contact - belfius bank · la « smart city » de demain ? votre commune ou votre ville est...

20
10 OCTOBRE 2014 À VOTRE SERVICE Nouveaux services : vous les avez demandés, nous les avons réalisés ANALYSE MACROÉCONOMIQUE En quête d’un nouvel environnement VOS DÉFIS Le financement comme avantage concurrentiel Contact Magazine pour les pouvoirs publics, les organisations du secteur social profit et les entreprises

Upload: vuthuy

Post on 13-Sep-2018

218 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

10

OCTO

BRE

2014

Votre commune sera-t-elle la « Smart City » de demain ?Votre commune ou votre ville est dynamique, entreprenante, respectueuse de l’environnement et propose un ou des projets innovants, durables ? Relevez le défi du « Smart City » Award 2015 ! Belfius et Le Vif/L’Express décerneront le « Smart City » Award à la ville ou à la commune belge qui aura excellé en créativité sur un ou plusieurs projets nouveaux, innovants et origi-naux sur le plan de la mobilité, du logement, de l’économie, du capital humain, de l’environ-nement et de la gouvernance. Les projets réalisés devront être introduits par les villes ou les communes et devront répondre à plusieurs critères d’évaluation bien définis.

Inscriptions des communes avant le 5 décembre 2014. Toutes les informations sur www.levif.be/belfiussmartcity

APPEL À CANDIDATURE DES COMMUNES

Une initiative de Belfius Banque & Assurances et Le Vif/L’Express avec le soutien de Proximus & Accenture

À VOTRE SERVICE

Nouveaux services : vous les avez demandés, nous les avons réalisésANALYSE MACROÉCONOMIQUE

En quête d’un nouvel environnement

VOS DÉFIS

Le financementcomme avantage concurrentiel

ContactMagazine pour les pouvoirs publics, les organisations du secteur social profit et les entreprises

3 | Contact | octobre 2014

04 VOS DÉFIS

Gauder Group : le financement

comme avantage concurrentiel

02 BELFIUS

NEWS

Pour nous, votre satisfaction compte plus que notre marque

10

17

À VOTRE SERVICE Nouveaux services : vous les avez demandés, nous les avons réalisés

ANALYSE MACROÉCONOMIQUE

14

Découvrez la version électronique de Contact sur les pages « Public & Social Banking » et « Corporate » de notre site www.belfius.be.

@

L’économie belge : en quête d’un nouvel environnement

Contact est une publication de Belfius Banque SA, boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles – RPM Bruxelles TVA BE 0403.201.185 – Agent d’assurances FSMA n° 19649 A – Éditeur responsable : Olivier Onclin

Belfius Banque respecte votre vie privée (Loi du 08-12-1992). Si vous désirez consulter vos données personnelles ou les modifier, ou si vous ne désirez plus recevoir ce magazine, vous pouvez le signaler à l’adresse mentionnée ci-dessus ou en téléphonant au 02 222 12 01.

Mise en page : Chris Communications, www.chriscom.be

Ont collaboré à ce numéro : Ilse Cappelle, Jan Cordeels, Christiaan Croon, Henk Deraedt, Izabel De Winne, Koenraad Dooms, François Franssen, Geert Gielens, Bruno Koklenberg, Marc Lacroix, Laurence Maudoux, Els Pannecoucque, Jody Rondeux, Tina Van Riet, Ann Weemaels, Maryse Wilmet.

Copyright : L’éditeur a tenté de joindre tous les ayants droit aux copyrights des illustrations présentes dans cette publication. Les ayants droit qui constateraient que des illustrations ont été reproduites sans leur consentement sont priés de prendre contact avec l’éditeur.

Photos : Belfius, Griet De Koninck, Stefan Martens, Getty Images.

La rédaction vise une information correcte, mais ne peut néanmoins pas garantir que toutes les informations soient tout à fait complètes, correctes et fiables. Sa responsabilité ne peut pas être engagée à cet égard. Les articles de ce magazine sont purement informatifs. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme des offres spécifiques ou des conseils pour souscrire.

Date de rédaction : 01-10-2014

| 1

100 % de motivation au quotidien pour 95 % de satisfaction : tel est notre credo

Cela ne vous aura sans doute pas échappé ces dernières semaines : Belfius met tout en œuvre pour atteindre 95 % de satisfaction client.

ÉDITO

C’est un constat clair et connu de tous : la satisfaction du client est la clé du succès. La manière dont une entreprise peut atteindre cette satisfaction et la maintenir est beaucoup moins évidente. C’est une constante recherche d’équilibre.

Un des fils directeurs de cette approche, c’est notre engagement de banquier et d’assureur d’être autant que possible à votre ser-vice avec des solutions financières spécifiques, calquées sur vos besoins. Telle est notre raison d’être, le savoir-faire qui nous donne généralement une longueur d’avance sur le marché, dans votre intérêt et à votre service.

Dans ce nouveau numéro de Belfius Contact, nous allons encore plus loin dans cet engagement. Nous vous présentons aussi un flo-rilège de projets innovants récents qui peuvent faciliter la vie de votre organisation ou de votre entreprise : de nouvelles cartes (p. ex. la Belfius Easy Card), des applications mobiles (BelfiusWeb Mobile et Xpenditure), autant de solutions qui sont tantôt développées en interne, tantôt le fruit de partenariats exclusifs avec de jeunes entreprises dynamiques. N’hésitez pas à en profiter. Elles ont été conçues à votre intention.

Nous donnons aussi la parole au Gauder Group à Liège, un acteur mondial sur le marché des machines et de la fabrication de câbles. La société a fait appel à notre savoir-faire en matière de finance-ment des importations et des exportations. Elle a pu se concen-trer pleinement sur ses activités clés pendant que nous en réglions les aspects financiers.

DIRK GYSELINCK, MEMBRE DU COMITÉ DE DIRECTION

Dans un autre article, Geert Gielens, notre nouveau Chief Econo-mist, livre son analyse de la conjoncture économique et des défis à relever l’an prochain.

Enfin, ne manquez pas le Belfius Smart City Award 2015. Il y a un mois, nous invitions toutes les villes et les communes à se porter candidates en proposant des projets durables et inno-vants. Elles ont jusqu’au 5 décembre à minuit pour s’inscrire en ligne. Les dix villes et communes sélectionnées bénéficieront d’une large couverture médiatique, notamment dans Knack et Le Vif/L’Express. Une manière de placer votre ville ou commune sur l’échiquier Smart City, pour vos habitants et le grand public. Ce prix fait partie intégrante de notre programme « Smart Cities and Sustainable Development », dont le plan de cofinancement éla-boré en partenariat avec la Banque européenne d’investissement est l’un des éléments les plus marquants. Nous ne manquerons pas d’y revenir dans nos prochaines éditions !

Bonne lecture !

Une offre financière sur mesure et une approche personnalisée, gages de clients satisfaits. C’est ce vers quoi nous tendons depuis longtemps, dans tout ce que nous faisons.

2 | Contact | octobre 2014

Ce magazine est destiné à vous donner la parole, ainsi qu’à vos collègues, pour nous parler de vos projets, vos défis et vos solutions créatives. Mais, pour une fois, nous souhaitons parler de nous.

Le lancement de Belfius a marqué la fin d’une époque dont les banques ont tiré de sérieux enseignements.

Un nouveau nom ne suffisait pas. Tout a été remis en question : « Quelle est notre raison d’être ? Quels produits et services sont per-tinents pour nos clients ? Et surtout, comment pouvons-nous être performants chaque jour ? »

95 %Vous faites partie du lectorat très varié de Belfius Contact. Vous êtes bourgmestre, patron d’une grande entreprise, directeur financier d’une commune, d’un CPAS ou d’un hôpital, ou vous exer-cez une importante fonction publique, dans une institution Social Profit ou une grande entreprise.

Chacun d’entre vous vit dans un environnement quotidien diffé-rent, avec des défis spécifiques et des besoins de produits et de services particuliers. Vous avez toutefois un point commun : vous voulez bien faire votre travail, qu’il s’agisse de participer au progrès social, de hisser votre entreprise et votre personnel à un niveau supérieur ou d’affecter durablement les deniers publics. Pour ce faire, vous entendez faire appel à notre savoir-faire. Votre satis-faction est à ce prix. Tel est donc notre point de départ.

D’où notre ambition d’atteindre un taux de 95 % de clients satisfaits. Auprès de clients comme vous, ainsi que de tous nos autres clients. Et pourquoi pas 100 % ? Parce que la satisfaction est subjective et que la perfection n’est pas de ce monde. Par contre, pour tenter d’y parvenir, nous nous engagerons à 100 %.

La satisfaction n’est jamais définitivement acquiseNous sommes leaders du marché dans les secteurs public et social, mais nous n’avons jamais considéré cela comme une évidence. Nous savons en effet que vous êtes exigeants et que vous n’ac-ceptez que ce qui se fait de mieux. C’est la raison pour laquelle nous travaillons en permanence à des produits et services sur mesure pour vos activités. Innovants si cela leur permet d’apporter une valeur ajoutée, mais toujours personnalisés.

Pour nous, il s’agit une démarche concrète : nous évaluons régu-lièrement vos motifs de satisfaction ou d’insatisfaction, nous vous invitons à des panels de test de nouveaux produits, nous élaborons de nouvelles solutions en collaboration avec des entreprises qui sont clientes chez nous, nous partageons notre connaissance sectorielle avec vous au travers d’études spécifiques.

Nous n’avons donc pas peur de l’affirmer : 95 % de clients satisfaits, c’est un objectif ambitieux, mais réalisable. Pour autant que nous nous y engagions jour après jour. Et cela nous semble être la seule façon, pour Belfius Banque et Assurances, de conserver notre crédi-bilité. Pour l’avenir de ce pays, de ses habitants et de ses entreprises.

Pour nous, votre satisfaction compte plus que notre marque

BELFIUS

| 3

ET VOUS ? ÊTES-VOUS SATISFAIT ?Vous avez des remarques au sujet de cet article ? Êtes-vous satisfait ou très satisfait de nous ? Ou pas tout à fait ? N’hésitez pas à nous faire part de votre opinion par l’intermédiaire de votre chargé de relations ou de votre Corporate Banker, ou en écrivant à [email protected].

i

Récemment, nous avons demandé à nos collaborateurs, chargés de relations et Corporate Bankers de nous faire part des témoignages de clients satisfaits qui leur étaient parvenus. Voici un petit florilège des nombreuses réponses que nous avons reçues !

Belfius connaît les besoins du secteur hospitalier, ce qui a fait la différence ! Grâce à vous, notre dossier a été mené à bien dans le délai imparti. Votre expertise a joué un rôle

majeur dans la réussite de notre acquisition. À peine trois mois se sont écoulés entre la rédaction des conditions définitives et la conclusion de l’affaire !

Belfius s’est positionné en tant que partenaire sur notre problématique, et a été un vrai acteur dans la recherche des solutions.

Nos félicitations à Belfius pour son organisation et son accueil. Une fois de plus, c’était très bien !

Je tiens à vous remercier pour la solution à mon problème lié à SEPA. Mes paiements se font maintenant sans problème.

Les équipes de Belfius ont été très efficaces et innovantes. Un véritable partenariat existe entre notre institution et Belfius dans un climat de confiance et de compréhension réciproques.

Le financementcomme avantage concurrentiel

VOS DÉFIS

| 5

Le jour où nous rencontrons le CEO et le CFO de la société liégeoise Gauder, les Diables rouges, qui vont jouer leur huitième de finale de Coupe du Monde, sont dans toutes les conversations. En tant qu’acteur de premier plan dans la vente de machines neuves et d’occasion pour câbleries, l’entreprise Gauder est elle-même en lice pour le leadership mondial du secteur, notamment en offrant à ses clients la flexibilité de financement qu’ils souhaitent.

Si vous deviez décrire les activités du Gauder Group…THIERRY COLLARD, CEO DU GAUDER GROUP (T.C.) : « Je songerais d’abord à la conception, la fabrication et la commercialisation de biens d’équipements pour câbleries. Lorsqu’Edgar Gauder a créé la firme en 1976, ses activités avaient essentiellement trait à la révision et à la vente de machines d’occasion pour câbleries. Dix ans plus tard, Gauder a repris une société française, la Setic, spécialisée dans des machines de câbleries tour-nantes. Ensuite, en 2002, nous avons acquis une autre société française, Pourtier, qui disposait d’un savoir-faire en matière de câbles de transmission de l’énergie. Nous avons ainsi pu diversifier notre gamme. »

En quoi Gauder fait-elle la différence par rapport à ses concurrents ?RENAUD ANDRIEN, CFO DU GAUDER GROUP (R.A.) : « Grâce à notre spécialisation tant dans le secteur de l’occasion que dans le matériel neuf, notre gamme est très diversifiée et nous disposons quasiment toujours de solutions adéquates. En période de récession, les entreprises n’investissent plus dans des machines neuves. La concurrence, qui ne propose que ce type de machines, est alors prise à la gorge. Dans notre groupe, nous parvenons par contre à maintenir l’équilibre. Notre présence mondiale et notre service à la clé sont nos autres points forts. Nous gérons des projets com-plets, de la conception au service après-vente. Notre présence locale assurée au travers de nos sociétés, de nos bureaux de représentation et de notre réseau d’agents constitue également un véritable atout. »

L’exportation représente 95 % de votre chiffre d’affaires. Dans quels pays opérez-vous ?T.C. : « Le matériel d’occasion est, par définition, réservé à de petits câbliers qui se lancent, souvent dans des pays en voie de développement, en Afrique par exemple. Par contre, les câbles qui transmettent

de l’information présentent une forte valeur ajoutée, ce qui explique que nos clients se trouvent, pour ce type de produits, en Europe et en Amérique du Nord. Quant aux câbles d’énergie, on les retrouve partout dans le monde industrialisé, dont la Chine, les pays russophones, le Moyen-Orient et, de plus en plus, l’Amérique du Sud. Dans un pays comme la Chine, nous avons des clients à la fois publics et privés. Ailleurs, ce sont surtout des clients privés ou de grands groupes comme Alcatel-Lucent Bell, Pirelli ou ABB Moteurs et Générateurs. »

De quels événements marquants du parcours de Gauder êtes-vous particulièrement fiers ?R.A. : « En 2000, nous avons dépassé pour la première fois le milliard de francs belges. En 2013, le chiffre d’affaires a plus que doublé pour atteindre 57 millions d’euros. »

T.C. : « Mentionnons également que notre société Setic est, depuis 1998 déjà, brevetée pour la fabrication de câbles LAN. Toute entreprise qui souhaite fabriquer ce genre de câble de catégorie 8 doit acheter notre machine. Sans oublier notre contrat de 2012 avec un client grec pour la construction d’une machine à fabri-quer du câble sous-marin. Il s’agissait d’une première. »

Notre contact direct avec Belfius nous permet de donner une réponse de principe en moins d’une semaine, même dans le cas de solutions sur mesure. RENAUD ANDRIEN, CFO DU GAUDER GROUP

6 | Contact | octobre 2014

Le fait que nous puissions assortir nos machines de solutions de financement intéressantes nous procure un véritable avantage concurrentiel.RENAUD ANDRIEN, CFO DU GAUDER GROUP

Dans ce genre de contrats internationaux, votre collaboration avec Belfius a-t-elle facilité les choses ?R.A. : « Certainement. Parfois, les processus financiers sont com-plexes. Bien sûr, il faut pouvoir livrer les machines, mais il faut aussi – et surtout – être payé pour les produits qu’on livre. Habituellement, le schéma est assez classique et on procède par lettres de crédit. Cependant, le marché et les modalités de paiement ont changé. Les clients nous demandent de plus en plus des solutions alternatives aux lettres de crédit. »

T.C. : « Nous avons dès lors interrogé Belfius, pour voir ce qu’il était possible de faire. Le plus important pour nous est de garantir le paie-ment. Nous travaillons dans des pays complexes et éloignés, d’accès parfois difficile. Une formule particulière est dès lors nécessaire. »

Quelle était la solution proposée par Belfius ?R.A. : « Outre un soutien à court terme pour financer la production et payer les salaires de nos collaborateurs ainsi que les charges fixes pendant le temps de la fabrication, Belfius a fait une proposition de financement à l’intention de nos clients. Ceux-ci peuvent désormais payer de façon échelonnée, dans un délai de trois à sept ans, et à des taux d’intérêt inférieurs à ceux de leur propre pays. Le client rem-bourse par traites bancaires. Mais une question se posait toujours : qu’en était-il de l’assurance et comment garantir le paiement ? »

ERIC DEWINGAERDEN, CORPORATE BANKER DE BELFIUS À LIÈGE (E.D.) : « Avec Patrick Vossen-Jackmar, de notre service International Trade Finance, et Daniel Feremans, spécialiste Export Finance, nous avons passé en revue les besoins de financement de Gauder et de ses clients. La question-clé était de savoir comment aider le client sans prendre trop de risques. Grâce au système que nous avons mis en place ensemble et la couverture proposée par l’assureur-crédit public belge Ducroire, nous sommes parvenus à réduire le risque de couver-ture à moins de 5 %. »

BELFIUS TRADE FINANCE & EXPORT FINANCE

Que pouvons-nous faire pour vous ?Belfius dispose d’équipes spécialisées pour vous accompagner dans tous les aspects liés à vos échanges internationaux. Votre Corporate Banker se tient à votre disposition pour tout renseignement à ce sujet. Pour plus de détails en matière de Trade Finance (pour des transactions de moins d’un an) et d’Export Finance (dans le cas de crédits de plus d’un an pour vos acheteurs étrangers), consultez notre dossier www.belfius.be/commerceinternational.

RENAUD ANDRIEN, CFO DU GAUDER GROUP

VOS DÉFIS

| 7

→ Création 1976→ Siège principal Chênée, Liège→ Autres implantations France, Chine, États-Unis → Bureaux de représentation Amérique du Sud, au Brésil

et au Moyen-Orient→ Nombre de collaborateurs 275 → Chiffre d’affaires en 2013 57 millions d’euros, dont 95 % à l’exportation→ Portefeuille présence dans 140 pays,

10.000 clients dans le monde, plus de 5.000 machines neuves vendues

→ www.gaudergroup.com

GAUDER GROUP

Gauder fait appel à trois banquiers au total. Quelle est la plus-value de votre collaboration avec Belfius dans vos échanges internationaux ? R.A. : « D’emblée, Belfius s’est positionné en tant que partenaire et a collaboré activement à la recherche de solutions. Il a fallu que la banque formule des propositions concrètes, notamment en matière de documents et de garanties. Je tiens en outre à souligner sa grande réactivité. La négociation financière avec le client au sujet des condi-tions de paiement intervient à la fin du processus, après les discus-sions liées aux machines-mêmes et à leur prix. On voit alors que le client est prêt à signer, mais qu’il attend une proposition de finan-cement. Et c’est là que nous avons vraiment besoin d’une banque comme Belfius, car elle peut en une semaine à peine nous donner un accord de principe et nous préciser le type de financement, le taux et les conditions que nous pouvons proposer. »

Tout à l’heure, vous évoquiez un client grec qui voulait faire fabriquer une machine de câblerie sous-marine. Le financement joue-t-il un rôle important pour ce type de contrat ?T.C. : « En effet, on peut dire que le financement était un élément-clé pour clôturer la commande et lancer ce dossier exemplaire. Il faut savoir qu’à l’époque, la simple évocation du mot Grèce faisait froncer les sourcils. Belfius nous a suivis dans ce dossier de sept millions d’eu-ros, alors que d’autres banques n’ont marqué aucun intérêt. A cause des risques, mais aussi parce que les montants inférieurs à dix millions d’euros ne les intéressent pas. »

R.A. : « La fabrication, la livraison et la mise en route de nos machines prennent plusieurs mois. Trop souvent, les banquiers nous disent qu’ils ne veulent pas couvrir ces aspects en raison des risques inhé-rents à ce type d’opérations. Nous ne pouvons évidemment pas nous contenter de cette réponse. Fort heureusement, la police du Ducroire était suffisante pour Belfius. La banque nous a non seulement accom-pagnés pour l’établissement du dossier et la structuration globale de l’opération, mais elle a nous aussi apportés un réel soutien en matière de financement. »

E.D. : « Nous avons beaucoup réfléchi à l’opération, qui ne s’est pas faite en deux semaines. Nous avons analysé en profondeur la police du Ducroire pour s’assurer qu’elle couvrait la solvabilité du client final et les risques de défaillance. La banque ne pouvait prendre aucun risque sur l’État grec. De multiples contacts, tant avec le client qu’avec le Ducroire, nous ont permis de minimaliser le risque. Nous distinguions dans ce dossier un client final de qualité et un projet de grand intérêt pour Gauder. »

THIERRY COLLARD, CEO DU GAUDER GROUP

8 | Contact | octobre 2014

Beaucoup d’autres contrats ont suivi par après ? R.A. : « En effet, plusieurs projets d’une structure de financement comparable ont suivi le dossier grec. »

L’offre combinée d’un produit et d’un financement ne ralentit-elle pas les choses ?T.C. : « Certes, nous ne protestons pas quand un client demande des lettres de crédit. »

R.A. : « Bien que chaque dossier présente ses propres spécificités, le schéma établi au fil des ans reste le même. Notre contact direct avec Belfius nous permet de donner une réponse de principe en moins d’une semaine, même dans le cas de solutions sur mesure. Grâce à la réactivité de la banque, nous avons immédiatement une idée du taux et du coût de la police, ce qui peut faire toute la dif-férence lors d’une négociation. Et je suis sûr que Belfius répondra présent pour nous assister si d’autres besoins devaient voir le jour dans le cadre de nos activités. »

On peut dire que le financement était un élément-clé pour clôturer la commande et lancer ce dossier exemplaire. THIERRY COLLARD, CEO DU GAUDER GROUP

VOS DÉFIS

| 9

CommerceInternational

RISQUES POSSIBLES DU COMMERCE INTERNATIONAL

La Belgique est l’une des économies les plus ouvertes du monde. Le commerce interna-tional est essentiel pour la croissance de nos entreprises. Afin d’éviter tout problème, vous pouvez, en tant que chef d’entreprise, vous adresser à votre banquier pour obtenir des conseils d’expert vous permettant de contourner les pièges éventuels.

Pour plus de détails :www.belfius.be/commerceinternational

ET SI VOUS DEMANDIEZ CONSEIL A VOTRE BANQUE ?

LIVRAISON TARDIVE DEMARCHANDISES

Sécurité

QUALITÉ DES MARCHANDISES NON CONFORME AUX ACCORDS

FAILLITE DU FOURNISSEUR :QUID DE MON ACOMPTE ?

SANTÉ FINANCIÈREDU FOURNISSEUR ?

VOL DEMARCHANDISES

SANTÉ FINANCIÈRE DU CLIENT

LITIGECOMMERCIAL

PAS DE REPORTDE PAIEMENT

ACOMPTES

ASSURANCE CRÉDITFOURNISSEUR TROP LIMITÉE

“Je serais certain de la quantité et du délai de livraison”

“Je ne devrais plus puiser dans ma trésorerie pour payer des acomptes”

“Mon fournisseurme considérerait commeun bon client”

“J’obtiendrais un report de paiement”

“Je ne devrais pas me faire de soucis quant au paiement”

“Je pourrais faire face à mes frais de production grâce au crédit de ma banque”

“Je pourrais accorderun crédit à mon client”

LE CLIENT EXIGE UN REPORT DEPAIEMENT LORS DE LA NÉGOCIATION DU CONTRAT

POSITION DE LIQUIDITÉSOUS PRESSION ENRAISON DES COÛTS

DE PRODUCTION

IMPO

RTAT

EUR

EXPO

RTAT

EUR

IMPO

RTAT

EUR

EXPO

RTAT

EUR

RISQUE DE COURS DE CHANGE

“Mon bénéfice serait garanti en dépit de la différence de cours de change”

Fonds de roulement

10 | Contact | octobre 2014

Nouveaux servicesvous les avez demandés, nous les avons réalisés

À VOTRE SERVICE

| 11

Qui n’apprécie pas l’efficacité ? Afin de réduire autant que possible la complexité de vos activités quotidiennes, nous vous proposons de nouvelles solutions spécifiques ou des améliorations de versions existantes. Ces innovations sont le fruit de développements internes, mais aussi de l’apport enthousiaste d’entreprises avec lesquelles nous collaborons. En voici quelques exemples.

Jouer la carte d’une gestion efficace Nous avons développé une vaste gamme de cartes qui répondent à vos besoins spécifiques. Nous vous en présentons quelques-unes !

Belfius EasyCard : la simplicité même !La Belfius EasyCard est notre nouvelle carte prépayée rechargeable. C’est aussi une première en Belgique. La Belfius EasyCard permet aux entreprises, aux adminis-trations publiques et aux organisations Social Profit d’effectuer des paiements récurrents ou ponctuels en faveur de bénéficiaires qui ne disposent pas d’un compte. En d’autres termes, la Belfius EasyCard est l’al-ternative idéale aux paiements en liquide, par chèque ou à l’aide d’une carte SSB prépayée. Elle est en outre beaucoup plus sûre.

Cette carte convient à divers types de paiements tels que, par exemple, les prestations des CPAS, des mutualités et des syndicats. Sa gestion et son suivi sont entièrement intégrés dans le module Cartes de BelfiusWeb. L’app BelfiusWeb Mobile (voir ci-dessous) permet en outre de recharger la carte à partir d’un smartphone.

Visa Corporate : la carte de crédit allround par excellence

pour les utilisateurs professionnelsLa Visa Corporate présente tous les avantages d’une carte de crédit : paiements et retraits d’argent par-tout dans le monde, accès au réseau Visa, plafonds de dépenses variables, achats sur Internet… Cette carte est idéale pour les entreprises qui veulent pouvoir

suivre avec un maximum d’efficacité et à moindre coût les paiements et dépenses de leur personnel.

La carte Visa Corporate offre quelques avantages supplémentaires :

→ des assurances spécifiques et exclusives liées à la carte ;

→ « Payment Delay » paramétrable : possibilité de choisir quand les dépenses mensuelles sont débi-tées (à la fin du mois ou après 30, 60 ou 90 jours, moyennant l’accord de Belfius)

→ « Billing Level » paramétrable : possibilité de choi-sir à partir de quel compte les dépenses mensuelles doivent être débitées (par défaut, le compte de l’organisation, mais le débit peut également être effectué sur le compte à vue Belfius personnel du travailleur).

MasterCard Prepaid Business : maîtrise du budget et usage

flexibleCette carte de crédit prépayée permet de mieux contrôler le budget puisque le montant peut être chargé au préalable. La carte est liée à un compte de l’organisation ; ce compte est débité chaque fois que la carte est chargée. Chaque dépense est déduite du solde disponible, que vous pouvez suivre et gérer en temps réel, via BelfiusWeb, en effectuant par exemple des (dé)chargements complémentaires.

12 | Contact | octobre 2014

Interactive City : information et guichet 24 heures sur 24 Interactive City est le fruit d’une collaboration unique entre TagTag City et Belfius. Ce service s’adresse aux villes et communes qui veulent communiquer de manière interactive avec leurs habitants et visiteurs ou proposer des services tels que des paiements via un smartphone ou une tablette. Résultat : moins de papier, moins de files d’attente aux guichets.

Comment cela fonctionne-t-il ? Via Belfius, une ville ou une commune achète un lot de « tags » (voir photo ci-contre). Ces tags sont apposés sur des bâtiments : monuments, théâtres, centres sportifs… Le code QR intégré au tag est scanné via un smartphone ou une tablette ; il conduit à un environnement en ligne dont le contenu est déterminé par la ville ou la commune. A partir de là, une foule de possibilités s’offre à l’utilisateur :

→ collecte d’informations : le simple fait de scanner le code QR conduit l’utilisateur vers un site web où il pourra, par exemple, découvrir l’histoire d’un monument ou consulter le programme de la saison théâtrale ;

→ mais aussi, et c’est ce qui fait la particularité unique de ce service : accéder, via le code QR, à l’app Interactive City qui propose un « Mobile Shop » permettant de payer certains services via l’app Bancontact/Mister Cash. Prolonger la validité de sa carte de riverain, acheter un ticket de théâtre ou souscrire un abonnement sportif,… : tout habitant ou touriste peut le faire lui-même, d’où il veut et à n’importe quel moment. Cette interactivité fait actuellement l’objet de tests détaillés dans plusieurs communes pilotes. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition de Belfius Contact !

Twikey via Belfius : Le papier ? Pas chez nous !Twikey est une jeune entreprise qui propose une plateforme permettant de créer et de gérer en ligne des mandats de domiciliations européennes. Suivre des domiciliations par des encodages manuels, des documents papier ou des envois par la poste peut constituer un processus admi-nistratif fastidieux. Avec la plateforme Twikey, vous vous acquittez de cette tâche rapidement, simplement et efficacement ! Henry den Toom (administrateur du fournisseur de produits pétroliers Pollet NV) : « Si nous avons choisi Twikey, c’est pour réduire autant que possible le nombre d’opérations manuelles que nécessite la création de mandats. Objectif atteint, grâce à la convivialité de cette plateforme. Pour nous, cela entraîne un gain de temps consi-dérable et beaucoup moins de paperasse. Twikey est la solution idéale pour traiter des mandats au jour le jour. »

Depuis février 2014, c’est le débiteur et non plus la banque qui est chargé de créer, traiter, contrôler et archiver ses mandats de domiciliation. Sur la plateforme Twikey, vous disposez d’un site web correspondant à votre look & feel pour gérer vos mandats en ligne, les faire signer par vos débiteurs ou modifier une adresse ou les données du compte. Grâce à un lien avec BelfiusWeb, Isabel ou votre programme de comptabilité, les mandats sont aussi disponibles automa-tiquement dans ces applications.

À VOTRE SERVICE

| 13

35 % Depuis le lancement en mars 2014, 35 pour cent des professionnels en déplacement fréquent utilisent BelfiusWeb Mobile. Et l’app obtient une évaluation de 4 étoiles sur 5.

VOUS N’AVEZ PAS ENCORE ACTIVÉ BELFIUSWEB MOBILE ? Plus d’infos sur belfius.be/belfiuswebmobile. Convaincu ? Scannez le code QR et chargez l’application dans Google Play ou l’App Store.

i

BelfiusWeb Mobile : faites vos opérations bancaires quand cela vous convient le mieuxBelfius accorde énormément d’importance à la sécurité et à la convivialité de la banque en ligne. Vous êtes de plus en plus nombreux à payer via nos apps pour smartphone et tablette et vous utilisez de moins en moins souvent votre ordinateur portable ou un PC fixe pour ce type de transaction. Chaque jour, des centaines de milliers de particuliers uti-lisent nos apps Belfius Direct Mobile et Belfius Direct Tablet et les taux de satisfaction élevés que nous enregistrons nous incitent à tout mettre en œuvre pour conserver notre pre-mière place !

Dans le contexte professionnel, vous uti-lisez BelfiusWeb ou Isabel. C’est pourquoi nous avons lancé il y a quelque temps l’app BelfiusWeb Mobile, qui permet aux respon-sables financiers des grandes entreprises ou du secteur public de suivre et signer rapi-dement et en toute sécurité des fichiers de paiements à distance, via un smartphone, et ce sans limite de montant. Ce service est, lui aussi, très apprécié des utilisateurs.

Depuis juillet 2014, nous avons encore apporté des améliorations à cette app :

→ un compteur permet de voir en un clin d’œil le nombre de paiements en attente de signa-ture ;

→ l’aperçu des cartes est plus détaillé et fournit désormais des informations sur les cartes de débit, de crédit et déposant liées au compte.

Pour ceux qui préfèrent travailler à partir d’une tablette : une app BelfiusWeb Tablet sera lan-cée dès cet automne et offrira encore plus de services.

Dans le courant de 2015 aura lieu une mise à jour qui permettra au titulaire d’une carte de débit ou de crédit, qui n’a pas accès aux comptes dans BelfiusWeb, de consulter le dis-ponible et les dépenses de sa (ses) carte(s) à l’aide de son smartphone. Pratique, donc, en cas de déplacement.

TÉMOIGNAGE « Nous avons retenu l’application Xpenditure pour

optimaliser le traitement des notes de frais au sein de notre groupe. Cet outil possède de très nombreuses qualités, notamment en termes de reconnaissance automatique des pièces, de reporting statistique et de facilité d’utilisation, ne fût-ce que pour le calcul automatisé des indemnités de déplacement par exemple. Une fois surmontés les obstacles liés à l’interface avec notre logiciel comptable et à l’agrément fiscal, nous serons en mesure de pleinement exploiter les fonctionnalités de Xpenditure et ainsi de gagner considérablement en efficacité. »

Christian Perilleux, directeur financier du Groupe Idelux-Aive

NDLR BELFIUS : Depuis lors, Xpenditure a obtenu une décision concernant l’acceptation par les autorités fiscales d’une version numérique des reçus papier comme preuve de frais professionnels. La numérisation à partir de Xpenditure ne pose donc plus problème pour autant que l’authenticité et la lisibilité des reçus soient garanties.

Xpenditure : numérisez vos notes de fraisXpenditure est un outil lancé conjointement par Belfius et Cardwise pour simplifier la gestion des notes de frais, telles que les souches TVA et les tickets de caisse.

Si vous avez un smartphone, Xpenditure vous permet de prendre, via l’app Belfius, une photo du ticket de caisse que vous rentrerez comme frais. L’app chargera la photo et lira automatiquement les données qui y figurent (montant, devise, date, commerçant). Même principe pour le décompte de la carte de crédit. Il est en outre possible de récon-cilier les transactions par carte avec les données du ticket de caisse déjà lues. Cela permet au res-ponsable d’approuver ou de rejeter les dépenses et d’introduire automatiquement les justificatifs dans le programme de comptabilité de l’entre-prise (SAP, Oracle, Microsoft Dynamics). Cette app offre donc aux entreprises privées et publiques un aperçu en temps réel de leurs dépenses.

14 | Contact | octobre 2014

Des chiffres publiés récemment au sujet de l’économie de la zone euro suscitent un sentiment d’amertume. En début d’année, on aurait pu croire qu’en matière de crise financière, le pire était enfin derrière nous. Mais les mauvais chiffres de la croissance, notamment en Allemagne, sont venus tempérer cet optimisme et, dans l’intervalle, c’est sans ambages qu’on parle de stagnation et de déflation. La zone euro doit-elle s’attendre à un scénario à la japonaise ? C’est ce que craignent certains.

ANALYSE MACROÉCONOMIQUE

en quête d’un nouvel environnement

L’économie belge :

Le contexte belge : stabilité…mais pour combien de temps encore ? Et pourtant. Malgré toutes les nouvelles négatives, l’éco-nomie belge se porte mieux que la moyenne de la zone euro. Et ce, grâce au contexte spécifique de la Belgique. À croire que nous avons façonné notre économie de manière à compenser toute situation de crise brutale et tempo-raire en évitant les chutes de revenus importantes et les remous sociaux. L’intégration d’éléments stabilisateurs, tels que les aides aux chômeurs et l’assurance-maladie, permet de maintenir la demande interne et le marché à un niveau raisonnable. Même le revenu moyen des Belges continue d’augmenter, grâce à l’indexation des salaires et aux augmentations en fonction de l’ancienneté. Notre modèle présente donc des avantages évidents, mais il n’est pas gratuit… et il est sous pression.

Notre modèle économique fonctionne-t-il bien, ou est-il à la traîne ?Durant des décennies, notre économie a progressé grâce à un mécanisme en boucle. Pour accroître le revenu natio-nal disponible, on lève des impôts. La partie du salaire ainsi prélevée est transférée – au travers de multiples méca-nismes – à ceux qui en ont besoin. Comme les personnes qui disposent d’un revenu supérieur épargnent géné-ralement une plus grande partie de ce revenu (qu’ils ne dépensent donc pas), un transfert des revenus les plus élevés vers les revenus les plus bas génère globalement davantage de dépenses et de ventes dans l’économie. Phénomène qui, à son tour, favorise les investissements et

Notre moteur de croissance économique ne fonctionne bien que si l’on évite de serrer les cordons de la bourse trop longtemps.GEERT GIELENS, CHIEF ECONOMIST DE BELFIUS

| 15

l’embauche, avec à la clé une augmentation des revenus et donc aussi, à nouveau, de la consommation. En d’autres termes, ce système engendre une croissance qui se ren-force elle-même. Mais toute croissance a ses limites : il suffit d’un élément en déséquilibre dans la chaîne, et le moteur de la croissance s’essouffle. En sommes-nous arri-vés à ce stade en Belgique ? Il semblerait que oui.

Consommateurs et producteurs : un équilibre mutuelNotre économie ne fonctionne bien que si l’on évite de serrer les cordons de la bourse trop longtemps. Les ménages dépensent quand ils ont suffisamment confiance en leur propre avenir (capacité à épargner, stabilité d’em-ploi, contrôle de leur propre niveau de bien-être). Depuis mi-2013 environ, la confiance des consommateurs a été renforcée, avec pour corollaire une augmentation des dépenses au deuxième semestre de 2013 et début 2014. Dès lors, en principe, on aurait pu s’attendre à ce que les entreprises en profitent pour augmenter leur production, investir et embaucher. Or, ce processus ne s’est concré-tisé que dans une moindre mesure, et on a surtout vu le chômage progresser (certes de manière limitée), car l’opti-misme des producteurs restait plus modéré que celui des consommateurs. En d’autres termes : l’amélioration de la confiance des consommateurs n’a pas généré davan-tage de confiance pour investir et embaucher, ce qui, à terme, pourrait bien se traduire par un nouveau recul de la confiance des consommateurs, et par l’inversion du méca-nisme en boucle de l’économie : ralentissement de la crois-sance, stagnation, voire même pire.

1,1

CHÔMAGE (en %)

Belgique Zone euro

7,74

7,07 7,

85 8,27

7,25 7,

65 8,43

8,5

7,5

7,55

9,5 10 10

,07 11

,27

11,9

5

11,5

Déc 07 Déc 08 Déc 09 Déc 10 Déc 11 Déc 12 Déc 13 Juil 14

CONSOMMATION PRIVÉE - CROISSANCE ANNUELLE (en %)

Belgique Zone euro

0,7

-0,7

0,83

Juin 13 Juin 14

1,8

CROISSANCE DU REVENU RÉEL (en %)

Belgique Zone euro

1,31,6

1,2

0,2

-0,4-0,7

-0,1

2012 2013 Perspectives 20142011

16 | Contact | octobre 2014

La zone euro voit se profiler le spectre de la déflation et de la stagnation. Grâce à son modèle spécifique, la Belgique bénéficie d’une relative stabilité. Si nous voulons préserver ce modèle, nous devons stimuler notre croissance, ainsi que l’emploi. Pour ce faire, il nous faudra pratiquer dans les prochaines années un exercice d’équilibre complexe, faisant la part belle À LA FOIS au volet « demande » et au volet « offre » de l’économie. Cet exercice n’est pas simple : en effet, les réductions d’impôts font partie intégrante de la solution. Ce qui aura un impact sur le budget de l’État, et nécessitera donc des économies compensatoires. Or, si à leur tour ces économies entraînent un recul de la demande interne, on aura manqué le but et il n’y aura pas davantage d’investissements ni d’emplois créés. Bref, les défis sont de taille, mais si producteurs et consommateurs restent confiants, nous pourrons bénéficier d’une amélioration de notre environnement économique.

CONCLUSION

Mais pourquoi a-t-on moins investi ? Parce que la rentabilité escomptée par les entreprises était – et est – trop incertaine. Un problème qui comporte de multiples facettes.

À la recherche de l’environnement idéal pour les investissements Les entreprises investissent en premier lieu pour améliorer leur rentabilité. La question de savoir si la réalisation d’un projet ou l’embauche de collaborateurs est rentable, dépend de différents facteurs.

Et avant tout, des données de départ : le degré d’utilisation des machines et la main-d’œuvre disponible. S’il est possible de concré-tiser de nouveaux projets avec les moyens déjà disponibles, tout nouvel investissement apparaît dès lors comme moins évident, du moins dans un premier temps. Le degré d’utilisation des machines est une donnée conjoncturelle sur laquelle les décideurs politiques ont moins de prise.

Pour sortir du carcan « de la main-d’œuvre et des moyens exis-tants », il faut donc que les perspectives de rentabilité soient suffi-samment élevées. Et à cet égard, le coût d’un projet est important, mais pas décisif : en effet, un coût de financement peu élevé ne garantit pas la rentabilité d’un projet. La meilleure preuve en est la situation de nos propres entreprises : en 2013, de grandes entre-prises avaient énormément de liquidités à leur bilan, qu’elles ne mobilisaient pas, et malgré la baisse systématique du taux direc-teur de la Banque centrale européenne, avec des crédits toujours moins chers, tous les moyens disponibles (liquidités, financement bon marché) ne sont pas parvenus à relancer le volet « investisse-ments ». Dans le même temps, le chômage structurel, de longue durée, n’a cessé d’augmenter, ce qui indique bien que le coût élevé de la main-d’œuvre pèse lourdement sur la décision d’investir.

Tous ces éléments indiquent que des mesures structurelles sont nécessaires pour améliorer la rentabilité de nouveaux projets : simpli-fier la réglementation, réduire les coûts (de la main-d’œuvre), favo-riser un climat propice aux innovations, etc. En créant un cadre dans lequel les entreprises investissent et embauchent, nous garantis-sons à long terme le bien-être de tous les citoyens, et le mécanisme de redistribution en faveur de ceux que la vie n’a pas épargnés.

Nous devons revenir à un environnement économique où les entreprises font la part belle aux investissements et aux recrutements.GEERT GIELENS, CHIEF ECONOMIST DE BELFIUS

ANALYSE MACROÉCONOMIQUE

NEWS

Les Jeux d’été européens Special Olympics, réservés aux athlètes atteints d’une déficience mentale, se sont tenus du 9 au 20 septembre. Plus de 2.000 athlètes de 58 pays y ont participé. Belfius était également au rendez-vous : 750 bénévoles de Belfius, top management compris, se sont mobilisés pour apporter leur aide au niveau de l’organisation. Par ailleurs, une collecte de fonds menée en interne, notamment grâce à une vente de charité unique, a rapporté 79.070 euros.

JEUX D’ÉTÉ EUROPÉENS SPECIAL OLYMPICS 2014 : des résultats qui font chaud au cœur

Fin septembre, nous avons présenté pour la 20e année consé-cutive notre analyse MAHA (« Model for Automatic Hospital Analyses ») aux dirigeants du secteur des hôpitaux.

Les hôpitaux ont beaucoup investi en 2013 : plus de 1,6 milliard d’euros, soit une augmentation de 29,5 % par rapport à 2012. Leur situation financière évolue négativement pour la plupart des paramètres. En témoigne explicitement la baisse de 26,2 % de leur résultat d’exploitation structurel. Toutefois, les hôpitaux ont déjà anticipé cette évolution de manière proactive en freinant la croissance de leur nombre d’équivalents temps plein.

Vous trouverez la synthèse de l’étude ainsi que les chiffres clés sur www.belfius.be/nosetudes.

Analyse sectorielle MAHA 2014 des hôpitaux généraux en Belgique

Votre commune sera-t-elle la « Smart City » de demain ?Votre commune ou votre ville est dynamique, entreprenante, respectueuse de l’environnement et propose un ou des projets innovants, durables ? Relevez le défi du « Smart City » Award 2015 ! Belfius et Le Vif/L’Express décerneront le « Smart City » Award à la ville ou à la commune belge qui aura excellé en créativité sur un ou plusieurs projets nouveaux, innovants et origi-naux sur le plan de la mobilité, du logement, de l’économie, du capital humain, de l’environ-nement et de la gouvernance. Les projets réalisés devront être introduits par les villes ou les communes et devront répondre à plusieurs critères d’évaluation bien définis.

Inscriptions des communes avant le 5 décembre 2014. Toutes les informations sur www.levif.be/belfiussmartcity

APPEL À CANDIDATURE DES COMMUNES

Une initiative de Belfius Banque & Assurances et Le Vif/L’Express avec le soutien de Proximus & Accenture