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de gestion des risques d’ nondat on Stratégie nationale DE GESTION DES RISQUES

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de gestion des risquesd’ nondat onStratégie nationale

DE GESTION DES RISQUES

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Édition octobre 2014Document réalisé par la DGPR

Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergieavec la participation active de la commission mixte inondation

après consultation des parties prenantes et du publicayant reçu un avis favorable de la CMI, du COPRNM, du CNE et du CNML.

crédit photos :page 1 : Benoit Gandon /Préfecture65

page 3 : Carte Bruno Ledoux /MLET-MEDDE/DGPRpages 4 et 10 : L.Mignaux/METL-MEDDE

page 6 : 1.2.3.Soleilpage 8 : N. Lebunetel/mairie de Saint-Vaast-la-Houge

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SNGRI - page 2

1- Les raisons de la stratégie nationale de gestion des risques d’inondation• La situation actuelle

• La politique mise en œuvre

• L’intérêt d’un cadrage national

2 – Les trois grands objectifs prioritaires de la stratégie nationale• Augmenter la sécurité des populations exposées

• Stabiliser à court terme, et réduire à moyen terme, le coût des dommages liés à l’inondation

• Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

3- Cadre d’action : des principes directeurs au service des objectifs• Principe de solidarité

• Principe de subsidiarité et de synergie des politiques publiques

• Principe de priorisation et d’amélioration continue

4- Les orientations stratégiques : quatre défis à relever• Développer la gouvernance et les maîtrises d’ouvrages

• Aménager durablement les territoires

• Mieux savoir pour mieux agir

• Apprendre à vivre avec les inondations

Les annexes de la SNGRI1 - La politique actuelle mise en œuvre

2 - Caractérisation des TRI

3 - Références

SOMMAIRE

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STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 3

Une nouvelle politique nationale de gestion des risquesd’inondation a été initiée par la Directive Inondations,transposée en droit français dans le cadre de la loi du12 juillet 2010 portant engagement national pourl’environnement (LENE).Le bilan catastrophique des inondations en Europe aucours des dernières décennies, notamment les grandescrues de l’été 2002 en Europe centrale et toutrécemment au printemps 2013, montre que les enjeuxexposés aux risques d’inondation sont en constanteaugmentation, pouvant mettre en péril du jour aulendemain l’économie entière de tout un territoire. Sur le territoire national, le coût moyen annuel desdommages économiques sur les 30 dernières annéesest de l'ordre de 650 à 800 millions d'euros, dontenviron la moitié est prise en charge par le régimed’indemnisation des catastrophes naturelles, dit«régime CAT-NAT», instauré par la loi du 13 juillet 1982.Ce coût annuel moyen pourrait être nettement plusimportant en cas d’aléa d’intensité exceptionnelle. Si le territoire a été épargné par les très grandescatastrophes mettant à mal l’économie nationale sur denombreuses décennies, l’évaluation préliminaire desrisques d’inondation réalisée en 2012 révèle que prèsd’1 Français sur 4 et 1 emploi sur 3 sont aujourd’huipotentiellement exposés à ces risques. (cf. carte)De plus, les effets du changement climatique avecl’élévation du niveau moyen des mers et lamultiplication possible des fortes tempêtes sont desfacteurs aggravants le risque pour le littoral et lesespaces estuariens.D’autre part, le degré de vulnérabilité des populationsexposées dépend de nombreux facteurs : le niveaud’exposition des bâtiments et des lieux stratégiquespour la gestion de crise, la concentration des enjeux, lacomplexité et l’interdépendance des réseaux, lesmodes de production en flux tendus et donc l’absencede stocks, la multiplicité des acteurs publics et privésen charge des services.Les personnes exposées aux inondations sont parailleurs très inégales face aux risques : toutes lespopulations n’ont pas les mêmes capacités deprévention ou de conscience des risques, la maîtrised’ouvrage publique est portée par des institutionsd’inégale richesse économique.

Ces facteurs compromettent la capacité à revenirrapidement à un fonctionnement satisfaisant après unévénement dommageable. De plus, la tolérance auxdommages est de plus en plus faible. D’une part lerégime de solidarité assurantielle peut avoir des effetsdéresponsabilisants. D’autre part, l’idée d’une sociététoute puissante technologiquement, conjuguée à lafaiblesse de la culture du risque, éloigne le citoyen dela conscience de l’extrême variabilité du fonctionnementdes systèmes naturels.Les enjeux de sécurité des populations se cumulentavec des enjeux de protection des milieux naturels etde préservation des terres agricoles. Les secteursconcernés par les inondations abritent le plus souventdes milieux à forte valeur environnementale ou agricole;cordon littoral, zones humides, ripisylves, cours d’eau,prairies, cultures...Enfin, un patrimoine inestimable pourrait disparaîtredéfinitivement en cas de catastrophe, dans la mesureoù il est très peu pris en compte dans les démarchesactuelles de prévention.

Les raisons de la stratégie nationalede gestion des risques d’inondation

Evaluation préliminaire nationale des risques d’inondation - 2012

La situation actuelle

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La politique actuelle de gestion des risques d’inondationa mobilisé d’importants moyens humains, techniqueset financiers, en priorité sur les risques d’inondationspar débordement de cours d’eau. Elle a constitué unréel progrès en permettant aux acteurs locaux de s’yinscrire et de développer leurs projets, dans une logiquede prévention selon une approche conjuguant bassinde risque et bassin versant. Cette approche a permis de renforcer les solidaritésterritoriales, en lien avec les projets de préservation desmilieux aquatiques mettant aussi en avant unedimension bénéfique des crues. Mais les politiques de prévention souffrent encoreaujourd’hui d’un déficit de connaissance concernant lavulnérabilité globale des territoires pour une meilleureprise en compte des impacts directs et indirects desinondations. La gestion des ouvrages de protectionsouffre également d’un déficit de maîtrise d’ouvrage.L’État et ses partenaires se sont mobilisés pouroptimiser les démarches existantes, notamment àtravers la labellisation des programmes d’actions deprévention des inondations (PAPI) sur les différentschamps : protection, prévention, préparation et gestionde crise.Néanmoins, l’analyse de ces champs de la politiquemise en œuvre laisse apparaître des limites et des axesde progrès à investir.

La politique mise en œuvre

Pour répondre à ce constat et mettre en œuvre une politique rénovée de gestion des inondations,un plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) sera arrêté sur chaque grand bassinhydrographique par le préfet coordonnateur de bassin en association avec les parties prenantesd’ici fin 2015.

L'État a choisi d'encadrer les PGRI et leurs déclinaisons territoriales par une stratégienationale de gestion des risques d’inondation qui rassemble les dispositions en vigueurpour donner un sens à la politique nationale et afficher les priorités.

La stratégie nationale répond ainsi à une attente forte de tous les partenaires, notamment descollectivités territoriales, d’un cadre partagé orientant la politique nationale de gestion des risquesd’inondation.

L’intérêt d’un cadrage national

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STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 5

Ainsi, les principes généraux en vigueur relatifs àl’aménagement des zones à risquesd’inondation sont rappelés :- la préservation stricte des zonesd’expansion des crues en milieu nonurbanisé, des zones humides et desmassifs dunaires sur le littoral,- de manière générale, l’interdictionde construire en zone d’aléa fort, - la limitation des équipements sensibles dans les zonesinondables afin de ne pas compliquer exagérément lagestion de crise, et la réduction de la vulnérabilité deséquipements sensibles déjà implantés, voire leurrelocalisation, - lorsque les constructions sont possibles, l’adaptation aurisque de toutes les nouvelles constructions en zoneinondable,- l’inconstructibilité derrière les digues sauf exceptionjustifiée en zones urbanisées ou en zones d’intérêtstratégique, - l’identification des zones dangereuses pour les vieshumaines en y étudiant la mise en sécurité despopulations existantes par, outre les mesures desurveillance, de prévision, d’alerte et d’évacuation, desprojets de délocalisations ou la réalisation ou leconfortement d’ouvrage de protection ou de rétention. Les démarches de prévention des risques d’inondationont vocation à augmenter la sécurité des enjeux déjàimplantés en zone inondable. Elles n’ont pas vocation àpermettre le développement de l’urbanisation dans deszones qui, bien que protégées pour certains aléas,restent inondables.Dans tous les cas, la mise en sécurité des populationsprotégées par des ouvrages existants impose l’entretienpérenne de ces ouvrages conformément aux objectifspoursuivis par le plan national sur les submersionsrapides (PSR). La vocation du PSR est de développer des actions deprévention des risques de pertes en vies humaines suiteaux événements dramatiques de la tempête Xynthia etdes inondations du Var en 2010. La gravité et l’urgence des situations correspondantesrecommandent une optimisation des procéduresadministratives pour les simplifier.

Les 3 objectifs prioritairesde la politique nationale

La stratégie nationale de gestion des risques d’inondation poursuit 3 objectifsprioritaires dont l’atteinte par les différents acteurs est à analyser sur le long terme,

à 20 ou 30 ans par une mise en œuvre progressive, en conduisant une évaluation quantifiée des performances actuelles et futures.

La présente politique nationale prône une mobilisationsolidaire et adaptée aux enjeux de tous les acteurs durisque. Elle prend en compte l’organisation actuelle de lagestion des risques et mobilise les acteurs vers leschamps d’actions les plus adaptés aux enjeux. Selon la situation locale, ces champs d’action peuventmobiliser tous les axes de la gestion des risquesd’inondation : connaissance, prévision des inondations,information préventive, prise en compte du risque dansl’aménagement, protection des populations et réductionde la vulnérabilité, préparation à la crise, gestion de crise,de post crise et retour d’expérience. La stratégie est ainsi l’occasion de réaffirmer que l’Étatet les collectivités à tous les échelons territoriaux, parleurs actions complémentaires, concourent solidairementà la gestion des risques d’inondation. L’élaboration collective et partagée de cette stratégie,accompagnée par la Commission Mixte Inondation(CMI), fonde sa légitimité et permet aux partiesprenantes d’engager ensemble une démarche de co-responsabilité, dans le respect du rôle de chacun.La politique nationale ainsi rénovée consolide la gestionactuelle des risques sur l’ensemble du territoire et lacomplète par une priorisation territoriale sur les secteursconcentrant le plus d’enjeux potentiellement exposés(TRI) et par une priorisation économique sur des projetssouhaitables et soutenables.Si l’État porte cette stratégie nationale, il n’en est paspour autant le seul animateur, chaque intervenant, aupremier rang desquels les collectivités territoriales, ayantà prendre toutes leurs responsabilités dans les choix degestion.

• Augmenter la sécurité des populationsexposées

Les inondations peuvent faire courir un risque grave,voire mortel, aux populations. La priorité nationale est delimiter au maximum le risque de pertes de vies humainesen développant la prévision, l’alerte, la mise en sécuritéet la formation aux comportements qui sauvent. La prévention la plus efficace pour limiter les dommagesliés aux inondations reste, bien évidemment, d’éviterl’urbanisation en zone inondable.

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• Stabiliser à court terme, et réduire àmoyen terme, le coût des dommagesliés à l’inondation

Face à une constante augmentation du coût desinondations pour la société, la politique de sauvegardedes populations et des biens développera desorientations sur la maîtrise des coûts. Cette dernière estnotamment obtenue par un développement de laprévention en contrepartie de la solidarité qui fonde lerégime d’indemnisation «CAT-NAT». Elle participe à lapérennité de ce régime et du financement de laprévention par le fonds de prévention des risques naturelsmajeurs (FPRNM) dit «fonds Barnier» qui lui est adossé. La maîtrise du coût des dommages repose sur leurévaluation pour chaque niveau d’événement.Les opérations de protection des biens existants sontconditionnées par la pertinence économique del’investissement publicdémontrée par des analysescoûts-bénéfices ou des analysesmulticritères. Sauf nécessité stratégiquenationale dûment justifiée, leniveau d’ambition de cet objectifest donc à décliner en fonction dela gravité des événements :- réduire les coûts pour les événements de forteprobabilité : évaluation de la pertinence économiqued’une protection des biens existants par des ouvrages,des opérations de réduction de la vulnérabilité des biensexistants, de la mobilisation des zones d’expansion descrues et des ouvrages de ralentissement dynamique enamont des secteurs inondés pour abaisser autant quepossible la ligne d’eau à l’aval - stabiliser les coûts pour les événements de probabilitémoyenne, c’est à dire pour les périodes de retouravoisinants les 100 ans : la réduction de la vulnérabilitédes biens existants est à développer au delà des autresmesures de prévention et de protection. La limitation del’exposition des enjeux vulnérables ou sensibles à ceniveau d’événement est systématiquement recherchéedans l’aménagement de ces espaces. - porter une attention particulière à la gestion des TRInationaux dont l’inondation pourrait conduire à unecatastrophe nationale en mettant en défaut le dispositifd’indemnisation et en altérant gravement et longtempsl’économie du pays.

• Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

Dès lors que les inondations sontinévitables, la capacité desterritoires à s’organiser pourgérer les crises et rebondir aprèsun événement concourt à réduireles impacts potentiels desinondations sur la santéhumaine, l'activité économique,le patrimoine et l'environnement.L’atteinte de cet objectif passe par une meilleureappréciation des niveaux de vulnérabilité des enjeux,notamment des réseaux, en fonction des caractéristiquesde l’aléa et de la géographie physique du territoire. Cetteappréciation intégrera la mesure de l’amplification desévénements par le changement climatique. Le développement des outils de préparation à vivre lescrises et à gérer les post crises s’appuie sur cetteconnaissance : PCS opérationnel, cartographie de zonesinondées potentielles pour divers scénarios de crues,plan de continuité d’activité, plan familial de mise ensûreté, plan particulier de mise en sûreté du patrimoineculturel. Ces outils sont pertinents pour tout typed’événement, y compris les événements extrêmes pourlesquels les opérations structurelles sont généralementpeu rentables. De plus, ces outils peuvent se décliner àtoutes les échelles d’intervention, des pouvoirs publicsaux particuliers en passant par les entreprises, lesresponsables de patrimoine culturel et les gestionnairesde réseau.

Pour atteindre ces objectifs, la mise en œuvre de lapolitique nationale de gestion des risques d’inondationappelle par ailleurs l’appropriation de ces risquespar le plus grand nombre d’acteurs.

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Principe de solidarité

L’atteinte des 3 grands objectifs nationaux relève enpremier lieu du principe de solidarité face aux risques. La gouvernance de la gestion des risques d’inondation,quelle que soit son échelle géographique, renforce cettesolidarité.

La solidarité de bassin permet notamment d’agir enamont des zones urbanisées en préservant les zonesnaturelles d’expansion de crue, en mobilisant, le caséchéant, les espaces agricoles dans le cadre des projetsconcertés avec la profession agricole et dans le respectde l’activité économique. Cette solidarité répond également à l’objectif deréduction des dommages. Elle garantit que les impactsdes inondations ne seront pas reportés d’un territoire àl’autre sans accord préalable. La solidarité de bassin entre territoires amont et aval,urbains et ruraux, entre les différents usages, réunit ainsibassin de vie, bassin de risques et bassin versant, et, surle littoral, la cellule hydrosédimentaire. Elle vise à répartiréquitablement les responsabilités et l’effort de réductiondes conséquences négatives des inondations entre tousles territoires et acteurs concernés.

La solidarité assurantielle permet la réparation desdommages et le retour à la normale après desévénements dramatiques.Au niveau national, la politique s’appuie sur le droit à lasolidarité de chaque citoyen par le régimed’indemnisation des catastrophes naturelles et doitcontribuer à préserver sa pérennité en développant laprévention et la réduction des coûts des dommages dontla solidarité est indissociable.

Cette solidarité, notamment financière, concerne chaquepartenaire de la gestion des risques d’inondation.Ensemble et complémentaires, ils prennent la mesuredes conséquences des événements futurs pour parvenirà une mutualisation des moyens et une optimisation desrésultats.

Principe de subsidiarité

Le principe de subsidiarité permet que chaque acteur soitmobilisé selon la répartition des compétences prévue parles textes : - L’État est compétent pour garantir la sécurité publiqueaux côtés des maires et conduire la politique deprévention des risques d’inondations par des actionsrégaliennes, dont la maîtrise de l’urbanisation par lesPPRNi, d’information préventive, de surveillance descrues, d’information et de gestion de crise et de post criseavec le concours des assureurs.- Les maires sont chargés d’assurer le secours auxpopulations. Ils élaborent des plans communaux desauvegarde, obligatoires dans les communes couvertespar un plan de prévention des risques d’inondation(PPRi). Ils informent leurs populations sur les risques etles alertent en cas de danger.- Les communes ou les établissements publics decoopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI)dont elles font partie, compétents en matière d’urbanismeet d’aménagement du territoire, se mobilisent d'ores etdéjà pour la gestion des risques d'inondation. Ils évitentd’augmenter l’exposition aux risques des populations parla maîtrise de l’urbanisation et contribuent à réduirel’exposition au risque existante. La compétence gestiondes milieux aquatiques et prévention des inondations*sera par ailleurs attribuée de manière obligatoire auxEPCI à fiscalité propre à partir du 1er janvier 2016. Le principe de subsidiarité permet également que chaqueacteur soit mobilisé à l’échelle adéquate :Les communes ou les EPCI compétents peuventtransférer ou déléguer tout ou partie de leurscompétences aux groupements de collectivités encharge d’une gestion équilibrée de l'eau et des risquesinondation à l’échelle du bassin versant, tels que lesétablissements publics territoriaux de bassin (EPTB) oules établissements publics d’aménagement et de gestiondes eaux (EPAGE). Parmi eux, les EPTB assurent lacoordination des opérations de gestion et de préventiondes risques d’inondation.Au niveau du grand bassin hydrographique, l’élaborationdu PGRI permet d’arrêter les priorités de gestion à mêmede répondre à la nature des risques. Au plus près du territoire local, la stratégie locale degestion des risques d’inondation (SLGRI) conduite, avecl’Etat, par la collectivité territoriale la plus en capacité decoordonner les maîtres d’ouvrage, relève les défis de lastratégie nationale pour réduire au mieux la vulnérabilitédiagnostiquée sur le territoire à risques importantsd’inondation (TRI) et prend en compte les spécificités dece territoire.Au delà des pouvoirs publics, la gestion des risquesd’inondation est l’affaire de tous : les habitants, lesentreprises et les services publics en zones inondablesen ayant accès à une culture du risque, adoptent descomportements et des réflexes adaptés.

Cadre d’action : des principes directeursau service des objectifs

* La compétence "gestion de milieux aquatiques et prévention desinondations" comprend les missions définies aux 1°, 2°, 5° et 8° du I de l’article L.211-7 du Code de l’environnement

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Principe de synergie des politiques publiques

La synergie entre les différentes politiques publiquesconnexes à la gestion des inondations conduit à plusd’efficacité et à une rationalisation des coûts. Ellepermet de prendre en compte l’impact des inondationsdans les projets d’aménagement ou dans lesdémarches de préservation des milieux naturels.L’impact d’une politique sur une autre, lorsque leursenjeux sont contradictoires, se traduit par un coûtsupplémentaire pour la société, qu’il convient de réduireen les conciliant au lieu de les opposer ou de vouloir enprivilégier un par rapport à un autre.Par exemple, des efforts de renouvellement urbain enzone inondable pourraient être mis à mal par lesconséquences dramatiques d’une inondation, alors queces efforts peuvent constituer une opportunité pour,conjointement, réduire de façon significative lavulnérabilité des bâtis existants.Sur le littoral, la conjonction possible de plusieursrisques, submersions marines, érosion côtière, crued’un fleuve etc., appelle un traitement coordonné à labonne échelle en termes de diagnostic et de gestiondes risques, rendu d’autant plus important par l’impactdu changement climatique.La prise en compte des politiques de prévention desautres risques évite de prendre des mesurescontradictoires.La protection des milieux naturels peut fortementcontribuer à la réduction des risques d’inondation, etinversement : c’est le cas par exemple dudéveloppement de la trame verte et bleue, du maintiendes zones humides ou des zones d’expansion naturelledes crues, de la maîtrise des eaux pluviales et deruissellement ou encore de la lutte contre l’érosion dessols...La gestion du risque inondation peut ainsi s’enrichir del’approche des milieux naturels et des fonctionnementsécosystémiques.Au niveau de l’action territoriale, la synergie despolitiques publiques peut favoriser la prise en compteconjointe :- du fonctionnement naturel des milieux aquatiques, - de l’occupation du sol et des enjeux économiques, - de la complexité croissante des systèmes et de leursconséquences : les effets domino,- du fonctionnement interdépendant des territoires et del’importance des réseaux pour l’activité humaine, - des inégalités de richesse et d’organisation dessecours entre territoires...

Principe de priorisation etd’amélioration continue

Pour prendre en compte les moyens humains,techniques et financiers, mobilisables par chacun desacteurs concernés et leur pertinence face aux objectifspoursuivis, la politique nationale s’appuie sur unprincipe de priorisation. La programmation priorisée quiest attendue repose sur la sélection des territoires àrisques importants à l’échelle de chaque grand bassin,sur l’accompagnement des projets territoriauxpertinents sur chaque type de territoire exposés et surles analyses coût-bénéfice et multicritères pouridentifier les mesures soutenables économiquement. Ce principe de priorisation impose une évaluation desrésultats de la politique mise en œuvre dans un principed’amélioration continue.

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La répartition des rôles et des responsabilités dans lagestion des risques est finalisée dans un cadreorganisationnel et financier. L'attribution de la compétence"gestion des milieux aquatiques et prévention desinondations" aux communes et aux EPCI à fiscalité propre,qui porte notamment sur la maîtrise d'ouvrage dessystèmes de protection, renforce les liens entre préventiondes inondations et aménagement du territoire, et complèteles maîtrises d’ouvrage déjà présentes sur les autres axesde la gestion des risques. Une recherche de cohérencedans la coopération des différents acteurs et dansl’affirmation des nouvelles maîtrises d’ouvrage seraconduite au sein de gouvernances partagées.Les services de l’État seront mobilisés pour accompagnerla mise en œuvre de cette nouvelle compétence,notamment à travers la mission d’appui technique mise enplace par les préfets coordonnateurs de bassin. Parailleurs, un groupe de travail national sera mis en place.Au niveau national, la CMI contribue à la mise en synergiedes politiques publiques par sa représentativité et ses liensavec le Comité National de l’Eau et le Conseil d’Orientationpour la Prévention des Risques Naturels Majeurs. Au niveau bassin, la mise en œuvre du plan de gestiondes risques d’inondation (PGRI) associe l’État et lesparties prenantes au sein d’une gouvernance de bassin.Au niveau territorial, un comité de pilotage de la stratégielocale pour chaque TRI rassemblera les parties prenantesà une échelle de gestion pertinente pour conjuguerl’aménagement du territoire, la gestion des milieuxaquatiques et des risques d’inondation, ainsi que laprotection de l’environnement et du milieu marin.Dans le respect des modalités d’application de la loiMAPAM, les maîtrises d'ouvrage engagées aujourd’huidans la gestion des risques d'inondation sont maintenueset soutenues sur tous les types de territoires exposés, dèslors qu'elles contribuent à leur développement durable etque la pertinence de leur projet est démontrée. Sur cesterritoires, l'État a vocation à poursuivre sonaccompagnement financier à travers le «fonds Barnier»(FPRNM).

La prise en compte du risque d’inondation dans unelogique d’aménagement durable des territoires a pourobjectif d’augmenter leur compétitivité et leur attractivité. Les collectivités qui y sont exposées se doivent destabiliser voire réduire la vulnérabilité de leur territoire.Pour y parvenir, la gestion des risques d’inondation doitconjuguer efficacement à l’échelle du bassin de risque,étendu au bassin versant pour les inondations fluviales, etaux cellules hydrosédimentaires pour les submersionsmarines, les actions de réduction de la vulnérabilité et del’aléa tout en veillant à l’équilibre entre territoires ruraux etterritoires urbains. Cette approche s’applique autant auxstratégies locales pour les TRI qu’à l’ensemble desprogrammes d’actions de préventions des inondations surd’autres territoires.La synergie dans la gestion des milieux naturels, de labiodiversité et des risques d’inondation permetl’émergence de solutions respectueuses del’environnement et contribue à la solidarité de bassin.L’objectif de réduction des coûts appelle des actionsciblées et adaptées à la fréquence de l’événementconsidéré. Si la gestion de l’événement extrême relèveprincipalement de la préparation à la gestion de crise afinde limiter le risque pour la santé humaine et éviter lesdommages irréversibles, la gestion des événementsfréquents et moyens implique une politiqued’aménagement suivie et cohérente sur l’adaptation desenjeux en zone inondable. Les opérateurs de réseaux(distribution d’énergie, télécommunications, eau etassainissement, transports...) ont à charge de les adapterpour en réduire la sensibilité aux inondations.L’intégration par l’ensemble des acteurs de la gestion durisque inondation dans les opérations d’aménagement duterritoire ou de renouvellement urbain permettra auxdémarches de réduction de la vulnérabilité de prendre del’ampleur.Les outils de prévention (PPRi) ainsi que les outils deplanification et d’aménagement du territoire que sont lesschémas de cohérence territoriaux (SCOT) et les planslocaux d’urbanisme (PLU) en restent des instrumentsappropriés.

Les orientations stratégiques :4 défis à relever

aménager durablement les territoires

développer la gouvernanceet les maîtrises d’ouvrage

Les territoires spécifiques particulièrement confrontés à des risques multiples

Au vu de la progression démographique attendue sur les territoires littoraux confrontés à une conjonction desévénements marins avec d’autres risques dans un contexte de changement climatique, la mobilisation des maîtresd’ouvrage prendra en compte l’échelle géographique et institutionnelle adaptée à la cellule hydro-sédimentaire. Lastratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) permettra d’approfondir la spécificité des risques littoraux.

Sur les territoires de montagne, les outils nationaux de gestion des risques devront permettre la gestion des cruestorrentielles, la prise en compte des autres risques naturels et le respect des équilibres économiques du territoire.

Exposés à des phénomènes d’intensité extrême, aggravés par le changement climatique et conjugués à la vulnérabilitéde l’habitat, les territoires d’Outre Mer feront l’objet d’un accompagnement pour développer des maîtrises d’ouvrageen capacité de répondre à ces priorités.

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Au-delà des connaissances déjàacquises, des outils et méthodesseront développés pour permettreune connaissance opérationnelle dela vulnérabilité des territoires faceaux inondations. Un référentiel desvulnérabilités des territoires, initiépar l’État et enrichi par les partiesprenantes concernées, servira desocle aux politiques menées parl’ensemble des acteurs pour réduireles conséquences négatives desinondations. Ce référentiel pourraêtre enrichi par les réponsesapportées pour faire face aux situations de vulnérabilitéidentifiées. Il contribuera à un meilleur suivi de l’évolutionde la vulnérabilité du territoire français, nécessaire pourl’actualisation de l’EPRI d’ici 2018.Dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la stratégienationale, un état des lieux de la politique nationale seraconduit pour asseoir les indicateurs. Dans les limites descompétences qui lui sont dévolues, l’observatoire nationaldes risques naturels (ONRN) participera à la collecte desindicateurs de suivi. Pour mieux caractériser la vulnérabilité des territoires,l’EPRI intégrera également les conséquences prévisiblesdes changements climatiques sur l’aléa d’inondation, lesévolutions démographiques et foncières et les vulnérabilitésparticulières, notamment celles des réseaux. Les données sur les vulnérabilités permettront d’ajuster lesniveaux de vigilance «crues» sur le réseau hydrographiquesurveillé par l’État, et seront utilisées par le futur serviced’anticipation sur la possibilité de crues soudaines et parles services d’alerte locaux mis en place par descollectivités. La connaissance de la formation et de lapropagation des crues, ainsi que de la dynamique desinondations, doivent être approfondies pour pouvoirrépondre aux besoins de la préparation et de la gestion decrise, à tous niveaux de responsabilité, du gouvernementau citoyen, en passant par le préfet et le maire.Pour accompagner les maîtres d’ouvrage, l’État et lescollectivités territoriales, notamment les EPTB, renforcerontconjointement leur expertise publique et privée, pourrépondre aux nouveaux enjeux de la politique nationale. Lacommunauté scientifique, les experts et les bureauxd’études spécialisés, seront mobilisés sur l’élaborationcollective des méthodes et des outils de partage de laconnaissance.Les opérateurs de réseaux seront mobilisés pour mieuxconnaître et faire connaître aux gestionnaires des crises lavulnérabilité de leurs réseaux.

La mobilisation de l'ensemble des citoyens, dontles maires sont les premiers représentants, passepar la «mise en situation» de crise éclairée pardes informations concrètes et tournée versl'opérationnalité des solutions. Pour développer la culture du risque auprès despopulations, l’information préventive etl’éducation aux risques seront mises en œuvre àtravers des opérations concrètes, accessibles auplus grand nombre, en mobilisant toutes lesinstitutions, notamment l’éducation nationale, ettous les vecteurs d’information.La sensibilisation des particuliers,particulièrement opérante dans les deux ans qui

suivent un sinistre, sera systématisée par un travaild’animation important aujourd’hui insuffisant. La généralisation et l’amélioration de la qualité de cesdémarches passent par la mise en place d’exercicessimples de simulation de préparation dans le cadre desPlans Communaux de Sauvegarde (PCS). L’opérationnalité des PCS sera améliorée par un meilleuraccès aux données relatives à la vulnérabilité des réseauxet des axes de circulation, la traduction des donnéesd’aléa en informations concrètes sur les conséquencespour les enjeux ainsi que l’amélioration de la vigilance etde l’alerte.L’amélioration continue de la vigilance et de l’alerteimplique de poursuivre les actions engagées dans lecadre du PSR pour les événements à cinétique rapide,mais aussi de développer de nouveaux outilsd’information des décideurs en cas de crue.Pour une meilleure anticipation des phénomènes, lesdispositifs de surveillance et d’avertissements mis enœuvre par les collectivités doivent être utilisés pourcompléter de manière partenariale les systèmes mis enœuvre pour le compte de l’État.En ce qui concerne la préparation à la gestion de crise,l’accent est mis sur le besoin de cohérence du dispositif.Toutes les communes ayant l’obligation d’en disposer,réaliseront leur PCS en intégrant les études menées dansle cadre du PPRi. Une interconnexion sera établie avecle dispositif ORSEC départemental de la responsabilitéde l’Etat. La réflexion sur chacun des TRI nationaux doitconduire à améliorer cette cohérence, à l’échelle de cesterritoires, voire nationale et internationale, entre tous lesacteurs publics et privés, y compris les pays riverains,concernés.

mieux savoirpour mieux agir

apprendre à vivreavec les inondations

Dans les mois qui suivront l'appropriation de la présente stratégie nationale, un plan d'actionsconcrétisant ces orientations, intégrant le PSR et précisant le cadre de financement, sera élaboré

par l'État en concertation avec les parties prenantes dans le cadre des travaux de la CMI.

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STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - SNGRI - page 11

les indicateurs de suivi

Maîtrise d’ouvragepérenne pour les diguesidentifiées à enjeux :

• 80 % des ouvragesidentifiés gérés par unmaître d’ouvragecompétent d’ici 2018

Gestion multirisque :

• Linéaire de trait decote intégré dans unestratégie locale degestion des risquesinondation

Evolution de lagouvernance partagée :

• Représentativité desdifférents acteurs ausein des comités depilotage des SLGRI

• Nombre de SLGRIportées par unecollectivité territoriale

Maîtrise del’urbanisation :

• 100% des PPRprioritaires submersionsmarines réalisés en 2015

• Evolution du nombred’enjeux en zone d’aléafort sur les TRI et/ousurface des bâtimentsde plain pied

• Hectares de zoneshumides restaurésfaisant fonction dezones d’expansion decrues

Programme deremise à niveau dedigues prioritaires :

• Linéaire de diguesexistantes remises enétat

Connaissance desvulnérabilités :

• Réalisation duréférentiel devulnérabilitéd’ici 2016

• Intégration dansl’EPRI 2018

• Pourcentage degestionnaires deréseaux impliqués dans les comités depilotage SLGRI

Vigilance et prévision :

• Objectif dedéploiement de l’APIC :nombre de communes àqui le service est offert

• Nombre de kmcouverts par le réseauSPC

• Développement etdéploiement du conceptde prévision desinondations

Organisation dessecours et continuitéd’activité :

• Atteindre en 2018,100% de PCS réaliséspour les communes quien ont l’obligationdepuis au moins deuxans

• 100% des dispositifsdépartementauxORSEC spécifiques des départementssoumis au risqued’inondation mis à jour d’ici 2018

Aménager durablementles territoires

Mieux savoirpour mieux agir

Apprendre àvivre avec lesinondations

Développer lagouvernance etles maîtrisesd’ouvrage

Page 13: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

SNGRI - page 12

1- La politique mise en œuvreLa stratégie nationale encadre la politique de gestion des risques d’inondation a été rénovée à

l’occasion de l’application de la directive inondation. Son contenu repose sur l’analyse de la politique

mise en œuvre jusqu’à présent pour en valoriser les nombreuses actions positives, en approcher

les limites et éclairer les axes de progrès à investir. Cette analyse, proposée en CMI au cours de

l’année 2012, a notamment conduit à identifier les défis à relever pour atteindre les grands objectifs

de la stratégie. Ces défis ont permis aux membres de la CMI de conduire 5 ateliers thématiques

début 2013 et d’élaborer le chapitre des orientations stratégiques en concertation avec l’ensemble

des parties prenantes.

2- Caractérisation des TRI : critères nationaux d’importance du risqueCes critères ont été votés par la CMI en 2012 pour permettre aux bassins de sélectionner une

première génération de TRI sur la base des informations disponibles, conformément aux textes en

vigueur.

3- RéférencesLes différents programmes, outils, démarches, réglementations, évoqués dans la SNGRI font l’objet

de développements auxquels le lecteur peut se référer.

ANNEXES

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Page 14: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 13

La politique actuelle de gestion des risquesd’inondation a mobilisé d’importants moyens humains,techniques et financiers, en priorité sur les risquesd’inondations par débordement de cours d’eau maisaussi, après les événements dramatiques de latempête Xynthia sur le littoral et des inondationsrapides dans le Var en 2010, sur les submersionsmarines et les crues torrentielles. Elle a constitué un réel progrès en permettant auxacteurs locaux de s’y inscrire et de développer leursprojets, dans une logique de prévention selon uneapproche conjuguant bassin de risque et bassinversant. Cette approche a permis de renforcer les solidaritésterritoriales, en lien avec les projets de préservationdes milieux aquatiques mettant aussi en avant unedimension bénéfique des crues. Mais les politiques de prévention souffrent encoreaujourd’hui d’un déficit de connaissance concernant lavulnérabilité globale des territoires pour une meilleureprise en compte des impacts directs et indirects desinondations. La gestion des ouvrages de protectionsouffre également d’un déficit de maîtrise d’ouvrageque la compétence GEMAPI a pour objectif decompenser.L’État et ses partenaires sont aujourd’hui mobiliséspour optimiser les démarches existantes sur lesdifférents champs : protection, prévention, préparation,gestion de crise et indemnisation.

Sur la protection

La notion de protection par des ouvrages anotablement évolué ces dernières années. S'éloignantde l’affichage traditionnel d’une protection totale quiconduirait à un sentiment trompeur de «risque zéro»dans les zones situées derrière les ouvrages, lapolitique actuellement menée par l’État met désormaisl’accent sur la sécurisation des digues pour éviter lesruptures. Au-delà d’un défaut d’entretien, un ouvragecorrectement entretenu ne peut pas non plus êtreexempt du risque de rupture pour un aléa supérieur àcelui contre lequel il a été calculé. Par ailleurs, laprésence de ces ouvrages et l’absence d’inondationsconduisent à l’oubli du danger. L’approbation ministérielle le 17 février 2011 du PlanSubmersions Rapides (PSR) sur la sauvegarde despopulations, a permis de développer un volet majeurrelatif à la fiabilité des ouvrages et des systèmes deprotection. Depuis 2011, l’appel à projet PAPI et PSRa permis de labelliser plus de 60 projets pour unmontant d’environ 700 millions d’euros concernant laprotection de plus de 180 000 personnes. Ce nouveaudispositif permet la mise en œuvre d’une politique degestion du risque inondation pensée à l’échelle dubassin de risque et mobilisant différents axes :connaissance et culture du risque, surveillance etprévision, alerte et gestion de crise, intégration durisque dans l’urbanisme, réduction de la vulnérabilité,ralentissement dynamique et gestion des ouvrages deprotection.Malgré ce renforcement de la politique de gestion desouvrages de protection, des difficultés d’organisation,de financement, de mobilisation et de responsabilitésrestent très présentes. Les coûts d’investissement etd’entretien des ouvrages étant très lourds, la politiquede protection contre les inondations rencontrerapidement ses limites dans une conjonctureéconomique difficile. L’organisation de la maîtrised’ouvrage des dispositifs de protection rencontrepartout des difficultés, tant sur les cours d’eau que surle littoral.

ANNEXE 1La politique mise en œuvre

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SNGRI - page 14

Sur la prévention

La prévention la plus efficace pour limiter lesdommages liés aux inondations reste, bienévidemment, de limiter au maximum l’urbanisation enzone inondable.C’est l’objet des plans de prévention des risquesnaturels (PPRN) qui, en particulier, règlemententl'implantation et la gestion des enjeux en zoneinondable. Les PPRN ne couvrent cependant pastoutes les zones exposées et les mesures de réductionde la vulnérabilité sur l’existant sont encore peudéveloppées, se heurtant à des problèmes de mise enœuvre. De plus, dans un contexte de forte pressiondémographique, la politique de maîtrise del’urbanisation par la seule réglementation des PPRNne suffit pas.La préservation des champs d’expansion des crues,reste l’un des dispositifs les plus pertinents pourépargner les zones urbanisées, mais ne suffit pas àgérer tous les types d’événement.Ces différents outils de gestion des espaces doiventdonc être complétés par d’autres dispositifs relevantde l’aménagement du territoire placé sous laresponsabilité des collectivités territoriales.

Sur la préparation à la crise

Des moyens humains, économiques et technologiquesimportants sont consacrés à l’anticipation desinondations, notamment via le dispositif de prévisiondes crues «Vigicrues» assuré par l’État, complété parles vigilances pluie-inondation et vague-submersion,ainsi que les APIC (avertissements de pluies intensesà l’échelle des communes) mis en œuvre par Météo-France. Le PSR prévoit l’amélioration des outilsd’anticipation, l’optimisation de l’articulation vigilance-alerte notamment grâce au système d’alerte etd’information des populations. Il prévoit aussi l’amélioration de la préparation à la criseavec un accent mis sur la réponse communale queconstitue le plan communal de sauvegarde (PCS) ainsique sur l’organisation d’exercices.

La préparation à la crise passe avant tout parl’organisation d’une réponse commune de tous lesacteurs publics et privés impliqués, coordonnée parl’Etat en respectant le principe de subsidiarité. Al’échelon communal touché en premier, le PCS est laréponse qui permet au maire de prendre les mesuresimmédiates. Elle s’imbrique dans le dispositif ORSECdépartemental. Cette réponse commune doit être sanscesse réévalué et tenue à jour.Cependant, non seulement ces PCS n’existent paspartout, mais leur qualité est très variable. La préparation à la crise passe aussi par l’informationdu citoyen afin de lui permettre d’être acteur de sapropre sécurité.Depuis la loi du 22 juillet 1987 sur le droit du citoyen àl’information sur les risques majeurs et sur les mesuresde sauvegarde qu’il peut mettre en œuvre, lesdispositifs relatifs à l’information préventive ont étéprogressivement enrichis : dossier départemental desrisques majeurs (DDRM), document d’informationcommunal sur les risques majeurs (DICRIM),information des acquéreurs et locataires (IAL).Contribuant à la culture du risque, leur mise en œuvrereste cependant hétérogène.

Sur l’indemnisation

Pour compléter ces dispositifs, une indemnisationrapide et couvrant le plus largement possible lesdommages aux biens, constitue un levier pour unretour à la normale du territoire après la crise. EnFrance, le régime «CAT-NAT» est complété pardifférents dispositifs de soutien de l’État auxcollectivités locales ou aux acteurs privés. Cesdispositifs de solidarité financière pourraient êtrefragilisés par l’augmentation constante des dommageset le déficit des mesures préventives

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STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 15

La politique nationale de gestion des risques s’appuiesur une vision homogène des risques sur tout leterritoire pour pouvoir à la fois prioriser l’action de l’Étatet traiter chaque territoire équitablement. Cetteméthode de travail est imposée par la directiveinondation qui laisse cependant chaque pays membredécider des critères d’importance du risque poursélectionner les zones prioritaires où agir. La LENEdéfinit ainsi le cadre de travail sur les TRI :

« Art. L. 566-5. – I. – Sur la base de l’évaluationpréliminaire des risques d’inondation nationale et de lastratégie nationale, l’autorité administrative, associantle conseil d’orientation pour la prévention des risquesnaturels majeurs, identifie des territoires dans lesquelsil existe un risque d’inondation important ayant desconséquences de portée nationale.

«Art. L. 566-5. – II. – À l’échelon du bassin ougroupement de bassins, sur la base de l’évaluationpréliminaire des risques d’inondation et de la stratégienationale, l’autorité administrative, associant les partiesprenantes au premier rang desquelles les collectivitésterritoriales et leurs groupements chargés del’aménagement du territoire, décline les critèresnationaux pour sélectionner les territoires danslesquels il existe un risque d’inondation important. »

L'identification des TRI s'appuie sur l'évaluationpréliminaire des risques d'inondations, qui a servi debase à une réflexion sur la qualification du « risqueimportant d'inondation » : quelles sont les prioritésd'action que se fixe la France en matière de gestion durisque d'inondation ? Quels sont les indicateurs durisque « incontournables », sur lesquels baser desobjectifs quantifiés de réduction des conséquencesdommageables des inondations ?

La CMI a conduit cette réflexion en s’appuyantégalement sur les premiers résultats de l'EPRInationale.

Un TRI est une zone où les enjeux potentiellementexposés aux inondations sont les plus importants. Lanotion de risque d’inondation doit se comprendrecomme une « concentration d’enjeux dans une zonepotentiellement inondable » et non comme une «probabilité d’occurrence d’une inondation ». L’EPRI nepermet qu’une comptabilisation des enjeux situés dansl’enveloppe approchée des inondations potentielles.Elle ne donne aucune information sur la vulnérabilitéréelle des enjeux comptabilisés ni sur la probabilitéd’occurrence des dommages.

L’action volontariste de l’Etat et des parties prenantessur les TRI se justifie donc en répondant à l’objectif depriorisation de l’action et des moyens voulue par ladirective européenne. Il s’agit, en effet, d’agir là où lesenjeux sont les plus menacés mais également d’agir làoù il y a le plus à gagner en matière de réduction desdommages liés aux inondations.

Sur la base des informations disponibles, enconcertation avec l’ensemble des acteurs, la stratégienationale décline les orientations stratégiques à traversles critères d’identification ;- les critères d’importance du risque- les facteurs d’intérêt à agir.

Une déclinaison de ces critères est prévue par la loi auniveau des bassins. Certains critères d’importance durisque ne peuvent, en effet, être évalués au niveaunational, en particulier les impacts sur la santé humaineet doivent donc s’apprécier au niveau local.

ANNEXE 2Caractérisation des territoires à risques d’inondation

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Les critères d'importance du risque àprendre en compte

L’arrêté ministériel du 27 avril 2012 relatif aux critèresnationaux de caractérisation de l’importance du risqued’inondation, pris en application de l’article R. 566-4 ducode de l’environnement est paru au JO le 10 mai 2012.

Les impacts sur la santé humaine Ces impacts doivent être appréciés de manièreabsolue, mais également relative (par exemplepourcentage de la population du territoire dans l'EAIP). Les informations à mobiliser au niveau district :• Indicateurs EPRI mobilisables: population, habitat deplain-pied (lorsque cela est pertinent)• Connaissance locale sur les phénomènes dangereux(rapidité du phénomène, durée de la submersion, etc.).Cette connaissance locale, qualitative, revêt uneimportance particulière pour le risque de submersionmarine (qui du point de vue quantitatif n'est pascomparable au risque de débordement de coursd'eau).

Les impacts économiques (événement d'ampleur ou impact répété d'événementsfréquents) Les informations à mobiliser au niveau district :• Indicateurs EPRI mobilisables: population, emplois,superficie de bâti...• Connaissance locale: sinistralité récente (donnéesCCR en particulier), autres activités économiques nonprises en compte dans l'EPRI (car spécifiques à unterritoire donné).

Les facteurs d'intérêt à agir L'« intérêt à agir » est basé sur la connaissance de ladynamique du territoire, que ce soit en termesd'aménagement ou de fonctionnement du territoire,d’enjeux particuliers ou de dynamique de gestion durisque inondation.Les facteurs d’intérêts à agir permettent, pour répondreà l'objectif de réduction des risques dedysfonctionnement d'un territoire, de considérer lesterritoires pour lesquels il est le plus opportund'intervenir rapidement, soit parce qu'on craint uneévolution importante des enjeux exposés (pressionfoncière, projets de développement de grandeampleur), soit parce que la gestion actuelle des risquessur le territoire dispose d'une marge de progressionimportante (pas de dispositif de gestion, ou biendémarche naissante qu'il convient de suivreattentivement, etc.), soit pour d’autres raisonsspécifiques au territoire.

Les TRI identifiés

122 territoires ont été identifiés en 2012 par les préfetscoordonnateurs de bassin.(voir cartes pages suivantes)

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Page 18: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 17

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TRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropole

Direction Générale de la Prévention des Risques - CETE Méditerranée - Octobre 2012

TRI nationaux

TRI

Principaux fleuves

District

Frontière nationale

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Texte surligné
Page 19: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

SNGRI - page 18

Pas de Fenêtre

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Direction Générale de la Prévention des Risques - CETE Méditerranée - Avril 2013

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* Remarques:

* TRI Réunion:

Sur certains secteur, les TRI ne prennent pas l'intégralité de la commune

* TRI Mayotte:

le TRI Mayotte est validé comme la bande littoraledes communes littorales en cours de définition

TRI

Page 20: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 19

DIRECTIVE INONDATIONS

Face au bilan catastrophique des inondations enEurope au cours des dernières décennies, laCommission Européenne s’est mobilisée en adoptanten 2007 la directive 2007/60/CE relative à l’évaluationet à la gestion des risques d’inondation, dite «DirectiveInondations».Sur son territoire, l'État français a repris les objectifsde cette directive dans la loi portant engagementnational pour l’environnement (LENE) du 12 juillet 2010et a choisi d'encadrer la mise en œuvre de cetteDirective par une stratégie nationale de gestion desrisques d’inondation fondée sur des valeurs deresponsabilité, de solidarité et de proportionnalité.Le district hydrographique est l'échelle de gestioninstituée pour la mise en œuvre de la directiveinondation, en cohérence avec l'échelle de mise enœuvre de la directive cadre sur l'eau. Les districtscorrespondent aux grands bassins (DOM compris), àl'exception du bassin Rhin-Meuse, qui comprend ledistrict Rhin et le district Meuse, et du bassin Artois-Picardie, district Escaut et district Sambre.

A l'échelle des districts hydrographiques : pilotagede la mise en œuvre et déclinaison des objectifsdans les plans de gestion des risques d'inondation(PGRI)Les Préfets coordonnateurs de bassin ont ainsi autoritépour élaborer les plans de gestion des risquesd'inondation (PGRI) d'ici fin 2015, conformément auxexigences de la directive inondation. Ces plans de gestion, qui seront mis à jour tous les 6ans, fixeront les objectifs de gestion des risquesd'inondation à l'échelle des districts et les mesures surl'ensemble des composantes de la prévention desinondations. Les étapes préparant l'élaboration de ces plans degestion sont dictées par la directive inondation, dansun cycle de 6 ans dont les premières échéances sontles suivantes : • réalisation d'un état des lieux : une évaluationpréliminaire des risques d'inondation à l'échelle dechaque district (22 décembre 2011), • identification des territoires à risque d'inondationimportant (TRI)• précision du diagnostic : cartographie des surfacesinondables et des risques d'inondation pour cesterritoires, réalisée par les services de l’État (22décembre 2013).

L’évaluation préliminaire des risques inondation –EPRIPremière étape de la directive inondation, cetteévaluation donne une photographie homogène dechaque bassin hydrographique afin d’identifier lesenjeux de différentes natures (personnes, biens,activités, etc.) en zone potentiellement inondable. Lapremière édition s’est achevée en décembre 2011 etsera révisée d’ici décembre 2018.

Les territoires à risque d'inondation important (TRI) Les TRI doivent faire l'objet en priorité d'actions pourréduire le coût des inondations. L'identification de cesterritoires est réalisée au niveau des districtshydrographiques par les Préfets Coordonnateurs debassin, sur la base de principes et de critèresnationaux (ces critères ont été définis par arrêtéministériel le 27 avril 2012). Ces territoires vont fairel'objet d'une démarche particulière: un diagnosticdétaillé du risques par les services de l'État, puis lamise en œuvre de stratégies locales de gestion desrisques d'inondation qui seront portées par lescollectivités locales ou leurs groupements pertinentsaux côtés de l'État. Parmi les TRI identifiés, des TRInationaux ont été densifiés pour les territoires où lesimpacts d'une inondation pourraient avoir desrépercussions à l'échelle nationale voire européenne. Les DREAL de bassins sont chargées de l'animationde la mise en œuvre de ces étapes, auxquelles doiventêtre associées les parties prenantes dont lescollectivités territoriales en particulier. Elles s'appuientsur des instances de gouvernance ad hoc à l'échelledes bassins qui examinent également les dossierssoumis à labellisation. Pour l'atteinte des objectifs fixés dans les plans degestion des risques d'inondation (PGRI), desprogrammes d'action locaux devront être mis enœuvre. Les TRI identifiés en 2012 devront faire l'objet deStratégies Locales de gestion des risques d'inondation.Les plans d’actions issus des Stratégies Locales degestion des risques inondation pour les TRI pourrontbénéficier d’une programmation financière par unecontractualisation avec l’État notamment par des PAPI.

ANNEXE 3Références

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Texte surligné
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Texte surligné
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Page 21: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

SNGRI - page 20

DECLINAISON OPERATIONNELLE : PLANS DE GESTION DES RISQUESD’INONDATION ET STRATEGIESLOCALES

En parallèle des actions nationales qui seront lancées,la mise en application de la Stratégie nationale estobtenue par la mise en œuvre d’un plan de gestion desrisques inondation (PGRI) sur chaque district par lepréfet de bassin. Le PGRI vise à décliner les objectifsde la stratégie nationale en fonction des spécificitésterritoriales et à impulser une nouvelle dynamique deréduction des conséquences négatives desinondations sur les TRI et sur tous les territoirespotentiellement impactés par les inondations de façonà pouvoir assurer la mise en œuvre des principesd’action définis par la stratégie nationale. Les PGRIdétaillent les mesures à mettre en œuvre pour yparvenir. Revus tous les 6 ans, ils suivent unedémarche de progressivité dans une perspectived’amélioration continue.Les stratégies locales sont obligatoires partout où il ya un TRI : elles se déclinent en fonction des besoinsdu territoire et n'empêchent pas d'autres démarches.Toutefois, le périmètre du TRI n’est pas le périmètre degestion : la réduction des conséquencesdommageables des inondations sur le TRI estprogrammée sur un territoire potentiellement pluslarge, qui est celui de la stratégie locale. Elless'inscrivent dans la continuité des démarches en cours,elles complètent ou renforcent les dispositifs de gestionexistants sans se substituer à eux. Les stratégieslocales sont abordées comme une opportunité pourintroduire de nouveaux comportements dans lacoopération entre acteurs et la planification de lagestion des risques.Les maîtres d’ouvrages locaux se mobilisent au seindes collectivités concernées par les risques inondationnotamment dans le cadre des Plans Grands Fleuveset des Stratégies locales pour conjuguer leurs effortsà travers les opérations les plus à même d’atteindre lesobjectifs de réduction des conséquences négatives desinondations. Au niveau territorial, les programmes d’actions issusdes plans grands fleuves et des stratégies locales fontl’objet d’une programmation financière dans le cadredes contrats de plans État/Région, où du dispositif delabellisation des Programmes d’actions de préventiondes inondations et de confortement des systèmesd’endiguement « PSR ».Le PGRI constitue donc le premier indicateurd’efficacité de la stratégie nationale. Le degré et laqualité de ces déclinaisons seront évalués à l’issue del’approbation des PGRI, prévue pour le 22 décembre2015.L’évaluation des résultats opérationnels obtenus par lastratégie nationale portera sur les programmesd’application auxquels elle aura donné lieu, lesindicateurs de suivi découlant alors du cadre d’action.

Ainsi, l’évaluation de la mise en œuvre des PAPI, desprogrammes de gestion des ouvrages labellisés PSRet des stratégies locales pour les TRI sera conduite surla base de ces indicateurs. Elle donnera lieu à unrapport à la CMI tous les 3 ans.

OUTILS DE GESTION DESRISQUES D’INONDATION

Les plans de prévention des risques d’inondation(PPRI), les plans communaux de sauvegarde (PCS),les systèmes de prévision et d’alerte (SPC, SCHAPI)ou encore l’information préventive des populations(DDRM, DICRIM,...) sont des outils de gestion desinondations nationaux.

Plans de Prévention des Risques - PPRNinondation et PPRN littoral Les PPRN, prescrits et approuvés par les préfets dedépartement, constituent l'outil privilégié de l'Etat pourla prévention des risques d'inondation. Servitudesd'utilité publique, ils permettent de maîtriser l'extensionde l'urbanisation dans les zones inondables(interdiction de construire dans les zones d'aléaimportant ou dans les zones d'expansion des crues,prescriptions constructives et d'usage dans les zonesdéjà urbanisées soumises à des niveaux d'aléas plusfaibles). Ils peuvent également rendre obligatoire lamise en œuvre de travaux de réduction de lavulnérabilité des biens existants. Ils comportent unrapport de présentation avec une carte d'aléa et unecarte des enjeux, et un zonage réglementaire assorti àun règlement. La prescription ou l'approbation d'unPPRN sont liées à de nombreux autres outils de laprévention, elles déclenchent ainsi : des obligations pour le maire (réalisation d'un plan

communal de sauvegarde, information préventive...)• des obligations pour les particuliers (réduction de lavulnérabilité des biens existants, information desacquéreurs et locataires), assorties d'une possibilité desubvention par le Fonds Barnier • la possibilité de bénéficier de subventions du FondsBarnier pour les collectivités (pour leurs études outravaux de prévention des risques).

Schéma directeur de Prévision des Crues - SDPCIl définit l'organisation de la surveillance, de la prévisionet de la transmission de l'information sur les crues dansle bassin.

Règlement de surveillance, de prévision et detransmission de l'information sur les crues - RIC Il s’agit de la déclinaison opérationnelle du schémadirecteur de Prévision des Crues (SDPC) à l'échelledes services de prévision des crues. Ce documentdéfinit les modalités de fonctionnement des servicesde prévision des crues : liste des cours d’eau surveilléset des communes concernées, modalités detransmission de l’information aux services de gestionde crise, collaboration éventuelle avec des collectivités,etc.

Page 22: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION - page 21

DEMARCHES DE GESTION DESRISQUES D’INONDATION

Le Plan Submersions Rapides (PSR) pouraugmenter la sécurité des personnes exposées : Plan d'actions national interministériel arrêté en février2011 pour 6 ans, suite aux inondations de 2010, pouraméliorer la sécurité des personnes dans les zonesexposées aux phénomènes brutaux. Il a notammentfixé un programme de réalisation de PPRN prioritairesdans les zones les plus exposées. Ce plan a pourobjectif d’inciter les différents territoires à bâtir desprojets de prévention des risques liés aux submersionsmarines, aux inondations par ruissellement ou cruessoudaines et aux ruptures de digues fluviales oumaritimes, dans le cadre de projet globaux sur despérimètres cohérents vis-à-vis des risques.

Les Programmes d'Action de Prévention desInondations (PAPI) permettent aux collectivitésvolontaires d'être soutenues financièrement par l’Étatpour leurs projets de prévention. Mis en place en 2002,le premier appel à projets « PAPI » a généré la miseen œuvre de 60 PAPI sur l'ensemble du territoire entre2003 et 2009. Le nouveau dispositif PAPI introduit le17 février 2011 a mis en place la labellisation desprogrammes. Outil de contractualisation entre l'État etles collectivités, le dispositif PAPI permet la mise enœuvre d'une politique globale, pensée à l'échelle dubassin de risque et mobilisant tous les leviers de lagestion des risques d'inondation.

GOUVERNANCE DE LA POLITIQUEDE GESTION DES RISQUESD’INONDATION

Au niveau nationalLa commission mixte inondation (CMI), mise enplace par le gouvernement le 12 juillet 2011, est uneémanation du COPRNM et du CNE dont le mandat estd’assurer la concertation sur l’élaboration etl’application de la stratégie nationale, et d’initier undispositif d’attribution des fonds publics fondé surl’équité nationale et la responsabilité des territoires.Elle permet de faire des choix partagés entre tous lesacteurs en charge de la gestion des risquesd'inondation. Cette instance est également chargée del'examen des dossiers candidats à la labellisation«PAPI» ou «projets PSR», au regard des cahiers descharges respectifs et des objectifs de la stratégienationale de gestion des risques d'inondation.

Au niveau grand bassin hydrographiqueEn écho à la CMI, sur chaque district ou grand bassinune commission inondation de bassin, émanant ducomité de bassin, a été instituée et est co-présidée parle Préfet de Bassin et un représentant des collectivités.

Au niveau territorialLes stratégies locales élaborées pour les TRI sontélaborées sous l’égide d’un comité de pilotage dontles membres sont arrêtés par le Préfet de département.

ANNEXE 3Références (suite)

Page 23: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

Édition octobre 2014Document réalisé par la DGPR

Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergieavec la participation active de la commission mixte inondation

après consultation des parties prenantes et du publicayant reçu un avis favorable de la CMI, du COPRNM, du CNE et du CNML.

crédit photos :page 1 : Benoit Gandon /Préfecture65

page 3 : Carte Bruno Ledoux /MLET-MEDDE/DGPRpages 4 et 10 : L.Mignaux/METL-MEDDE

page 6 : 1.2.3.Soleilpage 8 : N. Lebunetel/mairie de Saint-Vaast-la-Houge

FINANCEMENT

Régime d’indemnisation pour les catastrophes naturelles « CAT-NAT »Depuis 1982, la solidarité nationale face aux risques de catastrophes naturelles est mobilisée via le ré-gime d’indemnisation « CAT-NAT » lorsque le si-nistre est causé par un événement naturel dont l’in-tensité est anormale.Le régime CAT-NAT combine un fonctionnement assurantiel classique (acquittement préalable de primes, paiement de sinistres après déclaration et le cas échéant expertise, réassurance) avec la soli-darité nationale (extension d’assurance obligatoire, fixation par voie réglementaire des primes addition-nelles et des franchises et garantie accordée par l’Etat). La prime additionnelle couvrant contre les « catastrophes naturelles » est uniforme quel que soit le capital assuré, sur tout le territoire national, et quel que soit le niveau d’exposition au risque de catastrophes naturelles. Les coûts liés aux catas-trophes naturelles sont donc mutualisés sur une base très large qui permet de comprimer le niveau de la surprime à des niveaux très raisonnables pour l’ensemble des citoyens.Lorsqu’une commune effectue une demande de re-connaissance de l’état de catastrophe naturelle suite à un événement naturel (inondation, mouvement de terrain, retrait gonflement d’argiles...), une commis-sion interministérielle est chargée de donner un avis sur le caractère anormal ou non de l’intensité de cet événement sur la base de rapports d’experts scien-tifiques publics (Méteo-France, BRGM, les services des DREAL...).Cette commission interministérielle est composée de représentants des ministres en charge de l’éco-nomie et du budget, de la sécurité civile et le cas échéant, de l’outre-mer. Des experts du ministère du Développement durable sont sollicités pour avis consultatifs et techniques. La Caisse centrale de réassurance assure le secrétariat de cette commis-sion.

Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) dit fonds BarnierCréé en 1995 pour financer l’expropriation de biens exposés à certains risques naturels menaçant grave-ment des vies humaines, il permet également depuis 1995 de contribuer à :• l’acquisition amiable par l’État, une commune ou un groupement de communes de biens fortement sinis-trés par une catastrophe naturelle ou certains risques naturels majeurs menaçant gravement des vies hu-maines ;• des mesures de réduction de la vulnérabilité pres-crites par un plan de prévention des risques (PPRN) à des biens existants en zone à risque ;• des études et des travaux de prévention contre les risques naturels à maîtrise d’ouvrage des collectivités territoriales dotées d’un PPRN prescrit ou approuvé.Alimenté par un prélèvement de 12% sur les coti-sations d’assurance couvrant les risques de ca-tastrophes naturelles (régime d’indemnisation Cat-Nat), son budget est d’environ 185 millions d’euros par an.

OBSERVATOIRE NATIONAL DES RISQUES NATURELS (ONRN)

L’observatoire des risques naturels répond à un be-soin stratégique des acteurs qui reconnaissent la nécessité de se mettre en réseau, de partager leurs données et d’échanger sur les analyses pour mieux contribuer à l’adaptation des enjeux aux aléas natu-rels et à la couverture des risques. Il a pour mission de rapprocher les données pour conduire des évalua-tions de la vulnérabilité des territoires et de l’efficacité des procédures et actions mises en œuvre.Il permettra d’améliorer et capitaliser constamment la connaissance des aléas et des enjeux liés à la surve-nance de phénomènes naturels sur le territoire français et d’aider à l’orientation de la politique de prévention et de réduction de la vulnérabilité des biens et des per-sonnes ainsi qu’à la réparation et la gestion de crise. Les données, études et constats ainsi partagés servi-ront d’appui aux analyses « multicritères » nécessaires aux choix d’investissements à réaliser, ainsi qu’à la me-sure de l’efficience des actions déjà entreprises afin de permettre d’éventuels ajustements.

SNGRI - page 22

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Texte surligné
Page 24: Consulter la stratégie nationale de gestion des risques d'inondation

DE GESTION DES RISQUES

SNGRISTRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D’INONDATION

arrêtée le 7 octobre 2014 par :

la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie,

Ségolène ROYAL

le ministre de l’Intérieur,

Bernard CAZENEUVE

le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt,

Stéphane LE FOLL

la ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité,

Sylvia PINEL