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W Bimestriel n°80 Nov./Déc. 2009 4,60 - Réf. C. 103 Infos entreprises : Spécial Banque L’homme du mois : Paul Domont

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WBimestriel n°80Nov./Déc. 2009

4,60 € - Réf. C. 103

Infos entreprises :

SpécialBanque

L’homme du mois :

Paul Domont

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Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIERNoël : achats plaisir ...............p.5 à 8

ACE .................................... p. 12 à 13

CARNET ...................................... p. 22

BNP FORTIS BANQUE -

CCI VAL D'OISE/YVELINES - CDA - CEEVO -

CF@B COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION

DE CERGY-PONTOISE - CONSEIL GENERAL

CHATEAU D'AUVERS - CLUB ACE -

CRÉDIT DU NORD - ELICOM - ENSEA -

ERTEC - HEXATECH - HOTEL MERCURE -

ICI ET AILLEURS - IFA VÉOLIA -

IRIS IMPRESSION - LE GRAND CERCLE -

LES JARDINS D'EPICURE -

SCI DE BEAUREGARD - SOCIETE GENERALE

SOGEDEM - SO GE DEX -

Edition : MF PROMOTIONAgence Conseil en CommunicationB.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedexTéléphone : 01 34 25 97 08Fax : 01 34 24 84 83Web : www.mfpromotion.frE-mail : [email protected]@mfpromotion.frSARL au capital de 7622,45 euros RCS Pontoise B 352 519 292 Code APE 744BTirage : 8 000 exemplaires

Rédaction & PublicitéRédacteur en chef : ................Virginie PAVIOTRédaction : ............................ Audrey LE MEUR........................................................ MF. PAVIOT, Resp. Publicité : ........................ Julien PAVIOTRéalisation & FabricationMaquette : ...................................... Yann PENNFlashage et Impression : ......IRIS ImpressionAbonnementsTarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 40 €Réglement à l’ordre de MF PROMOTIONDirectrice de la publication : MF. PAVIOT

Nos chefs d’entreprise ont du talent

En cette fin d’année 2009, nous avons voulumettre en avant dans notre dossier, créateursd’art et artisans œuvrant dans le domaine dela fête et du plaisir, nous efforçant ainsi de

gommer la morosité qui a plané tout au long de l’année.Encourageons ces entrepreneurs qui font preuve d’ingéniosité, decourage et de talent en nous rendant dans leurs ateliers pour choisirnos cadeaux de fin d’année.Ils sont nombreux dans notre département, et nous en avons choisiquelques uns pour vous les faire connaître. Mais n’hésitez pas nonplus à visiter les marchés de noël de votre localité, chaque ville, etmême chaque village les accueilleront dès les premiers week-endsde décembre.Reprenons le slogan des années 80 “nos emplettes sont nosemplois”. Cherchons la qualité, l’originalité et oublions le “made inAsia” pour trouver près de chez nous le cadeau personnalisé quinous conviendra.Et puis il y aussi des chefs d’entreprises qui se distinguent au niveauinternational. C’est le cas de Dominique Weill, patron de Stérigène,qui vient de recevoir de l’Institut International de Promotion et dePrestige (voir page 20) la distinction Mérite au développement destechnologies du stérile, distinction exceptionnelle pour une PMI qu’ilnous faut saluer.Restons mobilisés et citoyens pour affronter 2010 dans un espritcombatif, pour que nos usines reprennent du rythme, et enregistrentà nouveau des commandes, et que l’année à venir vous apportesatisfactions professionnelles et bonheur.

Sincèrement vôtre

Marie-France Paviot

3

ENTREPRISE DU MOISASWO France, MAGELEC se raccorde au Val d'Oise ..................................p.11

L’HOMME DU MOISPaul Domont, PDG de ParisAxe Cosmétique.. p. 10

DETENTE .................................... p. 23

INFOS ENTREPRISESLes banques..........................p. 14 à 21

www.contact-entreprises.net

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DOSSIER

Après plusieurs voyages en Bolivie, au Chili et en Argentine, Emilie Mori aconcrétisé un projet de longue date en lançant, en mars dernier, sa pro-pre marque de vêtements 100% alpaga, une laine venue des Andes,réputée pour son épaisseur et sa qualité. La jeune femme s’est rendue surplace pour rencontrer et sélectionner de petits producteurs avec lesquelselle a développé une véritable collaboration. “Je dessine moi-même les mo-dèles (pulls, écharpes, bonnets, gants, plaids, couvertures…) en mettant enavant un design européen. Après réalisation d’un prototype, la fabricationdes écharpes et accessoires est assurée par des coopératives qui font tra-vailler des tricoteuses. Pour les pulls, produits en volumes plus importants,je fais appel à une petite usine sur place. Nous travaillons de manièreéthique, qu’il s’agisse des conditions de travail, que j’ai pu apprécier, ou destextiles auxquels sont appliqués uniquement des traitements naturels.”Pour faire distribuer ses produits, Emilie Mori a développé un réseau depoints de vente (plusieurs boutiques à Saint Germain-en-Laye, Vincennes,Chantilly…), ainsi qu’un site d’e-commerce et a ouvert, il y a quelquesmois, son propre atelier à Montmorency. Là, elle planche sur ses futurs

modèles et assure lavente au public lesmercredis, vendredis etsamedis. Son objectifest aujourd’hui de met-tre l’accent sur la venteaux professionnels afinde développer son réseau,d’accroître ses volumesde vente, mais aussid’étendre la gamme deses modèles (une quaran-taine à ce jour). 21, rue du Marché 95160 MontmorencyTél. : 01 79 51 04 42www.morialpaca.com

Möri, passion alpaga

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Par les temps qui courent, petits com-merçants et artisans ont du mérite.Nous avions envie, dans nos colonnes,de valoriser ces talents valdoisiens. Lesfêtes approchent et le choix du com-merce de proximité ne s’impose pasforcément à tous.Pourtant, ne serait-ilpas citoyen de privilégier ces créateurslocaux, qui misent sur la personnalisa-tion de leurs produits et la qualité,derniers vestiges de l’anti-consomma-

tion de masse ? Dans le prolonge-ment de cetteréflexion, voici

quelques bonnes adresses pour s’ap-prêter à l’approche des fêtes, décorer latable et garnir les assiettes de vosconvives… que de l’artisanal, du sur-mesure, du premier choix, disponiblesuniquement dans le Val d’Oise.

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Véronique Schneider a travaillé pour l’Opéra Bastille etla Comédie française, en se spécialisant dans le cha-peau de spectacle. Un métier dont elle s’estpartiellement éloignée pendant quelques années pourvivre d’autres expériences professionnelles. L’envie “d’yrevenir” ne l’avait cependant pas quittée. C’est chosefaite puisque cette modiste, après une formation à lacréation et à la gestion d’entreprise, a ouvert en sep-tembre son atelier de création de chapeaux. Enquelques heures, un bout de feutre se transforme enbéret ou en cloche agrémentée d’une garniture fleurie.Ses modèles ont un petit côté années 20, années 30,jamais identiques. L’accessoire revient à la mode et c’esttant mieux pour ceux qui aiment faire de leur “couvre-

chef” un objet de différenciation et depersonnalisation.Tél. : 06 15 48 03 74

Cour des Arts à Vauréal

(voir ci-dessous)

Tout ce qui brille n’est pas or. Chez Solène Descure,les étincelles sont d’argent. La jeune femme tra-vaille ce métal précieux depuis près de 10 ans.Autodidacte, 1er prix du concours des artisans d’artdu Vexin cette année et 2e prix Sema*, la créatricede bijoux participera cette année, dans le cadre decette récompense, au salon des métiers d’art duQuébec, du 1er au 14 décembre prochain. Elle y feradécouvrir ses collections, élégantes et raffinées(bagues, boucles d’oreilles, pendentifs, bracelets,boutons de manchettes, bijoux de cheveux…), maisqui restent très accessibles. A partir de plaques et detiges en argent, Solène Descure façonne la matière,qui est torsadée, chauffée, soudée, martelée, gra-vée, agrémentée de pierres semi-précieuses, lustréeou brossée… A découvrir, sa dernière création : unpendentif parfumé à l’intérieur duquel se glisse uncoussinet en soie coloré garni d’une senteur.Cour des Arts à Vauréal (voir ci-contre)

*Le prix Sema récompense les métiers de la création contemporaine.

Etincelles d’argent :de Vauréal jusqu’au Québec

Atours de têtes : chapeau !

Diplômé de la prestigieuse école demode MJM Paris-Toulouse, lauréat2009 du prix de la jeune entreprise enVal d’Oise, Stéphane Grieux est uncréatif dans l’âme. Baskets et cravatesorange, costumes sombres, il aime lamode et joue avec les styles. Il a montéson propre atelier de couture et un sa-lon pour accueillir sa clientèle, àCormeilles en Parisis. Amateur de théâ-tre, également chanteur lyrique, il arenoué avec sa passion : les costumeset l’habillement. Il crée aujourd’hui desvêtements sur-mesure pour le théâtre,des associations, des maisons de pro-duction et les particuliers (robes de

mariée, tailleurs, robes de cocktail et desoirée, vêtements de cérémonie, de-mandes spécifiques…). En matièred’ameublement, Stéphane Grieux réa-lise aussi toute sorte de tentures,rideaux, stores, housses, plaids, carrés,coussins, nappes... Bien implanté loca-lement, il collabore actuellement à lapréparation, avec le Château d’Auvers,des prochaines Irisiades, manifestationqui se tiendra au printemps prochain,pour laquelle il livrera des robes sur lethème des fleurs et des Iris.

Tél. 01 39 78 06 22www.grieux.fr

Stéphane Grieux : ciseaux et dés à coudre

DOSSIER

La Cour des Arts : un lieu à découvrirC’est un endroit plein de charme. La cour desarts, dans le vieux village à Vauréal, est un ancien corps de ferme, entièrement réhabilité,qui accueille depuis un an et demi une vingtained’artisans d’art. Des métiers très divers, une multitude de savoir-faire, des idées originales et uniques.

8 Rue Nationale à VauréalOuvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h30EN

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Fax : 01 39 47 10 13

Mobile : 06 60 56 41 56web : www.so-ge-dex.com

Agence : 24 rue Voie des Bans - 95100 ARGENTEUIL

01 39 47 10 1001 39 47 10 10E-mail : [email protected]

24h/24 -7j/7SO GE DEX

24h/24 -7j/7

TÉLÉSURVEILLANCEGARDIENNAGE

Intervention rapide sur Idf

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DOSSIER

La porcelaine blanche prend vie entre les mainsd’Emma Challier. Tasses, assiettes, bougeoirs, mé-nagères, brûle-parfums, boîtes, boules pour lesapin…, l’artiste crée, au gré des envies et des sai-sons, de nouvelles collections (les “amoureux”,thème Noël ou japonisant) en jouant sur le mé-lange des matériaux (socles en bois, coupelles enmétal…). Chaque pièce est unique. Selon la finessedes traits ou des points, une assiette peut pren-dre jusqu’à 3h de réalisation. L’artiste s’est aussilancée dans la création de bijoux en pâte defaïence et pâte de porcelaine montés sur des

chaînes serpent en argent. Beaucoup dedélicatesse dans le travail de cette an-cienne créatrice qui a mené une partie desa carrière chez Lancel. Emma Challier pro-pose également des séances découverte de3h (individuel ou en groupe) pour appren-dre à décorer un objet (boîte, bougeoir,mug ou pendentif…).Tél. : 06 86 75 94 33 www.emmachallier.comCour des Arts à Vauréal (voir ci-dessous)

Passionnée par la broderie traditionnelle, Véronique Ernoul a fait de sa passion son métier. Formée àl’école de broderie d’art de Quimper (broderie à l’aiguille, broderie bretonne, Richelieu…) puis auprèsd’une des meilleures ouvrières de France (broderie blanche), ses travaux sont réalisés sur commande :nappes, serviettes, chemins de table en lin reprenant par exemple les motifs de la vaisselle, mais aussitableaux, vêtements, draps… et des heures d’un travail minutieux et fastidieux (parfois 200 heurespassées sur un seul ouvrage). Véronique Ernoul dispense également des cours dans son atelier eau-bonnais, mais aussi à Montmorency, Paris et Amiens. Tél. : 06 75 21 00 30

Emma Challier : créations sur céramique

Véronique Ernoul, de fil en aiguille

Portes ouvertes Saga ChocolatLa société Saga Chocolat organise le samedi12 décembre, de 9h à 19h, des portes ouvertes dans ses laboratoires de Villeron :mousses au chocolat, fondants, mi-cuits…La société, dont les produits sont distribuésexclusivement aux restaurateurs, offrechaque année aux particuliers la possibilitéd’acheter en direct leurs desserts. Saga Chocolat, après 3 ans d’activité, affiche cette année une progression de + de 30%.Tél. : 01 30 290 290PA de la justice - lot 14 - 95380 Villeron

Paniers GourmandsPour vos compositions, l’Auberge du ChevalBlanc à Pontoise développe depuis quelquesannées une petite épicerie fine à l’entrée deson établissement. Laurence Ravail sélectionne une grande variété de produits :confitures, jus de fruits, vins, produits japonais, caramels de Normandie, pâtes, risottos de cèpes, carpaccio de truffes, mélanges d’épices, mais aussi sels rouges etnoirs, ketchup et moutarde au cassis…47, rue de Gisors à PontoiseTél. : 01 30 32 25 05www.chevalblanc95.net

A Pontoise, place du petit Martroy, la Bonne Entente (établissement dans l’esprit bistrot/bar à vins) et sa cave annexeréalisent exclusivement des compositions devins, accompagnées de vaisselle (verres, carafe…). L’endroit recèle plus de 600 bouteilles mais aussi une très belle sélectionde whiskies.4, place du Petit Martroy à PontoiseTél. : 01 30 31 03 27

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Si l’on n’est pas cordon bleu ou quel’on souhaite pleinement profiter deses convives, pourquoi ne pas opterpour un chef à domicile. Celui-ciprend votre place en cuisine et s’oc-cupe de tout, comme au restaurant.Déborah Jorelle propose ainsi la pré-paration des repas, dîners etréceptions, de 4 à 60 personnes, avecdes menus de saison. Dans le cadrede sa prestation, la jeune femme faitles courses le matin même, s’installeen cuisine pour réaliser les plats,dresse la table, effectue le service si

le client le désire, nettoie et range. Lajeune femme propose plusieurs me-nus types qui peuvent s’adapter enfonction des attentes et des envies,de 20 à 60 euros par personne envi-ron. A noter que dans le cadre decette prestation, les particuliers peu-vent bénéficier d’un avantage fiscalde 50% sur les dépenses engagées,donnant droit à un crédit d’impôt ouà une réduction d’impôt.

Tél. : 06 32 89 39 90http://chefadomicile95.fr/

DOSSIER

Le vin selon PouteauLa porte est fermée à clef, il faut sonner pour entrer, mais la cavereste ouverte à tous. Jean-Luc Pouteau travaille ainsi depuis 20 ans,dans la discrétion, grâce au bouche à oreille. Après avoir été meilleursommelier de France (1976), puis meilleur sommelier du monde(1983), chef sommelier chez Lenôtre, il crée sa propre cave à Fran-conville en 1987. Depuis, il conseille au quotidien les amateurs etpropose une sélection de bons vins français, choisis dans les diffé-rentes régions productrices. Il arpente lui-même les vignobles pourdénicher des crus de caractère, prend la route chaque week-endpour animer des salons ou clubs œnologiques. Cette passion, Jean-Luc Pouteau l’a transmise à ses enfants, qui lui succèderont à ladirection de l’entreprise familiale à partir du mois de juin 2010. Anoter que tous les samedis matins, de 9h à 13h, des dégustations ysont proposées.55, rue de la Station à Franconville - Tél. : 01 34 14 63 02.

Dîner de chef à domicile

Créé par Alain Ducasse, le centre de for-mation du chef à Argenteuil propose unensemble de modules et cycles de forma-tion originaux : « un essentiel » pouraborder la cuisine de demain. En sept ansd’existence, le centre de formation a ac-cueilli près de 1800 stagiaires qui ontassisté dans ses cuisines de 300 m2

à plus de 39 thèmes de formation.Elles s’adressent aux professionnelsde l’hôtellerie-restauration dans lecadre de la formation continue etont pour but de faciliter l’adapta-tion à l'évolution des techniques etdes conditions de travail, et ainsi demaintenir ou améliorer sa qua-lification professionnelle. Lesformations en cuisine et pâtisseriepeuvent durer de quelques heuresà plusieurs semaines. Le raffine-ment a tout de même un coût :pour s’offrir les secrets de prépara-tion du chef durant 20 semaines

d’initiation (une des formations les pluslongues), il vous faudra débourser prèsde 23 000 € HT.ADF (Alain Ducasse Formation) :01 34 34 19 1941, rue de l’Abbé Ruellan à Argenteuilwww.ad-formation.com

Les professionnels se forment chez Alain Ducasse

Les macarons de Nicolas

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Il a reçu le prix d’excellence des mains du Conseil gé-néral en septembre dernier. Nicolas Bischoff, artisanchocolatier et pâtissier, passionné de cuisine depuistout petit, a ouvert en septembre 2008 une boutiqueà Ermont, l’Atelier de Nicolas. Son ambition : « amenerla capitale en banlieue », en proposant des produitsd’excellente qualité et en lançant un concept de bou-tique à la parisienne, entièrement dédiée auxchocolats, macarons et pâtisseries, dans la mêmeveine que les plus prestigieuses adresses comme La-durée ou le Nôtre. Le résultat est à la hauteur du pari,avec une vingtaine de parfums de macarons différents(chocolat, vanille, café, citron, lavande, choco rhum,cannelle rose…), 27 sortes de bonbons de chocolat,des entremets, gâteaux individuels et bûches… Depuisle départ, le succès est fulgurant. L’artisan a même étéapproché par Jean-Luc Petitrenaud pour une présen-tation de ses produits sur les ondes d’Europe 1. Lejournaliste a qualifié l’adresse de “bonne surprise avecses clins d'œil parfumés toujours justes”. Un engoue-ment qui devrait attirer une clientèle d’amateurs pourles fêtes, commandes conseillées !Tarifs : 1 € le macaron / chocolats : 72 € le kilo Ouvert du mardi au samedi5, rue de Stalingrad à ErmontTél. : 01 34 37 62 15http://www.latelierdenicolas.com

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Comment êtes-vous entré dansle monde du maquillage et de labeauté ?Au départ, j’ai fait des études dans une école decommerce, tout en m’adonnant à ma passionqui est la musique. Tout naturellement, je suispassé de musicien-clavier, à agent pour unegrande marque internationale qui sponsorisaitbon nombre de musiciens professionnels ainsique des tournées d’artistes très connus. J’évo-luais dans un milieu créatif et j’avais réussi unmixte entre gagner ma vie et côtoyer chanteurs,journalistes, maquilleurs, musiciens. J’ai fait lestournées de Liane Foly, Michel Sardou, JohnnyHallyday…. C’est un monde qui bouge sans ar-rêt, très vivant, décalé mais qui me plaisaitbeaucoup.À trente ans, avec l’arrivée de mes deux enfants,des jumeaux, ma femme et moi avons décidé decréer quelque chose à nous, et de nous stabili-ser. C’est comme cela que je me suis renseignédans la cosmétique, car c’est un domaine trèscréatif. Visitant un salon professionnel, j’ai re-péré deux coréens un peu perdus qui vendaientdes accessoires de maquillage et cherchaientune représentation en France et c’est commecela que tout a commencé.

Mais vous ne faites pas que les accessoires, vous présentezaussi dans votre show-room dumaquillage, de la bagagerie, desproduits de bain…En effet, je me suis vite intéressé à la fabrica-tion des produits de maquillage, à la texture,

aux nuances de couleurs, à la création de dif-férentes gammes à chaque saison, en relationavec la mode. C’est une industrie très com-plexe, qui va du moule en plastique qu’il fautcréer, au process de fabrication du produit etbien sûr à sa mise en place sur les différentspoints de vente en France et à l’étranger. J’aiessayé de mettre en place un concept nova-teur en offrant un service complet pour lesgrandes marques ou les distributeurs, encréant des produits à façon. Notre marque Pa-risAxe Cosmétique est présente dans beaucoupde magasins du secteur de la parfumerie sé-lective (Marionnaud, Sephora, Nocibé, BeautySuccess…) mais aussi distribuée par les grandsmagasins comme les Galeries Lafayette,Le Printemps... Nous avons 1200 points devente dans le monde, dont 565 en France etnous capitalisons beaucoup sur le maquillage.

Comment et où sont fabriqués vos produits ?Nous avons un département recherche et créa-tion, ici à Vigny, avec designers et infographistes,et nous faisons fabriquer à 40 % en Asie et 60 %en Europe. Nous avons aussi un partenariat ex-clusif avec un laboratoire spécialisé et certifié“bio” et en contrôle-qualité permanent. Nous te-nons à la qualité, c’est à ce prix que nous avonsacquis une certaine notoriété dans notre do-maine, et la reconnaissance du métier ; il fautaussi savoir qu’en 2005, nous avons dû faire faceà un très gros pépin. Nous avons subi une pertede 800 000 euros à cause de l’incendie criminelde notre entrepôt basé à Amiens, et cela deuxmois avant la période des fêtes qui est notre plus

gros chiffre d’affaires. Faire face, c’est aussi le rôledu chef d’entreprise.

Comment voyez-vous l’avenir ?En 2009, nous avons maintenu notre chiffre d’af-faires malgré la crise. Il faut travailler plus pourobtenir les mêmes résultats. Je crée, je crois enmes produits, et je prouve qu’ils ont leur placesur le marché. Je bouge beaucoup, je suis présentsur tous les salons internationaux : Hong Kong,Las Vegas, Bologne, Barcelone, Paris. Je suis heu-reux d’avoir entrepris et j’incite les jeunesnotamment issus des écoles d’esthétique et demaquillage à faire le pas. Créer est exaltant, il n’ya pas de routine, c’est une remise en cause per-manente, mais c’est aussi un plaisir sur le planprofessionnel de réussir. Il m’aura fallu dix anspour avoir une marque reconnue, et une progres-sion à deux chiffres depuis sa création.

Une fougue et un dynamisme qui réussis-sent bien à Paul Domont, hyper débordé,toujours en partance pour un nouveaumarché à créer ou prêt à recevoir des par-tenaires venus du monde entier. Leshow-room de ParisAxe est à l’image deson créateur, ouvert, diversifié, à plusieursgammes, normal pour ce musicien.

Paul Domont, PDG de ParisAxe Cosmétique

Chiffre d’Affaires : près de 6 Millions d’EurosEffectif : 18 personnes + 10 intérimairesAdresse : 20 rue de la Croix Jacquebot95450 VignyTél. : 01 30 39 28 11http://www.parisax-boutique.fr

Il a l’allure juvénile et le regard d’un enfant émerveillé, maisne vous y trompez pas c’est un homme d’affaires avisé. Paul

Dumont, 42 ans, marié, deux enfants, décide en 1999 dese mettre à son compte. Travaillant déjà dans le milieudu show-biz et de l’événementiel, il est attiré par le

monde de la cosmétique et cherche à représenter en Franceune marque étrangère ; mais les choses ne sont jamais ce

que nous en attendons, et en 10 ans, Paul Domont est rapi-dement passé du simple créateur d’entreprise au business maninternational. Parcours d’un artiste dans la dure réalité d’unmonde économique en perpétuel mouvement.

Homme du mois

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Entreprise du mois

métique

Evoluant désormais dans un espace de stockage de 4000 m2 (contre2500 m2 au préalable), l’entreprise a entièrement réaménagé son dépôt,où elle gère une gamme de 8500 références disponibles immédiatement(ampoules, câbles, conduits, tableaux électriques, interrupteurs, détec-teurs…) et une base de données totale de près de 240 000 références.“Beaucoup de nos nouveaux clients sont implantés dans l’ouest parisien,explique David Gernez. C’est la raison pour laquelle la commune de Bezons,où nous avons trouvé un bâtiment de plain pied parfaitement adapté à nosbesoins, répondait à nos exigences géographiques. Par ailleurs, le coût élevédes loyers et les difficultés d’accès dans Paris étaient devenus des freins,alors que nous assurons la livraison de près de 80% de nos commandes.”

Valeur ajoutéeMagelec distribue plusieurs dizaines de grandes marques comme Legrandou Schneider Electric, auprès d’une clientèle variée (utilisateurs finaux vialeur service maintenance, installateurs, grosses sociétés de bâtiment et deTP, industriels, particuliers). Grossiste par définition, cette entreprise hyper-spécialisée se définirait plutôt comme un « courtier en matériel électrique »,apportant une offre complète, délivrant du conseil (une équipe de 7 per-sonnes renseigne quotidiennement les acheteurs), avec des prix trèsconcurrentiels. Cet accompagnement privilégié a séduit des sociétés deprestige (théâtres, hôtels, banques, grands magasins, etc...) et lui permetde réaliser près de 30% de son chiffre d’affaires à l’export, via des grossessociétés françaises de travaux publics, qui passent commande en Francepour des chantiers basés en Afrique francophone (ponts, barrages…). Legrossiste se fait aussi détaillant, avec une vraie flexibilité sur le quantita-tif et la possibilité pour les clients d’acheter des câbles au mètre, plutôtque des bobineaux complets.

Un indépendant en réseauConcurrencée par des groupes rayonnant sur tout le territoire national, lasociété a rejoint le réseau Socoda, qui rassemble des indépendants et luiconfère la même force d’achat et de marketing que les gros (référence-ment de nouveaux fournisseurs, achats groupés, actions nationales etnégociations…). Une force de frappe supplémentaire sur ce marché ac-tuellement en tension. Magelec a enregistré une baisse de son chiffred’affaires de 10 à 12% par rapport à 2008. Une conjoncture qui a conduitla PME à revoir son offre (elle était jusque là bien placée auprès des indus-triels) et à se repositionner en direction du bâtiment, moins fortement

touché. Si la demande est en baisse, dans l’autre sens, les négociationssont à couteaux tirés avec les fabricants-fournisseurs, qui tentent de re-négocier les marges et fixent des objectifs difficilement atteignables. Dansle même temps, les assureurs crédits ont réduit le montant des encoursautorisés à certains clients. “Malgré cela, nous avons continué à travailleravec nos clients fidèles, lâchés par les assurances crédits, mais n’avons puprendre le risque de répondre favorablement aux commandes de nouveauxinterlocuteurs sans garantie de paiement.” Trop hasardeux.

TransmissionDans ce contexte, le challenge est donc de taille pour David Gernez, qui,après avoir monté une société spécialisée dans la création de sites Inter-net et fait ses armes en solo, décide, il y a 5 ans, de rejoindre l’entreprisede son père pour en reprendre la suite. Une transmission en douceur, bienacceptée par le personnel (la quasi-totalité des collaborateurs ont suivilors du déménagement). L’accompagnement se poursuit encore, bienqu’Alain Gernez soit désormais beaucoup moins présent qu’il ne le fut audémarrage. Le jeune dirigeant connaît aujourd’hui bien son sujet, au faitdes dernières évolutions technologiques : éco-énergie avec la disparitionannoncée des lampes à incandescence au profit des leds et des tubes fluo-rescents, variations d’éclairage… ; généralisation de la fonction domotiqueà l’intérieur de la maison ; mise sur le marché de produits à la fois confortet design… Des innovations que Magelec accompagne en lien étroit avecles fabricants.

Pour continuer à avancer, la PME souhaite développer sa clien-tèle régionale et augmenter le flux d’enlèvement au comptoir,actuellement de l’ordre de 10% (objectif 15%). Internet s’avèreégalement être un bon point d’entrée pour toucher une clientèlenationale. David Gernez n’exclut pas, à terme, de monter une seconde agence, afin d’étendre son activité.

Cette entreprise de 26 personnes a 103 ans. Magelec (Magasins généraux de l’électricité) a connu plu-sieurs phases de développement : créée en 1906 et reprise

en 1987 par Alain Gernez, cette société de distribution dematériel électrique est aujourd’hui dirigée par son fils,

David Gernez. La PMI vient de quitter ses locaux historiques basés à Paris pour s’installer à Bezons. Unenouvelle étape dans la vie de la société, pour un service

client encore plus efficace et une meilleure rentabilité.

Effectif : 26 personnesCA France : environ 8 millions d’euros300 clients actifsAdresse : 220-222, Rue Michel Carre - 95870 BezonsTél. : 01 43 79 21 43Mail : [email protected]

Magelec se raccorde au Val d’Oise

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InfosACE

Vie du club …Jean-Paul Jeandonface aux PME-PMI cergypontaines

Un autre regard sur le Marais

Le 22 octobre dernier, le Club ACE organisait, en parte-nariat avec la SA de l’Horloge, un déjeuner en présencede Jean-Paul Jeandon, vice-président de l’aggloméra-tion de Cergy-Pontoise en charge du développementéconomique. Quinze mois après la prise de fonction del’élu, les PME – PMI de l’association cergypontaine se

sont mobilisées pour le rencontrer et l’interroger surl’avenir de Cergy-Pontoise. Une quarantaine de mem-

bres participait au déjeuner, preuve que l’intérêt suscitéétait bien présent. Alors que des contacts privilégiésexistent avec les grandes entreprises, le club souhaitaitrelancer le dialogue entre les PME – PMI et l’agglomé-ration, qui s’est progressivement étiolé, pour que leurattente soient mieux prises en compte. Cadre chezFrance Telecom, Jean-Paul Jeandon est actuellement éluau développement économique à Cergy-Pontoise et 1er

adjoint au maire de Cergy. Un homme à l’emploi dutemps chargé, discret, à la personnalité agréable, qui dé-die actuellement un jour par semaine à son mandatcergypontain. Une première prise de contact, point dedépart d’autres consultations.

Ainsi dès 2010, la mise en place de rencontres organiséesconjointement par la communauté d’agglomération et leclub sont en projet. Elles permettront aux élus d’interve-nir régulièrement auprès des entreprises sur des sujetsdivers (développement économique, transport, dévelop-pement durable…).

Le 24 octobre dernier, notre adhérente Micheline Fior, chargéedes animations culturelles, avait organisé une visite du quartierdu Marais à Paris, commentée par une conférencière, Magalie

Desurmont, qui nous a proposéun voyage entre faste et insolite– de l’église Saint-Paul à la Placedes Vosges en passant par demerveilleux hôtels particuliersentre cours et jardins (Hôtel deBeauvais, Hôtel de Sens …), lequartier juif, la muraille médié-vale, le village St Paul, le marchéaux poissons, les fontaines, ettous ceux qui ont marqué ceslieux prestigieux (Mme de Sévi-gné, Louis XIV…).

Jean-Paul Jeandon vice-président de l’agglomération de Cergy-Pontoise en

charge du développement économique, Nathalie Delabie, directrice

adjointe au développement économique, etYves Gitton (CEEVO)

Les Caves du Bon Temps nous ont reçuspour une dégustation le 5 novembre der-nier. Nous avons pu déguster une sélectionde champagnes (Roederer, Ruinart, Gosset,De saint Gall, Deutz) et de vins, notammentle Château Moulin du Cadet sur ses 2 millé-simes 2005/2006 Grand Cru classé de SaintEmilion, qui fait partie des 20 grandes pro-priétés bordelaises à travailler enAgriculture BIO. Jean-Charles Gassin avait également choisi le Volnay 1er Cru“en lormeau” de chez JM Bouley 2004 et le Chablis 1er Cru Montmains 2007du Domaine des Marronniers. A noter que pour tous les adhérents du club,les caves du Bon Temps poursuivent leur foire aux champagnes jusqu'aux fêtesde fin d'année (-15 à -20%) et accordent une remise de 10% sur leurs offresde fin d'année (hors promotion signalées ) et leurs vins en cave.41, rue de Pontoise à Maurecourt - 01 39 70 60 70

Dégustation aux caves du Bon Temps

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Manifestationsà venir

15 décembre :Petit-déjeuner en présence de nouveauxadhérents, au Mercure, à 17h

fin janvier :Assemblée générale du club

Une vingtaine de participants se sont inscrits àl’occasion de la découverte du territoire innova-tion de 3M, showroom (ci-dessous) installédans la tour du groupe à Cergy. Hubert Labour-dette, le directeur du site, nous a accueillis et aconduit la visite. Le groupe, adhérent au ClubACE depuis la création de notre association, arappelé sa forte proximité avec les marchés lo-caux afin de mieux répondre aux besoinsspécifiques de ses clients. Présent dans l’indus-trie, le transport, la santé, la signalisation,l’hygiène, la sécurité, l’électronique, les télécom-munications et bien d'autres marchés encore, legroupe est implanté sur trois sites valdoisiens :ouvert en 1951, Beauchamp, avec 500 collabo-rateurs, est le 1er site industriel de 3M en France(fabrication de notes Post-it®, productiond’abrasifs industriels et grand public Scotch-Brite™, production de rouleaux adhésifsScotch®) ; Cergy, le siège social, construit en1976, compte près d’un millier de collaborateurset Saint-Ouen l’Aumône est le centre européende distribution, avec 200 personnes. 3M est undes premiers employeurs du Val d’Oise avec ac-tuellement 1700 collaborateurs.

chez 3M

Le Club en visite…

Le 19 novembre dernier, le directeur de lacommunication et des relations externes, Pa-trice Henry Duchêne, nous a accueillis pourdécouvrir le cœur de fabrication des toutesnouvelles C3 et DS3 de la marque Citroën,ainsi que la Peugeot 207. Sur 180 ha, l’usinede Poissy, dont le premier bâtiment fût créé en1938 par Ford, est capable de produire400 000 véhicules par an à raison de 87 véhi-cules à l’heure, bien qu’ actuellement, leschaînes ne tournent pas à plein rendement.Après un déjeuner dans un des salons privésdu site, Patrice Henry Duchêne nous aconduits dans les unités d’emboutissage, fer-rage, puis de montage. La visite a donc suivi lecycle de réalisation des véhicules. Il a fallu 3heures pour parcourir les 3 unités et décou-

vrir comment les pièces embouties dans lapremière unité finissent par donner naissanceaux véhicules prêts à rouler après montage. Latransformation est spectaculaire. L’atelier d’emboutissage produit des piècespour 8 sites de production du groupe. 800tonnes d’acier y transitent chaque jour. Unefois les pièces embouties, les pièces de tôleriepassent ensuite au ferrage, activité consistantà les assembler par des outils de soudure (au-tomatisés). La carrosserie est alors constituéeet prête à être peinte. La visite du montage,dernière étape du processus de fabrication, estimpressionnante, en particulier la pose deséléments vitrés (pare-brise et toit panora-mique) entièrement robotisée(1), maiségalement l’ensemble des différents élémentsfonctionnels et équipements assemblés sur lacarrosserie(2). Après un passage aux bancs decontrôle qualité, les véhicules sont prêts pourles essais(3)…

Quelques chiffres sur le site de Poissy : Plus de 6000 salariés Plus de 70 ans d’existence (le site devientPSA en 1999 après avoir accueilli respectivement Ford, SIMCA et Chrysler)Jusqu’à 1100 véhicules produits par jour

à Poissy : usine PSA Peugeot Citroën

L'attelier d'emboutissage présenté par

Patrice Henry Duchêne

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Infos entreprises

Lancée en octobre 2008, la média-tion suit son cours. Nous avonsdonné la parole dans notre derniernuméro à Jean-Pierre CORMIER, prési-dent de la CGPME, qui dénonçait ledurcissement des conditions d’accès au crédit accordéaux entreprises, ainsi qu’à Gilbert TCHIVIDTJI, présidentdu Comité Mécanique Ile-de-France. Un an après ledéploiement des cellules de crise au plan national, ilnous semblait judicieux de dresser un premier bilan etd’interroger les acteurs impliqués : Luc Algan, direc-teur départemental de la Banque de France, pilier dudispositif, Odile Thomazeau, présidente du ComitéDépartemental de la Fédération Bancaire Française,mais aussi des dirigeants traversant des difficultés,qui n’ont pas hésité à prendre la parole, sans fausse

pudeur, sur ces questions délicates et souvent jugéestaboues. Largement financées par les états, lesbanques ont-elles réellement joué le jeu ? Les en-treprises continuent majoritairement d’affirmer queles banques ne “font pas leur travail” - mais se mon-trent en revanche d’excellents percepteurs (SociétéGénérale et BNP Paribas seront d’ailleurs bénéfi-ciaires au 3e trimestre 2009), ne prennent pas derisques quand les entreprises remettent tous les joursleur avenir en cause. Nous avons voulu que chacunpuisse s'exprimer. Eléments de réponse.

Vous intervenez spécifiquement sur les difficultés d’accès au crédit des entreprises,avez-vous le sentiment que les banques ontrempli leur part du contrat ?Je n’ai pas le sentiment que les banquiers nejouent pas le jeu, les critères d’octroi n’ont paschangé, ils ne sont ni plus durs, ni plus souples.Pour ce qui est des promesses faites par lesbanques au gouvernement (nous n’avons pas dechiffres suivis au niveau départemental), il estvrai que celles-ci s’étaient engagées sur une aug-mentation de 3 à 4% des volumes de crédits. A cejour, la progression atteint seulement +0,4%(chiffre national). On est donc loin des objectifsde départ.

La commission permet-elle de débloquer certaines situations ?La médiation a effectivement montré son effica-cité : elle permet concrètement un traitement desdossiers à un niveau de décision supérieure, no-tamment pour les cas très délicats, sortant desclous des financements traditionnels. La commis-sion départementale a permis à des projetsrisqués d’obtenir un feu vert des services cen-traux, ce qui n’aurait pas pu se concrétiser auprèsdes banquiers de terrain, qui, en cas de sinistre,

peuvent craindre de voir leurs résultats se ternir.Sur les 146 dossiers instruits en un an, nous en-registrons un taux de succès de 52%, qui resteen dessous de la moyenne régionale qui est d’en-viron 60%, ce qui représente 76 sociétésconfortées dans leur activité et 543 emploisconservés. 98% des entreprises suivies sont desPME – PMI de moins de 50 salariés.

Le dispositif est-il aujourd’hui connu des entreprises ?Il est effectivement bien rodé, a été présentédans toutes les instances : groupementspatronaux, chambres syndicales, chambresconsulaires… Lors de sa mise en place, René Ri-col a nommé des tiers de confiance, desinstitutionnels qui aident à la préparation desdossiers ou les font remonter jusqu’à nous, cer-tains banquiers étant même, aujourd’hui,prescripteurs. Précisons aussi que les entreprisesont massivement recours à la commission deschefs de services financiers (CCSF) présidée parle trésorier payeur général, pour des échelonne-ments d’aides fiscales et sociales. Par ailleurs,elles peuvent aussi s’appuyer sur le dispositif de“Complément d’Assurance crédit Public” (CAP)qui s’adresse aux entreprises confrontées aux dif-

ficultés d’accès àl’assurance-crédit,q u il e s

couvre contre le risque de défaillance de clientsauxquels elles accordent des délais de paiement,mais aussi CAP Export et CAP+ Export, conçus,eux, pour couvrir les risques de non-paiementencourus dans le cadre de l’export à court terme.

Contact Banque de France : 01 34 41 68 75Trésorerie générale : Olivier Castellano, chargéde mission affaires économiques, secrétaire permanent de la commission deschefs de services financiers (CCSF) au 01 34 25 27 53

Médiateur : 0810 00 12 10www.mediateurducredit.fr

Banques-Entreprises : méfiance mutuelle ?

Questions à Luc Algan,directeur départemental de la Banque de France et médiateur local

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A ceux qui prétendent que les banques ont durci leurs conditions d’accès au crédit,que répondez-vous ?Celles-ci n’ont pas changé, notre analyse durisque reste la même. Je dirais même qu’il nousarrive parfois de “torturer” nos critères d’éligibi-lité. En revanche, les situations financières dessociétés ont pu se dégrader, et par là même leurcapacité à absorber de nouveaux endettements.Les entreprises sont aussi moins nombreuses àsolliciter un crédit, ne voulant pas alourdir leurséchéances en période plus tendue : elles diffè-rent même parfois le renouvellement de leursinvestissements courants. Par conséquent, nousassistons ces temps-ci à l’effet différé de labaisse de production sur les encours de crédits.Les engagements pris au niveau national par lesétablissements financiers, à savoir une crois-sance de 3 à 4% du volume des encours,risquent d’être difficiles à atteindre.... Pourtant,dans ce contexte, prêter reste plus que jamaisau cœur du métier de banquier, et, à l’évidence,une activité tout à fait essentielle, tous marchésconfondus, pour Société Générale, qui s’y em-ploie jour après jour.

On reproche aux banques d’être frileusesquand les entreprises auraient besoin d’unsoutien plus actif…Les banquiers, qui sont tout à fait conscients etacteurs de leur rôle de soutien à l’économiefrançaise, veillent à accompagner au mieux lesentreprises. Plusieurs intervenants sont de véri-

tables partenaires-soutiens auprès de l’entre-prise, tels qu’OSEO, avec sa capacité à garantiraux côtés du banquier, tant des concours de re-constitution du fonds de roulement, que deslignes de trésorerie à 18 mois. Le recours à unfactor reste plus que jamais un levier précieuxde financement du poste client. Mais soyonsclairs, cela ne peut résoudre un problème decarnet de commandes, de baisse d’activité, quiproduit l’inévitable effet de ciseau entre postesclients et fournisseurs, si les décisions de ratio-nalisation des coûts ne sont pas rapidementprises. Le banquier ne pourra en aucun cas fi-nancer les pertes sur lesquelles débouche tropsouvent ce type de situation. Mais, une fois lesbonnes décisions prises, avec l’aide du banquier,celui-ci peut accompagner l’entreprise en ré-aménageant des crédits, en aidant à trouver uninvestisseur, en prenant éventuellement uneparticipation. C’est encore une fois l’occasion deredire à quel point la relation banque-entrepriserepose sur la proximité, l’écoute mutuelle et larecherche de solutions en partenaires.

L’aspect relationnel peut-il donc être déterminant ?La dimension relationnelle et psychologique estextrêmement importante. J’ai le plus grand res-pect pour les chefs d’entreprise, que je m’attelleà rencontrer chaque semaine. Le banquier doitsavoir écouter, connaître les projets du dirigeantpour l’accompagner au bon moment. C’est aussiune affaire de relations humaines, d’hommes et

de femmes qui se comprennent et qui avan-cent ensemble pour un projet ayant du sens,économiquement, financièrement et humaine-ment. Les entreprises pour lesquelles cettetransparence et cette proximité n’ont malheu-reusement pas pu bien s’installer ont, depuisle début de la crise, un autre recours au tra-vers de la médiation, qui est un dispositifincontestablement facilitateur et dont bonnombre de banquiers espèrent aujourd’hui lemaintien au delà de la crise. La médiation per-met de regarder si, véritablement, chaquepartie est allée jusqu’au bout et peut accélérerla mise en place d’une solution en cas de dif-ficulté conjoncturelle. Je rappelle tout demême que le médiateur ne traite pas des dos-siers en difficulté structurelle antérieure à lacrise que nous traversons.

Comment se dessine selon vous la sortie de crise ?D’autres plus autorisés que moi s’expriment lar-gement sur ce thème ; je me contenteraid’affirmer que la crise crée tous les jours desopportunités de rationalisation, dans tous lessecteurs, y compris dans le secteur bancaire,pour une meilleure organisation et plus d’effi-cacité. Société Générale y travaille pour sa part,en permanence, au service de la satisfaction deses clients.Et cette progression en matière d’efficacitéopérationnelle est à elle seule déjà créatricede valeur !

Entretien avec Odile Thomazeau,Présidente du Comité Départemental de la Fédération Bancaire Française et directrice régionale Société Générale Cergy

Infos entreprises

A l’heure où les banques sont plutôt chahutées, Odile Thomazeau, représentante de la profession dans le département, n’a pas hésité à nous rencontrer pour un entretien. L’occasion de répondre aux objections, de démontrer la qualité du travail des établissements bancaires, souvent mis en cause, et d’expliquer les raisonspour lesquelles les banquiers “doivent aussi savoir dire non”.

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Infos entreprises

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Un second soufflepour SR CintroGérée par Stéphane Claudel, Cintro Meca,spécialisée dans le cintrage et le parachève-ment de tubes, est devenue SR Cintro. Unchangement de raison sociale officielle de-puis le mois de septembre, suite à son rachatpar SR STC. Basée à Roanne, SR STC est spé-cialisée dans la sous-traitance en tôleriechaudronnerie industrielle, notamment pourle secteur ferroviaire. “Depuis mars, nousétions sous tutelle administrative, explique Sté-phane Claudel, qui a conservé la direction de SRCintro. Mis en cessation de paiement, notre ac-tif a été racheté “à la barre du tribunal”. Cettesituation est liée à plusieurs facteurs cumulés.Nous avons perdu un gros client, qui était montéjusqu’à 25% du chiffre d’affaires, réalisé des in-vestissements substantiels et fait face à desimpayés conséquents. Par ailleurs, nous avonsété lâchés par la Sfac (société française d’assu-rance crédit), qui nous a supprimé la totalité denos encours auprès de nos fournisseurs. Durant

cette période critique, la mobilisation de la cel-lule de crise, du Tribunal de commerce, desservices fiscaux et sociaux a été forte autour denous. Il faut aussi souligner que les banquiers quinous suivaient (HSBC et BNP/Fortis), avec les-quels nous avons eu de très bons rapports, nenous ont pas lâchés. Les clients ont joué le jeu etle personnel est resté mobilisé.” Dans le cadre decette reprise, SR Meca a été approchée par unevingtaine de sociétés candidates. Grâce à l’appuidu groupe auquel elle appartient maintenant,qui jouit d’une bonne cotation, la PME a désor-mais les moyens financiers de se restructurer :un déménagement est prévu à Argenteuil dansdes locaux plus spacieux, la mise en place del’ISO 9001 va se poursuivre et de nouveaux in-vestissements sont en projet. L’entreprise,sous-traitante automobile, a également changéson fusil d’épaule en s’ouvrant à d’autres sec-teurs actuellement plus porteurs : le militaire,les sports automobiles et le ferroviaire. Aprèsune réduction des effectifs (de 20 à 13 salariésaujourd’hui), des embauches pourraient bienavoir lieu dans les mois qui viennent.

EnergiesToituresla société qui réalise la pose de panneaux so-laires est filiale du groupe Fournier, basé àEnnery, spécialisé dans les travaux de cou-verture. L’entreprise de 5 personnes dirigéepar Jérôme Ligeron a été créée en 2007.“Nous avons fait une demande pour un prêtAface 95. L’Aface a donné son accord, estimantque notre business plan était viable, mais notrebanquier a exprimé son refus. Il s’agissait d’unmontant de 65 000 euros remboursables sur5 ans, cautionné à 80% par Oséo ! Actuellement,l’activité va bien, le carnet de commandes estplein jusqu’à fin décembre. Toutefois, il nous estdifficile de gérer notre croissance sans fonds de

Banques-Entreprises : méfiance mutuelle ? (suite)

Il y a l'approche strictement financière des banquiers et de l'autre côté, des chefs d'entreprise rattrapés par la réalité écnomique, devant faire face à des situations parfois difficiles. Témoignages.

Parole aux entreprisesIl prend la plumeDenis Consigny, gérant de CanadaClim (Saint-Ouen l’Aumône) s’inscrit dans une réflexion personnelle qu’il nous fait aujourd’hui partager. Il est l’auteur d’un essai publié aux éditions le Pré du Plain (maison d’édition basée à Parmain). Le dirigeant nourrissait déjà une réflexion globale sur son blog http://denisconsigny.blog.lemonde.froù il évoque sa vision de la crise financière et les disfonctionnementsde cet univers financier. Voici qu’il publie maintenant un ouvrage “Et s’il suffisait…”, qui repose sur une hypothèse : “que les Etats imposent la TVA auxopérateurs financiers et qu’ils redistribuent cette manne aux citoyens pour que notre planète seporte durablement mieux”. Un livre que le journal Mediapart,dans un récent article, qualifiait de “minuscule par la taille et le nombrede pages, mais énorme par le culot”.A lire…Tél. : 01 34 70 19 06www.lepreduplain.com

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Infos entreprisesmutuelle ? (suite)

roulement, sachant que les matériaux tels queles panneaux solaires sont payables à la com-mande et à la livraison, avant même d’avoircommencé les travaux d’installation. Si nos be-soins étaient petits au démarrage, ils croissenten même temps que l’activité. Nous avons faitappel à la Banque de France et au médiateur,mais tout est figé pour le moment, l’étude dudossier prend du temps. Du coup, nous sommestenus à une gestion au plus près de notre tré-sorerie, qui ne nous permet pas d’embaucher,alors que le besoin est là. Pour compenser, noussous-traitons. Nous envisageons un tour de ta-ble des associés plutôt qu’une solution bancairesi rien ne se dénoue. Pour ma part, j’ai le senti-ment que le discours tenu par les banques est

une belle façade. Le bâtiment étant un secteurà risques, les comptes sont disséqués, les prêtsde trésorerie et les découverts autorisés sonttrès contrôlés. Les risques ne sont pris que s’ilssont entièrement maîtrisés, la garantie apportéepar l’entreprise doit être au moins égale à lasomme empruntée et passe souvent par unecaution personnelle, solution que j’ai catégori-quement réfutée. Il est heureux pour lesbanques, largement soutenues par le gouverne-ment, que l’Etat n’ait pas appliqué les mêmescritères de financement à leur encontre.”

Vadelio est une agence de communication en di-rection des TPE, artisans,… créée parEvelyne Didier et Régis Quéfelec il y a deuxans, installée à Deuil-la-Barre. Après avoiremployé 6 personnes, l’effectif est au-jourd’hui tombé à trois personnes. Lesbudgets consacrés à la communication ontsouffert de la crise actuelle.“Dans le domaine de la communication, l’acti-vité a connu un ralentissement et lesrèglements de nos clients ont été décalés dansle temps. Pour nous en sortir, nous avons dé-cidé de lancer un nouveau service, un portaildédié aux entreprises franciliennes du BTP. Au-jourd’hui, nous souhaitons sortir des soucis detrésorerie que nous connaissons et retrouver laconfiance de notre banque. Nous avons sollicitéun prêt de 20 000 à 25 000 euros qui nous a étérefusé. Pourtant, cela nous aurait permis de res-pirer, de nous consacrer à notre cœur de métieret de passer plus de temps en clientèle. Au lieude cela, je gère les problèmes à longueur dejournée, cela nous prend tout notre temps ettoute notre énergie. Nous avons eu recours aumédiateur de crédit pour maintenir notre auto-risation de découvert qui nous avait étésupprimée. La banque menaçait même de clôtu-rer le compte. Dès le moindre dépassement,pour 10 ou 50 c, les chèques qui se présentaientétaient systématiquement rejetés. Grâce à lamédiation et à une intervention départemen-tale, notre autorisation a pu être maintenue,mais la demande de prêt, elle, n’a pas abouti.”

Le groupeALLIO IdF,Basé à Garges les Gonesse, spécialisé dans lamaquette, le prototype et le style automo-bile, fait partie d’un groupe industrielfamilial composé de 170 collaborateurs. “Nous avons dû faire face à une nette dégrada-tion du marché depuis septembre 2008, nousconduisant à restructurer le pôle. Cela s’est tra-duit par des départs à la retraite non remplacés,des licenciements économiques, un gel de nosinvestissements en moyens matériels et un re-

traitement de notre dette. Nous avons plusieurspartenaires financiers, certains dits historiques,qui savent comment l’entreprise est gérée etcontinuent de nous faire confiance. D’autres,plus récents, prennent peur et commencent àêtre menaçants en supprimant les facilités ac-cordées dans les jours meilleurs, demandent desreportings qu’ils ne nous demandaient pas au-paravant. Ils n’ont qu’une vue financière dubusiness. Il est vrai que certaines attitudes à no-tre égard sont difficiles à accepter quand onconnaît l’origine de la crise mondiale que noustraversons. Bien évidemment, nous attendonsplutôt du soutien et de la responsabilité de lapart des partenaires pour nous aider à passer cecap difficile et à construire l’avenir. N’oublionspas que la PMI – PME est source de création derichesses et qu’il s’agit de l’accompagner.”

L’avis de l’expert : Eric Jacquemart, GTA,courtier en assurance“Contact Entreprises s’est déjà fait l’écho dela situation financière délicate rencontréepar les entreprises. Dans une de ses der-nières interventions de début novembre2009 (voir Contact Entreprises n° 102-p14),Laurence Parisot, Présidente du Medef, fai-sait état de la situation pour les entreprises.Parmi les points négatifs évoqués, les assu-reurs crédits sont cités. Effectivement, parleur action, les assureurs crédits ont parti-cipé à engendrer l’instabilité financière. Iln’en demeure pas moins que l’assurancecrédit est fondamentale pour nombre d’en-treprises. C’est en effet pour elles unélément indispensable et sécuritaire néces-saire à leurs activités. Outre la couvertured’assurance pure et son processus indemni-taire selon les dispositions contractuelleschoisies, l’assurance crédit constitue égale-ment un indicateur de la santé financièredes clients ou partenaires. Libre à l’entre-prise d’adapter ensuite sa stratégiecommerciale ou opérationnelle. Pour les so-ciétés concernées par cette assurance, ellesont la possibilité de se rapprocher de leurconseil afin de négocier la couverture enadéquation avec leurs besoins. Cependant,il est vrai qu’en ce domaine particulier, lechoix des assureurs référencés est relative-ment restreint.”

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Les Portes du Vexin, la nouvelle zone d’activitélancée à Ennery se dessine, avec des entreprisescomme Hervé Thermique ou Matthews, au-jourd’hui bien implantées, qui ont fait le choixd’y construire des bâtiments respectueux del’environnement. Un autre programme, lancépar la SCI de Beauregard, dans l’esprit de cettecharte “verte”, suscite également l’intérêt desPME/PMI locales, en proposant des cellules àusage artisanal ou industriel (16 au total de250 m2 à 400 m2 jumelables). La première en-treprise à s’être installée mi-octobre est RSID,société familiale de 5 personnes, gérée par JoséFernando Debaros, qui a fait un saut de pucede Livilliers à Ennery. Créée en 2004, elle réa-lise la pose de revêtements de sol en résinepour les secteurs industriels, agroalimentairesmais aussi les bateaux. Elle sera rejointe débutdécembre par Acmé Protection, spécialiséedans la sécurité incendie (vente et maintenancede matériel, blocs autonomes de sécurité, si-

gnalétique, formations à la sécurité incendie…).Déjà implantée à Ennery (Chapelle Saint-An-toine), la PMI a été reprise en 2006 parStéphane Lecomte. Une transmission réussie,puisque le gérant a développé l’activité avecsuccès. La société compte maintenant 10 per-sonnes pour un chiffre d’affaires 2008 de 1,2million d’euros et la nécessité pressente des’agrandir. Son installation est prévue à la mi-décembre, tout comme celle d’AEB (cloisons etaménagement d’espaces). Initialement propo-sée à la vente par la SCI avec la possibilité defournir un financement adapté, une partie descellules est aujourd’hui disponible à la location.Ces espaces conviennent particulièrement auxentreprises recherchant des locaux de taillemoyenne traités de façon industrielle (accèsgros porteurs, puissance électrique, résistanceau sol…), dans le cadre privilégié du parc natu-rel régional du Vexin. Contact SCI au 01 34 32 33 34

Ils sont une quinzaine de dirigeants d’entre-prises installés sur le parc d’activité deFosses/Saint-Witz à avoir constitué une asso-ciation, regroupés pour porter un mêmeprojet : celui de la requalification du parcd’activité. L’objectif est également de favoriserla dynamisation de leur environnement pro-fessionnel. Présidée par Laurent Perra,directeur du site valdoisien de Sabic, groupespécialisé dans les produits thermoplastiques,l’association propose de “travailler au déve-loppement d’un environnement favorable àl’activité des entreprises, de les représenter etdéfendre leurs intérêts auprès des pouvoirspublics, de créer du lien entre les entreprisesgrâce à la mise en œuvre d’actions communes,d’échanges d’expériences.” Situé à cheval surles deux communes, le parc accueille une qua-rantaine de sociétés. Le début des travaux derequalification est prévu pour janvier 2010.Contact : Laurent Perra (Sabic) au 01 34 47 47 24

Ennery : des locaux d’activitésconçus pour les TPE et PME

Une nouvelleassociation d’entreprisesterritoriale

Depuis cinq ans, le groupe Monti, spécialisé en peinture, déco-ration d’intérieur et revêtement de façade, organise uneexposition-vente de peintures et sculptures dans ses locauxbasés à Ennery. L’occasion de faire découvrir des artistes lo-caux accomplis, du 11 au 18 décembre prochain. Le groupeprésentera une peintre pontoisienne, talentueuse et accessi-ble, Sylvie Namias, qui exposera des toiles colorées et vivantes,ainsi que deux sculpteurs, Laure Thaveau et Serge Lorsold. Cetévénement sera aussi l’occasion de découvrir le savoir-faire etles prestations du groupe Monti au travers de ses trois entités :Monti groupe 95 (décoration, peinture, revêtements, façades), Omni Décors (revêtement de sol danstoutes ses applications) et Kovibat Diffusion (fournitures pour le bâtiment et le nettoyage industriel). ZA – 82 – 84, chemin de la Chapelle Saint-Antoine à EnneryTél. : 01 30 32 28 05 - www.montigroupe95.fr

Les artistes exposent chez Monti

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Infos entreprises

Eco-trophées 2010 : le PNR récompense les entreprises « vertes »Soucieux de promouvoir un développement économique durable et socialement responsable, le Parcnaturel régional du Vexin français lance pour la première année “les éco-trophées 2010”. Cette opé-ration est destinée à récompenser et valoriser les entreprises du territoire ayant mené une démarcheexemplaire, conciliant développement économique et développement durable, qu’il s’agisse de pri-vilégier les ressources locales, de préserver les milieux, de renforcer le lien social et les solidarités surle territoire. Quatre catégories d'entreprises ont été définies : entreprises artisanales, commercialeset de service de moins de 10 salariés, PME/PMI de plus de 10 salariés, agriculteurs, prestataires tou-ristiques et de loisirs. De nombreux prix seront attribués aux lauréats dont 3 000 € pour le premierde chaque catégorie et 1 500 € pour le deuxième. Le point d'orgue de cette opération sera la remisedes éco-trophées lors de la fête du Parc qui se tiendra le 6 juin 2010 à Jambville (78). Le PNR sou-haite ainsi créer une émulation parmi les chefs d'entreprises et responsables de structures mais aussivaloriser les démarches impliquant les salariés des entreprises,

Renseignements et retrait des dossiers de candidature : service développement du PNRau 01 34 48 66 30 ou par mail : [email protected] Le règlement du concours est téléchargeable sur le site du parc (www.pnr-vexin-fran-cais.fr) rubrique “vivre et travailler”. Les dossiers de candidature complétés devrontêtre transmis avant le 12 février 2010.

C’est une distinc-tion que tout chefd’entreprise im-pliqué aimeraitrecevoir. Celle re-mise par l'InstitutInternational dePromotion et dePrestige (IIPP), or-ganisation nongouvernementalefondée en 1963 àGenève, présentedans 76 pays autravers de ses mem-bres, émanant descercles, diploma-tique, scientifique,culturel, écono-

mique et tout à fait apolitique. Chaque année,l’institut recherche dans tous les pays du mondedes hommes, des institutions, des groupementset des entreprises, dont les activités, les réalisa-tions et les travaux méritent d’être désignés àl’attention d’une large audience par la remised’une distinction internationale. Cette année,l’institut a jeté son dévolu sur une entreprise duVal d’Oise : la société Stérigène, basée à Francon-ville, présidée par Dominique Weill, qui a reçu ladistinction le “Mérite au développement destechnologies du stérile”, des mains de FrançoisLoos, ancien ministre délégué à l’industrie et duprofesseur Denis Breton, éminent physicien.Cette cérémonie s’est déroulée le 17 novembredernier, au siège de l’UNESCO à Paris. Depuis lacréation de Stérigène en 1986, Dominique Weill

dirige et développe cette entreprise d’ingénieriespécialiste des procédés stériles en milieux phar-maceutiques. Le métier de Stérigène estd’intégrer des équipements industriels pour la-ver, stériliser, remplir et mirer au sein du procédéde fabrication des médicaments. Ces processsont utilisés, par exemple, pour la stérilisationdes seringues pleines ou sous-vide, des disposi-tifs médicaux à usage unique, des perfusions, desampoules, des flacons, des poches ou encore desprothèses afin de garantir l’extrême pureté desproduits qui pénètrent nos systèmes sanguins.Actuellement, Stérigène est un des fournisseursprivilégié des laboratoires Sanofi-Pasteur et GSK,Novartis ou Baxter, producteurs du vaccin contrela grippe H1N1. L’expertise de Stérigène, dès ledébut de son activité, a vite été reconnue dans ledomaine pharmaceutique grâce à la qualité deson équipe d’ingénieurs et de techniciens. Domi-nique Weill est un chef d’entreprise autodidacte,chercheur dans l’âme, bien que biologiste deformation. Pour son parcours (l’homme a com-mencé à travailler à l’âge de 16 ans et dirigeaujourd’hui une structure de 55 personnes), ila d’ailleurs été élu manager valdoisien de l’an-née en 1994. S’ajoute aujourd’hui “cettedistinction exceptionnelle pour une PME decette taille” (car généralement attribuée à desentreprises plus importantes ou de grandsgroupes), comme a rappelé Gisèle Rutman,Présidente du Comité Exécutif et du ComitéConsultatif de l’IIPP, grâce à une volonté d’in-novation permanente et à un développementexceptionnel. Son chiffre d’affaires, qui s’éta-blit cette année à 12 millions d’euros, a en effettriplé au cours des 3 dernières années.

Stérigène distingué au plan international

Dominique Weill recevant sa distinction des mainsde Gisèle Rutman, Présidente du Comité Exécutif etdu Comité Consultatif de l’IIPP, entourée de Denis Breton, éminent physicien et de François Loos, ancien ministre délégué à l’industrie

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Infos entreprises

Laurence Parisot au MEVOUn moment impor-tant pour les chefsd’entreprise : la ve-nue de LaurenceParisot, le 3 novem-bre dernier. Ilsétaient nombreux(près de 150) à avoirrépondu présents àl’invitation du MEVO(Mouvement des en-treprises du Vald’Oise) pour échan-ger avec la patronnedes patrons. La pré-sidente du MEDEF,qui briguera un se-cond mandat, s’estexprimée sur les actions menées depuis 4ans et sur les grands dossiers en cours. Parfois attaquée pour sa propension àfaire du sociétal, Laurence Parisot a aussisu imposer son style (plus féminin), savolonté de pacifier les relations socialeset d’aboutir à des compromis avec lessyndicats, auxquels elle souhaite confé-rer une légitimité. La présidente a évoquéla “crise”, à l’origine de laquelle les assu-reurs crédits, “premier maillon de lachaîne” ne sont pas étrangers. Elle a tenuà rappeler que “les traders n’étaient pasles seuls fautifs, les gouvernements amé-ricains ont aussi leur part deresponsabilité”, pointant du doigt “ledanger des nouvelles normes comptablesimposées par les Etats-Unis, au caractèreprocyclique, qui ont été un facteur dé-clencheur, un accélérateur de crise. Quandtout va bien, elles ont un effet euphori-sant. Quand le cycle se retourne, elles ontun effet déprimant et aggravent la déva-lorisation des actifs.”

Concernant la TP, sujet très attendu, Lau-rence Parisot a martelé qu’ “il fallait àtout prix éviter de multiplier lescontraintes à l’égard des entreprises pourne pas freiner une économie déjà affai-

blie”, indiquant qu’en France, le fardeaufiscal et social des entreprises était leplus élevé au monde. “Depuis des mois,nous sommes mobilisés, nous rencon-trons les élus locaux, pour arriver à uncompromis acceptable : tout d’abord, ilne s’agira pas d’une suppression de laTP mais d’un allègement. Par ailleurs,nous demandons une reliaison des tauxentreprises / ménages, un point sur le-quel nous ne transigerons pas. Enfin,aucune entreprise ne doit être perdanteet payer plus aujourd’hui qu’après la ré-forme. C’est pourquoi, pour lesentreprises dont le montant de l'impôtaugmenterait, nous demandons un lis-sage de l’effet sur plusieurs années, 5 à10 ans. L’effort doit aussi venir des col-lectivités qui ont souvent une visioncourt-termiste. Elles doivent mieux gé-rer leurs recettes et ne pas faire pesersur les entreprises une pression fiscaletoujours plus forte, qui peut pousser lesentreprises à la délocalisation.”

Prochain sablier du MEVO : le 20 janvier prochain en présence

de Anne-Marie Idrac, secrétaire d’état en charge du

commerce international

AgEndaVendredi 4 décembre : Ateliers de l’ACCET, de 8h30 à 10h. “Budget prévisionnel, le GPS de votreentreprise”. Pépinière de Sannois, 2, esplanade de lagare. Inscriptions au 01 34 10 97 97

Mardi 8 décembre : L’association Yvelines Environnement et la CCIV organisent, à 18h30, à Pontoise, la remise des prix aux lauréats du Prix Entreprises et Environnement 2009. Ce prix récompense des réalisations exemplaires menées parles entreprises des deux départements en matièred’environnement. Ont concouru des entreprises quiont engagé une action innovante et performante relative à la gestion et au respect de l’environnement.

Le 10 décembre, de 16h00 à 20h00, à l’ESSEC :La CCIV se mobilise dans le cadre de lacampagne “Faites de l'international” organisée par lesCCI-Paris Ile-de-France et propose aux entreprisesdésireuses de développer leurs activités vers les marchés étrangers, d'aborder les différents leviers dudéveloppement international, au travers d'ateliers thématiques. Avenue Bernard Hirsch à Cergy.Tél. : 01 30 75 35 81

Lundi 14 décembre : Afin d’informer les représentants des collectivités locales des Yvelines etdu Val d’Oise sur la nouvelle réglementation liée aurepos dominical (loi du 10 août 2009), la CCIV organise une réunion d’information de 8h30 à 11h30,au 34 rue de Rouen, à Pontoise. Cette réunion permettra de mieux détailler le texte de la loi afin d’aider les collectivités à définir sur leur territoire unepolitique d’ouverture ou de non ouverture le dimanche des commerces implantés sur leur commune. Contact et information : 01 30 84 79 50

Mercredi 16 décembre : Apéritif Contact organisé par le CEEVO. PME – PMI : comment communiquer en période de crise ?, animé par zen@com conseil – CEEVO - Bât F – 3e étage - Tél. : 01 34 25 32 43

Le 17 décembre de 9 h à 12 h : réunion d’information et d’action sur la mise en place de planen faveur des salariés seniors dans les entreprises. Cette réglementation veut limiter le départ anticipédes plus âgés. Le GIE propose un échange sur cethème, avec la présentation d’outils pour la mise enplace d’un plan adapté. Lieu : La Bouverie I - Parc des Béthunes - 3-5, rue du bois du Pont à Saint-Ouen l’AumôneTél. : 01 34 32 33 33

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Resto Du MoiS

carnetENTREPRISE ET

ORGANISMES CITES

3M FRANCE - ALAIN

DUCASSE - ALLIO IDF - APEI

LE GITE - ASSOCIATION DES

ENTREPRISES DE FOSSES/ST WITZ - ATLAS COPCO -

ATOURS DE TETES - AUBERGE

DU CHEVAL BLANC -BANQUE DE FRANCE -

CANADA CLIM - CHATEAU

D'ECOUEN - CHEF A

DOMICILE - COMITE

DEPARTEMENTAL DE LA

FEDERATION BANCAIRE

FRANCAISE - COMMUNAUTE

D'AGGLOMERATION DE

CERGY PONTOISE - ENERGIE

TOITURE - ESAT DU GITE -EMMA CHALLLIER -

ETINCELLES D'ARGENT -GROUPE MONTI - GTA DU VAL

D'OISE - LA BONNE ENTENTE

- LA COURS DES ARTS - LES

CAVES DU BON TEMPS - LES

EDITIONS DU VALHERMEIL -LES MACARONS DE NICOLAS

- MAGELEC - MEVO - MORI -MUSEE LOUIS SENLECQ -

MUSEE TAVET DELACOUR -PARC NATUREL REGIONAL DU

VEXIN FRANCAIS - PARISAXE

COSMETIQUE - POUTEAU -PSA PEUGEOT CITROEN -

RIVES D'ENGHIEN GROUPE

LUCIEN BARRIERE - SAGA

CHOCOLAT - SCI DE BEAURE-GARD - SOCIETE GENERALE -

STERIGENE - SR CINTRO -STEPHANE GRIEUX -

TITI RACOON - VADELIO - VERONIQUE ERNOUL

Titi Racoon, le retour du Raton Laveur

Il a commencé par travailler à l’EPA de Cergy-Pontoise, avant dese lancer dans la cuisine créole. D’abord gérant d’un premierrestaurant sur le parvis de la préfecture à l’enseigne de Titi Ra-coon, Thierry Larade, est connu sur le territoire pour avoir crééune restauration Traiteur à emporter, avant de déménager pourun plus grand espace, au Centre commercial d’Art de Vivre àEragny. Puis une envie de retour aux sources et un mariage, ontconduit ce martiniquais en Guadeloupe. Il y est resté 13 ansavant d’être ruiné par les grèves de début 2009. Profitant deses contacts, relations et amitiés il a refait surface en prenanten gérance libre avec Nicolas Goupil en septembre dernier, unrestaurant au cœur du vieux Pontoise.C’est dans l’ambiance musicale des Iles que vous pourrez dé-couvrir une gastronomie tropicale aux saveurs exotiques. Desgoûts inhabituels, surprenants mélanges de sucré-salé, desépices, mais pas forcément piquantes, ravivent vos papilles.Pourquoi ne pas profiter de cette fin d’année pour rêver en dé-gustant au cœur des rythmes antillais, notamment le samedisoir, quand la chanteuse vous entraine au son d’une bossa nova.Nous avons pu apprècier les traditionnels accras de morue, maisaussi un gratin de chair de crabe aux saveurs des antilles.

Pas de formule, mais une cartevariée qui est préférée par lesclients au menu du début, afinde mieux déguster cette cui-sine savoureuse. Beaucoup depoissons, nous avons continuépar un blaff de filet de doradecitronnée à la martiniquaise etun filet de poisson-perroquetroti au four. Il y a aussiquelques beaux plats de vo-laille et viande très parfumés.Les desserts tournent autourdes fruits et du rhum bien en-tendu. Un décor aux couleurs chaudes, un accueil simple etsouriant pour un repas qui tourne autour des 40 €. Un plaisirà partager entre amis ou en couple, sans modération.Une adresse à noter : 65 rue Pierre Butin à PontoiseTél. : 01 30 30 20 30Ouvert du mardi au vendredi le midi,le soir du mardi au samedi.

Thierry Monart, Atlas Copco CompresseursThierry Monart prendla tête du centreclient français AtlasCopco Compresseurs

SAS (Saint-Ouen l’Aumône). Entrédans le groupe Altlas Copco en 1993,il a développé un parcours interna-tional au sein du pôle CompressorTechnique, dont plus de 9 ans passéshors de l’hexagone. Ses missions demanagement chez le spécialistemondial de l’air comprimé l’ontconduit en différents points de lasupply chain (logistique, unités deproduction, centre client) pour diffé-rentes marques du groupe AtlasCopco. Thierry Monart est diplôméIPI/ENSAM et ESCP/EAP Paris.

Agnès Lanthier, Parc NaturelRégional duVexin françaisA partir du 4 janvierprochain, le PNR seraplacé sous la direc-tion d’Agnès Lanthier.

Paysagiste de formation, elle a élargises compétences à l’environnementet exercé en atelier d’urbanisme. Ellea débuté son parcours professionnel

à l’EPA de Cergy-Pontoise (1982) etconnaît bien le Val d’Oise, où elle atravaillé une grande partie de sa car-rière : mairie de Saint-Ouenl’Aumône en 1984, SAN de Cergy-Pontoise en 2000, la communautéd’agglomération en 2004 et enfin lacommune d’Osny en octobre 2008,en tant qu’adjointe au directeur desservices techniques, chargée du ca-dre de vie et des espaces publics. Ellesuccèdera à Thierry Cot qui a quittéla direction du parc le 30 juin dernier.

JérômeCharaoui, Rives d’Enghien,groupe Lucien BarrièreJérôme Charaouia rejoint le 1er sep-

tembre 2009 le pôle hôtelier au postede directeur commercial. Celui-ci adébuté son parcours professionnelen 1998 en rejoignant le casino Bar-rière de Deauville où il occupasuccessivement les fonctions d’assis-tant responsable banquets &traiteurs, de chargé de clientèlegroupes et évènements et enfin deresponsable commercial régionalgroupes et évènements. En 2007, ilrejoint les hôtels et résidences LaCloserie en qualité de directeur d’ex-

ploitation du site de Deauville et dedirecteur marketing et commercialgroupe, poste qu’il occupait jusqu’àce jour.

Catherine Hublin, ESAT du GîteDepuis septembre 2009, CatherineHublin, 43 ans, en est la nouvelle di-rectrice et remplace Philippe Leleu,parti à la retraite. Catherine Hublin adébuté sa carrière dans le privécomme secrétaire, puis aide–compta-ble avant d’intégrer le milieuassociatif et de travailler pendant plusde 15 ans comme éducatrice spécia-lisée dans différents établissements.En 2002, chef de service de l’ESAT leColombier à Montmagny, elle y occu-pait la fonction de directrice adjointedepuis septembre 2008.

Bruno Vidal, APEI le GîteAutre arrivée, celle de Bruno Vidal, 41ans, en tant que directeur généraladjoint chargé de conduire la dé-marche qualité au sein de l’APEI leGîte (Association de Parents d'En-fants Inadaptés), qui gère sixétablissements spécialisés, dontl'ESAT le Gîte. Ancien directeur d’ESATpendant plus de 14 ans, diplôméd’une école de commerce, Bruno Vi-dal a débuté sa carrière dans le milieuindustriel avant de rejoindre lemonde associatif.

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Détente

Livr

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Age

nda

Impertinence au Musée Louis SenlecqLe Musée d’art et d’histoire Louis Senlecq de l’IsleAdam organise du 28 novembre au 7 mars prochainune exposition consacrée au peintre libre et icono-claste Clovis Trouille (1889 – 1975) ainsi qu’à ses amisartistes Alfred Courmes et Pierre Molinier. Découvertpar Dali en 1930, l’artiste surréaliste n’a eu de cesse dedévelopper certains thèmes : anticléricalisme, éro-tisme, attirance pour le monde du music-hall et ducirque, fascination pour les mises en scène macabresteintées de voyeurisme et de sadomasochisme. 31, grande rue, 95290 l’Isle Adam Tél. : 01 34 69 45 44 http://www.ville-isle-adam.fr

Hommage à l’empire ottomanau Château d’Ecouen

Le Musée de la Renaissance(château d’Ecouen) proposel’exposition “François 1er etSoliman le Magnifique, lesvoies de la diplomatie à la

renaissance”, du 18novembre au

15 février2 0 1 0 .

E l l e

évoque lesr e l a t i o n s

entre deux grands souverains de la Renaissanceque le contexte historique et religieux aurait dûmener à l’affrontement et dont l’alliance mar-

quera les rapports franco-turcs pour plusieurssiècles. Des œuvres évocatrices sont présentées :armes, casques, éléments d’armure ottomans,objets d’orfèvrerie…Tél. : 01 34 38 38 50

Art contemporainau Musée Tavet DelacourLe Musée Tavet Delacour (Pontoise) propose uneexposition d’art contemporain figuratif (1960 à2009), consacrée à la collection de Gilles Deves.Il s’agit de peintures, pastels, gravures, photo-graphies, fusains, de trèsbeaux ensembles d’œuvresmajeures, signés par des ar-tistes tels que Barbâtre,Gérard Beringer, SonjaHopf, Joerg Hortner, Oli-vier O. Olivier et IrinaIonesco (ci-contre). Tél. : 01 30 38 02 40

Au fil des pagesLes Editions du Valhermeil publient « Au fil del’Oise, de Chimay à Conflans » par Philippe Cer-chiari. L’auteur décide en 2007 de descendre latotalité du cours de l’Oise en auto, en canoëet à pied. La rivière traverse la Wallonie, le

Nord-pas-de-Calais, la Picardie et l’Ile-de-France, dontle Val d’Oise, sur une quarantaine de kilomètres jusqu’àson confluent avec la Seine. L’écrivain a pris près d’unmillier de photos, rencontré les gens de la rivière, les ba-teliers, exploré les écluses… La démarche a donnénaissance à un livre d’atmosphère composé de textes va-riés et richement illustré, à la fois guide touristique,recueil de légendes et de références culturelles. Prix public : 25 €Pour commander : 01 34 48 96 60

Expo

sitio

n

marchés de NoëlLe 19 décembre :marché de Noël à Eragny, place de la Challe

Les 11, 12, 13 et les 18,19, 20 décembre : marché de Noël à Enghien, rue du général de Gaulle(43 stands)

Les 11, 12 et 13 décembre : marché de Noël àPontoise (fabrication artisanale,gastronomie…), place des moineaux

Du 17 au 24 décembre :marché de Noël à Sannoiset ouverture de la patinoire, de10h à 19h

SpectaclesDu vendredi 27 novembreau 13 décembre au Théâtre de l’Usine :l’Atelier, chronique autobiogra-phique qui plonge le spectateurdans le climat de l’immédiataprès-guerre.Tél. : 01 30 37 01 11

Les 2, 3, 4 et 5 décem-bre au Théâtre des Arts :la Belle, mini-opéra coloré danslequel chaque interprète raconteses émotions en musique.Tél. : 01 34 20 14 14

Le samedi 12 décembre, Je « m’voyais déjà », comédie mu-sicale drôle et émouvante quiraconte la création d'une comédiemusicale. Une histoire dans l'his-toire portée par les plus belleschansons de Charles Aznavour.Tél. : 01 39 34 10 80

Du 15 décembre au 27décembre, le cirque Maximum,ses Tigres blancs du Bengale, jon-gleurs, clowns, funambules,éléphants… seront installés sur laBase de loisirs de Cergy-Pontoiseà l’occasion des fêtes de Noël. Réservation : 06 21 35 19 44www.cirque-maximum.com

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