contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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ECOLE NATIONALE VETERINAIRE D'ALFORT Année 1990 CONTRIBUTION A L'ETUDE DE L'ACCUMULATION DU BROME CHEZ LE MOUTON ALIMENTE AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU DIBROMOCHLOROPROPANE AU SENEGAL THESE POUR LE DOCTORAT VETERINAIRE Présentée et soutenue publiquement le devant LA FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL. par Ivan JOLY Né le 7 novembre 1964 à PARIS Xllème (Seine) JURY Président: Professeur à la Faculté de Médecine de Créteil . Membres: Mme JOSEPH-ENRIQUEZ et Mr WOlTER Professeurs à "Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort

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Page 1: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

ECOLE NATIONALE VETERINAIRE D'ALFORT

Année 1990

CONTRIBUTION A L'ETUDE DE

L'ACCUMULATION DU BROME CHEZ

LE MOUTON ALIMENTE AVEC DES

FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DIBROMOCHLOROPROPANE

AU SENEGAL

THESEPOUR LE

DOCTORATVETERINAIRE

Présentée et soutenue publiquementle

devant

LA FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL.par

Ivan JOLYNé le 7 novembre 1964 à PARIS Xllème (Seine)

JURY

Président:Professeur à la Faculté de Médecine de Créteil

.Membres: Mme JOSEPH-ENRIQUEZ et Mr WOlTERProfesseurs à "Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort

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15.11.1989ECOLE NATIONALE VETERINAIRE D'ALFORT

LISTE DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT

Directeur:M.le Professeur SILBERZAHNDlrecteur Honoralre:M.le Professeur FERRANDO

Professeur Honoralres:MM.BLIN, BORDET, FERRANDO, GORET,GUILHON, LE BARS, THERET, VUILLAUME

CHAIRES

ALIMENTATION

ANATOMIE DES ANIMAUX DOMESTIQUES

HISTOLOGIE,ANATOMIE PATHOLOGIQUE

HYGIENE ET INDUSTRIE DES ALIMENTSD'ORIGINE ANIMALE

MALADIE CONTAGIEUSEE,ZOONOSESLEGISLATION SANITAIRE

PARASITOLOGIE ET MALADIEPARASITAIRES

PATHOLOGIE CHIRURGICALE

PATHOLOGIE GENERALE MICROBIOLOGIEIMMUNOLOGIE

PATHOLOGIE MEDICALE DU BETAIL ETDES ANIMAUX DE BASSE-COUR

M.WOLTER,ProfesseurM.PARAGON,ProfesseurM.GRANDJEAN,Maitre AS91stantM.BARREY,Asslstant

M.DENOIX,ProfesseurM.SAURET,Maitre ASSlstantM.THERIN Maitre Assistant AssociéMelle.CREVIER,Assistant

M.PARODI,ProfesseurM.CRESPEAU/ProfesseurM.FONTAINE,Maitre Assistant agrégéMelle.FIETTE,Assistant

M.ROZIER,ProfesseurM.CARLIER,Maitre de ConférencesM.BOLNOT,Maitre AssistantMelle.SEKELY,Assistant

M.TOMA/Professeur ancien DirecteurM.BENET/ProfesseurM.ELOIT,~aitre Assistant agrégéM.GONIN/Asslstant

M.BUSSIERAS,ProfesseurH.CHERHETTE,Maitre de ConférenceH.BOURDEAU/Maitre Assistant agrégéHelle.BOEHRINGER,Assistant

H.AUTEFAGE,Professeur associéH.MAILHAC,Maitre Assistant agrégéH.HOISSONNIER,Maitre AsslstantMme.NINIVIN,Assistant

M.PILET,Professeur ancien DlrecteurMme.QUINTIN-COLONNA,Maitre AsslstantagrégéH.BOULeUIS,Maitre Asslstant agregeHelle.CHICHA,Assistant

Mme BRUGERE-PICOUX,ProfesseurMelle.LAVAL,ProfesseurH.SAVEY,Maitre de Conférenc~s

H.GIRAUD,Asslstant

... Jo,.

Page 3: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

ECOLE NATIONALE VETERINAIRE D'ALFORT le 15 11.1989

PATHOLOGIE DE LA REPRODUCTION

PHARMACIE ET TOXICOLOGIE

PHYSIOLOGIE ET THERAPEUTIQUE

PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUESET MEDICALES

SEMIOLOGIE ET PATHOLOGIE MEDICALEDES EQUIDES ET CARNIVORES

ZOOTECHNIE,ECONOMIE RURALE

DEPARTEMENT

M.BADINAND,ProfesseurM.MIALOT,Maître de ConférencesM.CHAFFAUX,Maître Asslstant agrégéM.NUDELMANN,Asslstant

M.MILHAUD,professeurMme.JOSEPH-ENRIQUEZ,Maitre AsslstantagrégéMme.KOLF-CLAUW,Maitre Asslstant agrégMelle.LOUBIERE,Asslstant

M.TOUTAIN,ProfesseurM.BRUGERE,professeurMme.COHBRISSON,Maitre Asslstant agré?Me11e.HOUPERT,Asslstant

M.MOUTHON,ProfesseurM.MICHAUX,Maitre AsslStantM.HARIE,Asslstant

M.MORAILLON,ProfesseurM.POUCHELON,ProfesseurM.COTARD,ProfesseurHme.BEGON,Maître Asslstant(Radlologle Imagerle médlcale)Melle.CARON,Asslstant

M.COURREAU,ProfesseurM.BOSSE,Maitre Asslstant agregeMelle.GRlMARD,Maitre AsslstantMelle.LEROY,Asslstant

PRODUCTION ANIMALES M.MIALOT,Maitre de conférencesM.CORI,Professeur assocléHme.BENOIST-VALIERGUE,Dlrectrlce ducentre de CHAMPIGNELLESM.POLACK,Maitre Asslstant assocléM.DANVY,Asslstant (CHAMPIGNELLES)

ANIMAUX DE COMPAGNIE ET DE LOISIRS M.MORAILLON,ProfesseurM.VIGUIER,Maitre AsslstantMme.MORAND de JOUFFREY,MaitreAsslstant aSSOCle (Equlne)

SCIENCE DE L'ALIMENTATION ET DE M.ROZIER,ProfesseurLA CONSOMMATION (DENREOLOGIE)

SERVICES

-AUDIO-VISUEL-INFORMATIQUE

EDUCATION PHYSIQUE

M.BENET,ProfesseurM.BOLNOT,Maitre Asslstant

M.GAUTIER

Page 4: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

Ales parents,

A Ion frère,

Ales grands-parents,

Atous ceux qui le sont chers,

en téloignage de Ion affection.

Page 5: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

AMonsieur le Professeur,

Professeur à la faculté de Médecine de Créteil,qui nous a fait l 'honneur de présider notre jury de thèse.

HOlmage respectueux.

AMadame le Professeur JOSKPH-ENBIQOEZ,

Professeur à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort,qui a bien voulu apprécier notre travail.

Qu'elle trouve ici l'expression de notre sincère gratitude pour sesconseils et l'accueil bienveillant qu'elle nous a toujours réservé.

AMonsieur le Professeur WOLTER,

Professeur à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort,qui nous a fait l'honneur de faire partie de notre jury de thèse.

Sincères remerciements.

Page 6: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

AMonsieur BAUJARD,

nélatologiste au centre ORSrOM de Dakar,

pour son dévouelent,

AMonsieur FAYE,

directeur technico-collercial de la SPIA,

pour son accueil chaleureux,

AMonsieur ABIOLA,

professeur à l'Ecole Vétérinaire de Dakar,

pour ses précieux conseils,

AMessieurs ALAZARD, DUPRKY et MARTINY,

du centre ORSrOM de Dakar,

pour leur patience et leur aide technique,

AMessieurs DIKHi, lOUAME, LOOS, HAGGIA et N'DIAYE,

pour leur disponibilité,

en témoignage de la sympathie et de ma reconnaissance.

Page 7: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

TABLE DES MATIKRKS

PAGES

INTRODUCTION 1

PRKKIIRI PARTIE : ITODE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LA PHARKACOCINKTIQUKIT LA TOXICITE DIS lORS BROIflJRlS KT US

MODALITES D'ALIMINTATION DIS OVINS AU SINEGAL 5

1. PHARKACOCIBITIQUI DIS IONS BROKORES 6

1. Absorption 6

2. Distribution 6

3. I1crétion 6

II. INTOXICATIONS HUMAINIS PAR LIS BROMURES 7

1. !Dtoxication aigüe 7

2. Intoxication à long ter.e 7

2.1. S"ptô.es cutanés 72.2. S"ptô.es digestifs 72.3. S"ptô.es neurologiques centraux 72.4. S"ptô.es neurologiques périphériques 82.5. Corrélation entre la concentration sanguine en

bro.ures et les sYlptôles d·intoxication 8

III. MODALITES D'ALIMENTATION DIS OVINS AU SIRIGAL 9

1. Techniques d·ali.entation 9

1.1. Ilevage transhuunt 91.2. Ilevage sédentaire 9

2. Besoins ali.entaires des ovins 11

2.1. Consouation volontaire 112.2. Besoins d'entretien et d·engraisse.ent 112.3. Besoins en eau 12

3. Co.position des fanes d·arachide 12

~. Rationne.ent à base de fanes d'arachide d'un ovinde 30 kg à 1·entretien 13

Page 8: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

DEUX UME PARTIR; ETUDES KXPF.~IMKIiTALES 15

ETUDE DK LA PHARMACOCINKTI QIJE DES BROMURES CBXZ LE HOUTON 16

1. HATKRUL ET HETHODES 16

1. Matériel 16

1.1. Anilaux 161.2. Matériel pour prises de sang 171.3. Solution de brolure de sodiUl

pour l'injection intraveineuse 171.4. Solution de brolure de sodiul

pour L'adainietration orale _ 17

2. Méthodes 17

2.1. Prèlèreaenta de sang 172.2. Injection intraveineuse de la solution

de brolure de sodiue 182.3. Administration orale de la solution

de brolure de sodiUl 182.4. Dosage des broaurea 182.5. Analyses des données 18

II. RESULTATS 20

1. Concentrations sanguines en brolures chez le loutonaprès injection intraveineuse de 1 lillilolede bro.ure de sodiul par tg 20

2. Concentrations sanguines en brolures chez le .outonaprès adiinistration orale de 3.2 lillilolesde brolure de sodiUl par tg 20

3. Paralètres phanacocinétiques 20

III. DISCUSSION 25

1. Ani.aux 25

2. Doses de brolures pour l"injection intraveineuse etpour l"adlinistration orale 26

3. Fréquence des prélèvements de sang 26

4. Para.ètres phar.acocinétiques 26

IV" CONCLUSION 27

Page 9: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

2. Résultats .

2.1. Concentrations en bro.ures dans le sang .2.2. Concentrations en bro.ures dans le sang des nOuveaux-

nés traités et dans le lait de leurs .ères .2.3. Concentrations en bro.ures dans les organes .

IV. COHCLUSION ...••....••........•.•..........•..••.....•.......

·ITUDE DI LA DIPLKTION DIS BROMURIS CHEZ LI MOurON APRESALIMENTATION AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DIBROMOCHLOROPROPANK•..•....••.••.••••..••.....•.

1. MArlRIKL KT METHODES •..•.•.•..•••...•.•.•..••.••••..•••..••..

1. Ani.aux .

2. MatérieL .

3. Méthodes .

3.1. Ali.entation .3.2. Prélève.ents de sang .3.3. Abattages et prélève.ents d·organes .3.4. Dosages des bro.ures .

II. RESULTATS•.••....•.•.•..•.•.....•.•..•..........••..•...•...

1. Concentrations en bro.ures dans le sang .

2. Concentrations en bro.ures dans les organes .

III. DISCUSSION .•.•..•..••.•..•...•••.....•..••••..•••.•••...•..

1. Matériel et .éthodes .

1.1. Ani.aux .1.2. Fréquence des prélèvements de sang '" .1.3. Date d'abattage et organes prélevés .

2. Résultats .

2.1. Concentrations en bro.ures dans le sang .2.2. Concentrations en bro.ures dans les organes .

IV. CONCLUSION .

Page 10: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

CONCLUSION ..•...••.•...•••....•..••••.•.•••••...••••...•••••..••••• 68

ANNIlIS •..•.•..•..•••.•...••••••..•.•.•••••...•••.••.••••.....•••.• 70

1. ~êthodes de dosage des bro.ores 71

2. Poids des ani.aux de la deuxiè.e expérience {en kg) 74

3. Concentrations en bro.ures des fanes d·arachide 76

4. Pathologies observées chez les .outons traitésde la deuxiè.e expérience 78

5. For.ule de l'écart type corrigé 81

6. Itude de la fiabilité de la .éthode de dosage des bro.urespar colori.étrie avec le chlorure d·or 82

7. Concentrations sanguines en bro.uresdes soutone A, l, Get B 89

BIBLIOGRAPHIE 93

Page 11: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-1-

INTRODUCTION

La culture arachidière occupe au Sénégal une place prépondérante. Lebassin arachidier sénégalais recouvre les plaines du centre ouest du Sénégaljusqu" aux confins du Fer10 à 1"est et jusqu" à la Galbie au sud (figure 1) :les surfaces atteignent près de 1 aill ion dhectares. La vente des goussesfournit 50 p. cent du revenu des paysans qui eux-Iêles représentent 70 p. centde la population ; les huiles et les tourteaux correspondent à plus de laloitié du total des exportations du pays (B). Les parties aériennes deL'arechide ou fanes constituent un excellent fourrage qui fait l'objet duncOBierce local considérable mais difficilement chiffrable.

Les acquis de la Recherche nélatologique entreprise à l' Institut derecherche scientifique pour le développesent en coopération (ORSTOM),notaament au centre de Dakar, perlettent d'estiler qu'une cinquantained'espèces de néaatodes phytoparasites peuple les sols de la zone aoudano­sahélienne ouest africaine (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad)provoquant de sérieux dOllages aux végétaux et par conséquent de fortes chutesde rendeeent. Les nêsetodes s'érigent de ce fait cone l'un des problèaeaactuels majeurs de l"agriculture.

L'eneeable des résultats obtenus au Laboratoire de Mélatologie ducentre ORSTOH de Dakar avec les néaaticidee sur les cultures pluviales de lazone soudano-sahélienne du Sénégal lontre que le 1,2-dibrolo-3-chloropropane(DBCP), nélaticide organobrolé fUligant qui injecté dans le sol provoque desvapeurs toxiques pour les nêaatodes, apparaît ectue llesent cone le seulproduit capable, à des coûts financiers réduits, d'induire de fortesaUgientatioDs de rendelent et une quasi-éradication des peuplelents denésatodee phytoparasites (2). Un arrière effet positif est égalellentenregistré pendant plusieurs années sur les cultures de la rotationd"assolelent (IiI, sorgho, arachide et niébé).

Page 12: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-2-

11

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d' a p r è s l'Atlas du Sénégal (1).

FIGURE LOCALISATION DU GASSIN

ARACHIDIER SENEGALAI~.

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"SENEGAL

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Page 13: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-3-

Defant 1ïntérêt éconolique de l'eJploi du DBCP pour le Sénégal, unprojet de vulgarisation (PLI: Projet de Lutte contre les Mélatodes) a été lisen place avec le soutien de plusieurs bailleurs de fond (londs d'Aide et deCoopération, Fonds International pour le Développelent de l'Agriculture et laCaisse Centrale de Coopération Iconolique) ; ce projet vise à sensibiliser lepaysannat sénégalais à l'intérêt des traitelents nélaticides qui doivent, dansles prochaines années, toucher plusieurs lilliers d'hectares,

Le DBCP est cependant un produit dangereux, responsable de lastérilité observée chez certains travailleurs des usines atéricaines defabrication en 1977 (15). La lêle année, l'!PA (Invirontent Protection Agency)classa le DBCP cOlle substance carcinogène et suspendit son utilisation (12),

L'ORSTOM sène donc actael lesent des études visant à déterliner par1"analyse de la diffusion du DBCP dans les sols, de l'évolution de la teneuren DBCP des sols souis au traitelent nétaticide et des teneurs en résidusbrolés dans les organes végétaux, les sols et les eaux des nappes phréatiques,l"éventualité d'une pollution de l'environnelent et ses répercussions sur lelonde anilal notatlent les Ovins dont les fanes d"arachide constituent un desalilents lajeurs.

Le cheptel ovin représente 27 p. cent du cheptel ruinant sénégalaisavec 1 252 000 têtes (14). L'elbouche industrielle des loutons n'existe pas àL'heure actuelle dans les pays tropicaux d"Afrique lais partout des loutonssont engraissés en vue des abattages effectués à l"occasion des fêtestraditionnelles. Ils fournissent de grandes quantités de viande etreprésentent une part notable dans l'alilentation carnée de la population. Lesloutons BQnt des animaux providentiels dans les régions peu favorisées. Leursprincipales qualités sont la résistance à la fail et à la soif et surtout lapossibilité d'utiliser des pâturages lédiocres.

Aucune trace de DBCP n'a pu être lise en évidence dans les fanesd'arachide traitée. Par contre, de fortes teneurs en ions brolures ont étérelevées et les bailleurs de fonds ont alors delandé d"étudier l'accUlulationdu brOie chez le louton alilenté avec ces fanes afin d'évaluer le risque detoxicité pour l'Bolle ingérant des produits issus d'un tel anilal.

Cette étude a été lenée au Laboratoire de Nélatologie du centre ORSTOMde Dakar du lois de janvier au lois de septelbre 1989.

Nous avons tout d'abord tenté de faire une approche de lapharaacoc inétique des brolures chez le Mouton en étudiant chez deux animauxl'évolution de la concentration sanguine en brolures : chez l'un, aprèsinjection intraveineuse, chez l'autre, après adiinistration orale de brolurede sodium.

Page 14: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-4-

Dans une deuxièle experlence, nous avons alilenté un lot de dixloutons avec des fanes d'arachide traitée au DBCP et un lot identique avec desfanes d'arachide non traitée pendant une période de quatre vingt dix jours.Nous avons observé l'évolution des concentrations sanguines en brosurea desaniuux qui ont ensuite été abattus afin d'analyser les teneurs en broaureaaccumulés dans les différents organes.

Dans une troisièle expérience, quatre loutons ont été alilentés avecdes fanes d'arachide traitée au DBCP pendant soixante jours à l'issue desquelsils ont été nourris avec des fanes d'arachide non traitée afin de dêtereiuerle tesps d'éliainatlon des brolures du coapart iaent sanguin et les teneursrésiduelles dans les organes.

Après avoir abordé dans une prelière partie bibliographique, lapharlacocinétique et la toxicité des ions brolures et les lodalitésd'alilentation des ovins au Sénégal, nous détaillerons les expériences etdiscuterons des résultats et de leurs conséquences pour la santé hUiaine. LaFAO a fixé la dose journalière adlissible de brolures pour l'Bolle à 1 Ig/kg/j(16).

Page 15: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-5-

PREMIERE PARTIE:

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR

LA PHARMACOCINETIQUE ET

LA TOXICITE DES IONS BROMURES ET

LES '.100ALlTES O'ALIMENTATION

DES OVINS AU SENEGAL

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-6-

I. PHARMACOCINETIQUE DES IONS BROMURES:

La pharlacocinétique des brolures a été étudiée chez le Rat, lais paschez le Mouton.

1. ABSORPTION

L"absorption au niveau gastro-intestinal est cOlplète et rapide (17).Cependant, une trop forte concentration en sels de brolures entraine uneirritation gastrique provoquant un vOlisselent (10).

2. DISTRIBUTION :

Les ions brolures se distribuent de façon identique aux ionschlorures, principalelent dans le lilieu extracellulaire (sang, larles, sueur,bile, lait, salive. suc gastrique) ; le voluee de distribution estapproxilative.ent de 0.3 litrelkg (17J.

Les ions pénètrent â l"intérieur de certaines cellules : lesérythrocytes, les cellules acineuses de l"estolac et les cellules nerveuses(10) .

3. EXCRETI ON :

Les ions brolures et les ions chlorures sont élilinés de la lêle façonpar les reins. La fonction des reins est de laintenir une quantité totale dechlore et de broie ionisés dans le lilieu extracellulaire à une valeurconstante de 110 1101./1 (17).

Les deur ions entrent en cOllpétition au niveau de la réabsorptiontubulaire. Le rein fonctionne préférentiellelent en réabsorbant les ionsbrolures et en excrétant les ions chlorures. Cette excrétion préférentielle dechlorures devient loins larquée quand la concentration sérique en brolures estélevée. Le taux de brolures dans les urines est inférieur â celui du sérui.

Les ions brolures sont élilinés très lentelent, leur clairance rénaleest de 2,5 Illh.kg (17). L"élilination augaente quand l"ingestion estilportante et répétée. Si l"ingestion de chlorures est accrue, l"excrétion debroauree est accélérée. Soulignons égalelent que les brosurea sont élilinéspar les sécrétions digestives dans les fécès quand la concentration sanguineest élevée et qu"ils subissent ainsi une recirculation gastro-entérigue (10).

Lors de lédication continue aux brolures, les ions s"accululent dansles fluides extracellulaires jusqu'à ce qu'un taux constant soit atteint guicorrespond au IOlent où autant de brcauees absorbés au niveau intestinal estexcrété chaque jour. Ce te.ps au bout duquel on observe un plateau est égal àenviron quatre fois le telps de deli-vie plaslatique de l"ion (9). La deli-viedes brolures est de 12 jours chez l"Holie et de 3 jours chez le Rat (17). Chezle Mouton, cette valeur n"est pas connue.

Page 17: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-7-

II. INTOXICATIONS HUMAINES PAR LES BROMURES:

L" intoxication aigüe par les broaurea est très rare chez 1"Houe .L"intoxication à long terle ou "brolisle" s"observe lors de traitelentprolongé avec des lédicaaents contenant des bromures Iereaple : CALCIBROMATN.D., prescrit cone callant nerveux à raison de 2 à 4 comprilés par jourpendant plusieurs selaines j chaque cOlprilé contenant 452 Ig de brolures).

1. INTOXICATION AlGUE:

L"intoxication aigüe par les bromures est rare : la quantiténécessaire pour dépasser le seuil sanguin toxique entraine un vOlisselentaprès ingestion. Chez l"anilal, des expériences ont lontré que la lortsurvient par défaillance respiratoire et collapsus cardio-vasculaire (IO).

2. INTOXICATION A LONG TERME :

XIIe se lanifeste par des sYlptôles cutanés, digestifs, neurologiquescentraux et périphériques.

2.1. Symptômes cutanés (lO) :

On observe des éruptions acnéiforles, connues sous le nOI dé brolides,sur la face et à la racine des cheveux qui peuvent a'étendre sur le cou, lapoitrine et les bras et lêle se généraliser.

Cette affection derlatologique est indifférenciable de 1"acnévulgaire. Ces sflPtôles cutanés s"observent sur seulelent 25 p. cent despatients. Ils apparaissent alors que la concentration sanguine en brolures estencore faible. Les lésions de la peau peilvent prendre des formesparticulières. On peut observer des lésions de type nodulaire sur les jaabes,que l"on peut confondre avec une syphilis tertiaire et qui peuvent sedévelopper en earceae. Des vésicules de type pelphigus peuvent apparaître etcontenir des brolures dans leur exsudat. Des lésions pustuleuses etulcératives se développent parfois.

2.2. Symptômes digestifs :

On observe de 1"anorexie , une aauvaise haleine, une langue chargée,des vOlisselents, de la constipation ou de la diarrhée entrainant rapideaentun aaaigrisseient et une déshydratation (IO).

2.3. Symptômes neurologiques centraux (lO) :

Ce sont les plus ilportants et les plus graves. Ils varient selon lesindividus.

Les sJlptôles les plus précoces sont dus à l"action sédative du brOieet consistent en des pertes de léloire, sOlnolence, vertiges, pertes de

Page 18: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-8-

connaissance, irritabilité et troubles élotifs.

Dans les cas plus sévères. on observe des délires, hallucinations(Ientales, auditives et visuelles), réactions de crainte, folie, léthargie etle patient peut sOlbrer dans le cOla.

2.4. Symptômes neurologiques périphériques:

Ils se lanifestent par des trelblelents des lains, des lèvres et de lalangue, débilité, paresse, incoordination actrice, déurche chancelante. Onobserve aussi une aupentation, une dilinution ou une perte des réflexesprofonds ; et égalelent une dilinution ou une perte des réflexes superficiels(lO) .

Ce syndrole peut être confondu avec une intoxication alcoolique aigUe,une encéphalite, une tUieur cérébrale, une crise d'urélie I)U une sclérose enplaques.

2.5. Corrélation entre la concentrationsanguine en bromures et les symptômes d~intoxication

Les brosurea relplacent les chlorures dans le lilieu extracellulaireion par ion. La concentration sanguine en chlorures est constante, égale à 3.5g/l. La concentration physiologique hUiaine en brolures se situe entre 1.5 et2.5 Ig/l (4).

Quand les brolures ont relplacé les chlorures à 40 p. cent, c'est-à­dire que la concentration sanguine en chlorures est passée de 3.5 à 2.1 g/l,on observe alors une intoxication sévère par le broie et la vie de l'individuest en danger {lOI. Ace point, le taux de brolures dans le sérUi est de 3.2g/l.

Selon Goodlan et Gillan (lOI il n'y a pas de corrélation absolue entrela sévérité de l'intoxication et la concentration sanguine en brolures.Beaucoup de facteurs interviennent pour déterainer si le patient avec un tauxdonné de brolures sanguins lontrera avec évidence des sJlPtolesd'intoxication; parli eux, la condition physique générale, l'alilentation etla quantité de sel ingéré, la présence ou l'absence de déshydratation, devOlisselent, de diarrhée, de problèles rénaux, l'état lental... Par exelple unpatient cachectique, déshydraté recevant peu de chlorures dans sonalilentation lontrera de sévères sJlptôles d'intoxication quand saconcentration sanguine en brolures sera seulelent de 1 g/l. Bureau et al. (3)signalent des brolides chez une patiente traitée au CALCIBRONAt N.D. dont letaux de brolures sanguins est de 470 Ig/l.

Cependant, la fourchette de concentrations toxiques précise se situeentre 1.5 et 2 g/l. La plupart des patients lontreront lanifestelent dessYlptôles d'intoxication à partir de 2 g/l (10).

Page 19: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-9-

III. MODALITES D~ALlMENTATION DES OVINS AU SENEGAL :

Après avoir évoqué les techniques et les besoins alilentaires desloutons puis la cOlposition des fanes d'arachide, nous étudierons lerationneaent à base de fanes d'arachide d'un louton de 30 kg de poids vif àl'entretien.

Signalons que des études sont lenées actuellelent, notaaaent àl'Institut Supérieur de Recherche Agronoligue (ISRA) de Dakar-Hann (Sénégal),pour lettre en place le systèle d'appréciation des valeurs énergétique etazotée de Ilia! (Institut Rational de la Recherche Agronolique) pour lesaliHnts tropicallI (11), Jusqu'à présent, aucune publication concernant lesvaleurs en unités fourragères lait (U1L) et viande (UlV) et en protéinesdigestibles dans l'intestin (PDI) des fanes d'arachide n'est parue. Rousciterons donc l'ancien systèae : Ul (unité fourragère) et KAD (Iatière azotéedigestible).

1. TECHNIQUES D~ALIMENTATION

L'aupentation de la pluviolétrie du nord au sud du Sénégalconditionne les ressources alilentaires du bétail, partageant ainsi leterritoire en dellI zones. DellI techniques d'élevage traditionnel s'opposentdonc : la transhuance pratiquée par des pasteurs spécialisés au nord etl'élevage sédentaire dont s'occupent les paysans au sud (figure 2).

1.1. Elevage transhumant :

La transhuance (à plus ou loins grand rayon d'action) est la réponseobligatoire anr conditions clilatigues rigoureuses de la zone sahélienne quiilposent à l'éleveur une quête perpétuelle de l'eau et des pâturages. Lastrate herbacée est cOlposée essentiellelent de gratinées. Le cycle végétatifest généralelent très court, les stades de floraison et de laturité étantrapidea8nt atteints. La situation est encore aggravée par la réduction ducouvert végétal due à la sécheresse, les pluies étant réparties de juillet àseptelbre. Le bétail ne dispose d'un pâturage de qualité, perlettant unerelise en état et des gains de poids que pendant un telps très court (2 à 3lois) suivi d'une période à peu près égale pendant laquelle les anilallIpeuvent trouver leur ration d'entretien. Le reste de l'année, soit 6 à 7 lois,les anilallI n'ont à leur disposition que de la paille plus ou loins rare etinsuffisante le plus souvent à couvrir les seuls 'besoins d'entretien (6).

1.2. Elevage sédentaire :

Les anilaOl doivent se débrouiller seuls, à l'intérieur et autour desvillages, pour trouver leur nourriture pendant toute l'année, les culturesétant en général à une distance suffisaaaent grande pour leur épargner lesdégâts liés à la divagation des petits ruinants. In saison huide, lesanilallI ont accès allI pâturages naturels entourant le village. In saison

Page 20: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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fIGURE 2 REPARTITION DES ELEVAGES SEDENTAIRE ET TRANSHUMANT

AU SENEGAL.d'après l'Atlas du Sénégal (1).

Nous avons représenté 3 lsohyètes ; les numéros 500. 1000

et 1500 exprlment des préClpltatlons en mlillmètres par an.

Page 21: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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sèche, l'alileDtatioD est cODstituée exclusiveleDt de foiDs ou de pailles,,oire parfois de quelques résidus de récolte (Ianioc, sorgho, lais, IiI,.,).

ID ZODe de forte cODceDtratioD hoaiDe, notaueDt dans la régioD duCap Vert, les IOUtODS SODt attachés à WI piquet ou logés dans WI parc etreçoiveDt leur aliieDtatioD : de la paille ou des fanes d'arachide ou deniébé,

ID cOlpléleDtatioD, les anilaUI béDéficient le plus souYent de sous­produits de la consouation hUlaiDe (SODS de lais, de riz, épluchures deIallioc, d'ignue ou de baJIane) et quelque fois de grains (blé, laiS, lil,sorgho ou riz) (6),

2. BESOINS ALIMENTAIRES DES OVINS

Bous aborderons la consouation voloDtaire, les besoiDs d'eDtretieD etd'eDgraisseleDt et les besoiDs eD eau des oviDS en détaillant ces besoins pourun IOUtOD de référeDce représentaDt DOS anilaUI d'expérieDce : IOUtOD à poilsde 30 kg de poids vif à l'entretieD eD stabulation, Mous n'é,oqueroDs pas lesbesoins de croissance, de lactatioD et de gestation des oviDS car celàcODduirait à un trop grand développeleDt de cette partie.

2.1. Consommation volontaire

La valeur IOJenne varie de 3 à 4 tg de latière sèche (MS) pour 100 kgde poids vif (PV) selon l'âge et le type de productioD (19), soit 0,9 à 1,2 kgde MS pour notre IOUtOD de référeDce.

CepeDdant, la capacité d"iDgestion des fourrages tropicaUI est W1enotion qui D'a été qua peine abordée, Il existe de DOlbreUI facteurs devariatioD et des écarts élevés par rapport à cette valeur IOJenne sODt souveDtobservés (19). Au cours de nos expérieDces, les anilaUI (de 32 tg eDviroD)ingéraient en IOJeDDe 1.9 tg de fanes d'arachide par jour, soit 1.7 tg de KS.

2.2. Besoins d~entretien etd~engraissement :

Les Dorles de Rivière (19) concernant les besoiDs quotidiens eDéDergie, eD latière azotée digestible et en linéraUI de l'ad~lte à l'entretienen stabulatioD sont détaillée ci-dessous :

Energie : 1 à 1.2 01 pour 100 kg de PV.

MAD : 80 à 90 g!Ol pour les IOUtODS à laine65 à 70 glUl pour les loutons à poils.

Page 22: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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Minéraux : - calciUl (Ca) : 2.5 glig de MS- phosphore (P) : 1.5 g/ig de MS- lagnésiUl : 2.0 g/ig de MS- chlorure de sodiUl (MaCl) : 3.0 g/ig de KS.

Pour des anilaux au pâturage, il convient d"ajouter les dépenses énergétiquesde déplacelent évaluées à 0.032 OF/iJ/100 ig de PV (19).

Les besoins en énergie et en latière azotée recouandés par l'INRA,pour 100 ig de PV par jour, sont les suivants (21)

- 0.6 à 1.2 OF et 1.1 à 1.2 UFL- 60 à 100 g de MAD et 90 à 100 g de PDI,

il y a donc peu de différence avec les norles de Rivière (19), qui donnentgrande satisfaction en pratique.

En engraisselent, pour obtenir 100 de gain de poids par jour, il fautajouter aux valeurs précédentes :

- 0.35 OF,- 60 à 70 g de KAD/UF,- 2.4 g de Ca,- 1.5 g de P,- 0.2 g de MaCl (19).

Les besoins quotidiens de notre louton de référence sont donc lessuivants: 0.33 OF, 22.3 g de MAD, 2.6 g de Ca et 1.6 g de P.

2.3. Besoins en eau:

Ils sont cOlpris entre 2 et 3 litres par kilograue de latière sècheconsouée (19), soit 1.8 à 3.6 litres par jour pour notre touton de référence.

3. COMPOSITION DES FANES D'ARACHIDE:

Les fanes d"arachide, représentées par les tiges, les feuilles et unepartie du systèle radiculaire laissé après la récolte des gousse!!, constituele fourrage lajeur des ovins cOlpte tenu de l'ilportance de la culturearachidière au Sénégal ; la production pouvant atteindre un lillion de tonnescertaines années (18). Elles peuvent parfois satisfaire à elles seules lesbesoins peu élevés des anilaux à faible production.

Il existe trois types de fanes : les fanes coupées avant arrachage,les' fanes stockées après battage et les fanes stockées sur chalp. Ce sont cesdernières qui ont été utilisées pour nos expériences et dont la cOlpositionest détaillée dans le tableau l (19). Le taux de latière sèche est de 89.6pour 100 en loyenne et la valeur énergétique est faible (0.27 UF/ig) (19). Les

Page 23: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-13-

nes apportent 30.5 g de MAD par kg, avec un rapport phosphocalcique de 6.79) .

4. RATIONNEMENT A BASE DE FANES D-ARACHIDE D-UNVIN DE 30 kg AL-ENTRETIEN :

Considérons notre louton de référence, dont les besoins ont été-tail lêe précédeuent, recevant des fanes d'arachide stockées sur chalp. Le.bleau II indique le bilan en ilS, Uf, IlAD, Ca et P entre les besoins deaniaal et les apports des fanes d'arachide. Il ressort un petit dé fici t en

1 (0.01) et en phosphore (0.3 g).

Les besoins énergétiques du touton de référence sont en fait co.prisltre 0.30 et 0.36 UF par jour. De plus, le sol sénégalais est riche enlosphates. Nous pouvons donc avancer qu'une ration à base de fanes d'arachiderclusive.ent peut couvrir les besoins d'entretien de l'ani.al.

Page 24: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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TABLEAU l :

COHPOSITION DES FANES D·ARACHIDE STOCKEES SUR CHAMP.

d'après Rivière (19).

HS MPB Ce 11 HG KMA lIAD IDM ne HM Ca P Hg 1

(1) 100 6.6 43.3 2.0 36.6 3.4 42.7 3.6 9.3 0.6 0.12 0.46 1.3

(2) 696 77.2 366.6 18.0 330.5 30.5 383.4 32.7 83.5 7.2 1.10 4.13 11.7

(1) : en p. cent de HS. (2): en g/kg de fanes.

Taux de matière sèche: 89.8 p. cent en loyenne (87.6 à 92.0).

Valeur énergétigue : 0.30 OF/kg de MS soit 0.27 OF/kg de fanes.

Abréyiations utilisées :

HS : latière sècheKPB : latières protéiques brutesCe 11 : celluloseHG : latière grasseKNA : extractif non azotéMAD : latière azotée digestibleIDN : nutrisents digestibles totaux

TABLEAU II :

OF : unité fourragèreINC : insoluble chlorhydrique (silice)HM : latières linérales totalesCa : calciumP : phosphoreHg : lagnésiul1 : potassium

BILAN EN MATIERE SECHE, UNITES FOURRAGERES, MATIEREAZOTEE DIGESTIBLE, CALCIUM ET PHOSPHORE ENTRE LESBESOINS D·UN MOUTON A POILS DE 30 kg A L·ENTRETIEN ETLES APPORTS DE FANES D·ARACHIDE.

BESOINS

APPORTS

MS(kg)

1. 05

1. 05

OF

0.33

0.32

lIAD(g)

22.3

35.7

Ca(g)

2.6

8.4

P(g)

1.6

1.3

BILAN 0.00 - 0.01 + 13.4 + 5.6 - 0.3

Page 25: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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DEUXIEME PARTIE:

ETUDES EXPERIMENTALES

ETUDE DE LA PHARMACOCINETIQUE DESBROMURES CHEZ LE MOUTON.

ETUDE DE L'ACCUMULATION DES BROMURESCHEZ LE MOUTON ALIMENTE AVEC DES

FANES D'ARACHIDE TRAITEE AUDIBROMOCHLOROPROPANE.

ETUDE DE LA DEPLETION DES BROMURESCHEZ LE MOUTON APRES ALIMENTATION AVEC

DES FANES D"ARACHIDE TRAITEE AUDIBROMOCHLOROPROPANE.

Page 26: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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ETUDE DE LA PHARMACOCINETIQUEDES BROMURES CHEZ LE MOUTON

Cette erper ieace a consisté à déterliner l'évolution de laconcentration sanguine en brolures après injection intraveineuse de brolure desodiUl chez un prelier aoutcn et après adiinistration orale de brollure desodium chez un autre mouton.

Cette expérience est une prelière approche dans la déterlination de ladesi-vie des broaures chez le Mouton. Notre objectif était d'eetiaer cettevaleur pour nous aider dans nos expériences suivantes. D'après labibliographie, la quantité de broaurea accnaulés par un organisle absorbantune quantité constante de broaures par jour se stabilise au bout d'un telpségal à environ ~ fois le telps de deli-vie plaslatique de l'ion (9). La deli­vie est de 3 jours chez le Rat et de 12 jours chez l'Holle (17). Laconnaissance de cette valeur perlet alors de déterliner la date d'abattage desloutons alisentèa avec des fanes d'arachide traitée au DBCP et contenant desbrolures en forte quantité, prédéterlinée. Cette expérience prélilinairedevait donc nous perlettre d'estiler la date d'abattage.

L'expérience a été lenée aux lois de janvier et février 1989.

1. MATERIEL ET METHODES

1. MATERI EL :

1 . 1. Animaux

L'injection intraveineuse de brolures a été réalisée sur un louton desexe làle, de race Maure à poils ras, âgé de 18 lois environ et pesant 30 kg.

L'administration orale de brolures a été effectuée chez un anilal delêles caractéristiques lais pesant 35 kg.

Les animaux sont aliaentès ercluaireaent avec des fanes d'arachide(non traitée au DBCP) , dont ils disposent à volonté.

Page 27: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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1.2. Matériel pour prises de sang

Le sang est récolté dans des tubes VIIOJICT :· code : VT - 050 SBL· additif : héparine de lithiUl, 75 01· volUte approxilatif : 5 Il· lubrifiant de bouchon : silicone· stérilefabriqués par TIRUMO MIDICAL CORPORATION ILITOI, MD 21921 OSA.

1.3. Solution de bromure de sodium pourl~injection intraveineuse

La solution à injecter est préparée par dilution de 3.2 graues debrolUre de sodiUl dans 6 lillilitres de sérUi physiologique salé à 9 pour1000. Cette solution est ensuite stérilisée à l'autoclave.

Cette solution contient 2.5 graues de brolures. La dose de broluresinjectée par voie intraveineuse au louton (de poids = 30 kg) est de 1.0lIol./1g PV, soit 83.3 Ig/kg PV, soit 0.2 Il/kg PV.

1.4. Solution de bromure de sodium pourl~adminiatrationorale:

La solution destinée à l'adiinistration orale est préparée pardilution de 11.6 gralles de brolure de sodiUl dans 25 lillilitres d'eaucourante (dont la teneur en brolures est inférieure à 1 PPl).

Cette solution contient 9 graues de brolures. La dose de broluresadlinistrée par voie orale au louton 1de poids = 35 kg) est de 3.2 Dol./kgPV, soit 257.1 Ig/kg PV, soit 0.7 Il/1g PV.

2. METHODES :

2.1. Prélèvements de sang:

Le sang est prélevé au niveau des veines jugulaires, puis conservéentre 0 et + 4'C pendant 24 heures au plus avant analyse. Le sang du loutonrecevant 1ïnjection intraveineuse (dans la veine jugulaire droite) a étérécolté du côté gauche uniquelent.

On prelier prélèvelent est effectué avant adlinistration du brolure desodiUl.

Après 1" injection, un prélèvelent de sang est effectué au heuressuivantes: 0.25, 0.5, l, 2, 3, 4, 7, 11, 15, 24, 31, 35, 39.5, 48, 63.5,72.5, 105.5, 129, 145, 153, 171, 177, 195, 201.5, 218.5, 230 et 512.

Page 28: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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Après l'adiinistration orale, un prélèvelent de sang est effectué auxheures suivantes: 0.25, 0.5, 1, 1.5, 2, 2.5, 3, 3.5, ~, ~.5, 5, 6, 7, 12.5,2~, ~B, 96 puis aux jours: 6, B, 10, 12, 1~, 19, 23, 26, 29, 3~, 39, 44, ~9

et 60.

2.2. Injection intraveineuse de la solutionde bromure de sodium :

Lïnjection intraveineuse de la solution prêalableaent préparée estréalisée dans la veine jugulaire droite, l·anilal étant laintenu couché sur lesol sur son côté gauche. La solution est injectée directelent dans la veine,en totalité et de façon rapide.

2.3. Administration orale de la solution debromure de sodium :

On tuyau en plastique est introduit dans l'oesophage du loutonlaintenu assi sur ses pattes arrières et la tête relevée. La so1ution debrolure de sodiUl préalablelent préparée est versée en totalité dans unentonnoir relié au tuyau. Après vidange du tuyau, ce dernier est retirédélicatement et l·anilal est relâché. Aucune régurgitation n·a été observée.

2.4. Dosage des bromures :

Le dosage fait appel à une réaction colorilétrique avec le chlerured'or. Le dosage est effectué sur sang total. La lilite de détection est de 50Ig de brolures par litre. La léthode est citée en annexe 1. Ces dosages sonteffectués au Laboratoire de Hématologie.

2.5. Analyse des données :

Les concentrations sanguines en brolures ont été ajustées suivantl'équation générale:

nC=L Yi.exp(-~i.t) + Co

i=l(éq.ll

dans cette équation, Creprésente la concentration en brolures au telps t, Yi,

le coefficient du ièlle terle exponentiel, ~ i' l'exposant de ce terae et Co 'la valeur à l'origine (ou base).

Les valeurs initiales des paraaètres pharlacocinétiques ont étéobtenues en utilisant la léthode des résiduelles. Les valeurs finales ont étéobtenues par régression non linéaire. On lodèle bicolpartilental avecélilination à partir du cOlpartilent central a été sélectionné sur la base ducritère d'Akaike (9).

Page 29: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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Les licroconstantes de transfert entre le cOlpartilent central etpériphérique (k12. k21J et la constante d"élilination k 10 ont été calculées àpartir de la valeur des lacroconstantes (Yi'~ il.

Le volute du cOlpartilent central, Vc' a été obtenu avec l"équation 2:

doseVc : --------

Y1 + Y2

avec Y1 et y 2. les terles exponentiel de l"équation 1.

(éq.2)

Les volutes de distribution ont été calculés en utilisant leséquations 3 et 4 après respectivelent adiinistration intraveineuse et orale :

Vss : Vc·r1 + -~~~-]i21

(éq.3)

avec V ss' le volute de distribution à l"équilibre et i 12 et i 21. lesconstantes de distribution entre le cOlpartilent central et périphérique.

doseVd area : ------­

!OC.~ 2

(éq.4)

avec Vd area ' le volule de distribution calculé par la léthode de l'aire,AOC, l"aire sous la courbe des concentrations sanguines en brolures et~2 ' lapente de la phase terlinale.

Le telps de deli-vie d" êlialnaticn des brolures a été obtenu avecl"équation 5 :

0.693T1/2 : -------

rl2(éq.5)

La clairance sanlUine totale a été calculée à l'aide de l'équation 6 :

doseCIB : ------

AOC

(éq.6j

avec AUC, l"aire sous la courbe calculée entre C 0 et la dernièreconcentration lesurée.

Page 30: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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II. RESULTATS:

1. CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES CHEZ LEMOUTON APRES INJECTION INTRAVEINEUSE DE 1 MILLlMOLE DEBROMURE DE SODIUM PAR kg :

Les valeurs de la concentration sanguine en brolures sont regroupéesdans le tableau III.

Avant injection, la concentration est inférieure à la li.ite dedétection de la léthode de dosage (50 Ig/l).

15 linutes après l"injection, la concentration est de 269.2 Ig/l. Klledécroit rapidelent pour atteindre 188.1 Ig/l après 24 heures puis faiblelent :166.2 Ig/l après 46 heures, 164.2 Ig/l après 72 heures et 122.2 Ig/l après 6jours (figure 3). A l"avant dernier prélêvelent (9èle jour), la concentrationest de 90 Ig/l. Au dernier (512 h soit à plus de 21 jours), on atteint lali.ite de détection.

2. CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES CHEZ LEMOUTON APRES ADMINISTRATION ORALE DE 3.2 MILLIMOLES DEBROMURE DE SODIUM PAR kg :

Les valeurs de la concentration sanguine en brolures sont regroupéesdans le tableau IV.

Avant adlinistration, la concentration est inférieure à la lilite dedétection de la léthode de dosagé (50 Ig/l).

La concentration aUgiente ensuite rapidelent pour atteindre 735 Ig!laprès 3 heures et 30 ainutes (figure 4). Klle couence à dilinuer après 24heures (710 Ig/l). Cette décroissance est très lente et dix jours après, laconcentration est de 536 Ig/l. Soixante jours après elle est de 102 Ig/l(figure 5).

3. PARAMETRES PHARMAOOCINETIQUES :

Les valeurs des paralêtres pharlacocinétiques obtenus à partir dulodèle pharlacocinétique ouvert à 2 cOlpartilents, figurent dans le tableau V.

Le te.ps de deli-vie déterliné après l"injection intraveineuse est de6 à 7 jours et après ad.inistration orale, de 25 à 26 jours.

Page 31: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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TABLEAU III . TABLEAU IV.

mNCKNTRATION SANGUINE mNCENTRATION SANGUINE ENEN BROMURES CHEZ LE BROMURES CHEZ LE MOUTONMOUTON APRES INJECTION APRES Art1INISTRATION ORALEINTRAVEINEUSE DE 1 DE 3.2 MILLlMOLES DEHILLlMOLE DE BROMURE BROMURE DE SODIUM PAR kg.DE SODIUM PAR kg.

--------------------------- ---------------------------------TDU'S !PRES CONCENTRATION TEMPS !PRES CONCENTRATION

INJICTIOM KH BROMURES ADMINISTRATION .KM BROKORES(en beures) (en Ig/I) ORALE (en beures) (en Ig/l)--------------------------- ---------------------------------

0.25 269.2 0.25 1650.5 257.3 0.5 2741 239.5 1 4832 225.7 1.5 6223 213.8 2 6874 213.8 2.5 7157 211.8 3 723

11 205.9 3.5 73515 200.0 4 72724 188.1 4.5 73831 178.3 5 74035 176.1 6 74139.5 174.2 7 73348 168.2 12.5 73163.5 166.2 24 71072.5 164.2 48 680

105.5 137.9 96 640129 130.1 144 (6)* 605145 122.2 192 (6) 564153 123.6 240 (10) 538171 115.8 288 (12) 490177 105.9 336 (14) 430195 105.9 456 (19) 379201.5 103.9 552 (23) 330218.5 95.9 624 (26) 312230 90.0 696 (29) 270512 53.8 816 (34) 235

--------------------------- 936 (39) 1991056 (44) 1671176 (49) 1311440 (60) 102------------------------------(*) Te.ps en jours.

Page 32: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-22-

ôl6e

1 ]~ ~ 1"- lCl

~ i2BB -;

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".0

~C••c 16e~ l6c

J••c 10·.,• 1".,

jc 18e•uc0u

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e . 60 12G 160 240

r IGURE 3 EVOLutION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROMURES CHEZ

LE MOUTON APP.ES· INJECTION INTRAVEINEUSE D'UNE MILLIMOLE

DE BROMURE DE ~ODIUM PAR kg •

Page 33: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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LIMITE DE DETECTION

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8 12 16 20 24

r ICUIlE 40

!.EVOLUTION SUR LES 24 PIlEMIERES HEURES DE LA CONCENTRIiTlON

SANGUINE EN BROMURES CHEZ LE MOUTON APRES ADMINISTRATION

ORALE DE 3.2 MILLIMOLES DE BROMURE DE SODIUM PAR kg.

avant admInIstratlon, la concentration est lnférleure ~ la

IlmIte de détectlon de la ~éthode de dos~ge (50 mg/I).

Page 34: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-24-

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~lJEac..D.

C••c~

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600

400

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200

LIMITE DE DETECTION

11

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...;

JJ

1

10 20 30 50 60

riGURE 5 EVOLUTION SUR 60 JOURS DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN

UROMURE.S CIIEZ lE MOUTON APRES ADMINISTRATION ORAU DE

3.Z MILLIMOLES DE UROMunE DE SODIUM PNR kg.

a v n n L a dm i n i s t r a t i o n , l n concentration est r n f é r r e u r e à 1"

Iimlte ~e détect:cn de la méthode de dosage (50 ~~/l).

Page 35: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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TABLEAU V :

PARAMETRES PHARMACOCINKTIQUES DES BROMURES OBSERVESCHEZ LE MOUTON APRES A1l1INISTRATIONS INTRAVEINEUSEKT ORALE DE BROMURE DE SODIUM.

-------------------------------------------------------------Voies et doses de broaures adiinistrées

Paraaètres IV 2.5 g Per os 9 g-------------------------------------------------------------A {ag/Il 36.63 327.23

al (h-1 ) 0.05 0.0020

B (ag/!) 162.57 427.16

~ (h-1 ) 0.0043 0.0011

AOC (ag.h/l) 34 898 449 890

Vc {lI 0.012 0.012

V d (lI Vss =0.015 Vd area =0.017

T1/2~(h) 159.516 611. 78

CIB (al/b.kg) 2.39 0.57

III. DISCUSSION:

1. ANIMAUX :

Iious n'avons pas pu disposer de plus de 2 aniaallI. Le budget alouépour nos expériences était destiné à répondre à la question sur l'accUlulationdes broaures chez le aouton aliJenté avec des fanes d'arachide traitée auDBCP. Nous ne disposions donc pas de budget concernant l'étude des paraaètrespharaacocinétiques des broaures chez le Mouton. Nous nous soues cependantperais de faire une preaière approche sur la pharaacocinétique des broaureschez le Mouton. Cette expérience préliainaire représentait un intérêt certainpour la suite aais n'était aalheureuseaent pas considérée coue essentiellepar le laboratoire deaandeur.

Page 36: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-26-

Les 2 loutons avaient les lêles caractéristiques que ceux desexpériences suivantes.

2. roSES DE BROMURES POUR L~INJEcrION

INTRAVEINEUSE ET POUR L~AniINISTRATION ORALE

Mous ne disposions pas de données de référence concernant desadiinistrations de brolures chez le Mouton. Rous avions deux ilpératifs : ilnous fallait une dose de brolures suffisante pour observer une concentrationsanguine supérieure à la lilite de détection de la léthode de dosage (50 Ig/l)et égalelent ne présentant pas de toxicité aigUe ou subaigUe pour l'anilal.

Des études sur la pharlacocinétique des brolures chez le Rat ont ~té

aenêea en injectant par voie intraveineuse une dose de 2.5 lilliloles debrolures par kg (17). Mous avons donc décidé d'injecter par voie intraveineuseune dose plus faible au louton: 1 1I01,fkg Pi. COlpte tenu des résultats alorsobservés : concentration sanguine en brolures nettelent supérieure au seuil dedétection de la léthode de dosage et absence de toxicité et cOlpte tenuégalelent du rôle de dilution du rUlen, nous avons alors décidé d'augaenter ladose pour l'adiinistration orale (3,2 1I01./kg Pi).

3. FREQUENCE DES PRELEVEMENTS DE SANG

Signalons tout d'abord qu'il est notre faute de n'avoir pas effectuéde prélèvelent de sang dans les linutes suivant l'injection intraveineuse.

Après 48 heures, ne disposant de données de référence sur les brolureschez le Mouton, nous avons adapté la fréquence des prélèvelents en fonctiondes résultats observés. Mous avons arrêté les prélèvelents de sang chez lelouton ayant reçu le brolure de sodiUl par voie orale lorsque sa concentrationsanguine en brolures descendait en dessous de 100 Ig/1, les valeurs obtenuesnous perlettant de faire une analyse des par8lètres pharlacocin~tiques.

Concernant l'autre aniaal, nous avons stoppé les prélèvelents lorsque l'onatteignait la lilite de détection de la léthode de dosage.

4. PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES :

Le volUie de distribution de l'ordre d'une dizaine de Ilfkg Pi,indique une répartition extracellulaire cOlle les chlorures ou les fluorures.

Il est notable que le telps de deli-vie est environ 4 fois plusilportant après adiinistration orale qu'après adiinistration par voieveineuse. Ceci signe l'existence d'un phénolène de "flip flop" : la valeur dutelps de deli-vie après adiinistration orale rend cOlpte à la fois duprocessus d'élilination et de la persistance du phénOlène d'absorptionrUlinale. Le telps de deli-vie déterliné après adiinistration intravasculaireest interlédiaire avec celui relevé dans la bibliographie chez le Rat et chezl'Houe. Aucune déterlination n'a été entreprise jusque là chez un iUlinant,néaDioins, ce lêle phénolène d'absorption digestive prolongée a été lis en

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kidence lors de 1"étude de la pharlacocinétique des ions fluorures chez le!auton {l3}.

Ainsi, lors d"adiinistration réitérée d"uae lêle quantité quotidienae~ brolure de sodiUl par voie orale, un délai d"environ 90 à 100 jours seraittécessaire pour obtenir l"état d"équilibre.

Rous ne pouvons nous prononcer sur la biodisponibilité des brolures.Il est fort probable que la quantité de brolures adiinistrés soit différentede celle indiquée suite à une erreur de lanipulation au 10lent de lapréparation de la solution" Cependant, il J a beaucoup de chances pour que labiodisponibili té des brolures après adiinistration orale soit totale cOlptetenu des données bibliographiques concernant cet ion ou d"autres halogènescOlle les fluorures {13}. De toute façon, l"ilportant était pour nousd"estiler le telps de deli-vie.

IV. ffiNCLUSION :

Cette expérience constitue donc une prelière approche de 1"étudepharlacocinétique des brolures chez le Mouton"

Le telps de deli-vie déterliné après injection intraveineuse est de 6à 7 jours et après adiinistration orale, de 25 à 26 jours. Les loutonsalilentés avec des fanes d"arachide traitée au DBCP lors de l"expériencesuivante devront donc être abattus après 90 à 100 jours.

Cette expérience devrait être poursuivie afin de déterlinerprécisélent les par8lètres pharaacocinétiques des brolures chez le Mouton etnotauent la biodisponibilité. Il faudra alors disposer d"un latériel anilalen nOlbre suffisant pour effectuer des répétitions d"adiinistrationsintraveineuse et orale de brolure de sodiUl à différentes doses et égalelentde cathéters pour 1"injection intraveineuse et pour la récolte du sang. Ilsera de plus nécessaire de contrôler rigoureuselent la concentration enbrolures des solutions préparées en vue de l"adiinistration par dosagepréalable.

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ETUDE DE L1ACCUMULATION DES BROMURESCHEZ LE MOUTON ALIMENTE AVEC DES

FANES D1ARACHIDE TRAITEE AUDIBROMOCHLOROPROPANE

Cette expérience a consisté à alilenter un lot de aoutone avec desfanes d'arachide traitée au DBCP et un autre lot avec des fanes d'arachide nontraitée, à surveiller l'évolution de leurs concentrations sanguines enbrolures jusqu'à atteinte d'un plateau d'équilibre puis à les abattre afin dedéterliner la quantité de brolures accuaulés dans leurs organes.

Signalons qu'au cours de l'erpérlenee, trois Ieaellee ont lis bas,dont deux alilentées avec des fanes d'arachide traitée au DBCP ; ceci nous aperlis d'étudier les teneurs en brolures dans le sang des trois nouveaux-néset dans le lait des lères.

Rapportons égalelent qu'un louton alilenté avec des fanes d'arachidenon traitée a dû être sacrifié au jour 39, l'anilal présentant une diarrhéeincoercible.

L'expérience a duré 93 jours (du 9 février au 13 lai 1989), du faitdes connaissances cinétiques obtenues précédellent et des conditions pratiquesde déroulelent de l'expérilentation.

1. MATERIEL ET METHODES

1. MATERIEL :

1. 1. Animaux

1.1. 1. Nombre

L'expérience a été lenée sur 20 loutons répartis en 2 lots identiques:un lot étant alilenté avec des fanes d'arachide traitée au DBCP (Ioutonstraités : identifiés par une lettre de A à J), l'autre avec des fanesd'arachide non traitée au DBCP (Ioutons téloins : nuaérotés de 1 à 10).

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1. 1. 2. Race :

La race de nos anilaux est la plus fréque..ent rencontrée au Sénégal,il s' agi t du louton Maure à poils ras qui est une variété du aeuton du Sahel(lOuton convexiligne, longiligne et hyperlétrique).

1.1. 3. Sexe :

Chaque lot cOlprend 7 lâles et 3 felelles.

1.1. 4. Age :

Chaque lot cOlprend 3 lâles de 12-18 lois (B, D, r, l, 3 et 5),4 làles de 18-24 lois (A, C, l, G, 2, 4, 6, et 7) et 3 felelles de 2 ans (B,r, J, 8, 9 et 10).

1.1.5. Poids:

Les lâles ont un poids loyen de 34.5 kg et les felelles de 32.5 kg. Lepoids de chaque aniaa] à JO, J30 et J90 ainsi que le poids des nouveaux-néssont regroupés dans l"annexe 2.

1.1.6. Naissances:

Les brebis H, 1 et 8 ont lis bas respectivelent un aâle à J59, unefeae lle à J5 et un aâle à J65 que nous identifions respectivelent agneau B(ag.H), agnelle 1 (ag.l) et agneau 8 (ag.81.

1.1.7. Logement

Chaque eniaal est logé individuellelent dans une case grillagée de1.50 1 sur 2.50 l, une partie de 1 1 sur 1.50 1 étant protégée du soleil parun toit en cannisse.

1.1.8. Aliment:

La ration est constituée uniquelent de fanes d"arachide (stockées surchalp) distribuées dans des bacs en plastique de 50 litres.

Le lot traité recoit des fanes d'arachide traitée au DBCP à la dose de22.5 kg/ha. La concentration loyenne en brolures de ces fanes est de 209.4 PPI(+- 70.6 ppI). Les dosages ont été effectués dans trois laboratoiresdifférents et les coefficients de variation des résultats de chacune desanalyses sont élevés: 35.8, 26.0 et 16.4 p. cent (annexe 3).

Le lot téloin recoit des fanes d"arachide non traitée au DBCP dont laconcentration loyenne en brolures est de 4.8 ppl (annexe 3).

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1.1.9. Pathologies:

fous les loutons ont reçu un traitelent antiparasitaire préventif ;contre les parasites internes à J9 et contre les parasites externes à J13(annexe 4).

Les pathologies observées chez les .outons traités (principalelent desdiarrhées) et les traitelents lis en oeuvre sont cités en annexe 4. Les lêlespathologies ont atteint les téloins lais nous ne les détaillerons pas ; lestraitelents ont été identiques.

Nous avons observé des baisses d'appétit des loutons B, C et D,respectivelent de J8 à J20, de J9 à J14 et de J21 à J32, ces anilaux souffrantalors de diarrhée. De J62 à J77, le louton Bsouffrant de lYlphadénie caséeuseayant nécessité un traitelent antibiotique, a égalelent eu son appétitdi.inué.

1.2. Matériel pour prises de sang

Le sang est récolté dans des tubes VKNOJICT :· code : Vf - 050 SHL· additif : héparine de lithiUl, 75 01· volUie approxilatif : 5 Il· lubrifiant de bouchon : silicone· stérilefabriqués par flROMO MIDI CAL CORPORATION ILITON, KD 21921 OSA.

2. METHODES :

2.1. Alimentation

Les anilaux ont tout d'abord été lis 24 heures à la diète après leurarrivée au laboratoire.

Apartir de JO, les fanes d'arachide sont distribuées quotidiennelent,à volonté, dans des bacs dont le poids en fanes est dêterainé, perlettant deconnaître la quantité de fanes ingérées par anilal et par jour (tableau VI).Nous n'avons pas surveillé la quantité de fanes ingérées par les téloins.

La ration quotidienne loyenne est de 1.9 kg de fanes par aniul, cequi correspond à une ingestion de 398 Ig (+- 134 Ig) de brolures par aninltraité et par jour.

L'agnelle 1 a cOllencé à ingérer des fanes à partir de J55, à J65 nousobservions la chute de la sécrétion de lait chez la aère, Nous n'avons pasnoté la quantité de fanes ingérées par l'agnelle. Les agneaux Het 8 n'ont pasété sevrés avant l'abattage.

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L'eau, dont la teneur en brolures est inférieure à 1 PPI, estdistribuée le soir dans des seaux de 5 litres, chaque anilal consollantenviroD 3 litres par jour.

2.2. Prélèvements de sang:

Les prélèvelents de sang sont effectués le latin (entre 9 heures et 10heures) au niveau de la veine jugulaire gauche ou droite et sont analyséssystélatiquelent dans la journée.

One prelière prise de sang est effectuée sur chaque anilal avantalilentation, à JO.

Pour les loutons traités, un prélèvelent sanguin est ensuite effectuéaux jours 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70,75, 80, 85 et 90.

Pour les loutons téloins, un prélèvelent sanguin est effectué auxjours 4, 14, 32, 70 et 90.

Nous avons égalelent fait des prélèvelents de sang sur les jeunes :aux jours 60, 65, 70, 75, 80, 85 et 90 pour l'agneau B, aux jours 6, 14, 16,20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, BO, B5 et 90 pour l'agnelle let aux jours 66 et 90 pour l'agneau B.

2.3. Prélèvements de lait :

On échantillon de lait de chaque quartier est récolté le latin dans unbécher en verre aux jours 60, 70, BO et 90 chez la brebis H, aux jours 6, 20,30, 40, 50, 60 et 70 chez la brebis l (chute de la sécrétion à J65) et auxjours 66 et 90 chez la brebis B. Les dosages sont faits la lêle journée.

2.4. Abattages et prélèvements d·organes

Les anilaux ont été abattus à J93. Nous avons adopté la techniqued'abattage traditionnelle au Sénégal : chaque aniaal a été égorgé, la têtedirigée vers La Mecque et son sang répandu dans la terre.

Les organes ont été prélevés, conditionnés dans des sachets plastiquessertis à la chaleur et congelés le lêle jour.

Les prélèvelents ont portés sur les organes suivants : encéphale(hélisphères cérébraux), langue, coeur, pOUions, rusen, foie, rate, reins,graisse périrénaIe, testicules, ausclee érecteurs spinaUl (région IOlbaire),auacles intercostaux et .uscles adducteurs de la cuisse. Pour des raisonsfinancières, seuls ont pu être analysés les organes ci-dessous:

- encéphale- testicules

- foie- rate

- graisse périrénale- rUlen

- .uscles érecteursspinaUl.

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-32-TABLEAU VI . QUANTITES DE FANES D'ARACHIDK TRAITEK AU DBCP ALA DOSK DK

QUOTIDIKNNK~KNT PAR US ~OUTONS TRAITKS DU JOUR 0 AD JOUR 89----------------------------------------------------------------JOUR A B C D K Y G H J MOYENNE----------------------------------------------------------------

0 3.8 3.8 3.8 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 2.471 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 1.9 3.8 3.8 3.8 1.9 2.662 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 2.093 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 2.094 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.905 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.906 3.8 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 3.8 1.9 3.8 1.9 2.667 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 3.8 2.478 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.729 1.0 1.0 0.5 1.9 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.49

10 0.5 0.7 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.5011 0.5 0.7 0.5 3.8 3.8 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.8812 1.9 0.7 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.5513 1.9 0.0 0.5 1.3 1.9 1.0 1.3 1.9 1.5 1.9 1.3214 1.9 0.0 1.0 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.8115 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.7116 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.6217 1.9 0.0 1.9 1.9 3.8 3.8 3.8 1.9 3.8 1.0 2.3818 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.7619 1.9 0.5 1.9 1.9 3.8 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9 2.1420 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.6721 1.9 1.9 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.6722 1.9 1.9 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.7623 1.9 1.9 1.9 0.5 3.8 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.8624 1.9 1.9 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 3.8 3.8 1.9 2.1425 1.9 1.9 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9026 1.9 1.9 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.6227 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9028 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.7229 1.9 1.5 1.0 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.5 1.5930 1.9 1.9 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.6231 1.9 1.9 1.9 0.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.7132 1.9 1.9 1.9 0.5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.7633 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.8134 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9035 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.8136 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.8137 1.9 1.9 1.9 1.9 3.8 1.9 3.8 1.9 1.9 1.9 2.2838 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9039 1.9 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.8140 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9041 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1. 9042 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.8143 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9044 1.9 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.72

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Page 43: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-33-22,5 kg/ha, CONTENANT KM MOYENNE 209,4 pp. DE BROMURES, INGEREES(données en kg, à 0.2 kg près pour les valeurs supérieures à 1,0 kg),----------------------------------------------------------------JOOR A B C D E F G H J HOUNNE----------------------------------------------------------------

45 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9046 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9047 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.904B 1.9 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.B149 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9050 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9051 1.9 1.9 1.9 1.9 3,B 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 2.0952 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9053 3,B 3,B 1.0 1.9 3,B 3,B 3.B 3.B 3.B 1.0 3.0554 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.B155 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9056 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9057 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.905B 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9059 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9060 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9061 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.B162 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.7263 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.B164 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9065 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.7266 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9067 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.B16B 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.7269 1.9 1.0 1.9 1.9 . 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.B170 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9071 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9072 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.BI73 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.B174 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.B175 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.B176 1.9 1.0 1.0 1.9 1.9 1.9 1.0 1.0 1.9 1.0 1.4577 1.9 1.0 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.BI7B 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.0 1.B179 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0,0 1.B1BO 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.0 1.71BI 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.0 1.71B2 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.0 1.71B3 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0,0 1.71B4 3.B 1.9 3,B 3.B 3.8 3.8 3.B 1.9 1.9 0,0 2.B5B5 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.5 1.76B6 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.5 1.76B7 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.5 1.76BB 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0,5 1.76B9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 1.9 0.5 1.76

----------------------------------------------------------------

Page 44: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-34-

2.5. Dosage des bromures :

Dans le lait et le sang, le dosage fait appel à une réactioncolorilétrique avec le chlorure d'or. Le dosage est effectué sur sang total.La lili te de détection est de 50 Ig de brolures par litre. La léthode estcitée en annexe 1. Ces dosages sont effectués au Laboratoire de Rélatologie.

Dans les organes, après linéralisation par incinération en lilieualcalin, les brolures sont dosés par colorilétrie avec le rouge 'de phénol. Laléthode est citée en annexe 1. Ces dosages ont été effectués au Laboratoire deChilie de l'ORSTOK de Dakar, au lois de février 1990.

II. RESULTATS:

Les concentrations, regroupées dans des tableaux, sont exprlleesindividuellelent et en loyenne, celle ci étant assortie d'un écart typecorrigé tenant cOlpte du faible nOlbre de données (20) ; la forlule de calculest lentionnée en annexe 5.

L CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LE SANG

Chez les téloins, elles restent toujours en dessous de la Iiaite dedétection de la léthode de dosage (50 ag/l).

Les valeurs des concentrations des traités sont regroupées dans letableau VII. Les concentrations à JO sont en dessous de la liaite dedétection. Puis, il est notable qu'elles augaentent rapidelent jusqu'à J10 oùla concentration loyenne atteint 361.5 Ig/l (figure 6). Au delà, on observeune légère augaentation jusqu'à une valeur de 603.9 Ig/l à J90 (figures 7 à 9)

2. CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LE SANG DESNOUVEAUX-NES ET DANS LE LAIT DE LEURS HERES :

Les concentrations en brolures dans le sang de l'agneau 8 et dans lelait de sa 1ère (anilal téloin) sont restées en dessous de la Iiaite dedétection.

Les valeurs des concentrations en brolures du sang des agneaux traitéset du lait des brebis traitées sont regroupées dans le tableau VIII. Lesconcentrations sanguines le lendelain de la naissance sont de 173 Ig/l chezl'agnelle I (née à J5) et de 490 Ig/l chez l'agneau H (né à J59). Illesaupentent ensuite rapidelent sur une période de 20 jours pour atteindrerespectireaent 559 Ig/l et 784 Ig/l. A J90, les concentrations respectivessont de 663 Ig/l et 794 Ig/l (figures 10 et Il).

Le lait des felelles Het l contient des brolures en quantité variantentre 170 Ig/l et 370 Ig/l (figures 10 et Il).

Page 45: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-35-

TABLEAU VII :

CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES (en mgJl) DESMOUTONS ALIMENTES AVEC DES FANES D~ARACHIDE TRAITEE AUDBCP (22.5 kgjha), CONTENANT EN MOYENNE 209. 4 p~ DEBROt1URES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

--------------------------------------------------------------------MOOTONS

JOUR A B C D X l G B J MOY. ne,-----------------------------.--.------------------------------.--.-

~ 138 200 202 181 173 157 233 169 196 212 186.1 28.0

6 229 309 288 266 238 254 307 240 221 254 260.6 31.4

8 287 342 367 371 319 310 409 354 348 321 342.8 35.2

10 276 327 367 385 367 333 460 363 388 349 361.5 47.7

12 300 282 327 404 390 404 457 388 384 335 367.1 54.2

14 314 259 336 386 402 400 493 394 398 346 372.8 63.0

16 336 269 408 427 419 427 483 410 421 352 395.2 60.2

20 322 290 398 359 395 408 479 408 390 344 379.3 52.9

25 357 339 465 322 433 407 503 413 397 360 399.6 57.2

30 379 387 484 389 453 467 580 457 471 395 446.2 61.9

35 352 393 468 397 411 419 542 429 427 429 426.7 50.5

40 354 375 401 458 451 467 528 488 465 439 442.6 52.6

45 399 455 429 532 514 500 588 516 506 477 491.6 54.1

50 449 478 437 558 526 496 577 583 550 477 513.1 53.0

55 421 466 453 524 548 486 561 538 522 502 502.1 45.1

60 425 482 494 546 524 526 629 595 591 558 537.0 60.5

65 433 476 474 550 532 550 544 577 550 571 525.7 47.8

10 443 512 522 568 532 524 562 583 587 623 545.6 50.3

15 486 512 569 581 542 530 595 627 593 649 568.4 51.1

80 524 540 630 665 611 622 672 623 613 578 607.8 48.1

85 581 566 657 704 631 657 736 617 625 532 631.2 61.4

90 522 530 603 657 585 633 680 593 633 603 603.9 50.5

---------------------------.---------------------------------.------tlOY. =loyenne. XTC. =écart type corrigé.

Au jour 0, tous les loutons ont des teneurs en brolures dans le sanginférieures à la li.ite de détection de la létbode : 50 Ig/l.

Page 46: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

688

-36-

3.6

-<-,Cl

~.,•lJEal.cc••C 268~

JClC••cg...•l...C•Ucau

126

2

LIMITE DE DETECTION

4 6

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-+-

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6

MOYENNE

F

o

H

.J

18

FIGURE 6 EVOI UTION DES CO.NCENTRATIONS SANGUINES EN OROMURES DES

MOUTONS ALIMENTES AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DOCP (22.5 kl)/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 10.

au JOur 0, les concentratlons sont inférleures à 12

llmlte de détectlon de la méthode de dosage (50 m~/:).

Page 47: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-37-

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· EJ-Ll~ITE DE DETECTION

'X" MOYENNE

2e 4e 00 ee lee

FIGURE 7 EVOLUTION DES CONCENTRATIONS ~ANGUINES EN BROMURES DES

MOUTONS ALIMENTES AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour.O, les'concentratlons sont InférIeures ~ la

lImIte de détectIon de la méthode de d~sage (50 mg/l).

Page 48: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-38-

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50 LIMITE DE DETECTION

MOUTON F

HO'ŒNNE

8

48 68 B8 180

FIGURE fi EVOLUTION DE LA CONCENTRATioN SANGUINE EN BROMURES DU

MOUTON f ALIMENTE AVEC DES'f~NES D'ARACHIDE TRAlrEE AU

DBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour 0, la concentration ést inférieure à ~a :c~lte

de détection de la méthode de dosage (50 mg!l).

Page 49: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-"39-

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MOYENNE

LII1ITE DE DETECTION ---------~---

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--'---'-~_l_'__...L__'_ -L _'-~

20 40 60 e0 loe

'!CURE 9 EVOLUTION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROMURES DE LA

BREBIS 1 ALIMENTEE AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

D8CP (22.5 kCJ / ha), CONTENANT 'EN MOYENNE 209.4 pp rn DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour 0, la concentr3tl~n esë Infé,ieure à 12 ll~"te

de cétectlon de" la méthode de dosage (50 mg/Il,

Page 50: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-40-

TABLEAU VIII :

CONCENTRATIONS EN BROMURES (en mg/l) DANS LE SANG DESNOUVEAUX-NES H ET l ET DANS LE LAIT DE LEURS MERESALIMENTEES AVEC DES FANES D- ARACHIDE TRAITEE AU DBCP(22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DEBROMURES.

JOUR NOUVEAUX-NES LAITAGNEAU H* AGNELLE I* BREBIS H BREBIS l

6 173 170 (179-161)"

14 370

16 451

20 512 200 [203-197)

25 559

30 542 214 (217-211)

35 556

40 558 247 (253-241)

45 585

50 585 299 (296-302)

55 595

60 490 663 286 [280-292) 296 (294-298)

65 633 621

70 657 673 270 (268-272) 370 (361-379)***

75 758 672

80 784 674 270 (265-275)

85 728 694

90 794 663 284 (277-291)-----------------------------------------------------------

(*) L"agneau Hest né au jour 59 et l"agnelle l au jour 5.

(**) Nous avons indiqué la concentration .oyenne des 2 quartiers; entreparenthèses figurent, dans l'ordre, les valeurs des quartiers gauche etdroit.

(***) AJ65, chute de la sécrétion de lait chez la brebis I.

Page 51: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-41-

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1

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1

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1

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-1

-'-BREBIS H

-+- AGNEAU H

-+- BREBIS H

_-i----+----+---+-

LIMITE DE DETECTION

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1

a t------'------'---------~----'-------'----'-~~-----'---------_____L_._L_J29 49 S9 S9 199

F IGUP.E 10

r1

EVOLUTION DES CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LE LAIT

ET DANS LE SANG DE LA BREBIS H ALIMENTEE AVEC {lES FANES

D'ARACHIDE TRAITEE AU DBCP (ZZ.5kg/ha), CONTENANT EN

MOYENNE Z09. 4 ppm DE BROMURES ET DANS LE SANG DE SON

AGNEAU (NE AU JOUR 59) DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour D, la concentration sanguine en bromures de la

brebiS est InférIeure à la lImite de détectIon de la

méthode de dosage (50 mg/l).

Page 52: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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FJGURE Il: EVOLUTJON DES CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LE LAIT

ET DANS LE SANG DE LA BREBIS l ALIMENTEE AVEC DES FANE~

D'ARACHIDE TRAITEE AU DBCP (22.5kg /ha), CONT~NANT EN

MOYENNE 209.4ppm DE BROMURES ET DANS LE SANG DE SON

AGNELLE (NEE AU JOUR 5) DU JOUR 0 AU JOUR 90.

r au Jour U, la concent,atlon sarçu~ne en bromu,cs C~ la

brebls est lnf~rleure à la Ilmite de détect:on ce ~~

méthode de dosage (50 ~g/l).

Page 53: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-43-

3. CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LES ORGANES :

Les valeurs sont regroupées dans les tableaur IX et I, elles sontexprimées en g/kg de poids sec et égalelent en g/kg de poids frais pour lestraités. Le louton 4 est décédé à J39 et ses organes n'ont pas été analyséspour des raisons bygiènigues. Les testicules des agneaUI B et B étant troppetits n'ont pas pu être analysés. La calcination des graisses périrénalesayant conduit à une inflauation dans le four avec un fort dégagelent defusêes transportant des cendres, le dosage des brolures n'a pu être aenê àbien dans ces organes.

Chez les téloins, les concentrations loyennes sont inférieures à 0.01g/kg de poids sec.

Chez les traités, les concentrations loyennes respectives en brolures(en g!kg de poids sec) au niveau de l'encéphale, de la rate, du foie, durusen , du auscle (érecteur spinal) et des testicules sont de : 0.52, 0.92,0.50, 0.58, 0.60 et 1.92.

TABLEAU IX CONCENTRATIONS EH BROMURES DANS LES ORGANES DES MOUTONSALIMENTES AVEC DES FANES D'ARACHIDE NON TRAITEE AU DBCP.

Encéphale Rate Foie RUien Erecteur spinal Testicule

12356789

10

MOY.ETC.

ag.B

0.04

0.01

*MOY. = moyenne. ETC. = écart type corrigé.

Les concentrations sont en g/kg de poids sec .

• - .: signifie gue la concentration est inférieure à 0.01 g/kg.Le louton 4 est décédé au jour 39, ses organes n'ont pas été analysés pourraisons bygiènigues.(*) Les testicules de ag. Bétaient trop petits pour être analysés.

Page 54: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-44-TABLEAU X ..CONCENTRATIONS EN BROKORIS DANS LiS ORGANES DES MOUTO~S ALIMENTES PENDANT 3HOIS AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU DBCP (22.5 ig(hal ET COMTENANT IlHOYEMNE 209.4 pp. DE BROMURES.----------------------------------------------------------------------

Encéphale Rate Foie RUien Erecteur spinal Testicule----------------------------------------------------------------------A 0.42 0.44 0.47 0.60 0.33 0.88

0.10 0.11 0.16 0.13 0.11 0.17

B 0.53 1.06 0.54 0.84 0.82 2.250.15 0.22 0.18 0.18 0.20 0.39

C 0.63 1.05 0.44 0.27 0.77 3.26'0.16 0.23 0.15 0.06 0.21 0.53

D 0.46 0.84 0.21 0.44 0.46 0.990.11 0.19 0.08 0.10 0.12 0.18

E 0.49 0.89 0.39 0.69 0.27 0.890.12 0.21 0.14 0.14 0.10 0.17

F 0.52 1.11 0.74 0.57 0.56 2.830.13 0.26 0.23 0.13 0.15 0.49

G 0.51 0.78 0.44 0.57 0.31 2.320.13 0.19 0.15 0.14 0.12 0.56

H 0.50 1.00 0.42 0.44 0.500.12 0.22 0.14 0.10 0.15

0.62 0.99 0.64 0.23 0.970.15 0.22 0.19 0.06 0.26

J 0.52 1.02 0.66 1.13 1.010.14 0.22 0.18 0.26 0.29

KOYENNE 0.52 0.92 0.50 0.58 0.60 1.920.13 0.21 0.16 0.13 0.17 0.36

ECART TYPi 0.06 0.20 0.15 0.27 0.27 0.99CORRIGE 0.02 0.04 0.04 0.06 0.07 0.18----------------------------------------------------------------------ag.B 1.07 1.54 0.91 1.18 1.56 •

0.22 0.39 0.26 0.29 0.51 •ag.I 0.65 0.92 0.50 0.49 0.66

0.14 0.23 0.16 0.13 O.lB----------------------------------------------------------------------(*l Les testicules étaient trop petits pour être analysés.Les concentrations sont indiquées en g/kg de poids sec sur la prelière iig!l~

et en g/kg de poids frais sur la deD1ièle ligne.

Page 55: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-45-

III. DISCUSSION:

1. MATERIEL ET METHODES

1. 1. Animaux :

Il était nécessaire de constituer un lot téloin, aucune étude Sur lesbrcsurea chez le Houton n"ayant été faite ; aussi bien dans le sang que dansles organes.

Le budget aloué pour les expériences ne nous a pas perlis de disposerde plus de 10 anilaux par lot.

Nous avons constitué des lots airtea ne contenant que 3 Ieael lea carbien qu"elles soient égalelent cODsollées (brebis de réforle), la cODsoliationdes lâles (jeunes) est de loin plus iapcrtente , notallent à l 'cccasion desfétes traditionnelles.

Les anilaux étaient de léle race (la plus représentée au Sénégal), lesaâles eenalhlesent du léle âge et les Iesel lea égalelent afin de constituerdes lots hOlogènes.

Nous avons observé des baisses d"appétit chez les anilaux souffrant dediarrhée et égalesent chez le aouton B atteint de iy.phadénie caséeuse ayantnécessité un traitelent antibiotique. Relarquons que les autres ani.auxatteints de lYlphadénie caséeuse n'ont pas eu leur appétit modifié, ilsn'avaient cependant pas reçu de traitelent antibiotique.La faible quantité de fanes ingérées par la brebis J tout au long del ' expérience peut a'expliquer par une pathologie profonde, n' ayant nêanaoinapas pu étre lise en évidence.Les aUgJentations ou les baisses d"appétit localisées peuvent étre expliquéespar une variation de la structure physique des fanes entrainant un change.entde leur appétence.

1.2. Fréquence des prélèvements de sang:

Il nous a se.blé suffisant de ne faire que quelques prises de sang decODtrôle chez les té.oiDs, l"apport de bro.ures par les fanes d"arachide nontraitée étant li.ité.

Pour les traités, aucune étude n'ayant été faite chez les RUlinants,il était nécessaire de faire des prélève.ents de sang répétés au aoina lespreliers telps. Nous ne pouvions pas faire de prélèvelent quotidien laisseu leaent tous les deux jours, cospte tenu du tellps nécessaire à la lise enoeuvre des analyses. Il ne nous a pas été possible non plus de faire uncontrôle à J2. A partir de J10, les concentrations augaentaient loinsaensiblesent et â J16 un contrôle tous les cinq jours s"avérait suffisant.Nous avons donc adapté la fréquence des prélèvelents en fonction des

Page 56: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-46-

concentrations observées puisque nous ne disposions pas de données ~e

référence.

Pour les nouveaux-nés, nous avons effectué un prélèvelent le lendel~ln

de leur naissance (le jour lêle, le jeune étant trop faible] puis avons aocptéle lêle rythle que pour les adultes excepté pour l'agnelle 1 qui ne pesait ~ue

2 kg à la naissance et qui est restée fébrile la prelière selaine.

1.3. Fréquence des prélèvements de lait :

Nous avons effectué un prélèvelent de lait le lendelain de la lis~ :dBseulement pour ne pas priver le nouveau né du colostrUi. Ensuite, cOlpte ~~lU

de la faible évolution des valeurs relevées dans le sang des lères, lnprélèvement tous les 10 jours nous a selblé suffisant. Ceci a été confirlé tdrl'augmentation limitée des concentrations observées dans le lait. Nous au:::ascependant pu faire un dosage supplélentaire entre J6 et J20 dans le lait =~ ~a

brebis 1 puisque la teneur en bromures de son sang augsentai t alors de ::; lnilportante (221 Ig/l à J6 et 390 Ig/l à J20), lais dans le lêle teaps le :m:de bromures dans le lait évoluait de 170 Ig/l à 200 Ig/l.

1,4. Date d'abattage :

Nous devions en théorie attendre que la concentration sangui.:~ ~n

brolures se stabilise avant d'abattre les anilaux. En pratique,l'abattage a dû être entrepris après trois lois d'alitentation bien que !:'l~

observions encore une faible croissance de la concentration.

D'après la bibliographie, la quantité de broaurea eccuaulèe po!.: lD

organisme absorbant une quanti té constante de broaurea par jour se steb ; ~ .seau bout d'un temps égal à environ 4 fois le teaps de deai-vie plaslatiq'1t je1ïon (9). La demi-rie est de 3 jours chez le Rat et de 12 jours chez l' !t:ue(17), Chez le Mouton, d'après les résultats obtenus dans l'elpérlel~e

précédente, cette valeur devrait être voisine de 25 jours I!;~~s

adiinistration orale). Après 93 jours d'alilentation, nous devions donc !T:lratteint un état d'équilibre.

Relarquons cependant que dans notre expérience, la quanti~~ iebromures ingérés par jour par les traités n'est pas constante (la tenn~ enbrolures des fanes d'arachide traitée pouvant varier ; 1.9 kg de :!J~S

apportant entre 264 Ig et 532 Ig de broaurea) ce qui peut expliquer q'1~ .aconceutration ne se stabilise pas.

1.5. Organes prélevés :

D'après la bibliographie, les brolures se répartissent principal!t~lt

dans le milieu extracellulaire et pénètrent à l'intérieur des globules ro'1~~~.

des cellules acineuses de l'estolac et des cellules nerveuses. Cependa~~.

aucune étude n'ayant été faite chez les Ruminants et cOlpte tenu de no:~~

Page 57: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-47-

budget, nous avons décidé de rechercher l ïon dans les principaux organesdestinés à la consollation hUlaine locale.

2. RESULTATS :

2.1. Concentrations en bromures dana lesang

Pour les téloins, du fait de la sensibilité de la léthode, lesconcentrations n'ont jalais pu être distinguées du "bruit de fond".

L'aupentation au cours du telps des concentrations sanguines enbroauree des anilau traités est très nette et let en évidence labiodisponibilité par ,oie digestive des brolures apportés par les fanesd'arachide traitée au DBCP chez le Kouton. Il ne selble de plus r avoir aucunedifférence entre les lâles et les felelles et les valeurs des concentrationssont hOlogènes entre anilaux.

Reaarquons que les concentrations sanguines en brolures des troisloutons B, Cet Dont chuté respectivelent de 83 Ig/l de J8 à J14, de 40 Ig/lde JIO à J12 et de 105 Ig/l de J16 à J25 (figures 12,13 et 14). Ces troisloutons sont restés plusieurs jours en diarrhée durant les périodesrespectives de J9 à J17, de J10 à J13 et de J17 à J27 (sans montrer de signede déshydratation)" La bibliographie lentionne une élilination des ions dansles selles lors de concentration sanguine élevée (10). Il se peut qu'au coursde diarrhée, cette voie se trouve exacerbée, accolpagnant les pertes d'eau etde chlorures. Notons égalelent une baisse d'appétit pendant ces périodes : Bn"ayant ingéré que 260 g de fanes en lorenne par jour de J10 à J17, C : 500 gde J9 à J13 et D: 300 g de J21 à J26. La diarrhée et la baisse d'appétit ontdonc entrainé une chute de la concentration sanguine en brolures.

Concernant la baisse d'appétit, la brebis J n'a rien ingéré de J79 àJB4 et sa concentration sanguine en brolures a chuté de 117 Ig/l de J75 à J85(figure 15). L'anilal ne présentait pas de diarrhée, la baisse d'appétit étaitdue à une gingivite. Nous reviendrons sur ce sujet dans la discussion del"expérience suivante.

2.2. Concentrations en bromures dana lesang des nouveaux-nés traités et dans le lait de leursmères

A leur naissance, les jeunes ont une concentration sanguine enbroaurea iaportante (490 Ig/l pour l'agneau Het 173 Igll pour l'agnelle 1).Il y a donc une distribution transplacentaire des broauree chez la Brebis,phénolène déjà obser,é chez la Ratte (17),

Les brolures se distribuent égalelent dans la sécrétion lactée. KntreJ60 et J70, la concentration en brolures du lait de la brebis l augaente de

Page 58: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

a••

-4'8-

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2. 4. 60 a.

F IGUKE 12 EVOLUTION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROHUKES D~

MOUTON B ALIMENTE AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE A.

DBCP (22.5 kg/ha), CONlENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour 0, la co~centratlon est lnférleure a :a l:~::~

de détectlon de la méthode de dcsage (50 mçill.

Page 59: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-49-

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MOUTON C

MOYENNE 1

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r IGURE 13 EVOLUTION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROMURES DU

MOUTON C ALIMENTE AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DBCP (22.5kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jo~r Q, la ccncentratlon est lnférleure è la Ilmlte

de détectlon de la méthode de dosaqe (50 mg/Il.

Page 60: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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LIMITE DE DETECTIO~

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MOYENNE

o 2e 40 60 BO 101

r IGURE 14 EVOLUTION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROMURES C_

MOUTON D ALIMENTE AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAITEE ~_

DBCP (22,:,kg /ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour 0, la cDncent~atlon est lnf2rleu~e à la !l~::~

de détectlon de la méthode de dosage (:'0 mg/l),

Page 61: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-51-

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FIGURE 15 EVOLUTION DE LA CONCENTRATION SANGUINE EN BROMURES DE LA

BREBIS J ALIMENTEE AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DB CP (22.5 kg .1 ha) , CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR o AU JOUR 90.

r au Jour 0, la concentratlon est lnférieu~e à 1" llmlte

de détectlon de la méthode de d03a~e (50 ~g/l).

Page 62: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-52-

façon ilportante ce qui est très certainelent dû au tarisselent de la glandeobservé à partir de J65, A J70, nous avions d'ailleurs des difficultés àrécolter du lait en quantité suffisante pour faire le dosage.

2.3. Concentrations en bromures dans lesorganes :

Pour les téloins, les concentrations sont inférieures à 0.01 g!kg depoids sec. COlpte tenu de la sensibilité de l'analyse (10 PPI), il n'est dODCpas possible de préciser les teneurs physiologiques en brolures des organes deMouton.

Chez les aniuux traités, les taux de brolures sont senaibleaent leslêles dans les différents organes prélevés excepté dans les testicules où ilest le plus élevé (2 à 3). Il est possible que les fortes teneurs en broluresretrouvées au niveau des testicules nuisent à la fertilité des loutons, cecidevrait faire l'objet d'une étude particulière. On retrouve égaleaent lllIeconcentration en brolures élevée au niveau de la rate, ce qui peut s'expliqwerpar la forte teneur en brolures du sang lors de l'abattage: 0.60 g/l.

Coue la bibliographie le lentionnait concernant le Rat, les iODSbrolures pénètrent à l ïntérieur des globules rouges, des cellules acineustsde l'estolac (rUlen) et des cellules nerveuses chez le Kouton. On obser'eégalelent une distribution des brolures au niveau du auscle, du foie et dtstesticules chez le Kouton. On peut noter que, du loins dans notre expérience,la concentration en brolures dans le cerveau n'excède pas celle du luscle. Iln'y aurait donc pas de concentration élective à ce niveau.

Le tableau XI indique les consouations quotidiennes en viande oviDeet caprine et en viande totale par individu (tout âge confondu) dans quatoflerégions du Sénégal (23). Nous n'avons pas trouvé d'étude sur la consouationen viande ovine exclusivelent, Les cheptels ovin et caprin sont nUlériqueteDtde lêle i.portance. Il apparait que la ration quotidienne d'un indi,iducontient en .oyenne 7.4 graues de viande ovine et caprine, soit environ letiers de la portion de viande totale. Cette valeur est cependant à considéreravec prudence car il existe de grandes variations. La consouation la plusélevée en viande ovine et caprine est observée en CasaJance (région sud-ouestdu Sénégal) : 36 g de poids frais/ individu/ jour.

La dose journalière adlissible (DJA) pour l'Bolle, eXprllee enfonction du poids corporel, est la quantité d'un additif alilentaire qui peutêtre ingéré quotidiennelent dans le régile, lêle pendant toute une vie, BUS

entrainer de risque (définition OMS), La DJA de brolures pour l'Houe a Wfixée à 1 ag!kg/j par la 'AO (16),

• La DJA totale de brolures pour un adulte de 50 tg (toyenne de poidsdes habitants du Sénégal) est donc de 50 Ig/j. Déterainons les lilHulaxilales de résidus (LKR) en brolures dans les deux vecteurs viande et abats,auxquels on accorde la lête tolérance puisqu'ils contiennent sensiblelent les

Page 63: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-53-

TABLEAU XI :

CONSOMHATION QUOTIDIENNE EN VIANDES OVINE ET CAPRINE ETEN VIANDE TOTALE EN GRAMMES PAR INDIVIDU DANS 14REGIONS DU SENEGAL.

d'après une cOllunication orale de Monsieur Cbevassus-Agnès (23) sur une étude~ffectuée par le Laboratoire de Nutrition du centre ORSTOM de Dakar en 1983.

REGION

Casuance 1 (f)CaSUallce 2 (f)Casuallce 3 (f)Dùar (a)Diourbel 1 (b)Diourbel 2 (b)Ferlo (f)Iédougou (d)Linguère (d)Louga (b)N'Diaganiao (e).'Lusil (e)Podor (c)Thiès (b)

MOYINNE

VIAIIDESOVIN! + CAPRIN!

CONSOMMEES

35.60.0

11.55.55.1~.3

21.92.53.32.22.76.80.01.9

7.~

VIANDETOTALI*

CONSOtDŒE

((.820.025.729.413A6.0

43.412.49.3

22.96.76.8

23.315.0

19.9

POURCENTAGE DEVIANDES (0 + C)**SUR VIANDE TOTALE

79.50.0

44.718.738.171.750.520.235.59.6

40.3100.0

0.012.7

37.2

COEFFICIENT DI 134.0VARIATION (p.cent)

63.6 81.3

Les valeurs sont en gralles de poids frais.

(*) Viande totale : viandes aviaire, bovine, caprine, ovine etporcine.

(**) Viandes ovine et caprine.

(a) Ville de plus de 100 000 habitants.(b) Ville de 25 000 à 100 000 habitants.(c) Ville de 10 000 à 25 000 habitants.(d) Ville de 5 000 à 10 000 habitants.(e) Ville de 1 000 à 5 000 habitants.(f) Ville de loins de 1 000 habitants.

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-54-

lêles taux de brolures (en PPi de poids frais : 170 dans la viande et 200 ealoyenne dans les abats analysés). Mous retiendrons une consouatioDquotidienne par individu de 0.03 tg de viande et 0.006 tg d'abats (en latièrefraiche : Ml) ; nous soues loin des données respectives de 0,3 tg et 0.1 ilrecouandées par la sous-collission des lédicaJents vétérinaires de laPharlacopée lais nos valeurs sont le reflet plus réel des habitudesallaentelree locales, cOlpte tenu des renseignelents apportés par le tableauXI.

Affectation de la DJA totale

viande :

abats :

25 Ig

25 Ig

25 / 0.030: 833 PPi

25 / 0.006 : 4167 PPI

Les taux loyens de brolures au niveau du luscle (érecteur spinal) et de!testicules (abats le plus concentré en brolures) sont respectivelent de 170 et360 PPII MF chez les loutons traités. Ces deux valeurs sont inférieures auLMR, il n'y a donc aucun risque pour la santé hUiaine.

*Considérons laintenant un enfant de 15 tg. La DJA totale de brolult!est de 15 Ig/j. Le calcul des IJlR avec les .êles données que précédeueltconduit aux valeurs suivantes :

Affectation de la DJA totale

viande :

abats :

7.5 Ig

7.5 Ig

7.5 / 0.030: 250 PPI

7.5 / 0.006 : 1250 PPI

Les LHR restent, là aussi, supérieures aux taux de brolUres observés da.na Ilviande et les abats des .outons traités.

*Si l"on se place dans des situations extrêles où un individu ingère36 g de l'organe le plus concentré en brolures, c'est à dire les teaticales(360 ppll MF), les données sont alors:

concernant l'adulte de 50 tg :

Affectation de la DJA totale

abats (testicules) : 50 Ig

et concernant l'enfant de 15 tg :

Affectation de la DJA totale

abats (testicules) : 15 Ig

50 / 0.036 : 1389 PPI

15 / 0.036: 417 PPi

Page 65: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-55-

Dans ces deux cas extrêles, il n'y a pas de risque de dépasselent de la DJA.

Ainsi, dans les conditions habituelles de consouation huaaine deviande de louton au Sénégal, l'apport en brolures des organes de loutonalisentè avec des fanes d'arachide traitée au DBCP, à la dose de 22.5 kg/ha,dans le régile alilentaire ne présente pas de danger pour la santé hUiaine.

* Lors de fêtes religieuses, la consouation de viande (lUsc1e) deJouton est très forte, parfois plus de 250 g par personne. Prenons le cas oùun individu de 40 kg ingère 250 g de viande, sans abats. La DJA totale est de40 Ig de brolures que l'on affecte en totalité à la viande. La LKR en broluresdu lecteur est alors de 160 ppl. Le risque dïntoxication par les broaureapeut alors apparaitre, le taux de broaures étant dans notre étude de 170 PplMl dans les luscles. Il faut cependant loduler cette observation par le faitque ces événelents sont lilités à quelques journées isolées et espacées dansle teiPS au cours de l'année (environ 1 journée tous les 2 lois) et que lesbrolUres présentant une toxicité à long terae , il faudrait donc uneadiinistration réitérée d'une dose de brosuree toujours supérieure à la DJApendant plusieurs selaines avant d'observer les preliers sYlptôles. Laconcentration sanguine physiologique humaine en brolures se situe entre 1.5 et2.5 Ig/l (4) et la fourchette de concentrations toxiques se situe entre 1.5 et2 g/l (10), il est donc peu probable que l'ingestion isolée de 40 Ig debrolures entraine l'apparition de brolisle.

Cependant, et c'est l'objectif de l'expérience suivante, afin deliliter les risques de dépaseeaent de DJA lors de tels événelents, il seraitutile de déterliner un telps d'attente avant rabattage du louton ayant subiune alilentation prolongée avec des fanes d'arachide traitée au DBCP.

Relarquons que le risque de dépasselent de la DJA de brolures apparaitégaleaent si l'on envisage la consouation d'agneau. Hn effet, on retrouvedans la viande et la rate de l'agneau Hdes taux de brolures respectifs de 390et 510 ppl Ml, La DJA de brosures est alors dépassée par l'enfant de 15 kgconsouant 30 g de viande (la LKR calculée précédeuent étant de 250 ppI).COlpte tenu du fait que les agneaux ne sont pas destinés à la consouationhuaaine au Sénégal, nous pouvons donc écarter ce danger. Malgré tout, ilfaudrait étudier si cet agneau, une fois sevré et sOUlis à une alilentation àbase de fanes d'arachide traitée au DBCP, ne concentre pas plus de bromuresdans ses organes que les adultes. Soulignons que ni le lait ni le frolage debrebis ne sont consoués par la population.

IV _ CONCLUSION :

Cette expérience a perlis, sur la base d'un prélèvelent sanguin tousles 10 jours, de lettre en évidence chez le Houton une ilportante absorptionpar voie digestive des brolures libérés par le DBCP ayant servi au traitelentde l'arachide, ainsi qu'un passage dans le lait et dans le foetus de ces

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brolures. On observe égalelent la présence des brolures au niveau del'encéphale, de la rate, des luscles, du foie, du rUien et des testicules, eaaccord avec les données bibliographiques.

Les résultats obtenus perlettent d'avancer que le louton alilenté a,ecdes fanes d'arachide traitée au DBCP, à la dose de 22.5 kg/ba, ne préulteordinairelent pas de danger vis à vis des brolures pour la suté duconsollateur hUiain. Un dépasselent éventuel de la DJA de brolures interTieatlors de consollation lassive à l'occasion de fêtes traditionnelles, soit 6jours répartis séparélent dans l'année.

Cette expérience pourrait être poursui,ie afin de déterliner labiodisponibilité relative des brolures apportés par les fanes d'arachidttraitée au DBCP. L'expérience pourrait être lenée sur 2 lots traités enapportant chaque jour, sous fOrle d'une solution de brolure de sodiUl, à unlot d'anilaux, la quantité de brolures ingérée quotidiennelent par ur. alltr-elot de loutons alilentés dans les conditions de terrain avec des fuesd'arachide traitée, Il serait alors nécessaire de connaître le phsprécisélent possible la quantité de brolures contenue dans les fa]esd'arachide traitée ingérées par le louton (dosage quotidien). L'adiinistratioade la solution s'effectuerait par gavage (sonde oesophagienne). Il falldr!préciser les lodalités de répartition de la quantité de brolure de sodillldistribuée dans la journée. On pourrait d'ailleurs étudier si les lodalités dtdistribution d'une lêle dose de brolures par voie orale ont une influence ~r

la concentration sanguine en brolures.

Il serait égalelent intéressant d'étudier 1'élilination UrIDaIre e:fécale (notallent lors de diarrhée) des brolures chez les Moutons. RelarqQO~s

que la récolte des urines est délicate chez le Mouton du fait de laconstitution anatolique de l'urêtre (S pénien) et donc de l'ilpossibilité d"Jpasser une sonde. Cependant, une asphJIie de l'anilal provoque un réflexe ~

liction au bout d'une à deux linutes perlettant la récolte facile de l'urite.Soulignons égalelent que les urines sont d'une couleur très foncée qui putrendre le dosage des brosurea difficile. 1I0us avons d'aiIleara tenté dedéterliner la concentration en brolures dans les urines avec la léthode dedosage colorilétrique avec le chlorure d'or (utilisée pour doser les brOlUreaurinaires chez l'Holle). La couleur résiduelle après ajout de l'acidetrichloracétique et filtration est d'une part non translucide et d'autre partdifférente d'un anilal à l'autre. Cette léthode parait donc difficileaentutilisable pour doser les brolures dans les urines de Mouton.

Page 67: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-57-

ETUDE DE LA DEPLETION DES BROMURESCHEZ LE MOUTON APRES ALIMENTATION

AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AUDIBROMOCHLOROPROPANE

L'objectif de cette experlence est de déterliner la cinétique dedéplètion des brolures accuaalêe dans le sang et dans les organes de Moutonlors d'une alilentation prolongée avec des fanes d'arachide traitée au DBCPdans les conditions de terrain (alilentation non contrôlée), afin d'évaluer letelps nécessaire au rétablisselent des teneurs physiologiques perlettantl'abattage des anilaux tout en respectant la santé du consollateur hUiain,

L'expérience a duré 120 jours (du 28 avril au 26 août 1989),

I. MATERI EL ET METHODES

1. ANIMAUX:

Pour cette expérience, nous avons utilisé quatre loutons de race Maureà poils ras, de sexe lâle et d'age et de poids suivants:

- 10Uton n'1 :- louton n'2 :- louton n'3 :- louton n'4 :

18-24 lois, 26 kg,18-24 lois, 39 kg.12-18 lois, 36 kg.18-24 lois, 32 kg.

AJ120, les anilaux pesaient respectivelent 25, 39.5, 38 et 34 kg.

Chaque anilal a reçu un traitelent antiparasitaire préventif à J24(injection sous-cutanée de 0.7 Il d'IVOMiC M.D.).Le louton n'l a présenté de la diarrhée chronique dès le début del' expérience, Il a reçu 4 injections intruusculaires de 6 Il de CHLORAIl­mCORTYL B,D, à J70, J83, J84 et J101, les épisodes diarrhéiques devenantplus rapprochés à partir de J55,Les deux produits, IVOMiC M.D. et CHLORAIl-1RKCORTYL B.D., sont détaillés dansl'annexe 4.

Page 68: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-58-

2. MATERIEL :

Les alileDts, le logeleDt et les tubes à prises de saDg sontideDtiques à ceux de l"expérieDce précédeDte.

3. METHODES :

3.1. Alimentation

Les aDilaux SODt d" abord al iaentês avec des faaea d' arachide traitéeau nBCP jusqu"à ce que leurs cODceDtratioDs saDguiDes eD brolures seatabil iaent. Cette prelière période a duré 60 jours ; telps nécessaire àl"obteDtioD du plateau d"équilibre saDguiD.

Les quatre IOutODS SODt ensuite alileDtés avec des fanea d' arachideDOD traitée jusqua ce que la teneur ea brolures du saDg de chaque aniu1descende en dessous du seuil de détectioa de la léthode de dosage (50 Ig/l).Cette secoDde période a duré 60 jours égaleleDt.

Les fanes étaieDt distribuées à relcntè. Nous D' aVODs pas Doté 1esquaDtités de faDes iDgérées par aDilal et par jour.

3.2. Prélèvements de sang

Les prélèvemeDts de saDg SODt effectués de façoD ideDtique àLerpérience précédeDte, lais avec UDe fréquence différente ; aux jours 0, ~

et 10 puis tous les 10 jours jusqu'à J120.

3.3. Abattages et prélèvements d~organe8 :

Les anilaux ODt été abattus lorsque leurs cODceDtratioDs saDguiDes enbrolures SODt toutes deacendaea en dessous de la lili te de détectioD de laléthode de dosage, c"est à dire à J120.

Les abattages et les prélèveleDts d"organes ODt été effectués de façonideDtique à l"expérieDce précédeDte ; les organes prélevés étant les lêles queceux ayaDt été aDalysés précédelleDt.

3.4. Dosages des bromures :

Ils SODt effectués de façoD ideDtique à l"expérieDce précédeDte.

II. RESULTATS:

Les cODceDtratioDs, regroupées daDs des tableaux, SODt exprlleesiDdividuelleleDt et eD loyeDDe, celle ci étaDt assortie d'un écart trPtcorrigé tenant cOlpte du faible nOlbre de dODDées (20) ; la forlule de calculest leDtioDDée eD aDDexe 5.

Page 69: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-59-

1. CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LE SANG:

Les valeurs sont regroupées dans le tableau XII. A JO, elles sontsituées en dessous de 50 Ig/l.

Elles aUgientent rapidelent jusqu'à JI0, puis se stabilisent autour de530 Ig/l entre J40 et J60 (figure 16).

A partir de J60, jour auquel les anilaux couencent à ingérer desfanes d'arachide non traitée, les concentrations en brolures chutent de façonilportante jusqu'à J90 (de 540,5 Ig/l à 139.0 Ig/l) puis plus faiblelent pourdescendre en dessous de 50 Ig/l à JI00 pour le louton n'l et à J120 pour lesautres (figures 17 et 18).

2. CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LES ORGANES

Les valeurs sont regroupées dans le tableau XIII, elles sont expriléesen g/kg de poids sec.

Les concentrations lorennes respectives en brolures (en g/kg de poidssec) au niveau de la rate et du suacle (érecteur spinal) sont de : 0.08 et0.03. Dans l'encéphale l le foie l le rUlen et les testicules, elles sontinférieures à 0.01 g{kg de poids sec.

Toutes les concentrations sont inférieures à 0.01 g/kg de poids frais.

III. DISCUSSION:

1. MATERI EL ET METHODES

1. 1. Animaux :

Nous ne pouvions pas disposer financièrelent de plus de 4 anilaux.Nous avons donc utilisé 4 lâles de .è.e race et sensiblelent du lèle âge afinde constituer un lot hOlogène.

1.2. Fréquence des prélèvements de sang:

COlpte tenu des résultats de l'expérience précédente, un prélèvelenttous les 10 jours était suffisant. Un prélève.ent supplélentaire à J5 nous aparu nécessaire, les concentrations sanguines en brolures aUgientantrapidelent les 10 preliers jours.

Après J60, nous ne connaissions pas la cinétique d'évolution desconcentrations. La bibliographie faisait part d'une élilination lente desbrolures (17), cependant aucune étude n'avait été faite chez les RUlinants. Lafréquence d'un contrôle tous les 10 jours s'est avérée suffisante.

Page 70: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-60-

TABLEAU XI l :

CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES (en mg/l) DESMOUTONS ALIMENTES AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AUDBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DEBROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 60 PUI S ALIMENTES AVEC DESFANES D'ARACHIDE NON TRAITEE DU JOUR 60 AU JOUR 120.

------------------------------------------------------ -

MOUTONSJOUR 2 3 4 MOY. ITC.-------------------------------------------------------

5 191 239 197 211 209.5 21. 4

10 336 383 342 320 345.2 26.8

20 413 443 406 415 419.2 16.3

30 472 512 451 486 480.2 25.6

40 514 573 560 520 541. 7 29.2

50 464 534 524 496 504.5 31. 4

60 508 590 562 502 540.5 42.6

70 290 433 445 361 382.2 71.8

80 185 280 270 247 245.5 42.6

90 96 166 142 152 139.0 30.3

100 41* 108 102 100

110 75 73 69

120 50* 48* 48*

-------------------------------------------------------

MOY. = loyenne. ETC. = écart type corrigé.

(*) Ces valeurs se situent en dessous de la Iiaite de détection et ne ~Gt

donc pas fiables. Nous les avons faites figurer à titre indicatif car il estcertain que nous nous exposons à des erreurs. Cependant, les valeurs rttllessont très certainelent voisines de 50 Ig/I, les absorbances observées lors ~u

dosage colorilétrique étant très proches de celle correspondant à IDeconcentration en brolures de 50 Ig/I.

Au jour 0, les 4 loutons ont des teneurs en brolures dans le sanginférieures à la li,ite de détection de la léthode : 50 ,g/l.

Page 71: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-61-

+

MOUTON 1

1 1

,.)(-. MOYENNE

-+- :l

,8- 4

.+- 2

1 1

1 • 1

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LIMITE DE DETECTION

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ir·1

10 20 30 50 60

temps (an jeu,..)

1; JGURE 16 EVOLUTION DES CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES DES

MOUTONS ALIMENTES AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 60, PUIS ALIMENTES AVEC DES

FANES D'ARACHIDE NON TRAITEE DU JOUR 60 AU JOUR 120.. .PARTIE CROISSANTE DE LA COURBE: JO A J60.

au Jour 0, le5 concentrations sont inférieures à la limite

de détectlon de la méthode de dosage (50 mg/1).

Page 72: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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E..•c,Eoc

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600

400

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200

100

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-62-

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LIMITE DE DETECTION

60 70 B0 90 100 110 :.è.t

fIGURE 17

temps (en Jours)

EVOLUTION DES CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROHUP~S D[~

MOUTONS ALIMENTES AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAI-[~ ~~

DSCP (22.5 kq/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 pp~ ~~

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 60 PUIS ALIMENTES A,[: :~)

fANES D'ARACHIDE NON TRAITEE DU JOUR 60 ~U JOUR :~:.

PARTIE DECROISSANTE DE LA COUn8~ : J~O ft J!2Q.

Page 73: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-63-

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2e 4e 6e Be 1ge 12B

t.mp. (en Jours)

FIGURE III EVOLUTION DES CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES DES

MOUTONS ALIMENTES AVEC DES FANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

DBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppmDE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 60 PUIS ALIMENTES AVEC DES

FANES D'ARACHIDE NON TRAITEE DU JOUR 60 AU JOUR 120.

son~ lnf~rleure9 àjour 0, les concentratlonsl aude détectlon d~ la méthode de eosage (50 mç/l).

Page 74: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-64-

TABLEAU XIII :

CONCENTRATIONS EN BROMURES DANS LES ORGANES DESMOUTONS ALIMENTES AVEC DES FANES D-ARACHIDE TRAITEE AUDBCP (22. 5 kg/ha) , CONTENANT EN MOYENNE 209. 4 ppm JEBROMURES, DU JOUR a AU JOUR 60 PUIS ALIMENTES AVEC D~S

FANES D-ARACHIDE NON TRAITEE DU JOUR 60 AU JOUR 120.

Incéphale Rate 'oie Ruien Irecteur spinal Testicule

1 0.042 0.13 0.01 0.043 0.03 0.054 0.11 0.01 0.03

MOY. O.OB 0.03ne. 0.05 0.02

MOY. = loyenne. n'C. = écart type corrigé.

Les valeurs sont en g/kg de poids sec. Un· - • signifieque la concentration en brolures est inférieure à 0.01 g!kg.

1.3. Date d-abattage et organes prélevéE:

La durée de l"expérience a été conditionnée, d'une part par le tmpsde stabilisation de la concentration sanguine en brolures durant la pér:l)ded"aliaentation avec les fanes d"arachide traitée et d'autre part par le tmpsnécessaire pour que cette concentration descende en dessous du se;il dedétection de la .éthode de dosage, les anilaux recevant alors des flnesd"arachide non traitée.

Nous n"avions pas le telps d"attendre le telps de 4 fois la deai-riedes brolures (soit 90 à 100 jours) pour la prealêre partie de l 'erpêrierce.Lorsque la concentration sanguine en brolures s'est stabilisée, nou! t'fUllS

alors pris la décision de changer l·alilentation.

Le seuil de détection de la léthode de dosage des brolures dUif litsang est de 50 Ig/l. La concentration sanguine physiologique en brolure! rhe~

le Mouton, qui nest pas connue et quïl serait intéressant dêtudier, utcertalneaent très inférieure à 50 Ig/l. In effet, lors du doSai!!colorilétrique d'échantillons de sang de aoutona non sOUlis à un traitelut.brolé, l'absorbance observée est très inférieure à celle correpondut i 5UIIg/l (environ de 10 fois). Chez l'Boue, la concentration U1If.1iltphysiologique en brollures se situe entre 1.5 et 2.5 Ig/l (4). Le jour de

Page 75: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-65-

l'abattage, la concentration sanguine en brolures des aniJaUl était donccertainelent bien supérieure à la concentration physiologique et les broluresaccululés n'étaient donc pas entièrelent élilinés, Mais la valeur de 50 Ig/létait notre seul repère biologique pour que nous puissions décider l'abattagedes aniaaux. Il aurait été aléatoire d'attendre quelque telps encore après quela concentration soit descendue en dessous de 50 Ig/l, en essayantd'extrapoler l'évolution de la teneur du sang en brolures pour penser êtrerevenu à la concentration physiologique.

Cependant, le jour de l'abattage, la concentration du louton nt! étaitdéjà inférieure à 50 Ig/l depuis 20 jours. Nous aurions pu l'abattre à J!OOlais nous avons préféré attendre afin de pouvoir faire des observationscorrélées avec les autres anilaUl.

Les organes prélevés se devaient d'ëtre identiques à ceux del'expérience précédente pour pouvoir juger de l'élilination des brolures.

2. RESULTATS :

2.1. Concentrations en bromures dans lesang

Pendant les 60 preliers jours, les concentrations prennent la léleévolution que celle observée chez les anilaUl de l'expérience précédente. Lafigure !9 lontre l'évolution de la loyenne des concentrations des soutonstraités de l'expérience précédente et de celle des loutons de cette expériencede JO à J60. Ces concentrations seablent se stabiliser, lais elles auraientpeut-être augJentées après J60 coue dans l'expérience précédente si nousavions continué l'alilentation avec les fanes d'arachide traitée,

L'élilination des bromures du compartilent sanguin est lente, cOlle labibliographie le lentionnait. Il a fallu attendre 2 sois pour voir laconcentration descendre en dessous de 50 Ig/I. Il est certain, cOlpte tenu del'allure de la courbe, qu'il faudra beaucoup plus de telps pour revenir à laconcentration physiologique.

La concentration sanguine en broaures du louton n'! a diainuê plusrapidesent que les autres et est descendue en dessous de 50 Ig/l au loins 20jours avant. Cet aniJal présentait de la diarrhée chronique (sansdéshydratation) depuis le début de l'expérience lais de façon plus larquée àpartir de J55. eolpte tenu de ce que nous avons développé à ce sujet dans ladiscussion de l' expérience précédente, la diarrhée a donc certaineaent uneinfluence sur la chute de la concentration sanguine en broauree, il seraitintéressant d'étudier préciselent ce phénolène pour confirser nosobservations.

Page 76: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-66-

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MOYENNE

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LIMITE DE DETECTION50

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EVOLUTION DU JOUR 0 AU JOUR 60 DES MOYENNES DES CONCE,.1'~II

SANGUINES EN BROMURES DES MOUTONS ALIMENTES AVEC DES rl~f~

D'ARACHIDE TRAITEE AU DBCP (22.5 kg/ha), CONTENANT [~ ~:V(N~

209.4 ppm DE BROMURES, AU COURS DE LA DEUXIEME (XPERI(~~[

(MOYENNE 1) ET DE LA TROISIEME EXPERIENCE (MOYENNE Z).

au jour 0, les concentrallons sont Inférleures à lô ::~.t~

de détectlon de la méthode de dosaçe (50 mg/l).

Page 77: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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2.2. Concentrations en bromures dans lesorganes :

Il est notable que la rate et les luscles concentrent plus de broluresque les autres organes.

Les tau de brolures retrouvés dans les organes prélevés sont trèsinférieurs à ceux des loutons traités de l'expérience précédente ;dans la rate, il est environ 10 fois plus petit. Les brolures accuaulêa dansles organes s'élilinent donc. Cependant, il est difficile de chiffrerl'élilination des brolures car les anilaux de cette expérience ont été nourrisun lois de loins avec les fanes d'arachide traitée au DBCP que les anilaux del'expérience précédente. Il persiste des brolures en quantité supérieure autaux physiologique dans certains organes, ce qui est en partie dû au fait queles anilaux ont été abattus alors que la concentration sanguine en brOluresétait encore supérieure à la valeur physiologique (50 Ig/l),

Hous ne pouvons pas conclure sur le rôle déterlinant de l'atteinte duseuil physiologique sanguin puisque pour le louton 1, dont la concentrationsanguine en brolures était descendue en dessous de 50 Ig/i vingt jours avantles autres, les taux de brolures dans ses organes ne sont pas systélatiquelentinférieurs au autres anilaux.

Les taux résiduels de brolures observés dans les organes (inférieurs à0.01 g!ig de poids frais) perlettent de conclure que la viande de aouton,alilenté pendant 2 lois avec des fanes d'arachide traItée au DBCP, ne présenteplus de danger pour la santé hUiaine lors de consollation lassive làl'occasion des fêtes religieuses), lorsqu'il est abattu après 2 loisd'alilentation avec des fanes d'arachide non traitée.

IV. CONCLUSION:

Cette expérience let en évidence une élilination lente des brolures àpartir du sang et des organes de Mouton lors d'Une alilentation prolongée avecdes fanes d'arachide traitée au DBCP.

Dans nos conditions expérilentales, un teiPS d'attente de 2 loisperlet de supprimer les risques d'intoxication lors des fêtes traditionnellesoù de fortes quantités de viande de louton sont alors consollées.

Cette expérience pourrait être réitérée afin de déterliner si ce telpsdattente ne peut pas être dilinué. Il faudrait égalelent aupenter la duréed'alilentation avec des fanes d'arachide traitée au DBCP jusqu'à une centainede jours, car si le telps de deli-vie des brolures après absorption orale esteffectivelent de 25 jours cOlle nous l'avons constaté dans la prelièreexpérience, 60 jours d'alilentation ne suffisent pas à obtenir un plateaud'équilibre et donc des quantités de brolures accUlulés dans les organes quisoient laIilales.

Page 78: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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CONCLUSION

L'ilportance des dégâts causés par les nélatodes sur la culturtarachidière conduit le Sénégal à l'utilisation de nélaticide. Le 1,2-dibr~l0­

3-chloropropane (DBCP) présente un intérêt économique certain. Le laboratoirtde Nélatologie du centre ORSrOM de Dakar, qui étudie l'activité et la toxicittde ce produi t a lis en évidence de fortes teneurs en bromures daDS les Iasesd'arachide traitée au DBCP. Les faDes d'arachide représentent le fourrag!lajeur des Moutons au Sénégal. Les bailleurs de fond (Fonds d'Aide et deCoopération, Fonds International pour le Développelent de l'Agriculture et IlCaisse Centrale de Coopération iconolique) ont alors cOllandé l'étude dfL'eccuaulation du brOie chez le louton allaentê avec des fanes d'arachidetraitée au DBCP afin d'évaluer le risque de toxicité pour l'Holle ingérant dt!produits issus d'un tel anisal , La FAO a fixé la dose journalière adiissibhde brolures pour l'Ho..e à 1 Ig !kg PV /j (16).

D'après la bibliographie, les brolures se répartissent daDS le secte!!extracellulaire et pénètrent à 1ïntérieur des globules rouges, des ce llalesacineuses de l'estolac et des cellules nerveuses. Les brolures provoquent lJf

toxicité chronique chez l'Ho..e avec des sllptôles digestifs, cutanés e:neurologiques,

Les études que nous avons aeaêea au Laboratoire de Nélatologie chcentre ORSrOH de Dakar perlettent de préciser certains points et d'étoffer ce!données bibliographiques :

1) la teneur 'Drenne en bromures des fanes d'arachide traitée lU ~

à la dose de 22.5 kg/ba est de 209.4 PPI, elle est de 4.8 ppl dans les flte!d'arachide non traitée,

2) le telps de deal-vie des brolures serait de l'ordre de 6 jornaprès injection intraveineuse de brolure de sodiUl et de 25 jours apri!adiinistration orale.

Page 79: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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3) les loutons alilentés avec des fanes d'arachide traitée au DBCP (à22.5 kg/ha) ont une concentration sanguine loyenne en brosuree de 604 Ig/laprès 90 jours, du fait de la libération des ions brolures par le nélaticideet de leur absorption digestive. La concentration physiologique étantinfériellre à 50 Ig/! dans le sang et à 0.01 g/kg de poids sec (PS) dans lesorganes.

Chez les felelles, on observe U1l passage dans le lait et dans lefoetus des brolures libérés par le DBCP ayant servi au traitelent del'arachide.

On constate égalelent la présence de ces brolures dans 1" encéphale10.52 g/kg PS), la rate (0.92 g/kg PS), le auecle loabaire érecteur spinal(0.60 g/kg PSI, le foie (O,50 g/kg PS), le rumen (O.58 g/kg PSI et lestesticules (1.92 g/kg PSI.

4) lorsque les aoutone ont été aliaentés avec des fanes d'arachidetraitée au DBCP pendant 60 jours, la concentration sanguine loyenne enbrosurea est de 540 Ig/l. Il faut alors au linilum 60 jours pour que cetteconcentration descende en dessous de 50 Ig/! en alilentant ces anilaux avecdes fanes d'arachide non traitée.

Les brolures accUlulés dans les organes s'élilinent. Lesconcentrations en brolures résiduelles dans la rate et les luscles sont alorsrespectivement, en g/kg PS, de 0.08 et 0.03. Dans l'encéphale, le foie, lerumen et les testicules, elles sont inférieures à 0.01 g/kg PS.

5) la concentration sanguine en bromures chute lorsque le aouton estatteint de diarrhée. Il y a êliaination de broaurea dans les selles chez leMouton.

Les résultats des erperrencea que nous avons lenées nous perlettentdonc de conclure que le souton allaentê pendant trois lois avec des fanesd'arachide traitée au DBCP à 22.5 kg/ba, peut être destiné à la consouationhUiaine dans les conditions habituelles au Sénégal, sans risque d'intoxicationà long terle par les brolures.

Un dépassement de la DJA intervient lors de consouation lassi ve àl"occasion de fêtes traditionnelles. Un telps d'attente de 2 lois entrel'arrêt de l'alimentation avec des fanes d"arachide traitée au DBCP etl'abattage du louton pourrait alors permettre de suppriler un risque éventuel,difficile à prévoir puisque lié à une surconsouation en brolures lilitée dansle temps. La notion de dose hebdoladaire tolêrable (coue pour le aercure]serait alors plus appropriée.

Page 80: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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ANNEXES

1. METHODES DE DOSAGE DES BROMURES.

2. POIDS DES ANIMAUX DE LA DEUXIEME EXPERIENCE(en kg).

3. CONCENTRATIONS EN BROMURES DES FANESDIARACHIDE.

4. PATHOLOGIES OBSERVEES CHEZ LES MOUTONS TRAITESDE LA DEUXIEME EXPERIENCE.

5. FORMULE DE LI ECART TYPE CORRIGE.

6. ETUDE DE LA FIABILITE DE LA METHODE DE DOSAGEDES BROMURES PAR COLORIMETRIE AVEC LE CHLORUREDIOR.

7. CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROMURES DESMOUTONS A, E, G ET H.

Page 81: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

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ANNEXE 1

METHODES DE DOSAGE DES BROMURES

1. DANS LES VEGETAUX ET DANS LES ORGANES ANIMAUX :

C'est une léthode colorilétrique utilisée pour doser le brOie dans leesalades (5) et dans les organes anilaux (22).

1.1. SECHAGE : uniquelent pour les organes anilaux.

Broyer l'organe et placer une partie du broyat dans une capsule àl'étuve à 105 'C pendant 2 heures. Sortir ensuite l'échantillon, le peser ptliele reaettre à l'étuve pendant 30 linutes. Refaire une pesée au bout de 30aiautea, Si le poids n'a pas changé, procéder à la linéra1isation. Sinon,relettre à l'étuve 30 linutes et ainsi de suite.

1.2. MINERALISATION:

Dans une capsule de silice de 70 .. de diaaétre préalablelent tarée,peser 10 g d'échantillon à analyser broyé (5 g pour les organes anieaar).Ajouter 0.5 Il de soude N, 0.5 Il de lait de chaux 4 N(1 Il pour les org~e!

anilaux) et 2 à 3 Il d'eau distillée. Ces agents alcalinisants sont destinés àfixer les halogènes pour éviter des pertes sous forles d'acide broahydrique.Agiter avec un petit agitateur et porter au bain larie à 100·C. Aprt!évaporation, placer la capsule dans un four électrique réglé à 550·C. Aprt!une heure, reprendre les cendres par 2 à 3 Il d'eau distillée. Evaporer al

bain larie et placer à nouveau la capsule dans le four pendant 30 linutes.Ajouter aux cendres 5 Il d'eau bouillante puis, à l'aide d'I!!

burette, de l'acide sulfurique dilué au 1/20 pour aaener le pH entre 4 et 5,ce pH étant déterliné à l'aide d'un papier à pH.

Soit 1 Il le volUie d'acide sulfurique utilisé, ajouter 10.1 - (5 + IlIl d'eau pour que le volute du liquide total soit de 10 Il contenant le b~de 10 g d'échantillon (5 g pour les organes anilaux). Ajouter 0.1 Il en plI!des 10 Il pour tenir cOlpte du volute de liquide (eau + acide sulfuriqulenlevé pour les 167 Ig de sulfate de calciu. hydraté.

Al'aide d'un petit agitateur, broyer le sulfate de calciua précipité.agiter, transvaser dans un tube à centrifuger et centrifuger 10 linutte.Prélever alors les 7 à BIl de liquide lilpide dans un tube à essai.

1.3. DOSAGE DES BROMURES

1.3.1. Principe :

Le brOie lIinéralisé, lis en solution, est déplacé de ses sels par lachloramine T. Il se fin alors sur le rouge de phénol ocphénolsulfonephtaléine et donne la tétrabrolophénolsulfonephtaléine

Page 82: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-72-

QI bleu de brolophénol. Suivant la concentration en brOie, il se développe une, coloration qui varie du jaune clair au bleu violet. Le thiosulfate perlet

d'arrêter la réaction.

1.3.2. Réactifs :

- Solution talpon pB 4.65 :Acide acétique 2 N 500 Il1a0B 2 N Il 250 Illau distillée 250 Il

- Rouge de phénol :Rouge de phénol .HaOB 0.1 N ..Iau q.s.p ..

240 Ig24 Il

1000 Il

- Solution oxydante :Chloraaine T........... 2 glau q.s.p ........ Il .... 1000 Il

- Solution réductrice :rhiosulfate de sodiua.. 25 gKau q.s.p 1000 Il

- SolutiQn 1ère de brolures à 1 gll :BrQlure de potassiUl 1.489 gKau q.s.p Il 1 litreAu IOlent de remploi, effectuer deux diluticne successives au 1/10 pourobtenir une solution contenant 10 Ig de brolures par litre. Apartir de cettesolution préparer une gaue étalon de solutions contenant: 0.5, 1, 1.5, 2,2.5, 3, 4 et 5 Ig de bromures par litre.

1.3.3. Mode opératoire

- Rssai gualitatif :

Dans un tube à essai, placer:1 Il de solutiQn des cendres1 gQutte de sQlutiQn taapon pH 4.651 gQutte de sQlutiQn de rQuge de phénQI1 gQutte de solutiQn de chloraaine r.

Après une ainute eracteaent, arrêter la réact ion par addition d'unegQutte de sQlutiQn de thiQsulfate de sodiua.

Une cQloration jaune, jaune brun ou jaune vert, indique que lasolution des cendres peut être utilisée telle quelle pour le dosage proprementdit.

Une coloration bleue ou violette et a fortiori une coloration violettefugace, indique une quantité ilportante de brOie. Il faut alors diluer au 1/2,au 1/5 ou lêle davantage la solution des cendres et recollencer l'essaiqualitatif ci-dessus sur cette solution diluée jusqu'à obtenir une colorationtQut au plus bleu vert.

- Dosage proprement dit :

Prendre 10 tubes à essai en verre dans lesquels Qn dispose 5 Il de lasolution des cendres telle quelle QU diluée, 5 Il d'eau distillée et 5 Il dechacune des 8 sQlutiQns de la gaue étalon.

Page 83: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-73-

Dans chacun des 10 tubes ajouter: 0.25 Il de solution taapon, 0.25 .1de rouge de phénol et 0.25 Il de chloraJine T.

Après 1 linute exactelent, ajouter : 0.25 Il de thiosulfate.Procéder à la lecture des absorbances à la longueur d'onde de 584 DI.

Le zéro étant fait sur le tube contenant l'eau distillée et les réactif!.Tracer la droite représentant l'absorbance en fonction de la concentration !~

brolures (en Ig/l) et en déduire la concentration en brolures de l'échantill:nà analyser.

2. DANS LE LAIT ET DANS LE SANG

Cette léthode de dosage est utilisée au service du Professeur BOOi.It:Mà L'Hôpital lernand VIDAL (200, rue du lbg Saint-Denis 75010 PARIS). La lDl:~~

de détection de la technique est de 50 Ig de brolures par litre. Nous a'CJJ.;!étudié la fiabilité de cette léthode (annexe 6).

2.1. PRINCIPE:

C'est une réaction colorilètrique avec le chlorure d'or:

AuCla + a Br- ----) AuBra + a Cl-

Les protéines du sang (ou du lait) sont d'abord précipitées JlL:l 'acide trichloracétique. Le chlorure d'or ajouté au filtrat se cosbine av~:

les ions brolures pour donner un double sel, dont la couleur jaune est piresOlbre que celle de la solution ajoutée.

2.2. REACTIFS :

- Acide trichloracétique à 10 J :

CClaCOOH................ 50.0 gMaCl 0.6 glau distillée q.s.p 500 Il

- Cblorure d'or:Chlorure d'or jaune* 100lglau distillée q.s.p 20 Il(*) lorlule : AuCla.HCl.aH20.

- Solution 1ère de brolures à 1 ,Il :Bromure de potassiUl 750 Igiau distillée q.s.p 500 IlA partir de cette solution aêre, on prépare une gaue étalon de solutiOlI5contenant : 100, 150, 200, 250, aoo, 500 et 750 Ig de brolures par litre.

2.3. MODE OPERATOIRE :

Prendre 9 tubes à essai en verre dans lesquels on dispose 2 Il de s~

à analyser (ou 2 Il de lait le cas échéant), 2 Il d'eau distillée et 2 I~ (H

chacune des 7 solutions de la galle étalon.Dans chacun des 9 tubes : ajouter 8 Il d'acide trichloracétiQ1lL

Agiter, attendre 15 linutes et filtrer (nous avons utilisé des filtres en

Page 84: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-74-

':Papier blanc, rond et plissé de larque PROLABO et de nuéro de code 08322.701.).

Récupérer 4 Il de chaque filtrat et leur ajouter 1 Il de chlorured'or, agiter.

·Procèder à la lecture des absorbances à la longueur d'onde de 440 ni(daible) en faisant le zéro sur le tube contenant l'eau distillée et lesréactifs. Tracer la droite représentant l'absorbance en fonction de laconcentration en bromures (en Ig/l) et en déduire la concentration en broluresde la solution à analyser.Le spectrophotolètre utilisé est le lodèle DU-40 Spectrophotoleter de larqueBICIK!I. Les solutions à doser sont versées dans des cuves BiLLHA de référence103 (trajet optigue : 1 CI, verre à liroir ordinaire et diaenaions : 12.5 1

12.5 1 45 ..3 ).

ANNEXE 2

POIDS DES ANIMAUX DE LA DEUXIEME EXPERIENCE (en kg)

1. POIDS A JO. J30 ET J90

1.1. TRAITES:

JOUi ABC D i f G B J

o 31.8 35.0 30.8 33.2 39.0 29.8 34.4 34.8 33.8 29.830 36.5 33.5 31.5 29.0 31.5 32.0 38.0 40.0 28.0 31.090 32.5 29.5 30.0 29.5 36.0 28.5 32.5 25.5 22.0 25.5

1.2. TEMOINS:

JOUR 1 2 3 4 5 6 1 8 9 10

o 33.2 42.3 32.3 30.1 33.9 31.0 33.4 33.3 36.9 26.730 32.1 35.1 32.1 21.5 34.0 33.0 35.0 34.5 33.028.590 32.0 38.0 32.0 * 32.0 32.0 34.5 29.0 30.5 28.0

(*) Le louton 4 est décédé à J39.

Page 85: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-75-

2. MOYENNES ET ECARTS TYPES CORRIGES DES poIDS A JO,J30 ET J90 :

2.1. TRAITES:

JOUR ~OYKHHKS KCARTS TYPKS CORRIGKSmâles femelles lot mâles femelles lot

o 34.3 32.8 33.830 34.0 33.0 33.790 31.2 24.3 29.1

2.2. TEMOINS:

3.4 2.6 3.13.4 6.2 4.12.6 2.0 4.1

JOUR ~OYKMNKS KCARTS TYPKS CORRIGKSmâles femelles lot lâles femelles lot

o 34,6 32.3 33.930 32.1 32.0 32.190* 33.4 29.2 32.0

3.9 5.2 4.24.8 3.1 4.22.5 1.3 2.9

(*) AJ90, les loyennes et les écarts types corrigés sont calculés sur untotal de 9 animaux.

3. POIDS DES NOUVEAUX-NES :

le poids de l'agneau 8 n'a pas été noté.

Agneau H : J59 : 3.5 kgJ90 : 4. 5 kg

Agnelle l : J 5 : 2.0 kgJ30 : 5.5 kgJ90 : 7.0 kg

Page 86: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-76-

ANNEXE 3

~CENTRATIONS EN BROMURES DES FANES DJ ARACHIDE

1. FANES D~ARACHIDE NON TRAITEE :

Les analyses ont été effectuées dans deux laboratoires différents sur5 échaatillons au total, par la lêle létbode de dosage (annexe 3).

~oyeue

IC81t type corrigéCoefficieDt de fariation

4.8 PPi6.4 PPi133 p. cent

1.1. Premières analyses. février 1989 :

Ces analyses ont été effectuées au Laboratoire de Mélatologie ducentre OiSTOM de Dakar.

NOlbre d'écbantillons analysés : 3Concentrations en brolures en PPi : 2 7 15~oyenne : 8 PPI.

1.2. Deuxièmes analyses. septembre 1989 :

Ces analyses ont été effectuées au Laboratoire de Cbilie du centreORSTOI! de Dakar (adresse : ORSTOM Bann, BP 1386 Dakar SINiGAL). Le nUléro dedossier est 1743.

IOlbre d'écbantilloDs analysés : 2CoDcentratioDs en brolures en PPI : 0 0Moyenne : 0 PPI.

2. FANES D~ARACHIDE TRAITEE AU DBcp Cà 22.5 kglha) :

Les analyses ODt été effectuées dans trois laboratoires différents sur29 écbantillons au total, par la lêle létbode de dosage (annexe 3).

MoyenneIcart type corrigéCoefficieDt de fariatioD

: 209.4 PPI70.6 PPI

: 33.7 p. cent

2.1. Premières analyses. décembre 1988 :

Ces aDalyses ont été effectuées par le laboratoire LA.BOT.AII(adresse: "Les Calêcbes", Quartier des Platanes, 13 100 Aix en ProfeDce). LenUléro du certificat d'analyse est 1810.

Page 87: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

MoyenneEcart type corrigéCoefficient de variation

-77-

HOlbre d'échantillons analysés : 6Concentrations en brolures en ppl: 68 121 183 200 210 220Moyenne : 167.0 pplEcart type corrigé 59.9 pp.Coefficient de variation : 35.8 p. cent

2.2. Deuxièmes analyses, février 1989 :

Ces analyses ont été effectuées au Laboratoire de Hélatologie ducentre OR5TOH de Dakar.

Hombre d'échantillons analysés : 20Concentrations en bro.ures en ppl :

113 126 140 150 151 160 169 175 182 190228 232 234 235 247 255 255 257 263 289

: 202.6 pp.52,6 ppl

: 26.0 p. cent

2.3. Troisièmes analyses, septembre 1989 :

Ces analyses ont été effectuées au Laboratoire de Chilie du centreORSTOH de Dakar. Le nUléro de dossier est 1743.

WOlbre d'échantillons analysés : 3Concentrations en brolures en ppl : 280 350 390Hoyenne : 340.0 pp.Ecart type corrigé 55.7 pplCoefficient de varia~ion : 16.4 p. cent

Page 88: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-78-

ANNEXE 4

PATHOLOGIES OBSERVEES CHEZ LES MOUTONS TRAITESDE LA DEUXIEME EXPERIENCE

Prophylaxie antiparasitaire :

l-i: traitelent de tous les loutons à l'KXHKLK II '.D.·(antiparasitaire interne) 1 cOlprilé/20 kg.

JlJ : traite.ent de tous les loutons au TIGAL I.D.·(antiparasitaire externe).

HOurOR B :J 9: diarrhée.JI0: diarrhée.Jll: diarrhée,

traitelent : VlTO-AITI-DIAi G,A. l,D,· 1 sachet per os.J12: ide•.J13: ide•.J14: ide•.J15: traite.ent : IVO!KC M,D.· injection SC 0.711.J17: arrêt de la diarrhée.J65: ITiphadénie caséeuse··.J69: traitelent : CHLORAM-fRKCORTYL M.D.· injection III 6.1.J77: traitelent : CBLORAM-fRlCORTYL H.D.· injection III 611.

HOUTOM C:JI0: diarrhée,

traite.ent : OXrrITRACYCLllX 51 B.D.· injection III 611,MIVAQOIMI B.D.· 4 cOlpri.és.

Jll: idel.J12: idel.J13: arrêt de la diarrhée.J50: ITiphadénie caséeuse··.

llDUTOH D:J17: diarrhée.JIB: diarrhée.J19: diarrhée.J20: traitelent : IVO!KC M.D.· injection SC 0.7.1.J27: arrêt de la diarrhée.

ltOUIOl l :J69: diarrhée.

Page 89: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-79-

MOUTON G:J67: lTlphadénie caséeuse**.

BRIBIS H:J77: diarrhée.

BREBIS 1 :J62: lTlphadénie caséeuse**.

BRBBIS J :J67: lTlphadénie caséeuse**.J79: gingivite, jusgu'à J90.

AGNEAU H :J76: diarrhée,

traite.ent : CHLORAH-FRECORTYL N.D.* injection lM 1.1.

AG8KLLI 1 :J76: diarrhée,

traite.ent: CHLORAH-FRECOBTYL N.D.* injection lM 2.1.

c*) MEDICAMENTS UTILISES : NOM DEPOSE (LABORATOIRE)

CBLORAH-lRJCORTYL lVIIQQUINOLI : suspension injectable :lM et IPco.position : ChloraJphénicol................. 8.0 g

Tétracycline chlorhydrate....... 3.0 gPredllisolone acétate....... ..... 0.5 gLignocaine. •. . . . . . . . .•. .. . . .•. .. 0.2 gIIcipient huileUI g.s.p..••...•. 100.0 Il

IIBlLH II lPFIZIRI : co.prilécOlposition : Tartrate de .orantel 150lg

Ixcipient g.s.p 1 co.prilé

IVOMiC (MSDAGVEII : soluté injectable SCcOlposition : 1verlectine, MSD................ 1, 1

'or.al glycérolique 40 1Propylêne glycol q.s.p...•...... 100 1

MIVAQUIHR (SPECIAl : co.priléco.position : Sulfate de chloroguine...•...... 100.g

Ixcipient q.s.p 1 co.prilé

OXYIIIRAcyCLIME 51 rVETOQOIMOLl : solution injectable IV lente, IP, lM et s:cOlposition : Oxytétracycline base............ 5 g

Ixcipient q.s.p........•........ 100 Il

Page 90: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-80-

tIGAL I!BlOVET) : solution élulsionnable, usage externecOiposition : Lindane......................... 18 g

bcipient g.s.p 100 Il

YJTO=AJII-DIAB G.A. (VBTOQOINOLl : poudre en sachetcOlposition : Sulfaguanidine 2.5 g

Benzonaphtol.. . .. . . . . . . . . . . . . . . .. 1.0 gSalicylate basigue d'alUliniUl... 5.0 gKxcipient g.s.p 1 sachet de 12 g

{**l LYMPHADENIE CASEEUSE :

c'est un syndrole infectieux, contagieux, inoculable, d'alluresubaigùe ou chronigue, dû à l'action pathogène de diverses bactéries, agissantseules ou en association, parli lesguelles prédolinent CorynebacteriUlpseudotuberculosis, CorynebacteriUl pyogenes et Staphylococcus aureus (7).

Cette entité lorbide se traduit par des abcès à pus caséeux ou par dessuppurations chronigues, localisées aux noeuds lYlphatigues, aux glandesséreuses, aux viscères (poUions, foie), à la peau et à la Ialelle, et par desforles septicéligues chez les agneaux (7).

Très largelent répandue, elle évolue souvent sous forle d'enzootie detroupeau (7).

Au sein de notre élevage, c'est la forme ganglionnaire superficiellegui a été observée ; les abcèdations se trouvant au niveau des noeudslYlphatigues sous-maxillaires, parotidiens et rétropharygiens. Nous avonsindigné le jour auguel nous avons observé ces hypertrophies ganglionnaires àl'oeil nu (sans palpation). Ces lésions se sont ouvertes sur l'extérieur aubout d'une durée de 10 à 15 jours, laissant échapper un pus crèleux de couleurvert pistache. Ces adénites superficielles n'ont pas eu de conséguence surl'état général des anilaux et aucun traitelent n'a été lis en oeuvre, exceptépour le louton B (CHLOBAH-YBiCORTYL N.D. : 2 injections intralusculaires de 6Il à 8 jours dïntervalle). Nous avons seulement pratigué une désinfectionlocale avec de l'alcool iodé après gue l'abcès ait percé.

Page 91: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-81-

ANNKXE 5

FORMULE DE L-ECART TYPE CORRI GE

n

L (Ci - C)Z

i=1<J'n-1 = ----------------

n-1

Ci étant la concentration en bro.ures dans l'organe considéré du iè1e lout~l

et Cla .oyenne des concentrations des n ani.aux ; il J a n-1 degrés deliberté (20).

Page 92: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-82-

ANNEXE 6

ETUDE DE LA FIABILITE DE LA METHODE DE OOSAGE DESBROMURES PAR WLORIMETRIE AVEC LE CHLORURE D#OR

Signalons tout d"abord que la lilite de détection de la léthode est deSO Il de brolures par litre.

Des études d"échantillons de sang récolté dans des tubes héparinés dedeUl types (BlCTOJ-DICIIRSOI et VlROJICT) ont été effectuées et quelque soitle tube utilisé les concentrations sanguines en brolures obtenues étaientidentiques (que le dosage ait été tait dans l"heure ou après U heures deconserration à 0 +~ "Cl.

1. GAMME ETAWN :

1.1. Analyse de 2 gammes étalon:

GAlie n"l : solution! aqueuses de brolure de potassiua (IBr).Galle n"Z : obtenue par supplélentation de sang de louton en IBr.

Chaque galle est constituée de solutions contenant 0, 100, lS0, ZOO,250, 300, SOO et 750 Ig de brolures par litre.

1.1.1. Tableau des absorbances observées:

COJCIIfTRArIOJD BROKOllS (Ig/l)

ABSORBARCI 1 ABSORBAICI 2GAMKI ."1 G!KKI ."2

o100150200250300500750

0.0000.0~5

0.0730.0920.1250.1470.2480.382

0.000·0.0~7

0.0670.0940.127O.14S0.2450.366

(f) L"échantillon de sang non suplélenté, correspondant au 0 de la gUle,contenait des traces de brolures et la lecture de son absorbance lorsque lezéro optique était fait SUl la solution à 0 IS/l de la gUle étalon n"ldonnait une valeur de 0.000 ésalelent.

Page 93: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-83-

1.1.2. Régressions linéaires del~absorbance en fonction de la concentration enbromures POur les gammes 1 et 2

Variable indépendante : concentration en brolures.Variable dépendante : absorbance.Intervalle de confiance : 95 p. cent.

Galle n'l :

- équation de régression: ABS =5.113 x 10-4 x (Br-) - 4.826 x 10-3

- coefficient de corrélation : 0.999615

Galle n'2 :

- équation de régression: ABS = 4.916 x 10-4 x (Br-) - 1.896 x 10-3

- coefficient de corrélation: 0.999637

Les figures 20 et 21 représentent les droites de régression O!l'absorbance en fonction de la concentration en brolures pour les galles 1 et2. La figure 22 représente ces 2 droites sur un lêle graphique en fai&U:figurer la concentration en brolures en ordonnée et l'absorbance en abscisse.

1.2. Analyse de 10 gammes étalon de solutions de

10 galles étalon de 8olution8 aqueuses de brolure de potassi...identiques à la galle n'l, sont préparées séparélent puis analysées.

On pratique une régression linéaire de l'absorbance en fonction de Ilconcentration en brollures pour chaque gaue. Les coefficients de corrélatio-lsont tous supérieurs à 0.99.

On trace ensuite sur un lêle graphique les 10 droites de régression etfaisant fi~rer la concentration en brolures en ordonnée et l'absorbanct el

abscisse (figure 23).On déterline aussi une équation loyenne :

(a) ABS = 4.952 x 10-4 x (Br-) +1.460 x 10-3

One variation de l'absorbance de 0.001 correspond à une variation dtla concentration en brolures de 2 Ig/l.

Page 94: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

i1,.c rLl,r

I.~ L

f_? -

.-

-84-

1J

l~

1

/"/

J"/

//,

4ee see see

r JGURE 20 DROITE DE REGRESSION DE L'ABSORBANCE EN .ONCTION DE

LA CONCENTRATION EN BROMURES LORS DU DOSAGE DES

BROMURES PAR COLORIMETRIE AVEC LE CHLORURE D'OR D'UNE

GAMME ETALON DE SOLUTIONS AQUEUSES DE BROMURE DE

POTASSIUM, CONTENANT 0,100, 150,200,250,300,500

ET 750 MILLICRAMMES DE OROMURES PAR LITRE.

Page 95: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

0.4

-85-

/0.~

/1 /•

~U( ,•~ 0.2c0•D•

200 400 60e

FIGURE 21 DROITE DE REGRESSION DE L'ABSORBANCE EN FONClla~ :~ ~t

CONCENTRATION EN BROMURES LORS DU DOSAGE DES BRC~.i~S

PAR COLORIMETRIE AvEC LE CHLORURE D'DR D'UNE G~~~[

ETALON DE SOLUTIONS DE SANG SUPPLEMENTE EN BROHLo~ :l

POTASSIUM, CONTENANT D, 100, 150, 200, 250, 300. ~::

ET 750 MILLIGRAMMES DE B~QMURES PAR LITRE.

Page 96: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-8-6-

r1u, l(l 100)

1r

l1

a ror

11

.•11l

i

i

r1ïi

6 r

2

r

//

,/

./

/

(Br-) 1

.+. <Br-) 2

J

0. " 0.2 0.3 0.4

,IGURE 22 DROI TES DE REGRESSION DE L'ABSORBANCE EN ,ONCTION DE LA

CONCENTRATION EN BROMURES LORS DU DOSAGE DES BROMURES

PAR COLORIMETRIE AVEC LE CHLORURE D'OR D'UNE GAMME

LTALON DE SOLUTIONS AQUEUSES DE BROMURE DE r~!~5S1UM

-(Br-)l- ET D'UNE GAMME ETALON DE SOLUTIONS DE SANG

SUPPLEME~TE EN BROMURE DE POTASSIUM -(Br-)Z- ;

L',ulSOrW,'\NCE .IGUI1ANT EN A35CISSE.

Page 97: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

- 8'7-

i» 1 B 0)

10~'

r1r ..

B 'f'

...-,o

"(~ 6

"•L)

E0L.Il

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"...•L...(

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0U

2

o ~

1

0. 1 0.2

.o.orb .. "c.

0.3 ..

fIGURE Z3 DROITES DE REGRESSION DE L'ABSORBANCE E~ flJNCTI:', :cCONCENTRATION EN BROMURES LORS DU DOSAGE DES OR':". ;~~

PAR COLORIMETRIE AVEC LE CHLORURE D'DR DE 10 GA~"éo

EIALON DE SOLUTIONS AQUEUSES DE BROMURE DE rrIA~~:.~

CONIENANT U, 100, 150, ZUO, Z50, 300, 5UU El 75::­

MILLIGRAMMES DE BROMURES PAR LITRE ; L'A~~0~~'\::

fIGURANT EN ~B5CISSE.

Page 98: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-88-

~~ mwATION DE LA FIABILITE DE LA METHODE

2.1. Fidelité de l~appareil :

Le 8pectrop~otolètre utilisé est le lodèle DU-40 Spectrophotoleter de~1I!!U8 BICIKAI. les solutions à doser sont versées dans des cuves HlLLKA de.léf6reDee 103 (verre à liroir i trajet optique : 1 CI i dilensions : 12.5 x. 312.5 x 45.. ).

Dil lectures successives d'échantillons issus d'une lêle solution sont"rialisées : l'absorbance reste identique.

2.2. Technique utilisée - réaction chimique :

One solution de lBr à 250 Ig/l de brolures est préparée et 10 dosagesséparé. de cette lêle solution sont réalisés.

leleyé des absorbances obseryéeB :(entre parenthèses figurent les concentrations en brolures correspondantes enagll. déterlinées à partir de l'équation (a))

0.123 (245.4) 0.125 (249.5) 0.117 (233.3) 0.118 (235.3)0.125 (249.5) 0.119 (237.4) 0.130 (259.6)0.124 (247.5) 0.124 (247.5) 0.120 (239.4)

lIoJenneIcart type corrigéCoefficient de variation :

0.1220.0043.25 X

(244.4)(8.1)

(3.3 X)

2.3. Manipulateur:

Dix solutions de lBr à 250 Ig/l de brOlures sont préparées séparelentet un dosage de brolures est effectué sur chacune de ces solutions :

Releyé des absorbances obseryées :

0.123 (245.4) 0.119 (237.4) 0.124 (247.5) 0.127 (253.5)0.123 (245.4) 0.121 (241.4) 0.124 (247.5)0.126 (251.5) 0.123 (245.4) 0.121 (241.4)

1I0yenneIcart tTPe corrigéCoefficient de variation :

0.1230,0021.93 X

(245.6)(4.8)

(2.0 X)

Page 99: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

-89-

2.4. Détail de la méthode :

- réalisation de la solution de IBr à 250 Ig/l de brolures :

pesée de 750 Ig de IBr et ajout de 500 Il d'eau distillée ; on réalise aiuiune solution à 1 g/l de broeurea. Prélèvement de 5 Il de cette solutioa etajout de 15 Il d'eau distillée.

prélèvelent de 2 Il de la solution à doser, ajout de 8 Il d'a:ldetrichloracétique, agitation, attendre 15 linutes, filtration, récupératiol de4 Il du filtrat, ajout de 1 ml de chlorure d'or et lecture de l·absorbance.

ANNEXE 7

CONCENTRATIONS SANGUINES EN BROHURES DESMOUTONS A, E, G ET H

Les figures 24, 25 et 26 représentent respectivement les é'ohtl~1I

des concentrations sanguines en brolures des moutons Aet G, Xet B alileltésavec des fanes d'arachide traitée au DBCP (22.5 kg/ha), contenant el! ",y!ue209.4 pp. de brolures, du jour 0 au jour 90.

Les valeurs de la concentration sanguine en brosuree du IOlltet !restent inférieures à celles des autres anilaux sur une grande partie :lel'expérience.

Le souton G a pratiquelent toujours un taux de breaurea 8Uf1iDII

supérieur aux autres anilaux. On enregistre une valeur laxilale de 736 1(/1 iJa5.

Les concentrations de la brebis H et du aouton X ont des nieulvoisines de la IOfenne tout au long de l'expérience.

Ces 4 anilaux ont ingéré sensiblelent les lêles quantités de fase! Itn'ont pas eu de problèle de santé ilportant durant l'expérience.

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r ICURE 24 EVOLUTION DES CONCENTRATIONS SANCUINES EN BROMURES DES

MOUlONS A El.C ALIMENIES AVEC DES FANES D'ARACHIDE

lRAIlEE AU DBCP (22.5 kg"ha), CONIENANl EN MOYENNE

209.4 ppm DE BROr'lurΠS, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour O. les cc~ce~tratlons sont InférIeures à la l,mItede détectIon ce la méthode de dosage (50 mg/l).

'.~ '_' • ::: \, ... t s'anl ~ n~ la ~8',enne des 10 moutons traItés.

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DBCP (22.5 kg/hn), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 p p n DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

au Jour 0, la c~ncentratlcn est lnferleure à le --~

dt? c é t e c t i o r- dt? la ~éthode de c o s a o e (~O "'1; '1'.

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fIGURE 26 EVOLUTION DE LA CONCE~TRATION SANGUINE EN BROMURES DE LA

BREBIS H ALIMENTEE AVEC DES fANES D'ARACHIDE TRAITEE AU

OBCP (22.5klJ·/ha), CONTENANT EN MOYENNE 209.4 ppm DE

BROMURES, DU JOUR 0 AU JOUR 90.

a~ Jour 0, la cJncentratlon est In;é,leure à la lImIte

ce cétect:o~ de la méthode de dosaçe (50 mg/l).

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Page 106: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

(XIll'RIBUTION A L~ ETUDE DE L~ ACCUMULATl ON DU BROME CHEZLI MOOI'ON ALIMENTE AVEC DES FANES D~ARACHIDE TRAITEE

AU DIBROMOCHLOROPROPANE AU SENEGAL

Nœ et Prénom :

RESUME :

JOLY Ivan

Après une pre.ière partie bib1iograpbique sur la pbar.acocinétique et1. tDzicité des bro.ures d'une part, les .oda1ités d'a1i.entation des lloutons.1 Séné,a1 d'autre part, l'auteur décrit et couente les résultats d'une étudepbuaacocinétique et de deu études .i.ant les conditions d'a1iJentationpr.tique du llouton à l'aide de fanes d'aracbide traitée audibrolOcb1oropropane.

D'après la pre.ière étude, le te.ps de de.i-rie des bro.ures cbeJ lello.tol! devrait se situer à près de 6 jours après injection intrareineuse debronre de sodia et de 25 jours après adJinistration orale.

Dans la seconde étude, après 90 jours d'ali.entation arec des fanesd'aracbide traitée au dibro.ocb1oropropane (contenant en .0yeruJe 209.4 PPI debroJures) , le tau de bro.ures accau1és par le .outon atteint 604 .g/l dansle mg et 0.50 à 1.92 g/kg de poids sec dans les organes (encépba1e, rate,.uc1e, foie, raen et testicule). Les teneurs pbysio10giques étantill!érieures à 50 .g/l dans le sang et à 0.01 g/kg de poids sec dans lesorganes. Ces bro.ures diffusent éga1e.ent dans le lait et le foetus. Dans lesconditions babitue11es de consouation de .outon au Sénégal, cescOllCentrations ne présentent pas de danger pour la santé baaine, co.ptetenu de la valeur de la dose journalière adJissib1e de bro.ures retenue parl'OllS (1 .g /lg PV /t).

D'après la troisiè.e étude, ce pbéno.ène d'accau1ation estréversible; en abattant le .outon 2 .ois après l'arrêt de l'a1i.entation arecdes fanes d'aracbide traitée au dibro.ocb10ropropane enée sur 2 .ois, lerisque de dépasse.ent de la dose journalière adJissib1e de bro.ures pourl'Houe, lors de consouation .assive de viande ovine à l'occasion des fêtestraditionnelles, est alors é1i.iné.

Mots-clés :

JURy :

MOUTON, SiNiGAL, BROMURES, ARACHIDi, PHARKACOCINiTIQUi,ACCUMULATION, iLIMINATION.

Président :Directeur : Pr JOSiPH-iNRIQUiZAssesseur : Pr WOLTiR

Adresse de l~auteur 8, rue Grande - Le Pa, - 77460 CHAI8TBiAUX

Page 107: Contribution à l'étude de l'accumulation du brome chez le

STUDY OF BROMINE ACCUMULATION IN THE SHEEPFEEDING WITH GROUNDNUT TOPS TREATED WITH

DIBROMOCHLOROPROPANE IN SENEGAL

NAME and First name

SUMMARY :

JOLY han

After a first bibliograpbical part about pbar.acoiinetics and tozicityof bro.ide ions and .etbods of feeding of Sbeeps in Senegal, tbe autbordescribes and couents tbe results of a pbar.acoiinetical study and of tlfO

studies .i.ing Sbeep field feeding conditions ritb groundnut tops treated ritbdibro.ocbloroprop&be.

Under first stud" tbe ball-lite of bro.ides .ust reacb about 6 daysafter intravenous aainistration of sodia bro.ide and 25 days after ora11yaainistraticn in tbe Sbeep.

In tbe second study, alter 90 days of feeding ritb groundnut topstreated ritb dibro.ocbloropropane (containing 209.4 pp. bro.ides on average),tbe rate of bro.ides accUJulated by sbeep reacbs 604 .g/l in blood and O.SO to1.92 g/ig dry ill organs (brain, spleen, .uscle, Liter, rUlen and testlc1e).tbe pbysiological rates are lorer tban 50 .,/1 in blood and tban 0.01 g!lg dryin organs. These bro.ides distribute also in .ili and fetuses in tbe Sbeep. Inusual conditions of consWilation of sbeep in Sellegal, tbese concentrations donot present any danger for bUJan bealtb, because of acceptable daily intaie ofbro.ides arrested by ONS (1 .g/ig/d).

Under tbird study, tbis accl1.lulation pbeno.enon is reversible ; rbenslaugbtering sbeep 2 .ontbs after baving stopped feeding ritb groundnut topstreated ritb dibro.ocbloropropane for 2 .ontbs, tbe risi to ezceed acceptabledaily intaie of bro.ides for Nan at tbe ti.e of .assive sbeep .eatconsWilation on tbe traditional feasts occasion, is tben eli.inated.

KEY WORDS :

JURY

SHXXP, SKNXGAL, BROHIDES, GROUNDNUT. PHARHACOIIHETICS,ACCUMl.JLATI ON, ELIHINATI ON.

Président :Director : Pr JOSEPH-ENRIQUEZA8se86or : Pr VOLTER

Author~s adress 8, rue Grande - Le Puy - 77(60 CHAINTREAUX