO 10304

NF EN ISO 11732

Code SANDRE

266

611

Intitulé

Analyse d'élémentstraces par ICP/MS

Dosage desCyanures dans leseaux en flux continu

Méthode parchromatographieionique DIONEXselon NF EN ISO10304-1 pour leseaux faiblementcontaminées et NFEN ISO 10304-2 pourles eaux usées.Evaluation des airesdes pics

Détermination de



Ca, Mg, SÍO2, K, Na,FeTot

Oxydabilité

CO3, HCO3

Hg

COD

MES

THY (TitreHydrotimétrique)

F

NF EN ISO 11885

NF EN ISO 8467

NF EN ISO 9963-1

NF EN 13506

NF EN 1484

NF EN 872

NF T 90-003

NF T 90-004

306

298

234

428

274

610

7

606

l'azote ammoniacaldans les eaux paranalyse en flux (FFAet FIA) et détectionspectrométrique

Analyse par ICP -spectrométried'émission

Détermination del'indice permanganatepar volumétrie

Alcalinité TA/TAC parpotentiométrie selonNF EN ISO 9963-1,CO3/HCO3 calculés àpartir des valeurs del'alcalinité

Dosage du Mercuretotal parspectrométrie àfluorescenceatomique

Méthode paroxydation persulfatede sodium à chaud

Filtration sur filtreSartorius type 13440.

Méthode titrimétriqueà l'EDTA

Méthode parpotentiométrie(électrode combinée)

Tableau 4 : Modes opératoires.

Les modes opératoires concernant l'analyse des molécules phytosanitaires sontdétaillés en annexe 3.



Ca, Mg, SÍO2, K, Na,FeTot

Oxydabilité

CO3, HCO3

Hg

COD

MES

THY (TitreHydrotimétrique)

F

NF EN ISO 11885

NF EN ISO 8467

NF EN ISO 9963-1

NF EN 13506

NF EN 1484

NF EN 872

NF T 90-003

NF T 90-004

306

298

234

428

274

610

7

606

l'azote ammoniacaldans les eaux paranalyse en flux (FFAet FIA) et détectionspectrométrique

Analyse par ICP -spectrométried'émission

Détermination del'indice permanganatepar volumétrie

Alcalinité TA/TAC parpotentiométrie selonNF EN ISO 9963-1,CO3/HCO3 calculés àpartir des valeurs del'alcalinité

Dosage du Mercuretotal parspectrométrie àfluorescenceatomique

Méthode paroxydation persulfatede sodium à chaud

Filtration sur filtreSartorius type 13440.

Méthode titrimétriqueà l'EDTA

Méthode parpotentiométrie(électrode combinée)

Tableau 4 : Modes opératoires.

Les modes opératoires concernant l'analyse des molécules phytosanitaires sontdétaillés en annexe 3.



3. Résultats et interprétations

3.1. LES PARAMETRES NON CONSERVATIFS DE L'EAU. PHYSICO-CHIMIE IN SITU

3.1.1. La température

La température des eaux analysées lors de cette campagne de prélèvement en saisonsèche varie de 17.6 °C à 30.5°C (fig. 2). La valeur la plus faible a été enregistrée à lasource du village de Ouanary, cette dernière étant actuellement captée pourl'alimentation en eau potable. Le max imum enregistré était au piézomètre S C 8 localiséà Matiti. La moyenne des températures est d'environ 25 °C, ce qui correspond auxtempératures d'eaux souterraines peu profondes en zones tropicales. A la vue de cesdonnées, aucun lien ne peut être fait entre la température de l'eau et, par exemple, lanature de l'aquifère, le type d'ouvrage prélevé ou encore la période de l'année àlaquelle ont été réalisées les mesures.

35 n

30 -

25

o"o

S20

S'£ 15E4)

10

5 -

—

— —

—

—

—

n- -

V^ / o ° i«*

--

Figure 2 : Températures relevées in situ. Saison sèche 2007.

3.1.2. LepH

Le pH des eaux analysées varie entre 4.2 et 7.4 {fig. 3). La moyenne des valeurs estde 5.7. Globalement, les eaux analysées présentent des valeurs de pH acides à

B R G M / R P - 5 6 1 9 9 - F R - Rapport final 19


neutres. Concernant le rapport entre le pH et la nature de l'aquifère, on remarque queles valeurs les plus élevées, supérieures à 6, proviennent d'aquifères de rochescristallines, exceptées les eaux du piézomètre de Matiti qui capte un aquifère de typesédimentaire. O n peut également remarquer que sur les 11 points suivis, 7 présententdes valeurs hors des limites de potabilité, car le pH doit être compris entre 6.5 et 9. Lespoints concernés sont les forages A E P de Javouhey et Camopi, les piézomètres de laSavane Toussaint, du Lac des Américains, de Corossony et de Roche Blanche ainsique la source de Ouanary.

Figure 3 : pH relevés in situ. Saison sèche 2007.

3.1.3. La conductivité

La conductivité des eaux est en partie liée aux interactions eau-roche et à la capacitédes eaux à dissoudre les minéraux contenus dans les roches. O n parle également desalinité des eaux. Elle peut s'exprimer en uS/cm. Dans certains aquifères et enparticulier dans ceux constitués de roches cristallines, elle renseigne également sur lestemps de séjour des eaux dans le sous sol. D e plus, elle peut potentiellementrenseigner sur la provenance des eaux.

Lors de cette campagne de prélèvement, les conductivités électriques mesurées surles 11 points du réseau sont comprises entre 23 et 263 uS/cm (fig. 4). La moyenne desvaleurs mesurées est d'environ 119 uS/cm. O n observe que les forages oupiézomètres captant des eaux circulant dans des roches de socle cristallinesprésentent les valeurs de conductivités les plus élevées, supérieures à 100 uS/cm. Les

20 BRGM/RP-56199-FR-Rapport final


valeurs les plus basses, inférieures à 70 uS /cm, sont observées pour les forages etpiézomètres suivant :

- Javouhey captant un aquifère sablo-argileux en relation avec la surface ;

- Roches Blanches captant un aquifère uniquement sableux, très perméable eten contact direct avec la surface ;

- Camopi captant un aquifère en grande partie alimenté par la crique Camopi ;

- la source de Ouanary, qui se trouve être probablement l'émergence d'unaquifère perché alimenté uniquement par l'infiltration d'eaux météoritiques.

La plus forte valeur, 263 u S / c m , est celle mesurée à Matiti. Cette mesure est encohérence avec les concentrations en Na et Cl mesurées au m ê m e endroit (cf. § 3.6.2et 3.6.7).

Figure 4 : Conductivités électriques relevées in situ. Saison sèche 2007.

3.1.4. L'Oxygène Dissous

Pour des raisons d'appareillage défectueux le jour de la campagne, les concentrationsen Oxygène dissous des eaux des points du réseau de surveillance n'ont pu êtremesurées.

BRGM/RP-56199-FR - Rapport final 21


3.1.5. Le potentiel d'oxydoréduction

Le potentiel Redox pour cette campagne d'échantillonnage varie de 300 à - 4 4 m V(fig. 5). Plus le potentiel d'oxydoréduction est faible, plus le milieu est réducteur, etinversement, plus il est fort, plus le milieu est oxydant.

Figure 5 . Potentiels Redox relevés in situ. Saison sèche 2007.

3.2. LES MICROPOLUANTS MINERAUX

Pour la définition du bon état des eaux souterraines en application de la DirectiveCadre Européenne 2000 /60 /DCE, les valeurs seuils utilisées dans les paragraphessuivants sont celles issues de la Circulaire D C E 2006/18 du 21 décembre 2006. A titreindicatif, les limites et références de qualité sont celles fixées par l'Arrêté de 11 janvier2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinéesà la consommation humaine.

3.2.1. L'Arsenic (As)

Pour ce qui concerne l'Arsenic, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état est de10 ug/l. Cette valeur seuil, provisoire en 2006, est applicable uniquement aux aquifèresnon influencés pour ce paramètre par le contexte géologique. La limite de qualité d'uneeau brute destinée à la production d'eau potable est de 100 ug/l.

Les 11 points du réseau de surveillance échantillonnés à la fin de la saison sèche 2007présentent des concentrations en Arsenic trop faibles pour être détectées, soit



inférieures à 5 pg/l. Par rapport à ce micropolluant minéral, les masses d'eausouterraine 9301 à 931 1 sont considérées comme en « bon état ».

3.2.2. L'Antimoine (Sb)

Pour ce qui concerne l'Antimoine, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine estfixée à 5 pg/l.

Les 1 1 points du réseau de surveillance échantillonnés à la fin de la saison sèche 2007présentent des concentrations en Antimoine trop faibles pour être détectées, soitinférieures à 5 pg/l. Vis-à-vis de ce micropolluant minéral, les masses d'eausouterraine 9301 à 931 1 peuvent être considérées comme en « bon état ».

3.2.3. Le Bore (B)

Pour ce qui concerne le Bore, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine est fixée à1000 pg/l.

Sur les 11 points mesurés, seulement 6 présentent des concentrations en Boredétectables, soit supérieures à 10 pg/l. Les eaux des ouvrages d'Organabo, RochesBlanches, Savane Toussaint, Corossony et Javouhey, présentent des concentrationsrespectivement de 11, 15, 19, 13 et 21 pg/l, soit dans la gamme de concentrationsd'eaux de qualité optimale (fig. 6). Seul l'échantillon du piézomètre de Matiti présenteune concentration en Bore significativement supérieure de 127 pg/l, mais restetoutefois largement en dessous de la limite réglementaire.



inférieures à 5 pg/l. Par rapport à ce micropolluant minéral, les masses d'eausouterraine 9301 à 931 1 sont considérées comme en « bon état ».

3.2.2. L'Antimoine (Sb)

Pour ce qui concerne l'Antimoine, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine estfixée à 5 pg/l.

Les 1 1 points du réseau de surveillance échantillonnés à la fin de la saison sèche 2007présentent des concentrations en Antimoine trop faibles pour être détectées, soitinférieures à 5 pg/l. Vis-à-vis de ce micropolluant minéral, les masses d'eausouterraine 9301 à 931 1 peuvent être considérées comme en « bon état ».

3.2.3. Le Bore (B)

Pour ce qui concerne le Bore, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine est fixée à1000 pg/l.

Sur les 11 points mesurés, seulement 6 présentent des concentrations en Boredétectables, soit supérieures à 10 pg/l. Les eaux des ouvrages d'Organabo, RochesBlanches, Savane Toussaint, Corossony et Javouhey, présentent des concentrationsrespectivement de 11, 15, 19, 13 et 21 pg/l, soit dans la gamme de concentrationsd'eaux de qualité optimale (fig. 6). Seul l'échantillon du piézomètre de Matiti présenteune concentration en Bore significativement supérieure de 127 pg/l, mais restetoutefois largement en dessous de la limite réglementaire.



Figure 6 : Concentrations en Bore, Saison sèche 2007.

Le Bore est un élément très mobile dans les eaux souterraines. C'est potentiellementun bon traceur pour discriminer les eaux marines des eaux non marines. D'après uneétude sur les caractéristiques hydrogéochimiques des eaux souterraines de Guyane(Negrel et al, 2001) la présence du Bore s'expliquerait par une désorption de ce dernierdepuis les minéraux argileux et/ou une interaction eau-roche. Le Bore mesuré ici seraitdonc d'origine géogénique et non anthropogénique.

3.2.4. Le C a d m i u m (Cd)

Pour ce qui concerne le Cadmium, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état estde 5 ug/l. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potableest de 5 ug/l.

Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'a mis en évidenceune concentration supérieure à la limite de quantification (2 ug/l). Vis-à-vis de cemicropolluant minéral, les masses d'eau souterraine 9301 à 9311 sontconsidérées c o m m e en « bon état ».

3.2.5. Le C h r o m e (Cr)

Concernant le Chrome, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bon état. Lalimite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable est de 50 ug/l.



Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'indique uneconcentration supérieure à la limite de détection (5 pg/l).

3.2.6. Le Cuivre (Cu)

Pour ce qui concerne le Cuivre, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La référence qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est 1000pg/l. La limite de qualité est, quant à elle, de 2000 pg/l.

Seuls deux points du contrôle de surveillance des eaux souterraines présentent desconcentrations supérieures à la limite de détection (2 pg/l). Les échantillons prélevésaux ouvrages de Javouhey et Camopi indiquent des concentrations respectivement de20 et 130 pg/l.

L'environnement géologique peut être une source de Cuivre, surtout dans le casd'eaux acides et en présence, en profondeur, de sulfures de Cuivre plus ou moinsoxydés. Généralement les caractéristiques chimiques du cuivre (pH, Eh, solubilité desminéraux, coprécipitation) n'autorisent pas sa présence à de fortes concentrationsdans les eaux naturelles.

3.2.7. Les Cyanures (CN-)

Pour ce qui concerne les Cyanures, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable estde 50 pg/l.

Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'indique uneconcentration supérieure à la limite de quantification (10 pg/l).

3.2.8. Le Mercure (Hg)

Concernant le Mercure, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état est de 1 pg/l,de même que la limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eaupotable.

Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'indique uneconcentration supérieure à la limite de quantification (0.05 pg/l). Vis-à-vis de cemicropolluant minéral, les masses d'eau souterraine 9301 à 9311 sontconsidérées comme en « bon état ».

3.2.9. Le Nickel (Ni)

Pour ce qui concerne le Nickel, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est de 20 pg/l.

Seulement un point, celui de Savane Toussaint présente une concentration en Nickelsupérieure à la limite de détection (5 pg/l). La concentration mesurée en ce point est de8 pg/l.

BRGM/RP-56199-FR- Rapport final 25


Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'indique uneconcentration supérieure à la limite de détection (5 pg/l).

3.2.6. Le Cuivre (Cu)

Pour ce qui concerne le Cuivre, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La référence qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est 1000pg/l. La limite de qualité est, quant à elle, de 2000 pg/l.

Seuls deux points du contrôle de surveillance des eaux souterraines présentent desconcentrations supérieures à la limite de détection (2 pg/l). Les échantillons prélevésaux ouvrages de Javouhey et Camopi indiquent des concentrations respectivement de20 et 130 pg/l.

L'environnement géologique peut être une source de Cuivre, surtout dans le casd'eaux acides et en présence, en profondeur, de sulfures de Cuivre plus ou moinsoxydés. Généralement les caractéristiques chimiques du cuivre (pH, Eh, solubilité desminéraux, coprécipitation) n'autorisent pas sa présence à de fortes concentrationsdans les eaux naturelles.

3.2.7. Les Cyanures (CN-)

Pour ce qui concerne les Cyanures, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable estde 50 pg/l.


3.2.8. Le Mercure (Hg)

Concernant le Mercure, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état est de 1 pg/l,de même que la limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eaupotable.

Aucun des points du réseau de surveillance des eaux souterraines n'indique uneconcentration supérieure à la limite de quantification (0.05 pg/l). Vis-à-vis de cemicropolluant minéral, les masses d'eau souterraine 9301 à 9311 sontconsidérées comme en « bon état ».

3.2.9. Le Nickel (Ni)

Pour ce qui concerne le Nickel, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est de 20 pg/l.

Seulement un point, celui de Savane Toussaint présente une concentration en Nickelsupérieure à la limite de détection (5 pg/l). La concentration mesurée en ce point est de8 pg/l.



Dans les eaux souterraines, la principale source de Nickel est l'oxydation de la pyritecontenant du Nickel substitué au Fer.

3.2.10. Le Plomb (Pb)

Pour ce qui concerne le Plomb, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état est de10 pg/l. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable estde 50 pg/l et celle d'une eau destinée à la consommation n'est que de 10 pg/l.

8 points du contrôle de surveillance des eaux souterraines présentent uneconcentration en Plomb inférieure à la limite de détection (2 pg/l). Les échantillons duLac des Américains, de Javouhey et de Camopi indiquent des concentrations de 4, 4 et3 pg/l, respectivement-

Vis-à-vis de ce micropolluant minéral, les masses d'eau souterraine 9301 à 9311sont considérées comme en « bon état ».

3.2.11. Le Sélénium (Se)

Pour ce qui concerne le Sélénium, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est de10pg/L


3.2.12. Le Zinc (Zn)

Pour ce qui concerne le Zinc, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable est de5 mg/l.

Les 4 échantillons de Matiti, Javouhey, Grand-Santi et Ouanary présentent desconcentrations inférieures au seuil de détection (5 pg/l). Les autres points montrent desconcentrations comprises entre 6 et 149 pg/l. La moyenne de ces 7 échantillons estproche de 50 pg/l.

3.3. LES COMPOSES AZOTES

L'eau d'une nappe ne contient naturellement que peu de composés azotés ; ceux-ci,provenant de la décomposition de la matière vivante par les micro-organismes, sontminéralisés en azote gazeux ou restent en faible quantité dans le sol. C'estl'augmentation artificielle de la quantité d'azote combiné disponible dans le sol qui créeun déséquilibre entre l'apport et la consommation et produit un excès d'azote qui estfinalement entraîné vers la nappe. Cet azote se trouve sous la forme de Nitrates (NO3)et d'Ammonium (NH4).

Le type de nappe et la réactivité de celle-ci, ainsi que la nature géochimique del'aquifère mais aussi le temps de transit de l'eau dans la nappe, jouent un rôleimportant vis-à-vis des teneurs en produits azotés dans les eaux souterraines. A l'issue



Dans les eaux souterraines, la principale source de Nickel est l'oxydation de la pyritecontenant du Nickel substitué au Fer.

3.2.10. Le Plomb (Pb)

Pour ce qui concerne le Plomb, la valeur seuil fixée pour la définition du bon état est de10 pg/l. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable estde 50 pg/l et celle d'une eau destinée à la consommation n'est que de 10 pg/l.

8 points du contrôle de surveillance des eaux souterraines présentent uneconcentration en Plomb inférieure à la limite de détection (2 pg/l). Les échantillons duLac des Américains, de Javouhey et de Camopi indiquent des concentrations de 4, 4 et3 pg/l, respectivement-

Vis-à-vis de ce micropolluant minéral, les masses d'eau souterraine 9301 à 9311sont considérées comme en « bon état ».

3.2.11. Le Sélénium (Se)

Pour ce qui concerne le Sélénium, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition dubon état. La limite de qualité d'une eau destinée à la consommation humaine est de10pg/L


3.2.12. Le Zinc (Zn)

Pour ce qui concerne le Zinc, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat. La limite de qualité d'une eau brute destinée à la production d'eau potable est de5 mg/l.

Les 4 échantillons de Matiti, Javouhey, Grand-Santi et Ouanary présentent desconcentrations inférieures au seuil de détection (5 pg/l). Les autres points montrent desconcentrations comprises entre 6 et 149 pg/l. La moyenne de ces 7 échantillons estproche de 50 pg/l.

3.3. LES COMPOSES AZOTES

L'eau d'une nappe ne contient naturellement que peu de composés azotés ; ceux-ci,provenant de la décomposition de la matière vivante par les micro-organismes, sontminéralisés en azote gazeux ou restent en faible quantité dans le sol. C'estl'augmentation artificielle de la quantité d'azote combiné disponible dans le sol qui créeun déséquilibre entre l'apport et la consommation et produit un excès d'azote qui estfinalement entraîné vers la nappe. Cet azote se trouve sous la forme de Nitrates (NO3)et d'Ammonium (NH4).

Le type de nappe et la réactivité de celle-ci, ainsi que la nature géochimique del'aquifère mais aussi le temps de transit de l'eau dans la nappe, jouent un rôleimportant vis-à-vis des teneurs en produits azotés dans les eaux souterraines. A l'issue


Sun/eillance des masses d'eau souterraine de la Guyane : saison sèche 2007

de cette campagne d'analyses pour le contrôle de surveillance réalisée à la fin de lasaison sèche, nous ne disposons que d'une mesure par point et que peud'informations sur les caractéristiques géologiques mais surtout hydrogéologiques desaquifères échantillonnés. Par conséquent, ces résultats d'analyses des composésazotés sont à interpréter avec précaution tant il est vraisemblable qu'ils varientsignificativement lors du passage de la saison sèche à la saison des pluies.

3.3.1. Les Nitrates (NO3)

Pour ce qui concerne les Nitrates, la valeur seuil fixée pour la définition du bonétat est de 50 mg/l. De surcroit, au dessus de 50 mg/l, l'eau n'est plus potable etnécessite un traitement de potabilisation.

Quatre points du réseau de surveillance présentent des concentrations en Nitratesinférieures au seuil de détection. Les sites présentant des concentrations supérieures àce seuil sont les suivants 5:

Site

Lac des Américains

Javouhey

Corossony

Grand-Santi

Maripasoula

Ouanary

Camopi

[NO3] mg/l

1.0

18.5

11.8

1.4

1.3

0.6

1.2

Tableau 5 : concentrations en Nitrates. Saison sèche 2007.

Les valeurs les plus significativement élevées sont celles de points situés en zonesagricoles. Cependant au vu de ces résultats, au moment de l'échantillonnage, lesmasses d'eau souterraine 9301 à 931 1 peuvent être définies comme en bon étatvis-à-vis du paramètre Nitrates.

3.3.2. L'Ammonium (NH4)

Pour ce qui concerne l'Ammonium, la valeur seuil fixée pour la définition du bonétat est de 0.5 mg/l. Cette valeur seuil est applicable uniquement aux aquifères noninfluencés pour ce paramètre par le contexte géologique. Au dessus de cette mêmevaleur, l'eau n'est plus potable et nécessite une potabilisation. Une eau dépassant 4mg/l est inapte à la production d'eau potable.

Neuf points du réseau de surveillance présentent des concentrations en Ammonium nedépassant pas le seuil de détection (0.1 mg/l). Les sites présentant des concentrationssupérieures sont les suivants (tab. 6) :



de cette campagne d'analyses pour le contrôle de surveillance réalisée à la fin de lasaison sèche, nous ne disposons que d'une mesure par point et que peud'informations sur les caractéristiques géologiques mais surtout hydrogéologiques desaquifères échantillonnés. Par conséquent, ces résultats d'analyses des composésazotés sont à interpréter avec précaution tant il est vraisemblable qu'ils varientsignificativement lors du passage de la saison sèche à la saison des pluies.

3.3.1. Les Nitrates (NO3)

Pour ce qui concerne les Nitrates, la valeur seuil fixée pour la définition du bonétat est de 50 mg/l. De surcroit, au dessus de 50 mg/l, l'eau n'est plus potable etnécessite un traitement de potabilisation.

Quatre points du réseau de surveillance présentent des concentrations en Nitratesinférieures au seuil de détection. Les sites présentant des concentrations supérieures àce seuil sont les suivants 5:

Site

Lac des Américains

Javouhey

Corossony

Grand-Santi

Maripasoula

Ouanary

Camopi

[NO3] mg/l

1.0

18.5

11.8

1.4

1.3

0.6

1.2

Tableau 5 : concentrations en Nitrates. Saison sèche 2007.

Les valeurs les plus significativement élevées sont celles de points situés en zonesagricoles. Cependant au vu de ces résultats, au moment de l'échantillonnage, lesmasses d'eau souterraine 9301 à 931 1 peuvent être définies comme en bon étatvis-à-vis du paramètre Nitrates.

3.3.2. L'Ammonium (NH4)

Pour ce qui concerne l'Ammonium, la valeur seuil fixée pour la définition du bonétat est de 0.5 mg/l. Cette valeur seuil est applicable uniquement aux aquifères noninfluencés pour ce paramètre par le contexte géologique. Au dessus de cette mêmevaleur, l'eau n'est plus potable et nécessite une potabilisation. Une eau dépassant 4mg/l est inapte à la production d'eau potable.

Neuf points du réseau de surveillance présentent des concentrations en Ammonium nedépassant pas le seuil de détection (0.1 mg/l). Les sites présentant des concentrationssupérieures sont les suivants (tab. 6) :



Site

Savane Toussaint

Corossony

[NH4] mg/l

0.4

4.1

Tableau 6 : concentrations en Ammonium. Saison sèche 2007.

Le piézomètre de Corossony se situe à proximité de terrains à usage agricole sollicitéstout au long de l'année. II s'agit également d'un ouvrage abandonné n'ayant jamais étépompé. Lors de la campagne d'échantillonnage, il s'est avéré que la tête de l'ouvragen'était pas protégée permettant ainsi un contact direct avec les eaux de surface. Cetteconcentration bien au dessus de la valeur seuil confère le statut de mauvais état auxeaux souterraines de la masse d'eau Approuague-Kaw (9304). II est bien évident quecette pollution est très localisée sur la masse d'eau incriminée du fait descaractéristiques géologiques et hydrogéologiques et de la très faible étendue del'aquifère échantillonné.

3.4. MATIERES EN SUSPENSION ET MATIERES ORGANIQUESOXYDABLES

3.4.1. Turbidité et MES

Les matières en suspension désignent l'ensemble des particules organiques (débrisvégétaux...) ou inorganiques (sédiments...) entraînés par les eaux. Leur concentrationest dosée par filtration et peut s'exprimer en mg/l.

La turbidité est liée à la présence dans l'eau de matières en suspension mais renvoie àun concept un peu différent. Elle traduit une réduction de l'intensité lumineuse dans unliquide et n'est pas directement proportionnelle à la concentration en MES. Elle doitainsi être considérée comme un effet de ces dernières sur les propriétés physiques del'eau.

Une turbidité trop forte protégerait les micro-organismes des effets de désinfections surl'eau et stimulerait ainsi la croissance bactérienne. La limite de qualité des eauxdestinées à la consommation humaine est de 1 NFU. Quant à la définition du bon étatdes masses d'eau souterraine, ce paramètre n'entre pas en compte.

Les points de surveillance de Maripasoula, Grand-Santi et Ouanary présentent desconcentrations en MES inférieures au seuil de détection (2 mg/l). Quant aux autrespoints, les concentrations en MES y varient de 3 à 411 mg/l. Réalisé en 1996,l'ouvrage de Matiti, n'a jamais été en exploitation ce qui explique cette concentration enMES extrêmement élevée de 411 mg/l. En dehors de ce point, la moyenne desconcentrations en MES est d'environ 26 mg/l.



Site

Savane Toussaint

Corossony

[NH4] mg/l

0.4

4.1

Tableau 6 : concentrations en Ammonium. Saison sèche 2007.

Le piézomètre de Corossony se situe à proximité de terrains à usage agricole sollicitéstout au long de l'année. II s'agit également d'un ouvrage abandonné n'ayant jamais étépompé. Lors de la campagne d'échantillonnage, il s'est avéré que la tête de l'ouvragen'était pas protégée permettant ainsi un contact direct avec les eaux de surface. Cetteconcentration bien au dessus de la valeur seuil confère le statut de mauvais état auxeaux souterraines de la masse d'eau Approuague-Kaw (9304). II est bien évident quecette pollution est très localisée sur la masse d'eau incriminée du fait descaractéristiques géologiques et hydrogéologiques et de la très faible étendue del'aquifère échantillonné.

3.4. MATIERES EN SUSPENSION ET MATIERES ORGANIQUESOXYDABLES

3.4.1. Turbidité et MES

Les matières en suspension désignent l'ensemble des particules organiques (débrisvégétaux...) ou inorganiques (sédiments...) entraînés par les eaux. Leur concentrationest dosée par filtration et peut s'exprimer en mg/l.

La turbidité est liée à la présence dans l'eau de matières en suspension mais renvoie àun concept un peu différent. Elle traduit une réduction de l'intensité lumineuse dans unliquide et n'est pas directement proportionnelle à la concentration en MES. Elle doitainsi être considérée comme un effet de ces dernières sur les propriétés physiques del'eau.

Une turbidité trop forte protégerait les micro-organismes des effets de désinfections surl'eau et stimulerait ainsi la croissance bactérienne. La limite de qualité des eauxdestinées à la consommation humaine est de 1 NFU. Quant à la définition du bon étatdes masses d'eau souterraine, ce paramètre n'entre pas en compte.

Les points de surveillance de Maripasoula, Grand-Santi et Ouanary présentent desconcentrations en MES inférieures au seuil de détection (2 mg/l). Quant aux autrespoints, les concentrations en MES y varient de 3 à 411 mg/l. Réalisé en 1996,l'ouvrage de Matiti, n'a jamais été en exploitation ce qui explique cette concentration enMES extrêmement élevée de 411 mg/l. En dehors de ce point, la moyenne desconcentrations en MES est d'environ 26 mg/l.



3.4.2. Le Fer (Fe)

Pour ce qui concerne le Fer, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat des masses d'eau souterraines. La limite de qualité pour une eau destinée à laconsommation humaine est de 0.2 mg/l.

Les points de surveillance de Javouhey et Maripasoula présentent des concentrationsen Fer inférieures au seuil de détection (0.02 mg/l). Quant aux autres points leursconcentrations sont les suivantes (tab. 7) :

Site

Grand-Santi

Lac des Américains

Ouanary

Camopi

Corossony

Crique Toussaint

Organabo

Sables Blancs

Matiti

[Fe] mg/l

0.05

0.11

0.18

0.29

0-53

2,88

3-28

7.54

34-89

Tableau 7 : concentrations en Fer Saison sèche 2007.

Hormis les points de Crique toussaint, Organabo, Sables blancs et surtout Matiti, lesconcentrations en Fer mesurées sont en cohérence avec celles rencontrées le plussouvent dans le contexte guyanais. Les concentrations observées à Crique Toussaintet Organabo, bien que très élevées, ne sont pas non plus exceptionnelles. Nombreuxsont les exemples de concentrations supérieures à 4 mg/l.

Le point Matiti, quant à lui, présente une concentration en Fer exceptionnellementélevée. Une erreur d'analyse est à exclure puisque la balance ionique calculée sur cetéchantillon est de 0.05 % (cf. § 3.6.1). La mesure d'oxydabilité sur cet échantillonindique indirectement l'abondance de matière organique dans le milieu (cf. § 3.4.4).Cette matière organique consomme l'oxygène et rend le milieu réducteur, coïncidantpar la même avec la mesure de potentiel Redox réalisée in situ (cf. § 3.1.5). De plus,des observations fines de la lithologie menées lors de la réalisation de l'ouvrage dansle cadre d'une étude sur l'évolution géologique et sédimentologique du littoral guyanais(C. Robelin, 1997), indiquent la présence de lits d'argile pyriteuse très riches enmatière organique favorisant l'établissement de conditions réductrices mais aussi descouches pluricentimètriques de sables à nodule ferrugineux ainsi que des couchesenrichies en Sidérite (carbonate de fer). Toutes ces observations justifient laconcentration élevée en fer rencontrée au point Matiti.



3.4.2. Le Fer (Fe)

Pour ce qui concerne le Fer, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définition du bonétat des masses d'eau souterraines. La limite de qualité pour une eau destinée à laconsommation humaine est de 0.2 mg/l.

Les points de surveillance de Javouhey et Maripasoula présentent des concentrationsen Fer inférieures au seuil de détection (0.02 mg/l). Quant aux autres points leursconcentrations sont les suivantes (tab. 7) :

Site

Grand-Santi

Lac des Américains

Ouanary

Camopi

Corossony

Crique Toussaint

Organabo

Sables Blancs

Matiti

[Fe] mg/l

0.05

0.11

0.18

0.29

0-53

2,88

3-28

7.54

34-89

Tableau 7 : concentrations en Fer Saison sèche 2007.

Hormis les points de Crique toussaint, Organabo, Sables blancs et surtout Matiti, lesconcentrations en Fer mesurées sont en cohérence avec celles rencontrées le plussouvent dans le contexte guyanais. Les concentrations observées à Crique Toussaintet Organabo, bien que très élevées, ne sont pas non plus exceptionnelles. Nombreuxsont les exemples de concentrations supérieures à 4 mg/l.

Le point Matiti, quant à lui, présente une concentration en Fer exceptionnellementélevée. Une erreur d'analyse est à exclure puisque la balance ionique calculée sur cetéchantillon est de 0.05 % (cf. § 3.6.1). La mesure d'oxydabilité sur cet échantillonindique indirectement l'abondance de matière organique dans le milieu (cf. § 3.4.4).Cette matière organique consomme l'oxygène et rend le milieu réducteur, coïncidantpar la même avec la mesure de potentiel Redox réalisée in situ (cf. § 3.1.5). De plus,des observations fines de la lithologie menées lors de la réalisation de l'ouvrage dansle cadre d'une étude sur l'évolution géologique et sédimentologique du littoral guyanais(C. Robelin, 1997), indiquent la présence de lits d'argile pyriteuse très riches enmatière organique favorisant l'établissement de conditions réductrices mais aussi descouches pluricentimètriques de sables à nodule ferrugineux ainsi que des couchesenrichies en Sidérite (carbonate de fer). Toutes ces observations justifient laconcentration élevée en fer rencontrée au point Matiti.



3.4.3. Le Manganèse (Mn)

Pour ce qui concerne le Manganèse, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définitiondu bon état. Pour une eau destinée à la consommation humaine, la concentration enManganèse ne doit pas dépasser 50 pg/l.

Un seul point du réseau de surveillance présente une concentration en Manganèse¡nférieure au seuil de détection (5 pg/l), il s'agit de Maripasoula. Quant aux autrespoints leurs concentrations sont présentées ci-dessous (tab 8) :

Site

Ouanary

Camopi

Javouhey

Lac des Américains

Sables Blancs

Corossony

Organabo

Grand-Santi

Matiti

Crique Toussaint

[Mn] mg/l

6

9

10

14

23

45

126

245

536

784

Tableau 8 : concentrations en Manganèse. Saison sèche 2007.

Comme pour le Fer, la teneur en Manganèse dans les eaux souterraines estessentiellement contrôlée par les conditions de pH et Eh. Dans les eaux pauvres enOxygène et de préférence acides, il est possible de rencontrer des concentrationssupérieures à 1 mg/l. Les hydroxydes de fer et autres minéraux comme la Sidériteconstituent également une source de Manganèse. La matière organique peut interveniren la faveur d'une augmentation de la concentration en Manganèse. Sa dégradationconsomme de l'Oxygène et rend le milieu réducteur favorisant ainsi la libération duManganèse jusqu'à des concentrations de quelques centaines de pg/l.

3.4.4. L'Oxydabilité

Aucune valeur seuil n'est fixée pour l'oxydabilité pour la définition du bon état desmasses d'eau souterraines. La référence de qualité pour une eau destinée à laconsommation humaine est de 5 mg/l O2.



3.4.3. Le Manganèse (Mn)

Pour ce qui concerne le Manganèse, aucune valeur seuil n'est fixée pour la définitiondu bon état. Pour une eau destinée à la consommation humaine, la concentration enManganèse ne doit pas dépasser 50 pg/l.

Un seul point du réseau de surveillance présente une concentration en Manganèse¡nférieure au seuil de détection (5 pg/l), il s'agit de Maripasoula. Quant aux autrespoints leurs concentrations sont présentées ci-dessous (tab 8) :

Site

Ouanary

Camopi

Javouhey

Lac des Américains

Sables Blancs

Corossony

Organabo

Grand-Santi

Matiti

Crique Toussaint

[Mn] mg/l

6

9

10

14

23

45

126

245

536

784

Tableau 8 : concentrations en Manganèse. Saison sèche 2007.

Comme pour le Fer, la teneur en Manganèse dans les eaux souterraines estessentiellement contrôlée par les conditions de pH et Eh. Dans les eaux pauvres enOxygène et de préférence acides, il est possible de rencontrer des concentrationssupérieures à 1 mg/l. Les hydroxydes de fer et autres minéraux comme la Sidériteconstituent également une source de Manganèse. La matière organique peut interveniren la faveur d'une augmentation de la concentration en Manganèse. Sa dégradationconsomme de l'Oxygène et rend le milieu réducteur favorisant ainsi la libération duManganèse jusqu'à des concentrations de quelques centaines de pg/l.

3.4.4. L'Oxydabilité

Aucune valeur seuil n'est fixée pour l'oxydabilité pour la définition du bon état desmasses d'eau souterraines. La référence de qualité pour une eau destinée à laconsommation humaine est de 5 mg/l O2.



L'Oxydabilité est la mesure de la quantité d'oxygène consommée par les matièresorganiques. Elle rend compte indirectement de l'abondance de matière organique dansle milieu.

Les points de Javouhey, Grand-Santi et Maripasoula présentent tous trois uneoxydabilité inférieure au seuil de détection (0.2 mg/l). Quant aux autres points, lesvaleurs varient de 0.5 à 8.7 mg/l, avec une moyenne d'environ 3.9 mg/l. Les valeurs lesplus élevés sont aux points Matiti et Sables Blancs ce qui indique la présence enabondance de matière organique et corrobore les résultats élevés de Fer etManganèse rencontrés.

3.4.5. Le Carbone Organique Dissous (COD)

Aucune valeur seuil n'est fixée pour le COD pour la définition du bon état des massesd'eau souterraine. La référence qualité d'une eau destinée à la consommation humaineen Carbone Organique Totale (COT) est de 2 mg/l et la limite pour une eau brutedestinée à l'AEP est de 10 mg/l.

La mesure du COD donne une indication directe sur la charge organique de l'eau.L'effet principal de la présence de matière organique dans les eaux souterraines est laconsommation d'oxygène induite par sa dégradation. Elle est ainsi susceptible demodifier les conditions physico-chimiques du milieu.

Les valeurs les plus élevées rencontrées sont de 7, 6.9 et 3.4 mg/l, respectivement auxpoints Sables Blancs, Crique Toussaint et Corossony.

3.5. MINERALISATION ET SALINITE

3.5.1. Silicates (SÍO2)

Le Silicium est, après l'Oxygène, l'élément le plus abondant de la croûte terrestre. II

constitue un élément essentiel de nombreux minéraux en particulier dans les rochesignées, les grès et les argiles.

Les teneurs en SÍO2 mesurées sur les 11 points du réseau de surveillance sontcomprises entre 3.2 à 79.5 mg/l. Compte tenu de la géologie de la Guyane et desaquifères captés par les points du réseau de surveillance (aucun aquifère carbonaté),les concentrations obtenues sont tout à fait cohérentes.

3.5.2. Fluorures (F)

Aucune valeur seuil n'est fixée pour le Fluor pour la définition du bon état des massesd'eau souterraine. Le Fluor a une action préventive contre les caries à partir de0.5 mg/l. A plus forte dose, il peut provoquer une fluorose dentaire (à partir de 1.5 mg/lde fluorures), voire osseuse (à partir de 7 mg/l de fluorures).

La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine est de 1.5 mg/l.



L'Oxydabilité est la mesure de la quantité d'oxygène consommée par les matièresorganiques. Elle rend compte indirectement de l'abondance de matière organique dansle milieu.

Les points de Javouhey, Grand-Santi et Maripasoula présentent tous trois uneoxydabilité inférieure au seuil de détection (0.2 mg/l). Quant aux autres points, lesvaleurs varient de 0.5 à 8.7 mg/l, avec une moyenne d'environ 3.9 mg/l. Les valeurs lesplus élevés sont aux points Matiti et Sables Blancs ce qui indique la présence enabondance de matière organique et corrobore les résultats élevés de Fer etManganèse rencontrés.

3.4.5. Le Carbone Organique Dissous (COD)

Aucune valeur seuil n'est fixée pour le COD pour la définition du bon état des massesd'eau souterraine. La référence qualité d'une eau destinée à la consommation humaineen Carbone Organique Totale (COT) est de 2 mg/l et la limite pour une eau brutedestinée à l'AEP est de 10 mg/l.

La mesure du COD donne une indication directe sur la charge organique de l'eau.L'effet principal de la présence de matière organique dans les eaux souterraines est laconsommation d'oxygène induite par sa dégradation. Elle est ainsi susceptible demodifier les conditions physico-chimiques du milieu.

Les valeurs les plus élevées rencontrées sont de 7, 6.9 et 3.4 mg/l, respectivement auxpoints Sables Blancs, Crique Toussaint et Corossony.

3.5. MINERALISATION ET SALINITE

3.5.1. Silicates (SÍO2)

Le Silicium est, après l'Oxygène, l'élément le plus abondant de la croûte terrestre. II

constitue un élément essentiel de nombreux minéraux en particulier dans les rochesignées, les grès et les argiles.

Les teneurs en SÍO2 mesurées sur les 11 points du réseau de surveillance sontcomprises entre 3.2 à 79.5 mg/l. Compte tenu de la géologie de la Guyane et desaquifères captés par les points du réseau de surveillance (aucun aquifère carbonaté),les concentrations obtenues sont tout à fait cohérentes.

3.5.2. Fluorures (F)

Aucune valeur seuil n'est fixée pour le Fluor pour la définition du bon état des massesd'eau souterraine. Le Fluor a une action préventive contre les caries à partir de0.5 mg/l. A plus forte dose, il peut provoquer une fluorose dentaire (à partir de 1.5 mg/lde fluorures), voire osseuse (à partir de 7 mg/l de fluorures).

La limite de qualité pour une eau destinée à la consommation humaine est de 1.5 mg/l.



Seuls 4 points du réseau de surveillance présentent une concentration en Fluorsupérieure au seuil de détection (0.1 mg/l). Ces valeurs sont comprises entre 0.1 et 0.4mg/l.

3.6. LES ELEMENTS MAJEURS DE L'EAU

3.6.1. Balance ionique

La somme des cations et des anions calculé en peq/l permet de calculer la balanceionique d'une solution.

La balance ionique, différence entre les charges positives et négatives, permet dedéfinir si les analyses chimiques sont correctes ; une balance ionique < 0 traduit unexcès d'anions et une balance ionique > 0, un excès de cations. En règle générale, onconsidère que la balance ionique est excellente entre -1% et +1% et qu'elle estacceptable entre -5% et +5%. La balance ionique permet alors de contrôler la qualitédes analyses, mais uniquement pour les éléments majeurs de la solution.

Les balances ioniques pour chacun des prélèvements sont les suivantes (tab. 9) :

Echantillon

Corossony

Javouhey

Grand-Santi

Maripasoula

Ouanary

Camopi

Organabo

Sables Blancs

Lac des Américains

Toussaint

Matiti

Balance Ionique

4.79 %

-11.6%

-1.17%

0.89 %

7.24 %

28.29 %

1.93%

18.43%

0.07 %

-1.67%

-0.05 %

Tableau 9 : balances ioniques. Saison sèche 2007.



Seuls 4 points du réseau de surveillance présentent une concentration en Fluorsupérieure au seuil de détection (0.1 mg/l). Ces valeurs sont comprises entre 0.1 et 0.4mg/l.

3.6. LES ELEMENTS MAJEURS DE L'EAU

3.6.1. Balance ionique

La somme des cations et des anions calculé en peq/l permet de calculer la balanceionique d'une solution.

La balance ionique, différence entre les charges positives et négatives, permet dedéfinir si les analyses chimiques sont correctes ; une balance ionique < 0 traduit unexcès d'anions et une balance ionique > 0, un excès de cations. En règle générale, onconsidère que la balance ionique est excellente entre -1% et +1% et qu'elle estacceptable entre -5% et +5%. La balance ionique permet alors de contrôler la qualitédes analyses, mais uniquement pour les éléments majeurs de la solution.

Les balances ioniques pour chacun des prélèvements sont les suivantes (tab. 9) :

Echantillon

Corossony

Javouhey

Grand-Santi

Maripasoula

Ouanary

Camopi

Organabo

Sables Blancs

Lac des Américains

Toussaint

Matiti

Balance Ionique

4.79 %

-11.6%

-1.17%

0.89 %

7.24 %

28.29 %

1.93%

18.43%

0.07 %

-1.67%

-0.05 %

Tableau 9 : balances ioniques. Saison sèche 2007.



Globalement les balances ioniques calculées sont bonnes. Cependant, deuxéchantillons présentent des balances ioniques très décalées vers le pole cations. Deuxhypothèses peuvent expliquer ces mauvaises balances :

- lors de l'analyse de ces échantillons, il a été constaté que ces eaux étaient trèspeu minéralisées. Ces caractéristiques entraînent des incertitudes de mesurepour chaque paramètre plus importantes ;

- la balance ionique se calcule sur les éléments majeurs. De fortesconcentrations en éléments considérés comme trace peuvent induire uneerreur de balance s'ils ne sont pas pris en compte dans le calcul.

3.6.2. Les Chlorures (CI-)

Les Chlorures peuvent avoir de multiples origines dans les eaux souterraines :

- les aérosols : de nombreux aérosols contenus dans les eaux de pluieprésentent des concentrations en Chlorures ;

- les interactions eau-roche : certaines roches ignées contiennent des minérauxriches en Chlorures ;

- le biseau salé ;

- les eaux saumâtres, c'est-à-dire les eaux marines anciennes piégées ;

- les engrais.

La figure 7 présente les teneurs en Chlorures sur les 11 points du réseau desurveillance. Celles-ci s'étendent 1.9 à 13.4 mg/l.



Globalement les balances ioniques calculées sont bonnes. Cependant, deuxéchantillons présentent des balances ioniques très décalées vers le pole cations. Deuxhypothèses peuvent expliquer ces mauvaises balances :

- lors de l'analyse de ces échantillons, il a été constaté que ces eaux étaient trèspeu minéralisées. Ces caractéristiques entraînent des incertitudes de mesurepour chaque paramètre plus importantes ;

- la balance ionique se calcule sur les éléments majeurs. De fortesconcentrations en éléments considérés comme trace peuvent induire uneerreur de balance s'ils ne sont pas pris en compte dans le calcul.

3.6.2. Les Chlorures (CI-)

Les Chlorures peuvent avoir de multiples origines dans les eaux souterraines :

- les aérosols : de nombreux aérosols contenus dans les eaux de pluieprésentent des concentrations en Chlorures ;

- les interactions eau-roche : certaines roches ignées contiennent des minérauxriches en Chlorures ;

- le biseau salé ;

- les eaux saumâtres, c'est-à-dire les eaux marines anciennes piégées ;

- les engrais.

La figure 7 présente les teneurs en Chlorures sur les 11 points du réseau desurveillance. Celles-ci s'étendent 1.9 à 13.4 mg/l.



Figure 7 : Concentrations en Chlorures. Saison sèche 2007.

Aucune de ces concentrations n'est caractéristique d'aquifères influencés par le biseausalé ou m ê m e d'anciennes eaux marines piégées.

3.6.3. Les Bicarbonates (HCO 3 )

La dissolution des minéraux carbonates et l'action du C O 2 des eaux météoriques et dusol sont, d'une manière générale, à l'origine des bicarbonates. Les fonds géochimiquesen H C O 3 ' dans les contextes de socle en métropole sont compris entre 50 et 200 mg/l

Les teneurs en Bicarbonates mesurées s'étendent de 6 à 131 mg/l (fig. 8). Trois pointsdu réseau présentent des concentrations inférieures au seuil de détection (0.5 mg/l).



Figure 8 : Concentrations en Bicarbonates. Saison sèche 2007.

Les points de Grand-Santi et de Maripasoula, qui présentent de fortes concentrationsen bicarbonates, présentent également de fortes concentrations en Magnésium etCalcium, deux autres traceurs des interactions eau-roche. Ces interactions peuventdépendre entre autres, du temps de résidence de l'eau dans l'aquifère et de lasolubilité des minéraux en contact avec l'eau.

3.6.4. Les Sulfates (SO42 )

L'ion Sulfate S O 42 " est la forme prédominante des Sulfates dans les eaux souterraines,

sa présence peut avoir plusieurs origines :

- l'oxydation des minéraux riches en Soufre. Les teneurs mesurées dans leseaux souterraines sont alors de quelques mg/l à quelques dizaines de mg/l ;

- le lessivage de formations évaporitiques. Les teneurs sont alors de l'ordre de lacentaine ou du millier de mg/l ;

- l'oxydation de Sulfures dans les précipitations atmosphériques. C'est lephénomène de pluies acides ;

- les engrais.

Les concentrations mesurées lors de cette campagne sont relativement faibles et sontcomprises entre 0.8 et 2.9 mg/l (fig. 9).



Figure 9 : Concentrations en Sulfates. Saison sèche 2007

II n'est ici pas possible d'évoquer une origine anthropique des Sulfates pour le foraged'Organabo. En effet ceux-ci seraient alors córreles avec une forte concentration enChlorures, ce qui n'est pas le cas d'après les analyses chimiques dont nous disposons.

Afin de préciser d'avantage l'origine des sulfates, il semble impératif de connaître lefond géochimique des points du réseau de surveillance.

3.6.5. Le Calcium (Ca2+)

Le Calcium est présent principalement dans les roches carbonatées mais se rencontreégalement dans certains minéraux des roches ignées.

Les teneurs mesurées lors de cette campagne sont comprises entre 0.9 et 26.3 mg/l(fig. 10).



Figure 10 : Concentrations en Calcium. Saison sèche 2007.

Bien que très variables, les teneurs en Calcium mesurées lors de cette campagne sontfaibles et, par conséquent, caractéristiques du milieu naturel.

3.6.6. Le Magnésium (Mg2+)

Les équilibres naturels qui contrôlent les teneurs en Magnésium dans les eauxsouterraines sont complexes. D e nombreuses réactions d'échanges cationiques,d'adsorption et de désorption (sur des minéraux argileux) influencent la mise ensolution du Magnésium dans le milieu souterrain. Dans les roches ignées, volcaniqueset les roches d'altération contenant de l'argile, la mise en solution du Magnésium estplus difficile que dans les roches carbonatées.



Figure 11 : Concentrations en Magnésium. Saison sèche 2007.

Les concentrations en Magnésium mesurées sont faibles et caractéristiques du milieunaturel (fig. 11). Les sites présentant les plus fortes teneurs en Magnésium sontégalement ceux présentant les plus fortes concentrations en Calcium, à savoir Grand-Santi, Maripasoula et Lac des Américains, tous trois captant des aquifères de soclefracturé. La dissolution des minéraux magnésiens est l'origine la plus probable dumagnésium dans les eaux souterraines.

3.6.7. Le Sodium (Na+)

Le Sodium est soumis aux m ê m e s phénomènes d'adsorption/désorption que leCalcium et le Magnésium. Sa mise en solution présente donc une complexitécomparable. En l'absence d'affleurement de roches évaporitiques, les fondsgéochimiques, en contexte de socle en métropole, présentent des teneurs comprisesentre quelques mg/l et quelques dizaines de mg/l.



Figure 12 : Concentrations en Sodium. Saison sèche 2007.

Les concentrations en Sodium semblent être réparties en 3 classes de points {fig. 12). :

- le point dont la valeur est la plus forte, Matiti, montre également une teneurélevée en Chlorure. C e phénomène est caractéristique d'une eau influencéepar des eaux marines sans pour autant être lié au biseau salé ;

- les points dont les valeurs sont intermédiaires, c o m m e Organabo, Lac desAméricains, Maripasoula et Grand-Santi, sont tous des ouvrages captant desaquifères de socle fracturé. Les interactions eau-roche seraient alorsresponsables de ces teneurs ;

- les points dont les valeurs sont les plus faibles, à l'exception de Camopi, sontdes ouvrages captant des aquifères très superficiels probablement sousinfluence directe des eaux météoriques.

3.6.8. Le Potassium (K+)

Le Potassium est un élément principalement rencontré dans les roches ignées et lesargiles. Dans les roches silicatées, on le trouve essentiellement sous forme d'orthose[KAISi3O6], de micas et de feldspathoïdes (ex : la leucite [KAISi2O6]). D'une manièregénérale les eaux souterraines présentent rarement des teneurs en Potassiumsupérieures à 10 mg/l.



Figure 13 : Concentrations en Potassium. Saison sèche 2007.

Les concentrations en Potassium observées sont faibles et l'absence derégionalisation notable de ces teneurs ne permet pas de caractériser l'origine duPotassium (fig. 13).

3.6.9. Les relations inter-éléments. Les interactions eau-roche

Les Chlorures retrouvés dans l'eau de pluie sont d'origine marine exclusivement dansla mesure où aucun affleurement de roches salines de type évaporitique ne peutproduire d'aérosols continentaux susceptibles d'apporter une contribution en chloruresà la pluie.

D e m ê m e , l'absence de ce type de dépôt ne permet pas d'apport de Chlorures auxeaux, en dehors de celui provenant des eaux de pluie. Les Chlorures sont donc toutnaturellement un élément de référence et ¡I est possible de comparer les autreséléments chimiques à ce dernier.

Diagramme Chlorure - Sodium

Chlorure et Sodium sont les deux éléments majeurs de l'eau de mer. La droite dite dedilution de l'eau de mer correspondant à la pente donnée par [Cl/Na] dans undiagramme Cl vs Na est fréquemment utilisée pour étudier le comportement des cesdeux éléments. Cette utilisation est encore plus remarquable dans les études de eauxcontinentales sur des zones proches de l'océan car les aérosols marins véhiculés parles vents et les pluies ont des rapports Cl/Na marins. Ces apports constituent le signal

40 B R G M / R P - 5 6 1 9 9 - F R - Rapport final


d'entrée dans les eaux et la droite de dilution de l'eau de mer permet de caractériserdes apports supplémentaires de ces deux éléments.

Figure 14 : Diagramme Chlorure vs Sodium. Saison sèche 2007.

La figure 14 illustre donc la relation entre N a et Cl, la ligne noire représente la droite dedilution de l'eau de mer. Il apparaît que certains échantillons présentent descaractéristiques proches de l'eau de mer, c'est le cas des points Camopi, Javouhey etOuanary, alors que les autres présentent un net enrichissement en N a . Cetenrichissement est à relier avec des processus d'interactions eau-roche. En l'absenced'échantillons d'eau de pluie, qui se situent généralement, en Guyane, sur la droite dedilution de l'eau de mer, il est impossible d'affirmer que les caractéristiques des pointsCamopi, Javouhey et Ouanary soient issues de l'eau de mer ou de l'eau de pluie. D etoute évidence, étant données les localisations de ces points et la géologie de leursaquifères, il parait plus vraisemblable que leurs caractéristiques chimiques soient à lierà celles de l'eau de pluie. Cette illustration ne montre également aucun point enrichi enCl et donc aucune évidence de pollution liée aux activités anthropogéniques.



Diagramme Chlorure - Calcium

1000 i

'SE

o

/

/

/ +

//

—— Eau de mer

MA RIPA

TOUS

% MATTTI

• GS

+ ORGA

- SB

LA M

JAV

CANOPI

OUA

10 Ca ijmol/1 100 1000

Figure 15 : Diagramme Chlorure vs Calcium. Saison sèche 2007.

D e manière identique, la figure 15 illustre la relation entre le Cl et C a . Cette fois-ci, tousles échantillons apparaissent enrichis en C a par rapport à Cl. C e sont les eaux issuesd'aquifères de socle fracturé, Maripasoula, Grand-Santi, Lac des Américains etOrganabo, qui sont les plus enrichies en C a , ce qui illustre bien les interactions eau-roche.

D'une manière similaire mais non illustrée ici, des enrichissements en K et M g sontobservés pour tous les échantillons prélevés. D'autres diagrammes de relations inter-éléments sont possibles mais là n'est pas la finalité de ce document.

Toutefois, les illustrations précédentes mettent clairement en avant la prédominancedes interactions eau roche dans les caractéristiques physico-chimiques des eauxsouterraines du bassin hydrographique de la Guyane. Par la m ê m e occasion, ellessoulignent l'importance de la connaissance du fond géochimique pour la définition desvaleurs seuils nécessaires à la définition de l'état des masses d'eau conformément à laDCE.

3.7. LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES

Dans le cadre de cette « photographie » des masses d'eau souterraine du districthydrographique de la Guyane, après discussion entre la D IREN Guyane et le B R G M , ila été jugé opportun de procéder à l'analyse du plus large éventail possible de



molécules phytosanitaires, dans le respect du budget alloué à cette opération. Lesmolécules analysées sont donc au nombre de 152. La liste de molécules comprend :

- la liste de pesticides à suivre dans le cadre de la campagne « photographique »

du contrôle de surveillance de l'annexe 1 de la Circulaire DCE 2006/18 du 21décembre 2006 relative à la définition du bon état pour les eaux souterraines ;

- l'ensemble des molécules phytosanitaires analysables par le laboratoireaccrédité Cofrac du BRGM ;

- une liste restreinte de molécules spécifiques à la Guyane identifiées par laDIREN Guyane.

Au total, 141 molécules ont été analysées par le laboratoire du BRGM et 11 moléculesont été analysées au laboratoire de l'Institut Pasteur de Lille.

II est à noter que 4 molécules de la liste de la Circulaire DCE 2006/18 n'ont pas étéanalysées. II s'agit du Chloroméquat, Fosetyl Al, Mépiquat Cl et de l'Oxadixyl. Cetteliste réglementaire n'étant pas adaptée aux particularités des Départements d'OutreMer, il a été arrêté, en concertation avec la MEDAD, qu'un aménagement de cettedernière liste était possible dans la mesure où les molécules écartées de l'analysen'appartiennent pas à la liste des molécules spécifiques acceptée en local par lesDIREN.

Les 4 molécules précitées n'ont pas été identifiées comme potentiellement utilisées enGuyane et ont donc été, à ce titre, écartées.

La Circulaire 2006/18, pour la définition du bon état des masses d'eau souterraine, fixedes normes de qualité pour les pesticides pour la période de transition (2007-2008).Ces valeurs sont les suivantes :

Polluant

Substances actives des pesticides, ainsi que lesmetabolites et produits de dégradation et de

réaction pertinents

Norme de qualité

0.1 pg/l

0.5 pg/l (total)*

* On entend par « total », la somme de tous les pesticides détectés et quantifiés dans le cadre de laprocédure de surveillance, en ce compris leurs metabolites, les produits de dégradation et les produits deréaction.

Les analyses effectuées sur les 11 points du réseau de surveillance des eauxsouterraines de la Guyane ont permis d'identifier la présence de 3 molécules sur les152 recherchées. Deux d'entrés elles sont les substances actives de fongicides; lePropiconazole et le Tebuconazole. La troisième molécule identifiée, l'AMPA, est lemetabolite principal d'un herbicide non-sélectif (désherbant total), le Glyphosate.



molécules phytosanitaires, dans le respect du budget alloué à cette opération. Lesmolécules analysées sont donc au nombre de 152. La liste de molécules comprend :

- la liste de pesticides à suivre dans le cadre de la campagne « photographique »

du contrôle de surveillance de l'annexe 1 de la Circulaire DCE 2006/18 du 21décembre 2006 relative à la définition du bon état pour les eaux souterraines ;

- l'ensemble des molécules phytosanitaires analysables par le laboratoireaccrédité Cofrac du BRGM ;

- une liste restreinte de molécules spécifiques à la Guyane identifiées par laDIREN Guyane.

Au total, 141 molécules ont été analysées par le laboratoire du BRGM et 11 moléculesont été analysées au laboratoire de l'Institut Pasteur de Lille.

II est à noter que 4 molécules de la liste de la Circulaire DCE 2006/18 n'ont pas étéanalysées. II s'agit du Chloroméquat, Fosetyl Al, Mépiquat Cl et de l'Oxadixyl. Cetteliste réglementaire n'étant pas adaptée aux particularités des Départements d'OutreMer, il a été arrêté, en concertation avec la MEDAD, qu'un aménagement de cettedernière liste était possible dans la mesure où les molécules écartées de l'analysen'appartiennent pas à la liste des molécules spécifiques acceptée en local par lesDIREN.

Les 4 molécules précitées n'ont pas été identifiées comme potentiellement utilisées enGuyane et ont donc été, à ce titre, écartées.

La Circulaire 2006/18, pour la définition du bon état des masses d'eau souterraine, fixedes normes de qualité pour les pesticides pour la période de transition (2007-2008).Ces valeurs sont les suivantes :

Polluant

Substances actives des pesticides, ainsi que lesmetabolites et produits de dégradation et de

réaction pertinents

Norme de qualité

0.1 pg/l

0.5 pg/l (total)*

* On entend par « total », la somme de tous les pesticides détectés et quantifiés dans le cadre de laprocédure de surveillance, en ce compris leurs metabolites, les produits de dégradation et les produits deréaction.

Les analyses effectuées sur les 11 points du réseau de surveillance des eauxsouterraines de la Guyane ont permis d'identifier la présence de 3 molécules sur les152 recherchées. Deux d'entrés elles sont les substances actives de fongicides; lePropiconazole et le Tebuconazole. La troisième molécule identifiée, l'AMPA, est lemetabolite principal d'un herbicide non-sélectif (désherbant total), le Glyphosate.



L ' A M P A , molécule la plus rencontrée dans le cadre de cette analyse photographique,se répartit de la manière suivante (fig. 16) :

0,5

0.4

"a o,3

0,2

0,10.05

0

1

!

12

•0•

:

12 0 13

0 19

0,26

0,41

¿s/ /

Figure 16 : Concentrations en AMPA. Saison sèche 2007.

Le Propiconazole a été décelé sur deux points du réseau de surveillance et leTebuconazole en un unique point (tab. 10) :

Site

Organabo

Sables Blancs

[Propiconazole] ug/l

0.357

0.078

[Tebuconazole] ug/l

0.072

Tableau 10 : concentrations en Propiconazole et Tebuconazole. Saison sèche 2007.

Au terme de cette campagne de prélèvement en fin de saison sèche pour l'analyse detype photographique conformément à la D C E , 8 points du réseau de surveillance desmasses d'eau souterraine s'avèrent donc contaminés, au sens réglementaire du terme,par des produits phytosanitaires.

Seules trois molécules, sur un panel de 152 recherchées, ont été retrouvées.Cependant, selon les prescriptions de la D C E , sept, des onze masses d'eausurveillées pour cette campagne ne seraient pas en bon état chimique actuellement.En effet, c o m m e évoqué précédemment, une teneur en polluant supérieure à 0.1 ug/lsuffit à déclasser la masse d'eau vis-à-vis de cette molécule. Il convient toutefois demodérer cette conclusion. En effet, rappelons que le réseau de surveillance de laqualité des masses d'eau souterraine de la Guyane a vu le jour en 2007 et que chaquemasse d'eau, quelle que soit sa superficie, ses caractéristiques géologiques,hydrogéologiques, environnementales et les pressions et usages qui si appliquent, ne



disposait que d'un point de mesure lors de la campagne d'échantillonnage. Au titre dela DCE, un seul point ne saurait déclasser tout une masse d'eau. De plus, du fait ducontexte climatologique de la Guyane et du contraste très marqué entre saison sècheet saison des pluies, on peut éventuellement s'attendre à des variations de cesconcentrations.

II conviendra donc, (i) de procéder à une mesure de chaque point du réseau desurveillance à la prochaine saison des pluies afin d'apprécier les éventuelles variationssaisonnières, (ii) de continuer la surveillance des points susceptibles de déclasser desmasses d'eau dans le cadre de la définition du réseau de contrôle opérationnel et (ii)de discuter la densité des points de contrôle sur certaines masses d'eau afin dedisposer de plusieurs mesures par masses d'eau.



disposait que d'un point de mesure lors de la campagne d'échantillonnage. Au titre dela DCE, un seul point ne saurait déclasser tout une masse d'eau. De plus, du fait ducontexte climatologique de la Guyane et du contraste très marqué entre saison sècheet saison des pluies, on peut éventuellement s'attendre à des variations de cesconcentrations.

II conviendra donc, (i) de procéder à une mesure de chaque point du réseau desurveillance à la prochaine saison des pluies afin d'apprécier les éventuelles variationssaisonnières, (ii) de continuer la surveillance des points susceptibles de déclasser desmasses d'eau dans le cadre de la définition du réseau de contrôle opérationnel et (ii)de discuter la densité des points de contrôle sur certaines masses d'eau afin dedisposer de plusieurs mesures par masses d'eau.



4. Conclusion

L'article 8 de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE) du 23 octobre 2000(2000/60/CE) imposait aux Etats membres d'avoir établi, pour 2007, « desprogrammes de surveillance de l'état des eaux afin de dresser un tableau cohérent etcomplet de l'état des eaux au sein de chaque district hydrographique ».

La présente étude s'inscrit entièrement dans le cadre de ce programme desurveillance, pour ce qui concerne les masses d'eau souterraine de la Guyane.L'objectif de cette première campagne, ou « photographie chimique », est précisémentde « fournir une image cohérente et globale de l'état chimique des eaux souterraines ».

Cette première campagne de prélèvements et d'analyses chimiques, effectuée au moisd'octobre 2007, soit à la fin de la saison sèche, a permis l'échantillonnage de 1 1 pointsdu réseau de surveillance. Les analyses ont concerné les paramètres physico¬chimiques, les éléments majeurs, les composés azotés, les matières organiquesoxydables, les matières en suspension, la minéralisation, la salinité, les micropolluantsminéraux et les molécules phytosanitaires.

Cette « photographie chimique » des masses d'eau n'a pas pour objectif, dans le cadrede la présente étude, de proposer une classification de l'état qualitatif des massesd'eau souterraine, mais de dresser un première « image » de leur état en période debasses eaux.

L'étape suivante, c'est-à-dire l'établissement d'un classement des masses d'eausouterraine au regard des paramètres retenus, devra être réalisée sur la base d'unenouvelle campagne de mesures qui sera réalisée en saison des pluies 2008, c'est-à-dire entre avril et juin 2008.

En se basant sur les quelques valeurs seuils de la Circulaire DCE 2006/18 et del'Arrêté du 1 1 janvier 2007 relatif aux limites et référence qualité des eaux brutes et deseaux destinées à la consommation humaine, il est cependant possible de dresser unétat des lieux provisoire de la qualité des masses d'eau souterraines de la Guyane.

L'interprétation des paramètres physico-chimiques conduit à une régionalisationpossible des résultats plutôt limitée. La température des eaux souterraineséchantillonnées est assez peu variable et présente une moyenne de 25°C. Les pHenregistrés sont plutôt acides avec une tendance à une neutralisation pour les eauxdes aquifères de socle. Les conductivités électriques mesurées dans ces eaux sonttrès variables, mais globalement très faibles, et ont tendance à augmenter pour deseaux souterraines issues du socle. De même, les potentiels d'oxydoréduction sont trèsvariables avec une tendance plutôt oxydante lors des mesures réalisées.



4. Conclusion

L'article 8 de la Directive Cadre Européenne sur l'Eau (DCE) du 23 octobre 2000(2000/60/CE) imposait aux Etats membres d'avoir établi, pour 2007, « desprogrammes de surveillance de l'état des eaux afin de dresser un tableau cohérent etcomplet de l'état des eaux au sein de chaque district hydrographique ».

La présente étude s'inscrit entièrement dans le cadre de ce programme desurveillance, pour ce qui concerne les masses d'eau souterraine de la Guyane.L'objectif de cette première campagne, ou « photographie chimique », est précisémentde « fournir une image cohérente et globale de l'état chimique des eaux souterraines ».

Cette première campagne de prélèvements et d'analyses chimiques, effectuée au moisd'octobre 2007, soit à la fin de la saison sèche, a permis l'échantillonnage de 1 1 pointsdu réseau de surveillance. Les analyses ont concerné les paramètres physico¬chimiques, les éléments majeurs, les composés azotés, les matières organiquesoxydables, les matières en suspension, la minéralisation, la salinité, les micropolluantsminéraux et les molécules phytosanitaires.

Cette « photographie chimique » des masses d'eau n'a pas pour objectif, dans le cadrede la présente étude, de proposer une classification de l'état qualitatif des massesd'eau souterraine, mais de dresser un première « image » de leur état en période debasses eaux.

L'étape suivante, c'est-à-dire l'établissement d'un classement des masses d'eausouterraine au regard des paramètres retenus, devra être réalisée sur la base d'unenouvelle campagne de mesures qui sera réalisée en saison des pluies 2008, c'est-à-dire entre avril et juin 2008.

En se basant sur les quelques valeurs seuils de la Circulaire DCE 2006/18 et del'Arrêté du 1 1 janvier 2007 relatif aux limites et référence qualité des eaux brutes et deseaux destinées à la consommation humaine, il est cependant possible de dresser unétat des lieux provisoire de la qualité des masses d'eau souterraines de la Guyane.

L'interprétation des paramètres physico-chimiques conduit à une régionalisationpossible des résultats plutôt limitée. La température des eaux souterraineséchantillonnées est assez peu variable et présente une moyenne de 25°C. Les pHenregistrés sont plutôt acides avec une tendance à une neutralisation pour les eauxdes aquifères de socle. Les conductivités électriques mesurées dans ces eaux sonttrès variables, mais globalement très faibles, et ont tendance à augmenter pour deseaux souterraines issues du socle. De même, les potentiels d'oxydoréduction sont trèsvariables avec une tendance plutôt oxydante lors des mesures réalisées.



Les teneurs en éléments majeurs sont cohérentes avec les interactions eau-rocheattendues. Elles ne présentent pas d'anomalies particulières si ce n'est desconcentrations plus élevées en Chlorures et Sodium au point de prélèvement de Matiti.Ces résultats semblent être liés à la lithologie, plutôt particulière, traversée parl'ouvrage (transgressions marines successives). Ces teneurs ne permettent, en aucunpoint de prélèvement, de mettre en évidence d'éventuelles pollutions par les matièresorganiques.

La présence de micropolluants minéraux à des concentrations significativementsupérieures à la moyenne des points du réseau de surveillance est à signaler. C'estnotamment le cas du Bore à Matiti et du Cuivre à Camopi. Des analyses chimiquesplus poussées (isotopie, eau de pluie...) permettraient de déterminer l'origine dans leseaux de ces deux éléments.

Pour ce qui concerne les matières azotés, les concentrations en Nitrates mesuréesn'excèdent en aucun point le seuil fixé par la DCE. Les teneurs les plus élevées sonttoutefois mesurées dans les eaux des points situés à proximité de zones agricoles.C'est le cas de Javouhey et Corossony. Ces sites seront donc, par la suite, à surveillervis-à-vis de ce paramètre.

Le second composé azoté, l'Ammonium, a, quant à lui, été décelé en quantité élevéeen un point du contrôle de surveillance. En effet, à Corossony, sa concentration atteint4 mg/l soit huit fois la valeur seuil DCE. Si cette valeur se confirmait lors d'uneprochaine campagne d'analyse, ce point devra faire l'objet de mesures particulièresvisant à mettre en place les moyens de recouvrer le bon état de cette masse d'eau.

Les concentrations en Fer mesurées lors de cette campagne sont, pour quelquespoints, au dessus, voir très nettement supérieures à la référence qualité de l'Arrêté du1 1 janvier 2007. Les teneurs élevées en Fer dans les eaux souterraines sont courantesen Guyane du fait de la géologie et, en particulier, du profil d'altération des roches dusocle. C'est donc le fond géochimique, allié aux conditions d'oxydoréduction maiségalement la présence de matières organiques qui sont responsables des teneurs enFer des eaux souterraines. Très souvent, les teneurs en Manganèse sont liées à cellesen Fer.

La dernière catégorie d'analyses imposées par la DCE concerne les moléculesphytosanitaires. Sur une liste de 152 molécules recherchées pour cette« photographie », seules trois ont été décelées. Deux d'entrés elles sont des fongicidesretrouvés en deux points pour l'un et en un point pour l'autre. L'un de ces points,Organabo, présente une teneur en Propiconazole supérieure au seuil DCE de 0.1 pg/l.La troisième molécule, l'AMPA, est, quant à elle, présente en plus forte concentration,si bien que six masses d'eau souterraine affichent des teneurs supérieures à 0.1 pg/l,les rendant, par conséquent, en mauvais état vis-à-vis de la DCE. Au final, ce sontdonc sept masses d'eau souterraines qui pourraient potentiellement être en mauvaisétat vis-à-vis de la DCE concernant les molécules phytosanitaires.



Les teneurs en éléments majeurs sont cohérentes avec les interactions eau-rocheattendues. Elles ne présentent pas d'anomalies particulières si ce n'est desconcentrations plus élevées en Chlorures et Sodium au point de prélèvement de Matiti.Ces résultats semblent être liés à la lithologie, plutôt particulière, traversée parl'ouvrage (transgressions marines successives). Ces teneurs ne permettent, en aucunpoint de prélèvement, de mettre en évidence d'éventuelles pollutions par les matièresorganiques.

La présence de micropolluants minéraux à des concentrations significativementsupérieures à la moyenne des points du réseau de surveillance est à signaler. C'estnotamment le cas du Bore à Matiti et du Cuivre à Camopi. Des analyses chimiquesplus poussées (isotopie, eau de pluie...) permettraient de déterminer l'origine dans leseaux de ces deux éléments.

Pour ce qui concerne les matières azotés, les concentrations en Nitrates mesuréesn'excèdent en aucun point le seuil fixé par la DCE. Les teneurs les plus élevées sonttoutefois mesurées dans les eaux des points situés à proximité de zones agricoles.C'est le cas de Javouhey et Corossony. Ces sites seront donc, par la suite, à surveillervis-à-vis de ce paramètre.

Le second composé azoté, l'Ammonium, a, quant à lui, été décelé en quantité élevéeen un point du contrôle de surveillance. En effet, à Corossony, sa concentration atteint4 mg/l soit huit fois la valeur seuil DCE. Si cette valeur se confirmait lors d'uneprochaine campagne d'analyse, ce point devra faire l'objet de mesures particulièresvisant à mettre en place les moyens de recouvrer le bon état de cette masse d'eau.

Les concentrations en Fer mesurées lors de cette campagne sont, pour quelquespoints, au dessus, voir très nettement supérieures à la référence qualité de l'Arrêté du1 1 janvier 2007. Les teneurs élevées en Fer dans les eaux souterraines sont courantesen Guyane du fait de la géologie et, en particulier, du profil d'altération des roches dusocle. C'est donc le fond géochimique, allié aux conditions d'oxydoréduction maiségalement la présence de matières organiques qui sont responsables des teneurs enFer des eaux souterraines. Très souvent, les teneurs en Manganèse sont liées à cellesen Fer.

La dernière catégorie d'analyses imposées par la DCE concerne les moléculesphytosanitaires. Sur une liste de 152 molécules recherchées pour cette« photographie », seules trois ont été décelées. Deux d'entrés elles sont des fongicidesretrouvés en deux points pour l'un et en un point pour l'autre. L'un de ces points,Organabo, présente une teneur en Propiconazole supérieure au seuil DCE de 0.1 pg/l.La troisième molécule, l'AMPA, est, quant à elle, présente en plus forte concentration,si bien que six masses d'eau souterraine affichent des teneurs supérieures à 0.1 pg/l,les rendant, par conséquent, en mauvais état vis-à-vis de la DCE. Au final, ce sontdonc sept masses d'eau souterraines qui pourraient potentiellement être en mauvaisétat vis-à-vis de la DCE concernant les molécules phytosanitaires.



A l'issue de cette campagne d'analyses du réseau de contrôle de surveillance desmasses d'eau souterraine du district hydrographique de la Guyane, seuls 3 paramètressont susceptibles de déclasser certaines masses d'eau souterraine de la Guyane :

- l'Ammonium pour la masse d'eau Approuague-Kaw (9304) ;

- le Propiconazole pour la masse d'eau Mana-lracoubo (9306) ;

- l'AMPA pour les masses d'eau Litani-Tampok (9301), Bas Oyapock (9303),Approuague-Kaw (9304), Ile de Cayenne-Comté (9308), Sinnamary-Kourou(9307) et Coswine Démérara II (9311).

Dans le bassin hydrographique de la Guyane, les aquifères des masses d'eausouterraine sédimentaires sont le plus fréquemment libres, contrairement aux aquifèresde socle fracturé plus couramment captifs. Par conséquent, ils sont en relation directeavec la surface du sol et donc très influencés par les conditions météorologiques, aussibien d'un point vue quantitatif que qualitatif. On peut donc raisonnablement s'attendreà des variations sensibles des caractéristiques physico-chimiques des eauxsouterraines de Guyane entre la saison des pluies et la saison sèche.

Afin d'obtenir une vision cohérente de l'état des masses d'eau souterraine, objectif visépar cette « photographie chimique des eaux souterraines de la Guyane », il apparaîtindispensable de procéder à une campagne d'analyses similaires au cur de la saisondes pluies, c'est-à-dire entre les mois d'avril et de juin 2008.

Cette campagne permettra l'échantillonnage des mêmes points et l'analyse desmêmes paramètres. Toutefois, une redéfinition de certains paramètres pourra êtreétudiée, en particulier pour ce qui concerne les molécules phytosanitaires. De même,le rajout de quelques éléments traces spécifiques au contexte de socle et littoral ainsiqu'une liste de traceurs isotopiques pourra être envisagé.

Rappelons que l'échéance pour la définition des valeurs seuils pour la définition del'état des masses d'eau souterraines conformément à la DCE est le 22 décembre 2008et que l'amélioration des connaissances sur les processus physico-chimiques au seindes eaux souterraines est essentielle pour le bon déroulement de ce travail.



A l'issue de cette campagne d'analyses du réseau de contrôle de surveillance desmasses d'eau souterraine du district hydrographique de la Guyane, seuls 3 paramètressont susceptibles de déclasser certaines masses d'eau souterraine de la Guyane :

- l'Ammonium pour la masse d'eau Approuague-Kaw (9304) ;

- le Propiconazole pour la masse d'eau Mana-lracoubo (9306) ;

- l'AMPA pour les masses d'eau Litani-Tampok (9301), Bas Oyapock (9303),Approuague-Kaw (9304), Ile de Cayenne-Comté (9308), Sinnamary-Kourou(9307) et Coswine Démérara II (9311).

Dans le bassin hydrographique de la Guyane, les aquifères des masses d'eausouterraine sédimentaires sont le plus fréquemment libres, contrairement aux aquifèresde socle fracturé plus couramment captifs. Par conséquent, ils sont en relation directeavec la surface du sol et donc très influencés par les conditions météorologiques, aussibien d'un point vue quantitatif que qualitatif. On peut donc raisonnablement s'attendreà des variations sensibles des caractéristiques physico-chimiques des eauxsouterraines de Guyane entre la saison des pluies et la saison sèche.

Afin d'obtenir une vision cohérente de l'état des masses d'eau souterraine, objectif visépar cette « photographie chimique des eaux souterraines de la Guyane », il apparaîtindispensable de procéder à une campagne d'analyses similaires au cur de la saisondes pluies, c'est-à-dire entre les mois d'avril et de juin 2008.

Cette campagne permettra l'échantillonnage des mêmes points et l'analyse desmêmes paramètres. Toutefois, une redéfinition de certains paramètres pourra êtreétudiée, en particulier pour ce qui concerne les molécules phytosanitaires. De même,le rajout de quelques éléments traces spécifiques au contexte de socle et littoral ainsiqu'une liste de traceurs isotopiques pourra être envisagé.

Rappelons que l'échéance pour la définition des valeurs seuils pour la définition del'état des masses d'eau souterraines conformément à la DCE est le 22 décembre 2008et que l'amélioration des connaissances sur les processus physico-chimiques au seindes eaux souterraines est essentielle pour le bon déroulement de ce travail.



5. Bibliographie

Directive 2000/60/CE du partement européen et du conseil du 23 octobre 2000.

MEDD (2003), Cahier des charges pour l'évolution des réseaux de surveillance dessouterraines en France, version 6, juillet 2003. Circulaire MEDD du 8 octobre 2003.

MEDD (2005), Cahier des charges pour l'évolution des réseaux de surveillance dessouterraines en France, complément du 17 juin 2005,

MEDD (2006), Circulaire DCE 2006/18 relative à la définition du « bon état » pour leseaux souterraines du 21 décembre 2006.

Working group GW1, «Monitoring Guidance for Groundwater", version 11.2, 14novembre 2006.

Arrêté du Ministère de la Santé et des Solidarités du 1 1 janvier 2007 relatif aux limiteset références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommationhumaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 ducode de la santé publique.

Mise en oeuvre de la Directive Cadre Européenne sur l'eau. District de la Guyane. Plandétaillé d'état des lieux. Rapport BRGM/RP-54630-FR. Juin 2006.

Negrel P. et al, 2001. Les eaux souterraines de la Guyane: caractéristiqueshydrogéochimiques et isotopiques. Rapport BRGM/RP-50306-FR.

Parizot M., 2007. Réseau du contrôle de surveillance de l'état qualitatif des massesd'eau souterraine de la Guyane conforme à la Directive Cadre Européenne sur l'eau.BRGM/RP-55979-FR

Robelin C. et al, 1997. Evolution géologique et sédimentologique du littoral Guyanais.Rapport BRGM RP-39883-FR.



5. Bibliographie

Directive 2000/60/CE du partement européen et du conseil du 23 octobre 2000.

MEDD (2003), Cahier des charges pour l'évolution des réseaux de surveillance dessouterraines en France, version 6, juillet 2003. Circulaire MEDD du 8 octobre 2003.

MEDD (2005), Cahier des charges pour l'évolution des réseaux de surveillance dessouterraines en France, complément du 17 juin 2005,

MEDD (2006), Circulaire DCE 2006/18 relative à la définition du « bon état » pour leseaux souterraines du 21 décembre 2006.

Working group GW1, «Monitoring Guidance for Groundwater", version 11.2, 14novembre 2006.

Arrêté du Ministère de la Santé et des Solidarités du 1 1 janvier 2007 relatif aux limiteset références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommationhumaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 ducode de la santé publique.

Mise en oeuvre de la Directive Cadre Européenne sur l'eau. District de la Guyane. Plandétaillé d'état des lieux. Rapport BRGM/RP-54630-FR. Juin 2006.

Negrel P. et al, 2001. Les eaux souterraines de la Guyane: caractéristiqueshydrogéochimiques et isotopiques. Rapport BRGM/RP-50306-FR.

Parizot M., 2007. Réseau du contrôle de surveillance de l'état qualitatif des massesd'eau souterraine de la Guyane conforme à la Directive Cadre Européenne sur l'eau.BRGM/RP-55979-FR

Robelin C. et al, 1997. Evolution géologique et sédimentologique du littoral Guyanais.Rapport BRGM RP-39883-FR.



Annexe 1

Carte de localisation des points du réseau desurveillance de l'état chimique des masses d'eau

souterraine de la Guyane



Annexe 1

Carte de localisation des points du réseau desurveillance de l'état chimique des masses d'eau

souterraine de la Guyane



Réseau de surveillance des eaux souterraines de la GuyaneAnnée 2007

Kilomètres

des eaux souterraines en Guyane

Ouwi»g« (¿alisé en 2007

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A Captage AEP

I I Masse d'eau souterraine de socle

f!\vl Masse d'eau souterraine sédimentaire

Réseau hydrographique



Annexe 2

Résultats d'analyses : Physico-chimie



Annexe 2

Résultats d'analyses : Physico-chimie



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'NOS (Nitmias exprlmia an N03)

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Annexe 3

Modes opératoires pour l'analyse des moléculesphytosanitaires



Annexe 3

Modes opératoires pour l'analyse des moléculesphytosanitaires



brgmUSTE DES MOI^S OPERATOirSS

iatoumiMJan : 100019C2(} Rapport <r«Mal*: 078046 8

«laM* *M l«Ci^ 4a raeoMRaaon COFRAC

LManriy«M6«jhanl6*onttl*i»8MéM4»n6l»»ocliuransl)nii^: Anal)M dm oa<npo«te orgtidwMt

l«fiiod*e|)»ralBl« «10037

nt uNIsA poiv doter :

L*nrad*«p»nk»* M01S2

Mt/Utéfomtoim:1.1.1-Tf(i

AiM^ «I cUtofftteen* : EilIrMton llq«MiM)Udi. aml^ 1^ CPOSM

AitfM* OM MnipoM* veWM : Eveot d» m» d«n«nii|u« al «natysagar coomi attan NF EN H» lasft

"Till illl I I t " 'I awonvoBurjîai m

T4toscMann de carbone

.inodtep«r«8k« M013»

MuMtépoordeaar:

înliCNofophen^

jiinedeoptralolM M01»4

MuMi»paur<ia««r;

tNqual

Arielyat des pMMlt : Extradlcn llqiM«")i|«Ma . aM%** pr CPGMSMtaton EPA 8270.

Owage du PaacpMl ) Al DiquaLMMMd» par ciiMAwlHXKMIa BViWaKcule peffcanar«e^rès «dracBM B^MeAeMe

PlvaqiMt



brgmUSTE DES MOI^S OPERATOirSS

iatoumiMJan : 100019C2(} Rapport <r«Mal*: 078046 8

«laM* *M l«Ci^ 4a raeoMRaaon COFRAC

LManriy«M6«jhanl6*onttl*i»8MéM4»n6l»»ocliuransl)nii^: Anal)M dm oa<npo«te orgtidwMt

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Arielyat des pMMlt : Extradlcn llqiM«")i|«Ma . aM%** pr CPGMSMtaton EPA 8270.

Owage du PaacpMl ) Al DiquaLMMMd» par ciiMAwlHXKMIa BViWaKcule peffcanar«e^rès «dracBM B^MeAeMe

PlvaqiMt



IwgmUSTE DES MODES C»*ERATORES

Waeumltaien: 10001383S Rapport d**»^: 074l.fl4«.B

aMiyaM OMw la catta « rasertdMOaa COFRAC

uamodaoïiaraleka MOlll

Mt idM peur deew :

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Santazona

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Caibolkiran

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DMliiiiMaiInalîtmiaiioiiFhalaui*rwtaCDRaBON

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InpiotimilacpMMon-aOO

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MomMkiwi

HBoopi^

UélatacMore

UéOion^

IMleMilwUMbuIna

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Ommi/i

Salen ta* {«lyloaaidbiiws ««InKdian Kipjichriiqpide a |M Mián eu acMe,xlnacBen HvMaltaMa à pM nei**eu acUb al ane^ parCtHÂMMouOCMS

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Alra^na

attnwiBMflanal

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Fenpraîmerpne

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M««»b«nz»iiaBinn

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M4M»iien

M«lsuft«anM4av)a

WcoaMiftaen

OncHaaon

Paneor«»icla



IwgmUSTE DES MODES C»*ERATORES

Waeumltaien: 10001383S Rapport d**»^: 074l.fl4«.B

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WcoaMiftaen

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brgmUSTE DES MODES OPERATOIRES

ManiMiifaiiiimr inoniM»S Rapport cfMUMte : 07-e4)454

* : Mmaob «MM** daiM la ca** daraca4dla«on COHMC

'hOtmOO^

'Tp^Wfy RttOfQWi

FTrmmAtnTrTOn*Bli|n»

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FtlMOorMaûââ

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TMiaconeisI*

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MninaMtMle

^ meda opimoii*

Mt «Wat pour docar :

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jamsda^trMolfa

it «aM pew deaar ,-

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PhoaBMale

Rrechtamui

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SiOMMona

TtOMaffia

TartMtrjma

TiicMopyr

Ooaaga te ramkioMawle dm* laa édiarMona f ao» l/Mietto parHPLQRuoitmilrle

Oeai^ du gi^^gteiaia al d* len miiM«M* AMPA d«na »a» échaniMM»dteai Méande p» l«>LC»ueriinMrie

G^taeale

jllN4a A«iainedespt«teBar«Mia:EiMdia()lt|i«deiliaâdealaiiat)«apereci*iis

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ManiMiifaiiiimr inoniM»S Rapport cfMUMte : 07-e4)454

* : Mmaob «MM** daiM la ca** daraca4dla«on COHMC

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Ooaaga te ramkioMawle dm* laa édiarMona f ao» l/Mietto parHPLQRuoitmilrle

Oeai^ du gi^^gteiaia al d* len miiM«M* AMPA d«na »a» échaniMM»dteai Méande p» l«>LC»ueriinMrie

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M souffltoBkm: 1000138» Rapport d'esse : 07-8-045^

*: Mtnai*» annula dan* la cadM da lacciédkaBon OOFIMC

La eiade ^énlehe

MdiHMpaurdaear:

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2.4 DOT

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ConetnéialllO»0èii«ia 153

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OarvénamSa

'EndowKanl

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NFeNn084«8

^<a|ila04sr* 4p«yM cfi*lrir)i'MMbo^tMara

tiMaHCH

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EndasutiM auBMe

L4 moda op»rvÉ3ta

mI ut"ia»ppurdoear :

'Oiaiinan

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'FenMon*P| ,'| 1 nHi 'nil

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C^noçmVfnstnon

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Annexe 4

Résultats d'analyses : Molécules phytosanitaires



Annexe 4

Résultats d'analyses : Molécules phytosanitaires



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FIN DU RAPPORT D'ESSAIS



Centre scientifique et technique3, avenue Claude-Guillemin

BP 600945060 - Orléans Cedex 2 - France

Tél. : 02 38 64 34 34

Service géologique régional GuyaneDomaine de Suzini - Route de MontaboBP55297333 - Cayenne Cedex 2 - FranceTél. : 05 94 30 06 24

contrôle de surveillance de la qualité des masses d'eau souterraine

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